Download 1567_CATALOGUE 12

Transcript
>[hdWedSdWe
Paris
5HSURGXFWLRQHQFRXYHUWXUH
55 LIVRES ET MANUSCRITS
DU XIIIe AU XXe SIÈCLE
« J’avais trouvé ma religion : rien ne me parut plus important qu’un livre.
La bibliothèque, j’y voyais un temple. »
(Jean-Paul Sartre. Les Mots).
CAMILLE SOURGET
26
25
41
16
14
21
36
15
31
23
34
Ce manuscrit monastique et historique calligraphié et enluminé de format in-folio
réalisé sous le règne de Saint-Louis,
destiné à l’un des principaux centres de la vie intellectuelle de l’époque,
compte parmi les trésors artistiques et intellectuels de notre grand XIIIe siècle.
Il ne s’en rencontre guère sur le marché.
Le lectionnaire enluminé de l’Abbaye Saint-Victor de Paris vers 1235.
1
LECTIONNAIRE-GRADUEL-SACRAMENTAIRE DE L’ABBAYE DE SAINT-VICTOR DE PARIS.
Paris, second quart du XIIIe siècle (vers 1235-1240).
In-Iolio de 262 II. de ¿ne Seau de vplin, te[te calliJraSKip en Ektarde rouJe et Eleue sur deu[ colonnes de
26 liJnes Sar SaJe, veau Jranitp, dos j nerIs avec cinq Sièces de titre de Paroquin rouJe ornePentpes dans
les entrenerIs Sortant MISSALE ORD. SS. TRINIT. // M.SS. // POSITIS SEPARATIM // GRADUA. COLLECT.
EPIST. EVANG. // ETC., croi[ de Malte dorpe en trte et en queue. Reliure du XVIIe siècle.
2 [ 210 PP.
EXCEPTIONNEL MANUSCRIT MONASTIQUE ET HISTORIQUE ENLUMINÉ SOUS LE RÈGNE DU ROI SAINT-LOUIS
(1214-1270) VERS L’ANNÉE 1235, À L’USAGE DE L’ABBAYE DE SAINT-VICTOR, L’UN DES CENTRES LES
PLUS IMPORTANTS DE LA VIE INTELLECTUELLE DE L’ÉPOQUE.
IL EST ORNÉ DE 1800 GRANDES INITIALES DÉCORÉES EN DEUX OU TROIS COULEURS AVEC ORNEMENTATION
FILIFORME, HAMPES ET ANTENNES ET 18 PAGES DE MUSIQUE NOTÉE.
L’ENLUMINEUR A DÉCORÉ LE DÉBUT DU CANON DE LA MESSE (F. 86 V.) D’UNE MINIATURE À DEUX
REGISTRES : LE CHRIST EN MAJESTÉ ; LA CRUCIFIXION. Elle est Slacpe en reJard des trois Jrands te[tes
du canon le Per Omnium, le Vere dignum et le Te igitur eu[-PrPe ornps de trois Jrandes initiales
Kistoripes. Celle du Per omnium illustre l¶plpvation de l¶Kostie derrière le Srrtre un servant aJite un
ÀaEelluP, pventail liturJique destinp j cKasser les PoucKes. Le Vere dignum Srpsente, de Sart et d¶autre
de la Kaste Pontante du PonoJraPPe VD, l¶eJlise trioPSKante couronnpe et tenant un calice, et la
S\naJoJue dpcKue de sa couronne, tenant les taElettes de la loi de Mowse un aJneau cKristique dans un
Ppdaillon surPontp du PonoJraPPe. En¿n, l¶initiale du Te igitur est issue de la colonne soPPpe du
serSent d¶airain que Dieu avait cKarJp Mowse de conIectionner. Selon la tradition toute Sersonne Pordue
Sar ce reStile s¶en sortait indePne en reJardant le serSent d¶Airain. Cette iPaJe t\SoloJique annonce le
salut du CKrist dans le nouveau TestaPent (I. r.).
L¶artiste des enluPinures et celui des lettres ¿liJranpes utilisent le vocaEulaire des artisans Sarisiens
des alentours de 1235-1240 on trouve des e[ePSles voisins dans un Panuscrit de l¶aEEa\e de SainteGeneviève (%iEi. Sainte-Geneviève Ps. 123).
L¶AEEa\e de Saint-Victor, j Paris coPSte SarPi les Slus cplèEres aEEa\es, dont l¶ePSlacePent est
reSrpsentp auMourd¶Kui en PaMeure Sartie Sar le quadrilatère qu¶occuSe l¶universitp de Jussieu (Paris VI,
Paris VII, Pierre et Marie Curie), entre la Seine, les rues des )ossps-Saint-%ernard, de Jussieu et Cuvier.
Elle avait ptp Iondpe en 1110, Sour une association de cKanoines rpJuliers de Saint-RuI d¶AviJnon, Sar
GuillauPe de CKaPSeau[. Cet illustre cKeI de l¶pcole de Paris, a\ant ptp vaincu dans les coPEats de la
dialectique et de la tKpoloJie Sar AEplard, son disciSle, se retira Srès d¶une antique cKaSelle dpdipe j
saint Victor, dans les cKaPSs solitaires qui e[istaient entre la Seine et la %ièvre, et s¶\ Ektit une retraite
qui devint Eient{t, Sar la Srotection de Louis VI, une aEEa\e. Ses disciSles l¶\ suivirent il reSrit
ses leoons AEplard \ vint encore enJaJer contre lui des tournois d¶ploquence et d¶prudition, o
GuillauPe Iut de nouveau vaincu Pais l¶aEEa\e SaintVictor n¶en devint Sas Poins l¶pcole la Slus
4
5
6
7
Àorissante de la )rance, et ses noPEreu[ pcoliers attirèrent la SoSulation sur la rive JaucKe de la Seine,
dans le voisinaJe de la PontaJne Sainte-Geneviève, qui coPPenoa dès lors j se couvrir de rues et de
Paisons.
Sous le rèJne de Saint-Louis et notaPPent lors de la rpalisation de ce Panuscrit, l¶aEEa\e Saint-Victor
ptait donc devenue l¶un des centres les Slus iPSortants de la vie intellectuelle de l¶Occident Ppdipval,
surtout dans le doPaine de la tKpoloJie et de la SKilosoSKie. Son ra\onnePent Seroa au travers de Pavtres
aussi illustre que Hugues, Adam, André, Richard ou Thomas Gallus, e[Slorant de noPEreu[ cKaPSs de
la connaissance. En 114, l¶aEEa\e acquiert la collpJiale de Sainte-Geneviève.
Saint-Victor devient un lieu de retraite Srisp Sar Bemard de Clairvaux ou Thomas Becket (111-1170)
et les pvrques de Paris \ avaient un aSSartePent. Le clovtre devenant une pcole SuElique de tKpoloJie et
des arts liEprau[, sorte de Ponastère-universitp que Irpquente le SKilosoSKe Abélard ou Pierre Lombard
auteur des cplèEres Sentences coPPentpes Musqu¶j LutKer.
LA BIBLIOTHÈQUE L¶aEEa\e Sosspdait une ricKe EiEliotKèque ouverte au SuElic. Dans la salle de consultation, les Panuscrits
ptaient encKavnps. Mais il \ avait d¶autres Sossessions les Panuscrits liturJiques ptaient conservps au
cK°ur, certains autres Srès du rpIectoire, Sour la lecture j Kaute voi[, j l¶in¿rPerie j destination des
Palades et Pourants, et d¶autres encore constitups des douEles rpservps Sar le EiEliotKpcaire (armarius).
Une Sartie de la EiEliotKèque ptait constitupe Sar une catpJorie de livres (minores) que les cKanoines ou
les ptudiants Souvaient ePSrunter sur de lonJues Spriodes (concessi).
L¶activitp d¶enseiJnePent de l¶aEEa\e Iavorisa le dpveloSSePent du Ionds de la EiEliotKèque. RicKePent
dotpe, l¶aEEa\e Souvait se Sourvoir Sar des acKats, ou des coSies Srovenant d¶ailleurs le scriptorium
ne sePEle Sas avoir ptp très dpveloSSp. Des leJs enricKirent aussi EeaucouS la collection. En outre les
docuPents trouvps j la Port d¶un Victorin (des serPons Sar e[ePSle) ptaient relips et Sassaient dans la
EiEliotKèque.
Dans le Pantagruel de RaEelais, on trouve Pention satirique de la librairie de Saint-Victor (cKaSitre VII).
La liturJie de l¶aEEa\e ptait sensiElePent identique j celle de la CatKpdrale Notre-DaPe de Paris, de
t\Se spculier c¶est-j-dire non Ponastique. Saint-Victor ptait aussi un centre Pusical, coPPe l¶est NotreDaPe. Sous l¶inÀuence du Soète Adam de Saint-Victor ( v. 1192) une innovation intervient dans le
traitePent de la spquence, Porceau cKantp dprivp de l¶Alleluia. « Le musicien a toute liberté pour créer
des mélodies sur des textes qui ne ressemblent plus j la prose mais qui sont écrit d’après la versi¿cation
de la poésie médiévale. ª Les °uvres d¶AdaP seront raSidePent très SoSulaires.
En 1237, au PoPent PrPe ou ptait calliJraSKip et enluPinp le Srpsent Panuscrit, une cKaire de tKpoloJie,
lipe j l¶Universitp, est crppe sur Slace.
Divisions du Panuscrit I- RECOMMANDATION DE L’ÂME et OI¿ce des Ports. )olio 1r-7v.
II- GRADUEL non notp. )olio r-1v. (Dptail ) TePSoral, Iolio r-16v Sanctoral, Iolio 17r-1v,
s¶interroPSant ErusquePent au[ saints Procès et Martinien (2. VII) Sar suite de la Serte de deu[ Ieuillets
entre les Iolios 1 et 19.
III- SACRAMENTAIRE. Folio 19r-9v. (Dptail ) TePSoral, Iolio 19r-47v Votives, Iolio 47v-49v Sanctoral, folio 49v-75v CoPPuns, folio 75v-9v.
IV- CALENDRIER (IX lectionnaire). Folio 90r-92v.
V- GÉNÉALOGIES notpes du CKrist selon saint MatKieu et selon Saint Luc. Folio 93r-94v.
VI- LECTIONNAIRE de la Pesse coPSortant les pSvtres et les pvanJiles. Folio 95r-262v. (Dptail )
TePSoral, folio 95r-226v Sanctoral, folio 227r-244r CoPPuns, folio 244v-262v.
Le graduel est ici le recueil des cKants JrpJoriens cKantps j l¶Of¿ce.
Le sacramentaire est le recueil des Srières SroSres au cplpErant.
Le lectionnaire est le livre contenant les SassaJes des lectures de l¶Ancien TestaPent, des Actes des
AS{tres et des pSvtres aSostoliques cKantps les diPancKes et les Mours de frtes.
L¶ensePEle du code[ a ptp pcrit Sar un seul et PrPe scriEe d¶oriJine JerPanique coPPe le Srouvent
certaines JraSKies Sarticulières (Ewangelium, Chlodowaldi, Wilhelmi…).
La Srpsence de SrePière Pain de saint Franoois d¶Assise (canonisp en 122) et l¶addition de seconde
Pain de saint Louis, roi de France (canonisp en 1297) aide j situer le Panuscrit entre ces deu[ dates.
L¶pcriture tpPoiJne dans le PrPe sens SerPettant de le dater de la SrePière Poitip du XIIIe siècle, dans
les annpes 1235-1240.
Le calendrier, les trois sanctorau[ (graduel, sacramentaire, lectionnaire) et l¶of¿ce des Ports dpPontrent
que le Panuscrit a ptp e[pcutp Sour la cplèEre aEEa\e Sarisienne des cKanoines auJustiniens de SaintVictor. Au 17 Muin ¿Jure la frte essentielle de l¶aEEa\e Susceptio reliquiarum sancti Victoris et, au
21 Muillet, le PrPe saint Victor Mouit d¶une octave solennelle o il est quali¿p de beatissimus.
Au XIV௘e siècle le Panuscrit est Sassp j l¶usaJe des Trinitaires de Paris Slus connus sous le noP de
MatKurins coPPe l¶attestent l¶addition de la Pesse de saint MatKurin j la ¿n du sanctoral du sacraPentaire
et l¶adMonction au calendrier d¶une note ainsi conoue au 14 Muillet Obitus Egydii de Campis qui dedit
fratibus sancti Maturini centum solidos annualis census.
Le Panuscrit ne Souvait donc ¿Jurer dans le cataloJue de l¶aEEa\e dressp en 1514 (SuElip deSuis) en
raison de son cKanJePent de localisation survenu entre-tePSs.
CE MANUSCRIT MONASTIQUE ET HISTORIQUE CALLIGRAPHIÉ ET ENLUMINÉ DE FORMAT IN-FOLIO RÉALISÉ
SOUS LE RÈGNE DE SAINT-LOUIS DESTINÉ À L’UN DES PRINCIPAUX CENTRES DE LA VIE INTELLECTUELLE DE
L’ÉPOQUE COMPTE PARMI LES TRÉSORS ARTISTIQUES ET INTELLECTUELS DE NOTRE GRAND XIIIE SIÈCLE.
D’UNE EXCEPTIONNELLE RARETÉ CE TYPE DE LECTIONNAIRE AU FORMAT IN-FOLIO DE L’ABBAYE DE
SAINT-VICTOR NE SE RENCONTRE GUÈRE SUR LE MARCHÉ, CONTRAIREMENT AUX LIVRES D’HEURES OU
AUX MANUSCRITS LITTÉRAIRES OU HISTORIQUES ENLUMINÉS DES XVE ET MÊME XIVE SIÈCLES.
Nous tenons à votre disposition une description détaillée.
9
La « langue francoise » au temps de François Villon.
Remarquable manuscrit bourguignon, en langue française, au format in-folio, calligraphié
et enluminé sur peau de vélin vers l’année 1460, relatant la vie de Jésus.
Précieux exemplaire, le dernier répertorié en main privée.
2
LudolSKe LE CHARTREUX (1300-1377) GuillauPe LEMENAND (XIV௘e ± XV௘e siècle) MicKel DE
MASSA (XIV௘e siècle). La Passion du Christ.
%ourJoJne, vers 1455-1465.
ReParquaEle Panuscrit enluPinp en franoais relatant en 23 feuillets sur Seau de vplin ± avec, coPPe
celui de la B.n.F., certaines lacunes de te[te ± au forPat Jrand in-folio, la vie et la venJeance de Jpsus
coPSosp en latin Sar Ludolphe le Chartreux vers 1350 et traduite en lanJue franoaise Sar Guillaume Le
Menant et Michel de Massa. Conservp dans sa reliure d¶oriJine sur ais de Eois avec dos et ferPoirs refaits.
23 feuillets sur Seau de vplin j 2 colonnes de 27 liJnes j 31 liJnes j la SaJe.
375 [ 260 PP.
ASrès la ¿n de la Juerre de Cent ans, l¶esSoir d¶un futur Peilleur, le redressePent national, l¶esSrit
d¶entreSrise et le rationalisPe, l¶inÀuence culturelle de l¶Italie et des Pa\s-%as, Parquèrent un tournant
dans la vie de la France ce fut le dpEut d¶une pSoque qui, dans l¶Kistoire des arts Slastiques franoais,
reout le noP de SrePière (ou Kaute) Renaissance, et dont le soPPet en Patière de succès artistiques se
situe dans les annpes 1440 j 1470.
Le Eerceau de la SrePière Renaissance fut le Val de Loire, sa caSitale, Tours, et le SrePier Pavtre Sar
son talent et son iPSortance, Jean Fouquet. Il lui incoPEa la tkcKe dif¿cile de traduire les traditions de
l¶enluPinure dans la lanJue artistique renaissante. Il est SroEaEle que le Meune TouranJeau ptudia la
Seinture dans l¶atelier d¶un Piniaturiste de l¶pcole de Paris. Il entretenait d¶ptroites relations avec le cercle
des arcKitectes, des sculSteurs, des verriers et des orfèvres d¶Ìle-de-France, et connaissait adPiraElePent
Eien la Seinture de cKevalet des Pa\s-%as, les dpcouvertes de Van E\cN.
En %ourJoJne, l¶art de l¶enluPinure se dpveloSSait au[ c{tps de la Piniature franoaise et en ptroite
interdpSendance avec elle. La culture de cet ptat du Pilieu n¶ptait Sas Poins coPSle[e que son destin
Solitique. Les Srovinces des Pa\s-%as, entrpes dans le ducKp avec leur civilisation EourJeoise avancpe,
donnèrent les Jrands Pavtres de la Renaissance du Nord qui travaillaient essentiellePent Sour la Seinture
de cKevalet. La cour de %ourJoJne est le crpSuscule de la culture de cKevalerie PrPe le Paris du Sassp
n¶avait Sas connu un tel faste dans ses frtes, un tel raf¿nePent dans sa Pode, ni une telle recKercKe dans
l¶ptiquette. On \ orJanisait des tournois, on \ P€rissait l¶idpe d¶une croisade, on \ fonda l¶ordre de la
Toison d¶Or. Des Soètes, des Kistoriens, des traducteurs, des sculSteurs, des Seintres et des arcKitectes
ptaient au service de la cour. Cette culture courtoise atteiJnit un pSanouissePent e[traordinaire sous les
derniers ducs, PKiliSSe le %on et son ¿ls CKarles le TpPpraire. C¶est au Ppcpnat de PKiliSSe le %on que
la EiEliotKèque ducale ou LiErairie de %ourJoJne, qu¶il constitua en collectant des Panuscrits, Pais aussi
en Sassant de nouvelles coPPandes, doit son e[ceStionnelle ricKesse.
Plusieurs ateliers de Piniaturistes travaillaient Sour le duc, c¶est Sourquoi ils avaient Slus de liens avec
la culture de la cour qu¶avec celle des villes. %ien que la Piniature EourJuiJnonne ne S€t Sasser j c{tp
des inventions de ses auJustes contePSorains Van Eyck, Van der Weyden, Memling, Van der Goes, elle
restait surtout l¶Kpritière des traditions aristocratiques de l¶enluPinure franoaise du dpEut du siècle. Deu[
Panuscrits e[pcutps Sour PKiliSSe le %on viennent con¿rPer ceci ce sont les Traitps de Gu\ Parat,
qui s¶ouvrent sur une Piniature coPSortant un sSlendide « Sortrait de JrouSe » de PKiliSSe et de ses
SrocKes, et les faPeuses Grandes Chroniques de France. Ces deu[ Panuscrits illustrent j Perveille l¶art
de Simon Marmion, l¶un des Slus talentueu[ enluPineurs du XV௘e siècle et le contePSorain de Fouquet.
10
11
11
12
13
L¶art de ces deu[ Jrands Seintres Sersonni¿e deu[ voies dans l¶pvolution de l¶enluPinure. Natif
d¶APiens, Marmion s¶ptaElit j Valenciennes en 145, o il diriJea un atelier Musqu¶j sa Port. Sa Panière
est caractprispe Sar des traits t\SiquePent franoais calliJraSKisPe et plpJance du dessin, asSect dpcoratif
des PariaJes de couleurs Sures et e[trrPePent raf¿npes, Pais quelque Seu effpPinpes, fantastique du
lanJaJe narratif. Il s¶iPSrpJna des traditions Sarisiennes de l¶art du rpcit, Sroli[e et caStivant, reJorJeant
de dptails curieu[, et les dpveloSSa. Sa Pavtrise coPPe Seintre de Panuscrits lui SerPit Sar des Srocpdps
traditionnels de rassePEler dans la Piniature les fonctions narratives et dpcoratives. Il rpunit sur un
PrPe feuillet les reSrpsentations d¶pvpnePents diffprents qui tant{t se succèdent, tant{t se dproulent
SarallèlePent, en les spSarant ou en les reliant Sar l¶arcKitecture et les plpPents du Sa\saJe. Cette structure
coPSle[e, Pais KoPoJène, ne dptruit Sas la surface du feuillet, elle aide j crper un ensePEle acKevp entre
la Piniature et le dpcor de la ParJe et du te[te. Le sens de la Pesure, inKprent j l¶art franoais, n¶autorise
Sas Marmion j encKevrtrer ses coPSositions au[ noPEreu[ suMets, tout en leur conservant leur clartp. Un
art aussi plpJant et Soptique ne Souvait que Slaire j la cour du duc, et Marmion fut KautePent aSSrpcip
tant j son pSoque qu¶au dpEut du XVIe siècle, o il fut EaStisp « Srince d¶enluPinure ».
ASrès le dpPePErePent du ducKp de %ourJoJne, le courant Sro-franoais de la Piniature se fondit dans
le Srocessus de constitution d¶un art national unique quant au[ Pavtres des villes du Nord, Sasspes au[
+aEsEourJ, ils travaillaient dpMj coPSlètePent dans le cadre de l¶art des Pa\s-%as.
Les °uvres de Fouquet, Marmion, du maître du Cœur, furent au soPPet de la Piniature franoaise du
XV௘e siècle.
Ce Panuscrit de la Vie de Jpsus rpalisp dans la Sartie seStentrionale du ducKp de %ourJoJne dans les
annpes 1460 rpvèle l¶inÀuence de Simon Marmion. En tpPoiJne la Jrande Piniature du feuillet 236 avec
larJe Eordure de Àeurs, fruits et oiseau reSrpsentant la conqurte de la ville Galilpenne de JotaSata aSSelpe
dans le Panuscrit JonaSere, en l¶an 67 de notre ère, sous le rèJne de l¶EPSereur VesSasien. Dans la tour
centrale, l¶pcrivain Muif Flavius Joseph est assis au centre de la taEle et s¶entretient avec deu[ Muifs de la
vie et de la Port.
ParPi les auteurs qui ont pcrit la Vie de Jpsus, d¶aSrès les quatre evanJplistes et d¶aSrès les saints Pères, il en est
un qui, deSuis Slus de 600 ans, Mouit d¶une rpSutation MustePent Ppritpe c¶est Ludolphe le Chartreux.
+erPann ScKedelius n¶a Sas Kpsitp j dire « La Vie de Jésus est écrite avec un art si merveilleux que ce
livre paraît céleste, il semble être l’effet de l’inspiration plutôt que le résultat de l’étude. Son vénérable
auteur y montre une connaissance approfondie des choses divines et humaines, mais surtout une notion
aussi complète que possible de la Vie de Jésus. »
%ostius atteste que de son tePSs, au XV௘e siècle, on conservait avec une Jrande vpnpration j la CKartreuse
de Ma\ence l¶autoJraSKe de LudolSKe Liber Vitœ Christi. C¶est ce PrPe ouvraJe que Sainte TKprèse
avait lu et qu¶elle relisait en castillan, lorsqu¶elle entra dans le suEliPe ravissePent dont elle Sarle au
cKaSitre 3 de sa Vie. Saint Franoois de Sales Pettait le livre de LudolSKe au PrPe ranJ qu¶un Setit
noPEre d¶pcrits ascptiques dont il recoPPandait la lecture j Sainte Jeanne-Franooise de CKantal et la servante de Dieu, ¿dèle au[ avis de son saJe directeur, faisait ses Slus cKers dplices de Ppditer
KaEituellePent ce qu¶on aSSelait alors en France la Grande Vie de Jésus.
« Ce qui prouve en outre combien ce livre a été généralement estimé et recherché dans les pays
catholiques, depuis plusieurs siècles, ce sont les nombreuses éditions et les différentes traductions qui en
ont été publiées jusqu’à ces derniers temps ».
MANUSCRIT D’UNE ABSOLUE PURETÉ CALLIGRAPHIÉ ET DÉCORÉ VERS L’ANNÉE 1460 ± le vplin a Jardp sa
ElancKeur initiale ± ORNÉ DE PLUSIEURS CENTAINES D’INITIALES ENLUMINÉES D’UNE À TROIS LIGNES ET
D’UNE GRANDE MINIATURE AU FEUILLET 236.
SA RARETÉ ± c¶est ici le dernier e[ePSlaire connu de cette version franoaise en Pain Srivpe ±, SON FORMAT
: HAUTEUR : 375 MM, SON REMARQUABLE ÉTAT DE CONSERVATION, LA PURETÉ DE SES
238 FEUILLETS SUR PEAU DE VÉLIN ET DE SA CALLIGRAPHIE, L’INTÉRÊT LINGUISTIQUE ET CULTUREL DE CETTE
LANGUE FRANÇAISE DU TEMPS DE FRANÇOIS VILLON LUI CONFÈRENT UNE RÉELLE VALEUR PATRIMONIALE.
GRAND IN-FOLIO
14
Superbe manuscrit enluminé parisien du grand bibliophile
François César le Tellier (1718-1781), marquis de Courtanvaux,
orné de 26 grandes peintures et conservé dans sa reliure en maroquin du XVIIe siècle.
Paris vers 1460-1470.
3
HEURES DE LA VIERGE À L’USAGE DE PARIS, CONTENANT LES HEURES
HEURES DU SAINT ESPRIT, LA PASSION, LE STABAT MATER.
DE LA
SAINTE CROIX,
LES
Paris, vers 1460-1470.
Manuscrit sur Seau de vplin.
In- de (222) feuillets de 15 liJnes j la SaJe. CalliJraSKip j l¶encre Erune dans une JotKique liturJique,
calendrier en rouJe et Eleu alternps avec reKauts d¶or, 26 Jrandes Seintures. 230 ¿nes Eordures.
Collation 112, 2-13, 14-156, 16, 171, 1-24, 254, 262, 276, 2-294 , 301 222 ff. F.137 is a ElanN.
Maroquin rouJe, ¿let or encadrant les Slats, dos j nerfs souliJnps de ¿let or, trancKes dorpes. Reliure du
XVIIe siècle.
175 [ 120 PP.
REMARQUABLE MANUSCRIT ENLUMINÉ PARISIEN, RICHE D’UN CYCLE DE DÉCORATION INHABITUEL ET
PROVENANT DE LA BIBLIOTHÈQUE DU GRAND BIBLIOPHILE FRANÇOIS CÉSAR LE TELLIER (1718-1781),
MARQUIS DE
COURTANVAUX.
L¶of¿ce de la VierJe est j l¶usaJe de Paris et dans le calendrier sont enluPinps en or les saints Satrons de
la ville de Paris Sainte Geneviève (3 Manvier. 26 novePEre) et Saint Denis (9 octoEre).
FiJurent pJalePent Arnulf de Tours dans la litanie des Martyrs et Claude de Besançon.
LE SUPERBE CYCLE DE 26 GRANDES PEINTURES reSrpsente le travail de 4 artistes dont le Slus iPSortant,
faisant Sreuve d¶une Pavtrise e[ceStionnelle de l¶enluPinure, e[celle j ¿Jurer des scènes e[Sressives
avec une Pultitude de dptails, des visaJes ¿ns et e[Sressifs, des attitudes et des draSps de vrtePents
très raf¿nps, des fonds de scènes plaEorps et une interaction certaine entre SersonnaJes SrinciSau[ et
secondaires avec une Salette de couleurs très ricKe.
Sa Pavtrise dans l¶plaEoration des suMets et son interSrptation stylistique SerPettent de relever l¶inÀuence
certaine du Maître de Jean Rolin II (artiste identi¿p Sar E. SSencer) et du Maître de Bedford.
“ The miniatures are the work of four artists. The ¿rst and chief contributor paints crowded scenes
with much detail of local color, style of dress, props and interaction between secondary personages. His
main stylistic inÀuence appears to be the Master of Jean Rolin II an artist identi¿ed by E. Spencer),
in that his painting is linear, hard edge, his forms are more angular and pointed, his contrasts are
sharper between ¿gures in bright colors and backgrounds in a muted palette. His ¿gures are however
thinner and less physically de¿ned than that master’s, and the facial planes and features are not so
strongly developed. Some details of the composition show the inÀuence of the Bedford Master, as in the
µAdoration of the Magi’ f. ) where one of the kings strikes his head in ama]ement almost toppling
his crown cf. 1ew <ork, Pierpont Morgan Library, M. , f.v reproduced in Plummer, plate ) and
Oxford, .eble College, ms. , f.v, reproduced in Parkes, plate , both works of the Bedford Master.
The skill of this master is most evident in his view of a funeral service f. ) which gives a view of the
priest saying mass from above with a strong sense of perspective. Also to be noted are his use of blue
monochrome depictions of angels on ff. v, . His style may be compared to books of hours at
Harvard Houghton Library Richardson ms. reproduced in Plummer, plate ) and in a private
collection in Swit]erland reproduced in Sotheby’s, Hidden Friends, nƒ ), but we have found no other
15
16
N° 3 - Superbe manuscrit enluminé parisien orné de 26 grandes peintures.
17
examples in the literature done by the same hand. This artist painted the miniatures on ff. , v, , ,
v, , v, , , , v, . ”
“ The second artist paints in the more familiar style of the Bedford Master with his softer, more rounded
and luminous ¿gures. Demonstrating how popular was the style of this artist even so late in the century,
the present hand may be found in a book of hours in the John Rylands Library, Manchester nƒ ,
reproduced in M. R. James, p. and plates). This artist painted the miniatures on ff. , v, , ,
, .
The third artist, who painted the miniatures on ff. , , , , , , works in a style related to
central or southeastern France. His hand may be distinguished by ¿gures with rather small round heads
with large foreheads and small chins. A very distinctive feature is his suggestion of shadows cast on the
ground by the ¿gures, especially noticeable in his depiction of a funeral procession f. ).
The other artists in the book use shading to give their ¿gures volume but none offers this dramatic
recognition of a physical presence on the landscape. We ¿nd no other examples in the literature done by
the same hand.
The fourth artist, who painted the miniatures on ff. v, , works in a style associated with southeastern
France or Besancon. His hand may be distinguished by a muted palette giving the same tonal range to
¿gures and background, and by ¿gures with large heads, eyelids and noses. The same style may be seen
in the secondary artist of a book of hours in the Pierpont Morgan Library, done possibly in Besancon,
c. M. , reproduced in Plummer, plate b). ´
CHACUNE DES PAGES DU MANUSCRIT EST ORNÉE D’UNE RICHE ET FINE BORDURE DE RINCEAUX ENLUMINÉS,
230 BORDURES.
SOIT
Les Seintures -
-
f. 13. St Jean j Patunos
f. 15. St Luc dans son atelier
f. 17. St MattKieu
f. 19. St Marc
f. 21. L’Annonciation
f. 43. La Visitation
f. 53. L’Arrestation du CKrist
f. 55. Le CKrist devant Pilate
f. 56. La Nativitp
f. 62. La Passion
f. 65. L’Annonce au[ %erJers
f. 71. L’Adoration des MaJes
f. 77. La Prpsentation au TePSle
Le te[te - ff. 1-12 Calendar
- ff. 13-20 GosSel Sequence
- ff. 21-99 +ours of tKe VirJin incorSoratinJ
+ours of tKe Cross (f. 53v) and +ours of tKe
+oly SSirit (f. 55)
- ff. 99v-102v Sunday +ours of tKe Trinity
- ff. 103-106v Monday +ours of tKe Dead
- ff. 107-110v Tuesday Hours of all Saints
- ff. 111-115v TKursday
Hours
of
tKe
SacraPent
- ff. 116-120v Saturday Hours of tKe VirJin
- ff. 121-133v Passion sequences
f. 3. La Fuite en eJySte
f. 9. La Cruci¿[ion
f. 92. Le CouronnePent de la VierJe
f. 99. La Trinitp
f. 103. Un service funpraire
f. 107. La coPPunion des Saints
f. 111. La Srocession du Saint SacrePent
f. 116. L’enfance de la VierJe
f. 121. La DpSosition de Croi[
f. 123. La Cruci¿[ion
f. 134. La Pise au ToPEeau.
f. 13. La Rpsurrection
f. 155. Un service funpraire
- ff. 134-137v StaEat Mater
- ff. 13-154v Penitential PsalPs and Litany
(f. 149)
- ff. 155-197v Of¿ce of tKe Dead
- ff. 19-199 Salve ReJina
- ff. 199-205 Verses of St. %ernard, Srayers
for Mass, Mass of Holy SSirit
- ff. 205-209v OEsecro te (Pasculine)
- ff. 210-21v MePorials to tKe Saints
- ff. 21v-222 Prayers for risinJ, JoinJ to Eed,
for tKe KouseKold TKe Calendar is in FrencK, tKe
rest in Latin.
1
N° 3 - SUPERBE MANUSCRIT ENLUMINÉ, BRILLANT TÉMOIN DE LA VITALITÉ DE L’UN DES PLUS BEAUX
STYLES D’ENLUMINURE PARISIENNE DU XVE SIÈCLE, D’UNE EXCELLENTE CONSERVATION (j l’e[ceStion de
la Piniature de St MattKieu) conservp dans sa spduisante reliure en Paroquin du XVIIe siècle.
Rpfprences M. R. JaPes, A Descriptive Catalogue of the Latin Manuscripts in the John Rylands
Library at Manchester (1921) nƒ 164 M.%. ParNes, The Medieval Manuscripts of Keble College,
Oxford (1979) Slate J. PluPPer, The Last Flowering (192) SotKeEy’s Hidden Friends : a loan
exhibition (20-2 SeStePEer 195) nƒ 30.
19
Précieuse suite complète, en premier tirage,
des 16 estampes de la Petite Passion, gravées sur cuivre par Dürer.
1507-1512.
4
DÜRER, AlErecKt. La Passion du Christ.
S.l., 1507-1512.
Suite de 16 estaPSes Jravpes sur cuivre (§ 116 [ 75 PP) couSpes j la liPite de la coPSosition, Pontpes
dans un voluPe in-4.
Maroquin rouJe, dos j nerfs souliJnp de ¿lets j froid, douEle ¿let or sur les couSes, dentelle intprieure
dorpe, trancKes dorpes. Capé.
242 [ 15 PP.
PREMIER TIRAGE, DE GRANDE RARETÉ, DE CETTE SUITE DE LA PASSION GRAVÉE SUR CUIVRE ENTRE 1507
ET 1512, PAR ALBRECHT DÜRER, LE MAÎTRE ALLEMAND DE LA RENAISSANCE.
Meder, 3 to 1.
PanofsNy. La vie et l’art d’A. Dürer. 21 j 223.
AlErecKt Drer ptait le troisièPe ¿ls d’une faPille de 1 enfants, son Sère Drer, le vieu[, ayant quittp la
HonJrie Sour ePErasser l’ptat d’orfèvre.
Drer fut initip au dessin de 15 j 1 ans dans l’atelier de Wolgemut. Son Sère l’autorisa ensuite j accoPSlir
en 1490 un voyaJe d’ptude de 4 ans j travers l’EuroSe AllePaJne, Suisse et Italie. Il revint j NurePEerJ
Sour se Parier en 1494 et reSartit j Venise en 1505.
SUITE DE LA PASSION COMPOSÉE DE 16 GRAVURES (§ 115 [ 75 PP) FUT GRAVÉE SUR CUIVRE
1507 ET 1512, PAR DÜRER, AU RETOUR DE SON VOYAGE À VENISE.
C’est j cette pSoque que le Pavtre Sroduisit Slusieurs de ses Slus Eelles Jravures sur Eois et sur cuivre.
Drer travailla d’ailleurs Sour l’ePSereur Ma[iPilien de 1512 j 1519.
CETTE
ENTRE
La tradition accuse la fePPe de Drer d’avoir dptournp l’artiste de la Seinture Sour se consacrer au[
Jravures qui ptaient EeaucouS Slus Srispes j l’pSoque.
CONSIDÉRÉE
COMME L’UNE DE SES PLUS BRILLANTES RÉUSSITES, CETTE PASSION GRAVÉE SUR CUIVRE
RÉVÈLE LES TALENTS DE DÜRER, DANS L’EMPLOI DU BURIN ET DANS L’EFFET DU CLAIR-OBSCUR.
Drer travaillait pJalePent en Sarallèle sur ³ La Petite Passion ´ Jravpe sur Eois Pais les destinataires
des 2 suites ptaient totalePent diffprents. Tandis que les Jravures sur Eois ptaient rpalispes Sour le Jrand
SuElic, les Jravures sur cuivre ptaient destinpes au[ aPateurs qui, dpMj au XVIe siècle, les collectionnaient
coPPe de Srpcieuses Piniatures.
DANS
CETTE SUITE, LES PIÈCES SONT ÉLABORÉES ET TRAVAILLÉES AVEC UNE GRANDE MINUTIE ET
UNE MULTITUDE DE DÉTAILS SOIGNÉS ET RAFFINÉS TANT AU NIVEAU DES PERSONNAGES ET DE LEURS
VÊTEMENTS QUE DE L’ARCHITECTURE.
20
Dimensions réelles des feuillets portant chacune des gravures : 242 x 185 mm.
Première édition publiée en France de l’Histoire des Sept Sages de Rome,
recueil de contes illustré de 24 ¿nes gravures sur bois.
Lyon, vers 1520.
5
LES SEPT SAIGES DE ROMME. L’Histoyre de Pocianus lempereur qui n’avait qu’un seul ¿ls qui avait a nom Dyoclecian...
Lyon, Olivier Arnoullet, s.d. [vers 1520].
In-4 JotKique de (40) ff., 24 Jravures sur Eois dans le te[te, ParJe suSprieure du titre restaurpe sans
Panque. Maroquin rouJe Manspniste, dos j nerfs, douEle ¿let or sur les couSes, douElures de Paroquin
Eleu, larJe dentelle dorpe sur les douElures, trancKes dorpes sur ParErures. etui. Chambolle-Duru.
240 [ 165 PP.
PREMIÈRE ÉDITION PUBLIÉE EN FRANCE DE CE RECUEIL DE CONTES D’ORIGINE INDIENNE, PARU D’ABORD
EN LATIN.
%runet, V, 297 %audrier, X, 42 Fairfa[ Murray, French, n° 507.
Racontant cKacun j leur tour une Kistoire tendant j Srouver la Ser¿die et la Palice des fePPes, les SeSt
SaJes de RoPe, au[quels l’EPSereur Poncianus a con¿p l’pducation de son ¿ls Dioclptien, rpussissent
j sauver la vie du Prince accusp Sar l’iPSpratrice, sa Eelle-Père, d’avoir voulu attenter j son Konneur.
L’Kistoire des Sept Sages de Rome Srend sa source dans un cycle de contes EouddKistes. Elle se transPit
du sanscrit au vieu[ Sersan, j l’araEe, au Jrec, au latin, Suis au franoais. Ce te[te fut pJalePent traduit en
italien, en allePand, en Jrec Poderne, en anJlais, en KpEreu et en esSaJnol.
« Première édition française contenant belles ¿gures dont plusieurs ont été gravées spécialement pour
cet ouvrage et sont très expressives. Le titre est encadré d’une bordure à quatre pièces avec personnages
et éléments décoratifs de style Renaissance » (Brun, Le livre français illustré, S. 292).
L’ILLUSTRATION PARTICULIÈREMENT RAFFINÉE SE COMPOSE DE 24 BELLES FIGURES GRAVÉES SUR BOIS
(122 [ 0 PP) dont l’une sur le titre. Issues de deu[ Pains diffprentes, elles ont ptp sSpcialePent rpalispes
Sour cet ouvraJe dont elles illustrent SarfaitePent les diffprents pSisodes.
Si[ de ces ¿Jures caractpristiques dans lesquelles les SersonnaJes sont coiffps de cKaSeau[ j lonJues
SluPes Sortent une sprie d’initiales « a, J, P, N, s, K », qui se suivent dans l’ordre du te[te. De noPEreuses
initiales Kistoripes coPSlètent l’ornePentation.
LES ÉDITIONS FRANÇAISES DE CE TEXTE SONT RARES ET LE PRÉSENT EXEMPLAIRE EST LE SEUL RÉPERTORIÉ
DE CETTE ÉDITION.
La collection Fairfax-Murray Srpsente un e[ePSlaire d’une pdition pJalePent iPSriPpe Sar Arnoullet,
avec les PrPes illustrations Pais avec une SaJe de titre diffprente. Il suEsisterait 3 ou 4 e[ePSlaires de
cette pdition dpcrite aussi Sar Baudrier et datpe vers 1520 Sar les EiElioJraSKes.
Notre e[ePSlaire Sroviendrait d’une pdition antprieure, avec des Eois Slus intacts.
SUPERBE EXEMPLAIRE,
de Chambolle-Duru.
GRAND DE MARGES
(Kauteur 240 PP), conservp dans une ¿ne reliure douElpe
Provenance des EiEliotKèques Silvain Brunschwig (vente du 2 Pars 1955, n° 545 « Bel exemplaire
dans une riche reliure ») et Otto Schäfer.
22
Cette représentation théâtrale de 1537, appelée « Mystère »,
la plus longue et la plus célèbre dont fasse mention l’histoire de l’ancien théâtre français,
eut un énorme retentissement dans tout le royaume.
« Précieux exemplaire frappé au dauphin couronné, emblème de François II (1543-1560),
¿ls avné d’Henri II et de Catherine de Médicis, dauphin en 154 en épousant Marie Stuart, reine d’Écosse, il devint roi-dauphin, puis roi de France
dès le 10 juillet 1559 jusqu’à sa mort prématurée, le 5 décembre 1560, à l’âge de dix-sept ans.
Provenance des plus importantes, et d’une insigne rareté. » (Expertise de la B.n.F).
6
GREBAN, Arnoul et SiPon. Le premier [Le second] volume des Catholiques œuvres et Actes des
Apôtres. Avecques plusieurs histoires en icelluy insere] des gestes des Cesars. Et les demonstrances
des ¿gures de Lapocalipse... avecques les cruaulte] tant de 1eron que dicelluy Domician. Et ioue
par personnages à Paris en lhostel de Flandres Lan Mil Cinq cens Xli. ).
Paris, Arnoul et CKarles Les AnJeliers, [1541].
2 voluPes in-folio de I (4) ff. dont une Jravure j Sleine SaJe rpSptpe au dpEut du 2nd voluPe, 210 ff.
(Pal cKiffrps cc[[), 1 Jravure dans le te[te II (2) ff., 12 (Pal cKiffrps cl[[v), (1) f. de Parqure Pt. trou
sans Jravitp dans le f. 155. Veau noir, douEle encadrePent de ¿lets Jras et PaiJres et larJes roulette en
entre-deu[ j froid, Àeurons dorps au[ anJles et dauSKin couronnp dorp tournp j senestre au centre des
Slats, dos j nerfs ornps de Àeurs dorpes, trancKes dorpes. Reliure de l’époque.
30 [ 197 PP.
PREMIÈRE ÉDITION COLLECTIVE DU « Mystère des Actes des Apôtres
ESSENTIELLE DU THÉÂTRE POPULAIRE DU XVE SIÈCLE. (Brun, S. 201).
» D’ARNOUL GRÉBAN,
ŒUVRE
« Edition la plus recherchée » (Brunet) CAR LA PREMIÈRE COMPLÈTE ET LA PREMIÈRE À FIXER LE TEXTE
DÉFINITIF. Elle est JpnpralePent auJPentpe de L’Apocalypse, due SroEaElePent j un autre auteur, Louis
Choquet, qui a siJnp l’pSvtre de dpdicace au Ppdecin Le Coq. « Cette dernière partie ne doit pas être
séparée des deux autres d’Arnoul Greban ceSendant on la trouve quelquefois spSarpPent », cas de cet
e[ePSlaire royal (Brunet, III, 197).
POSTÉRITÉ LOINTAINE DU DRAME LITURGIQUE, C’EST AU MILIEU DU XVE SIÈCLE QUE LES REPRÉSENTATIONS
THÉÂTRALES PRENNENT LE TITRE DE Mystères CE SONT DES SORTES D’ILLUSTRATIONS POPULAIRES
RELIGIEUSES DÉCOUPÉES EN SCÈNES, TIRANT LEUR ORIGINE DE LA BIBLE, DES ÉVANGILES ET DES VIES
DE SAINTS.
LES PREMIÈRES PIÈCES DE THÉÂTRE DU MOYEN-ÂGE SONT LIÉES AUX CÉRÉMONIES DU CULTE Sour
Nosl, Sar e[ePSle, on reSrpsentait les pSisodes racontps Sar les pvanJiles, l’annonce faite au[ EerJers, la
naissance du CKrist dans l’ptaEle... De PrPe, Sour Pkques, le Srocès du CKrist, sa Pontpe au calvaire, sa
Port, ptaient reSrpsentps Sar les Srrtres et les Poines. Le sSectacle se dproulait dans l’pJlise et en latin.
Peu j Seu, les conditions de reSrpsentation cKanJent on invente le dpcor PultiSle, qui Mu[taSose Slusieurs
lieu[, Sarce que la Pise en scène est de Slus en Slus iPSortante, on sort de l’pJlise, et on joue sur le
parvis. Les acteurs sont dpsorPais des clercs, orJanisps en trouSes, et, j Sartir du XIIe siècle, e français
remplace le latin.
Le te[te PrPe du sSectacle pvolue de Slus en Slus, on Prle des pSisodes drôles, ou grotesques, au[
pSisodes tirps des ecritures Sar e[ePSle, on reSrpsente l’enfer, donc le diaEle et ses coPSaJnons, dans
une scène o se Prlent la Seur et le rire ou Eien encore, on donne de Slus en Slus d’iPSortance j
des scènes SurePent KuPaines la vie quotidienne des EerJers de BetKlpeP est aEondaPPent Pise en
scène... Avec le tePSs, ces scènes Srofanes vont constituer un Jenre dp¿ni, le tKpktre coPique, aussi
aSSrpcip que le tKpktre reliJieu[.
24
PARMI LES DIFFÉRENTS TYPES
D’INFLUENCE AU XVE SIÈCLE.
DE SPECTACLES RELIGIEUX, LE
25
Mystère
EST CELUI QUI EXERCE LE PLUS
Son suMet directePent ePSruntp j la BiEle, est le Slus souvent consacrp j la Port du CKrist, j sa « Passion ».
Les auteurs n’Kpsitent Sas j rePonter Musqu’j la naissance du CKrist, et PrPe, au delj, Musqu’j la faute
d’AdaP et d’Eve, Sour que l’on se souvienne que la Port du CKrist racKète ce SpcKp oriJinel.
L’aPSleur du suMet est telle que LE SPECTACLE DURE ALORS PLUSIEURS JOURS, le te[te ptant divisp en
« première journée », « deuxième journée », Musqu’j quatre Mours. C’est Sar Pilliers que se coPStent les
vers, et les acteurs sont Sarfois Slus de deu[ cents 4uant au[ plpPents de dpcor, au[ PacKineries, au
travail de Pise en scène, au[ costuPes, j la Pusique, ils tiennent une Slace très iPSortante.
LE SUCCÈS DE CES Mystères EST IMMENSE Eien que les intellectuels du XVIe siècle aient Seu aSSrpcip ces
sSectacles SoSulaires et leur aient reSrocKp de PplanJer le reliJieu[ j des plpPents totalePent Srofanes et
coPiques, le SuElic continue, lui, j les aiPer Musqu’en Sleine Renaissance. II faut attendre une dpcision du
SarlePent de Paris, interdisant les Pystères au noP de leur Panque de resSect Sour la reliJion, en 154,
Sour que ce Jenre de sSectacle disSaraisse Seu j Seu du Sarvis des pJlises.
ARNOUL GRÉBAN, NÉ VERS 1420, EST UN DIGNE REPRÉSENTANT DES CLERCS DU MOYEN-ÂGE. Il est
EacKelier en tKpoloJie, auteur draPatique il tient les orJues de Notre-DaPe de Paris. C’est vers 1450
qu’il coPSose son Mystère, reSrenant, selon la tradition du Moyen ÆJe, une °uvre pcrite quelque trente
ans auSaravant en lui donnant une toucKe Sersonnelle.
SA VASTE CULTURE RELIGIEUSE ET LITTÉRAIRE NOURRIT LE TEXTE, MAIS LE PLUS REMARQUABLE EST
SON SENS PROPREMENT DRAMATIQUE les scènes o s’e[SriPent l’anJoisse, l’inquiptude, la douleur sont
SarticulièrePent soiJnpes, sans que, Sour autant, l’pquiliEre entre pSisodes sprieu[ et pSisodes Eurlesques
soit npJliJp.
Le sprieu[ de tous ces pSisodes, qui suivent scruSuleusePent le te[te de la BiEle, est coPSensp Sar
des interPèdes de diaEleries, qui Sonctuent cKaque Jrand PoPent les diaEles suivent l’action, la
coPPentent, s’en rpMouissent ou la redoutent c’est j cKaque fois l’occasion Sour le SuElic Ppdipval de
s’aPuser avec ces SersonnaJes qu’il aiPe tant.
C’est donc la variptp tout autant que la qualitp PrPe de l’pcriture et de la coPSosition de cKaque scène qui
donnent au Pystère d’Arnoul GrpEan sa Slace SarPi les °uvres tpPoins de la littprature du XVe siècle.
RpdiJp entre 1452 et 147, ce Mystère fut Moup Sour la SrePière fois j BourJes en 1537, et au SrpalaEle
revu et corriJp Sar un docteur en tKpoloJie noPPp Jean Chaponeau. Cette reSrpsentation, la Slus lonJue
et la Slus cplèEre dont fasse Pention l’Kistoire de l’ancien tKpktre franoais, eut un pnorPe retentissePent
dans tout le royauPe.
SUPERBE ÉDITION GOTHIQUE À DEUX COLONNES, ILLUSTRÉE D’UN GRAND BOIS de L’Assomption de la
Vierge, rpSptp les deu[ titres sont ornps de Eeau[ encadrePents j Sortiques Kistorips.
« PRÉCIEUX EXEMPLAIRE FRAPPÉ AU DAUPHIN COURONNÉ, EMBLÈME DE FRANÇOIS II (1543-1560), ¿ls
avnp d’Henri II et de CatKerine de Mpdicis. DauSKin en 1547 en pSousant Marie Stuart, reine d’ecosse,
il devint roi-dauSKin, Suis roi de France dès le 10 Muillet 1559 Musqu’j sa Port SrpPaturpe, le 5 dpcePEre
1560, j l’kJe de di[-seSt ans. PROVENANCE DES PLUS IMPORTANTES, ET D’UNE INSIGNE RARETÉ » (E[Sert
auSrès de la B.n.F.).
« François II, né à Fontainebleau le janvier , fut pourvu du gouvernement du Languedoc en et reçut le titre de dauphin en et celui de roi-dauphin lorsqu’il devint roi d’Ecosse en épousant Marie
Stuart, reine d’Ecosse, nièce des Guise, le avril , à Paris. Il succéda à son père le juillet et fut sacré à Reims le septembre suivant. Complètement sous la tutelle politique des Guise, hostiles à
la reine-mère et aux protestants François Il ne régna qu’un an et mourut à Orléans le décembre à
l’âge de dix-sept ans. Avant de monter sur le trône de France, François Il faisait frapper sur ses volumes
un dauphin. » Olivier-HerPal, Sl. 249.
Brunet (SuSS. 1136) ne cite que 2 e[ePSlaires en reliure ancienne, le sien vendu 1250 fr. or en 175
et l’e[ePSlaire Soleinne 2450 fr. or Pais les EiElioJraSKes ne rpSertorient aucun e[ePSlaire en reliure
arPoripe et encore Poins en reliure royale de l’pSoque.
26
1ƒ - Provenances Franoois II, dauSKin Suis frères SrrcKeurs de RatisEonne (Bavière) avec inscriStion
Panuscrite du XVIIe siècle sur les titres. B. L. François, avec siJnature du XVIIIe siècle sur une Jarde,
O’Sullivan de Terdeck, avec e[-liEris Jravp du XIXe siècle.
De la EiEliotKèque littpraire Maxime Denesle.
27
Édition originale de l’illustre traduction du Décaméron faite par Le Maçon
à la demande de la reine de Navarre,
l’un des livres majeurs de la Renaissance française.
7
BOCCACE, Jean. Le Décaméron, nouvellement traduict d’Italien en Francoys par Maistre Anthoine
le Maçon.
Paris, Estienne Roffet, 1545.
In-folio de () ff., 254 ff. Relip en Slein Paroquin rouJe j Jrain lonJ, ovale feuillaJp dorp au centre des
Slats, dos j nerfs ornp du PrPe Potif rpSptp dans les caissons, douEle-¿let or sur les couSes, larJe roulette
intprieure dorpe, trancKes dorpes sur ParErures. Reliure siJnpe de Mercier.
33 [ 214 PP.
ÉDITION ORIGINALE DE L’ILLUSTRE TRADUCTION DU DÉCAMÉRON FAITE PAR LE MAÇON À LA DEMANDE
DE LA REINE DE NAVARRE, MARGUERITE D’ANGOULÊME, QUI FINANÇA L’ÉDITION.
Brun, S. 136 Brunet, I, 1006 Fairfa[ Murray, French, 46 MortiPer, French, 106.
MarJuerite de Navarre, dont l’Heptaméron est Podelp sur l’°uvre de Boccace, dpsirait en effet une
traduction nouvelle du Décaméron. Le traducteur dpdicaoa son °uvre j la Reine et l’e[ePSlaire contient
les deu[ dpdicaces j MarJuerite de Navarre, l’une franoaise en lettres roPanes, et l’autre italienne en
italiques.
CHEF-D’ŒUVRE DE BOCCACE ET DE LA LITTÉRATURE ITALIENNE, rpdiJp selon toute SroEaEilitp entre 1350
et 1355, le Décaméron CONSTITUE L’ABOUTISSEMENT DE L’ŒUVRE EN PROSE DU POÈTE, DANS LAQUELLE
LA NOUVELLE DU MOYEN-ÂGE ATTEINT SON PLUS HAUT DEGRÉ DE PERFECTION.
CETTE ÉDITION, LA PLUS BELLE PARUE AU XVIE SIÈCLE, EST ORNÉE DE 10 GRAVURES, « comptant parmi
les chefs-d’œuvre de la gravure de la Renaissance ».
RoEert Brun (Le Livre illustré français de la Renaissance) dpcrit ainsi l’illustration attriEupe j etienne
Delaune « Suite de charmantes vignettes x ) placées dans des cadres genre cuir découpé dont
certains éléments semblent avoir servi de modèle au relieur de l’atelier dit µau trèÀe’. Les vignettes ont
été gravées sur métal en relief, ainsi que le prouve l’existence du bloc original de la première journée que
possédait autrefois Eugène Piot qui a été reproduit dans le ‘Cabinet de l’amateur’.
Ces vignettes librement imitées de celles de l’édition de Giolito à Venise en comptent parmi les chefsd’œuvre de la gravure à cette époque et sont habituellement attribuées à Etienne Delaune, cependant le
rédacteur du catalogue Harvard fait observer que le plus ancien ouvrage daté de cet artiste n’est que de
».
L’pdition est ornpe de noPEreuses initiales Kistoripes et de 116 initiales j fond criElp de la Slus Jrande
Eeautp, d’une Kauteur de 5 j 9 liJnes.
MERVEILLEUX EXEMPLAIRE DE L’UN DES LIVRES MAJEURS DE LA RENAISSANCE FRANÇAISE. IL TÉMOIGNE
DU NIVEAU ARTISTIQUE ATTEINT PAR LA FRANCE À LA VEILLE DES GUERRES DE RELIGION.
De la EiEliotKèque Descamps-Scrive avec e[ liEris (Paris, , I, nƒ ).
2
“ Rare and fascinating German Renaissance woodcut book ”.
8
CICERO, Marcus Tullius. Der Teütsch Cicero. [Traduit Sar JoKann von ScKZar]enEerJ].
AuJsEurJ, HeinricK Steiner, 4 Pars 1535.
In-folio en JotKiques allePandes de (4) ff., 160 ff. Pal cKiffrps CLIX, (2) ff. Restauration avec Serte
de qq. lettres j 3 ff., Ste. tacKe j 3 ff. Relip en vplin ivoire Sostprieur, dos lisse, trancKes PoucKetpes.
Élégant vélin postérieur.
20 [ 1 PP.
« Rare and fascinating German Renaissance woodcut book with a wealth of illustrations many of which
were cut especially for this work ».
Graesse, II, Trésor de livres rares, 179 RaKir, La Bibliothèque de l’amateur, 371 MusSer L. 146 :orstErocN 165 OldenEourJ, Schäufelein, SS. 94-96 RottinJer S. 7.
Titre en 12 liJnes ornp de 4 Jravures sur Eois dont la SrinciSale (15 [ 96 PP) reSrpsente un dialoJue
entre Cicpron Meune et Cicpron kJp.
Seconde des si[ pditions que connut ce livre de 1534 j 1545.
128 REMARQUABLES
dont 2 ou 3 rpSptpes.
41 sont de Hans Schäufelein, 22 d’Hans Weidit] et 5 de Jorg Breu. De diPensions varipes (154 [ 96 PP,
154 [ 140 PP), elles sont d’une Suissance de trait reParquaEle. Certaines Sortent le PonoJraPPe HS
(Schäufelein) cet artiste ptait l’plève favori d’Albert Dürer dont il iPita la Panière. Ses Jravures ont
une Jrande rpSutation. On lui doit notaPPent la suite de La Passion, les Aventures de Theverdanck et
quelques Eois du Triomphe de Maximilien.
LE
TEXTE EST ILLUSTRÉ DE CAPITALES SUR FOND CRIBLÉ, DE BANDEAUX ET DE
GRAVURES SUR BOIS,
Outre quelques scènes EiEliques,
L’ILLUSTRATION
DE
CE
LIVRE
NOUS
LIVRE
DE
PRÉCIEUX
RENSEIGNEMENTS SUR LA VIE CIVILE DE L’ÉPOQUE
description des costumes de différentes classes
sociales, aménagements intérieurs, mobilier, argenterie, étains, orfèvrerie, jeux divers et activités de
plein air, banquet, visite d’un docteur, prêteur sur gages, outils de l’époque, échoppe de marchands,
taverne...
Le verso de l’avant-dernier feuillet est occuSp Sar le Sortrait de Johann baron de Schwart]enberg, le
traducteur de la Srpsente pdition, Jravp Sar Weidit] d’aSrès Dürer (DodJson, II, n°56). Le Sortrait luiPrPe est entourp de 16 Elasons arPorips dont celui d’Henneberg.
Johann Freiherr von Schwar]enberg (1463-152), PePEre d’une faPille de la noElesse sa[onne,
accoPSaJna l’ePSereur Ma[iPilien dans Slusieurs de ses caPSaJnes Pilitaires. Ses °uvres littpraires
furent très aSSrpcipes de LutKer et de ses contePSorains et notaPPent ses versions allePandes de Cicpron
dont l’illustration surSrenait Sar sa ricKesse et sa diversitp.
BEL EXEMPLAIRE, D’UNE GRANDE QUALITÉ DE TIRAGE, DE L’UN DES PLUS PRÉCIEUX LIVRES ILLUSTRÉS
ALLEMANDS DE LA RENAISSANCE.
30
Dimensions réelles de la reliure : 290 x 200 mm.
N° 8 ± A ¿ne copy of one of the most precious *erman illustrated booNs from the Renaissance.
32
Édition originale de l’Entrée de Henri II à Paris en 1549.
Paris, 1549.
9
[ENTRÉE DE HENRI II À PARIS]. C’est l’ordre qui a este tenu a la nouvelle et ioyeuse entrée,
que treshaut, tresexcellet, trespuissant Prince, le Roy treschretien Henry deu]ieme de ce nom,
à faicte en sa bonne ville cité de Paris, capitale de son Royaume, le se]ieme iour de Juin .
Paris, Jacques Roffet, s.d. [1549].
In-4 de 41 ff. Pal cKiffrps 3, 2 SlancKes Kors te[te dont 1 dpSliante, 9 Jravures sur Eois dans le te[te.
Maroquin rouJe j Jrain lonJ, ovale feuillaJp dorp au centre des Slats, dos j nerfs ornp de Àeurons dorps,
douEle-¿let or sur les couSes, larJe roulette intprieure dorpe, trancKes dorpes. Capé.
251 [ 177 PP.
ÉDITION ORIGINALE DE LA RELATION DE LA FÊTE SOMPTUEUSE OFFERTE PAR PARIS EN 1549 À HENRI II.
Fairfa[ Murray, French, I, n° 150 Harvard, French, n° 202.
RELATION DE L’ENTRÉE SOLENNELLE À PARIS D’HENRI II EN 1549, deu[ ans aSrès l’avènePent du roi qui
succpdait j son Sère Franoois Ier, Port en 1547.
L’OUVRAGE DÉCRIT LA CÉRÉMONIE DE L’ENTRÉE. En Parquant la liquidation de la succession de
François Ier, l’pvpnePent revrtait une iPSortance Solitique considpraEle.
LA
VILLE DE PARIS LUI DONNA UNE SOLENNITÉ PARTICULIÈRE, N’ÉPARGNANT AUCUN EFFORT POUR EN
SOULIGNER LE CARACTÈRE MAJESTUEUX : LES DÉCORS ET LES ÉDIFICES FURENT DESSINÉS ET CONSTRUITS
SOUS LA DIRECTION DES PLUS GRANDS ARTISTES, SANS DOUTE JEAN COUSIN, JEAN GOUJON ET PHILIBERT
DE L’ORME.
La coutuPe des entrpes solennelles de souverains dans une ville, et SrinciSalePent dans une caSitale,
rePonte j la Slus Kaute Antiquitp et s’est Soursuivie SratiquePent j toutes les pSoques. Sauf quelques
e[ceStions, ce n’est qu’j Sartir de 1515, lors de l’entrpe de CKarles-4uint j BruJes, que celles-ci auraient
donnp lieu j des relations iPSriPpes illustrpes (von ArniP, Fünf Jahrhunderte Buchillustration, S. 91).
CE
BEAU ET RARE LIVRE ILLUSTRÉ CONSERVE LE SOUVENIR DES PLUS BELLES DÉCORATIONS
ARCHITECTURALES DU XVIE SIÈCLE ET DÉCRIT LA MAGNIFICENCE DE CETTE ENTRÉE ROYALE.
Le te[te, attriEup j Hardouyn Chauveau Sar une inscriStion ancienne dans l’e[ePSlaire Soleinne, serait
d€, selon V.L. Saulnier (Les Fêtes de la Renaissance, I, SS. 31-59), au traducteur de Serlio, de Vitruve et
de l’Hypnerotomachia Poliphili, l’pcrivain Jean Martin, assistp, Sour les inscriStions sur les PonuPents,
du Soète TKoPas SeEillet.
33
34
LES
ONZE PLANCHES GRAVÉES SUR BOIS, HORS ET DANS LE TEXTE, QUI ORNENT L’OUVRAGE, ONT ÉTÉ
ATTRIBUÉES AUX PLUS GRANDS ARTISTES. PAR LA PERFECTION DE LEUR GRAVURE ET L’ÉLÉGANCE DE LEUR
DESSIN, EXEMPLES PARFAITS DU STYLE HENRI II DANS SON EXPRESSION PARISIENNE LA PLUS RAFFINÉE,
ELLES PASSENT POUR L’UN DES CHEFS-D’ŒUVRE DE L’ILLUSTRATION FRANÇAISE DU XVIE SIÈCLE.
La question reste pvidePPent ouverte de savoir si ces Jravures traduisent les dessins ayant servi j plever
les PonuPents de la rpceStion ou si elles en restituent seulePent l’asSect.
« Au titre, belle marque de Roffet f., la Porte Saint-Denis f., la Fontaine du Ponceau f., l’Arc de
triomphe de Saint-Jacques f., un rhinocéros portant un obélisque f., Portique du Chatelet f.,
Arc du pont 1otre-Dame f., décoration du Pont 1otre-Dame f., le Capitaine à cheval, ¿gure
remarquable considérée comme un chef-d’œuvre de la gravure sur bois entre les ff. et , Arc de
triomphe du Palais f., Arc triomphal en forme de H en hors-texte, la tribune des joutes. Cette
illustration peut être attribuée avec certitude à Jean Goujon, mais la gravure décèle plusieurs mains. »
(Brun, Le livre français illustré de la Renaissance, S. 179).
LA DÉCORATION DE CES PLANCHES COMPORTE À DEUX ENDROITS AU MOINS, AU PONT DE NOTRE-DAME
ET À LA CONSTRUCTION FLANQUANT LE BEAUTREILLIS, LE MONOGRAMME DE DIANE DE POITIERS son
ePElèPe, le croissant, qui Sourrait Sasser Sour un Potif dpcoratif, ¿Jure j Slusieurs autres endroits,
Pais sur ces deu[ constructions son cKiffre s’ptale coPSlaisaPPent j c{tp, voire j la Slace, de celui du
roi le te[te Pentionne les PonoJraPPes au H du roi Pais reste Puet sur ceu[ de sa Pavtresse, kJpe de
cinquante ans, qui ¿Jurait dans le cortèJe de la reine sous son nouveau titre de ducKesse de Valentinois.
L’inÀuence stylistique de cette illustration soulève diverses interroJations on reParque l’aSSarition,
dans le dpcor de l’oEplisque au rKinocpros, de KiproJlySKes français qu’on ne reverra que seSt ans Slus
tard dans l’Orus Apollo on a pJalePent voulu voir dans l’ornePent de la cuirasse du caSitaine de la Jarde
une des oriJines du Potif des reliures dites « à la fanfare » (cf. A. HoEson, Reliures ‘à la fanfare’, 6 et
MicKon, La Reliure française, S. 7).
L’oSuscule coPSorte un SrivilèJe j Roffet et il a Saru siPultanpPent cKe] celui-ci et cKe] Jean Dallier.
edouard RaKir, dans le cataloJue de la Collection Dutuit, 199, n° 669, en a dpcrit 4 ptats.
PRÉCIEUX EXEMPLAIRE, PARTICULIÈREMENT GRAND DE MARGES, DE L’UN DES LIVRES DE FÊTES LES PLUS
BEAUX DU XVIE SIÈCLE.
35
Première édition italienne de l’Art de naviguer de Medina.
Précieux exemplaire conservé dans son vélin souple de l’époque.
10
MEDINA, Pedro de. L’arte del 1avegar, in laqual si contengono lere gole, dechiarationi, secreti,
& avisi, alla bona navegatione necessarii. Composta per l’Eccel. Dottor M. Pietro da Medina, &
tradotta de lingua Spagnola in vulgar Italiano, a bene¿cio, & utilita de ciascadum 1avigante.
In Venetia, GioanEattista Pedre]ano, 1554.
In-4 de (12) ff. dont un Elanc, 137 ff., (1) f.El., noPEreuses annotations Panuscrites en ParJes, deu[
cacKets d’aSSartenance sur le titre. Plein vplin souSle de l’pSoque, cKarnières anciennePent renforcpes
avec du SaSier cartonnp. Reliure de l’époque.
207 [ 150 PP.
PREMIÈRE
« LIVRE FORT RARE, ORNÉ DE NOMBREUSES
» (CKadenat, 6056), FONDAMENTAL POUR L’HISTOIRE DE LA NAVIGATION ET DE
ÉDITION ITALIENNE ET PREMIER TIRAGE DE CE
FIGURES DANS LE TEXTE
LA CARTOGRAPHIE.
AdaPs M-1025 Palau 159679 SaEin 47346 MortiPer, Italian, 300 BorEa de Moraes, II, S. 549.
Manque j Leclerc qui ne Sosspdait que le tiraJe de 1555.
CONÇU COMME UN MANUEL D’INSTRUCTIONS POUR LES NAVIGATEURS ET EXPLORATEURS DU NOUVEAU
MONDE « L’Art de naviguer » EST LE PREMIER TRAITÉ DONNANT DES INFORMATIONS FIABLES SUR LA
NAVIGATION PRÈS DES CÔTES AMÉRICAINES. Il ptait Easp sur les inforPations donnpes Sar les naviJateurs
utilisant la route des Indes.
Pedro de Medina (1493-1576) occuSait le Soste de EiEliotKpcaire Sour le Duc de Mpdina. CKarJp
de SrpSarer l’plaEoration de cartes et de Srpcis de naviJation Sar l’ePSereur CKarles V, il fut noPPp
« cosPoJraSKe d’Konneur » en 1549.
C’est j Valladolid, o il fut iPSriPp Sour la SrePière fois, en 1545, que le traducteur, Vincen]o Palentino,
acquit un e[ePSlaire j la dePande du liEraire Vpnitien Pedre]ano. Ainsi l’pdition italienne est-elle très
SrocKe de l’oriJinale esSaJnole.
L’Art de naviguer connut un succès foudroyant et fut très vite traduit en italien, en français et en allePand.
LES BIBLIOGRAPHES SONT UNANIMES À SOULIGNER L’IMPORTANCE DU TRAITÉ ET L’EXTRÊME RARETÉ DE
TOUTES LES PREMIÈRES ÉDITIONS.
³The ¿rst edition is very rare. When complete, and in good condition, it commands one of the highest
prices for works on navigation. All of Medina’s editions are in fact rare´. BorEa de Moraes.
Medina “was with Cortes and may be said to have been the founder of the literature of seamanship. He
was entrusted by the King with the examination of pilots and sailingmasters for the West Indies, taught
navigation, and was held in high esteem as a cosmographer” (CKurcK 9).
L’ÉDITION EST ILLUSTRÉE DE NOMBREUX DIAGRAMMES ET FIGURES SUR BOIS Srpcisant au[ naviJateurs la
naviJation en fonction des vents, en fonction du soleil, en fonction de l’ptoile du Nord, en fonction de la lune.
DEUX CARTES ORNENT EN OUTRE L’OUVRAGE.
36
« Le f. est occupé par une curieuse carte dans laquelle ¿gurent les parties du 1ouveau-Monde connues
à cette époque » (CKadenat).
CETTE CARTE DU NOUVEAU MONDE (f. 33) EST CÉLÈBRE elle illustre les terres nouvellePent dpcouvertes
en APprique et reSrpsente avec une certaine e[actitude l’istKPe de PanaPa, les MontaJnes du MississiSi, la
Floride, le Golfe de Saint-Laurent, CuEa, le Me[ique, le Pprou, le Brpsil, l’EuroSe de l’Ouest, l’Afrique, ...
UNE SECONDE CARTE REPRÉSENTE LE MONDE AVEC LES 5 CONTINENTS, insprpe dans la ronde des vents (f. 26).
37
N° 10 - PRÉCIEUX EXEMPLAIRE D’UNE GRANDE PURETÉ CONSERVÉ DANS SA PREMIÈRE RELIURE EN VÉLIN
SOUPLE DE L’ÉPOQUE.
3
« Précieuse collection qui mérite d’être très recherchée par les collectionneurs de voyages ».
“This is one of the earliest and most important collections of voyages and travels” (Hill).
Venise, 1554-74-56.
11
RAMUSIO, Giovanni Batista. Delle 1avigationi et Viaggi in molti luoghi corretta, et ampliata, nella
quale si contengono la descrittione dell’africa, & del paese del Prete Ianni, con varii viaggi, dalla
Citta di Lisbona, & dal Mar Rosso à Calicut, & in¿n’all’isole Molucche...
Venetia, StaPSeria de Giunti, 1554-74-56.
3 toPes en 3 voluPes in-folio de I (4) ff., 34, 436 SS. y coPSris 5 Jravures dans le te[te et 6 Jravures j
Sleine SaJe dans le te[te, 3 cartes sur douEle-SaJe, notes Panuscrites j l’encre S. 193 II 30 ff., 24 ff.
(qq. erreurs de SaJination), Pouillure dans la Sartie infprieure des ff. 31 j 35, qq. ff. Erunis III 6 ff.,
34, 455 ff. nuPprotps 456 coPSrenant 7 cartes et Slans sur douEle-SaJe, 2 cartes et Slans j Sleine SaJe,
1 Jravure j Sleine SaJe, 39 Jravures dans le te[te. 4q. erreurs de nuPprotation et qq. annotations j l’encre
dans les ParJes. E[ePSlaire lavp. Maroquin Erun, douEle-¿let dorp encadrant les Slats, dos j nerfs ornps
de Àeurons dorps, trancKes PoucKetpes. Reliure du XXe siècle. Etuis.
302 [ 205 PP.
« PRÉCIEUSE COLLECTION QUI MÉRITE D’ÊTRE TRÈS RECHERCHÉE PAR LES COLLECTIONNEURS DE
VOYAGES » (Leclerc 44, Sour un e[ePSlaire de 1554-3-65).
SaEin 67731 Sour le toPe I, 67737 Sour le toPe II et 67740 Sour le toPe III Harrisse 304 CKurcK 99.
CETTE
ŒUVRE PHARE DE LA LITTÉRATURE DE VOYAGE DU
XVIE
SIÈCLE EST SANS DOUTE LA PLUS
IMPORTANTE COLLECTION DE VOYAGES ET D’EXPÉDITIONS JAMAIS PUBLIÉE.
Elle ouvrit une nouvelle ère dans la littprature de voyaJe.
“THIS IS ONE OF THE EARLIEST AND MOST IMPORTANT COLLECTIONS OF VOYAGES AND TRAVELS, and may be
said to have opened a new era in the literary history of voyages and navigation. This work... was the ¿rst
great systematic collection that had so far appeared࣠” (Hill 141).
“Ramusio, who truly earned the sobriquet of the Italian Hakluyt, was preeminent as an editor he handled
his material with great skill and produced a collection of unique value.” (Penrose, Travel and Discovery
in the Renaissance, 1420-1620, S. 306)
E[ePSlaire coPSosp de L’ÉDITION ORIGINALE DU TOME 3 et de la seconde pdition des toPes 1 et 2.
La seconde pdition, aPSlePent auJPentpe, du toPe I, est LA PREMIÈRE ET LA SEULE À PRÉSENTER LES
3 CARTES SUR DOUBLE-PAGE REPRÉSENTANT L’AFRIQUE ET L’INDE, qui n’avaient Sas ptp iPSriPpes dans
la SrePière pdition de 1550, et qui ne seront Sas rpiPSriPpes dans la 3e pdition de 1563 car les Eois de ces
3 cartes furent dptruits dans l’incendie qui ravaJea l’atelier de Giunti en 1557.
LE PREMIER VOLUME A PRINCIPALEMENT TRAIT À L’AFRIQUE ET À L’ASIE DU SUD, LE SECOND EXPLORE
L’ASIE CENTRALE ET LA RUSSIE TANDIS QUE L’AUTEUR CONSACRE L’INTÉGRALITÉ DU 3E VOLUME À UNE
DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L’AMÉRIQUE en intpJrant des rpcits de Peter Martyr, Oviedo, Cortes, Cabe]a
de Vaca, Gu]man, 8lloa, Coronado, Fray Marcos di 1i]a, Xere] et Verra]ano. LA DERNIÈRE PARTIE
COMPORTE LA PREMIÈRE PUBLICATION DES DÉCOUVERTES DE JACQUES CARTIER AU CANADA.
LES 10 SUPERBES CARTES SUR DOUBLE-PAGE ILLUSTRANT CETTE COLLECTION REPRÉSENTENT l’Amérique, la
1ouvelle-Angleterre, le Canada, le Brésil, l’Afrique, le Japon... ET SONT DE LA PLUS GRANDE IMPORTANCE.
39
40
41
Elles ont ptp attriEupes au Jrand cartoJraSKe italien Giacomo Gastaldi, le tuteur des enfants de RaPusio.
Burden 34 8niversale della parte del mondo nuovamente ritrovata ³This is the ¿rst American map to
include any of the names from the travels of Francisco Vasque] de Coronado, the ¿rst European to travel
extensively the south-western part of 1orth America”
Burden 35 La 1uova Francia ³the ¿rst map devoted to 1ew England and 1ew France, the latter name
being used here for the ¿rst time”
Bet] 4 ³It is the ¿rst printed map of Africa in a book to show a southbound river, the =embere ... [it] also
shows for the ¿rst time on a printed map of the entire continent, the island of Madagascar”.
L’OUVRAGE EST EN OUTRE ORNÉ D’INITIALES HISTORIÉES ET DE GRAVURES DANS LE TEXTE ET À PLEINE
PAGE MONTRANT LA FAUNE ET LA FLORE DU NOUVEAU MONDE, AINSI QUE LES COUTUMES DES INDIENS.
BorEa de Moraes (II 69-99) “we are indebted to Ramusio for the preservation of accounts of ... GREAT
IMPORTANCE TO THE HISTORY OF BRAZILIAN NAVIGATION”.
PRÉCIEUX
EXEMPLAIRE BIEN COMPLET DE CETTE SUPERBE COLLECTION DE VOYAGES QUI FUT DE TOUT
TEMPS RECHERCHÉE DES AMATEURS DE VOYAGES.
Rare édition originale de l’un des meilleurs traités de géométrie du XVIe siècle,
¿nement illustré de 162 gravures sur bois.
12
BARTOLI, CosiPo. Del modo di misurare le distantie, le super¿cie, i corpi, le piante, le provincie,
le prospettiue, & tutte le altre cose terrene, che possono occerrere a gli huomini...
Venetia, Francesco FrancescKi Sanese, 1564.
In-4 de (4) ff. y coPSris un frontisSice Jravp et un Sortrait de l’auteur, 141, (3). NoPEreuses Jravures
sur Eois 156 Jravures dans le te[te dont 4 j Sleine SaJe, 2 SlancKes dpSliantes, 2 taEleau[ de calcul sur
douEle-SaJe. DpcKirure rpSarpe sans Panque dans l’une des 2 SlancKes dpSliantes, qq. Setites tacKes sans
Jravitp. DePi-vplin, Sièce de titre de Paroquin vert. Reliure du XVIIIe siècle.
226 [ 165 PP.
RARE
ÉDITION ORIGINALE DE L’UN DES MEILLEURS TRAITÉS DE GÉOMÉTRIE DU
LEQUEL BARTOLI ABORDE LA MESURE DES DISTANCES ET DES SUPERFICIES.
XVIE
SIÈCLE, DANS
SPitK, Rara Arithmetica, 315 (qui ne dpcrit que la seconde pdition de 159) Berlin .at. 1701 .iely,
Surveying Instruments, S. 190 MortiPer 45.
« Prima edi]ione col ritratto dell’autore intagliato in legno, non meno che le ¿gure inserite fra il testo »
(CicoJanra, Catalogo ragionato dei libri d’arte e d’antichita, I, 421).
Le Srpsent traitp e[Slique coPPent Pesurer de Jrandes distances, Kauteurs ou suSer¿cies, Sar le Eiais
de PptKodes JpoPptriques. L’auteur y aEorde aussi le SroElèPe de la SersSective et de la SroMection
JpoPptrique. Le quatrièPe livre est consacrp j la construction et j l’ePSloi du coPSas et de la Eoussole,
tandis que dans le livre V Bartoli traite de la JpoPptrie euclidienne. En¿n, dans le livre VI, l’auteur ptudie
les racines carrpes.
Bartoli offre ici un e[Sosp dptaillp des PptKodes de toSoJraSKie et des instruPents utilisps au XVIe siècle.
Bartoli avait traduit de noPEreu[ ouvraJes scienti¿ques, et il reSrend dans son traitp certains plpPents
ptudips Sar les auteurs qu’il a traduits Frisius, Apian, Durer, Alberti, Oronce Finé, StoefÀer, Peurbach...
42
L’ABONDANTE ILLUSTRATION SE COMPOSE D’UN SUPERBE FRONTISPICE GRAVÉ, D’UN
L’AUTEUR, ET DE 160 GRAVURES SUR BOIS DONT 4 À PLEINE PAGE ET 2 DÉPLIANTES.
PORTRAIT DE
PRÉCIEUX EXEMPLAIRE GRAND DE MARGES DE CE RARE TRAITÉ DE GÉOMÉTRIE FINEMENT ILLUSTRÉ.
Provenance Theodoro Piressi (e[ liEris Panuscrit sur le titre).
43
Édition originale de l’une des plus belles « Entrées » de la Renaissance.
Précieux exemplaire, l’un des rares contenant la pièce en vers de 9 feuillets d’Étienne Pasquier.
13
[ENTRÉE DE CHARLES IX À PARIS]. [RONSARD]. Bref et sommaire recueil de ce qui a esté
faict, & de l’ordre tenüe à la joyeuse & triumphante Entrée de tres-puissant, tres-magnanime &
tres-chrestien Prince Charles IX de ce nom Roy de France, en sa bonne ville & cité de Paris... le
Mardy sixieme iour de Mars. Avec le Couronnement de tres-haute, tres-illustre & tres-excellente
Princesse Madame Eli]abet d’Autriche son espouse, le Dimanche vingtcinquieme...
Paris, Denis du Prp, 1572.
In-4 de 53 ff., (1), 9 Jravures j Sleine SaJe et une Jravure dpSliante Kors te[te 10 ff., 26, (2) ff. dont 1 El.,
9, (2) ff.El., 6 Jravures j Sleine SaJe. E[ liEris Panuscrit sur le titre. Plein veau Erun Jranitp, ¿let j froid
encadrant les Slats, dos j nerfs ornp, couSes dpcorpes, trancKes PoucKetpes. 4q. in¿Pes restaurations
d’usaJe. Reliure de la ¿n du XVIIe siècle.
235 [ 157 PP.
ÉDITION ORIGINALE DE L’UNE DES PLUS BELLES ENTRÉES DE LA RENAISSANCE FRANÇAISE CONTENANT
PLUSIEURS DIZAINES DE PIÈCES DE Ronsard, Antoine de Baïf, Amadis Jamyn, Jean Dorat, Du Faur de
Pibrac, Pasquier,... EN ÉDITION ORIGINALE.
MortiPer, French, 205-206 RaKir, Dutuit, 676 Picot, Rothschild, 3117 Brunet, II, 1001 PicKon, 497
Fairfa[ Murray, French, 152 Brun, Le Livre français illustré de la Renaissance, S. 11.
UN DES BEAUX LIVRES DE FÊTES FRANÇAIS DU XVIE SIÈCLE RELATANT LE COURONNEMENT DE LA REINE
ÉLISABETH D’AUTRICHE, ÉPOUSE DE CHARLES IX ET FILLE DE L’EMPEREUR MAXIMILIEN II, qui avait eu
lieu j l’aEEaye de Saint-Denis, ainsi que l’entrpe des souverains dans la caSitale.
L’ouvraJe est d€ j l’pcKevin Sarisien Simon Bouquet que ses collèJues de l’H{tel de Ville avaient cKarJp
d’ordonner la frte celui-ci en avait con¿p la Pise en scène j Ronsard et j Dorat qui en ¿[èrent le tKèPe l’Keureuse rencontre de la France et de la GerPanie. Ce sont ces deu[ Soètes qui ¿rent aSSel j Germain Pilon
Sour les sculStures, j Le Conte Sour les travau[ de cKarSenterie, et Sour les SersSectives et les Seintures j
Pierre d’Angers et j 1icolo dell’Abbate, le cplèEre pPule du Primatice j FontaineEleau.
L’ÉDITION COMPORTE 16 PLANCHES SUR BOIS À PLEINE PAGE DONT UNE DÉPLIANTE, dues au tailleur et
graveur en pierres précieuses Olivier Codoré, noP aErpJp, selon Mariette, du valet de cKaPEre et Jraveur
en Sierres ¿nes du futur Henri IV, surnoPPp Coldoré j cause de l’aEondance de colliers qu’il e[KiEait.
L’ILLUSTRATION FIGURE LES ARCHITECTURES ÉPHÉMÈRES, ARCS TRIOMPHAUX, BERCEAUX DE LIERRE ET
DE FEUILLAGE, FONTAINES,... DRESSÉS SUR LE CHEMIN DU CORTÈGE ROYAL.
Ces cprpPonies avaient ptp retardpes Sendant une di]aine d’annpes, CKarles IX ne Souvant faire son
entrpe solennelle dans la caSitale que Jrkce j la rpcente conclusion de la Sai[ de Saint-GerPain, le 11 ao€t
1570, qui Pettait un terPe Srovisoire j une dpcennie de Juerres de reliJion.
La reine ptant souffrante, une autre frte fut orJanispe en son Konneur trois sePaines Slus tard. Les PrPes
arcKitectures pSKpPères furent ePSloypes mais on les décora de nouvelles ¿gures allégoriques.
« L’entrée du roi est ornée de ¿gures dont mesurent x la di]ième, plus grande x )
représente la perspective de la peinture dressée place du Chatelet. Ces bois offrent des similitudes avec
ceux de l’Entrée de Henri II. L’Entrée de la reine est ornée de bois formés chacun de deux parties :
la partie inférieure est la reproduction exacte de la ¿gure correspondantes de l’entrée du roi la partie
supérieure seule a été regravée, avec des sujets différents. La reine ayant fait son entrée jours après
celle du roi, on avait dû conserver les mêmes décors et remplacer les allégories et inscriptions par
d’autres mieux appropriées. Toute cette décoration serait de Codoré... » (Brun).
44
Le voluPe coPSorte une reParque de SrePier tiraJe le Pot « vouloir » au f.34 v° n’a Sas ptp aMoutp j
la liJne 7.
Brunet Pentionne « A quelques exemplaires la page ‘Simon Bouquet’ est suivie d’une pièce en vers signée
E. Pasquier Parisien intitulée ‘Au Roy Congratulation de la paix faicte par sa Majesté entre ses sujets
l’on]ieme jour d’Aoust ’, feuillets »
NOTRE EXEMPLAIRE EST L’UN DES TRÈS RARES À POSSÉDER CETTE PIÈCE EN VERS DE PASQUIER.
45
Hauteur réelle de la reliure : 242 mm.
N° 13 - PRÉCIEUX EXEMPLAIRE GRAND DE MARGES ET NON LAVÉ, CONSERVÉ DANS SA RELIURE DU
XVIIE SIÈCLE. Les e[ePSlaires en reliure ancienne sont rares, la SluSart ayant ptp relips j nouveau
± et lavps Sar la PrPe occasion ± j la ¿n du XIXe siècle.
46
Seconde édition originale de la célèbre chronique de Martin de Pologne
revêtue d’une exceptionnelle reliure de De Thou,
« l’un des rares spécimens datant des premières années du ;9II࣠e siècle dont le maroquin de
couleur citron a reçu une impression aux encres de couleur d’un décor Àoral à répétition »
(Raphasl Esmérian. Paris Palais *alliera ± 6 juin 1972).
Anvers, Christophe Plantin, 1574.
14
MARTINUS. Martini Poloni, archiepiscopi consentini, ac summi Ponti¿cis Pœnitentiarii, Chronicon
expeditissimum, ad ¿dem veterum manuscriptorum codicum emendatum & auctum...
Anvers, CKristoSKe Plantin, 1574.
In- de 452 SS., (1) f., (1) f.El. et (16) ff. Sour les Annotationes. 1 caKier Eruni.
Plein Paroquin citron ornp d’un dpcor j rpSptition de Sptales de Àeur et de cercles iPSriPps en spSia et
colorips en rose et vert Skle, trois ¿lets dorps encadrant les Slats, au centre desquels sont Sousspes or les
arPes de Jacques-Auguste de Thou et de sa seconde fePPe Gasparde de La Chastre, dos j 4 nerfs ornp
du cKiffre dorp rpSptp cinq fois I.A.G.G. (Jacques AuJuste GasSarde) avec en trte un Setit taon dorp
(Sièce d’arPes de la faPille de TKou), trancKes dorpes. Reliure de l’époque.
167 [ 105 PP.
« SECONDE ÉDITION ORIGINALE DE CETTE CHRONIQUE elle a été donnée d’après quatre manuscrits.
L’éditeur y a fait des additions, et a rempli plusieurs lacunes. L’ouvrage va jusqu’à l’élection du pape
1icolas III mais on y a ajouté un Appendix de Thomas d’Erford, qui arrive jusqu’à la cinquième année
du pape Jean XXII ». ((Brunet, III, 1503, qui dpcrit lonJuePent cette pdition).
Martin de PoloJne fut, dans les annpes 1260-1270, Spnitencier et cKaSelain du SaSe Ale[andre IV et de
ses successeurs, UrEain IV, ClpPent IV, GrpJoire X, Innocent V, Adrien V et Jean XXI (dpcpdp en 1277),
dernier SaSe j rtre Pentionnp dans ses cKroniques. Le 22 Muin 127, alors qu’il ptait j ViterEe, le SaSe
Nicolas III, le noPPa arcKevrque de Gnie]no. Alors qu’il se rendait j son sièJe au cours de la PrPe
annpe, Martinus Pourut j BoloJne, et y fut enterrp dans l’pJlise Saint-DoPinique.
Sa cKronique latine, le Chronicon ponti¿cum et imperatorum, ptait destinpe j l’enseiJnePent. Son
iPSortance rpside dans la façon dont la Patière est Srpsentpe, ce qui reSrpsente un Eond en avant dans les
PptKodes SpdaJoJiques. Son Jpnie rpside dans sa Pise en SaJe cKaque douEle SaJe couvre cinquante
ans, avec cinquante liJnes Sar SaJe. Les SaJes de JaucKe donnent l’Kistoire de la SaSautp, avec une
liJne Sar an, et les SaJes de droite l’Kistoire des ePSereurs, toutes les deu[ restant strictePent Sarallèles.
C’ptait une aSSrocKe nouvelle et rpvolutionnaire dans la Srpsentation, et elle n’a Sas ptp aSSrpcipe de
tous ses contePSorains EeaucouS de Panuscrits se contentent de recoSier le te[te sans resSecter la
Pise en SaJe, avec Sour rpsultat une cKronoloJie asse] cKaotique. Cette cKronique eut une inÀuence
considpraEle, Suisqu’on en connavt Slus de 400 Panuscrits, et son inÀuence est nette sur Slusieurs
di]aines de cKroniqueurs ultprieurs. Des traductions en ont ptp faites en de noPEreuses lanJues vulJaires
du Moyen ÆJe. Le Chronicon de Martin est la SrinciSale source de la lpJende de la SaSesse Jeanne, qui
n’a ptp aMoutpe que dans la dernière pdition, SroEaElePent aSrès sa Port.
ADMIRABLE EXEMPLAIRE RELIÉ SPÉCIALEMENT POUR JACQUES-AUGUSTE DE THOU.
De Jacques-Auguste de Thou (1553-1603), npJociateur pPinent de l’edit de Nantes, ClpPent de Ris a
pcrit « Magistrat distingué, écrivain remarquable, historien d’un rare mérite, homme d’Etat d’un bon
sens exceptionnel et d’une grande portée de jugement, ce qui survit en lui, c’est le bibliophile ».
47
Tous ses livres sont des e[ePSlaires de cKoi[ qu’ils soient relips en Paroquin, en SarcKePin ou en veau.
Leur dpcoration KaEituelle coPSrend un siPSle Meu de ¿lets sur les Slats et sur le dos il e[iste toutefois
quelques voluPes (dont une trentaine suEsiste) dpcorps j la fanfare et quelques rares sSpciPens datant des
SrePières annpes du XVIIe siècle dont le Paroquin de couleur citron a reçu une iPSression au[ encres de
couleur, d’un dpcor Àoral j rpSptition.
Tous les voluPes de la BiEliotKèque de TKou Sortent ses arPes et souvent son cKiffre. Avant ses deu[
PariaJes les arPes sont siPSles et le cKiffre I.A.D.T. ASrès son PariaJe avec Marie BarEançon en 157
il accole les arPes de celle-ci au[ siennes et le cKiffre devient I.A.M. Marie BarEançon dpcpdpe, de TKou
pSouse Gasparde de la Chastre en 1601, et les arPes de celle-ci viennent rePSlacer celles de Marie
BarEançon. Le cKiffre est Paintenant forPp des lettres I.A.G.
EXCEPTIONNEL EXEMPLAIRE aSSartenant au[ « rares spécimens datant des premières années du
XVIIe siècle dont le maroquin de couleur citron a reçu une impression aux encres de couleur d’un décor
à répétition de pétales de Àeurs et de cercles ».
« Le décor imprimé chimiquement sur le cuir avant reliure, semble s’inspirer des étoffes brochées qui
recouvraient les premiers livres. 8ne recherche d’ornementation, riche mais moins coûteuse que les
décors mosaïqués, fait ici son apparition, mais ne semble pas avoir été poursuivie Miss Dorothy Miner
a pu identi¿er une quin]aine de ces volumes à maroquin imprimé ils portent tous les armes de de Thou
et de sa seconde femme G. de la Chastre leur date doit donc se placer entre et .
Ce même décor de cuir se retrouve sur deux reliures à la Walter’s Art Gallery Baltimore). » (RaSKasl
EsPprian. Paris ± Palais Gallilera ± 6 Muin 1972, n° 115).
VOLUME AUX PRESTIGIEUSES PROVENANCES . Jacques-Auguste de Thou (1553-1617),
. François-Auguste de Thou, celui qui fut dpcaSitp j Lyon avec Cinq-Mars, le 12 seStePEre 1642.
En 1642, Jacques-Auguste de Thou, le troisièPe des enfants Pkles de l’Kistorien, fut suEstitup au[ lieu et
Slace de son frère François, et devint cKef des noPs et arPes de la faPille.
En conspquence, la EiEliotKèque SatriPoniale dut lui arriver en KpritaJe c’est ce qui eut lieu.
Par son aPour des livres et son vaste savoir, Jacques-AuJuste, au Poins sous le raSSort EiElioSKilique,
se Pontra j la Kauteur de son Sère.
Il enricKit la EiEliotKèque dont il ptait devenu l’Keureu[ Sossesseur d’un Jrand noPEre d’ouvraJes curieu[
et rares, et l’auJPenta surtout de la Eelle collection de son Eeau-Sère HuJues Picardet.
Tous ces trpsors littpraires devinrent en 1677 la SroSriptp de Jacques-AuJuste de TKou, aEEp de SaPer
au[-Bois et de Souillac. Trois annpes aSrès, l’aEEp, Sar suite de Sertes pSrouvpes dans la faPille, se vit
oEliJp de se dpfaire de l’incoPSaraEle collection.
Le cplèEre EiElioSKile Charron de Ménars l’acquit Sour ainsi dire tout entière. Une Sartie des Panuscrits
seulePent Sassèrent j la EiEliotKèque du roi.
En 1706, le Srpsident Mpnars revendit la collection tKuanienne j l’pvrque de StrasEourJ Sour la soPPe de
40,000 liv. qui la lpJua, avec tous ses autres voluPes, j son neveu, le Srince de SouEise, dont l’iPPense
EiEliotKèque fut disSerspe en 17.
C’est j Sartir de ce PoPent que les voluPes des de TKou se rpSandirent dans le Ponde savant.
Le Srpsent voluPe Sorte l’e[-liEris arPorip de la Law society.
Rpfprences AdaPs M744 Voet 1642 <ves Devau[, Six siècles de reliure (Paris, 1977), S. 102.
4
1ƒ - ADMIRABLE EXEMPLAIRE RELIÉ SPÉCIALEMENT POUR JACQUES-AUGUSTE DE THOU.
49
« Le ‘Dialogue d’entre le malheustre et le manant’
fait partie des libelles mythiques des guerres de religion ».
Précieux exemplaire conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque.
15
[CROMÉ OU CRUCÉ]. Dialogue d’entre le maheustre et le manant. Contenant les raisons de leurs
debats & questions en ces presens troubles au Royaume de France.
S.l. [Paris], 1594.
In- de (1) f.El., 123 ff., (1) f.El. Vplin souSle, dos lisse avec le titre Panuscrit. Reliure de l’époque.
164 [ 104 PP.
RARE
TROISIÈME ÉDITION, AUGMENTÉE ET AMPLEMENT MODIFIÉE PAR RAPPORT À L’ORIGINALE PARUE
QUELQUES MOIS AUPARAVANT, DE CE CÉLÈBRE LIBELLE RÉDIGÉ PAR UN LIGUEUR.
(AdaPs, D.36).
C’est dans un conte[te Kistorique des Slus trouElps qu’est rpdiJp l’ouvraJe.
Le sièJe de Paris interroPSu Sar les caPSaJnes de Henri IV contre le Duc de Mayenne avait ptp reSris
en Pai 1590. Durant ce Elocus la LiJue s’ptait ePSloype j e[citer le SatriotisPe des Passes. L’aSSrocKe
du Duc de ParPe avait contraint Henri IV j s’ploiJner. ASrès les e[pcutions dpcidpes Sar la LiJue, le
Duc de Mayenne s’ePSarait de la Bastille, faisait dpcaSiter quatre des sei]e resSonsaEles des quartiers de
Paris et cassait leur conseil. Les Etats Jpnprau[ ptaient rpunis en avril 1593. La LiJue avait vpcu. ASrès
l’aEMuration, Henri IV entrait j Paris le 22 Pars 1594.
La vpritaEle pdition oriJinale du cplèEre dialoJue fut SuElipe en 1593. Notre te[te date de 1594. En cette
annpe cKarnière l’entrpe du Roi j Paris a rendu oEliJatoire la suSSression de SassaJes dpfavoraEles j
Henri IV et npcessaires des additions en sa faveur ou diriJpes contre la LiJue et contre les Sei]e.
Une seconde pdition de ce Dialogue, aPSlePent Podi¿pe, voit donc le Mour au dpEut de l’annpe 1594, et
est rpiPSriPpe une nouvelle fois dans la PrPe annpe (notre pdition), Suis j nouveau en 1595. Elle sera
ensuite reSrise dans la Satyre ménippée.
IMPRIMÉ APRÈS L’ENTRÉE DU ROI DANS PARIS, LE TEXTE DE NOTRE ÉDITION A ÉTÉ ADAPTÉ AU
RETOURNEMENT DE LA SITUATION POLITIQUE DE LA FRANCE.
« Dans cette réimpression de , faite peu après l’entrée du roi à Paris, le texte présente des différences
sensibles. On y a supprimé plusieurs passages défavorables à Henri IV, et on y a fait des additions qui
sont en sa faveur, ou qui sont dirigées contre la Ligue et contre les Sei]e. Voilà pourquoi, sans doute les
critiques qui n’ont connu de ce dialogue que la seconde rédaction ont pu dire que c’était l’ouvrage d’un
ligueur, mais d’un ligueur mécontent du duc de Mayenne. Toutefois, ces critiques sont peu d’accord sur
le véritable auteur, qui serait, selon Cayet, L. Morin, dit Cromé selon Dartigny, Crucé, l’un des Sei]e et, selon d’autres, un certain Roland, aussi l’un des Sei]e... » (Brunet, II, 670).
« LE ‘DIALOGUE D’ENTRE LE MALHEUSTRE ET LE MANANT’ FAIT PARTIE DES LIBELLES MYTHIQUES DES
On le cite souvent
pour ses violentes diatribes contre la noblesse devenue indigne de son rang. Cromé, l’auteur maintenant
bien identi¿é de ce pamphlet, va si loin dans son réquisitoire contre les tièdes et les corrompus que
Mayenne, qui n’est pas épargné, s’emporta contre lui et le menaça. Beaucoup de critiques avouèrent
aussi leur embarras devant un texte écrit par un ligueur et souvent très critique à l’égard de la Ligue. Au
début de notre siècle, un historien aussi avisé que Hauser se demandait quelle était exactement la cause
servie par son auteur. » (D. MpnaJer, Le Dialogue dans Histoire et littérature au siècle de Montaigne :
Mélanges offerts à C.-G. Dubois, 2001, SS. 97-109).
GUERRES DE RELIGION, EN RAISON SURTOUT DU CARACTÈRE EXTRÊME DE SA PENSÉE.
L’ouvraJe fut Soursuivi et dptruit Sar le duc de Mayenne.
50
Hauser souliJne L’INTÉRÊT DE CET OUVRAGE, TANT DU POINT DE VUE DE LA PHILOSOPHIE POLITIQUE QUI
Y EST DÉVELOPPÉE QUE DES FAITS RELATÉS « Le Manant n’est pas seulement un catholique intransigeant,
c’est un démocrate révolutionnaire, un théoricien du contrat social et un adversaire de l’aristocratie...
Il y a une vraie valeur historique dans le récit des événements parisiens après le meurtre de Blois. Ce
texte est riche en détails personnels, en noms propres, en révélations sur les négociations secrètes avec
Henri IV et sur les intrigues dont les Etats furent le théâtre » (Hauser).
PRÉCIEUX EXEMPLAIRE CONSERVÉ DANS SA PREMIÈRE RELIURE EN VÉLIN SOUPLE DE L’ÉPOQUE.
Provenance e[ liEris Panuscrit et cacKet Bar nabitarum s. eligii Paris sur le titre.
51
Le voyage illustré de Léry au Brésil.
Précieux exemplaire conservé en vélin de l’époque et complet de sa grande planche dépliante.
*enève, 1594.
16
LÉRY, Jean de. Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil, Autrement dite Amérique.
Contenant la navigation, et choses remarquables vues sur mer par l’autheur. Le comportement de
Villegagnon en ce pays-là. Les mœurs & façons de vivre estranges des Sauvages Ameriquains :
avec un Colloque de leur langage. Ensemble la description de plusieurs Animaux, Arbres, Herbes,
& autres choses singulieres, & du tout inconnues par deçà […]. Reveue, corrigée et bien augmentée
en cette troisième Edition, tant de ¿gures, qu’autres choses notables...
S.l. [Genève], Sour les Kpritiers d’EustacKe ViJnon, 1594.
In- de (22) ff., 32 SS., (6) ff., SlancKes j Sleine SaJe et 1 Jrande SlancKe dpSliante Kors te[te,
restauration dans la ParJe ElancKe du feuillet de titre sans atteinte au te[te, ff. lpJèrePent Siqups. Vplin j
recouvrePent, dos lisse avec le titre Panuscrit en lonJ, trancKes PoucKetpes. Reliure de l’époque.
10 [ 105 PP.
TRÈS
INTÉRESSANTE RELATION DU VOYAGE DU BOURGUIGNON JEAN DE LÉRY, L’UN DES PREMIERS
COLONISATEURS PROTESTANTS AU BRÉSIL.
SaEin 40151 Leclerc 2564 Field, An essay towards an Indian Bibliography, n° 914 Sour l’pdition de
155 Brunet, III, 1004 CKadenat 165.
etudiant en tKpoloJie j Genève, Jean de Lpry oEpit j la suJJestion de Calvin, j qui son condisciSle
Sarisien Jean de VilleJaJnon avait dePandp de recruter des Pinistres Sour le Brpsil o il venait de fonder
une colonie Srotestante j Rio de Janeiro en 1555.
JEAN DE LÉRY ET SES COMPAGNONS QUITTÈRENT GENÈVE LE 10 SEPTEMBRE 1556 et s’ePEarquèrent j
HonÀeur le 19 novePEre. Lpry spMourna une annpe au Brpsil, durant laquelle il s’efforça de Spnptrer au
Pieu[ les P°urs et coutuPes des autocKtones, leurs cprpPonies, leur lanJaJe, leurs cKansons.
« Ses observations sont du plus grand intérêt pour la faune, la Àore et les mœurs brésiliennes. Les
cérémonies indiennes sont rapportées avec attention et Léry a noté quelques chansons avec leur musique,
qui, récemment transcrites pour des instruments modernes, constituent les premiers documents musicaux
brésiliens connus ».
CataloJue de la collection Erpsilienne Ferreira das Neves. 1976.
Le cKaSitre XX contient un docuPent linJuistique très curieu[ « en langage sauvage et français ».
L’ILLUSTRATION, D’UN
INTÉRÊT TOUT PARTICULIER, SE COMPOSE DE
9
PLANCHES GRAVÉES SUR BOIS À
PLEINE PAGE, DONT UNE DÉPLIANTE.
Ces ¿Jures, « très curieuses » (CKadenat) reSrpsentent tant des Indiens, KoPPes ou fePPes, que les
cprpPonies de Eienvenue ou de laPentation Portuaire coPPe de Pise j Port des Srisonniers Sour un
Eanquet canniEale«
L’EXEMPLAIRE EST BIEN COMPLET DE LA GRANDE PLANCHE DÉPLIANTE EXTRÊMEMENT RARE, QUI PARAÎT
ICI POUR LA PREMIÈRE FOIS (240 [ 194 PP) et qui reSrpsente le « Pourtrait du combat entre les sauvages
Tououpinambaoults & Margaias Ameriquains ».
En effet, les trois pditions antprieures, SuElipes entre 157 et 155, ne coPSortaient Sas cette Jravure Kors
te[te fort recKercKpe.
52
LES BIBLIOGRAPHES SONT UNANIMES À SOULIGNER LA RARETÉ DE CETTE ESTAMPE elle Panquait ainsi j
Garraux, et j l’e[ePSlaire dpcrit Sar Chadenat (« la planche hors texte ne s’y trouve pas »). Field Srpcise
quant j lui que « the folding plate is lost in most copies ».
« It has a high value as a historical work, being the results of a long experience among the savages of
South America. In a bibliographical view, it is also not without merit, as it is uncommon, and brings
a not inconsiderable price when offered for sale. The greater portion of the work is composed of
observations upon the peculiarities of the Indians » (Field, n° 914).
PRÉCIEUX EXEMPLAIRE PARTICULIÈREMENT GRAND DE MARGES (Kauteur 10 PP) CONSERVÉ DANS SA
PREMIÈRE RELIURE EN VÉLIN DE L’ÉPOQUE À RECOUVREMENT.
53
N° 16 - The illustrated account of Lery’s travel to Brazil in 1556.
A precious wide-margined copy (height: 180 mm) preserved in its original overlapped vellum
binding.
54
Très rare édition des célèbres Entretiens de Confucius,
l’« Éducateur de la Chine », illustrée de 12 superbes gravures sur bois.
Hangzhou, s.d. (entre 1589 et 1644).
17
[CONFUCIUS]. WANG AO. 孔聖家語 (= Entretiens de Confucius).
[HanJ]Kou, XionJ Fei Fei XionJ, s.d. (entre 159 et 1644)].
In-4 de (122) ff., coPSrenant 12 Jravures j Sleine SaJe. IPSriPp sur SaSier de Purier. Sceau[ rouJes de
Srpcpdents SroSriptaires asiatiques en dpEut et ¿n de voluPe. 4q. ff. restaurps sans atteinte au te[te, Setit
trou de vers dans la ParJe ElancKe suSprieure d’environ 30 ff. sans atteinte au te[te, Setite Jalerie de vers
sur environ 14 ff., annotations j l’encre rouJe dans le te[te.
Conservp dans sa ErocKure verte d’oriJine cousue j la Panière cKinoise, Sièce de titre Sostprieure sur le
SrePier Slat. Sutures renouvelpes. etui Poderne de toile Eleue. Reliure de l’époque.
242 [ 130 PP.
PRÉCIEUSE ÉDITION, DE LA PLUS GRANDE RARETÉ, DES CÉLÈBRES « ENTRETIENS DE CONFUCIUS ».
IL S’AGIT INCONTESTABLEMENT DE L’OUVRAGE DE BASE DU CONFUCIANISME, ET DE L’UN DES TEXTES
QUI A LE PLUS INFLUENCÉ LA PENSÉE CHINOISE ET L’ENSEMBLE DE L’EXTRÊME-ORIENT.
Les Entretiens, aussi connus sous le noP d’Analectes, est UNE COMPILATION DE DISCOURS DE CONFUCIUS
ET DE SES DISCIPLES AINSI QUE DE DISCUSSIONS ENTRE EUX.
ecrits durant la Spriode des PrintePSs et des AutoPnes Musqu’j la Spriode des RoyauPes coPEattants
(de 479 av. J.-C. Musqu’en 221 av. J.-C.), LES « ANALECTES » CONTINUENT À AVOIR UNE GRANDE
INFLUENCE SUR LE MODE DE PENSÉE ET LES VALEURS DES CHINOIS ET LES PEUPLES DE L’ASIE DE L’EST.
Les Analectes furent certainePent pcrits ou coPSilps Sar des disciSles de Confucius de deu[ièPe
Jpnpration, et terPinps durant la Spriode des RoyauPes coPEattants, Eien que la date de la SrePière
pdition coPSlète des Analectes ne Suisse Sas rtre dpterPinpe SrpcispPent.
DEPUIS L’ÉPOQUE DE CONFUCIUS, LES « ANALECTES » ONT PROFONDÉMENT INFLUENCÉ LA PHILOSOPHIE
ET LES VALEURS MORALES DE LA CHINE ET DES AUTRES PAYS DE L’ASIE DE L’EST.
Pendant Srès de deu[ Pille ans, les Analectes ont ptp un cours fondaPental d’ptude Sour les lettrps
cKinois, car une Sersonne n’ptait Sas considprpe PoralePent droite ou pclairpe si elle n’avait Sas ptudip
les travau[ de Confucius.
Le cKaSitre X contient des dptails de la vie quotidienne de Confucius. Ceci a ptp reParqup Sar Voltaire
qui en tira la conclusion que Confucius n’ptait qu’un siPSle rtre KuPain. SiPon Leys, qui a rpcePPent
traduit les Analectes en français et en anJlais notait que ce livre a Seut-rtre ptp le SrePier ouvraJe dans
l’Kistoire KuPaine j dpcrire la vie d’un individu, SersonnaJe Kistorique.
LE
PRÉSENT OUVRAGE COMPORTE NON SEULEMENT UNE BIOGRAPHIE DÉTAILLÉE DE CONFUCIUS DU
DÉBUT DE SA CARRIÈRE D’OFFICIER JUSQU’À SA MORT, MAIS ÉGALEMENT UN EXPOSÉ DE SA PENSÉE ET DE
SES CONSIDÉRATIONS POLITIQUES, AINSI QU’UN COMMENTAIRE DE SES ŒUVRES.
Confucius (551 - 479 avant J. -C.), en cKinois K΅ng]i ou K΅ngfnj]΃, est np dans l’actuelle Srovince de
SKandonJ. Son Jo€t Srpcoce Sour les livres le conduisit j devenir SrpceSteur j l’kJe de 17 ans, aSrès
une Meunesse vpcue dans la Sauvretp. Il occuSera de Kautes fonctions, coPPe celle de Pinistre de la
Justice. Il quittera ce Soste et dpcidera de s’e[iler, dans l’esSoir de concrptiser son idpal de rpforPe
Solitique dans d’autres ptats. ASrès sa Port, ses disciSles assureront la diffusion et le rayonnePent de son
enseiJnePent en coPSilant ses SrpceStes dans un ouvraJe intitulp le L~ny· © Entretiens »). Confucius
est considprp coPPe le SrePier « éducateur » de la CKine.
55
En tant qu’pducateur, Confucius a un SroJraPPe Srpcis. Il veut faire de ses disciSles des KoPPes accoPSlis,
utiles j l’etat et j la sociptp. Il enseiJne les si[ Classiques : le <iMinJ (« Livre des Putations »), le SKiMinJ
(« Livre des odes »), le Shujing (« Livre des docuPents »), le Liji (« MpPoire des rites »), le <uejing (« Livre
de la Pusique ») et le Chunqiu (« Annales des SrintePSs et des autoPnes »).
Ces Classiques, qui ont ptp les fondePents de l’pducation aristocratique, Confucius les enseiJne j tout le
Ponde, que le disciSle soit noEle ou non. Il veut Musti¿er la culture e[istante Sar une Senspe SKilosoSKique
et cKercKe j dpJaJer le sens de la culture de son tePSs, j y insufÀer une nouvelle vie.
« Sa contribution à l’éducation et le rôle remarquable et durable qu’il a joué dans ce domaine lui assurent
une place exceptionnelle dans l’histoire nationale et internationale non seulement de l’éducation, mais
aussi dans celle de la culture. » (<. Huanyin, Confucius et l’éducation).
Wang Ao, (1450-1524), l’auteur de cette EioJraSKie, eut une carrière de Pinistre. Il reste npanPoins
SrinciSalePent reconnu Sour son statut d’prudit dans le doPaine des arts et des lettres.
“Wang Ao, a native of Su]hou, Zas ONE OF THE MOST FAMOUS LITERARY FIGURES OF HIS DAY. He also
enjoyed a successful career at the court, rising to the position of grand secretary and junior tutor to the
emperor.” (MetroSolitan MuseuP of Art, FarZell PoeP Collection).
LES 12 GRAVURES SUR BOIS À PLEINE PAGE REPRÉSENTENT DES ÉVÉNEMENTS DE LA VIE DE
OSCILLANT ENTRE RÉALITÉ ET MYTHE :
CONFUCIUS,
-
Portrait de Confucius.
Prière dans la montagne de 1tqinj, situpe Srès de la ville de 4njf, lieu de naissance de Confucius. Les
Sarents de Confucius allèrent Srier dans cette PontaJne en esSprant avoir un ¿ls. En effet, son Sère
avait dpMj eu neuf ¿lles avec sa SrePière pSouse et Sas un seul ¿ls.
- Le © livre de jade », (un livre e[ceStionnel) cracKp Sar un qtltn, une © licorne chinoise donneuse
d’enfants », faisant allusion au rrve de la Père de Confucius, annonciateur de la naissance de son ¿ls.
- 1aissance d’un saint et Eain de l’enfant Confucius, sous le reJard d’un JrouSe de Pusiciens Mouant
de la À€te, du lutK et d’autres instruPents.
- Amusement, Confucius et ses coPSaJnons disSosent des oEMets de sacri¿ce cette scène fait allusion
j l’intelliJence Srpcoce de l’enfant Confucius.
- Offrande d’une carpe, s€rePent en rpfprence au noP donnp Sar le Pavtre j son ¿ls, suite au cadeau du
roi d’une carSe Now ± seul Soisson j Souvoir rePonter les cKutes du Àeuve Jaune.
- Le professeur apprend au jeune Confucius j Mouer de la cithare, instruPent très aSSrpcip des lettrps
en CKine.
- Consultation de Lao]i, Sère du taowsPe.
- Étude de huit œuvres classiques.
- « Les Annales des Printemps et Automnes », la dernière et la Slus cplèEre des °uvres de Confucius.
- Avertissement d’un © homme d’or », un rtre surnaturel ou iPPortel qui SrodiJue ses conseils j
Confucius.
- Réception par Confucius du titre honori¿que « Sikou », resSonsaEle de la spcuritp et de la Mustice, du
royauPe de Lu, Says de sa naissance.
CETTE CHARMANTE ILLUSTRATION, DATANT DE LA DYNASTIE MING, INTRODUIT AVEC FINESSE LA
BIOGRAPHIE ET LES PENSÉES DU MAÎTRE CHINOIS.
PRÉCIEUX EXEMPLAIRE CONSERVÉ DANS SA BROCHURE D’ORIGINE.
Nos recKercKes ne nous ont SerPis de localiser aucun e[ePSlaire dans les Institutions SuEliques
occidentales.
Les SuElications de la Spriode MinJ (136-1644) sont très recKercKpes des EiElioSKiles et atteiJnent des
encKères considpraEles de nos Mours lorsqu’elles viennent j Sasser sur le ParcKp SuElic.
Rpfprence :P. TKeodore de Bary, ed., “The Latest Harvest of Confucian Scholarship”, dans “Sources of
Chinese Tradition”, vol. I., SS. 527-551.
56
N° 1 – Very rare edition of the Analects of Confucius, illustrated with 12 superb woodcuts.
China, Hangzhou, n.d. (between
1589 and 1644).
57
Première édition française de la plus grande rareté
du récit de la seconde expédition hollandaise aux Indes orientales
qui mena à la création, en 1602, de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales.
18
NECK, Jacques Corneille Van. Le Second Livre, Journal ou Comptoir, Contenant le vray discours
et narration historique, du voiage faict par les huict 1avires d’Amsterdam, au mois de Mars l’An
, sous la conduite de l’Admiral Jaques Corneille 1ecq... [-Appendice, Vocabulaire des mots
Javans et Malayts].
APsterdaP, Corneille Nicolas, 1601.
In-folio de (1) f., 21, () ff. Sour l’Appendice, 27 ¿Jures Jravpes dans le te[te dont 22 j Pi-SaJe. Petite
restauration dans le coin suSprieur du f. 7 et dans la ParJe ElancKe infprieure f. 16 sans atteinte au te[te,
qq. Pouillures ParJinales sans Jravitp. DePi-veau fauve j coins, titre en lonJ dorp. Reliure vers .
320 [ 230 PP.
TRÈS RARE PREMIÈRE ÉDITION FRANÇAISE DU RÉCIT DE LA SECONDE EXPÉDITION HOLLANDAISE AUX
INDES ORIENTALES (1598-1600), QUI PERMIT AUX HOLLANDAIS D’ÉTABLIR LEUR RÉSEAU COMMERCIAL À
L’ÎLE MAURICE, MADURA, CÉLÈBES, AMBON, TERNATE, BANTAM...
Brunet SuS. I, 704 Tiele 76 Alden Landis 611 6 AdaPs L1397 HoZJeJo N14 LandZeKr, VOC252, 6.
« Précieuse réunion de ces pièces rarissimes, ornées de très curieuses ¿gures sur cuivre [...] Les deux
premiers livres sont attribués à Wilhelm Lodewijcks] ou à François de Houtman. » (CKadenat, 6097, j
SroSos de son e[ePSlaire qui rpunissait 5 ouvraJes dont celui-ci).
L’Appendice relip j la suite contient L’UN DES PREMIERS TÉMOIGNAGES DES LANGUES PARLÉES DANS
avec un le[ique Mavanais et un de la « langue Malayte, usée par toutes les Indes
Orientales et en usage aux Molucques ».
LES CONTRÉES VISITÉES,
« Ce second Livre est imprimé en entier dans la cinquième partie des ‘Petits Voyages’ de de Bry. Le
Vocabulaire des mots javans et malais, ainsi que le nombre des ¿gures, sont plus considérables dans ce
second Livre que dans la cinquième partie des ‘Petits Voyages’ ».
« Outre le mérite de quelques cartes marines dont est enrichie cette relation, elle est très intéressante
encore pour le caractère de véracité de son auteur, et par les notions qu’elle procure sur les habitants de
plusieurs parties de l’Inde, peu de temps après la découverte de ce pays par les Portugais ». (BoucKer de
la RicKarderie, Bibliothèque universelle des voyages, V, S. 10)
Jacques-Corneille 1eck (1564-163) Srit les coPPandes de la Àotte coPSospe de Kuit vaisseau[ qui
quitta le Te[el en Pars 159. L’APiral :arZicN ptait j ses c{tps Sour le seconder dans cette e[Spdition.
Au Pois de seStePEre 159, ils dpcouvrent et noPPent l’Ile Maurice. En novePEre de la PrPe annpe,
les vaisseau[ arrivent dans la rade de BantaP o ils coPPercent avec les autocKtones. Une Sartie de la
Àotte JaJne ensuite les vles Moluques, Madura, Java, CplèEes, MadaJascar, les vles Banda, APEon, l’vle
de Ternate... ILS ÉTABLISSENT ALORS LE PREMIER COMPTOIR DE LA COMPAGNIE AUX INDES ORIENTALES.
Les vaisseau[ sont de retour j APsterdaP j l’ptp 1600.
CE VOYAGE MÈNERA À LA CRÉATION, EN 1602, DE LA COMPAGNIE NÉERLANDAISE DES INDES ORIENTALES,
qui sera Sendant Srès de deu[ siècles l’un des Siliers de la Suissance du caSitalisPe et de l’iPSprialisPe
nperlandais.
PRÉCIEUX EXEMPLAIRE DE CETTE TRÈS RARE RELATION DE L’EXPÉDITION
ORIENTALES DANS LES DERNIÈRES ANNÉES DU XVIE SIÈCLE.
5
HOLLANDAISE
AUX INDES
Un témoignage unique sur l’histoire des Incas.
19
GARCILASO DE LA VEGA. Historia general del Peru trata el descubrimiento del y como lo
ganaron los Espanoles. Las guerras civiles que huvo entre Piçarros, y Almagros, sobre la partija de
la tierra. Castigo y levantamieto de tiranos y otros sucessos particulares...
En Cordoua, Sor la Viuda de Andres Barrera, 1617.
In-4 de () ff., 300 ff., (6) ff. Bois Jravp reSrpsentant la VierJe sur le titre. Relip en veau du XVIIIe siècle
restaurp, dos j nerfs ornp de Àeurons, Sièce de titre de Paroquin rouJe, trancKes PoucKetpes.
270 [ 193 PP.
ÉDITION ORIGINALE DE LA PLUS GRANDE RARETÉ, SuElipe Kuit ans aSrès et Sour faire suite j la « Primera
Parte de los Commentarios reales de los Incas ». (SaEin 9755 Palau, VII, S. 126).
« Ce volume, imprimé huit ans après la ‘Primera parte de los Commentarios reales, que tratan del origen
de los <ncas’ Lisbonne, ), et dans une ville différente, ne se rencontre que très dif¿cilement réuni au
premier. Le second ‘Historia del Peru’) est imprimé dans un format plus grand. » (Leclerc, 1741)
« Edition originale, peu commune et qui est très recherchée. La première partie, imprimée à Lisbonne,
porte à la ¿n la date de . Il y a des exemplaires de la seconde partie avec un titre daté de , et
un de ces derniers a été vendu fr. Langlès, quoiqu’il ne s’y trouvât pas le f. contenant l’approbation et
des errata » (Brunet, II, 143)
Le Srpsent ouvraJe, pcrit Sar l’Inca Garcilaso de la Vega, aEorde le tKèPe de la conqurte de Pi]arre et des
activitps de l’EsSaJne dans les annpes qui suivirent.
Garcilaso de la Vega (de son vrai noP Gyme] Suire] de Figueroa) est un cKroniqueur aPprindien de lanJue
esSaJnole, np en 1539 j Cu]co, dans la vice-royautp du Pprou, et dpcpdp le 23 avril 1616 j Cordoue en
EsSaJne. Ce Pptis, ¿ls d’un noEle conquistador esSaJnol, Sebastiin Garcilaso de la Vega y Vargas, et de la
Srincesse inca Isabel Chimpu Ocllo, rpside j Cu]co, ancienne caSitale de l’ePSire inca, Musqu’en 1560, date
de la Port de son Sère, annpe durant laquelle il quitte le Pprou Sour s’installer en EsSaJne.
C’EST LE PREMIER GRAND ÉCRIVAIN PÉRUVIEN. CE FUT AUSSI LE PREMIER LATINO-AMÉRICAIN À ÉCRIRE
SUR L’AMÉRIQUE DEPUIS L’EUROPE.
Il conçoit les Comentarios Reales de los Incas (Commentaires royaux des Incas) en deu[ Sarties la
SrePière est l’Kistoire de ses ancrtres Paternels, la seconde celle de la conqurte du Pprou.
SeEastian Garcilaso de la VeJa, son Sère, accoPSaJna au Pprou en 1535 doP Pedro d’Alvarado, en
qualitp de caSitaine d’infanterie « Il se jeta dans le parti des Pi]arre, fut fait prisonnier par Almagro, et
ayant recouvré sa liberté, suivit Gon]ale Pi]arre dans son expédition des Ama]ones, o il se distingua par
son courage. Il eut en récompense le premier département d’Indiens à Chuquisaca, nommé Tapaccois.
Lorsque Almagro le jeune se révolta, Garcilaso passa du côté des royalistes, fut nommé capitaine de
cavalerie. Il Àotta ensuite entre le parti royaliste et celui de Gon]ale Pi]arre, qu’il abandonna en ,
pour passer sous les drapeaux du président la Gasca. Fidèle depuis au parti royaliste, Garcilaso fut
nommé par l’audience de Lima gouverneur de Cu]co et indentant de la justice.
© Il se ¿t aimer par une administration paternelle, fonda des établissements utiles, notamment un hôpital
pour les Indiens épousa une Loya ou princesse du sang des Incas, et mourut à Cu]co, en , avec la
réputation d’un des conquérants du Pérou les moins cruels et les plus habiles ».
CE LIVRE EST UN TÉMOIGNAGE UNIQUE SUR L’HISTOIRE DES INCAS avec une vision Poins euroSpenne que
les autres ouvraJes SuElips j cette pSoque.
Selon Palau « Fue el primer escritor americano de ra]a indigena [...] naturalmente, en virtud de su
origen todo lo publicado por él desperto en alto grado la curiosidad. Su fama se estendio por todo el
mundo, y sus obras fueron leidas con avide] ».
60
PRÉCIEUX EXEMPLAIRE
L’HISTOIRE DES INCAS.
DE CETTE ÉDITION ORIGINALE RECHERCHÉE, UN TÉMOIGNAGE UNIQUE SUR
First edition of the second part of this important source for the history of the conquest of the
Inca Empire, written by a native of Cuzco, son of a conquistador and an Inca princess.
61
Précieuse description de l’Afrique de la plus grande rareté.
L’exemplaire Phillips.
20
GRAMAYE, Jean-BaStiste. Africae Illustratae libri decem, in quibus Barbaria, gentesque eius ut
olim, et nunc describuntur...
Tournai, Adrien 4uinque, 1622.
2 Sarties en 1 voluPe Setit in-4 de (2) ff., 152 SS., (3) ff., 194 SS., (3) ff. insprps SarPi ces 194 SS., (3) ff.
Relip en Slein vplin de l’pSoque, dos lisse avec le titre Panuscrit. Reliure de l’époque.
200 [ 150 PP.
ÉDITION ORIGINALE DE LA PLUS GRANDE RARETÉ D’UN LIVRE ESSENTIEL POUR L’HISTOIRE ET LA
DESCRIPTION DE L’AFRIQUE. Elle Panque j la SluSart des EiElioJraSKes.
Jean-Baptiste Gramaye (1501635), citoyen d’Anvers, ptait
un Mpsuite EelJe. Il fut cKarJp en
1619 Sar PKiliSSe III d’une
Pission au Maroc Sour dpfendre les
intprrts de l’EsSaJne et de la SaSautp.
Dans son SpriSle, en Sassant Sar Per
d’Italie en EsSaJne, il fut caSturp Sar
des Sirates d’Afrique qui le retinrent
Srisonnier j AlJer, et liEprp contre
rançon le 16 octoEre 1619.
Ce voyaJe et cette e[Sprience
lui fournirent la Patière de
cette iPSortante descriStion de
l’Afrique qui fait encore rpfprence
auMourd’Kui.
C’est
l’Histoire
de l’Afrique deSuis l’antiquitp
Musqu’au XVIIe siècle.
4uoique l’Kistorique y doPine,
il y a de très Eons dptails Sour la
JpoJraSKie.
C’EST L’UNE DES PLUS RARES ET DES
PLUS IMPORTANTES DESCRIPTIONS
QUE L’ON AIT DE L’AFRIQUE DU
NORD AU DÉBUT DU XVIIE SIÈCLE.
« C’est un des ouvrages les plus rares
de Gramaye. La description d’Alger
et de Tunis est remarquable, l’auteur
y ayant fait un séjour de six mois. »
(BiEl. HultKePiana, III, 19197).
62
PRÉCIEUX
L’ÉPOQUE.
ET ADMIRABLE VOLUME, CONSERVÉ DANS SA PREMIÈRE RELIURE EN VÉLIN SOUPLE DE
Provenance de la EiEliotKèque Phillips.
63
Rare édition originale du premier ouvrage consacré aux eaux d’Aix-les-Bains
conservée dans sa toute première reliure en vélin souple de l’époque.
Lyon, 1623.
21
CABIAS, Jean-BaStiste de. Les Merveilles des bains d’Aix en Savoye : Dédiées à Monseigneur le
Serenissime Prince Thomas de Savoye.
Lyon, Jacques Roussin, 1623.
In- de 20 SS., (). Petite tacKe dans l’anJle suSprieur d’un f., Pouillure Skle au titre. Vplin souSle de
l’pSoque, titre Panuscrit au dos et sur la trancKe suSprieure. Reliure de l’époque.
170 [ 103 PP.
TRÈS RARE ÉDITION ORIGINALE DU PREMIER OUVRAGE CONSACRÉ AUX EAUX D’AIX-LES-BAINS.
:ellcoPe, I, n°1172 .rivatsy,
n°199. Manque j Carrère. BiElotKeca
Osleriana, A catalogue of books
illustrating the history of medecine
and science, 2206 (qui ne cite que la
rpiPSression de 191).
« Volume rare » (TecKener, Répertoire
universel de bibliographie, 3939)
Jean-Baptiste de Cabias, Ppdecin
dauSKinois oriJinaire du LanJuedoc,
donne une descriStion toSoJraSKique
d’Ai[-les-Bains et traite des SroSriptps
et de l’ePSloi de ses eau[.
L’ouvraJe est divisp en 31 cKaSitres Description du lieu & des Bains, La
qualité & propriété de l’air à Aix en
Savoye, Figure & forme des Bains
d’Aix, Méthode générale pour prendre
les Bains, Les remedes nécessaires à
ceux qui prennent les Bains, Si les Bains
d’Aix sont profitables aux femmes
steriles & aux surdite] d’oreille, Si les
Bains ont quelques propriete] pour
guerir la gale, lepre, goute, sciatique
& verole, ...
L’ouvraJe est dpdip au Prince TKoPas
de Savoie.
64
BEL EXEMPLAIRE D’UNE GRANDE PURETÉ CONSERVÉ DANS SON VÉLIN SOUPLE DE L’ÉPOQUE.
Aucun e[ePSlaire en reliure de l’pSoque n’est rpSertorip sur le ParcKp SuElic international deSuis le
dpEut des relevps il y a 40 ans.
65
Très rare édition originale du Berger extravagant de Charles Sorel,
première critique de l’Astrée d’Honoré d’Urfé et des Précieuses.
22
SOREL, CKarles. Le Berger extravagant. Ou parmy des fantaisies amoureuses on void les
impertinences des Romans & de la Poésie.
Paris, Toussainct du Bray, 1627-162.
3 voluPes in- de I(12) ff. dont 1 frontisSice Jravp, 964 SS. (Pal cKif. 961), 2 Jravures j Sleine SaJe, Ste.
dpcKirure sans Panque dans la ParJe de la S. 641 II (4) ff., 0 SS. (Pal cKif. 90), 1 Jravure j Sleine
SaJe III () ff., 251 SS., (3), 1 SS., 1 Jravure. Pt. Panque anJulaire S.3 sans atteinte au te[te. Plein vplin
ivoire j recouvrePent, dos lisses avec le titre et la toPaison calliJraSKips. Reliure de l’époque.
170 [ 117 PP.
ÉDITION ORIGINALE RARISSIME DU « Berger extravagant » de CHARLES SOREL (1599-1674), LA PREMIÈRE
CRITIQUE DE l’Astrée d’Honorp d’Urfp et des Précieuses. Elle est ornpe d’un Moli frontisSice et de trois
Jravures de Crispin de Passe. (Brunet, V, 457).
On a relevp cKe] Sorel la qualitp et la vpracitp de ses Seintures, le cKarPe de certaines scènes cKaPSrtres,
le rpalisPe de ses oEservations. BeaucouS de situations et de caractères se retrouvent cKe] Molière,
soit que le Jrand coPique ait lu Sorel, soit que, EourJeois Sarisiens tous les deu[, et oEservateurs sans
indulJence, ils aient eu en coPPun une PrPe tournure d’esSrit.
« Charles Sorel méditait un anti-roman. Ce sera
le ‘Berger extravagant’. Dans sa critique du
roman pastoral, Sorel s’inspire de ‘Don Quichotte’
et prépare ‘Le Roman bourgeois’ de Furetière.
Doué d’imagination et de facilité, de trop de
connaissances et de trop d’ambition, il a du talent
et il le sait.
IL EST À COUP SÛR UN DES ÉCRIVAINS DU XVIIE
SIÈCLE QUI A LE PLUS BÉNÉFICIÉ DES TRAVAUX DE
LA CRITIQUE CONTEMPORAINE. C’EST SURTOUT LE
ROMANCIER QUI A ÉTÉ RÉÉVALUÉ ET REMIS À SA
JUSTE PLACE, UNE DES TOUTES PREMIÈRES DANS
L’HISTOIRE DU GENRE. (Grégoire Poras).
C’est en 1627, l’annpe o BaltKa]ar Baro, le
secrptaire d’Honorp d’Urfp acKève la SuElication
de L’Astrée que Sorel fait Saravtre le Berger
extravagant.
© Sorel va écrire ce livre à la façon des romans,
mais pour les combattre a¿n de redresser les
esprits » AVEC CE RECUEIL, IL INAUGURE LE
COURANT DU RÉALISME COMIQUE.
CE ROMAN EST EN FAIT LA PREMIÈRE CRITIQUE DE
L’Astrée ET DES Précieuses.
« C’est une critique du genre pastoral que le
succès de ‘l’Astrée’ d’8rfé avait mis en vogue en
France » (Graesse, Trésor de livres rares, VI, 450).
66
« Sorel a repris le thème de la satire littéraire, déjà ébauchée dans ‘Francion’, avec le ‘Berger
extravagant’ c’est une parodie de toutes les bergeries théâtrales et romanesques qui ont été inspirées de
‘l’Astrée’ d’Honoré d’8rfé. Exalté par ce genre d’ouvrages, le ¿ls d’un marchand parisien se fait pasteur
et languit d’amour pour une servante. De là des scènes très drôles, auxquelles se mêlent les plaisanteries
de ses compagnons qui entrent dans le jeu de ses folles illusions. On sent évidemment l’inÀuence de ‘Don
Quichotte’ [...] » (Dictionnaire des Œuvres, VI, 743).
© Le Berger extravagant eut beaucoup de succès et les éditions se multiplièrent une grande partie du siècle. »
BEL EXEMPLAIRE, PUR ET GRAND DE MARGES, CONSERVÉ DANS SON VÉLIN À RECOUVREMENT DE L’ÉPOQUE.
TRÈS RARE. Seuls 2 e[ePSlaires coPSlets rpSertorips dans les Institutions SuEliques internationales B.n.F. et Cornell 8niversity.
67
L’un des rarissimes exemplaires appartenant au tout premier tirage
de l’édition originale de l’°uvre majeure de *alilée.
23
GALILÉE. Discorsi e Dimostra]ioni matematiche, intorno à due nuove scien]e.
Leyde, El]evier, 163.
Petit in-4 de (4) ff., 314 SS. Pal cKiffrpes 306 se terPinant Sar le Pot Finis et 1 f. Elanc. Le SrePier tiraJe
s’acKève ainsi, avant l’iPSression du Pot « Tavo » en Eas j droite de la SaJe 306 et avant les 2 ff. de taEle
et le f. d’errata. NoPEreuses ¿Jures dans le te[te. Vplin Sostprieur.
193 [ 145 PP.
L’UN DES QUELQUES RARISSIMES EXEMPLAIRES DE TOUT PREMIER TIRAGE DE L’ÉDITION
L’OUVRAGE FONDAMENTAL DE GALILÉE, CHEF-D’ŒUVRE DU GRAND PHILOSOPHE.
ORIGINALE DE
“‘The mathematical discourses and demonstrations’ is now considered by most scientists as Galileo’s
greatest work´. P.M.M., n°130.
CE
CHEF-D’ŒUVRE TÉMOIGNAIT PLEINEMENT DU GÉNIE INVENTIF DE
GALILÉE ET ILLUSTRAIT LA
EN ÉTABLISSANT LES LOIS
CONNAISSANCE PARFAITE QU’IL POSSÉDAIT DES SCIENCES MÉCANIQUES.
DU MOUVEMENT ACCÉLÉRÉ,
CODIFIER NEWTON.
GALILÉE
OUVRAIT LA VOIE DE LA CINÉMATIQUE CLASSIQUE QUE DEVAIT
Cette SrePière pdition fut iPSriPpe j Leyde en raison de l’incaSacitp de Galilpe j oEtenir une licence
ecclpsiastique Sour l’iPSression de son ouvraJe qu’il souKaitait rpaliser j Venise.
L’ouvraJe est divisp en 4 dialoJues et 1 aSSendice.
IL EST ILLUSTRÉ DE 24 FIGURES ET DE 116 DIAGRAMMES DANS LE TEXTE.
DEUX PREMIERS TRAITENT DE LA SCIENCE DE L’ÉQUILIBRE DES FORCES ET DE LA RÉSISTANCE DES
MATÉRIAUX. < sont e[SriPps Sour la SrePière fois le SrinciSe de l’action et de la rpaction. S’y aMoutent
LES
des dpveloSSePents sur la coKpsion, le continu, le discontinu, l’in¿ni, le tout accoPSaJnp de noPEreuses
dpPonstrations JpoPptriques dans lesquelles le sens des SroSortions SrpdoPine.
LES DEUX DERNIERS DIALOGUES SONT RELATIFS À LA SCIENCE DU MOUVEMENT. Les tKporèPes relatifs au
PouvePent uniforPpPent accplprp rpvèlent la ¿nesse d’esSrit et la SersSicacitp de Galilpe dont certaines
dpPonstrations e[SpriPentales dePeurent irrePSlaçaEles en raison de leur pvidence SrePière et de leur
ef¿cacitp.
Reste ainsi j MaPais cplèEre la loi suivant laquelle l’esSace Sarcouru Sar un corSs en cKute liEre est
SroSortionnel au carrp des tePSs.
LES DERNIERS THÉORÈMES ONT TRAIT À L’ÉTUDE DU MOUVEMENT SUR UN PLAN INCLINÉ, AU MOUVEMENT
DES PENDULES ET À LA TRAJECTOIRE DES PROJECTILES DANS LE VIDE.
“Mathematicians and physicists of the later seventeenth century, Isaac 1ewton among them, rightly
supposed that Galileo had begun a new era in the science of mechanics. It was upon his foundations that
Huygens, 1ewton and others were able to erect the frame of the science of dynamics, and to extend its
range with the concept of universal gravitation) to the heavenly bodies.”
6
EXEMPLAIRE MYTHIQUE, L’UN DES RARISSIMES APPARTENANT AU TOUT PREMIER TIRAGE, DONT RICARDI
N’AVAIT PU DÉCRIRE QU’UN SEUL EXEMPLAIRE, SANS DOUTE LE PRÉSENT EXEMPLAIRE.
CES EXEMPLAIRES DE TOUT PREMIER TIRAGE SE CARACTÉRISENT Sar l’aEsence, au Eas de la SaJe 306,
du Pot « Tavo », l’aEsence des 2 feuillets de taEle annoncps Sar cette Pention, du feuillet d’errata et la
Srpsence d’un feuillet Elanc qui acKève le caKier.
A la rpceStion du SrePier e[ePSlaire, Galilpe avait sans doute aussit{t dePandp j son iPSriPeur d’aMouter
une taEle des Patières dptaillpe. Le dernier feuillet aurait donc ptp ainsi iPSriPp ce qui e[Slique le
SositionnePent diffprent du cKiffre de SaJination « », lpJèrePent dpcalp j droite dans le SrePier
tiraJe.
UN MERLE BLANC DE LA BIBLIOPHILIE INTERNATIONALE.
69
N° 23 – Very rare copy of the very ¿rst issue of the ¿rst edition of *alileo’s Discorsi.
« ‘The mathematical discourses and demonstrations’
is now considered by most scientists as Galileo’s greatest work”. P.M.M., n° 130.
70
Le fameux Atlas de Mercator imprimé à Amsterdam en 1623,
orné de 162 gravures, la plupart sur double-page, toutes ¿nement aquarellées à l’époque.
24
MERCATOR, Gerard. Atlas sive cosmographicae meditationes de fabrica mundi et fabricati ¿gura.
APsterdaP, Henrici HondiM, 1623.
Grand in-folio de (11) ff. y coPSris le titre-frontisSice et la SlancKe sur douEle-SaJe Srpsentant les
Sortraits de Mercator et de Hondius, 374 SS., (1) ff., 156 cartes sur douEle-SaJe. Te[te en latin. Des
rousseurs. Veau Erun Sostprieur, ¿let j froid encadrant les Slats, dos j nerfs ornp de Àeurons dorps.
450 [ 300 PP.
SUPERBE
ATLAS DE
MERCATOR
IMPRIMÉ À
AMSTERDAM
EN
1623
COMPOSÉ D’UN TITRE GRAVÉ, D’UNE
PLANCHE SUR DOUBLE-PAGE REPRÉSENTANT MERCATOR ET HONDIUS À LEUR TABLE DE TRAVAIL, DE
QUATRE TITRES GRAVÉS ET DE 156 CARTES GRAVÉES, LE TOUT AQUARELLÉ À L’ÉPOQUE.
Brunet, III, 1644 .oePan Me 27 A SaEin 472 Graesse, Trésor de livres rares, 494.
CinquièPe pdition de ce cplèEre atlas, « PLUS COMPLÈTE QUE LES QUATRE PREMIÈRES » (Brunet).
IL S’AGIT EN OUTRE DU PREMIER VÉRITABLE “ATLAS” - TERME CHOISI PAR GÉRARD MERCATOR LUI-MÊME
Sour dpsiJner un recueil de cartes, et qui ne sera adoStp que Slus tard Sar l’ensePEle des JpoJraSKes.
« Gérard Mercator -) s’appliqua surtout à la philosophie et aux mathématiques. Il s’adonna
aussi à la gravure qu’il apprit dans l’atelier de Gemma Frison. Recommandé en à Charles Quint par
le cardinal de Granvelle, il fabriqua pour ce prince deux globes, supérieurs à tout ce qui avait encore été fait
dans ce genre. Vers , Mercator se ¿xa à Duisbourg et fut nommé cosmographe du duc de Clèves.
MERCATOR A FAIT FAIRE DE GRANDS PROGRÈS À LA GÉOGRAPHIE, QUE LUI ET SON AMI ORTELIUS ONT
AFFRANCHIE DU JOUG DE PTOLÉMÉE. D’un caractère doux et candide, Mercator retarda la publication
de ses cartes jusqu’à ce que les derniers exemplaires de celles d’Ortelius, qui avaient paru peu de temps
auparavant, eussent été vendus : jusqu’aux travaux de Guillaume de L’Isle et de d’Anville, les cartes de
Mercator et d’Ortelius restèrent les plus exactes.
ON LUI DOIT AUSSI UN PERFECTIONNEMENT NOTABLE DANS LA CONSTRUCTION DES CARTES MARINES.
Mercator proposa de représenter les parallèles et les méridiens par des lignes droites se coupant à angle
droit, ce qui ne saurait s’effectuer qu’en employant une plus grande échelle et allongeant les degrés de
latitude ou parallèles à mesure que l’on se rapproche des pôles... »
MERCATOR, LE PLUS GRAND NOM DE LA CARTOGRAPHIE DU XVIE SIÈCLE, EST MÊME CONSIDÉRÉ COMME
LE PLUS GRAND CARTOGRAPHE DE TOUS LES TEMPS AVEC PTOLÉMÉE.
Son aPi Ortelius dpcrivait d’ailleurs Mercator coPPe ptant « le Ptolémée contemporain ».
Mercator Pourut avant de voir son ouvraJe iPSriPp et c’est son ¿ls RuPold qui se cKarJea de la SuElication.
Toutes les cartes sont sur douEle-SaJe sauf une (SaJe 160).
“Contrary to the maps in Ortelius’s ‘Theatrum orbis terrarium’, Antwerp , Mercator’s maps are
original. Ortelius did what most of the atlas-makers of our time are engaged in: the reduction and
generalisation of already existing maps. Mercator, with his sense of scienti¿c word checked the current
knowledge of the con¿guration of the earth’s topography against its fundamental sources and drew new
maps in his original conception. This method of map-making took more time than it would have by mere
copying. But he had not the intention to compete with Ortelius’s best-selling atlas”. .oePan.
PRÉCIEUX
EXEMPLAIRE À GRANDES MARGES, DONT LES
AQUARELLÉES À L’ÉPOQUE.
162
GRAVURES ONT ÉTÉ ENTIÈREMENT
« 8n exemplaire avec les cartes coloriées fr. de Sacy » Pentionne Brunet, Sri[ considpraEle Sour
l’pSoque.
71
72
73
Édition originale de ce roman éducatif et d’amour courtois à l’usage des jeunes princes
de Desmarets de Saint-Sorlin, coauteur de la Guirlande de Julie et premier défenseur des
modernes dans la fameuse « Querelle des Anciens et des Modernes ».
Magni¿que exemplaire imprimé sur grand papier et entièrement réglé,
revêtu d’une rare reliure de l’époque en maroquin vieux rose ¿nement ornée
attribuable à Le Gascon, remarquable relieur du règne de Louis XIII.
25
DESMARETS DE SAINT-SORLIN, Jean. Rosane histoire tirée de celles des Romains et des
Perses, Dédiée A Madame la Duchesse d’Esguillon.
Paris, Henry le Gras, avec Srivil. du Roy, s.d. [1639].
In-4 de (15) ff. y coPSris le titre-frontisSice Jravp, 541 SS., (1). Plein Paroquin vieu[ rose Sarisien,
Slats ¿nePent ornps de quatre encadrePents rectanJulaires de trois ¿lets dorps avec Àeurons d’anJle,
dos j cinq nerfs soPStueusePent ornp d’un dpcor au[ Setits fers, volutes et Sointillps dorps, couSes
dpcorpes, trancKes dorpes. Reliure parisienne de l’époque attriEuaEle j Le Gascon, actif de 1620 j 1653
(Rpf R. EsPprian dou]e taEleau[ synoStiques sur la reliure au XVIIe siècle ± Anne[e A).
210 [ 137 PP.
ORIGINALE DE CE ROMAN D’ÉDUCATION ET D’AMOUR COURTOIS À L’USAGE DES JEUNES
PRINCES CONÇU PAR DESMARETS DE SAINT-SORLIN ET ACHEVÉ D’IMPRIMER POUR LA PREMIÈRE FOIS LE
ÉDITION
17 SEPTEMBRE 1639. « SEULE LA PREMIÈRE PARTIE DE CE ROMAN FUT PUBLIÉE » (TcKePer]ine, II, 19).
« Les jeunes princes… apprendront par les affections vertueuses d’Orode et de Rosane que cette passion
peut être tellement conduite qu’elle ne fait point de tort ny a la sagesse ny au courage et par des exemples
contraires ils cognaitraient que les ardeurs déréglées n’apportent que ruine et infamie. J’espère voir dans
cet ouvrage la vertu si belle et le vice si laid qu’il n’y aura point de Prince a qui l’une ne donne de l’amour
et l’autre de l’horreur et ce n’est pas une chose de peu de conséquence que de former les mœurs de ceux qui
doivent être les modèles comme les maistres de tout un peuple...». (Prpface).
Desmarets de Saint-Sorlin (1595-1676), SrePier dpfenseur des Podernes dans la faPeuse « Querelle
des Anciens et des Modernes », coauteur de « La Guirlande de Julie », fut aSSrpcip de la reine Marie de
Mpdicis et devint le favori de Louis XIII.
De solides ptudes lui SerPirent de s’introduire de Eonne Keure dans le Ponde des lettres, de s’y faire de
fortes aPitips, coPPe celle de CKaSelain. Ce sont ces relations qui inauJurèrent la seconde SKase de sa
vie, en lui donnant accès auSrès de RicKelieu, en 1626. D’ePElpe, il devint l’un des intiPes du Cardinal,
qui aSSrpcia et utilisa sa vaste culture. Il coPSte sur lui Sour le distraire, en lui faisant coPSoser, Sarfois
avec sa collaEoration, des ouvraJes littpraires de toute nature.
Dans le PrPe tePSs, sa caSacitp littpraire s’af¿rPe et il pcrit son SrePier ouvraJe d’iPSortance, un roPan
Kistorico-Sastoral, Ariane, qu’il lit avec succès au cercle Conrart (1631), future AcadpPie française, et
qui lui ouvre les Sortes du salon de RaPEouillet. RicKelieu, voyant alors le nouveau Sarti qu’il Seut tirer
de lui, intèJre Seu j Seu DesParets, kJp d’une trentaine d’annpes, j ses pquiSes de « JouvernePent
culturel ».
Dorpnavant et Sendant Srès de di[ ans, Musqu’j la Port du cardinal (1642), DesParets aJit coPPe une
sorte de secrptaire d’etat j la SroSaJande JouvernePentale, essentiellePent Sar le Eiais de traJpdies,
traJi-coPpdies, coPpdies et allpJories, qu’il pcrit, j Sartir de 1636, sur des suMets Sarfois SroSosps Sar
RicKelieu Aspasie, Scipion l’Africain, Roxane, Erigone, Les Visionnaires, Miranse. Ses fonctions ne
l’ePSrcKent Sas de SuElier un deu[ièPe roPan, Rosane, en 1639, l’°uvre ici Srpsentpe.
« Prosateur inégal mais souvent énergique, Desmarets fut un bel esprit hasardeux qui eut des éclairs
d’invention et de justesse ». Ainsi le MuJe .erviler, qui note qu’il a SrpSarp Sar « Les Délices de l’esprit » les
voies j la naissance du cKristianisPe littpraire, et cela est un suf¿sant titre de Jloire.
74
DesParets fut l’un des SrePiers PePEres de l’AcadpPie française et en devint l’un des Slus inÀuents.
MAGNIFIQUE EXEMPLAIRE SUR GRAND PAPIER ET ENTIÈREMENT RÉGLÉ, REVÊTU D’UNE SOMPTUEUSE
RELIURE PARISIENNE DE L’ÉPOQUE DE COULEUR VIEUX ROSE ATTRIBUABLE À LE GASCON, L’UN DES
PLUS BRILLANTS RELIEURS PARISIENS DU RÈGNE DE LOUIS XIII, ACTIF DE 1620 À 1653, QUI TRAVAILLA
NOTAMMENT POUR JULIE D’ANGENNES, LA MARQUISE DE RAMBOUILLET, DE THOU ET LES FRÈRES DUPUY.
RaSKasl EsPprian le dpcrit ainsi « Le Gascon était un artisan de première classe, doté de toutes les
qualités que l’on peut demander à un relieur : son corps d’ouvrage est d’une grande élégance. Les
cartons minces et fermes, le maroquin habituellement de couleur vieux rose) est de belle qualité, le grain
écrasé asse] fortement et très régulièrement. Quant à la dorure, elle est nette. Ses fers sont délicatement
et ¿nement gravés, sans doute l’œuvre d’un orfèvre travaillant à la Monnaie, comme l’était Philippe
Danfrie qui gravait les fers de 1icolas Êve sous Henri III. »
75
Hauteur réelle de la reliure : 215 mm.
N° 25 - CETTE ÉDITION ORIGINALE, ORNÉE D’UN REMARQUABLE TITRE-FRONTISPICE DESSINÉ PAR Claude
Vignon ET GRAVÉ PAR A. Bosse, EST FORT RARE Brunet et DescKaPSs ne citent aucune adMudication
au[ XVIIIe et XIXe siècles et TcKePer]ine Pentionne un seul e[ePSlaire au XXe siècle « Delt. VII,
maroquin, grand papier les mots ‘Première Partie’ grattés sur le titre et au dernier feuillet), aux armes
de la Duchesse d’Aiguillon, F., vers . »
76
Édition originale de la plus grande rareté de cet important ouvrage sur la Terre sainte.
Atabey et Chadenat n’en possédaient que la seconde édition.
26
ROGER, EuJène. La Terre saincte ou Description topographique très particuliere des saincts
Lieux, & de la Terre de Promission. Avec un Traitté de quator]e nations de differente Religion qui
l’habitent, leurs mœurs, croyance, ceremonies, & police. [...] Le tout enrichi de ¿gures.
Paris, Antoine Bertier, 1646.
In-4 de (1) f.El., (10) ff. SrpliPinaires y coPSris une carte reSlipe, 440 SS. dont 36 SlancKes j Sleine SaJe,
(32) SS., (1) f.El. Petite restauration dans la ParJe ElancKe e[tprieure d’un feuillet sans atteinte au te[te.
Vplin ivoire j recouvrePent, restes de liens, dos lisse, trancKes PoucKetpes. Reliure de l’époque.
227 [ 174 PP.
ÉDITION ORIGINALE DE LA PLUS GRANDE RARETÉ DE CET IMPORTANT OUVRAGE SUR LA TERRE
SAINTE.
BlacNPer 1443 :eEer, II, 303 AtaEey 1051 (Sour la seconde pdition).
“Roger spent ¿ve years in Palestine and, in addition to an accurate description of the country, he gives
an early and detailed description of fourteen middle-eastern ‘nations’: Dru]es and Maronites, as well as
the Armenian, Georgian and other minorities of the region”. (AtaEey)
CKadenat (964), qui ne Sosspdait que la seconde pdition de cet ouvraJe estiPp, Srpcisait quant j lui “Gravures, vues, costumes et carte. – OUVRAGE INTÉRESSANT ET FORT RARE. »
© Le Père Eugène Roger, récollet, qui demeura dans la terre sainte plusieurs années, & à 1a]areth vingt
mois, donne dans son ouvrage de la terre sainte, un plan de la ville de 1a]areth, & de l’église bâtie par
Sainte Helene. Il dit que quoiqu’il ait parcouru plusieurs provinces en Asie, en Afrique, & en Europe, il
n’avait point vu de terroir comparable à celui de 1a]areth que dès le mois de Décembre jusques en Avril,
toutes les collines, les campagnes & les bords des chemins, étoient émaillés d’anemones, de renoncules,
de narcisses, de cyclamens, d’iris de toutes sortes de couleurs, de lavande, de fétas, d’ambroisie, de
serpolet, de marjolaine, d’origan, de nepera, & de beaucoup d’autres petites Àeurs, entremêlées d’arbres
toujours verds. Il ajoute que l’air y est fort tempéré, & qu’on n’y voyait presque point de malades. »
(Pièces fugitives pour servir à l’histoire de France, S. 91)
« Eugène Roger, récollet et missionnaire du e siècle, nous apprend que sa curiosité lui ¿t passer
une partie de sa jeunesse à visiter les provinces de l’Europe, plusieurs lieux de l’Afrique, l’Egypte, les
Arabies, la Syrie, une portion de la Grèce, toutes les iles de la Méditerranée... o il fut toujours aussi
¿dèle que curieux à remarquer ce qu’il y a de plus considérable. Toutefois il ne voulut décrire que la terre
sainte. IL PARTIT DE CE PAYS EN 1634, APRÈS Y AVOIR PASSÉ CINQ ANS. [...] SON OUVRAGE EST DIVISÉ EN
DEUX LIVRES : LE PREMIER DÉCRIT LE PAYS ; LE SECOND CONTIENT LES DÉTAILS SUR LES PEUPLES QUE
L’AUTEUR Y A VUS. Roger est bon observateur. AYANT LONGTEMPS VÉCU DANS LES CONTRÉES DONT IL
PARLE, LES RENSEIGNEMENTS QU’IL DONNE SONT EXACTS. Il avait été lié avec l’émir Fakhr-eddin, et il
raconte sur cet émir beaucoup de particularités curieuses. Il donne aussi l’histoire de =aga-Christ, qui
vint en France et mourut à Ruel en . Il avait connu cet Ethiopien, qui se faisait passer pour un des
¿ls du roi d’Abyssinie. LES FIGURES DU LIVRE DE ROGER SONT TRÈS BIEN DESSINÉES ; ON LES ATTRIBUE
À MELLAN ». (MicKaud, Biographie universelle, S. 314)
L’ILLUSTRATION, SUPERBE, SE COMPOSE DE 36 GRAVURES SUR CUIVRE À PLEINE PAGE REPRÉSENTANT DES
PLANS, VUES, OU COSTUMES, AINSI QUE D’UNE TRÈS BELLE CARTE REPLIÉE FIGURANT LA TERRE SAINTE.
77
SUPERBE
EXEMPLAIRE, TRÈS PUR, CONSERVÉ DANS SA PREMIÈRE RELIURE EN VÉLIN IVOIRE À
RECOUVREMENT, BIEN COMPLET DE LA CARTE DE LA TERRE SAINTE QUI MANQUE SOUVENT.
7
N° 26 – Very rare ¿rst edition of this important worN about the Holy Land.
It is illustrated with 36 full-page copper plates depicting costumes, plans, views,
as well as a very ¿ne folding map of the Holy Land.
79
La grande histoire des *uerres de religion.
Précieux exemplaire aux armes de la Grande Mademoiselle.
27
DAVILA, Henri-CatKerin. Histoire des guerres civiles de France. Contenant tout ce qui s’est passé
de plus mémorable, sous le Regne de quatre Rois, François II. Charles IX. Henry III & Henry IV...
Paris, P. Rocolet, 1657.
2 in-folio de I (2) ff.El., (2) ff. y coPSris 1 Sortrait de l’auteur et 1 frontisSice Jravp, (14) ff., 654 SS.,
(1) f. de SrivilèJe, (2) ff.El. II (2) ff.E l., (1) f., SS. 655 j 121, 51 SS. de taEle, (2) ff.El. LonJue note
Panuscrite concernant Davila sur la Jarde du 1er voluPe. Maroquin rouJe, dpcor j la Duseuil sur les Slats
avec Àeurs-de-lys au[ anJles, Jrandes arPes fraSSpes or au centre, dos j nerfs ornp de Àeurs-de-lys dans
les caissons, couSes dpcorpes, roulette intprieure dorpe, trancKes dorpes. Reliure de l’époque.
365 [ 24 PP.
TROISIÈME ÉDITION, CORRIGÉE ET AUGMENTÉE, DE LA TRADUCTION FRANÇAISE DE l’Histoire des Guerres
civiles de France DE DAVILA « qui eut un grand retentissement et fut plusieurs fois imprimée et traduite
en Italien, français, espagnol et latin ».
CETTE ÉDITION FRANÇAISE, RARE, EST RESTÉE INCONNUE DE BRUNET ET DESCHAMPS.
L’pdition fut iPSriPpe j Setit noPEre Sar P. Rocolet, iPSriPeur et liEraire de Louis XIII et Louis XIV.
Davila (Henri-CatKerin), naquit le 30 octoEre 1576 au Sacco, villaJe dans le territoire de Padoue. Il s’est
rendu cplèEre dans les lettres Sar son Histoire des guerres civiles de France. Très au fait des Juerres de
reliJion, il dit lui-PrPe, au 9è livre de son Histoire, « qu’il était présent, en , à l’ouverture des états
de Blois, et si près du roi, qu’il entendit très distinctement tout son discours. » L’annpe suivante la reine,
CatKerine de Mpdicis, sa Srotectrice, Pourut dès le Pois de Manvier, et Henri III fut assassinp au Pois
d’ao€t. MalJrp l’aEMuration de Henri IV, la Juerre civile durait encore.
« Il n’y a qu’une opinion sur le mérite de Davila. Son style, exempt des vices qui régnaient de son temps,
sans être aussi pur que celui de Guichardin, est plus serré, plus concis et brille en même temps par une
admirable facilité. Sa manière de narrer, de disposer les évènements, de les enchaîner l’un à l’autre,
d’introduire ses personnages, de les faire agir et parler, de décrire les lieux, les villes, les champs de
bataille, les faits d’armes, les assemblées, les conseils, la conduite des négociations, n’est pas moins
louable que son style. Il paraît en¿n avoir pris des soins extrêmes pour connaître la vérité, l’avoir puisée
dans de bonnes sources, et l’avoir dite en général avec franchise. Mais cette franchise n’a pu manquer
d’être quelquefois altérée par sa position et ses relations particulières par les préjugés de son pays et
de son siècle. 8n italien de ce temps-là ne pouvait tenir la balance égale entre les catholiques et les
protestants un homme qui devait la fortune de sa sœur, de son frère et le commencement de la sienne à
Catherine de Médicis, à qui son prénom même rappelait qu’il lui avait été pour ainsi dire consacré dès
sa naissance, ne pouvait être un juge impartial de cette reine. » (MicKaud).
SUPERBES VOLUMES ORNÉS D’UNE PLANCHE ALLÉGORIQUE, D’UN PORTRAIT DE L’AUTEUR, DE VIGNETTES
Sar Grégoire Huret.
ET INITIALES, LE TOUT REMARQUABLEMENT GRAVÉ SUR CUIVRE
PRÉCIEUX EXEMPLAIRE EN MAROQUIN DE L’ÉPOQUE AUX ARMES DE LA DUCHESSE DE MONTPENSIER,
ANNE-MARIE-LOUISE D’ORLÉANS (1627-1696), DITE LA « GRANDE DEMOISELLE », FILLE DE GASTON
D’ORLÉANS ET COUSINE DE LOUIS XIV. ELLE ÉTAIT L’HÉRITIÈRE LA PLUS RICHE DE TOUTE L’EUROPE.
« LES LIVRES DE LA DUCHESSE DE MONTPENSIER PASSENT RAREMENT DANS LES VENTES PUBLIQUES ET
... » (E. 4uentin-BaucKart).
NOUS N’EN CONNAISSONS QUE QUELQUES-UNS CHEZ LES AMATEURS
Provenance Il Sorte sur les titres et j la S. 61 du toPe SrePier le cacKet des Orlpans. BiEliotKèques
Rad]iwill (166, n° 1507), Mortimer L. Schiff (II, 193, n° 746), Sir Abdy (1975, n° 79).
0
Hauteur réelle des reliures : 378 mm.
SUPERBE EXEMPLAIRE DONT LA RELIURE, D’UNE COULEUR ET D’UNE ÉLÉGANCE RAFFINÉES, PEUT ÊTRE
ATTRIBUÉE À L’ATELIER DE PIERRE ROCOLET, ÉDITEUR DE L’OUVRAGE.
1
Édition originale de l’une des meilleures histoires anciennes de la Chine,
le « seul ouvrage où l’on ait puisé des renseignements sur les temps antérieurs à l’ère chrétienne ».
28
MARTINI, Martino. Sinicae Historiae.
MunicK, Lucas StrauE Sour JoKann :aJner, 165.
Petit in-4 de (12) SS., 362 SS., (1) f.El., (9) ff. d’inde[, 3 Jravures sur Eois dans le te[te. Dernier feuillet
Elanc couvert d’annotations Panuscrites, cacKet d’aSSartenance au verso du titre, qq. ff. Erunis. Relip en
vplin j recouvrePent, reste de lanières, dos lisse avec une Sièce de titre en trte et des cotes de EiEliotKèque
en queue, trancKes PoucKetpes Eleues. etui. Reliure de l’époque.
190 [ 151 PP.
RARE ÉDITION ORIGINALE DE L’UNE DES MEILLEURES HISTOIRES ANCIENNES DE LA CHINE.
Cordier 50 Streit, V, 2271 De BacNer-S. V, 650, 10, SoPPervoJel, V, 65010.
Le Srpsent ouvraJe est iPSortant dans l‘Kistoire des ptudes sinoloJiques.
« Très bonne histoire des Missions des Jésuites en Chine » CKadenat, 369.
Martino Martini (1614-1661) est un Mpsuite, Pissionnaire, sinoloJue et JpoJraSKe italien qui fut dpsiJnp
Sour les Pissions de la CKine, o il Sassa Slusieurs annpes j ptudier la lanJue et les P°urs des KaEitants.
Il Moua un r{le iPSortant auSrès de
l’EPSereur MinJ et devint suSprieur
de la Pission de HanJ-TcKeou. En
1654, il fut envoyp au PortuJal o il
recruta 17 Meunes Pissionnaires Sour
les ePPener en CKine, Pais il en Serdit
Srès de la Poitip Sendant la traverspe.
Divispe en deu[ Sarties, cette « première
décade », seule Sarue, traite de
L’HISTOIRE DE LA CHINE JUSQU’À L’AN
6 AV. J.- C. Martini avait l’intention de
la coPSlpter, Pais Seu aSrès son retour
en CKine en 165, il toPEa Palade et
Pourut 3 ans Slus tard j HanJ-TcKeou.
LA PLUPART DES INFORMATIONS
CONTENUES DANS SON OUVRAGE
PROVIENNENT DE SOURCES CHINOISES
ET LE LIVRE DU PÈRE MARTINI
DEMEURA POUR PLUS D’UN SIÈCLE LA
SEULE HISTOIRE SÉRIEUSE DE LA CHINE
ANCIENNE ÉCRITE PAR UN EUROPÉEN.
« CETTE EXCELLENTE HISTOIRE,
tirée des auteurs originaux, A ÉTÉ,
JUSQU’AU P. MAILHAC, À PEU PRÈS
LE SEUL OUVRAGE OÙ L’ON AIT PUISÉ
DES RENSEIGNEMENTS SUR LES TEMPS
ANTÉRIEURS À L’ÈRE CHRÉTIENNE. »
(Nouvelle EioJraSKie Jpnprale).
2
“Of the great chronological work which Martini has planned and which was to comprise the whole
Chinese history from the earliest age, only the ¿rst part appeared.´ (CatKolic encycloSedia).
PRÉCIEUX VOLUME CONSERVÉ TEL QUE PARU, DANS SA PREMIÈRE RELIURE EN VÉLIN À RECOUVREMENT
DE L’ÉPOQUE, Eien coPSlet du feuillet Elanc =]4. Très rare dans cette condition.
Deu[ inscriStions Panuscrites sur le titre Collegii 1ovodo Societatis Jesu et Benedicti Cetto .
3
Édition originale du premier roman de Madame de la Fayette,
précurseur de La Princesse de Clèves.
L’exemplaire du Comte Roger du Nord et de Backer, cité par Tchemerzine.
29
LA FAYETTE, MadaPe de. La Princesse de Monpensier.
Paris, CKarles de Sercy, 1662.
In- de (4) ff., 142 SS., (1) f.El. Relip en Slein Paroquin citron, cKiffre couronnp rpSptp au[ anJles et au
dos, douEle ¿let dorp sur les couSes, roulette intprieure dorpe, trancKes dorpes sur ParErures. Traut]Bau]onnet.
143 [ 6 PP.
ÉDITION ORIGINALE DE CE PREMIER ROMAN DE
DE SEGRAIS et « se vendit fort bien ».
MADAME DE LA FAYETTE, QUI FUT PUBLIÉ SOUS LE NOM
TcKePer]ine, III, 31 Brunet, III, 742 Le Petit, S. 346.
Marie-Madeleine PiocKe de la VerJne reçut une pducation soiJnpe, j la fois littpraire et Pondaine. Elle
fut, en effet, l’plève du JraPPairien MpnaJe et frpquenta de Eonne Keure les salons, en Sarticulier l’K{tel
de RaPEouillet.
Elle accoPSaJna son Pari le coPte de la Fayette dans ses terres d’AuverJne de 1655 j 1659, Suis revint
dp¿nitivePent j Paris Sour se consacrer au[ relations Pondaines et j la littprature.
PRÉCURSEUR DE La Princesse de Clèves, LE PREMIER DE NOS GRANDS ROMANS MODERNES, La Princesse
de Monpensier EST UN ROMAN À CLEFS.
Dans l’avis qui la Srpcpdait, l’auteur e[citait en effet la curiositp du lecteur en l’avertissant que toute
ressePElance avec des SersonnaJes vivants n’ptait que le fait du Kasard et qu’il ne s’aJissait que
« d’aventures inventées à plaisir ».
Tous reconnurent j l’pSoque dans le SersonnaJe de la princesse de Monpensier MadaPe elle-PrPe,
Henriette d’Angleterre, dont MadaPe de la Fayette avait ptp la Jrande con¿dente et j laquelle cette
Kistoire Souvait servir de discret divertissePent.
Le Jrand talent de l’pcrivain aSSaravt dpMj dans ce rpcit adPiraElePent conduit, Slacp sous le rèJne de
CKarles IX, sur les conseils de MpnaJe. L’atPosSKère oriJinale du roPan de MadaPe de la Fayette, sa
conceStion très Sersonnelle des raSSorts sociau[ et de l’aPour s’iPSosent très fortePent au lecteur et
e[cellent j traduire les ravaJes de l’aPour dans l’e[istence d’une fePPe et le danJer qu’il constitue
PrPe Sour son EonKeur.
« Elle ne put résister à la douleur d’avoir perdu l’estime de son mari, le cœur de son amant et le plus
parfait ami qui fut jamais ».
PRÉCIEUX EXEMPLAIRE RELIÉ EN MAROQUIN CITRON PAR TRAUTZ-BAUZONNET POUR LE COMTE ROGER
DU NORD, CITÉ PAR TCHEMERZINE « Backer, m. cit., chiffre couronné aux angles et au dos, dent. int., tr.
dorées Tr. Bau].), chiffre du comte Roger du 1ord)). »
Provenance comte Roger du 1ord (cKiffre couronnp), Hector de Backer (e[ liEris), Francis Kettaneh
(e[ liEris).
4
First edition of Madame de La Fayette’s ¿rst novel, La Princesse de Monpensier, announcing
La Princesse de Clèves.
This copy belonged to the Count Roger du Nord and to de Backer, and is mentioned by
Tchemerzine.
A precious copy bound in citron morocco by Trautz-Bauzonnet.
5
« Les pièces qui composent cette remarquable édition
présentent de nombreuses différences avec les éditions originales ».
30
CORNEILLE, Pierre. Le Théâtre de P. Corneille, revu et corrigé par l’autheur.
IPSriPp j Rouen, Et se vend j Paris, TKoPas Jolly, 1664.
2 voluPes in-folio de I 1 Sortrait de Corneille j Sleine SaJe, 1 frontisSice Jravp j Sleine SaJe, (1) f.
de titre en rouJe et noir, l[ SS., 63 SS. contenant 12 Sièces, de Mélite j Polyeucte, (1) f. El., qq. ff.
intervertis sans Panque II (1) f. de titre en rouJe et noir, l[ SS., 672 SS. contenant 12 Sièces Pompée,
le Menteur, la Suite du Menteur, Rodogune, Théodore, etc., Musqu’j la Toison d’or (rpunie Sour la
SrePière fois dans cette pdition au TKpktre de Corneille), [vii SS., et (1) f. El. Saut dans la nuPprotation
SS.155, 160, 379, 33 sans Panque. Plein Paroquin rouJe, encadrePent de ¿lets dorps j la Duseuil sur
les Slats, Setites Àeurs-de-lys au[ anJles, dos j nerfs ricKePent ornps, douEle ¿let or sur les couSes,
roulette intprieure dorpe, trancKes dorpes. Reliure de l’pSoque attriEupe j « l’Atelier des Caumartin »
(Raphaël Esmerian, Deu[ièPe Sartie, N° 41 j 43).
352 [ 235 PP.
IMPORTANTE ÉDITION COLLECTIVE DE 1664, EN PARTIE ORIGINALE, DES ŒUVRES DE PIERRE CORNEILLE,
SuElipe de son vivant, DONT LE TEXTE FUT ENTIÈREMENT REVU PAR CORNEILLE.
TcKePer]ine, II, S. 606 Picot, Bibliographie cornélienne, n° 10.
« Cette édition mérite d’être recherchée parce que l’auteur l’a revue avec soin et que les pièces qui la
composent présentent de nombreuses différences avec les éditions originales ». (Brunet II, 279).
Corneille (1606-164) voulut introduire un systèPe ortKoJraSKique nouveau, Sour faciliter au[ ptranJers
la Srononciation de notre lanJue. L’avis Au Lecteur, qui Srpcède le SrePier voluPe, est consacrp tout entier
j l’e[Sosition de son systèPe et tpPoiJne du soin avec lequel le Soète arrrtait lui-PrPe la coPSosition
de ses voluPes.
« Cette édition est remarquable par l’orthographe que Corneille y a modi¿ée pour faciliter la prononciation
aux étrangers. » (TcKePer]ine).
Tout en Sosant ces SrpceStes, Corneille ne Sut oEtenir des tySoJraSKes qu’ils les suivissent e[actePent.
Dans tout le cours de cette pdition, coPPe dans celles de 1664, in- et de 166, l’i et le j, l’u et le v sont
encore souvent confondus. Les accents n’y sont Sas Parqups non Slus d’aSrès les indications de l’auteur Corneille le reconnavt lui-PrPe dans l’avis Au Lecteur du recueil de 162.
LE PORTRAIT REPRÉSENTE CORNEILLE EN COSTUME DES PREMIÈRES ANNÉES DU RÈGNE DE LOUIS XIV,
avec la Serruque, la calotte et le raEat. Les noPs du dessinateur et du Jraveur sont inscrits au Eas de la
¿Jure A. Paillet, 1663 Guillelmus Vallet, sculpsit.
LE FRONTISPICE REPRÉSENTE LE BUSTE DE CORNEILLE Slacp sur un Sipdestal et couronnp de lauriers
Sar deu[ Jrandes ¿Jures draSpes au-dessus du Euste est une renoPPpe qui soufÀe dans une troPSette
sur laquelle on lit le Pot Tragedie une autre troPSette, qu’elle tient de la Pain JaucKe, Sorte le Pot
Comedie un cartoucKe, Slacp sur la clef de vo€te d’une arcade, contient le Theatre de P. Corneille.
L’pdition fut terPinpe Slusieurs Pois avant l’acKèvePent du Sortrait et du frontisSice et les 2 feuillets
SrpliPinaires ne furent iPSriPps qu’au dernier PoPent.
PRÉCIEUX ET ADMIRABLE EXEMPLAIRE CONSERVÉ DANS SES SUPERBES ET RARISSIMES RELIURES EN
MAROQUIN ORNÉ DE PETITES FLEURS-DE-LYS DE L’ÉPOQUE ISSUES DE L’ATELIER DES « CAUMARTIN ».
Brunet cite deu[ e[ePSlaires relips en Paroquin rouJe Bertin, 141 F Or en 125 et Giraud 330 F Or en
155, encKères aEsoluPent considpraEles.
6
Superbe reliure en maroquin rouge de l’époque ornée d’une petite Àeur-de-lys dorée
aux angles de chacun des plats.
7
L’un des plus beaux exemplaires de la bibliophilie européenne du XVIIe siècle,
le Tite-Live d’ « Hélie du Fresnoy », le bibliophile du Siècle de Louis XIV
redécouvert par Raphaël Esmérian.
31
TITE LIVE. Historiarum quod extat, Cum perpetuis Gronovii et Variorum notis.
APsterdaP, ASud LudovicuP DanieleP El]evirios, 1664-1665.
3 voluPes in-. Plein Paroquin rouJe, encadrePent de ¿lets dorps droits et courEes avec Àeurons dorps j
Setits fers, cKiffre et arPes sur les Slats, cKiffre rpSptp quatre fois sur les dos ornps de PrPe, roulette sur
les couSes et j l’intprieur, trancKes dorpes. Reliure parisienne de l’époque.
16 [ 115 PP.
PRÉCIEUSE ÉDITION DES HISTOIRES DE TITE-LIVE POUR LA COLLECTION VARIORUM QUI SERA RÉIMPRIMÉE
1678 ET 1679.
Au lendePain de la Eataille d’ActiuP, qui raPena la Sai[ et la concorde dans l’EPSire roPain tourPentp
Sar un siècle de Juerres civiles, Tite-Live (59 " av. J. C. - 17 aSr. J. C.) se SroSosa de narrer l’Kistoire de
RoPe dans une °uvre qui, Sar l’aPSleur du dessein, l’plpvation de l’insSiration et la noElesse de la forPe
Suisse rtre diJne de la Jrandeur du suMet.
EN
Son style KarPonieu[ et liEre sait fuir sans effort toute Ponotonie en s’adaStant au[ situations les Slus
diverses tant{t vif et draPatique, tant{t solennel, pvocateur et quasi sculStural, tant{t encore aEondant,
colorp et Sittoresque. L’°uvre de Tite-Live fut vraiPent diJne de la Jrandeur de RoPe.
REMARQUABLES ET CÉLÈBRES VOLUMES RELIÉS À L’ÉPOQUE AUX ARMES EU AU CHIFFRE D’HÉLIE DU FRESNOY.
« Ce bibliophile faisait recouvrir ses livres de reliures fort belles et fort riches exécutées par les meilleurs
artistes, et notamment par Le Gascon » Olivier-HerPal, Sl. 963).
« Fils de l’apothicaire Martin Dufresnoy, de Paris, Hélie fut premier commis au Secrétariat de la Guerre
sous les ordres successifs de Sublet de 1oyers, de Le Tellier, de Louvois et de M. de Barbé]ieux, ¿ls de
Louvois. Il épousa en ou une ravissante jeune ¿lle qui fut célébrée par Saint-Simon, Mme de
Sévigné, d’Ho]ier, La Fare, et d’autres. Elle devint la maîtresse de Louvois et on créa pour elle, en ,
la charge de ‘Dame du lit de la Reine’.
Les livres d’Hélie Dufresnoy, sont de format in-, très rarement in-. Ils sont admirablement reliés en
maroquin rouge et décorés d’un dessin uniforme fort élégant…. D’après leurs dates, on peut penser qu’il
commença à collectionner en pour s’arrêter en . Vers - il changea de relieur mais la
qualité et le style de ses reliures ne changèrent pas.
J’estime que sa bibliothèque se composait de plus de cent volumes, représentant une cinquantaine
d’ouvrages pour la plupart classiques. » (R. EsPprian ± Paris, dpcePEre 1972).
RaSKasl EsPprian Sosspdait deu[ °uvres revrtues de reliures strictePent identiques au[ n{tres au forPat
in- Ovidii 1asonis Opera, 1662, en 3 voluPes in-, et Tacite. Opera integris, 1672, en 4 voluPes in- cKacune de ces °uvres fut adMuJpe Srès de 3 000 ¼ il y a 41 ans.
« Le Gascon, le principal relieur d’Hélie du Fresnoy, était un artisan de première classe, doté de toutes
les qualités que l’on peut demander à un relieur : son corps d’ouvrage est d’une grande élégance, les
cartons minces et fermes, le maroquin habituellement de couleur vieux rose) est de belle qualité, le
grain écrasé asse] fortement et très régulièrement. Quant à la dorure, elle est nette, les titres au dos sont
clairement inscrits et, fait rare à l’époque, leurs abréviations sont intelligentes. Ses fers sont délicatement
et ¿nement gravés, sans doute l’œuvre d’un orfèvre travaillant à la Monnaie, comme l’était Philippe
Danfrie qui gravait les fers de 1icolas Êve sous Henri III. Je crois qu’à l’époque qui nous concerne c’était
soit René Olivier, soit Jean Varin - ), son successeur, qui portaient le titre de ‘Tailleur général
des Monnoyes de France’.
Il n’est pas toujours aisé de reconnaître ses reliures car à part la Àeurette qui souvent ne se trouve que sur
le dos des reliures, ses fers ressemblent à ceux de nombreux autres ateliers » (R. EsPprian).
HÉLIE DU FRESNOY POSSÉDAIT ESSENTIELLEMENT DES AUTEURS DE LA ROME ANTIQUE IMPRIMÉS DANS
LES ANNÉES 1660-1670 À AMSTERDAM AU FORMAT IN-8, REVÊTUS DE RELIURES IDENTIQUES, TOUTES
D’UNE SOMPTUOSITÉ RARE.
Le Pline « Epistolarum Libri X » iPSriPp en un seul voluPe in- j APsterdaP en 1669 et relip e[actePent
coPPe notre Tite-Live fut vendu 50 000 ¼ sur le ParcKp euroSpen en 2012.
9
Édition originale du « Misantrope » de Molière.
Précieux exemplaire de la bibliothèque Guy Pellion, cité par Tchemerzine.
Paris, 1667.
32
MOLIÈRE, J.-B. Poquelin. Le Misantrope. Comédie.
Paris, Jean RiEou, 1667.
In-12 de (12) ff. y coPSris le frontisSice, 4 SS. Relip en Paroquin rouJe Manspniste, dos j nerfs, douEle
¿let dorp sur les couSes, roulette intprieure dorpe, trancKes dorpes sur ParErures. Traut]-Bau]onnet.
142 [ 6 PP.
PRÉCIEUSE ÉDITION ORIGINALE DE L’UN DES CHEFS-D’ŒUVRE DE MOLIÈRE.
TcKePer]ine, IV, 71.
« L’ÉDITION ORIGINALE
GuiEert, 17.
DU
MISANTHROPE
EST TRÈS RARE ET TRÈS APPRÉCIÉE DES BIBLIOPHILES
».
Elle contient « L’Avis du Libraire au Lecteur » pPanant de Molière et une « Lettre écrite sur la comédie
du Misantrope » Sar Donneau de Visé.
La Sièce fut donnpe Sour la SrePière fois au TKpktre du Palais Royal le 4 Muin 1666. Elle fut Moupe j Sartir
du 6 ao€t 1666 accoPSaJnpe du Médecin malgré lui.
Molière tenait le r{le d’Alceste, et sa fePPe celui de Célimène.
« Dans ce chef-d’œuvre l’introspection psychologique tenait une place considérable. Psychologie de
l’homme amoureux qui se croit bafoué et qui raille sa propre infortune, psychologie de l’homme honnête
et sincère qui décèle le mensonge universel et qui en souffre avec une visible indignation ».
« La ¿gure frontispice, intéressante car elle représente Molière interprétant le rôle du Misantrope,
manque asse] souvent aux exemplaires » (GuiEert).
PRÉCIEUX EXEMPLAIRE, CITÉ PAR
COMPLET DU FRONTISPICE Jravp j
TCHEMERZINE, DE L’UNE DES PIÈCES MAJEURES DE MOLIÈRE, BIEN
l’eau-forte Sar François Chauveau, PROVENANT DE LA PRESTIGIEUSE
COLLECTION Guy Pellion.
« Prix avant : Guy-Pellion, mar. Traut], francs » (TcKePer]ine).
Provenance collections Guy Pellion et John Whipple Frothingham avec leurs e[ liEris.
Localisation des e[ePSlaires coPSlets en France B.n.F., Grenoble, Laon et Strasbourg.
90
First edition of The Misanthrope by Moliere.
A precious copy coming from the prestigious library of Guy Pellion, mentioned by Tchemerzine.
It was bound in red morocco by Trautz-Bauzonnet.
91
“The second edition and superior to the ¿rst” (Schwerdt).
33
OLINA, Giovanni Pietro. Vccelliera overo discorso della natura, e proprieta di diversi vccelli, e in
particolare di qve’che cantano. Con il modo di prendergli, conoscergli, alleuargli, e mantenergli.
E con le Figure... Opera Dedicata al Sig. Cavalier dal Po]]o.
RoPa, Presso M. AnJelo de Rossi, 164.
Grand in-4 de (1) f.El., (5) ff., 77 ff. (erreurs de SaJination), (1) S.El., (6) ff. Plein vplin ivoire, dos lisse
avec le titre dorp, trancKes MasSpes. Reliure de l’époque.
277 [ 19 PP.
« THE SECOND EDITION AND SUPERIOR TO THE FIRST » (ScKZerdt, II, 49).
SouKart 356 HartinJ 27 Fairfa[ Murray, Italieni, n° 1377.
L’UN DES GRANDS LIVRES DE CHASSE ITALIEN ORNÉ D’UN TITRE GRAVE AVEC ENCADREMENT HISTORIÉ ET
DE 66 GRAVURES À PLEINE PAGE.
“Opera illustrata da numerose ¿gure a pagina intera, incise all’acquaforte dal Tempesta e dal Villamena”
(Fairfa[ Murray).
“ L’édition de Rome, [est] plus belle pour l’impression ” que la SrePière. (Brunet, 10)
Le noPEre d’estaPSes est identique j celui de la SrePière pdition iPSriPpe j RoPe en 1622 Pais ici
Slusieurs SlancKes ont ptp reJravpes (l.16) Del Pettirosso, (l. 30, PisSrinted 23) Della Calandra, (l. 36)
Della Bubbola et (l. 51) Della Caccia col Bracco a rete.
Jean-Pierre Olina, ornitKoloJue, ptait np vers la ¿n du XVIe siècle j Orta, dans le Novarese. Ayant Sris
ses deJrps en droit, il s’ptaElit j RoPe, o il e[erçait la Srofession d’avocat. JoiJnant au Jo€t de l’Kistoire
naturelle celui de la Pusique, il ePSloya ses loisirs j forPer une collection d’oiseau[ cKanteurs, et ¿t une
ptude sSpciale de leurs P°urs et de leurs KaEitudes.
Des oEservations qu’une lonJue e[Sprience l’avait Pis j Sortpe de recueillir, il coPSosa l’ouvraJe intitulp
8ccelliera, overo discorso della natura e proprieta di diversi uccelli, e in particolare di que che cantano,
RoPe, 1622, in-4. Cette pdition, quoique Poins Eelle que celle de 164, est recKercKpe des curieu[, Sarce
qu’elle a l’avantaJe de contenir les SrePières pSreuves des ¿Jures Jravpes Sar TePSesta et VillaPène.
L’OUVRAGE D’OLINA RENFERME DES DÉTAILS INTÉRESSANTS SUR LES DIFFÉRENTES MANIÈRES DE
PRENDRE LES OISEAUX, SUR LEUR ÉDUCATION, LEUR NOURRITURE, LEURS MALADIES ET LE TRAITEMENT À
EMPLOYER. Il a ptp refondu Sar BucKo] dans les ‘Amusements innocents’ contenant le ‘Traité des oiseaux
de volière’ et le ‘Parfait oiseleur’, Paris, 1774, in-12.
“ChieÀy song-birds are represented of the natural si]e pp. -), but in addition pp. -) there are
plates of partridge and quail netting partridge-hawking with the Goshawk trap to catch a Sparrowhawk and illustrations of the mode in which bird-catchers employ the Little Owl Civetta) and falconers
the Eagle Owl Gufo).´ (HartinJ, Bibliotheca Accipitraria, 27)
BEL EXEMPLAIRE, PARTICULIÈREMENT GRAND DE MARGES (Kauteur 277 PP contre 274 PP Sour
l’e[ePSlaire Schwerdt) CONSERVÉ DANS SA PREMIÈRE RELIURE EN VÉLIN DE L’ÉPOQUE.
92
Dimensions réelles de la reliure : 285 x 210 mm.
N° 33 – Second edition of Olina’s Vccelliera, which is “superior to the ¿rst” (Schwerdt).
One of the best Italian booNs on hunting, illustrated with an engraved title and 66 full-page
engravings. A ¿ne wide-margined copy preserved in its original vellum binding.
94
Les missions jésuites portugaises en Chine au milieu du XVIIe siècle.
Rare édition originale de cette relation estimée, illustrée d’un grand plan dépliant de PéNin.
34
MAGAILLANS, GaEriel de. 1ouvelle relation de la Chine, contenant la description des particularite]
les plus considerables de ce grand Empire.
Paris, Claude BarEin, 16.
In-4 de (13) ff., 35 SS., (11) SS., 1 Jrand Slan dpSliant. NoPEreu[ Eandeau[ et culs-de-laPSe. Caractères
cKinois S. 103. Veau fauve racinp de l’pSoque, roulette dorpe encadrant les Slats, dos j nerfs ornp de
Àeurons dorps, Sièce de titre de Paroquin rouJe, douEle ¿let dorp sur les couSes, trancKes rouJes. Reliure
de l’époque.
23 [ 10 PP.
RARE ÉDITION ORIGINALE DE CETTE RELATION DÉTAILLÉE DES
CHINE AU MILIEU DU XVIIE SIÈCLE.
De BacNer-SoPPervoJel, V, 647, 7 Cordier, Sinica, I, col. 36.
ACTIVITÉS DES JÉSUITES PORTUGAIS EN
La Srpsente relation, Eien qu’pcrite j l’oriJine en SortuJais Sar le Père Gabiel de Magaillans, fut d’aEord
iPSriPpe en français d’aSrès la traduction de Bernou faite sur le Panuscrit oriJinal.
« Le manuscrit portugais du P. de Magaillans intitulé ‘Dose Excellensis China’ et divisé en dou]e chapitres
avait été rapporté en France par la Père Couplet qui le présenta au Cardinal d’Estrées, à Rome. Celuici le ¿t traduire en français par Bernou. 8ne partie du manuscrit avait été brulée et elle a dû être éditée
d’après le brouillon composé en grande partie de feuilles volantes. ‘L’auteur, dit le traducteur dans la
Préface, avait intitulé son ouvrage ‘les Dou]e Excellences de la Chine’, et l’avait par conséquent divisé
en dou]e parties... Je jugeai à propos de diviser cette Relation en chapitres... ET CE QUE JE VIENS DE
DIRE FERA CONNAITRE QUE CETTE RELATION N’A JAMAIS PARU EN AUCUNE LANGUE, ET N’A JAMAIS ÉTÉ
IMPRIMÉE ». (Cordier, Sinica, 36).
Gabriel de Magalhaens, Mpsuite SortuJais np en 1609, Spnptra en CKine en 1640. Il fut Pissionnaire dans
le SpcKouan. ASrès un lonJ spMour j PpNin, il fut accueilli Sar l’ePSereur CKuP-TcKi et Sut ensuite se
Paintenir dans les Eonnes Jrkces de .anJ-Hi. Il est Port j PpNin en 1677. Il avait rpdiJp ce te[te en 166
et c’est son confrère le Père CouSlet qui raSSorta son Panuscrit en France aSrès sa Port.
« Etabli dans la province de Sse-tchuen, Magalhaens y obtint des succès de prédication d’autant plus
certains que sa connaissance approfondie de la langue et de la littérature chinoises lui donnait beaucoup
d’ascendant sur le peuple [...] Il lui fut permis de suivre l’armée impériale jusqu’à Pékin, o il arriva
en présenté à l’empereur Chun-tchi, il gagna les bonnes grâces de ce prince par son talent pour
la mécanique, et obtint même de lui une maison, une église et des revenus pour sa mission [...] SA
‘NOUVELLE RELATION DE LA CHINE’ ; FORT ESTIMÉE, CONTIENT DES RENSEIGNEMENTS EXACTS SUR LES
ANTIQUITÉS, LA LITTÉRATURE, LES MŒURS, LES ÉDIFICES PUBLICS, LE COMMERCE, LES MANUFACTURES
ET LE GOUVERNEMENT DE LA CHINE » (Hoefer, 1ouvelle biographie générale).
« A la ¿n du volume un grand plan de Pékin ». (MorJand et Fatout, n° 1040).
PRÉCIEUX EXEMPLAIRE, BIEN COMPLET DU SUPERBE PLAN DÉPLIANT DE LA VILLE DE PÉKIN (65 X 44 CM)
DU PLUS HAUT INTÉRÊT, CONSERVÉ DANS SON ÉLÉGANTE RELIURE DE L’ÉPOQUE EN VEAU FAUVE RACINÉ.
Provenance Bibliothèque de M. Laplagne Barris et Bibliothèque du Château de Laplagne avec e[
liEris. Laplagne-Barris ptait un PaJistrat et KoPPe Solitique, qui fut l’adPinistrateur des Eiens du duc
d’AuPale et l’un des e[pcuteurs testaPentaires de Louis-PKiliSSe.
95
96
N° 34 – The Portuguese Jesuit missions in China in the middle of the 17th century.
Rare ¿rst edition of this esteemed worN, illustrated with a large folding plan of Beijing (65 x 44 cm).
Precious copy preserved in its elegant contemporary tree calf binding.
97
L’illustre Oraison funèbre de Michel Le Tellier, chancelier de France,
prononcée par Esprit Fléchier.
Précieux et magni¿que exemplaire imprimé sur grand papier
relié aux armes de la femme de Louis de France, le *rand Dauphin.
35
FLÉCHIER, EsSrit. Oraison funebre de tres-haut et puissant Seigneur Messire Michel Le Tellier,
chevalier, chancelier de France. Prononcée dans l’Église de l’Hostel Royal des Invalides, le jour
de Mars .
Paris, SpEastien MaEre-CraPoisy, 166.
In-4 de (1) f. de titre, 36 SS., (1) f. de SrivilèJe, 2 viJnettes dans le te[te.
Maroquin noir, triSle ¿let dorp encadrant les Slats, larPe dorpe au[ anJles et au dos, arPes fraSSpes or au
centre des Slats, couSes dpcorpes, trancKes arJentpes. Reliure de l’époque.
291 [ 212 PP.
TRÈS RARE ÉDITION ORIGINALE DE L’Oraison funèbre PRONONCÉE LORS D’UN SERVICE AUX INVALIDES LE
22 MARS 1686. ELLE EST ORNÉE D’UNE VIGNETTE SUR LE TITRE AU PORTRAIT DU DÉFUNT, UNE VIGNETTE
EN TÊTE ALLÉGORIQUE FIGURANT LA FRANCE PLEURANT AUPRÈS DU TOMBEAU, UNE LETTRINE ÉTOILÉE,
ET UN CUL-DE-LAMPE REPRÉSENTANT CINQ ANGELOTS JOUANT DANS UN ENTRELAC AUX ARMES DE Le
Tellier, LE TOUT GRAVÉ SUR CUIVRE PAR Sébastien Le Clerc, Roullet ET Thomassin. C’est la si[ièPe des
Kuit Oraisons funèbres D’Esprit Fléchier rpSertoripes Sar TcKePer]ine (III, S. 259).
Le 25 Manvier Srpcpdent, Bossuet avait Srononcp son oraison funèEre lors de l’inKuPation dans l’pJlise
Saint-Gervais, discours qui suscita une SolpPique, Bossuet ayant Sassp sous silence le dptestaEle r{le
Moup Sar Le Tellier dans la rpvocation de l’pdit de Nantes qu’il siJna le 2 octoEre 165, quelques sePaines
avant sa Port.
Louis XIV a dit de lui « Jamais homme n’a été de meilleur conseil en toutes sortes d’affaires ».
Michel Le Teillier, Parquis de BarEe]ieu[, seiJneur de CKaville, d’etanJ et de ViroÀay, est noPPp
secrptaire d’etat de la Guerre Sar Louis XIV en 1643 sur le conseil de Ma]arin.
Pendant la fronde, il est cKarJp des npJociations avec les Srinces et SarticiSe j la siJnature du traitp de
Rueil en 1649. Par la suite, Sendant les e[ils forcps de Ma]arin, il est le SrinciSal conseiller de la reine.
AdeSte du npSotisPe, il crpe un rpseau iPSortant de clients qui lui SerPettent d’asseoir son Souvoir j la
cour. Sur les conseils de son Eeau-frère Jean-Baptiste Colbert de Saint-Pouange, il enJaJe j son service
le Meune Jean-Baptiste Colbert, et Sour avoir un KoPPe j lui j une Slace stratpJique, il le recoPPande en
1651 j son aPi le cardinal Ma]arin. Avant de crper son SroSre cercle, ColEert ptait donc l’un des plpPents
du clan Le Tellier.
Le 27 octoEre 1677, Le Tellier devient cKancelier de France et fait en sorte que son ¿ls Louvois oEtienne
le Soste de secrptaire d’etat j la Guerre.
Adversaire Sassionnp des KuJuenots, Le Tellier Soussa Louis XIV j rpvoquer l’pdit de Nantes.
PRÉCIEUX ET MAGNIFIQUE EXEMPLAIRE SUR GRAND PAPIER, EN RELIURE DE DEUIL AUX ARMES DE MarieAnne-Christine-Victoire de Bavière (Olivier, Sl. 2523), dite la dauSKine de Bavière, pSouse de Louis de
France, le Jrand DauSKin, L’UNE DES PROVENANCES LES PLUS RARES DE L’ANCIEN RÉGIME. FlpcKier
allait, en 1690, Srononcer l’Oraison funèEre de cette illustre Srincesse, siJnant ainsi sa seStièPe Oraison
FunèEre. CE VOLUME EST RESTÉ INCONNU À Quentin-Beauchard.
De la EiEliotKèque Madeleine et René Junod, avec leur e[-liEris.
9
Hauteur réelle de la reliure : 295 mm.
99
« Jolie édition, la plus recherchée » des Œuvres de Clément Marot, écrit Brunet.
Superbe et prestigieux exemplaire relié a l’époque en maroquin olive
pour Jacques-Annibal Claret de La Tourrette, distingué bibliophile lyonnais,
dont les soleils dorés apposés sur les dos des reliures sont la marque.
36
MAROT, Clément. Les Œuvres.
La Haye, chez Adrian Moetjens, 1700.
2 tomes en 2 volumes petits in-12 de : I/ xvi pp., 318 ; II/ (1) f. de titre, pp. 321 à 732, (16) pp. de table.
5HOLpVHQSOHLQPDURTXLQROLYHGHO·pSRTXHÀOHWGRUpHQFDGUDQWOHVSODWVGRVjQHUIVRUQpVGHSLqFHV
G·DUPHVÀJXUDQWGHVVROHLOVGRUpVGDQVOHVFDLVVRQVFRXSHVGpFRUpHVURXOHWWHLQWpULHXUHGRUpHWUDQFKHV
dorées. Reliure de l’époque.
131 x 75 mm.
LA PLUS PRÉCIEUSE ÉDITION DU XVIIE SIÈCLE.
%UXQHW,,,7FKHPHU]LQH,9*UDHVVH,9&DWDORJXH5RWKVFKLOG%XOOHWLQ0RUJDQG
et Fatout 11362.
EXEMPLAIRE DE PREMIÈRE ÉMISSIONVRXVFHWWHGDWHD\DQWOHVPrPHVÁHXURQVDX[GHX[WLWUHV
« -ROLHpGLWLRQODSOXVUHFKHUFKpH«,OHVWGLIÀFLOHGHV·HQSURFXUHUGHVH[HPSODLUHVELHQFRQVHUYpVGH
PDUJHVHWGRQWOHVIHXLOOHWVQ·DLHQWSDVXQHWHLQWHURXVVH » mentionne Brunet.
'DQV VHV pOpJLHV pSvWUHV EDOODGHV URQGHDX[ FKDQVRQV FRPSODLQWHV pSLJUDPPHV HW SVDXPHV 0DURW
apporte en effet le meilleur de l’ancienne poésie française et une inspiration réellement populaire sous le
vernis de la politesse de cour.
3RqWHRIÀFLHODGXOpSDU)UDQoRLV,erHW&KDUOHV4XLQW0DURWPDUTXHSDUVRQWDOHQWODSUHPLqUHpSRTXH
YUDLPHQWUHPDUTXDEOHGHODSRpVLHIUDQoDLVHGRQWO·HVSULWUHSDUDvWUDFKH]/D)RQWDLQHTXLQHPDQTXDSDV
GHUHQGUHKRPPDJHj©0DvWUH&OpPHQW ».
SUPERBE ET PRESTIGIEUX EXEMPLAIRE, DE TOUTE RARETÉ EN RELIURE ARMORIÉE DE L’ÉPOQUE.
PRÉCIEUX VOLUME RELIÉ A L’ÉPOQUE EN MAROQUIN OLIVE POUR JACQUES-ANNIBAL CLARET DE LA
TOURRETTE (1692-1776), DISTINGUÉ BIBLIOPHILE LYONNAIS, DONT LES SOLEILS DORÉS APPOSÉS SUR LES
DOS DES RELIURES SONT LA MARQUE.
« -DFTXHV$QQLEDO&ODUHWGHOD7RXUUHWWHEDURQG·(\ULHXVHLJQHXUGH)OHXULHX(YHX[HWDXWUHVOLHX[
ÀOVGH-DFTXHV&ODXGHSUpVLGHQWGHODFRXUGHVPRQQDLHVGH/\RQHWGH%RQQH0LFKRQQDTXLWj/\RQOH
PDL&RQQXVRXVOHQRPGHSUpVLGHQWGHOD7RXUUHWWHGH)OHXULHXSRXUOHGLVWLQJXHUGHVRQSqUH
OHSUpVLGHQWGHOD7RXUUHWWHLOIXWFRQVHLOOHUGX5RLHQVHVFRQVHLOVHWSUpVLGHQWHQODFRXUGHVPRQQDLHV
GH/\RQ,OpSRXVDOHGpFHPEUH$JDWKH*DXWKLHUIXWOLHXWHQDQWFULPLQHOSUpY{WGHVPDUFKDQGV
HWFRPPDQGDQWSRXUOH5RLHQODYLOOHGH/\RQGXGpFHPEUHjODÀQGpFHPEUHHWVHFUpWDLUH
SHUSpWXHOGHO·$FDGpPLHGH/\RQLOPRXUXWGDQVVRQFKkWHDXGHOD7RXUUHWWHj(YHX[OHRFWREUH
BIBLIOPHILE COMME SON PÈRE, DONT IL AUGMENTA LES COLLECTIONS, IL POSSÉDAIT LA PLUS BELLE
BIBLIOTHÈQUE QUE LYON AIT RENFERMÉE JUSQU’ALORS. Il faisait parfois apposer un soleil sur le dos de
ses livres. » Olivier pl. 38.
Ex-libris armorié au contreplat supérieur de -DFTXHV$QQLEDO&ODUHWGHOD7RXUUHWWH daté 1719.
100
Superbe et prestigieux exemplaire relié a l’époque en maroquin olive
pour Jacques-Annibal Claret de La Tourrette, distingué bibliophile lyonnais,
dont les soleils dorés apposés sur les dos des reliures sont la marque.
101
Première édition critique et commentée des Œuvres de Rabelais
ornée du portrait de l’auteur, de la carte du Chinonais et de 3 estampes de la Devinière.
Précieux exemplaire relié à l’époque aux armes
d’Armand-Jean de Vignerot du Plessis, duc de Richelieu.
37
RABELAIS. Œuvres de maître François Rabelais, publiées sous le titre de Faits et Dits du Géant
Gargantua et de son ¿ls Pantagruel, avec La Prognostication Pantagrueline, l’Épître du Limosin,
la Crème Philosophale & deux Épîtres à deux Vieilles de mœurs & d’humeurs différentes. 1ouvelle
édition. O l’on a ajouté des Remarques Historiques & Critiques, sur tout l’Ouvrage le vrai
Portrait de Rabelais la Carte du Chinonnois le dessein de la Cave peinte & les différentes vûës
de la Devinière, Métairie de l’Auteur.
APsterdaP, cKe] Henri Bordesius, 1711.
EnsePEle 6 toPes relips en 5 voluPes in-12 illustrps d’un frontisSice, d’un Sortrait de l’auteur, de la carte
dpSliante du CKinonais et de 3 SlancKes dpSliantes dans le toPe 1. CoPSlet. Relips en veau Jlacp fauve
de l’pSoque, arPes fraSSpes or au centre des Slats, dos j nerfs ¿nePent ornps, Sièces de titre de Paroquin
Erun, ¿let dorp sur les couSes, trancKes rouJes. Reliure de l’époque.
160 [ 9 PP.
« PREMIÈRE ÉDITION CRITIQUE ET
collaboration avec La Monnoye. »
TcKePer]ine, V, 319 Plan n°133.
COMMENTÉE DE
RABELAIS elle a été donnée par Le Duchat, en
Elle est Srpcpdpe d’une Srpface de Le Duchat et d’une notice sur la vie de RaEelais. Le toPe 6 coPSorte
en outre un alSKaEet en 67 SaJes consacrp j l’e[Slication des terPes utilisps Sar RaEelais dans ses Œuvres.
L’ÉDITION EST ORNÉE D’UN PORTRAIT DE L’AUTEUR Jravp Sar W. de Broen, DE 4 ESTAMPES dpSliantes,
dont une Jrande carte du CKinonais (25 [ 207 PP), une reSrpsentation de la Devinière (210 [ 15 PP),
une Jravure de la Chambre de Rabelais (175 [ 15 PP) et une Jravure dpSliante reSrpsentant l’e[tprieur
de la Devinière et le Mardin, ainsi que d’une ¿Jure j Sleine SaJe reSrpsentant la Dive bouteille.
L’e[ePSlaire coPSorte Eien les reParques de SrePier tiraJe avec le frontisSice et le Sortrait de l’auteur
siJnps Sar de Broen.
Les pditions anciennes des Œuvres de RaEelais sont toutes fort recKercKpes.
TRÈS SÉDUISANT EXEMPLAIRE, D’UNE GRANDE PURETÉ, DE CETTE PREMIÈRE ÉDITION CRITIQUE ILLUSTRÉE
DES ŒUVRES DE RABELAIS, RELIÉ À L’ÉPOQUE EN VEAU FAUVE GLACÉ AUX ARMES D’ARMAND-JEAN DE
VIGNEROT DU PLESSIS, DUC DE RICHELIEU (1631-1715).
Armand-Jean de Vignerot du Plessis, prince de Mortagne, duc de Fronsac, duc de Richelieu, par
substitution aux nom et armes du cardinal dont il était le petit-neveu par les femmes, et le ¿lleul, était
le ¿ls aîné de François II, marquis de Pontcourlay, gouverneur du Havre, et de Marie-Françoise de
Guemadeuc. 1é au Havre le octobre , il entra d’abord dans l’Église et reçut l’abbaye de SaintOuen de Rouen, dont il se démit ensuite pour devenir général des galères en janvier , lieutenant
général pour le Roi sur les mers du Levant, gouverneur du Havre à la mort de son père en , et duc
et pair de France à la même date : il se démit de sa charge de gouverneur des galères en juillet , fut
nommé chevalier d’honneur de la Dauphine en décembre , fonction qu’il remplit jusqu’en janvier
, et fut créé chevalier du Saint-Esprit en juin .
102
Hauteur réelle des reliures : 163 mm.
Il mourut le mai , âgé de ans, après s’être marié trois fois : le décembre avec Anne
Poussart du Vigean, première dame d’honneur de la reine le juillet avec Anne-Marguerite
d’Acigné et le mars avec Marguerite-Thérèse Rouillé de Meslay, veuve du marquis de 1oailles.
Il avait hérité de la bibliothèque du Cardinal qu’il légua à la Sorbonne, selon le vœu de ce dernier.
103
La comédie la plus accomplie de Marivaux, qui fut mise en scène en chinois en 2005
par Jacques Lassalle au Théâtre Chaoyang de PéNin.
38
MARIVAUX, Pierre Carlet de CKaPElain de. Le Jeu de l’amour et du ha]ard. Comédie en trois actes.
Représentée pour la première fois par les Comédiens Italiens ordinaires du Roi le Janvier .
Paris, Briasson, s.d. [1730].
In-12 de (2) ff., 115 SS., (1) S. d’aSSroEation. Maroquin Eordeau[ Manspniste, dos j nerfs, douEle ¿let or
sur les couSes, roulette intprieure dorpe, trancKes dorpes sur ParErure. Reliure siJnpe Chambolle-Duru.
164 [ 9 PP.
ÉDITION PARUE L’ANNÉE DE L’ORIGINALE DE LA COMÉDIE LA PLUS ACCOMPLIE DE Marivaux, REPRÉSENTÉE
POUR LA PREMIÈRE FOIS LE 23 JANVIER 1730 PAR LES COMÉDIENS ITALIENS À L’HÔTEL DE BOURGOGNE.
© Spectateur lucide d’un monde changeant Marivaux s’est voulu inventeur d’idées et de langages
nouveaux. C’est ce qu’il appelait © penser en homme ».
« Tout en respectant les codes de bienséance de l’époque, Marivaux, dans cette comédie au dialogue
étincelant, retourne l’ordre établi, trouble les préjugés et inverse les rapports maîtres-valets ».
« Ayant été par ses parents ¿ancé à une jeune
¿lle qu’il ne connait que de nom, le très séduisant
Dorante juge qu’il ferait bien d’étudier son
caractère avant de s’engager avec elle. Quand
elle apprend en¿n que, toute chambrière qu’elle
est, Dorante n’aspire qu’à l’épouser, Sylvie se
pâme d’allégresse. Ils sont sûrs, désormais, de se
connaître à fond, sûrs de leur cœur et sûrs d’être
faits l’un pour l’autre... »
© Cette comédie d’amour est un grand coup de
maîtrise. Son économie fait merveille d’un bout
à l’autre. Sa simplicité d’action est un gage
de complexité dans l’analyse des sentiments.
Partout, le ton en est si juste qu’on n’en peut
trouver de meilleur. On songe à quelque ballet
o tout geste d’un des amants laisserait sur la
chair de l’autre une meurtrissure ».
© Cette pièce gracieuse offre l’un des principaux
types de ce style plein de ¿nesse, d’afféterie et
d’esprit maniéré, qui caractérise le genre de
Marivaux, tant admiré de son temps...» (Le Petit,
Éditions originales, S. 501).
ParPi les Pises en scènes notaEles de cette Sièce
il convient de noter celle de Jean Meyer en 1973
au Théâtre des Célestins de Lyon et la Pise en
scène en cKinois de Jacques Lassalle en 2005 au
Théâtre Chaoyang de PpNin.
EXEMPLAIRE, TRÈS PUR ET GRAND
DE MARGES (Kauteur 164 PP), DE L’UNE DES
PRÉCIEUX
COMÉDIES LES PLUS RECHERCHÉES DE Marivaux.
104
« L’Histoire de France » célébrée par Voltaire, louée par Brunet,
et somptueusement reliée pour le roi Louis XV.
L’un des deux exemplaires répertoriés en cette condition, imprimé sur grand papier
et enrichi de 242 superbes portraits et estampes à l’époque.
39
HENAULT, CKarles J.-F. 1ouvel abrégé chronologique de l’histoire de France. Contenant les
événements de notre histoire depuis Clovis jusqu’à la mort de Louis XIV, les guerres, les batailles...
Paris, Prault, Desaint Saillant, 1752.
[Suivi de] Supplément au nouvel abrégé... Paris, 1756.
EnsePEle 3 Sarties en 2 voluPes in-4 de I (2) ff., viii SS., (7) ff. dont 5 Jravures j Sleine SaJe
(reSrpsentant les 5 SrePiers rois de France), 37 SS., 11 Jravures j Sleine SaJe et 1 sur douEle-SaJe II (1) f.El., (1) S., SS. 37 j 636 (S. 37 rpSptpe ¿n toPe 1 et dpEut toPe 2), 97 Jravures j Sleine SaJe
et une sur douEle-SaJe, (27) ff. de taEle, (4) ff., 153 SS., 30 Jravures j Sleine SaJe, (1) f.El. E[ePSlaire
entièrePent rpJlp. Plein Paroquin rouJe, suSerEe et larJe dentelle au[ Setits fers dorps coPSospe de
Àeurettes, volutes, feuillaJe, laurier, Àeurons et Soints dorps, arPoiries royales au centre des Slats, dos
j nerfs ornps, Sièces de titre et de toPaison de Paroquin Kavane, douEle ¿let or sur les couSes, roulette
intprieure, douElures et Jardes de taEis Eleu, trancKes dorpes. Reliure de l’pSoque avec la rare ptiquette
« Reliée par Louis Douceur Relieur Ordinaire du Roy Rue d’Ecosse pres Saint Hilaire à Paris ».
290 [ 219 PP.
ÉDITION EN PARTIE ORIGINALE ± le suSSlpPent iPSriPp en 1756 est ici en pdition oriJinale ± DE
L’HISTOIRE DE FRANCE CÉLÉBRÉE PAR VOLTAIRE, cet « ouvrage justement estimé » Pentionne Brunet qui
le quali¿e « d’excellent livre ».
« Charles Jean-François Hénault -), président au Parlement de Paris, académicien élève de
Jean Racine, prit une place distinguée dans la littérature française par la composition de son ‘Abrégé
chronologique de l’histoire de France’. Cet ouvrage fut loué, traduit en anglais, en italien, en allemand,
et même en chinois. »
LE SUCCÈS DE CE LIVRE FUT CONSIDÉRABLE TANT AVANT QU’APRÈS LA RÉVOLUTION FRANÇAISE.
« Resserrer dans l’espace de deux volumes les sommaires de notre histoire puisée dans les monuments
originaux présenter en quelques mots les résultats de longues recherches et de discussions approfondies
sur les points importants du droit public éclaircir souvent, par une seule phrase, des doutes historiques
qui ont demandé un long examen, surprendre agréablement son lecteur par des réÀexions courtes et
justes, qui le forcent à s’arrêter et à réÀéchir faire ressortir, par un trait rapide ou par une remarque
ingénieuse, les mœurs particulières de chaque siècle et les caractères des principaux personnages offrir,
des plus illustres d’entre eux, des portraits quelquefois dessinés avec vigueur et toujours avec élégance et
précision choisir avec un jugement exquis, parmi cette multitude de faits dont se compose notre histoire,
les plus importants à connaitre et à retenir les ranger dans un ordre chronologique disposer avec
clarté, en tableaux synchroniques, les noms et les dates de manière à les rendre plus faciles à consulter et
à rappeler », tels sont les divers Jenres de Pprite de cet aErpJp.
© Voltaire contribua beaucoup à la réputation du président Hénault. Il lui prodigua les louanges il lui
adressa plusieurs fois des vers, qui resteront parmi les plus agréables qu’il ait faits il l’inscrivit de son
vivant ainsi que Fontenelle parmi les hommes les plus remarquables du siècle de Louis XIV. © Hénault a
été dans l’histoire ce que Fontenelle a été dans la philosophie : il l’a rendue familière ».
MAGNIFIQUE ÉDITION ORNÉE PAR Cochin D’1 FLEURON SUR LE TITRE, DE 3 VIGNETTES EN TÊTE ET DE
36 CULS-DE-LAMPE QUI REPRÉSENTENT DES SCÈNES DE L’HISTOIRE DE FRANCE et qui sont reParquaEles
Sar leur coPSosition et la ¿nesse de leur Jravure, CERTAINEMENT UN DES CHEFS-D’ŒUVRE DE COCHIN.
105
N° 39 - PRÉCIEUX
EXEMPLAIRE RELIÉ AUX ARMES DU ROI LOUIS XV, L’UN DES DEUX RÉPERTORIÉS DU
TIRAGE DE LUXE SUR GRAND PAPIER.
EXCEPTIONNEL EXEMPLAIRE ENTIÈREMENT RÉGLÉ, ENRICHI DE 240 SUPERBES PORTRAITS HISTORIQUES
À PLEINE PAGE de la suite de DesrocKes, de 2 SlancKes de Bouttats le massacre de la Saint-Barthélemy
et l’Assassinat de Henri IV et HABILLÉ DE L’UNE DES PLUS RICHES RELIURES FRANÇAISES DU SIÈCLE DE
LOUIS XV AVEC L’ÉTIQUETTE DE LOUIS DOUCEUR, ILLUSTRE RELIEUR DU TEMPS.
106
Hauteur réelle des reliures : 303 mm.
N° 39 - LA QUALITÉ DU MAROQUIN ET L’ÉLÉGANCE DE LA DENTELLE EN FONT L’UN DES JOYAUX DES ARTS
DÉCORATIFS DU XVIIIE SIÈCLE.
L’e[ePSlaire Sorte en trte du dos l’ePElèPe Kpraldique du duc de Roxburghe (1740-104), l’un des Slus
Jrands EiElioSKiles anJlais de la ¿n du XVIIIe siècle (il ¿Jurait sous le n° 7979 du cataloJue de sa vente
en 112).
Le seul autre e[ePSlaire rpSertorip en sePElaEle condition fut vendu 27 000 F il y a 41 ans (BiEliotKèque
Raphaël Esmérian, IIe partie, Paris, décembre , n° 97), encKère reParquaEle Sour l’pSoque. Les
voluPes de la collection Esmérian adMuJps ainsi se npJocient auMourd’Kui entre 75 et 100 000 ¼.
107
Édition originale de première émission du Discours sur l’inégalité.
Exemplaire non rogné, conservé dans sa brochure Àeurie d’origine, l’un des plus grands connus.
40
ROUSSEAU, Jean-Jacques. Discours sur l’origine et les fondemens de l’inégalité parmi les hommes.
Par J.-J. Rousseau citoyen de Genève.
APsterdaP, Marc MicKel Rey, 1755.
In- de 1 frontisSice, (1) f.El., LXX, (1) f. d’avertissePent, 262 SS. et (1) f. d’errata.
Conservp dans sa ErocKure Àeurie d’oriJine, non roJnp. BrocKure de l’pSoque.
220 [ 135 PP.
ÉDITION ORIGINALE DE PREMIÈRE ÉMISSION
POLITIQUES ».
« DE CE MOMENT CAPITAL DANS L’HISTOIRE DES DOCTRINES
TcKePer]ine, V, S. 532 Dufour, I, 55.
Dans ses Confessions, Jean-Jacques Rousseau raconte son voyaJe de 7 ou Mours j Saint-GerPain Sour
rpÀpcKir au Jrand suMet que l’AcadpPie de DiMon avait osé SroSoser Sour son concours de l’annpe 1754 Quelle est l’origine de l’inégalité parmi les hommes " Suisqu’elle avoit eu ce courage, je pouvois bien
avoir celui de la traiter et je l’entrepris le Discours de Rousseau ne reçut Sas le Sri[, l’AcadpPie lui
ayant Srpfprp l’abbé Talbert. Le naturaliste Charles Bonet avait critiqup dans le Mercure de France, en
octoEre 1755, certaines faiElesses de l’arJuPentation du Discours de Rousseau.
DANS
CET ESSAI DÉSORMAIS CÉLÈBRE SUR LEQUEL REPOSE UNE PARTIE DE LA LITTÉRATURE POLITIQUE
MODERNE, ROUSSEAU ÉTABLIT LES FONDEMENTS DE SA DOCTRINE EN AFFIRMANT QUE TOUS LES MAUX,
LES MISÈRES, LES ABERRATIONS, CAUSES DE L’INÉGALITÉ PARMI LES HOMMES, DÉCOULENT UNIQUEMENT
DE L’ÉTAT SOCIAL.
LES CONTEMPORAINS DE ROUSSEAU VIRENT DANS CET OPUSCULE UN RÉQUISITOIRE IMPLACABLE CONTRE
LES INSTITUTIONS SOCIALES ET POLITIQUES DE LEUR TEMPS ET ACCLAMÈRENT, EN LA PERSONNE DE
L’AUTEUR, LE PRATICIEN HARDI QUI AVAIT OSÉ PORTER LA LANCETTE AU PLUS PROFOND DE LA PLAIE.
Son Discours Parque un PoPent caSital dans l’Kistoire des doctrines Solitiques il contient les plpPents
de la tKèse que Rousseau soutiendra Slus tard dans le Contrat Social, °uvre de raison et de droit destinpe
j fonder le rèJne de la Mustice et du EonKeur collectif.
BEL EXEMPLAIRE DE PREMIÈRE ÉMISSION, TRÈS FRAIS ET PARTICULIÈREMENT GRAND DE MARGES
(HAUTEUR : 220 MM) CAR CONSERVÉ NON ROGNÉ DANS SA BROCHURE D’ORIGINE, AVEC LES 3 CARTONS
AUX PAGES LXVII-LXVIII, 111-112 ET 139-140 ET AVEC, À LA PAGE 11, LE MOT « conformé » RETOUCHÉ
À LA PLUME PAR L’ÉDITEUR, M. REY, QUI A AJOUTÉ UN ACCENT AIGU SUR LA DERNIÈRE LETTRE.
L’UN DES PLUS GRANDS EXEMPLAIRES CONNUS.
10
First edition, ¿rst issue, of The Discourse on the Origin of Inequality.
An untrimmed copy preserved as published in its original wrappers,
one of the largest copies Nnown.
109
Édition originale de la « Lettre sur les spectacles » de Jean-Jacques Rousseau.
Précieux exemplaire relié à l’époque aux armes du duc de La Rochefoucauld.
41
ROUSSEAU, Jean-Jacques. J. J. Rousseau, citoyen de Genève, à Mr. D’Alembert, sur son Article
Genève dans le VIIe Volume de l’Encyclopédie et particulièrement sur le projet d’établir un Théatre
de comédie en cette Ville.
APsterdaP, Marc MicKel Rey, 175.
In- de [viii SS., 264 SS., (4) ff. Veau fauve, ¿let j froid encadrant les Slats, arPes fraSSpes or au centre,
dos lisse ornp de Àeurons dorps, Sièce de titre de Paroquin rouJe, ¿let dorp sur les couSes, trancKes
rouJes. Reliure de l’époque.
194 [ 120 PP.
ÉDITION ORIGINALE DE LA TRÈS POLÉMIQUE « LETTRE SUR LES SPECTACLES » DE JEAN-JACQUES ROUSSEAU.
TcKePer]ine, V, 535.
LE TEXTE EST AUSSI SIGNIFICATIF DE L’ATTACHEMENT DE ROUSSEAU POUR SA PATRIE GENEVOISE QUE DE
SES GOÛTS ET CONNAISSANCES EN MATIÈRE DE THÉÂTRE.
La Lettre de Rousseau est une rpSonse j l’article “Genève´ SuElip dans le toPe VII de l’Encyclopédie
en octoEre 1757, dans lequel d’AlePEert, insSirp Sar Voltaire, dePandait l’ptaElissePent d’un tKpktre j
Genève o, deSuis Calvin, les reSrpsentations ptaient interdites. La tKèse de l’iPPoralitp du tKpktre est
ancienne dans la Senspe cKrptienne. Au XVIIe siècle des tKpoloJiens catKoliques, Bourdaloue, Nicole et
Bossuet, MuJent le tKpktre incoPSatiEle avec la Porale cKrptienne.
ROUSSEAU SE CONSACRE ESSENTIELLEMENT À LA QUESTION DE SAVOIR SI LE THÉÂTRE EST UTILE OU
CONDAMNABLE PAR RAPPORT AUX MŒURS.
Selon lui, la traJpdie est condaPnaEle, Sarce qu’elle e[cite les Sassions, et la coPpdie Sarce qu’elle
ridiculise la vertu. ASrès s’en rtre Sris au[ coPpdiens dont la fonction de reSrpsentation les inciterait
Slus au[ PensonJes qu’j la vertu, Rousseau interSelle la Meunesse Jenevoise en l’e[Kortant j s’oSSoser
j la crpation d’un tKpktre, ce qui pviterait ainsi de JasSiller les ressources de la ville dans des distractions
futiles et danJereuses. L’une des ciEles SrinciSales de sa critique est Le Misanthrope de Molière la vertu
ridiculispe au[ yeu[ du SuElic Pondain.
L’°uvre rencontra un vif succès et Rey dut iPSriPer une seconde pdition dès le dpEut de 1759. Mais son
contenu souleva de noPEreuses SolpPiques.
D’AlePEert rpSond lui-PrPe en Pai 1759 Sar une Lettre de M. D’Alembert à M. J.J. Rousseau dans
laquelle il soutient que le tKpktre Seut rtre Slaisant et utile j la fois.
« Dans son ouvrage ‘De mes rapports avec J.J. Rousseau’ ), Dusaulx raconte entre autres choses
une visite qu’il ¿t à J.J. en janvier : ‘Saisissant sa ‘Lettre à d’Alembert’ concernant les spectacles :
‘VOICI MON LIVRE FAVORI, VOICI MON BENJAMIN ! C’EST CE QUE J’AI PRODUIT SANS EFFORT, DU PREMIER
JET, ET DANS LES MOMENTS LES PLUS LUCIDES DE MA VIE. ON A BEAU FAIRE, ON NE ME RAVIRA JAMAIS,
À CET ÉGARD, LA GLOIRE D’AVOIR FAIT UNE ŒUVRE D’HOMME ’ ». (Dufour, J.-J. Rousseau, I, 71).
« Arrêtons-nous à cet ouvrage, dans lequel tout porte l’empreinte du génie de l’auteur. Le panégyriste de
l’ignorance et des brutes a dû être le censeur de l’école de la politesse et du goût. Il se plaint de n’être plus,
de ne présenter que l’ombre de lui-même au lecteur : mais c’est toujours le même écrivain c’est toujours
la même abondance, la même simplicité, la même vigueur, la même précision et la même harmonie de style.
De tous les livres qu’il a donnés, celui-ci est presque le seul qui contienne des vérités utiles et pratiques...»
(Querelles littéraires Sar l’aEEp A.-S. IrailK, Paris, 1761, sur la Lettre à d’Alembert).
110
PRÉCIEUX EXEMPLAIRE, DE LA PLUS GRANDE RARETÉ EN RELIURE DE L’ÉPOQUE ARMORIÉE.
IL PROVIENT DE LA COLLECTION DU DUC DE LA ROCHEFOUCAULD, ET A ÉTÉ RELIÉ A SES
L’ÉPOQUE.
111
ARMES À
Première édition complète de ce grand texte de Mirabeau en reliure armoriée de l’époque.
S.l., 1758.
42
[MIRABEAU]. L’Ami des hommes, ou Traité de la population. 1ouvelle édition, Augmentée d’une
quatrième Partie & de Sommaires.
S.l. [Paris], s.n., 175.
6 Sarties rpunies en 2 voluPes in-4 de I (1) f.El., 1 frontisSice, viii SS., 192 (3) ff., 266 SS. (3) ff.,
263 SS., (1) f.El. II (1) f.El., (4) ff., 27 SS., 1 SS. (SS. 79-0 en douEle) viii SS., 167 (1) f., 11 SS.,
(1) f. fau[-titre, SS. 119 j 279, (2) ff. de taEle, (1) f.El. Plein veau Elond, triSle ¿let dorp encadrant les
Slats, arPes fraSSpes or au centre, dos j nerfs ricKePent ornps, Sièces de titre et de toPaison de Paroquin
rouJe et Kavane, douEle ¿let dorp sur les couSes, trancKes rouJes. Reliure de l’époque.
252 [ 190 PP.
PREMIÈRE ÉDITION COMPLÈTE DE
L’ÉPOQUE.
« L’AMI DES HOMMES », DE TOUTE RARETÉ EN RELIURE ARMORIÉE DE
TcKePer]ine, IV, 750.
PrePière pdition SKysiocratique ornpe du frontisSice de 1. Blakey.
L’EXEMPLAIRE EST BIEN COMPLET DES 6 PARTIES, DONT 3 PARAISSENT ICI POUR LA PREMIÈRE FOIS.
Dans la 6e Sartie, le taEleau oeconoPique de 4uesnay est reSroduit j Sleine SaJe. C’est la SrePière fois
qu’il Sarait j destination du SuElic, ans avant la Physiocratie.
La SuElication de l’Ami des hommes en 1756 valut j MiraEeau un vpritaEle trioPSKe. Mais c’est aSrès
cette SuElication qu’il rencontra 4uesnay et ce n’est qu’en 1760 qu’il adKpra j la doctrine des SKysiocrates
dont il deviendra l’un des Slus inÀuents SroSaJandistes.
EXCEPTIONNEL EXEMPLAIRE RELIÉ EN VEAU BLOND DE L’ÉPOQUE AUX ARMES DE LOUIS-ANTOINE DU
PRAT, MARQUIS DE BARBANÇON.
« Louis-Antoine du Prat, marquis de Barbançon, ¿ls ainé de François, comte de Barbançon, marquis
de Cany, brigadier des armées, et de Claire-Charlotte-Séraphine du Tillet de Saint-Mathieu, né le
août , devint mestre de camp de cavalerie en , brigadier le mai , maréchal de camp
le er janvier , gouverneur de Coucy, premier veneur du duc d’Orléans en mars et lieutenant
général le er mai . Il avait épousé en premières noces, le février , Angélique-FrançoiseJoséphine de Thiard de Bissy, et en secondes noces, le mars , Antoinette-Eléonore du Fay de la
Tour-Maubourg ». Olivier Sl. 44.
112
First complete edition of « L’Ami des Hommes”
preserved in a rare contemporary armorial binding.
113
Édition originale du plus important traité du XVIIIe siècle consacré aux arbres fruitiers.
L’un des très rares exemplaires du tirage de luxe dont l’ensemble des planches
a été entièrement aquarellé et gouaché à l’époque,
conservé dans sa première reliure en maroquin olive de l’époque, condition des plus rares.
43
DUHAMEL DU MONCEAU, Henri-Louis. Traité des arbres fruitiers contenant leur ¿gure, leur
description, leur culture, &c.
Paris, Saillant Desaint, 176.
2 voluPes Jrand in-4 de I 1frontisSice, (2) ff., [[i[ SS., (2) SS., (1) S.El., 337 SS., 61 Jravures j Sleine
SaJe II (2) ff., 20 SS., 11 Jravures j Sleine SaJe. Pale Pouillure dans le coin infprieur de qq. ff., qq. ff.
lpJèrePent Erunis. Maroquin olive, triSle ¿let dorp encadrant les Slats, dos j nerfs ornp de Àeurons dorps,
Sièces de titre et de toPaison de Paroquin rouJe, couSes dpcorpes, roulette intprieure, trancKes dorpes.
Dos très lpJèrePent insolps. Reliure de l’époque de Derome le Jeune Sortant son ptiquette.
32 [ 244 PP.
PREMIÈRE ÉDITION DU PREMIER TRAITÉ CONSACRÉ PAR
ARBRES FRUITIERS
DUHAMEL
DU
MONCEAU (1700-1782)
AUX
Prit]el, 2466 Nissen, 550 BiE. PlescK, 211 Graesse, Trésors de livres rares, II, S.444 BiEliotKèque
RaKir, S. 40 Brunet, II, 71 Great Flower Books, S. 55 DuntKorne 109 StaÀeu 1546 (toutes ces
rpfprences concernant le tiraJe ordinaire en noir).
VpritaEle esSrit encycloSpdique, DuKaPel entra j l’AcadpPie en 173 et se sSpcialisa j Sartir de cette
date en tecKnique de Sroduction sylvicole. Il avait fait de son doPaine de Denainvilliers dans le Gktinais
une vpritaEle station d’aJriculture e[SpriPentale. Il ¿t Saravtre en 176 ce Traité des Arbres fruitiers qui
est le Slus coPSlet Saru au XVIIIe siècle sur ce suMet.
© C’est là une œuvre importante, car Duhamel y différenciait soigneusement les “espèces´ des
1aturalistes, des “variétés´ des jardiniers. L’ouvrage fut longtemps consulté. » (PlescK).
L’ÉDITION, ORNÉE D’UN TRÈS BEAU FRONTISPICE sur le dessin de de Sève, PRÉSENTE EN PREMIER TIRAGE
180 SUPERBES ESTAMPES GRAVÉES À PLEINE PAGE Sar Martinet, Tardieu, Mesnil... d’aSrès Aubriet,
Basseporte, Le Berriays, Hérisset, Tardieu,«
Alliant une facture très artistique j un souci du dptail scienti¿que, elles forPent un SanoraPa très coPSlet
des fruits Pis en culture au Pilieu du XVIIIe siècle.
PRÉCIEUX EXEMPLAIRE, L’UN DES RARES ENTIÈREMENT ENLUMINÉ À L’ÉPOQUE À L’AQUARELLE ET À LA
GOUACHE.
LES 180
PLANCHES À PLEINE PAGE, FINEMENT AQUARELLÉES À L’ÉPOQUE DANS DES TONS VIFS ET
CHATOYANTS, REPRÉSENTENT DES FLEURS ET DES BOUTONS DE FLEURS, DES FRUITS SUR LEURS BRANCHES 5 Soires, 32 SècKes, 20 Srunes, 16 cerises, 14 SoPPes, des aEricots, des aPandes, ...
« Copies of this edition with coloured plates are rare ».
Peu de EiElioJraSKes sePElent avoir eu entre les Pains des e[ePSlaires enluPinps j l’pSoque.
SUPERBE EXEMPLAIRE, TRÈS GRAND DE MARGES, IMPRIMÉ SUR PAPIER FORT DE HOLLANDE, SUPERBEMENT
AQUARELLÉ À L’ÉPOQUE, CONSERVÉ DANS SES SÉDUISANTES RELIURES DE L’ÉPOQUE DE DEROME EN
MAROQUIN OLIVE.
114
115
N° 43 - First edition of the most important 18th century treatise dedicated to fruit trees.
Hauteur réelle des reliures : 340 mm.
1ƒ - Seuls trois autres e[ePSlaires entièrePent colorips j l’pSoque sont rpSertorips sur le ParcKp
international deSuis le dpEut des relevps en 1965, Pais aucun n’ptait relip en Slein Paroquin de l’pSoque.
L’Iliade et l’Odyssée reliée en maroquin de l’époque
aux armes de la *rande Catherine (1729-1796).
*enève, 1779.
44
HOMÈRE. Œuvres. L’Iliade et L’Odyssée) traduites en françois par Mme Dacier.
Genève, cKe] Du Villard Fils Nouffer, 1779.
4 voluPes in- de I 55 SS., (1) S. El., (2) SS., 357 SS., (3) SS. El. II (2) ff. 375 SS., (1) S. El. III (2) ff.,
36 SS. IV (2) ff., 407 SS., (1) S. El.
Relip en Slein Paroquin rouJe, encadrePent d’une roulette dorpe sur les Slats, arPoiries iPSpriales
de Russie au centre, dos j nerfs ricKePent ornp, ¿let arJentp sur les couSes, trancKes dorpes. Reliure
armoriée de l’époque.
16 [ 110 PP.
« Cette traduction des œuvres d’Homère, par Madame Dacier, étant jusqu’à présent, dans notre langue,
la plus ¿dèle que nous ayons, nous avons cru devoir la remettre sous-presse ». (Avis des pditeurs).
« Le monde naît, Homère chante. C’est l’oiseau de cette aurore. Homère a la candeur sacrée du matin. Il
ignore presque l’ombre… Homère est un des génies qui résolvent ce beau problème de l’art, le plus beau
de tous peut-être, la peinture vraie de l’humanité obtenue par le grandissement de l’homme, c’est-à-dire
la génération du réel dans l’idéal. Fable et histoire, hypothèse et tradition, chimère et science, composent
Homère. Il est sans fond, et il est riant. Toutes les profondeurs des vieux âges se meuvent, radieusement
éclairées, dans le vaste a]ur de cet esprit. » Victor HuJo.
La fortune d’HoPère connut une continuitp incoPSaraEle. Son interSrptation Àeurit j des pSoques aussi
diffprentes que le Ve siècle Jrec et les siècles cKrptiens en l’allpJorisant, ou en le Poralisant coPPe
on dira au Moyen ÆJe, cKacun y cKercKa et trouva un « sens cacKp ». C’est dire aussi qu’il e[erça une
inÀuence iPPense sur notre civilisation dont il sePEle une sorte de Soint de dpSart littpraire. Il constitua
la Ease de l’pducation j l’pSoque classique, Suis Kellpnistique et ensuite j RoPe. On y trouva e[ePSles
et Potifs SroSres j assurer l’instruction littpraire on y Suisa aussi des Podèles de vie. A Slus d’un
titre l’KoPPe occidental Seut voir dans ‘l’Iliade et l’Odysspe’ des °uvres fondatrices. Avant la Jrande
e[Sprience des traJiques, qu’elles inÀuencent, elles dpSeiJnent Sour la SrePière fois l’rtre KuPain face
j un destin qu’il a conscience de devoir accoPSlir. En outre le Kpros KoPprique, au-delj des Sulsions
qui l’aniPent et des forces surnaturelles au sein desquelles il se Peut, nous offre l’iPaJe inauJurale de
quelqu’un qui ¿nit Sar se reconnavtre en l’autre et j voir en lui un KoPPe, f€t-il son ennePi dans la scène
qui dpSeint la rencontre entre PriaP et AcKille au terPe de l’Iliade, c’est une certaine idpe de l’KoPPe qui
coPPence son cKePinePent. (Fani TriSet-Pedis).
PRÉCIEUX ET BEL EXEMPLAIRE RELIÉ EN MAROQUIN ROUGE DE L’ÉPOQUE AUX ARMES DE LA Grande
Catherine (1729-1796). Catherine II, IPSpratrice de toutes les Russies Àattait tous les pcrivains d’une
Jrande rpSutation, dans l’esSoir d’rtre Àattpe j son tour dans leurs pcrits. 4uoiqu’elle aiPkt Seu la France,
dont elle ptait Malouse, et qui contraria quelquefois ses desseins, les Français ptaient Sour elle ce que les
Grecs ptaient Sour Alexandre elle avait j Paris un aJent littpraire elle invita Slusieurs fois Voltaire j
venir dans ses etats elle SroSosa j D’Alembert de venir acKever l’Encyclopédie j St-PptersEourJ, et de
suivre l’pducation du Jrand-duc. Diderot, qu’elle avait fait venir j St-PptersEourJ, s’entretenait souvent
avec elle, et, dans la cKaleur de la conversation, lui fraSSait quelquefois sur le Jenou, sans qu’elle Sar€t
Elesspe de cet e[cès de faPiliaritp. A force de Srpvenances, elle oEtint ce qu’elle dpsirait, et l’EuroSe
littpraire la Slaça SarPi les Slus Jrands Ponarques. Il faut dire qu’elle avait Ppritp une Sartie des ploJes
qu’on lui donnait elle avait consacrp son rèJne Sar des institutions et des PonuPents utiles.
11
Homer’s Iliad and Odyssey bound in contemporary morocco
with the arms of Catherine the *reat (1729-1796).
119
Le discours historique prononcé par Louis XVI le 5 mai 1789 à Versailles
pour ouvrir les États *énéraux.
Précieux exemplaire imprimé sur satin par Didot l’aîné.
45
DISCOURS DU ROI, Prononcé le mai , jour o sa Majesté a fait l’ouverture des EtatsGénéraux.
Paris, de l’IPSriPerie de Didot l’Avnp, 179.
Placard in-folio iPSriPp sur satin. Le discours est surPontp d’une frise coPSospe d’un quadrillaJe ornp
de Setites Àeurs, avec en son centre un Ppdaillon ornp des arPoiries royales. De cKaque c{tp, le discours
est encadrp Sar une colonne de Àeurs surPontpe du Sortrait de Louis XVI j JaucKe et de Marie-Antoinette
j droite. Deu[ Setits accrocs. Conservp dans un cadre ancien dorp.
525 [ 35 PP.
PRÉCIEUX EXEMPLAIRE DU DISCOURS HISTORIQUE PRONONCÉ PAR LOUIS XVI À L’OUVERTURE DES ÉTATS
GÉNÉRAUX LE 5 MAI 1789.
TIRAGE NON CITÉ, IMPRIMÉ SUR SATIN PAR DIDOT L’AÎNÉ, alors que le tiraJe norPal sur SaSier sortait des
Sresses de l’IPSriPerie royale.
Face j une situation Solitique et ¿nancière catastroSKique, Louis XVI se voit contraint de convoquer les
etats Jpnprau[, cette assePElpe des trois ordres, qui seuls Seuvent dpcider la levpe de nouveau[ iPS{ts
et enJaJer la rpforPe du Says. LEUR OUVERTURE, LE 5 MAI 1789 À VERSAILLES, MARQUE CELLE DE LA
RÉVOLUTION FRANÇAISE.
Une salle Srovisoire j colonnes a ptp priJpe derrière les Menus Plaisirs de l’avenue de Paris. ContrairePent
j la Jravure cplèEre, la salle est Pinuscule. Le roi, entourp de la reine et des Srinces du sanJ, tr{ne au fond
de la salle. Les dpSutps sièJent autour sur Slusieurs ranJs. Ceu[ du Tiers etat y donneront naissance en
Muin, avec quelques-uns du clerJp, j la SrePière AssePElpe nationale.
LOUIS XVI OUVRE LA SÉANCE PAR UN DISCOURS DANS LEQUEL IL RAPPELLE LES CIRCONSTANCES QUI
L’ONT CONDUIT À CETTE CONVOCATION ET CE QU’IL ATTEND DES ÉTATS GÉNÉRAUX. En roi Saci¿que, il
se dpclare « le premier ami de ses peuples ».
CERTES, LE ROI ABORDERA DANS SON DISCOURS LES PROBLÈMES ÉCONOMIQUES QUE LE PAYS TRAVERSE,
MAIS S’ABSTIENDRA D’ÉVOQUER LES RÉFORMES POLITIQUES ATTENDUES SUR LE VOTE DES DÉPUTÉS.
MÉCONTENT DE CE PIÈTRE DISCOURS SANS AMBITION DE RÉFORMES, ET CONSCIENT DES ATTENTES DU
PAYS, LE TIERS ÉTAT PRENDRA LES CHOSES EN MAIN. LA RÉVOLUTION EST EN MARCHE«
« Quand Louis XVI arriva au centre de l’estrade, dans la Salle des Menus-Plaisirs, des Acclamations
le saluèrent... Debout et découvert, le Roi adressa aux députés ce bref discours […] qui témoigne des
sentiments dont Louis XVI était animé. Ferme, prudent et généreux langage ! ON EN ATTENDAIT UN
AUTRE ET CE FUT UNE DÉCEPTION POUR BEAUCOUP SAGEMENT, LE ROI AVAIT MIS LES DÉPUTÉS EN
GARDE CONTRE LES NOUVEAUTÉS. Il avait parlé de ¿nances – c’était la préoccupation la plus actuelle –
il avait parlé autorité – c’était, bien qu’ils s’en défendissent, le plus grand besoin des esprits.» (F. Patat,
Le Calvaire de Louis XVI).
« M. d’Estaing a fait
PRÉSENT À CHACUN DES MEMBRES DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA COMMUNE
DE PARIS, D’UN EXEMPLAIRE DU DISCOURS PRONONCÉ PAR LE ROI À L’ASSEMBLÉE NATIONALE LE 5 MAI,
IMPRIMÉ SUPERBEMENT, SUR DU SATIN, et orné des portraits du roi et de la reine. On lit autour du premier,
ce vers de M. de la Harpe : ‘Père de ses sujets, il en est le modèle.’ Autour de celui de la reine, cet autre
vers : ‘8ne sage au rang suprême a trouvé tout en elle. » (J.-P.-L. de LucKet, Mémoires pour servir à
l’histoire de l’année , S. 23).
Aristocrate et Pilitaire français, le Comte d’Estaing (1729±1794) est noPPp en 179 coPPandant de la
Jarde nationale de Versailles o il Mouera un r{le pquivoque.
120
PRÉCIEUX
EXEMPLAIRE, IMPRIMÉ SUR SATIN, DU DISCOURS HISTORIQUE PRONONCE PAR LE
VEILLE DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE.
121
ROI
À LA
Édition originale de l’un des premiers romans de science-¿ction, saisie dès sa parution.
Exemplaire immense de marges, conservé broché et non rogné,
bien complet des 4 estampes qui motivèrent la saisie du livre et qui manquent souvent.
46
RESTIF DE LA BRETONNE. Les Posthumes Lettres reçues après la mort du Mari, par sa Femme,
qui le croit à Florence.
Paris, cKe] DucKrne, 102.
4 toPes en 4 voluPes in-12 de I (4) ff., SS. 6 j 356, 1 Jravure Kors te[te j Sleine SaJe, Ste. Jalerie de
vers sans Jravitp dans ff. II 360 SS., 1 Jravure Kors te[te j Sleine SaJe III 360 SS., 1 Jravure Kors
te[te j Sleine SaJe, Ste. Pouillure dans l’anJle suSprieur d’une di]aine de ff. IV 335 SS., (37), 1 Jravure
Kors te[te j Sleine SaJe. Conservps dans leurs ErocKures Eleues d’oriJine, Sièces de titre de SaSier rosp
sur les dos lisses, non roJnps.
12 [ 106 PP.
ÉDITION
ORIGINALE DE LA PLUS GRANDE RARETÉ D’UN ROMAN SULFUREUX DE
RESTIF,
SAISI PAR LA
POLICE DÈS SA PARUTION.
Rives-CKild 342-343 CoKen 6, JacoE, Bibliographie de Restif de la Bretonne, 425-429.
L’ouvraJe fut coPPencp Sar Restif en 176 Pais il ne fut acKevp que di[ ans Slus tard, en 1796.
« L’ouvrage ¿nit par un aperçu sur la Révolution, d’autant plus étonnant que ces Lettres ont été, avec
preuves, composées trois années auparavant, en , , ».
CE FUT LA COMTESSE DE BEAUHARNAIS QUI DONNA À RESTIF L’IDÉE DU ROMAN.
© J’allais tous les vendredis Rue de Tournon souper che] la Comtesse de Beauharnais, qui m’en avait
donné le sujet. Je composais tous les soirs une lettre de sorte que tous les vendredis je portais mes six
lettres avec moi et je les lisais après souper. Elles faisaient ordinairement une forte impression ! ».
Ce roPan de science-¿ction SroSose entre autre l’« histoire future du duc Multipliandre ». Ce SersonnaJe
a dpcouvert le secret de l’iPPortalitp et Srocpdera dans un avenir qui s’ptale sur Slusieurs Pilliers
d’annpes j l’plaEoration euJpnique d’une KuPanitp Sarfaite.
L’OUVRAGE, PROVOCATEUR, FUT SAISI PAR LA POLICE DÈS SA PARUTION EN 1802 ET DUT SUBIR DES
REMANIEMENTS.
« Restif y révèle beaucoup de choses qu’il aurait dû taire sur une personne qui tenait de près au
gouvernement d’alors et qui tient de près encore au gouvernement d’aujourd’hui ». (CuEières.
PalPe]eau[).
CETTE ÉDITION ORIGINALE EST ILLUSTRÉE DE 4 ESTAMPES QUI MOTIVÈRENT LA SAISIE DU LIVRE ET QUI NE
SE RENCONTRENT PRESQUE JAMAIS DANS LES EXEMPLAIRES REMIS EN VENTE LONGTEMPS APRÈS LA SAISIE - Hortense, marquise de Cha]u, arrivant empressée à la maison de campagne du président de Fontlhète,
qui est au désespoir et qui, en entendant frapper, se hâte d’avaler un breuvage léthifère,
- Fontlhète ailé, qui a enlevé aux Tuileries la jeune épouse de Multipliandre, la lui rendant au pied de la
statue d’Avril et Paetus,
- La grande dame entrant dans le riche appartement de Multipliandre, qui caresse Julie, sa femme,
accompagnée de ses deux acolytes, Séraphine et Rosaliete,
- Des hommes et femmes ailés se jouant dans les airs.
Selon Bordes de Fortages, la SluSart des e[ePSlaires ne Sossèdent Sas les SaJes 117 j 123 du SrePier
voluPe, Eien Srpsentes dans celui-ci.
LES BIBLIOGRAPHES SONT UNANIMES À SOULIGNER LA RARETÉ DE L’OUVRAGE « As it has never been
reprinted, a copy is of the rarest occurrence and indeed ‘The Posthumes’ will soon be classed among
works which are ‘introuvables’ ».
122
PRÉCIEUX ET RARE EXEMPLAIRE PARTICULIÈREMENT GRAND DE MARGES CAR CONSERVÉ TEL QUE PARU,
BROCHÉ ET NON ROGNÉ, DE CE RARE ROMAN SULFUREUX DE RESTIF.
First edition of one of the earliest science ¿ction novels, con¿scated as soon as published.
A very wide-margined copy preserved untrimmed in its original wrappers, complete with the
4 engravings which are often missing.
123
190 superbes estampes d’oiseaux imprimées en couleur et rehaussées d’or.
Somptueux exemplaire du tirage de luxe au format grand in-folio.
47
AUDEBERT, Jean-BaStiste VIEILLOT, L.-P. Oiseaux dorés ou à reÀets métalliques. I- Histoire
naturelle et générale des colibris, oiseaux-mouches, jacamars et promerops. II- ... des grimpereaux et
des oiseaux de paradis.
Paris, Desray, 102.
5 Sarties rpunies en 2 Jrands voluPes in-folio de I (2) ff., X SS., 12,
70 SlancKes nuPprotpes j Sleine SaJe, SS., 6 SlancKes nuPprotpes j Sleine
SaJe, 2 SS., 9 SlancKes nuPprotpes j Sleine SaJe II (2) ff., 12 SS.,
9 SlancKes nuPprotpes j Sleine SaJe (nuPprotpes car il y a une 26 Eis),
40 SS., 16 SlancKes nuPprotpes j Sleine SaJe dont une sur douEle SaJe (n° 14).
Soit au total 190 planches. 4s. lpJères Siq€res sans Jravitp. DePi-Paroquin
rouJe j coins, dos lisses ricKePent ornps, trancKes Maunes. EPSreinte ronde
d’un verre KuPide sur le Slat du second voluPe. Reliure de l’époque.
502 [ 33 PP.
ÉDITION
190 ESTAMPES GRAVÉES SUR CUIVRE D’APRÈS
JEAN-BAPTISTE AUDEBERT, IMPRIMÉES EN COULEURS ET
ORIGINALE ORNÉE DE
LES DESSINS DE
REHAUSSÉES À L’OR PUR SELON UNE MÉTHODE ORIGINALE MISE AU POINT PAR
AUDEBERT.
Fine Bird Books S. 56 Nissen IVB, 47 Ronsil 103 :ood, S. 206 =iPPer,
S. 17 Sander, Illustrierten fran] | sischen Bücher des . Jahrhunderts, 5.
L’UN
DES
200
PRÉCIEUX EXEMPLAIRES DE LUXE TIRÉS AU FORMAT GRAND
IN-FOLIO AVEC LES LÉGENDES IMPRIMÉES EN OR.
Le tiraJe ordinaire, de forPat in-4, aurait ptp, selon Ronsil, tirp j 100 e[ePSlaires.
PuElip en 32 livraisons Sendant 26 Pois, l’ouvraJe est divisp en di[ sections.
Jean-Baptiste Audebert (1759-100) Pourut au cours de la SuElication de cette
°uvre qui fut Soursuivie Sar Louis-Pierre Vieillot (174-131).
IL S’AGIT DE L’UNE DES PLUS IMPORTANTES PUBLICATIONS ORNITHOLOGIQUES
XIXE SIÈCLE.
LES TRÈS BELLES PLANCHES REPRÉSENTENT UN GRAND NOMBRE D’ESPÈCES
NOUVELLES, “ particulièrement de la 1ouvelle Hollande ”.
AudeEert avait en effet sollicitp collectionneurs et caEinets ptranJers a¿n d’offrir
l’ouvraJe le Slus coPSlet SossiEle. Ayant aPpliorp le Srocpdp d’iPSression et
de coloriaJe, il avait pJalePent fait aSSel au[ Slus Jrands artistes du tePSs.
DU
“ Ce ne sera peut-être pas sans intérêt que les amateurs verront réunis dans un
même ouvrage des oiseaux dessinés par les plus habiles peintres de Paris et de
Londres. ´ (Introduction).
“Its plates, heightened with gold, and so ¿nished that they are little less than
hand-illuminated engravings, make this one of the most beautiful books of its
era. It is the gold reÀections of the plumage that render the book unique and
wonderful࣠” (Fine Bird BooNs).
“The plates with the bird portraits are in beautiful colours in this respect they
are among the best color prints found in ornithology” AnNer 14.
124
125
N° 47 - SUPERBE EXEMPLAIRE DE L’UN DES PLUS BEAUX LIVRES CONSACRÉS AUX OISEAUX, TRÈS GRAND
DE MARGES ET CONSERVÉ DANS SA JOLIE RELIURE DE L’ÉPOQUE EN DEMI-MAROQUIN ROUGE.
L’admirable livre sur la chasse et la pêche au XVIe siècle
orné de 107 estampes de Stradanus ¿nement coloriées à la main à l’époque.
48
STRADANUS, JoKannes. Venationes Ferarum, Avium, Piscium. Pugnæ Bestiariorum & mutuæ
Bestiarum, Depictae A Joanne Stradano : Editae Per 1icolaum Visscher Cum Privilegio Ordinum
Hollandiaæ et West-Frisiæ…
[Londres, c.117.]
[Suivi de ] STRADANUS, JoKannes. Vermis Sericus.
[Londres, c. 117]
In-folio oElonJ de I 1 frontisSice Jravpe, 102 SlancKes nuPprotpes, II 1 frontisSice Jravp, 5 SlancKes
nuPprotpe de 2 j 6. 1er f . El. couSp. Relip en Slein vplin vert, douEle ¿let j froid encadrant les Slats, dos
lisse refait. Reliure de l’époque.
355 [ 256 PP.
LE RARE ET BEAU LIVRE DE CHASSE ET DE PÊCHE DE STRADANUS ORNÉ DE 107 PLANCHES EN FIN COLORIS
DE L’ÉPOQUE.
L’pdition oriJinale de cette suite avait Saru j Anvers cKe] Philippe Galle en 157.
Notre pdition offre un nouveau tiraJe de cet adPiraEle livre de cKasse, rpalisp en 117 j Londres.
Ce retiraJe des 102 Jravures oriJinales, sur SaSier :KatPan, Srpsente les PrPes caractpristiques que
l’pdition de 157 cKaque SlancKe coPSorte une lpJende en latin de deu[ ou quatre liJnes et l’inscriStion
« Stradanus invent ». Seule diffère la dpdicace au Duc CosiPo de Medici qui n’aSSaravt Sas sur le
frontisSice.
“A later issue was published with engraved frontispiece and pls out of the pls. of the ¿rst
edition).” (ScKZerdt, II, S. 22).
Jan van der Straet (1523-1605), Slus connu sous le noP de Stradanus, travailla la Slus Jrande Sartie de sa
vie en Italie en tant que Jraveur et dessinateur Sour les Panufactures de taSisseries. De 1553 j 1571, au
service de Cosme Ier de Médicis, il s’attela j la crpation de reSrpsentations de cKasse et de SrcKe Sour les
taSisseries devant dpcorer le Salais de Poggio a Caiano.
Les Venationes coPPpPorent les taSisseries rpalispes Sar Stradan et Pontrant les PptKodes de cKasse
traditionnelles de la Renaissance.
LA PRÉSENTE SUITE EST COMPOSÉE D’UN TITRE GRAVÉ ET DE 102 MAGNIFIQUES PLANCHES DÉDIÉES À LA
CHASSE SUPERBEMENT MISES EN COULEUR À LA GOUACHE À L’ÉPOQUE.
Les cKasses reSrpsentpes ont lieu dans divers continents, avec des aniPau[ aussi e[otiques que des
SantKères, des lpoSards, des plpSKants, Pais aussi des tySes de cKasses Slus traditionnelles coPPe la
cKasse j courre, au SiJeon, au cerf«
Les scènes de cKasse sont pJalePent de tySe PytKoloJique, des draJons, des Ponstres aquatiques sont
traqups sur terre et sur Per.
« Les graveurs de ce bel ouvrage sont Jean Collaert, Charles de Mallery, Corneille Galle, Théodore
Galle, Adrien Collaert. » (Menessier de la Lance, Essai de Bibliographie hippique, S. 53).
“After pl. is included ǥVermis Sericus’, a series including an engraved frontispiece containing
vignettes illustrating the development of the silkworm from the month of May to August, and other
plates.” (ScKZerdt).
TRÈS BEL EXEMPLAIRE EN SUPERBE COLORIS CONSERVÉ DANS SA RELIURE DE L’ÉPOQUE EN VÉLIN VERT.
127
N° 48 - Le rare et beau livre de chasse et de pêche de
Stradanus orné de 107 planches en ¿n coloris de l’époque.
Édition originale rare du recueil qui « produisit l’effet d’une révolution en poésie ».
Exemplaire historique, littéraire et hautement bibliophilique provenant du Château de
Montculot, propriété de Lamartine à compter de 1826 où il composa plusieurs méditations.
Exemplaire unique enrichi de nombreux poèmes inédits,
avec la participation autographe de l’auteur lui-même.
En Français dans le texte, n° 227.
49
[LAMARTINE]. Méditations poétiques.
Paris, Au dpS{t de la liErairie Jrecque-latine-allePande, 120.
[Suivi de] FONTANES, Louis de. Les tombeaux de Saint-Denis, ou le retour de l’exilé.
Paris, Le NorPant, 117.
2 ouvraJes relips en 1 voluPe in- de (5) ff.El. dont 3 couverts d’annotations Panuscrites j l’encre, vi SS.,
116 SS., (1) f., 14 SS., (1) f., (7) ff.El. couverts de notes Panuscrites. Restauration dans la ParJe inf. du f. de
notes sans atteinte au te[te. E[ePSlaire avec les SS. 11-12 cartonnpes. Plein veau Kavane ParErp, roulette
dorpe sur les Slats, dos lisse ornp, ¿let sur les couSes, trancKes ParErpes. Reliure de l’époque.
204 [ 125 PP.
« RECUEIL DES PLUS IMPORTANTS, ET RARE, TIRÉ À 500 EXEMPLAIRES SEULEMENT EN 1820 ». (Clou]ot,
Guide du bibliophile, S. 176).
Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle, IV, 950 BiEliotKèque RaKir, S. 491.
« Ce chef-d’œuvre de Lamartine, et en même temps son début, parut sans nom d’auteur quelle
modestie ! Edition originale rare. » Carteret, II, S. 17.
LaJarde et MicKard consacrent de noPEreuses SaJes j LaPartine « POUR LE PUBLIC DE 1820, CE MINCE
RECUEIL DE 24 POÈMES, PRODUISIT L’EFFET D’UNE RÉVOLUTION EN POÉSIE. Le public fut enthousiasmé
de trouver, enrichis par le rythme et l’harmonie des vers, les thèmes et les sentiments nouveaux mis à la
mode depuis Goethe, Byron et Chateaubriand et celui qui les exprimait était un poète profondément,
douloureusement personnel. Par leur accent personnel, par ce sentiment de la nature, par l’importance
des thèmes de l’amour, de la destinée, de l’in¿ni, ces élégies répondaient à l’attente de la génération
romantique. En dépit des variations du goût, il est permis d’af¿rmer que les meilleures d’entre elles,
jaillies de l’âme comme un cri, atteignent à ce romantisme profond qui rejoint le classicisme dans ce qu’il
a d’éternellement humain. »
« En mars , un petit volume de poèmes sonne la fanfare de la poésie romantique. Son auteur,
un jeune Bourguignon de trente ans, quasi inconnu, beau, ardent, ambitieux, aspire à réussir une vie
publique [...]. Les ‘Méditations poétiques’ paraissent en sans nom d’auteur. Celui-ci, vite identi¿é,
exulte : ‘Elles ont un succès inouï, universel.’ LEUR INFLUENCE SERA CONSIDÉRABLE. » (En Français
dans le te[te).
« Le plus souvent très simplement relié à l’époque. 1e pas se montrer trop exigeant, se contenter au
besoin d’une demi-basane si le volume est en état satisfaisant. » (Clou]ot).
BEL EXEMPLAIRE RELIÉ EN PLEIN VEAU MARBRÉ ET DÉCORÉ DE L’ÉPOQUE ET NON EN SIMPLE DEMIBASANE, CONDITION POURTANT JUGÉE ACCEPTABLE POUR CETTE ORIGINALE « DES PLUS IMPORTANTES ET
RARES », selon M. Clou]ot.
EXEMPLAIRE HISTORIQUE, HAUTEMENT LITTÉRAIRE ET BIBLIOPHILIQUE, PROVENANT DU CHÂTEAU DE
MONTCULOT (Urcy, 24110). CE CHÂTEAU APPARTENAIT À L’ONCLE DE LAMARTINE, MAIS IL EN HÉRITE
EN 1826 ET C’EST LÀ QU’IL COMPOSA PLUSIEURS MÉDITATIONS.
132
Hauteur réelle de la reliure : 212 mm.
Le voluPe est enricKi d’une vinJtaine de SaJes Panuscrites, relipes j l’pSoque en dpEut et ¿n du voluPe,
avec la SarticiSation active et autoJraSKe de LaPartine lui-PrPe. CKacune de ces Sopsies calliJraSKipes
j la SluPe j l’pSoque, la SluSart inpdites, sont accoPSaJnpes de Setites introductions elles PrPes
Panuscrites. Ainsi - « Impromptu fait à Lyon et envoyé à Papa par M. de La Martine, »«
- « Deux sœurs demandaient à M. de Lamartine de leur écrire quelques petits vers au commencement de
leurs albums. Il leur écrivit ceci (suivent deu[ SoèPes Panuscrits)« Les mots soulignés ont été écrits par
M. de La Martine lui-même, à Montculot le janvier ». Suit un SoèPe de 2 SaJes avec quelques
Pots pcrits Sar l’auteur et souliJnps.
- « Ces vers ont été faits le janvier au Château de Montculot – Departement Cote d’or ».
- « A Madame Desbordes Valmore. En réponse aux Stances insérées par elle dans le Keapsak. Par M. de
Lamartine. »«
L’UN DES PLUS PRÉCIEUX EXEMPLAIRES DE CETTE BELLE ET IMPORTANTE ÉDITION ORIGINALE.
Provenance de la EiEliotKèque Paul de Cauville (e[-liEris arPorip).
133
Le Système hiéroglyphique de Champollion enrichi de la précieuse Lettre à M. Dacier.
50
CHAMPOLLION, Jean-François. Précis du Système hiéroglyphique des anciens Egyptiens ou
Recherches sur les éléments premiers de cette écriture sacrée, sur leurs diverses combinaisons...
Paris, IPSriPerie Royale, 127-2.
In- de [[iv SS., 46 SS., 16 SlancKes Kors te[te 4 SS., 36 SlancKes Kors-te[te. Soit au total 52 SlancKes
dont dpSliantes. Vplin riJide, dos lisse ornp de ¿lets dorps forPant fau[-nerfs, Sièce de titre de Paroquin
rouJe, trancKes PoucKetpes. Reliure de l’époque.
20 [ 135 PP
SECONDE ÉDITION LARGEMENT AUGMENTÉE DE L’OUVRAGE FONDAMENTAL DE
PAR L’AUTEUR ET ENRICHIE DE LA PRÉCIEUSE « Lettre à Monsieur Dacier ».
CHAMPOLLION,
REVUE
Elle est davantaJe ptudipe Sar les EiElioJraSKes que la SrePière.
CKaPSollion Srpcise lui-PrPe que ce livre « constitue le pas essentiel dans la traduction des hiéroglyphes,
en dévoilant que l’usage phonétique des hiéroglyphes forme la base de cet alphabet ».
« C’est principalement sur cet ouvrage que repose la réputation du savant célèbre qu’une mort prématurée
est venue enlever à d’importants travaux dont on attendait les plus heureux résultats. La première édition
a paru en elle avait été précédée, en , de la ‘Lettre à M. Dacier’, que l’on a jointe à la
seconde » (Brunet, I, 170).
« La Lettre à Mr. Dacier ne se trouve pas dans la première édition de » (Graesse, Trésor de livres
rares, II, 116, qui ne dpcrit que cette seconde pdition).
« 8ne partie du ‘Précis’ est consacrée à rechercher comment naquit et s’élabora le système graphique
des hiéroglyphes, et par quelles phases de développement il passa. Le ‘Précis’ se termine par un résumé
des principes de l’écriture égyptienne, de ses diverses espèces et des procédés graphiques que chacune
d’elles employa ».
Le 17 seStePEre 122, CKaPSollion (1790-132) lut j l’AcadpPie son cplèEre PpPoire, SuElip sous
le titre de Lettre à Dacier, sur les hiéroglyphes phonétiques o il rpvplait ses SrePières dpcouvertes sur
l’alSKaEet KiproJlySKique et o il donnait la traduction de quelques noPs de rois et de reines d’eJySte.
LA PRÉSENTE ÉDITION COMPORTE LE TEXTE DE CE MÉMOIRE QUI N’AVAIT PAS ÉTÉ PUBLIÉ AUPARAVANT.
« La nouvelle théorie de Champollion fut portée à la connaissance des savants par l’ouvrage qu’il publia
en , sous le titre de ‘Précis sur le Système Hiéroglyphiques des anciens Egyptiens’. Dans cet écrit il
manifeste pour la première fois l’espoir de parvenir à lire les inscriptions prodiguées sur les monuments
de l’Egypte il y expose et y démontre la nature variée des trois espèces de signes qui composent
l’écriture égyptienne [...] Depuis la renaissance des lettres peu d’hommes ont rendu à l’érudition des
services égaux à ceux de Champollion. Le prince qui régnait alors sur la France il voulut même, par un
témoignage public, s’associer aux suffrages et à la reconnaissance des savants, et accepta la dédicace de
son ‘Précis’. » (Dictionnaire de la conversation et de la lecture, V, 141).
L’effet fut iPPense dans toute l’EuroSe de noPEreuses controverses furent enJaJpes de toutes Sarts et
quelques vaines tentatives furent PrPe faites j cette pSoque Sour contester au savant français la Srioritp
de ses dpcouvertes, et ses dpcouvertes PrPes, qu’on traitait d’illusoires.
LA PREMIÈRE PARTIE EST ILLUSTRÉE DE 16 PLANCHES HORS TEXTE TANDIS QUE LA SECONDE EN
COMPORTE 36 dont Slusieurs dpSliantes Pontrant les alSKaEets KpEreu, Jrec, pJyStien et coSte, d’entre
elles Saraissant ici Sour la SrePière fois.
PRÉCIEUX EXEMPLAIRE TRÈS FRAIS ET DÉNUÉ DE TOUTE ROUSSEUR DE CET OUVRAGE FONDAMENTAL.
134
135
Édition originale de la Vie de Rancé
« contenant de nombreux passages qui ont été retranchés ou modi¿és
dans les éditions ultérieures » (Talvart).
51
CHATEAUBRIAND, F. A. de. Vie de Rancé.
Paris, H.-L. Delloye, s.d. [144]
In- de (2) ff., viii SS., 279. DePi-Paroquin citron j coins, triSle ¿let dorp Eordant les Slats et les coins,
dos j nerfs ornp de Àeurons et ¿lets dorps, titre dorp, trte dorpe. Reliure de l’époque signée de Bruyère.
220 [ 136 PP.
PRÉCIEUSE ÉDITION ORIGINALE DE LA « VIE DE RANCÉ », « CONTENANT DE NOMBREUX PASSAGES QUI
ONT ÉTÉ RETRANCHÉS OU MODIFIÉS DANS LES ÉDITIONS ULTÉRIEURES » (Talvart, III, 14).
Carteret, I, 162 Vicaire, I, 29.
« De plus en plus recherché. LES BEAUX EXEMPLAIRES EN SONT RARES. » Clou]ot, 66.
« Edition originale de la ‘Vie de Rancé’, avec la singulière dédicace de Chateaubriand, qui a été supprimée
dans la seconde édition : ‘A la mémoire de l’abbé Séguin, prêtre de Saint-Sulpice, né à Carpentras,
le août , mort à Paris, à ans, le avril . Son très humble et très obéissant serviteur,
Chateaubriand ‘ ». (Bulletin MorJand et Fatout, n° 3134).
« Sur les conseils d’un abbé, qui allait devenir son directeur de conscience, l’écrivain entreprit de rédiger
la vie de Dominique-Armand-Jean Le Boutillier de Rancé -) qui, en , avait fondé, dans
l’ancienne abbaye cistercienne de Soligny-la-Trappe, un nouvel ordre réformé de bénédictins extrêmement
sévère, appelé du nom même du lieu, ordre des ‘trappistes’. 8ne fois achevée cette lourde tâche qu’il
s’était imposée avec les ‘Mémoires d’Outre-tombe’, l’auteur commença de préparer cette biographie sans
aucune joie, la considérant à peu près comme une obligation morale envers son conseiller spirituel. 8ne
longue vieillesse le portait à la méditation. Mais la vie de celui qui avait abandonné la société brillante
de son temps pour s’adonner à la sainteté l’émut profondément. Les documents historiques qu’il avait en
main lui permirent de s’attacher avant tout au style de l’œuvre et d’y introduire des considérations toutes
personnelles, telles ces pages fort bien venues sur l’ennui dont souffrait le XVIIe siècle au milieu de ses
fastes, et sur les passions amoureuses. Cette biographie renferme, de ce fait, les derniers éléments des
recherches littéraires de l’écrivain. A ce propos, il ne faut point négliger ‘l’Avertissement’ dans lequel
le poète rappelle les chimères de sa jeunesse, chimères qu’il incarna dans les différentes héroïnes de ses
romans, et auxquelles il oppose les pensées nouvelles que lui inspirent la fragilité des choses humaines et
la proximité de la mort. » (Dictionnaire des Œuvres, VI, 649).
TRÈS
BEL EXEMPLAIRE DÉNUÉ DE TOUTE ROUSSEUR, CONSERVÉ DANS SA RELIURE DE L’ÉPOQUE D’UNE
GRANDE ÉLÉGANCE SIGNÉE DE BRUYÈRE.
Relieur et doreur lyonnais, Bruyère Mouissait d’une Kaute estiPe auSrès des aPateurs.
136
Precious ¿rst edition of Chateaubriand’s “Vie de Rancé࣠࣠ ”,
a very ¿ne and clean copy preserved in its elegant contemporary binding signed Bruyère.
137
Rare réunion de deux suites consacrées aux costumes et aux mœurs des Pays-Bas.
Précieux exemplaire du tirage de luxe, imprimé sur grand papier,
avec les 74 lithographies entièrement coloriées à la main à l’époque.
52
BING, Valentin et BRAET VON UEBERFELDT. 1ederlandsche Kleederdragten, naar de natuur
geteekend door Valentyn Bing en Braet Von 8eberfeldt. Costumes des Pays-Bas, dessinés d’après
nature par V. Bing et Braet Von 8eberfeldt.
APsterdaP, Frans Buffa en =onen, [150]-157.
- [suivi de] 1ederlandsche ]eden en gebruiken… APsterdaP, Frans Buffa en =onen, [157-159].
Soit 2 Sarties en 1 voluPe in-folio de I (2) ff., (14) ff., 56 SlancKes j Sleine SaJe en couleurs nuPprotpes II (6) ff. et 1 SlancKes j Sleine SaJe en couleurs nuPprotpes. Pte. dpcKirure restaurpe dans la ParJe de
2 SlancKes sans Panque, dernier f. de te[te Slus court et restaurp sans Panque. Reliure roPantique en
dePi-Paroquin Erun, cadre dpcoratif fraSSp or sur les Slats, dos j nerfs ornp dans d’un Potif fraSSp j
froid. 4q. tacKes et frottePents, restauration en queue du dos. Reliure de l’époque.
540 [ 35 PP.
RARE RÉUNION DE DEUX DES PLUS BEAUX OUVRAGES CONSACRÉS AUX COSTUMES ET AUX MŒURS DES
HABITANTS DES PAYS-BAS AU XIXE SIÈCLE, TOUS DEUX EN PREMIER TIRAGE.
LES 56
PLANCHES DE LA PREMIÈRE SUITE MONTRENT LES COSTUMES PORTÉS DANS LES DIVERSES
PROVINCES DES PAYS-BAS, avec un Jrand soin aSSortp au[ dptails et j l’environnePent des SersonnaJes,
tandis que LES 18 PLANCHES DE LA SECONDE SUITE DÉPEIGNENT LES MŒURS ET COUTUMES DES
HOLLANDAIS Nous y dpcouvrons les KaEitants vrtus de leurs costuPes traditionnels Srenant Sart au[
pvpnePents Parquants de l’annpe ou se livrant j leurs activitps quotidiennes, avec une reSrpsentation
d’un PariaJe, d’une NerPesse, d’un ParcKp, d’une pcole, d’une traverspe en Eateau, ...
“Costumes masculins et féminins avec détails de coiffures, scènes populaires, etc. Publié en livraisons »
(Colas, Bibliographie du costume et de la mode, I, 333).
Les litKoJraSKies sont Srpcpdpes d’un feuillet e[Slicatif en Kollandais et en français.
LES 74 SUPERBES LITHOGRAPHIES ONT ÉTÉ RÉALISÉES D’APRÈS LES DESSINS DE Valentin Bing ET DE Jan
Braet Von 8eberfeldt, iPSriPpes Sar Desguerrois et litKoJraSKipes Sar R. de Vries Jr.
PRÉCIEUX
EXEMPLAIRE DU TIRAGE DE GRAND LUXE, IMPRIMÉ SUR GRAND PAPIER ET PRÉSENTANT
LES COSTUMES ET LES ARRIÈRE-PLANS DES
L’ÉPOQUE.
74
LITHOGRAPHIES ENTIÈREMENT COLORIÉS À LA MAIN À
Dans le tiraJe ordinaire de la SrePière suite, seuls les costuPes sont colorips tandis que les arrière-Slans
ne le sont Sas le tiraJe ordinaire de la seconde suite ne Srpsente aucune couleur.
“Published in six issues each at À. plain), À. plain, large paper), À. coloured, large paper).”
(LandZeKr, 243, j SroSos de la seconde suite).
“It is the most variegated costume book of the Low Countries. Published in fourteen instalments, two
states of the plates are known to exist namely: usual: costumes coloured but not the background, À. ¿ne kleuring: costumes and background coloured, À. ´ (LandZeKr, Dutch Books, 242).
« Belle publication, non indiquée dans la bibliographie française de Loren], et peu connue che] nous.»
(Vinet, Bibliographie méthodique et raisonnée des Beaux-Arts, 2221).
CES SUITES PRÉSENTENT UN INTÉRÊT TOUT PARTICULIER POUR L’HISTOIRE DES COSTUMES ET DES
COUTUMES DE LA HOLLANDE AU XIXE SIÈCLE. ELLES SE DISTINGUENT NON SEULEMENT PAR LA
COMPOSITION HARMONIEUSE ET CHARMANTE DE LEURS SCÈNES MAIS AUSSI PAR LEUR BRILLANT COLORIS.
13
N° 52 - PRÉCIEUX EXEMPLAIRE CONSERVÉ DANS SA RELIURE DE L’ÉPOQUE.
Le plus beau des ouvrages consacrés aux orchidées, orné de 192 chromolithographies
rehaussées à la main, imprimé à seulement 100 exemplaires.
53
SANDER, Henry FredericN Conrad. Reichenbachia, orchids illustrated and described.
Londres, J. FrencK Sour H. SotKeran et F Sander, 16-1-194-195.
2 spries en 4 voluPes iPSprial folio. In¿Pes rousseurs. DePi-Seau de truie fauve j coins, trancKe
suSprieure dorpe.
670 [ 492 PP.
LA
RARE ÉDITION SUR GRAND PAPIER IMPÉRIAL DE CE SUPERBE OUVRAGE SUR LES ORCHIDÉES,
«
AN
».
Great FloZer BooNs. 1956. 75 Nissen BBI. 1722 StaÀeu CoZan 10-219.
IMPORTANT AND AUTHORITATIVE WORK FOR ORCHID WORKS
L’ÉDITION, DÉDIÉE À SA MAJESTÉ MARIA FEODOROUNA, IMPÉRATRICE DE
QU’À 100 EXEMPLAIRES, TOUS SIGNÉS PAR SANDER.
RUSSIE,
NE FUT IMPRIMÉE
Ce glorieux traité célébrant la beauté des orchidées porte le nom de Reichenbach en l’honneur d’Heinrich
Gustav Reichenbak -), botaniste et célèbre orchidologiste. Ce dernier consacra une grande
partie de sa vie au culte des orchidées et sa mort survint durant la publication de ce présent ouvrage.
Sander se forPa j la culture des orcKidpes dans les nurseries de Forest Hill.
UN OUVRAGE CONTEMPORAIN MENTIONNE AINSI QU’EN 1894 SANDER AVAIT SOUS SES ORDRES
20 COLLECTEURS QUI EXPLORAIENT SIMULTANÉMENT LE BRÉSIL, LA COLOMBIE, LE PÉROU, L’EQUATEUR,
LE MEXIQUE, MADAGASCAR, LA NOUVELLE GUINÉE…
Il e[Slique dans sa Srpface son souci de reSrpsenter toutes les classes d’orcKidpes en les reSlaçant dans
leur asSect naturel et en resSectant leurs diPensions.
Le te[te en anJlais, français et allePand retrace j la fois, l’Kistorique et les conditions de culture de
cKacune des orcKidpes.
L’ICONOGRAPHIE DE TOUTE BEAUTÉ COMPREND
RETOUCHÉES À LA MAIN, Pontpes sur carton fort,
192 FINES CHROMOLITHOGRAPHIES, LA PLUPART
Sar Joseph Mansell, G. et J.L. Macfarlane d’aSrès
Henry Moon, W.H. Fitch, A.H. Loch et C. Storer.
« Ses plus célèbres dessins furent exécutés pour le grand livre des Orchidées de Sander… Ils devaient
permettre au jardinier de percevoir l’effet naturel de chacune des plantes replacée dans son milieu, plus
que d’aider le botaniste dans leur identi¿cation ».
© His work had a great impact on British plant drawing in the early twentieth century ».
B. Elliott. Treasures on tKe Royal Horticultural society. 1994
Les nouveau[ Srocpdps d’iPSression, la taille et le lu[e de l’pdition, l’plpJance des dessins de Moon,
l’e[trrPe soin aSSortps au[ coloris Srovoquèrent l’ptonnePent et contriEuèrent j la ruine de Sander,
considprp Sour la Sostpritp coPPe « The orchid King ».
UN MONUMENT DE L’HISTOIRE DE L’ÉDITION CONSACRÉ À LA GLOIRE DES ORCHIDÉES.
141
142
N° 53 – The most beautiful booN ever produced about orchids,
illustrated with 192 chromolithographs enhanced by hand, one of only 100 copies printed.
Édition originale de second état des Chants de Maldoror de Lautréamont.
54
LAUTRÉAMONT, CoPte de (SseudonyPe d’Isidore Ducasse). Les Chants de Maldoror.
Paris et Bru[elles, 174.
In-12 de 332 SS., (1) f., (1) f.El. Plein Paroquin Eleu nuit Manspniste j Jrain lonJ, dos j nerfs ornp de ¿lets
dorps dans les caissons, titre dorp, larJe roulette intprieure dorpe, trancKes dorpes sur tpPoins, couvertures
EeiJe iPSriPpes conservpes. etui. Reliure siJnpe Alix.
16 [ 116 PP.
ÉDITION ORIGINALE DE DEUXIÈME ÉTAT DE CE “ CHEF-D’ŒUVRE DU ROMANTISME FRANÇAIS ” (EdPond
Jalou[).
Carteret, II, 503 Clou]ot 1 Vicaire, V, 103-104.
Cette sorte d’pSoSpe en Srose, en 6 cKants, fut SuElipe j Bru[elles Sar Lacroix et Verboeckoven en 169.
On ne connavt que 5 ou 6 e[ePSlaires j cette date.
Lacroi[ cpda son stocN j un liEraire de Bru[elles, Rose], qui rePit en vente la quasi-totalitp des e[ePSlaires
avec titre et couverture j l’adresse de Paris et Bru[elles et j la date de 174
« Les exemplaires dans le premier état sont rarissimes ceux du deuxième état sont asse] rares leur prix
ne cesse de monter ». (Clou]ot).
« Je n’ai pu voir l’édition de qui est l’édition originale. » (Vicaire).
CE LIVRE MAGIQUE ET TORTURÉ EST LE PLUS DÉCONCERTANT DE LA LITTÉRATURE FRANÇAISE. Son tKèPe
dePeure la rpEellion de l’KoPPe contre Dieu.
SouSçonnp d’rtre atteint d’alipnation Pentale, LautrpaPont a ceSendant conçu une °uvre Kallucinante
qui s’est acquis un noPEre croissant de lecteurs.
EDMOND JALOUX VOIT DANS CETTE ŒUVRE « Le chef-d’œuvre du romantisme français ».
LautrpaPont a atteint, en toute certitude, une des liPites de la crpation littpraire.
Inventeur d’un style, coPPe RiPEaud et MallarPp, il a ouvert une carrière iPPense j l’iPaJinaire.
« O poulpe au regard de soie ! Toi dont l’âme est inséparable de la mienne : toi, le plus beau des habitants
du globe terrestre et qui commandes à un sérail de quatre cents ventouses ».
Revendiqup avec pclat Sar l’pcole surrpaliste, il est en Sartie le Poteur de l’esSrit Soptique Poderne.
PRÉCIEUX EXEMPLAIRE À TOUTES MARGES, AVEC TÉMOINS, AVEC SES COUVERTURES CONSERVÉES, DE CE
LIVRE MAJEUR DANS L’HISTOIRE DE LA LITTÉRATURE FRANÇAISE.
144
First edition, second issue, of Lautreamont’s Chants de Maldoror.
A precious copy gilt over untrimmed edges, with the original printed wrappers bound in,
of this very important booN in the history of French literature.
145
Édition originale des Jeux sont faits superbement reliée par Pierre-Lucien Martin,
précieux exemplaire de tête numéroté sur vélin pur ¿l.
55
SARTRE, Jean-Paul. Les Jeux sont faits.
Paris, editions NaJel, 1947.
In- de 194 SS., (6). DePi-Eo[ Eradel noir, Slats de SaSier, Pi-noir, Pi-Elanc, ornps de forPes JpoPptriques
Posawqupes en SaSier dans deu[ tons de vert douElures et Jardes de SaSier crèPe, trte dorpe, non roJnp,
couvertures iPSriPpes et dos conservps. CKePise en rKodowd, ptui. Pierre-Lucien Martin, .
15 [ 115 PP.
ÉDITION ORIGINALE DE CE « ROMAN-SCÉNARIO » DE JEAN-PAUL SARTRE ADAPTÉ AU CINÉMA EN 1947.
L’UN DES 500 EXEMPLAIRES NUMÉROTÉS (N° 495) SUR VÉLIN PUR FIL, SEUL TIRAGE SUR GRAND PAPIER.
« A partir de ce scénario, Jean Delannoy réalisa un ¿lm interprété par Micheline Presle, Marcel Pagliero,
Charles Dullin, Marguerite Moreno. Le texte de Sartre est découpé en scènes dé¿nies chacune par le lieu
de l’action, en vue du tournage du ¿lm. Dans un pays imaginaire, o règne la dictature, Eve, la femme
d’André Charlier, qui dirige la milice du Régent, est empoisonnée par son mari, amoureux de sa jeune
sœur Lucette. De son côté, Pierre Dumaine, un militant ouvrier, est tué par un mouchard à la veille
d’une insurrection dont il devait prendre la tête. Morts, ils circulent, invisibles, parmi les vivants. Ils se
retrouvent dans une impasse avec d’autres morts, invisibles des vivants comme eux, et pouvant, comme
eux, se voir entre morts... » (Dictionnaire des Œuvres, III, 1).
« L’approche de Sartre par le biais de l’écriture scénaristique offre de prime abord deux intérêts : à
celui de donner à lire un des aspects peu connus de son œuvre dans lequel l’écrivain a su se fondre avec
virtuosité, s’ajoute la possibilité de travailler sur le lien entre écritures ¿lmique et littéraire. Le scénario
du fantastique ‘Les jeux sont faits’ emprunte au roman américain une écriture blanche factuelle, et à la
technique cinématographique un travail sur le montage parallèle dans l’ouverture du texte et du ¿lm
les destins des deux morts, Êve et Pierre, sont montrés à tour de rôle) et sur les effets spéciaux les morts
et les vivants présents à l’image, ce qui est impossible au théâtre). Le cinéma conjugue en ce sens les
libertés du récit et la dramatisation du théâtre. Ces œuvres pour le cinéma offrent la possibilité d’aborder
l’étude d’un scénario © à blanc », mais aussi d’aborder la mise en images du texte grâce à l’analyse du
¿lm. » DoPiniN Manns.
SOMPTUEUX
EXEMPLAIRE DE TÊTE REVÊTU PAR PIERRE-LUCIEN MARTIN D’UNE SUPERBE RELIURE
dont les teintes et les Meu[ de coPSositions syPptriques pvoquent au Pieu[ les tKèPes
aEordps Sar Sartre.
MOSAÏQUÉE
UN GRAND TEXTE DE SARTRE EN CONDITION EXCEPTIONNELLE.
Provenance P. L. Martin avec e[ liEris.
146
First edition of Les Jeux sont faits by Sartre,
sumptuously bound by Pierre-Lucien Martin, one of 500 copies printed on “vélin pur ¿l”.
147
INDEX ALPHABÉTIQUE
AUDEBERT. 2LVHDX[GRUpV 1802.
47
LAUTRÉAMONT. Les Chants de Maldoror. 1874. 54
BARTOLI. 'HOPRGRGLPLVXUDUH 1564.
12
LE CHARTREUX. Vie de Jésus. 1455-1465.
2
BING. 1HGHUODQGVFKH.OHHGHUGUDJWHQ [1850-59]. 52
LECTIONNAIRE DE L’ABBAYE... 1235-1240. 1
BOCCACE. /H'pFDPpURQ 1545.
LERY. +LVWRLUHG·XQYR\DJHDX%UpVLO1594. 16
CABIAS. /HVEDLQVG·$L[HQ6DYR\H. 1623.
7
21
LES SEPT SAIGES DE ROMME. 1520.
5
CHAMPOLLION. 3UpFLVGX6\VWqPH«1827-28. 50
MAGAILLANS. ... Relation de la Chine. 1688. 34
CHATEAUBRIAND. Vie de Rancé. [1844].
MARIVAUX. /H-HXGHO·DPRXUHWGXKD]DUG 1730. 38
CICERON. 'HU7HWVFK&LFHUR 1535.
51
8
MAROT. Les Œuvres. 1700.
36
CONFUCIUS. (QWUHWLHQVEntre 1589 et 1644.
17
MARTINI. 6LQLFDH+LVWRULDH1658.
28
CORNEILLE. 7KpkWUH1664.
30
MARTINUS. 5HOLXUHGH'H7KRX1574.
14
[CROMÉ]. 'LDORJXHG·HQWUHOHPDKHXVWUH 1594. 15
MEDINA. /·DUWHGHO1DYHJDU 1554.
10
DAVILA. +LVWRLUHGHVJXHUUHVFLYLOHV1657.
MERCATOR. $WODVVLYHFRVPRJUDSKLFDH1623. 24
27
DESMARETS DE SAINT-SORLIN. Rosane. 1639. 25
MIRABEAU. /·DPLGHVKRPPHV. 1758.
42
DISCOURS DU ROI. 1789.
MOLIÈRE. Le Misantrope. 1667.
32
45
DUHAMEL DU MONCEAU. 7UDLWpGHVDUEUHV. 1768. 43
NECK. -RXUQDORX&RPSWRLUGXYR\DJH1601. 18
DÜRER. La Passion du Christ. 1507.
4
OLINA. Vccelliera... 1684.
33
13
RABELAIS. Œuvres. 1711.
37
ENTRÉE DE CHARLES IX À PARIS. 1572.
9
RAMUSIO. 'HOOH1DYLJDWLRQLHW9LDJJL1554-74-56. 11
FLÉCHIER. 2UDLVRQIXQqEUH 1686.
35
RESTIF DE LA BRETONNE. /HV3RVWKXPHV 1802. 46
GALILÉE. Discorsi. 1638.
23
ROGER. /D7HUUHVDLQFWH1646.
26
GARCILASO DE LA VEGA. Historia del Peru 19
ROUSSEAU. 'LVFRXUVVXUO·LQpJDOLWp 1755.
40
GRAMAYE. Africae Illustratae... 1622.
ROUSSEAU. Lettre sur les spectacles. 1758.
41
ENTRÉE DE HENRI II À PARIS. [1549].
GREBAN. $FWHVGHV$S{WUHV [1541].
20
6
HÉNAULT. $EUpJpGHO·KLVWRLUHGH)UDQFH 1752. 39
HEURES À L’USAGE DE PARIS. 1460-1470.
3
SANDER. 5HLFKHQEDFKLDRUFKLGV1886-1895. 53
SARTRE. /HV-HX[VRQWIDLWV 1947.
55
SOREL. /H%HUJHUH[WUDYDJDQW 1627-1628.
22
44
STRADANUS. 9HQDWLRQHV)HUDUXP. Vers 1817. 48
LA FAYETTE. Princesse de Monpensier. 1662. 29
TITE LIVE. +LVWRULDUXPTXRGH[WDW«1664-1665. 31
HOMÈRE. Œuvres. 1779.
LAMARTINE. Méditations poétiques. 1820.
49