Download Référentiel de certification des logiciels d`aide à la prescription

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RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION PAR
ESSAI DE TYPE
DES LOGICIELS D’AIDE À LA
PRESCRIPTION EN MÉDECINE
AMBULATOIRE
VERSION DE NOVEMBRE 2009
CRITÈRES DE JUIN 2008
-1-
Sommaire
1. OBJECTIFS ET DOMAINE D’APPLICATION.....................................................................3
1.1. CADRE RÉGLEMENTAIRE ..................................................................................................3
1.2. DÉFINITION DU LOGICIEL D’AIDE À LA PRESCRIPTION (LAP)................................................3
1.3. OBJECTIFS DE LA CERTIFICATION......................................................................................3
1.4. LA PROCÉDURE DE CERTIFICATION ...................................................................................5
2. LA DÉMARCHE DE CERTIFICATION ................................................................................6
2.1. CONDITIONS PRÉALABLES À LA CANDIDATURE À LA CERTIFICATION ....................................6
2.2. LE DOSSIER DE CANDIDATURE ..........................................................................................6
2.3. CONDITIONS DE L’ESSAI DE TYPE ......................................................................................7
2.4. LE RAPPORT D’ESSAI DE TYPE ..........................................................................................8
2.5. LA DÉCISION DE CERTIFICATION ........................................................................................8
2.6. VOIES DE RECOURS POUR L’ÉDITEUR DU LAP ...................................................................9
2.7. MODALITÉS DE COMMUNICATION ......................................................................................9
2.8. GESTION DES DEMANDES RELATIVES À UN LAP CERTIFIÉ ..................................................9
2.9. GESTION DES CONTESTATIONS RELATIVES À UNE BDM UTILISÉE PAR UN LAP ..................10
2.10. L’ÉVOLUTION DU RÉFÉRENTIEL .....................................................................................11
T1 : TABLEAU RÉCAPITULATIF DE LA PROCÉDURE D’OBTENTION DU CERTIFICAT ......................12
3. LES CRITÈRES DE JUIN 2008 .........................................................................................13
ANNEXE 1. ORGANISATION MINIMALE DES DONNÉES CARACTÉRISANT LE PATIENT
...............................................................................................................................................20
ANNEXE 2. ORGANISATION MINIMALE DES LIGNES DE PRESCRIPTIONS..................21
ANNEXE 3. MÉTHODE D’ÉLABORATION DU RÉFERENTIEL ET DES TESTS................22
-2-
1. OBJECTIFS ET DOMAINE D’APPLICATION
1.1. Cadre réglementaire
La certification des logiciels d’aide à la prescription est prévue par le Code de la sécurité
sociale aux articles suivants :
Article L. 161-38 : La Haute Autorité de Santé est chargée d'établir une procédure de
certification des sites informatiques dédiés à la santé et des logiciels d'aide à la
prescription médicale ayant respecté un ensemble de règles de bonne pratique. Elle
veille à ce que les règles de bonne pratique spécifient que ces logiciels permettent de
prescrire directement en dénomination commune internationale, d'afficher les prix des
produits au moment de la prescription et le montant total de la prescription et
comportent une information relative à leur concepteur et à la nature de leur
financement.
A compter du 1er janvier 2006, cette certification est mise en œuvre et délivrée par
un organisme accrédité attestant du respect des règles de bonne pratique édictées
par la Haute Autorité de Santé.
•
Article R. 161-75 (issu du décret n° 2004-1139 du 26 octobre 2004 relatif à la Haute
Autorité de Santé) : La Haute Autorité de Santé détermine les règles de bonne
pratique devant être respectées par les sites informatiques dédiés à la santé et les
logiciels d’aide à la prescription médicale pour lesquels la certification mentionnée à
l’article L. 161-38 est demandée. Elle définit les modalités de cette certification.
1.2. Définition du logiciel d’aide à la prescription (LAP)
Un logiciel d’aide à la prescription (LAP) est un logiciel individualisé dont au moins une des
fonctionnalités est une aide à l’édition des prescriptions médicales.
Dans ce document, la base de données sur les médicaments (BdM) n’est pas considérée
comme partie intégrante du LAP.
Le présent référentiel a pour objet la certification des LAP utilisés en médecine ambulatoire.
1.3. Objectifs de la certification
La certification des LAP a pour objectif de promouvoir des fonctionnalités susceptibles :
• d’améliorer la sécurité de la prescription ;
• de faciliter le travail du prescripteur et de favoriser la conformité réglementaire de
l’ordonnance ;
• de diminuer le coût du traitement à qualité égale.
Améliorer la sécurité de la prescription médicamenteuse consiste notamment pour un LAP à
détecter puis informer le prescripteur des contre-indications, des interactions, des
incompatibilités physico-chimiques, des allergies, des redondances de substances actives et
des posologies journalières se trouvant en dehors des posologies habituellement prévues.
La possibilité de prescrire en dénomination commune internationale (DCI) contribue aussi à
améliorer la sécurité de la prescription médicamenteuse dans la mesure où elle favorise un
-3-
langage commun entre professionnels de santé et patients, limite les risques de surdosages
et facilite le suivi des traitements en France et à l’étranger 1 .
La sécurité de la prescription passe souvent par l’émission d’une alerte ou d’un signal pour
attirer l’attention du prescripteur. Cependant une fréquence trop importante de ces signaux
ou alertes peut gêner le prescripteur dans sa pratique et l’amener à les désactiver,
produisant ainsi l’effet inverse de celui attendu. C’est pourquoi, dans le référentiel, l’exigence
d’alertes et de signaux ne concerne que les analyses automatisées qui ont été jugées les
plus critiques.
Faciliter le travail du prescripteur revient à mettre à sa disposition des fonctions qui sont
utiles à sa pratique, par exemple des fonctions de recherche permettant de retrouver les
patients ayant reçu un traitement précis ou le nombre de patients pour qui un certain type de
traitement a été saisi dans le LAP.
Enfin, des fonctions comme l’estimation du coût d’une prescription médicamenteuse en
fonction de la posologie et de la durée du traitement ou la possibilité de classement par coût
des spécialités au sein d’une liste contribuent à l’objectif de diminution du coût du traitement
à qualité égale. Les fonctionnalités retenues dans ce référentiel sont proposées au médecin,
elles ne comportent pas d’effet d’obligation ou de contrainte.
La promotion de la neutralité de l’information sur le médicament est indissociable des
objectifs mentionnés plus haut. Dans le fonctionnement du logiciel, la neutralité peut être
affectée de différentes façons, par exemple par la présentation de publicités sur les produits
prescrits. Le référentiel interdit la publicité pour ces produits de la part du LAP. Au-delà du
critère d’interdiction figurant dans le référentiel et de l’évaluation de son respect, la HAS
s’attachera à observer, les pratiques des éditeurs en matière de publicité pour des produits
de santé.
Par ailleurs, au regard des objectifs fixés à la certification, il est demandé aux éditeurs de
bases de données sur les médicaments (BdM) de s’engager sur un certain nombre
d’exigences en relation avec une charte de qualité des BdM. L'agrément de la HAS est
fonction de la déclaration d'engagement de l'éditeur de BdM et du respect de ces
engagements. L’agrément de la BdM par la HAS est nécessaire à la certification d’un LAP
qui fonctionne avec cette BdM. En effet, la partie « contenu informationnel sur le
médicament » n’est pas comprise dans la certification des LAP. La certification s’assurera
que certaines fonctionnalités ont été développées, mais leur utilité dépend aussi de
l’information fournie par les BdM. Cette charte vise ainsi à garantir le respect de certains
critères de qualité par les BdM (exhaustivité, complétude, neutralité, exactitude, fraîcheur).
La charte requiert un travail d’auteur des BdM pour permettre la prescription en DCI. Elle
demande aux BdM de fournir à tous les éditeurs de LAP les mêmes facilités pour postuler à
la certification des LAP.
L’ensemble des fonctions abordées dans ce référentiel porte sur les étapes d’écriture et de
contrôle de la prescription, sans mentionner l’aide au choix du médicament ou d’autres
aspects de la stratégie thérapeutique. Cette aide au choix du médicament est traitée de
façon limitée : en demandant la mise à disposition de certains documents abordant la
stratégie thérapeutique (par exemple les avis de la commission de la transparence) et en
demandant, si le LAP intègre des outils automatisés d’aide à la décision, que les sources
ayant permis de construire ces outils soient citées, ainsi que les auteurs de leur élaboration 2 .
1
Pour les cas où une spécialité n’a pas de DCI correspondante, l’utilisation de la dénomination
commune est à privilégier.
2
Les systèmes automatisés d’aide à la décision constituent aujourd’hui un domaine important de
réflexion pour la HAS.
-4-
Dans un premier temps, la HAS s’est volontairement restreinte aux LAP utilisés en médecine
ambulatoire. Par la mission confiée par la loi, elle va ensuite se pencher sur les modalités
envisageables de certification des LAP hospitaliers.
1.4. La procédure de certification
Certifier les LAP consiste à s’assurer à l’aide de tests qu’ils mettent les fonctions
correspondant aux critères de ce référentiel à la disposition des prescripteurs. Toutefois un
LAP, même certifié, doit seulement être considéré comme un outil d’aide à la prescription. Il
ne peut se substituer au prescripteur.
La procédure retenue par la HAS est une certification par essai de type. Cette certification
hors Code de la consommation permet d’attester, au moyen de tests, de la conformité d’un
spécimen d’une version donnée de logiciel au référentiel de la HAS à une date précise.
Le présent référentiel contient :
ƒ la démarche de certification ;
ƒ l’ensemble des critères qu’un logiciel d’aide à la prescription doit respecter pour être
certifié.
Ce référentiel est complété par un document intitulé "précisions concernant la certification
des LAP de la HAS". Ce document est en ligne sur le site de la HAS.
Plusieurs scénarios de tests accompagnés des résultats à obtenir sont définis, actualisés par
la HAS et publiés sur son site. Un d’entre eux est tiré au sort le jour de l’audit et appliqué au
LAP afin de le tester.
La certification est réalisée par des organismes certificateurs accrédités par le Cofrac.
L’accréditation sera délivrée en fonction de la norme européenne EN 45011, à laquelle sont
ajoutées des exigences spécifiques d’accréditation propres à la certification des LAP. Par
mesure transitoire, jusqu’au 31/12/2010, les organismes certificateurs sont en mesure de
procéder à la certification si les deux conditions suivantes sont remplies :
ƒ ils ont déposé une demande d’accréditation auprès du Cofrac entre le 30 septembre
et le 30 décembre 2007 ;
ƒ l’instance référencée au paragraphe 4.2.e de la norme EN 45011 a validé le schéma
de certification.
Pour faire certifier un logiciel d’aide à la prescription en médecine ambulatoire, chaque
éditeur doit déposer une demande de certification auprès d’un organisme certificateur
accrédité. Cette certification s’inscrit dans une démarche volontaire de l’éditeur, elle ne
conditionne pas l’accès au marché des logiciels.
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2. LA DÉMARCHE DE CERTIFICATION
2.1. Conditions préalables à la candidature à la certification
Un éditeur souhaitant faire certifier un LAP dépose une demande auprès d’un organisme
certificateur accrédité.
Le dossier de candidature comporte un engagement sur l’honneur de l’entreprise à prendre
connaissance et à respecter les modalités de la certification.
Pour faire acte de candidature, l’éditeur doit :
ƒ préciser la base de données sur les médicaments (BdM) sur laquelle son produit
candidat est adossé. La BdM doit être agréée par la HAS. Le dossier remis à
l’organisme certificateur comporte l’agrément de la BdM par la HAS. L’éditeur du LAP
s’engage sur l’honneur à interfacer systématiquement le LAP avec la BdM spécifiée
pendant la durée de validité du certificat ;
ƒ
s’engager sur l’honneur à respecter les critères 2, 20, 28, 32, 34, 35, 55, 56, 58, 59,
61, 68 à 74 inclus du référentiel pendant la durée de validité du certificat. L’ensemble
de ces critères sera appelé « critères d’engagement éditeur » dans la suite de ce
document. L’engagement à respecter ces critères est un préalable à la certification.
Ces critères ne sont pas contrôlés par tests le jour de l’audit. Toute personne peut
signaler à l’organisme certificateur un défaut de respect de cet engagement pour la
version auditée et pour les versions ultérieures (cf. 2.8). L’absence de respect d’un
de ces critères par l’éditeur entraine le retrait du certificat ;
ƒ
s’engager à mettre à disposition de l’organisme certificateur un opérateur pour
réaliser les tests pendant l’audit. Cet opérateur doit avoir une bonne connaissance du
LAP afin d’assurer que la manipulation du LAP est efficace et que les fonctionnalités
sont correctement testées lors de l’essai de type. Les résultats obtenus seront ainsi
révélateurs d’un usage correct du logiciel testé. L’éditeur ne peut mandater qu’un
seul opérateur. Un, et un seul autre représentant de l’éditeur du LAP peut
éventuellement assister à l’essai de type.
2.2. Le dossier de candidature
Le dossier de candidature de l’éditeur doit comporter les éléments suivants :
ƒ
les noms des logiciels et de la BdM accompagnés des numéros de version de la BdM
et de tous les programmes qui composent le LAP ;
ƒ
la documentation technique et la documentation produit du LAP ;
ƒ
la documentation de la BdM ;
ƒ
l’agrément de la base de données sur les médicaments avec laquelle le LAP est
utilisé ;
ƒ
l’engagement de l’éditeur du LAP à mettre à disposition les interfaces de son produit
avec la BdM qu’il a spécifiée dans le dossier de candidature durant le temps de
validité du certificat ;
ƒ
le formulaire signé d’engagement de l’éditeur de LAP sur les « critères d’engagement
éditeur ».
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L’éditeur est informé par l’organisme certificateur des modalités d’octroi du certificat établies,
avant toute contractualisation.
2.3. Conditions de l’essai de type
L’essai de type porte sur les critères contrôlables par tests (la plupart des critères du
référentiel). Les « critères d’engagement éditeur » (cf. 2.1), ne sont pas contrôlés par tests,
mais un défaut d’engagement peut être constaté pendant l’essai de type.
La durée de l’essai de type est fixée à 1 jour/homme pour chaque couple LAP/BdM testé. Le
lieu de l’essai de type est choisi par l’éditeur du LAP. Avant l’essai de type, l’éditeur du LAP
installe le spécimen à certifier, avec la BdM, sur son matériel informatique connecté à
Internet par ADSL (ou mieux) et à une imprimante.
L’essai de type est réalisé par un auditeur habilité par l’organisme certificateur assisté de
l’opérateur délégué par l’éditeur du LAP. L’auditeur est un médecin ayant l’expérience d’une
activité de prescription informatisée pendant au moins de 2 ans après sa thèse de médecine.
Il dispose des scénarios de tests et d’une grille d’audit lui permettant de noter pour chaque
test si le résultat obtenu est conforme au résultat attendu. S’il constate un écart (une nonconformité), il doit le documenter par des copies d’écran. À tout moment, l’auditeur peut
demander à manipuler lui-même l’ordinateur et à être guidé dans ses manipulations par
l’opérateur. L’éditeur du LAP ne peut apporter d’actions correctives sur le code logiciel
durant l’essai de type.
L’essai de type doit être complètement réalisé sur un seul ordinateur où l’intégralité des
composants du LAP et de la BdM auront été installés. Lors de la réalisation de l’essai de
type, il est conseillé d’empêcher la manifestation de tout autre programme (économiseur
d’écran, antivirus, sauvegarde automatique, etc.) dont l’interférence pourrait nuire à
l’interprétation des résultats des tests.
Lors de la réalisation de l’essai de type, la BdM déclarée dans le dossier de demande de
certification du LAP doit être la seule source d’informations sur le médicament externe au
LAP.
Pour obtenir un résultat satisfaisant aux tests 3 , un certain nombre d’informations sont
progressivement enregistrées dans les dossiers électroniques créés lors de l’essai de type. Il
est de la responsabilité de l’opérateur mis à la disposition par l’éditeur de LAP de s’assurer
que, lors des tests, ces informations sont saisies dans les champs appropriés et selon une
codification appropriée pour que les signaux d’information démontrent l’automaticité et
l’efficacité des fonctions de sécurité de la prescription. Lors des tests, toute ordonnance
imprimée est réputée avoir été effectivement prescrite au patient dans la situation simulée.
L’opérateur doit disposer des droits administrateurs complets sur l’ordinateur où est installé
le LAP.
Au cours de l’essai de type, l’auditeur note les numéros de version de la BdM et des
différents programmes qui composent le LAP (cf. critère 74). Tous les programmes
composant le LAP doivent être conformes à ceux inscrits sur le dossier de candidature du
LAP. L’éditeur du LAP remet à l’auditeur un ou plusieurs supports CD ou DVD iso et la
3
Les tests de certification produits par la HAS ont pour objet d’apprécier techniquement les
fonctionnalités des LAP dans différentes situations. Ils n’ont pas pour but de décrire, dénigrer,
promouvoir des patients, des praticiens, des pratiques médicales ou des spécialités pharmaceutiques.
Certains comportements simulés dans ces tests sont clairement dangereux du point de vue médical
ou injustifiables du point de vue médico-économique.
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documentation permettant de réinstaller un LAP identique à celui qui sert au test de l’essai
de type, y compris la BdM utilisée.
Les résultats obtenus aux tests conditionnent l’attribution du certificat. En cas d’échec à un
test, l’auditeur fait procéder à une ou plusieurs saisies d’écran afin de documenter cet échec.
Ces saisies d’écran seront intégrées au rapport de l’essai de type. La délivrance du certificat
implique que le LAP a pu franchir sans aucun échec chacune des séquences de tests même
si ces séquences ont pour origine des scénarios différents. Les modalités d'audit avec les
scénarios de tests sont précisées sur le site de la HAS.
2.4. Le rapport d’essai de type
L’auditeur élabore le rapport d’essai de type et le transmet à l’OC. Les CD ou DVD iso
d’installation du spécimen testé sont conservés par l’organisme certificateur au moins 5 ans.
Le rapport d’essai de type est remis à l’éditeur par l’organisme certificateur.
Selon ses objectifs d’évaluation de cette certification, la HAS peut demander aux organismes
certificateurs les rapports d’audit complets et nominatifs.
2.5. La décision de certification
La décision de certification est prise selon les dispositions de la norme EN 45011. Elle devra
être notifiée 15 jours ouvrables au plus tard après la fin de l’audit.
Le certificat octroyé comporte les mentions suivantes :
1) le nom du LAP, le numéro de version de tous les programmes qui le
composent
2) le nom et le numéro de version de la BdM
3) le nom et la version du système d’exploitation sur lequel a été certifié le LAP
4) les mentions : « certifié pour ses fonctionnalités d’aide à la prescription selon
les critères de juin 2008 de la HAS » ;
5) logo, coordonnées et marque de l’organisme certificateur ;
6) date d’émission du certificat et date de fin de validité sous réserve de la
publication d’un nouveau référentiel par la HAS ;
7) numéro du certificat ;
8) identification du titulaire ;
9) appellation du produit et numéro de version ;
10) référence à l’accréditation de l’organisme certificateur par le Cofrac selon les
règles en vigueur ;
11) « Le certificat ne s’applique qu’au spécimen soumis à l’essai de type » ;
12) la date de publication de la grille de tests utilisée ;
13) le numéro du scénario franchi sans échec pour chaque séquence de tests
lors de l’essai de type (cf. 2.3).
Le certificat est valide pour une durée de 3 ans sauf si la HAS publie un nouveau référentiel
avant la fin de ce délai. Dans ce cas le certificat est valable jusqu’à la publication de la
nouvelle version du référentiel 4 .
4
La certification par essai de type ne concerne que le spécimen d’une version définie de LAP-BdM à
un instant donné : par conséquent il n’y a pas d’audit de surveillance ni de renouvellement.
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2.6. Voies de recours pour l’éditeur du LAP
Les voies de recours de l’éditeur du LAP sont établies par l’organisme certificateur. Elles
s’exercent en cas de désaccord avec les décisions de celui-ci. L’éditeur du LAP est informé
des voies de recours avant toute contractualisation.
L’organisme certificateur doit disposer d’une instance impartiale et compétente pour
examiner les recours présentés par les candidats à la certification ou les bénéficiaires de la
certification. Le recours doit être examiné par des personnes différentes de celles ayant
réalisé l’essai de type.
2.7. Modalités de communication
Le marquage n’est pas autorisé sur le LAP ou sur ses emballages mais en revanche il peut
être apposé sur les supports suivants qui sont en lien avec le LAP :
ƒ les courriers d’accompagnement du LAP ;
ƒ la documentation technique ;
ƒ la documentation commerciale ;
ƒ le papier à en-tête de l’éditeur ;
ƒ le site Internet de l’éditeur.
Le marquage doit comporter la mention suivante : « Le logiciel d’aide à la prescription
(préciser la version) certifié par essai de type par l’organisme certificateur (préciser son nom)
répond aux critères de juin 2008 de la HAS ». Cette mention est la seule possible et ne peut
faire l'objet d'ajout.
La communication faite par l’éditeur doit être loyale et non trompeuse pour le professionnel
de santé. Elle ne doit pas générer de confusion quant à la signification de la certification
octroyée dont le moyen est un essai sur un spécimen et non l’évaluation de l’ensemble de la
production. Si cette communication est trompeuse ou déloyale, la Direction Générale de la
Consommation, de la Concurrence et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) peut être
saisie.
L’organisme certificateur transmet la décision de certification concomitamment à l’éditeur
concerné et à la HAS. La liste des LAP certifiés figurera sur le site de la HAS.
2.8. Gestion des demandes relatives à un LAP certifié
Une demande relative à la non-conformité d’un LAP au regard des critères énoncés par le
Référentiel ou dans les engagements qui ont conduit à l’agrément de la BdM peut être
déposée par courrier auprès de l’organisme certificateur. L’organisme certificateur informe
par courrier l’éditeur de LAP concerné de la teneur de la demande. L’éditeur dispose d’un
délai de 15 jours ouvrables, à partir de la date de réception du courrier, pour apporter une
réponse au demandeur et en informer l’organisme certificateur. Si, à l’issue de ce délai, le
demandeur estime que la réponse apportée à sa requête est satisfaisante, la procédure
prend fin.
Si en revanche, le demandeur estime que la réponse apportée par l’éditeur n’est pas
conforme au Référentiel ou aux engagements qui ont conduit à l’agrément de la BdM, le
demandeur fait part de son désaccord à l’organisme certificateur. En cas de non-réponse de
l’éditeur de LAP au demandeur dans les délais impartis, le demandeur renouvelle sa
demande à l’organisme certificateur.
-9-
La demande est instruite sous la responsabilité de l’organisme certificateur. Cette instruction
a pour but de répondre indépendamment à quatre questions.
ƒ
La communication de l’éditeur sur la certification est-elle trompeuse, déloyale ou
confuse quant à la signification de la certification ?
En cas de suspicion, l’organisme certificateur peut saisir la DGCCRF.
ƒ
Y a-t-il rupture d’au moins un critère d’engagement éditeur ?
Si la réponse est positive, l’instruction doit énoncer les tests qui devront être vérifiés par un
audit ciblé pour que l’organisme certificateur estime que l’éditeur est de nouveau en accord
avec ses engagements. Tant que cet audit ciblé n’a pas démontré la réussite de ces tests,
l’éditeur du LAP suspend toute communication sur la certification en question. L’audit ciblé
est à la charge de l’éditeur du LAP. Une absence de respect d’un critère d’engagement par
un éditeur de LAP entraine un retrait du certificat.
ƒ
Y a-t-il un doute sur le respect par l’éditeur de BdM des engagements qui ont conduit
à son agrément ?
Si la réponse à cette question est positive, l’organisme certificateur signale cette
interrogation à la HAS.
ƒ
Y a-t-il absence dans la version actuelle du LAP de caractéristiques ou de
fonctionnalités qui ont fait l’objet de tests pendant l’essai de type ?
Dans tous ces cas, la surveillance du respect des arrêts de communication est réalisée par
l’organisme certificateur selon des modalités qu’il définit. La HAS se réserve le droit
d’expliquer sur son site Internet les faits constatés, les arguments et les conclusions de
l’instruction de certaines demandes concernant la non-conformité des LAP.
2.9. Gestion des contestations relatives à une BdM utilisée par un LAP
L’éditeur d’une BdM agrée par la HAS s’engage à répondre à la HAS par courrier dans les
10 jours ouvrables en cas de demande d’information sur toute contestation relative au nonrespect des engagements qui ont conduit à son agrément.
L’éditeur de la BdM dispose de 60 jours ouvrables, à partir de la date de réception du
courrier de la HAS, pour apporter une éventuelle action corrective s’il estime celle-ci
nécessaire.
Si, à l’issue de ce délai, la HAS estime que la BdM n’est pas conforme aux engagements
pris par l’éditeur de la BdM au travers du questionnaire d’évaluation des BdM, la HAS se
réserve la possibilité de retirer l'agrément à la BdM.
Le retrait d’un agrément à une BdM interdit toute nouvelle certification de LAP avec cette
même BdM et interdit toute communication sur la certification pour les LAP certifiés avec la
BdM susvisée. L’organisme certificateur, selon des modalités qu’il définit, veille à l’arrêt de
communication des éditeurs de LAP déjà certifiés avec cette BdM.
La HAS se réserve le droit d’expliquer sur son site Internet les faits constatés, les arguments
et les conclusions de l’instruction de certaines de ces contestations.
- 10 -
2.10. L’évolution du référentiel
La HAS fera évoluer les critères au cas par cas, après concertation avec les acteurs
concernés ou en cas d’injonction législative.
- 11 -
T1 : Tableau récapitulatif de la procédure d’obtention du certificat
Conditions de la
candidature
• La BdM adossée au
LAP est agréée par la
HAS
• Acceptation par
l’éditeur du LAP des
critères
d’engagement éditeur
Conditions matérielles de
l’essai de type
• Le lieu de l’essai est choisi
par l’éditeur du LAP
• Installation du LAP et de la
BdM sur un seul ordinateur
connecté à Internet par
ADSL et à une imprimante
• L’opérateur est mis à
disposition par l’éditeur du
LAP
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Réussite de l’essai de
type
• Le LAP a pu franchir
sans aucun échec
chacune des séquences
de tests
• Pas d’élément
évoquant un non-respect
des critères
d’engagement éditeur
3. LES CRITÈRES DE JUIN 2008
Numéro
1
2
3
4
5
6
7
8
Critères
1. L'information sur le médicament
Le LAP met à disposition toutes les rubriques du RCP, le PGR, le SMR daté en
fonction de l’indication ou des indications, l'ASMR (ou les ASMR) datée(s) en
fonction de la (ou des) indication(s) avec le (ou les) comparateur(s), le prix des
présentations remboursées, le taux (ou les taux selon l'indication) et la base de
remboursement, le périmètre des indications remboursables, l'éligibilité au
remboursement au titre d'une affection longue durée (ALD) exonérante si elle
est publiée sur le site de la Cnamts, le tarif forfaitaire de responsabilité (TFR)
pour les médicaments inscrits au répertoire des génériques et pour lesquels un
TFR a été publié au Journal Officiel, l'agrément aux collectivités, l'inscription
éventuelle sur la liste des produits dopants selon le Journal Officiel, le statut
éventuel selon le répertoire des génériques, un lien vers les avis de la
commission de la transparence et les fiches d'information thérapeutique des
médicaments d'exception.
Le LAP met toujours à disposition la totalité de l'information sur le médicament
exigée par le présent référentiel et qui est proposée par une base de données
sur les médicaments (BdM) agréée par la HAS. Cette information est
différenciée de celle ayant une autre origine.
2. L'information sur le patient
2.1. Identification du patient
Le LAP impose la saisie du nom, du prénom et de la date de naissance du
patient lorsque le praticien débute une prescription et que le LAP ne dispose
pas encore de ces informations.
Facultativement pour l'éditeur, un LAP peut proposer à l'utilisateur, à la place
d'une date de naissance, la saisie d'un âge approximatif pour les cas où la date
de naissance exacte du patient n'est pas connue précisément. Cet âge estimé
doit alors s'incrémenter au cours du temps. Même dans ce cas, le LAP doit
toujours permettre la saisie d'une date de naissance complète.
L'âge calculé à partir de la date de naissance (ou éventuellement l'âge estimé)
est celui utilisé dans les critères 4, 40, 50 et 64.
Les informations identifiant le patient (nom de famille, prénom, âge et si
disponible, sexe) sont affichées ou affichables de façon permanente et sans
ambiguïté tout au long du processus de prescription.
2.2. Les antécédents, les pathologies et l'état physiologique du patient
Par défaut, le LAP enregistre systématiquement toutes les données que
l'utilisateur saisit ou importe à propos d'un patient.
Le sexe, le poids, la taille et la créatininémie sont enregistrables dans le
dossier patient et ont pour finalité de contribuer à l'adaptation de la posologie.
Ces enregistrements sont ceux qui sont utilisés pour les contrôles de sécurité
de la prescription (critères 40 et 42).
Lorsque l’information sur le sexe du patient est nécessaire au contrôle de
sécurité de la prescription (critère 40) et que le LAP ne dispose pas de cette
information, il produit une alerte pour signifier à l’utilisateur que ce contrôle ne
pourra être réalisé intégralement.
Lorsque le poids actuel du patient est nécessaire au contrôle de sécurité de la
prescription (critère 42) et que le LAP ne dispose pas de cette information, il
produit une alerte pour signifier à l’utilisateur que ce contrôle ne pourra être
réalisé.
- 13 -
9
10
11
12
Lorsque la taille actuelle du patient est nécessaire au contrôle de sécurité de la
prescription (critère 42) et que le LAP ne dispose pas de cette information, il
produit une alerte pour signifier à l’utilisateur que ce contrôle ne pourra être
réalisé.
Le LAP permet la saisie des états physiopathologiques, des antécédents
pathologiques et, pour les patientes, des antécédents obstétricaux afin
d'effectuer les contrôles de sécurité de la prescription (critère 40).
Le LAP permet la saisie des intolérances et hypersensibilités aux substances
actives et aux excipients des médicaments afin d'effectuer les contrôles de
sécurité de la prescription (critères 39 et 52).
L'état de grossesse est enregistrable dans le dossier de la patiente. Si la date
des dernières règles est connue ou estimable, elle peut être enregistrée dans
le dossier de la patiente. Ces enregistrements servent aux contrôles de
sécurité de la prescription (critère 40).
13
L'état d'allaitement est enregistrable dans le dossier de la patiente et sert aux
contrôles de sécurité de la prescription (critère 40).
14
Lorsque le dossier patient permet l'enregistrement d'informations qui ne
peuvent être utilisées par le LAP pour les contrôles de sécurité de la
prescription, par exemple par manque de structuration ou de codification :
- soit le LAP présente de façon clairement différente les informations qui
peuvent être utilisées pour les contrôles de sécurité de la prescription et celles
qui ne peuvent pas l’être;
- soit le LAP met à disposition de l’utilisateur, au plus tard lors de la demande
d’impression de l’ordonnance, une fonction qui lui permet de visualiser
clairement, en français, les données du dossier patient que le LAP soumet à la
base de données sur les médicaments (BdM) lorsqu’il requiert l’analyse de la
prescription.
2.3. L'histoire médicamenteuse du patient
Le LAP permet au prescripteur de retrouver et visualiser toutes les
ordonnances du patient dont il a été le moyen de saisie.
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16
Le LAP permet au prescripteur de visualiser les lignes de prescription d’un
patient, selon tous les niveaux de la classification ATC dès lors que ces lignes
sont rédigées en spécialité pharmaceutique.
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Le LAP permet la saisie de tous les traitements médicamenteux en cours pour
le patient, y compris ceux qui n'ont pas été prescrits par l'utilisateur.
Les contrôles de sécurité de la prescription concernant l'âge, le sexe, les
antécédents, les états pathologiques, l'état de grossesse ou d'allaitement
(critère 40), les interactions médicamenteuses (critère 37), les redondances de
substances actives (critère 38) et les incompatibilités physico-chimiques
(critère 44) prennent en compte ces traitements.
Le LAP permet d'afficher la liste complète des traitements médicamenteux en
cours pour un patient donné.
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Le LAP permet l'impression de la liste actualisée de tous les traitements
médicamenteux en cours pour un patient.
3. L'affichage des médicaments
La sélection, l'ordre et la présentation des médicaments dans les listes ne sont
pas influencés par des considérations promotionnelles. Aucun signe distinctif à
caractère promotionnel ne figure dans les listes de médicaments. Les listes de
médicaments ne peuvent résulter que de sélections dont tous les paramètres
sont explicites pour l'utilisateur.
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Le LAP permet de rechercher et d'afficher une liste de médicaments dont le
nom ou la dénomination commune (DC) comprend une suite alphanumérique
saisie par l'utilisateur.
Le LAP permet d'afficher une liste de spécialités pharmaceutiques
correspondant à une substance active ou une association de substances
actives.
Le LAP permet d'afficher une liste de spécialités pharmaceutiques
correspondant aux catégories des trois derniers niveaux de la classification
ATC.
Le LAP permet d'afficher une liste de spécialités pharmaceutiques sélectionnée
à l'aide du thésaurus d'indications proposé par la base de données sur les
médicaments (BdM).
Dans sa configuration par défaut, le LAP affiche les prix ou la gamme de prix
par UCD des différentes présentations des médicaments dans les listes
présentées.
Les listes de médicaments peuvent être triées au moins par ordre
alphabétique.
Les listes de spécialités pharmaceutiques peuvent aussi être triées par prix
unitaire estimatif des UCD.
L'utilisateur peut choisir un de ces critères comme critère de tri par défaut. Ce
paramétrage est une propriété du profil de l'utilisateur.
4. La rédaction de la prescription
Pour chaque ligne de prescription, le LAP permet à l’utilisateur d’indiquer la
durée, la posologie, un motif de la prescription, de spécifier si le traitement est
prescrit dans le cadre d’une ALD exonérante et s’il est prescrit comme
traitement au long cours.
Les versions diffusées du LAP ne proposent pas de modèles préétablis
d’ordonnance.
Le LAP permet de générer une ordonnance en Dénomination Commune (DC)
en traduisant en DC les spécialités pharmaceutiques. Cette fonctionnalité est
disponible que les spécialités figurent ou non au répertoire des génériques.
Cette fonctionnalité n'est pas exigée pour les "prescriptions électroniques en
Dénomination Commune pour lesquelles les contrôles de sécurité ne sont pas
exigés pour la certification" (voir document "Précisions concernant la
certification des Logiciels d’Aide à la Prescription de la HAS").
Le LAP permet à l'utilisateur qui le souhaite, d'élaborer complètement une
ordonnance en Dénomination Commune (DC). Cette fonctionnalité n'est pas
exigée pour les "prescriptions électroniques en Dénomination Commune pour
lesquelles les contrôles de sécurité ne sont pas exigés pour la certification"
(voir document "Précisions concernant la certification des Logiciels d’Aide à la
Prescription de la HAS").
Pour un médicament, le LAP présente les choix de posologies et, si présentes
dans l'AMM, les différentes modalités de traitement incluant les durées de
traitement.
5. Alertes et messages d'information au prescripteur
5.1. Généralités
Le LAP permet d’afficher la signification en toutes lettres en français des
icônes, des alertes et des signaux d'information affichés par le LAP ou par la
base de données sur les médicaments (BdM).
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Les contrôles de sécurité de la prescription décrits au paragraphe 5.2
déclenchent au moins des signaux d'information au plus tard lorsque le
praticien demande l'impression d'une ordonnance de médicaments. Ces
contrôles s'appliquent indifféremment à toutes les ordonnances
médicamenteuses, qu'elles soient formulées en spécialité pharmaceutique ou
en DC, qu'elles viennent d'être rédigées, qu'elles résultent d'un renouvellement
ou qu'elles proviennent d'une finition ou d'une modification d'éventuelles
archives, trames ou modèles enregistrés par l'utilisateur. Ces contrôles ne sont
pas exigés pour les "prescriptions électroniques en Dénomination Commune
pour lesquelles les contrôles de sécurité ne sont pas exigés pour la
certification" (voir document "Précisions concernant la certification des
Logiciels d’Aide à la Prescription de la HAS").
Les contrôles de qualité et de sécurité de la prescription décrits au paragraphe
5.2 déclenchent des alertes ou des signaux d'information. L'opportunité du
déclenchement d'une alerte ou d'un signal d'information peut éventuellement
être paramétrée par l'utilisateur. Cependant dans ce cas :
- ce paramétrage est attaché au profil de l'utilisateur ;
- le paramétrage ayant servi à réaliser la certification est celui proposé par
défaut à chaque nouvel utilisateur du LAP ;
- tout changement de paramétrage qui aboutit à un niveau de sécurité moindre
que celui utilisé pour les tests de certification entraîne une alerte qui signale à
l'utilisateur que le paramétrage choisi est inférieur au niveau recommandé par
la certification.
Les alertes et signaux d'information ont pour objectif d'informer le prescripteur.
Sous son paramétrage par défaut, un LAP ne doit pas empêcher l'utilisateur de
rédiger une quelconque prescription.
Pour les lignes de prescription, médicamenteuses ou non, qui ne peuvent être
contrôlées par le LAP du point de vue de la sécurité, par exemple en raison de
l'absence de codification :
- soit le LAP présente de façon clairement différente les lignes de prescription
qui font l’objet des contrôles de sécurité de la prescription et celles qui ne le
font pas ;
- soit le LAP met à disposition de l’utilisateur, au plus tard lors de la demande
d’impression de l’ordonnance, une fonction qui lui permet de visualiser
clairement, en français, les lignes de prescription que la base de données sur
les médicaments (BdM) inclut lors de l’analyse de la prescription.
5.2. Les contrôles de sécurité de la prescription
Les contrôles de sécurité de la prescription produisent un signal d'information
en cas d'interaction médicamenteuse d'après les données de référence
disponibles sur l'ensemble des traitements médicamenteux en cours chez le
patient.
Le LAP donne accès au(x) mécanisme(s) biologique(s) et à la conduite à tenir
dans le thésaurus des interactions de l'Afssaps.
Les niveaux de sévérité sont ceux mentionnés dans le référentiel des
interactions médicamenteuses de l'Afssaps si l'interaction concernée y est
référencée.
Les contrôles de sécurité de la prescription produisent un signal d'information
en cas de redondance de substance(s) active(s) dans une même ordonnance
et au sein de l'intégralité des traitements médicamenteux en cours du patient
saisis dans le LAP. Ces contrôles ne doivent pas signaler la redondance qui
pourrait résulter du renouvellement d'un traitement au long cours.
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Les contrôles de sécurité de la prescription produisent un signal d'information
en cas d'intolérance ou d'hypersensibilité à un composant du traitement
médicamenteux en cours. Cette recherche intègre les hypersensibilités
croisées telles qu'elles sont signalées dans les RCP.
Les contrôles de sécurité de la prescription produisent un signal d'information
si le traitement médicamenteux est contre-indiqué ou déconseillé par l'âge, le
sexe, les antécédents, les états physiopathologiques, l'état de grossesse ou
d'allaitement.
Dans le cas d'une patiente qui n'est pas enceinte ou pour qui le statut
gravidique est inconnu, les contrôles de sécurité de la prescription produisent
un signal d'information si le traitement médicamenteux est contre-indiqué ou
déconseillé par la possibilité de procréation.
Les contrôles de sécurité de la prescription produisent un signal d'information
lorsqu'une posologie journalière se situe au-dessus de la posologie la plus
importante ou en dessous de la posologie la plus faible de celles prévues par
l’information sur le médicament. Un signal d'information différent est produit
lorsque la dose prescrite dépasse la dose maximale recommandée.
Les contrôles de sécurité de la prescription produisent un signal d'information
lorsque la durée inscrite par l’utilisateur pour une ligne de prescription se situe
en dessous de la plus courte durée de traitement prévue par l’information sur le
médicament ou au-dessus de la plus longue durée de traitement prévue par
l’information sur le médicament. Ce contrôle n’est obligatoire que lorsque
l’information sur le médicament comporte des bornes de durées pour toutes les
indications de la spécialité.
Les contrôles de sécurité de la prescription produisent un signal d'information
en cas d'incompatibilité physico-chimique résultant d'un éventuel mélange de
traitements parentéraux ou topiques en cours.
Les contrôles de sécurité produisent un signal d'information en cas de
prescription d'un médicament dont le caractère dopant est mentionné dans la
base de données sur les médicaments (BdM).
Les contrôles de sécurité de la prescription produisent un signal d'information
en cas de prescription d'un médicament qui a un impact sur la conduite de
véhicules ou de machines.
Les contrôles de sécurité de la prescription produisent un signal d'information
en cas de prescription d'un médicament à prescription restreinte.
6. La finalisation de l'ordonnance
Le LAP permet d'éditer en texte libre sur une ordonnance ou sur une feuille
dédiée toute information que le prescripteur juge nécessaire à l'information du
patient ou à l'interprétation d'une ordonnance.
Le LAP imprime une ordonnance comportant le nom et l’adresse du
prescripteur.
Ces éléments sont attachés au profil de l'utilisateur.
Le LAP élabore une ordonnance comportant le nom, le prénom usuel, le sexe
et l'âge du patient ainsi que la date de la prescription.
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Tous les médicaments prescrits par le praticien figurent sur l'ordonnance
imprimée. L’impression respecte l’éventuel caractère bizone de l’ordonnance
puis l’ordre des prescriptions choisi par l’utilisateur.
Le LAP imprime une ordonnance précisant la dénomination du médicament, la
posologie en unité de prise, le mode et les conditions d'administration pour
chaque médicament non soumis à la réglementation des stupéfiants.
Le LAP imprime une ordonnance précisant la dénomination du médicament, la
posologie en unité de prise en lettres, le mode et les conditions d'administration
pour chaque médicament soumis à la réglementation des stupéfiants.
Si un excipients à effet notoire est codifiés dans le dossier patient comme
pouvant poser un problème pour ce patient (critère 11), en cas de prescription
d'un médicament substituable par le pharmacien, l'ordonnance imprimée
contient les informations relatives à cet excipient à effet notoire.
Le nombre de médicaments prescrits est imprimé sur l'ordonnance.
Le LAP permet d'afficher le coût estimatif des lignes de prescription pour les
médicaments remboursés, en tenant compte de la posologie journalière, de la
durée de traitement effectif et en se basant sur la présentation la moins
coûteuse si aucune présentation n'a été spécifiée. Le LAP permet d'évaluer un
coût global de la prescription en se basant sur les coûts estimés des différentes
lignes de prescription.
7. Normalisation et traçabilité
Le LAP enregistre les codes CIS et les posologies des traitements pris par le
patient mais non prescrits par l'utilisateur du LAP.
Pour chaque ligne de prescription formulée en spécialité commerciale à
l'origine d'une ordonnance effectivement imprimée, le LAP enregistre le code
CIS, le code UCD et la posologie. Pour chaque présentation commerciale
prescrite sur une ordonnance effectivement imprimée, le LAP enregistre le
code CIP.
Le LAP permet d’afficher toutes les ordonnances telles qu’elles ont été
imprimées ainsi que la version de la base de données sur les médicaments
(BdM) utilisée pour les contrôles de sécurité de ces prescriptions.
8. Transparence et responsabilité
Le LAP permet d'afficher un document qui énonce en français les liens (en
particulier capitalistiques, commerciaux, juridiques) et les modalités d'éventuels
partenariats de l’éditeur avec d’autres structures (professionnelles,
industrielles, commerciales ou associatives) actives dans le domaine de la
santé. En l'absence de tels liens, le document affichable déclare l'absence de
lien de l'éditeur avec toute autre structure active dans le domaine de la santé.
59
60
Le LAP n'affiche aucune publicité pour un produit susceptible d’être prescrit.
Le LAP indique les références et les dates des sources de l'information mises
en œuvre dans la gestion des contrôles de sécurité de la prescription.
61
S'il met à disposition de l'utilisateur des aides automatisées à la décision, le
LAP met aussi à disposition les explications complètes et transparentes sur les
sources et méthodes utilisées pour leur élaboration ainsi que le (ou les)
auteur(s) responsable(s) de cette élaboration.
9. Retour du médecin sur sa pratique de prescription
Le LAP permet de saisir et d'enregistrer la date de fin effective des traitements
médicamenteux afin de permettre à l'utilisateur de visualiser :
- l'historique des traitements pris par un patient (critère 18);
- l'actualité des traitements médicamenteux en cours pour un patient (critères
37 et 19).
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- 18 -
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Le LAP permet de rechercher les patients pour qui un médicament, une
substance active ou une classe ATC ou un regroupement par niveau de
classes ATC ont été prescrits sur une période précisée.
64
Le LAP permet d’afficher et d’exporter au format texte, des tableaux résultant
de recherches multicritères incluant les données de prescriptions
médicamenteuses (spécialités, DC, classes ATC au jour de la requête, motif
invoqué de la ligne de prescription), les données patient (âge au jour de la
prescription, sexe, intolérances et hypersensibilités, antécédents, états
pathologiques) et une période de temps définie.
Le LAP met à disposition du prescripteur un lien web vers le formulaire de
signalement de pharmacovigilance que propose l'Afssaps sur son site pour la
déclaration d'effets indésirables.
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68
10. Sécurité des données et confidentialité
L'accès au LAP est conditionné par l'ouverture de sessions propres à chaque
utilisateur et protégées par au moins un mot de passe ou par l'identification de
la Carte de Professionnel de Santé (CPS).
Le LAP permet d'afficher la date de l'édition installée de la base de données
sur les médicaments (BdM).
11. Documentation et services accompagnant le LAP
L’éditeur fournit un manuel d’utilisation imprimable ou imprimé et met à
disposition une aide en ligne sur l'utilisation du LAP. Les méthodes de
sauvegarde des dossiers électroniques des patients sont clairement détaillées.
69
Une documentation technique et, s’il est commercialisé, une documentation
commerciale du LAP sont disponibles.
70
Avec la vente du LAP, l'éditeur propose une garantie d'assistance à distance
selon des modalités qu'il précise contractuellement.
71
Selon des modalités qu'il précise contractuellement, l'éditeur propose une
formation individuelle ou collective à l'utilisation :
- du LAP mis en circulation ;
- des nouveautés proposées lors des mises à jour du LAP.
72
L'éditeur garantit la récupération des données de la version précédente lors de
chaque mise à jour du LAP.
Dans le cas où, suite à un changement de version du LAP, des modifications
de structuration ou de codification des données du dossier d'un patient
rendraient inopérante ou aléatoire tout ou partie des contrôles de sécurité
énoncés au paragraphe 5.2, l'utilisateur doit en être informé au moins lors de la
première ouverture du dossier patient concerné.
73
L'éditeur garantit le support technique à l'utilisation de la version antérieure du
LAP pendant au moins les 12 mois qui suivent la mise à disposition de la
version suivante.
Une immatriculation identifiant la version de chaque programme du LAP est
affichable. Toute modification du code compilé d'un programme constitutif du
LAP est accompagnée d'une modification de son immatriculation.
74
- 19 -
ANNEXE 1. ORGANISATION MINIMALE DES DONNÉES CARACTÉRISANT LE
PATIENT
Donnée
Critère(s)
Exigence(s)
Toutes les données
du patient
Nom
5
Enregistrement systématique
3
4
Prénom
3
4
Sexe
4
6, 7
Obligatoirement saisi pour une
prescription
Visible lors de la prescription
Obligatoirement saisi pour une
prescription
Visible lors de la prescription
Visible lors de la prescription
Réclamé si nécessaire au contrôle d’une
contre-indication
Permet la recherche de contre-indications
Obligatoirement saisie pour une
prescription (possibilité laissée à l’éditeur
de LAP de proposer la saisie d’un âge
estimé)
Permet le calcul de l’âge
Visible lors de la prescription
Permet la recherche de contre-indications
Réclamé si nécessaire au contrôle d’une
posologie
Permet le contrôle d’une posologie
Réclamée si nécessaire au contrôle d’une
posologie
Permet le contrôle d’une posologie
Permet le contrôle d’une posologie
Permet la recherche de contre-indications
Permet la recherche de contre-indications
Date de naissance
40
3
Poids
4
40
6, 8
Taille
42
6, 8
Créatininémie
42
6, 42
40
10, 40
États
physiopathologiques
et antécédents
Intolérances et
11, 39, 52
hypersensibilités
médicamenteuses
Grossesse
12
40
Allaitement
Permet la recherche de contre-indications
Permet la saisie de la date des dernières
règles
Permet la recherche de contre-indications
Permet la recherche de contre-indications
13, 40
- 20 -
ANNEXE 2. ORGANISATION MINIMALE DES LIGNES DE PRESCRIPTIONS
Donnée
Critère(s)
Identification du
médicament pour
l’utilisateur
Forme galénique et
dosage de l’unité
d’administration
Posologie
Durée
27
Exigence(s)
21, 33
Spécialité pharmaceutique ou DC à
disposition de l’utilisateur
1, 26
Mise à disposition d’un prix estimatif
42
Contrôle de la posologie journalière si
possible
Le LAP permet la saisie d’une durée pour
la ligne de prescription
Contrôle en cas de formulation d’une
durée de traitement
Le LAP permet la saisie d’un motif pour la
ligne de prescription
Le LAP permet à l’utilisateur de déclarer si
la ligne de prescription est effectuée dans
ou en dehors du cadre d’une ALD
exonérante
Le LAP permet à l’utilisateur de déclarer si
la ligne de prescription est comprise dans
le traitement au long cours du patient
Le LAP permet la saisie d’une date
effective d’arrêt du traitement décrit par la
ligne de prescription
Le LAP permet d’afficher le coût
approximatif d’une ligne de prescription
Le LAP enregistre la posologie, les codes
CIS et UCD pour chaque ligne de
prescription formulée en Spécialité
pharmaceutique à l'origine d'une
ordonnance effectivement imprimée
43
Motif
27
Contexte ALD
exonérante / hors
ALD
27
Traitement de fond
27
Arrêt du traitement
62
Coût
54
Codification
56
- 21 -
ANNEXE 3. MÉTHODE D’ÉLABORATION DU RÉFERENTIEL ET DES TESTS
Pour élaborer ce référentiel, la HAS a mis en place des groupes de travail.
Un groupe de travail « référentiel » chargé d’élaborer la liste des critères de
certification. Ce groupe s’est réuni de juin 2005 à mars 2007. Il est composé par : des
éditeurs de logiciels de gestion de cabinets médicaux, des éditeurs de BdM, des
experts des systèmes d’information, des médecins libéraux utilisateurs, un
représentant de l’Afssaps, un représentant du Club Inter Pharmaceutique. En
fonction des sujets abordés, le groupe a pu se réunir en l’absence des médecins
libéraux utilisateurs.
Les critères identifiés ont été analysés par le groupe de travail « référentiel » quant
à:
ƒ
leur faisabilité technique ;
ƒ
leur pertinence dans la facilitation du travail du prescripteur ;
ƒ
leur pertinence dans l’amélioration la sécurité de la prescription ;
ƒ
leur pertinence dans la diminution du coût du traitement à qualité égale.
Le référentiel a été complété en mai 2008 par le même groupe de travail, notamment
pour ajouter un critère sur l'affichage du prix des médicaments et pour préciser le
domaine de validité des fonctions permettant la prescription en DC.
Dans la version de novembre 2009, le profil de l'auditeur a changé et la période
transitoire autorisée avant accréditation étendue.
Le groupe de travail s’est appuyé sur la revue de la littérature suivante pour identifier
les critères de bonne pratique :
Bell DS, Marken RS, Meili RC, Wang CJ,
Rosen M, Brook RH. Rationale and median
expert panel ratings for the complete set of
electronic prescribing recommendations.
Health Aff 2004;on line:1-6.
<http://www.mediam.ext.cnamts.fr/get/index.ht
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Corley ST. Electronic prescribing: a review of
costs and benefits. Top Health Inf Manage
2003;24(1):29-38.
Bell DS, Marken RS, Meili RC, Wang CJ,
Rosen M, Brook RH, et al. Recommendations
for comparing electronic prescribing systems:
results of an expert consensus process. Health
Aff (Millwood) 2004;Suppl Web Exclusives:W417.
Cours des comptes. Rapport sur l'application
des lois de financement de la sécurité sociale.
Chapitre 11 La politique du médicament 2004.
<http://www.ccomptes.fr/CC/documents/RELF
SS/Chap11.pdf>.
Bell DS, Cretin S, Marken RS, Landman AB. A
conceptual framework for evaluating outpatient
electronic prescribing systems based on their
functional capabilities. J Am Med Inform Assoc
2004;11(1):60-70.
Direction de la recherche des études de
l'évaluation et des statistiques. Étude nationale
sur les évènements indésirables graves liés
aux soins. Series et Etudes 2006;n°60.
Direction des études médico-économiques et
l'information scientifique. Charte de critères
spécifiques à respecter par les éditeurs des
bases de données générales traitant de l'information officielle sur le médicament. Saint
Denis: Afssaps ; 2000.
Birkmeyer CM, Lee J, Bates DW, Birkmeyer
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care costs? Eff Clin Pract 2002;5(2):67-74.
Caisse nationale d'assurance maladie des
Travailleurs Salariés. Guide des équivalents
thérapeutiques 2005.
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la Médecine Libérale, Centre de recherche
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electronic prescribing: Recommandations and
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Belge. Homologation de logiciels de gestion de
dossiers patients en médecine générale 2005.
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costs of drug-related adverse events.
Pharmacoeconomics 1999;15(5):445-58.
Composition du groupe de travail « référentiel » :
Dr Jean BRAMI, médecin généraliste, HAS,
Saint-Denis
Dr Gérard LEROUX, médecin généraliste,
Épinay-sous-Sénart
Dr Pierre BRUNEAU, directeur scientifique,
Cegedim, Boulogne-Billancourt
Dr Anne Marie MAGNIER, médecin
généraliste, Paris
Dr Pascal CHARBONNEL, médecin généraliste,
Les Ulis
Mme Marilyne MINAULT, directrice générale
Imagine Éditions, Soulac- sur-Mer
M. Pascal DIAMAND, directeur de projets
Axilog, Montpellier
Dr Bertrand SENE, responsable de l’unité de
traitement de l’information médicale, Afssaps,
Saint-Denis
Dr Jean François FORGET, directeur
scientifique Vidal, Issy-les-Moulineaux
M. Gérard SIMON, Ésirim, Cachan
Dr Éric JARROUSSE, directeur général,
Églantine Éditions, Vendôme
Pr Alain VENOT, UFR SBMH Léonard de Vinci,
Bobigny
M. Thierry KAUFFMANN, président, Prokov
Éditions, Nancy
Mme Agnès VABOIS, Club Inter
Pharmaceutique, Paris
P
¾ Un groupe de travail « démarche de certification » chargé de valider le mode de
certification et de définir la démarche de certification. Le groupe s’est réuni de
septembre 2006 à mars 2007. Ce groupe se compose de certificateurs 5 , d’un
représentant du Cofrac (Comité français d’accréditation), du président de la Feima
(Fédération des éditeurs en informatique médicale ambulatoire), d’un expert en
système d’information.
5
La HAS a publié, en août 2006, un appel à candidature destiné aux certificateurs intéressés à
participer à ses travaux.
- 24 -
Composition du groupe de travail « démarche de certification » :
Mme Vanessa DESROCHES,
projets, SGS-ICS, Cachan
responsable
Mme Géraldine LABORDE, responsable qualité
AB Certification, Champlan
Mme Céline DRUEZ VERITE, ingénieur
développement,
Afaq-Afnor
Certification,
Bagneux
Mme
Émilie
INYZANT,
responsable
d’accréditation Cofrac, Paris
Mme Nathalie SAVEANT, responsable de
section, Cofrac, Paris
Dr Éric JARROUSSE, président, Feima, Paris
M. Gérard SIMON, Esirim, Cachan
M. Hervé OGER, gérant, AB Certification,
Champlan
M. Stéphane LANGLOIS, directeur de
certification de service, de qualification et
personne, SGS-ICS, Cachan
¾ Un groupe de lecture
Le groupe de lecture a été consulté du 16 janvier au 6 février 2007 pour se prononcer sur le
contenu et la lisibilité du référentiel. Il a donné son avis sur :
- l’ajout éventuel de critère pertinent au regard des objectifs de la certification ;
- la faisabilité technique des critères du référentiel ;
- l’adéquation des critères et des tests ;
- la description de la démarche de certification ;
- la lisibilité du référentiel.
Il a également pu apporter des commentaires libres.
L’ensemble des résultats a été transmis au groupe de travail qui les a pris en compte pour
l’élaboration de la version finale du référentiel.
Composition du Groupe de lecture :
Dr
Yves
ADENIS-LAMARRE,
généraliste, Angoulême
médecin
M. Jean-Michel ALCINDOR, membre du bureau
du comité Ile-de-France de l’Association
française des hémophiles, Paris
M. Bernard LEMOINE, vice-président délégué
LEEM, PARIS
M. Bruno LENFANT,
Télématique, Bourges
directeur
Avenir
Mme Florence AMBROSINO, Sodapi, Marseille
M. Thierry LEPINARD, responsable technique
Mustinfo, Caen
Dr Raymond
Schiltigheim
Almapro,
Dr Pierre LEVY, secrétaire général du CSMF,
Paris
M. Jean-Jacques BERGER, sous-directeur de la
Direction générale de la concurrence de la
consommation et de la répression des fraudes,
ministère de l’Économie, des Finances et de
l’Emploi, Paris
Dr Alain LIVARTOWSKI, chef de service du
service de l’information médicale, Institut
Curie, Paris
ATTUIL,
secrétaire
- 25 -
Dr Karim
Pornichet
LOUNICI,
médecin
généraliste,
Dr Benoist BERGIS, médecin conseil, Direction
déléguée à la gestion et à l'organisation des
soins, Cnamts, Paris
M. Yves MARTIN, directeur
Ouvrezlaboite, Aix-en-Provence
Mme Cécile BETZINA, Maidis, Bobigny
Mme Laure MARTINEZ, ASC2I, Nîmes
Dr
Christophe
généraliste, Paris
BEZANSON,
médecin
Dr Jacques BIRGE, médecin généraliste, Boulay
Dr Roland BOUET, psychiatre, Poitiers
Mme Muriel BOURLIAUD, direction déléguée à la
gestion et à l'organisation des soins, CNAMTS,
Paris
Mme Karima BOURQUARD, GMSIH, Paris
Mme
Catherine
GEMME, Paris
BOURRIENNE-BAUTISTA,
Dr Philippe CABAROT, chef du service
évaluation des pratiques professionnelles, HAS,
Saint-Denis
Dr Anne CASTOT, chef du département de la
surveillance des risques, du bon usage et de
l’information sur les médicaments, Afssaps,
Saint-Denis
technique
Dr François MENNERAT, délégué général de
ProRec France et secrétaire général
d'EuroRec, Paris
Dr
Jean-François
généraliste, Mayet
MILLET,
médecin
Pr
Jean-Louis
MONTASTRUC,
Pharmacologue, CHU de Toulouse, Toulouse
P
M. Bertrand MUSSETTA, service de
l’évaluation des médicaments, HAS, SaintDenis
Dr Philippe
Panazol
NICOT,
médecin
généraliste,
Dr Olivier OBRECHT, chef du service ALD et
accords conventionnels, HAS, Saint-Denis
Dr Jean-Michel ORIOL, médecin généraliste,
Septème
r
M. Jean PARROT, président du Conseil
national de l’Ordre des pharmaciens, Paris
r
Dr Gilles
Grenoble
D Laure CHAPUIS, médecin rhumatologue,
Vitre
D Frédéric COSNIER, co-fondateur Amedulo,
Carignan
PERRIN,
médecin
généraliste,
Dr Joël PETITE, médecin généraliste, Bart
M. Bernard DELORME, cellule d’information des
patients et du public, Afssaps, Saint-Denis
Dr Gérard QUESADA, président HM Conseil,
Béziers
Dr Armelle DESPLANQUES, service évaluation
des pratiques professionnelles, HAS, SaintDenis
Dr Jean-Michel RETAUX, médecin généraliste,
Marcoing
Mme Vanessa DESROCHES,
projets, SGS-ICS, Cachan
Dr Jean-Luc REYNIER, médecin généraliste,
Varces
responsable
M. Pascal DIAMAND, directeur de projets
Axilog, Montpellier
Dr Bernard RICHARD, médecin généraliste,
Viels-Maisons
Dr Marc DUCROS, médecin généraliste, Reims
Dr Jean-Philippe RICHARD, directeur associé
Corwin, Boves
M. Hugues DUFEY, GMSIH, Paris
- 26 -
r
D Rémy
Corgoloin
DURAND,
médecin
généraliste,
Dr Nathalie RIOLACCI, service évaluation des
pratiques professionnelles, HAS, Saint-Denis
Pr Jacques ROLAND, président du Conseil
national de l’Ordre des médecins, Paris
P
r
D Thierry DUTHOIT, médecin généraliste,
Bousbecque
M. Jacques SAURET, chef de la mission pour
l’information du système de santé, ministère
de la santé, de la jeunesse et des sports, Paris
Dr Georges ELHAIK, ELHAIK, Cerences
M. Cyril ELKAIM, responsable technique Dental
on Line, Paris
Dr Bruno FRANCK, Be Itech, Annecy
Dr
Jean-Jacques
Bouguenais
FRASLIN,
Fulmedico,
M. Philippe SAUVAGE, chef du bureau
produits de santé, Direction de la sécurité
sociale, ministère de la Santé de la Jeunesse
et des Sports, Paris
Mme Nathalie SAVEANT, responsable de
section, Cofrac, Paris
Dr Jean-Louis GALPIN, médecin généraliste,
Boucau
Dr Christian SCHABEL, médecin généraliste,
Chinon
Dr Alexandra GIRAUD-ROUFAST, délégation à
la qualité, CHU de Clermont-Ferrand, ClermontFerrand et coordinatrice qualité, usagers,
gestion des risques et vigilances
CH Riom, Riom
M. Philippe SCHILLIGER, revue Prescrire,
Paris
Mme Catherine GOUPILLON, directrice A10
Technologie, Sceaux
Dr Damien
Carignan
M. Sébastien GUCHET, développeur Pratilog,
Nantes
Dr Marie-José STACHOWIAK, responsable de
la gestion des risques au centre hospitalier de
Meaux, Meaux
Dr Marie-Caroline HUSSON, pharmacien des
Hôpitaux,
Centre
national
hospitalier
d’information sur le médicament, Le KremlinBicêtre
Dr Omar TARSISSI, médecin
technique national, MSA, Bagnolet
conseiller
M. Bernard IDOUX, coordonnateur des soins du
pôle, vallée de la bruche, Ugecam
Dr Jean-Pierre VANDERBEKEN,
généraliste, Tourcoing
médecin
Mme Géraldine LABORDE, responsable qualité
AB Certification, Champlan
M.
Christophe
VERDUREAU,
informatique, Marseille
M. Stéphane LANGLOIS, directeur de
certification de service, de qualification et
personne, SGS-ICS, Cachan
Dr Antoine VIAL,
Lescure-Jaoul
r
D Jean-Philippe LARGILLIERE,
généraliste, Vaudry
médecin
- 27 -
M.
Christian
SIMON,
Informatique, Angers
SIMON,
directeur
président
médecin
Silk
Amedulo,
CRIP
généraliste,
Dr Claude VICREY, Caisse nationale RSI, La
Plaine Saint-Denis
¾ Étude de faisabilité
L’étude de faisabilité s’est déroulée en février et mars 2007 sur quatre logiciels :
ƒ Almapro société Alma, Schiltigheim ;
ƒ Crossway société Cegedim, Boulogne-Billancourt ;
ƒ Médistory société Prokov Éditions, Nancy ;
ƒ Xmed société A10 Technologie, Carignan.
Cette étude avait pour objectifs de tester la contrôlabilité du référentiel en situation réelle, de
valider le principe des scénarios de tests et la procédure d’audit.
¾ Élaboration des tests de certification
Les tests ont été élaborés au fur et à mesure de l’écriture des critères. Ils ont ensuite été
précisés et complétés par le groupe de travail « référentiel », par la relecture, par l’étude de
faisabilité et par la consultation d’experts et d’utilisateurs avertis de LAP ambulatoires qui se
sont déclarés intéressés lors de la phase de relecture.
¾ Les différents documents ont été régulièrement soumis à la commission qualité et
diffusion de l’information médicale puis au Collège de la Haute Autorité de Santé pour avis et
validation avant publication.
¾ Les groupes ont été animés et ce document a été réalisé par Mme Isabelle ANGLADE
et le Dr Pierre LIOT, chefs de projet à la HAS, sous la responsabilité de M. Hervé
NABARETTE chef de service qualité de l’information Médicale (SQIM,
[email protected]).
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