Download I I - IRC

Transcript
REI)UBUQUE~FtX~OLAISE
Travail Liberté Patrie
MINISTERE DE LA SANTE
DE LA POPUIJVI ION ET
DE LA SOLIDARITE NATIONALE
-
-
DIRECFION DES SOINS DE SANTE PRIMAIRES
DI VISION DE l.A SANTE FAMILIALE
SERVICE NATIONAL DE LA SANTE
SCOLAIRE ET UNIVERS1TAIRE
ENQUE~ThSL)R LA SITUATION SAHITAIRE
F~NMIUI3U SCOLMRI3 Er UNIVERSITAIRE~
AU T000
RAPPORT FINAL
MAI 1995
824—TG—14343
I
MINISTERE DE LA SANTE
LA POPULATION ET
DE LA SOLIDARITE NATIONALE
REPUBUQUE1000LMSE
Travail Liberté Patrie
-
-
DIRECTION DES SOINS DE SANTE PRIMAIRES
DIVISION DE LA SANTE FAMILIALE
SERVICE NATIONAL DE LA SANTE
SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE
ENQUETh SIJR LA SITUATION SANITAIRE
L~NMIUflU SCOLMRB fiT UNIVI3RSITAIRE
AU TOGO
RAPPORT FINAL
LIBRARY IRC
P0 Box 93190, 2509 AD THE HAGUE
TeI.~+31 703068980
sax: +31 703589964
~
3
‘~2!-~
T&~5~
BARCO~:
-,~
MAt 1995
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
S
II
REMERCIEMENTS
Cette
étude stir Ia sante scolairc et LiflivcrsitairC au Togo a etC rCa!isCc par Ic Service
National de Ia Sante Scolaire et Universitaire (S.N.S.S.U) avec l’appui financier de
I’Organisation Mondiale de Ia Sante. La réussite de la présente étude est due a Ia
participation de nombreuses personnes et institutions auxquelles nous tenons a presenter
nos sincères remerciements
Nos remerciements vont au Ministère de l’éducation nationale et de le recherche
scientifique, au Ministère de l’enseigncment technique et de Ia formation professR)nnelle,
au Ministère de l’économie et des Finances pour nous avoir offert toutes les facilités durant
la phase de Ia collecte des données sur le terrain
Nous remercions particulièrerncnt ~OMS pour I’intérêt qu’eIIe accorde ~ Ia sante
scolaire et pour son appui financier a cette étude
Nos remerciements s’adressent egalement
-
aux consultants pour letir dynamisme et leurs qualites pour mener a bien ce travail;
-
a toute l’equipe de Ia redaction de ce rapport final;
-
aux enquêteurs qui n’ont ménagé aucun effort pour mener a bien Ia collecte des
données sur le terrain
-
a l’equipe de la partie informatique de cette étude et au secrétaire pour le sérieux
avec lequel us ont travaillC jusqu’a Ia fin de cette étude.
-
a tous les autres qui ont contribué d’une manière ou d’une autre a la bonne
réalisation de cette étude.!.
La Chef du S.N.S.S.U
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
S
a
a
a
a
a
a
a
a
111
EQUIPE DE L’ETUDE
-
Dr KAMPATIBE Nagbaridja
Chef de Ia Division de la Sante Familiale (DSF)
-
Dr DABOU-TAFAMBA
Chef Service National de
la Sante
Scolaire
&
universitaire
-
Dr KPOTSRA Koffi
Service National de la Sante Scolaire et Universitaire
-
Dr JIBIDAR Ayité
Chef SMI/PF
-
DSF
Consultants
-
Mr EDAH Komlan Nyuito
Statisticien Demographe
-
Mr KOTOKOU Kodjo
Statisticien Démographe
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
1
EQUIPE DE L’ETUDE
II
L1STE DES TABLEAUX
vi
INTRODUCTION
I-
CADRE
DE
1
L’ENQUETE
ET
CARACTERISTIQUES
L’ECHANTILLON
DE
3
1.1- ORGANISATION DE L’ENQUETE...
3
1.1.1- Cadre institutionnel
3
1.1.2- Las objectifs de l’enquête
3
1.1.3- Démarches administratives
4
1.1.4- Les Questionnaires
4
1.1.5- Enquete pilote
5
1.1.6- Echantillonnage
5
1.1.7- Manuel du personnel de terrain
1.1.8- Recruternent, formation des enqueteurs et collecte des
données
6
1.1.9- Exploitation des données
7
1.1.10- Las difficultés rencontrées
8
1.2- CARACTERISTIQUES DE L’ECHANTI LLON
1.2.1- Enseignement Préscolaire
9
9
1.2.2- Enseignement du Premier Degré
10
1.2.3- Enseignement du Deuxième Degre
11
1.2.4- Enseignement dti Troisième Degré
11
1.2.5- Université
12
11- ETAT DE LA SITUATION SANITAIRE EN MILIEUX SCOLAIRE ET
UNIVERS1TAIRE
14
11.1- HYGIENE DU MILIEU ET ALIMENTAIRE.
14
11.1.1- Hygiene du milieu
14
a
a
a
a
55555
a
5
V
II. 1.1.1- Enseignement Préscolaire
14
11.1.1.2- Enseignement des Premier, Deuxième et Troisième
DcgrCs
14
Ii. 1. 1.3- UniversitC
16
11.1.2- Hygiene alimentaire
11.2-
LES
16
11.1.2.1- Au niveau préscolaire
16
11.1.2.2- Au niveau scolaire
17
11.1.2.3- Au niveau de l’université
17
SOINS
DE
SANTE
EN
MILIEU
SCOLAIRE
ET
UNIVERSITAIRE
21
11.2.1- Niveau préscolaire
21
11.2.1.1- Structure de soins
.
21
11.2.1.2- Disponibilité de boIte a pharmacie et son contenu
.
22
11.2.2— I~4ivcau pri iiiai re
23
11.2.2.1- Structure de soins dans les écoles primaires
11.2.2.2- Disponibilité de bolte a pharmacie et son contenu
23
.
11.2.3- Niveau secondaire
28
11.2.3.1- Structure de soins au niveau du secondaire
11.2.3.2- Disponibilité de boIte a pharmacie et son contenu
28
.
11.2.4- A l’université
11.3-
26
30
31
SURVEILLANCE SANITAIRE ET EPIDEMIOLOGIQUE DANS
LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES
32
11.3.1- Visites médicales systématiques dans les établissements
scolaircs
32
11.3.1.1- Au niveau préscolaire
32
11.3.1.2- Au niveau primaire
32
11.3.1.3- Au niveau secoiidaire
33
11.3.1.4- A I’université
33
11.3.2- Surveillance épidémiologique
33
11.3.2.1- Niveau préscolaire
33
vi
11.4-
11.3.2.2- Niveau primaire
34
11.3.2.3- Niveau secondaire
36
11.3.2.4- Niveau universitaire
38
COUVERTURE VACCINAtE DANS LES ETABLISSEMENTS
SCOLAIRES
11.5-
39
VISITE D’INFORMATION ET DE SENSIBILISATION DANS LES
ETABLISSEMEN’I’S SCOLAIRES
11.6-
ACTIVITES
SPORTIVES
ET
40
ASSOCIATIVES
DANS
LES
ETABLISSEMENTS SCOLAIRES
42
Ill- VUE D’ENSEMBLE ET RECOMMANDATIONS
111.1- L’HYGIENE EN MILIEUX SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE
44
....
44
111.2- LES STRUCTURES SANITAIRES SCOLAIRES
45
111.3- LES DO1’l’ES A 1~1IARMACIE
46
111.4- SURVEILLANCE SANITAIRE ET EPIDEMIOLOGIQUE
47
111.5- EDUCATION SANITAIRE SCOLAIRE
48
111.6- ACTIVITES SPORT!VES ET ASSOCIATIVES
49
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
50
ANNEXES
51
I
Vii
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1:
Caractéristiques de l’échantillon selon le degré d’enseignement (en
pour cent)
13
Tableau 2:
Hygiene du milieu dans les établissements scolaires par degré
18
Tableau 3
Hygiene alimentaire dans les établissements scolaires par degré
20
Tableau 4:
Repartition (en pour cent) des écoles primaires selon l’existence ou
non de structure de soins opérationneile par region
Tableau 5:
23
Repartition (en pour cent) des écoles primaires selon les genres
d’infirmités qui existent et par region
Tableau 6
25
Repartition (en pour cent) des écoles primaires selon la disponibilité
27
d’une bolte a pharmacie par region
Tableau 7:
Repartition (en pour cent) des établissements du deuxième ~degré
selon l’existence ou non de structure de soins opérationnelles par
region
Tableau 8:
29
Repartition (en pour cent) des écoles primaires selon les maladies
épidémiques enregistrées durant l’année 1994 par region
Tableau 9:
35
Repartition (en pour cent) des écoles du deuxième degré selon les
maladies épidémiques enregistrées durant l’année 1994 par region
37
Tableau 10: Repartition (en pour cent) des écoles du troisième degré selon les
maladies épidémiques enregistrées durant l’année 1994 par region
Tableau 11
.
37
Repartition (en pour cent) des écoles scion Ia survenue d’une grossesse
par region et par degré d’enseignement
41
1
INTRODUCTION
Las enfants des écoles constituent un élément important de Ia population et c’est de
cet élément que dependent Ia prospérité future et Ia survie de Ia nation. 11 existe donc une
relation étroite entre Ia sante et l’éducation: “l’éducation est aussi utile a Ia sante que Ia
sa ii tC I’cst I~l’Cducation’.
Ainsi, les incidences du facteur ‘sante” sur Ic rendement du système éducatif ne sont
plus a démontrer. En effet, Ic mauvais état de sante de l’élève a pour consequence:
-
l’indisponibilité de I’élève
-
l’absentéisme
-
les dépenses excessives des parents en matière de sante
-
les échecs
-
les abandons
L’amélioration de l’état de Sante en milieu scolaire et universitaire permettra de
rédu ire sensiblement le taux d’absentéisme en classe, cause d’Cchecs pour beaucoup d’élèves
conduisant le plus souvent
a l’ahandon des etudes.
La sante scolaire et universitaire vise donc a promouvoir Ia sante et le bien-être de
Ia population scolaire. Dans cc contexte, Ic service de sante en milieu scolaire et
universitaire doit pouvoir suivre medicalement les élèves et leur garantir une bonne Sante
en les prCservant des maladies.
Dans le but de répondre a cet objectif et aux besoins reels des populations
scolarisées, ii est apparu nécessaire d’élaborer une politique nationale de sante scolaire et
universitaire.
2
Ainsi, afin d’asseoir un plan d’action dans ce domaine, ii s’est avéré indispensable de
faire I’état des lieux en matière de sante scolaire et universitaire au Togo. C’est dans ce
cadre que s’inscrit cette étude qui couvre les 5 regions du pays et tous les degrés de
I ‘enseigne men t.
Ce rapport est structure en trois points. Le premier presente le cadre et les
caracteristiques de l’échantillon, Ic second décrit Ia situation sanitaire en milieux scolaire
et universitaire, et le dernier conclut et propose quelques pistes d’amélioration de la sante
scolaire et universitaire.
Les considerations d’ordre méthodologique ainsi que les caractéristiques de
l’échantillon
a travers les
différents degres d’enseignements sont développées au premier
point. Quant au second, I’analyse des rCstiltats est axée stir quatre ClCrnents fondamentaux
qui
sont les suivants
-
l’hygiène du milieu et alimentaire dans les établissements scolaires
-
les soins de sante dans les étahlissements scolaires
-
Ia surveillance sanitaire et epidémiologique
-
les activités sportives et associatives dans les établissements scolaires
Pour chaque éiément, le bilan de Ia situation est développé suivant les différents
degrés d’enseignement : préscolaire, primaire, secondaire et universitaire.
Au regard de l’analyse des données, un certain nombre de suggestions qui seront
formulées pour aider
a Ia conception de la politique nationale en matière de Sante scolaire
au Togo constitueront l’ossature du troisième point.
I
3
I- CADRE DE L’ENQUETE ET CARACTERISTIQUES
DE L’ECHANTILLON
1.1- ORGANISATION DE L’ENQUETE
1.1.1- Cadre institutionnel
L’enquete sur Ia situation en milieu scolaire et universitaire est une enquete
nationale initiée par le Service de Ia Médecine Scolaire et Universitaire de la Division de
Ia Sante Farniliale, et financCc par I’Organisation Mondialc dc Ia Sante (OMS) au Togo.
L’accord de réalisation du projet a
ete signé entre 1’OMS et le Ministère de la Sante, de Ia
Population et de Ia Solidarité Nationale.
1.1.2- Les objectifs de l’enquête
L’enquete se propose de cerner la situation sanitaire dans les établissements scolaires
et universitaire. En visant un tel objectif global, l’enquete se fixe des objectifs spécifiques
suivants
-
apprécier l’état des infrastructures sanitaires dans les etablissements scolaires,
-
établir un bilan des activités preventives notamment I’hygiene (aussi bien du milieu
qu’alimentaire) et les visites sanitaires dans Ies structures scolaires,
-
et enfin analyser Ic circuit de soins dans les établissements scolaires.
La couverture de ces domaines constitue une sorte d’etat des lieux nécessaire pour
l’élahoration et Ia misc en oeuvre d’un programme national de sante scolaire.
4
1.1.3- Démarches administratives
Pour faciliter un bon déroulement de l’enquete, des demandes d’autorisation ont été
adressées au ministère de I’éducation nationale et de Ia recherche scientifique, au ministère
de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, et aux directeurs des
enseignements des premier, deuxième, troisième et quatrieme degres, et de l’enseignement
technique et de la formation professionnel d’une part, et d’autre part compte tenu de la
lenteur administrative avant que les Iettres ne parviennent aux irispecteurs locaux ceux-ci
ont été informés par telephone de l’opération. II leur a
ete
demandé d’identifier des
personnes pouvant mener a bien l’opération dans un délai de 10 jours. Ces personnes
doivent de préférence disposer d’une moto pour faciliter les tâches. C’est ainsi que certains
inspecteurs se sont rendus disponibles pour la collecte a défaut de proposer leurs
administrés.
1.1.4- Les Questionnaires
L’enquete a utilisé trois types de questionnaires presque identiques. us s’adressent
respectivement aux responsables des Jardins d’Enfants, des établissements des premier,
deuxième et troisième degrés, et aux responsables des établissements du quatrième degré.
Ces questions renferment des informations d’identification, des caractéristiques d’ordre
general sur I’établissernent telles que l’accessihilité, Ic nombre d’élèves par sexe, Ia nature
des murs et des toits des salles de classes, des informations relatives
et du milieu au scm
a l’hygiene alimentaire
de l’établissement scolaire, aux soins de sante, aux surveillances
sanitaire et épidémiologique,
a Ia couverture
vaccinale,
a l’éducation a Ia vie familiale,
et
aux activités sportives et associatives.
La finalisation des questionnaires s’est effectuée a l’issue d’une table ronde réunissant
les spécialistes de l’éducation et d’enquete, les inspecteurs ainsi que les directeurs des
différents degrés d’enseignement du Togo.
a
a
a
a
a
a
a
ass
a
a
sass
a
ass
5
1.1.5- Enquete pilote
La nécessité d’une enquête pilote est de recueillir lors de l’interview les difficultés
éventuelles des enquetés a répondre correctement a certaines questions. Ces difficultés sont
rapportées aux superviseurs qui en tiendront compte au cours de Ia formation des
enquêteurs et de la mise au point du questionnaire.
L’enquete pilote s’est déroulée Ic 06/10/94 dans 2 écoles maternelles, 4
établissements primaires et 2 colleges de la commune de Lomé; soit en tout 8
établissements. Au cours de cc passage, trois questions ont suscité des hesitations ou des
remarques. Ce sont les questions relatives au point d’eau utilisé dans l’établissement, au toit
Ct
au mur des salles de classe, et
a la
couverture vaccinale. A propos du point d’eau, les
enquêtés pensent que celui-ci ne peutjamais être hors de l’établissement, donc les modalités
comme marigot ou barrage n’ont pas leur raison d’être. S’agissant des murs et des toits des
salles de classe, certaines salles de classe n’ont pas de mur; cc qui d’ailleurs s’est vérifié a
l’intérieur du pays o~iIa plupart des hangars ou apatams ne disposent pas de murs. Quant
a la couverture vaccinale,
les élèves ne disposent souvent pas de carnet, et dans cc cas la
couverture vaccinale serait difficile a calculer.
1.1.6- Echantillonnage
L’échantillonnage concerne uniquement Ic premier degré et les Jardins d’Enfants.
Pour les autres degrés, Ic (lCnombrellient est exhaiistif. Etant donné I’ahsence d’une base
de sondage centralisée, l’échantillon se constitue au fur et
a mesure que
l’on arrive dans
l’inspection dii premier degré dc Ia prCfecttire. Dans cette dernière, les établissements de
Ia base de sondage sont classes par ordre aiphabetique. Un numéro est affecté
unite. La tirage s’est effectué
réaliséc au
37ème
mille,
a chaque
a l’aide de Ia Table des Nombres au Hasard. La lecture a été
17èniC
colonne
7êmc
ligne ~ partir de Ia gauche vers Ia droite.
6
La taille prévue au depart pour l’échantillon était de 2000 établissements primaires.
Cette taille était retenue avec l’hypothèse qu’il y aurait des refus de réponse d’environ 10
Avcc till taux (Ic sondagc (Ic 70 pour cciii, I’écluint ii Ion est rcprCsciitatif,
géographiquement stratifié et auto-pondéré. A l’issue des interviews, 1889 établissements
~
cent.
du premier degre et 39 Jardins d’Enfants enregistrés avec succès, le taux de réponse
représente 97,0 pour cent.
Des non réponses sont également observées dans les dewcième et troisième degrés.
Ce qui fait que les tailles respectives de ces degrés deviennent 245 et 36.
1.1.7- Manuel dii personnel de terrain
Un manuel d’instruction
a l’intention du personnel de terrain a éte élaboré en tenant
compte de l’expérience passée et du resultat de l’enquête pilote. 11 a servi comme document
de base durant l’initiation du personnel enquêteur qui de par son profil semble déjà se
retrouver. Aussi, est-il utilisé pendant Ia collecte des données sur Ic terrain comme outil
permanent de référence.
1.1.8- Recrutement, formation des enquêteurs et collecte des données
Après avoir constitué l’échantillon, les agents identifies pour le travail ont ete initiés
au remplissage des questionnaires. Dans chaque prefecture, deux agents sont recrutés et
formés pour executer Ia collecte; soit en tout 60 enquêteurs. Us sont surtout composes
d’institutcurs, de conscillers pédagogiqucs Ct d’inspecteurs d’enseigncment du premier degré.
Pourquoi cette strategic ? Nous nous sommes dit qu’en milieu scolaire, les conseillers
pédagogiques sont dans la hierarchic supérieurs aux enseignants et écoutés par ceux-ci. Et
compte tenu du sérieux que nécessite l’opération, nous avons donc jugé utile de nous
adresser aux inspecteurs qui, dans Ic planning de leurs activités, devraient en principe
programmer visiter des établissements cette rentrée scolaire.
7
Les enquêteurs ne sont pas tous réunis en un lieu fixe pour suivre collectivement la
formation. Cette dernière a été effectuée par deux équipes mobiles de supervision. Cette
strategic
iflipoSe
des dates (Ic déniarrage de In collcctc variables en fonction dii recnutcment
et de la formation.
Le programme de formation a porte sur
-
Ia presentation de l’enquête, les objectifs poursuivis ainsi que les commanditaires;
-
un inventaire des difficultés probables et les possibilités de solutions;
-
l’initiation aux questionnaires et au manuel d’instructions;
-
des exercices de remplissagc des questionnaires.
Pour s’assurer que les enquêteurs posent correctement et de Ia même facon chaque
question, une importance particuliCre a
eté accordée
aux simulations. Ainsi, l’expose de
cliaque section était toujours suivi de simulation de cas pratiques oü les agents jouaient tour
a tour les roles
d’enquêteurs et d’enquetes.
Une fois Ia simulation terminéc, Ic materiel de travail est remis aux enquêteurs avec
des instructions. Le lendemain le superviseur repasse pour le contrôle et la rectification des
erreurs éventuelles. Ainsi, Ia collecte s’est déroulée du 20 octobre au 10 novembre 1994 sur
toute I’étendue du territoire national.
1.1.9- Exploitation des données
La plupart des questions etaient précodées si bien que l’operation de codification des
données n’apparaIt plus systématique. Ccci étant, après Ia verification des questionnaires,
deux agents de saisie sont recrutés et formés pour Ia manipulation du programme de saisie
écrit en EPI INFO. Cette dernière a démarré Ic 15 décembre 1994 et devrait durer trois
semaines. Malheureusement, l’un des agents n’a pas pu continuer le travail pour des raisons
familiales et de sante. 11 a fallu attendre sept semaines pour que Ia saisie ne soit achevée.
I
I
8
Après l’épuration des données en Février, les tableaux sont aussitOt confectionnés
pour l’analyse dont les résultats constituent l’ossature de ce rapport.
1.1.10- Las difficultés rencontrées
Au
de certainsniveau
directeurs
de la de
collecte,
colleges
[‘accessibilité
et lycées a peu
répondre
évidente
auxdequestions,
certaines sont
localités
les problèmes
et Ic refus
majeurs res avoir
rencontrés
écouté ]‘enquêteur
sur Ic terr sur le but de saesvisite
responsables
lui repondent
es eta
souvent
isseme
qu’en, matière
x-ci
d’eau potable et d’assainissement, leurs établissements sont marginalises et il ne sert
a rien
de les déranger :vec ces questions. Malgré l’insistance de l’enquêteur, celui-ci est purement
Au niveau de l’exploitation des données, les problèmes de sante du personnel ont fait
que Ia saisie et l’analyse out accuse de retard par rapport aux echeances prévues.
En dehors de ces difficultés, les operations se sont déroulées techniquement de facon
satisfaisante. Sur le terrain, les quelques enquêteurs qui ne sont pas du corps enseignant y
ont Pu eux aussi bien intégrer sans trop de peine. Las remarques et suggestions relevées lors
de Ia pré-enquête ont été bien exploitées.
9
1.2- CARAcTERISTIQUES DE L’ECHANTILLON
L’enquete a porte sur 2210 écoles qui se répartissent en 39 Jardins d’Enfants, 1889
écoles -primaires, 245 établissements du deuxième degré, 36 établissements du troisième
degré et l’Université du Bénin. Les caractéristiques enregistrées sur ces 2210 établissements
sont consignées dans Ic tableau 1. II s’agit des caractéristiques d’ordre general rccueillies
auprès des responsables des écoles. Elles concernent l’orire d’enseignement, l’effectifmoyen
par classe, Ic rapport de féminité scolaire~1),l’accessibilité géographique, les obstacles a
l’accessibilité, la nature des toits et des murs des salles de classes, et Ic type de mobilier
utilisés par les élèves.
1.2.1- Enseignement Préscolaire
Dans Ic préscolaire, le public représente 60 pour cent, les laIcs 32 pour cent et les
confessionnelles 8 pour cent
.
Le nombre moyen d’enfants par classe est 27 (24 dans le
public, 17 dans les laIcs et 35 dans Ics confessionnelles). 25 pour cent des Jardins d’Enfants
ont leur propres b~himentset 70 pour cent sont hébergés dans les salles de classes des
écoles primaires.
L’accessibilté
a certaines
écoles pose problème pour les enfants. En effet, pour 8
pour cent des Jardins d’Enfants, Ia distance est supérieure a 5km et l’eau/forêt constituent
la pricipale difficulté d’accès pour 3 pour cent d’entre eux.
Concernant les toits des classes, 89.5 pour cent sont en tôle et 2.6 pour cent en paille.
Las murs sont en majorité en dur (89.5 pour cent); ceux en banco représentent 5.3 pour cent
et 2.6 pour cent sont faits en claies.
Pour cc qui est du mobilier, 70 pour cent des Jardins d’Enfants n’ont pas de tablettes et 38
pour cent n’ont pas de petites chaises.
(1) Nombre de filles inscrites dans Ic degré pour 100 garçons.
I
I
I
I
I
I
I
I
I
10
122- Enseignement du Premier Degré
Lcs Ctahlissciiicnts dii I)rcnhicr dcgrC sont composes de 76,3 pour cent dc public,
19,4 pour cent de privé confessionnel et 4,3 pour cent de privé IaIc. Las difficultés d’accès
ne sont pas exclues. Las flaques d’eau en temps de pluie ainsi que des distances supérieures
ou égales a 5 Km sont dans les 80,8 pour cent des cas les raisons évoquées. A propos des
national de 2,6 Km
distances supérieures ou égales a 5 Km, le rayon moyen d’action~2~
ne semble pas du tout être des distances aisées
a parcourir par les
enfants.
L’effectif moyen des classes qui est de 52 élèves au niveau national, présente des
disparités tant au niveau regional que préfectoral. C’est ainsi que les fortes concentrations
sont observées dans Ia region maritime avec des effectifs variant entre 60 et 75; alors que
dans Ia region des savanes ces effectifs atteignent difficilernent 40. Le rapport entre filles
CL
garçons cst de 67 pour I’ciiscmblc du pays. II vane cure 32 et 89 respectivement pour
les prefectures de Kpcndjal et de Ia Kozah.
Bien que dans 3 établissements sur 4 les toits des salles de classes soient couvertes
de tote, on rencontre une proportion (20,6 pour cent) non negligeable d’écoies avec des
toits en paille. S’agissant des murs, au moms un établissement sur deux est construit en
ciment. Las cas extremes oü I’on construit des apatams pour salle de classe aussi existent
et se rencontrent dans 25 pour cent des cas. Las tables.-bancs comme type de mobilier utilisé
par les élèves ne se rencontrent uniquement que dans 2 établissements sur 3. Dans Ic tiers
des établissements, les élèves se servent des briques, des troncs d’arhres ou des planches
comme mobilier.
Rayon inoyen d~caon =
(2)
N
Superficie du territoire
No,nbre d’Icoles x 3,14
I
11
1.2.3- Enseignement du DcuxiCrnc Dcgré
L’ordre public représente 88,2 pour cent du sous-échantillon du deuxième degré,
tandis que Ic privé confessionnel et le privé laIc se taillent respectivement les 6,1 pour cent
et 5,7 pour cent. Le rapport filles-garcons qui est de 67 dans Ic primaire passe a 38 dans le
a un autre et d’une prefecture
maritime et de 13 a 22 dans Ia
deuxième degré. L’effectif moyen par classe vane d’un ordre
ou region
a une autre. II vane entre 44 a 62 dans Ia region
region des savanes. Las forts effectifs (75 élèves par classe ou plus) se rencontrent dans le
public et surtout dans Ia region maritime. Dans Ic privé, ces effectifs ne dépassent pas 35
quelle que soit Ia region.
Dans le deuxieme degre, le rayon moyen d’action national est de 8,0 Km. La niveau
relativement élevé de cet indicateur confirme la distance supérieure ou égale
a
5 Km
avancée par certains chefs d’établissement comme étant Ic principal obstacle d’accès a
l’établissement.
Las salles de classes sont pour la phupart (95,5 pour cent) couvertes de tôle ou de
dalle. Quant au mur, le banco ne représente quc 0,8 pour cent. Ce pourcentage très faible
mais significatif est Ic même pour certains établissemcnts oi~le type de mobilier n’est pas
le table-bane.
1.2.4- Enseignement du Troisième Degré
A mesure que l’on progresse dans Ic clegré d’enseignement Ic nombre de filles pour
100 garçons ne cesse de s’amenuiser. C’est ainsi qu’a un niveau de 67 pour cent dans le
primaire, on arrive
69,4
a 18 dans Ic troisième degré en passant par 38 dans le deuxième degré.
pour cent des étabhissemcnts relèvent de l’ordre public, tandis que les privés
confessionnel et IaIc font respectivement 25,0 pour cent et 5,6 pour cent.
En cc qui concerne l’accessibilité, c’est le parcours de longues distances qui
constituent Ic problème majeur. Le rayon rnoyen d’action est 19,8 km.
I
I
I
I.,
12
Dans les établissements du troisième degre, on ne rencontre pas de toit couvcrt de
paihle. Cependant 8 pour cent de ces étabhissements sont construits en claie.
1.2.5- Université
En 1994, I’université du
étudiants dont 4611 garçons et 1987 filhes.
comptait cinq amphithéâtres pour environ 6598
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
S
I
I
•1I
1
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
13
Tableau I
Caractérisliqucs de I’cchaiiiiiion scion Ic dcgré d’cnscigncnicnt (en pour cent)
DECJRE D’ENSEFC,NEMENT
CARACTERISTIQUES
Prcn~icr(icgI&~
Dctixiènic dcgu~
Trokièrnc dcgré
Public
76,3
88,2
69,4
Privé confessionnel
19,4
6,1
25,0
Privé laic
4,3
5,7
5,6
Rapport Filles/Garcons
67
38
18
Effectif moyen par classe
52
50
40
50
44
47
34
31
2,6 kni
8,0 km
19,8 km
Oui
43,0
49,4
33,3
Non
57,0
50,6
66,7
Cours d’cau /For&
16,9
6,6
0
Distance
64,0
86,8
91,7
Pailic
9,1
1,2
0
Tôlc
74,8
87,5
66,7
Béton
3,5
8,2
25,0
Pailic ci Tôie
11,5
2,4
5,6
Tôic ci Bélon
1,1
3,3
2,8
Dur
57,3
90,2
91,7
Banco
17,6
0,8
0
Pailiasson, Claie, Vide
25,1
9,0
8,3
Table-banc
67,8
99,2
94,4
Briquc, Planchc, Tronc d’arbrc
32,2
0,8
5,6
Ordre d’cnseigncmcnt
Public
Privé
Accessibilité géographique
DifficultCs d’accès
Obstacles a l’accessihilité
5 Km
Nature des toiLs des salles
Nature des murs
I
I
Type de mobilicr
I
I
14
II- ETAT DE LA SITUATION SANITAIRE EN MILIEUX
SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE
11.1- HYGIENE DU MILIEU ET ALIMENTAIRE
11.1.1- Hygiene du milieu
11.1. 1.1- Enseigneinent Pi e~colai,a
S’agissant de Ia dimension des salles de classes, il faut souhigner que Ia plupart ont
respecté79 pour les
prévticsd’Enfants
(Iargcur 6out
~ 7m,
longucur
ct hautcur 2.80
Ainsi,
centnormes
des Jardins
respecté
les 9m
3 dimensions
et 13~t 3.20
pouriii).
cent
ont
respecté
Ia salles
hauteur.
Si la
la largeur
majoritéetdes
de classes (92 pour cent) sont bien échairées he jour, pendant
Ia péniode Ies phuies, dIes sont en grande partie incommodées (61 pour cent).
VI’
Quant aux toilcttes, 76 pour cent en ont. Cettc situation amène les enfants a aller en
brotisse
(surtout ~i l’intCrieur du pays) pour satisfaire leur hcsoins avec toils les nisques ciue
cela comporte pour l’enfant (morsure de serpent, plaies..) et pour Ic milieu (La pollution de
Ia nature).
V
Moms de Ia moitié (40 pour cent) out un point d’eau potable.
I ~cs flioyenS dc desi net ion ci dc conservation des ordtircs font dCfaut dans 47 pour
cent d’écoles. Environ 40 pour cent des Jardins d’Enfants ne sont pas clOtures; ccci constitue
un danger pour les enfants surtout pendant les récréations pour les écoles situées au bond
des grandes routes.
11.1.1.2- Enseignement des Preiniei; DetL~iêIneat Troisiènze Degrés
L’école a un rOle très important a joner dans ha promotion de Ia sante des élèves. La
milieu scolaire devrait être sam. Cependant, force est de constater qu’au Togo La situation
laisse a desirer comme he montre Ic tableau 2. Les dimensions normales des salles de classes
ne sont pas toujours rcspcctCcs, Ics classes soul mal éclairées, les élèves sont incommodés
I
I
15
par tcmps ilc pluic, les services sanitaircs sont en nombre très insuffisant, I’eau potable est
rare.
En effet, le respect des dimensions normaics des salles (Ic classe perniet tine bonne
aeration nécessaire pour Ia sante, tin bon éclairage Ic jour si les ouvertures sont bien
oricntCcs. II Cvitc l’~iicomrnodat ion des él~vcs~
I
I
tenips de plu ic.
S’agissant de l’eau potable, elle est dramatiquement inaccessible dans 70 pour cent
des Ctablissements primaires; alors qu’il cst bicn connu
clu’LIn grand nombre d’affcctions
peuvent être prévenues par un accès convenable a I’eau potable. De tout evidence, I’absence
de point d’eau au sein de l’établissernent pose essentiellernent deux problèmes : l’hygiene
et l’energie. Par exemple, Iorsqu’un enfant se rend dans tine niaison pour boire pendant Ia
récréation, Ia salubrité de cette eau depend de son origine, de son traitement et des
conditions de conservation. Et II se pourrait qu’iI ne trouve pas de I’eau et serait contraint
de se déplacer de concession en concession
a Ia quête d’eau. Ccci déhouche sur Ic
second
problème qui est le déploiement de l’énergie et donc Ia dépense calorique plus importante
pendant Ia récréation. Etant fatigue, notre élève rentre en classe mais ne peut plus suivre
correctement le cours. Ces problemes qui Sc posent avec acuitC ne cessent de s’accentuer
par une croissance démograpliique rapide.
Quant a l’assainissement, les installations sanitaires font cruellement défaut surtout
dans le primaire (2 établissements sur 3 ne disposent pas de toilettes). Cette insuffisance
I
I
I
I
peut expliquer, du nioiiis particllemcnt, Ia faihlesse du rapport filles-garçons dansles
‘~~
troisièmc (legré. H semblerait que les filles se sentent moms a l’aise pour
prendre le chemin de Ia brousse de l’école pour satisfaire leurs hesoins. 11 faut signaler que
Ia défécation en brousse ne se fait pas seulement par les élèves des écoles sans toilette. Les
raisons avancées sont Ies insuffisances de cabines, Ic mauvais état des latrines et~~~bi(ude
de défequer dans Ia nature. Parmi les ~i~bIissements qui dispo~t de toilettes, on rencontre
des pourcentages non négligeables qili ne les entretiennent pas et font savoir que cc n’est
pas nécessaire.
/
1
I
I
I
I
16
P)
La destruction des
avec tous ses avantages est malheureusement peu
~ pratiquéc dans les établissements scolaires. Pourtant, nous ne sommes pas sans savoir quc
l’accumulation des detritus dans des endroits non mndiques au scm de l’établissement peut
constituer un danger pour Ia Sante des élèves. Car ces endroits peuvent constituer des Iieux
de proliferation de certains agents nuisihics a (‘homme.
11.1.1.3- Université
‘~j: Vingt six (26) cahincs (Ic toilettes avec chasse cau desservent les étiidiants. Ces toilettes
sont plus ou moms bien entretenues reguhièrement avec des produits pour rendre les lieux
d’aisance moms malodorants. Mais he nombre de cahines étant insuffisants, certains
étudiants continuent a aller en brousse aux alcntours de l’université pour leurs besoins.
En matière de destruction et de conservation des ordures, l’université ne possède
aucune structure.
11.1.2- Hygiene alimcntaire
11.1.2.1- Au
u/yeah /)re.scolaue
Le principal système (l’alimentation des enfants a l’école est Ia vente des denrées
alimentaires par les honnes femmes vendeuses (97 pour cent). Le système de cantine est
note sculenient dans 3 pour ecu t (IC Jai di us d’[~nfan Es.
Les denrées vendues aux enfants sont en general contrOlées par un comité de
surveillance des denrées ahimentaires (dans 92 pour cent des cas). La système de
surveillance consiste esseiitiellement a contrOler hi carte d’hygiène de ha revendeuse, son
corporelle et ha protection desdenrées contre les mouches. Notons que dans 92
hygienepour cent de Jardins d’Enfants, les revendeuses mettent de I’eau et du savon a Ia disposition
des enfants pour se layer les mains.
I
I
I
I
I
I
I
17
S’agissant de Ia surveillance de I’hygiêne corporelle des enfants, les enseignants
contrôlent chaque matin Ia propreté de leur corps, dc leurs habits, des ongles et cheveux,
Ic port des chaussures (dans 13 pour cent des Jardins d’Enfants, Ics Clèvcs ne portent pas
tous des chaussures) et vérificnt si Ics enfants ont des poux ou Ia teigne. Sur cc dernier
élément, dans 23 pour cent des écoles, ics enfants ont des~po~~
~2
11. 1.2.2- Au iiiveciu
J)IiIii(liIt’ ci
~
.~,ccO!l(IaIIe
L’hygiène alimentaire devrait relever des roles de l’école en tant que centre
d’éducation pour Ia sante. A cet egard, quel que soit Ic système d’alimentation des élèves,
l’école devrait v~iJJ~r
~ ]‘hygienc alimentaire dont les résultats de Ia situation en milieu
scolaire togolais sont consignés dans Ic tableau 3.
Au Togo, Ia cantine_scolaire, malgré ses avantages inestimables, est pratiqucment
inexistante. Les quelques rares que I’on rencontre fixe Ic prix du rcpas entre 25 et
150 FCFA; soit en moyenne 93 FCFA. Dc plus, l’hygiène n’est pas contrOlée pour les
aliments dans toutes les écoles. Et pour preuve, certains responsables d’école primaire
répondent
(luI’ils
lie .saveiit pa.s
d’eau pour lover k’s
.si le.s ~e,uIeu~es
de
!1l(lI1l~(li’Wli ci (l/)res (li’OlF
deiirée.s a/inieiztaircs disposeiit de savon et
i;ia~ig~
(Tableau 3). Ccs genres (IC rCponses
~ négligentes montrent déjà la nécessité de scnsibiliser les enseignants aux problèmes de sante
des élèves.
Mênie dans les écoles o~ise fait Ic contrOle de I’hygiène alirnentaire cela se réduit Ic plus
souvent
a quciques visites des
enseignants pour voir si les aliments vendus sont couverts.
11.1.2.3- Au niveau dc l’unive,sité
Su r Ic plan at iiiicntairc, Ics étud ants d isposcnt d’u ne canti lie qu i fonct lonne ~ des
heures bien précises et les aliments sont contrôlés par un comité chargé de la surveillance
de Ia restauration des étudiants. Mais pendant Ics pauses entre les cours (récréations), les
étudiants se servent chez les vendeuses de denrécs alimentaires o~iiI n’existe aucune
surveillance des denrecs
venduies.
I
I
18
Tableau 2 Hygiene du milieu dans Ics Ctablisscrncnts scolaires par degré
DEGRE D’ENSEIGNEMENT
HYGIENE DU MILIEU
Premier dcgre
1
DcuxiCmc dcgre TroisiCme degré
Dimensions normales des classes
Largeur
Oui
83,3
94,7
97,2
Non
14,1
5,3
2,8
Les dcux
2,6
0
0
Oui
75,6
89,8
94,4
Non
21,8
20,2
5,6
Les deux
2,6
0
0
Ow
82,1
95,1
100
Non
15,0
4,9
0
Lcs deux
2,9
0
0
Oui
76,9
62,9
75,0
Non
23,1
37,1
25,0
Oui
72,5
69,4
47,2
Non
27,5
30,6
52,8
Oui
30,0
44,5
75,0
Non
70,0
55,5
25,0
Eau couranlc
11,9
19,2
41,7
Borne
15,6
15,1
30,6
Puils
18,0
16,3
8,4
Forage avec pompe
5,8
6,5
2,8
Marigot, RiviCrc
27,6
13,5
11,2
Citcrne
4,0
9,0
0
Barrage
14,5
16,7
5,6
Longucur
Hauteur
Eclairage des salles
Incommodation des salles
Existence
du point d’eau
Type de point d’cau
I()Ifl~tiflC
I
I
19
Tableau 2 : Hygiene du milieu dans Ics établisscmens scolaires par dcgré
DEGRE D’ENSEIGNEMENT
HYGIENE DU MILIEU
Premier degre
DeuxiCme dc~r~~
TroisiCme dcgró
Existence de toilcttcs
Oui
33,2
55,5
75,0
Non
66,8
44,5
25,0
10,0
11,8
38,9
Fosse étanchc
18,4
31,4
30,6
Puits perdu
4,7
12,2
5,5
Sans objet
66,8
44,5
25,0
Oui
75,6
65,3
50,0
Non
24,4
34,7
50,0
Oni
93,1)
86,8
81,5
Non
7,0
13,2
18,5
Bihcbdoniadaire
6,0
13,6
9,1
Hcbdomadairc
90,3
78,8
90,9
Autre
3,7
7,6
0
Oui
43,7
39,8
77,3
Non
56,3
60,2
22,7
97,5
93,0
100
2,5
7,0
Oni
38,2
32,2
27,8
Non
61,8
67,8
72,2
Type de toilettes
Avec chassc
I)CfCcation
d’cau
CII I)IOLISSC
Entretien des toilcttcs
Périodicité
Utilisation de produits d’entretien
Raisons de non utilisation de dCodorisant
Manquc de moyen linancier
Pas néccssairc
Destruction des ordures
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
20
Tableau 3 : 1-lygiène alimentaire thins les établissernents scolaires par degré
DEC RE D’ENSEIGNEMENT
HYGIENE ALIMENTAIRE
Premier degre
DcuxiCmc degrC
TroisiCmc dcgré
Canline
0,9
0,4
0
Vendcuscs (IC dcnrées altmcntaircs
96,1
99,6
100
Lcs deux
0,8
0
0
Domicile
2,2
0
(1
Out
78,1
83,7
63,9
Non
19,6
16,3
36,1
Sans objet
2,3
0
Oui
78,1
83,7
63,9
Sans objet
21,9
16,3
36,1
93 F
-
-
Oui
66,6
71,8
72,2
Non
24,1
18,8
8,3
Nc saiL pas
6,9
9,4
19,4
Sans objet
2,4
Système d’alimentation
Existence d’un comité de surveillance
Contrôle d’hygiène
Prix moyen d’un repas a Ia cantine
Existence d’eau et de savon
-
-
I
I
21
11.2- LES SOINS DE SANTE EN MILIEU SCOLAIRE ET UNIVERSITALRE
Dans tin program IUC (IC sautC scolairc, I’Ccolc (loll PoLuvoi r donncr des soins aux
élèves qui tombent malades ou ont un accident au scm
de l’étahhissement. A cet effet,
chaque école devrait disposer d’une infirmerie contenant les matériels et médicaments
essentiels pour les premiers soins. Qu’en est-il de Ia situation au Togo en matière de soins
donnés aux élèves dans les établissernents seohaures.
11.2.1- Niveau prCscolaire
11.2.1.1- Structure de soins
Nous
atilouiouiies
entendons
nuais
ici par préscolairc, Ics Jardiuis (l’Fulfaults, qul Ic plus sotivent sont
dauis CCI tuiuic~ /OIICS
soul
~i
riuutéu ueiuu des ecoles
J)1
iuuiaiies.
Au niveau des préscolaires, les résultats de l’étude montrent que 16 pour cent des
Jardins d’Enlants au logo disposent d’une structure de souls au scm
de l’école. Cette
structure de soins est constituée généralement d’une pièce qui permet
d’isoler
temporairement l’enfant malade pour qu’il se repose après lui avoir donné les premiers
soins. II est
a souligner que
les rares structures de soins qui existent sont tenues par Ies
enseignants qui le plus souvent ne sont pas forniés pour donner les premiers soins
appropriés. C’est surtout ~t Lomé qu’on retrouve Ia plupart des Jardins d’Enfants qut ont une
structure de soins (surtout chez les privCs laics); a I’intéricur (ILl pays les quelques Jardins
d’Enfants qui existent sont dépourvus de structure de SoulS.
Dans Ia plupart des cas, lorsqu’un enfant tombe malade au sein de l’école, il est
conduit dans une formation sanitaire clout ha distauice nioyenne est d’environ 3 km alors que
les moyens d’évacuation des enfants mahades font défaut.
‘I
I
I
I
I
22
Quand bien même, les écoles ne disposent pas de registre de statistiques de sante des
élèves, scion les responsables, hes maladies les plus frequemment développées par les
enfants sont par ordre d’importance:
-
la fièvre
-
ha toux
-
Jes maux de tête
-
ies maux de ventre
Les symptOmes de pohiomyéhite et hes malformations congenitales constituent les
principaux genres d’infirrnités enregistrés au niveau des Jardins d’Enfants.
11.2.1.2- Disponibilité dc l)oIIe (1
/)/lWfllClLi(’
ci soii
CO/lie/UI
Près de ha rnoitié des Jardins d’Enfants (48 pour cent) disposent d’une boIte a
pharmacie et hes médicaments (he base qui s’y trouvent sont:
-
AIcool
-
Chloroquine
-
Aspirine
-
Objet de pansement
-
Paracétamol (très rarement)
Mais les médicaments les plus sollicités sont: chloroquine, aspirine et paracétamol.
Aucune subvention de Ia part de l’état n’est faite pour l’approvisionnement de ces boItes a
pharmacie; tout repose stir les étabhissements qui font tin effort considerable
pour évitcr les ruptures de stock Ct garantir de cc fait les premiers soin~a h’enfant malade.
II
II
0
II
II
23
11.2.2- Niveau primaire
11.2.2.1- Structure dc
sums
daiis k’s ecoles /)rlnlaires
Très peu d’écoles primaires disposent de structures de soins: sur i’ensemble des
écoles du premier degré, seulement 11 pour cent en possèdent. La situation est
pratiquement ha même au niveau des différentes regions corn me on peut le constater sur le
tableau 4: dans les Plateaux, 8 pour cent des écoles prirnaires ont une structure de soins et
dans Ia maritime cette pro1)ortioul est dc 11. Mais I’opératiouinalité de ces structures pose
problème. En effet, seulement 1 pour cent d’écoles primaires disposent de structures de
soins opérationnelles.
Tableau 4:
Repartition
(cli pour cent)
des CcoIcs primaircs scion I’cxistcncc ou non dc
structure de soins opérationnellcs par region
EXISTENCE DE STRUCTURE DE SOINS
REGIONS
OpCrationnelle
Non opérationnelle
N’existe pas TOTAL
Maritime
2
9
89
100
Plateaux
1
7
92
100
Centrale
1
5
94
100
Kara
I
16
83
1(X)
Savanes
I
15
84
100
Ensemble
1
10
89
100
L’examen dii tableau 4 douiuiant Ics pourcentages par region montre que dans
pratiqueuient toutes les regions, sculement 1 pour cent des écohes primaires ont une
structure de soins opCrationnelle tenue soit par des enseignants soit par des agents
I
I
24
itinérants. Les agents de sante (médecin, infirmier, aide soignant...) font défaut et très peu
d’écoles ont des enseignants formés en secourisme (2 pour cent).
Les pourcentages eleves des structures de soins non opérationnelies au niveau de
toutes les regions (tableau 4) illustrent bien he prohlèrne que pose le fonctionnement de ces
structures. Le manque de produits, ajouté aux effets de Ia crise que Ic pays a connus ces
deriiiêrcs anuiées, consliltueiit les 1)1 iiicipalcs raisouis CvoquCes P~°Ics rCspoulSaL)leS de
certains étabhissements pour Ia lion opérationnalité de leurs structures de soins.
Ajoutons que ces structures de soiiis sont genéralement financées par I’Etat, des
Organisations Internationales comme, UNICEF, OMS.., d’autres ONG comme Aide et
Action ...etc.
Au cas o~u un éhève tombe malade atu scm
niaisoui
de l’établissement, il est envoyé
a
Ia
(26 pour cciii des Ccolcs) o~udauis tine formation sanitaire (46 pour cent). Or ics
formations sanhtaires (1iji dcsscrvent Ics localitCs soul três clistantes des écoles (environ 3 ii
plus de 5km
)
et ii n’y a pas de rnoyen d’évacuation du mahade: seulement 2 pour cent des
écoles disposent de vého ou de voiture personnelle des enseignants pour évacuer hes élèves
malades en eas d’urgence.
Lorsque I’élève est conduit dans uuie formation sanitaire, ce sont hes parents qui
preuiu~enten charge les frais (dans 77 pour cent des Ccoles). II faut noter quand même que
certains étabiissements contribuent a Ia prise en charge de l’élève: 1.8 pour cent des écoles
primaires prennent en charge les frais dc medication de h’élève malade et 16 pour cent
aident les parents a couvrhr les dCpenses de soins de I’Clève.
Malgré he non enregistrernent des cas de maladies au niveau des étahhissements, les
responsables d’écoles ont quand même listé quelques maladies qui sont les plus fréquentes
chez ieurs éièves. Ainsi les trois maladies hes plus fréquentes chez hes élèves du primaire
sont: Maux de tête (dans 77 pour cent d’écohes primaires), Fièvre (67 pour cent), Maux de
vent rc (61 pour cent).
a
a
a
a
—
a
—
a
—
a
—
a
—
—
—
a
—
—
—
a
—
—
—
—
a
—
a
—
a
—
a
—
a
p
-
25
Le décès cst un évCncment rare et l’est davantage lorsque I’on s’iuitércssc a iine sous—
population particulère telle que celle des élèves âgés de 6 ans au moms. Car, c’est avant 5
ans d’âge que l’enfant est plus exposé ati décès. Passer cc cap et rentrer a i’école qui est
cense être une unite d’éducation pour Ia sante, Ic risque de décès est en cc moment
amoindri. Ce que confirme d’aihheurs les statistiques de décès.
Des décès d’enfants ont été enregistrés dans 34 pour cent d’écoles mais les raisons
dc ces décès ne sont pas cnregistrées au niveau des écoles. En général, il meurt en moyenne
chaque année dans hes établissements prirnaires 233 élèves pour 100 mihle.
S’agissant des genres d’infirmités qul existent dans hes écoles primaircs, les
symptômes de polio sont les plus frequents (dans 51 pour cent d’écohes). C’est cc qui ressort
du tableau 5 qui présente Ia situation par region.
Tableau 5:
Repartition (en pour cent) des écoles prirnaires scIon les genres d’infirmités
qui existent et par region
GENRES D’INFIRMITES
REGIONS
Polio
Malformaticn congenJ~ae Borgne Aiitre
Maritime
52
21
11
14
Plateaux
40
17
5
3
Ccntralc
62
19
2
32
Kara
54
15
7
32
Savanes
48
II
7
37
Ensemble
51
17
6
24
Au niveau des regions, dauis Ia region ceuitrale, des symptômes de polio sont
enregistrés dans 62 pour cent d’écoles prirnaires, 54 pour cent dans Ia region de Ia Kara, 52
pour cent dans Ia maritime, 48 pour cent dans les Savanes et 40 pour cent dans les Plateaux.
‘I
26
Ces résultats ne sont que Ia consequence de ha non exigence de ha vaccination contre
Ia polio avant toutc inscription a l’école au Togo.
11.2.2.2- Disponibilité de boIte a pharniacie et son contenu
Le but poursuivi en instituant ces pharmacies scolaires est de fournir des soins de
sauté de premiere néccssitC aux élCves malades surtout dans les écoles très éloignées des
formations sanitaires. L’installation dc ces boItes a pharmacie a été appuyée par l’UNICEF
qul leur avait fourni un approvisionnement de déniarrage. Mais depuis que I’UNICEF a
commence
a nicttrc en place l’Initiative de Bamako, il a suspendu cet appui des pharmacies
scolaircs et les établissements out acttuellernent du mal a s’approvisionuicr.
Comme souligné plus haut, I’iune des principales raisons évoqtuécs par les
responsables des écoles primaires oO II existe une structure dc Soifls mais non opérationnelle
est Ic manque de produits pour traiter les malades.
Ccci est également ressorti au niveau des établissements scolaires qui disposent d’une
boIte
a pharinacie.
Stir l’ensernble des écolcs primaires, 29 pour cent possèdent une boIte
(tableau 6). Les médicarnents de base que contiennent generalement
a pharmacie
ces boltes a
pharmacies sont: ehloroquine, alcool, objet de pansement.
Lcs princi~)alcsSOUFCCS (IC funancenient de ccs bolles a pliaruiiacic soul:
-
les étabhissements scolaires
-
Ics parents ch’ClCves
—
ics ONG (U N ICI ~l sin tout)
Sur les 29 pour cent d’écoles primaires qui en possèdent, 24 pour cent sont en
rupture de stocks depuis Iongternps (Ic phtus souvent ha boIte cst comphètement vide).
‘I
27
L’approvisionnement des boîtes
a pharmacie constitue donc
le gros problème que
rencontrent les étahlissements qui en possèdent.
Les raisons évoquées pour expliquer cette situation sont
-
le manque de fonds pour I’approvisionnement
—
problème d’acheminement des produits
Dans l’état actuel des choses, certains établissements (10%) ont adopté des approches
de solutions pour remédier a ce manciue de produits dans les boItes
continuer
a fournir
a pharmacie afin de
les premiers SOiflS aux élèves malades par I’achat des produits avec la
mu tuci Ic sCo!airc. N’lais dans Ia pl ul)art des cas, I’cnfant iualadc est
FC iivoyé
iiiiii’iédiatenicnt
a la maison ou conduit dans une formation sanitaire.
Tableau 6
Repartition (en pour cent) des écoles primaires selon Ia disponibilité d’une
boite
a pliarmacie par
region
DISPONIBILITE DE BOITE A PHARMACIE
REGIONS
OIJI
NON
TOTAL
Maritime
28
72
100
Plateaux
18
82
100
Centrale
31
69
100
Kara
40
60
100
Savanes
27
73
100
Ensemble
29
71
100
28
11.2.3- Nivcau secondaire
Au niveatu secondaire, hi situat iou est prat iqiucuilent idcnt ique potir Ic dcuxièrne qtie
pour
le troisième degré.
11.2.3.1- Structure de soins cia niveau cia secondaire
Au deuxième degré, hes résultats du tableau 7 inontrent que seuhement 8 pour cent
des colleges possCdcnt tune structure de soins Ct contrairement au premier dcgrC, 70 pour
cent dc ces structiu res sont encore operationnelles cc qiu i rcpréscuitc 5 pour cent dc
l’ensemble des étabhissemcnls dii deuxiCmc degrC.
Soulignons que les étahlissernents du deuxièrne degré sont pour la plupart situées
dans des grandes agglomerations oO il existe une formation sanitaire pas trop éloignée
(environ 1 km).
Ccs (IUClqiuc~st iii cliii e~de soi uis q tu i SOl it I~I’ iii tC rictu r des Ccolcs soul (C lilies Soil par
des infirmiers (dans
~
~
cciii des Ccoles dii dciuxicmc dcgrc
)
soit par des enseignants
(3.3 pour cent) et elles sont entièrement finauicées par les étabhissements mêmes.
I ~e manque dc fonds poti r approvisioul neinc iii des uiiCdicanicuits Ct Ic manque de
personnel constituent ici aussi hes principales raisons évoquées par les responsables des
étabhissements qui possèdent des structures de soins noui opérationnelles.
Les élèves qui tombent malades au scm
de l’étahlissernent sont en général envoyés
dans une formation sanitaire (dans 93 pour cent des établissernents). Or les moyens
d’évacuation des malades sont pratiquement inexistants. Les frais de medication soft
entièrement pris en charge par les parents (95 pour cent). La contribution de l’étabhissement
dans ha prise en charge des élèves malades est presque nulle.
II
29
Tableau 7:
Repartition (en
pour cent) des établisseinents du deuxiême degre selon
l’existence ou non de structure de soins opérationnelle par region
EXISTENCE DE STRUCTURE DE SOINS
REGIONS
OpCrationnelle
Non opCralionnellc
N’cxistc pas
TOTAL
Maritime
10
0
90
100
Plateaux
3
6
81
100
Centrale
6
0
94
100
Kara
2
2
96
100
Savanes
5
6
89
100
Ensemble
5
3
92
100
Les niaux de tête (dans 85 pour cent dc college), Ia fièvre (85 pour cent) et les maux
de ventre (70 pour cent) sont ici aussi les trois plaintes les plus fréquentes chez les élèves
du
deuxième (legré.
Coiicernant les déces d’clêvcs au cours des deux dcrnières annCcs, 57 dCcès pour 100
mille sont enregistrCs en rnoyenne par thins les colleges au Togo.
Les symptOrnes de polio (dans 69 pour cent de colleges) et les malformations
congénitales (12 pour cent) constituent les principales infirmités enregistrées au niveau du
deuxième degré.
Au troisième dcgré, Ia situation est presque identique a celle du deuxième degré. En
effet, 31 pour cent des étahlisscments du troisiemc dcgré possCdcnt une structure (IC SOiflS
dont 25 pour cent solit opérationnelles et tenues par des infirmiers (19 pour cent) ou des
enseignants (6 pour cent). Un seul établissement du troisième degré a une structure de
soins dirigee par un médecin.
II
30
L..e financernent de ces structures est supporté par les établissements. Dans 95 pour
cent des établissernents du troisième degre, lorsqu’un élève tombe malade au scm de l’école,
ii est envoyé a la maison ou conduit dans iine formation sanitaire et ii n’existe pas de moyen
d’évacuation des élèves malades. La prise en charge des malades est id aussi du ressort des
parents et les trois principales maladies contractées par les élèves du troisième degre sont:
Ics
I11~(iX
(Ic tCte, Ia iiCvi e ci Ic’. inati x de ye iii re.
Les décès d’élèves durant tes deux dernières années sont en moyenne 121 pour 100
mule par an dans les établissments dii troisiême degré au Togo.
Les causes de ces décès ne sont pas identifiées puisqu’il n’existe aucun système de
gestion de l’information sur les statistiques sanitaires au scm
des établissements scolaires
en general.
Comme au deuxième degré, les symptOmes de polio (59 pour cent des écoles du
troisième degre), les malformations congénitales sont égalernent les principales genres
d’infirmités qui sont enregistrés au troisième degré.
La non tenue de registre de statistique sanitaire au sein des établissements ne permet
~
die comptabi user Ic uoiiihre (IC C~S(Ic 1)0110 et ((C malformations congcni(ales
qui
s’y
trouven t.
11.2.3.2- Disponibilité (Ic’ l)OIte
(1
pIia~nzacic(‘1
Soil
coiiteiiu
Au niveau du deuxièmc dcgré, 48 pour cent des écoles possèdent une boIte
a
pharmacie financée pour la plupart (3 1 pour cent) par les étahlissements et les parents
d’élèves (2 pour cent); l’Etat n’intervient dans Ic financement de ces boltes
seulernent dans
a pharmacie que
8 pour cent des écoles du deiixierne d~gre.
Les produits de base qui s’y trouvent sont: chloroquine, aspirine, alcool, objet de
pansement et rarement paracétamol.
a
—
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
—
a
31
La pin pat-I de ccs I)ofl cs I~piizt rnmcic soul actiteI Icmcii I vides: 88 pour ccnt des
étahlissements qui possèdent one hoIte
a pharmacie sont en rupture de stocks. La principale
raison évoquée est Ic manque de fonds pour l’approvisionnement. Certains établissements
du deuxième degre (29 pour cent) arrivent quand mêrne a trouver une solution d’attente en
achetant souvent quelques médicaments sur les fonds de Ia niutuelle scolaire.
Au troisième degré, 61 pour cent des écoles ont tine hoIte
a pharmacie dont 47 pour
cent sont en rupture de stock. Le manque de fonds est ici aussi Ia principale raison
expliquant cette situation.
11.2.4- A I’univcrsitC
L’université dispose d’iine structure (IC SOUlS dirigéc par un médecin et fiancée par
J’Etat. Notons que l’ouverture dii Cl-lU CAMPUS au scm de I’université constitue également
un atout pour Ia resolution des problemes de soins de sante aux étudiants. L’université a
one ambulance pour l’évacuation des malades en cas d’urgence.
L’approvisionncrnent de l’infirrnerie en médicaments est finance par I’Etat. Mais des
ruptures fréquentes die stocks swit enregistrées a cause dii manque de fonds lie
dans laquelle Ic pays est plongé ces dernières années
.
a Ia
crise
Lorsqu’iI y a rupture, Ic Centre
National des Oeuvres Universitaires (CNOU) qui coiffe Ic service medical, s’adresse aux
autorités de l’université pour étudier les mesures d’urgence
a prendre.
Contrairement aux autres degres scolaires, les malades sont enregistrés ici, car des
son entrée f~I’ii niversité, 10111 étudiant suit tin ccrtai Ii nornl)rc d’cxamcns rnC(Iicaux et a sa
fiche médicale
a (‘infirmerie.
Ainsi, les trois maladies les plus fréquentes enregistrés au près
des étudiants durant l’année 1994 sont : Ic paludisme, les maux de tête et les maux de
ventre. Au total, deux cas die deces ont été
notes
durant l’année 1994.
II
II
II
0
II
II
II
32
11.3-
SURVEILLANCE
SANI’FAIRE
E’F
EPIDEMIOLOGIQUE
DANS
LES
ETABLISSEMENTS SCOLAIRES
La surveillance sanitaire constitue l’une des actions primordiales que doit mener Ic
service national de Ia sante scolaire ct universitaire. En cffct, l’action essentielIement
preventive est l)aSéC sur ics visites iiiédicales réguliCi Cs
(Ic dépistage et die coiitrole.
11.3.1- Visites médicales syslCmatiques dans les établissemenLs scolaires
Les visites médicalessystématiqucs permettent die prolCgcr et surveiller Ia sauté de
Ia population scolaire et universitaire. Ces visites devront se faire régulièrement au cours
(IC l’année scolai re par Liii agcii I dc sauté. T\4ais Ic iii ilicu sculai rc togolais, rccoit—iI
régulièrement cette visile inédicale systématique ?
11.3.1.1- Au niveau préscolaire
D’aprCs Ics résultats (IC l’cnquêtc menCc
auprCs
dies prCscolaires, ces derniers tie
reçoivent Ia visite ni d’un médccin iii d’un autre agent die sauté pour Ic controle medical dies
enfants: seulement 5 pour cent des Jardins d’Enfants ont reçu Ia visite d’un médecin et 13
pour cent ont reçu Ia visite d’un autre agent de sante pour Ia vaccination durant I’année
1994.
11.3.1.2- Au nivcau priinaiie
Le constat est Ic mCme que chcz les prescolaires. Les écoles prirnaires ne reçoivent
pas de visite systCmatique : 2 pour cent des écolcs primaires out reçu Ia visite d’un niédecin
durant i’année 1994 et 16 pour cent out reçu Ia visite d’un autre agent de sante.
Ces visites concernent surtout les activitCs de vaccination. Lcs autres domaincs tels que, Ia
Sante bucco-dentaire, l’ophtalmologie, eaui Ct assainissernent ...etc ne sont pas couverts par
ces visites.
33
11.3.1.3- Au niveau SeCOIl(I(ljle
Au dcuxiCmc dcgré, Ia visite systérnatic~ued’un médecin est négligeahle (1 pour cent
des établissements en ont recu). Dix huit pour cent des colleges ont recu Ia visite d’un autre
agent de sante a part Ic médecin: l’IEC et Ia vaccination sont les domaines couverts par leur
visite avec une périodicité genéralement annuelle.
Au troisième degré, 30 pour cent dies établissements ont reçu Ia visite d’un agent de
sante une fois dans l’année 1994 et l’IEC était Ic domaine Ic plus couvert par cette visite.
11.3.1.4- A I’université
En dehors des exarnens médicaux obligatoires que les etudiants font en debut
d’année pour l’inscription, aucune visite médicale ne se fait ni par Ic médecin ni par autre
agent de sante durant toute I’année scolaire.
11.3.2- Surveillance épidémiologique
11.3.2.1 Niveau préscolaire
-
Des cas de maladies épidiémiques enregistrées dans les Ctahlissements préscolaires
durant l’année 1994 sont
-
hi conjonctivite
-
les diarrhées graves
—
Ics orcillons
-
Ia varicelle
La non tenue de registre tie malades no scm
des établissements ne permet pas
d’avoir une idée stir Ic nombre nioyen de cas eiiregistrés par maladie précitée.
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
a
a
a
=
=
=
=
=
=
34
En cas de maladie épidémique au
scm
de l’établissement, des mesures sont quand
mCrne prises pour évitcr In contagion. Parmi ccs mesures, on pent citer:
-
la vaccination des enfants (très rarement)
-
I’envoi des malades a In maison (Ic pius souvent)
—
l’envoi des maladies clans tine forniatioii sanitaire
Pour one surveillance sanitaire au scm de I’établissement, chaque élève doit avoir un
carnet de sante des sa premiere admission a (‘école et cc carnet ne doit souffrir d’aucune
negligence. Mais quiel est Ic constat au Togo ?
Au niveau des pi cscolai rcs, daiis 55 pour cciii ties étaN issciii~nts, les cufants tie
possèdent pas de carnet de sauté. Or sans Ic carnet de sante, il est difficile de verifier l’état
vaccinal des enfants.
Sculenient 5 pour cent des établissemciits préscolaires 1)OSSCdefll Vraiilieiit ui~système
de verification de l’état vaccinal des enfants base stir Ia tenue régulière du carnet de sante.
11.3.2.2- Niveau prinzaire
Au nivcau du primaire, le constat est identique a ccliii du
préscolaire: ii n’existe pas de rapports stir les cas de maladies enregistrés au scm
des
étahlissements: 3 pour cent des écoles prirnaires out déclaré faire des rapports sur les
statistiques sanitaires qu’ils envoient
a Ia
Direction Préfectorale de Ia Sante.
Néanmoins, d’après les declarations des responsabies d’écoies, les quelques maladies
épidémiqiies enregistrés au scm des établissements durant l’année 1994 sont
-
Ia conjonctivite (43 pour cent d’écoles)
-
les oreillons (23 pour cent)
-
Ia varicelle (23 pour cent)
II
35
Le tableau 8 indique Ics principales maladies épidCmiques enregistrées au niveau du
primaire dans chaque region. Ainsi, en analysant cc tableau, on constate que dans toutes les
regions, Ia conjonctivite constitue Ia premiere maladie épidémique, suivie de la varicelle et
les oreillons.
Iableau 8:
Repartition (en pour cent) des écoles primaires scion les maladies
CpidC in iq tics ciii egist rCcs diii a iii (‘an nice I 994 par region
~MALADIES EPIDEMIQUES
REGIONS
IiarrliCc grave
Orcillons
Conjonctivilc
Varicellc
Méningite
Maritime
7
17
33
25
0
Plateaux
8
19
47
26
0
Centi ale
9
32
37
30
7
Kara
14
30
36
26
15
Savanes
11
16
55
10
12
Ensemble
10
23
42
23
7
Des cas dIe mCningite soot enrcgistrCs daiis Ies écolcs priinaires des regions Centrale,
Kara et Savanes.
Parmi les mesures prises au scm
des établissements pour éviter la propagation, on
peut citer
-
L’évacuation des malades dans tine formation sanitaire, Ic plus souvent au
dispensaire de In localité pour les écoles de I’intérieur dii pays;
(
)
-
La vaccination des élèves
-
Mesures d’assainissenient
-
Mesures d’inforniation et d’éducation pour Ia sante aux Clèves
très rarement
II
I
1
I
36
En matière de vérificatioi’t (IC l’état vaccinal tics élCvcs, stir l’cnsemble des ecoles
primaires, seulement 16 potir cent de leurs
responsables ont déclaré que leurs élèves
possèdent uii camel de sante niais c’est seiiiernent 6 pour cent qtii vérifient réellement l’état
vaccinal des Clèves a travers leur carnct de sauté.
Dans Ia region maritime, les élèves ne possèdent leur carnet de sante que dans 13
pour cent des écoles; 15 pour cent dans les plateaux, 12 pour cent dans Ia centrale, 34 pour
cent dans Ia Kara et 5 pour cent dans les Savanes.
11.3.2.3- t’/ii’c’att
se(:ondair(’
Dans les deuxième et troisième degrés, Ia situation est pratiquement la même que
chez ics primaires. Les cas de maladies survenus au scm
des étahlissements ne sont pas
enregistrés : 2 pour cent des écoles sccondaires out dCclaré envoyer des rapports sur les
maladies épidCmiques survenues au scm dc Icurs Ctahlissenicnts A Ia Direction Préfectorale
de Ia sante.
D’après Ies responsables des écolcs secondaires, durant I’année 1994, les maladies
épidémiques enregistrées au scm
de leur étahlissement sont pratiquement les mêmes que
chez Ies prirnaires.
11 s’agit des maladies suivantes
Ia conjonctivitc
Ia varicelle
les oreillons
Ies diarrhées graves
Ia méningite
comme Ic montrent les tableaux 9 et 10.
I
1
I
I
I
I
37
Tableau 9:
Repartition (en pour cent) des écoles du deuxième dcgré scion les maladies
épidémiques enregistrées durant l’année 1994 par region
MALADIES EPIDEMIQUES
REGIONS
Diarrhée grave
Oreillons
Conjonctivite
Varicelle
Méningite
Maritime
8
9
27
24
0
Plateaux
13
13
43
37
0
Centrale
0
6
25
12
6
Kara
11
16
32
19
19
Savancs
16
0
26
11
11
[usc iiii)le
IU
9
3I
21
7
Tableau 10: Repartition (en pour cent) des écoles do troisième degré scIon les maladies
épidémiques enregistrécs durant I’année 1994 par region
MALADIES EPIDEMIQUES
REGIONS
I)iarrhCc grave
Orcilloiis
Conjonctivite
Varicclle ~Menin~ite
Maritime
21
14
43
14
0
Plateaux
8
8
42
0
0
Cenimalc
U
lOt)
100
0
0
Kara
17
33
33
33
33
Savanes
0
0
66
66
0
Ensemble
10
9
31
21
7
38
En face de ces cas d’épidérnie précités, les mesures suivantes sont prises par les
responsables d’écoles pour éviter Ia propagation parmi les élèves:
-
le traitement de l’élève eu fonction de La maladie pour les écoles qui ont une
infi rmerie
a Ia maison
-
l’évacuation des élèves malades
-
la vaccination des élèves, demandée parfois par le responsable de I’école (très
rarement réalisée)
S’agissant du système de verification de l’état vaccinal des élèves, 24 pour cent des
responsahies des écoles secondaires ont déclaré que leurs élèves possèdent un carnet de
sante mais Ia verification mêrne ne se fait quc dans 4 pour cent des établissements
secondaires au logo.
11 faut souligner que Ic non enregistremeilt des cas de maladies et Ia non elaboration
des statistidlues sanitaires au seiii des établissements scolaires sont surtout dus au manque
d’information dans ce domaine: d’après les données de l’enquête, les respouisables d’écoles
ne sont pas informés ni sur l’utilitC de ces doniiées ni a qui adresser les rapports.
11.3.2.4- t’Iiveau universitaire
D’après le responsable die Ia structure sanitaire de l’université, aucun cas de rnaladie
c~)idcmiqucn’a Cté cuiregisti C dii rant l’annCc 1994. Mais au cas on cela arrivait, les maladies
seront évacués dans une formation sanitaire (Cl-lu CAMPUS par exemple) comme pour
les cas jugés ifld]uiélantS.
S’agissant dICS rapports Sta(isti(IUCs fL CflVO~C~
a Ia mCdccine scolaire, ccla ne se fait
pas sauf pour quelques cas jugés inquiétants.
I
39
11.4- COUVERTURE VACCINALE DANS LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES
L’information collectée sur Ia vaccination s’est limitée surtout an fait de savoir si les
élèves possèdent tin carulet de sauté et
Si
I’écoLe possédait tin système de verification de
l’état vaccinal des élèves. C’est quand I’école dispose d’un moyen de verification de l’état
vaccinal que les couvertures vaccinales su ivantes sont demandCcs: Rougeole, BCG, VAT,
Fièvre jaune, Polio, Méningite et DTCoq.
Conime soul ignC plus haut, en milieu scolairc togokiis (dii J)rCSColairC au secondaire),
Ia non possession de carnet de sauté par les élèves relevé a travers les résultats de l’enquête,
Ia quasi-inexistence d’un système de verification de I’état vaccinal des élèves ne permettent
pas d’avoir une idCe precise des couvertures vaccinales précitées pour Ia population scolaire.
Or Ia vaccination est l’une des activités de sante d’iinportance capitale en milieu
scolaire et universitaire oO plusieurs vaccinations devraient être en principe obligatoires: Ic
BCG, les vaccinations contre Ia poliomyélite, Ia coqueluche, Ia diphtérie, Ic tétanos, Ia
rougeole et Ia fièvre jaune devraient normalement être exigés avant toute inscription
a
l’Ccole. Certaines vaccinations doivent être renforcées (rappel du vaccin antitétanique par
exemple) au cours de Ia scolarité et dl’autres introduites en fonction dlii milieu (cholera,
méningite dans Ic nord dii pays par exemple....).
Malgré que les étudiants possèdent tons tune fiche de sante, ii n’existe pas un système
die verification de l’état vaccinal des Ciudianis. Conime pour les auutres degrés scolaires, Ia
couverture vaccinale des étudiants est égalernent difficile a saisir dans l’état acrnel du
fonctionnement dii service medical de l’Université.
a
a
a
— a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
— a
a
40
11.5-
VISITE
D’INFORMATION
ET
DE
SENSIBILISATION
DANS
LES
ETABLISSEMENTS SCOLAIRES
En matière d’éducatioii pour Ia vie familiale (EVF), il ressort des résultats de
l’enquuête que les Ccolcs nc rcçouvcult pas In visite dii personnel (IC sante chargé de cette
activité. Or cc sont les élèves qui risquent Ic plus de donner naissance a des enfants non
désirés. lIs sont très impulsifs et l’acte sexuel est aussi imprévu que Ia grossesse qui en
résulte. Les résultats de l’Endluête Démographique et de Sante (EDS) effectuée en 1988 ont
montré tine grande précocité (IC In fCconditC au Togo. Stir I’enscmhlc des fcmuncs eiiquêtCcs
en 1988, b pour cent ont en leuu prcn11~~~
cuifauit avauit I’ñgc de 15 ans, 30 pour cent avant
18 ans et 50 pour cent avant 20 auis. L’une des raisons de cette situation est Ic fait que la
sexualité reste toujours un sujet tabou dans noire société ci les jeunes en general ne savent
pas grand—chose die In contraception ni des aspects fondamentaux de In conception.
Au niveau du primaire, seulernent 19 pour cent des écoles ont reçu durant I’annCe
1994, Ia visite de l’equipe de l’éducation pour Ia vie familiale. Cette activité reste très
importante dans Ia mesure o~u,de nos jours, les enfants commencent très
tot (déjà ~ I’école
prirnaire) les activités sexiuelles. Duurant les deux dernières années (1993-94) des grossesses
ont été enregistrées dans 30 pour cent dI’écolcs lrinlaires an Togo. Ces résultats dCnotent
in besoin reel de sensihilisation des élèves en matière de sexualité.
Le manque d’information stir Ia sexiualitC expliquerait cette situation avec tout cc
qu’elle comporte comme consequence uiéfaste stir Ia sauté de Ia jcuune fille et sa scolaritC
(dans in plupart des cas cUe abandonne I’école).
I
I
41
l’ahleau II : Repartition (cii pour cent) des écoles scion Ia suirvenuc d’unc grossesse par
region et par degré d’enseignement
I
REGIONS
Maritime
Premier Degré__[
30
Deuxième Degre
29
Troisième Degré
7
Plateaux
32
44
33
Centrale
41
75
0
Kara
33
65
50
Savanes
14
58
67
Ensemble
30
54
31
Dans Ic dcuxième degré, des grossesses out été en registrées dii rant les deux dernières
années 1993-94 dans 54 pour cent de colleges comme I’indique Ic tableau 11. La visite
d’information et de sensihilisation en matière d’éduication pour La vie famiLiale est très
insuffisante dans les écoles secondaires car c’est ici quic cette activité trouve plus son
importance par in tranche d’fige concernéc par Ic niveau secondaire (12-20 ans). Durant
l’année 1994, 54 pour cent des colleges dii deuxième degré out recu Ia visite de l’équipe
d’édiucation pour in vie familiale. Au regard dlii tableau 11, il ressort que des grossesses ont
été enregistrées dans peu de colleges de Ia region maritime par rapport aux autres regions.
Cette situation pourrait être liée aix dliffCrentes activités de sensibilisation en matière de
I)IanfiCalon familiale Ct die luitte coiitrc les MST/Sida menCcs par Ics differcntcs institutions
et ONG dans cette region et particulièrement dans les écoles secondaires de Ia ville de
Lomé.
Au troisième degré, des grossesses out été enregistrées dans près du tiers des
étahlissements bien d1UC 72 pour cent des écoies ont été visitécs par l’équipe d’éducation
pour Ia vie familiale durant i’année 1994.
I
42
11.6-
ACFIVITES SPORT!VES ET ASSOCIATIVES DANS LES ETABLISSEMENTS
SCOLAIRES
Les établissemciits scolaires offrent habitucllement Ia possibilité de pratiqucr du
sport et de mener des activités associatives, cc qui est très important non seulement pour
maintenir la forme physique mais aussi pour apprendre
a travailler en
équipe et a utiliser
ses loisirs de façon constructive. Ces activités sportives et associatives apportent heaucoup
a In sauté des CLCvcs.
Au niveau préscolaire, c’est surtout par les jeux que les enfants apprennent la
conversation et I’expérience (liii influent stir Icuir croissance intellectuelle. Au Togo, d’après
les résultats dc I’enquête, près de 60 pour cent de Jardins d’Enfants ont des cours non
arnénagCcs en jcux. II faut soul igner que lcs jeLix qu’on retrouve fréquemment stir les cours
des Jardins d’Enfants au Togo sont : Toboggan, Balancoire, Pneus a grimper, Tronc d’arbre
avcc des objets de récupération tels que Piieus, boites vides, vieux journaux, ballons, ..etc.
Dans Ic primaire, presqiie toutes ics écoles disposent d’espace aménagé o~iles élèves
font du sport. Soixante dix pour cent des écoies primaires disposent de terrain de football,
1 pour cent possèdent tin terrain de basket et volley-balI, 0,2 pour cent out un espace pour
Ic lancer dii poids Ct Ic grimper. Si Ic sport est pratidlué dans beaucoup d’écoLes primaires,
ii y en a (6 pour cent) o~i Ics élèves ne font pas di sport
a
cause de l’inexistence
d’infrastructures sportives.
Au deuxième degré, Ic sport est pratique dans presque totis Ies colleges (89 pour cent
des colleges). Les activités sportives pratiquées sont: Ic football, Ic volley-hall, Ic basket-ball,
I’athlétismc..ctc.
Au troisième degrC, Ic sport se fait dans tous Les étabiissements et ies activités
sportives pratiquecs par les élèves sont identiques
a cclles citées
pour les deuxième degré.
43
Concernant les activités associatives, il faut noter que, Ic Scout, Ic Club Unesco, la
troupe theatrale, Ic groupe folklorique, Ia croix rouge, Ic comite MST/Sida sont les
principales associations c1ui sont animCcs par les élèves no scm des établissements scolaires
(do premier au troisième degré). Rappelons que ccs associations divulguent très souvent des
informations portant sur des sujets en rapport avec Ia sante comme l’hygienc corporelle, Ic
sport, Ia Iutte contre les MST/Sida ..etc.
A l’université, II existe plusieurs associations d’étudiants. Nous citerons
id
quclqucs
unes comme: le Club Unesco, les Troupes ThéAtrales, Ia Croix Rouge, Ic Comité de
sensibilisation en matière de lutte contre les MST/Sida (formé depuis 1991).
Ces differentes associations
niènent beaucoup d’activités d’information, de
sensibilisation, d’éducation (les Ctudiants A la vie familiale, bref des activités en rapport avec
la sante des jcunes surtout.
I
I
44
III- VUE D’ENSEMBLE ET RECOMMANDATIONS
Cette étude a pernhis cle faire l’Ctat des lieux en matière de sante scolaire et
universitaire au Togo. Dc l’analyse des données de cette enquete, des constats ont été faits
dans divers dornaines de Ia sante scolaire. A Ia lumièrc de ces rCsultats, quclqucs
propositions sont faites pour redynaniiser Ic Système national (IC sauté scolaire et
universitaire afin d’assurcr aux élCvcs ci étudiants des conditions de développement
physique et mental qui améliorent Ieurs frequentations et leurs capacités d’apprentissage
a
l’école.
111.1— L’IlYGI[N1~ l~NMLLI[tJX SCOLAIR[ I~ItJNIVI~RSl’l’AIR[
I ~apromotion (IC I’hygiCne en ces niilicux rcstc l’uii des grands
ohjeclifs
dii service
de sante scolaire et universitaire. Cette hygiene intéresse Ic milieu et les ailments.
-
r
La construction des bAtiments des écoles dolt respecter les normes prévues pour
êtrc hien aérés.
-
Concernant I’appmovisionnement en eaii potable, ii est important que toutes les
éco]cs soicnt dotécs d’un point d’eau same pour desservir Ia population scolaire.
Dans les coins reculés (les villages), Ia construction d’un puits ou I’installation d’une
citerne dans chaqiie école scrait souhaitable.
-
Actuellement, les élèves et étudiants continuent A aller dans Ia brousse pour faire
leur besoin par manqiie de toilettes ou insuffisancc de cahines. 11 est donc
indispensable que chaque école dispose de toilette l,ien entretenue; Ic nombre de
cabines
a
prCvoir dépendra de l’eflectif des élèves. Des inspections périodiques
doivent être cffectuees dans cc cadre pour contrôlcr I’entrctien et pour Ia lutte
contrc Ia pollution.
-
Presque toutes les écoles
lie
possèdent P~S (IC rnoyen (Ic conservation et de
destruction des ordures. A cci effet II est suggéré que chaque école alt un
incinérateur.
I
I
I
I
45
-
II faudra mettrc en place un système de contrôlc des denrécs vendues aux élèvcs/
étudiants au scm des établisserncnts scolaires. Les revendeuses doivent subir aussi
tine visite mcdicalc pour on I)ilan complet. flies (Ioivcnt Ctrc a5SLIjCIIiCS A touiCS Ics
vaccinations obligatoires.
—
Enfin, II faudra analyser Ia possihilité d’avoir des cantines au scm
des écoles stirtout
pour celles qui soot trCs éloignées des habitations.
111.2- LES STRUGI’URES SANI’I’AIRES SCOLAIRES
1— Lcs donnCes de l’enquete ont montrC que (lails l’ensemble, les établissements
scolaires ne disposent pas de structures dc ~oins en leur scm pour traiter les élèvcs malades.
Au niveau do préscolaire, seulement 16 pour cent disposent de structures opérationnelles,
I poii r cent pour Ic pn rnai re, 5 puti r cent poti r Ic dcuxiè inc degré Ct 25 1)011 r cciii I)Oti r Ic
troisième degré. II ressort de cc constat, que des mesures doivent êtrc prises pour résoudrc
cc prohlème qui doit être traité suivant trois aspects
*
pour des étahlissemcnts qui out un effectif élevé, ii faudra créer one infirmerie en
Ieur scm
dirigéc par on persoiiiicl medical avec des équipements adéquats pour
traiter Ics élèvcs malades.
*
pour des Ctablisscmcnts dc petits cffcctifs non loin des formations sanitaires, il
faudra demander l’assistancc du personnel de ces formations sanitaires en cas de
besoin.
*
pour des établissements scolaires très éloignés des formations sanitaires cc qui est
-
Ic cas de Ia plupart des écoles surtout A I’intéricur du pays
-
Ia disponihilité d’une
bolte a pharmacie s’avèrc indispensable et Ic personnel cnscignant dcvra êtrc formé
A l’utilisation des niédicaments cssentiels pour Ics premiers soins aux élèves malades.
2— Dans pntti1ueiucnt toutes les écolcs au logo, II n’cxistc pas de système
d’enregistrement des données sur Ia sante des élèves. Ainsi, pour one meilleure gestion de
l’information sur Ia statistique sanitaire scolaire et universitaire, chaque établissement doit
enregistrer tous Ics cas de maladies survenues en son scm
(les différentes maladies avec Ic
I
I
I
I
46
nombrc de das), les autrcs activités (IC sante qui y soul réalisées, de même que les autres
evenements lies a Ia sante et qui soot survenus dans l’étahlissement. Le Service National de
Ia Sante Scolaire ci Universitairc devra Claborer des si ipports A cci cffct.
3- Les trois maladies Ics plus fréqucntes chez les élèvcs sont: les maux de tête (dans
77 pour cent d’écoles primaires), Ia fièvre (67 pour cent d’écoles primaires) et les maux de
ventre (61 pour cciii).
Ces résultats montrent bien Ia nécessité de disposer au niveau des écoles, des boItes
a pharmacic contenant régulièrement les mCdicaments contre ces maladies précitécs et qui
peuvent êtrc traitées au scm
des écoles.
4- Conccrnant les genres d’infirmité, Ia poliomyélite constitue Ic principal genre
d’infirmité qu’on retrouve dans les établissernents scolaires
primaires, 69 pour dent d’Ccoles do deuxième degré
Ct
(
dans 51 pour cent d’écoles
59 pour cent du troisièmc degré). II
va sans dire que Ia vaccination contre Ia poliornyélitc devra être exigée Ct vérifiée avant
toii te
a(iili i5SlOii
scolai re.
111.3- LES BOITES A PIIARMACIE
L’étude a révélé qtic bcaucoup d’écoles ne disposeiit pas de boItes A pharmacie. Dans
Ic préscolaire, 48 pour cent de Jardins d’Enfants ont une houte A pharmacie; 29 pour cent
pour les primaires, 48 pour cent pour les (Ieuxième degré Ct 5 1 pour cent pour les troisième
degrC.
Chioroquine, aspirine, alcool, objet de panscnient sont Ics principaux médicaments
quc contiennent ces boltes A pharniacie. Mais Ic problème de reapprovisionnement de ces
hoItcs se
pOSe et trCs
souvcnt ces boîtes sont vides. Par exemple, des 29 pour cent d’écoles
primaires qui disposent de holtes A pharmacie, 4 sur 5 sont en rupture de stocks.
47
Pour résoudre Ic prohlème dc premiers soins A donner aux élèvcs malades, il est
recommandé que toutcs les écoles, do préscolaire A I’université en passant par ic primairc
et Ic secondaire, soicnt dotées de holtes A pharmacie.
Et pour le problèmc crucial de réapprovisionnemcnt de ces holtes A pharmacie, il serait
souhaitable de ics faire fonctionncr sur Ic même rnodèle ciue l’Initiative de Bamako (IB).
111.4- SURVEILLANCE SANITAIRE El’ EPIDEMIOLOGIQUE
Sur le plan de Ia surveillance sanitaire et épidémiologique, l’étude a permis de faire
les constats suivants
-
Ics visites niédicales systématiqucs dans les écoles ne sont pas réalisées;
-
en cas d’épidémie survenue au scm
Ci rconstanciei
—
de I’école, il n’y a pas de visite médicalc
Ic A actioii mi iiiC(lRutC
il n’y a pas un système opCrationncl dc verification (IC l’Ctat vaccinal des élèves au
scm des écoles.
Afin d’apporter on certain nombre de solutions A ces prohlèmes, des mcsurcs
suivantes peuvent êtrc pniscs pour one meillcure surveillance sanitaire et epidémiologiquc
des élèves
-
la nécessité de faire périodiquement des visites systématiques dans toutes Ies écoles
afin d’établir Ic hilan medical pour chaque élève. Ces visites peuvent se faire au
moms tous les ans.
-
Des visites de contrôle peuvent être orgaiiisécs A tout moment dans les écoles par
le personnel dc sante ati cas o~ione épidémic est déclcnchée dans le milieu.
-
Le personnel enseignant qui est souvent ignore en sante scolaire, est également
concerné par ces différentes visites médicales précitées.
-
Lcs écolcs doivent être incluscs dans les programmes de vaccination de masse.
48
Le BCG, les vaccinations contrc Ia PoliomyCliic, In Coqucluclic, Ic TCtanos, Ia
Diphtérie, la Rougeole, Ia fièvre jaune, [‘antiméningocoque doivent être exigés avant toute
inscription
a l’ecole et chaque élève dolt posséder on camel de sante dans lequel toutcs ics
i nforniations stir sa san Lé devro it
-
y figii
rc r.
Toutes Ics écolcs doivent disposer d’un registre qui renfermerait Ics statistiqucs sur
Ia couvcrturc vaccinale dc leur population scolaire do moms pour les 6 maladies
suivantes : tuberculose, polio, diphtéric, tetanos, coqueluche, rougeole. Ccci cst très
important surtout au nivcau do préscolairc et du primaire.
111.5- EDUCATION SANITAIRE SCOLAIRE
Dans Ic domaine (Ic I’Educatioii A Ia Vie Familiale (EVF), ii ressort des résultats quc
Ics ecoles ne rcçoivent pas Ia visite de i’équipe de l’information chargéc de cette activite.
Des grossesses précoccs sont enregistrées A tous les niveaux die l’enseignement au Togo (du
primaire au secondaire).
II s’avère donc indispensable d’élaborer tin programme d’éducatiori pour Ia sante
scolaire qui offrirait one possibilité de transrnettre des informations d’importance capitaic
I
I
pour la sante pendant Ic jeune Age ci l’adolescence: informations en matièrc de nutrition,
d’hygiene du milieu et corporelle, stir les maladies infectieuses courantes en milieu scolaire
4
et les signes avertisseurs, Ia prevention des maladies, Ia regulation de la fecondité..IL
01
L’éducation sexuelle fcra partie integrante de cc programme.
~2ç
5’~~ ~
~tc~
L
Un comité devra être iiiis en place pour réflécliir stir Ic contenu de cc programme
qui sera intégre aux programmes dc formation des élèves et même des cnseignants.
Soulignons que l’éducation pour Ia sante dolt viser essentiellement A prévenir Ia
i1iaI~L(lie Ct A proiliouvoir Ia sante.
I
49
111.6- A~T1V1TESSPORTIVES ET ASSOCIATIVES
En matièrc d’éduicat ion pliysiquie, les rCsul Eats out montre quC dans presque toutes
les écoles, ics éièvcs pratiquent dii sport hormis quelques cas de dispense dont les chiffres
sont mal appréciés par les interviewés et Ic manque d’infrastruictures soulevé par les
responsables d’écoles.
-
Sur cc point, ii est indispensable que toutes ics écolcs soient dotées d’équipements
adéquats en terrain ct matériels de jeux (surtout chez les préscolaires).
-
Des visites d’aptitude a [‘education physique ct au sport doivent être faites au debut
de chaquc annéc dans chaque école pour classcr les élèves scion qu’ils peuvent faire
totis les sports, partcllcmeiit
ou d’iiiapti tude
-
Oil
eli C totalement diS1)CflSéS. Et Ic certificat d’aptitude
a ICI)reuvC dlcducat ~
l)IlysicIuie scm dClivrC Sans coinl)laiSanCe.
Concernant Ics activités associatives, dIes doivcnt être encouragées et peuvent
servir de canaux pour faire passer Ic message stir l’Cducation [JOii~ Ia sante scolaire
en general et i’éducation
a La vie familiale cii
particulier.
I
I
I
50
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Belloncle, 0. (1984)
L.a question educative en Afrique noire. Ed. KARTI-IALA;
Paris
Celis, G.R. (1990)
-
France; 273 p..
La faillite de
l’enseignement
Ed. L’HARMATTAN. Paris
DEPD : (1991)
-
blanc en Afrique
noire.
France; 167 p..
Analyse des rccommandations de l’Cvaluation des pharmacies
scolaires Ct Clahoration d’un plan d’action de suivi. Séminaire
atelier
: Rapport final. Direction de I’Enseignernent di Premier
I)cgi é; 27—29 Mai 1991; KpaliiiiC
DOPE (1994)
—
logo.
Statistiques scolaires: an nuai re national 1993-1994. Direction
GCnérale de Ia Planiuication dc L’Education. Lomé ; pp. 1-31..
DHS
-
T000 (1989)
Enquête Dérnographiqiie Ct de Sante au Togo. Columbia,
fVlaiylaiiel IJSA; pp. 97—I 13.
EngeLhard, P. (1988):
Vivre
Ct
Mourir
Afrique
en
:
Développement. Ed. ENDA. Dakar
Kantarama,
0. 1993
Sante,
-
Population
et
Senegal; 313 p..
Sauté scolaire et univcrsitaire au Fogo : Rapport de mission.
OMS, 11-24 décembre 1993; Lomé
-
Togo.
Maupas, D. (1984)
L’école en accusation. Ed. Albin Michel. Paris France; 242 p..
Niang, M. (1985)
Population Ct Education : Ic cas du Sénégal. Etudes et travaux
-
de I’USED N°3; Dakar
Oludayisi S. (1971):
-
Sénégal; 73 p..
La sauté des cnfanLs nigerians d’âgc scolaire. OMS; BrazzavilLe
1975; 140 p..
OMS, (1989)
La sauté des jeunes : communication; discussions techniques.
Mai 1989; Lomé
WCEFA, (1990)
-
Togo.
Declaration mondiale sir I’éducation pour tous
et cadre
d’action pour répondrc aix bcsoins éducatils fondamcntaux.
5-9 mars 1990 Jorntien, Thailand. 25 p..
I
I
I
ANNEXES
MINISTERE
DE LA SANTE
DE LA SOLIDARITE
POPULATION
NATIONALE
ET
REPUBLIQUE TOGOLAISE
Travail Liberté Patrie
-
-
DIRECTION DES SOINS DE SANTE PRIMAIRES
DIVISION DE LA SANTE FAMILIALE
SERVICE NATIONAL DE LA SANTE
SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE
ENQUETI3 SUR LA SITUATION SANITAIRE EN MILIEU
PRESCOLAIRE AU TOGO
I
IDIiNTIFICA’IiON
-
I
-
Region
I
2
3
4
5
Maritime
Plateaux
Centrale
Kara
Savanes
2
-
Prefecture
3
-
Nom de Ia localité
4
-
Nom de l’étahlissement
5
-
Date de creation de l’établissement
6
-
Ordre d’enseignement
1
2
3
______________
__________
Public
Privé Confessionnel
Privé LaIc
I
2
II
7
CARACI’ERIS’FIOLJES C ENERAI ES
-
Existc-t-il des difficiiltés d’accès au Jardin pour les enfants ?
-
1
2
8
Si oui, lesquelles ?
-
1
2
Cours d’eau
Forêt
4
Distance A plus (Ic 5 1Km
8
99
9
10
-
Queue est Ia nature des toits des salles de coors ?
-
-
-
_________________________________________________
Dur
Banco
Paillasson ou Claies
Autre (A préciser) _____________________________________________
Quel est Ic mobilier qui est utilisé par vos élèves ?
1
2
4
8
13
Paille
TOIc
Autrc (A préciser)
Quel cst Ia nature des murs ?
1
2
4
8
12
Autre (a préciscr)
Sans objet
Combien (IC sallcs de cIas~cscoinptc voire CtaI)Iisscmcnt celte aiinCc ‘1
—
1
2
4
11
Oui
Non
Petites tables et petites chaises
Tahourets
Briqucs
Planches
Coinbien d’cnscignaiits compte votre établisscment cette année ?
___________
Combien d’enfants soot. inscrits cette année dans votre étahlissement ?
14
15
16
-
-
Nombre total
Noinhrc (IC garçons
Nombrc de filles
________
____________
________
I
3
Ill
HYGIENE l)U MILIEU I)ANS L’E’FABIJSSEMENT SCOI.AIRE
-
Queues sont les dimensions des classes ?
17
18
19
20
-
-
Largcur (6 a 7 m)
Longueur (9m)
1 lauteur (2,80 A 3,20 in)
-
-
-
-
Oui
Non
Quel type de point d’cau utilisc-t-on dans votre étahlissement ?
1
2
4
8
16
32
64
24
Oui
Non
Existe-t-iI un point d’cau potable dans l’établissement ?
1
2
23
Oui
Non
Etcs-vous incommodés par les tcnips de pluic ?
1
2
22
2 Non
2 Non
2 Non
Les sallcs dc classes sont-elles bien éclairécs Ic jour ?
-
1
2
21
1 Oui
1 Oui
I Oui
Eati courante
Iloriic foii Lai lie
Puits
Forage avec pompe
Marigot, rivière, Ctang
Citerne
Au Ire (A preciser) ______________________________________________________
Existe-t-il des toilettes dans votre établissement ?
1
2
Oui
Non
25
-
Si oui, combien de cabines ?
26
—
Quel type de toilettes Ut ilise—t—oii (tans votrc Ctahlisscment ?
1
2
4
Avec chasse d’eau
Fosse étanche
Puits perdu
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
4
27
Les enlants vont—ils en I)roussc poii r Icu i-s besoins ?
—
1
2
Oui
Non
28
-
Si oui, pourquoi ? ______________________________________________________
29
-
Entretcnez-vous périodiquement Ies toilettes ?
1
2
9
Oui
Non
Sans objet
30
-
Si oui, quelle est Ia périodicité de cet entretien ?
31
—
Uiilisez—vous des prodiiits oii moyens pour rcndrc Ies licux d’aisance moms malodorants ?
1
2
9
32
—
33
-
-
34
-
35
-
36
-
________________________________________________________________________________________________
Disposez-vous d’un moyen de destruction ou dc conservation des ordures ?
Oui
Non
SOINS DE SANTE
Disposez-vous d’une structure de solos au scm de votre étahlissement ?
1
Oui
2
Non
Si oui, est-eIIc opCrationnelle ?
I
Oui
2
Non
9
Sans objet
Si non, pourquoi ?
9
9 Sans objet
Oui
Non
Sans objet
Si non, POliflIuoI ?
9
Sans objet
1
2
IV
_______________
Sans ol)jet
5
37
—
Si oui, quclle est Ia qualification (Iii responsable ?
1
2
3
4
5
9
38
-
-
-
—
—
__________________________________________________
II est conduit A Ia niaison
II cst COii(ILI it daiis tiiic lui iiiatiuii saiiilaii c
Il est traité an scm de l’étahlissement
Rien (Dites ~
VOltS ilC faitcs ricn ____________________________________________)
L’établissement
Les parents
Etat
Autre (a préciser) _________________________________________________________
Dans Ic cas o~iIc traitement se fait dans tine formation sanitaire, qucllc est Ia distance
approximative par rapport ft votre l’établissernent ?
I
2
3
4
42
_______________________________________________
Dans Ic cas oO l’eiifaiit est adrcssé A tine formation sanitaire, qui prend en charge les frais
dc consultation?
1
2
4
8
41
Etablisscmeiil
Etat Togolais
ONG (A préciser)
Parents d’Clèves
Autre (a préciser)
Sans objet
Que faites-vous au cas o~itin enfant tombe malade ati scm de l’étahlissement ?
1
2
4
8
40
_____________________
Qui finance Ic fonctionnement de cette structure ?
I
2
4
8
16
99
39
Médecin
Irifirmier
Aide soignant
Agent itinerant
Autre (A préciser)
Sans objet
I Kin (illoins (IC IS nullitites)
1 A moms de 3 Km (15 A moms dc 30 minutes)
3 a moms de 5 Km (30 a moms de 60 minutes)
5 Km ou pIus (60 minutes OU plus)
<
L’Ctablisscmciut disposc—t—il d’un inoycn d’Cvaciiation des malades ?
1
2
Oui
Non
I
6
43
Si oui, Icqucl ?
—
1
2
4
44
45
-
-
Combien de cas de maladies avez-vous enregistré pendant cette année scolaire ?
QueUes sont les trois (3) maladies les plus fréquentes dans votre établissement ?
1
2
4
S
16
32
64
128
256
46
—
Vélo
Moto
Véhicule
Corps chaud (fièvre)
Maux de tête
Plaies
Maladies (leS ~C1JX
Maladies (Ics oreilles
Morsures
Maux dc vcntre
Maux de gorge
Toux
Quel genre d’infirniitCs avcz-vous dans VotrC Ctablisscnicnt ?
1
2
4
8
Polio
Malformations congénitales
Borgne
Autre (a préciser) _____________________________________________________
47 Combien de cas de décès avcz-vous cnregistré au cours de I’annéc? _______________________
-
48
-
Disposez-vous d’une hoIte A pharmacie ?
1
2
Oui
Non
49
-
Si oui, depuis quelle année ? ___________
50
-
Si oui, quels sont les médicanients de base qui s’y trouvent ?
1
2
4
8
16
Chloroquine (Nivaquine)
Aspirine (Acide-acéthyl-salicylate)
Paracetaniol
AlcooI
Objet de pansement
99
Sans objet
I
7
51
-
Parmi ces médicaments de base, citez les trois premiers fréqucmmcnt utilisés ?
2
3
52
-
Qui finance l’approvisionnement de votre boIte A pharmacie ?
1
2
4
8
16
53
—
-
V
56
-
Manque de foncls
Mauvaise gestion
Problème d’acheminement
Quelles solutions adoptez-vous en cas dc rupture de stock ?
SURVEILLANCE SANITAIRE
-
-
Vos enfants, benefmcient-mls de Ia visite medicate systematique annuelle du médecin ?
1
2
57
Oui
Non
Quelles soot les raisons die cette rupture ?
1
2
4
55
______________________________
_______________________________
Avez—votis cii die rupture (IC stocks au Cours (Ic I’annCc ?
1
2
54
Etat
Etablisscment
Parents d’élèves
ONG (A préciser)
Autre (A préciser)
-
Oui
Non
En dchors du médecin, recevez-vous Ia vmsite d’un autre agent de sante ?
1
2
Oui
Non
I
I
I
8
58
Quels sont les domaines couverts par cet agent lors de sa visite ?
-
1
2
4
8
16
32
64
99
59
-
Eau, assainissement
Bucco-dentaire
ORL
Ophtamologie
Vaccination
Poids et taille des enfants
Autre (a préciser) ________________________________________________________
Sans objet
Quelic est Ia périodicité de cette visite ?
1
2
4
8
99
Trimestriellc
Scmestrielle
Annuclle
Autre (A préciser)
Sans objet
__________________________________________________________
VI- SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE
60
—
Avcz—vous enregistrC dcs
C~S tIc
iiialadics Cpidéniiqucs suivaiitcs tlaiis votrc Ctablissement
cette annee ?
1
Méningitc
2
Diarrhée grave
4
Oreillon
8
Conjonctivite (Apollo)
16
Varmcelle
32
Pian
61
-
Quclles ont été les niesiires prises A cet effet ?
1
2
4
8
99
62
-
Traitement au scm de l’étahlissement
Evacuation clans one formation sanitaire
Mesures preventives (eviction de I’enfant nialacle, fermeture (IC l’étahlissement,
vacci nat ion, ci ii icsu i Cs dassa iii issc mc lit)
Education pour Ia sante
Autre (a préciser)
_________________________________________________________
Adressez-vous
des rapports de statistiques sanitaires A Ia direction prCfectorale de Ia sante
9
1
2
63
-
Oui
Non
Si non, pourquoi ?
I
I
9
VII- COUVERTURE VACCINALE
64
-
Vos enfants, possèdent-ils des carnets de sante scolaire ?
1
Oui
2
Non
65
-
66
—
Existe-t-il dans votre étahlissenient un système de verification de l’état vaccinal des élèves ?
1
Oui
2
Non
Si oui, quclle est Ia cuLIvcrttlrc vaccinate dcs élAvcs dc vntrc Ctahlisscnicnt en
I
2
3
4
5
6
7
99
Rougcole
BCG
DTCoq
VAT
Fièvre jaune
Polio
Méningite
Sans Ol)jet
__________
_______
_______
_______
__________
__________
__________
Vifi HYGIENE ALIMENTAIRE
-
67
-
Quel cst Ic système d’alimentation au scm
I
2
9
68
—
-
Cantine
Vendeuse de denrées alimentaires
Atitre (A prCciser) ___________________________________________________________
Existc—t—il tin conlitC tic surveillance des denrécs alimentaires dans I’établisscment ?
1
2
69
de votre établissemcnt ?
Oui
Non
Si oui, comment s’effectue cette surveillance ?
1
2
4
S
99
Contrôle de carte de revendeuse de denrées alimentaires
ContrOle d’hygiène corporelle, vestimentaire ct de Ia propreté des vaisselles
Protection ties aliments contre Ies mouches
Visitc PériOtIl(Il1c des agents d’Ilygiène
Sans objet
70- S’il existe tine cantinc dans votre établissement, quel est Ic prix moyenjournalier d’un repas ?
999
Saiis OI)jCt
I
I
10
71
Las revendcuses, disposcnt-ellcs d’eau et de savon pour se layer les mains avant et après Ic
-
repas ?
1
2
3
Oui
Non
Ne sait pas
IX HYGIENE CORPORELLE El’ VESTIMENTAIRE DES ENFANTS
-
En arrivant les matins, les enjants (/c r’olre etal)/isse/n c/it soizt-ils propres ?
72
73
-
-
Soot-us lavés
1
Oui
2
Non
Portent-its des hal)itS pro~rcs
1
2
74
-
Sont tons chaussés
1
2
75
-
-
77
-
—
Oui
Non
Vos enfants ont—uts souvent des poux
1
2
X
Oui
Non
Vérifiez-vous Ia propreté des ongles et des cheveux ?
I
2
76
Oui
Non
ou Ia teigne
?
Oui
NOLi
AMENAGEMENT DE LA COUR I)U JARDIN 1)’ENFANTS
Votre établissement est-ul clOture ?
1
Ouui
2
N~ii
11
78
—
79
—
80
i ~acon: tic vo tre C IaN ISSC
I
Oiui
2
Non
aiiic uiagec
Cii jC lix tIe C( liii
?
Si ou i, lesquels ?
-
1
2
4
8
16
32
64
128
256
S12
Toboggan
~)~o)
Saiis UI)JeI
82
-
83
-
/\uitrcs (~u pi ~cisc’t
Libres
DirigCcs
E~iisalle
Dans Ia cour
Avcc de petits matériels
Avec de gros matériels
Autre (~préciser) __________________________________
Existe-t-il des ensemgnants qui ont reçu tine formation en secourisme ?
1
Oui
2
Non
QueIIe est la contribution de Ia communauté atix activités de sante dans votre école ?
1
2
4
-
Baiançoire
Bascule
Tunnel
Pneus A grimper
Pont SUSF)CflLk
Pas de gCan[
Bac a sable
Troncs d’arhre
Vos enfants aiment-ils les activités tie gymnastique ?
I
2
4
8
16
32
64
84
11C ill est —dl C
Apport en main-d’ceuvre pour l’entretien dans l’établissement
Prise en charge de Ia holte ft piiarmacmc
Attire (A prCciser) _______________________________________________________
En tant que responsahlc d’un établissement scolaire, queues sont vos suggestions pour
assurer one meilleure sante A vos élèves ?
I
MINISTERE
DE LA SANTE
DE LA
ET
LA POPULATION
SOLIDARITE
NATIONALE
REPUBLIQUE TOGOLAISE
Travail Libcrté Patrie
-
-
DIRECTION DES SOINS DE SANTE PRIMAIRES
DIVISION DE LA SANTE FAMILIALE
SERVICE NATIONAL DE LA SANTE
SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE
ENQUETE SUR LA SITUATION SANITAIRE EN MILIEU
SCOLAIRE AU TOGO
I IDENTIFICATION
-
1
-
Region
1
2
3
4
5
Maritime
Plateaux
Centrate
Kara
Savanes
2
-
Prefecture
3
-
Nom de Ia localité
4
-
Noni de I’étahlissement
5
-
Date de creation de I’établissement
6
-
Ordre d’cnscignement
I
2
3
7
-
______________
Public
Privé ConfCssionnei
Privé LaIc
Type d’enseignement
I
2
3
_____________
Général
Technique
Ménager
I
I
2
8
Degré d’cnscignemcnt
-
1
2
3
4
Premier degré
Dcuxième degré
Troisième degre
Quatrièmc degré
II- CARACTERISTIQUES GENERALES
9
10
Existe-t-iI des difficultCs d’accès A I’Ccole 1)0111 les Clèves ?
I
Oui
2
Non
-
-
Si oui, lesquelles ?
1
2
4
8
99
Cours d’eau
Forêt
Distance ft I)lus de 5 Km
Autre (A préciser)
Sans objet
11
—
Combien de sallcs de classes
12
-
QucIle cst Ia nature des bits des salles de cours ?
1
2
4
13
-
-
—
_____________
_______________________________________________
Duir
Banco
Paillasson ott claie
Autre (A preciser)
_______________________________________________
Quel cst Ic mobilier qul est utilisé par
I
2
4
8
15
(a préciser)
votrc Ctablisscmciit cette ounCe ?
Quel est la nature des miurs
1
2
4
8
14
PailIe
TOle
Autre
compte
Table-hanc
Brique
Planche
Autre (A préciser)
VOS élèves
?
______________________________________________
Combien d’enseignants conipte votre établissement cette année ?
Combien d’élèves soot inscrits cette année dans votre étahlissement ?
16
-
Nombre total
3
17
18
III
Nombre de garcons
Nombre de filles
—
-
HYGIENE DU MILIEU DANS L’ETABLISSEMENT SCOLAIRE
-
Queues sont Ics dimensions des classes ?
19
20
21
-
22
-
23
-
24
—
25
-
-
-
Largeur (6 A 7 m)
Longucur (9m)
Hauteur (2,80 A 3,20 in)
I Oui
1 Oui
I Oui
2 Non
2 Non
2 Non
Las salles de classses sont-clies hien éclairées Ic jour ?
1
Oui
2
Non
Etes-vous iiicommodés par Ics tenlps de pluie ?
1
Oui
2
Non
Existc—t—i I tin point d’eaui potall c dons I’C tahi isse me lit ?
I
Otul
2
Non
Quel type de point d’cau utilise-t-on dans votre établissement ?
1
2
4
8
16
32
64
Eau courante
Borne fontaine
Puits
Forage avec pompe
Marigot, rivière, étang
Citerne
Autre (A preciser) ___________________________________________
26
-
Existc-t-il des toilettes dans votre établissement ?
1
Oiui
2
Non
27
-
Si oui, comhien de cahines ?
28
—
Quel type de toilettes uitilise—t—on dons voIle établ issement ?
I
2
4
Avec chasse d’eaui
Fosse étanchc
Puits perdti
_______________
4
29
Las élèves vont-ils en brousse pour leurs hesoins ?
1
Oui
2
Non
-
30 Si oui, pourquoi? _____________________________________________________________
-
31
-
32
-
Si oui, queue est Ia périodicité de cet entretien ?
33
-
Utiuisez-vous des produits ou
-
1
Oui
2
Non
9
Sans Ol)jet
Si non, pourquoi ?
34
Entretenez-vouis pCriodiqiielllenl les toilettes ?
1
Oui
2
Non
9
Sans objet
9
35
-
-
36
-
-
Oui
2
Non
SOINS DE SANTE
Disposez-vous d’uine structure de soins au scm
-
Ouii
Non
Si oui, cst-elle operatmonnelle ?
1
2
9
38
_______________________________________________________
Sans objet
1
Oui
Non
Sans objet
Quelle est Ia qualification du responsable ?
1
2
3
4
5
9
9 Sans objet
rendre les Iieux d’aisance moms malodorants ?
Disposez-vous d’un moyen de destruction ou de conservation des ordures ?
1
2
37
moyens pour
______________
Médecin
Infirmier
Aide soignant
Agent itinerant
Autre (A preciser)
Sans objet
de l’établissemcnt ?
I
5
39
—
Qu i finance Ic fonctionneineni de
1
2
4
8
16
99
40
—
41
-
-
?
Etablisscnicnt
Etat Togolais
ONG (a préciser)
Parents d’élèves
Autre (a préciser) _____________________
Sans objet
____________________
Si non (a la Question N°37),dites Ics raisons pour Icsquellcs votre structure de soins n’est
l)~ISopéralioniielle ?
Que faites-vous au cas oO un élève tombe malade au sein de I’établissement ?
I
2
4
8
42
cetic structure
II CSL coiidu it ~lIa maison
11 est conduit dans une formation sanitaire
II est traité au scm de l’élablissement
Rien (Dites pourquoi vous iie faites rien _____________________________________________)
Dans le cas o~tI’élève est adressé a tine formation
de consultation?
1
2
4
8
16
Le patient
L’établissement
Les parents
Etat
Autre (~‘~
~
)
sanitaire, qui
prend en charge les frais
____________________________________________________________________________
Dans Ie cas oh Ic traitemcnt sc lait daiis tine formation saiiitairC, (luclic est la distance
aJ)proximativc par rapport ~t votrc I’établ isscmc iii ?
—
1
2
3
4
44
-
<1Km
1 ft moms (Ic 3 Km
3 ft 1110i115 de 5 Km
5 Km ou plus
L’établissement dispose-t-il d’un
1
2
Oui
Non
rnoyen
d’évacuation des malades ?
I
I
I
6
.~
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
45-Si oui, lequel ?
I
2
4
46
47
-
Combien de cas de maladies avez-vous enregistré pendant cette année scolaire ?
Quelles sont les trois (3) nialadies les plus fréquentes (kills votre établissement ?
-
I
2
4
8
16
32
64
128
256
48
Vélo
Moto
Véhicule
-
Corps chaud (fièvre)
MauX (IC tête
Plaies
Maladies des yeux
Maladies des oreilles
Morsurcs
MaUX de vcntrc
Maux de gorge
loux
Quel genre d’infirmités avez-vous dans votre établissement ?
1
2
4
8
Polio
Malformations congénitales
Borgne
Autre (ft préciser) ________________________________
49 Combien de cas de décès avez-vous enregistre au
-
50
-
coors
de l’année?
Disposez-vous d’iine hoIte ft pharmacie ?
1
2
Oui
Non
51
-
Si oui, depuis quelle année ?
52
-
Si oui, quels sont les médicanients de base qui
1
2
4
8
16
Chloroquine (Nivaquine)
Aspirine (Acide-acéthyl-salicylate)
Paracetamol
Alcool
Objet de pansement
99
s’y
trouvent ?
Sans objet
7
53
—
Parnii ces médicanieitts dc base, citcz Ics trois premiers fréqucmment utilisés ?
1
2
3
54
—
Qui finance I’al)l)rOVisR)IlJICIllCilt dc votre I)OitC ft pharmacic ?
1
2
4
8
16
55
-
-
-
_______________________________________________
__________________________________________________
Oiii
Non
Quelles sont les raisons de cette rupture ?
I
2
4
57
Etat
Etablissement
Parents d’élèves
ONG (ft préciser)
Autre (a préciser)
Avez-vous eu de rupture de stocks ati cours de I’année ?
1
2
56
_____________________________________
_________________________
____________________________
Manque de fonds
Mauvaise gestion
Problème d’acheminement
Oodles solutions adoptez-vous en cas de rupture de stock ?
V SURVEILLANCE SANITAIRE
-
58
-
Vos élèves, hénéficient-ils de Ia visite médicale systématique annuelle do médecin ?
1
2
59
-
Oui
Non
En dehors do niédecin, recevez-vous Ia visite d’un autre agent de sante ?
1
2
Oui
Non
I
8
60
-
Qucis sont ues domaines couverts par cet agent lors de sa visite ?
1
2
4
8
16
32
99
61
-
IEC
Eau Ct assainissement
Bucco-dentaire
ORL
OphtamoIogie
Vaccination
Autrc (~prCcisci) _________________________________________
Quellc est Ia periodmcite de cette visite ?
I
2
4
8
99
Triincstriclic
Serncstrielle
Annuelle
Autre (ft préciser)
Sans objet
____________________________________
VI- SURVEILLANCE EPIDEMIOWGIQUE
62 Avez-vous enrcgistré des cas tic maladies épidémiques suivantes dans votre étahlissement
cette annCc ?
-
I
2
4
8
16
32
63
-
Quciles ont été les mcsures prises A cet effet ?
1
2
4
8
99
64
-
Méningite
Diarrhée grave
Orcillon
Conjonctivite (Apollo)
Varicelle
Pian
Traitement au scm de l’établisscment
Evacuation dons tine formation sanitaire
Mesurcs preventives (eviction de l’enfant malade, fermeture de I’établissement,
vaccination, et mesures d’assainissement)
Education pour Ia Sante
Autre (a préciser) _______________________________________
Adressez-vous des rapports de statistiques sanitaires A Ia direction préfectorale de Ia sante
9
1
2
65
-
Outi
Non
Si non, pourquoi ?
I
9
VII
66
-
COUVER’FLJRE VACCINAtE
Vos Clèves, possèdcnt-ils des comets de sante scolaire ?
-
1
2
67
—
68
-
Oui
Non
I ~xistc—t—iI do its volt c Ct aN iSSC tile iii LIII
1
Oui
2
Non
systè tue
de
ye, ii icat ion tic I ‘Clot vacci iial des Clèvcs ?
Si oui, quelle cst Ia couivcrturc voccinolc des Clèvcs tie voile Ctal)liSSClllellt
1
2
3
4
5
6
7
9
Cli
Rougeole
BCG
VAT
Fièvre jaune
Polio
MCningite
DTCoq
Sans objet
VIII- HYGIENE ALIMENTAIRE
69
-
Qucu est Ic système d’alimcntation au scm de votre Ctablissement ?
I
2
9
70
-
-
-
Oui
Non
Si oui, comment s’effectue cette surveillance ?
1
2
4
8
99
72
__________________________________________
Existc-t-il un comitC de surveillance des denrées alimentaires dans l’étahlissement ?
1
2
71
Cantine
Vendeuse de denrécs alimentaires
Autre (a préciser)
ContrOlc de carte de revendeuse de denrées alimentaires
ContrOle d’hygiène corporelle, vestimentaire Ct de Ia propreté des vaisselles
Protection des aliments contre les mouches
Visite périodique des agents d’hygiènc
Sans 0I)jet
S’il existe one cantine dons votre Ctablissement, quel est Ic prix moyen journalier d’un
repas ?
999
Sans objet
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
10
73
Les revendeuses, disposent-elies d’eau et de savon pour se lover ues mains avant et après
Ic repas ?
1
Oui
2
Non
3
Nc sait pas
-
IX EDUCATION A LA VIE FAMILIALE
-
74
-
75
-
76
-
77
-
78
-
79
-
X
80
Avez-vous enregmstre des cas de grossesse chez les élèves au cours des 2 dernières années
dans votre école ?
1
Oui
2
Non
Si oui, combien ?
I
Oui
2
Noii
Si oui, quand ?
Sans Ol)jet
_______________
Existc-t-il au scm de votre établmssement on cornité de sensihilisation en matière dc lutte
contre les MST ci Ic SlI)A ?
1
Oui
2
Non
Si oui, depuis quand ? ________________
ACFIVITES SPORTIVES ET ASSOCIATIVES
-
-
Quciles sont les infrastructures sportives de votre étahlissement ?
-
-
Terrain de football
Terain de basket, volley, Hand
Poids, Grimper, Sauts
Tennis
Autre (A préciser) ______________________________________
Est-ce quic vos élèves pratiqiuent Ic sport ?
I
2
82
99
Dans Ic domaine de I’éducation A Ia vie familiale (EVF) et de Ia lutte contre les maladies
sexuellement transniissihlcs (MST) ci Ic SIDA, avc~—vottsrccti LII1C C(1LIi1)C (l’informateurs ?
1
2
4
8
16
81
________________
Ouui
Non
Combien de VOS élèves sont dispenses dut sport cc[tc 01111CC
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
11
83
—
Quelles sont les osthciatiouis
1
2
4
8
16
32
88
84
—
-
—
Scout
cuub UNESCO
Troupe thCAtrale
Folklore
Croix Rouge
Autre (A préciser)
Aucune
_____________________________
qui
out rcçu tuiie format ion
Cfl
sccourisnic ?
Oui
Non
Quelue est Ia contribution de Ia communauté aux activités de sante dans votre école ?
1
2
4
86
cxistcnt datis volrc école ?
Existc—t—il des cnseignaiiis ou des Clèvcs
1
2
85
qui
Apport en mai n-d’~uuvre pout r l’cntrelien dons l’Ctahl issement
Prise en charge de Ia boite ft pharmacie
Autre (A préciser) ____________________________________________
En tant que responsable d’iuii étahlisscmcnt scolaire, queues soft
0SSU1C~title mcillcurc sauté A vos Clèvcs ?
VOS
suggestions pour
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
MINISTERE DE LA SANTE
DE LA POPULATION ET
DE LA SOLIDARITE NATIONALE
REPUBLIQUE TOGOLAISE
Travail
-
LibertC
DIRECTION DES SOINS DE SANTE PRIMAIRES
DIVJSIO
DE LA SANTE FAMILIALE
SERVICE NATIONAL DE LA SANTE
SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE
ENQUETE SUR LA SITUATION SANITAIRE A
L’UN1VERSITE DU BENIN (TOGO)
I CARACT’ERISTIQUES GENERALES
-
1
-
Combien d’amphithCfttres conipte l’université cette année ?
2
-
Combien d’enseignants compte l’université cette année ?
______
Combien d’étudiants sont iriscrits cette annee A I’uiiiversitC ?
3
4
5
-
—
-
Nombre total
Nouiibrc dc garçoiis
Nombre de filles
_________
____________
_________
11- HYGIENE DU MILIEU DANS L’ETABLISSEMENT SCOLAIRE
6
-
Combien de cabines de toilettes dispose l’universitC ?
7
-
Quel type de toilettes utilise-t-on doris votre uiniversité ?
I
2
8
-
Avec chasse d’cau
Fosse étanche
Las étudiants vont-ils en hrouisse pour Ieiirs hesoins ?
1
2
Oui
Non
-
Patrie
I
I
I
2
9
I
-
10
S~oui, pourquoi ? _____________________________________________________________
Entretenez-vous périodiquiement Ies
-
I
‘•
I
I
I
I
I
2
11
-
Si oul, queue est Ia périodicité de cet entretien ?
12
-
Utiuisez-vous
I
Oui des produits ou rnoyens pour rendre les lieux d’aisance moms malodorants ?
2
Si non, pourquoi ?
14
—
Disposez—vous d’un moyen tie dcstruction ou de conservation des ordures ?
UI
-
SOINS DE
15
-
1
2
1
2
I
Etat Togolams
ONG (A prCciser)
______________________________________________________
Oui
Non
Si oui, lequci
1
Ambulance
-
2
19
Infiriiiicr
L’univcrsité dispose-t-elle d’un moyen d’évacuation des malades
-
i
18
de l’université ?
Qui finance le fonctionnement de cette structure ?
-
17
_______________________________________________________
Quelle est Ia qualification dui responsable de Ia structure de soins au scm
1
Médecin
~
1
I
I
Non
-
16
I
1
9 Sans objet
______________
13
2
1
Non
-
Autre
Combien dc cas de maladies avez-vous enregistre pendant cette année scolaire ?
3
20
Quelles sont les trois (3) maladies les P1~fréquientes dons votre unmvcrsite ?
-
1
2
4
S
16
32
Pa1udisi~ie(fièvre)
Maux dc tête
Maladies des ycuix
Maladies des orcilles
Maux dc vciUrc
Toux
21 Combien de cas de décès avez-vous enrcgistré au coors de l’an née?
-
22
Qui finance vos approvisionnements en médicaments ?
-
1
2
23
IV
26
__________________________________________
Oui
Non
Queues sont les raisons tic celte rupture ?
—
1
2
25
Etat
ONG (A préciser)
Avcz-vous eu des ruptures de stocks au cours de I’année ?
-
1
2
24
___________
Manquc de fonds
Mauvaise gestion
Quelles solutions adoptez-vouis en cas de rupture de stock ?
-
-
-
SURVEILLANCE SANITAIRE ET EPIDEMIOLOGIQUE
Vos étudiants, bénCficient-ils de Ia visite médicale systématique annuelle du médecin ?
I
2
Outi
Non
27 Avez-vous enregistrC des cas de maladies épidémiques suivantes dans u’univcrsite cctte
annCe ?
-
1
2
4
8
16
Meningmte
Diarrhée grave
Oreillon
Conjonctivite (Apollo)
Pian
4
28
-
Quielles ont Cté les mesures prises A cet effet ?
1
2
4
8
29
-
Tr~it~rnent
au scm de l’université
Evacuation dons one formation sanitaire
Mesures preventives (eviction de l’enfant malade, fermeture de l’université,
vaccination, et mesu res d’assainissement)
Autre (a préciser) _______________________________________________________
Adressez-vous des rapports de statistiques sanitaires
I
Oui
2
Non
a la médecine scolaire ?
30
-
Si non, pourquoi ?
31
-
Vos éttidiants, possèdent-ils ties comets de sauté scolaire ?
1
2
32
V
33
-
35
Oui
Non
Existc-t-il dans I’université tin systènle de verification de I’état vaccinal des étudiants ?
1
Oui
2
Non
IIYGIENE ALIMENTAIRE
-
-
Quel est le système d’alimentation ati scm
1
2
34
_____________________________________________________
-
-
de l’université ?
Cantine
Vendeuse dc denrées alimentaires
Existe-t-iI on comité de surveillance des denrCes alirncntaires dons l’université ?
1
Oui
2
Non
Si oui, comment s’effectue cettc surveillance ?
1
2
9
ContrOlc de carte de revendeuse de denrCcs alimentaires
Visi te pC nod iqu e des age ii ts d~hygiè tie
Sans objet
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
5
VI- EDUCA’I ION A. LA ‘VIE FAMILIALE El’ ACJ1VI’FES ASSOCIATIVES
36
-
Existe-t-il au ~ein de I’université un comité de serisibilisation en matière de lutte contre les
MST et le SJDA?
1
2
Oui
Non
37
-
Si oui, depuis (l11~1fld?
38
-
Queues sont les associations qui existent dans votre école ?
1
2
4
8
16
32
39
—
-
Scout,
Club ONESCO
Troupe théãtrale
Folklore
Croix Rouge
Autre (ft préciser)
___________________________________
Existe—t—il des étudiaiits qui out rccu
1
2
40
_________________
ii
ne formation en secourisme ?
Oui
Non
Queues sont vos suggestions pour assurer une meilleure sante aux étudiants ?
I
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—,
—
_).