Download I I - IRC
Transcript
REI)UBUQUE~FtX~OLAISE Travail Liberté Patrie MINISTERE DE LA SANTE DE LA POPUIJVI ION ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE - - DIRECFION DES SOINS DE SANTE PRIMAIRES DI VISION DE l.A SANTE FAMILIALE SERVICE NATIONAL DE LA SANTE SCOLAIRE ET UNIVERS1TAIRE ENQUE~ThSL)R LA SITUATION SAHITAIRE F~NMIUI3U SCOLMRI3 Er UNIVERSITAIRE~ AU T000 RAPPORT FINAL MAI 1995 824—TG—14343 I MINISTERE DE LA SANTE LA POPULATION ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE REPUBUQUE1000LMSE Travail Liberté Patrie - - DIRECTION DES SOINS DE SANTE PRIMAIRES DIVISION DE LA SANTE FAMILIALE SERVICE NATIONAL DE LA SANTE SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE ENQUETh SIJR LA SITUATION SANITAIRE L~NMIUflU SCOLMRB fiT UNIVI3RSITAIRE AU TOGO RAPPORT FINAL LIBRARY IRC P0 Box 93190, 2509 AD THE HAGUE TeI.~+31 703068980 sax: +31 703589964 ~ 3 ‘~2!-~ T&~5~ BARCO~: -,~ MAt 1995 a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a S II REMERCIEMENTS Cette étude stir Ia sante scolairc et LiflivcrsitairC au Togo a etC rCa!isCc par Ic Service National de Ia Sante Scolaire et Universitaire (S.N.S.S.U) avec l’appui financier de I’Organisation Mondiale de Ia Sante. La réussite de la présente étude est due a Ia participation de nombreuses personnes et institutions auxquelles nous tenons a presenter nos sincères remerciements Nos remerciements vont au Ministère de l’éducation nationale et de le recherche scientifique, au Ministère de l’enseigncment technique et de Ia formation professR)nnelle, au Ministère de l’économie et des Finances pour nous avoir offert toutes les facilités durant la phase de Ia collecte des données sur le terrain Nous remercions particulièrerncnt ~OMS pour I’intérêt qu’eIIe accorde ~ Ia sante scolaire et pour son appui financier a cette étude Nos remerciements s’adressent egalement - aux consultants pour letir dynamisme et leurs qualites pour mener a bien ce travail; - a toute l’equipe de Ia redaction de ce rapport final; - aux enquêteurs qui n’ont ménagé aucun effort pour mener a bien Ia collecte des données sur le terrain - a l’equipe de la partie informatique de cette étude et au secrétaire pour le sérieux avec lequel us ont travaillC jusqu’a Ia fin de cette étude. - a tous les autres qui ont contribué d’une manière ou d’une autre a la bonne réalisation de cette étude.!. La Chef du S.N.S.S.U a a a a a a a a a a a a S a a a a a a a a 111 EQUIPE DE L’ETUDE - Dr KAMPATIBE Nagbaridja Chef de Ia Division de la Sante Familiale (DSF) - Dr DABOU-TAFAMBA Chef Service National de la Sante Scolaire & universitaire - Dr KPOTSRA Koffi Service National de la Sante Scolaire et Universitaire - Dr JIBIDAR Ayité Chef SMI/PF - DSF Consultants - Mr EDAH Komlan Nyuito Statisticien Demographe - Mr KOTOKOU Kodjo Statisticien Démographe SOMMAIRE REMERCIEMENTS 1 EQUIPE DE L’ETUDE II L1STE DES TABLEAUX vi INTRODUCTION I- CADRE DE 1 L’ENQUETE ET CARACTERISTIQUES L’ECHANTILLON DE 3 1.1- ORGANISATION DE L’ENQUETE... 3 1.1.1- Cadre institutionnel 3 1.1.2- Las objectifs de l’enquête 3 1.1.3- Démarches administratives 4 1.1.4- Les Questionnaires 4 1.1.5- Enquete pilote 5 1.1.6- Echantillonnage 5 1.1.7- Manuel du personnel de terrain 1.1.8- Recruternent, formation des enqueteurs et collecte des données 6 1.1.9- Exploitation des données 7 1.1.10- Las difficultés rencontrées 8 1.2- CARACTERISTIQUES DE L’ECHANTI LLON 1.2.1- Enseignement Préscolaire 9 9 1.2.2- Enseignement du Premier Degré 10 1.2.3- Enseignement du Deuxième Degre 11 1.2.4- Enseignement dti Troisième Degré 11 1.2.5- Université 12 11- ETAT DE LA SITUATION SANITAIRE EN MILIEUX SCOLAIRE ET UNIVERS1TAIRE 14 11.1- HYGIENE DU MILIEU ET ALIMENTAIRE. 14 11.1.1- Hygiene du milieu 14 a a a a 55555 a 5 V II. 1.1.1- Enseignement Préscolaire 14 11.1.1.2- Enseignement des Premier, Deuxième et Troisième DcgrCs 14 Ii. 1. 1.3- UniversitC 16 11.1.2- Hygiene alimentaire 11.2- LES 16 11.1.2.1- Au niveau préscolaire 16 11.1.2.2- Au niveau scolaire 17 11.1.2.3- Au niveau de l’université 17 SOINS DE SANTE EN MILIEU SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE 21 11.2.1- Niveau préscolaire 21 11.2.1.1- Structure de soins . 21 11.2.1.2- Disponibilité de boIte a pharmacie et son contenu . 22 11.2.2— I~4ivcau pri iiiai re 23 11.2.2.1- Structure de soins dans les écoles primaires 11.2.2.2- Disponibilité de bolte a pharmacie et son contenu 23 . 11.2.3- Niveau secondaire 28 11.2.3.1- Structure de soins au niveau du secondaire 11.2.3.2- Disponibilité de boIte a pharmacie et son contenu 28 . 11.2.4- A l’université 11.3- 26 30 31 SURVEILLANCE SANITAIRE ET EPIDEMIOLOGIQUE DANS LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES 32 11.3.1- Visites médicales systématiques dans les établissements scolaircs 32 11.3.1.1- Au niveau préscolaire 32 11.3.1.2- Au niveau primaire 32 11.3.1.3- Au niveau secoiidaire 33 11.3.1.4- A I’université 33 11.3.2- Surveillance épidémiologique 33 11.3.2.1- Niveau préscolaire 33 vi 11.4- 11.3.2.2- Niveau primaire 34 11.3.2.3- Niveau secondaire 36 11.3.2.4- Niveau universitaire 38 COUVERTURE VACCINAtE DANS LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES 11.5- 39 VISITE D’INFORMATION ET DE SENSIBILISATION DANS LES ETABLISSEMEN’I’S SCOLAIRES 11.6- ACTIVITES SPORTIVES ET 40 ASSOCIATIVES DANS LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES 42 Ill- VUE D’ENSEMBLE ET RECOMMANDATIONS 111.1- L’HYGIENE EN MILIEUX SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE 44 .... 44 111.2- LES STRUCTURES SANITAIRES SCOLAIRES 45 111.3- LES DO1’l’ES A 1~1IARMACIE 46 111.4- SURVEILLANCE SANITAIRE ET EPIDEMIOLOGIQUE 47 111.5- EDUCATION SANITAIRE SCOLAIRE 48 111.6- ACTIVITES SPORT!VES ET ASSOCIATIVES 49 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 50 ANNEXES 51 I Vii LISTE DES TABLEAUX Tableau 1: Caractéristiques de l’échantillon selon le degré d’enseignement (en pour cent) 13 Tableau 2: Hygiene du milieu dans les établissements scolaires par degré 18 Tableau 3 Hygiene alimentaire dans les établissements scolaires par degré 20 Tableau 4: Repartition (en pour cent) des écoles primaires selon l’existence ou non de structure de soins opérationneile par region Tableau 5: 23 Repartition (en pour cent) des écoles primaires selon les genres d’infirmités qui existent et par region Tableau 6 25 Repartition (en pour cent) des écoles primaires selon la disponibilité 27 d’une bolte a pharmacie par region Tableau 7: Repartition (en pour cent) des établissements du deuxième ~degré selon l’existence ou non de structure de soins opérationnelles par region Tableau 8: 29 Repartition (en pour cent) des écoles primaires selon les maladies épidémiques enregistrées durant l’année 1994 par region Tableau 9: 35 Repartition (en pour cent) des écoles du deuxième degré selon les maladies épidémiques enregistrées durant l’année 1994 par region 37 Tableau 10: Repartition (en pour cent) des écoles du troisième degré selon les maladies épidémiques enregistrées durant l’année 1994 par region Tableau 11 . 37 Repartition (en pour cent) des écoles scion Ia survenue d’une grossesse par region et par degré d’enseignement 41 1 INTRODUCTION Las enfants des écoles constituent un élément important de Ia population et c’est de cet élément que dependent Ia prospérité future et Ia survie de Ia nation. 11 existe donc une relation étroite entre Ia sante et l’éducation: “l’éducation est aussi utile a Ia sante que Ia sa ii tC I’cst I~l’Cducation’. Ainsi, les incidences du facteur ‘sante” sur Ic rendement du système éducatif ne sont plus a démontrer. En effet, Ic mauvais état de sante de l’élève a pour consequence: - l’indisponibilité de I’élève - l’absentéisme - les dépenses excessives des parents en matière de sante - les échecs - les abandons L’amélioration de l’état de Sante en milieu scolaire et universitaire permettra de rédu ire sensiblement le taux d’absentéisme en classe, cause d’Cchecs pour beaucoup d’élèves conduisant le plus souvent a l’ahandon des etudes. La sante scolaire et universitaire vise donc a promouvoir Ia sante et le bien-être de Ia population scolaire. Dans cc contexte, Ic service de sante en milieu scolaire et universitaire doit pouvoir suivre medicalement les élèves et leur garantir une bonne Sante en les prCservant des maladies. Dans le but de répondre a cet objectif et aux besoins reels des populations scolarisées, ii est apparu nécessaire d’élaborer une politique nationale de sante scolaire et universitaire. 2 Ainsi, afin d’asseoir un plan d’action dans ce domaine, ii s’est avéré indispensable de faire I’état des lieux en matière de sante scolaire et universitaire au Togo. C’est dans ce cadre que s’inscrit cette étude qui couvre les 5 regions du pays et tous les degrés de I ‘enseigne men t. Ce rapport est structure en trois points. Le premier presente le cadre et les caracteristiques de l’échantillon, Ic second décrit Ia situation sanitaire en milieux scolaire et universitaire, et le dernier conclut et propose quelques pistes d’amélioration de la sante scolaire et universitaire. Les considerations d’ordre méthodologique ainsi que les caractéristiques de l’échantillon a travers les différents degres d’enseignements sont développées au premier point. Quant au second, I’analyse des rCstiltats est axée stir quatre ClCrnents fondamentaux qui sont les suivants - l’hygiène du milieu et alimentaire dans les établissements scolaires - les soins de sante dans les étahlissements scolaires - Ia surveillance sanitaire et epidémiologique - les activités sportives et associatives dans les établissements scolaires Pour chaque éiément, le bilan de Ia situation est développé suivant les différents degrés d’enseignement : préscolaire, primaire, secondaire et universitaire. Au regard de l’analyse des données, un certain nombre de suggestions qui seront formulées pour aider a Ia conception de la politique nationale en matière de Sante scolaire au Togo constitueront l’ossature du troisième point. I 3 I- CADRE DE L’ENQUETE ET CARACTERISTIQUES DE L’ECHANTILLON 1.1- ORGANISATION DE L’ENQUETE 1.1.1- Cadre institutionnel L’enquete sur Ia situation en milieu scolaire et universitaire est une enquete nationale initiée par le Service de Ia Médecine Scolaire et Universitaire de la Division de Ia Sante Farniliale, et financCc par I’Organisation Mondialc dc Ia Sante (OMS) au Togo. L’accord de réalisation du projet a ete signé entre 1’OMS et le Ministère de la Sante, de Ia Population et de Ia Solidarité Nationale. 1.1.2- Les objectifs de l’enquête L’enquete se propose de cerner la situation sanitaire dans les établissements scolaires et universitaire. En visant un tel objectif global, l’enquete se fixe des objectifs spécifiques suivants - apprécier l’état des infrastructures sanitaires dans les etablissements scolaires, - établir un bilan des activités preventives notamment I’hygiene (aussi bien du milieu qu’alimentaire) et les visites sanitaires dans Ies structures scolaires, - et enfin analyser Ic circuit de soins dans les établissements scolaires. La couverture de ces domaines constitue une sorte d’etat des lieux nécessaire pour l’élahoration et Ia misc en oeuvre d’un programme national de sante scolaire. 4 1.1.3- Démarches administratives Pour faciliter un bon déroulement de l’enquete, des demandes d’autorisation ont été adressées au ministère de I’éducation nationale et de Ia recherche scientifique, au ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, et aux directeurs des enseignements des premier, deuxième, troisième et quatrieme degres, et de l’enseignement technique et de la formation professionnel d’une part, et d’autre part compte tenu de la lenteur administrative avant que les Iettres ne parviennent aux irispecteurs locaux ceux-ci ont été informés par telephone de l’opération. II leur a ete demandé d’identifier des personnes pouvant mener a bien l’opération dans un délai de 10 jours. Ces personnes doivent de préférence disposer d’une moto pour faciliter les tâches. C’est ainsi que certains inspecteurs se sont rendus disponibles pour la collecte a défaut de proposer leurs administrés. 1.1.4- Les Questionnaires L’enquete a utilisé trois types de questionnaires presque identiques. us s’adressent respectivement aux responsables des Jardins d’Enfants, des établissements des premier, deuxième et troisième degrés, et aux responsables des établissements du quatrième degré. Ces questions renferment des informations d’identification, des caractéristiques d’ordre general sur I’établissernent telles que l’accessihilité, Ic nombre d’élèves par sexe, Ia nature des murs et des toits des salles de classes, des informations relatives et du milieu au scm a l’hygiene alimentaire de l’établissement scolaire, aux soins de sante, aux surveillances sanitaire et épidémiologique, a Ia couverture vaccinale, a l’éducation a Ia vie familiale, et aux activités sportives et associatives. La finalisation des questionnaires s’est effectuée a l’issue d’une table ronde réunissant les spécialistes de l’éducation et d’enquete, les inspecteurs ainsi que les directeurs des différents degrés d’enseignement du Togo. a a a a a a a ass a a sass a ass 5 1.1.5- Enquete pilote La nécessité d’une enquête pilote est de recueillir lors de l’interview les difficultés éventuelles des enquetés a répondre correctement a certaines questions. Ces difficultés sont rapportées aux superviseurs qui en tiendront compte au cours de Ia formation des enquêteurs et de la mise au point du questionnaire. L’enquete pilote s’est déroulée Ic 06/10/94 dans 2 écoles maternelles, 4 établissements primaires et 2 colleges de la commune de Lomé; soit en tout 8 établissements. Au cours de cc passage, trois questions ont suscité des hesitations ou des remarques. Ce sont les questions relatives au point d’eau utilisé dans l’établissement, au toit Ct au mur des salles de classe, et a la couverture vaccinale. A propos du point d’eau, les enquêtés pensent que celui-ci ne peutjamais être hors de l’établissement, donc les modalités comme marigot ou barrage n’ont pas leur raison d’être. S’agissant des murs et des toits des salles de classe, certaines salles de classe n’ont pas de mur; cc qui d’ailleurs s’est vérifié a l’intérieur du pays o~iIa plupart des hangars ou apatams ne disposent pas de murs. Quant a la couverture vaccinale, les élèves ne disposent souvent pas de carnet, et dans cc cas la couverture vaccinale serait difficile a calculer. 1.1.6- Echantillonnage L’échantillonnage concerne uniquement Ic premier degré et les Jardins d’Enfants. Pour les autres degrés, Ic (lCnombrellient est exhaiistif. Etant donné I’ahsence d’une base de sondage centralisée, l’échantillon se constitue au fur et a mesure que l’on arrive dans l’inspection dii premier degré dc Ia prCfecttire. Dans cette dernière, les établissements de Ia base de sondage sont classes par ordre aiphabetique. Un numéro est affecté unite. La tirage s’est effectué réaliséc au 37ème mille, a chaque a l’aide de Ia Table des Nombres au Hasard. La lecture a été 17èniC colonne 7êmc ligne ~ partir de Ia gauche vers Ia droite. 6 La taille prévue au depart pour l’échantillon était de 2000 établissements primaires. Cette taille était retenue avec l’hypothèse qu’il y aurait des refus de réponse d’environ 10 Avcc till taux (Ic sondagc (Ic 70 pour cciii, I’écluint ii Ion est rcprCsciitatif, géographiquement stratifié et auto-pondéré. A l’issue des interviews, 1889 établissements ~ cent. du premier degre et 39 Jardins d’Enfants enregistrés avec succès, le taux de réponse représente 97,0 pour cent. Des non réponses sont également observées dans les dewcième et troisième degrés. Ce qui fait que les tailles respectives de ces degrés deviennent 245 et 36. 1.1.7- Manuel dii personnel de terrain Un manuel d’instruction a l’intention du personnel de terrain a éte élaboré en tenant compte de l’expérience passée et du resultat de l’enquête pilote. 11 a servi comme document de base durant l’initiation du personnel enquêteur qui de par son profil semble déjà se retrouver. Aussi, est-il utilisé pendant Ia collecte des données sur Ic terrain comme outil permanent de référence. 1.1.8- Recrutement, formation des enquêteurs et collecte des données Après avoir constitué l’échantillon, les agents identifies pour le travail ont ete initiés au remplissage des questionnaires. Dans chaque prefecture, deux agents sont recrutés et formés pour executer Ia collecte; soit en tout 60 enquêteurs. Us sont surtout composes d’institutcurs, de conscillers pédagogiqucs Ct d’inspecteurs d’enseigncment du premier degré. Pourquoi cette strategic ? Nous nous sommes dit qu’en milieu scolaire, les conseillers pédagogiques sont dans la hierarchic supérieurs aux enseignants et écoutés par ceux-ci. Et compte tenu du sérieux que nécessite l’opération, nous avons donc jugé utile de nous adresser aux inspecteurs qui, dans Ic planning de leurs activités, devraient en principe programmer visiter des établissements cette rentrée scolaire. 7 Les enquêteurs ne sont pas tous réunis en un lieu fixe pour suivre collectivement la formation. Cette dernière a été effectuée par deux équipes mobiles de supervision. Cette strategic iflipoSe des dates (Ic déniarrage de In collcctc variables en fonction dii recnutcment et de la formation. Le programme de formation a porte sur - Ia presentation de l’enquête, les objectifs poursuivis ainsi que les commanditaires; - un inventaire des difficultés probables et les possibilités de solutions; - l’initiation aux questionnaires et au manuel d’instructions; - des exercices de remplissagc des questionnaires. Pour s’assurer que les enquêteurs posent correctement et de Ia même facon chaque question, une importance particuliCre a eté accordée aux simulations. Ainsi, l’expose de cliaque section était toujours suivi de simulation de cas pratiques oü les agents jouaient tour a tour les roles d’enquêteurs et d’enquetes. Une fois Ia simulation terminéc, Ic materiel de travail est remis aux enquêteurs avec des instructions. Le lendemain le superviseur repasse pour le contrôle et la rectification des erreurs éventuelles. Ainsi, Ia collecte s’est déroulée du 20 octobre au 10 novembre 1994 sur toute I’étendue du territoire national. 1.1.9- Exploitation des données La plupart des questions etaient précodées si bien que l’operation de codification des données n’apparaIt plus systématique. Ccci étant, après Ia verification des questionnaires, deux agents de saisie sont recrutés et formés pour Ia manipulation du programme de saisie écrit en EPI INFO. Cette dernière a démarré Ic 15 décembre 1994 et devrait durer trois semaines. Malheureusement, l’un des agents n’a pas pu continuer le travail pour des raisons familiales et de sante. 11 a fallu attendre sept semaines pour que Ia saisie ne soit achevée. I I 8 Après l’épuration des données en Février, les tableaux sont aussitOt confectionnés pour l’analyse dont les résultats constituent l’ossature de ce rapport. 1.1.10- Las difficultés rencontrées Au de certainsniveau directeurs de la de collecte, colleges [‘accessibilité et lycées a peu répondre évidente auxdequestions, certaines sont localités les problèmes et Ic refus majeurs res avoir rencontrés écouté ]‘enquêteur sur Ic terr sur le but de saesvisite responsables lui repondent es eta souvent isseme qu’en, matière x-ci d’eau potable et d’assainissement, leurs établissements sont marginalises et il ne sert a rien de les déranger :vec ces questions. Malgré l’insistance de l’enquêteur, celui-ci est purement Au niveau de l’exploitation des données, les problèmes de sante du personnel ont fait que Ia saisie et l’analyse out accuse de retard par rapport aux echeances prévues. En dehors de ces difficultés, les operations se sont déroulées techniquement de facon satisfaisante. Sur le terrain, les quelques enquêteurs qui ne sont pas du corps enseignant y ont Pu eux aussi bien intégrer sans trop de peine. Las remarques et suggestions relevées lors de Ia pré-enquête ont été bien exploitées. 9 1.2- CARAcTERISTIQUES DE L’ECHANTILLON L’enquete a porte sur 2210 écoles qui se répartissent en 39 Jardins d’Enfants, 1889 écoles -primaires, 245 établissements du deuxième degré, 36 établissements du troisième degré et l’Université du Bénin. Les caractéristiques enregistrées sur ces 2210 établissements sont consignées dans Ic tableau 1. II s’agit des caractéristiques d’ordre general rccueillies auprès des responsables des écoles. Elles concernent l’orire d’enseignement, l’effectifmoyen par classe, Ic rapport de féminité scolaire~1),l’accessibilité géographique, les obstacles a l’accessibilité, la nature des toits et des murs des salles de classes, et Ic type de mobilier utilisés par les élèves. 1.2.1- Enseignement Préscolaire Dans Ic préscolaire, le public représente 60 pour cent, les laIcs 32 pour cent et les confessionnelles 8 pour cent . Le nombre moyen d’enfants par classe est 27 (24 dans le public, 17 dans les laIcs et 35 dans Ics confessionnelles). 25 pour cent des Jardins d’Enfants ont leur propres b~himentset 70 pour cent sont hébergés dans les salles de classes des écoles primaires. L’accessibilté a certaines écoles pose problème pour les enfants. En effet, pour 8 pour cent des Jardins d’Enfants, Ia distance est supérieure a 5km et l’eau/forêt constituent la pricipale difficulté d’accès pour 3 pour cent d’entre eux. Concernant les toits des classes, 89.5 pour cent sont en tôle et 2.6 pour cent en paille. Las murs sont en majorité en dur (89.5 pour cent); ceux en banco représentent 5.3 pour cent et 2.6 pour cent sont faits en claies. Pour cc qui est du mobilier, 70 pour cent des Jardins d’Enfants n’ont pas de tablettes et 38 pour cent n’ont pas de petites chaises. (1) Nombre de filles inscrites dans Ic degré pour 100 garçons. I I I I I I I I I 10 122- Enseignement du Premier Degré Lcs Ctahlissciiicnts dii I)rcnhicr dcgrC sont composes de 76,3 pour cent dc public, 19,4 pour cent de privé confessionnel et 4,3 pour cent de privé IaIc. Las difficultés d’accès ne sont pas exclues. Las flaques d’eau en temps de pluie ainsi que des distances supérieures ou égales a 5 Km sont dans les 80,8 pour cent des cas les raisons évoquées. A propos des national de 2,6 Km distances supérieures ou égales a 5 Km, le rayon moyen d’action~2~ ne semble pas du tout être des distances aisées a parcourir par les enfants. L’effectif moyen des classes qui est de 52 élèves au niveau national, présente des disparités tant au niveau regional que préfectoral. C’est ainsi que les fortes concentrations sont observées dans Ia region maritime avec des effectifs variant entre 60 et 75; alors que dans Ia region des savanes ces effectifs atteignent difficilernent 40. Le rapport entre filles CL garçons cst de 67 pour I’ciiscmblc du pays. II vane cure 32 et 89 respectivement pour les prefectures de Kpcndjal et de Ia Kozah. Bien que dans 3 établissements sur 4 les toits des salles de classes soient couvertes de tote, on rencontre une proportion (20,6 pour cent) non negligeable d’écoies avec des toits en paille. S’agissant des murs, au moms un établissement sur deux est construit en ciment. Las cas extremes oü I’on construit des apatams pour salle de classe aussi existent et se rencontrent dans 25 pour cent des cas. Las tables.-bancs comme type de mobilier utilisé par les élèves ne se rencontrent uniquement que dans 2 établissements sur 3. Dans Ic tiers des établissements, les élèves se servent des briques, des troncs d’arhres ou des planches comme mobilier. Rayon inoyen d~caon = (2) N Superficie du territoire No,nbre d’Icoles x 3,14 I 11 1.2.3- Enseignement du DcuxiCrnc Dcgré L’ordre public représente 88,2 pour cent du sous-échantillon du deuxième degré, tandis que Ic privé confessionnel et le privé laIc se taillent respectivement les 6,1 pour cent et 5,7 pour cent. Le rapport filles-garcons qui est de 67 dans Ic primaire passe a 38 dans le a un autre et d’une prefecture maritime et de 13 a 22 dans Ia deuxième degré. L’effectif moyen par classe vane d’un ordre ou region a une autre. II vane entre 44 a 62 dans Ia region region des savanes. Las forts effectifs (75 élèves par classe ou plus) se rencontrent dans le public et surtout dans Ia region maritime. Dans Ic privé, ces effectifs ne dépassent pas 35 quelle que soit Ia region. Dans le deuxieme degre, le rayon moyen d’action national est de 8,0 Km. La niveau relativement élevé de cet indicateur confirme la distance supérieure ou égale a 5 Km avancée par certains chefs d’établissement comme étant Ic principal obstacle d’accès a l’établissement. Las salles de classes sont pour la phupart (95,5 pour cent) couvertes de tôle ou de dalle. Quant au mur, le banco ne représente quc 0,8 pour cent. Ce pourcentage très faible mais significatif est Ic même pour certains établissemcnts oi~le type de mobilier n’est pas le table-bane. 1.2.4- Enseignement du Troisième Degré A mesure que l’on progresse dans Ic clegré d’enseignement Ic nombre de filles pour 100 garçons ne cesse de s’amenuiser. C’est ainsi qu’a un niveau de 67 pour cent dans le primaire, on arrive 69,4 a 18 dans Ic troisième degré en passant par 38 dans le deuxième degré. pour cent des étabhissemcnts relèvent de l’ordre public, tandis que les privés confessionnel et IaIc font respectivement 25,0 pour cent et 5,6 pour cent. En cc qui concerne l’accessibilité, c’est le parcours de longues distances qui constituent Ic problème majeur. Le rayon rnoyen d’action est 19,8 km. I I I I., 12 Dans les établissements du troisième degre, on ne rencontre pas de toit couvcrt de paihle. Cependant 8 pour cent de ces étabhissements sont construits en claie. 1.2.5- Université En 1994, I’université du étudiants dont 4611 garçons et 1987 filhes. comptait cinq amphithéâtres pour environ 6598 a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a S I I •1I 1 I I I I I I I I I I I 13 Tableau I Caractérisliqucs de I’cchaiiiiiion scion Ic dcgré d’cnscigncnicnt (en pour cent) DECJRE D’ENSEFC,NEMENT CARACTERISTIQUES Prcn~icr(icgI&~ Dctixiènic dcgu~ Trokièrnc dcgré Public 76,3 88,2 69,4 Privé confessionnel 19,4 6,1 25,0 Privé laic 4,3 5,7 5,6 Rapport Filles/Garcons 67 38 18 Effectif moyen par classe 52 50 40 50 44 47 34 31 2,6 kni 8,0 km 19,8 km Oui 43,0 49,4 33,3 Non 57,0 50,6 66,7 Cours d’cau /For& 16,9 6,6 0 Distance 64,0 86,8 91,7 Pailic 9,1 1,2 0 Tôlc 74,8 87,5 66,7 Béton 3,5 8,2 25,0 Pailic ci Tôie 11,5 2,4 5,6 Tôic ci Bélon 1,1 3,3 2,8 Dur 57,3 90,2 91,7 Banco 17,6 0,8 0 Pailiasson, Claie, Vide 25,1 9,0 8,3 Table-banc 67,8 99,2 94,4 Briquc, Planchc, Tronc d’arbrc 32,2 0,8 5,6 Ordre d’cnseigncmcnt Public Privé Accessibilité géographique DifficultCs d’accès Obstacles a l’accessihilité 5 Km Nature des toiLs des salles Nature des murs I I Type de mobilicr I I 14 II- ETAT DE LA SITUATION SANITAIRE EN MILIEUX SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE 11.1- HYGIENE DU MILIEU ET ALIMENTAIRE 11.1.1- Hygiene du milieu 11.1. 1.1- Enseigneinent Pi e~colai,a S’agissant de Ia dimension des salles de classes, il faut souhigner que Ia plupart ont respecté79 pour les prévticsd’Enfants (Iargcur 6out ~ 7m, longucur ct hautcur 2.80 Ainsi, centnormes des Jardins respecté les 9m 3 dimensions et 13~t 3.20 pouriii). cent ont respecté Ia salles hauteur. Si la la largeur majoritéetdes de classes (92 pour cent) sont bien échairées he jour, pendant Ia péniode Ies phuies, dIes sont en grande partie incommodées (61 pour cent). VI’ Quant aux toilcttes, 76 pour cent en ont. Cettc situation amène les enfants a aller en brotisse (surtout ~i l’intCrieur du pays) pour satisfaire leur hcsoins avec toils les nisques ciue cela comporte pour l’enfant (morsure de serpent, plaies..) et pour Ic milieu (La pollution de Ia nature). V Moms de Ia moitié (40 pour cent) out un point d’eau potable. I ~cs flioyenS dc desi net ion ci dc conservation des ordtircs font dCfaut dans 47 pour cent d’écoles. Environ 40 pour cent des Jardins d’Enfants ne sont pas clOtures; ccci constitue un danger pour les enfants surtout pendant les récréations pour les écoles situées au bond des grandes routes. 11.1.1.2- Enseignement des Preiniei; DetL~iêIneat Troisiènze Degrés L’école a un rOle très important a joner dans ha promotion de Ia sante des élèves. La milieu scolaire devrait être sam. Cependant, force est de constater qu’au Togo La situation laisse a desirer comme he montre Ic tableau 2. Les dimensions normales des salles de classes ne sont pas toujours rcspcctCcs, Ics classes soul mal éclairées, les élèves sont incommodés I I 15 par tcmps ilc pluic, les services sanitaircs sont en nombre très insuffisant, I’eau potable est rare. En effet, le respect des dimensions normaics des salles (Ic classe perniet tine bonne aeration nécessaire pour Ia sante, tin bon éclairage Ic jour si les ouvertures sont bien oricntCcs. II Cvitc l’~iicomrnodat ion des él~vcs~ I I tenips de plu ic. S’agissant de l’eau potable, elle est dramatiquement inaccessible dans 70 pour cent des Ctablissements primaires; alors qu’il cst bicn connu clu’LIn grand nombre d’affcctions peuvent être prévenues par un accès convenable a I’eau potable. De tout evidence, I’absence de point d’eau au sein de l’établissernent pose essentiellernent deux problèmes : l’hygiene et l’energie. Par exemple, Iorsqu’un enfant se rend dans tine niaison pour boire pendant Ia récréation, Ia salubrité de cette eau depend de son origine, de son traitement et des conditions de conservation. Et II se pourrait qu’iI ne trouve pas de I’eau et serait contraint de se déplacer de concession en concession a Ia quête d’eau. Ccci déhouche sur Ic second problème qui est le déploiement de l’énergie et donc Ia dépense calorique plus importante pendant Ia récréation. Etant fatigue, notre élève rentre en classe mais ne peut plus suivre correctement le cours. Ces problemes qui Sc posent avec acuitC ne cessent de s’accentuer par une croissance démograpliique rapide. Quant a l’assainissement, les installations sanitaires font cruellement défaut surtout dans le primaire (2 établissements sur 3 ne disposent pas de toilettes). Cette insuffisance I I I I peut expliquer, du nioiiis particllemcnt, Ia faihlesse du rapport filles-garçons dansles ‘~~ troisièmc (legré. H semblerait que les filles se sentent moms a l’aise pour prendre le chemin de Ia brousse de l’école pour satisfaire leurs hesoins. 11 faut signaler que Ia défécation en brousse ne se fait pas seulement par les élèves des écoles sans toilette. Les raisons avancées sont Ies insuffisances de cabines, Ic mauvais état des latrines et~~~bi(ude de défequer dans Ia nature. Parmi les ~i~bIissements qui dispo~t de toilettes, on rencontre des pourcentages non négligeables qili ne les entretiennent pas et font savoir que cc n’est pas nécessaire. / 1 I I I I 16 P) La destruction des avec tous ses avantages est malheureusement peu ~ pratiquéc dans les établissements scolaires. Pourtant, nous ne sommes pas sans savoir quc l’accumulation des detritus dans des endroits non mndiques au scm de l’établissement peut constituer un danger pour Ia Sante des élèves. Car ces endroits peuvent constituer des Iieux de proliferation de certains agents nuisihics a (‘homme. 11.1.1.3- Université ‘~j: Vingt six (26) cahincs (Ic toilettes avec chasse cau desservent les étiidiants. Ces toilettes sont plus ou moms bien entretenues reguhièrement avec des produits pour rendre les lieux d’aisance moms malodorants. Mais he nombre de cahines étant insuffisants, certains étudiants continuent a aller en brousse aux alcntours de l’université pour leurs besoins. En matière de destruction et de conservation des ordures, l’université ne possède aucune structure. 11.1.2- Hygiene alimcntaire 11.1.2.1- Au u/yeah /)re.scolaue Le principal système (l’alimentation des enfants a l’école est Ia vente des denrées alimentaires par les honnes femmes vendeuses (97 pour cent). Le système de cantine est note sculenient dans 3 pour ecu t (IC Jai di us d’[~nfan Es. Les denrées vendues aux enfants sont en general contrOlées par un comité de surveillance des denrées ahimentaires (dans 92 pour cent des cas). La système de surveillance consiste esseiitiellement a contrOler hi carte d’hygiène de ha revendeuse, son corporelle et ha protection desdenrées contre les mouches. Notons que dans 92 hygienepour cent de Jardins d’Enfants, les revendeuses mettent de I’eau et du savon a Ia disposition des enfants pour se layer les mains. I I I I I I I 17 S’agissant de Ia surveillance de I’hygiêne corporelle des enfants, les enseignants contrôlent chaque matin Ia propreté de leur corps, dc leurs habits, des ongles et cheveux, Ic port des chaussures (dans 13 pour cent des Jardins d’Enfants, Ics Clèvcs ne portent pas tous des chaussures) et vérificnt si Ics enfants ont des poux ou Ia teigne. Sur cc dernier élément, dans 23 pour cent des écoles, ics enfants ont des~po~~ ~2 11. 1.2.2- Au iiiveciu J)IiIii(liIt’ ci ~ .~,ccO!l(IaIIe L’hygiène alimentaire devrait relever des roles de l’école en tant que centre d’éducation pour Ia sante. A cet egard, quel que soit Ic système d’alimentation des élèves, l’école devrait v~iJJ~r ~ ]‘hygienc alimentaire dont les résultats de Ia situation en milieu scolaire togolais sont consignés dans Ic tableau 3. Au Togo, Ia cantine_scolaire, malgré ses avantages inestimables, est pratiqucment inexistante. Les quelques rares que I’on rencontre fixe Ic prix du rcpas entre 25 et 150 FCFA; soit en moyenne 93 FCFA. Dc plus, l’hygiène n’est pas contrOlée pour les aliments dans toutes les écoles. Et pour preuve, certains responsables d’école primaire répondent (luI’ils lie .saveiit pa.s d’eau pour lover k’s .si le.s ~e,uIeu~es de !1l(lI1l~(li’Wli ci (l/)res (li’OlF deiirée.s a/inieiztaircs disposeiit de savon et i;ia~ig~ (Tableau 3). Ccs genres (IC rCponses ~ négligentes montrent déjà la nécessité de scnsibiliser les enseignants aux problèmes de sante des élèves. Mênie dans les écoles o~ise fait Ic contrOle de I’hygiène alirnentaire cela se réduit Ic plus souvent a quciques visites des enseignants pour voir si les aliments vendus sont couverts. 11.1.2.3- Au niveau dc l’unive,sité Su r Ic plan at iiiicntairc, Ics étud ants d isposcnt d’u ne canti lie qu i fonct lonne ~ des heures bien précises et les aliments sont contrôlés par un comité chargé de la surveillance de Ia restauration des étudiants. Mais pendant Ics pauses entre les cours (récréations), les étudiants se servent chez les vendeuses de denrécs alimentaires o~iiI n’existe aucune surveillance des denrecs venduies. I I 18 Tableau 2 Hygiene du milieu dans Ics Ctablisscrncnts scolaires par degré DEGRE D’ENSEIGNEMENT HYGIENE DU MILIEU Premier dcgre 1 DcuxiCmc dcgre TroisiCme degré Dimensions normales des classes Largeur Oui 83,3 94,7 97,2 Non 14,1 5,3 2,8 Les dcux 2,6 0 0 Oui 75,6 89,8 94,4 Non 21,8 20,2 5,6 Les deux 2,6 0 0 Ow 82,1 95,1 100 Non 15,0 4,9 0 Lcs deux 2,9 0 0 Oui 76,9 62,9 75,0 Non 23,1 37,1 25,0 Oui 72,5 69,4 47,2 Non 27,5 30,6 52,8 Oui 30,0 44,5 75,0 Non 70,0 55,5 25,0 Eau couranlc 11,9 19,2 41,7 Borne 15,6 15,1 30,6 Puils 18,0 16,3 8,4 Forage avec pompe 5,8 6,5 2,8 Marigot, RiviCrc 27,6 13,5 11,2 Citcrne 4,0 9,0 0 Barrage 14,5 16,7 5,6 Longucur Hauteur Eclairage des salles Incommodation des salles Existence du point d’eau Type de point d’cau I()Ifl~tiflC I I 19 Tableau 2 : Hygiene du milieu dans Ics établisscmens scolaires par dcgré DEGRE D’ENSEIGNEMENT HYGIENE DU MILIEU Premier degre DeuxiCme dc~r~~ TroisiCme dcgró Existence de toilcttcs Oui 33,2 55,5 75,0 Non 66,8 44,5 25,0 10,0 11,8 38,9 Fosse étanchc 18,4 31,4 30,6 Puits perdu 4,7 12,2 5,5 Sans objet 66,8 44,5 25,0 Oui 75,6 65,3 50,0 Non 24,4 34,7 50,0 Oni 93,1) 86,8 81,5 Non 7,0 13,2 18,5 Bihcbdoniadaire 6,0 13,6 9,1 Hcbdomadairc 90,3 78,8 90,9 Autre 3,7 7,6 0 Oui 43,7 39,8 77,3 Non 56,3 60,2 22,7 97,5 93,0 100 2,5 7,0 Oni 38,2 32,2 27,8 Non 61,8 67,8 72,2 Type de toilettes Avec chassc I)CfCcation d’cau CII I)IOLISSC Entretien des toilcttcs Périodicité Utilisation de produits d’entretien Raisons de non utilisation de dCodorisant Manquc de moyen linancier Pas néccssairc Destruction des ordures a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a 20 Tableau 3 : 1-lygiène alimentaire thins les établissernents scolaires par degré DEC RE D’ENSEIGNEMENT HYGIENE ALIMENTAIRE Premier degre DcuxiCmc degrC TroisiCmc dcgré Canline 0,9 0,4 0 Vendcuscs (IC dcnrées altmcntaircs 96,1 99,6 100 Lcs deux 0,8 0 0 Domicile 2,2 0 (1 Out 78,1 83,7 63,9 Non 19,6 16,3 36,1 Sans objet 2,3 0 Oui 78,1 83,7 63,9 Sans objet 21,9 16,3 36,1 93 F - - Oui 66,6 71,8 72,2 Non 24,1 18,8 8,3 Nc saiL pas 6,9 9,4 19,4 Sans objet 2,4 Système d’alimentation Existence d’un comité de surveillance Contrôle d’hygiène Prix moyen d’un repas a Ia cantine Existence d’eau et de savon - - I I 21 11.2- LES SOINS DE SANTE EN MILIEU SCOLAIRE ET UNIVERSITALRE Dans tin program IUC (IC sautC scolairc, I’Ccolc (loll PoLuvoi r donncr des soins aux élèves qui tombent malades ou ont un accident au scm de l’étahhissement. A cet effet, chaque école devrait disposer d’une infirmerie contenant les matériels et médicaments essentiels pour les premiers soins. Qu’en est-il de Ia situation au Togo en matière de soins donnés aux élèves dans les établissernents seohaures. 11.2.1- Niveau prCscolaire 11.2.1.1- Structure de soins Nous atilouiouiies entendons nuais ici par préscolairc, Ics Jardiuis (l’Fulfaults, qul Ic plus sotivent sont dauis CCI tuiuic~ /OIICS soul ~i riuutéu ueiuu des ecoles J)1 iuuiaiies. Au niveau des préscolaires, les résultats de l’étude montrent que 16 pour cent des Jardins d’Enlants au logo disposent d’une structure de souls au scm de l’école. Cette structure de soins est constituée généralement d’une pièce qui permet d’isoler temporairement l’enfant malade pour qu’il se repose après lui avoir donné les premiers soins. II est a souligner que les rares structures de soins qui existent sont tenues par Ies enseignants qui le plus souvent ne sont pas forniés pour donner les premiers soins appropriés. C’est surtout ~t Lomé qu’on retrouve Ia plupart des Jardins d’Enfants qut ont une structure de soins (surtout chez les privCs laics); a I’intéricur (ILl pays les quelques Jardins d’Enfants qui existent sont dépourvus de structure de SoulS. Dans Ia plupart des cas, lorsqu’un enfant tombe malade au sein de l’école, il est conduit dans une formation sanitaire clout ha distauice nioyenne est d’environ 3 km alors que les moyens d’évacuation des enfants mahades font défaut. ‘I I I I I 22 Quand bien même, les écoles ne disposent pas de registre de statistiques de sante des élèves, scion les responsables, hes maladies les plus frequemment développées par les enfants sont par ordre d’importance: - la fièvre - ha toux - Jes maux de tête - ies maux de ventre Les symptOmes de pohiomyéhite et hes malformations congenitales constituent les principaux genres d’infirrnités enregistrés au niveau des Jardins d’Enfants. 11.2.1.2- Disponibilité dc l)oIIe (1 /)/lWfllClLi(’ ci soii CO/lie/UI Près de ha rnoitié des Jardins d’Enfants (48 pour cent) disposent d’une boIte a pharmacie et hes médicaments (he base qui s’y trouvent sont: - AIcool - Chloroquine - Aspirine - Objet de pansement - Paracétamol (très rarement) Mais les médicaments les plus sollicités sont: chloroquine, aspirine et paracétamol. Aucune subvention de Ia part de l’état n’est faite pour l’approvisionnement de ces boItes a pharmacie; tout repose stir les étabhissements qui font tin effort considerable pour évitcr les ruptures de stock Ct garantir de cc fait les premiers soin~a h’enfant malade. II II 0 II II 23 11.2.2- Niveau primaire 11.2.2.1- Structure dc sums daiis k’s ecoles /)rlnlaires Très peu d’écoles primaires disposent de structures de soins: sur i’ensemble des écoles du premier degré, seulement 11 pour cent en possèdent. La situation est pratiquement ha même au niveau des différentes regions corn me on peut le constater sur le tableau 4: dans les Plateaux, 8 pour cent des écoles prirnaires ont une structure de soins et dans Ia maritime cette pro1)ortioul est dc 11. Mais I’opératiouinalité de ces structures pose problème. En effet, seulement 1 pour cent d’écoles primaires disposent de structures de soins opérationnelles. Tableau 4: Repartition (cli pour cent) des CcoIcs primaircs scion I’cxistcncc ou non dc structure de soins opérationnellcs par region EXISTENCE DE STRUCTURE DE SOINS REGIONS OpCrationnelle Non opérationnelle N’existe pas TOTAL Maritime 2 9 89 100 Plateaux 1 7 92 100 Centrale 1 5 94 100 Kara I 16 83 1(X) Savanes I 15 84 100 Ensemble 1 10 89 100 L’examen dii tableau 4 douiuiant Ics pourcentages par region montre que dans pratiqueuient toutes les regions, sculement 1 pour cent des écohes primaires ont une structure de soins opCrationnelle tenue soit par des enseignants soit par des agents I I 24 itinérants. Les agents de sante (médecin, infirmier, aide soignant...) font défaut et très peu d’écoles ont des enseignants formés en secourisme (2 pour cent). Les pourcentages eleves des structures de soins non opérationnelies au niveau de toutes les regions (tableau 4) illustrent bien he prohlèrne que pose le fonctionnement de ces structures. Le manque de produits, ajouté aux effets de Ia crise que Ic pays a connus ces deriiiêrcs anuiées, consliltueiit les 1)1 iiicipalcs raisouis CvoquCes P~°Ics rCspoulSaL)leS de certains étabhissements pour Ia lion opérationnalité de leurs structures de soins. Ajoutons que ces structures de soiiis sont genéralement financées par I’Etat, des Organisations Internationales comme, UNICEF, OMS.., d’autres ONG comme Aide et Action ...etc. Au cas o~u un éhève tombe malade atu scm niaisoui de l’établissement, il est envoyé a Ia (26 pour cciii des Ccolcs) o~udauis tine formation sanitaire (46 pour cent). Or ics formations sanhtaires (1iji dcsscrvent Ics localitCs soul três clistantes des écoles (environ 3 ii plus de 5km ) et ii n’y a pas de rnoyen d’évacuation du mahade: seulement 2 pour cent des écoles disposent de vého ou de voiture personnelle des enseignants pour évacuer hes élèves malades en eas d’urgence. Lorsque I’élève est conduit dans uuie formation sanitaire, ce sont hes parents qui preuiu~enten charge les frais (dans 77 pour cent des Ccoles). II faut noter quand même que certains étabiissements contribuent a Ia prise en charge de l’élève: 1.8 pour cent des écoles primaires prennent en charge les frais dc medication de h’élève malade et 16 pour cent aident les parents a couvrhr les dCpenses de soins de I’Clève. Malgré he non enregistrernent des cas de maladies au niveau des étahhissements, les responsables d’écoles ont quand même listé quelques maladies qui sont les plus fréquentes chez ieurs éièves. Ainsi les trois maladies hes plus fréquentes chez hes élèves du primaire sont: Maux de tête (dans 77 pour cent d’écohes primaires), Fièvre (67 pour cent), Maux de vent rc (61 pour cent). a a a a — a — a — a — a — — — a — — — a — — — — a — a — a — a — a p - 25 Le décès cst un évCncment rare et l’est davantage lorsque I’on s’iuitércssc a iine sous— population particulère telle que celle des élèves âgés de 6 ans au moms. Car, c’est avant 5 ans d’âge que l’enfant est plus exposé ati décès. Passer cc cap et rentrer a i’école qui est cense être une unite d’éducation pour Ia sante, Ic risque de décès est en cc moment amoindri. Ce que confirme d’aihheurs les statistiques de décès. Des décès d’enfants ont été enregistrés dans 34 pour cent d’écoles mais les raisons dc ces décès ne sont pas cnregistrées au niveau des écoles. En général, il meurt en moyenne chaque année dans hes établissements prirnaires 233 élèves pour 100 mihle. S’agissant des genres d’infirmités qul existent dans hes écoles primaircs, les symptômes de polio sont les plus frequents (dans 51 pour cent d’écohes). C’est cc qui ressort du tableau 5 qui présente Ia situation par region. Tableau 5: Repartition (en pour cent) des écoles prirnaires scIon les genres d’infirmités qui existent et par region GENRES D’INFIRMITES REGIONS Polio Malformaticn congenJ~ae Borgne Aiitre Maritime 52 21 11 14 Plateaux 40 17 5 3 Ccntralc 62 19 2 32 Kara 54 15 7 32 Savanes 48 II 7 37 Ensemble 51 17 6 24 Au niveau des regions, dauis Ia region ceuitrale, des symptômes de polio sont enregistrés dans 62 pour cent d’écoles prirnaires, 54 pour cent dans Ia region de Ia Kara, 52 pour cent dans Ia maritime, 48 pour cent dans les Savanes et 40 pour cent dans les Plateaux. ‘I 26 Ces résultats ne sont que Ia consequence de ha non exigence de ha vaccination contre Ia polio avant toutc inscription a l’école au Togo. 11.2.2.2- Disponibilité de boIte a pharniacie et son contenu Le but poursuivi en instituant ces pharmacies scolaires est de fournir des soins de sauté de premiere néccssitC aux élCves malades surtout dans les écoles très éloignées des formations sanitaires. L’installation dc ces boItes a pharmacie a été appuyée par l’UNICEF qul leur avait fourni un approvisionnement de déniarrage. Mais depuis que I’UNICEF a commence a nicttrc en place l’Initiative de Bamako, il a suspendu cet appui des pharmacies scolaircs et les établissements out acttuellernent du mal a s’approvisionuicr. Comme souligné plus haut, I’iune des principales raisons évoqtuécs par les responsables des écoles primaires oO II existe une structure dc Soifls mais non opérationnelle est Ic manque de produits pour traiter les malades. Ccci est également ressorti au niveau des établissements scolaires qui disposent d’une boIte a pharinacie. Stir l’ensernble des écolcs primaires, 29 pour cent possèdent une boIte (tableau 6). Les médicarnents de base que contiennent generalement a pharmacie ces boltes a pharmacies sont: ehloroquine, alcool, objet de pansement. Lcs princi~)alcsSOUFCCS (IC funancenient de ccs bolles a pliaruiiacic soul: - les étabhissements scolaires - Ics parents ch’ClCves — ics ONG (U N ICI ~l sin tout) Sur les 29 pour cent d’écoles primaires qui en possèdent, 24 pour cent sont en rupture de stocks depuis Iongternps (Ic phtus souvent ha boIte cst comphètement vide). ‘I 27 L’approvisionnement des boîtes a pharmacie constitue donc le gros problème que rencontrent les étahlissements qui en possèdent. Les raisons évoquées pour expliquer cette situation sont - le manque de fonds pour I’approvisionnement — problème d’acheminement des produits Dans l’état actuel des choses, certains établissements (10%) ont adopté des approches de solutions pour remédier a ce manciue de produits dans les boItes continuer a fournir a pharmacie afin de les premiers SOiflS aux élèves malades par I’achat des produits avec la mu tuci Ic sCo!airc. N’lais dans Ia pl ul)art des cas, I’cnfant iualadc est FC iivoyé iiiiii’iédiatenicnt a la maison ou conduit dans une formation sanitaire. Tableau 6 Repartition (en pour cent) des écoles primaires selon Ia disponibilité d’une boite a pliarmacie par region DISPONIBILITE DE BOITE A PHARMACIE REGIONS OIJI NON TOTAL Maritime 28 72 100 Plateaux 18 82 100 Centrale 31 69 100 Kara 40 60 100 Savanes 27 73 100 Ensemble 29 71 100 28 11.2.3- Nivcau secondaire Au niveatu secondaire, hi situat iou est prat iqiucuilent idcnt ique potir Ic dcuxièrne qtie pour le troisième degré. 11.2.3.1- Structure de soins cia niveau cia secondaire Au deuxième degré, hes résultats du tableau 7 inontrent que seuhement 8 pour cent des colleges possCdcnt tune structure de soins Ct contrairement au premier dcgrC, 70 pour cent dc ces structiu res sont encore operationnelles cc qiu i rcpréscuitc 5 pour cent dc l’ensemble des étabhissemcnls dii deuxiCmc degrC. Soulignons que les étahlissernents du deuxièrne degré sont pour la plupart situées dans des grandes agglomerations oO il existe une formation sanitaire pas trop éloignée (environ 1 km). Ccs (IUClqiuc~st iii cliii e~de soi uis q tu i SOl it I~I’ iii tC rictu r des Ccolcs soul (C lilies Soil par des infirmiers (dans ~ ~ cciii des Ccoles dii dciuxicmc dcgrc ) soit par des enseignants (3.3 pour cent) et elles sont entièrement finauicées par les étabhissements mêmes. I ~e manque dc fonds poti r approvisioul neinc iii des uiiCdicanicuits Ct Ic manque de personnel constituent ici aussi hes principales raisons évoquées par les responsables des étabhissements qui possèdent des structures de soins noui opérationnelles. Les élèves qui tombent malades au scm de l’étahlissernent sont en général envoyés dans une formation sanitaire (dans 93 pour cent des établissernents). Or les moyens d’évacuation des malades sont pratiquement inexistants. Les frais de medication soft entièrement pris en charge par les parents (95 pour cent). La contribution de l’étabhissement dans ha prise en charge des élèves malades est presque nulle. II 29 Tableau 7: Repartition (en pour cent) des établisseinents du deuxiême degre selon l’existence ou non de structure de soins opérationnelle par region EXISTENCE DE STRUCTURE DE SOINS REGIONS OpCrationnelle Non opCralionnellc N’cxistc pas TOTAL Maritime 10 0 90 100 Plateaux 3 6 81 100 Centrale 6 0 94 100 Kara 2 2 96 100 Savanes 5 6 89 100 Ensemble 5 3 92 100 Les niaux de tête (dans 85 pour cent dc college), Ia fièvre (85 pour cent) et les maux de ventre (70 pour cent) sont ici aussi les trois plaintes les plus fréquentes chez les élèves du deuxième (legré. Coiicernant les déces d’clêvcs au cours des deux dcrnières annCcs, 57 dCcès pour 100 mille sont enregistrCs en rnoyenne par thins les colleges au Togo. Les symptOrnes de polio (dans 69 pour cent de colleges) et les malformations congénitales (12 pour cent) constituent les principales infirmités enregistrées au niveau du deuxième degré. Au troisième dcgré, Ia situation est presque identique a celle du deuxième degré. En effet, 31 pour cent des étahlisscments du troisiemc dcgré possCdcnt une structure (IC SOiflS dont 25 pour cent solit opérationnelles et tenues par des infirmiers (19 pour cent) ou des enseignants (6 pour cent). Un seul établissement du troisième degré a une structure de soins dirigee par un médecin. II 30 L..e financernent de ces structures est supporté par les établissements. Dans 95 pour cent des établissernents du troisième degre, lorsqu’un élève tombe malade au scm de l’école, ii est envoyé a la maison ou conduit dans iine formation sanitaire et ii n’existe pas de moyen d’évacuation des élèves malades. La prise en charge des malades est id aussi du ressort des parents et les trois principales maladies contractées par les élèves du troisième degre sont: Ics I11~(iX (Ic tCte, Ia iiCvi e ci Ic’. inati x de ye iii re. Les décès d’élèves durant tes deux dernières années sont en moyenne 121 pour 100 mule par an dans les établissments dii troisiême degré au Togo. Les causes de ces décès ne sont pas identifiées puisqu’il n’existe aucun système de gestion de l’information sur les statistiques sanitaires au scm des établissements scolaires en general. Comme au deuxième degré, les symptOmes de polio (59 pour cent des écoles du troisième degre), les malformations congénitales sont égalernent les principales genres d’infirmités qui sont enregistrés au troisième degré. La non tenue de registre de statistique sanitaire au sein des établissements ne permet ~ die comptabi user Ic uoiiihre (IC C~S(Ic 1)0110 et ((C malformations congcni(ales qui s’y trouven t. 11.2.3.2- Disponibilité (Ic’ l)OIte (1 pIia~nzacic(‘1 Soil coiiteiiu Au niveau du deuxièmc dcgré, 48 pour cent des écoles possèdent une boIte a pharmacie financée pour la plupart (3 1 pour cent) par les étahlissements et les parents d’élèves (2 pour cent); l’Etat n’intervient dans Ic financement de ces boltes seulernent dans a pharmacie que 8 pour cent des écoles du deiixierne d~gre. Les produits de base qui s’y trouvent sont: chloroquine, aspirine, alcool, objet de pansement et rarement paracétamol. a — a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a — a 31 La pin pat-I de ccs I)ofl cs I~piizt rnmcic soul actiteI Icmcii I vides: 88 pour ccnt des étahlissements qui possèdent one hoIte a pharmacie sont en rupture de stocks. La principale raison évoquée est Ic manque de fonds pour l’approvisionnement. Certains établissements du deuxième degre (29 pour cent) arrivent quand mêrne a trouver une solution d’attente en achetant souvent quelques médicaments sur les fonds de Ia niutuelle scolaire. Au troisième degré, 61 pour cent des écoles ont tine hoIte a pharmacie dont 47 pour cent sont en rupture de stock. Le manque de fonds est ici aussi Ia principale raison expliquant cette situation. 11.2.4- A I’univcrsitC L’université dispose d’iine structure (IC SOUlS dirigéc par un médecin et fiancée par J’Etat. Notons que l’ouverture dii Cl-lU CAMPUS au scm de I’université constitue également un atout pour Ia resolution des problemes de soins de sante aux étudiants. L’université a one ambulance pour l’évacuation des malades en cas d’urgence. L’approvisionncrnent de l’infirrnerie en médicaments est finance par I’Etat. Mais des ruptures fréquentes die stocks swit enregistrées a cause dii manque de fonds lie dans laquelle Ic pays est plongé ces dernières années . a Ia crise Lorsqu’iI y a rupture, Ic Centre National des Oeuvres Universitaires (CNOU) qui coiffe Ic service medical, s’adresse aux autorités de l’université pour étudier les mesures d’urgence a prendre. Contrairement aux autres degres scolaires, les malades sont enregistrés ici, car des son entrée f~I’ii niversité, 10111 étudiant suit tin ccrtai Ii nornl)rc d’cxamcns rnC(Iicaux et a sa fiche médicale a (‘infirmerie. Ainsi, les trois maladies les plus fréquentes enregistrés au près des étudiants durant l’année 1994 sont : Ic paludisme, les maux de tête et les maux de ventre. Au total, deux cas die deces ont été notes durant l’année 1994. II II II 0 II II II 32 11.3- SURVEILLANCE SANI’FAIRE E’F EPIDEMIOLOGIQUE DANS LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES La surveillance sanitaire constitue l’une des actions primordiales que doit mener Ic service national de Ia sante scolaire ct universitaire. En cffct, l’action essentielIement preventive est l)aSéC sur ics visites iiiédicales réguliCi Cs (Ic dépistage et die coiitrole. 11.3.1- Visites médicales syslCmatiques dans les établissemenLs scolaires Les visites médicalessystématiqucs permettent die prolCgcr et surveiller Ia sauté de Ia population scolaire et universitaire. Ces visites devront se faire régulièrement au cours (IC l’année scolai re par Liii agcii I dc sauté. T\4ais Ic iii ilicu sculai rc togolais, rccoit—iI régulièrement cette visile inédicale systématique ? 11.3.1.1- Au niveau préscolaire D’aprCs Ics résultats (IC l’cnquêtc menCc auprCs dies prCscolaires, ces derniers tie reçoivent Ia visite ni d’un médccin iii d’un autre agent die sauté pour Ic controle medical dies enfants: seulement 5 pour cent des Jardins d’Enfants ont reçu Ia visite d’un médecin et 13 pour cent ont reçu Ia visite d’un autre agent de sante pour Ia vaccination durant I’année 1994. 11.3.1.2- Au nivcau priinaiie Le constat est Ic mCme que chcz les prescolaires. Les écoles prirnaires ne reçoivent pas de visite systCmatique : 2 pour cent des écolcs primaires out reçu Ia visite d’un niédecin durant i’année 1994 et 16 pour cent out reçu Ia visite d’un autre agent de sante. Ces visites concernent surtout les activitCs de vaccination. Lcs autres domaincs tels que, Ia Sante bucco-dentaire, l’ophtalmologie, eaui Ct assainissernent ...etc ne sont pas couverts par ces visites. 33 11.3.1.3- Au niveau SeCOIl(I(ljle Au dcuxiCmc dcgré, Ia visite systérnatic~ued’un médecin est négligeahle (1 pour cent des établissements en ont recu). Dix huit pour cent des colleges ont recu Ia visite d’un autre agent de sante a part Ic médecin: l’IEC et Ia vaccination sont les domaines couverts par leur visite avec une périodicité genéralement annuelle. Au troisième degré, 30 pour cent dies établissements ont reçu Ia visite d’un agent de sante une fois dans l’année 1994 et l’IEC était Ic domaine Ic plus couvert par cette visite. 11.3.1.4- A I’université En dehors des exarnens médicaux obligatoires que les etudiants font en debut d’année pour l’inscription, aucune visite médicale ne se fait ni par Ic médecin ni par autre agent de sante durant toute I’année scolaire. 11.3.2- Surveillance épidémiologique 11.3.2.1 Niveau préscolaire - Des cas de maladies épidiémiques enregistrées dans les Ctahlissements préscolaires durant l’année 1994 sont - hi conjonctivite - les diarrhées graves — Ics orcillons - Ia varicelle La non tenue de registre tie malades no scm des établissements ne permet pas d’avoir une idée stir Ic nombre nioyen de cas eiiregistrés par maladie précitée. — — — — — — — — — — — a a a = = = = = = 34 En cas de maladie épidémique au scm de l’établissement, des mesures sont quand mCrne prises pour évitcr In contagion. Parmi ccs mesures, on pent citer: - la vaccination des enfants (très rarement) - I’envoi des malades a In maison (Ic pius souvent) — l’envoi des maladies clans tine forniatioii sanitaire Pour one surveillance sanitaire au scm de I’établissement, chaque élève doit avoir un carnet de sante des sa premiere admission a (‘école et cc carnet ne doit souffrir d’aucune negligence. Mais quiel est Ic constat au Togo ? Au niveau des pi cscolai rcs, daiis 55 pour cciii ties étaN issciii~nts, les cufants tie possèdent pas de carnet de sauté. Or sans Ic carnet de sante, il est difficile de verifier l’état vaccinal des enfants. Sculenient 5 pour cent des établissemciits préscolaires 1)OSSCdefll Vraiilieiit ui~système de verification de l’état vaccinal des enfants base stir Ia tenue régulière du carnet de sante. 11.3.2.2- Niveau prinzaire Au nivcau du primaire, le constat est identique a ccliii du préscolaire: ii n’existe pas de rapports stir les cas de maladies enregistrés au scm des étahlissements: 3 pour cent des écoles prirnaires out déclaré faire des rapports sur les statistiques sanitaires qu’ils envoient a Ia Direction Préfectorale de Ia Sante. Néanmoins, d’après les declarations des responsabies d’écoies, les quelques maladies épidémiqiies enregistrés au scm des établissements durant l’année 1994 sont - Ia conjonctivite (43 pour cent d’écoles) - les oreillons (23 pour cent) - Ia varicelle (23 pour cent) II 35 Le tableau 8 indique Ics principales maladies épidCmiques enregistrées au niveau du primaire dans chaque region. Ainsi, en analysant cc tableau, on constate que dans toutes les regions, Ia conjonctivite constitue Ia premiere maladie épidémique, suivie de la varicelle et les oreillons. Iableau 8: Repartition (en pour cent) des écoles primaires scion les maladies CpidC in iq tics ciii egist rCcs diii a iii (‘an nice I 994 par region ~MALADIES EPIDEMIQUES REGIONS IiarrliCc grave Orcillons Conjonctivilc Varicellc Méningite Maritime 7 17 33 25 0 Plateaux 8 19 47 26 0 Centi ale 9 32 37 30 7 Kara 14 30 36 26 15 Savanes 11 16 55 10 12 Ensemble 10 23 42 23 7 Des cas dIe mCningite soot enrcgistrCs daiis Ies écolcs priinaires des regions Centrale, Kara et Savanes. Parmi les mesures prises au scm des établissements pour éviter la propagation, on peut citer - L’évacuation des malades dans tine formation sanitaire, Ic plus souvent au dispensaire de In localité pour les écoles de I’intérieur dii pays; ( ) - La vaccination des élèves - Mesures d’assainissenient - Mesures d’inforniation et d’éducation pour Ia sante aux Clèves très rarement II I 1 I 36 En matière de vérificatioi’t (IC l’état vaccinal tics élCvcs, stir l’cnsemble des ecoles primaires, seulement 16 potir cent de leurs responsables ont déclaré que leurs élèves possèdent uii camel de sante niais c’est seiiiernent 6 pour cent qtii vérifient réellement l’état vaccinal des Clèves a travers leur carnct de sauté. Dans Ia region maritime, les élèves ne possèdent leur carnet de sante que dans 13 pour cent des écoles; 15 pour cent dans les plateaux, 12 pour cent dans Ia centrale, 34 pour cent dans Ia Kara et 5 pour cent dans les Savanes. 11.3.2.3- t’/ii’c’att se(:ondair(’ Dans les deuxième et troisième degrés, Ia situation est pratiquement la même que chez ics primaires. Les cas de maladies survenus au scm des étahlissements ne sont pas enregistrés : 2 pour cent des écoles sccondaires out dCclaré envoyer des rapports sur les maladies épidCmiques survenues au scm dc Icurs Ctahlissenicnts A Ia Direction Préfectorale de Ia sante. D’après Ies responsables des écolcs secondaires, durant I’année 1994, les maladies épidémiques enregistrées au scm de leur étahlissement sont pratiquement les mêmes que chez Ies prirnaires. 11 s’agit des maladies suivantes Ia conjonctivitc Ia varicelle les oreillons Ies diarrhées graves Ia méningite comme Ic montrent les tableaux 9 et 10. I 1 I I I I 37 Tableau 9: Repartition (en pour cent) des écoles du deuxième dcgré scion les maladies épidémiques enregistrées durant l’année 1994 par region MALADIES EPIDEMIQUES REGIONS Diarrhée grave Oreillons Conjonctivite Varicelle Méningite Maritime 8 9 27 24 0 Plateaux 13 13 43 37 0 Centrale 0 6 25 12 6 Kara 11 16 32 19 19 Savancs 16 0 26 11 11 [usc iiii)le IU 9 3I 21 7 Tableau 10: Repartition (en pour cent) des écoles do troisième degré scIon les maladies épidémiques enregistrécs durant I’année 1994 par region MALADIES EPIDEMIQUES REGIONS I)iarrhCc grave Orcilloiis Conjonctivite Varicclle ~Menin~ite Maritime 21 14 43 14 0 Plateaux 8 8 42 0 0 Cenimalc U lOt) 100 0 0 Kara 17 33 33 33 33 Savanes 0 0 66 66 0 Ensemble 10 9 31 21 7 38 En face de ces cas d’épidérnie précités, les mesures suivantes sont prises par les responsables d’écoles pour éviter Ia propagation parmi les élèves: - le traitement de l’élève eu fonction de La maladie pour les écoles qui ont une infi rmerie a Ia maison - l’évacuation des élèves malades - la vaccination des élèves, demandée parfois par le responsable de I’école (très rarement réalisée) S’agissant du système de verification de l’état vaccinal des élèves, 24 pour cent des responsahies des écoles secondaires ont déclaré que leurs élèves possèdent un carnet de sante mais Ia verification mêrne ne se fait quc dans 4 pour cent des établissements secondaires au logo. 11 faut souligner que Ic non enregistremeilt des cas de maladies et Ia non elaboration des statistidlues sanitaires au seiii des établissements scolaires sont surtout dus au manque d’information dans ce domaine: d’après les données de l’enquête, les respouisables d’écoles ne sont pas informés ni sur l’utilitC de ces doniiées ni a qui adresser les rapports. 11.3.2.4- t’Iiveau universitaire D’après le responsable die Ia structure sanitaire de l’université, aucun cas de rnaladie c~)idcmiqucn’a Cté cuiregisti C dii rant l’annCc 1994. Mais au cas on cela arrivait, les maladies seront évacués dans une formation sanitaire (Cl-lu CAMPUS par exemple) comme pour les cas jugés ifld]uiélantS. S’agissant dICS rapports Sta(isti(IUCs fL CflVO~C~ a Ia mCdccine scolaire, ccla ne se fait pas sauf pour quelques cas jugés inquiétants. I 39 11.4- COUVERTURE VACCINALE DANS LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES L’information collectée sur Ia vaccination s’est limitée surtout an fait de savoir si les élèves possèdent tin carulet de sauté et Si I’écoLe possédait tin système de verification de l’état vaccinal des élèves. C’est quand I’école dispose d’un moyen de verification de l’état vaccinal que les couvertures vaccinales su ivantes sont demandCcs: Rougeole, BCG, VAT, Fièvre jaune, Polio, Méningite et DTCoq. Conime soul ignC plus haut, en milieu scolairc togokiis (dii J)rCSColairC au secondaire), Ia non possession de carnet de sauté par les élèves relevé a travers les résultats de l’enquête, Ia quasi-inexistence d’un système de verification de I’état vaccinal des élèves ne permettent pas d’avoir une idCe precise des couvertures vaccinales précitées pour Ia population scolaire. Or Ia vaccination est l’une des activités de sante d’iinportance capitale en milieu scolaire et universitaire oO plusieurs vaccinations devraient être en principe obligatoires: Ic BCG, les vaccinations contre Ia poliomyélite, Ia coqueluche, Ia diphtérie, Ic tétanos, Ia rougeole et Ia fièvre jaune devraient normalement être exigés avant toute inscription a l’Ccole. Certaines vaccinations doivent être renforcées (rappel du vaccin antitétanique par exemple) au cours de Ia scolarité et dl’autres introduites en fonction dlii milieu (cholera, méningite dans Ic nord dii pays par exemple....). Malgré que les étudiants possèdent tons tune fiche de sante, ii n’existe pas un système die verification de l’état vaccinal des Ciudianis. Conime pour les auutres degrés scolaires, Ia couverture vaccinale des étudiants est égalernent difficile a saisir dans l’état acrnel du fonctionnement dii service medical de l’Université. a a a — a a a a a a a a a a a — a a 40 11.5- VISITE D’INFORMATION ET DE SENSIBILISATION DANS LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES En matière d’éducatioii pour Ia vie familiale (EVF), il ressort des résultats de l’enquuête que les Ccolcs nc rcçouvcult pas In visite dii personnel (IC sante chargé de cette activité. Or cc sont les élèves qui risquent Ic plus de donner naissance a des enfants non désirés. lIs sont très impulsifs et l’acte sexuel est aussi imprévu que Ia grossesse qui en résulte. Les résultats de l’Endluête Démographique et de Sante (EDS) effectuée en 1988 ont montré tine grande précocité (IC In fCconditC au Togo. Stir I’enscmhlc des fcmuncs eiiquêtCcs en 1988, b pour cent ont en leuu prcn11~~~ cuifauit avauit I’ñgc de 15 ans, 30 pour cent avant 18 ans et 50 pour cent avant 20 auis. L’une des raisons de cette situation est Ic fait que la sexualité reste toujours un sujet tabou dans noire société ci les jeunes en general ne savent pas grand—chose die In contraception ni des aspects fondamentaux de In conception. Au niveau du primaire, seulernent 19 pour cent des écoles ont reçu durant I’annCe 1994, Ia visite de l’equipe de l’éducation pour Ia vie familiale. Cette activité reste très importante dans Ia mesure o~u,de nos jours, les enfants commencent très tot (déjà ~ I’école prirnaire) les activités sexiuelles. Duurant les deux dernières années (1993-94) des grossesses ont été enregistrées dans 30 pour cent dI’écolcs lrinlaires an Togo. Ces résultats dCnotent in besoin reel de sensihilisation des élèves en matière de sexualité. Le manque d’information stir Ia sexiualitC expliquerait cette situation avec tout cc qu’elle comporte comme consequence uiéfaste stir Ia sauté de Ia jcuune fille et sa scolaritC (dans in plupart des cas cUe abandonne I’école). I I 41 l’ahleau II : Repartition (cii pour cent) des écoles scion Ia suirvenuc d’unc grossesse par region et par degré d’enseignement I REGIONS Maritime Premier Degré__[ 30 Deuxième Degre 29 Troisième Degré 7 Plateaux 32 44 33 Centrale 41 75 0 Kara 33 65 50 Savanes 14 58 67 Ensemble 30 54 31 Dans Ic dcuxième degré, des grossesses out été en registrées dii rant les deux dernières années 1993-94 dans 54 pour cent de colleges comme I’indique Ic tableau 11. La visite d’information et de sensihilisation en matière d’éduication pour La vie famiLiale est très insuffisante dans les écoles secondaires car c’est ici quic cette activité trouve plus son importance par in tranche d’fige concernéc par Ic niveau secondaire (12-20 ans). Durant l’année 1994, 54 pour cent des colleges dii deuxième degré out recu Ia visite de l’équipe d’édiucation pour in vie familiale. Au regard dlii tableau 11, il ressort que des grossesses ont été enregistrées dans peu de colleges de Ia region maritime par rapport aux autres regions. Cette situation pourrait être liée aix dliffCrentes activités de sensibilisation en matière de I)IanfiCalon familiale Ct die luitte coiitrc les MST/Sida menCcs par Ics differcntcs institutions et ONG dans cette region et particulièrement dans les écoles secondaires de Ia ville de Lomé. Au troisième degré, des grossesses out été enregistrées dans près du tiers des étahlissements bien d1UC 72 pour cent des écoies ont été visitécs par l’équipe d’éducation pour Ia vie familiale durant i’année 1994. I 42 11.6- ACFIVITES SPORT!VES ET ASSOCIATIVES DANS LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES Les établissemciits scolaires offrent habitucllement Ia possibilité de pratiqucr du sport et de mener des activités associatives, cc qui est très important non seulement pour maintenir la forme physique mais aussi pour apprendre a travailler en équipe et a utiliser ses loisirs de façon constructive. Ces activités sportives et associatives apportent heaucoup a In sauté des CLCvcs. Au niveau préscolaire, c’est surtout par les jeux que les enfants apprennent la conversation et I’expérience (liii influent stir Icuir croissance intellectuelle. Au Togo, d’après les résultats dc I’enquête, près de 60 pour cent de Jardins d’Enfants ont des cours non arnénagCcs en jcux. II faut soul igner que lcs jeLix qu’on retrouve fréquemment stir les cours des Jardins d’Enfants au Togo sont : Toboggan, Balancoire, Pneus a grimper, Tronc d’arbre avcc des objets de récupération tels que Piieus, boites vides, vieux journaux, ballons, ..etc. Dans Ic primaire, presqiie toutes ics écoles disposent d’espace aménagé o~iles élèves font du sport. Soixante dix pour cent des écoies primaires disposent de terrain de football, 1 pour cent possèdent tin terrain de basket et volley-balI, 0,2 pour cent out un espace pour Ic lancer dii poids Ct Ic grimper. Si Ic sport est pratidlué dans beaucoup d’écoLes primaires, ii y en a (6 pour cent) o~i Ics élèves ne font pas di sport a cause de l’inexistence d’infrastructures sportives. Au deuxième degré, Ic sport est pratique dans presque totis Ies colleges (89 pour cent des colleges). Les activités sportives pratiquées sont: Ic football, Ic volley-hall, Ic basket-ball, I’athlétismc..ctc. Au troisième degrC, Ic sport se fait dans tous Les étabiissements et ies activités sportives pratiquecs par les élèves sont identiques a cclles citées pour les deuxième degré. 43 Concernant les activités associatives, il faut noter que, Ic Scout, Ic Club Unesco, la troupe theatrale, Ic groupe folklorique, Ia croix rouge, Ic comite MST/Sida sont les principales associations c1ui sont animCcs par les élèves no scm des établissements scolaires (do premier au troisième degré). Rappelons que ccs associations divulguent très souvent des informations portant sur des sujets en rapport avec Ia sante comme l’hygienc corporelle, Ic sport, Ia Iutte contre les MST/Sida ..etc. A l’université, II existe plusieurs associations d’étudiants. Nous citerons id quclqucs unes comme: le Club Unesco, les Troupes ThéAtrales, Ia Croix Rouge, Ic Comité de sensibilisation en matière de lutte contre les MST/Sida (formé depuis 1991). Ces differentes associations niènent beaucoup d’activités d’information, de sensibilisation, d’éducation (les Ctudiants A la vie familiale, bref des activités en rapport avec la sante des jcunes surtout. I I 44 III- VUE D’ENSEMBLE ET RECOMMANDATIONS Cette étude a pernhis cle faire l’Ctat des lieux en matière de sante scolaire et universitaire au Togo. Dc l’analyse des données de cette enquete, des constats ont été faits dans divers dornaines de Ia sante scolaire. A Ia lumièrc de ces rCsultats, quclqucs propositions sont faites pour redynaniiser Ic Système national (IC sauté scolaire et universitaire afin d’assurcr aux élCvcs ci étudiants des conditions de développement physique et mental qui améliorent Ieurs frequentations et leurs capacités d’apprentissage a l’école. 111.1— L’IlYGI[N1~ l~NMLLI[tJX SCOLAIR[ I~ItJNIVI~RSl’l’AIR[ I ~apromotion (IC I’hygiCne en ces niilicux rcstc l’uii des grands ohjeclifs dii service de sante scolaire et universitaire. Cette hygiene intéresse Ic milieu et les ailments. - r La construction des bAtiments des écoles dolt respecter les normes prévues pour êtrc hien aérés. - Concernant I’appmovisionnement en eaii potable, ii est important que toutes les éco]cs soicnt dotécs d’un point d’eau same pour desservir Ia population scolaire. Dans les coins reculés (les villages), Ia construction d’un puits ou I’installation d’une citerne dans chaqiie école scrait souhaitable. - Actuellement, les élèves et étudiants continuent A aller dans Ia brousse pour faire leur besoin par manqiie de toilettes ou insuffisancc de cahines. 11 est donc indispensable que chaque école dispose de toilette l,ien entretenue; Ic nombre de cabines a prCvoir dépendra de l’eflectif des élèves. Des inspections périodiques doivent être cffectuees dans cc cadre pour contrôlcr I’entrctien et pour Ia lutte contrc Ia pollution. - Presque toutes les écoles lie possèdent P~S (IC rnoyen (Ic conservation et de destruction des ordures. A cci effet II est suggéré que chaque école alt un incinérateur. I I I I 45 - II faudra mettrc en place un système de contrôlc des denrécs vendues aux élèvcs/ étudiants au scm des établisserncnts scolaires. Les revendeuses doivent subir aussi tine visite mcdicalc pour on I)ilan complet. flies (Ioivcnt Ctrc a5SLIjCIIiCS A touiCS Ics vaccinations obligatoires. — Enfin, II faudra analyser Ia possihilité d’avoir des cantines au scm des écoles stirtout pour celles qui soot trCs éloignées des habitations. 111.2- LES STRUGI’URES SANI’I’AIRES SCOLAIRES 1— Lcs donnCes de l’enquete ont montrC que (lails l’ensemble, les établissements scolaires ne disposent pas de structures dc ~oins en leur scm pour traiter les élèvcs malades. Au niveau do préscolaire, seulement 16 pour cent disposent de structures opérationnelles, I poii r cent pour Ic pn rnai re, 5 puti r cent poti r Ic dcuxiè inc degré Ct 25 1)011 r cciii I)Oti r Ic troisième degré. II ressort de cc constat, que des mesures doivent êtrc prises pour résoudrc cc prohlème qui doit être traité suivant trois aspects * pour des étahlissemcnts qui out un effectif élevé, ii faudra créer one infirmerie en Ieur scm dirigéc par on persoiiiicl medical avec des équipements adéquats pour traiter Ics élèvcs malades. * pour des Ctablisscmcnts dc petits cffcctifs non loin des formations sanitaires, il faudra demander l’assistancc du personnel de ces formations sanitaires en cas de besoin. * pour des établissements scolaires très éloignés des formations sanitaires cc qui est - Ic cas de Ia plupart des écoles surtout A I’intéricur du pays - Ia disponihilité d’une bolte a pharmacie s’avèrc indispensable et Ic personnel cnscignant dcvra êtrc formé A l’utilisation des niédicaments cssentiels pour Ics premiers soins aux élèves malades. 2— Dans pntti1ueiucnt toutes les écolcs au logo, II n’cxistc pas de système d’enregistrement des données sur Ia sante des élèves. Ainsi, pour one meilleure gestion de l’information sur Ia statistique sanitaire scolaire et universitaire, chaque établissement doit enregistrer tous Ics cas de maladies survenues en son scm (les différentes maladies avec Ic I I I I 46 nombrc de das), les autrcs activités (IC sante qui y soul réalisées, de même que les autres evenements lies a Ia sante et qui soot survenus dans l’étahlissement. Le Service National de Ia Sante Scolaire ci Universitairc devra Claborer des si ipports A cci cffct. 3- Les trois maladies Ics plus fréqucntes chez les élèvcs sont: les maux de tête (dans 77 pour cent d’écoles primaires), Ia fièvre (67 pour cent d’écoles primaires) et les maux de ventre (61 pour cciii). Ces résultats montrent bien Ia nécessité de disposer au niveau des écoles, des boItes a pharmacic contenant régulièrement les mCdicaments contre ces maladies précitécs et qui peuvent êtrc traitées au scm des écoles. 4- Conccrnant les genres d’infirmité, Ia poliomyélite constitue Ic principal genre d’infirmité qu’on retrouve dans les établissernents scolaires primaires, 69 pour dent d’Ccoles do deuxième degré Ct ( dans 51 pour cent d’écoles 59 pour cent du troisièmc degré). II va sans dire que Ia vaccination contre Ia poliornyélitc devra être exigée Ct vérifiée avant toii te a(iili i5SlOii scolai re. 111.3- LES BOITES A PIIARMACIE L’étude a révélé qtic bcaucoup d’écoles ne disposeiit pas de boItes A pharmacie. Dans Ic préscolaire, 48 pour cent de Jardins d’Enfants ont une houte A pharmacie; 29 pour cent pour les primaires, 48 pour cent pour les (Ieuxième degré Ct 5 1 pour cent pour les troisième degrC. Chioroquine, aspirine, alcool, objet de panscnient sont Ics principaux médicaments quc contiennent ces boltes A pharniacie. Mais Ic problème de reapprovisionnement de ces hoItcs se pOSe et trCs souvcnt ces boîtes sont vides. Par exemple, des 29 pour cent d’écoles primaires qui disposent de holtes A pharmacie, 4 sur 5 sont en rupture de stocks. 47 Pour résoudre Ic prohlème dc premiers soins A donner aux élèvcs malades, il est recommandé que toutcs les écoles, do préscolaire A I’université en passant par ic primairc et Ic secondaire, soicnt dotées de holtes A pharmacie. Et pour le problèmc crucial de réapprovisionnemcnt de ces holtes A pharmacie, il serait souhaitable de ics faire fonctionncr sur Ic même rnodèle ciue l’Initiative de Bamako (IB). 111.4- SURVEILLANCE SANITAIRE El’ EPIDEMIOLOGIQUE Sur le plan de Ia surveillance sanitaire et épidémiologique, l’étude a permis de faire les constats suivants - Ics visites niédicales systématiqucs dans les écoles ne sont pas réalisées; - en cas d’épidémie survenue au scm Ci rconstanciei — de I’école, il n’y a pas de visite médicalc Ic A actioii mi iiiC(lRutC il n’y a pas un système opCrationncl dc verification (IC l’Ctat vaccinal des élèves au scm des écoles. Afin d’apporter on certain nombre de solutions A ces prohlèmes, des mcsurcs suivantes peuvent êtrc pniscs pour one meillcure surveillance sanitaire et epidémiologiquc des élèves - la nécessité de faire périodiquement des visites systématiques dans toutes Ies écoles afin d’établir Ic hilan medical pour chaque élève. Ces visites peuvent se faire au moms tous les ans. - Des visites de contrôle peuvent être orgaiiisécs A tout moment dans les écoles par le personnel dc sante ati cas o~ione épidémic est déclcnchée dans le milieu. - Le personnel enseignant qui est souvent ignore en sante scolaire, est également concerné par ces différentes visites médicales précitées. - Lcs écolcs doivent être incluscs dans les programmes de vaccination de masse. 48 Le BCG, les vaccinations contrc Ia PoliomyCliic, In Coqucluclic, Ic TCtanos, Ia Diphtérie, la Rougeole, Ia fièvre jaune, [‘antiméningocoque doivent être exigés avant toute inscription a l’ecole et chaque élève dolt posséder on camel de sante dans lequel toutcs ics i nforniations stir sa san Lé devro it - y figii rc r. Toutes Ics écolcs doivent disposer d’un registre qui renfermerait Ics statistiqucs sur Ia couvcrturc vaccinale dc leur population scolaire do moms pour les 6 maladies suivantes : tuberculose, polio, diphtéric, tetanos, coqueluche, rougeole. Ccci cst très important surtout au nivcau do préscolairc et du primaire. 111.5- EDUCATION SANITAIRE SCOLAIRE Dans Ic domaine (Ic I’Educatioii A Ia Vie Familiale (EVF), ii ressort des résultats quc Ics ecoles ne rcçoivent pas Ia visite de i’équipe de l’information chargéc de cette activite. Des grossesses précoccs sont enregistrées A tous les niveaux die l’enseignement au Togo (du primaire au secondaire). II s’avère donc indispensable d’élaborer tin programme d’éducatiori pour Ia sante scolaire qui offrirait one possibilité de transrnettre des informations d’importance capitaic I I pour la sante pendant Ic jeune Age ci l’adolescence: informations en matièrc de nutrition, d’hygiene du milieu et corporelle, stir les maladies infectieuses courantes en milieu scolaire 4 et les signes avertisseurs, Ia prevention des maladies, Ia regulation de la fecondité..IL 01 L’éducation sexuelle fcra partie integrante de cc programme. ~2ç 5’~~ ~ ~tc~ L Un comité devra être iiiis en place pour réflécliir stir Ic contenu de cc programme qui sera intégre aux programmes dc formation des élèves et même des cnseignants. Soulignons que l’éducation pour Ia sante dolt viser essentiellement A prévenir Ia i1iaI~L(lie Ct A proiliouvoir Ia sante. I 49 111.6- A~T1V1TESSPORTIVES ET ASSOCIATIVES En matièrc d’éduicat ion pliysiquie, les rCsul Eats out montre quC dans presque toutes les écoles, ics éièvcs pratiquent dii sport hormis quelques cas de dispense dont les chiffres sont mal appréciés par les interviewés et Ic manque d’infrastruictures soulevé par les responsables d’écoles. - Sur cc point, ii est indispensable que toutes ics écolcs soient dotées d’équipements adéquats en terrain ct matériels de jeux (surtout chez les préscolaires). - Des visites d’aptitude a [‘education physique ct au sport doivent être faites au debut de chaquc annéc dans chaque école pour classcr les élèves scion qu’ils peuvent faire totis les sports, partcllcmeiit ou d’iiiapti tude - Oil eli C totalement diS1)CflSéS. Et Ic certificat d’aptitude a ICI)reuvC dlcducat ~ l)IlysicIuie scm dClivrC Sans coinl)laiSanCe. Concernant Ics activités associatives, dIes doivcnt être encouragées et peuvent servir de canaux pour faire passer Ic message stir l’Cducation [JOii~ Ia sante scolaire en general et i’éducation a La vie familiale cii particulier. I I I 50 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Belloncle, 0. (1984) L.a question educative en Afrique noire. Ed. KARTI-IALA; Paris Celis, G.R. (1990) - France; 273 p.. La faillite de l’enseignement Ed. L’HARMATTAN. Paris DEPD : (1991) - blanc en Afrique noire. France; 167 p.. Analyse des rccommandations de l’Cvaluation des pharmacies scolaires Ct Clahoration d’un plan d’action de suivi. Séminaire atelier : Rapport final. Direction de I’Enseignernent di Premier I)cgi é; 27—29 Mai 1991; KpaliiiiC DOPE (1994) — logo. Statistiques scolaires: an nuai re national 1993-1994. Direction GCnérale de Ia Planiuication dc L’Education. Lomé ; pp. 1-31.. DHS - T000 (1989) Enquête Dérnographiqiie Ct de Sante au Togo. Columbia, fVlaiylaiiel IJSA; pp. 97—I 13. EngeLhard, P. (1988): Vivre Ct Mourir Afrique en : Développement. Ed. ENDA. Dakar Kantarama, 0. 1993 Sante, - Population et Senegal; 313 p.. Sauté scolaire et univcrsitaire au Fogo : Rapport de mission. OMS, 11-24 décembre 1993; Lomé - Togo. Maupas, D. (1984) L’école en accusation. Ed. Albin Michel. Paris France; 242 p.. Niang, M. (1985) Population Ct Education : Ic cas du Sénégal. Etudes et travaux - de I’USED N°3; Dakar Oludayisi S. (1971): - Sénégal; 73 p.. La sauté des cnfanLs nigerians d’âgc scolaire. OMS; BrazzavilLe 1975; 140 p.. OMS, (1989) La sauté des jeunes : communication; discussions techniques. Mai 1989; Lomé WCEFA, (1990) - Togo. Declaration mondiale sir I’éducation pour tous et cadre d’action pour répondrc aix bcsoins éducatils fondamcntaux. 5-9 mars 1990 Jorntien, Thailand. 25 p.. I I I ANNEXES MINISTERE DE LA SANTE DE LA SOLIDARITE POPULATION NATIONALE ET REPUBLIQUE TOGOLAISE Travail Liberté Patrie - - DIRECTION DES SOINS DE SANTE PRIMAIRES DIVISION DE LA SANTE FAMILIALE SERVICE NATIONAL DE LA SANTE SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE ENQUETI3 SUR LA SITUATION SANITAIRE EN MILIEU PRESCOLAIRE AU TOGO I IDIiNTIFICA’IiON - I - Region I 2 3 4 5 Maritime Plateaux Centrale Kara Savanes 2 - Prefecture 3 - Nom de Ia localité 4 - Nom de l’étahlissement 5 - Date de creation de l’établissement 6 - Ordre d’enseignement 1 2 3 ______________ __________ Public Privé Confessionnel Privé LaIc I 2 II 7 CARACI’ERIS’FIOLJES C ENERAI ES - Existc-t-il des difficiiltés d’accès au Jardin pour les enfants ? - 1 2 8 Si oui, lesquelles ? - 1 2 Cours d’eau Forêt 4 Distance A plus (Ic 5 1Km 8 99 9 10 - Queue est Ia nature des toits des salles de coors ? - - - _________________________________________________ Dur Banco Paillasson ou Claies Autre (A préciser) _____________________________________________ Quel est Ic mobilier qui est utilisé par vos élèves ? 1 2 4 8 13 Paille TOIc Autrc (A préciser) Quel cst Ia nature des murs ? 1 2 4 8 12 Autre (a préciscr) Sans objet Combien (IC sallcs de cIas~cscoinptc voire CtaI)Iisscmcnt celte aiinCc ‘1 — 1 2 4 11 Oui Non Petites tables et petites chaises Tahourets Briqucs Planches Coinbien d’cnscignaiits compte votre établisscment cette année ? ___________ Combien d’enfants soot. inscrits cette année dans votre étahlissement ? 14 15 16 - - Nombre total Noinhrc (IC garçons Nombrc de filles ________ ____________ ________ I 3 Ill HYGIENE l)U MILIEU I)ANS L’E’FABIJSSEMENT SCOI.AIRE - Queues sont les dimensions des classes ? 17 18 19 20 - - Largcur (6 a 7 m) Longueur (9m) 1 lauteur (2,80 A 3,20 in) - - - - Oui Non Quel type de point d’cau utilisc-t-on dans votre étahlissement ? 1 2 4 8 16 32 64 24 Oui Non Existe-t-iI un point d’cau potable dans l’établissement ? 1 2 23 Oui Non Etcs-vous incommodés par les tcnips de pluic ? 1 2 22 2 Non 2 Non 2 Non Les sallcs dc classes sont-elles bien éclairécs Ic jour ? - 1 2 21 1 Oui 1 Oui I Oui Eati courante Iloriic foii Lai lie Puits Forage avec pompe Marigot, rivière, Ctang Citerne Au Ire (A preciser) ______________________________________________________ Existe-t-il des toilettes dans votre établissement ? 1 2 Oui Non 25 - Si oui, combien de cabines ? 26 — Quel type de toilettes Ut ilise—t—oii (tans votrc Ctahlisscment ? 1 2 4 Avec chasse d’eau Fosse étanche Puits perdu — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — 4 27 Les enlants vont—ils en I)roussc poii r Icu i-s besoins ? — 1 2 Oui Non 28 - Si oui, pourquoi ? ______________________________________________________ 29 - Entretcnez-vous périodiquement Ies toilettes ? 1 2 9 Oui Non Sans objet 30 - Si oui, quelle est Ia périodicité de cet entretien ? 31 — Uiilisez—vous des prodiiits oii moyens pour rcndrc Ies licux d’aisance moms malodorants ? 1 2 9 32 — 33 - - 34 - 35 - 36 - ________________________________________________________________________________________________ Disposez-vous d’un moyen de destruction ou dc conservation des ordures ? Oui Non SOINS DE SANTE Disposez-vous d’une structure de solos au scm de votre étahlissement ? 1 Oui 2 Non Si oui, est-eIIc opCrationnelle ? I Oui 2 Non 9 Sans objet Si non, pourquoi ? 9 9 Sans objet Oui Non Sans objet Si non, POliflIuoI ? 9 Sans objet 1 2 IV _______________ Sans ol)jet 5 37 — Si oui, quclle est Ia qualification (Iii responsable ? 1 2 3 4 5 9 38 - - - — — __________________________________________________ II est conduit A Ia niaison II cst COii(ILI it daiis tiiic lui iiiatiuii saiiilaii c Il est traité an scm de l’étahlissement Rien (Dites ~ VOltS ilC faitcs ricn ____________________________________________) L’établissement Les parents Etat Autre (a préciser) _________________________________________________________ Dans Ic cas o~iIc traitement se fait dans tine formation sanitaire, qucllc est Ia distance approximative par rapport ft votre l’établissernent ? I 2 3 4 42 _______________________________________________ Dans Ic cas oO l’eiifaiit est adrcssé A tine formation sanitaire, qui prend en charge les frais dc consultation? 1 2 4 8 41 Etablisscmeiil Etat Togolais ONG (A préciser) Parents d’Clèves Autre (a préciser) Sans objet Que faites-vous au cas o~itin enfant tombe malade ati scm de l’étahlissement ? 1 2 4 8 40 _____________________ Qui finance Ic fonctionnement de cette structure ? I 2 4 8 16 99 39 Médecin Irifirmier Aide soignant Agent itinerant Autre (A préciser) Sans objet I Kin (illoins (IC IS nullitites) 1 A moms de 3 Km (15 A moms dc 30 minutes) 3 a moms de 5 Km (30 a moms de 60 minutes) 5 Km ou pIus (60 minutes OU plus) < L’Ctablisscmciut disposc—t—il d’un inoycn d’Cvaciiation des malades ? 1 2 Oui Non I 6 43 Si oui, Icqucl ? — 1 2 4 44 45 - - Combien de cas de maladies avez-vous enregistré pendant cette année scolaire ? QueUes sont les trois (3) maladies les plus fréquentes dans votre établissement ? 1 2 4 S 16 32 64 128 256 46 — Vélo Moto Véhicule Corps chaud (fièvre) Maux de tête Plaies Maladies (leS ~C1JX Maladies (Ics oreilles Morsures Maux dc vcntre Maux de gorge Toux Quel genre d’infirniitCs avcz-vous dans VotrC Ctablisscnicnt ? 1 2 4 8 Polio Malformations congénitales Borgne Autre (a préciser) _____________________________________________________ 47 Combien de cas de décès avcz-vous cnregistré au cours de I’annéc? _______________________ - 48 - Disposez-vous d’une hoIte A pharmacie ? 1 2 Oui Non 49 - Si oui, depuis quelle année ? ___________ 50 - Si oui, quels sont les médicanients de base qui s’y trouvent ? 1 2 4 8 16 Chloroquine (Nivaquine) Aspirine (Acide-acéthyl-salicylate) Paracetaniol AlcooI Objet de pansement 99 Sans objet I 7 51 - Parmi ces médicaments de base, citez les trois premiers fréqucmmcnt utilisés ? 2 3 52 - Qui finance l’approvisionnement de votre boIte A pharmacie ? 1 2 4 8 16 53 — - V 56 - Manque de foncls Mauvaise gestion Problème d’acheminement Quelles solutions adoptez-vous en cas dc rupture de stock ? SURVEILLANCE SANITAIRE - - Vos enfants, benefmcient-mls de Ia visite medicate systematique annuelle du médecin ? 1 2 57 Oui Non Quelles soot les raisons die cette rupture ? 1 2 4 55 ______________________________ _______________________________ Avez—votis cii die rupture (IC stocks au Cours (Ic I’annCc ? 1 2 54 Etat Etablisscment Parents d’élèves ONG (A préciser) Autre (A préciser) - Oui Non En dchors du médecin, recevez-vous Ia vmsite d’un autre agent de sante ? 1 2 Oui Non I I I 8 58 Quels sont les domaines couverts par cet agent lors de sa visite ? - 1 2 4 8 16 32 64 99 59 - Eau, assainissement Bucco-dentaire ORL Ophtamologie Vaccination Poids et taille des enfants Autre (a préciser) ________________________________________________________ Sans objet Quelic est Ia périodicité de cette visite ? 1 2 4 8 99 Trimestriellc Scmestrielle Annuclle Autre (A préciser) Sans objet __________________________________________________________ VI- SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE 60 — Avcz—vous enregistrC dcs C~S tIc iiialadics Cpidéniiqucs suivaiitcs tlaiis votrc Ctablissement cette annee ? 1 Méningitc 2 Diarrhée grave 4 Oreillon 8 Conjonctivite (Apollo) 16 Varmcelle 32 Pian 61 - Quclles ont été les niesiires prises A cet effet ? 1 2 4 8 99 62 - Traitement au scm de l’étahlissement Evacuation clans one formation sanitaire Mesures preventives (eviction de I’enfant nialacle, fermeture (IC l’étahlissement, vacci nat ion, ci ii icsu i Cs dassa iii issc mc lit) Education pour Ia sante Autre (a préciser) _________________________________________________________ Adressez-vous des rapports de statistiques sanitaires A Ia direction prCfectorale de Ia sante 9 1 2 63 - Oui Non Si non, pourquoi ? I I 9 VII- COUVERTURE VACCINALE 64 - Vos enfants, possèdent-ils des carnets de sante scolaire ? 1 Oui 2 Non 65 - 66 — Existe-t-il dans votre étahlissenient un système de verification de l’état vaccinal des élèves ? 1 Oui 2 Non Si oui, quclle est Ia cuLIvcrttlrc vaccinate dcs élAvcs dc vntrc Ctahlisscnicnt en I 2 3 4 5 6 7 99 Rougcole BCG DTCoq VAT Fièvre jaune Polio Méningite Sans Ol)jet __________ _______ _______ _______ __________ __________ __________ Vifi HYGIENE ALIMENTAIRE - 67 - Quel cst Ic système d’alimentation au scm I 2 9 68 — - Cantine Vendeuse de denrées alimentaires Atitre (A prCciser) ___________________________________________________________ Existc—t—il tin conlitC tic surveillance des denrécs alimentaires dans I’établisscment ? 1 2 69 de votre établissemcnt ? Oui Non Si oui, comment s’effectue cette surveillance ? 1 2 4 S 99 Contrôle de carte de revendeuse de denrées alimentaires ContrOle d’hygiène corporelle, vestimentaire ct de Ia propreté des vaisselles Protection ties aliments contre Ies mouches Visitc PériOtIl(Il1c des agents d’Ilygiène Sans objet 70- S’il existe tine cantinc dans votre établissement, quel est Ic prix moyenjournalier d’un repas ? 999 Saiis OI)jCt I I 10 71 Las revendcuses, disposcnt-ellcs d’eau et de savon pour se layer les mains avant et après Ic - repas ? 1 2 3 Oui Non Ne sait pas IX HYGIENE CORPORELLE El’ VESTIMENTAIRE DES ENFANTS - En arrivant les matins, les enjants (/c r’olre etal)/isse/n c/it soizt-ils propres ? 72 73 - - Soot-us lavés 1 Oui 2 Non Portent-its des hal)itS pro~rcs 1 2 74 - Sont tons chaussés 1 2 75 - - 77 - — Oui Non Vos enfants ont—uts souvent des poux 1 2 X Oui Non Vérifiez-vous Ia propreté des ongles et des cheveux ? I 2 76 Oui Non ou Ia teigne ? Oui NOLi AMENAGEMENT DE LA COUR I)U JARDIN 1)’ENFANTS Votre établissement est-ul clOture ? 1 Ouui 2 N~ii 11 78 — 79 — 80 i ~acon: tic vo tre C IaN ISSC I Oiui 2 Non aiiic uiagec Cii jC lix tIe C( liii ? Si ou i, lesquels ? - 1 2 4 8 16 32 64 128 256 S12 Toboggan ~)~o) Saiis UI)JeI 82 - 83 - /\uitrcs (~u pi ~cisc’t Libres DirigCcs E~iisalle Dans Ia cour Avcc de petits matériels Avec de gros matériels Autre (~préciser) __________________________________ Existe-t-il des ensemgnants qui ont reçu tine formation en secourisme ? 1 Oui 2 Non QueIIe est la contribution de Ia communauté atix activités de sante dans votre école ? 1 2 4 - Baiançoire Bascule Tunnel Pneus A grimper Pont SUSF)CflLk Pas de gCan[ Bac a sable Troncs d’arhre Vos enfants aiment-ils les activités tie gymnastique ? I 2 4 8 16 32 64 84 11C ill est —dl C Apport en main-d’ceuvre pour l’entretien dans l’établissement Prise en charge de Ia holte ft piiarmacmc Attire (A prCciser) _______________________________________________________ En tant que responsahlc d’un établissement scolaire, queues sont vos suggestions pour assurer one meilleure sante A vos élèves ? I MINISTERE DE LA SANTE DE LA ET LA POPULATION SOLIDARITE NATIONALE REPUBLIQUE TOGOLAISE Travail Libcrté Patrie - - DIRECTION DES SOINS DE SANTE PRIMAIRES DIVISION DE LA SANTE FAMILIALE SERVICE NATIONAL DE LA SANTE SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE ENQUETE SUR LA SITUATION SANITAIRE EN MILIEU SCOLAIRE AU TOGO I IDENTIFICATION - 1 - Region 1 2 3 4 5 Maritime Plateaux Centrate Kara Savanes 2 - Prefecture 3 - Nom de Ia localité 4 - Noni de I’étahlissement 5 - Date de creation de I’établissement 6 - Ordre d’cnscignement I 2 3 7 - ______________ Public Privé ConfCssionnei Privé LaIc Type d’enseignement I 2 3 _____________ Général Technique Ménager I I 2 8 Degré d’cnscignemcnt - 1 2 3 4 Premier degré Dcuxième degré Troisième degre Quatrièmc degré II- CARACTERISTIQUES GENERALES 9 10 Existe-t-iI des difficultCs d’accès A I’Ccole 1)0111 les Clèves ? I Oui 2 Non - - Si oui, lesquelles ? 1 2 4 8 99 Cours d’eau Forêt Distance ft I)lus de 5 Km Autre (A préciser) Sans objet 11 — Combien de sallcs de classes 12 - QucIle cst Ia nature des bits des salles de cours ? 1 2 4 13 - - — _____________ _______________________________________________ Duir Banco Paillasson ott claie Autre (A preciser) _______________________________________________ Quel cst Ic mobilier qul est utilisé par I 2 4 8 15 (a préciser) votrc Ctablisscmciit cette ounCe ? Quel est la nature des miurs 1 2 4 8 14 PailIe TOle Autre compte Table-hanc Brique Planche Autre (A préciser) VOS élèves ? ______________________________________________ Combien d’enseignants conipte votre établissement cette année ? Combien d’élèves soot inscrits cette année dans votre étahlissement ? 16 - Nombre total 3 17 18 III Nombre de garcons Nombre de filles — - HYGIENE DU MILIEU DANS L’ETABLISSEMENT SCOLAIRE - Queues sont Ics dimensions des classes ? 19 20 21 - 22 - 23 - 24 — 25 - - - Largeur (6 A 7 m) Longucur (9m) Hauteur (2,80 A 3,20 in) I Oui 1 Oui I Oui 2 Non 2 Non 2 Non Las salles de classses sont-clies hien éclairées Ic jour ? 1 Oui 2 Non Etes-vous iiicommodés par Ics tenlps de pluie ? 1 Oui 2 Non Existc—t—i I tin point d’eaui potall c dons I’C tahi isse me lit ? I Otul 2 Non Quel type de point d’cau utilise-t-on dans votre établissement ? 1 2 4 8 16 32 64 Eau courante Borne fontaine Puits Forage avec pompe Marigot, rivière, étang Citerne Autre (A preciser) ___________________________________________ 26 - Existc-t-il des toilettes dans votre établissement ? 1 Oiui 2 Non 27 - Si oui, comhien de cahines ? 28 — Quel type de toilettes uitilise—t—on dons voIle établ issement ? I 2 4 Avec chasse d’eaui Fosse étanchc Puits perdti _______________ 4 29 Las élèves vont-ils en brousse pour leurs hesoins ? 1 Oui 2 Non - 30 Si oui, pourquoi? _____________________________________________________________ - 31 - 32 - Si oui, queue est Ia périodicité de cet entretien ? 33 - Utiuisez-vous des produits ou - 1 Oui 2 Non 9 Sans Ol)jet Si non, pourquoi ? 34 Entretenez-vouis pCriodiqiielllenl les toilettes ? 1 Oui 2 Non 9 Sans objet 9 35 - - 36 - - Oui 2 Non SOINS DE SANTE Disposez-vous d’uine structure de soins au scm - Ouii Non Si oui, cst-elle operatmonnelle ? 1 2 9 38 _______________________________________________________ Sans objet 1 Oui Non Sans objet Quelle est Ia qualification du responsable ? 1 2 3 4 5 9 9 Sans objet rendre les Iieux d’aisance moms malodorants ? Disposez-vous d’un moyen de destruction ou de conservation des ordures ? 1 2 37 moyens pour ______________ Médecin Infirmier Aide soignant Agent itinerant Autre (A preciser) Sans objet de l’établissemcnt ? I 5 39 — Qu i finance Ic fonctionneineni de 1 2 4 8 16 99 40 — 41 - - ? Etablisscnicnt Etat Togolais ONG (a préciser) Parents d’élèves Autre (a préciser) _____________________ Sans objet ____________________ Si non (a la Question N°37),dites Ics raisons pour Icsquellcs votre structure de soins n’est l)~ISopéralioniielle ? Que faites-vous au cas oO un élève tombe malade au sein de I’établissement ? I 2 4 8 42 cetic structure II CSL coiidu it ~lIa maison 11 est conduit dans une formation sanitaire II est traité au scm de l’élablissement Rien (Dites pourquoi vous iie faites rien _____________________________________________) Dans le cas o~tI’élève est adressé a tine formation de consultation? 1 2 4 8 16 Le patient L’établissement Les parents Etat Autre (~‘~ ~ ) sanitaire, qui prend en charge les frais ____________________________________________________________________________ Dans Ie cas oh Ic traitemcnt sc lait daiis tine formation saiiitairC, (luclic est la distance aJ)proximativc par rapport ~t votrc I’établ isscmc iii ? — 1 2 3 4 44 - <1Km 1 ft moms (Ic 3 Km 3 ft 1110i115 de 5 Km 5 Km ou plus L’établissement dispose-t-il d’un 1 2 Oui Non rnoyen d’évacuation des malades ? I I I 6 .~ I I I I I I I I I I I I I I I I I I I 45-Si oui, lequel ? I 2 4 46 47 - Combien de cas de maladies avez-vous enregistré pendant cette année scolaire ? Quelles sont les trois (3) nialadies les plus fréquentes (kills votre établissement ? - I 2 4 8 16 32 64 128 256 48 Vélo Moto Véhicule - Corps chaud (fièvre) MauX (IC tête Plaies Maladies des yeux Maladies des oreilles Morsurcs MaUX de vcntrc Maux de gorge loux Quel genre d’infirmités avez-vous dans votre établissement ? 1 2 4 8 Polio Malformations congénitales Borgne Autre (ft préciser) ________________________________ 49 Combien de cas de décès avez-vous enregistre au - 50 - coors de l’année? Disposez-vous d’iine hoIte ft pharmacie ? 1 2 Oui Non 51 - Si oui, depuis quelle année ? 52 - Si oui, quels sont les médicanients de base qui 1 2 4 8 16 Chloroquine (Nivaquine) Aspirine (Acide-acéthyl-salicylate) Paracetamol Alcool Objet de pansement 99 s’y trouvent ? Sans objet 7 53 — Parnii ces médicanieitts dc base, citcz Ics trois premiers fréqucmment utilisés ? 1 2 3 54 — Qui finance I’al)l)rOVisR)IlJICIllCilt dc votre I)OitC ft pharmacic ? 1 2 4 8 16 55 - - - _______________________________________________ __________________________________________________ Oiii Non Quelles sont les raisons de cette rupture ? I 2 4 57 Etat Etablissement Parents d’élèves ONG (ft préciser) Autre (a préciser) Avez-vous eu de rupture de stocks ati cours de I’année ? 1 2 56 _____________________________________ _________________________ ____________________________ Manque de fonds Mauvaise gestion Problème d’acheminement Oodles solutions adoptez-vous en cas de rupture de stock ? V SURVEILLANCE SANITAIRE - 58 - Vos élèves, hénéficient-ils de Ia visite médicale systématique annuelle do médecin ? 1 2 59 - Oui Non En dehors do niédecin, recevez-vous Ia visite d’un autre agent de sante ? 1 2 Oui Non I 8 60 - Qucis sont ues domaines couverts par cet agent lors de sa visite ? 1 2 4 8 16 32 99 61 - IEC Eau Ct assainissement Bucco-dentaire ORL OphtamoIogie Vaccination Autrc (~prCcisci) _________________________________________ Quellc est Ia periodmcite de cette visite ? I 2 4 8 99 Triincstriclic Serncstrielle Annuelle Autre (ft préciser) Sans objet ____________________________________ VI- SURVEILLANCE EPIDEMIOWGIQUE 62 Avez-vous enrcgistré des cas tic maladies épidémiques suivantes dans votre étahlissement cette annCc ? - I 2 4 8 16 32 63 - Quciles ont été les mcsures prises A cet effet ? 1 2 4 8 99 64 - Méningite Diarrhée grave Orcillon Conjonctivite (Apollo) Varicelle Pian Traitement au scm de l’établisscment Evacuation dons tine formation sanitaire Mesurcs preventives (eviction de l’enfant malade, fermeture de I’établissement, vaccination, et mesures d’assainissement) Education pour Ia Sante Autre (a préciser) _______________________________________ Adressez-vous des rapports de statistiques sanitaires A Ia direction préfectorale de Ia sante 9 1 2 65 - Outi Non Si non, pourquoi ? I 9 VII 66 - COUVER’FLJRE VACCINAtE Vos Clèves, possèdcnt-ils des comets de sante scolaire ? - 1 2 67 — 68 - Oui Non I ~xistc—t—iI do its volt c Ct aN iSSC tile iii LIII 1 Oui 2 Non systè tue de ye, ii icat ion tic I ‘Clot vacci iial des Clèvcs ? Si oui, quelle cst Ia couivcrturc voccinolc des Clèvcs tie voile Ctal)liSSClllellt 1 2 3 4 5 6 7 9 Cli Rougeole BCG VAT Fièvre jaune Polio MCningite DTCoq Sans objet VIII- HYGIENE ALIMENTAIRE 69 - Qucu est Ic système d’alimcntation au scm de votre Ctablissement ? I 2 9 70 - - - Oui Non Si oui, comment s’effectue cette surveillance ? 1 2 4 8 99 72 __________________________________________ Existc-t-il un comitC de surveillance des denrées alimentaires dans l’étahlissement ? 1 2 71 Cantine Vendeuse de denrécs alimentaires Autre (a préciser) ContrOlc de carte de revendeuse de denrées alimentaires ContrOle d’hygiène corporelle, vestimentaire Ct de Ia propreté des vaisselles Protection des aliments contre les mouches Visite périodique des agents d’hygiènc Sans 0I)jet S’il existe one cantine dons votre Ctablissement, quel est Ic prix moyen journalier d’un repas ? 999 Sans objet — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — 10 73 Les revendeuses, disposent-elies d’eau et de savon pour se lover ues mains avant et après Ic repas ? 1 Oui 2 Non 3 Nc sait pas - IX EDUCATION A LA VIE FAMILIALE - 74 - 75 - 76 - 77 - 78 - 79 - X 80 Avez-vous enregmstre des cas de grossesse chez les élèves au cours des 2 dernières années dans votre école ? 1 Oui 2 Non Si oui, combien ? I Oui 2 Noii Si oui, quand ? Sans Ol)jet _______________ Existc-t-il au scm de votre établmssement on cornité de sensihilisation en matière dc lutte contre les MST ci Ic SlI)A ? 1 Oui 2 Non Si oui, depuis quand ? ________________ ACFIVITES SPORTIVES ET ASSOCIATIVES - - Quciles sont les infrastructures sportives de votre étahlissement ? - - Terrain de football Terain de basket, volley, Hand Poids, Grimper, Sauts Tennis Autre (A préciser) ______________________________________ Est-ce quic vos élèves pratiqiuent Ic sport ? I 2 82 99 Dans Ic domaine de I’éducation A Ia vie familiale (EVF) et de Ia lutte contre les maladies sexuellement transniissihlcs (MST) ci Ic SIDA, avc~—vottsrccti LII1C C(1LIi1)C (l’informateurs ? 1 2 4 8 16 81 ________________ Ouui Non Combien de VOS élèves sont dispenses dut sport cc[tc 01111CC — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — 11 83 — Quelles sont les osthciatiouis 1 2 4 8 16 32 88 84 — - — Scout cuub UNESCO Troupe thCAtrale Folklore Croix Rouge Autre (A préciser) Aucune _____________________________ qui out rcçu tuiie format ion Cfl sccourisnic ? Oui Non Quelue est Ia contribution de Ia communauté aux activités de sante dans votre école ? 1 2 4 86 cxistcnt datis volrc école ? Existc—t—il des cnseignaiiis ou des Clèvcs 1 2 85 qui Apport en mai n-d’~uuvre pout r l’cntrelien dons l’Ctahl issement Prise en charge de Ia boite ft pharmacie Autre (A préciser) ____________________________________________ En tant que responsable d’iuii étahlisscmcnt scolaire, queues soft 0SSU1C~title mcillcurc sauté A vos Clèvcs ? VOS suggestions pour — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — MINISTERE DE LA SANTE DE LA POPULATION ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE REPUBLIQUE TOGOLAISE Travail - LibertC DIRECTION DES SOINS DE SANTE PRIMAIRES DIVJSIO DE LA SANTE FAMILIALE SERVICE NATIONAL DE LA SANTE SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE ENQUETE SUR LA SITUATION SANITAIRE A L’UN1VERSITE DU BENIN (TOGO) I CARACT’ERISTIQUES GENERALES - 1 - Combien d’amphithCfttres conipte l’université cette année ? 2 - Combien d’enseignants compte l’université cette année ? ______ Combien d’étudiants sont iriscrits cette annee A I’uiiiversitC ? 3 4 5 - — - Nombre total Nouiibrc dc garçoiis Nombre de filles _________ ____________ _________ 11- HYGIENE DU MILIEU DANS L’ETABLISSEMENT SCOLAIRE 6 - Combien de cabines de toilettes dispose l’universitC ? 7 - Quel type de toilettes utilise-t-on doris votre uiniversité ? I 2 8 - Avec chasse d’cau Fosse étanche Las étudiants vont-ils en hrouisse pour Ieiirs hesoins ? 1 2 Oui Non - Patrie I I I 2 9 I - 10 S~oui, pourquoi ? _____________________________________________________________ Entretenez-vous périodiquiement Ies - I ‘• I I I I I 2 11 - Si oul, queue est Ia périodicité de cet entretien ? 12 - Utiuisez-vous I Oui des produits ou rnoyens pour rendre les lieux d’aisance moms malodorants ? 2 Si non, pourquoi ? 14 — Disposez—vous d’un moyen tie dcstruction ou de conservation des ordures ? UI - SOINS DE 15 - 1 2 1 2 I Etat Togolams ONG (A prCciser) ______________________________________________________ Oui Non Si oui, lequci 1 Ambulance - 2 19 Infiriiiicr L’univcrsité dispose-t-elle d’un moyen d’évacuation des malades - i 18 de l’université ? Qui finance le fonctionnement de cette structure ? - 17 _______________________________________________________ Quelle est Ia qualification dui responsable de Ia structure de soins au scm 1 Médecin ~ 1 I I Non - 16 I 1 9 Sans objet ______________ 13 2 1 Non - Autre Combien dc cas de maladies avez-vous enregistre pendant cette année scolaire ? 3 20 Quelles sont les trois (3) maladies les P1~fréquientes dons votre unmvcrsite ? - 1 2 4 S 16 32 Pa1udisi~ie(fièvre) Maux dc tête Maladies des ycuix Maladies des orcilles Maux dc vciUrc Toux 21 Combien de cas de décès avez-vous enrcgistré au coors de l’an née? - 22 Qui finance vos approvisionnements en médicaments ? - 1 2 23 IV 26 __________________________________________ Oui Non Queues sont les raisons tic celte rupture ? — 1 2 25 Etat ONG (A préciser) Avcz-vous eu des ruptures de stocks au cours de I’année ? - 1 2 24 ___________ Manquc de fonds Mauvaise gestion Quelles solutions adoptez-vouis en cas de rupture de stock ? - - - SURVEILLANCE SANITAIRE ET EPIDEMIOLOGIQUE Vos étudiants, bénCficient-ils de Ia visite médicale systématique annuelle du médecin ? I 2 Outi Non 27 Avez-vous enregistrC des cas de maladies épidémiques suivantes dans u’univcrsite cctte annCe ? - 1 2 4 8 16 Meningmte Diarrhée grave Oreillon Conjonctivite (Apollo) Pian 4 28 - Quielles ont Cté les mesures prises A cet effet ? 1 2 4 8 29 - Tr~it~rnent au scm de l’université Evacuation dons one formation sanitaire Mesures preventives (eviction de l’enfant malade, fermeture de l’université, vaccination, et mesu res d’assainissement) Autre (a préciser) _______________________________________________________ Adressez-vous des rapports de statistiques sanitaires I Oui 2 Non a la médecine scolaire ? 30 - Si non, pourquoi ? 31 - Vos éttidiants, possèdent-ils ties comets de sauté scolaire ? 1 2 32 V 33 - 35 Oui Non Existc-t-il dans I’université tin systènle de verification de I’état vaccinal des étudiants ? 1 Oui 2 Non IIYGIENE ALIMENTAIRE - - Quel est le système d’alimentation ati scm 1 2 34 _____________________________________________________ - - de l’université ? Cantine Vendeuse dc denrées alimentaires Existe-t-iI on comité de surveillance des denrCes alirncntaires dons l’université ? 1 Oui 2 Non Si oui, comment s’effectue cettc surveillance ? 1 2 9 ContrOlc de carte de revendeuse de denrCcs alimentaires Visi te pC nod iqu e des age ii ts d~hygiè tie Sans objet I I I I I I I I I I I I I I I I I 5 VI- EDUCA’I ION A. LA ‘VIE FAMILIALE El’ ACJ1VI’FES ASSOCIATIVES 36 - Existe-t-il au ~ein de I’université un comité de serisibilisation en matière de lutte contre les MST et le SJDA? 1 2 Oui Non 37 - Si oui, depuis (l11~1fld? 38 - Queues sont les associations qui existent dans votre école ? 1 2 4 8 16 32 39 — - Scout, Club ONESCO Troupe théãtrale Folklore Croix Rouge Autre (ft préciser) ___________________________________ Existe—t—il des étudiaiits qui out rccu 1 2 40 _________________ ii ne formation en secourisme ? Oui Non Queues sont vos suggestions pour assurer une meilleure sante aux étudiants ? I — — — — — — — — — — — — — — — — —, — _).