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LE CONSTITUTIONNEL SAVOISIEN. Royal sans que celui qu'il entendait fût en¬ core arrivé! Au comble de l'exaspération, notre homme annonce à sa fille que son ma¬ riage est rompu, et puis ils entrent ensem¬ ble dans un café de la galerie pour dé¬ jeûner. 11 y avait à peine quelques minutes qu'ils étaient attablés, que M ' Anna, beaucoup plus indulgente que son père en fait d'exactitude, et qui de sa place ne perdait pas de vue le lieu du rend«z-vous, apei çut le pauvre garçon qui arrivait enfin tout essoufflé, et qui, ne trouvant personne là, s'imagina qu'il était . mariage. :, ....,,.•' ;,,-''• ' venu le premier et se mita attendre. La jeune Or, le jeune homme, jouissant d'une for¬ fille, se hâta d'annoncer à son père l'arrivée tune indépendante et représentant une des de M. Williams, en lui faisant observer qu'il .•premières maisons de la Hollande, convenait n'y avait que huit minutes de relard.— Huit - ''parfaitement au père, et de plus semblait ne minutes ou unsiècle, répondit i l , c'est la ^pas. Irop déplaire à la demoiselle; aussi sa-de' < mande fût-elle agréée. Toutefois , comme il même chose. Néanmoins, il sortit aussitôt afin d'inviter devait avant son relouii en Europe faire, aux le jeune homme à déjeuner, car c'était bien ji|esd« la Sonde un voyage de près d'un an, &<#]. i p i ^ l à plus. tard.la conclusion de l'affaire, le inoins qu'il pût faire pour un pauvre dia¬ ble qui venait de plusieurs milliers de lieues e i . | o n se donna rendez-vous à Pari* pour le pour faire une corvée. Il lui annonça donc en 23"juin 1853, h midi précis, heure militaire .bien entendu, en face du canon du Palais-. l'abordant que tout était rompu entre eux pour' cause d'iriexàctilùdë, et M. Williams Hoyal, dont la détonation devait servir de ré¬ eut beau jurer ses grands dieux qu'il h y gulateur. _ :. : • : avait pas de sa faute et que depuis trente m}-, Les choses ainsi arrêtées, les voyageurs se nulesk peine il était arrivé à Paris, rîéh hé' ; sépal'èi ent, M Williams pour aller doubler put faire revenir l'inflexible vieillard. !; ,;:,:|ecap Hornet M, G.., pour continuer à,visi" ter l'Amérique du Nord. .'" ' Cependant, on se mit en devoir de déjeû ; Samedi dernier, c'était le 23 jïïiH susdit; il ner ; niais le repas fut bien triste, caries jeup pétait onze heures et demie au plus , que M. hes gens qui s'aimaient, étaient au désespoi| ,^|îJà. so promenait déjà de long en large avec de voir leurs rêves s'évanouir pour une futijt'sa'fille, à l'endroit convenu , et bien qu'il ne lilé, quand M. Williams, qui tout le tempi f ?/ut pas encore l'heure, il pestait de ne pas y était resté silencieux .s'écria eh se frappanj, 'Voir son futur gendre. ' ' ' ' ' i le front: «Mais, j'y pense, rien n'est rompu, v Qu'on juge donc de sa colère lorsqu'il eninon cher monsieur G... * car nos conventions i;tçudil sonner rtiidi a l'horloge du Palais- portaient eh texte que le coup de canon de puisqu'elle a 19 ans accomplis; mais comme , depuis qu'elle est sortie de pension, M; G... - voytge sans cesse avec elle, et qu'il ne séjourni-que très peu de temps dans chaque ville, celte existence cosmopolite est peu fa¬ vorable à l'établissement de M" Anna, la jeune personne en question. Pourtant, nos deux voyageurs ayant demeuré à New-Yorck 'pendant tout l'hiver de 1853 à 1854, y ren¬ contrèrent dans le monde un certain Wil¬ liams Q.;., originaire d'Amsterdam, qui, dejVéïiii amoureux dcJM Anna, la demanda en 0 1 0 ; midi marquait l'heure dé noire rendez-vous; or, le canon ne doit pas être parti aujour¬ d'hui, puisque le temps est couvert. — C'est parbleu vrai! reprit M. G..., qui n'avait rien à répliquer à .cette objection, et vous avez , tua foi, bien du bonheur que le temps soit à la pluie, car je ne reviens jamais sur ce que j'ai dit. » Comme bien on pense le déjeûner fut beaucoup plus gai à la -fin qu'au commen¬ cement, u • ; N'H ; i r r % sffH • ^ . Chaque colon, quel que soit son sexe t^t ;son âge, reçoit en outre ,1CO îr, aux mêm^s conditions de remboursement, c'est-à-dircj, .terme de 5 ans sans intérêts, , j, ; J •^ Pour plus amples avis, s'adresser a l'Officié , de Renseignements, rue du Rhône, 89, à G<sneve. 1 ; ( 1WACH1NEft&ATTRE LE Bl^ ...., UïC- Le sieur LÉGLISE, fabricant à Pont Charraz (Isère), par un nouveau système qu'il a dé¬ couvert en 1854 el perfectionné celle année, ^-obtient une force de 75 pour cent de peino -die moins; sa machine expédie jusqu'à 25 .jheiétôlitircs par jour, moyennant 5 hommes j.iel-sans laisser de grains dans la paille. '-s ;'hcs.acheteursnp paieront aucun:droit de RADICALE 1 LA MÉTHODE PELLOT1ER. ".'• -,]'{. Celle méthode nouvelle, appliquée à PàVis àvï»c un succès incontestable, par le docleur Boyer, membre de l'Académie des scieu' «es, a Irioïnphé des maladies les plus aiguës, et obtenu des guérisons inespérées. Là médication employée est, pour ainsi dire, inclusivement externe, et la durée du ' traitement varie de trois à cinq semaines. ••**'• On né paie qu'après guérison dûment eonc - ï S t à f é e . ; i -'• • ••'• . : - ; : - • • :• •••••-• •'••- -s^'Les indigents sont traités gratuitement. , M . Pellolier, chez M. Kiichn-Munieis rue ,du Terraillet, n. 193, Genève. ;^ ' ; jwnitiiî. BJ. y ' / • • • •; . : . • 0 (;: "— : • >'£•!'• Dernières nouvelles.^ -; il.> » ; . . _ , „, . . . . . .. •• P.lttlij.') j (,,.„=, ..<.-^Dépêches télégraphiques. ,,,',. i ral que l'action du SIROP D'ERGOTINB est spéciale, •• .: Marseille, lundi 9 juillet. : . Le paquebot dés Messageries impériales le II régularise le flux mensuel qui se prolonge par¬ fois outre mesure chez quelques femmes ; et, par Sinaï vient d'arriver apportant des nouvelles son action calmante', il est regardé comme un des de Conslantinople du 2 juillet. moyens les plus efficaces pour affaiblir la marché Ethem-Pacha a été envoyé en mission au¬ de la phthisié pulmonaire et en procurer quel¬ près des'généraux en chef des alliés en Cri¬ quefois la guérison> surtont quand la maladie de mée. ' - ' • • '" ' • ; v •' '" ".•••-poitrine est causée ou entretenue par un crache¬ Les nouvelles de Crimée vont jusqu'au 30 ment de sang. -, , juin ; M. Ànglars, commandant de place à L'EBGOTINE PURE, en dissolution, «'emploie avec Kamieschet M. Joly, colonel du régiment de succès pour arrêter le sang des blessures et facili¬ la gendarmerie de |a garde, sont morts. ter la cicatrisation des plaies. Les communes pri¬ Lés généraux anglais Brôwn, Pennfalher vées de pharmaciens devraient être pourvues do Ce précieux' remède, pour parer à certains accU etCodringlon sont malades. dents héiQon hagics. tant internes qu'externes On presse la construction de batleries sur qui ont si souvent une funeste terminaisons'•''•/'' ' les ouvrages Lavarande (les anciennes redou¬ • ! k tes du Carénage.) Prix du, flacon de SIBOP D'EIIGOTINB . 5 fjy ; ;. Lès nouvelles de Kars sont du 16 juin. La — du demi flacon 3fr..:j démonstration dirigée par les Russes con Ire , — du flacon d'EitGOTiNE PcitE . . . 7,'fr,r •* cette ville a élé rejioussée; à la suite de cet — du demi flacon ""V V. V' Ï % fi\ échec les Russes se sont retirés à Aklché• Chaque flacon, muni de la signature et du cd•KaleU/ • ••' • . • ' • " : ^ V . ' . ' ' V ' ''}-. chet de l'auteur, est accompagné d'une instruc¬ On pensait que rattaque générale contre tion qui indique les usages et le mode d'emploi Sèbastopol aurait lieu vers le 10 juillet. du SIBOP D'EHGOTINE et de I'EBGOTINE PCIIE. : 1 ; t : u ; : : i ; J fait en moins d'une semaine. La travetv sée par mer est de soixante heures Lé passage est gratuit pour les colons, leur tamille et leur bagage; sl> ?1 J. Les vivres sont à bon marche,'à Sé¬ tif, et les produits d'un écoulement fa- PILULES DEHAUT. ^Les'substances végétales que ce purgatif renferme ont été choisies ei combinées , d'a¬ près la nouvelle méthode dépdrulive de Mi DEHAUTi pour être prises et digérées en même temps que lés meilleurs aliments et les boissons les plus fortifiantes, ce qui per¬ met À chacun de choisir, pour ëe purger , le repas et l'heure qui conviennent le mieux pour n'être pas gêné dans ses occupations , tout éri évitant le dégoût el Ta fatigué que les autres médecines occasiomieut toujours.Ces avautages précieux sont constates depuis 25 ans.—Les Pilule» sont souveraines pour combaltrn la constipation et tous les maux qui en dépendent. — Comme simple purga.tiou elles sont préférables aux autres médecines, parce que, n'exigeant ni tisane, ni diète, on peut, au besoin, les prendre pendant plu¬ sieurs jours de suite sans dégoût. — Mais ce purgatif agréable offre surtout dus avantages importants dans le traitement d'une foule de maladies chroniques, telles que : asthme, ca¬ tarrhe, dartres, douleurs, gastrite, engorge¬ ments, migraines, scrofules, etc., etc., parce la bonne nourriture qu'on prend en même temps permet aux organes digestifs de la «apporter sans fatigue, pendant tout le temps nécessaire à ta guérison. (Voir la brochure qui se donne gratuitement.) Boites de 2 fr. 50 c. et de 3 fr., à Paris, chez M. DEHAUT, pharmacien, et chez MM. les, pharmaciensdroguistes dont les noms suivent : à Nice, Musso et Dalrnas, pharmaciens-droguistes; à Genève , Viridet, droguiste ; Turin , Muzuchelti,pharmacien-droguiste ; Gênes, Bruzâ; Florence, Pietri-Lnigi ; Milan , Révolta et Sarloria ; Alexandrie, Basilio ; Venise , Olongarato ; Ancône , Vimenizo-Bolluigi ; Brsscia, Biaiicia ; Trteste,, Seravallo ; Bolo- de Boiivillaret. ,., .,. v ; , :;•.:;;;.,•.;., Le premier départ de colons aura •Mo.i»ïft..,vLE D I M A N C H E •ri jes aiflâixib :ù ilyi lieu à Marseille le 28 septembre pro¬ chain par un paquebot de l'Etat. ' Pour tous renseignements, s'adresser verbalement pu par lettre affrancliie, à MM. Drevet frères; agents accrédités par la Compagnie genevoise pour la Savoie, àChambérj , quai Larith, n° 35. et à Annecy,, place St-V(aurice, n°'.'^ . , : ; ; . . . ; / ; V ; , i {•hn'i :\\ : ; . .S'adresser à l'auteur,, à Chnmhéry, et nux pfin» ci pales pharmacies des Etuis et de l'étranger. L» gérant responsable, F . BRUXELLES. Clle. : l r 15 J U I L L E T AURA LIEU 1 8 5 5 w- »M-;^ RUE ROYALE, 9, A ANNECY,. ri. é dès bureaux, de B ; y J,' ;TABLE D'HOTE ET A•tT^ÎT^r, VASTES REMfSES ET ÉCURIES. : ? ( ! - a i l FEUIttE i i> t ï - ! U "^ ^ ' "" î "'15' Commerce ei do l'Sndusiri«« Paraissant tous lez Lundis* . ' .'••••^•vk.'''wiTi.\wi ". , tiiti-it-'ii^* ; ••• ••• * r i > ' i ' i V i . .-•!,> ; - : • ) ! • ; • ; ••'s'jvii) *;,b Celte feuille qui en est à sa deuxième année d'existence a pour but de faciliter les tran¬ sactions commerciales en mettant en rapport le producteur et l'acheteur, le marchand et le consommateur. lie prix modique dès insertions les met à la portée de tout le inonde. La meilleure preuve de son inconteslable utilité, c'est que le chiffre de ses abonnements s'accroît enaque jour de même que relui des annonces qui lui sont confiées. Le prix d'abonnement est de 3 fr. pour Chambéry, 4 fr. pour l'intérieur et 6 fr.ppur l'étranger, celui des insertions est de 10 centimes la ligne. . ; -ii<i(.;j! ?•> ! -.-.,-,-:• .- -.••'.•• ='•: \-.. . S'adresser pour les abonnements et les annonces à M . Hector Julien, place Sï-Léger'j.§{, à Chambéry. ... . •-.....'.•:• ] ; S Ù L F U R E U S E T A L C A L I N E , IODUREE ET BltOMUREE ,, „;.,,. ; 1 De îllarlioz,..»pi*ès d'Aix en Savoie (15 MINUTES^, ^kwitT-'".; - J É réussit très bien dnns les affections suivantes; on sait que cette utile découverte a élé honorée par six nations de distinctions dé tout genre. — Hêmorrhagieg ulérines ; crachements et vomisse-' ments de sang ; hémorrUoides ; dyssenleries ; hé~. morrhugies rectales ; scorbut ; leucorrhée ou ïflueurs blanches ; diarrhées rebelles ; perles sé¬ minales les plus anciennes ; palpitations de ,eœur; affections de matrice ; incontinence d'u-. rine; vomissements opiniâtres ; toux sèches et irritations chroniques de la poitrine, etc. , C'est surtout dans les hémorrhagtes en géné¬ ; 1|a [!• LE SIROP DERGOTINE * 400 mille ardoises du 6° équerre, le mille couvrant environ une toise carrée de 8 pieds." , 100 mille ardoises du 5° équerre, 691 peufyenl couvrir une toisé carrée environ. "\ 4ï> mille du, S&équerre, 315 couvrant une AGIUCULTECRS. :l - ''S'aiiressiraNf.'. t--Ù -: CôllÔmbV à'uBcJcâg^ Pour deux mille cinq cents francs, dont MILLE FRANCS SEULS sont payés au comptant, et le surplus en quinze ans, Avis aux «migrants. : >r'la Compagnie genevoise des colonies Suisses dé Sétif, offre à tous les agri¬ culteurs une maison toute neuve en Bonne occasion pour des émigiçints de se maçonnerie et recouverte de tuiles, plus faire admettre, à des conditions avantageuses, vingt hectares de terrai» (septante-trois comme colons-brésiliens, dans la province journaux de notre pays) tout défrichés Rio GRANDE DE SUL, situé au Sud du Brésil. et d'excellente qualité, situés dans l'un r' Les conditions qui leur sont faites sont les des villages qu'elle -i construits aux en¬ ^«.vantes \^in^^L^^ kn d > virons de la ville de Sétif (Algérie fran. 1 . Le colon reçoit du gouvernement du : Cluiinbéry. x ÏL h COLONIE BRESILIENNE. r v m grésil, 100,000 brassares carrés (environ 4S0 journaux ou 75 hectares) de bonnes ter¬ res, propres à la culture, au prix de 960 fr., payable à 5 années de terifle sans intérêts'j, çaise.) : .,,.,: . . ' , . , y . :-i-«;i4\i-;fhyï1'.'!^ i; La langue et les lois sont les~ mêmes qu'en France ; le voyage complet se L'analyse récente de I'EAU DE MARLIOZ , faite par M. Joseph Bonjean, phàrmacièri-chimiste à Chambéry, démontre que celte Eau est déjà deux fois plus sulfureuse que cielles des Pyrénées, qui ont une vogué si méritée; elle contient, de plus que ces dernières, de Viëdè et d'u brome donl on connaît les vertus dépuralives et fondantes. Bien plus, par ses propriétés alcalines, l'Eau de Marlioz est précieuse dans les maladies des voies urihaires; elle fait disparaître l'avidité des urines, qui se dépouillent de tout leur principe colorant et ne laissent plus déposer de mucus. Ainsi, l'Eau de Marlioz est naturellement indiquée dans les affections suivantes : ! M^ . \ i :.->.: Rhumatisme; goutte chronique ; gràvelle; catarrhes el autres affections chroniques de la poitrine ; catarrhe de la vessie ; obstruction du foie et de la rate ; maladies de la peau; dépôt de gale; dartres chroniques; affections chroniques de l'utérus; pâles couleurs el leuchorrée; siphylis ancienne ou constitutionnelle, el ravages causés par le mercure ; le goitre et autres engorgements glandulaires ; rachitisme ; vieux ulcères avec caries des os ; tumeurs blanches ; scrofules; et en général toutes les maladies du système lymphatique. L'Eau de Marlioz se prend en tout temps, soit en boisson, depuis un verre jusqu'à un litre et plus par jour, soit à l'extérieur en lotions, injections, etc. En mêlant à de l'eau commune de b à 10 bouteilles de celle Eau, on obtient un bain de Baréges, de Coteréls, etc. Elles se conserve plusieurs mois sans s'altérer, et peut être transportée au loin ; les bouteilles seront tenues couchées, et, une fois débouchées, on les boira dans la journée. Chaque bouteille d'Eau de Marlioz porte sur le goudron le cachet du propriétaire. ' • ; ; Le propriétaire , B . BILLET. ; : "'• M-