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7 I MANUEL D'HYDROMETRIE tome IV mesure des débits à partir des vitesses OFFICE DE LA RECHERCHESCIENTIFIQUE ET TECHNIQUEOUTRE-MER M. ALDEGHERI Directeur de Recherches deI'ORSTOM E R R A T U M Page 1 : 2ème ligne du second paragraphe, il faut lire : ((iln'y a pas eu, jusqu'à cette dernière décennie, dans la plupartdes pays du monde, ...u. Page 29 : 1ère ligne du paragraphe 1.4.3.1. : au lieu de (( 3 m)), lire (( 3 m/s, ; < < dernière ligne : au lieu de ccêtre relevée à l'aire)), lire ccêtre relevée à l'aide)). Page 101 : Nomenclature 4 : au lieu de ((NECABOLIER)), lire (tMECABOL.IERdémontée)). Page 171 : avant formule (1) au lieu de ((Pa = ds, lire ((P = dn ; formule (2) au lieu de ctP = y - d (sec 1) (1 - K) )) lirectP= [ y - d ( s e c a - l ) ] ( I -KI)). - Page 186 : 1Ième ligne du paragraphe a) : au lieu de ((formuledu moulinet parN + n '(T4- t))),lire ((formule du moulinet parN in/(T 4- t))), Page 222 : 3ème ligne : au lieu de ((déjà cité page 7 2 ~ lire , ((déjà cité page 108)). insérer après la page 288. L e t a b l e a u V c i - a p r h est - .. .. .. .. Nontage Hélice Entraînement : du Générateur de Signaux ' : : : : Générateur de Signaux Fréquence des Signaux I .. .. :: .. TECHNOLOGIE DES MOULINETS A SIGNALISATION ELECTRIQUE .. Vis sana fin :: et roue dentée :: .. .. .. .. .. :: .. : : Aimant permanent ' Interrupteur Interrupteur mécanique à levier :: Réglable :: par changement :: vis sans fin :: et roue dentée .. .. :: .. .. AXE .. .. .. .... .. .. .. .. 1: .. .. .. .. .. .. :: .. .. .. .. AXE :.?IxE 1, 2' 10, 20 toure/top. : étanche : lames souples i : : : i ; (I , tour,top. NOBILE , - : indirect direct f :: par via fin paren aimant permanent bout d'arbre :: en boutd'arbre : vis slin :: et roue dentée : roue dentée : i .. .. :: :: Interrupteur 1: .. ~ .. .. .... .. ... . .. é : i & ~ ~ ~ : . n Direct ~ ' pastille isolante i sur une partie . . lames étanche à de l'axe souples : ' f t Interrupteur ~ (1 L S) ~ . : et ~balais souples I : : : : 2, 5, 10, 20 40 tours/top. : .. .. .. 1, .. c Interrupteur m6canique ~ ~ à lpvier p 1_ Réglable par changement vis sana fin et roue dentée et pontage dea :: bornes de sortie .. .. -i I 1 .. .. - : : i Réglable par changement vis sans fin et roue dentée et pontage des bornes de sortit 1, 2, 5, 1% 20 40 tours/top. : : : Fixe : : 1 tour/toy. : 8 1 ; 1 : : - Fixe : : : . i I N I T I A T I O N S- D O C U M E N T A T I O N ST E C H N I Q U E S No 41 M-A-N--UEL - D’HYDROMflTRIE Tome IV MESURE DES DEBITS A PARTIR D EV S ITESSES M . ALDEGHERI Directeur de Recherches de I’ORSTOM O.R.S.T.O.M. - PARIS - 1 9 7 9 II ........... L al o d i u1 1m a r s1 9 5 7n ' a u t o r i s a n t ,a u xt e r m e sd e sa l i n é a s 2 e t 3 del'article 41, d ' u n ep a r t , ((que les ((copies o u r e p r o d u c t i o n s s t r i c t e m e n t r é s e r v e e s B l'usage p r i v e d u c o p i s t e e t n o n d e s t i n b e s B dune utilisation collective)) et, d'autre part, que les analyses et les c o u r t e s c i t a t i o n s d a n s u n b u t d ' e x e m p l e ((et d'illustration, ((toute representation o u r e p r o d u c t i o n i n t e g r a l e , ou partielle, faite sans le consentement ( ( d e l ' a u t e u r o u d e s a y a n t s d r o i t o u a y a n t s cause, est illicites (alinéa Ter de l'article 40). (1 C e t t er e p r é s e n t a t i o n ou r e p r o d u c t i o n p, a r quelque p r o c é d e que c es o i t c, o n s t i t u e r a i dt o n cu n e ((contrefaçon sanctionnbe par les articles 425 e t s u i v a n t s d u C o d e P h a l ) ) . (( ........... -- I.S.B.N. 2-7099-0546-9 @ O.R.S.T.O.M. 1979 III A VERT I S S E M E N T C'est à la fin de l'année 1974, que le Comité Technique d'Hydrologie de l'Office de la Recherche Scientifiqueet Technique Outre-Mer lançait l'idée d'un Manuel d'Hydrométrie qui serait édité par fascicules,au fur et à mesure de leur élaboration. Dans l'esprit des membres de ce Comité, il s'agissait d'utiliser les compétences etl'expérience des chercheurs et techniciens du Service Hydrologiquede 1'ORSTOM pour réaliserun manuel de langue française, plus orienté versla pratique de la mesure que vers sa théorie. Il a semblé naturel de publier ceManuel d'Hydrométrie dans la série Initiation et Documentation Techniquede 1'ORSTOM et 7 tomes sont prévus, à savoir : Tome 1 : Généralités sur la mesure hydrométrique. Eléments de base pour la pratique destravaux de terrain et de bureau. . _ Mesures et travaux topographiques. Tome 2 : Mesures des précipitations - Mesures climatologiqueso Tome 3 : Limnimétrie, Tome 4 : Mesure des débits parles vitesses. Tome 5 : Méthodes globales de mesure des débits. - Tome 6 : Etalonnage Tome 7 : Règles pratiques de gestion des réseaux hydrométriques. et calculsdes débits Mesures de qualité des eaux et du transport en suspension. Techniques spéciales pour les bassins représentatifs et expérimentaux. On pourra s'étonner que le premier tome à paraître soit le numéro quatre. Il faut rappeler que les différents tomes sont rédigés par des hydrologues engagés dans de nombreux programmesde recherche, tantau Bureau Central Hydrologique à Paris, que dans les Centres et Missions de 1'ORSTOM Outre-Mer, Cette dispersion des auteurs et les impératifs de leurs programmes de travail font qu'il n'est pas possible de respecter l'ordre logique de publication. tesse ses SOMMAIRE Pages 1. ASPECT DES THEORIQUE DES MESURES DE DEBIT A PARTIRLA DE MESURE VITESSES 1.1. -Définitions 1.1 1. Débit 1.1 2. Courbe d'étalonnage 1.2. Théorie de la mesure des débits par la mesure des vitesses 1.2 1 . Généralités 1.2 2 . Sur quelques considérations pratiques différentes 1.3.méthodes Les de mesure 1.3 1. Classification suivant les modalités de mesure chaque verticale vitesse surla de 1.3 2. Classification en fonction de 1.4. Les différents modes 1.4 1. Mesures à gué 1.4 2. Mesures à partir 1.4 3. Mesures à l'aide 1.4 4. Mesures à partir MATERIEL II.UTILISE la 3 3 3 3 7 7 Il 14 15 suivant la répartition des verticales 24 la rapidité des variations du plan d'eau opératoires 21 d'un pont ou passerelle d'un bateau de transporteurs aériens POUR LA "XJREVITESSES DES 11.1. de Détection 11.1 1 . Aperqu des divers appareils utilisés pour la mesure fluide d'unvitesse de la 11moulinets .1 2. Les à hélice 11.1 Les dispositifs 3. de détection signal du 11.1 4. Autres appareillages modernes pour la détection des 27 28 28 30 31 31 31 39 68 79 11.2. Les supports de moulinets II.2 1. Montage sur perche 11.2 2. Montage sur saumon 86 86 11.3. Déplacements du support de moulinet 11.3 1 . Déplacements verticaux 11.3 2. Déplacements horizontaux 93 93 99 11.4. Matériel divers 11.4 1. Définition de la section 11.4 2. Mesure des angles 11.4 3. Câble de retenue et câble amont II.4 4. Autres accessoires matériel Documentation fichier du 11.5. et 90 117 117 125 129 131 132 VI III. OPERATIONSSUR LE TERRAIN 135 111.1. Généralités 135 111.2. Règles générales valables pour toutes les méthodes 111.2 1 . Entretien du matériel 111.2 2. Choix de la section de mesure 111.2 3. Choix du mode opératoire III.2 4. Choix du matériel 111.2 5 . Le carnet de jaugeage 111.2 6.Mesure des distances horizontales 111.2 7. Mesure de la profondeur 111.2 8 . Nombre de verticales 138 138 145 151 151 157 164 165 178 111.3. Règles particulières liées au mode opératoire 182 182 190 111.3 1. Consignes liées aux méthodes 111.3 2. Règles liées au mode opératoire 24 1 IV. TRAVAUXDE BUREAU IV.1. Remarques préliminaires 241 IV.2. Préparation des feuilles de jaugeage IV.2 1 . Calcul des vitessesà partir des relevés IV.2 2. Corrections à apporter au dépouillement 243 244 246 IV.3. Dépouillement du jaugeage par la méthode point par point 248 IV.3 1. Méthode graphique 248 IV. 3 2. Méthodes arithmétiques 257 IV.4. Dépouillement du jaugeage par intégration IV.4 1 . Méthode graphique IV.4 2. Méthode arithmétique IV.4 3.Cas où il n'a pas été possible d'estimer la vitesse au voisinage du fond IV.5. Dépouillement indépendantes du jaugeage continu ou par 260 260 26 1 26 1 verticales IV.6. Dépouillement des jaugeages aux flotteurs IV.6 1. Méthodologie IV.6 2. Calcul de la vitesse moyenne en surface Vms IV.6 3. Calcul du débit IV.6 4. Cas des jaugeages aux flotteurs avec vitesses très faibles 262 265 265 266 269 27 1 CONCLUSION 273 BIBLIOOHIE 275 ANNE= 279 '!Le probZ2me de la mesure des dgbits constitue 1 'une des pZus pdnibles incertitudes scientifiques actuelZesn L. BARBILLON E c r i t e en 1909 à proposdesmesures phrase reste encore valable pour l a mesure d e s d é b i t s s u r cette les f l e u v e s est c o n s t i t u é l e e t les r i v i è r e s . En 1976, a l o r s qu'on s a i t d e q u o i peu p r è s b i e n l e s d é b i t s d e la s o l de l a l u n e , on ne connaît qu'à Seine à Paris, d'une façon assez médiocre ceux des crues de l a Garonne et l'ingénieur chargé de l'étude de la moindre setenue collinaire dans n'importe quelle région de France ment compte, en recherchant l'exactitude de 1909 du d é b i t d e s t u r b i n e s , l o r s d e s essais de récept-ion des usines hydro-électriques, à Toulouse.... - se rend très rapide- l e s données hydrologiques disponibles, de ces quelques lignes. A quoi cela t i e n t - i l ? A deux c a u s e s p r i n c i p a l e s il n ' y a pas eu, jusqu'à présent des problèmes graves posés par : d'abord, cette dernière décennie danslaplupart l e manque d'eau : on c o n s t a t e d ' a i l l e u r s que p l u s un pays e s t pauvreeneau mieux il connaît l e volume de ses ressources. L a seconde, c ' e s t l a d i f f i c u l t é r e n c o n t r é e pour l a r é a l i sation des mesures, particulièrement en crue, dans toutes du globe e t durant l a mauvaisesaison ment, il sembleque en zone tempérée.Paradoxale- l e s débitsdescoursd'eausoient l e s régions tropicales qu'en France par les r é g i o n s mieux connusdans exemple. La r a i s o n m e p a r a î t évidente : il est plus agréable de faire "trempette" dans l'eau que dans à 26" 1'eau à 3 ou 4 " . L e b u t du p r é s e n t manuel est d'exposer en r e n t s modes o p é r a t o i r e s e t techni.ques d é t a i l s les d i f f é - u t i l i s é s pour l a mesure d e s d é b i t s à p a r t i r d e l a mesure d e s v i t e s s e s , d e donner e n s u i t e l a description des matériels utilisés e t examiner e n f i n l e s méthodes de dé- pouillement e t d ' i n t e r p r é t a t i o n d e s r é s u l t a t s . 2 Avant d'entrer dans le sujet proprement dit, nous attirons l'attention du lecteur surle fait que nous ne donrmns pas UR catalogue des matériels existants ou ayant existé ! Nous ne parlerons qlxe des appareils les plus couramment utilisés et nous nous étendrons plus particulièrement sur les matériels modernes dont l'utilisation rend lat k h e des hydrométristes sinon plus facile, du moins beaucoup plus ais6e. D'autre part,ROUS n'avons pas toutes les I'intentionde passer en revue méthodes de jaugeage employées avec plus ou moinsde suc- par les hydrologues des divers continents. Ces méthdes sont décrites avec suffisamment de détails dans les ouvrages d'hydrologie cès édités en diverses langues.Ce que ROUS voudrions, c'est donner quel- ques "recettes" pratiques,B partir de techniques ayant fait leurs preuves, de f'a~on à ce qu'elles soient adoptéesde manière courante par les hydrométristes de 1'ORSTOM et peut gtre par d'autres. . . Mais ne soyons pas trop ambitieux et n'oublions pas que chaCUR est persuadé avoir découvert "la meilleure" méthode. Souhaitons 4 du manuel apporte quelques idées au hydrosimplement que ce tome n6tristes aux prises avec des fleuves capricieux et leur permette de réaliser leurs mesures dans les conditions les plus favorables. 3 1. ASPECT THEONQUE DES MESURES DE DEBIT A PARTIR DE DES VITESSES I. 1 . LA MESURE DBFINITIONS 1. 1. 1. DEBIT L e d é b i t est l e volume d ' e a u t r a v e r s a n t d'eau pendant une unité de parseconde une s e c t i o n du cours temps. On l ' e x p r i m e s o i t en mètres cubes l i t r e s par l e s d é b i t si m p o r t a n t s ,s o i te n (m3/s)pour seconde ( l / s ) pour l e s f a i b l e s d é b i t s . On a conv,enu d ' é c r i r e l e r é s u l t a t d e s m e s u r e s s u r avec t r o i s c h i f f r e s s i g n i f i c a t i f s q u e l l e . , . . . i le terrain que s o i t l a . v a l e u r du d é b i t : d e O à 1 m3/s : t r o i sc h i f f r e sa p r è sl av i r g u l e 0,457 m 3 / s d e 1 à 10 m3/s : deux c h i f f r e sa p r è sl av i r g u l e 4,57 m3/s d e 10 à 100 m 3 / s : un c h i f f r ea p r è sl av i r g u l e 45,7 m3/s d e 100 à 1000 m3/s : v a leenutri è r e 457 m3/s au-dessus d e 100Om3/s: a r r o n d i à l ad i z a i n ed e m3/s 4570 m3/s Cette règle, qui pourrait s'intituler "règle des trois chif- se j u s t i f i e aisément compte tenu de l a p r é c i s i o n fres significatifs: l e s conditions normales de mesure que l'on peut espérer atteindre dans sur l e t e r r a i n . 1. 1. 2 ; .. I . COURBE'B'ETALONNAGE On trouvera dans l e tome 3 d e ce manuel, les d i r e c t i v e s pour l'installation des stations hydrométriques destinées J à la collecte de l'infornation hauteurs d'eau au droit d'une section correctement ou d ' u n e r i v i è r e . choisie d'un fleuve Les ruesures d e d é b i t a p p o r t e n t permettant de définir une information complémentaire l e régime du cours d'eau étudié. En e f f e t , P p a r t i r d e ces mesures, il e s t p o s s i b l e d ' é t a b l i r l a r e l a t i o n h a u t e u r débit dans la section considérée. plus sowent sous Cette r e l a t i o n est présentée l e forme de courbe d 'étzlonnage ou courbe de tarage. 4 Pour o b t e n i r l a m e i l l e u r e d é f i n i t i o n d e c e t t e c o u r b e , cessaire de réaliser des mesures B d i f f é r e n t s n i v e a u x du plan d'eau depuisl'étiagejusqu'auxplusfortescrues. section de contrSle des hauteurs d'eau hauteur-débit il e s t né- est constante dans En g é n é r a l , l o r s q u e la est b i e n c h o i s i e , l a r e l a t i o n l e temps : on d i t que c e t t e r e l a t i o n est univoque. Rappelons que : 9 d i x ou mieux quinze jaugeages bien rdpartis sur toute Z'amplitude de variation de cote a" l'dchelle, sont ndcessaires pour tracer l a courbe de taraga, = des jaugeages de contrôle doivent e'tre réalise's à intervaZ2e.s réguliers pour déceler ies ddtarages dventuels, = l e trac6 de l a courbe est d'autant plus prdcis que l e s var i a t i o n s de cote à l 'dchelle sont faibles pendant l a durde des mesures, = il existe toujours une certaine dispersion entre les points expdrimentaux due aux erreurs indvitables demesure. Le t r a c é e s t e f f e c tue' en laissant,autant que possible, un nombreégai! de points de p a r t e t d lautre de Za courbe moyenne. Tout c e c i s e r a p r é c i s é a v e c p l u s d e d é t a i l s d a n s l e tome 6 consacré notamment à l ' é t a l o n n a g e e t a u c a l c u l d e s d é b i t s . Nous donnons à t i t r e d ' e z e a p l e deux courbes d'étalonnage - Figure 1 , une r i v i è r e f r a n ç a i s e , l a Lèze à Lézat : bonne définition des points, dispersion faible, présence - : d e deux c o n t r ô l e s a v a l , Figure 2 , une r i v i è r e malgache, I s i n k o 1 Ambodiroka : c r u e s r a p i d e s , mauvaise d é f i n i t i o nd e sp o i n t s à partirde 1,20 m à l ' é c h e l l e . 5 6 Fig. 2 ISINKO i - A M B O D I R O K A Courbe d 'étalonnage I I 7 DES VITESSES 1. 2':THfiO.RIE D E L A M E S U R E D E S D f i B I T S P A R L A M E S U R E - - 1.2; 1. GENERALITES .--._ . D'après l a d e f i n i t i o n donnée ci-dessus, l e d é b i t e s t donc égal au produit de l a v i t e s s e V du f l u i d e p a r l a s u r f a c e S de la section traversée : Cette formule implique V constant en t o u s l e s p o i n t s d e l a sur l e s f l e u v e s e t l e s r i v i è r e s . section. O r , ceci ne se réalise jamais La v i t e s s e n ' e s t p a s c o n s t a n t e 5 l'intérieur d'une section, elle varie à un a u t r e p a r s u i t e d e l a d'un point forme du lit à l'amont ou B l ' a v a l du fond, de l a r u g o s i t é d e s b e r g e s , d e l a v é g é t a t i o n , d e s i r r é g u l a r i t é s etc... et en un mame point , elle fluctue en grandeur et en d i r e c t i o n dans l e temps. Une r e p r é s e n t a t i o n e n p e r s p e c t i v e c a v a l i è r e donnée par l a f i g u r e 3. Le d é b i t e s t é g a l du d é b i t Q e s t au volume d'eaucontenu dans l e t r i è d r e c u r v i l i g n e l i m i t é p a r l a d r o i t e AB e t l e s courbes AMB (enveloppe des vecteurs vitesses des particules fluides et ANB ( s e c t i o n du lit de l a r i v i è r e p a r en s u r f a c e ) le p l a n v e r t i c a l p a s s a n t par l a d r o i t e AB). La surface gauche limitée par les courbes AN33 e s t l e l i e u d'eau ayant quitté géométrique à l ' i n s t a n t t O + AMB e t 1 seconde,desgouttes l e p l a n v e r t i c a l ANB à l ' i n s t a n t t O ; c f e s t donc, en d é f i n i t i v e , l ' e n v e l o p p e d e s v e c t e u r s v i t e s s e s d e t o u t e s l e s p a r ticules liquides de la section en t r a v e r s . . I 8 9 S i S est l ' a i r e d e l a s e c t i o n d e à t r a v e r s un p e t i t élément dS = dp x d k supposéeconstante élément d el a mesure et v l a v i t e s s e profondeur e t d h é l é n e n td e t r a v e r s a n tc e té l é m e n td es e c t i o n (dp l a l a r g e u r ) l e d é b i t dQ sera donné,d'après (11, par r : dQ=vdS et l e débit total quipeut s'exprimera par : s'écrire a u s s i : P et L étant respectivement l a prof.ondeur e t l a l a r g e u r d e l a s e c t i o n 2 travers l a q u e l l e s ' d c o u l e l'e d 6 b i t Q. La première formulation de (3) i n d i q u e q u ' i l f a u t d é f i n i r une . v i t e s s e moyenne s u r t o u t e l a profondeur e t o b t e n i r ainsi un "débit .. élémentaire" appelé ausai débit unitaire(souvent désigné par l e symbole -p u), la l a r g e u r . s u i v a n t une v e r t i c a l e q u i sera sommé e n s u i t e s u r t o u t e La deuxième formule définie suivant d e (3) montre que l a v i t e s s e moyenne peut Gtre une h o r i z o n t a l e s u r t o u t e l a largeur, puis l e débit élémentaire a i n s i c a l c u l é sera sommé s u r t o u t e l a profondeur de la section. On v o i t ainsi que l a connaissance du d é b i t n ' e s t o b t e n u e que en p l u s i e u r s p o i n t s au sein d e l ' é c o u l e - par l a m e s u r e d e s v i t e s s e s ment de façon à d é f i n i r une v i t e s s e moyenne. C'est c e qu'on a p p e l l e hdbituellement : mesure du d é b i t p a r e x p l o r a t i o n du champ d e s v i t e s s e s . La méthode l a p l u s couramment u t i l i s é e est l ' e x p l o r a t i o n s u i v a n t d e s verticales réparties dans l a s e c t i o n . Dans l e cas d e s e c t i o n s p a r f a i - tement c a l i b r é e s et é q u i p é e s d e d i s p o s i t i f s d e t r a n s l a t i o n h o r i z o n t a l e , on peut envisager parfois une exploration suivant des horizontales, mais c e t t e f a ç o n d e p r o c é d e r est r a r e m e n t u t i i i s 6 e . En résumé : . . Pour connaZtre Ze débitd'unerivisre, on d o i t mesurer l a v i t e s s e en d i f f é r e n t s p o i n t s de la section de façon à d é f i n i r au mieux une v i t e s s e moyenne U dans cette section. ïa v i t e s s e moyenne a i n s i déterminée se rapprochera d'autant plus de l a valeur vraie que : = l e nombre de points de mesure e s t PLUS important, = Z'&ouZement dans la section est parfaitement uniforme, avec des f i l e t s Ziquides bien paraZZ2Zes entre eux, e Za variation de Za cote dupZan d'eau pendant l a mesure e s t f a i b2 e . Cependant, sur des rivières de l a cote à l ' é c h e l l e , en c r u e , a v e c v a r i a t i o n r a p i d e il e s t p a r f o i s p r é f é r a b l e l e nombre d e p o i ~ t s a f i n d e r e s t e r dans des variation de hauteur d.e .diminuer peu limites a c c e p t a b l e s d e à l ' é c h e l l e . Des p r é c i s i o n s s u r l a r é p a r t i t i o n despointsdemesuresseront donnéesLorsquenousexaminerons d i f f é r e n t e s méthodes de jaugeage. les Nous verrons également que l'explora- t i o n du champ d e v i t e s s e p e u t s e f a i r e d e p l u s i e u r s m a n i è r e s pointparpoint,lemoulinetQtantplacé,face rents points de la section repérés en abscisses par intégration, UR : soit au c o u r a n t , en d i f f é e t en ordonnées, s o i t en l a i s s a n t d e s c e n d r e ou remonter l e moulinet à vitesse constante le long de verticales judicieusement réparties sur la largeur de la rivière. En corntusion, l a mesure du débit dans un cours d'eau e s t PdaZisé à p a r t i r de d6pZacements horizontaux et verticaux d'un appareiZ capable de déteetep Za v i t e s s e du fluide en diffdrenta points d d f h i s p a r Zes d i t s déplacements. Le c h a p i t r e II sera consacré h l a d e s c r i p t i o n des m a t é r i e l s u t i l i s é s a c t u e l l e m e n t p a r l e s h y d r o m é t r i s t e s . Nous p a r t i r o n s d e lément de base qu'est l e moulinet. La p r o g r e s s i o n s e r a t e l l e l'é- que l e lecteur verra se profiler la chafne d'appareils indispensables, p u i s l e s v a r i a n t e s de montage tenant et des possibilités matérielles. compte d e s c o n d i t i o n s d e Chaque f o i s , donner l e s l i m i t e s d ' u t i l i s a t i o n o p t i m a l e s . ROUS mesure essaierons de, 11 1. 2 . 2 . SUR QUELQUES CONSIDERATIONS PRATIQUES Dans les paragraphes suivants, nousexposerons r e n t e s méthodes u t i l i s é e s pour l a mesure des débits avant d'entrer dans l e s d é t a i l s , il noussemble les diffé- en r i v i è r e . Mais u t i l e d e f a i r e quel- quesremarques. Les méthodesquenous décrirons par l a suite sont applicables en tenant compte, dans chaque cas, des conditions locales (topographie, écoulement, etc.. .). En matière de jaugeage en rivière, il est difficile de donner des directives gdne'rales valables en toutes circonstances. Chaque rividre, chaque station hydromdtrique constitue t o u j o u r s un cas p a r ticulier et ceci compzique un peu notre tâche car il n'est pas possible de mettre au point des r2gles universelles. Les hydromdtristes doivent savoir quels sont leurs avoir une connaissance parfaCte me'thodes, des domaines d'application et tenir compte des caractdristiques des e'coulements pow, les utiliserau mieux. Dans l a s u i t e , nousexaminerons viennent dans l a mesure d e s d é b i t s t e l s angle du ,courant par rapport certainsparamètresquiinterque a n g l e d e d é r i v e du c â b l e , à l a section droite, constante de fond, 1 c o r r e c t i o ne a u ,c o r r e c t i o na i r , etc... Ces grandeursnesontfacilement mesurables que dans des situations idéales qui ne se t r o u v e n t r é a l i s é e s qu'en moyennes e t basses eaux ou l o r s q u e l e s r i v i è r e s p r é s e n t e n t t o u t au long de l'année un régime t r è s calme. Dans l e c a s d e g r a n d e s c r u e s sur les fleuvesdesrégions s u r l e s ouedsd'Afrique duNordou auxcyclonestropicaux, il y a du f a i t d e s c o n d i t i o n s l o c a l e s lement ( t r è s g r a n d e s v i t e s s e s , f o r t e s v a g u e s solidesimportants,charriagede soumises d'écou- en s u r f a c e , t r a n s p o r t s fond c o n s t i t u é d e g r a v i e r s d er o c h e r s ) ,d e sc a u s e sd ' e r r e u rt e l l e m e n tg r a n d e sq u ' i lv a u t et même mieux, ' 12 dans l'intérêt de l a mesure e t pour l a sauvegarde du matériel, n é g l i g e r c e r t a i n s p a r a m è t r e s d i f f i c i l e s à mesureret dont l a p r i s e en compte n'améliore que très faiblement l a v a l e u r du r é s u l t a t . Dans ces conditions extr*aes, il f a u t f a i r e v i t e e t s a v o i r doser les r i s q u e s . En p r é s e n c e d ' u n c r u e e x c e p t i o n n e l l e , l ' e s s e n t i e l n'est pas de définir l'angle de dérive du c â b l e ou l ' a n g l e h o r i z o n t a l 1 quelques degrés prês (opération difficile car l e saumon.se déplace dans tous les sens ! !) mais c'est de pouvoir donner'un ordre de grandeur acceptable du d é b i t . Dans ces s i t u a t i o n s , il a r r i v e p a r f o i s que c ' e s t l e maté- riel l e moins s o p h i s t i q u é q u i donne les r é s u l t a t s les p l u s sûrs : cas, une bonne i n d i c a t i o n un flotteur naturel donnera, dans bien des de l a vitesse e n s u r f a c e a l o r s d'être coincé par que l e moulinet l e p l u s moderne r i s q u e l e s a b l e ou d ' a v o i r son a x e f a u s s é p a r un corps flottant. Npoublions jamais que Za r&le d'or des hydrome'tristes devrait Ztre l a suivante : mhe dans Zes situatzons Zes pZus difficizes, et en cas de ddfailZanee du matdriel cZassique, il a i s te t o u j o u r s un myen pour estimer l e de'bit. A n o t r e avis, l a p r é c i s i o n d ' u n e mesure d e d é b i t dépend presque e s s e n t i e l l e m e n t d e s c a r a c t é r i s t i q u e s d e l ' é c o u l e m e n t d a n s d'eau.D'autresfacteursinterviennent l e cours évidemment, e n p a r t i c u l i e r t a t du m a t é r i e l u t i l i s é e t l e soin apporté par l'é- les opérateurs à l a r é a l i s a t i o n d e l a mesure. Mais t o u t e s ces c o n d i t i o n s é t a n t é g a l e s par ailleurs, il est b i e n é v i d e n t q u ' i l débit de la crue exceptionnelle sur une parfaitement uniforme que sur est p l u s f a c i l e d e m e s u r e r l e riviëre à écoulement l e n t e t un t o r r e n t à c o u r a n t v i o l e n t ou sur un oued d'Afrique du Nord c h a r r i a n t d e grandes quantités de matériaux aussi bien en surface qu'en suspension.. , 13 Dans le premier cas, le résultat aura plus de chances d'être obtenu avec une meilleure précision que ledans second. Et sur une m-eme rivière, le choix de 1 'emplacement du jaugea- ge, peut, par suite de conditions non identiques d'&coulement entrainer des résultats assez différents dans l'estimation du débit. Nous donnerons plus loin et en détail les principaux critères de choix d'une station de mesure. Mais comme nous avons, . .assez souvent, eu l'occasion de voir dans l'embarras des agents encore inexpérimentés, nous noterons dès à présent dansce paragraphe d'introduction, que l'emplacement de la section de jaugeage n'est pas immuable. Elle doit se situer évidemment prèsde la station d'enregistrement des hauteurs d'eau. Il serait souhaitable qu'elle puisse se trouver 'exactement audedroit cette station. Malheureusement, cela n'est pas toujours possible. On se place alors à l'aval ou à l'amont compte tenu de la configuration du lit et des caractéristiques du courant. Une section de mesure peut convenir en hautes eaux, mais n'est plus utilisableà l'étiage par suitede mauvaises conditions d'écoulement résultant des faibles débits. Dans ce cas, on définit deux sieurs sections distinctes utilisables pour différentes gammes de à ce qu'elles ne soient pas trop débit. Il..faut cependant veiller éloignées les unes des autres et qu'il n'y ait pas d'apports internédiaires, ni fuites ou prélèvements. Ces considérations valent pour les stations sans appareillage fixe. Avec les stations téléphériques, le choix est faitde façonà donner en très hautes eaux. Il se les meilleurs peut, dans ce de1 'empla.cement résultats pour les mesures cas, 1 'on quedoive recher- cher une section différente pour les mesures d'étiage. Ceci peut paraître évident, mais il nous semble utile de le répéter afin qu'il n'y ait de pas doute dans l'esprit des hydro- métristes débutants. à souligner qu'il est difficile Encore une fois, nous tenons de donner des règles précises, valables dans tous les : lecasflair, l'expérience de l'hydrométriste doivent compenser dans une certaine mesure les lacunes inévitables de ce manuel. ou 14 1. 3. L E S D I F F E R E N T E S M E T H O D E S DE M E S U R E En g é n é r a l , l ' h y d r o m é t r i s t e n e d i s p o s e l i n e t pour mesurer l e d é b i t d ' u n e r i v i è r e . sont réservées auxmesures L'estimation de la vitesse Les b a t t e r i e s d e m o u l i n e t s exemple. moyenne s e r a donc obtenue en en d i f f é r e n t s p o i n t s d e a b s c i s s e s e t enordonnées. mou- industrielles lors des essais de récep- tiond'usineshydroélectriques,par plaçant ce moulinet que d'un seul l a. . s e c t i o n r e p é r é s en En g é n é r a l , comme l e montre l a f i g u r e No 3 , l e moulinet est p l a c é en d e s p o i n t s r é p a r t i s s u r d e s v e r t i c a l e s espacées régulièrement en t r a v e r s d e l a s e c t i o n . L e s d i f f é r e n t e s méthodes de mesure peuvent Ztre classées endeuxgrandes catégoriessuivant, p o i n t s e t les modalités de mesure v e r t i c a l e s en fonction de - d'une p a r t l a r é p a r t i t i o n d e s et d'autre part la répartition des la rapidité des variations du plan d'eau. Il est bien évident que c e t t e d i v i s i o n endeux c a t é g o r i e s a été f a i t e dans l e b u t d e r e n d r e p l u s c l a i r l ' e x p o s é . En r é a l i t é , l a méthode u t i l i s é e pour r é a l i s e r un jaugeage est un assemblage des techniques décrites dans L'agent chargé de l e s deux c l a s s i f i c a t i o n s . l a mesure devra choisir différents critères qui seront en f o n c t i o n d e exposés d e f a ç o n p l u s p r é c i s e d a n s l e c h a p i t r e III : o p é r a t i o n s d e t e r r a i n . 15 1. 3. 1. CLASSIFICATION SUIVANT LES MODALITES DE MESURE DE LA VITESSE SUR CHAQUE VERTICALE Dans l e paragraphe 1.2 1. nousavons vu que l a première o p é r a t i o n à réaliser ,pour c o n n a î t r e l e d é b i t est l a d é f i n i t i o n d e l a vitesse moyenne. Ceci peut de l'exploration de être f a i t d e f a ç o n p r é c i s e la section en plusieurs points, par différents procédés : ce sont les méthodescomplètes. La v i t e s s e moyenne est quelquefois estimée p l u s sommairement à p a r t i r d ' u n demesuressoit à partir en s u r f a c e , s o i t a u s e i n d e l ' é c o u l e m e n t nombre r é d u i t : ce s o n t l e s méthodes incomplètes. 1.3 7 7 . M t w u ~ acomptZtes On groupe dans ce paragraphe, la l e s mesures qui explorent t o t a l i t é d e l a v e r t i c a l e d'une façon continue ou d i s c o n t i n u e . On distingue : 1.3 1 1 1 . Méthode a rp o----ints ----------------p--- L ' a p p a r e i l d e mesure est positionné successivement en diffé- rents points sur l a v e r t i c a l e . Chaque p o i n t e s t r e p é r é fondeur) et l a v i t e s s e y est mesuréependantun long(aumoins 30 secondes). Lenombre enordonnée(pro- temps suffisamment de points doit ê t r e égalau moins à c i n q p a r v e r t i c a l e s . La v i t e s s e moyenne sera o b t e n u e s o i t p a r i n t é g r a t i o n g r a p h i que(méthode. des paraboles et méthode d e s i s o t a c h e s ou courbes d'égale . v i t e s s ed a n s l a s e c t i o n )s o i t p a r d e s méthodesarithmétiques. Les principes des différentes méthodes de calcul sont suivants : Reprenons l a formule (2) du.paragraphe 1.2 1 . les 16 17 v étant la vitesse constante dans revient à tracer sur le plan de un élémentdesurface d S. Ceci - l a section de jaugeage, en s'appuyant s u r les v a l e u r s d e l a v i t e s s e mesurées à d'égale vitesse (appelées aussi isotaches chaque v e r t i c a l e , d e s l i g n e s ou isodromes) et à f a i r e les i s o t a c h e s . l a sommation des surfaces élémentaires comprises entre C'est l a méthode des isodromes-ou des isotaches qui est résumée s u r l a f i g u r e 4. - Dans l a formule (3). du même paragraphe : l a première intégrale représente l a s u r f a c e du graphe obtenu en portant --- - - - - - en a b s c i s s e l e s v i t e s s e s mesuréesau t i c a l e p o r t é s en ordonnéesuivant droit des points de cette ver- l a p r o i o n d e u r . Ce graphe e s t appelé couramment p r o f i l d e s v i t e s s e s s u r parabole des vitesses. une v e r t i c a l e ou a u s s i La première intégration donnera le débit élémentaire ou d é b i t u n i t a i r e s u r l a v e r t i c a l e c o n s i d é r é e C'est la expriméen méthode d e s p a r a b o l e s r e p r é s e n t é e a u s s i s u r figure 4 . L'intégrationdetous m2/s la la les d é b i t s é l é m e n t a i r e s s u i v a n t l a r g e u r dohne l e d é b i t t o t a l . - Une moyenne pondérée, suivant diverses formules,des vitesses mesu- r é e s s u r l a v e r t i c a l e , donne l a v i t e s s e moyenne. C e t t e v i t e s s e moyen- ne m u l t i p l i é e p a r l a p r o f o n d e u r , d o n n e r a l e d é b i t é l é m e n t a i r e s u r l a v e r t i c a l e en m2/s. L ' i n t é g r a t i o n s u r l a l a r g e u r s e f a i t e n s u i t e p a r l a méthode d e s t r a p è z e s . C'est l a méthode arithmétique de dépouille- ment. _ I Cesméthodes i ' 1 ! travaux de bureau. s e r o n t examinéesen détail dans le chapitre IV : 18 L e jaugeage p a r i n t é g r a t i o n se p r a t i q u e e n d é p l a ç a n t le moulinet à v i t e s s e c o n s t a n t e l e l o n g d e c h a q u e v e r t i c a l e . L ' i n t é gration peut s'effectuer de bas en haut ou d e h a u t e n b a s , s u i v a n t l e type de matériel dont on dispose. à vitesse très l e n t e (de L e déplacementdumoulinet l'ordre de 1/ 100 d e l a vitesse du courant à mesurer) e t c o n s t a n t e l e long de l a v e r t i c a l e , donne directement l a vitesse moyenne sur Ceci se démontreaisément. cette verticale. Nous reprendrons l a démonstrationde S o i t un moulinet dont M. ROCHE l a formule de tarage * : est : n u = a - + b t d a n s l a q u e l l e u est l a vitesse du courant e t n l e nombre d e t o u r s d'héliceenregistrépendant1e.temps S o i t P la p r o f o n d e u r t o t a l e du moulinet, supposée constante. t. e t v l a vitesse de déplacement dp d e l a profondeur Surunélément P , on a une vitesse du courant u qui peut constante. L e moulinet mettra untemps Gtre considérée corne dt = * pour p a r c o u r i r l'élé- V ment dp (v est,engénéra1,suffisamment son i n f l u e n c e s u r petit par rapport l e déplacement l e u soitnégligeable).Pendant long de 1'élément dp, OR comptera un nombre d e t o u r s d ' h é l i c e d n répondant à l a r e l a t i o n : u = a -dn dt (puisque d t = * V 1 + b à u pour que u = a -vdn dP + b Si N estle nombre total de tours enregistrés sur la profondeur P, en un temps T = - ,ona: V [=N u-b va dp La vitesse u correspondante, calculée par la formule (1) sera : U s a -N T + b . Or : 2 dp-2 k d p + b =% . vT = P et pd'/ = P Ce qui est 1 'expression de la vitesse moyenne le long de la verticale. Le jaugeage par intdgration, donnant donc directement Za v i t e s s e moyenne sur Za vertieaZe, permet La réaZisation demesures plus rapides e t plus compZe'tes. \ - Nous verrons plus loin que le montage du moulinet ne permet .I pas d'explorer la à qne certaine totalitéde la distance de fond du montage. Nous verticale: le moulinet est arrêté du de lit la rivièredu fait de la constante donnerons une une correction suffisamment approchée. méthode qui permet d'apporter 20 M~thod_~-d_es_fl,o_tt~~~~~~~~~~ E.Lr-2 car e l l e est a s s e z Nous c i t e r o n s c e t t e méthodepourmémoire peu u t i l i s é e . Son a p p l i c a t i o n ne peut être f a i t e que dans des sections parfaitement calibrées en profondeur sur une certaine longueur. Elle donne de bons r é s u l t a t s d a n s l e cas d e v i t e s s e s t r è s f a i b l e s 09 l ' u t i lisation des moulinets n'est plus possible. est L e p r i n c i p e est l e suivant : l a v i t e s s e moyenne d e l ' e a u obtenue en chronométrant l e temps m i s par un flotteur lest&,immergé 415 environ du t i r a n t d'eau,pour s u r wne profondeur égale au Pourque l a mesure s o i t c o r r e c t e , tant sur toute l a v i t e s s e du c o u r a n t , l a longueur dépend de une certaine distance dont parcourir- il f a u t que l e t i r a n t d ' e a u s o i t cons- n'y a i t l a longueur du déplacement du f l o t t e u r a f i n q u ' i l pas de risque de frottement sur l e fond. Les f l o t t e u r s peuvent Ztre c o n s t i t u é s p a r d e s morceaux d e bois cylindriques OU c a r r é s l e s t é s à une extrémité par des boulons dont l e nombre est déterminé pourunmètredelongueur). avecdestubesen avec de l'eau p a r tâtonnements (5 à 6 boulons de On peutégalement (# 10 réaliser Ces f l o t t e u r s bouchés à une extrémité e t l e s t é s Sur Place P.V.C. ou du s a b l e . Pour a v o i r l a v i t e s s e moyenne avec une précision convenable, il f a u t être sûr que l e f l o t t e u r c o u v r e deur. Il fautégalementque aumoins l e flotteur soit l e s 314 d e l a profon- immergé v e r t i c a l e m e n t , l a partie hors de l'eau étant la plus réduite possible. I L e d é b i tt o t a l e s t obtenue à p a r t i r du d é b i tu n i t a i r es u r chaque v e r t i c a l e c a l c u l é en f a i s a n t l e p r o d u i t d e l a v i t e s s e mesurée par une profondeur f i c t i v e p é g a l e à l a moyenne a r i t h m é t i q u e d e l a profondeur r é e l l e e t de l a longueur immergéedu est u t i l i s é e pour t e n i r comptedu flotteur. Cette rBgle empirique f a i t que l a v i t e s s e mesurée e s t l é g è r e - ment supérieure à l a v i t e s s e moyenne v r a i e , l e f l o t t e u r n ' e x p l o r a n t que l a tranche supérieure de l'écoulement. 21 --------- 1 . Exploration -- ------------incomplète ----------de profondeur la .----_---1.3 1 2 Cette façondeprocéderpeut être soit systématique, avec mesure en l e cas des méthodes américaines unoudeux c'est points s u r chaque v e r t i c a l e ,s o i ta c c i d e n t e l l el o r sd e sc r u e sv i o l e n t e s ' avec transports importants en surface. - Méthodes américaines : Ces méthodes,que l'on peut également quali- f i e r d e jaugeages s i m p l i f i é s p o i n t p a r p o i n t , s o n t en Amérique e t donnent une approximation de très u t i l i s é e s l a v i t e s s e moyenne p a r mesure du courant en deux p o i n t s (2/10 e t 8/10 d e l a profondeur : v m' +v # Vo,i). (6/10 d e l a profondeur : Vm ) ou en un point + 2' Ce choix a é t é f a i t a p r t s examen d e nombreux jaugeages réali- sés sur l e s f l e u v e s d'Amérique,étudesquiontpermisdeconclure que l e s v i t e s s e s en c e s p o i n t s s o n t trss voisines de l a v i t e s s e moyenne. Ces méthodesnesontpas u t i l i s é e s au service hydrologique de 1'ORSTOM. = Mesuresincomplètesaccidentelles : Ceci peut se produire au cours d'un jaugeage complet par grande crue. Sur quelques verticales, situées dans l a zone de courant maximal q u i e s t , d e p l u s , c e l l e r i a g e s .en s u r f a c e s o n t les plus abondants, où l e s char- il p e u t a r r i v e r q u ' i l soit pas possible' d'explorer toute la profondeur ne du f a i t d e s r i s q u e s d e p e r t e ou d e d é t é r i o r a t i o n du m a t é r i e l . Dans ce cas, ne seront réalisées, en prenant toutes l e s p r é c a u t i o n s pour é v i t e r d e s i n c i d e n t s , que quelques mesuresau voisinage de l a s u r f a c e ou même, l e p l u s vent, qu'une seule mesure en surface. L'estimation de son avec SOU- / l a v i t e s s e moyenne sera f a i t e p a r comparai- l e s mesures complètes déjà effectuées sur ces verticales l e s mesures p a r t i e l l e s o b t e n u e s aucoursdela/oudescrues' et excep- tionnelles. Une mesure p a r t i e t t e , extrapotBe avec soin par conrparaison avec des mesmes conrpZ8tes, donnera une estimation correcte du dbbit ble'mentdre avec lequel i l sera possibte de "récupdrer"valabZrnent un jaugeage ou d 'extrapoler vers tes ddbits e'ievds l e s courbes d'dtalormage de certaines verticales. Cependant, i l n'est pas question d'en de'dtcire q u ' i l s u f f i t d e f a i r e quelques mesures compZdtes de temps en temps. 22 E:LL-2-2* Su?%rfic_isll2s Par très f o r t e c r u e , les vitessesd'écoulementatteignent des valeurs telles qu'il devient impossible l i n e t , un jaugeage complet par exploration d e f a i r e , avec un du champ d e s v i t e s s e s . que l a v i t e s s e d é p a s s e 4 à 5 m / s , En e f f e t , d è s des instruments de mesure mou- la dérive très m ^ ê e montés sur des poids de lestage lourds (100 kg) devient très importante e t , d e p l u s , les transports s o l i d e s en s u r f a c e e t a u s s i en suspension ou s a l t a t i o n P e u v e h t ent r a î n e r l a p e r t e ou l a d é t é r i o r a t i o n du matériel. Dans c e s c a s e x t r ê m e s , l ' e s t i m a t i o n du d é b i t est encore p o s s i b l e en mesurant l e s v i t e s s e s s u p e r f i c i e l l e s - : s o i t avec l e moulinet s i sonimmersion ne présente pas trop de risques, arbres, etc.. soit à l'aide de flotteurs naturels (corps flottants, .9 ou a r t i f i c i e l s ( b o u t e i l l e s l e s t b e s , etc.. .). On o b t i e n t a i n s i u n c e r t a i n nombre de points de mesures répartis sur toute la largeur de l a r i v i è r e à l'aide desquels p o s s i b l e d e d é f i n i r l a v i t e s s e moyenne en surface il est :b s La s e c t i o n d e mesure é t a n t connue (à p a r t i r d e j a u g e a g e s c o m p l e t s l e débits'obtientdirectement r é a l i s é s pour d e s c o t e s p l u s f a i b l e s ) , Q=KVms . S K é t a n t l e c o e f f i c i e n td ec o r r e c t i o n , à appliquer à Vms l a v i t e s s e moyenne d a n s t o u t e l a s e c t i o n c i e n t se déduit des jaugeages complets : K = U/Vms pouravoir . C e coeffi- pour l e s q u e l s U v i t e s s e moyen- ne, et Vms sontconnus. S ' i l n'y a pas eu de jaugeages aucune i n d i c a t i o n s u r l a v a r i a t i o n d e é t u d i e , on pourra prendre à l a s t a t i o n e t s i l ' o n n'a U/Vms dans l a s e c t i o n que l ' o n les valeurssuivantes : : 23 Vitesses fortes, profondeurs supérieures V i t e s s e s moyennes en r i v i è r e s d e montagne ---------------------- à 4 m 1 ,O0 1 ,O5 F a i b lp e se n t ersi,v i è r e s moyennes ...................... Grands f l e u v e s ......................................... 0,85 Pentes moyennes, r i v i è r e s moyennes ..................... Vitesses t r è s f a i b l e s .................................. 0,90 1 0,95 à 0,95 O ,80 En A l g é r i e , G. JACCON p r é c o n i s e l e s v a l e u r s s u i v a n t e s : . K = 1 ,O0 pour des' écoulements sans ressaut (pas de vagues) . K 1,05 pour des écoulements avec ressauts stationnaites = (écoulernents s u r c r i t i q u e sc a r a c t é r i s é e sp a rd ef o r t e s 'ondulations quasi permanentes). - Réalisds dansde bonnes conditions, les jaugeages aux flotteurs peuvent donner de bons résultats e t i l s doivent être u t i l i s d s chaque fois queZes métlwdes classiques ne peuvent pas ê t r e appZiquées . Lemode opératoire sera développé dans tions sur l e terrain et travaux de bureau. l e chapitre opéra- 24 1. 3. 2. CLASSIFICATION SUIVANT LA REPARTITION DES VERTICALES EN FONCTION DE LA RAPIDITE DES VARIATIONS DU PLAN D'EAU Les mesures de débit doivent permettre d'étalonnage Q = f (H) à l a s t a t i o n c o n s i d é r é e . l e tracé d e l a courbe A une valeur du d é b i t à l'échelle parfaitement définie. correspond une hauteur O r , une mesure de débit'en r i v i è r e est u n e o p é r a t i o n q u i peut demander plusieurs heures. Pendant ce temps, l a s t a b i l i t é du réalisée ; il se p e u t , p a r s u i t e d e s plan d'eau n'est pas toujours c a r a c t é r i s t i q u e s t o p o g r a p h i q u e s du cours d'eau, qu'en un instant donné l a v a r i a t i o n d u p l a n d ' e a u s o i t p l u s ou moins r a p i d e . Certai- nes riviBres à p e n t e f a i b l e p r é s e n t e n t d e s c r u e s d o n t l a m o n t é e tendsurplusieursjours ou m&e plusieurs semaines s'é- et est d e l ' o r d r e dequelquescentimètresparjour.Parcontre,dansd'autresrégions, l e s c r u e s s o n t beaucoup p l u s r a p i d e s e t l a montGe du plan d'eau de plusieurs dizaines de est centimètres à l ' h e u r e , v o i r e d e q u e l q u e s l e sud d e Madagascar,unemontée mètres : nousavonsvudans de 2 à 2,50 m.en une vingtaine de minutes environ. Dans l e premier cas, pendant l a mesure, l e plan d'eau pratiquement stable sera et au d6bit mesuré correspondra une hauteur 1' é c h e l l e b i e n d é f i n i e , t a n d i s q u e d a n s l e second, l a v a r i a t i o n d e c o t e sera très grande e t l a représentationasUr un graphe r é s u l t a t d e l a mesure ne 1 Q(H),du sera p a s aisé. Nous voyonsdoncque l'hydrométriste risque d'ztre placé dans deux s i t u a t i o n s t o t a l e m e n t d i f f é r e n t e s q u i n é c e s s i t e n t d e s . méthodes appropriées 2 chaque cas pour arriver à d e s r é s u l t a t s corrects. Sur une r i v i è r e à v a r i a t i o n d e p l a n d ' e a u d e l a mesurepeutprendreson l e n t e , 1'agent chargé temps : c ' e s t l e cas classique. Sur l e s rivières soumises à d e s c r u e s très r a p i d e s e t v i o l e n t e s , il f a u t essayer d'obtenir une mesure de débit correspondant plus faible possible de B la variation l a l a c o t e à l ' é c h e l l e . Pour cela, d'abord l a courbe d'étalonnage sur chaque OR établit verticale e t o n d é f i n i t e n s u i t e à p a r t i r d e t o u s ces r é s u l t a t s l a courbe d ' étalonnage de l a s e c t i o n pour d i f f é r e n t e s h a u t e u r s jaugeage continu par à l ' é c h e l l e : c'est l a méthodedu verticales indépendantes. 25 12 à 20) comme On d é f i n i t un c e r t a i n nombre d e v e r t i c a l e s ( d e indiqué dans l e paragraphe "opérations sur l e t e r r a i n " . Ces v e r t i c a - l e s peuvent être légèrement différentes d'un jaugeage l e u r p o s i t i o n dépend de l a l a r g e u r du plan d'eau mesure.Surchaque point, soit v e r t i c a l e , on u t i i i s e , s o i t : au moment d e l a l a méthode point par l a méthode p a r i n t é g r a t i o n s u i v a n t l e s c a r a c t é r i s t i q u e s de l'écoulement. On n o t e l a c o t e à l ' é c h e l l e au début d e l a mesure. On peutégalement 'valles r é g u l i e r s ( t o u t e s et à la f i n faireobserverl'échelle 1 inter- l e s 10 minutesparexemple)pendant . S i l a s e c t i o n est équipéed'unlimnigraphe, durée du jaugeage on n o t e s u r à l'autre la l a f e u i l l e l e début e t l a f i n du jaugeage 8 l ' a i d e d e r e p è r e s tracés sur l e limnigramme. La mesure sera ensuite dépouillée au bureau. De p l u s amples d é t a i l s s u r l e mode o p é r a t o i r e e t l e dépouillement seront donnés dans les chapitressuivants. Le principe de cette méthode est l e suivant : s ' i l f a u t une heure pour f a i r e unjaugeagecomplet il f a u d r a 4 à 5 minutes comptetenu (10 à 12 v e r t i c a l e s enmoyenne), de's déplacements du m a t é r i e l , pour e x p l o r e r une v e r t i c a l e . La v a r i a t i o n d e l a c o t e à l ' é c h e l l e pendant l a m e s u r e s u r u n e v e r t i c a l e s e r a t r è s f a i b l e , d e l ' o r d r e d e quelques centimètres. En r é a l i s a n t pourchaque de mesures réparties sur toute v e r t i c a l e une série l a v a r i a t i o n du plan d'eau, p o s s i b l e d e tracer une courbe d'étalonnage représentant e n t r e l e s h a u t e u r s e t les d é b i t s u n i t a i r e s mesuréssur il s e r a l a relation les diffé- rentes verticales. A l'aide des courbes d'étalonnage par verticales ainsi obtenues, on peut ensuite définir pourchaque v e r t i c a l e une s é r i e d e d é b i t s u n i - taires correspondant à d e s c o t e s à l ' é c h e l l e , c h o i s i e s a r b i t r a i r e m e n t . L'intégration de ces d é b i t s u n i t a i r e s s u r t o u t e les d i f f é r e n t e s h a u t e u r s c h o i s i e s , cé p r é c i s d e l a c o u r b e l a section donnera pour les débitsquipermettrontle d e tarage de la section. tra- 26 les règlesimpératives De cequiprécède,nousdéduisons à r e s p e c t e r pour l ' a p p l i c a t i o n d e c e t t e méthode : = F a i r e l e s mesures toujours aux mêmes v e r t i c a l e s q u e l l e que s o i t l a c o t e à l ' é c h e l l e , Jauger pendant toute l a duréedelacrue,sansinter- ruption, * Noter l a c o t e à l ' é c h e l l e au début e t à l a f i n d e c-haque verticale. L'exploration des verticales se f e r a p a r p o i n t s t é g r a t i o n , s u i v a n t l e matériel dont on dispose. ou p a r in- L a mesure par intL- gration est préférable chaque f o i s que cela e s t p o s s i b l e , car le temps passé surchaque yerticale e s t r é d u i t d a n s d e s p r o p o r t i o n s assez importantes par rapport à l a mesure point par point. Pour résumer l e paragraphe 1.3 nous dirons que : La mesme du de'bit s ' e f f e c t u e s o i t s u i v a n t l a m 6 t b d e c l a s sique, soit p a r la mdtbde du jaugeage continu p a r v e r t i c a l e s i d pendantes en fonction des caractdristiques de 2 'deoulement dans l a rividre. L 'expZoration de chaque V e r t i c a Z e e s t f a i t e de manidre cornpZète points par points, p m intdgration ou p a r f l o t t e u r s Zestds en fonction du m t d r i e l dont on dispose ou de m n i s r e incompldte par mesures superficielZes Zorsque l e s mdthodes ci-dessus ne peuvent pas, pour une raison ou fane autre, gtre appZiquées. Dans tous Zes cas, Z'opdration de mesure de ddbit s'appette un jaugeage e t f a i t correspondre un débit Q a" un niveau H. L'ensemble des coupZes Q,H a i n s i obtenus d d f i n i t l a courbe d'dtaZonnage de Za s t a t i o n hydromd&r4que, 27 1.4.LESDIFFBRENTSMODESQP&RATQIRES Il e s t Figalement p o s s i b l e d e c l a s s e r l e s en fonction dumode méthodesdemesure o p é r a t o i r e a d o p t é pour l a r é a l i s a t i o n du jaugeage. Ce mode o p é r a t o i r e dépepd d e s c a r a c t é r i s t i q u e s d e l a r i v i è r e , d e 1'équipement d e l a station hydrométrique e t du matériel dont on dispose. . . Nous d i s t i n g u e r o n s : 1. 4. 1. MESURES A GUE Cette méthode,désignée en paysanglo-saxonssous de "wading" n ' e s t u t i l i s a b l e que dans des sections (maximum 1 m) e t a v e c d e s v i t e s s e s f a i b l e s ((1 L'opérateur, équipé de grandes bottes l e terme peuprofondes m/s). ou d ' u n m a i l l o t d e ' . b a i n s u i v a n t l a s a i s o n ou l a zone c l i m a t i q u e , se p l a c e d a n s l ' e a u et tient directement à l a main l e znatériel : généralementmaulinet monté s u r perche. La p o s i t i o n d e s p o i n t s d e mesure est repérée en ordonnées (profondeur) à l ' a i d e d e s g r a d u a t i o n s p o r t é e s s u r abscisses (largeur) l a perche e t en à partir d'un double décamètre, d'un cable gradué d'un compteur c e n t i m é t r i q u e r o u l a n t s u r un c a b l e p l a c é en travers de l a r i v i è r e e t m a t é r i a l i s a n t l a section de jaugeage. La p o s i t i o n d e 1 ' o p é r a t e u r d o i t ê t r e t e l l e que l a p e r t u r b a t i o n a p p o r t é e à l'écoulement s o i t l a p l u s f a i b l e p o s s i b l e r e i l d e mesuretenu face au courant l'amont,jambesécartées. : appa- l e p l u s l o i n p o s s i b l e vers L a perchedoittoujoursreposersur le fond : le moulinet e s t d é p l a c é s o i t à l a main, s o i t à 1' a i d e d e coulisses spéciales, soit à 1 " a i d e d ' u n p e t i t moteur é l e c t r i q u e . ou . .. 28 1. 4. 2. MESURES APARTIRD'UNPONT O U PASSERELLE S i l a section de jaugeage du m a t é r i e 1 , a p p r o p r i é : perchesuspendue port (pied de perche sans garde-corps ou mesure sera déplacé à p a r t i r d e ces d'une passerelle, l'appareil de ouvragesavec est s i t u é e p r è s d ' u n p o n t ou c h a r i o t t r e u i l ) d a n s à un-sup- l e cas ' d e passerelle ou t r e u i l a v e c p o i d s d e l e s t a g e monté sur porte-à- fauxsimple,porte-à-fauxsurvéhicule,cyclopotencemanuelle ou motorisée dans l e cas d'un pont avec parapet. La position des points de les graduations de la perche ou l e s i n d i c a t i o n s d ' u n compteur d e l e t r e u i l d e manoeuvre e t en a b s c i s s e s p a r profondeur monts. sur undécamètretendu mesure e s t donnée en ordonnée par l e long du pontou de tions définitives portées sur l a p a s s e r e l l e ou de gradua- l e t a b l i e r du pont ou d e l a p a s s e r e l l e e t r e p é r é e s une f o i s pour t o u t e s . Avec une perche montée sur pied support on peut jauger avec desprofondeurs peu augmentéesavec P 41 m e t d e s vitesses C 1 m / s . Ces l i m i t e ss o n tu n l a perche manoeuvrée p a r u n c h a r i o t t r e u i l < 2 m e t V < 2 m/s environ. Avec une cyclopot.ence, : les profondeurs peuvent a t t e i n d r e 10 m e t les v i t e s s e s 3 m/s. 1.4.3.. MESURES A L'AIDE D'UN BATEAU En l'absence de pont, l e matériel de jaugeage dans l a section de mesure à f 'aide d'un bateau. e t l e mode opgramire dépendent liques. est dépfacd La t a i l l e du bateau évidemment d e s c o n d i t i o n s hydrau- 29 2 . 4 3 7 . Weau et câbLe Pour des profondeurs largeur de rivière inférieure travers de 1a.section > 1 m, des vitesses <3 m e t une à 300 m, l e bateau e s t déplacé en à partir d'un câble tendu qui est utilisé ou compteur). L e s profon- pour r e p é r e r l e s a b s c i s s e s ( g r a d u a t i o n d e u r s Sont mesurées- avec l e compteur du t r e u i l , Dans l e cas du l a route, contrôle des stations d'un réseau. hydrométrique effectué par l e bateau que l'on utilise d.e '. ' est généralement un bateau gonflable capable e t propulséparunmoteur de supporter une charge de une tonne environ hors-bord d e 20 à 25 CV maximum. Le poids de lestage ne dépasse jamais 25 kg : c'est ce que nous appelons l'équipement léger. 1.4 3 2. Eâhau. e;t c a d e hydhoghapkique S i l a r i v i è r e mesure p l u s d e 300 m d e l a r g e section de mesure, au d r o i t d e l a il e s t t r è s d i f f i c i l e d e m e t t r e e n p l a c e câble. La p o s i t i o n d e s verticales e s t r e p é r é e p a r r a p p o r t balises installées. sur un à des l e s berges e t portées Sur-un plan obtenu par un lever topographique précis ': b a l i s e s d ' a l i g n e m e n t m a t é r i a l i s a n t l a section e t balises d'angle pour d é f i n i r l a p o s i t i o n d e l a v e r t i c a l e . On u t i l i s e pour c e t t e o p é r a t i o n un cercle hydrographique, appareil d é r i v é du s e x t a n t permettant de mesurer les angles dans un plan h o r i z o n t a l . L e bateau est maintenu en position dans l'aide d'une chaîne l a section à e t d'une ancre. Un jaugeage au cercle peut léger (bateau gonflable être r é a l i s é avec l'équipement e t moteur d e 20 CV). Mais dans l e cas de grands f l e u v e s e t d e tournées de mesures effectuées par voie d'eau opérer à l ' a i d e du bateau de grandes dimensions utilisé aussi l e s déplacements : c ' e s t l'équipementlourd. plus 'importants qui permettent on peut pour On d i s p o s e a l o r s d e t r e u i l s l a manoeuvre de saumons d e 50 à 100 kg. Les o p é r a t i o n s d e r e p é r a g e d e s v e r t i c a l e s s o n t s i m p l i f i é e s l'on dispose d'un tblémètre de précision. si L e s distances sont mesuréès directement à p a r t i r d e s b a l i s e s d ' a l i g n e m e n t s i t u é e s p r è s d e chaque berge. La p o s i t i o n du bateau dans. l a section de jaugeage peut également être r e l e v é e à l ' a i r e d ' u n t h é o d o l i t e m i s e n s t a t i o n s u r l a berge. S., 30 1 . 4 . 4 . MESURES A PARTIR DE TRANSPORTEURS AERIENS Lorsque les vitesses deviennent importantes (9 3 m/s) la mesure . des débits sera réalisée à partir de transporteurs aériens appelés aussi stations téléphériques. Elles comportentun ensemble de câbleS.et de treuils permettant le déplacement de matériel lourdde mesure en travers de la riviè2e. Les manoeuvres sont effectuéesà partir de la berge ; les treuils sont pourvusde compteurs de distance et de profondeur permettant de positionner avec précision l'appareil de mesure. Les transporteurs aériens sont parfois étudiés pour le déplacement du personnel et du matériel sur une nacelle. Ce montage est assez rarement utilisé pour les mesures de débit en Afrique. Dans la suite de ce manuel, nous ne parlerons que des stations téléphériques permettantle déplacement du matériel. Nous supposerons de plus que ces stations existent. Leur installation une est op&tion délicate et son exposé sort du de cadre ce manuel. En & m d , l e s m e m e s de d d b i t au sein de l técoulemnt sont rdatisdes point p a r point ou p a r intdgration en u ~ l i s a n tla mdtho& okssique ou l a me'thode du jaigeage continu p a r vereicales inddpendantes, l e matdriel de m e m e dtant mavloeuvre' e" 2 'aide d 'a-ppmeiZZages qui &pendent des conditions &&autiques dans L z s e c t i o n e t de Z'dquipement de Za s t a t i o n hydrome'triquq. 31 II MATERIELUTILISEPOURLA MESUREDES VITESSES On d i s t i n g u e r a l e m a t é r i e l d e s t i n é à la détection de la v i t e s s e e t l e m a t é r i e l annexe servant de support e t u t i l i s é pour les déplacements du premier. II. 1 . DETECTION DE LA V I T E S S E II. 1 . 1. APERçU DES DIVERS APPAREILS UTILISES POUR LA MESURE DE LA VITESSE D'UN FLUIDE La v i t e s s e d'un f l u i d e p e u t ê t r e d é t e c t é e mesures i n d i r e c t e s s o i t p a r d e s s o i t par des mesures d i r e c t e s . Il. 7 I 7 . M m u ~ eivldihec;ten ~ Elles s o n t r é a l i s é e s à l'aide d'appareils t e l s que l e t u b e de PITOT ( f i g u r e 5) e t a u t r e s sondes dérivées du même p r i n c i p e (sonde cylindrique à trois trous, sphère r e i l s u t i l i s é s uniquementen V = K : .). Ces appa- l a b o r a t o i r e m e t t e n t en évidenceune différencedehauteurmanométrique, instantanée de la vitesse à cinqtrous,etc.. Ah , d'où l'on tire la valeur 32 Disposition de Prandtl Y 3 PstA 4 Répartition des pressions le long d’un tube de PRANDTL Tube de P R A N D T L Fig- 5 33 t Dans le cas des sondes à fil chaud, le principe repose sur le phénomène d'échauffement d'un fil conducteur traversé un par courant électrique et refroidi simultanément lepar fluide en mouvement dans lequel il est placé. Il existe une relation entre la vitesse du fluide la ettempérature du fil. Cette méthode, classique pour les fluides gazeux, n'est, avec les liquides, utilisée qu'en labora- toire. Un autre appareil,p l u s rudimentaire, utilisé quelquefois sur le terrain, est le pendule hydraulique. Une de sphère caractéristiques connues, suspendueà un face libre fil fin et plongée dansun écoulement à sur- vitesse V, prend une position d'équilibre. Cette posi- de tion est fonction de la vitesse au point considéré. L'équipe d'hydrologues de NEDECO'I) utilisaient un appareil de ce type surla BENOUE et le NIGER. La position d'équilibre du pendule est repérée surune demi-sphère métallique avec méridiens et parallèles. La précision de la mesure est assez faible (figure 6). 34 Pendule hydraulique diamktre de la sph6re maitre couple = TT ~ ‘ / 4 Pq = (TTDy6) pl g poids apparent de la sphère dans le liquide C, coefficient de T trainée de la e spkifique du liquid pq masse spbcifique apparente de la v triscositb einhmatique du liquide vitesse du courant = VD/w = nombre de REY ac angle du f i l avec la werticale le fil de suspension 6tant suppos6 assez fin pour ne pas avoir de trainée, il reste rectiligneet on a : tg Lx = U/P, = sp v72 Pr Pour 103< aL< 10; on et l’onaura : V- 9 , - e, Principe du pendule hydraulique d ~ p r ~J. s RIMRD 35 I Pendule hydrométrique utiliske par Fi g- 6 N E DECO - photo Aldegheri- 36 On u t i l i s e l e s f l o t t e u r s ou l e s moulinets. Les f l o t t e u r s s e r v e n t s u r f a c e( f l o t t e u r sn a t u r e l s à l a détermination des vitesses : a r b r e s ,d é b r i sd i v e r s ,e t c . . . en ou a r t i f i c i e l s : b o u t e i l l e s lestées, e t c . . . ) ou enprofondeur,vitesse moyenne sur une v e r t i c a l e ( b â t o n s l e s t é s , etc. ..). La figure 7 montre quelques types de flotteurs e t en p a r t i c u l i e r un d i s p o s i t i f permettant l a mesureenprofondeur et aussi la nuit p a r adjonction d’une lampe à acétylène ou é l e c t r i q u e . Nous nenousétendrons davantage.sur ce type de matériel, ajoutons simplementquemalgré sa r u s t i c i t é , il peut donner des résultats valables ne pas avoir trop de pas p r i s e auvent. à condition de Les f l o t t e u r s a r t i c i e l s s o n t f a i t s avec des matgriaux de couleurs voyantes ou sont pourvus de p e t i t s drapeaux v i s i b l e s d e l o i n d e s p l u s u t i l i s é s s o n t l e s a r b r e s la, dérive . FLOTTEURS Flotteurs : a) desurbcejb) doubies ou coyuyués; c/ buhns f,!ottcurs dip& --L b d leshi. A. 7. TR05XOLAN5Kl ii 37 Le moulinet dont la hydrométrique est un appareil muni d'un rotor vitesse de rotation est fonction de la vitesse locale du fluide dans lequel il est immergé. Les moulinets sont des appareils qui mesurent le chemin parcourupar le liquide durant un temps déterminé. On obtient ainsi la vitesse moyenne ponctuelle du :fluide en réalité c'est la vitesse moyenne de la veine du fluide, de sectionà égale celle balayée parl e rotor de l'appareil. Il existe deux type de moulinets : à coupelles ouà axe vertical et à hélice ouà axe horizontal. Les moulinets à coupelles (GURZEY, PRICE) sont d'une uti- lisation couranteen Amérique du Nord. Ils ne sont pratiquement pas utilisés en Europe enouAfrique. Dans la suite de ce nous ne parlerons que des manuel, à hélice. moulinets 1790en Le premier moulinet hydrométrique a été construit parl'InspecteurdesTravauxHydrauliquesREINHARD WOLTMAN. Cet instrument comportaitun rotor à ailettes entraînant, par l'intermédiaire d'une vis sans fin, un compteur sur lequel on lisait de tours effectués par le rotor,. Un premier directement le nombre perfectionnement a été apporté 1820 en avec le remplacement des hélices à rais (ou ailettes) par des hélices à surfaces hélicoïdales (figure 8). Moulinet I à compteur mécanique, Fig- 8 type Efsch - 38 On a très v i t e remplacé l e compteur à l e c t u r e d i r e c t e p a r un système de signalisation électrique (générateur d'impulsions) et en 1929, l a S o c i é t é OTT l a n c e l e moulinet ARKANSAS type V , dont l a f a b r i c a t i o n est maintenantarrêtée mais q u i est t o u j o u r s u t i - .lisé par de nombreux services hydrologiques en Europe e t en Afrique. En u t i l i s a n t une expression tirée du vocabulaire informatique,nous pouvons d i r e que l e s moulinets de l a premièregéné- r a t i o n comportent un compteur à l e c t u r e d i r e c t e , l e s m o u l i n e t s de l a deuxième génération sont équipés d'un générateur d'impùlsions qui, associé à un détecteur d'impulsions, permet de connaî- t r e rapidement l a v i t e s s e d e r o t a t i o n d e l ' h é l i c e étalonnage préalable, et de là, par l a v i t e s s e du courant. La s o c i é t é OTT v i e n t d e s o r t i r un moulinet de troisième génération : l'hélice entraîne une g é n é r a t r i c e à courant continu qui délivre aux bornesuneten- s i o np r o p o r t i o n n e l l e à l a v i t e s s e du courant registrementdecettetension, ge préalable, l a mesure ou l ' e n - donne directement, après étalonna- l a v i t e s s e du f l u i d e . Actue ZZement, Z 'appareiZ l e pZus c o u r m e n t u t iZise' pour Za mesure des vitesses- en r%i&re est i e moulinet dedeuxie'me g d ndration associe' à un de'tecteur d'impulsions. Le moulinet de t r o i sième gdne'ration vient d Ie^tre lance' sur l e marche' ;iZ permet de connaZtre directement Za v i t e s s e p a r Za mesure d'une tension continue aux bornes de Z 'apparei 2 . De nouveaux appareils sont à l'étude chez divers tructeursetcertainsdépassentdéjàlestade cons- du prototype. I l s b é n é f i c i e n t du développement r a p i d e d e l ' é l e c t r o n i q u e e t m e t t e n t enoeuvredestechniquesélectromagnétiques en parlerons plus en détails dans etultrasoniques. l e chapitre 1 1 . 1 4 . Nous 39 Les chapitres suivants sont consacrés moulinets à axe horizontal à signalisation électrique,des détecteurs d'impulsion qui lui sont associés courantcontinu. à l a description des e t du moulinet à g é n é r a t r i c e d e Nous d é c r i r o n s e n s u i t e l e s d i f f é r e n t s s u p p o r t s d e moulinets e t l e m a t é r i e l u t i l i s é pour l e s déplacements verticaux e t horizontaux. II. 1. 2. LES MOULINETS A HELICE Après a v o i r f a i t un e s s a i d e c l a s s i f i c a t i o n d e s d i v e r s mou- l i n e t s à h é l i c e , nous p a r l e r o n s d e l ' é l é m e n t e s s e n t i e l d e c e s a p p a r e i l s l ' h g l i c e . Nous donneronségalement un aperçu des mgthodes de tarage. Nous donnerons en annexe l a d e s c r i p t i o n p l u s d é t a i l l é e d e q u e l q u e s m o u l i n e t s u s u e l s,. Nous nous l i m i t e r o n s au matériel m i s s u r l e marchépar c o n s t r u c t e u r s l e s p l u s connusd'EuropeOccidentale les : l e s anciens éta- blissements NEPRPIC, Département Mesures d e l a S o c i é t é ALSTHON Atlant i q u e h Grenoble e t l a S o c i é t é OTT en Allemagne Fédérale. 3 7 . 1 2 7 . Len d i d @ w v t t 6 Xgpen de r n o U e k s Tous l e s ' m o u l i n e t s à h é l i c e , quel. que s o i t l e u r t y p e , compor- tent : . 3 1 équipagemobile qui, Zorsqu 'iZ e s t plongédans un liquide en mouvement tourne d'autant plus vite que Za v i t e s s e du fluide e s t plus grande, = 1 dispositif permettant, aprks gtaZonmge prgaZabZe de l'appareil, de connaCtre c e t t e v i t e s s e . , : 40 Ce d i s p o s i t i f e s t c o n s t i t u é s o i t p a r - uncompteur : à l e c t u r e d i r e c t e d a n s les premiers modèles (maniement peu a i s é e t abandonné très rapidement e t dontnousna parlerons pas), - un i n t e r r u p t e u r a c t i o n n é p a r l ' h é l i c e d é l i v r a n t d e s pulsions détectées par en d é t a i l s p a r - un a p p a r e i l l a g e s p é c i a l im- quenousexaminerons la suite, une g é n é r a t r i c e d e c o u r a n t c o n t i n u d e p r é c i s i o n f o u r n i s s a n t O à 15 V p r o p o r t i o n n e l l e à aux bornes de l'appareil une tension de la vitesse de rotation de l'hslice. Les d i s p o s i t i f s de comptage e t de signalisation permettent donc de distinguer trois cutdgories de moulinets : moulinets de p e misre, deuzi8me e t troisi8me"gdndmtion". S i nous considgrons maintenant de l'équipage mobile, nouspouvons l a technologie et l e montage classer les moul'inetsendeux types : l e s moulinets à a x e f i x e e t l e s moulinets à axe mobile. Dans l e premier type, l'axe est f i x é a u c o r p s l'axe p a r l ' i n t e r - L ' h é l i c e montge sur une gaine, tourne autour de médiaire de deux p a l i e r s L a gaine supporte sans fin dans B billes, au de paliers à faible frottement. l e mécanisme de transmission des signaux L'hélice des moulinets dudeuxième ment sur un a x e t o u r n a n t s u r d e s p a l i e r s : vis sansfin,aimant . 9) type est montée d i r e c t e - à b i l l e s s o l i d a i r e s du corps- du moulinet. L e mécanisme de transmission des signaux ( f i g u r e 10) : vis l e cas de transmission mécaniqueouaimantpermanent dans l e cas d e transmission magnétique. (Figure bout d'axe du moulinet. permanentou est placé en petite pastille isolante. 41 D 1 MOULINET A AXE / . / X E ] a x e fixe Fig - 9 aimant ermanant axe mobile v DetaiI du moulinet avec ntrainement mecanique J [MOULINET A AXE MOBlLEl Fig- 10 42 Les moulinets ont un axe f i x e ou un axe mobiZe avec, s o i t une transmission me'canique ou mgnétique dumouvement de l'he'lice au système de de'tection de la vitesse (interrupteur OU gdndratrice), soit une commande directe de l'interrupteur p a r un aimant permanent. Dans fixe ou le cas de moulinets de deuxième génération avec axe mobile à transmission mécanique, l'interrupteur placé dans une chambre aussi étanche que possible, sous bain d'huile, est actionné par un levier et un système de démultiplication réaliséà l'aide d'une vis sans€in solidaire de la gaine ou de l'axe et d'une roue dentée. Avec ces mêmes moulinets à transmission magnétique,le système dedéutul- 1 tiplication et l'interrupteur sont placés dans une chambre étanche. ! L'aimant f i x é en bout d'arbre entraîne en rotation, à travers la paroi de la chambre, une armature mobile solidaire du mécanisme. I Ce système permet par changement du couple vis sans fin-i roue dentée , de modifier la cadence des contacts. On obtient ainsi 2 10, 20, 40, un contact pour Avec les ou 1 tours d'hélice. moulinets de cem&e type, ! mais. à commande directe, sans mécanismede réduction, l'interrupteur est constitué unpar I.L.S. (interrupteur à lames souples) étanche, actionné directement par un aimant l o g é dans l'axe ou la gaine. On obtient un contact par tour d'hélice. I l faut noter qu'avec les perfectionnements apportds depuis queZques anndes aux détecteurs d~impuZsions, les constructeurs de moulinets abandonnent de plus en plus l a transmission mécanique ou magnétique avec déntuZtiplication e t p r d s m t e n t aux usagers des moulinets donnant un contact p a r tour. On supprime a i n s i une cause d'erreurs (car 1 t o p correspondant toujours à 1 t o u r ) e t une source de frottements,d '02 amdlioration des conditions de fonctionnement. I 1 I 43 Les h é l i c e s à r a i s dont l e r o t o r s e compose d ep l u s i e u r s a i l e t t e s r e l i é e s au moyeu à l ' a i d e d e p e t i t e s t i g e s , u t i l i s é e s tous premiers moulinets ne sont'citées ici On t r o u v ed e sh é l i c e s d'aluminiummoulées quepour , sur l e s mémoire. en l a i t o n chromé u s i n é e s , en a l l i a g e e t depuis quelques années, en plastique moulées. L e s avantages présentés par c e d e r n i e r m a t é r i a u s o n t t e l s que c e r t a i n s c o n s t r u c t e u r s o n t abandonné l e s h é l i c e s m é t a l l i q u e s e t n e p r é s e n t e n t p l u s que d e s h é l i c e s p l a s t i q u e s bas, de en r a i s o n d e l e u r p r i x d e r e v i e n t p l u s l a suppression du t a r a g e i n d i v i d u e l ( l e s h é l i c e s s o n t é t a l o n - nées de façon statistique en c h o i s i s s a n t q u e l q u e s é c h a n t i l l o n s s e u l e - . . . ment dans un l o t i s s u du même mo,ule : étalonnage moyen), d e l e u r i n e r - tie très faible car la densité est voisine de celle de l'eau et enfin de l'absence de déformation permanente maisne en c a s d e choc ( l ' h é l i c e c a s s e s e déforme pas). Une h é l i c e e s t c a r a c t é r i s é e p a r 125 e t 100 Les diamètres les plus courants sont descendre jusqu'à son diamètre et m m . Mais 30 mm dans l e c a s d e m i c r o m o u l i n e t s . réalisé des moulinets spéciaux"), destinés son. pas. on peut 11 a é t é à mesurer des vitesses l e diamètre de l'hélice était de quelques quasi ponctuelles, dont m i l l i m è t r e s . Les p e t i t s d i a m è t r e s s o n t i n t é r e s s a n t s l o r s q u e l a t r a n c h e d'eau dont on veut mesurer l a v i t e s s e p r é s e n t e une é p a i s s e u r f a i b l e . L e pas d'une hélice est déplacé eneaucalme lorsque l'hélice ment d i t , s i l ' h é l i c e , rotation de l a distance parcourue par l e moulinet a f a i t exactementun soumise à un c o u r a n t f l u i d e , aune tour. Autrevitesse de 1 t o u r par seconde, l a v i t e s s e en m / s du f l u i d e e s t é g a l e en première approximation, à l a v a l e u r du pas d e l ' h é l i c e . d 44 On distingue le pas nominal caractéristique donnéelepar constructeur, et le pas réel obtenu après usinage et défini après étalonnage de l'hélice. La différence entre le pas réelleet pas nominal est due aux imperfections d'usinage. Les pas nominauxles plus courants sont: 0,05 ; 0,lO ; 0,125 ; 0,25 ; 0,50 ; 1,OO mètre. Pourquoi les constructeurs utilisent-ils une gamme aussi étendue de pas nominaux? Il existe deux raisons principales : une hélice à faible pas a une meilleure sensibilité qu'une 3hélice grand pas, donc elle tourne plus facilement dans les écoulements à pas faible placée présentant des vitesses faibles. Mais une hélice dans un courant assez fort, donnera avec les moulinets à signalisation électrique,un nombre important d'impulsions par seconde et jusqu'à ces dernières années, les compteurs existants ne pouvaient pas compter plus de 10 ou 20 impulsions par seconde sans risque d'erreur. Pour diminuer le nombre de contacts, les constructeurs ont - donc augmenté le pas des hélices. Avec les compteurs électroniques, dont nous parlerons plus loin , cet plage de inconvénient n'existe plus et la même hélice couvr'ira une vitesse plus étendue. La figure1 1 montre les enregistrements obtenus avec quatre moulinets équipés d'hélices et de -. mécanismesde transmission diffé- rents. Nous rappelons qu'un ''top'' est constitué par la distance séparant le front fl de la première impulsion du front f2 de la seconde(fig. 12) 11 s'ensuit que pour mesurer N impulsions (N tops) il faut lancer le compteur sur le front 1 fet l'arrêter SUI: le front fn+lde l'impulsion manuel l'opérateur compte N + 1. C'est pour cela que lors du comptage , zéro au déclenchement du chronomêtre sur le defront la première fi impulsion et arrzte2 10 (in,pulsion N O 1 1 ) pour avoir 10 tops. On voit sur la figure que la forme et le nombre d'impulsions diffèrent avec le pas de l'hélice et la cadence d'émission des . contacts. La disposition de l'aimant et les caractéristiques des ILS peuvent également modifier la forme des signaux : dissymétriques dans le cas du Neyrflux, pratiquement symétrique avecC 31 lesde OTT (égale longueur du silence et du bruit). .F cn a n u - z -I 3 H O w cc â 3 0. cc a a 2 z cc F 3 g z w .w t r I - 'O 45 46 Reprbsentatian contact moulinet Fig-92 fl f2 f 3 ... l u r ... f, f, + 1 4 4 47 U t i l i s é e s avec l e s m o u l i n e t s à g é n é r a t r i c e d e c o u r a n t , l e s h é l i c e s à. pas différents permettent de .disposer de plusieurs plages de mesure e t d ' a n z é l i o r e r a i n s i l a p r é c i s i o n d a n t , il f a u t a v o i r s o i n d e aux f a i b l e s v i t e s s e s . Cepen- changer l ' h é l i c e a v a n t d ' a t t e i n d r e d e s (max : 700 t f m i n ) a f i n d ' é v i t e r l a v i t e s s e s de r o t a t i o n t r o p é l e v é e s s a t u r a t i o n d e l a dynamo. Il f a u t n o t e r a u s s i la faible inclinaison de l'arzte peuimportant que l e s h é l i c e s à. pas court, sur l'axe, présentent : on remédie à cet inconvénient sur laquelle s'exerce la poussée du f a i t d e un couplemoteur en augmentant l a s u r f a c e hydrodynamiqueen réalisant des héli- c e s t r i p a l e s ou à doubleenroulement. Dans l e s p r e m i e r s m o u l i n e t s , l ' a x e t o u r n a i t e n t r e poséessurcoussinetsdesaphir . Trèsrapidement, roulements à b i l l e s d e p r é c i s i o n e t on aadopté montages o n t é t é u t i l i s é s ; en général, l e s p a l i e r s à b i l l e s t o u r n e n t d a n s Leséchangeshuile-eausont larité. Avec l ' a p p a r i t i o n d e s h é l i c e s les on a cherché à l e s p r o t é g e r au maximum c o n t r e l e s e n t r é e s d ' e a u e t d e s a b l e . D i v e r s d'huile fluide. deux p o i n t e s un b a i n limités par effet de capil- en m a t i è r e p l a s t i q u e , supprimé l e s roulements h b i l l e s e t a r é a l i s é d e s p a l i e r s Neyrpic a â faible frottement lubrifiés directement par l'eau (voir moulinet Neyrflux). 48 Ces hélices mesurent correctement la vitesse des filets l i q u i d e s t s n t que l e u r t r a j e c t o i r e e s t p a r a l l è l e ' ou q u ' e l l e r e s t e d a n s à l ' a x e du moulinet à 5" (figure.13); un a n g l e i n f é r i e u r .- IL:1-2-22 E4l~ces_auto_c~!Eosa~~e~ Dans l e cas d'écoulements obliques il s ' a g i t d e d é t e c t e r demesure, par r a p p o r t à l a s e c t i o n non l e s v a l e u r s a b s o l u e s d e s v i t e s s e s localesv,maislesvaleursdeleurs composantesvdans 0 p e r p e n d i c u l a i r e 8 .l a s e c t i o n ( f i g u r e 1.3). vo = v cos a étant l'angle c1 à la section de comDo s a n t la direction . que f a i t l e v e c t e u r v i t e s s e vavec la perpendiculaire mesure. C'est l a l o i d e s c o s i n u s ou d e l ' e f f e t a u t o - Les r é s u l t a t s d e nombreux essais ont montré que, dans courant oblique, la vitesse v. calculée 1 un à l'aide de la formule d'éta- lonnage du moulinet est t o u j o u r s i n f é r i e u r e 2 l a composante a x i a l e r é e l l e vo. OR a : v i = K a v0 où Ra = f ( a )d s s i g n el ec o e f f i c i e n td ' o b l i q u i t éd ' a t t a q u e . c o n s t a t é que P ' é c a r t e n t r e f a v a l e u r c a l c u l é e v O c r o z t avec l ' a n g l e a e t q u ' i l vi et la v a l e u r r é e l l e dépend de l a forme d e l ' h é l i c e . S o c i é t é OTT a é t é l a première à m e t t r e au p o i n t d e s h g l i c e s A e t t y p e R) dont l e s c a r a c t é r i s t i q u e s s u i v e n t l a l o i dans d e s limites p l u s étenduesque c o n s t r u c t i o n normale. On a La (type des cosinus les hélices 1 argtes biaises de 49 Fig-13 Hdlice normale A = 50' : : &Oo 30' : 20° Fig. 1 : ! 10' O ' 10' : 20' : : : 30° & O o 50' ! d. - Fig. 2 dbprds Cette figure montre les limites OTT d'utilisation des différen- tes hélices.Les angles d'incidence maximaux sont de : - 5" avecl'hélicenormale, 15 à 25Oavec l'hélice R 45O avecl'hélice A L'angle d'incidence ou l'angle de la direction du vecteur vitesse avec 1 ' a x e du moulinet, doit rester dans certaines limites qui sont précisées par le constructeur et dont nous parleronsdelors la description des moulinets. détaillée On distingue deux types d'hdtices d ar2tes biaises : l e s hdZices normaZes e t Zes hdlices auto-composantes. Les premières donnent des résuZtats corrects pour des angZes d'incidence tre's f a i b l e s ( S O ) , tandis queZes secondesdonnentavec une bonne approximation l a vaZeur V cos. a avec des incidences pouvant atteindre 45' suivant l e s mode'les. On abandonne de PLUS en pZusZes matdriaux traditionnels en faveur de l a matière b i t o n chromd, alZiages d 'alminium, etc.. pZastique. Les he'lices e t Zes moulinets sont ge'néraZement Zivre's avec un c e r t i f i c a t de tmage. .) Tarer ou étalonner un moulinet c'est définir la relation entre la vitesse de l'eau dans laquelle il est plongé et les parami2tres qui sont effectivement détectés : nombre de tours N de l'héT donné avec les moulinets à signalisation éleclice dans un temps trique ou U aux bornes avec les moulinets à génératrice. tension Les moulinets sont étalonnés par tr.aaslation rectiligne dans un canal de dimensions suffisantes où l'eau est parfaitement immobile. . 11.1 2 3 1. Moulinets à signalisation électrique Le principe de fonctionnement du moulinet repose la sur linéarité de la relation entre la vitesse d'écoulement de l'eau et la vitessede rotation ment parle fluide de 1 'hélice. L'organe mis mobileen actionneun système de signalisation mouve- approprié qui permetde compter ou d'enregistrer le nombre de tours effectués N pendant un temps T. La vitesse d'écoulement est calcul&à partir du tours par seconde: n = NIT de l'hélice et de la nombrede formulede tarage du moulinet. En l'absencede V du fluideà la vitesse frottements, la relation angulaire de.l'hélice liant la vitesse seraitde la forme: v = m. En raison des frottements mécaniques sur l'axe, des pertes hydrauliques diverses, la relation thgorique est une hyperbole. Pratiquement, l'expérience montre que l'on peut assimiler cette hyperbole à deux ou plusieurs droites, l'écart Btant inférieur 1 fa précision expérimentale.La formule de tarage est donc sensiblement linéaire pour une' ganrms de vitesses déteminse, et est représeatze 49 Fig-13 a c - 50' ! : &Oo 30' : : 20' Fig. 1 : 10' l O : 10' ! : : 20" 30' ! = & O o 50' - oc Fig. 2 dapris Cette figure montre les limites OTT d'utilisation des différen- tes hélices.Les angles d'incidence maximaux sont de : .- - 5 O avecl'hélicenormale, 15 à 25'avec l'hélice 45" R avec 1 'hélice A L'angle d'incidence ou l'angle de la direction du vecteur vitesse avec 1 'axe du moulinet, doit rester dans certaines limites qui sont précisées par le constructeur et dont nous parlerons lors de la description détaillée des moulinets. On distingue deux types d'he'lices a" ar2tes biaises : l e s he'lices normales e t l e s h é l i c e s auto-composantes. Les premières donnent des re'sultats corrects pour des angles d'incidence t r è s f a i b l e s (5'1, tandis que l e s secondesdonnentavec une bonne approximation l a valeur V cos. (Y avec des incidences pouvant atteindre 45' suivant l e s modèles. On abandonne de plus en p l u s l e s matgriaux traditionnels lZaiton chrome', alliages d 'alwniniwn, etc.. I en faveur de la matiam plastique. Les hglices et les moulinets sont ge'néralemen.t Zivrgs avec un c e r t i f i c a t de tarage. . 50 Tarer ou étalonner un moulinet c'est dé€inir la relation entre la vitesse de l'eau dans laquelle il est plongé et les paramètres qui sont effectivement détectés : nombre de tours N de l'héà signalisation 61eclice dansun temps T donné avec les moulinets trique ou U aux tension bornes avec les moulinets à génératrice. Les moulinets sont étalonnés par tr.anslation rectiligne dans un canal de dimensions suffisantesoh l'eau est parfaitement immobile. 1 1 . 1 2 3 1. Moulinets à signalisation Le principe de fonctionnement du moulinet électriqug repose lasur linéarité de la relation entre la vitesse d'écoulement de l'eau et la vitessede rotation ment parle fluide de l'hélice. L'organe actionneun système de mobile mis signalisation en mouve- approprié de tours effectués qui permetde compter ou d'enregistrer le nombre N pendant un temps T. La vitesse d'écoulement est calculée B partir du tours par seconde: n = N/T de l'hélice et de la nombrede formulede tarage du moulinet. En l'absence de frottements, V du v = fluideà la vitesse angulaire la relation de.l'h6lice liant serait de la la vitesse forme: an. ER raison des frottements mécaniques sur. l'axe, des pertes hydrauliques diverses, fa relation théorique est une hyperbole. Pratiquement, l'expérience montre que l'on peut assimiler cette hyperbole à deux ou plusieurs droites, l'i5cart étant inférieur à la précision expérimentale. La formule de tarage est donc sensiblement linéaire pour une' gamme de vitessesdi5termi&e, et est représent6e 51 : par une ou p l u s i e u r s d r o i t e s d ' é q u a t i o n V = a n + b V v i t e s s e du courant en mètre par seconde, n nombre de tours d'hélice par seconde, a pas réel de 1' h é l i c e en mètres, b v i t e s s e d i t e de frottement démarrage. en mètre par seconde ou v i t e s s e d e Les c o e f f i c i e n t s a e t b sontdéterminésexpérimentalement pour chaque a p p a r e i l . : L e s deux moulinets, dont les formules de tarage sont V = 0,2473n + 0,0075 V + 0,0082 et = 0,2512n o n t t o u s deuxun pas nominal de 0,25 m, avec un pas r é e l d e 0,2473 e t 0,2512. Les c o n s t r u c t e u r s l i v r e n t l e u r s a p p a r e i l s à u t i l i s e r pour c a l c u l e r cat de tarage sur lequel figure la formule l e s v i t e s s e s à p a r t i r dunombre sont-étalonnés avec le de tours avec un c e r t i f i - par seconde. Les moulinets s u p p o r t prévupourson utilisation ultérieure. RappeZonsque Zes hdZices modernes m. pZastique sont Zivrdes avec un dtaZonnnage moyenvaZabZe pour toutes l e s hdZices i s s u ~ sd'un mgme mouZe. Les he'lices mdtaZliques sont étaZonnSes individueZ Zernent. La précision des étalonnages est généralement très e tl a va1eur.de l av i t e s s e bonne est déterminée à quelquesprès. Nous renvoyons l e s 1e c t e u r s i n t é r e s s é s par l e s méthodes d'étalonnage à l a n o t i c e HLf 120/14 de OTT d a n s l a q u e l l e l e s d i f f é r e n t e s p h a s e s d e calculdeséquationsdesmoulinetssont très clairement expliquées. 52 Dans ce moulinet, le générateur d'impulsions est remplacé par une dynamo de prkisionqui fournit une tension continue proportionnelle à la vitesse V m/s avec rotation de l'hélice. On a: = K U Volts constanteK est La nage de une déterminée pour chaque hélice par étalon- résistance de sortie de 50 000 0. La Société OTT précise que l'erreurde linéarité entre la vitesse de démarrage du moulinet (variable de 0,035 B 0,045 m/s suivant les hélices) et 0,2 m/s environne dépasse pas1,s A %. partir courant de0,2 m/s la est 0,2 m/s avec relation linéaire. entre la Pour un moulinet une précision de 0,5 tension donné,K %.Cette et est constante la vitesse du à partir de valable est très voi- No 18 846 avec hélice en sine du pas de l'hélice (pour le moulinet plastique au pas nominal de 0,50 : K = 0,43 que au pas , avec hélice en plasti- nominal de O, 25 : K = 0,223). La figure 14 montre quelques courbes de tarage pour dif €6- rentes hélices. A Fig-14 ~ 4 / e ~ * c "os r En rSsm6, Tous les moulinets, quels que soient leurs types, sont dtalonnds en usine avec l e support prdvu p o u leur u t i l i s a t i o n ultdrieure afin d'dtablir la reZation Vm/s = a nt/s f- b 0.u Vm/s = KU S u l e terrain, iZs doivent donc 2 t r e u t i l i s é s avec l e montage ayant servi pour l'dtalonnage : en e f f e t , i l e d s t e des &arts vois i n s de 2 % entre les vitesses calculées à 1 'aide. des dquations d e tarage d'un moulinet mont6 sur perche ou SUT saumon. Il e s t conseitl d de procéder a' un rddtalonnage apr& 300 heures de service ou un an d'utilisation continue et chaque fois qu'il y a eu risque de mod{fication de l a f o r m e de 1'hdlice. 53 Planche 4 1 CLATURE MOULINETS NEYRPIC 2 - Moulinet NEYRFLUX sur perchecoulissante 3- Piece de fixation du moulinet DUMA§ sursaumon oulinet DUMAS dbrncsnté oulinet DUMAS NEYRPIC icromoulinet BEAUVERT 55 2 Planche 1 3 5 (suite) 56 21.1 2 4. 2ue.tques mouLinu2 wueh La planche No 1 ci-jointe, montre quelques moulinets actuellement l e s p l u s u t i l i s é s enEurope e t en Afrique. Nous donnerons i c i le principe de fonctionnement de ces appareils, une liste des principaux appareils avec vue nexe pourune encoupe e t nous renverrons l e l e c t e u r e n description plus détaillée an- et d e s c o n s i g n e s d ' u t i l i s a - tion et d'entretien. Il f a u t d i s t i n g u e r nologie dumécanisme t r o i s types de moulinets suivant générateur d'impulsions l a tech- : - mécanisme à entraînementmécanique, - mécanisme à entraînement magnétique, - à i n t e r r u p t e u r s à lames souples(1.L.s.). Dans touscesmoulinets, l e générateurdesignaux p u l s i o n s e s t un simple interrupteur fermant ou d'im- un c i r c u i t é l e c t r i q u e à une cadence q u i e s t en r e l a t i o n avec l a v i t e s s e du courant à mesurer. Le principedefonctionnement est:schématisé s u r l a f i g u r e 15 . 57 SCHEMA DE FONCTION NEMENT D’U N MOULINET A SIGNALISATION ELECTRIQUE DIRECTION DU COURANT actionnant 1 L‘INTERRUPTEUR 1- E LECTR IQ U E 1 BATTERIE ou PILES alimentant ou COMPTEUR I+ I DETECTEUR D’IMPULSIONS 58 Mécanisme 2 entraînement mécanique = Moulinet OTT tyee V "Arkansas" ( 1O .050) ------_-_-____ ....................... Le No 216 de janvier-février 1929 de la "Houille Blanche" décrit dans ses pages d'information, un nouveau moulinet hydrométri- OTT : le moulinet type V. La fabrication est que fabriqué par la firme actuellement arrêtée, mais il est encore utilisg dans divers sdrvices hydrologiques et il e s t toujours possible de se procurer les pièces détachées. La figure1 6 montre le moulinet typeV en coupe hélice mont& et dbontbe. "Jupes du moulinet V Arkansas, échelle environ 3/90. , 1. Axe fixe 14. Corps du m o u l i n e t Roulements et cages 4.5. Entretoises 8. Ecrou 9. Gaine d e v i s sans f i n 10. Hélice 62. V i s de b1oca;e sur perche 2.3.6.7. FIGURE 76.Levier du contact 80. Ressort du contact 77. Lerne de contact 75.79. Ergot d e contact 78. Are de liaison avec levier d e cmande 16 avec son 59 - Moul~Elet___oTT_Cl-~~e-~~:~~~ Ce moulinet est classé dans les moulinets à entraînement mécani/que bien qu'il n'y ait aucun mécanisme à démultiplication dans le g6nérateur d'impulsions. Ce dernier est constitué simplement par deux en bout d'axe sur lequel est scellée balais souples en cuivre frottant une pastille isolante. On obtientun contact par tour. La figure 1 7 montre la coupe 12 15 de ce moulinet. F i g - 17 13 J 7 8 9 10 11 Piece de blocage 6 Paliers à billes Corps du moulinet 7 Arbre Raccord 8 Ressort pression de Bague O 9 Rondelle de Bouchon à vis 10 Dispositif de contact fixation de contact 11 Vis 12 Câble du moulinet 13 Ecrou 14 Tige du 15 Helice molete moulinet D'apris OTT notice 11 103 Ab Mécanisme b entraînementmagnétique Nous ne parlerons que d e l a v e r s i o n a c t u e l l e DUMAS-NEYRPIC, versiontrèsnettementamélioréevers fiée et plus robuste t r o u v a i ts u rl e du moulinet 1960, simpli- d e s premiers moulinets DUMAS-NEYRPIC que l ' o n marché en 1950. Ce m o u l i n e t e s t l i v r é à l a demande du c l i e n t avec un méca- nisme à réduction avec entrakement magnétique (réf. avec un c o n t a c t à I.L.S. 2113 A.A) OU (ré€. 2114 AA). La p r é s e n t a t i o n e s t t o u j o u r s l a mgme : l e changement du système d e c o n t a c t e s t t r è s r a p i d e à des culots étanches parfaitement interchangeables qui grâce se v i s s e n t à l ' a r r i è r e du corps du moulinet. L a f i g u r e 18 montre une coupe avec culot à c o n t a c t mécanique. du moulinet DUMAS-NEYRPIC 61 ...... --Nr\du-ln\O 62 A interrupteurs à lames souples à Ce type de générateur d'impulsions tendde plus en plus remplacer les générateurs àmécanismes à réduction par vis sans fin et pignon denté. I l s présentent les avantages suivants : absence de frottements, interrupteur parfaitement étanche dans une capsule scellée sous vide; ils ne donnent qu'un seul contact par tour d'hélice. = MOUl~rret__oTT_C21_(~~:~~~~ Ce moulinet a remplacé le moulinet type V. La figure l g montre une = coupe de cet appareil. M~~~ee4__oTT-c2llo,l~~~ Ce moulinet estune version améliorée du petit moulinet de laboratoire Cl. La figure 20 montre une coupe de cet appareil. Ce moulinet est identique au moulinet 2113 AA déjà décrit. B l'arrière est différent: à la place du Seul le culot qui se visse mécanisme de contact à réduction, on a mis un interrupteur à lame souple étanche commandé par l'aimant placé en bout de l'arbr'e. - . On obtient u n contact à chaque tour d'hélice. Cet appareil a été lancé sur le marché1969 vers par la Société NEYRPIC. C'estun moulinet simple et robuste, ne nécessitant qu'un entretien très réduit et dont les performances sont très honorables : un récent essai comparatif de différents moulinets organisé par l'OM?f a montréqu'il a une meilleure vitesse de moulinets ayant fait l'objet du &me essai. La figure21 montre une coupe de cet appareil. démarrage que les 63 MOULINET OTT ' C31 type 10 002 19 9 1 - Corps du moulinet 2 - Aimant de commande - Gaine d'axe 4 - Hélice 5 - Emetteur d'impulsions (ILS) 3 6 Joint torique 7 Bouchon fileté 8 - Axefixe 9 - Visde blocage 10- Roulements à bille 11 - Ecrou 2 3 8 IO li 64 MOULINET O T T C2 Fig - 20 Hélice 6 I LS Axe 7 Ecrou d’arrêt Rou lements 8 Ressort Circlips 9 Chambreavechuile Manchon avec aimant 10 Corps mobile D’apres O T T 65 M3ULINETNEYRFLUX 1. Hé1 i c e Moyeu de I 'hé1 i c e DouiI le Paliers Axe f i x e 6 . Ecrou 7. G r a i n de f r o t t e m e n t 8 . Bi I l e 2. 3. 4. 5. étanche 9. Corps 10. Ecrou de v i x a t i o n 11. ILS 12. Raccord é l e c t r i q u e 13. Aimant 16. J o i n t 17. Culot 19. Câble FIGURE 21 V'apzh NEYRPlC Nakice d! 2 1 4 2 / b 66 EL-1-1-4-2 Mou_lr..ts-~-g~-4~r~~r~~~-~~-~o~~~~ A notre connaissance, moulinet de ce type sur 10300 fabriqué par il n ' e x i s t e a c t u e l l e m e n t l e marchéeuropéen. C'est le moulinet type l a firme OTT. L a f i g u r e 22 montre l a coupede ZL1-2-42 Nous venonsde par OTT enAllemagne cet appareil. AuEr_~so_u_ljneEs-~-h~lice d é c r i r e sommairement les moulinets fabriqu-és e t NEYRPIC en F r a n c e , u t i l i s é s l e p l u s couramment. Nous n'avonspas deNeyrpic qu'un s e u l d6crit le micromoulinet Beauvert type car cet appareil est uniquement u t i l i s é en l a b o r a t o i r e . Il e x i s t e d ' a u t r e s c o n s t r u c t e u r s S o c i é t é SIAP en I t a l i e e t S o c i é t é I.S.M.A. enEurope Occidentale : à Forbach(France). Les modèles proposés par ces firmes sont basés sur mêmes p r i n c i p e s queceux 71 les décrits ci-dessus. En rdswnd, Le mouZinet avec son he'lice e t son générateur d 'impu2sion.s ou decourant e s t Ze premier miZZon de Za chaznede mesure : i l fournit unsigna2 (impuZsionsou courant) dont Za grandeur (frgquence ou tension) est fonction de Za v i t e s s e a' mesurer. Le second maiZZon e s t l e d i s p o s i t i f de ddtection ou d'enregistrement de ce signaz. \ m 67 ------- 68 Il. 1. 3. LES DISPOSITIFS DE DETECTION D U SIGNAL On d i s t i n g u e l e s d é t e c t e u r s d ' i m p u l s i o n s pour l e s moulinets à s i g n a l i s a t i o n é l e c t r i q u e et l e s v o l t m è t r e s à l e c t u r e d i r e c t e ou e n r e g i s t r e u r s pour l e s m o u l i n e t s à g é n é r a t r i c e d e c o u r a n t 71.1 3 1. Pouh r n o u l i n b ii &ignd%a;tion IE:L-Lr-l. c_ouineu?is Avec les premiers moulinets à générateur d'impulsions avec ( 1 top = 10, 20 ou 40 t o u r s mécanisme à réduction, l e nombre d e t o p s suivant l a rouedentée) OU Uecckhique est compté à l ' a i d e d ' u n d é t e c t e u r s o n o r e lumineux appelé"couineur". Il comporteen.généralun vibreur ou une lampe é l e c t r i q u e nis sous tension par la fermeture du contact. L a S o c i é t é OTT e t l e s Etablissements Neyrpic ont commercialisé détecteurs de ce type qui sont représentés sur l a planche II. DETECTEURS D'IMPULSIONS OTT F 2 -. .- NEYRPIC Planche II __--- . - Ref. 2 233 A des 69 Les constructeurs de matériel hydrométrique ont rapidement reconnu q u ' i l est f a s t i d i e u x d e comptermentalement 20 pendant toute l a durée d'un jaugeage source fréquente d'erreurs. tous l e s tours d'hélice, tecteursd'impulsion fressauteurs)avecremise e t que, de plus, c'est une Avec l e s moulinets donnant un contact il n ' e s t p l u s p o s s i b l e d ' u t i l i s e r p a r v o i ea u d i t i v e L'apparition sur j u s q u ' à 10 ou ou v i s u e l l e . , l e s dé- . l e marché de compteurs digitaux (à c h i f - à z é r o ,f o n c t i o n n a n ts u rp i l e s , a permis l a réalisation de détecteurs d'impulsions plus perfectionnés et plus fiables. La planche No III montre l e s a p p a r e i l s m i s s u r l e marché par les firmes OTT e't: NEYRPIC. Tous ces compteurssont (1 top = l t o u r ) . avec l e s m o u l i n e t s d é l i v r a n t un c o n t a c t p a r t o u r On d i s t i n g u e t r o i s t y p e s d ' a p p a r e i l s . - . Appareils totalisateurs compteur à t r o i s décades avec rondes de 1,s V. utilisés : (F4 e t 2251 B)comportantun remise à ' z é r o a l i m e n t é p a r d e s p i l e s Le temps est mesuré à 1'aide d'un chronomètre.. Il f a u t veiller à b i e n synchraniser l e d é p a r t e t l'arrêt ducompteur e t du chronomètre de façon à minimiser les e r r e u r s . L a fréquence maximale admissible e t d e 10 impulsionsparseconde. - Appareil à chronomètreincorporé (F6 e t 2264 BA). Pour éliminer l e s e r r e u r s d u e s au manque de synchronisation du d é p a r t e t d e l ' a r r ê t ducompteur e t du chronomètre, l e s c o n s t r u c t e u r s o n t m i s au point des appareils dans lesquels un levier ou un commutateur les deux appareils.Sur rotatifmettentenroutesimultanément l ' a p p a r e i l F6 d e OTT u n v i b r e u r est m i s e n s e r v i c e pour l a détect i o n du fond à p a r t i r d'un contact de fond. Un inverseur permet d ' u t i l i s e r l e v i b r e u r en cas d e d é f a i l l a n c e du compteur. La cadence maximale a c c e p t a b l e p a r c e s a p p a r e i l s seconde. est d e 10 impulsions par 70 - Appareils à p r é s é l e c t i o n . Il existe t r o i s p o s s i b i l i t é s . Présélectiond'un temps d e m e s u r e f i x e : : 30 e t 60 secondes ou 50 e t 100 secondes. L e compteur e s t automatiquement arrêté lorsque ce temps e s t écoulé. On iit directement l e nombre : compteur 241 d e OTT. detourseffectuésparl'hélice . Présélection soit dutemps demesure,soit du nombre detops, 2 P r é c i s e r à l a commande : compteur Z 100 d e OTT. Alimenta- tion par 6 piles rondes de 20 impulsionsparseconde. 1,5 V. Fréquencemaximaleadmissible L e temps est présélectionné en secondes e t 1/10. . Présélection soit du temps s o i t d e s t o p s g r â c e à unin- verseurplac6surl'appareil : 2266 A deNeyrpic. d e manisresemi-automatique, s o i t l e nombre d'impulsions&aisespar l e moulinetpendantun C e récepteur compte temps donné, s o i t l e temps n é c e s s a i r e pour recevoir un nombre donné d'impulsions. Dans l e s deux cas, l a mesure s ' a r r z t e automatiquementlorsque l e temps c h o i s i e s t écoulé ou l o r s q u e l e nombre d e t o p s p r é s é l e c t i o n n é deux cas l e compteur gardeen nouvellemesure, a é t é compté.Dans les mémoire l e nombre c h o i s i : pourune il s u f f i t d e réarmer ce compteur et d e mettre à zéro l e compteur d e mesure. La fr6quence maximale est é g a l e m e n t d e l ' o r d r e d e 20 impulsionsparseconde. Tous ces a p p a r e i l s à p r é s é l e c t i o n n e s o n t u t i l i s a b l e s quepour l e s jaugeages point par point. 71 Planche III DE Compteur à préselection SlAP :, Totalisateur Ref. 2251 Es 1 Chronocompteur Ref. 2 2 6 4 BA z 100 72 . A p p a r e i l s spéciaux - La S o c i é t é OTT f a b r i q u e deux a p p a r e i l s , F10 e t 281, r e p r é s e n t é s s u r l a p l a n c h e No I V . L e premier donne directement l a fréquence des impulsions par lecture sur l a graduation d'un voltmètre, au préalable transformée en tension. L'appareil s e n s i b i l i t é s : p l e i n ed é v i a t i o n L'alimentation se fait par (chargeur incorporé). pour 6, 30 ou 60 imp./seconde. l e secteur Le deuxième e s t u t i l i s é pour l e s jaugeagespar simultanémentsur t r o i s compteurs l e nombre d e t o u r s du moulinetpendant cente à v i t e s s e c o n s t a n t e , l a d u r é e d e l a TOUS l e s compteurssontautomatiquement sa des- mesure e t l a profondeur. arrêtés par l a fermeture du c o n t a c t d e fond. Ces deux a p p a r e i l s s o n t , utilisés. été comporte t r o i s une b a t t e r i e r e c h a r g e a b l e s u r i n t é g r a t i o n .L ' a p p a r e i lt o t a l i s e à chiffres sauteurs l a fréquence ayant nous semble-t-il,assez peu 73 Indicateur de vitesse de rotation Planche - FI0 - . Intégrateur Z 81 dAppareilNagel - Qtt 1 DZ 74 . LLLLG! * C_omEt~urs-~l_ecTronjqu_e_s L e Laboratoire d'Hydraulique de 1'Ecole Nationale Supé- rieure d'Electrotechnique, d'Electronique, d'Informatique et draulique de Toulouse a m i s au p o i n t , pourson E x t é r i e u r s , un récepteur électronique capable de pulsions délivrées par d'Hy- Service Essais compter l e s im- 10 moulinets. L'appareil permet de présglectionner pour chaque moulinet, s o i t l e nombre d e t o p s à mesurer, s o i t l e temps pendant l e q u e l d o i t d u r e r l a mesure. Sur l e même principe, mais hydrométristes de terrain, compte tenu des exigences des il a é t é m i s au point deux compteurs électroniques d'impulsions portatifs et autonomes, necomportant aucune pièce mécanique : l e temps est mesuré par des horloges compteur est c o n s t i t u é p a r électroniques pilotées par quartz, le unsystème à a f f i c h a g e p a r diodes Glectroluminescentes. L'alimentation se fait par batterie rechargeablesur l e secteur à l'aided'unchargeurincorporé. Sur l e même p r i n c i p e , deuxnouveaux lement à l ' e s s a i . au cadmium n i c k e l , appareils sont actuel- I l s fonctionnement sur piles et ont uneautonomie de250heures de marche d i s c o n t i n u e . L ' a f f i c h a g e e s t r é a l i s d s u r d e s b l o c s numériques à 7 segmentsau Ga As P i d e n t i q u e s à ceux des calcu- présé- l a t r i c e s d e poche. L e premier modèle (CJR 20) disposed'une lection du-temps fixe mise 30 ou 60 secondes, avec possibilité de hors circuit de cette prdsélection pourmesurerpendantun temps quel- conque avec un chronomètre. L e secondmodèle (CJR 22) permet d e p r é s é l e c t i o n n e r un temps quelconque. C e t t e p r é s d l e c t i o n p e u t ê t r e m i s e h o r s c i r c u i t pour l e s mesuresparintégration,parexemple,le par l'horloge interne et affiché appareils est de l'ordre de second.Leurépaisseur temps est compté sur l e cadran. La masse d e c e s 435 g pour l e premier e t 550 g pour l e e s t d e 20 mm. La planche N o V montre l e s d i v e r s compteurs é l e c t r o n i q u e s . 75 1 - CJ R I à présélection (T ou N 1 2- CJR 3- CJR 100 point parpointetparintégration 4- C JR 20 duréefixe 2 à présdection(T ou N I 5 - C J R 22 à présélection ( T 1 C O M P T E U RESL E C T R O N I Q U E S 76 En annexe,nous sujet de tous donnons quelques remarques générales au ce's compteurs a i n s i què l e s r é f é r e n c e s d e s n o t i c e s des constructeurs. l e s compteurs à p r é s é l e c t i o n d e temps à Rappelonsque e t 1/10) permettentd'obtenirrapidement t r o i s décades(secondes l a v i t e s s e du courant directement à p a r t i r de l a formule de tarage du moulinet : v = a n + b. Il s u f f i t pour c e l a d ' a f f i c h e r égal à : 100, 200 ou500 fois a un temps (suivant l a v a l e u rd ea ,p a s réel un temps de comptage s u f f i s a n t ) . L e de l'hélice, afin d'obtenir nombre de tours mesuré d i v i s é p a r 100, 200 ou 500 donnera l a v i t e s s e l ac o n s t a n t e b. du courantaprèsavoirajouté . : Pour un moulinet d'équation V = 0,4957 n + 0,0017 on a f f i c h e r a T = 49,6secondes.. S i on o b t i e n t 124 t o u r s , l a v i t e s s e sera : v = - 124 + 0,00171,2417 % 1,242 m/s 1 O0 S i l e moulinet a pour équation : v 0 0,1050 n + 0,039 on a f f i c h e r a T = 0,1050 x 500 = 52,5secondes. S i on o b t i e n t 145 t o u r s , la v i t e s s e s e r a v = : 145 + 0,039 = 0,29 + 0,039 = 0,329 m/s. 500 Dans l e cas de moulinets à p l u s i e u r s é q u a t i o n s d e t a r a g e on p r é s é l e c t i o m e u n temps T = 100 a , a é t a n t l a c o n s t a n t e q u i a l e p l u s dechances d ' ê t r e u t i l i s é e compte tenu de l a v i t e s s e du courant. Pour l e s v i t e s s e s f a i b l e s , l e nombre d e t o u r s e t l a v a l e u r d e V sera obtenue en c a l c u l a n t en l e p o r t a n t dansl'équationconvenable. 77 17.1 3 2. Porn moLLein& it gCnZm%ce de cornant Nous donnons sur la figure 23 les possibilités de mesures offertes parle moulinet OTT type 10,300. Fig - 23 Possibiiit6s d'affichage et d'enregistrement de vitesses d'kouiement Affichage direct parsysthme Servo (t616indicateur de precision) Enregistrement graphique sur platine 250-SER Affichage num6rique avec l'indicateur Digi-Servo DSA Enregistrement sur l'appareil miniature MiNiGOR &Y--- - - 12 bit, BCD I t Raccordementd'uneimprimante Transmission a grandedistance etc.. . Adaptation 7% Lequatrième montage est celui que les hydrométristes pourront utiliser pour les jaugeages non permanents sur les rivières dans le cas 04 les fluctuationsde vitesse sont importantes. La de vitesse moyenneen chaque point sera obtenue par intégration la courbe enregistrée pendant 30 ou 60 secondes. Pour les jaugeages par intégration, il suffit'de laisser fonctionner l'enregistreur pendant toute la descentedu moulinet. (Le temps est mesuré à l'aide d'un chronomètre). Dans lecas où les variationsd e la vitesse sont fai- bles, un voltmbtre bien amorti donne de très bons résultats. Nous mettons actuellement au point un compteur (CJR 30) qui intègrera automatiquement pendant 30 secondes les tensions fournies par le moulinet type 10.300 et qui affichera directement la valeur moyenne de la La figure 24, montre tension. l'enregistreurMINIGOR. L'enregistreur Minigor Fig - 24 79 II. 1. 4. AUTRESAPPAREILLAGESMODERNES DES VITESSES * Courantomètreélectromagnétique Marseille, spécialisée : La S o c i é t é . F r a n ç a i s e BEN à dans l a mesuredes à l'aidedecapteursélectromagnétiques un c a p t e u r d e s t i n é d'unécoulement POUR LA DETECTION vitesses des navires a eu l ' i d é e d e c r é e r à mesurer l a v i t e s s e en d i f f é r e n t s p o i n t s à surface libre. Deux a p p a r e i l s o n t é t é é t u d i é s : l e capteur BEN "CM 01" e t l e c a p t e u r et essayés sur le terrain BEN "DIS 40". I l s n e s o n t u t i l i s a b l e s , perche e t ne d i f f è r e n t quepar pour 1' i n s t a n t , que s u r l e u r encombrement. Le p r i n c i p e est l e suivant : un l i q u i d e s e d é p l a ç a n t dans un champ magnétique au contact de deux é l e c t r o d e s f i x e s p r o d u i t s une f o r c e é l e c t r o m o t r i c e i n d u i t e d i s p o n i b l e s u r c e s électrodes et représentative de sa v i t e s s e i n s t a n t a n é e : E = K H L V avec : H i n t e n s i t é du champ magnétique, L distance entre les é l e c t r o d e s , V v i t e s s e du f l u i d e , K coefficient dépendant du système d ' u n i t é s K = 1 avec l e système i n t e r n a t i o n a l e (m, m / s , TESLA.). Le système é t u d i é p a r lequel est placé unebobine BEN comporteunsabotdans c r é a n t l e champ magngtique e t l e s deux é l e c t r o d e s aux bornes desquelles on mesure l a t e n s i o n pro- d u i t e p a r l e déplacement d e 1'eau. L'ensemble peut fonctionner soit s u rp i l e s ,s o i ts u rs e c t e u r . Lesavantages sont l e s s u i v a n t s : - pas de pièces mécaniques en mouvement, - r e l a t i o n l i n é a i r e e n t r e v i t e s s e d'écoulement - pas d ' i n e r t i e mécanique. et t e n s i o n , 80 Inconvénients : - s e u i l maximum d e c o n d u c t i b i l i t é du f l u i d e i n d i s p e n s a b l e , risque de détarage par oxydation électrodes, ou s o u i l l u r e s d e s - nécessité d'étalonnages fréquents (zéro). La t e n s i o n r e c u e i l l i e auxbornes est f a i b l e , ce q u i t r è s volumineux r e n d a n t d i f f i - nécessite un amplificateur encore c i l e l e montage sur saumon (nombreux f i l s d ' a l i m e n t a t i o n e t de s o r t i e ) . Une a u t r e d i f f i c u l t é pour l ' u t i l i s a t i o n s u r l a r é a l i s a t i o n du zéro ( eauimmobile). saumon est La S o c i é t é BEN é t u d i e actuellement ces problsmes. = Application de la technique ultrasonique : Cette a p p l i c a t i o n est encore au stade expérimental en hydrométrie. de mesure de l a vitesse du courant repose sur temps de propagation d'ondes sonores ment d'une berge à l'autre dans Le principe la différence des se déplaçant horizontale- l e sens du courant ou en sens c o n t r a i r e . O n u t i l i s e pour cela des transducteurs piézo-électriques émetteurs e t r é c e p t e u r s à haute fréquence disposés dique l a f i g u r e 25. E l Fig- 25 comme l ' i n - 81 E 1 et E 2 émetteurs-récepteurs à ultrasons, L distance parcourue par les ondes, t 1 et t temps de parcours, 2 V vitesse du courant, C vitesse des ondes. On a : - t,. - d'oùAt -. V 2 = tl , L C - V cosa - t2 = et t2 = C ' C2 C L V cosa a en négligeant le terme cos2 a au dénominateur.V pourra être calculée si on connaît C. Or, C est variable avec les caractéristiques de .). On détermine l'eau (d.ensité, conductivitg, tempgrature. . donc cette valeur avant et après chaque àmesure l'aide d'un émetteur-récepteur vers une cible étalon émettant 2 courte distance dans l'eau réfléchissante. Si h est la distance émetteur- cible, le temps mis par les ondes pour effectuer l'aller et . . retour est : 2 h to=C 2 h -+ c=- On a donc finalement : L cos a At = 2 to . v 2 h2 Le premier termedu deuxième membre est une constante de l'installation. En plaçant des couples d'émetteurs à poste fixe à diverses profondeurs,on obtient les vitesses moyennes dans des plans horizontaux la desection. 82 11.1 4 2. Medwtu'&n'dLin~ace ILL-4-2-1 !2?!?ltzsE2.tr_e-oPtisue Cet a p p a r e i l , mis au p o i n t p a r 1'U.S. GeologicalSurvey, permet l a mesure d e s v i t e s s e s en s u r f a c e B p a r t i r d ' u n p o n t sans immersion de matériel. Il est c o n s t i t u é p a r une l u n e t t e d o n n a n t 1' i p a g e d e l a s u r f a c e d e 1'eau par rgflexion sur un miroir p e t i t moteur é l e c t 2 i q u e d o n t on p e u t r é g l e r entra?& par un vitesseavecprécision. Par- e f f e t s t r o b o s c o p i q u e , e n r é g l a n t l a vitesse d e r o t a t i o n du m i r o i r , o n o b t i e n t l a q u e l l e l a s u r f a c e du plan d'eau paraTt comporte un ruban gradué la une image dans immobile. Cet a p p a r e i l e t l e s t 6 avec lequel on mesure l a d i s t a n c e entre l e m i r o i r t o u r n a n t e t l e plan d'eau. L'axe de l'app a r e i l d o i t g t r e perpendiculaire à l a surface de l'eau. On peut l ' u t i l i s e r d i r e c t e m e n t posé s u r l e parapet d'un pont ou d'une p a s s e r e l l e . La vitesse e n s u r f a c e est donné p a r u n e r e l a t i o n d e l a forme : d a n sl a q u e l l e : K est une c o n s t a n t e d e 1'apparï5i.l. R l a v i t e s s e d e r o t a t i o n du m i r o i r , H l a distance entre l'appareil e t l e plan d'eau. Nous donnons c i - d e s s o u s l a gamme d e s vitesses mesurLes à différentes hauteurs par l e Geological Survey (pour ses maximales l ' e r r e u r d e mesure est n é g l i g e a b l e ) . l e s vites- 83 Hauteur H en m Vitesse maximale en m/s Vitesse minimale en m/s à 2 5% près 1,52 0,09 3 ,O5 O , 18 7,62 O ,49 15,24 0,97 22,86 1,46 -~ 1,95 30,48 Cet appareil est commercialisé Rpar . A . MORGAN CO à PAL0 ALTO (Californie). La figure26 montre l'utilisationde l'appareil à par- tir d'une passerelle. M~thode_a_u__b_ateau~b_~~~-~~-2~~ b_oat-2!2thod_ I_I_,!.-4-2-2. Ceci thode n'est utilisant Cette fleuves pas du description matériel méthode, (Amazone, la appareillage mais d'une mé- classique. utilisée Mississipi, d'un pour ...) la Mekong a mesure été des mise au débits point des très par 1'U.s. geological Survey. Le matériel utilisé pour mesurer les vitesses est. constitué essentiellement unpar moulinet montéà l'avant d'un bateau et d'un sondeur à ultrasons. La section est matérialisée par un alignement de quatre balises. Un appareil donne l'angle suivant lequel s'équilibre le moulinet pendantle déplacement du bateau à travers la section. Le bateau se déplace. obliquement,à vitesse constante,sur la section de mesure : le entre la vitesse du la vitesse bateau et lée est relevée par le sondeur. moulinet du donne courant. La la composante section mouil- grands 84 Fig - 26 / Telescope eyepiece 85 On obtient ainsi la vitesse moyenne superficielle et la surface de la section mouillée. En conczusion, on peut dire queZes recherches actuelles tendent à mettre au point des mgthodes de de'tectiorz des vitesses dans Zes deoulements ci surface libre à l'aide de matcSrie1immergene comportant pas de p a r t i e s t o m a n t e s ou mgme sans immersion de mate'riel. Cependant, Zes progrès sont t r è s Zents car, d'une p a r t l e s s-i-gnum capte's sont tr2s faibles et nacessitent un matariel e'lectronique d'amplification parfois t r 2 s coiiteux et, d'autre p a r t , Z 'hydrome'trie n ' e s t pas une technique de p o i n t e e t Zes moyens mis à sa disposition sont l e pZus souvent trBs re'duits. En consdquenee, Zes mouZinets de type cZassique resteront 2'hydrome'pendantde nombreuses anndes encore, Zes outiZs debasede . triste. Dans lasuite de cemanuel, on ne parlera que tuées avec les moulinets à hélice. des mesures effec- 86 II. 2. LE§ SUPPORTS D E MOULIN.ETS Le moulinet, son hdtice e t l e compteur d'imputsions constituent l a base de 1 'dquipement de jaugeage. Pour placer le moulinet dans 1'4coulement, au point ddsird, on u t i l i s e un support dont le choix, p d s l e s nombreux modDZes.existants, ddpend des emactdristiques de l a sect i o n e t de l '&oulement (dimensions de l a riv%re, prdsenee de p o n t , vateur des tritesses e t du tirant d'eau d mesuer, etc.. .). En f o n c t i o n d e ces c o n d i t i o n s , l ' h y d r o m é t r i s t e a u r a e n t r e l e montage du moulinet sur perche (appelé aussi e t l e montage d u moulinetsurunpoidsdelestage l e choix montage r i g i d e ) ou saumon(monta- gesouple). II. 2 . 1. MONTAGE SUR PERCHE Pour l e s d i f f é r e n t s t y p e s de perches qui peuvent nousrenvoyons l e l e c t e u r aux n o t i c e s d e s c o n s t r u c t e u r s Gtre employés, OTT e t Neyr- p i c : HLf 12018 OTT, M 23-24/a N e y r p i c , a i n s i q u ' a u x n o t i c e s d e s criptives des moulinets particulièrement OTT où l ' o n p e u t v o i r l a n o t i c e HBf 10.050 d e l e détail de diffgrents montages. Précisons que tous ne sont pas utilisés en hydrométrie. Mont6 sur perche, - l e moulinet e s t manoeuvre d e deux manières : Directement par l'opérateur placé dans l'écoulement (jaugea- ge à gué ou méthode du "Wading") , la perche reposant sur l e fond d e l a rivière, - A p a r t i rd ' u n ep a s s e r e l l e , supportpermettant l a percheétantsuspendue un l e s déplacementsverticaux. I I est fortement d&coreseiZId p o m des raisons de s d c w i t b e t de prdcision des mesures, de monter Za perche, soit tenue a" l a m i n , s o i t f i x & a" un support (pied de perche), SUT une embarcation. 87 7 1 . 2 ' 1 7. Les catalogues font mention de montagescompliqués et relati- vement lourds pour l a manoeuvre du moulinet à l ' a i d e d ' u n c â b l e ou d ' u n t r e u i l . Ces montagesnesontpas courante.Lesseuls montagesemployés u t i l i s é s en hydrométrie : s o n tl e ss u i v a n t s . Moulinet fixédirectementsur l a perche, . Moulinetmobile s u r l a perche grâce à une c o u l i s s e , . Moulinet u t i l i s é avec Dans 'ces t r o i s c a s , tion circulaire de p a r desélérnentsde l a perche AGAR III ( v o i r n o t e l a perche en acier inoxydable, a une sec- 20 mm de diamètre. Les perches sont constituées 1 m, gradués tous les 10 cm (perche JANA ou TALBA d e OTT, cannestandarddémontable,référence 2371 AB de Neyr- au fond, s u r l e lit de l a r i v i è r e . L'hé- p i c ) . Le z é r o e s t t o u j o u r s l i c e est p r o t é g é e c o n t r e l e s c h o c s é v e n t u e l s , l o r s d e Le l e c t e u rt r o u v e r a sujet de ces matériels et l a descente, par l e corps du moulinet (OTT). une p e t i t e p i è c e v i s s é e s o u s exemplesdeperches enannexe,de p l u s amples d é t a i l s au . montages. L a planche V I montre quelques fixes et perches mobiles. Lorsque l e t i r a n t d'eau e t l a vitesse deviennent trop t a n t s (> 1 m e t > Im/s), e t s i l a stationdejaugeage d'une passerelle, en Annexe). impor- est équipée il est p o s s i b l e d e monter l e moulinetsurperche - suspendue manoeuvre à p a r t i r d ' u n s u p p o r t perche'' ou à l ' a i d e d ' u n c h a r i o t couramment appelé "pied de être Les perches rondes dont nous venons de parler peuvent u t i l i s é e s d e cette façon, mais VI 1. muni d ' u n t r e u i l ( v o i r p l a n c h e on p r é f è r e g é n é r a l e m e n t u t i l i s e r d e s perches p l u s l o u r d e s , d e s e c t i o n o v o ï d e q u i r é s i s t e n t mieuxaux grandes vitesses. Les perches utilisées de cette manière sont graduéesen dm e t cm l e p l u s souvent. Le répérage des profondeurs se f a i t devant un index placé sur l e c h a r i o t ou l e pied. Le zéro d e l a mesurepeutindifféremment surface de l'eau (notre préférence ê t r e c h o i s i au fond ou à l a va à c e t t e deuxième s o l u t i o n ) . 88 Planche 2 - ! . A 3 4 YI 89 PlanchePI NOMENCLATURE MONTAGESSURPERCHES 1- PercheNEYRPIC 2- Perche O T TJ A N A 3- PercheAGAR 4- à coulisseau Ref. 2371 A B de 2 0 m m avec coulisse HERES III parintégration ChariottreuilNEYRPICRef. 5- Chariot treuil OTT 6- Piedde perche NEYRPIC 2315 A 90 II. 2. 2. MONTAGE SUR SAUMON Les constructeurs réalisent des poids de lestage profilés ou saumons dont l a masse v a r i e d e 5 à 130 kg (pouvant a t t e i n d r e être fixés 200 kg) surlesquelspeuvent dansdescasspéciaux l e s m o u l i n e t s à l ' a i d e d e pièces d e j o n c t i o n a p p r o p r i é e s . Il e x i s t e deux types principaux de saumons.Dans l e premier type, l e moulinet e s t f i x é en bout, sur l e nez du p o i d s d e l e s t a g e . L e saumon est muni d'unequeue,équipée d'ailettes, destinée B mesurer. Certains cons- maintenir l e moulinet face au courant tructeurs prévoient une r a l l o n g e pour c e t t e queuedans l a v i t e s s e est t r è s f a i b l e . L e déplacementdes l e c a s 05 a i l e t t e s permet : horizontalité parfaite lorsque un équilibrage de l'ensemble l'appareillageest à immergé. Dans l e second type, l e moulinet est f i x é au-dessus du saumon, sur une b i e l l e t t e a r t i c u l é e . L e saumon est a l o r s p l u s m a s s i f e t p r é s e n t e uneforme aplatie(sectiontransversaleelliptique). Les a i l e t t e s d e d i r e c t i o n s o n t f i x e s une f o i s pour t o u t e s enusine. d'équilibrage qui e t l e saumon e s t é q u i l i b r é Le moulinet est équipé d'une barre l e maintienthorizontaldansl'eau,l'horizon- t a l i t é est r é g l é e p a r l e déplacement des a i l e t t e s l e long de l a b a r r e . Ce d i s p o s i t i f p r é s e n t e l ' a v a n t a g e d ' a s s u r e r p r o t e c t i o n du moulinet. Ce mode d e f i x a t i o n d o i t dans l e cas de mesure, une m e i l l e u r e être préf6ré à partir de stations téléphériques, sur que l e s ouedsd'Afrique rivièresencruefortementchargéestelles du Nord ou l e s cours d'eau des zone sahéliennes ou d e Madagascar. Les saumons d e l ' u n e t l ' a u t r e t y p e s o n t g é n é r a l e m e n t d'un détecteur de fondfermant le circuit électrique de des impulsions lorsque l'appareil touche munis comptage l e fond de l a rivière. : Le système e s t l é g è r e m e n t d i f f é r e n t s u i v a n t l e s c o n s t r u c t e u r s - Chez Neyrpic, l e d é t e c t e u r d e fond e s t c o n s t i t u é p a r un i n t e r r u p t e u r à mercure incorporé dans lument étanche, placé dans un b l o c d e p l a s t i q u e abso- une p i è c e m é t a l l i q u e a r t i c u l é e a u t o u r d'un axe horizontal. L'efficacité de l'ensemble peut être t é e en f i x a n t une plaque de surface plus grande sur pour l e s m e s u r e s s u r r i v i è r e s à fondsableux. augmenl a palette 91 = OTT u t i l i s e un système c o n s t i t u é p a r un d i s q u e m é t a l l i - que placé sous l e p o i d s d e l e s t a g e , s o l i d a i r e d ' u n e t i g e t r a v e r un p e t i t aimant perma- sant ce dernier et sur laquelle est fixé nent.Lorsque l e saumon touche l e fond, l a t i g e s ' e n f o n c e e t à lamessouples l'aimant vient se placer devant un interrupteur quiferme l e c i r c u i t . Un r e s s o r t d e r a p p e l a s s u r e l ' o u v e r t u r e du contact dès que l e saumon est soulevé. Les contacts de sont montés s u r t o u s l e s saumonsà p a r t i r d ' u n e fond masse de 25 kg. Neyrpic a adapté un systèmedesuspensionétudiépourréd u i r el at r a î n é eh y d r a u l i q u ee ti n c o r p o r éd a n s une c a v i t é du saumon. Le saumons 'oriente toujours dans 1 'axe du courant;il est donc inutile d'utiliser une hdlice auto-eomposante. Suivant l e mode defixationadopté, . l e moulinetsetrouve p a r r a p p o r t 1 l a semelle du d é t e c t e u r placé plus ou moinshaut de fond. Il importe de connaître avec précision cette distance appelée"constante dusaumon". Pour d é f i n i r c e t t e c o n s t a n t e , pro- céder comme s u i t : suspendre l e saumon au-dessusd'unesurface planehorizontale(sol enbétonparexemple).Maintenir mon parfaitement horizontal pendant toute l e sau- la durée de l'opéra- l e saumon j u s q u ' à l a f e r m e t u r e tion. Faire descendre ainsi du contact.Puis,remonterlégèrementafind'obtenirl'ouverture du c i r c u i t . La "constante dusaumon" circuit ouvert, entre le s o l e t 1'axe de l a profondeur sera toujours lue sur aprèsavoirlégèrementremonté ou acoustique actionné par s e mesuredans cette position : 1' h é l i c e . Sur l e t e r r a i n , l e compteurau moment o ù , l e saumon, l e s i g n a l lumineux l e détecteur de fond d i s p a r a î t . La planche VI1 r e p r é s e n t e d i f f é r e n t s t y p e s d e saumons. 92 Saumon NEYRPIC 23 kg Saumon O T T 25 kg ,Saumon OTT 10 kg 93 II. 3. D B P L A C E M E N T S DU S U P P O R T DE M O U L I N E T Mous d i s t i n g u e r o n s l e m a t é r i e l u t i l i s é pour l e s déplacements verticaux destinés à l'exploration de c.haque v e r t i c a l e e t l e s m a t é r i e l s u t i l i s é s pour l e s déplacementshorizontaux à l'exploration de et destinés l a t o t a l i t é d e l a s e c t i o n . Il est bien évident matériels avec qu'une mesure de débit nécessitera un ensemble de l e q u e l il s e r a p o s s i b l e d e r é a l i s e r ments, ensemble de matériels qui commodément c e s deux déplace- dépend d e s c a r a c t é r i s t i q u e s d e l a s e c t i o n et des conditions d'écoulement. I I . 3. 1. DEPLACEMENTS VERTICAUX Il. 3 7 7 . UdphcwevLt manu& Une façon simple, cementmanuel mais peu commode, est réalisée par dépla- du moulinet sur l a perche dans à gué. Une a m é l i o r a t i o n a é t é apportée par l e cas de jaugeage les coulisses dont nous avons d é j à p a r l é . '11.3 1 2. Nous avons d é j à c i t é c e s a p p a r e i l s d a n s l e cas d e l a perche mobile ou suspendue. On opère à p a r t i r d ' u n p o n t ou d'une passe- r e l l e . L a perche coulisse dans ou l e c h a r i o t . La l e pied de perche p o s i t i o n du moulinet est repérée en face d'un index ou sur l e comp- t e u r du t r e u i l . 71.3 7 3. T n d Il e x i s t e t r o i s c a t é g o r i e s d e treuils : . les t r e u i l s simples, . l e s t r e u i l sd o u b l e s , . l e s t r e u i l s spéciaux. Les t r e u i l s s i m p l e s s o n t montés s u r p o r t e potence ou éventuellementsurperche. u t i l i s é s quepour à faux,surcyclo- Les treuilsdoubles ne sont l a manoeuvre d e s s t a t i o n s t é l é p h é r i q u e s . L e s t r e u i l s spéciaux actionnent certains types de cyclo-potence. 94 Tous l e s t r e u i l s s o n t é q u i p é s d ' u n s y s t è m e d e d é m u l t i p l i c a l e s e f f o r t s pendant l a manoeuvre tionafinderéduire l a charge. Le f r e i n automatique est l o g é , système de freinage par généralement,dans e t d'un l a manivelle. L'action de l'opérateur sur la manivelle débloque l e f r e i n pour l a remontée. D e mame, un l é g e r e f f o r t d e 1'opérateur sur la manivelle suffit tement du f r e i n pour l a d e s c e n t e ( i l n ' y au c l i q u e t q u i n ' e s t sous l ' a c t i o n d e l à quepour 2 vaincre l e f r o t - a p a s besoin de toucher a s s u r e r l e fonctionnement du f r e i n l a t r a c t i o n dusaumon). Les d i f f é r e n t s c o n s t r u c t e u r s o n t p r é v u pour chaque type de t r e u i l des r a l e n t i s s e u r s d e d e s c e n t e pour exécution de jaugeages par intégration de l a vitesse l e long de l a verticale. L e freina- ge est obtenu par déplacement plus ou moins grand de b i l l e s sous 1' a c t i o n d e l a f o r c e c e n t r i p è t e à 1' i n t é r i e u r d e p i è c e s c o n i q u e s (cas du r a l e n t i s s e u r OTT). La v i t e s s e d e d e s c e n t e p e u t a i n s i être r é g l é e d e 2 à 5 cm/s. L e s s y s t è m e s d e f r e i n a g e u t i l i s a n t d e s p a l e t tes tournant dans l ' a i r o n t é t é abandonnés à cause du danger q u ' i l s p r é s e n t a i e n t pour l e s o p é r a t e u r s . Notons q u ' i l ne faut jamais (en Z'absencede ralentisseur) donner une impulsion rapide d 20: maniveZZe sans l a t e n i r avec Za main, car Za v i t e s s e i n i t i a Z e a i n s i communique'e au saumon peut augmenter Ze couple du^ à Za traction du câbie e t provoquer Za descente rapide de l'ensemble saumon e t moulinet, occasionnant d Za f o i s des dommages au matgrriel e t des accidents a" 1 'opdratem par s u i t e de Za rotation très rapide de l a maniveZZe. La t r a n s m i s s i o n d e s c o n t a c t s defond du moulinet et du d é t e c t e u r se f a i t par l'intermédiaire de balais frottant sur des c o l l e c t e u r s en c u i v r e i s o l é s f i x é s s u r l e tambour. 95 On mesure l a profondeur à l ' a i dde' u n que à c h i f f r e s s a u t e u r s commandé s o i t parune poulie sur laquelle par l e tambour d'enroulement passe l e c â b l e , s o i t d i r e c t e m e n t lorsqu'iln'y a qu'uneseulecouchedecâble. Dans c e cas, il est recommandé de ne p a s m e t t r e plus d'une couche de câble sur tambour,en effet l'utilisation de plusieurs des erreurs dans l'indication le couches e n t r a î n e r a i t du compteur. à zéro. Tous l e s compteurssontmunisd'unsystèmederemise Les c o n s t r u c t e u r s demandent d e p r é c i s e r t e u r d o i t compterendescendant l e zéro doit l compteur c e n t i m é t r i - à l a commande s i l e comp- être p l a c é à l a s u r f a c e d e l ' e a u l a r i v i è r e . Il noussembleque dit si ou enmontant,autrement ou sur l e lit d e la préférence doit être donnée à l a première formule. En e f f e t , l e s o p é r a t i o n s se déroulent dans un ordre logique : zéro à l a s u r f a c e p u i s d e s . c e n t e du moulinet jusqu'aufond.Si e t onconnaît connaît l a mesure est f i n i e on t r a v a i l l e p a r i n t é g r a t i o n , l a l a profondeur. S i on t r a v a i l l e p o i n t profondeur e t onpeut ticale et faire par point,on répartirlespoints les m e s u r e s d e v i t e s s e s u r l a ver- en chacun des points choi- s i s en remontant l e saumon. Les t r e u i l s d o u b l e s tanémentpar comportent deuxtambours l a même manivelle lors des déplacements horizontaux saumon. Pour l e s déplacementsverticaux,les indépendantspar un systèmededébrayage. teur et des balais. La transmission des Des compteurs s o l i d a i r e s d e s nent l a p o s i t i o n dusaumon du tambours sontrendus signaux s e f a i t c o r n e d a n s l e s t r e u i l s s i m p l e s , g r â c e en a b s c i s s e s e t La planche V I 1 1 montre quelques types de hydrométrie. actionnéssimul- à un c o l l e c - deuxtambours don- en ordonnées. t r e u i l s u t i l i s é s en 96 Planche -_Bm TREUILS Q T T Treuil simple de 100 kg Treuil simple de 2 5 kg Photo O T T Treuil simplede gonflable 25 kgmont6surbateau PhotoBrunato Aldegkeri Planche D (suite 1 97 TREUILS NEYRPIC i Ref. 2425 - Type léger Ref. - Type moyen ” -- PhotoNeyrpic Ref. - 2426T Régulateur de vitesse PhotoBrunatoAldegheri Montage d’un treuil léger sur bateau 98 2 7 . 3 7 4 . Len c â b l a Lesaumon e s t suspenduau t r e u i l parl'intermédiaired'un câble électroporteur constitué généralement par un ou p l u s i e u r s au c e n t r e e t entouréspar conducteursisolésplacés les f i l s d'acier porteurs. Le type de câble monotoron (câble à t o r s i o n s a l t e r n a t i v e s deux couchesde l e câble spiraloïdal le plus utilisé est fil d'acier câblées d r o i t e e t â gauche.Les ou a n t i g i r a t o i r e s ) à c â b l e du typehélico'idal (plusieurs torons enroulés dans une charge de l'isolant et des mises à f i l s ronds l e même sens autour de sont à p r o s c r i r e . I l s ont en effet tendance qu'ils supportent à en h é l i c e a l t e r n a t i v e m e n t 1'âme) à sedétorsionnerlors- non guidée e t c e c i e n t r a î n e l a r u p t u r e à l a masse du conducteur toujours très d i f f i c i l e s à déceler. Il estimportant,1ors.qu'on f a i t d e s mesures avec de fortes v i t e s s e s e t de grandes profondeurs, de choisir un câble électroporteur dont l e diamètre extérieur soit le plus petit possible afin de limiter les cas, au maximum l a t r a î n é e du c â b l e q u i e s t , d a n s t o u s beaucoup plusimportante Pour c e t t e r a i s o n , que l a t r a î n é e p r o p r e dusaumon. on n ' u t i l i s e que t r è s rarement des câbles élec- t r o p o r t e u r s à plusieurs conducteurs. Les c â b l e s l e s p l u s couramment employés ont un diamètre de l ' o r d r e d e 3 mm (2,8 mm chezNeyrpic Lessignaux du moulinet e t du détecteur de par l e conducteurunique. assurée par e t 3,5 mm chez OTT). fond sonttransmis La fermeture du c i r c u i t é l e c t r i q u e e s t l a masse du moulinet e t du t r e u i l e t l e s f i l s d ' a c i e r du c â b l e é l e c t r o p o r t e u r . 99 II. 3: 2; DEPLACEMENTS HORIZONTAUX 77. 3 2 7 . Vdphcanent manu& Dans l e jaugeage à g u é , l ' o p é r a t e u r e x p l o r e la totalité de la s e c t i o n en déplaçant l a perche à l a main. 2 7 . 3 2 2. W o f l hydrrologiyue b&de OU d'ufle p a h b e h a e @Zn d'un pont - : P l u s i e u r ss o l u t i o n ss o n tp o s s i b l e s 11-2-2-2-1- Eesche-mobile Le c h a r i o t - t r e u i l d i s p o s e Avec pied de perche simple, en général de galets de roulement. l e déplacement est f a i t à l a main (peu pratique). 11.3 2 2 2. P o r t e à faux rudimentaire Le t r e u i l e s t f i x é s u r un p o r t e à faux comme i n d i q u é s u r la f i g u r e 26. L e p o r t e à faux est appuyésur l e parapet du pont e t déplacé à l a main par l e s o p é r a t e u r s . Un c o n t r e p o i d s C é q u i l i b r e l e saumn . Le t r e u i l p e u t é v i d e m e n t teur de descente pour jaugeages par intégration. Ce montage n ' e s t v a l a b l e 25kg) ê t r e équipéd'unrégula- quepour d e s saumons l é g e r s (5 à e t pour d e s vitesses f a i b l e s ( j u s q u ' à 2 m / s max avec 25 kg). On peut améliorer ce système en m e t t a n t d e s g a l e t s s o u s à faux à hauteur du parapet e t en bout de ment sur l e t r o t t o i r . Fig - 27 l e porte l a b a r r e pour l e déplace- 1 O0 I_E,2-2-2-3 * QClo_EOtenc_Es Le terme cyclopotence a é t é crée pour désigner une sorte de mât d e c h a r g e ou p o t e n c e o r i e n t a b l e monté sur une plateforme à manoeuvrer f a c i l e m e n t l e roulettes caoutchoutées permettant de moulinet et son contre-poids au-dessus ponts. : l e s premières utilisent Il existe deux types de cyclopotence treuils d'hydrologie simples du garde corps des les manoeuvrés à l a main, l e s secondes un treuil électrique spécial actionné p a r un groupe électrogène. Le planche IX montre quelques appareils de ce type actuellement d i s p o n i b l e s s u r - l e marché. Cyclopotencemanuelle : saumons dont l a masse On peut manipuler avec ces appareils des peut a l l e r j u s q u ' à 130 kg. Des g u e u s e s d e l e s t a g e e n f o n t e d e l a mani- empilables, permettent l'équilibrage de l'ensemble. Lors de pulationde saumons l o u r d s , il c o n v i e n t d ' z t r e t r è s prudentpendant l e s manoeuvres. S i l ' o n s e t r o u v e s u r u n t r o t t o i r e n b é t o n e n état, les bon déplacementshorizontauxsontfaciles.Lesjaugeages v e n t se f a i r e s o i t p o i n t s 25 kg, peu- par points, soit par intégration, le treuil étant équipé d'un régulateur de descente. Le modèle l é g e r ré€. 2434 A deNeyrpic, pour saumons j u s q u ' à 50 kg, p r é s e n t e deux avantages : son f a i b l e p o i d s d ' a b o r d l a p o s s i b i l i t é d e pouvoir u t i l i s e r l a f l è c h e o r i e n t a b l e sante sur une embarcation grâce et ensuite e t coulis- à une embase q u i se f i x e sur l e platelage. Cyclopotence é l e c t r i f i é e : La Division Technique Générale de système de cyclopotence 1'E.D.F. électrifiée actuellement construite m e r c i a l i s é e p a r MECABOLIER. C e t t e p o t e n t e sation de jaugeages au moulinet en rivière 50 ou 80 kg. a m i s au point un e t com- est d e s t i n c e à l a réalià l ' a i d e d e saumons d e 101 Planche JX NOMENCLATURE CYCLOPOTENCES 1- Modèle NEYRPIC EDF 2, Modèle Ièger NEYRPIC I D'après doc. NEYRPIC 3- JaugeageaveccyclopotenceNEYRPIC 4- CyclopotenceélectrifiéeEDF-DTGNécabolier EDFcPhoto Neyrpic) de montée (Photo Aldégheri 1 5-6 Jaugeage de L'ARIEGE avec cyclopotenceelectrifiée (Photos Aldegheri 1 102 Planche DL Mfnitreull R6f. 2426 A 5 4 103 Cet apparedl se figure compose d e s i x p a r t i e s e s s e n t i e l l e s ( v o i r 28 ) : . l e c h a r i o t muni d e q u a t r e r o u e s a v e c f r e i n e t v é r i n s d e réglage en hauteur, . les quatre pieds repliables, . l e supportpivotant, . laflèche, . l'ensemble moto-réducteur-treuil, . l e groupe é l e c t r o g è n e e t l e c i r c u i t é l e c t r i q u e . . . Cette cyclopotence permet l a r é a l i s a t i o n d e j a u g e a g e s p a r i n t é g r a t i o n en remontant l e moulïnet après un r é g l a g e c o r r e c t d e l a v i t e s - s e du t r e u i l . En cas de panne, une manivelle . . permet l ' u t i l i s a t i o n en cyclopotence manuelle. = P o r t e à faux s u r v é h i c u l e : De nombreux hydrométristes ont eu l ' i d é e d ' u t i l i s e r pour déplacerhorizontalement un véhicule l e moulinet monté sur saumon. Les montages l e s p l u s d i v e r s o n t a i n s i é t é r é a l i s é s . Ce montage peut se réaliser sur n'importe quel véhicule. Nous donnonsenannexe l e s c h h a du montage r é a l i s é 1 Toulouse sur un Fourgon Peugeot. Le principal avantage de ce système réside dans les opérateurs sont à l ' a b r i du v e n t e t d e l a p l u i e mesures. Il posecependantquelquesproblèmesdans étroits (arrêt de l a c i r c u l a t i o n ) . très prudents dans le cas de ponts supportent pas toujours l e f a i t que pendant les l e c a s deponts Il convientégalementd'être avec t r o t t o i r s en console qui ne l e poids d'un véhicule. 104 P O T E N C EL E G E R EE L E C T R I F I E E E.D.F - D.T.G Fig - 28 105 wtcl 11.3 2 3 . S W O ~ hg&o.tog.+a pab de. pont deux s o l u t i o n s : l e bateau pour l e s v i t e s s e s f a i - Dans ce cas, l a t r a i l l et é l é p h é r i q u e b l e s ou moyennes, res i d e , q u e . ~ a2 n'&te pour l e sv i t e s s e ss u p é r i e u - 3 m/s. 11.3 2 3 1 . Bateau (voirplanche sta- t r a n s p o r t é s u r un véhicule pour l e s tournées de contrôle des - les que nous appelons 1'équipement l é g e r . déplacements s'effectuent par voie d'eau et les jaugeages à p a r t i r du bateau u t i l i s é pour l e déplace- sont r4alisés directement ment, cas. desjaugeagessur les grandsfleuvesnavigables Niger, Bénoué, f l e u v e s d'Amazonie, e t c . . . ) , c ' e s t c e (Congo, quenous appelons l'équipementlourd. - Equipement l é g e r : L'embarcation idéale est équipéd'unmoteurhors-bordde p é r i e u r e noussemble l e canotpneumatique,typeZodiac MARK II 20 à 25 CV maximum.Une puissance su- i n u t i l e e t ne sert qu'àcompliquer l e s problèmes de t r a n s p o r t e t l e s m a n i p u l a t i o n s . L e s c a r a c t é r i s t i q u e s ( longueurhorstout 4 , 2 0 m, l a r g e u r 1,67 1290 l i t r e s , boudinsgonflables monter à bord 4 personnes plus du ZodiaMARK II rn, r é s e r v e d e f l o t t a b i l i t é en t r o i s compartiments)permettentde une quantité de matériel assez importante en t o u t e s é c u r i t é . Pour l e s j a u g e a g e s en r i v i s r e , d i v e r s montages o n t é t é u t i l i s é s , il sont p l u s ou moins p r a t i q u e s e t l e u r s p o s s i b i l i t é s ( s t a b i l i t é en c r u e , mesuresavecdes v i t e s s e s 2,50 à 3 m/s) plus ou moins in- téressantes. Nous décrivons en annexe l e montagequenous point et qui noussemble des stations d'un réseau. I l . : déplacementsontlieuparlaroute,lebateauétant tions d'un réseau, c'est ce ij l X) Nous d i s t i n g u e r o n s deux c a s : - les I parfaitement adapté avons mis au aux mesures de contrôle Planche X LEGER 9- Fixation du treuil supportantlecablematérialisant lasection 2 -Vue d’ensemble du montage :chariot de translation et potence pour matériel QTT Montage de la potence legère NEYW PIC Photos Aldegheri - Brunato 107 Amarrage du bateau au chariot aprês dbclenchement Planche (suite) ou Le saumon e s t manoeuvré 1 l ' a i d e d ' u n e p o t e n c e s i m p l i f i é e d e l a potence légère Neyrpic. sant la section La f i x a t i o n du bateau au câble définis- est r é a l i s é e à l ' a i d e d ' u n c h a r i o t l a r g a b l e muni d'un compteur pour l a mesure d e l a l a r g e u r e t l e repérage des abscisses. - Equipement lourd : Lesmesuresded6bitsur f l e u v e s du Bassin Amazonien,. l e s grands fleuves ..) avec des (Congo, Niger, vitesses importantes et d e grandesprofondeurs,requièrentdesembarcationsdegrandes dimen- sions. Dans ce cas, l e choix de i 'équipement dépend d e s moyens dont on dispose. ' Il peut a l l e r d e l a p i n a s s e d e 12 m p l u s ou moins b r i c o l é e , au bateau laboratoire de 20 m e t p l u s . La planche X I montre un bateau de 12 m propulsé par deux moteurs diesel de 50 CV e t équipé pour l e s jaugeages e t l e s mesures de transports solides sur l a Bénoué. En 1954, l a mission NEDECO sur l e Niger u t i . l i s a i t c i n q b a t e a u x d e 25 m de long, jaugeant luxueusementéquipés. t i r a n t d ' eau de 0,90 m 45 tonneaux avec un Dans son a r t i c l e s u r l e s premiersjaugeages précis réalisés par 1'ORSTOM sur l e Congo,Pouyaud dont il d i s p o s a i t pour jauger 38000 m3/s. ( 1 ) d é c r i t le'matériel jamais u t i l i s é , l e canot Signalons, bien que nous ne l'ayons MARK V d e ZODIAC qui, avec une longueur de 5,80 m , une largeur de 2,40 m , une c h a r g e u t i l e d e 2000 kg e t équipéd'unmoteurhors-bord de 115 CV (ou de deux moteurscouplésde u t i l i s é pour l a mesure d e s d é b i t s s u r (1) POUYAUD 50 CV) devrait pouvoir être ies grands fleuves. - Premiers jaugeages précis Congo - Maluku Tréchot Cahiers ORSTOM Hydrologie réalisés par 1'ORSTOM s u r l e - Vol. IX N o 2 - 1972 109 CAS Planche PARTICULIERS Jaugeage d’ktiage sur 1’ IVOANANA à l’aide d’un radeauenbambous 2 moteursde Bateaude 12m équipéde 5 0 c v pourmesuresdedébitettransports solides sur la BENOUE Jaugeage à lapercheordinaire surla MANAVANTANANA Jaugeaged’étiagesurle MANGOKY avecdespiroguesdefabrication locale PhotosAldegheri 110 I_I_,2-2,2,2 Tr,~ille,s-t~l~Eh~risueS-Ou-fra-nsEo_rte~g ggzign_g Lorsque l e s v i t e s s e s à mesurer dépassent tion est située 3 m / s ou que l a sta- le immédiatement à l'amont de chutes importantes, seul matériel utilisable est l a t r a i l l e t é l é p h é r i q u e ou t r a n s p o r t e u r aérien. Nous ne p a r l e r o n s i c i que d e s t r a n s p o r t e u r s a é r i e n s poursau- mons e t moulinets. Nous c i t e r o n s pour mémoire l e s t r a n s p o r t e u r s des; t i n é s aux déplacements d'une nacelle sur laquelle peuvent prendre place un ou deux opérateurs manoeuvrant directement 1' équipement de mesure. La n a c e l l e p e u t (modèle simple) ou à l ' a i d e d ' u n t r e u i l d o u b l e sur le câble porteur placésur se d é p l a c e r p a r t r a c t i o n d e s o p é r a t e u r s une berge ; danscecas,lesdéplacementspeuvent horizontaux e t v e r t i c a u x a f i n d e s e r a p p r o c h e r d'eau (voir figure être au maximum du plan 29). Caisse suspendue Mesta amdnagde transporteur aérien simple pour Sikges suspendus Sulina pour jaugeages au moulinet avec transporteur aérien Fig - 29 D b p r è s OTT Dans c e g e n r e d ' i n s t a l l a t i o n , à les coefficients de sécurité appliquer sont très importants. Ceci entraîne une augmentation no- table des prix de revient, Dans l e s n o t i c e s M244 deNeyrpic e t HLf 120113 d e OTT, l e l e c - teur trouvera les détails de construction et les principes de fonctionnementdes différents types de téléphériques existant actuelle- ment s u r l e marché. ' La planche XSImontre quelquesexemples de stations fabriqudes par OTT et Neyrpic e t d e s v u e s d e s t a t i o n s u t i l i s é e s On peut distinguer à Madagascar. deux t y p e s d e s t a t i o n s t é l é p h é r i q u e s : les stations légsres et mobiles pour r i v i è r e s peu l a r g e s ( p o r t é e maxima- l e 50 m) u t i l i s é e s avec des saumons d'unemassemaximalede les stationsfixessurgrandesrivières,jusqu'â lourds (100 kg). 50 kg e t 250 m, pour saumons 112 Planche TREUILS BQUBLES QTT 1 -Treuil manuel 100 kg 2-Le m&me mont6 sur pylone 3-Treuil légerpour stationt6le- phérique portable Sc( 1 4-Chariot de translationpour saumon de160kg 4 Photos OTT Treuil double ékctrique OTT 400 kg Photos Neyrpic Télepkerique portable Neyrpic ref: 2445 Treuildouble Neyrpic (saumon 80 kg 9 réf: 2424 19 II4 QUELQUESREALISATIQNSDEL’O.R.S.T.0.M Betsiboka à Ambodiroka250m portée de MénarandraaTranoroa175mde portée Mangoky au Banian portée 4 2 5 m de Ancragerivegauche JaugeageaTranoroa Mangoky au Banian montage des poulies de renvoiau milieudela portée 115 L e sé l é m e n t sc o n s t i t u t i f sd ' u n es t a t i o nt é l é p h é r i q u es o n t l e s s u i v a n t s( v o i rf i g u r e - le treuil 30) : double, - les câbles porteurs et tracteurs, - le câble électroporteur, - lesancrages - l'abri. et supportsdecâblesetdetreuil, La mise en p l a c e d ' u n e s t a t i o n t é l é p h é r i q u e e s t d é l i c a t e . Les t e c h n i q u e s u t i l i s é e s t i f s aux câbles sont exposés une o p é r a t i o n e t l e s d i f f é r e n t s c a l c u l s rela- en d é t a i l dans un c a h i e r d ' h y d r o l o g i e de 1'ORSTOM auquel nous renvoyons l e l e c t e u r a y a n t à réaliser ce travai1. Nous donnonsen annexequelquestableaux e t abaques r e l a t i f s aux c a l c u l s d e s t e n s i o n s d e s c â b l e s . L e principe de fonctionnement d'une station téléphérique est l e suivant : l e c â b l e p o r t e u r de g r o s s e s e c t i o n , s u p p o r t e l ' é q u i p e - ment de mesure par l'intermédiaire d'un chariot roulant sur ce câble. C e c h a r i o t est manoeuvré depuis l a berge p a r un c â b l e t r a c t e u r tionné par un t r e u i l double avec lequel ac- il e s t p o s s i b l e d e d é p l a c e r également l e saumon s u i v a n t l e s v e r t i c a l e s c h o i s i e s . Des compteurs donnent l e s a b s c i s s e s e t l e s ordonnées du moulinet. Les t r e u i l s s o n t s o i t manuels,. s o i t é l e c t r i q u e s . L'avantage d e c e s i n s t a l l a t i o n s r é s i d e o p é r a t e u r s ' r é a l i s e n t l a mesure depuis sont importantes, supérieures dans l e f a i t que les l a berge. Les v i t e s s e s mesurées à 4 e t même 5 m/s. L e coûtdecesinstallationsétantassezélevé, que l e u r u t i l i s a t i o n nè se j u s t i f i e , le,plus souvent, il s ' e n s u i t quepour études d'aménagements importants (Mangoky, Ikopa,Betsiboka g a s c a r , Kouilou au Congo, e t c reuses en crue (oueds d'Afrique ...) ou sur les rivières du Nord). les à Mada- très dange- 117 La p l u s g r a n d e s t a t i o n t é l é p h é r i q u e i n s t a l l é e p a r e s t c e l l e duMangoky auBaniandont l a portée entre appuis atteint problèmespour La manoeu- au m i l i e u d e l a p o r t é e et t r e u i l s 425 m. De t e l l e s p o r t é e s p o s e n t q u e l q u e s v r e du saumon ( p o u l i e s d e r e n v o i de commande s u r l e s deux b e r g e s ) ; a u s s i l a l a r g e u r avec l e m a t é r i e l c o u r a n t n ' e x c è d e 1'ORSTOM maximaleéquipée que t r è s rarement 250 m. II. 4. M A T f i R I E L D I V E R S Nous examinerons i c i q u e l q u e s a c c e s s o i r e s u t i l i s é s l o r s d e s mesuresde e t d e s t i n é s à l a détermination de v i t e s s e s aumoulinet l a largeur de verticaux.. .-. l a r i v i è r e e t l a mesure des angles horizontaux Ces a c c e s s o i r e s s o n t , le plus souvent, "bricolés" drologue e t nous sommes persuadésquenotreénumération et par l'hy- est incomplète. II. 4. 1. DEFINITION DE LA SECTION 11.4 7 .7. Avec pehche d.ixe. (jaugeage A guC) La s e c t i o n est m a t é r i a l i s é e p a r un double décamètre tendu e n t r e deux piquets dans l e cas d'une r i v i è r e peuimportante. On peut u t i l i s e r a u s s i un câble d'acier inoxydable de sur lequel on déplace 2 mm un compteur à c h i f f r e s s a u t e u r s a v e c r o u l e t t e donnant l e s c e n t i m è t r e s . Nous avons u t i l i s é l e compteur du t r e u i l GRAN, ancien modèle modifié pour ê t r e rendu s o l i d a i r e d ' u n e p e r c h e t o u t en r o u l a n t s u r l e c â b l e( v o i rf i g u r e 3 1 relativementonéreuse. à peude venduspar Il e s t p o s s i b l e d e r é a l i s e r f a c i l e m e n t f r a i s , un montagesemblable de r o u l e t t e s e t d e r e m i s e ). C e t t e s o l u t i o n à l'aide de est et compteurséquipés à zéro p a r l e v i e r (compteur type M 102) l a S o c i é t é IV0 Compteurs à Strasbourg. 118 .Compteur de t w t l l 2 l Ioncien modèle) d i 1 à la mesure desdistances -2.32- OPSTUPI Gron entre L I l V ~ 2 ~ a661 l A l a l i m i t e , un câble gradué tous les mètres peut également définir la section en t r a v e r s . Un décamètre,placé de d é f i n i r l e s a b s c i s s e s . sur l e pont ou l a p a s s e r e l l e , On p e u t a u s s i r e p é r e r ' l e s p o s i t i o n s d e s différentes verticales par des traits à la peinture. on d o i t d é f i n i r l ' o r i g i n e p a r r a p p o r t cesrenseignementsdans permet Dans c e c a s , à un r e p è r e f i x e e t p o r t e r le dossier B la station. 119 11.4 1 3. Avec bccteau 3 mm ( t y p e a v i a t i o n Dans ce cas, on u t i l i s e un c â b l e d ' a c i e r d e ouinoxydable) 500 kg t y p e "TAL'' monté s u r un t r e u i l d ' a p p l i q u e d e des Etablissements VEIUINDE. C e t r e u i l possède un système de déniultiplication, de débrayage 500 m de câble de 3 du t o u r e t e t un 'frein. 11 p e u t r e c e v o i r j u s q u ' à mm.L e b r i n l i b r e du c â b l e est équipé d'un queton ou d'une manille pour fixation rapide sur mous- , i e support berge op- posée. L e t r e u i l e s t f i x é s u r la rive à l ' a i d e d e deux b a r r e s à mines au d r o i t d e l a s e c t i o nc h o i s i e . S i l'on dispose du c h a r i o t d e t r a n s l a t i o n d é c r i t l e câble n'a pas besoin d'être gradué, rées à l ' a i d e ducompteur. précédemment, les verticales seront repé- Dans l e cas c o n t r a i r e , il f a u t g r a d u e r l e c â b l e t o u s l e s deux mètres avec d e s marques i n d é l é b i l e s d e c o u l e u r s d i f f é r e n t e s pour l e s mètres e t l e s d i z a i n e s d e mètres. Utilisé avec précaution par une équipe entraînée, permet l a m a t é r i a l i s a t i o n d e s s e c t i o n s j u s q u ' à vitesses ne dépassant pas 300 m d e l a r g e avec des 3 m/s. C e r t a i n sh y d r o l o g u e sp r é f è r e n tu t i l i s e r en nylon de 4 mm q u i f l o t t e s u r l ' e a u l a c o r d e l e t t e tressée et qui paraît, de inconvénients : grande é l a s t i c i t é , d ' o c e r r e u r s u r l a largeur (pouvant cependant ce f a i t , . Elle présente en réalité plusieurs p l u s f a c i l e h mettre en place. l a mesurede être diminuée en prenant quelques p r é c a u t i o n s ) e t flèche importante dans l'effet de cet équipement l a poussée du courant sur l e plan horizontal sous le bateau, utilisation diffi- c i l e e t même impossible du c h a r i o t d e t r a n s l a t i o n . u t i l i s é l e c â b l e acier pendant plus Personnellement,nousavons de vingt ans, nous avons l o n e t nouscontinuons l e matériel adéquat, f a i t d e s essais avec. l a c o r d e l e t t e d e nyà penserque l e câble acier, manipulé avec reste l e m e i l l e u r p o u r m a t é r i a l i s e r de jaugeages non permanentessur les g r a n d e s r i v i è r e s . les sections 120 _11.4 - _ -1- 3 2. _ L a_r g_e_ u r_ d e_r i-v -i è-r e- s ~ p ~ r ~ Pour r e p é r e r les v e r t i c a l e s e t m a i n t e n i r l e b a t e a u d a n s s e c t i o n , il f a u td i s p o s e r - 1 ancredont du m a t é r i e l s u i v a n t l e poidsestchoisi du b a t e a u , d e l a n a t u r e - en f o n c t i o n d e du fond e t d e l a v i t e s s e la l a dimension du courant, l a c h a î n ei n t e r v i e n t l e s berges. Ces b a l i s e s d o i v e n t m a t é r i a l i s e r permettre de définir une s e c t i o n t r a n s v e r s a l e e t l a p o s i t i o n du bateau. On p e u t u t i l i s e r d e s panneaux t r i a n g u l a i r e s é q u i l a t é r a u x d e 1 m de &tg, rouges sur fondblanc,inverséspourdéfinirl'alignement.Pour marques sur l e s a r b r e s , s ' i l e n e x i s t e d e des repères naturels bien visibles la position,, 1 m x 2 m blancs, des on u t i l i s e r a d e s panneaux r e c t a n g u l a i r e s d e suffisammentgrands ou du m i l i e u d e l a r i v i è r e . T o u t e s un p l a n à l e s b a l i s e s d o i v e n t être relevées avec précision sur l ' é c h e l l e . On essaiera, dans l a mesure du p o s s i b l e ,d e les balises de position sur placer s u r . un axe p e r p e n d i c u l a i r e à l a secfion matérialisée par les balises triangulaires. du b a l i s a g e s u r r que l ' a n c r e dans l a s t a b i l i t é du bateau, des balises installées sur chaqueberge, ~ : 1 chailne, l a pluslonguepossible,car autant, sinon plus e l e s berges sera d e l ' o r d r e d e L a longueur deux f o i s l a l a r g e u r de l a r i v i è r e . - Un cercle hydrographique.' Le cercle hydrographique e s t un a p p a r e i l q u i .permet de mesurer on v o i t deux r e p è r e s . L e p r i n c i p e d e l'anglehorizontalsouslequel cet appareil est basé sur la double réflexion des rayons sur deux m i r o i r s ,l ' u nf i x e ,l ' a u t r em o b i l e ( f i g u r e 3 2 ) . L'opérateur voit dans . dans montg lumineux s u rl ' a l i d a d e , l e champ de l a l u n e t t e deuximages l e demi-cerclesupérieurel'imagedirecte du re- phre A, . dans l e demi-cercle inférieure l'image du repère subi une d o u b l e r é f l e x i o n s u r 1 B qui a l e s miroirs mobiles et fixes. Lorsque l e s deuximages l ' a i d e du v e r n i e r , sur c o ï n c i d e n t , on peut l i r e l ' a n g l e , à l e limbe gradué. . : ~ ~ ~ O 121 Balise B Balise A \ A Distanceanoulairedes 2 balises Grand miroir ( mobile, p o r t e par I’alidade 1 ’ Fig-32Cerclehydrographique . Schema de principe 122 e s t l e c e r c l e LEFEVRE- Le cercle le plus utilisé actuellement l a f.igure 33. Le l i m b e d e c e c e r c l e POULIN, r e p r é s e n t é s u r une graduation en degrésde O à 180" (blanche)suivied'unegradua- 180 à 80" (jaune). Il permetde t i o nd e etl'opérateurplacéentrelesdeux). visée directe se fait toujours sur rapport à l ' o p é r a t e u r , e t c ' e s t la la balise située à droite par l'imagede l a b a l i s e s i t u é e à gauche l e miroir mobile à . S i l'on fait l'inverse (visée directe sur l'aidedel'alidade l a b a l i s e gauche) l ' i n d e x d e l ! a l i d a d e oïl il n'y a pasdegraduation, tombe dans l a zone du limbe d'oG lecture impossible. également un c e r c l e LEFEVRE-POULIN, Il existe comportant une graduation blan- O à 160". C e O à 160", e t une graduationjaunesymétriquede l e s mesures d i r e c t e s à 180", mais p a r type de cercle ne permet pas c o n t r e on peut indifféremment viser en direct l a balise de droite ; les lectures seront faites soit sur blanche, s o i t s u r . (deux b a l i s e s Avec c e t y p e d e c e r c l e , q u i e s t amenée en coïncidence en manoeuvrant oudegauche 1 180°, f a i r ed e sv i s é e s c'est à dire de vérifier l'alignement de trois points chede comporte l a graduation l a graduationjaune. Dans c e q u i s u i t , nousadmettonsquenous u t i l i s o n s un c e r c l e LEFEVRE-POULIN à 180". C e t a p p a r e i l est très précis ; il permet d e mesurer l e s a n g l e s à une minute près. Le cercle est livré avec les a c c e s s o i r e ss u i v a n t s : - viseur, - lunettedegalilée,donnant uneimage droite, - deux équerres de r é g l a g e du grand miroir, - une brocheou c l é d e r é g l a g e , - é c r a n ss o l a i r e s , - miroir de rechange. DeS.appareils plus coateux que p l u sa i s ée tp e r m e t t a n t l e c e r c l e , maisd'un maniement un dépouillementplusrapide.peuventpar- f o i s se trouver à l a d i s p o s i t i o n d e s h y d r o l o g u e s . Ce sont : - les télémètres de précision, - l e s t h é o d o l i t e s outachéomètres. I l s permettent l e r e l e v é d e l a p o s i t i o n du bateau à p a r t i r d'un alignement perpendiculaire par trois balises. à l'axe de la rivière, matérialisé 123 Peur relevés de O a 180" Vis de récllane de i a DemendiCularite du miroir Index débrayage \ 4 Grand miroir Tambour de la_$ P Lunette v'is de f ixation 1.. Fig-33 C E R HC YL DE R O G R A P H I Q U E lunette viseur de 124 Avec le télémètre, l'abscisse de chaque verticale est obtenue directement en visant une balise ou un repère sur la berge. Avec les télémètres optiques, la mesure n'est possible. qu'au-delà d'une certaine distance30 ou 5 0 m : près de la berge, rive droite, on visera la balise rive gauche et inversement. à rayons infrarouges Notons que des télémètres électroniques : ils sont précis, ou à laser apparaissent actuellement sur le marché d'une maniement facile, mais d'un prix élevé qui ne permet pas d'envisager leur utilisation en hydrométrie, pour la seule mesure des distances sur grandes rivières. Le théodolite, placé en station ou sur une berge, donnera la position du bateau sur l'alignement définissant la section par une mesure d'angle. t r ] I d . Fig- 34 125 en C , d e t e l l e façon que AC s o i t perpendicu- L'appareil, placé l a i r e P AB donne l ' a n g l e en B ( f i g u r e 3$) . On a : pourchaque a p o s i t i o n du b a t e a us i t u é AB = AC t g a Avecun a v a l e u r sd e , l'opérateur en peu d'habitude les C peut prédéterminer les e t l e s a f f i c h e rs u rl ' a p p a r e i l a, f i nd ed i r i g e r opérations d'ancrage du bateaupourobtenir unebonne répartition des verticales s u r l a section. L a base AC d o i t ê t r e suffisamment l a 1/2 l a r g e u r d e l a s e c t i o n ) , pour a v o i r une grande (de l'ordre de bonne p r é c i s i o n a u v o i s i n a g e d e l a berge opposée. II. 4. 2. MESURE DES ANGLES Nous d i s t i n g u e r o n s l e s anglesdans anglesdans de l a r i v i è r e p a r l a d i r e c t i o n du courant, l a section de jaugeage avec dans l e cas d'une mesure les Pour l e s premiers, il s ' a g i t s o i t d e l e plan vertical. l'angle que fait l e plan horizontal et non p e r p e n d i c u l a i r e à l'axe à p a r t i r d'un pont exemple, s o i t d e l ' a n g l e que f a i t l e saumon p a r r a p p o r t à l a section de jaugeage sous l'action d'un courant oblique. l e c a l c u l de l a v i t e s s e v r a i e d a n s Cet angle intervient dans l a section. Dans l e p l a n v e r t i c a l , il s ' a g i t d e l ' a n g l e e n t r e l e câble l e point de suspension électroporteur et la verticale passant par SOUS 1' a c t i o n d e l a poussée du courant (angle de traînée ou de dérive) une c o r r e c t i o n 5 l a L a connaissance de cet angle permet d'apporter profondeurmesuréeavec verstopographique l e compteur ( v é r i f i c a t i o n a v e c p r o f i l e n ou à sondeurultra-son). tra- . II. 4 2 7. A f l g l a hohizovLtawc L'.angle que f a i t l a section avec souvent estimé à l ' o e i l . L a p r é c i s i o n l a d i r e c t i o n du courant est est généralement suffisante. S i o n ' t i e n t à une m e i l l e u r e p r é c i s i o n , o n p e u t u t i l i s e r un a p p a r e i l topographique avec cercle horizontal gradué. Cet angle est mesuréune f o i s pour t o u t e s d a n s l e - c a s de jaugeages, à p a r t i r d'un pont oblique. 126 Ang.i%du2_a-*-: si les opérateurs sont placés C e t t e mesure n ' e s t p o s s i b l e q u e (jaugeage à p a r t i r d ' u n p o n t au-dessus dusaumon ou d'un bateau), ce q u i ou s i l ' o n d i s p o s e d ' u n a p p a r e i l t é l é t r a n s m e t t e u r d ' a n g l e , est très rare, dans l e cas de jaugeages à p a r t i r d'une traille téléphérique. Disons toutd'abord que s i l e s a n g l e s r e s t e n t i n f é r i e u r s 15", l ! e r r e u r commise s u r l e d é b i t e s t négligeable.Ajoutonsque cet angle n'est facilement mesurable qu'en surface et sur des calmes ; p a r f o r t e c r u e , l e saumon sedéplacesouvent t o u s l e s sens e t l e s g r o s s e s e r r e u r s ontdescausesautres cas, il n ' e s t p a s à rivières un peudans commises s u r l a v a l e u r du d é b i t que les angles horizontaux... D e plus, dans ce du t o u t sGr que l ' a n g l e s o i t ' l e même en s u r f a c e e t au sein de l'écoulement.. .. Dans l e c a s où l ' o p é r a t e u r est s i t u é au-dessus du saumon (pont, bateau) e t l o r s q u e l e s c o n d i t i o n s . d ' écoulement l e permettent, on peut u t i l i s e r Ln r a p p o r t e u r t r a n s p a r e n t , f i g u r e 35. Reperagedel'anglehorizontal comme i n d i q u é s u r la 127 On aligne la base du' rapporteur avec le parapet du pont ou le câble matérialisant la section, en faisant coïncider le centre du rapporteur avec le point d'attache du,saumon. L'axe du saumon donne l'angle du courant avec la section. On peut améliorer un peu la mesure en fixant sur le-rapporteurdeux réglettes : une fixe sur la base et une mobile autour du centre, qui sera amenée en coïncidence avec l'axe du saumon. Dans le cas de mesures en eaux chargées, ou de stations à partir téléphériques, on ne peut pas estimer l'angle horizontal du saumon. Il existe des appareils donnant l'orientation du saumon : OTT fabrià compas magnétique se plaçant que une pièce médiane avec chambre entre le moulinet et le saumon et donnant l'angle du courant par rapport au Nord magnétique (voir notice 10.050 HBf page 12). Il existe également d'autres appareils transmettant l'angle horizontal et vertical du courant grâce à deux rhéostatsde précision placés l'un verticalement, l'autre horizontalement, préalablement étalonnés et actionnés par une tige équilibrée munie d'un gouvernail. Ces appareils ont besoin de plusieurs conducteurs pour leur alimentation, la transmission de l'information et l'erreur introduite sur la mesure de la profondeur est plus grande que l'erreur commise en négligeant l'angle d'orientation. Electricité de France a mis au point à partir du sion par variation de fréquence un câble dispositif de transmis- électroporteur à un conducteur,la fréquence étant fonction de l'angle du saumon par rapportà une boussoleou compas magnétique. Ce système n'a pas donné les résultats escomptés. En résumé, le choix de la section doit être fait, au départ, de telle manière que les angles horizontaux du saumon restent dans des limites acceptables afin de négliger les erreurs qu'ils introduisent. 128 Avec certaines cyclopotences, ment l é g e r a u b a t e a u , c e t a n g l e rapporteur placé ou l e porte-à-fauxpouréquipe- est mesuré directement grâce à un près de l a poulie de suspension. Dans l e cas où il n'y a pas de rapporteur ou lors d'un jaugeag e avec une s t a t i o n t é l é p h g r i q u e , o n p e u t u t i l i s e r un r a p p o r t e u r t r a n s - p a r e n t , muni d ' u n f i l à plomb, f i x e au c e n t r e . A p a r t i ' r d e on e s s a y e d e f a i r e c o h c i d e r aumieux l a base du rapporteur avec le câble électroporteur, l'angle de d6rive pendule(figure est l u en f a c e du €il du 36). Angle vertical ou anglede Fig - 36 l a berge, dérive 129 II. 4, 3, CABLE DE RETENUE ET CABLE AMONT Dans l e cas de jaugeages à p a r t i r d'unestationtéléphérique, il e s t p o s s i b l e d e ou d'unpontaveccyclopotenceouporte-à-faux, diminuer l a v a l e u r d e l ' a n g l e d e d é r i v e retenue. C e montagepermet en u t i l i s a n t un c â b l e d e d e c o n t r ô l e r l a t r a j e c t o i r e du moulinet e t de l e maintenir à peu p r è s s u r une v e r t i c a l e . de l a s t a t i o n t é l é p h é r i q u e , En amont du pontou un câble, parallèlement au pont ou au c â b l e p o r t e u r , on i n s t a l l e à une d i s t a n c e L = 5 à 6 ' f o i s l a profondeur maximale de l a r i v i è r e au d r o i t d e l a s e c t i o n d e mesure. C e c â b l e , a p p e l é c â b l e amont, a u r a un diamètre d e 6 mm e t sera placé avec une f l è c h e a u s s i r é d u i t e un mètre environ au-dessus des plus hautes que p o s s i b l e à eaux. Sur ce c â b l e , se déplacera une p o u l i e à l a q u e l l e sera f i x é l e c â b l e d e r e t e n u e . longueur de ce c â b l e e s t mesurée à l ' é t i a g e , d e f a ç o n attaché au câble de retenue, décrive L= 5 à 6 H C.P. Fig - 37 que l e saumon, une t r a j e c t o i r e très peu d i f - f é r e n t e d e l a verticale ( v o i r f i g u r e 37). C.P.câbleporteur C.A. câble amont C.R. câble de retenue La Le câble de retenue aura un 1 5 0 cm au-dessus du saumon grâce P une diamètre 4 mm.deIl est fixé piêcede serrage qui peut avoir la forme indiquée sur le croquis ci-dessous (figure 39). 4 boulons 4 6 de b/ocaye Croquisdepiècedefixationducâble de retenue Fig- 38 Pour quele fonctionnement soit correct, il faut Lque soit grand par rapportà H et que le câble amont soit placé plus bas que le câble porteur. L'inconvénient de cette installation est d'apporter 16une gère coiplication aux manoeuvres et d'augmenter les risques d'accrochage de branches de et corps flottants. Par forte vitesse à 4 m/s, supérieure le câble de permet par contre; une meilleure immersion du saumon. retenue 131 Des i n s t a l l a t i o n s d e c e t y p e e x i s t e n t Les r é s u l t a t s o b t e n u s en A l g é r i e e t au Maroc. ne s o n t p a s t o u j o u r s t r è s s a t i s f a i s a n t s . C e c i provient du f a i t que l a d i s t a n c e L e s t s o u v e n t t r o p p e t i t e , lesherbeset le branchagestransportésensurfaceseconcentrent long du c â b l e d e r e t e n u e e n t r a î n a n t , l o r s q u e s u r l a m a n i l l e dusaumon,un la fixation est faite blocagedel'hélice. De c e f a i t , c e r t a i n s ce système. hydrologuesabandonnent Malgré c e l a , nous pensons que chaque f o i s que c ' e s t p o s s i b l e . nus p a r f o r t e s v i t e s s e s l e c â b l e amont d o i t ê t r e i n s t a l l d De m e i l l e u r s r é s u l t a t s s e r o n t o b t e - avec des transports t a n t s : a t t e n d r e l a f i n del'amontée périodeétale, que en s u r f a c e peu impor- e t f a i r e l a mesureaprès les branchages e t d é b r i s d i v e r s s e r o n t la moins nombreux. C'est à l'opérateur de décider en fonction de l'état de la Livière e t desonexpérience, s ' i l d o i t ounon u t i l i s e r l e câblederetenue. est Un autre avantage non n é g l i g e a b l e du c â b l e d e r e t e n u e , qu'il évite la perte définitive du m a t é r i e l en cas de rupture du câbleélectroporteur. II. 4. 4. AUTRES ACCESSOIRES Nous c i t e r o n s s a n s e n t r e r d a n s l e d é t a i l , l e s g r o u p e s é l e c - t r o g è n e s p o r t a t i f s pour 1' é c l a i r a g e pendant l e s j a u g e a g e s d e n u i t ou l ' a l i m e n t a t i o n de certains équipements, et les sondeurs sons. Il e n e x i s t e d e à ultra- t r è s nombreux modèles e t l e s technologies mo- dernes offrent des appareils robustes et fiables sous très r é d u i t p e r m e t t a n t l e u r u t i l i s a t i o n un volume même sur des embarcations relativement modestes. Malheureusement, ces matériels restent d'un p r i x encore très élevé e t d e c e f a i t , l e u r u t i l i s a t i o n t r i e est assez peu fréquente. en hydromé- 132 II. S. D O C U M E N T A T I O N E T F I C H I E R DU 'MATERIEL Nous donnons en annexe les adresses des principaux fabricants de matériel hydrométrique. L'ingénieur, chargé d'un service hydrologique, peut obtenir des constructeurs, la documentation relative aux différents matériels, en général les fiches publicitaires sont expédiées gracieusement aux services qui en lafont demande. La documentation, dansun service hydrologique, se présentera sous deux formes: - d'une part l'ensemble des fiches publicitaires éditées par les constructeurs et tenues rggulièrement à jour (les modifications sont généralement très nombreuses) par envoi automatique des fiches relatives aux nouveaux appareils ou aux modifications éventuelles. Il ne faut pas hésiterà relancer très souvent les fabricants et leur rappeler qu'on fait partie de leurs clients potentiels. à la Ces fiches sont rassemblées, classées et répertoriées bibliothèque du service. Les ingénieurs et les techniciens peuvent les consulter à tous moments et il est, de ce fait, inutile d'en faire des photocopies. Certains constructeurs n'indiquent pas de façon claire la date de parutionde leurs fiches publicitaires : seuls figurent des num6ros decode. DDs réception, il est conseille de noter sur chaque fiche la date d'arrivée. Ceci est important car ces fiches donnent souvent les références des pièces détachées et, lors des commandea, il faut disposer de ces renseignements pour éviter des erreurs. =.D'autre part, les notices d'emplois des appareils en se5%iee. Ces notices sont également conservées en bibliothèque, mais elles la documentation seront, dès réception, photocopiées pour constituer personnelle de chaque ingénieur ou technicien. Ces notices d'emploi sont fournies par les constructeurs de lors l'achat de tout appareil. 133 On p e u t i n s c r i r e s u r chaque n o t i c e l e s numéros d e r é f é r e n c e d e s fiches publicitaires correspondantes ainsi que l e numéro de sdrie del'appareilauquelellesserapportent. C e t t e documention, e s t en ggnéral,complétéepar du m a t é r i e l . Dès réceptiond'unappareilneuf, f i c h e sur l a q u e l l e s o n t p o r t é s l e s on é t a b l i t une numéros de s é r i e , l a d a t e réception, la référence des fiches publicitaires de endocumentation, l ' a f f e c t a t i o n du m a t é r i e l . C e t t e f i c h e c o m p o r t e r a l i s t e des pièces constituant un f i c h i e r également l a 1' a p p a r e i l avec l a r é f é r e n c e e x a c t e du constructeur. On n o t e r a t o u t e s l e s r é p a r a t i o n s et t o u t e s l e s m o d i f i c a t i o n s apportées. Pour un moulinet,. .on peut également noter jaugeages effectués ou l e nombre d'heures de l e nombre d e marche: Noter égale- ment les dates des réétalonnages et les formules correspondantes. A l ' a i d e du f i c h i e r m a t é r i e l , l e r e s p o n s a b l e d ' u n s e r v i c e hydrologique doit être en mesure de connaztre rapidement, tité, l'état et la répartition entre les différentes équipes m a t é r i e l de mesuredont i il dispose. l a quandu 135 III. OPERATIONS SUR LE TERRAIN III. 1. GBNERALITES I Dans l e c h a p i t r e p r é c é d e n t , l i s é pour l a mesure des débits. cematérielsera nousavons Nous allons voir maintenant m i s en oeuvre sur bord,quelquesconsignespour entretien de ce matériel. décrit le matériel uti- le terrain. comment Nous donnerons,d'a- une u t i l i s a t i o n c o r r e c t e e t unbon En e f f e t : IZ e s t impossibZe de f a i r e debonnes mesures avec wz mate'riei! mal utilise' ou en mauvais dtat de fonctionnement. Ensuite,nousénoncerons un c e r t a i n nombre d e r è g l e s g é n é r a l e s v a l a b l e s pour t o u t e s l e s méthodesdejaugeage demesure, : choixdessections du mode o p é r a t o i r e e t du matériel. Viendront ensuite quelques règles particulières liées au Précisons tout de suite mode o p é r a t o i r e . quenousneprétendonspasdonner desrèglesuniverselless'appliquantinfailliblement, lessituations. En e f f e t , chaquejaugeage à toutes e s t presquetoujoursun les casparticuliersetl'hydrométristeconnaissantparfaitement principes de base, doit toujours faire preuve d'initiative p r i t c r i t i q u e pour l e s a p p l i q u e r a u mieux en fonction des conditions l o c a l e s . Malgré sa s i m p l i c i t é a p p a r e n t e , l a mesure des débits au moyen de moulinets e s t une o p é r a t i o n p a r f o i s d é l i c a t e q u i un sens const,ant de l'observation et Disonsavec J. A . RODIER demande un grand souci de minutie. que ces l'mesures doivent ê t r e menées i n t e l l i g e m m e n t c a r e l l e s r e q u i è r e n t tence, de e t d'es- jugement e t d'inagination qu'on ne beaucoup p l u s de compél e pense". 136 Nous voudrionségalement e t p a r t i c u l i è r e m e n t en Afrique, l e p r i x du dbplace- part des pays mentdu l a plu- f a i r e remarquerque,dans personnel e t du m a t é r i e l i n t e r v i e n t très l a r g e pourune p a r t dans l e coût total d'une mesure de débit. Aussi, lorsque il d o i t s ' a p p l i q u e r l'hydrologue est à piedd'oeuvre, l a mesuredans en prenant l e temps, les meilleures conditions, l e n t e s du p l a n d ' e a u , d e f a i r e p i u - même dans l e c a s d e v a r i a t i o n s sieurs jaugeages successifs. à réaliser En cas de crue violente, l'immersion mais du saumon et du moulinet pose toujours quelques problèmes, une f o i s que l e s a p p a r e i l s s o n t d a n s l ' e a u il n ' e s t p a s beaucoup p l u s d i f f i c i l e e t pas tellement plus long de faire des mesures complgtessur les verticales aux 6/10 ou quequelquespoints aux 2/10 e t 8/10 d e l a profondeur. En g é n é r a l , e t ceci e s t v r a i d a n s t o u t e s globe, une r i v i g r e e n c r u e c h a r r i e d e l e s r é g i o n s du nombreux d é b r i s f l o f t a n t s en s u r f a c e pendant l a période de montée d e s eaux. A p r è s l e maxi- mum de l a c r u e , l a s u r f a c e du p l a n d f e a u d e v i e n t d e p l u s en p l u s . . . n e t t e e t , dans l a mesure du p o s s i b l e , il vaudra mieux attendre c e moment pour commencer l e jaugeage : l'immersion du moulinet p r é s e n t e r a moins d e r i s q u e s . Pendant l a phase ascendante de crue, il est p o s s i b l e d ' u t i l i s e r la l e s c o r p s f l o t t a n t s pour réaliser quelques mesures de vitesses en surface. Les c o n d i t i o n s i d é a l e s pour réaliser unebonnemesurenesont pratiqueinent jamais réunies. On d o i t , l e plussouvent, ter d e ce q u i e x i s t e q u i se p r é s e n t e n t s u r débitsdans e t opérer en tenant se conten- compte d e s d i f f i c u l t é s l e t e r r a i n : v a r i a t i o n très r a p i d e d e s l e temps, charriagesimportantspendant bien en suspension qu'en surface, irrégularité les cruesaussi t r è s grande des vitesses (au m&e i n s t a n t engrandeur s e c t i o n donnéeen fonction de l a saison : v i t e s s e s très f o r t e s en crue e t pratiquement nulles e t e n d i r e c t i o n e t pourune à l'étiage). De ce f a i t , l a p r é c i s i o n que l ' o n p e u t d'une mesure de débit est d e l ' o r d r e d e espérer au COUPS 5 X dans l e s très bonnes c o n d i t i o n s : écoulement r é g u l i e r ,s e c t i o nc o r r e c t e . . . Il n ef a u t 137 , pasespérerobtenir mieuxque r e n t i e l avec variation 10 Z dans l e casd'écoulementtor- très r a p i d e du plan d'eau, Il n ef a u tj a m a i so u b l i e rd ' h a r m o n i s e rl e sp r é c i s i o n sd e s différents éléments entrant dans l'exécution des mesures. en effet, On v o i t , très fréquemment desjaugeagesexécutésdemanière as- sez sommaire ( f a i b l e nombre d e p o i n t s d e m e s u r e s , v e r t i c a l e s , nombreusesou mal r é p a r t i e s ) e t d o n t peu l e dépouillement est conduit t e l que l e r é s u l t a t f i n a l p r é s e n t e avec un l u x e d e p r é c i s i o n une précisionapparente très supérieure à c e l l e qu'onpourraitattendre des relevés. Toujoursau sujetde l a précision,soulignonsquel'intro- duction du c a l c u l a u t o m a t i q u e e n h y d r o l o g i e d o i t i n c i t e r d r o m é t r i s t e s à opérer avec l e s hy- l e plus grand soin car l'ordinateur ne donne d e s r é s u l t a t s c o r r e c t s q u ' e n f o n c t i o n d e l a q u a l i t é d e s données q u i y s o n t i n t r o d u i t e s . En e f f e t l ' u t i l i s a t i o n d e r é s à p a r t i r demesures programmes savants e t très élabo- peu précises, conduira fatalement r é s u l t a t se n t a c h é sd eg r o s s i è r e se r r e u r st r è ss o u v e n tp l u s à des impor- t a n t e s ,que l e s e r r e u r s commises s u r l e s mesures mêmes. La mesure sur Ze terrain restera donc encorependant Zongtemps Za fiase de Z 'hydroZogie scientifique ; aussi, faut-il dviter de Za conside'rer corrune une tâche bassement matérietle, dénude d'int é r g t , e t chercher constamment à l a rdaZiser dans l e s meilZeures conditions en notant soigneusement Zes moindres de'taiZs, m2me c e m qui paraissent évident car une f o i s l a crue ou l'étiage passe', i Z e s t d i f f i c i Z e e t pratiquement impossible de récupérer ou decontrôZer des renseignements oubliés ou erronés. En hydrométrie, Zes év2nements exceptionneZs sont rares, dijficiZes à observer e t une fois qu'iZs sont' passds, seuZes Zes notes e t Zes mesures b i e n f a i t e s permettent leur reconstitution e t leur analyse. 138 III. 2. RBGLES GBNBRALES VALABLES POUR TOUTES LES M ~ T H O D E S III. 2. 1. ENTRETIEN D U MATERIEL Les i n s t r u m e n t s u t i l i s é s e n h y d r o m é t r i e lesmoulinets,sontdesappareilsdeprécision et particulièrement conçuspour intro- d u i r e dans l a m e s u r e d e s e r r e u r s n é g l i g e a b l e s l o r s q u ' i l s s o n t e n bon é t a t e t u t i l i s é s c o r r e c t e m e n t . C e matériel d o i t g t r e manipulé avec soin, aussi bien au l e t r a n s p o r t . Aprèschaque coursdesmesuresquependant matériel en é t a t d e marche, a f i n 1'hydrologue doit remettre son qu'il soit campagne, immédiatement d i s p o n i b l e pourune interventionrapide. Il est c o n s e i l l é d e donner à chaque é q u i p e d e j a u g e u r s u n l o t d e matériel dont e l l e sera responsable e x p l o i t e r l e s stationsdont e t avec .lequel e l l e devra e l l e a l a charge. C e l o t comprendra en p l u s du matériel hydrométriqueproprement l e s o u t i l sc l a s s i q u e s( c l e f s ,t o u r n e v i s ,p i n c e s , t i l l a g ec o n t e n a n t etc.. - .) e t l e s c l e f s s p é c i a l e s jaugeage,de d i t , uue c a i s s e d'ou- pour l e dépannage. du matériel d e l ' h u i l ef l u i d ee nq u a n t i t és u f f i s a n t e ,d el ' h u i l e é p a i s s e pour les chambres de contact e t l e g r a i s s a g e d e s p a l i e r s des t r e u i l s , desaccessoires e t d e sp i s c e sd e axes,roulements,rouesdentées, rec.hange, t e l l e s que : filsélectriques,fichesordi- , bougiespour naires et spéciales (cgble électroporteur) hors-bord,rubanisolant,quelquesserre-câbles, l e moteur l e rouleau et.... de f i l d e f e r q u i e s t t o u j o u r s d ' u n g r a n d s e c o u r s d a n s les situa- tions les plus désespérées. En -général, il vaut mieux disposer de deux moulinets e t de deuxcompteursd'impulsions.Prévoirégalementune poche qui peut, dans certains cas, remplacer, après lampe d e un b r i c o l a g e simple, l e compteur d é f a i l l a n t . L e s moulinets auront deux plusieurshélicesdepasdifférents, ou numérotées et dont l e s f o r - très l i s i b l e s u r l a mulesdetarageserontinscritesdefason b o î t e du moulinet. Tout ce matgriel sera correctement emballé dans des caisses spéciales ayant chacune l e u r p l a c e d a n s l e s déplacementS.Ce véhicule pourra l e v é h i c u l e u t i l i s é pour ê t r e aménagé en f o n c t i o n d e s 139 à c e que l e m a t é r i e l s o i t d i s p o s é moyens dont on dispose de façon rationnellement,facilementaccessible à l ' a r r i v é e au point d e mesure t o u t en étant parfaitement arrimé pendant le transport. m . 2 7 7. Mo&n& L'huile d e l ' h é l i c e s e r a j e t é e à l a f i n . dechaquemesure les pièces nettoyées correctement avec de l'essence. et On stockera l'hélice sans huile jusqu'au prochain jaugeage. Ne pas oubZier de m e t b e de Z'huiZe neum avant chaque mesure Les moulinetsnecomportantpasderoulements(Neyrflux) seront simplement n e t t o y é s 1 1' eau. Avant chaquejaugeage, il f a u t c o n t r ô l e r l ' é t a t du moulinet : h é l i c e endommagée, axe f a u s s é , r o t a t i o n c o r r e c t e . A t t e n t i o n , l e s h é l i c e s en pl'astique, il e s t a s s e z d i f f i c i l e l e moulinet tourne correctement en la faible 'inertie (particulièrement avec de v é r i f i e r que l e l a n ç a n t 1 l a main du f a i t d e sur l e moulinetNeyrflux). e s s a i de r o t a t i o n à l a main r é v è l e r a t o u j o u r s l e s f r o t t e m e n t s p o r t a n t s dus 1 l a p r é s e n c e d e g r a i n s d e s a b l e . Un im- 140 Un moulinet en bon dtat tourne sous Z 'action d'un courant 1 'hdlice paralZBlement à 1 'axe). d'air tr2s faible (en soufflant sur Cependant, on doit dviter de laisser tourner m moulinet dans un v e n t t r è s f o r t ou suspendu au saumon s m un bateau en ma3nche, on risque a i n s i de ddtdriorer l e système de contact. Dans l e c a s de moulinets équipés d'hélices en bronze, ayant il e x i s t e uneméthodesimplepermettant (1) l e s défautsdefonctionnementéventuels une i n e r t i e a s s e z g r a n d e , d ed é t e c t e r . Dès réception d'un moulinet neufou une f i c h e d e c o n t r c l e d ' é t a t d e m o u l i n e t e t essai d e r o t a t i o n . On l a n c e l ' h é l i c e Le m o u l i n e t e s t f i x é réétalonné, on établit onprocède 2 un B un support horizontal. à l a main e t on déclenche deuxchronomètres et un compteur d'impulsions. Un chronomStre est arrêté l o r s q u e l e compteur a f f i c h e 10 ou 50 t o u r s s u i v a n t l e type de moulinet, e t 1' a u t r e à 1'arrzt t o t a l d e 1' h é l i c e . F a i s a n t c e t t e o p d r a t i o n pour d i f f é r e n t e s f o r c e s d e l a n c e m e n t m i l l i m é t r é l e s deuxtemps e t en p o r t a n t s u r . du p a p i e r a i n s i mesurés : en a b s c i s s e s t 2 temps m i s pour s'arrêter e t enordonnée ou 50 tours, on o b t i e n t unecourbe. t 1 temps m i s pour f a i r e 10 S i par l a s u i t e , un f r o t t e m e n t excessif se p r o d u i t , il sera d é c e l é p a r l a t r a n s l a t i o n d e l a courbe v e r s d e s temps p l u s c o u r t s p u i s q u ' i l Une d i f f i c u l t é d e c e t t e t 2 y aurafreinage. méthode résidedans l e f a i t que t s o n tr e l a t i v e m e n tc o u r t se tc e c ip a r t i c u l i è r e m e n ta v e c et 1 les h g l i c e s en p l a s t i q u e . Un m e i l l e u r r é s u l t a t sera obtenu en l a n ç a n t l e m o u l i n e t avec un p e t i t moteur é l e c t r i q u e d o n t l ' a x e e s t é q u i p é d ' u n en caoutchouc m i s en contact avec tampon l e bout de l'hélice pendant un temps p l u s ou moinslong. (') Méthodecommuniquée par M. HORST d e l ' I n t e r n a t i o n a l C o u r s e s Hydraulic and Sanitary Engineering - DELFT (Hollande) in 14 1 Pour terminer avec les moulinets, nous citerons quelques recommandations de la Norme Internationale ISO 2537-1974 : ... .. . . .... ... ..... "Le moulinet ne doit normalement être utilisé darisque la gamme de vitesses pour laquelle il a été étalonné. Cependant, il est permis d'extrapoler aux grandes vitesses à condition qu'il existe des données suffisantes pour le de type moulinet considéré.. . RéétalonnaTe - Les moulinets étalonnés individuellement doivent être réétalonnés suivant les règles de routine ou au moins dès que leur fonctionn'ement peut être suspecté. En pratique, un réétalonnage, est effectué une fois an parou après 300 h d'emploi, en prenant en considération la plus faible des deux périodes. E _ n t _ r e t _ ; _ e n , - - E _ x ~ ~ ~ ~ ~ ~ - ~ ~ ~ e ~ - ~ ~ - e ~ ~ ~ Le moulinet doit être examiné avant et aprgs chaque mesure de débit pour déceler les paliers usés ou endommagés, un mauvais alignement de l'arbre, le fonctionnement incorrect des points . de contact, la déformation de la carcasse , de la roueà coupelles à coupelles ou de l'hélice dans le cas dans .le cas d'un'moulinet d'un moulinet à hélice. Aprèsun entreposage d'assez longue durée, il convient de vérifier la lubrification des paliers du moulinet. Dans le cas d'un moulinetà hélice, afin de vérifier le queprofil des pales n'a pas été déformé, utiliser un moule en plâtre ou'un modèle . métallique.. Nota : Certains moulinets ne nécessitent 'Essai derotg;igg p a s de l u b r i f i c a t i o n . . L'essa? de rotation est .une méthode facile de vérification du fonctionnement du moulinet. Le fabricant doit spécifier Xa durée de l'essai de rotation que l'on doit obtenir pour chaque type particulier de moulinez. L'essai est effectué comme indiqu6 et dans les conditions recommandées dans la notice du fabricant, ou comme suit : , 142 L e moulinet doit être c o r r e c t e m e n t l u b r i f i é , L e moulinetdoitêtreplacé.defaçon p o s i t i o n normaledefonctionnement s i nécessaire. que s o n a r b r e s o i t d a n s sa e t que l e r o t o r s o i t p r o t é g é descourantsd'air. Dorner rapidement à l a main une impulsion au rotor afin de commencer à l e f a i r e t o u r n e r . être chronométrée e t notée. La d u r é e d e r o t a t i o n d o i t Quand l e r o t o r est s u r l e p o i n t d e d o i t être soigneusementobservé s'arrêter afin de voir , son s i l ' a r r ê t e s t brus- en être trou- que ou graduel. S i l ' a r r z t e s t brusque, l a c a u s e d o i t vée e t c o r r i g é e a v a n t l ' e m p l o i mouvement du moulinet. à l a position normale de De p e t i t e s v a r i a t i o n s p a r r a p p o r t écarts de l a durée de ro- fonctionnementpeuventcauserdegrands tation. La d u r é e m i n i m a l e d e r o t a t i o n d o i t ê t r e c o n s i g n é e . NeftoY_as_e-_et_Lubr~~~~~~~~~ Aprèschaquemesurage mesuragesespacés,toutes de débit, ou p l u s fréquemment pour d e s soigneusement n e t t o y é e s e t l u b r i f i é e s ( y c o m p r i s cas de moulinets Ztre les surfacesdespaliersdoivent le . l e pivotdans à c o u p e l l e s ) . L a même h u i l e d o i t ê t r e u t i l i s é e pour ; c e t t eh u i l ed o i tr e m p l i r l ' é t a l o n n a g e e t l e s mesurages i n s i t u les c a r a c t i k i s t i q u e s recommandées p a r l e f a b r i c a n t . On d o i t p r é v o i r une boîte convenable pour moulinet lorsqu'il n'est pas emplacement convenabledans y e n t r e p o s e r le en usage. On d o i t a u s s i p r é v o i r un c e t t e b o î t e pour y p l a c e r l ' o u t i l l a g e nécessaire 1 l'entretien de l'instrument. L'entreposage du moulinet dans sa b o î t e d o i t s o r t e qu'aucune pièce mobile ne supporte d'efforts. mentsdont se f a i r e d e t e l l e Pour l e s i n s t r u - l a conceptioncomporte un p a l i e r r e p o s a n t s u r un p i v o t , 143 .le p i v o t e t l e p a l i e r d o i v e n t ê t r e placés séparément pendant l'entre- posage e t l e transport. Lorsque l a conception des paliers comporte. des roulements ou des paliers lisses, on-doit prendre soin que rotor ne tourne pas lorsqu'il e s t posé dans le l a boîte. F__e!2ill_e-d_e_rr~rence . . Chaque moulinet doit ê t r e accompagné d ' u n e f e u i l l e d e r é f é r e n c e s u r l a q u e l l e est indiqué l e d é t a i l d e ses é l é m e n t s c o n s t i t u t i f s d e sm o d i f i c a t i o n sq u il u io n t é t é apportées!' et . . . . . . . .. . ............. . ... Les moulinets sont des instruments de précision. ILS doive& Ztre man<pulds avec soin, aussi bien au c o u s des mesmes, que pendant Ze transport. 144 111.2 1 2. Cofi1Neurrb On v e i l l e r a à d i s p o s e r t o u j o u r s d e p i l e s teries correctement chargées. Avoir, neuves. En cas demesure en bon é t a t ou de bat- en r é s e r v e , un j e u d e p i l e s p a r temps d e p l u i e , p r o t é g e r l e s à chiffressauteursquisonttrèssensible à l'humiditéetqui aprèslesavoirnettoyésetséchés.Vérifierde les câbles de liaison po- piles, sentquelquesproblèmes.Stockercesappareilssansles bon fonctionnementdescommutateurs compteurs temps en temps l e etcontactsdivers.Maintenir en bon é t a t . 111.2 7 3. TneLLieb Les t r e u i l s s i m p l e s e t d o u b l e s d o i v e n t ê t r e g r a i s s é s paliers à intervallesréguliers. aux Lescompteursserontaussinet- toyés e t g r a i s s é s de temps en temps. Ne j a m a i s g r a i s s e r l e s s y s t è à frein automatique. Maintenir mes de freinage des manivelles é t a t de propreté les en bon bagues e t b a l a i s pour l a transmission des signaux. 117.2 7 4. T Z Z p h W q u u Un. c â b l e neuf s'allonge légsrement en c o u r s d ' u t i l i s a t i o n . f a u t donc procéder à d e s v é r i f i c a t i o n s c o r r e c t e s . Il Les c â b l e s t r a c - teursseronttoujoursmaintenussensiblementparallèles au c â b l e porteur. Graisser régulièrement souvent par suite l a p o u l i e de renvoi. On l ' o u b l i e t r è s de s a s i t u a t i o n s u r l a b e r g e o p p o s é e a u t r e u i l , de c e f a i t e l l e f i n i t p a r ne p l u s t o u r n e r , c e q u i e n t r a î n e une usure rapide du c â b l e t r a c t e u r . Graisser&galement l e s pas de vis des tendeurs. Enrouleravecsoin le câble électroporteur Sur l e s t r e u i l s q u i en sont pourvus, entretenir à spires jointives. en bon é t a t d e fonctionnementl'appareilchargédefairecetravail.Entre mesures, l e saumon ne d o i t j a m a i s r e s t e r troporteur. les suspendu au c â b l e é l e c - 145 Il est bien évident consignesgénéral.espour qFe nousavonsdonnéci-dessusquelques l e & t é r i e l hydrométriquedebase ; ceci l e reste : véhicule, hors-bord, ne veut pas dire qu'il faut n6gliger cyclo.potences, etc...etc... Notre objectif n'est pas de rédiger un manuel d e mécanique générale.. .... Ne jamais oubZier qu 'un manque d 'entretien de. Z 'un quetconque des BZe'ments, du vdhicuZe.aumoulinet,peut faire "rater" Zà mesure qu'on attend depuis Zongtemps pour prdciser Za coGbe de tarage d'une s t a t i o n e t provoquer a i n s i un retard souvent important dans l a connaissance des de'bits. III. 2. 2. CHOIX D E LA SECTION DE MESURE Nous ne donneronspas i c i l e s c r i t è r e s de choix d'une station limnimétrique : ceci a é t é développé en d é t a i l dans l e tome 6 d e à donner quelques consignes pour l a recherche et l e .choix de l a s e c t i o n d e j a u g e a g e , s e c t i o n q u i sera, ce manuel. Nous nousbornerons dans l a mesure du p o s s i b l e , d é f i n i e à proximité immédiate d e l a station limnimétrique. Les c r i t è r e s de choix d'une station limnimdtrique et d'me section de jaugeage ne sont pas du t o u t Zes mgmes. I l s sont Le pZus souventtotalement oppose's : i l e s t en e f f e t très rare de trouver un engZacement qui convienne parfaitement à Za s t a t i o n limime'trique et à Za section de mesure. En géndraZ, il n 'y a aucun inconvdnient à choisir deux enqZacements diffe'rents mais suffisamment voisins en s 'assurant toutefois qu'il n'y a n i app o r t s ,n if u i t e se n t r e Zes deux. . 146 Par ailleurs, il fautpouvoirmesurercorrectement l a même p r é c i s i o n r e l a t i v e e t avec l e s é t i a g e s , l e s eaux moyennes e t l e s crues. Il est souvent très d i f f i c i l e d e t r o u v e r donne de bons r é s u l t a t s pour t o u s l e s n i v e a u x une s e c t i o n q u i du plan d'eau. On peut choisir des sections diffdrentes mais pas trop &loigndes pour l a mesure des dtiages et des crues, a" condition qu'il n'y a i t n i apports, n i f u i t e s e n t r e l e s deux emplacements e t que l e ddbit passant dans ces sections soit e'gal d celui contr6td par la station Zimimdtrique. L a section de jaugeage sera s i t u é e d a n s unezone où l'écou- lement se f a i t à f i l e t s p a r a l l è l e s s a n s t o u r b i l l o n s i m p o r t a n t s , n i remous, n i zonesd'eaumorte. Dans c e b u t , il y a u r a l i e u d e c h o i s i r l ' e m p l a c e m e n t d e l a sectiondejaugeagedans franches, avec à cinq fois un t r o n ç o n r e c t i l i g n e e n t r e d e s b e r g e s un lit b i e n c a l i b r é s u r une d i s t a n c e aumoins égale l a l a r g e u r en amont e t t r o i s f o i s l a l a r g e u r en aval. La qualité de l'écoulement bergeenobservant sera a p p r s c i é e simplement d e p u i s l a l e mouvement d e s d é b r i s et corps flottants. Il est p r é f é r a b l e ' d ' a v o i r , a u d r o i t d e l a s e c t i o n , un t r a c é en p l a n - d u l i t , légèrement convergent plutôt que divergent. La section devra g t r e , dans l a mesure du possible, perpendi- c u l a i r e aux f i l e t s l i q u i d e s . S i cetteconditionnepeutpas r é a l i s é e , on l ' o r i e n t e r a d e f a ç o n q u ' e l l e s o i t n o r m a l e liquides correspondant au maximum d e d é b i t . être aux f i l e t s 147 il f a u t s ' a s s u r e r Dans l e p r o f i l c h o i s i , extrêmesque que l e s v i t e s s e s à mesurer restent bien dans les limites l'on aura desformulesd'étalonnage du moulinet employé. 11.faut égale- ment que l a v i t e s s e l a p l u s f a i b l e s o i t s u f f i s a n t e pour que l e ; l e s hydrologues moulinettournedansdebonnesconditions Américains p r é c i s e n t que l a v i t e s s e l a p l u s f a i b l e d o i t ê t r e supérieure à deux f o i s l a v i t e s s e d e démarrage du moulinet. Pour l e s basses eaux, on p e u t ê t r e amené à r e c t i f i e r un peu l a s e c t i o n d'écoulement en r é a l i s a n t d e s d i g u e s à ce que ces modifications ne vien- l e courant. Il f a u t v e i l l e r à l'échelle. nent pas perturber la cote cer, dans ce c a s , l a s e c t i o n La r é a l i s a t i o n d e s d i g u e s d o i t rement à l e u r é t a n c h é i t é . ou en c a n a l i s a n t demesure Il e s t c o n s e i l l é de p l a - en amont de l ' é c h e l l e . être s o i g n é e . ; v e i l l e r p a r t i c u l i è - - Il f a u t également a t t e n d r e l a s t a b i l i - sation de l'écoulement avant de La s e c t i o n de jaugeage commencer l a mesure. doit être débarrassée de l a végéta- tion aquatique et de la végétation arbustive se trouvant sur les berges (recouverte pendant les crues) sur une d i z a i n e d e m è t r e s en amont e t en aval. Le t r a v a i l s e r a r é a l i s é périodiquement pen- dant l a p é r i o d e d r é t i a g e . 06 se produisent des courants On d o i t é v i t e r a u s s i l e s s î t e s de retour et OC e x i s t e n t d e s zones d'eau morte. l e s berges risquent d'être inondées la section présentant dues possibles. Dans l e cas 06- en hautes eaux, choisir les zones d e débordement les moins éten- Le d é b i t p a s s a n t dans l e s p l a i n e s d ' i n o n d a t i o n e s t souvent d i f f i c i l e à m e s u r e r e t il ne d o i t r e p r é s e n t e r la proportion-la plus faible possible que du d é b i t t o t a l . Enfin, il f a u t t e n i r compte des accidents locaux des berges J ou du fond : promontoires,échancrures,rochers,végétation,qui altèrentlesconditionsd'écoulement.Touteslesirrégularités ont un e f f e t p e r t u r b a t e u r , d ' a u t a n t p l u s s e n s i b l e sions de que l e s dimen- l a s e c t i o n sont p l u s f a i b l e s : l ' i r r é g u l a r i t é d e s r i v e s e s t p l u s s e n s i b l e s u r un lit é t r o i t a l o r s que l ' i r r é g u l a r i t é 148 dufond e s t p l u s marquée avec de faibles profondeurs. C'est pour- même p r é c i s i o n rela- quoi il est p l u s f a c i l e d e j a u g e r , a v e c u n e t i v e , un grand fleuve qu'un petit cours d'eau, des hautes eaux qu'un étiage. La section de mesure peut nients,dansunezone Ztre s i t u é e s a n s t r o p d ' i n c o n v é - à fondsableux e t mobile, à c o n d i t i o n q u e les variationsdesectionsoientnégligeablespendant d e l a mesure(nous quidoit , c'est 1'éclielle limnimétrique rappelons que se trouverdansunesectionstable). On p e u t a u s s i se placer dans une section oïï l'écoulement e s t plus uniforme e t l e s vitesses moinsgrandesquedans t i o nr o c h e u s es t a b l e . ne sont l a durée Notons e n f i nq u e l a sec- l e s c o n d i t i o n si d é a l e s ' jamais réalisées e t que c ' e s t à l ' h y d r o m é t r i s t e 1 f a i r e un choix : e n t r e p l u s i e u r s s e c t i o n s p o s s i b l e s , il d o i t c h o i s i r l a moins mauvaise. Les qualités essentieZZesd'une section de mesure sont Zes suivantes : = écoulement uniforme à filets para2 IDZes, = profil réguZier dans un trongon reetitigne, = n o m l s à la direction du cornant. - Jaugeages 2 p a r t i r d e s p o n t s Les ingénieurs chargés de : l a construction d'un pont, ne pensent jamais à c e t t e p o s s i b i l i t é , e t l e s p o n t s c o n s t i t u e n t r m e n t d e bonnes sections de jaugeage. que les ponts On n e d e v r a i t u t i l i s e r ta- 149 perpendiculaires à l'axe de tion n'est pas impérative, l'axe de la rivière (cette condi- on peut mesurer l'angle du pont avec l a r i v i è r e et f a i r e l a correction), . ne présentant .pas t r o p d e p i l e s intermédiaires qui per- turbent l'écoulement. chaque passe Dans l e cas depont à plusieurs piles, est considérée comme une s e c t i o n p a r t i c u i i è r e , placés dans un s e c t e u r r e c t i l i g n e du lit a f i n que se trouvent pas l e s zones de grande vitesse ne près d'une culée, . dispossnt d'une chaussée de largeur suffisante pournepas gêner l a ' c i r c u l a t i o n e t d o n t l e s garde-fous ne s o n t n i t r o p h a u t s , n it r o pl a r g e s .A t t e n t i o n aux t r o t t o i r s enconsolequi ne sont un véhicule dans l e cas d e pas toujours prévus pour supporter jaugeages à l'aide d'un porte-à-faux. l e s pontssuspendus,sont Certainsponts,enparticulier équipés,sousleurtablier,denacellesdevisites,roulant s u r d e s r a i l s qui peuvent parfois ê t r e u t i l i s é e s pour l a mesure des débits. Où d o i t - o n j a u g e r ?' A l'amontou plus souvent, l'écoulement ? Le e s t m e i l l e u r à l'amont et l a s u r v e i l - lancedescorpsflottantsplusaisée. a quelquesdifficultés à l ' a v a l 'dupont Mais avec un saumon, on car il d i s p a r a î t s o u s l e pont, l e c â b l e f r o t t e s u r l e parapet e t l'équipement de mesure risque d'être projetésurlespiles. On p e u t , pour évitercesinconvénients, p r é v o i r un câble de retenue amont, mais il apporte parfois quel- ques difficultés. En plongeant l e saumon à l ' a v a l du pont, il n'y a p a s t r o p deproblèmesdus à l'angle de dérive, d e remous ou mêmes d'eaux mortes au mais il existe des zones d r o i t d e s p i l e s ou à proxi- m i t é des culées. L'hydrométriste chargé de l a mesure,devra,danschaque p e s e r les avantages et l e s inconvénientsdes f a i r e un choixenconséquence. deuxméthodes cas, et 150 Pour l e s mesures B l a perche, l a p o s i t i o n à l'amont de l a p a s s e r e l l e e s t souvent préférable. - 2tre équipéed'une Dans l e c a s d ' u n e s t a t i o n d e v a n t téléphérique, l e s critères de choix sont toujours Il f a u t cependant i n s i s t e r s u r traille l e s mêmes. l e f a i t que l a s e c t i o n d o i t A e t r e bonne pour l e s moyennes eaux et' t r è s bonne pour l e s h a u t e s eaux. A l ' é t i a g e , il est t o u j o u r s p o s s i b l e d e t r o u v e r a i l l e u r s une section convenant pour l a mesure d e ces d é b i t s . D e p l u s , l a cabine d e manoeuvre d e s t r e u i l s sera toujours placée au-dessus des plus hautes eaux. Les zonesavec p r é s e n t e r un c e r t a i n i n t é r ê t c a r directs(sanspylônes) lit très encaissdpeuvent on p e u t r é a l i s e r d e s a n c r a g e s pour l e câbleporteur. En conclusion, nous dirons que l e choix d'une section de jaugeage avec t r a i l l e te'Uph6rique doit Ztre fait avec beaucoup de s o i n e t apr& avoir observe' minutieusement l a r i v i è r e pendant une crue, car une f o i s l ' i n s t a l l a t i o n r é a l i s d e , il e s t d i f f i c i l e de l a ddplacer. Dans l e casd'une station non pèrmanente, (jaugeage d gud ou en bateau), i l e s t plus f a c i l e dechanger de sect i o n après quelques jaugeages en fonction des rdsultats obtenus ; {es de'placements dventuels doivent Ztre notds s m l e s carmets de Jaugeage. 151 . . . . .. . III. 2. 3. CHOIX D U MODE OPERATOIRE . .. Ce choix ddpend : '= de l'dquipement de Za station, de l a dimension de l a rivi&e,' =. de l a v i t e s s e du eourrnt, = de l a profondeur, = dans tous l e s cas, de l a v i t e s s e de variation du pZan d'eau. E L e s d i f f é r e n t s modes o p é r a t o i r e s e t l e m a t é r i e l u t i l i s é pour l e s m e t t r e en oeuvre,sontindiquésdans le tableau1 ci-aprês. Nous avons d i s t i n g u é s deux cas : r i v i è r e avec v a r i a t i o n l e n t e du plan d'eau. oG l ' o n a p p l i q u e r a l a méthode classique de jaugeage e t r i v i ê r e soumise à d e s c r u e s v i o l e n t e s e t r a p i d e s : jaugeage continu ou p a r méthode d e s v e r t i c a l e s indépendantes. Les limites portées dans ce tableau sont données à t i t r e i n d i c a t i f ; en e f f e t , e € l e s peuvent v a r i e r en fonction de l'expérience des opérateurs. III. 2.4. ' CHOIX D U MATERIEL L e s d i f f é r e n t st h e sd ' a p p a r e i l l a g e pour l a mesuredes v i t e s s e s dans un écoulement, d é c r i t s précédemment, ont des b i l i t é s d'emploi t r è s d i f f é r e n t e s . Il n ' e s t p a s p o s s i b l e d e f i x e r une r è g l e d ' m p l o i g é n é r a l e p e r m e t t a n t e n t r e t e l ou t e l équipement. possi- de c h o i s i r à coup s û r 1 a I I 152 G z1 a O -rl a 6 Y4 e.4 I - u 31 El - n ." cn fi I A m al s U 5 a a a %al al m C .A 6 ri Y U .rl 1 . 3 H j 153 Il est b i e n h i d e n t que l e choix du m a t é r i e l est f o n c t i o n d e s à mesurer, mais a u s s i . e t conditions hydrauliques dans l'écoulement s u r t o u t d e s moyens f i n a n c i e r s d o n t o n d i s p o s e q u i n e p e r m e t t e n t pas toujours d'acquérir l e matériel l e mieux adapté à chaque cas p a T t i c u l i e r . Ceci s i g n i f i e ,e n très souvent c l a i r , q u ' i lf a u d r a se c o n t e n t e r du matériel di-sponible e t e s s a y e r d e f a i r e a u être t o u j o u r s Rappelons maintenant quelques règles qui doivent I présentes à l ' e s p r i td el ' h y d z o m é t r i s t e - mieux. : pour l e s mesures de débits en eaux claires avec d e s t i r a n t s l e micromoulinet monté d'eau faibles, on utilisera de préférence sur perche, - il e s t t o u j o u r s p r é f é r a b l e , quand c'est p o s s i b l e , d e j a u g e r à l ' a i d e d'une perche qui permet des repérages plus précis des p o s i t i o n s du moulinet (jaugeages à guéou avec supports à p a r t i r de passerelles), - il est déconseillé de monter une perche sur - s ' i l n'existe pas de pont, on utilisera jusqu'à un bateau, l a limite d e ses p o s s i b i l i t é s , l e moulinet fixé à un l e s t et manoeuvré à p a r t i r d'un bateau. Cette méthodepermet p e t i t s , donc d e s e r r e u r s s u r très d ' a v o i r des t i r a n t d ' a i r l a profondeur très f a i b l e s . E l l e per- m e t .également d ' u t i l i s e r l a m e i l l e u r e s e c t i o n e x i s t a n t e , - à l a cyclo- quand l e b a t e a u n ' e s t p a s u t i l i s a b l e , o n j a u g e r a s ' i l existe, ou à p a r t i r d ' u n e s t a t i o n potence à p a r t i r d'un pont téléphérique en se souvenantque,dans sont parfois améliorées en utilisant ces c o n d i t i o n s , l e s mesures un c â b l e d e r e t e n u e (avec cyclopotence jaugeage à l'amont du pont s ' i l e x i s t e u n c â b l e retenue) , - un moulinet f a i r e une e r r e u r d e - de est étalouné pour unéquipementdonné 2 1 3 e t on peut Z en u t i l i s a n t un a u t r e montage, l e diamètre du c â b l e é l e c t r o p o r t e u r d o i t p o s s i b l e . Un saumon d e 100 kg, f i x é . à u n c â b l e d e traînée plus importante qu'un être l e p l u s p e t i t 6 mm, a une saumon d e 25 kg suspendu à un câble d e 3 mm pour une m h e v i t e s s e d e c o u r a n t , 154 - En crue, sur rivières présentant un transport solide im- portant, il vaut mieux perdre une partie de l'information en plaçant le moulinet assez haut au-dessus du saumon plutst de voir que le moulinet ensablé ou mzme détgrioré par les graviers en suspension, - Ne pas oublier enfin que la qualité d'un jaugeage dépend le plus souvent du soin avec lequel le matériel est entretenu. Les appareils doivent être constamment en parfait de étatmarche; pour . cela, il convient de faire les réparations qui s'imposent dès qu'un incident apparalt, etce au plus tard, au retour d'une tournée da mesure. En rdsmd, l e mrztdriel à mettre en oeuvre e s t d d f i n i à partir des conditions locales de mesure ; mais à conditions hydrauliques identiques, I 'dquipement dbpendra aussi du but imrPle'diatement recherchd par l e s dtudeshydrologiques : une rivière ayant, par exemp l e , ungrand potentiel hydrodlectrique et sur ZaquelZe sont envisage's des amdnagements importants, sera mieux dquipde du point de vw conmissance des ddbits que t e l l e a u t r e r i v i s r e dont Z'intdrZt dconomisue est, a brève&chiance, moins &vident. i11.2 4 2. Choix de L1h&tLct? du moulinet L'hydrométriste se trouve placé devant ce choix lorsqu'il ne dispose, pour détecter les impulsions, que de compteurs b chiffres sauteurs n'acceptant que10 ou 20 impulsions par seconde. Avec les compteurs électroniques, la capacité de comptage est plus grande et il est plus facile de choisir le pas de l'hélice convenant pourune plus large plage de vitesses. 155 Le choix de Z 'h&Zice dumou.Zinet sera fait de teZZe manière que pour Za v i t e s s e rnaxirnaZe de 1 'deoulement, Ze mmbrede tours par seconde de Z 'h&Zice reste toujours infgrieur à Za capacitd de fonctionnement correcte du compteur. Nous avonsvuqu'une hélice est caractérisée par o r i q u e ou nominal q u i est l e pas choisi par sonpasthé- l e f a b r i c a n t e t son pas réel défini après étalonnage et qui diffère très nominal. Le pasnominal 0,125,0,25, 0,50, peu du p a s p est égal à d e s v a l e u r s s i m p l e s : 0,10, 1 m par exemple, t a n d i s que l e pas r é e l e s t représenté par des chiffres plus compliqués donnéspar l e s formules de tarage. S i n e s t l e nombre de tours par placée dans seconde e f f e c t u é p a r l ' h é l i c e V du f l u i d e s e r a un c o u r a n t , l a v i t e s s e r e approximationpar larelation : donnée en premiè- ' V = p.n Sur l e t e r r a i n , on u t i l i s e r a c e t t e r e l a t i o n l i c e en f o n c t i o n de l a v i t e s s e à m e s u r e r e t compteur d'impulsions dont Ainsi, avec pour c h o i s i r l ' h é - de l a c a p a c i t é du on dispose. un compteur F6 acceptant 10 ils, on pourramesurer l e s v i t e s s e s maximales suivantes : 0,10x 10 = 1 m / s avec l ' h é l i c e au pas0,lO m 0,25x 10 = 2,s m/s avec l ' é h l i c e au pas0,25 m 0,50x 10 = 5 m / s avec 1 ' L é l i c e au pas 0,50 m 1,oo x 10 = lom/s avec l ' h é l i c e au pas 1 m Avecun compteur Z l O O de OTT ou à présélection de Neyrpic, acceptant 20 i l s , l e s v i t e s s e s maximales p o s s i b l e s avec l e s d i f férentes hélices seront multipliées par 2. . 156 donne l a limite s u p é r i e u r e d ' u t i l i s a t i o n . Ce calcul simple l a limiteinférieure, En cequiconcerne detravailleravecdesvaleursde donc n = 1 t / s e t c e t t e v a l e u r il n ' e s t p a s c o n s e i l l é n trop faibles : on prendra donnera l a v a l e u r l a p l u s f a i b l e de l a v i t e s s e pouvant s t r e mesurée par chaque hélice avec une prdcision acceptable. Avec l e s moulinets à g é n é r a t r i c e d e t o u r a n t , une s a t u r a t i o n d e la dynamo élevées : l e c h o i x d e l ' h é l i c e de t a r a g e en estimant il se p r o d u i t pour . l e s v i t e s s e s d e r o t a t i o n t r o p sera f a i t à p a r t i r descourbes l a v i t e s s e maximaledu courant dans l a sec- tion. Thdoriquement, une m8me hdlice p e u t mesurer t o u t e s l e s vitesses, ce qui donne, pour Zes v i t e s s e s dZevées, des signaux sortant de l a g m e de mesure des appareils de détection. Les h4Zices de pas diffdrents permettent de r e s t e r dans l a gamme corr e c t e a f i n de rdaliser Zes mesures avec l e m & m de précision. A noter qu'avec l e moulinet a" ge'ndratrice de comarit, ce n'est Pas 'qParez.1 détectem qui est encause, mais le ge'nhateur du signal (dynamo) qui se sature au-delà d'une certaine valeur de l a v i t e s s e de rotation. Ce choix dépend d ' u n e p a r t d e l a v i t e s s e du courant à mesurer e t d ' a u t r e p a r t de l'équipement dont on dispose. En r è g l e g é n é r a l e , on d o i t t o u j o u r s c h o i s i r lourd, eu égara aux caractéristiques du support,avec troporteur dont l e saumon l e p l u s un c â b l e élet- l e diamètre est l e p l u s p e t i t p o s s i b l e d e f a ç o n à réduire au maximum 1' a n g l e d e d é r i v e . Les charges maximales admissibles par ments ( t r e u i l s , c y c l o p o t e n c e s , l e s d i f f é r e n t s équipe- trailles téléphériques ...) @nt 157 indiquées p a r l e s c o n s t r u c t e u r s s u r conseillédene l e s noticesd'emploi. pas dépasser ces charges. à partir d'uneembarcationlégère, la Il est Pour l e s j a u g e a g e s , massedu saumon n e d e v r a i t jamais dépasser 25 kg. L e s saumons l é g e r s (5 à 10 kg) s e r o n t u t i l i s é s vitesses faibles (jusqu'à avecdes 1 m / s environ) ,particulièrement au cours des tournées de contrôle du réseau en période d'étiage. On veiZlera à maintenir l e contact de fond en parfait Gtat de fonctionnement : c ' e s t en e f f e t l e seuZme'canisme un peu d d l i cat de ce matgriet. III. 2 . 5 . LECARNET D E JAUGEAGE Les résultats de f é r e n t s modèlessont l a mesuresontconsignéssur un carnet. Dif- u t i l i s é s p a r l e s hydrométristes de tous pays. I l s s o n t t o u s p l u s les ou moins p r a t i q u e s . 11 .est d i f f i c i l e d e préconiser un modèleunique. tout carnet de jaugeage est La q u a l i t é p r i n c i p a l e que d o i t a v o i r l a clarté. Différentesformulessontpossibles pour a t t e i n d r e ce but. Sans p r é t e n d r e donner l e m e i l l e u r modèle,nousen q u i nous p a r a î tb i e na d a p t é aux jaugeagesdont r e t i e n d r o n s un l e dépouillement est e f f e c t u é manuellement. A ce propos,nousconsidéronsque façon de procéder devrait être maintenue cette e t même g é n é r a l i s é e . Une équipe de jaugeurs parfaitement entraînée e t t r a v a i l l a n t avec o r d r e e t méthode, p e u t , s a n s r é a l i s e r d e s t o u r s d e f o r c e e x t r a o r dinaires,dépouillerlesjaugeagesqu'elleeffectuedurantl'année; 11 f a u t , pour c e l a , traiter l e s documentsau l e s r e t a r d s audépouillement. ' jour le jour et éviter 158 Nous estimons que l e calcul automatique ne devrait intervenir que dans l a p h a s e i n t e r p r é t a t i o n d e s d o n n é e s , c ' e s t établissement de à dire après l a courbe de tarage. En e f f e t , s i l e s s e r v i c e s c e n t r a u x h y d r o l o g i q u e s s i t u é s ralementdans géné- accès à un ordina- un grand centre ont facilement t e u r , il n'en est pas d e mgme des secteurs hydrologiques perdus s u r l e t e r r a i n : latransmissiondes une p e r t e d e temps,et données b r u t e s c o n d u i r a i t à . . p a r f o i s d e renseignements,beaucoup plus grande que l e t r a i t e m e n t manuellui-même. L'utilisation d'un ordinateur jaugeage, entraîne pour l e dépouillement d'un que l e s c a l c u l a t r i c e s élec- facilement se passer. D'autant plus troniques qui se trouvent d e p l u s e n p l u s s u r reparlerons dans l e marché,simpli- l e dépouillement manuel ; f i e n t d a n s une t r è s grandemesure, nousen l e c h a p i t r e "Travaux d e bureau". les personnes désirant dépouiller Signalonscependantpour les jaugeages à l ' a i d ed ' u no r d i n a t e u rq u e ,d a n s Etre prévus pour cela carnets de jaugeage doivent obligatoirement sous forme et présentés pour sim- c a r t e d e s données. Les d i f f é r e n t s évidemment d e l a programmation e t d e s machines u t i l i s é e s e t il n ' e s t p a s p o s s i b l e d e bles dans tous ce c a s , d e bordereau de perforation p l i f i e r l e t r a v a i l d e miseen formats dépendent très un g a s p i l l a g e d e moyens dont on peut donner des modèles vala- les cas. Prenons donc l e r i s q u e d e p a r a î t r e r é t r o g r a d e nousdedonnerquelquesconseils carnet de jaugeage dont parl'agentchargé e t contentons- e t d i r e c t i v e s pour l a tenue d'un l e dépouillement sera réalisé du t r a v a i l s u r à l a main l e terrain. La f i g u r e 39 montre un exemple d e page de carnet de jaugeage inspiré.de celui qui est u t i l i s é au service Hydrologique de L'ORSTOM ; ce type d e c a r n e t est d e s t i n é aux moulinets sationiilectrique. présentationsera à signali- Pour l e s moulinets à g é n é r a t r i c e d e c o u r a n t , un peu plussimple la ; en e f f e t , l e s colonnestops, t o u r s , temps e t NIT- serontremplacéesparunecolonneunique : tension. 159 Fig- 39 ~~~~~ ~ 1 ~ ~- ........................................... STATION : ............................................... JAUGEAGE du : ..........:............................ Heure : - D : ..... - F : ..... Hauteur :-O : ....-F :.... Emplacement e t nature de lasection : ............................................................. (croquis au verso) RIVIERE : Mode operatoire : .................................................................................................... .............. pas : .................... .................................... Debut de l a mesureen : .............................................................................................. Position du zero : .................................. 1 top = .................................................. .......... N* ......... ........................ Matëriel u t i l i s e : Moulinet : Support : Opërateur : Helice no Constante du saumon : .......................................................................................................... Observations : ....................................................................................................... ....................................................................................................... 161 Ces f e u i l l e s s o n t montées sur une planchette avec t u r e en p l a s t i q u e t r a n s p a r e n t temps de pluie. pour protéger unpeu On p e u t u t i l i s e r une couverl'écriture par une f e u i l l e de p a p i e r carbonepour o b t e n i r deux o r i g i n a u x que l ' o n s é p a r e c o n f i é s à deux personnes différentes. après l a mesure e t q u i s e r o n t Mais c e c i n ' e s t p a s une néces- s i t é a b s o l u ec a r ,d a n sc e r t a i n e sc i r c o n s t a n c e sd i f f i c i l e s , cela complique un peu l a tenue du c a r n e t . Après l a mesure, l e s f e u i l l e s utilisées seront toujours séparées perdre s i un i n c i d e n t s u r v i e n t L e carnet de jaugeage au cours des jaugeages ultérieurs. sera tenuavec il p e u t a r r i v e r IJalgré cela, du b l o c , p o u r é v i t e r d e l e s que l e s f e u i l l e s s o i e n t ; il n ' e s t p a s au cours des manipulations l e p l u s grand soin. recommandé d e r e c o p i e r à conserver e t à l e s r é s u l t a t s d e s mesures. Les f e u i l l e s s o n t archiverquel que s o i t l e u r partiellement illisibles. un peu s a l i e s é t a t , même s i e l l e s sont très sales ou être L e dépouillement devra toujours f a i t d i r e c t e m e n t à p a r t i r de l ' o r i g i n a l . La f e u i l l e d e j a u g e a g e d o i t g r o u p e r l e ments(matérielutilisé, mode o p é r a t o i r e , o r i g i n e d e l a m e s u r e , état des berges, irrégularités les lignes prévues pour afin de permettre de jaugeage qu'il soit maximum de renseigne- du couranti, e t c ...) n o t é e s s u r cela ou dans l a colonne observations une mise au n e t aisée d e s r é s u l t a t s . est a v a n t t o u t un document d e t r a v a i l un peu chargé en notation, gribouillées,plutôt Le carnet e t il v a u t mieux même s u p e r f l u e s , p a r f o i s que netmaisincomplet.' La l i g n e "emplacement d e l a section" sera complétéeparune d e s c r i p t i o n sommaire d e s l i e u x ouun c r o q u i s au dos de la feuille. On p r é c i s e r a l a n a t u r e d e l a s e c t i o n : s a b l e , g r a v i e r , s e u i l t i f i c i e l , etc... Pour l e mode o p é r a t o i r e , o n i n d i q u e r a - dans l e cas d'une variation lente : du plan d'eau . c l a s s i q u e à gué p o i n t p a r p o i n t , . ou c l a s s i q u e p a r i n t é g r a t i o n amont pont, . ou c l a s s i q u e p o i n t etc.. . p a r point bateau, : ar- 162 - dans l e cas d'une variation rapide . V.I. du plan d'eau , par intégration aval pont . ou V . I . etc... pointparpointtgléphérique, On notera avec précision l e "matériel utilisé" du moulinet, numéro, numéro e t p a s d e l ' h é l i c e . t i o n du moulinet : perche ordinaire, perche L a l i g n e ''sup- + coulisse,perche + saumon de... s u rc h a r i o tt r e u i l ,c y c l o p o t e n c e . kgou : marque les i n d i c a t i o n s c o n c e r n a n t l a f i x a - port"seracomplétéepar + saumon de.. : kg t é l é p h é r i q u e + saumon de.. , bateau . kg, etc.. La l i g n e et l a co1onne"observations"sontdestinées recevoir tous . à l e s d é t a i l s e t r e n s e i g n e m e n t s u t i l e s pour f a c i l i t e r l e dépouillement : i r r é g u l a r i t é s du lit, d e l a v i t e s s e , zones d'eaumorte,incidents, changements d ' h é l i c e , On n o t e r a l ' o r i g i n e d e gauche s u r l a l i g n e etc.. r i v e d r o i t e ou r i v e : "Début de l a mesure en : ......" ; on commentaires s u r les conditionsd'écoulement ajouteraquelques près des berges l e mesure en etc... : herbes,contre-courants . Sur l a l i g n e " P o s i t i o n ou zone d'eaumorte, du zéro" on indiquera est c a l é à l a s u r f a c e ( t r e u i l a v e c si l e zéro compteur p o s i t i f e n descen- dant) ou aufond(perche). L'angle O( est l ' a n g l e d e d é r i v e d a n s 8 1'angle e s tl ' a n g l ee n t r el ' a x e laire à la section de jaugeage dans du saumon e t l a perpendicul e plan horizontal. Dans l a colonne '%Heure-hauteur", riation de la cote le plan vertical, du p l a n d ' e a u , l ' h e u r e on n o t e r a e n cas d e va- e t l a hauteur 3 l'é- chelle. La colonne profondeur est u t i l i s é e pour n o t e r l a l e c t u r e l e compteur ou l a perche(profondeurmesurée)puis faite sur pour n o t e r l a v a l e u r r é e l l e d e l a p r o f o n d e u r a p r ê s c o r r e c t i o n angle O( 1 e t constante du saumon (profondeur corrigée). : 163 Signalons que des essais ont été faits pour recueillir les résultats des mesures sur magnétophone portatif. Il est alors nécessaire de procéder au bureau, à un travailde transcription, qui doit être contrôlé en écoutant une deuxième fois la séquence enregistrée (dictée de contrôle) ; cette opération est parfois répétée si la dictéè est trop rapide ou de mauvaise carnet qualité phonique. Dans ce cas, il faut spécififierlesur de jaugeage qu'il ne s'agit pas d'un véritable original, mais d'une transcription d'après enregistrement. En fait, cette méthode prgsente plus d'inconvénients (discipline rigoureuse à 1 'enregistrement qui crée des contraintes assez pénibles le sur terrain, pannes toujours possibles de l'appareil, risques d'oubli ...) de renseignements, temps assez long pour la mise au clair, que d'avantages, et elle n'a pas eu le succès que l'on escomptait. Le carnet de jaugeage c o n s t i t u e l e document debasede toute mesurede &bit. Le soin que 1 'on apporte à sa tenue e t d la notation des renseignements entre souvent pour une t r è s grande p a r t dans la prdcision du r d s u l t a t f i n a l . Ces documents sont garde's en archives avec l e s f e u i l l e s de ddpouitlement, i l s doivent pouvoir Ztre lus e t compris p a r toute personne de'sirant effectuer un contmXe ou une comparaison e t c e , mZme plus<eurs anndes czprès l a date de l a mesure. etc 164 III. 2. 6. MESURE DES DISTANCES HORIZONTALES La l a r g e u r du p l a n d ' e a u d o i t C e t t e . m e s u r es ' e f f e c t u e - - à gué ou à l'aide d'un c â b l e en acier de 2 - : par lecture directe sur d'un jaugeage ê t r e mesurée avec précision. un double décamètre dans à partir d'un poxit oud'une l e cas passerelle, compteur b c h i f f r e s s a u t e u r s r o u l a n t s u r u n moil pourjaugeage à gué, . à l ' a i d e d'uncompteurdedistances du t r e u i l d o u b l e d e s s t a t i o n st é l é p h é r i q u e s , - avec un c â b l e p o r t a n t d e s r e p è r e s o u teur roulant sur m i e u x avec un comp- l e c â b l e m a t é r i a l i s a n t l a s e c t i o n d a n s l e cas d'un jaugeage au bateau, - en mesurant avec un décamètre l a d i s t a n c e d e s deux bords du plan d'eau par rapport aux r e p ë r e s m a t é r i a l i a n t dans l e cas d'un jaugeage au l a section cercle hydrographique. L a p r é c i s i o n d e l a mesure de l a l a r g e u r est généralement bonne. Les e r r e u r s l e s p l u s c o u r a n t e s s o n t i n t r o d u i t e s p a r la flèche du c â b l e p o r t e u r , l a courbure du c â b l e ou du décamëtre entraîné par l e courant, l'obliquité de à l'axe ducoursd'eau. ventnégligeables l a s e c t i o n d e mesure par rapport L e s premières causes d'erreur sont : en e f f e t , pouruneflèche sou- Feu importante, i n f g r i e u r e à 1 m, l a d i f f é r e n c e e n t r e l a l o n g u e u r d e 1'arc e t d e l a corde e s t très ' f a i b l e . Il f a u t v e i l l e r à mettre l e c â b l e ou l e ruban sous tension correcte. La dernière cause d'er' r e u r se c o r r i g e f a c i l e m e n t e n e s t i m a n t l ' a n g l e d e rapport à l a d i r e c t i o n du courant. l a section par 165 III. 2 ; 7: MESURE DE LA PROPONDEUR 111.2 7 7 . G Z n W a l a r i v i è r e e s t mesurée à chaque v e r t i c a l e La profondeur de suivant des méthodes q u i dépendent du m a t é r i e l u t i l i s é . _111.2 _ - - 7- _1 _1._ Montage - _ - _ - -sur Dans l e cas de jaugeage perche- à gué avec une perche ordina i r e gra- duée, l a profondeurse lit.directement s u r l a perche ; il f a u t placer les graduations dansunezone peu influencée par e t en p a r t i c u l i e r é v i t e r d e l i r e s u r l a f a c e p l i a n t en duraluminplaci5 amont d e l a perche. mesuré p a r f o i s avec un mètre l e long de l a perche, parallèlement à l a d i r e c t i o n du courant, en prenant bien soin l a semelle de l e mètre sur le ressaut, à l ' é t i a g e avecdesprofon- Pour d e s j a u g e a g e s s u r p e t i t e s r i v i è r e s deurs faibles; le tirant d'eau est . d e faire reposer l a perche. S i on u t i l i s e une c o u l i s s e , l a profondeur sera lue directe- s i c e t équipement e x i s t e , ou en f a c e ment, s o i t s u r l e v e r n i e r est placéexactement d'un repère lorsque l'axe de l'hélice s u r f a c e du plan d'eau. Dans ce cas, l e moulinet ou l a c o u l i s s e à leur partie inférieure ( s u i v a n t l e constructeur) sont équipés d'une butée qui empêche l ' h é l i c e d e v e n i r Lorsque l e s jaugeages sont réalisés perche ou d ' u n c h a r i o t t r e u i l cèdede l a façon suivante l'hélice étant placé mière l e c t u r e zérode à l ' a i d e d'un pied de on pro- l a perche (la distance entre l a perche ou c o n s t a n t e d e fond C = 10 cm). L'axede à l a s u r f a c e du plan d'eau, en f a c e d e l ' i n d e x l e compteur à zéro avec ouonremet l e fond. : le c a r n e t : on peut prendre est notée sur en contact avec à p a r t i r d'une passerelle, Le moulinet est f i x é au bas de l ' a x e de l ' h é l i c e e t l e à la on f a i t une pre- dans l e cas du pieddeperche l e c h a r i o t . t r e u i l . L a perche e s t e n s u i t e descendue au fond : on f a i t unedeuxième lecture. L a profondeur est obtenue : - dans l e cas du pied de perche en soustrayant la lecture s u r f a c e à l a l e c t u r e , fond e t en a j o u t a n t a u r é s u l t a t l a c o n s t a n t e defond . . C., . 166 - dans l e cas du c h a r i o t t r e u i l : enajoutant f a i t e au compteur l o r s q u e l a perche touche fa constante de fond l e lit l a v a l e u r d e C. Dans t o u s l e s cas, il f a u t é q u i p e r l a perched'une adaptée à l a n a t u r e du fond :sans pointe pour ou de béton, à l a lecture semelle unfondrocheux avec p o i n t e e t semelle assez large pour fonds sableux, avec l a r g e semelle pour l e s fonds de vase. -III. - -2 -7 -1 -2 . -Montage -- s u r saumon ------.- Avec ce montage, l a profondeur est mesurée à l ' a i d e du compteur de profondeur du t r e u i l u t i l i s é pour l a manoeuvredu ( t r e u i l simple ou t r e u i l d o u b l e ) . - l e t r e u i l est équipéd'un saumon On d i s t i n g u e r a deux cas : compteur avec z é r o à l a s u r f a c e (mesureendescendant)ouzéroaufond(mesureenmontant). semble p l u s f a c i l e à réali- L e jaugeage point par point nous ser avecuncompteur du premier type. Les compteurs du deuxième type présenteraient quelques avantages pour l e s jaugeages par in- t é g r a t i o n réalisés du fond vers l a s u r f a c e avec un t r e u i l électrique. Avec l e s compteurs du premier type en bon é t a t , nous n'avons e t un contact de fond jamais e u d e p r o b l è m e p o u r . r é a l i s e r d e s jaugeages par intégration en descendant. On admet p o m plus de eormnoditd que 2s rep&re lie' au compteur .est Z'qe de Z'hdlice du .m+uZinet ; en e f e t , dans l e j a u eage poznt p a r poznt, e ' e s t l a p o s z t w n du centre 1 'hdlice qui d%t 2tre ddfinie de façon simpZe e t rapide. d Dans l e cas d'uncompteur d e l a façon suivante avec zéro à l a s u r f a c e , on opère : l ' h é l i c e est p l a c é e d e axe coïncide avec l a s u r f a c e d e l ' e a u , t e l l e façon que son l e compteur est a l o r s r e m i s à zéro ; on l a i s s e descendre l e saumon jusqu'à toucher l e fond. 167 La l e c t u r e aucompteuraugmentée l a profondeur totale de directement sur d e l a c o n s t a n t e du saumon donne l a v e r t i c a l e . En remontant, on peut l i r e l e compteur l e s c o t e s d e s d i f f é r e n t e s p o s i t i o n s du moulinet. Avec un compteurmesurantdubas vers l e haut(zéroaufond) on m e t l e compteur à z é r o l o r s q u e c o n t a c t de fond repose sur le lit. L'hélice est a l o r s à l a p o s i t i o n O. En remontantl'équipement de mesure on peut l i r e directement sur successivesdel'hélice. . . a j o u t a n t l a valeur de l e compteur l e s p o s i t i o n s L a profondeur totale sera obtenueen l a c o n s t a n t e du saumon à l a l e c t u r e du compteur au moment où 1'axe de 1' h é l i c e s e trouve exactement à l a surface de l'eau. Rappelons que l a méthodeemployée pour mesurer l a c o n s t a n t e du saumon a é t é donnée dans l e c h a p i t r e matériel au paragraphe 11.2 2 . Avec l e montage sur saumon, l e compteur doit toujours indiquer La position de 1 'axe de L 'he'lice : pour cela, on met l e comptem ci ze'm Lorsque 1 'axe coZncide avec l a surface de 1 'eau avec l e s compteurs à graduations p o s i t i v e s en descendant ou lorsque l e contact de fond ouvert repose SUT Ze lit avec l e s compteurs à gmduutions positives en montant. 2 2 2 . 2 7 2 . Co~~ec/tionb h m &a p m $ o d ~ La mesure d e l a profondeur e s t exacte avec linetsurperche. l e montage du mou- Dans l e s écoulements à vitesse l e n t e , l e montage donne l a profondeur de s u r saumon équipé d'un contact de fond la r i v i è r e avec une très bonne p r é c i s i o n . Des e r r e u r s s u r l a mesurede lors de jaugeages effectués par fortes . . l a profondeur, sont introduites vitesses du f a i t d e l a d é r i v e 168 de l'équipenent de mesure sous l'action de la poussée du courant. Cette dérive est d'autant plus importante que le point de suspension est situé plus haut au-dessus du plan d'eau. On peut diminuer cette dérive en augmentant la masse du saumon et en diminuant le diamètre du czble électroporteur. A cause de cette dérive, l'indication du compteur de profondeur est toujours plus grande que la profondeur réelle de la rivière. Diverses méthodes ont été proposées pour corriger les indications du compteur et approcher au mieux la profondeur vraie. Nous en citerons deux dans la suite de ce paragraphe. Mais disons tout de suite que leur application n'est pas toujours très facile. aOnsouvent intérêt, particulièrement dans le cas de sections parfaitement stables, de faire avant et après la crue, un lever précis de la section donnant la profondeur aux différentes verticales en fonction de la cote à l'échelle. On aura ainsi la section mouillée si elle est stable et cela aidera à la reconstituer si elle ne l'est plus. Les indications du compteur relevées pendant le jaugeage seront corrigées en fonction des renseignements fournis par le lever topographique. Cette néthode est plus efficace, plus précise et d'une en mise oeuvre plus rapide que celles basées sur l'estimation de l'angle vertical & d^u à la dérive. Dans le cas de sections instables équipées de trailles téléphé- - riques, il est possible, en cas de crue importante avec très fortes vitesses, de réaliser le lever du profil en travers de la section de kg dépouillé de tous ses accesmesure en opérant avec le saumon100de soires (moulinet, queue et gouvernail). Cètte méthode a été utilisée en 1969 sur l'Oued Zeroud en Tunisie. On laisse descendre le saumon dans l'eau avec le maximum de vitesse verticale comme un plomb de sondage ea'tournant rapidement à la mai= la manivelle de treuil, jusqu'à ce qu'il vienne en centact avec le fond. Le câble reste ainsi pratiquement vertical.029 répète I'opsration quatreou cinq fois à chaque verticale; la profondeur est donnCe par la moyenne de cinq mesures. 169 En g é n é r a l , comme c e l a a é t é indiqué dans l e paragraphe 11.4 2 2 . , l e s cyclopotences e t c e r t a i n s porte-à-fauxpourjaugeage au saumon s o n té q u i p é sd er a p p o r t e u r sg r a d u é se nd e g r é sa f i n a( d e d é r i v e d a n s d'estimerl'angle stations téléphériques, l e plan v e r t i c a l . Avec l e s l a détermination de cet a n g l e e s t unpeu moins f a c i l e mais on y a r r i v e assez' bien avec un rapporteur à l e s conditions l e permettent, on notera pendule.Lorsque a n g l e et o n c o r r i g e r a l e s profondeurs par l'une des cet deuxméthodes ci-aprës : - -M~~ho_d_e-_duCeoloS~~~-~~~~~Y-~~~~~-~~ S o i t un équipement de jaugeage (saumon e t moulinet)suspendu en un p o i n t P s i t u é à l a d i s t a n c e d au-dessusde l'eau (figure l a surface de 4 0 ) . Lorsque l e saumon est immergé, l e c â b l e d e suspension prend, sous l'action brereprésentéepar du c o u r a n t , u n e p o s i t i o n d ' é q u i l i - l a courhe PLMN f a i s a n t un a n g l e O( avec l a verticale P O . Lecompteur trouve en du t r e u i l é t a n t m i s à z é r o l o r s q u e l e saumon se A j u s t e au-dessus de l'eau, pour atteindre l e fonden l a longueur de câble déroulée N correspond à l a longueur de W. Cette longueur e s t plus grande que l a profondeur r é e l l e AB. Nous distinguerons deux éléments de correction . . correctionsur - correctionsur l a courbe : l e c â b l e exondé : longueur LM, l e c â b l e immergé : d i f f é r e n c e e n t r e l ' a r c MN e t l a verticale AB. S i 4 est l ' a n g l e f a i t p a r l e c â b l e avec l a verticale, on peut écrire : cos w = PA PPLM (1) Hydrologiedesurface. PA + LM = PA PA + LM puisque PA = PL 1 70 p o i n td e suspension, P y: lecture du compteur saumon au fond I I I I I I I I I I I 171 d'où PA + LM PA = cos e t LM = d PA - PA = PA(cos 6 1 cos oc - 1) = PA (sec d - 11 O r Pa = d d'où : C'est l a première correction ducompteur P apporter 1 l a l e c t u r e y q u i donne l a longueur l ' a r c LN. La longueur du c â b l e immergé e s t é g a l e P : MN = LN - LM = y - d (secd - 1) La profondeur réelle p d e l a rivière est donnée p a r l a relation : p = y - d(sec - 1) (1 - K) (2) K est un c o e f f i c i e n t donné p a r l e tableau ci-dessous en f o n c t i o n d e 1'angle O( : en degrés K 6 0,0016 24 O ,0296 8 O, 0032 26 O ,0350 10 O ,0050 12 O ,0072 30 0,0472 O 0544 en degrés K O, 0408 , 0,0098 32 16 0,0128 34 O ,0620 18 0,0164 36 O, 0698 20 O ,0204 38 O , 0786 . 22 O ,0248 40 O ,0880 14 28 172 En c a s d e c o u r a n t v i o l e n t , sont supérieurs pour l e q u e l l e s a n g l e s v e r t i c a u x à 1 4 " , on opère de A p a r t i r d'un bateau l a façon suivante ou d'un pont horizontal, : on mesure l a d i s t a n c e PA = d à l ' a i d e du t r e u i l à l a première e t à l a d e r n i è r e verticale. S i l e jaugeage e s t e f f e c t u é à p a r t i r d'une t r a i l l e t é l é p h é r i q u e ou d'un pont incliné, mesurée à chaque v e r t i c a l e , c e q u i l a d i s t a n c e d sera complique un peu l a mesure. P u i s l e saumon sera plac6 au contact de à ce que l a surface de le câble de suspension l'eau sans être immergé de fason reste vertical. Le compteur du t r e u i l est a l o r s m i s à zéro. On f a i t e n s u i t e d e s c e n d r e l e saumon jusqu'aufond : l e compteur donne y = LN. On n o t e , d a n s c e t t e p o s i t i o n , l a v a l e u r d e l ' a n g l e On c a l c u l e l a c o r r e c t i o n s u r l e c â b l e & exondé LM p u i s l a profondeur r é e l l e p. Les deux tableaux suivants permettent, connaissant d, d ec a l c u l e r l a v a l e u r de p : pour cela, entreravec y et O(, d e t O( dans l e t a b l e a u 11 on o b t i e n t l a v a l e u r x de LM, e n t r e r e n s u i t e a v e c (Y - X> et 4 dans l e t a b l e a u III on o b t i e n t l a v a l e u r n e r a p à p a r t i r de l a r e l a t i o n : p = y - x - u u q u i don- . al u al a a .F I u I 4 O 1 O U Cu m m O W Cu hl e hl cv cv O G a a l o 173 n 0 n 0 n 0 n 0 n 0 n 0 r 0 r 0 n 0 l 0 n 0 n 0 n 0 " o o o o o o - - - - - c v c v C u 0 .. > 0 e m Co Cr) a m e hl m 0 Cr) hl Co e hl hl hl N 0 z? Ifl 0 0 _n -n -e O 3 m 0 174 0 I 0 R 0 I 0 - 0 m 0 n 0 R 0 I 0 R 0 m 0 m 175 Exemple On a : - hauteur du point de suspension au-dessus de l'eau : d = 5 rn - longueur du câble déroulé depuis l a mise 1 zéro dù compt e u r (saumon non immergé au ras d e l ' e a u , c â b l e v e r t i c a l ) j u s q u ' a u c o n t a c t du saumon avec l e fond : y = 7,77 m, - arigle de dérive, saumon au fond d = 30" Calculer l a profondeur r é e l l e p : a) l e tableauIxdonnepour d = 5 m et b) Nous avons : d = 30" --my - x = 7,OO x m L e t a b l e a u III donnepour (y - x) = 7,OO m e t d'où p = y - x - u = 0,77 m : O( = 7,77 30"- - 0,77 - u = 0,33 m 0,33 p = 6,67 m Les. positions intermédiaires de l'équipement de mesure sur l a verticale sont corrigées de gueurs de câble déroulées observésen d. e. O( d y,, l a même façon 1 p a r t i r d e s lon- .... e t d e s a n g l e s ypy d,, 0(%...... chaque p o i n t . En général , on p e u t u t i l i s e r existantlorsque l a valeur . l e saumon e s t au fond ; l a d i f f é r e n c e . e n t r e :. . aux d i f f é r e n t e s p o s i t i o n s e t l e s a n g l e s d ,,d2. du moulinet e s t i n f é r i e u r e aux e r r e u r s d ' e s t i m a t i o n d e s a n g l e s . Nous c i t o n s c e t t e méthodepour , unpeu mémoire car c ' e s t une version compliqûée de l a méthode précédente. En e f f e t , H. ANDRE . . . . 176 i n t r o d u i t , pour l a correction de profondeur, dérive : O( 4 deux a n g l e s d e l o r s q u e l e saumon e s t j u s t e le saumon touche l e f o n d ( v o i r f i g u r e immergé e t d z l o r s q u e 4 1 ) , cequi, l e s mesures,ne desconditionsdanslesquelless'effectuent plifie pas Pour p l u s d e dé- de mesure plus long) au lieu de l'améliorer. 156 e t suivantes de l'ouvrage c i t é , en f a i s a n t remarquer t o u t e f o i s q u ' i l n o u s d ' o p é r e r une c o r r e c t i o n t a n t sim- à l a p r é c i s i o n (temps l e s manoeuvres e t r i s q u e d e n u i r e t a i l s , nousrenvoyonsauxpages compte tenu O( que l ' a n g l e semble i n u t i l e reste i n f é r i e u r à 10" ; les i r r é g u l a r i t é s du fondsonten e f f e t , danscescas-là, s u p é r i e u r e s aux c o r r e c t i o n s donnéespar l e s t a b l e a u x e t rendent de ce f a i t , l e s c o r r e c t i o n s p a r f a i t e m e n t i l l u s o i r e s . Notons, de plus, que dans l e cas d e r i v i è r e s e n c r u e , avec d e nombreux c h a r r i a g e s en s u r f a c e , il n ' e s t p a s très recommandé d e mettre l e compteur à zéroavec à cause des risques courus par l e moulinet e t a u s s i p a r c e q u e c e t t e p o s i t i o n est s o u v e n t i n s t a b l e , c e m a t i o nd el ' a n g l e l e saumon j u s t e immergé qui rend d i f f i c i l e l ' e s t i - 4. Nous p r é f é r o n s m e t t r e l e compteur à zéro , l e saumon é t a n t h o r s de l ' e a u , t a n g e n t dans ce cas, à l a surface, le repère l i é aucompteur l a semelle du c o n t a c t d e fond p a r exemple ... étant, En z%%wnd : - La profondeur e s t connue avec prdcision par lectu2.e direct e SUT l a graduation de Za perche lorsque ce support peut Ztre u t i lisg, - Elle e s t connue avec une bonne précision Zorsque Ze moul i n e t e s t mont4 sur saumon e t qu'on ope're dans un écoulement relativement lent (angle de dérive inférieur a' 14O), - En cas de crue violente, avec f o r t e s v i t e s s e s , l a profondeur mesurde par l e compteur du t r e u i l e s t toujours plus grande que l a profondeur r é e l l e p a r s u i t e de l'angle de dérive on p e u t corriger la lecture du compteur en u t i l i s a n t l a méthode honnee ci-dessus ou en comparant avec l e s données d'un relevé topographique précis de la section mouillée, - I l ne faut pas s 'obstiner à v o u b i r mesurer à tous p r i x des parame'tres secondaires dans le but d'améliorer une prdcision que l e s d i f f i c u l t é s de mesure e t l e ternps perdu risquent de détériorer dans de notables proportions. 177 t 2'emecorrection câ L- du y lecture compteur saumon au fond 1 I I 178 III. 2 . 8. NOMBRE DE VERTICALES Le nombre de v e r t i c a l e s dépend d e s c a r a c t é r i s t i q u e s t r i q u e s du p r o f i l e t d e s c o n d i t i o n s d ' é c o u l e m e n t . g é n é r a l e , il convient derapprocher géomé- D'une manière l e s v e r t i c a l e s aux e n d r o i t s où l a v a r i a t i o n de v i t e s s e d a n s l e s e n s h o r i z o n t a l e s t p l u s r a p i d e . Il f a u t égalementrapprocher l e s v e r t i c a l e s au d r o i t d e s d i s c o n t i - nuités brusques et importantes de l a c o t e du fond, a f i n d e p o u v o i r t r a c e r au mieux l e p r o f i l de l a s e c t i o n . Dans l e c a s d e s e c t i o n s s t a b l e s , un levertopographiqueprécis à l ' é t i a g e , permet de bien positionner les zones de discontinuité lorsqu'elles existent. unnombre La norme i n t e r n a t i o n a l e ISO 748 p r é c o n i s e de v e r t i c a l e s t ' e l q u ' e n chaque p o i n t on c o n t r ô l e s e n s i - blement des tranches égales de débit. Certains auteurs ont précon i s é une r é p a r t i t i o n d e s v e r t i c a l e s t e l l e s oumieux 5 % du d é b i t n e p a s s e e n t r e ces conditions quepas plus de 10 X deux v e r t i c a l e s . En p r a t i q u e , faciles à réaliser. nesontpas En g é n é r a l , on c h o i s i t de 12 à 20 v e r t i c a l e s s u i v a n t l ' i r r é g u l a r i t é du fond e t l e s g r a d i e n t s d e s v i t e s s e s . Avec l ' e x p é r i e n c e e t l a connaissance des sections de mesure, l a répartition des verticales se fait assez aisément. Cependant, onpeutdonner,dans l e casd'unesectionrégulière,etd'un écoulementuniforme, la règle suivante Soit L l a l a r g e u r t o t a l e pour l e c h o i x d e s v e r t i c a l e s de l a r i v i è r e : . Les v e r t i c a l e s s e r o n t e s p a c é e s d ' e n v i r o n . On a j o u t e r a une v e r t i c a l e p r è s dechaque Exemple : L = 60 m L/15, rive . L/15 = 4 m Les a b s c i s s e s d e s v e r t i c a l e s s e r o n t é g a l e s à 2, 4 , 8 , 12..... 52, 56, 58 mètres, s o i t au t o t a l 16 v e r t i c a l e s . : 179 . Suivant l a l a r g e u r de l a r i v i è r e , on prendra pour L/15 la valeur arrondie la p l u s proche, ce qui revient menter ou diminuer(suivant l e sensdel'arrondi) à aug- le nombre de v e r t i c a l e s . Exempla : L = 50 m Les a b s c i s s e ss e r o n t L/15 = 3,33, on prendra 3,OO donc : 1 , 5 , 3, 6, g........ 42, 45, 4 7 , 48,5 mètres, s o i t au t o t a l 18 v e r t i c a l e s . La f i g . 4 2 r e p r é s e n t e l a p o s i t i o n d e s v e r t i c a l e s . C e t t e méthode a é t é donnée par G. H I E Z , mais en u t i l i s a n t un i n t e r v a l l e de 0 , l L , ce q u i r e v i e n t à prendre 1 1 v e r t i c a l e s dans l a s e c t i o n . Ce nombre nous p a r a î t de diviser la la'rgeur de 1 I ' 1 I I I I I lm peu f a i b l e e t nous estimons préférable l a s e c t i o n e n ' 15 p a r t i e s é g a l e s . 180 Il e x i s t e d ' a u t r e s simple e t sonuniquebut ment,l'aménager - méthodes, c e l l e - c i 2, l ' a v a n t a g e d ' ê t r e est de fixer les idées. On peut, évidem- en fonction des conditions locales d'écoulement. S i l'écoulement est bien uniforme, un peu 1'écartement des verticales on pourra augmenter au m i l i e u d e l a s e c t i o n ( v e r - t i c a l e s donnant à peu p r è s l e s mêmes valeurs de - Dans le cas d'une section la vitesse), avec p r o f i l d e - f o n d t r è s g u l i e r on r a p p r o c h e r a l e s v e r t i c a l e s irré- au d r o i t d e s i r r é g u l a r i t é s - du l i t , comme l e montre l a f i g u r e 4 3 , VI3 V I 5 '7 ,? Fig- 43 V"C - .G. ' F a - e s t irré- S i , dans l a s e c t i o n , l a r é p a r t i t i o n d e s v i t e s s e s gulière par suite de la présence d'obstacles en amont ( î l e en p a r t i c u l i e r ) il y a l i e u d e resserrer l e s v e r t i c a l e s a u d r o i t des zones de discontinuité des vitesses. Ceci n'est valable lorsqu'il n'est pas possible de trouver que un emplacement p l u s f a - vorable à l a r é a l i s a t i o n du jaugeage, - Dans l e . c a s 05 l ' o n e s t c o n t r a i n t d e j a u g e r chaque t r a v é e d o i t être considérée comme pontà,plusieursarches, une section indépendante. neur assez étroit et Dans une r i v i è r e comportant un lit m i - profond parcouru par lit majeur t r è s é t e n d u mais dans lequel (zonesd'inondation), zonedegranddébit maj eur . à partir d'un un f o r t c o u r a n t e t un l e d é b i t t o t a l est f a i b l e les verticales seront concentrées dans [lit mineur) e t plusespacéesdans la l e lit N'oubZions pas que, lors d'une mesurede de'bit, 1 'hydromdt r i s t e a t o u j o u r s l e choix entre deuxinrprdcisions : s o i t f a i r e m grand nombrede verticales pour mieux c o n m Z t r e l a v i t e s s e e t l a section, mais passer beaucoup de temps à l a mesure e t r i s q u e r de voir l'imprdcision augmenter par s u i t e de la variation du débit, s o i t c h o i s i r un peu moins de verticales pour laisser une pre'cision Suffisante d l a mesure d e - l a s e c t i o n e t de l a v i t e s s e endiminuant l e temps 'Cie mesurede façon à r e s t e r dans des limites de variation du de'bit relativement e'troites pendant l a durée du jaugeage. Se rappeler e'galement que l e nombre de verticales n'est pas .pmportionnel à l a longueur de la rividre, ce nombre est sensibZement l e m&e que l a rividre, soit tr&s large ou relativement e'troite. E n e f f e t , Z'dcouZement e s t p l u s r é g u l i e r e t plus uniforme dans une grande r i v i d r e de plaine que sur un torrent de montagne. 182 III. 3. R È G L E S P A R T I C U L I È R E S LIEES A U M O D E OPERATOIRE Nous donnerons d'abord quelques consignes particulières aux méthodes puis quelques conseils pour e t l'exécution des mesures lors de liées l a p r é p a r a t i o n du matériel l a mise e n a p p l i c a t i o n d e s d i f f é r e n t s modes o p é r a t o i r e s . III. 3. 1. CONSIGNES LIEES AUX METHODES C e q u i a é t é d i t ci-dessus, relativement largeur, de aux mesuresde l a profondeur, du nombre d e v e r t i c a l e s , valable pour toutes etc.. la . est l e s méthodes. 712.3 1 7. Jaugeage p o i n t pcu~p o i n t 111.3 - - -1 -1 -1.-Nombre - - - -d e g o-i n-t sd-em-e-s u-r eDans d e nombreux pays, ce nombre d e p o i n t s est évalué Zi partirdeformulesempiriquestenant d e l a section mouillée. compteuniquement de l ' a i r e Ces f o r m u l e s d o n n e n t d e s r é s u l t a t s souvent t r è s d i f f é r e n t s e t a b o u t i s s e n t p a r f o i s à d e s temps d e mesure très longs. - Cas des grandes rivières, jaugeage avec moulinet normalsuspendu s u r saumon : Nous adoptons l e s r è g l e s s u i v a n t e s : - à 1 m, on prendra cinq pour des profondeurs supérieures points répartis de l a façon suivante dessous du plan d'eau, UR aufond : un e n s u r f a c e à l a distance que permet type de montage du moulinet (constante du répartis dans à 0,IO m en l a hauteur restante au 2/10, le saumon) e t t r o i s p o i n t s 5/10 e t 8/10 de cette hauteur. 4 La f i g u r e 4 4 montre l a r é p a r t i t i o n d e s p o i n t s s u r cale. . l a verti- 183 Surface du1 plan d'eau r 1 2 J, __ 0,lO 0,70 3-, 1,60 4-, 2.50 5 -- 3 , l O . profondeur t o t a l e : 3,25 m . constantedu saumon : 0,15 m . premier point à 0,lO m d e l a surface, . cinquièmepoint à 0,15 m dufond ou 3 , l O ' d e l a surface; , / 1 La h a u t e u r i n t e r m é d i a i r e e s t égale à 3 , O O m. Nous prenons : . deuxième p o i n t .troisièmepoint .quatrièmepoint 0,lO + (2/10 x 3,OO) = 0 , I O + (5/10 x 3,001 = 1,60 m 0,lO + (8/10 x 3,001 = 2,50 m Tous l e s jaugeages seront 3 partir de la surface réalisés avec une r é p a r t i t i o n d e s p o i n t s i d e n t i q u es. - Pour des profondeurs comprises entre p o i n t s , unen tante de fond) s u r f a c e (O, IO), un aufond 1 m e t 0,50 m : t r o i s (distanceégale à l a cons- e t un au milieu, - En-dessous d e 0,50 m de profondeur, prendre deux p o i n t s , un e n s u r f a c e e t l e deuxième p r è s du fond. Avec un moulinet normalmonté sur perche, il e s t p o s s i b l e d e réaliser cinqpointsjusqu'àdesprofondeurségales à 0,60 m : un p o i n t à O , 10 d e l a s u r f a c e e t à O, 10 du fond, l e s t r o i s a u t r e s respectivement à 0,18,0,30, et 0,38 d e l a surface. l 184 - Cas d e s p e t i t e s r i v i è r e s ou d e s mesures à l ' é t i a g e avec un micro- mulinet : Lesmicromoulinetssontéquipésd'hélicesdefaiblediamètre 3 cm. Avec c e m a t é r i e l montéuniquement pouvant descendre jusqu'à . . s u r perche, il e s t p o s s i b l e de r é a l i s e r c i n q p o i n t s p a r v e r t i c a l e s jusqu'à des profondeurs voisines de . premier point . deuxième p o i n t - 0,25 m : à 0,05 m de l a s u r f a c e , à 0,08 m de l a s u r f a c e , . troisième point . qùatrièmepoint . cinquième point à 0 , 1 2 m de l a s u r f a c e , à 0,17 m de l a s u r f a c e , à O , 20 m de l a s u r f a c e ou O,D5 du fond. Dans t0u.s l e s c a s il f a u t s e r a p p e l e r deux p o i n t s s u r que l a d i s t a n c e e n t r e une m-eme v e r t i c a l e ne d o i t p a s ê t r e i n f é r i e u r e au diamètre de l'hélice et que l e moulinet ne mesure pas une v i t e s s e p o n c t u e l l e m a i s une v i t e s s e moyenne dans une portion de s e c t i o n m o u i l l é e dont l a s u r f a c e e s t é g a l e par l ' h é l i c e d a n s sa r o t a t i o n . Pour r é p a r t i r l e s p o i n t s s u r la façonsuivante - avec chaque v e r t i c a l e , on opère de : une perche équipéed'un coulisseau, placer l'axe ,moulinet en s u r f a c e e t l i r e d i r e c t e m e n t . . à la surface balayée du l a profondeur de l'eau sur l a perche (O au fond).Faireensuitedescendre l e moulinet aux d i f f é r e n t e s p o s i t i o n s c h o i s i e s . - avec un m o u l i n e t m o n t é s u r t r e u i l , m e t t r e l e compteurde profondeur à z s r o , l ' a x e d e l ' h é l i c e é t a n t e n s u r f a c e , p u i s d e s cendreaufond.Noter l a profondeur, répartir les points. l e s v i t e s s e s en remontant l e moulinet aux Mesurer différentes positions choisies. Ne pas oublier que : L'augmentation exagérée dunombre de points donne une préc i s i s n t o u t e i l l u s o i r e s i , pendant l e m6me temps, la cote du p l a n d'eau varie notabZement. 185 111.3 2. -Le demesure - - -1 -1 - -temps ------ Dans une s e c t i o n d e r i v i è r e n a t u r e l l e , soumises P d e s p u l s a t i o n s les v i t e s s e s s o n t provoquées p a r l e s remous, l e s t o u r b i l l o n s , l e s i r r é g u l a r i t é s du lit. L a v a l e u r d e l a v i t e s s e e n un p o i n t o s c i l l e e n t r e d e s maximums e t des minimums e t c e a v e c de qui présente certaine r é g u l a r i t é . l e plus souvent une La mesure de l a vitesse devra suffisammentlongpourque donc ê t r e f a i t e pendant un temps l'erreur due à ces p u l s a t i o n s s o i t né, g l i g e a b l e . La duréeminimaledemesureen ,e. t r e i n f é r i e u r e une pério- un p o i n t n e d o i t jamais à 30 secondes pour une section régulière avec écoulementuniforme. Cette durGe d o i t ê t r e augmentée dans l e cas desectionsirrégulièresavec v i t e s s e sf a i b l e s , écoulement t r è s perturbé. Avec des il fau-t v e i l l e r à compter unnombre suffisant de tours. En re'gZe généraZe, nous considérons q u ' i l f a u t mesurer l a v i t e s s e au moins pendant t r e n t e secondes ou compter au moins cinquantetourS.dans Ze cas d'ma écouZement Uniforme ou s i des conditions dwzgereuses imposent d'agir rapidement ( v i t e s s e s approchante 3 m/s lorsque l ' o n e s t enbateau) ou e n f i n lomque les variations du d é b i t s o n t extr2memnt rqides. D m s ce dernier cas, on peut d ' a i ZZeurs Ztre amenés à descendre jusqu'à I O ou 15 secondes,lorsque au contraire dans & bonnes conditions, ma souhaite un jaugeage p r é d s mieux adopter 60 secondes. Les jaugeages pas intégration peuvent l ' a i d e d'unmontage d'un montagesuspendu sur perche (perche ê t r e réalisés s o i t 1 AGAR I I I ) , s o i t à l ' a i d e s u r saumon. Dans l e premier cas, l a v e r t i c a l e est prospectée sur toute sa hauteur et on o b t i e n t d i r e c t e m e n t l a vitesse moyenne s u r l a verticale. 186 Dans l e second c a s , l e m o u l i n e t n e p e u t p a s t o u c h e r l e l a présence du d é t e c t e u r d e de l a r i v i è r e p a r s u i t e d e d e s d i v e r s modes d e f i x a t i o n p o s s i b l e s du moulinet sur lit fond e t l e saumon. Il e x i s t e donc une c e r t a i n e d i s t a n c e e n t r e l ' a x e d e l ' h é l i c e et l e bas. du détecteur de fond, appelée généralement "Constante saumon", l e longde l a q u e l l e il n e s e r a la vitesse. Cette constante de du pas possible de mesurer fond p e u t v a r i e r d e 15 à 30 ou même 50 cm suivant l e montage. A r r i v é au fond, l e détecteur de fond les tours d'hé- s e ferme e t l e compteur n e p e u t p l u s e n r e g i s t r e r l i c e : l e s v a l e u r s de N e t T e n r e g i s t r é e s pendant l a d e s c e n t e donnent l a v i t e s s e moyenne e n t r e l a s u r f a c e e t l a p o s i t i o n a t t e i n t e p a r l e moulinet au moment de l a fermeture du c o n t a c t defond. il faudrait pouvoir Pour a v o i r unemesurecomplète, con- naZtre l e nombre de t o u r s e f f e c t u é s p a r l ' h é l i c e , l e m o u l i n e t s e déplaçant de la rivière. la position contact de Pour estimer ce fond fermé jusqu'au nombre de tours, l i t de il e x i s t e deux mé- : thodes a) S i C r e p r é s e n t e l a c o n s t a n t e d e fond e t v l a v i t e s s e de descente du n o u l i n e t , pour a t t e i n d r e l e fond, le moulinet m e t t r a i t un temps t = C/v. On opère de l a façon suivante que l e d é t e c t e u r se ferme au contact avec comptage d e s t o u r s e t l e l i t , on a r r ê t e l e du temps p u i s on relève légèrement l'en- semblesaumon-moulinet tagedestoursd'hélice à l ' a i d e du t r e u i l e t on reprend l e comp- pendant un temps t = C/v, s o i t n c e nombre S i N e t T sont l e nombre d e t o u r s e t l e de tours. : lors- pendant l a d e s c e n t e , l a v i t e s s e moyenne l e longde ' s e r a donnéeenremplaçant l e nombre d e t o u r s p a r temps mesuré la verticale secondedans . Ceci revient à admettre ( 3 à la que l a v i t e s s e s u r l a p o r t i o n d e v e r t i c a l e c o r r e s p o n d a n t l a formule du moulinetpar constante de fond est égale contact de + n T + N à celle qui existe fond s e ferme. On a a i n s i t e n d a n c e à surestimer unpeu Il e s t p o s s i b l e d ' a p p o r t e r r e c t i o n à c e t t e mesureenneprenant P a r exemple s i l a c o n s t a n t e d e où l e commise e s t très f a i b l e s u r t o u t l a v i t e s s e au fond, mais l'erreur si la distance C est petite. au point unecor- que l e s 213 du temps t = C/v. fond e s t é g a l e à 18 cm, l a v i t e s s e de descente 'v = 3 cm/s, l e temps t étant égal à 6 secondes, l a mesurecomplémentaireden 4 secondes. -= 3 sera faite sur un temps égal 1 187 b) L e d é b i t A q q u i p a s s e dans l a p o r t i o n d e v e r t i c a l e c o r - respondant à l a c o n s t a n t e d e fond C est approximativementégal Vf é t a n t l a v i t e s s e du courant au point de fermeture à.: du c o n t a c t defond. q m2/s, il f a u t doncmesurer Pour déterminer cela,remonterlégèrement Vf. Pour l e saumon pour o u v r i r l e c o n t a c t compter l e nombre de tours d'hélice pendant et 30 secondes.Cette méthode est probablement un peu p l u s p r é c i s e que l a première, mais e l l e p r é s e n t e l ' i n c o n v é n i e n t d e l a i s s e r l e m o u l i n e t ris- p l u s longtemps au.fond, ce qui peut faire courir quelques ques au moulinetdans l e cas de rivières unpeu en crue avec transport solideimportant. Ne pas oubZier que si Z 'on opère sur une r i v i è r e en f o r t e crue aoec transports en surface e t charriages de fond importcmix, iZ sera pZus prvdent de ndgliger Za mesure au fond : Za pre'ciSion qu'on obtient en f a i s a n t c e t t e mesure ne vaLt pas Ze xCsque de perdre ou de ddtdriorer Ze matgriei! en Z'exposant trop Zongtemps au fond. Dans ces conditions, Zes causes d'erreurs sont trDs nombreuses (dérive du câble, mauvaise d d f i n i t i o n du ze'ro en surface, risque d'ensabbement du mouLinet, etc.. e t Zes quelques tops suppldmentaires mesurés pendant q w Zques secondes n'amdliorent pas beaucoup Ze rdsuZtat fimZ. . .) Le jaugeage p a r intégration ne peut donner de t a t s que s i l e temps demesure secondes.Ceciimpliquedene pour des profondeurs inférieures bons r é s u l - est suffisammentlong:60 à 100 jamais u t i l i s e r c e t t e méthode à 0,30 m a v e c , l a p e r c h e AGAR III ( v i t e s s e d e montée 0,5 cm/s>, e t à 0,80 à 1 m avec l e montage s u r saumon ( v i t e s s e d e d e s c e n t e é g a l e à 1,5' à 2 cm/s). 188 C e t t e méthodenepeut ê t r e employée l o r s q u e l a v i t e s s e courant à mesurer e s t f a i b l e ( i n f é r i e u r e à 0,50 m/s>. La v i t e s - s e de déplacement du moulinet d o i t ê t r e beaucoup p l u s l e n t e l a v i t e s s e du courant. Pour f i x e r l e s i d é e s , lesvaleurssuivantesavec 1,50 <V V un montage sur saumon : v = 2 cm/s 6 2,5 m/s v = 3 cm/s > v = 4 à 5 cm/s Notonsavec 2,5 m/s M. ROCHE que pour une v i t e s s e V de 1 m/s e t 5 cm/s, v i t e s s e d é j à r a p i d e e t une v i t e s s e de descente v de 1,0012 m/s, peu souvent u t i l i s é e , l a composanteobliqueestde 1 , 2 "/," s o i t un é c a r t d e , ce à titre indicatif sontdonnés que on peut adopter 1,s m/s 0,50 C V C du. du m o u l i n e t n ' a l t è r e qui e s t t r è s f a i b l e . Ces c h i f f r e s pour montrer que l e déplacement du jaugea- que t r è s f a i b l e m e n t l a p r é c i s i o n ge e t non pour i n c i t e r l e s o p é r a t e u r s à nepasrespecterles valeurs données ci-dessus. 111.3 7 3. 3 a . u g e . u ~ ~pm ~ ~ a b o k t w LuX~A On d é f i n i t d ' a b o r d l a s e c t i o n d e m e s u r e - avec un p o n t , l e s f l o t t e u r s s o n t p l a c é s etrécupérés longueurégale : à l'amont à l ' a v a l ; l a v i t e s s e moyenne e s t mesuréesurune à l a l a r g e u r du pont, -en l'absence de pont, on peut tendre deux câbles parall è l e s à 4 ou 5 m l ' u n de l ' a u t r e e t p e r p e n d i c u l a i r e s tiongénérale du c o u r a n t ( o p é r a t i o n t r è s f a c i l e é t a n t les vitesses sont faibles). Les flotteurs sont unpeu à la direc- donnéque mis à l ' e a u au-dessus du câble amont et récupérés après leur passage sous l e c â b l e a v a l à l'aide d'un bateau. 189 La s e c t i o n c h o i s i e n e d o i t p a s gétation aquatique. être encombrée par l a vé- E l l e sera nettoyéeavantchaque p r o f i l d o i t être a u s s i r é g u l i e r mesure. L e que possible, aussi bien dans l e senslongitudinal d e façon 2 limiter l e s r i s q u e s d e f r o t t e - ment du f l o t t e u r s u r l e fondquetransversalement. deparer Mais e n v u e . à d'éventuellesirrégularitéstransversales, se munirde flotteurs lestés de longueurs différentes il f a u t ou d e f l o t t e u r s d e longueur réglable. Les f l o t t e u r s d o i v e n t être immergés s u r l e s 3 / 4 oumieux les 415 d e l a profondeur. I l s s e r o n t p l a c é s s u r cales r é p a r t i e s s u r t o u t e l a largeur. Lei positions des flotteurs par .rapport repéréessur portéessur 10 à 12 v e r t i - aux r i v e s s o n t l e s s e c t i o n s amont et aval grâce à d e s marques l e pontousur l e s câbles. L e chronomètre est dé- c l e n c h é l o r s du passage à l a v e r t i c a l e d e l a s e c t i o n amont e t arrêté à l a v e r t i c a l e d e l a s e c t i o n a v a l . - Avec des vitesses faibZes, infe'rieures à 20 em/s, c e t t e me'thode&nnede tre's bons r e ' s u l t a t s e t sa mise en oeuvre est relativementfacile. Pour des v i t e s s e sf o r t e s , i l vaut mieux d'en t e n i r à des f l o t t e u r s de surface. III. 3.2. R ~ G L E SLIEES A U MODE OPERATOIRE Nous ne répbterons ' moyeu d e l ' h é l i c e p a s danschaque être rempli ou l e c o r p s d e l ' a p p a r e i l d o i t d ' h u i l e neuveavant c a s que l e l a mesure e t q u ' i l f a u t , a v a n t d e définitivement le moulinet, vérifier son monter bon fonctionnementen l a n ç a n t l ' h é l i c e B l a main. 111.3 2 7 . Smge.uge a gud paiul;t patr pclint du-matériel -111.3 - - -2 -1 -1. -PréEaration - _-----On u t i l i s e r a d e p r é f é r e n c e une perche avec coulisse équi- d e l e c t u r e . Le déplacement du moulinet e s t pée d'un vernier plusrapideetplusfacile,laperchereposesur dant toute l a durée de - Si l'on l e fond pen- l a mesure s u r une v e r t i c a l e . ne d i s p o s e p a s de perche à c o u l i s s e , l e mouli- n e t est f i x é d i r e c t e m e n t s u r l a perche ronde de 20 mm graduée. On montera au sommet d e l a perche 1'index montrant eau t r o u b l e . L e moulinet sera du moulinet lors des mesures en p l a c é aux d i f f é r e n t s p o i n t s d e f o i s l a perche de l'eau. pointde l a direction l a verticale en sortant chaque On p l a c e r a l a perche toujours au même l a s e c t i o n a p r è s l e s changements s u c c e s s i f s d e p o s i - t i o n du moulinet. Il faut évitrer de déplacer différents points de mesureensoulevant cause d'erreurs par suite de imprimés au moulinet durant - Monter l e moulinet aux l a perche : c ' e s t une mouvements i n v o l o n t a i r e s q u i s o n t l e temps d e mesure. s u r l a perche l a plaque de base convenant n a t u r e du fond : embout p l a t s u r en béton, plaque de base large l e s fondsrocheux ou r a d i e r s pour fond de sable non consoli- dé ou de vase. Certaines perches sont livrées avec sous l a plaque à la une p o i n t e ; danscecas,avecdesfondsrocheuxoude ton, l a p o i n t e e n t r a î n e une e r r e u r d e l ' o r d r e d e bé- 3 cm dans l'es- timati0.n d e l a profondeur. A d é f a u t d'embout p l a t , il f a u t a j o u t e r c e s 3 cm à l a profondeur t o t a l e l o r s du r e p o r t d e s p o i n t s au dépouillement , - En f o n c t i o n du c o u r a n t , c h o i s i r une h é l i c e au p a s conve- nabl e , - L e moulinet composante, sera é q u i p é d e p r é f é r e n c e d ' u n e h é l i c e a u t o - 191 - Monter l e moulinetsur l a perche,brancher et procéder à t o u t e s l e s v é r i f i c a t i o n s d e bon fonctionnement. Ne pas o u b l i e r l a pièce servant de butée l e c o n t a c t d e 1'hélice avec l e compteur et d e s t i n é e à é v i t e r l e fond, - Matérialiser la section de oud'undoubledécamètre.Enlever, mesure à 1'aide d'un câble s i possible, les grosses p i e r r e ss i t y é e sd a n sl as e c t i o n . - L'opérateur se place à l ' a v a l du c â b l e ou du décamètre jambes é c a r t é e s e t a u s s i é l o i g n é e s afin d'éviter de créer des que p o s s i b l e d e l a p e r c h e remous au v o i s i n a g e du moulinet ou de perturber l'écoulement. - La à deuxmainsen perche est tenue Le moulinet e s t placé perpendiculairement est équipé d'une hélice auto-composante. position verticale à la section, s'il Avec une h é l i c e o r d i n a i r e , on p l a c e r a l e moulinet parallèlement coulement e t on n o t e r al ' a n g l e que f a i t l a d i r e c t i o n du cou- rant avec l a p e r p e n d i c u l a i r e à l a s e c t i o n . La perche doit parfaitement immobilependant - Choisir l'origine de l'é- à l'axe de être t o u t e l a d u r é e d e l a mesure. l a mesureen r i v e d r o i t e ou r i v e gauche, d é f i n i r l e s p o s i t i o n s d e s d i f f é r e n t e s v e r t i c a l e s , . sur -A chaque v e r t i c a l e l e vernier avec est p l a c é . directementsur , l i r e directement l a profondeur : l a perche à c o u l i s s e l o r s q u e l'axe d el ' h é l i c e l'eau, l a perche moulinet hors de l'eau en prenant soin de placer les graduations dans une l ' e f f e t duremous. à l a s u r f a c ed e l e moulinet (figure45). Fig - 45 zone non soumise à 192 - Choisir les points de opérer en descendantde mesure comme i n d i q u é p l u s h a u t e t la surface vers le ordinaire,prendresoindela f a c e du r e p è r e c h o i s i ments de - fond. Avec l a perche rameneraufondexactementen pourchaque verticale après les change- p o s i t i o n du moulinet. Vérifier assez souvent, par cements e n t r e v e r t i c a l e s , exemplependant les dépla- que l e moulinettournecorrectement sous l ' a c t i o n du vent. En c a s d e f r o t t e m e n t s de grains de sable, procéder dus à l ' e n t r é e au nettoyage. A l a f i n de l a mesure,démonter le matériel, vider l'hui- l e du moulinet, l e n e t t o y e r e t n o t e r l e s i n c i d e n t s é v e n t u e l s et les réparations à faire. -III. - -3 -2 -1 -3 .-Tenue - - -du- -c a-r n-e t En g é n é r a l , un jaugeage à gué e s t r é a l i s é p a r un o p é r a t e u r e s t dans l ' e a u e t t i e n t l a sur la berge (rivières jusqu'à compteur q u i e s t r e l i é perche, l'autre reste 20 m de l a r g e ) e t manipule l e un f i l souple assez long au moulinetpar Pour les grandes ri- et inscrit les résultats sur le carnet. vières, les deux opérateurs se tiennent dans l'eau. Avant de commencer l a mesure,oncomplèteavec cartouche de soin l e l a page No 1 comme l e montre l e modèle d e f e u i l l e représenté par la figure 46. Dans l a colonne"Profondeurs : - mesurées,corrigée",on n o t e l a profondeur l u e s u r l e v e r n i e r apas deux a g e n t s : à corriger la profondeur munie desapointe t e r a l o r s 3 cm). ou l a perche. I l n'y à moinsque s o i t u t i l i s é es u r l a plaque de base un r a d i e r en béton(ajou- 1 193 .-1 .S.! T Q.Ng.8.e!.d.g. ............... Heure : - D : ?.o.! - F :<!I.CJ.fiauteur :-D : 435F 431 d.k&. ....!%d.. L A . - ... . (croquis 211 verso: Mode opératoire : ...~LLC.-. A ' ~ O C -. ~~ t . ~~: " .t . ~! . . C. o~~ ~ ~ Q , . ~ . . . ~ ~ . n ~ . . ....... ~ 3 . f % C ? r Matériel u t i l i s é : Moulinet F T N o 4 ? $ . 6 6 8 Hélice no .?%?-?.&?% pas : ...g ~ 2 . ........ 5 Support : ... . A . .&&e Constante du saumon : ..............A., .................. Début de l a mesure en : ..p<&. & . .... .$&..m.. . ! . a .#&U+&W.. .-.../?dJ.Uk.d ... : Position au zéro : ... ............. 1 top = ....d.6m.................................... Opérateur : ..... .................................................. .. M..4.r?~.~~N.~~.C"..e.I'J.~ ............. ....................................... JAUGEAGE du : 4 . 9 .A976 Emplacement e t nature de l a section : m.&A&. RIVIERE : STATION : U .f&,.,&&..w... .......................................................... 194 .111.3 . . .2. 1. 4.. .C.o.n s.e .i l s.e .te r.r e.u.r s. . .à .é v i t e r - Les l i m i t e s r a i s o n n a b l e s d ' u t i l i s a t i o n d e l a méthode d e jaugeage à gué sont l e s s u i v a n t e s : 1 m d e t i r a n t d ' e a u mum, 1 à 1,20 m / s d e v i t e s s e e n s u r f a c e . maxi- Au-dessus d e c e s v a l e u r s , il e s t t r è s d i f f i c i l e desemaintenirdansl'eauet de f a i r e d e s mesures correctes ; c h o i s i r un autre procédé de dohc jaugeage. - Dans tous les cas, éviter de choisir laquelle l'angle d'incidence Au-delàde une section dans du c o u r a n t e s t s u p é r i e u r cette valeur, les corrections à 30". que l'on a p p o r t e ris- quent toujours d'être fortement erronées. 111.3 2 2. J a u g u g e . On u t i l i s e danscecas mentdu moulinet se fait gud ~LUL intdgglrakion l a perche AGAR III. Le déplace- dufond vers la surface, vitesse ré- g l a b l e d e 0,s à 2 cm/s. La S o c i é t é OTT propose un montage avec perche ordinaire, équipée d'un treuil d'hydrologie avec r a l e n t i s s e u r ; ce montage e s t a s s e z peu u t i l i s é . Nous ne parlerons quede l'utilisation de la perche AGAR III. -111.3 - - -2 -2 -1. -PréEaration - - - - -du- m - a-t é-r i-e l - Monter l e moulinet, l e p l a c e r s u r l a p e r c h e , p u i s fixer le boîtier après y avoir introduit les piles. Fixer le Illouli.net auruban.Brancher - l e compteur. F a i r e un e s s a i defonctionnement.Régler de montéeavec la vitesse l e r h é o s t a t en fonction de l a v i t e s s e du cou- rant. Il e s t i n u t i l e demonterune h é l i c e auto-composante s u r l e moulinet. - La s e c t i o n e s t m a t é r i a l i s é e point par point. comme pour l e jaugeage, . 195 2 2 2. -Exgcution de- l a-mesure -111.3 --------- - La l'es mêmes p r é c a u t i o n s perche est tenue en prenant que l o r s du jaugeage point par point. -A chaque v e r t i c a l e , p o s e r l a perche au fond, puis amener à l ' a i d e d e l a m a n i v e l l e l a p i è c e d e b u t é e net (ou l a p a r t i e i d - é r i e u r e d e l a d é r i v e ) du mouli- en contact avec 4 7 ) . M e t t r e l e compteur deprofon- l a surfacedel'eau(figure deur à zéro. Fig-47 Mise à zéro ducompteurde perche AGAR - profondeur avec la Faire descendre l e moulinet au fondavec Veiller à ceque l e rubandesuspensionsoitbientendu. 1' i n d i c a t i o n du compteur - Embrayer l a manivelle. . Lire l e moteur e t m e t t r e en r o u t e l e moteur e t le chronocompteur d'impulsions. 196 - Lorsque l e compteur de profondeur affiche l e moteur e t l e chronocomp- égal au rayon de l'hélice, arrêter teur(opérationeffectuée unnombre p a r un boutonunique).Cecirevient à a r r ê t e r l a mesureavantque l ' h é l i c e ne s o r t e d e l ' e a u et ne s o i t i n f l u e n c é e p a r l e v e n t . - Le m o u l i n e t s ' o r i e n t e normalementdans ; s ' i l v a r i ea uc o u r s g r â c e à l a d é r i v e .N o t e rl ' a n g l e de l a m n t é e , e s t i m e r l'axe du courant une v a l e u r moyenne de cet angle. Noter l e temps e t l e nombre d e t o u r s ou directement N/T s u i v a n t l e s compteurs u t i l i s é s . -A l a f i n du jaugeage, démonter l e matériel e t n e pas oublier de retirer l e s p i l e s du b o î t i e r . - Compléter l e cartouche comme indiqué pour l e jaugeage point par point. - En procédant comme il a é t é d i t p l u s h a u t , pas de correction - La à a p p o r t e r à l a profondeur. colonne "positions du m o u l i n e t ' ' n ' e s t p a s u t i l i - sée: ( v o i r modèle d e f e u i l l e s u r f i g u r e - Avoir il n ' y a 48) t o u j o u r s un jeu de piles neuves dans matérielderechange. le lot de Ne jamais stocker l e b o ? t i e r avec l e s p i l e s dans l e u r logement. - Avec rivières ayant ce matériel, il f a u t é v i t e r d e j a u g e r d a n s d e s uneprofondeur f a i b l e . N e jamais opérer avec cetze mEtho2e avec des t i r a n t s d ' e a u i n f é r i e u r s à 0,30 m. 1 197 . . ~ . ~ ~ . f l & . ~ . f i . ...... . . ~ . . .STATION : ....&.h!.gfifi.fi.H.E.N.fi.. ........... c 2 2 , / l o .A g . 7 6 ..................................... Heure : - D :2.?!9-F d.$$Hauteur :-D :924-F:92( EmpTacement et nature de l a section : Ifib.muraman_t..~.. . e ~ ~ f ~ . . , ~ ~ v / : e ~ (croquis s . , . au verso) RIVIERE : b/ JAUGEAGE du : Mode operatoire : . ~ . . ~ ~ ~ . - ~ . p ~ ~ . ~ . ~ ~ ~ 3 . ~ Materiel u t i l i s é : Moulinet : . Q - ~ . T : C ~ N Support : &l;heBGt?8n.. Début de l a mesure en : . R ~ ~ . ~ O ~ ~Hélice J X no ~ .3-24.1h. Constante du saunon : . = . pas : O,ZS.. ........... .................................... e ~ ........................................ ~ . ~ . - ~ ~ ~ ~ ..A..&&. ........................... I ...... - .......... 1 top = Opérateur : .1PP.~fl/~fi/~.fl..-.. .~t3pZed.-............................................................... Observations : ............. z?7,p+lL.4*.... & ~: ~ ~ : ~ ~ . . ; I. b A I F . . . ~ . . Position du zero : .-f'%.-..~t!K6&G.e ....................................................................................................... 198 171.3 2 3. Jaugeages Ei t3an;titt d'un pont ou d'une pa64eheRee à L'aide dlune pehcire Suivant l a v i t e s s e du courant e t l a profondeur, on u t i l i s e r a s o i t une perche ronde, soit une perche profilée qui sera montée s o i t s u r un p i e d d e p e r c h e , s o i t s u r c h a r i o t t r e u i l . L e deuxièmemontage est d'un maniement p l u s aisé. es- Les p e r c h e s p r o f i l é e s s o n t q u e l q u e f o i s p e r c é e s d e t r o u s ; avec l e pied .pacésrégulièrementsurtouteleurlongueur de perche, ces t r o u s s o n t u t i l i s é s pourbloquer l a perche dans les d i f f é r e n t e s p o s i t i o n s du moulinet à l ' a i d e d'une goupille. -111.3 - - -2 -3 -1. -P-r é z a-r a-t i o-n-du- matériel---- - La s e c t i o n e s t m a t é r i a l i s g e p a r l e côté amont du p o n t ou de l a p a s s e r e l l e s u r l e q u e l verticales avec des traits - L e pied de perche o n t é t é repérées l e s à l a peinture. est déplacé à l a main d'une verti- cale à l ' a u t r e (peu p r a t i q u e ) . L e c h a r i o t t r e u i l r o u l e s u r des galets guidés, dans certains - Monter montages, p a r d e s r a i l s . l e matériel : l e moulinet avec hélice auto- composante (noter l a d i s t a n c e C séparant l'axe du moulinet du b o u t i n f é r i e u r d e perchedans I l a perche : d e l ' o r d r e d e l e pied de perche 10 cm) , l a ou l e c h a r i o t , Ie compteur, f a i r e l e s branchements p u i s l e s vérifications de fonctionnement. 3 2.- Exécution lamesure -111.3 _ _2 _ - - - - -de- _ ----- - Avec par point. l e pied de perche, on o p è r e r a uniquement p o i n t b-ves l e c h a r i o t t r e u i l , p o i n t ou p a r i n t é g r a t i o n OF, p e u t j a u g e r p o k ~p z r s i l a perche est suffisamment lour- de. - Repérer l ' o r i g i n e d e l a mesureen gauche par rapport aux rive droite marques p o r t é e s s u r l e p o n t s e r e l l e , ou s u r l e décamètre. OU rive ou l a pas- 199 - se p l a c e r à l a v e r t i c a l e NO 1 *si jaugeagepoint par point: . avec l e pied de perche amener l e moulinet axe d e l ' h é - l i c e à l a s u r f a c e , l i r e l a graduationsetrouvantdevant ). Descendre e n s u i t e l a p e r c h e aufond, l i r e l a 1 graduation devant l'index (L2). L a profondeur e s t donnée par : l ' i n d e x (L p=L2-L1+C, . avec l e c h a r i o t t r e u i l , m e t t r e à zéro lorsque l e compteur deprofondeur l e moulinet a l ' a x e d e l ' h é l i c e et l i r el ' i n d i c a t i o n l ' e a u . Descendreaufond à l a s u r f a c e de du compteur. Ajou- t e r C à cette l e c t u r e pour a v o i r l a profondeur r é e l l e . Dans l e s deux cas, remonter l e moulinet en répartissant l e s p o i n t s d e mesure. * S i jaugeage par intégration . avec l e c h a r i o t t r e u i l , mettre l e compteurdeprofon- deur à z é r o , l ' a x e d e l ' h é l i c e é t a n t remonter légèrement l a perche puis mouvement continu avec à l a surfacede l'eau, l a laisser descendre d'un l e ralentisseur. Déclencher compteur l o r s q u e l e compteur deprofondeur L'arrêter dèsque l a perchetouche l e chrono- passe à zéro. l e fond.Noter , l e temps, l e s t o p s e t l a profondeur. Nota - : q u e lq u es o i tl e placé perpendiculairement - composante . montage, l e moulinet est t o u j o u r s à l a section avec l'.hélice auto- : ' 200 3 2 3 3 . -Tenue ducarnet-III -. --_ ---- - La f i g u r e 49 m o n t r e c o r n e n t s e r o n t i n s c r i t s t a t s dans l e cas d'un jaugeage l e s résul- à l'aide d'un pied de perche ou d'un chariot treuil. - Dans la valeurde les deux cas , il ne f a u t p a s o u b l i e r d e n o t e r l a constante C. Pour éviter d e s e r r e u r s , o n p e u t prendrel'habitudede donner à C l a v a l e u r 10 cm. .111.3 . . .2.3. 4.. .Conseils . . . . .et. .e .r r .e u.r s. à. .éviter - Maintenir les supports en p a r f a i t é t a t de fonctionne- ment e t v e i l l e r p a r t i c u l i è r e m e n t au g r a i s s a g e d e s d i v e r s g a l e t s et paliers. - Dans l e s régionssoumises à desoragesviolents, rappeler que l a perche plongée dacs l'eau constitue un se ex- cellent paratonnerre. Eviter de jauger sous l'orage. 777.3 2 4 . 3augeaged à patLtitt d.'un pan2 à l'aide d'un ma&ein&tmont& hm d a u n o n t 4 1. PrCiEaration -111.3 - - -2 _ - - - - _du- -matériel---- - Le saumon est manoeuvrg dans ce cas, s o i t à 1'aide d'une potence rudimentaire, d'un porte-à-faux monté sur véhicule, d'une cyclopotence manuelle ou électrifiée. On p e u t j a u g e r soit point par point,,soit par intégration, s i l'on dispose d'un' ralentisseur pour l e treuil simple d'hydrologie. Avec l a cyclopotence é l e c t r i f i é e e t suivant l e compteurd'impulsions, dont on dispose, on p e u t j a u g z r p a r i n t é g r a t i o n , s o i t e n mon- tant, s o i t en descendant. . - Choisir l a s e c t i o n d e mesure : aval ou amont du pont ? Avec d e s vitesses f a i b l e s e t tant q u el ' a n g l ed ed é r i v e ne dépasse pas IOo, on peut jauger . à 1'amont du pont, l'écou- lement esr t o u j o u r s m e i t l e u r qu'à l ' a v a l . Dès que l ' a n g l e d e dérive O( devientsupérieur à 10", amenant d e s r i s q u e s . d e f r o t t e m e n t du c â b l e é l e c t r o p o r t e u r jauger à l ' a v a l du pont avec l e p a r a p e t , o n d o i t (resserrer un peu les verticales dans les zones d e remous a u d r o i t d e s p i l e s ) . .:.Q.h! !.A.g.fi.?! ................... JAUGEAGE du : ...d. .d.4.3.-7.7.. ......... RIVIERE : 9. @ .. Emplacement et nature de la section : Mode opératoire : Materiel utilise : ~ STAT Ion : ...rQ&.G .Q.& Heure : - D ..... .. :-D : 42aF:f ' ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ - . R . . 6 ~ ~ Q . ~ ~ ~ ~ . . d ~ . ~ ~ ~ Halice n o .?&+.%G. pas : ...d.+.S.. ........ Position du zero : Observations : $20- F : f & D H a u t e u r ~. = ~~ ~ ~~. . . ~~ . ~. . -......... ~ ~ ~ (croquis ; . au~v .e . z ~ & . . ~ Constante du Opérateur : .Q.lf?.2................ ........ #&i.d:.p.dQ. .&-.................. ..................................................................... ........ 1 top = ...CA.&. .................................... ................................................................................. ... ....... 202 - Repérer pont, soit les verticales, soit par des marques sur l e à l'aide d'un double décamètre tendu. - Konter tout y adapter tous l e matériel (potence ou porte-à-faux), l e s a c c e s s o i r e s . Ne p a s o u b l i e r d e f a i r e pas- ser l e c â b l e é l e c t r o p o r t e u r d a n s l ' i n d i c a t e u r d ' a n g l e v e r t i c a l . Brancher l e compteur e t v é r i f i e r l e fonctionnement du moulin e t e t du contactdefond. d e -l a-mesur2 -111.3 - - -2 -4 -2. -Exécution ----_ --- - Repérer l'origine gauche par rapport du jaugeage en rive d r o i t e ou r i v e auxmarquesou au décamètre. - Placer l'équipement de mesure à l a v e r t i c a l e No 1 : . S i l e courant est f a i b l e e t 1,'angle 4 i n f é r i e u r à IO", f a i r e d e s c e n d r e l e saumon e t p l a c e r l'axe d e l ' h é l i c e 1 l a surface de 1'eau. Mettre l e compteur du t r e u i l à zéro. Jaugeage point par point, descendre jusqu'au fond l a profondeur. Mesurer l e s vitesses en remontant e t mesurer l e moulinet aux d i f f é r e n t s p o i n t s . S i jaugeage par intégration (treuil équipé de ralentissement du système mis ou c y c l o p o t e n c e é l e c t r i f i é e ) a p r è s a v o i r l e compteurdeprofondeur h zéro,remonterlégèrement l e sau- mon, p u i s l e f a i r e d e s c e n d r e à vitesse constante. Déclencher l e chrono-compteur l o r s q u e l e compteur passe à zéro. L'arrêter l o r s q u e l e c o n t a c t d e fond se ferme l o r s q u ' i l t o u c h e Noter l e temps et l e nombre de tops. Remonter légèrement l e saumon a f i n d ' 0 u v r î . r l e contact de fond de t o u r s e f f e c t u é s e t compter l e nombre p a r l ' h é l i c e pendant l e temps t q u ' e l l e m e t t r a i t pour a t t e i n d r e l e fond (t = Noter:t l e lit. ,lenombre de tours ainsi constante dusaumon de descente 1. que l a profondeur. ! 203 . S i l e courant est t a n t , onQp3rerade f o r t et l'angleO(dedérive l a façon suivante séparant l e pointdesuspension t e u r du t r e u i l à zéro lorsque et l a surfacedel'eau (comp- l e saumon e s t remontéau maximum, réalisée du c o n t a c t a f f l e u r e l a s u r f a c e ) . La d i s - t a n c e d est notée dans : Mettre l a colonne"observations" e n s u i t e l e compteurdu dessus,soitpoint : mesurer l a d i s t a n c e d l a p o u l i e ; l e c t u r e ducompteur attache au niveau de lorsque la semelle impor- t r e u i l à zéro e t o p é r e r comme ci- par p o i n t , s o i t p a r i n t é g r a t i o n . L o r s q u e la distance y lue sur l e le moulinet est au fond, on note compteur du t r e u i l e t l ' a n g l e - Répéter ainsi O( . les verticales. l e s mesures pour toutes -.Veiller à ce que les ddbris (herbes ou branches), charriés en s u r f a c e , n e v i e n n e n t s ' a c c r o c h e r au c â b l e , ce qui, d ' u n e p a r t f a u s s e r a i t l a v a l e u rd el ' a n g l e O( part risquerait de détériorer - Lorsque et d'autre l e matériel de mesure. l e moulinet e s t en surface (dans vitesseslentesseulement, ' l e cas de en e f f e t c e t t e mesurene noussemble pas u t i l e en c a s d e f o r t e s v i t e s s e s ) , n o t e r l ' a n g l e l'axe du saumon avec l a p e r p e n d i c u l a i r e à l a s e c t i o n . 4 de -III. - -3 -2 -4 -3.-Tenue - - -du- -c a-r n-e t- Compléter l e carnetavectous Ne p a s o u b l i e r d e n o t e r . l e s renseignementsutiles. l a constante du saumon. - La f i g u r e 50 montre un exemple d e f e u i l l e . dansdiffé- rents cas. - La distance d, longueur du c â b l e exondé, e s t n o t é e dans l a colonne observations. i - Toujours adapter l a masse dusaumon à l a capacité du t r e u i l ou de l a cyclopotence dont on dispose. , 1 204 - ...x.M.(2.f?A...................... STATION : ./?ont ....d.Q..k?.flkf.l.xd.X ...... JAUGEAGE du : n2...d.2.. .k ? . z.6........... Heure : - D : k130-F :f a g h a u t e u r :-D :440-F 444 Emplacement e t nature de 1a.section : ...E!~.g.k ................................................ (croquis au verso) Mode opératoire : . J d . ~ ~ ~ . ~ ~ c . . ? : / ~ ~ ~ : ~ . ~ ~ ~ . ? ~ ~ . . / Materiel c t i l i s é : Moulinet hk?flflG No Afd.6. Helice no .?<akj.%'? pas : ..O/.+. 0.%:. ...... Support : cy.d.Qf?.Qkan.Ç.C Constante du saumon : ....R,. d.$..Q7.- ................... RIVIERE : Debut de l a mesureen : ..f?/>A.:d!.Qrk?f.9... ........................................................................ . - . ~ . . ~ ~ . . ~ ~ .1 top ~ =. ~ ~ . ~ ~ . . . . . . ~ ~ . ~ ~ a.~.Q.~.O.,.. . ~ ~ . ~.................................................... ~ . ~ . ~ . ~ . Position du zero : Operateur : ....... Hauteur Profondeurs : Positions. du - noulinet corrigée Angle Temps Nombre de N/T tours l V . m/s s B. L95 _. _. Observations 206 - Prendre, compte tenu de c e t t e c a p a c i t é , . l e saumon l e à un c â b l e é l e c t r o p o r t e u r d o n t plus lourd possible accroché l e diamètre e s t l e p l u s p e t i t p o s s i b l e . Bous répétons que t r a î n é e du c â b l e est plus importante que c e l l e du saumon. Pour un saumon d e 100 kg avec un câble de une même vitesse d e l ' e a u , 6 mm donnera un anglededériveplusgrandqu'un OU la 50 kg avec un c â b l e d e 3 - Avec l e montage s u r saumon d e 25 mm. saumon, il est i n u t i l e d ' u t i l i s e r une hélice auto-composante. - Bien ou autres) s u r v e i l l e r l'arrivée d e sc o r p sf l o t t a n t s( a r b r e s e t ne pas hésiter sure lorsqu'il à remonter l'équipement y a doute sur . de-me- la direction de la trajectoire et risque de collision. - Avec un porte-à-faux sur véhicule, vérifier, avant de comericer l a mesure, s i l e t r o t t o i r dupont de supporter 1 'ensemble. P l a c e r à l ' e n t r é e e t à l a s o r t i e dupont est capable les panneaux d e s i g n a l i s a t i o n r è g l e m e n t a i r e (même précaution avec l a cyclopotence). - Ajoutons, pour terminer, quelques conseils relatifs I . a u xj a u g e a g e sp a ri n t é g r a t i o n ,c o n s e i l sq u is o n td ' a i l l e u r s v a l a b l e s avec t o u s l e s modes o p é r a t o i r e s u t i l i s a n t un moulin e t monté s u r saumon : . avantde commencer l a mesure(avec essai de descente pour ajuster l a vitesse aux, conditions 10- cales d'écoulement e t aussi pour v é r i f i e r que l e saumon res- t e bienhorizontalpendantladescente. déséquilibre, modifier saumon) f a i r e un S ' i l se p r o d u i t u n l a p o s i t i o n d e s a i l e t t e s d'équilibrage. . avec l e s chronocompteurs à c h i f f r e s s a u t e u r s , nomètre tourne.encore ' . me.. Biensynchroniser , lorsque l e contactdefond 1'arrêt duchronocompteur meture du contact de fond pour l e chrose fer- avec l a f e r - éviter l e s e r r e u r s p o u v i n t e n t r a î n e r une sous-estimation du débit. Cette c a u s e d ' e r r e u r est évitée avec l e compteur CJR 100. . d e même,. il e s t n é c e s s a i r e d e f a i r e démarrer l e comp- t e u r au moment p r é c i s 05 l e compteur de profondeur passe ro. à zé- 207 . l o r s q u e l e s circonstance l e permettent(eaux vitesses l e n t e s ) , on peutdoublersystématiquement moyennes, l a mesure à chaque v e r t i c a l e . . Il a r r i v e souvent que l a formuledetaragedes l a m8me pour toutes linets ne soit pas mou- l e s v a l e u r s d e n (nom- La d i s c o n t i n u i t é s e p r o d u i t pour bre de tours par seconde). des valeurs assez faibles de n, donc pour des valeurs de - l a vitesse du courant pour l e s q u e l l e s l a méthode n e d o i t p a s e t r e appliquée. En pratique, dans une section où l e jaugeage par i n t é g r a t i o n e s t p o s s i b l e , l e s zones à c o u r a n t s f a i b l e s sont peu importantes. De ce f a i t , l ' u t i l i s a t i o n d e l a formu- l e correspondant aux v a l e u r s s u p é r i e u r e s d e n , n ' i n t r o d u i t pas d ' e r r e u r s e n s i b l e . Dans une même dans l a mesure. s e c t i o n en t r a v e r s , on peut trouver une zone favorable au jaugeage par intégration e t une zone défa- ou d e vitesses t r o p f a i b l e s . vorable par suite de profondeurs Dans ce cas, il n e f a u t p a s h é s i t e r à jaugerpointparpoint dans l a zone défavorable au jaugeage par intégration. . Veiller, durant toute la mesure, sur une même vertica- - l e , à ce que l a v i t e s s e de descente soit parfaitement constante. . Choisir une tant plus lente vitesse de descente que l a v i t e s s e du courant e s t p l u s f a i b l e e t assurant en fonction de l a profondeur, de l'hélice utilisée e t d e l a v i t e s s e du courant, une . fisammentlong mesurependantun ce e t un c h a r r i a g e d e avec beaucoup detransportsensurfafondimportant, g l i g e r l a mesure d e v i t e s s e d e il e s t c o n s e i l l é d e fond : l a précision qu'on t i e n t e n f a i s a n t c e t t e mesure ne vaut pas au fond. t e m p s suf- : 60 secondes_ aumoins. . Parfortecrue, ou de détériorer (ou de montée)d'au- néOb-' l e risque de perdre l e matériel en -le maintenant trop longtemps 208 -111.3 - - -2 -5 -1. -Pri5garation - - - - -du- maLéLig1- - ER g é n é r a l , l e b a t e a u e s t t r a n s p o r t é d é g o n f l é d a n s à la station de véhicule. La p r e m i è r e o p é r a t i o n , a r r i v é s jaugeage, est h l ' e a u , mon- l e montage du bateau, puis mise t a g e du moteur. e t e s s a i s . Choix de l a s e c t i o n d e mesure e t du câble. des ancrages - Miseen du t r e u i l c o n t e n a n t l e place sur la berge, câble définissant la section. Vérifier multiplication est bien débrayé, que l e systèmede que l e f r e i n e s t b i e n d e s s e r r é . SOUS - Traverser l e czble de câble est lovée brin équipé le Un a g e n t r e s t e p r è s du t r e u i l pour s u r v e i l l e r l e fonctionnementpendant sée et mettre le câble dé- que l e c l i q u e t e s t b i e n fixé e t ne risque pas de venir bloquer intempestivement touret et un la traver- tension. : pour c e l a , une certaine longueur du bateau e t un o p é r a t e u r t i e n t l e aufond du mousqueton. Le deuxième opérateurmanoeuvre moteur e t t i e n t en même temps l e câble venant le . du t r e u i l . Il démarre l e moteur e t s e d i r i g e l e p l u s v i t e p o s s i b l e v e r s l a Il r è g l e l a p u i s s a n c e berge opposée. l at e n s i o n du moteur en fonction de que l u i transmet l ec â b l e . Il f a u te s s a y e rd ' a l - l e r l e p l u s v i t e p o s s i b l e pour é v i t e r uneimmersion du c â b l e qui, venant reposer t r o p rapide au fond, demandera un e f f o r t d e traction plus important. Arrivé sur la berge opposée, le teau est maintenu contre l a berge par ba- l e moteur. L'opérateur tenant l e b r i n l i b r e du c â b l e met pied 2 t e r r e e t se d i r i g e L sapidementvers lepointd'amarrage. il e s t c o c a n d g Zi Dès que l e c â b l e e s t l'opérateur resté près fixi5, du t r e u i l de f r e i n e r l e tambour e t de commerxes l a mise en tension.Pendantce teIaps, l e b a t e a u r e v i e n t l e l o n g le s o u l e v e r e t d u c z b l e , moteur a r r g t é ; pour l e décrocheréventuellement du fond.Cette manoeuvre e s t n g c e s s a i r e c a r l e c â b l e é t a n t p r i s d a n s l e f o n d , 209 s i l ' o n neprend t r a c t i o n du t r e u i l r i s q u e d'amener sa rupture soin de le dégager avec l e bateau. La tension est réalisée progressivement, sans en p a r t i c u l i e r au moment où l e c â b l e sort de l'eau. b l e est m i s sous tension avec 5-coups, Le câ- l e minimum de flèche. - Cette opération étant réalisée, le bateau revient v e r s la berge e t on procède aumontage re. Mettre en p l a c e l e c h a r i o t l a r g a b l e porte-à-faux, le treuil; le du matériel de mesu- à l ' a v a n t , monter l e moulinet e t l e saumon, brancher l e compteur e t f a i r e les vérifications de fonctionnement. . Exécution a mesure -111.3 - - -2 5- 2_ - - - - -de_l _ --__- - Amener l av e r t i c a l e l e bateau en r i v e d r o i t e . l e de l ar i v e ,m e t t r el e saumon é t a n t à compteurde distance 1 zéro. - Déplacer l e bateau jusqu'à l a première verticale et s o i t p a ri n t é g r a t i o n , o p é r e rs o i tp o i n tp a rp o i n t , comme il a é t é i n d i q u é p l u s haut'. - En'cas de fortes vitesses, la distance d entre le point mesurer à chaque v e r t i c a l e desuspension e t l a s u r f a c e de 1'eau. - Répartir les verticales comme il a é t é i n d i q u é c i - dessus. - Arrivé en r i v e gauche,estimer la largeur totale de l a r i v i è r e : i n d i c a t i o n du compteur + d i s t a n c e e n t r e l e saumon e t l a r i v e l o r s q u ' i l n ' e s t p l u s possible de déplacer l e bateau. - Deux o p é r a t e u r s , aveccemontage,peuvent effectuer un jaugeage, même dans l e s c o n d i t i o n s l e s p l u s d i f f i c i l e s . Un opérateur manoeuvre l e t r e u i l e t l ' a u t r e a s s i s à l ' a v a n t , tient le carnet et déplace l e bateau. , l'opérateur En cas de danger (corps flottants) s u r l e boudin t r i b o r d , v e r s l ' a v a n t à l'ai- du bateau, peut, d e du l e v i e r dedéclenchement,séparer assis, le chariot de transla- t i o n du d i s p o s i t i f d e . f i x a t i o n au canot. Le bateau dérive a l o r s à l a v i t e s s e du courant, l e c h a r i o t r e s t a n t f i x é aucc- on v i e n t se f i x e r au c h a r i o t b l e . L e dangerayantdisparu, à l ' a i d e du moteur e t on reprend l a mesure. -111.3 - - -2 -5 -3. -Tenue - - -du- carnet--L e c a r n e t est tenu d e fason identique saumon à p a r t i r d'an pont. pour les jaugeages avec - Avec à celle indiquée uneembarcationpneumatique, il e s t dangereux e t do.nc d é c o n s e i l l é : . deplacer l e saumon à L'avant du bateau car il y a d é s é q u i l i b r ei m p o r t a n te tr i s q u ed ' e n t r s ed ' e a u ,p a r l ' a v a n t , même pour d e s v i t e s s e s r e l a t i v e m e n t f a i b l e s . . de f i x e r l e canot h un c â b l e en t r a v e r s s a n s moteur à l ' a r r i ë r e . En e f f e t , d a n s c e s c o n d i t i o n s se trouvant seul , s i un o p é r a t e u r il ya sur l e bateau, se p o r t e v e r s l ' a v a n t , risque de chavirement. f 'ac- Le canot pneumatique peut, sous t i o n du courant , tourner autour du c â b l e ( d é j à vu en France avec des vitesses de l'ordre de . de f i x e r l e b a t e a u 1 m/s). à un c â b l e d e f a ç o n r i g i d e . - Lesembarcationspneumatiquesmodernes,avec aménagementsquenousavons décrits,sontparfaitements t é e s à l a mesure des débits en r i v i è r e e t l e s h y d r o m é t r i s t e s n'ont, . les à notre avis, pas besoin de se compliquer d e sc a n o t sm é t a l l i q u e s ,p l a s t i q u e s adap- l a t a c h e avec ou a u t r e s ''montagesen p o r t i è r e " . L e sp e r f o r m a n c e sd ec em a t e r i e l( s t a b i l i t é ,f l o t tabilité, tirant d'eau ....) nesontpascomparables e t de 21 1 l o i n , à celles d e s c a n o t s pneumatiques. - Ne jamais monter unsaumon dont l a masse est supé- r i e u r e à 25 kg s u r uneembarcation - Il légère. se rappeler que-l'équipement léger faut toujours ne d o i t p a s être u t i l i s é en 'toutes circonstances d e 3 m / s , il f a u t t r o u v e r a u t r e : au-dessus cho.se. La d i f f é r e n c e e n t r e c e t t e méthode e t celles quenous avons d é c r i t e s p l u s h a u t r é s i d e e s s e n t i e l l e m e n t d a n s l a façon de r e p é r e r l e s verticales. Les s e c t i o n s d a n s l e s q u e l l e s cette méthode est u t i l i s é e o n t p l u s d e vent atteindre parfois 1 à 2 ; elles peu- 30Om d e l a r g e km. La mesure d e s vitesses se f a i t s u r chaque v e r t i c a l e , s o i t p o i n t p a r p o i n t , s o i t p a r i n t é g r a t i o n . L a méthode de jaugeage continu les indépendantes ne peut ou p a r vertica- pas être appliquée car, d'une part les mêmes est d i f f i - l e choix de verticales fixes, toujours c i l e p a r s u i t e du p r o c é d é d e r e p é r a g e u t i l i s é , part, vu les dimensions des cours d'eau, la cotesonttoujoursrelativement et d'autre les variations de lentes. La méthode l a p l u s u t i l i s é e j u s q u ' à p r é s e n t pourrep6- rer l e s verticales, est c e l l e b a s é e s u r l ' u t i l i s a t i o n c l e hydrographique. Cette méthode a é t é d é c r i t e p a r M. ROCHE dansHydrologiedeSurface,pages 197 e t 198. Des modifica- t i o n s e t a m é l i o r a t i o n s o n t Bté *portées par v e l l e méthode de jaugeage du cer- G. JACCON "Nou- au cerche hydrographique" ORSTOM Note technique No 11, e t p a r J. CALLEDE "Le cercle hydrographique". Nous reprendronsci-dessousquelquesindications c o n s e i l s i m p o r t a n t s donnésdans ces notes. et 212 A oA .. . O Fig-52 Fig- 51 O se trouve à l'interçectiqn d q arcs_ c a p a b l e sd e DO6 BOEEOF e t c * c OC= D BF=BE=CG=CH=b i g a = -!L D La f i g u r e 51 en s c h h a t i s e l e p r i n c i p e : l e sr e p è r e s 1 A, B e t K a t é r i a l i s e n t l a s e c t i o n e t l e s r e p è r e s D , E, F et G s e r v e n t 1 déterminer l a p o s i t i o n O de l a v e r t i c a l e d e mesure. En e f f e t , l a mesure des angles DOB, WE, EOF, FOG e t GOD permet d e d é f i n i r p o i n t O , .point de concours des arcs capables correspondants. port graphique des angles le L e re- e s t f a i t avec un rapporteur lydrographique; c'est une opération longue e t f a s t i d i e u s e q u i e s t , pourune part, l a cause de l'hostilité des hydrologues à c e t t e mgthode.Tous large les repères font l'objet d'un lever topographique précis. Un a u t r e procédé pour déterminer l a position des verticales c o n s i s t e à r e p o r t e r s u r un p a p i e r c a l q u e a u r a p p o r t e u r o r d i n a i r e , a n g l e s mesurés 1 p a r t i r d e O. Ce calque est superposé les au d e s s i n s u r l e q u e l f i g u r e n t l e s b a l i s e s e t par tztonnements on essaie de placer partransparencesur les &tés d e s a n g l e s l e s balises correspondantes. 213 on pique l e p o i n t O pour Lorsque l a c o ï n c i d e n c e e s t b i e n r é a l i s é e , lerepérerdéfinitivementsur l a section. -111.3 - - -2 -6 -2 . -Amélioration - - _ - -de- -l-a -méthode _--Dans l a méthode c l a s s i q u e , l e s b a l i s e s d e p o s i t i o n G, sont placées où l ' o n p e u t s u r l e s D, E, F, deux berges, sans souci d'ali- gnement ou d ' o r t h o g o n a l i t é avec l a s e c t i o n en t r a v e r s . G. JACCON a comme r e p r é s e n t é sur l a f i g u r e 52, eu l ' i d é e d e p l a c e r c e s b a l i s e s c ' e s t à d i r e que l e s r e p è r e s E , F e t C, H sont placés sur berge sur chaque deux d r o i t e s p e r p e n d i c u l a i r e s 1 l a s e c t i o n . La d i s t a n c e e n t r e chaque r e p è r e e t l a s e c t i o n e s t l a b a s e bdont pend de l a l a r g e u r de la rivière.On peut adopter l a valeur dé- une base de 200 m pour 250 e t 600 m e t une base de 400 m au-dessus de 601) m de large. La p o s i t i o n du point O e s t f i x é e p a r l a c o n n a i s s a n c e d-'après l a r e l a t i o n d, : . OC = GC cotg d Une s e u l e mesure d'angle(enpratique onmesure à d g f i n i r l a p o s i t i o n de O. L'opérateur connaît d i s t a n c e OC à l ' a i d e d ' u n t a b l e a u valeurs de OC v a r i a n t d e . Le tableau de l'angle 2& ) suffit immédiatement l a donnant l a v a l e u r de 2 O( pour des 5 m en 5 m. I V corresponddoncau cas idéal où il e s t p o s s i b l e d e ' t r a c e r deux d r o i t e s EF e t GH rigoureusement perpendiculaires à la s e c t i o n BC e t où l e s d i s t a n c e s EB, BF, GC e t GH sont égales. peutarriverqu'unetelleimplantationne a v o i r les d i s p o s i t i o n ss u i v a n t e s s o i t pas possible. : f i g u r e s 53 e t 54. 11 On peut m E 214 . .!:. -iBi 215 F D A Fig - 53 Fig-54 11 e s t b i e n é v i d e n t que l a première solution e t p l u s rapidement l a p o s i t i o n d e donne p l u s f a c i l e m e n t O et. il convient de l'adopter chaque fois que c ' e s t p o s s i b l e . - Mode d'emploi : L'emploi du c e r c l e e t en . p a r t i c u l i e r l a r é a l i s a t i o n de l a pour un débutant, un entraînementpréala- coïncidence,nécessite, b l e de quelques heures. L'opération n'est pas évidente et l'on confond a s s e z f a c i l e m e n t l e s b a l i s e s . d'un emploi p l u s f a c i l e . s e c t i o n st r è sl a r g e s . - monter Le v i s e u r s a n s o p t i q u e e s t La l u n e t t e n e s e r a u t i l i s é e On o p è r ed el af a ç o ns u i v a n t e les : l e v i s e u r de t e l l e s o r t e que l ' a x e o p t i q u e p a s s e approximativement sur l e sommet du m i r o i r f i x e recteégal quepour au champ d e v i s é e r é f l é c h i e ) . m e t t r e au point,en (champ d e v i s é e di; S i l'on utilise la lunette, t i r a n t sur l e tube oculaire, en v i s é e d i r e c t e , sur les balises. - l'instrument étant en v i s é e d i r e c t e . supposé r é g l é , v i s e r l a b a l i s e d e d r o i t e Débrayer l ' a l i d a d e . Embrayer e t t o u r n e r l a v i s tangente jusqu'à obtenir la corncidence des deux b a l i s e s . 216 - Lire le en minutes sur - nombre de degrés en f a c e d e l ' i n d e x e t l e complément l e tambour. RBglage e t e n t r e t i e n : Lesréglagessuivantsont toute opération de jaugeage à e f f e c t u e r ,d a n sl ' o r d r e ,a v a n t au c e r c l e . Disposer deux équerres de réglage sur l e limbede que l ' u n e s o i t vue en v i s é e r é f l é c h i e , d a n s l e g r a n d telle sorte miroir, l'au- t r e é t a n t vue directement s u r l e bord du m i r o i r s a n s u t i l i s e r n i viseur,nilunette,'commeindiqu6surlafigure périeures des deux équerres doivent être alignées. contraire, les 55. Les a r ê t e s suDans l e c a s amener en coïncidence en a g i s s a n t s u r l a v i s d e glage située derrière le grand m i r o i r . Limbe Fig- 55 Réglage de a l perpendicularite du grandmiroir ré- 217 v~r~f~c,arion,et_r~glage_de_l_a_EaEallax~ Monter l a l u n e t t e , puis mettre l'alidade à O (index e t tam- bour);, viser une l i g n e h o r i z o n t a l e ( a r ê t e d e t o i t u r e amener c e t t e l i g n e dans l a zonedecoïncidence si cette ligne se dédouble.Annuler ou f e n ê t r e . . .) : il y a p a r a l l a x e l a p a r a l l a x e en agissant sur l a v i s prévue à c e t e f f e t d e r r i è r e l e miroir (figures 5 6 ) . Réglage de a l parallaxe v~~_ifi_c_at~o_n__~-~~~~~~_-~~-~~~~ Cetteopérationest à effectuersouvent,touteslescinq ou six heures. M e t t r el ' a l i d a d e à zéro,très v i s e r une v e r t i c a l e b i e n n e t t e . doiventco'incidersinonagirsur derrière le petit miroir. soigneusement(index Lesimages e t tambour) directes et réfléchies l a v i s de réglage du zéro située 218 E_ntr_eti_en Nettoyer l e s m i r o i r s à l ' e a u . savonneuse e t l e s essuyer .avec l ' a p p a r e i l avec soin. un l i n g e doux;manipuler N e jamais huiler c r é m a i l l è r e mais enlever, avec une curette en bois, tout la cambouis ou dépôt. Lorsque l a s e c t i o n e s t adoptée en place. L'alignement , l e s repères e s t r é a l i s é aisémentavec A, B, C , D sont m i s l'aide d'un niveau ou d'un théodolite. B p u i s en C , on détermine Avec un t h é o d o l i t e p l a c é e n r o t a t i o n d e 90" p a r r a p p o r t à AD, la direction des repères G, H. Cette d i r e c t i o n est j a l o n n s e p u i s à l a demi-base c h o i s i e , p i q u e t é e l e s h u i t j a l o n s m i s en place, E,F p u i s l a distance correspondant et chaînée. On p r o c è d e a l o r s , s u r et de à des contrôles d'alignement d i r e c t i o n (au cercle hydrographique r é g l é s u r Chaque point peut après 90"). ê t r e m a t é r i a l i s é p a r une borne en béton 50 cm d e h a u t e u r e n v i r o n , d a n s l a q u e l l e e s t s c e l l é d.e un tube galva- n i s é d e 50160. L a b a l i s e , elle-même, e s t c o n s t i t u é e p a r unpanneau de contreplaqué de 1 m x 2 m fixé verticalement sur. un tube galva- n i s é d e 40 x 49. Le panneau e s t peint en damiers blancs (dimensiondescarreaux e t rouges Ztre : 50150). Les mêmes panneauxpeuvent utilisés sur plusieurs stations. La distance séparant l e s r e p è r e s A e t B ou C e t D dépend,sur- t o u t d e l a place dont on d i s p o s e e t d e l a v é g é t a t i o n . E l l e e s t , en principe, de l'ordre de puisse voir tous 50 h 100 m. 11 e s t t r è s importantque l e s r e p è r e s en t o u s p o i n t s d e l a s e c t i o n ou du moins l o r s q u ' o n se trouve h p l u s d e 50 m d ' u n e r i v e . E n t r e 50 m, les m e s u r e s s e r o n t f a i t e s oppo Sée. 1'on O et uniquement s u r l a b a s e d e l a r i v e 219 -111.3 - - -2 -6 -S. -Ancrage - - -du- -bateau _-_ C'est l e p o i n t d é l i c a t pour l e s s e c t i o n s où l e s vitesses sont s u p é r i e u r e s à 1,50 m / s . Il f a u t u t i l i s e r une ancre type D I A L dont l e poids dépend de l a dimension du b a t e a u u t i l i s é . MARK II, on prendra . une a n c r e d e 10 à 20 kg montée sur une chaîne de 8 mm de 50 à 40 m de long car l ' e f f e t d e ; l a chaîne e s t p l u s e f f i c a c e que l a corde, l a chaîne reposant sur l ' e f f e t de l'ancre Avec un Zodiac l e fond est aumoins égal à pour l a f i x a t i o n du bateausurfondsableux. L e déplacementd'une v e r t i c a l e à l ' a u t r e se f a i t en procédant comme l e montre l a f i g u r e 57. I I E !B O - - - - - O - - - - F --O I 1 I F i g - 57 RD 220 Le b a t e a u é t a n t a n c r é moteur, puis onremonte aides remontent del'ancre s u r l a v e r t i c a l e V i , on met enmarche l e courant doucement pendant qu'un le ou deux l a chaîne. On avance a i n s i j u s q u ' à l a v e r t i c a l e pour f a c i l i t e r son décrochement.Puis s u r l e bateau. Le b a t e a u d é c r i t figure, et vient se placer à l a section dépendant de du courant. Pourque croche pas, il f a u t que l a longueurde On j e t t e a l o r s l ' a n c r e + 1 , en amont au d r o i t de l a v e r t i c a l e V i l a profondeur e t d e l a v i t e s s e ramenée un S, comme il e s t i n d i q u é s u r l a de l a s e c t i o n , l a d i s t a n c e p a r r a p p o r t *moins égale à c i n q f o i s f a l'ancre est l'ancre ne dé- l a chaîne immergée s o i t au profondeur de la rivière. en maintenant l e b a t e a u s t a t i o n n a i r e p a r r a p p o r t à l a berge, l e moteur e s t e n s u i t e m i s au r a l e n t i . L e bateau permettre à l ' a n c r e d ' a c c r o c h e r d é r i v e doucementpour l e fond.Lors- on l a i s s e d é r i v e r en l a r g a n t l a c h a î n e j u s q u ' à que l ' a n c r e t i e n t , ce que l e bateau soit dans l'alignement des repères A B C D. L ' a l i - gnement e s t r é a l i s é à l a j u m e l l e e t v é r i f i é s u r l e s b a l i s e s à 180". Cette dernière opéra- à l ' a i d e du c e r c l e avec graduation tion est parfois B et C un peu s u p e r f l u e , c a r l ' e r r e u r i n t r o d u i t e p a r défaut d'alignement de l'ordre de un 2 m est pratiquement négligeable,. Repérage -111.3 - - -2 -6 -6. _ _ - -de- -l a-v -e r-t i c-a-l e-Ae-rngsErg . fond) Le b a t e a ué t a n t en p o s i t i o ns t a b l e( a n c r eb i e na c c r o c h é e , l'opérateur effectue alors les mesures des angles L'angle 2 d, donne, à p a r t i r du t a b l e a u , l a d i s t a n c e 2 p , l ad i s t a n c e - OB. L'opérateurcontrGle les lectures sont correctes t o t a l e mesuréeune ou enmesurant au 2 &et 2 OC e t l ' a n g l e immédiatementque s i OB + OC e s t é g a l à la largeur f o i s pour t o u t e s d ' a p r è s l e l e v e r t o p o g r a p h i q u e 2 d, - l'intervalle depuis B e t 2 B : depuis c avec l a v e r t i c a l e p r é c é d e n t e e s t a c c e p t a b l e . 22 1 1 1 1 . 3 2 6 I.-R+artition ------ - - des _ -verticales de mesure - - - - - L - - _ - _ La l a r g e u r t o t a l e d e l a r i v i è r e mencer l e jaugeageenmesurant peut ê t r e connue avant de les distances entre les bords rive gauche e t les p o i n t s B e t C. La r é p a r t i t i o n d e v e r t i - droite et rive comme pour l e jaugeage point par point. cales sera faite connus, l e s i n t e r v a l l e s e n t r e v e r t i c a l e s , bleau,définir 2 com- on peut, à l ' a i d e du ta- v e r t i c a l e l a valeur des angles pourchaque . Lesdéplacements Une f o i s du bateau se f e r o n d t ef a ç o n 2 o( et à se trou- v e r l e p l u s près p o s s i b l e d e ces v a l e u r s . Avec un peu d'habitude, en réglantavantchaquedéplacement, l e cerclesurl'anglecorres- pondant à l a p r o c h a i n e v e r t i c a l e , o n a r r i v e Pour f a c i l i t e r c e t t e o p é r a t i o n , o n p e u t u t i l i s e r du p o i n t c h o i s i . deuxbouées à se placer très près q u i m a t é r i a l i s e n t chaque verticale successivement. L a bouée 1 est laissée à l a v e r t i c a l e N e t l a bouée 2 à l a v e r t i - c a l e N + 1 . Lorsque N j- rer l a bouée 1 q u i s e r a donne debons débrissolides 1 est terminée, on repasse à nouveau i m e r g é e à N à N pourrécupé- + 2. C e t t e méthode l e s r i v i è r e s ne charriant pas trop de résultats sur ensurface. I . '3 _ 2 6-8.- Mesures s vi t e-s s_ e s -e-t conclusions-I I - - - - d-e -----Lorsque l e b a t e a u e s t m i s en place, sont réalisées par l a méthode p o i n t p a r p o i n t , s o i t i n t é g r a t i o n ou p a r l e s deux tant point les mesures de vitesse p a r l a méthode par : endescendantparintégration, enremon- par point. L e m a t é r i e l u t i l i s é dépend d e s c a r a c t é r i s t i q u e s d e profondeur,vitesse de courant, etc.. . Dans une la station : s e c t i o n peuprofon- de (3 à 5 m) a v e c d e s v i t e s s e s f a i b l e s , l e m a t é r i e l l é g e r ( Z o d i a c MARK I L , Saumon25 desfondsimportants debateauxplusgrands kg, e t c ...) p o u r r a ê t r e u t i l i s é t e n d i s e t degrandesvitesses, qu'avec il f a u d r a d i s p o s e r et plus lourds capables de supporter des saumons d e 100 kgs etdeslongueursimportantesdechaîne. 222 Avec c e t t e méthode, l e s hydrologues de L'ORSTOM o n t jaugé depuis 195 1 l'Oubangui e t a u s s i l e Congo en amont d e B r a z z a v i l l e (débit jaugé 37 O00 m3 f s, v o i r POUYAUD, d é j à c i t é page 72). Quelle e s t l a p r é c i s i o n d e c e t t e méthode ? Un o p é r a t e u r e n t r a î n é o b t i e n t d e s m e s u r e s d ' a n g l e Gision d'une minute. Pour une base de à une d i s t a n c e AL avec l a pré- 400 m, une minute correspond d'environ : 0,05 m à 100 m, 0,ZO m à 500 m, 0,70 m à 1000 m. L'erreur relative est donc i n f é r i e u r e 1 1 %. Les erreurs dues a" un ddfaut d 'aZignement ou de lever topographiquedes bases sont &gazement trBs faibZas e t Ze p l u s souvent i n fdrieures aux errPeurs de mesure du ddbitproprement dites ayant pour a u s e s Zes irrdguZmitds de Za section ou l a m u v a i s e r d p m t i t i o n des vitesses. carnet-111.3 - - -2 -6 -9. -Tenue - -du __ --On p r é c i s e r a au dos de l a f e u i l l e l a p o s i t i o n d e s b a l i s e s a v e c les r e p è r e s u t i l i s é s pour l a mesure des angles de façon faire d'erreurs lors à ne pas du r e p o r t d e s p o i n t s . La c o l o n n e " d i s t a n c e " s e r a u t i l i s é e pour n o t e r les d i f f é r e n t e s valeurs des angles. Un exemple d e f e u i l l e d e m e s u r e e s t donné'sur l a f i g u r e 5 8 . 1 223 u -yY 1 RIVIERE: M.AH.G.QMY...................<. JAUGEAGE du : 3.d .a.gad.gz<................. A . ~ f ? + ~ 1 $ . ! ~ E d f i A......... ~.~.)1/. - D :a!.. - F :/I.f.‘DHauteur :-D :@d-F.r,& STATION: Heure : :...............t (croquis au verso , Debut de l a mesure en : .&.G ........................................... ....................................,.... 1 t o p = ..n.dm...*.......... ..*..........,... ..a N N/T S . . 1 1 Y m/s Observations 2.24,6 2,346 2.3-4 k 2,48& 2 , ~ 6o I c - \ O '\ E O CD (D . 224 a 225 111.3 2 7. Jaugeages à patr;tirt d'une b&&iOn t2ZphWque -111.3 - - -2 -7 -1 . -P-r é p a-r a-t i-o n-du- -matériel--- - Avant demonter l e moulinet e t l e saumon, v é r i f i e r l a t e n s i o n descâblestracteurs(parallèles l a t e n s i o n d e s haubansdans serre-câbles, l e serragedes au c â b l e p o r t e u r ) , le cas de station pylône, l e g r a i s s a g ed e sd i v e r sé l é m e n t sd ut r e u i l derenvoiet avec e t d e sp o u l i e s du c h a r i o t . N e j a m a i s g r a i s s e r l e f r e i n a u t o m a t i q u e de l a manivelle. - Monter l e moulinet, l e saumon. Brancher l e compteur. F a i r e les d i v e r s e s s a i s d e f o n c t i o n n e m e n t , e n p a r t i c u l i e r c o n t a c t d e fond. - Mettre l e compteur d e d i s t a n c e à zéro lorsque l e saumon est au-dessus du r e p è r e de d é p a r t . 2. -Exécution -111.3 - - -2 -7 - - - -de- -l a-mesure _-- - Repérer l a p o s i t i o n d e l a r i v e en l i s a n t l e compteur d e d i s - t a n c e au moment 03 l e saumon passe à l a v e r t i c a l e d e l a r i v e , - S e placer à l a première verticale et opérer point par point corne avec - En le montage sur saumon à p a r t i r d ' u n p o n t cas de fortes vitesses, mesurer d i s t a n c e d enremontant (compteur à zéro) puis en contact avec , à chaque v e r t i c a l e l a l e saumon j u s q u ' à l a poulie de suspension enamenant l a semelle du d é t e c t e u r d e fond la surface de l'eau (lire le compteur, p u i s l e r e - mettre à zéro). Faire ensuite descendre très rapidement l e saumon s u r 1 m ou 2 m environ (lorsque l a d i s t a n c e d est grande) , pour q u ' i l prenne une p o s i t i o n d ' é q u i l i b r e en-dessousde Descendre alors jusqu'au fond l e compteur deprofondeur. d'un rapporteur à pendule. l a surface de l'eau. e t n o t e r l a longueur y l u e s u r Estimer 1' a n g l e d e d é r i v e a( à l'aide 226 Remonteren point se situera mesurant l a v i t e s s e en cinq points. danscecas, - Pendant doutes sur - surface. se p l a c e r à l a p r o c h a i n e v e r - mêmes o p é r a t i o n s queprécédemment. t o u t e l a mesure, s u r v e i l l e r l e s c o r p s f l o t t a n t s e t s i 1'on a quelques à remonter l'équipement demesure ne pas hésiter La 8-20 cm aumoins,de Sortir l e matériel de l'eau et ticale. Répéter les Le d e r n i e r la direction de la trajectoire. Sur l e s r i v i è r e s à fondssableux, l e saumon l e moinslongtemps il e s t c o n s e i l l é d e l a i s s e r p o s s i b l e au contact avec . c e l a , il e s t donc n é c e s s a i r e d e d i s p o s e r d ' u n bon détecteur de fond. on peut mesurer c a s d e mauvais fonctionnement de ce détecteur, profondeur en repé rant l e l i t . Pour la l e moment où l e c â b l e p o r t e u r e s t s o u l a g é l o r s q u e l e saumon touche l e fond,mais la précision est nettement moinsbonne. - Pendant l a remonté dusaumon, troporteurs'enroule v e i l l e r à c e que l e c â b l e é l e c - 8 spires jointives (certainstreuilssontéquipésd'un s u r l e tambour du t r e u i l systèmepermettantcetenroulement à spiresjointives). - Au cours de l a manoeuvrede r e t o u r du c h a r i o t , l e saumon a tendance à venir se bloquer près de la poulie de suspension que l e diamètre du . t o u r e t du câble Cilectroporteur f a u t de temps en temps f a i r e d e s c e n d r e l e du f a i t augmente. Il saumon pendant l a manoeu- vre de retour. - Sur l e s r i v i è r e s d o n t 50 m, l e r é g l a g e la largeur dépasse du moulinet à l a s u r f a c e e t l e r e p é r a g e de l a bergeopposée sont f a c i l i t é s p a r l'emploi de jumelles. - Les pas , pour t r e u i l s d o u b l e s manuels fabriqués par OTT nesont l'instant,équipésd'unralentisseurdedescente. cas de variation très rapide du plan d'eau, on peut, avec entraînement, faire descendre le moulinet En un c e r t a i n à vitesse relativement c o n s t a n t e en tournant l a manivelle à l a main. Mais c e c i n e c o n s t i t u e qu'un p i s - a l l e r . - Les lentisseur. t r e u i l s doublesNeyrpicsontprévus pour r e c e v o i r un ra- En 227 -III. - -3 -2 -7 -3. -Tenue - - du - -Lazzt- - Sur l a ligne "origine de la mesure" p r é c i s e r l a d i s t a n c e e n t r e l a r i v e et l e repère fixe de départ. - Le r e s t e est i d e n t i q u e au jaugeage point mon à p a r t i r d'unpont. tal P p a r point avec sau- ( I l e s t impossible de noter l'angle horizon- avec l e matériel c l a s s i q u e ) . -111.3 - - -2 -7 -4 . -C-o n-s e i-l s e-t e-r r-e u-r -s -à-évite: -- - Dégager l a berge côté t r e u i l d e l a v é g é t a t i o n pouvant gêner l a v i s i b i l i t é vers l'amont de l a r i v i è r e pour f a c i l i t e r l a surveillancedescorpsflottants, - Un c o n s e i l v a l a b l e pour t o u t e s les méthodes : en cas d e forte crue, attendre l a période du maximum pour commencer l e s me- sures : les corpsflottantssontalors moins nombreux. - Ne p a s o u b l i e r d e g r a i s s e r l a p o u l i e d e r e n v o i s u r opposéeau l a berge treuil. - Bien adapter l a masse dusaumon aux c a p a c i t b s d e l ' i n s t a l - lation. - Ne jamais g r a i s s e r l e s pauliesdemouflage du c â b l e t r a c t e u r e t l e tambour ; c e l a provoque des glissements. 777.3 2 8 . 3 a u g u g a mx ~ l o ; t t m Quand l ' u t i l i s a t i o n du moulinet devient totalement impossible, on mesure ou a r t i f i c i e l s . l a vitesse en surface à l'aide de flotteurs naturels 228 Cette me'thodede mesure peut donner de bons re'sultats si l a t e c h i q u e e s t correctement appZiqude. Ce procédé peut paraztm sommire, mais iZ est souvext prdfdpa2iZe d'avoir une mesure a m f l o t t e u r s que pas de mesure du tout. La méthodea été parfaitement décrite par G. JACCON e t M. TOURNE dans une note : "Estimation du d é b i t d e c r u e p a r l a m e s u r e d e s : jaugeages au f l o t t e u r s " vitessesdesurface . Service Hydrologique, février - Note technique No 57, 1975, d o n t n o u s t i r o n s l e s p a s s a g e s suivant s. -111.3 - - -2 -8 -1. -Choix - - -du- -secteur - -'de - -mesure -Il e s t recommandé, e t p r e s q u e i n d i s p e n s a b l e , d ' e f f e c t u e r c e t t e opérationavantlescrues. un pour f a i r e un jaugeage aux f l o t t e u r s l o r s d ' u n e balisage préalable . Mais il n ' e s t p a s n é c e s s a i r e d ' a v o i r crue. On c h o i s i t un trongon de rivière ayant une longueur supérieure à deux f o i s l a l a r g e u r du p l a n d ' e a u e t p r é s e n t a n t l e s c a r a c t é r i s - t i q u e ss u i v a n t e s : - rectiligne - avec r i v e s p a r a l l è l e s , biendégagé, bonne v i s i b i l i t é d a n s t o u s l e s s e n s , accès facile à une r i v e , - , p e n t e du lit constante (pas de chute ou de zone de rapides e n t r e l e s deux b i e f s ) , - lit s t a b l e e t rocheux si. p o s s i b l e . Ces conditions sont évidemment à r e s p e c t e r l e tronçon idéal existant rarement. ,le mieux p o s s i b l e , 229 111.2 _2 S z.-B+issgE 11 e s t e f f e c t u é à l ' é t i a g e . Il comprend : 4 b a l i s e s A n a t u r e l l e s( a r b r e s ,r o c h e r s ) , poteaux.. .), r é p a r t i e s B C D ou a r t i f i c e l l e s( j a l o n s ,b a l i s e s , deux par deux sur chaque rive et matériali- s a n t deux s e c t i o n s t r a n s v e r s a l e s AB e t CD (voir croquis No 5 9 ) . Il f a u t que : - lessectionstransversales AB e t CD soientrigoureusement parallèles , - que l e s b a l i s e s A e t C (ou B e t D) s o i e n t a c c e s s i b l e s quel que soit en crue, l e niveau de l'eau (balises placées au-dessus des plus hautes eaux) , - de A e t C (ou B e t D) on d o i t v o i r p a r f a i t e m e n t l e s a u t r e s balises. La d i s t a n c e e n t r e l e s s e c t i o n s AB e t CD e s t a u t a n t s i b l e s u p é r i e u r e à deux f o i s l a l a r g e u r AB e t On essaiera d'implanter quepos- de l a r i v i è r e . CD perpendiculairement à l a d i r e c - AC (ou BD) parallèlement à c e t t e d i - t i o n du c o u r a n t , e t s i p o s s i b l e r e c t i o n pour s i m p l i f i e r l e s c a l c u l s . Après implantation des balises, permettra de connaître . un lever topographique précis L , AB, CD, a i n s i que l e s d i s t a n c e s d e s b a l i - s e s aux r i v e s e t l e s p r o f i l s en t r a v e r s d e l a r i v i è r e . . . - III. - -3 -2 83 . -MesEr% Ae? xiiegses_ Méthode des deuxchronomètres à a i g u i l l e s r a t t r a p a n t e s C ' e s t l a méthode l a p l u s la plus difficile. complète e t l a p l u s s û r e , Rappelonsqu'unchronomètre : mais aussi à aiguille rattrapan- t e e s t un chronomètre muni de deux a i g u i l l e s qui partent simultanément l o r s d e l a mise en marche,maisquipeuvent être arrêtées sépa- 230 B Flotteur I E E’ Fig-59 BALISAGE CONSIGNES A RESPECTER IMPERATIVEMENT 1 - PARALLELISME AB et CD 2- ACCESSlBlLlTE AC (ou BD) 3- VlSlBlLlTE & Dc AB$ (OU 23 1 et T avecune même 1 2 L a mesure sera r é a l i s é e p a r deux t e c h n i c i e n s munischacun rément. Ce chronomètremesure origine T O . d'unchronomètre doncdeuxtemps et aidés par T un o b s e r v a t e u r q u i l a n c e r a l e s f l o t t e u r s a r t i f i c i e l s ou s i g n a l e r a , l ' a r r i v é e d e s f l o t t e u r s n a t u r e l s ( a r b r e s , .). branchages, etc.. L a méthode demesure parlescroquis est parfaitement décrite et illustrée donnésdans l e d é p l i a n t N o 5 9 b i s Les temps mesurés sontportéssurdesfichestenuesparchaquetechnicien(f'igure 68) ; chaque f l o t t e u r e s t numéroté,on par flotteur. . u t i l i s e une l i g n e du t a b l e a u l e f l o t t e u r , un si- S i l ' o b s e r v a t e u r C ne peut repérer gne p a r t i c u l i e r (mouvement h o r i z o n t a l du bras par ra à soncollègue. l e temps To sera a l o r s mesuré. Dans c e c a s , s e u l Chaque t e c h n i c i e n p o r t e r a en f a c e dunumérodu , " f l o t t e u r perdu" en abrégg "FP" exemple) l ' i n d i q u e - , dans f l o t t e u r l a mention l a colonne "observations". e s t d é l i c a t e : en p a r t i - L'utilisation de flotteurs naturels i culier, l'observateur C ne repère pas toujours facilement ce l u i désigne. Une l i a i s o n r a d i o ou téléphonique peut permettre meilleure définition des flotteurs que A une e t diminuer l e s r i s q u e s d ' e r r e u r . A l a f i n d e l a mesure on dispose pourchaque f l o t t e u r de quatre temps : t t . a c- pour l e parcours 1 a pour l e parcours lc T et Tc pour l e parcours L. a On c o n s t a t e immédiatementque Ta = T aux e r r e u r s d e mesure temps ta e t tc s e r o n t u t i l i s é s p r è s( r é f l e x e sd e so p é r a t e u r s ) .L e s l o r s du dépouillementpour C l e calcul de l a d i s t a n c e du f l o t t e u r à l a rive; Pendant t o u t e l a d u r é e l e s v a r i a t i o n s du plan d'eau. situéesdans du jaugeage, S i leséchelleslimnimétriquessont l e tronçondemesure, intervalles réguliers (toutes les les lectures seront faites à 10 minutes ou tous les quarts d'heure). Les c o t e s é c h e l l e s e t l e s p r o f i l s térieur à la crue, permettront de connaître temps de l a section mouillée. il e s t n é c e s s a i r e d e n o t e r en t r a v e r s a n t é r i e u r e t la loi de variation posdans l e i 232 Fig-59 bis "1 aOSITION 2 POSITION 1 I- 1 POSITION 4 1 Dl POSITION 5 Y.. -/ -. 0.irateur c c. bras l e d chronomitre la main survdlle F a t C...D 233 Fig - 60 JAUGEAGE AUX FLOTTEURS Rivière : FICHE DE ltERRAIN Station : Date : Emplacement : début Heure : Heure f i n : Cote : Cote : Méthode u t i l i s é e : (1) rayer l a mention i n u t i l e S m BALISAGE B AB= m CD = m L = D Remarclues ___) 21 - = O Levétopographiaue le : par : l A fait C I REPERALiE DU €!ILAN D'EAU Heure : Nature : Cote Fnl o t t e u r 11 11 11 II 11 11 11 11 11 11 11 Il 11 11 II MESURES DESVITESSESNombre NC T obs Emplacement de La sectiontransversale Remarclues : : de chronomètres : No ' No 1 11 21 2 12 22 3 4 5 6 13 23 14 15 24 16 26 7 8 9 17 27 18 19 28 29 10 20 30 25 t T obs NO 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 234 S i l e s é c h e l l e s ne sont p a s dans l e tronçondemesure, installer repère près de UR seront nivelés par rapport du p r o f i l en t r a v e r s d e il f a u t A ou de C (oumieux près des deux) q u i aux é c h e l l e s e t l o r s du l e v é o b l i g a t o i r e l a section repère avant et après l a crue. S i l ' o n u t i l i s e deux repères en AB e t CD, l a s e c t i o n m o u i l l é e r e t e n u e pour l e c a l c u l du d é b i t s e r a l a moyenne d e s deux s e c t i o n s r e p è r e s . Il f a u t que l e s s e c t i o n s r e p è r e s s o i e n t p e r p e n d i c u l a i r e s a u s e n s du courant. Méthode u t i l i s a n t . un chronomètre à a i g u i l l e r a t t r a p a n t e : Seul l r o p é r a t e u r C e f f e c t u e l e s mesures, A donne l ' i n s t a n t de passage des flotteurs sur l e temps t C AB ; ona pour p a r c o u r i r 1 C' de la distance cequi l e temps T pour p a r c o u r i r L e t donneune s e u l ee s t i m a t i o n à la rive. -111.3 - - -2 -8 -4 . -Rem.=r~ue~ II e s t b i e n é v i d e n t que c e t t e méthode s ' a p p l i q u e d i f f i c i l e m e n t dans l e c a s d e s e c t i o n s t r è s m o b i l e s , c a r il s e r a t r è s d i f f i c i l e d e s a v o i r comment a v a r i é l a s e c t i o n pendant l a c r u e e t même avec d e s mesuresde vitesses correctement réalisées, on aura unegrande i n c e r t i t u d e sur l a v a l e u r du d é b i t . Pour 2tre valable, cette mdthode ne'cessite une organisation minutieuse e t un bon entraCnemmt de l 'hquipe de jaugeurs. Bien que donnant des r d s u l t a t s s a t i s f a i s a n t s Zorsqu ' e 2 Ze e s t b i e n appZiquée, il ne faut pas quand mgme oublier qurun jaugeage complet au moulinet est t o u j o w ~ sprdfdrable c? un jaugeage aux f l o t t e u r s . 235 8 5. l o t-t eu rs-111.3 - _2_ - -Jaugeages - -- - -de-nuit - - -aux - -f - les c r u e s l e s p l u s im- Tous l e s hydrologuesontconstatéque portantesseproduisentleplussouventlanuit. Il e s t doncprudent l e cas par exemple d ' é t u d e s s u r p e t i t b a s s i n r e p r é - de prévoir, dans l e q u e l il s e r a p o s s i b l e d e f a i r e d e s s e n t a t i f , un équipementavec mesures aux f l o t t e u r s pendant l a n u i t . sera constitué. par deux p r o j e c t e u r s o r i e n - Le matériel de base tables alimentés par un groupe électrogène ou d e s b a t t e r i e s . On u t i - lisera d e s f l o t t e u r s a r t i f i c i e l s e t des balises recouverts de pein- ture phosphorescente. Un a i d e l a n c e l e s f l o t t e u r s à i n t e r v a l l e s r é g u l i e r s en amont d e l a s e c t i o n AB. L ' o p é r a t e u r s i t u é un p o i n t s i t u é unpeuen amont d e R : il prend l e f l o t t e u r dans l e l e flotteur traverse la ligne f a i s c e a u lumineux.Lorsque é t e i n t sonphare pérateur situé en A o r i e n t e son p r o j e c t e u r sur e t m e t enmarchesonchronomètre. en C déclenche sonchronomètre AB; il. l'o- A ce signal, e t allumesonprojec- t e u r . 11 s u i t l e f l o t t e u r avec l e p r o j e c t e u r e t a r r ê t e l ' a i g u i l l e rattrapante lorsque le flotteur traverse arrête 1 'aiguillerattrapante opérateur e t é t e i n ts o n tp r o j e c t e u r . C s u i t le flotteur jusqu'à la traversée de CD. Il é t e i n t son p h a r e ; au même i n s t a n t A arrête a u s s i sonchro- e t a r r ê t e sonchronomètre nomètre. L ' a i d e s i t u é e n l a l i g n e BC. L'opérateur A amont l a n c e unnouveau flotteur. 7 7 7 . 3 2 9. 3 a u g u g e 6 c o n t i m ou pm w " L c a . h inddpendantes 2 9-1. M i e l-u t i li s2 -111.3 --_ - a-t é-r - Tout l e matériel qui a é t é d é c r i t a u c h a p i t r e II pour l e s mesures à p a r t i r de ponts ou d e t r a i l l e s t é l é p h é r i q u e s en fonction de est u t i l i s é l a s i t u a t i o n d e l a s t a t i o n hydrométrique, de ces ca- r a c t é r i s t i q u e s e t desconditionslocalesd'écoulement.Surchaque v e r t i c a l e , l a mesurepeutse intégration. faire soit point par point, soit par 236 - -111.3 - - -2 -9 -2. -Mode - op&+ziLe-Choix d e s v e r t i c a l e s : Dans un jaugeage par des conditions normales, l e s méthodes classiques se déroulant dans l e choix des verticales de mesure e s t f a i t en fonction de l a l a r g e u r du plan d'eau et des conditions d'écoulement, suivant des méthodes qui ont été examinéesdans les paragraphes pré- cédent s. Pendant l e s c r u e s , l e s v a r i a t i o n s être de plan d'eau peuvent importantesetsuivantlaconfigurationtopographiquedelasection, - l a largeur peut donc v a r i e r égalementdansde Le choix des verticales se fera mouillée entre les tenant compte d e l a s e c t i o n plus basses et les plus hautes eaux ( c e t t e s e c - à partir d'un relevé topographique). .tion mouillée sera tracée Le nombre doncen notables proportions. pour l a c o t e maximale de v e r t i c a l e s e r ad é t e r m i n é a t t e i n t e par l e p l a n d ' e a u e t l e u r r é p a r t i t i o n d é p e n d r a d e l a du lit. En r è g l e g é n é r a l e , on adoptera de Les v e r t i c a l e s s e r o n t d é s i g n é e s p a r V2,. .. V12, ind ép end an t e - 8 à 12 v e r t i c a l e s . unsymbole qui l e u r sera définitivement affecté. plusieurs piles, forme chaque t r a v g e s e r a c o n s i d é r é e t e l que V1, à Pourunpont comme une s e c t i o n . Repéragedes verticales : P_2?!t2_._EiEs_er_eLle Le r e p é r a g e s e f a i t à la peinture sur le pont. à e n t r e t e n i r périodiquement l e s marques de façon 11 f a u t v e i l l e r à pouvoir l e s re- pérer facilement en toute c i r c o n s t a n c e . TE_aEsEorteUr-_aP.i2en 11 f a u t n é c e s s a i r e m e n t c h o i s i r l e q u e l l e compteur d e s d i s t a n c e peutchoisir de l'abri un p o i n t f i x e o r i g i n e , pour du t r e u i l s e r a m i s à zéro. On comme o r i g i n e f i x e d e s a b s c i s s e s , l e s e u i l d e l a p o r t e du t r e u i l ouune c a l e du c â b l e p q r t e u r . borne placée prEs de l'abri, En mettant l e contact de à la verti- fond dusaumon au- 1 237 l e "zéro" à quelques centi- dessus de ce repère, on peut définir mètres p r ë s . Les deux r i v e s ne doivent jamcis 2tre choisies comme origine des abscisses, Zew, position est, en effet, variable avec l e niveau de Z 'eau. L e p o i n to r i g i n eé t a n tc h o i s i ,o np r o c è d e verticales. Puis on t r a c e l e p r o f i l geage en indiquant clairement permanencedans en t r a v e r s d e l a s e c t i o n d e j a u - la position des verticales valeur des différentes abscisses signée sans ambigcité. dé- Une p h o t o c o p i e d e c e p l a n s e r a a f f i c h é e e n l a cabine du t r e u i l . p l u s en plus grand se t r o u v e h o r s d e l ' e a u . ou q u a t r ev e r t i c a l e sp e u v e n t ce c a s , s i l a v a r i a t i o n du plan d'eau 'quelquesverticalesintermédiaires. f e r a l e s mesuresque unnombre d e v e r t i c a l e s de Pour l e s p e t i t e s c r u e s , être u t i l i s é e s . Dans est l e n t e , on peut ajouter Mais il fautimpgrativement u t i l i s e r l e s verticales indépendantes. onne et l a par r a p p o r t à l ' o r i g i n e f i x e , Quand l e niveau du plan d'eau baisse, seulestrois à l a r é p a r t i t i o nd e s En c a s d e v a r i a t i o n r a p i d e , sur les verticales prévues sur le cro- quis ou l e s marques du pont. 0 Exécution des mesures A p a r t i r du pont, : on se p l a c e à l a v e r t i c a l e V1. Avecun té- léphérique, il f a u t m e t t r e à zéro l e compteur d e d i s t a n c e du t r e u i l au passage du saumon au-dessus du r e p è r e f i x e . On d é p l a c e e n s u i t e l e saumon j u s q u ' à l a v e r t i c a l e V1, d ' a b s c i s s e connue e t a f f i c h é e dans l a cabine,aprèsavoirluaupassagesur l a rive. l e compteur l ' a b s c i s s e d e , 238 . 1. Amener l e saumon en V I , 2. Lire l a cote à l'échelle et l'heure, 3. F a i r e les mesuresde cinq points DU v i t e s s e sur l a v e r t i c a 1 e ; V l ( t r o i s p a r i n t é g r a t i o n s i polssible) , 4. Lire l a cote à l'échelle et l'heure, 5. Amener l e saumonen 6. Lire l a cote à l'échelle et l'heure, 7. F a i r e l e s mesures de 8. Lire l a c o t e à l ' é c h e l l e e t l ' h e u r e , 9. Amener l e saumon en V3..........etc... N- 1 Lire l a c o t e à l ' é c h e l l e e t l ' h e u r e , N Faire des mesures de vitesse sur N+ 1 Lire la cote N+2 Amener l e saumon à l a v e r t i c a l e de l a r i v e opposée e t l sel u i rre V2 , v i t e s s e sur V 2 , VI2 (dernière verticale), à l'échelle et l'heure, compteur l ' a b s c iosrsree s p o n d a n t e , N+ 3 Ramener l e saumon sur V 12 N+4 Lire la cote à l'échelle et l'heure, N+5 F a i r e l e s mesures d e v i t e s s e s u r N+ 6 Lire l a cote à I'échelle et l'heure, N+ 7 Ramener l e saumon en V I 1 , N+8 Lire la cote i VI2 à l'échelle et l'heure, ..................... etc.... Après ê t r e revenu en V I , e t a v o i r r e p é r é ( c ô t é VI) on r e t o u r n e v e r s V 2 , V3, V 4 . 1' a b s c i s s e d e l a r i v e .. e t a i n s i d e s u i t e l a f i n de l a crue. On peutégalement,lorsqu'onjauge pont, opérer toujours dans l e même sensde chaque v e r t i c a l e d e s h a u t e u r s paspossibleavec jusqu'à à partir d'un V1 à V12, afin d'avoir une s t a t i o n t é l é p h é r i q u e ; t r a i t e . 11 vaut doncmieux pour à l ' é c h e l l e mieux r é p a r t i e s . Ceci n ' e s t en e f f e t , l e t r a j e t r e t o u r (de V I 2 à VI) e s t l o n g e t p é n i b l e l o r s q u ' i l e s t f a i t d ' u n e s e u l e dessus). à j a u g e r égalementau r e t o u r (méthode c i - 239 - Si essaie d e mesurer les vitesses deviennent trop fortes, on uniquement l a v i t e s s e e n s u r f a c e , - S i la cote se stabilise, onpeut faire des verticales inter- médiaires quand on l e j u g e n é c e s s a i r e . - La mesurepar verticales indépendantes lorsqu'il devient possible de faire avec fion faible de la cote ne s e r a a r r ê t é e que une bonne p r é c i s i o n ( v a r i a - à l ' é c h e l l e ) un jaugeagecompletpar les méthodes c l a s s i q u e s . - Avec l e s transporteursaériens, il f a u t v e i l l e r t r è s a t t e n - tivement à c e que l e c â b l e t r a c t e u r n e g l i s s e p a s s u r l e tambour. Ramener de temps en temps l e saumon s u r l ' o r i g i n e f i x e et v é r i f i e r .que l e compteur indiquetoujourszéro. - En très forte crue, ne pas chercher près de l a surface et aussi trop près t i o n pendant toute du fond. Opérer avecprécau- l a p é r i o d e d e montée de l a crue. Une mesure complète par l e s méthodes c l a s s i q u e s demande au minimum une h e u r e d e t r a v a i l s u r bien.Sur à f a i r e d e s mesures trop l e terrain.... l e s r i v i è r e s à crues rapides, quand t o u t marche l a variation de plan d'eau, pendantuneheure, atteint plusieurs dizaines de centimètres par. _ f o i s même plus d'un mètre. En opérant par verticales indépendantes, l e temps demesure s u r chaque v e r t i c a l e e s t r é d u i t à quelques minutes, d'où une variat i o n très f a i b l e du plan d'eau. pouillementutiliséespermettent detarage. Nous verrons que l e s méthodes de'dé- un t r a c é très précis des courbes 240 Cette me'thode doit Gtre applique'e sur t o u t e s l e s r i v i è r e s à cruesrapidesdont l e fond du l i t e s t parfaitement stable. Or, ceZa ne se rencontre que t r & s rarement sur l e s coms d'eau naturels, C'est une me'thode ide'ale pour l e s p e t i t s b a s s i n s v e r s a n t s à sect i o n ame'nagee en be'ton. EIZe nécessite de Za p a r t des e'quipes d'hydrométristes qui Za pratiquent, un certain sens de l a d i s c i p z i n e e t de Z'orpnisation I l f a u t , en effet, se souvenir qu'une crue Ze de'but jusqu'à Za f i n , e t c e l a p e u t dedoi't Ztre jaugde depuis mander de queZques heures à plusieurs jours. Z !-convient d 'Ztre tre's prudents pendunt Zes opdrations de n u i t e t durant Za phase de mont& du pZan d'eau ( c h r i a g e important en surface). .. 24 1 DE BUREAU IV.TRAVAUX IV. 1 . REMARQUES PRELIMINAIRES Lesopérationseffectuéessurleterrainaboutissent naissance de la vitesse à l a con- du courant en divers points d'une section en t r a v e r s d e l a r i v i è r e dont on veut connaître l e d é b i t . Comme nous 1 'a- vons vu, ces opérations sont souvent délicates et exigent d e s o i n e t 'deméthode. . effet de la précision La p r é c i s i o n du r é s u l t a t f i n a l , dépend en. avec laquelle sont mesurées les différentes l e calcul. grandeursintervenantdans Si . 'x O .f2 est l ' a i r e de l as e c t i o nd ej a u g e a g er a p p o r t é e y, e t v l a vitesse supposée constante àtraver.s l e débit est donné p a r l a double intégration L a première intégration donnera au p l a n un élément d a : l e d é b i t é l é m e n t a i r e ou d é b i t ,par unité de largeur (appelé parfois p.u>, demesure beaucoup l e longd'uneverticale : C e débitélémentaire t o t a l Q sera obtenu par e s t généralementexpriméen m2/s. L e d é b i t l a sommation de ce débit Blémentaire suivant l'horizontale. 5 D i f f é r e n t e s méthodesquenousexamineronsdans lesparagraphes s u i v a n t s o n t é t é proposées. Ces méthodes manuelles,donnentdes t a t s c o r r e c t s à conditiond'êtreappliquéesavecsoin, sontpointtropfastidieuses diatement après e t e l l e s ne s i lesdgpauillementssontfait chaque retour de tournée. rssulimmé- 242 I l f a u t é v i t e r d'accumuler l e s mesures de de'bits wn d6pouilZe'es car l a r e p r i s e d 'un grandnombre de mesures unciennes e s t un t r a v a i l pgnnible e t Z.es souzenim s o n t confus. Avec l'apparition des ordinateurs, un certain nombrede ser- vices hydrologiquesont pensé résorber le retard pris dans l'exploitation des jaugeages, en utilisant la machine, puis l'habitude étant prise, tous .les jaugeages ont été systématiquement calculés de cette manière. Nous estimons que cette façon de procéder n'est pas recommandable pour - diverses raisons. Avec ce mode de traitement, l'opérateur de terrain n'arrive pas 1ui-m-eme au but final qui le estcalcul et la connnaissance du débit.Les renseignements qu'il a recueillis, souvent à grand peine, sont acheminés vers l'ordinateur par des personnes qui ignorent en général les difficultés rencontrées pour obtenir in- cette formation. Nous pensons que le fait de dépouiller manuellement un jaugeage peut contribuer 1 développer 1.e sens de la mesureà évzet ter certaines erreurs qui, dans le cas d'un dépouillement automatique continueront1 exister, la machine ne faisant aucune remarque. Ajoutons que la préparation des données le pour passage au calculateur nécessite un temps presque aussi long le dépouilleque ment lui-même (en particulier avec la méthode arithmétique, le temps nécessaire pour arriver au rgsultat est à égal celui qu'il faut pour perforer les cartes de données). La précision est dans tous les cas sensiblement la même. 243 - La deuxièmeremarque est la suivante rapidedescalculatricesélectroniquesde : avec l e développement à la poche,onpeut, e t à mesuredesaréalisation l i m i t e , d é p o u i l l e r l e jaugeageaufur s u r l e t e r r a i n . Avec l e s c a l c u l a t r i c e s p o r t a t i v e s peut, B l ' a i d e de programmes très simples,obtenir programmables,on le résultat quelques secondes après 'l'introduction des données. La p r é c i s i o n e s t sensiblement l a même que c e l l e donnée p a r l e s a u t r e s méthodes. l e marchépour Actuellement, ce matériel se trouve sur t r è s modique. Il e s t également p o s s i b l e debrancher s u r uneimprimante. Compte tenu du coûtd'un de mesure des vitesses, un p r i x la calculatrice équipementcomplet, il s e r a i t s o u h a i t a b l e d ' y i n c l u r e une c a l - culatrice de ce type. L'hydrodtriste disposerait ainsi d'un outil qui rendrait son t r a v a i l p l u s a g r é a b l e e n l u i p e r m e t t a n t d ' a r r i v e r plus rapidement au résultat sans trages longs passer p a r l e s c a l c u l s e t quelquefoisfastidieux. - Enfin, l e s calculsintermédiairesquipermettentd'obtenir l a v a l e u r du d é b i t ne c o n s t i t u e n t p a s besoindans e t planimé- une information dont on l a s u i t e del'interprétationhydrologique. Donc, sa mise sur cartes perforées ou autre support ne présente aucun inté- rêt. 11 s u f f i t d ' a r c h i v e r les originauxdesfeuillesdejaugeage e t conserver une trace du dépouillementpour a vérification lors d'une contestation éventuelle. La seuie information qui doit rées ou bandesmagnétiques ê t r e stockée sur cartes perfo? e s tc o n s t i t u é ep a r l e s couples (H,Q) obtenus à p a r t i r des courbes de tarage des stations hydrométriques. IV. 2. PRePARATION DES FEUILLES DE JAUGEAGE Lorsqu'unjaugeage c e r t a i n nombre d e v a l e u r s est terminé,on se trouveenprésenced'un : nombre d e t o u r s , temps, r e l e v é s e n d i f - f é r e n t s p o i n t s de mesure repSrés en abscisses (distances horizon- tales, donnant l a p o s i t i o n d e s v e r t i c a l e s ) deur s) . et enordonnées(profon- 244 à par- Les v i t e s s e s du courantsontobtenues,soitdirectement t i r de l a formule du moulinet en c a l c u l a n t l e nombre de t o u r s par seconde, s o i t à l ' a i d e debarêmes. Le débit sera calculé, soit graphiquement par double intégration par la de v i t e s s e ou d e s p a r a b o l e s , s o i t méthode d e s p r o f i l s arithmétiquement (méthode de l a s e c t i o n médiane ou méthode de l a s e c t i o n moyenne). Lesmgthodesarithmétiquessontbeaucoupplusrapidesetsontparticulièrementutiles tuéessurleterrain. . pour l e s é v a l u a t i o n s e f f e c - Les méthodesgraphiqueS.exigent plus astreignant, mais permettent parfois d'avoir un t r a v a i l une i d é e p l u s claire des caractéristiques de l'écoulement dans la rivière. précision des résultats obtenus avec les de chose près, deuxméthodes La e s t à peu l a mame. IV. 2. 1. CALCUL DES VITESSE§ A PARTIRDE§ RELEVES 'étalonnage d'un Nous avons vu que l a formule générale d l i n e t e s t une équationde dans laquelle : V mou- l a forme : V = an + b = v i t e s s e du courant en.m/s, n = v i t e s s e de r o t a t i o n d e l ' h é l i c e en tours/seconde, a = constante ou p a s r é e l d e l ' h é l i c e , b = constante due aux f r o t t e m e n t s e t d o n t l a v a l e u r est très voisine de la vitesse de démarrage du moulinet. Sur l'e t e r r a i n , on mesure en général un nombre de t o u r s N pen- dant un temps T. Le p r e m i e r t r a v a i l à partir des valeurs de à e f f e c t u e r au bureau sera N e t T obtenues sur doncde calculer le terrain la vitesse du courant en m/ s en chaque p o i n t . Pour l e c a l c u l de V, nous distinguerons a) l e s o p é r a t e u r s n e d i s p o s e n t que d'une règle chine à calculer simple électromécanique, o p é r a t i o n s . Ori p r o c è d e r a s o i t : deux c a s : à c a l c u l ou d'une ma- ou é l e c t r o n i q u e q u a t r e . 245 - au c a l c u l coup par coup en f a i s a n t pourchaque point le r a p p o r t N/T e t en p o r t a n t c e t t e v a l e u r d a n s l a f o r m u l e Veiller, dans l e cas de moulinet ayant plusieurs formules de tarage, à u t i l i s e r l a formule correspondant bien - du moulinet. n = NIT, à la valeur de en é t a b l i s s a n t un barême pour l e m o u l i n e t u t i i i s é donnant l a v i t e s s e en mf s en fonction de n (barême V(n)) , temps T f i x e d e de tours réalisés dans le 30, 50 ou 100 secondes du temps T m i s pour f a i r e unnombre (barêmeV(N)),ou dunombre OU detours N fixe é g a l à 50, 100 ou 200 (barêmeV(T)). (V(n) , V(N) ouV(T)) Le choix dubarême matérielde comptage dontondispose. tion,onpeutchoisir nombre d e t o u r s Avecun compteur à présélec- l e barême V(N) s i l ' o n p r é s é l e c t i o n n e N. Ces barêmes s o n t é t a b l i s le une f o i s pour t o u t e s d è s r é c e p t i o n du m a t é r i e l pour t o u t e l a gamme d e v i t e s s e s e t compte éventuellement des diverses formules de tarage Les barêmes serontdonnésavec du . dgpendévidemment en tenant du moulinet. trois chiffres significatifs après l a virgule. Lesbarêmes V(N) ou V(T) é v i t e n t d ' a v o i r 2. c a l c u l e r l e r a p p o r t NIT d'où une c e r t a i n e s i m p l i f i c a t i o n . b) Les o p é r a t e u r s d i s p o s e n t d e c a l c u l a t r i c e s é l e c t r o n i q u e s program- mables. Les constantes du moulinet sont introduites en l a machine a i n s i que l a v a l e u r d e mémoire dans n = N f T , l i m i t e e n t r e deux équa- t i o n s . Un programme s i m p l e permet e n s u i t e d e c a l c u l e r V m/s en 1 introduisant successivement les valeurs de que p o i n t d e mesure. Un t e s t est prévu dans terminer en fonction de N e t T obtemes en l e programme pourdé- l a valeur de n l'équation qui doit u t i l i s é e pour l e calcul de cha- être V. Cette méthode est beaucoup p l u s r a p i d e que l a précédente. Rappelonsqu'avec l e s compteurs à p r é s é l e c t i o n il e s t p o s s i b l e d'obtenirdirectement l a v i t e s s e du courant en m / s e n a f f i c h a n t un temps T b = 100 a. S i N est l e nombre d e t o u r s mesurépendant l a v i t e s s e sera é g a l e à : ce temps, 246 V=ax- + b = N- + b 1O0 100 a Un calcul mental rapide permet de trouver directement d i v i s a n t l e nombre de tours par V en 100 e n a j o u t a n t a u r é s u l t a t a i n s i obtenu l a c o n s t a n t e b. Si T = 100 a est i n f é r i e u r à 30 secondes (hélices au pas de IV. 2. 2. O, 10 'par exemple), prendre T = 200 a ou T = 500 a. CORRECTIONS A APPORTER AU DEPOUILLEMENT Avant de commencer l e dépouillement, il fautprocéderaux correctionsquisontnécessitées du f a i t d e s c a r a c t é r i s t i q u e s d e la section de mesures, de l'écoulement dans cette section ou d e la fixatian de l'appareillage. T V . 2 2 1 . Phohoncleuh de k k ~viè&e Ces c o r r e c t i o n s n ' i n t e r v i e n n e n t de,moulinet monté sur saumon.Avec e s t obtenue directement plan d'eau avec que dans l e c a s d ' u t i l i s a t i o n un montage sur perche, au p o i n t d ' a f f l e u r e m e n t d e l a s u r f a c e d u l a perche ou p a r l e c t u r e s u r perches coulissantes). l a profondeur un v e r n i e r ( c a s d e s Avec un montage sur saumon, deux cas peuvent se présenter! -I V-. 2 -2-1-1.- -V i-t e-s s-e sL ' i n d i c a t i o n du compteurdonne e t l a p o s i t i o n du moulinetau f z i h 1 g s L ge-dgrLvE g a z cl-u-sa-~os l a profondeur entre l a s u r f a c e moment où l e contact de fond La profondeur r é e l l e e s t é g a l e a u nombre l u s u r l e compteuraugmenté de l a constante dusaumon. Cette a d d i t i o n p e u t le terrain (le préciser sur l e carnet),sinon bureauavantde se f a i r e d i r e c t e m e n t s u r il f a u t l a f a i r e au commencer l e dépouillement (indiquer sur d e jaugeage dans profondeurmesurée se ferme. l a colonne"profondeur" la feuille l a l e c t u r e du compteur : et au-dessous l a profondeur corrigée. 247 -I V_. 2_ _2 -1- 2.- - -F _o r-t -e -s Dans ce cas, lorsque v i t e s s e ~ , -imEoKtznLe-dz d&r~v~ 2a;mEn l e moulinetest immergé, l e c â b l e é l e c avec l a v e r t i c a l e troporteur n'est pas vertical et l'angle qu'il fait e s t d'autant plus grand que Sur l e t e r r a i n , on note dans f e u i l l e de jaugeage, l'angle l a colonne"anglecâble"de il f a u d r a i t n o t e r l ' a n g l e enchaque généralement peu importantes, de plus mesure p a r f o r t e s v i t e s s e s t e n t pas toujours de multiplier les observations). - u ,x nepermet- menée d e l a façon suivante La c o r r e c t i o n e f f e c t u é e a u b u r e a u e s t x la p o i n t d e mesu- les conditions difficiles de la - IOO. maximal l o r s q u e l e saumon e s t aufond re mais l e s v a r i a t i o n s s o n t on c a l c u l e p = y à que s i l ' a n g l e e s t s u p é r i e u r Cettecorrectionn'intervient (en toute rigueur 111.2 7 2). la vitesse est plus forte (voir é t a n t l a c o r r e c t i o n du câble exondé, u l a c o r r e c t i o n du c â b l e immergé, t i r é s des tableaux. On porte dans l a colonne''profondeur'' de l a valeur y l u e s u r l e saumon. C e t t e v a l e u r l a v a l e u r d e p au-dessous compteur. On a j o u t e à p l a constante du est i n s c r i t e en-dessousde Les p o i n t s i n t e r m é d i a i r e s s o n t r é p a r t i s p. à p a r t i r d e la valeur de p ; l ' e r r e u r commise est en g é n é r a l t r è s f a i b l e çon moins importante que c e l l e q u ' o n o b t i e n d r a i t enchaque e t de toute fa- en mesurant l'angle point. 7 V . 2 2 2. l m g u de .ta h i u i h n e S i on e f f e c t u e un jaugeage à p a r t i r d'un pont re à l ' a x e du courant, ou s i l a s e c t i o n d é f i n i e p a r un c â b l e f a i t , malgré l e s p r é c a u t i o n s p r i s e s , au non perpendiculai- un c e r t a i n a n g l e a v e c l a direction courant, il f a u t a p p o r t e r une c o r r e c t i o n en m u l t i p l i a n t l a l a r g e u r mesurée sur l e pont ou sur mé p a r l ' a x e du pont(ou d i r e c t i o n du courant. l e câble par l e câble) avec l e cosinus de l'angle forl a perpendiculaire à l a : 248 Cette c o r r e c t i o n p e u t i n t e r v e n i r a u s t a d e f i n a l ment. L e d é b i t réel é t a n t é g a l à partir au p r o d u i t du débit obtenu l e pont ou l e câble par de l a s e c t i o n d é f i n i e p a r du d é p o u i l l e l e cosinus de l'an- gle. TV. 2 2 3. Comec;tion de La ui-tudne Il p e u t a r r i v e r que sur certaines verticales,la direction courant ne s o i t p a s p e r p e n d i c u l a i r e , il à p a r t i r d'un pont) à l a percheau . Rappelonsque ba- faut noter l a valeur et corriger l a v i t e s s e en m u l t i p l i a n t l a valeur mesurée par angle a la à l a section. Lorsqu'on p o s s i b i l i t éd ' a p p r é c i e rc e ta n g l e( j a u g e a g e teau ou du l e c o s i n u s d e cet c e t t e c o r r e c t i o n p e u t Ztre é v i t é e avec unmontage sur perche en btilisant une h é l i c e auto-composante placée perpendiAvec un saumon, l ' h é l i c e auto-composante est culairement à l a s e c t i o n . sans i n t é r z t , l e saumon se p l a ç a n t t o u j o u r s p a r a l l è l e m e n t à la d i r e c t i o n d e 1' écoulement. IV. 3. DEPOUILLEMENT DU JAUGEAGEPAR LA METHODEPOINT PAR POINT .Nous disposons maintenant de feuilles de jaugeage sur lesquel- l e s s o n t p o r t é e s l a l a r g e u r du plan d'eau, re au d r o i t d e chaque v e r t i c a l e d o n t l a profondeur de l a p o s i t i o n e s t connueen et l a v i t e s s e du courant en d i f f é r e n t s p o i n t s d e - Le l a rivièabscisses ces v e r t i c a l e s . c a l c u l du d é b i t se . f e r a p a r d o u b l e i n t é g r a t i o n g r a p h i q u e ou p a r i n t é g r a t i o n a r i t h m é t i q u e . IV. 3. 1. METHODE GRAPHIQUE Il e x i s t e deux méthodes parabolesdevitesse)et d'égale vitesse). : l a méthode d eps a r a b o l e s (OUd e s l a méthode desisodromes(ouisotaches,courbes , 249 Signalons aussi l a méthode graphique de HARJACHER qui permet l e c a l c u l du d é b i t à p a r t i r d e s ' v i t e s s e s moyennes obtenues par planimétrage des paraboles (surface divisée par la profondeur). courbedesdébitsélémentaires est e n s u i t ec o n s t r u i t e s u r une épure représentant La graphiquement . l a s e c t i o n d e mesure. Nous n'examinercns i c i en d é t a i l que l a méthode d e s p a r a b o l e s q u i e s t l a plus utilisée. I V . 3 7 7. R2g.fkh g E n W e b On d e s s i n e pourchaque fonctiondelaprofondeur. v e r t i c a l e , l a courbe des vitesses en Pour c e l a , t r a c e r représentant l a surface de l'eau et un t r a i t h o r i z o n t a l un t r a i t p e r p e n d i c u l a i r e d i r i g é vers l e b a s q u i s e r v i r a d ' o r i g i n e aux v e c t e u r s v i t e s s e s 1 e t s u r 'quel sera p o r t é e l a profondeurde l a verticale. Attention à l'ori- : avecuneperche,l'origineestgénéralement ginedesprofondeurs aufond,avec le- à la surface (le e l l e est l e plussouvent unsaumon compteur du t r e u i l a d d i t i o n n e en descendant). Choisir une échelle d e r é d u c t i o n pour p o r t e r l e s v i t e s s e s profondeurs de t e l l e façon que e t une a u t r e pour p o r t e r l e s l a f i g u r e obtenue a i t . une s u r f a c e d'au moins 25 cm2. Cette f i g u r e d o i t s e r a p p r o c h e r les profils de vitesse étroits d'uncarré; d e s v i t e s s e s ou celui des profondeurs sont l e plus possible et allongéssuivantl'axe à éviter. Repérer l e fond e t l e s p o i n t s d e mesure sur l'axe des profondeurs. Tracer point avec à l'échelle choisie, l e s v e c t e u r s v i t e s s e s en chaque l e maximum d e p r é c i s i o n . J o i n d r e les v e c t e u r s v i t e s s e s p a r une courbe continue sans points anguleux en .tenant compte des observations suivantes - l a valeur de l e s extrémités de tous la vitesse sur le : fondde l a r i v i è r e dépend' de l a n a t u r e du lit comme l e montre l a f i g u r e 61. En g é n é r a l , l a courbe des vitesses aboutira au fond perpendiculairement profondeurs, sauf cas particuliers d'un fond t r è s rugueux ou d'une v e r t i c a l e s i t u é e dans un t r o u ou à l ' a v a l d ' u n r o c h e r . ces c a s , on prendra V F premierpointau-dessus = 0,s à 0,7 V I ,V , du fond. à l'axe des En dehors de Etant l a v i t e s s e mesurée au 250 V W V -t V r 7 7mm/T Faibles vitesses Fonds rugueux aquatique Vegetation rochers fond lisse Grandes vitesses Ecoulementtrès turbulent Fond trks rugueux importante V Courbe des vitesses au- dessus d'un bourrelet. Courbe des vitesses dessus au d'un trou, [branches immergees etc ...) à I'avald'unrocheretc.., d'unrocherimportant Fig-61 Freinage en surface PARABOLE§ DE VITESSES" QUELQUES EXEMPLE§ DE "DE Le code d'essai de la Société Hydrotechnique de France que l a v i t e s s e V X s'exprimer par en un p o i n t s i t u é à une d i s t a n c e xdu admet fond,peut la relation : é t a n t l a v i t e s s e mesurée à l a d i s t a n c e a du fond,n un c o e f f i c i e n t a f o n c t i o n de l a r u g o s i t é du fond(béton l i s s é 10, t e r r e 5). V Dans l e cas de jaugeages en r i v i è r e , l ' u t i l i s a t i o n d e c e t t e mule n ' a p p o r t e r a q u ' u n e p r é c i s i o n i l l u s o i r e e t procédercorne - On for- il sera plus simple de il e s t i n d i q u é c i - d e s s u s . essaiera, en surface, de faire arriver la courbe des vitesses perpendiculairement à l a d r o i t e r e p r é s e n t a n t l a s u r f a c e plan d'eau, ceci revient à d i r e que l a v i t e s s e en surface du est é g a l e à l a v i t e s s e m e s u r é e à 0,IO m. S i l'on considère que l e moulinet ne mesure pas une v i t e s s e ponc- tuelle,mais la vitesse moyenne dans l a s u r f a c e b a l a y é e par l ' h é l i c e (un cercle de diamètre 100 ou 125 mm avec l e s m o u l i n e t s o r d i n a i r e s ) , 25 1 l e vecteur vitesse en tous points ne devrait pas être représenté p a r une d r o i t e mais p a r un r e c t a n g l e ( f i g u r e 62 ) . Surfacedupland'eau O v -L h , ,-, - ,-. - u' I Profilsdes pvitesses ,- -- .- ! -.L.-~epresentation habituelle dela vitesse à 0,101~1 Zonedanslaquelleaétemesuréecette vitesseavec une hélicede 125 m m de diamètre II. 1 3 7 2. PtrZcaLLtiou ii pherz&e pom l e h c & d u de wi..tuhe - p~~0dL.h Choisir l e s é c h e l l e s pour l e s v i t e s s e s e t l e s profondeurs permettant d'obtenir des figures ayant les f i g u r e s t r o p aumoins 5 cm x 5 cm. E v i t e r p e t i t e s ou t r o p g r a n d e s c a r e l l e s e n t r a î n e n t d e s d i f f i c u l t é s au planimétrage e t n'améliorent p a s l a p r é c i s i o n . Les échelleschoisiesserontde l a forme : 10*, 1/2 10n, ou 1/5 10" avec n négatif(par 1 cm = 2 m, 1 cm = 10 m, etc... exemple:] cm pour l e s l a r g e u r s ; 1 cm = 50 cm, 1 cm = 1 m pour l e s profondeurs =1 1 cm = 20 cm 1. Il ne faut jamais adopter les échellesdetype 1/3 10" ou n 1 / 4 10 quicompliquent l e r e p o r td e sp o i n t s e t l a l e c t u r ed e sg r a phiques. m, 252 - Bien préciser pour chaque p r o f i l l a v a l e u r d e s é c h e l l e s choisies,defaçonclaire,afind’éviterleserreurs(figure 63) e t l e numéro d e s v e r t i c a l e s . Fig- 63 E 51 1cm=0,20 m/s nc verticale On peut évidemment changer d’échelle des profils pour l a r e p r é s e n t a t i o n d’un même jaugeage s i l e s v i t e s s e s dans l a s e c t i o n v a r i e n t dans de grandes proportions afin de donner figures des dimensions correctes. à toutes les Il f a u t n o t e r a v e c s o i n l e s chan- gements d ’ é c h e l l e . - Bien repérer. l a p o s i t i o n du zéro pendant d’éviter l’inversion des paraboles(origine aufond l e jaugeage a f i n ou à l a s u r f a c e ) . 253 7V.3 7 3. P k e n m e d a p h a b o l e d Les paraboles étant tracées sur du papier calque ou du papier sur chaque v e r t i c a l e s e r a o b t e n u millimétré,ledébitélémentaire par planimétrage. On commence par contrôler d'uncarréde pétée l e planimétre en mesurant la surface 10 x 10 cm sur l e p a p i e r u t i l i s é . L ' o p é r a t i o n e s t r é - % fois. La v a l e u r de l a s u r f a c e a i n s i t r o u v é e ficient correctif est inférieure à 1 donne l e coef- à adopter pour l a s u i t e du t r a v a i l . S i l ' e r r e u r X on n e f a i t pas de correction. Ensuite, chaque parabole est planimétrée de r é s u l t a t s d i f f é r e n t s de plus de 2 % , faire deux f o i s ; en c a s une troisième mesure. On adopte, comme valeur de l a s u r f a c e , l a moyenne d e s v a l e u r s q u i présentent entre elles à 2 un é c a r t i n f é r i e u r La f e u i l l e s e r a p l a c é e s o u s l a s u r f a c e à mesurer, de façon %. un calque débordant t r è s largement que l a r o u l e t t e du planimètre se dépla- ce toujours sur le calque. La s u r f a c e du p r o f i l e s t o b t e n u e élémentaire expriméen en cm2 e t 1/10. Le d é b i t m2/s. S i l e c o e f f i c i e n t c o r r e c t i f e s t n u l , on c a l c u l e c e d é b i t e n m u l t i p l i a n t c e t t e s u r f a c e v a l e u r du cm2 s u r l e d e s s i n , (cas de (en cm2) par l a compte t e n u d e l ' é c h e l l e u t i l i s é e l a f i g u r e = 1 cm2 = O , 1 m/s). S i le coefficient n'est pas nul, on opère de l a façon suivante S o i t S l a surface de l a parabole obtenue par planimétrage e t P l a s u r f a c e du c a r r é d e 10 cm x I O cm dontchaque fonction des échelles choisies, côté vaut, a mètres pour l e s profondeurs e t b m / s pour l e s v i t e s s e s . Le d é b i t é l é m e n t a i r e a b q = s x P - Ex: avec l e s é c h e l l e s s u i v a n t e s en sur l a v e r t i c a l e s e r a é g a l à : m2/ s : 1 cm = 0,s m e t 1 cm = 0,2 m/st : 254 On a : on a trouvé : P = 103,5 cm2 e t S = 62cm2. q = 62 x 5 x 2 = 5,99 m 2 / s 103,5 7 V . 3 7 4 . C d d du d & b a .. La s e c t i o n m o u i l l é e e s t t r a c é e s u r du papier calque métré à 'une échelle convenable (rectangle de Les verticales sont positionnées sur la largeur ou m i l l i - 20 à 25 cm par 10 à 12 cm). e t numérotées. Les g c h e l l e su t i l i s é e ss o n tc l a i r e m e n ti n d i q u é e s . On p o r t e s u r chaque v e r t i c a l e , à l ' é c h e l l e c h o i s i e , les d é b i t s élémentaires en m2/s. On j o i n t chaque point par une courbe continue. La j o n c t i o n avec l e s b e r g e s locales d'écoulement et de se f a i t en tenant compte des conditions l a formeduchenal (figure 64). deau au v o i s i n a g e des r i v e s 255 Le d é b i t e s t o b t e n u ci-dessus, en mesurantavec l e s mêmes précautions que l a s u r f a c e comprise e n t r e l e p l a n d ' e a u e t l a desd&itsélémentaires, en tenant compte d e s é c h e l l e s u t i l i s é e s . Cettevaleurestportéeen-têtedelafeuille dedépouillementavec à l'échelle. la date et la cote La f i g u r e 65 montre un exemple de présentation ._ ment.Lescourbes courbe du dépouille- d'égalèsvitessesnesonttracéesqu'àtitreindi- catif. Fig. 65 l i;. Ir"'.n.r.* D,,..'. Il r e s t e l e problèmede de crue lorsque celle-ci l a c o t e à adopter pour un jaugeage a sensiblement varié au cours de l a mesure. Personnellement,nouspréférons,danscecas,représenter couple Q(H) s u r l a courbede à l ' a x e d e sh a u t e u r sa y a n t extrémité la cote mesure ( v o i rf i g u r e le t a r a g e p a r un segment de d r o i t e p a r a l l è l e pour o r i g i n e l a c o t e maximale observées pendant toute 2 5 1.1 2 ) . minimale e t pour l a durée de l a 256 à l a c o t e moyen- Certains hydrologues préfèrent lier le débit ne. S i l e s v a r i a t i o n s s o n t f a i b l e s e t t o u j o u r s d a n s l e on peut prendre l a c o t e moyenne e n t r e l e début e t l a f i n d e mesure. S i lesvariations première méthode consiste de c o t e s s o n t amples e t i r r é g u l i s r e s , une à t r a c e r l a courbe H à l ' é c h e l l e en fonc- t i o n du temps, e t à d é t e r m i n e r a i n s i l a c o t e moyenne. H. CORMARY et B. BILLON o n t u t i l i s é l a formulesuivante : à l ' é c h e l l e a u moment de l a mesure à l a v e r t i c a l e H. é t a n t l a c o t e 1 i e t Pu. l e d é b i t é l é m e n t a i r e derang mEme sens, 1 donnonsenannexe à c e t t e même v e r t i c a l e . Nous un exemple f i c t i f d e c a l c u l d e c o t e L'avantage de c e t t e méthode e s t d ' a t t r i b u e r poids d'autant plus important moyenne. à une c o t e un que l e d é b i t mesuré à ce moment-là e s t p l u s grand. IV. 3 7 5. Cdc& . carnptdrnentahes La f e u i l l e de dépouillement comportera seignements qui seront utilisés un c e r t a i n nombre de ren- pour l e s comparaisonou les extrapo- l a t i o n s . Ce sont : - l e p r o i i l en travers, l a s e c t i o n m o u i l l é e S en m2 obtenue par planimétrage, l a l a r g e u r de l a s e c t i o n L en m, l a profondeur moyenne P = S/L en m (pratiquement6galeau m rayon hydraulique pour une r i v i è r e ) , - l av i t e s s e maximale V max en m / s , 25 7 - l a v i t e s s e Hoyenne u = Q / S - l a v i t e s s e moyenne desurface (V ) , c a l c u l é e enpl'animétrant ms (V ) r e l e v é e s sur l ' a i r e de l a courbe des vitesses de surface .les paraboles et - s en d i v i s a n t p a r l a l a r g e u r , l e rapport U/Vms u t i l e pour l e s jaugeages aux f l o t t e u r s s i l a c o t e du plan d'eau varie pendant l a mesure. METHODESARITHMETIQUES IV. 3. 2. Ces méthodes p r é s e n t e n t un i n t é r ê t é v i d e n t d'une calculatrice électronique s i l'on dispose programmable. IV. 3 2 1. PhinaLpe de la mUhode On u t i l i s e r a l a méthodede c a l c u l d i t e "méthode de l a s e c t i o n médiane". La . s e c t i o n d e , m e s u r e e s t c o n s t i t u é e p a r desurfacesélémentaireslimitées m i l i e u dedeux un c e r t a i n nombre chacune par deux d r o i t e s p a s s a n t a u v e r t i c a l e s de mesure. S i V . e s t l a v i t e s s e moyenne sur l a v e r t i c a l e i dont l a pro1 66 ) fondeur t o t a l ee s tP i (f i g u r e t a l es é p a r a n tl av e r t i c a l e tancehorizontaleentre . S i d. 1 e s tl ad i s t a n c eh o r i z o n - de l a v e r t i c a l e V . e t d i + l , l a d i s i- 1 1 V . e t Vi+], l a s u r f a c e é l é m e n t a i r e i n t é r e s V 1 Sée par V . aura pour l a r g e u r : 1 Bi = di + di+l 2 e t en admettant une v a r i a t i o n l i n é a i r e élémentde de P . V section sera calculé par la relation 1 i' l ed é b i t : danschaque 258 Fig- 66 R.D. R.G. Prèsdesrives,lesvitessesétantgénéralement on peut admettre est d'autant tri% f a i b l e s , que l e p r o d u i t Pi Vi e s t n u l . L ' e r r e u r a i n s i p l u s . n é g l i g e a b l e que l a v e r t i c a l e V 1 commise, est située plus près du bord. Dans l e c a s d e b e r g e v e r t i c a l e a v e c v i t e s s e s f o r t e s jusqu'au b o r d , l a d i s t a n c e li s e r a p r i s e é g a l e la rive droite et la verticale V 1 à la distance d 1 l a demi-distance augmentéede entre e n t r e V I e t Vg. Rappelons q u ' i l e x i s t e moyenne qui admetque une a u t r e méthode. d i t e d e l a s e c t i o n l a s e c t i o n d e mesure e s t l i m i t é e p a r verticales adjacentes. Le d é b i t s e r a c a l c u l é n o t a t i o n S . d el af i g u r e 66 par : L La méthode de f a c i l e avecune deux en u t i l i s a n t . l e s L l a s e c t i o n médiane e s t d ' u n e u t i l i s a t i o n p l u s c a l c u l a t r i c e programmable, c a r e l l e n é c e s s i t e nombre moins important de mémoires a d r e s s a b l e s . un 25 9 I V . 3' 2 2. Mode op&a;to&e . . P r.é p l i e.s d e .IV.3 . . .2 .2 .1 . .a.r a.t i.o .n d.e.s f.e u.i . - Corrigerlesprofondeurséventuellementetcalculerles profondeurstotales(jaugeages - iaxgEa&e, ausaumon), Calculer pour chaqueélémentde surface les largeurs Li. Calcul -IV.3 - -2-2-2.- - - -du- d-é-b i-t complexe aù o n t é t é Nous nous placerons dans- l e c a s l e p l u s notés sur le terrain le point demesure. ' av i t e s s e ' nombre d e t o u r s N e t l e temps l en chaque S i on obtient directement N (compLeur CJR 100) ou en m / s (compteurs'àprésélection). cal.-.ul en s e r a s i m p l i f i é . b l e ayantune l e programme On d i s p o s e d ' u n e c . A c u l a t r i c e de programma- c a p a c i t é s u f f i s a n t e pouvant ê t r e couplée à une impri- mante. 00 é c r i r a unprogramme qui calcule les vitesses enchaque p o i n t , p u i s l a v i t e s s e moyenne Vi s u r l a v e r t i c a l e e t e n f i n l e d é b i t élzmentaire Q. = Pi 1 . v; - Ji Ces débits élémentaires sont donner l e d é b i t t o t a l à Q. Pour c e l a , s t o c k e r en mémoire l e s c o n s t a n t e s du moulinet(a e t b s ' i l n'y aqu'uneformulede t a r a g e , a 1 , b l , a2, b2 e t n , nombre detoursparsecondecorrespondant yadeux sommés en mémoire de façon formules). Faire au changement de formule s ' i l un 'test de comparaison entre pour d é f i n i r à p a r t i r de quelle équation N/T e t n on d o i t c a l c u l e r l a v i t e s s e . de v a l e u r s de N e t T mesuréssurune Introduire les cinq couples V e t f a i r e l a moyenne verticale. Calculer les différentes valeurs de à l ' a i d e de l a formule : v,J. = vS+2 '0,2 + '0,s + '0,8 -k F' 8 Dans l e cas où il n ' e s t pas possible de f a i r e c i n q p o i n t s s u r la verticale, la vitesses moyenne V.1 s e r a p r i s e é g a l e arithmétique des vitesses mesurées s u r l a v e r t i c a l e . à l a moyenne 260 Introduire P ce résultat i et -f. e tc a l c u l e rq . 1 1 = Vi . P . . 4Let 1 en mémoire pour sommations successives.Continuerainsi avec t o u t e s l e s v e r t i c a l e s . Le calcul d'un jaugeage suivant cette méthode à l ' a i d e d'uxe machine disposant de 200 pas de n é c e s s i t e au maximum une dizaine de minutes, ce en t o t a l i t é u t i l i s é p o u r . l ' i n t r o d u c t i o n d e s étantpratiquementinstantanés. quenousavons faits, ont programme, temps é t a n t d ' a i l l e u r s données, l e s c a l c u l s les résultats sont 'très voi- ceux obtenus par l a méthodegraphique. S i l'on dispose de calculatrices plus petites, avec un nombre programmes f a i b l e , il e s t p o s s i b l e d e s c i n d e r l e p a r t i e s : d'abord calcul des vitesses endeux - Du p o i n t .d ev u ep r é c i s i o n ,l e se s s a i s montréque s i n s (moins de 2 Z. près) de depasde stocker programme moyennes, p u i s c a l c u l des qi e t sommation pour o b t e n i r Q. Pour des re'sultats comparables, c e t t e mdthode ne'cessite un i n vestissemmrt en matbrieZ à peine plus coûteux que celui exigé par l a mét3wde graphiyuz, mai,s e l l e apporte une tr& n e t t e e'conomie de temps pendant lequel l e personnel charge' des mesures hydrome'triques peut SC conaacrzr à des travaux un peu moins f a s t i d i e u x que l e tracé ou l e plawindtrccge desparaboles. Cependant l a &termination graphique d o i t ê t r e f a i t e au bweau lorsque l a section n 'a pas encore fait l ' o b j e t de nombreux jaugeages ou lorsqw 1 'e'coulement e s t assez irrdgulier. IV. 4. DBPOUILLEMENT DU JAUGEAGE PAR INTBGRATION La p r é p a r a t i o n d e s f e u i l l e s e t l e s c o r r e c t i o n s dépouillement sont à peudechoses à apporter au p r è s l e s mêmes quepour les jau- geages point par point. IV. 4. 1. METHODE GRAPHIQUE - Tracer l a s e c t i o n en t r a v e r s à une échelle convenable pour l e dépouillement par - Calculer comme l a méthode des paraboles, l a v i t e s s e moyenne à p a r t i r de N e t T mesurés sur l a t o t a l i t é de l a v e r t i c a l e e t d e l a formule d'gtalonnage dumou- linet , - Calculer le débit élémentaire sur t i p l i a n t l a profondeur totale par la vitesse chaque v e r t i c a l e en mulmoyenne. 26 1 - à l'échelle choisie Porter ces débits t i o n en t r a v e r s e t t r a c e r l a - sur l e graphede l a sec- courbe des débits, Planimétrer cette courbe et en d é d u i r e l a v a l e u r du d é b i t . La mdthode par intdgration ne nécessite pas Ze t r a c é e t Ze planimdtragedes parabozes de vitesse, ce qui f a i t gagner un temps appre'ciable au'd&'pouiZZement p a r rapport au jaugeage point p a r point. 1 IV. 4; 2. METHODEARITHMETIQUE On adopte l a même méthodeque Le f a i t de n'avoir qu'une valeur pour l e jaugeage point par point. de N e t T p a r v e r t i c a l e s i m p l i f i e no tablernent l e programme d e c a l c u l . IV. 4. 3. CAS O Ù ILN'A PAS ETE POSSIBLE D'ESTIMERLA VITESSE AU VOISINAGE D U FOND Nous avons vuque lors des crues rap.ides, il n ' e s t pas fa- c i l e (et même dangereux pour l e moulinet)d'estimer - moyenne sur l a h a u t e u r s é p a r a n t l ' a x e d e l ' h é l i c e d e ' l a vitesse l a semelle du contact de fond. On peut, à l ' a i d e de jaugeages effectués mêae s t a t i o n p a r l a méthode p o i n t p a r p o i n t , d é f i n i r l e r a p p o r t à la K e n t r e l a v i t e s s e moyenne p r è s du fond e t l a v i t e s s e moyenne e n t r e ce point et l a surface. Soit et le point situé juste U l a v i t e s s e moyenne e n t r e l a s u r f a c e s u r l a p o r t i o n de verticale correspondant On a : U F = KU. l al e c t u r e l a v i t e s s e moyenne F à l a c o n s t a n t e d e fond C. au-dessus du fond, U S i p e s t l a profondeurobtenueaprèscorrectionde du compteur à p a r t i r d el ' a n g l ed ed é r i v el ed é b i t u n i t a i r e a u r a pour valeur : q = p . U + C . UF=U(p+KC) 4 Lorsqu'il n'est pas possible d'estimer ia valeur de prendresans t r o p de risques d'erreur : K = 1/3. K, on peut 262 IV. 5. DEPOUILLEMENT DU JAUGEAGE CONTINU OU PAR VERTICALES IND~PENDANTES L e dépouillement d'un jaùgeage continu par verticales indépen- d a n t e s est au départ, celui d'un jaugeage point par point ou par inté- l e mode o p é r a t o i r e u t i l i s é s u r gration suivant l e t e r r a i n : calcul des vitesses,tracé e t planimétrage des paraboles(point par point) oucalculdirectdesdébitsélémentaires(intégration). il peut ê t r e i n t é r e s s a n t d e Si l'on opère point par point, grouper l e s paraboles d'une o r i g i n e commune aufond même vertical'e s u r un msme graphe avec : ceci permet d e d é t e c t e r l e s déformationsde mesure(vitesses,profondeurs),desuivre parabole, de reconstituer au les erreurs de mieux parcomparaison, la l e s paraboles Dans ce der- incomplètes obtenues au cours de mesures partielles. n i e r cas, l a r e c o n s t i t u t i o n est p r é c i s e s i l a parabole incomplète l e t r a c é e s t plus hasar- l a dernière parabole complète, deux ( f i g u r e 67 ) est ; s i l a parabole est p l u s comprise e n t r e deux parabolescomplètes grandeque . . Cette façon de procéder permetdonc de "récupérer", dans une c e r t a i n e mesure, l e s p a r a b o l e s q u i , p o u r d e s r a i s o n s d i v e r s e s ( v i - tesse tropgrande,charriageimportant, . etc...), n'ontpas pu ê t r e 11 nefautpasconclurequequelquesver- conduitesjusqu'aufond. t i c a l e s complètes suffisent pour obtenir une mesure correcte. méthodepermet Cette d ' u t i l i s e r a u m i e u x une mesure p a r t i e l l e , mais l e r é s u l t a t ne sera qu'une estimation qui pourra servir de guide pour l ' e x t r a p o l a t i o n limitée d e l a courbe d'étalonnage de l a verticale indépendante. L a seconde phase du dépouillement consiste à tracer l e s courbes d'étalonnage de chacune des verticales indépendantes. nombre d e p o i n t s s u f f i s a n t s : 5 au minimum, avec une dispersion relativement faible, pour permettre d'étalonnage ne I l f a u t un un t r a c é p r é c i s . Cette courbe sera extrapolée vers l e h a u t ou vers l e bas que dans d e s limites f a i b l e s (20 à 30 cm d e l ' é c h e l l e d e s h a u t e u r s ) . courbes de plusieurs .g r a p h e ( v o i r f i g u r e v e r t i c a l e s peuvent être groupées sur un même 68). Dans l e c a s d e s t a t i o n s . s t a b l e s , correctementsur Les les poinfs doivent se p l a c e r l a courbe. S ' i l y a d e s p o i n t s t r o p é l o i g n é s , il f a u t e n r e c h e r c h e r l a cause : f o r t e d é r i v e du saumon q u i e n t r a î n e une correction importante de l a profondeur, moulinet détérioré ensablé (à v é r i f i e r constamment pendant les mesuressur ou l e terrain). Paraboles des vitesses successives sur une verticaleindependante PARABOLESDES VITESSES Verticale 10 abcisse 33m F __ ----- Verticalescompletes(A.B.C.EF.) Mesures de surface(H1 Verticaleincomplète(D.G) de Vg avec profondeur “ 3 ~ - - oEvolution V m/s la Fig.67 COURBE DETALONNAGE COURBES D‘ETALONNAGE Verticille I V 2 0 ilbacosse 23m V12 I 31m hg. 70 264 Avec l e s s t a t i o n s à fond m o b i l e , c e t t e résultats et elle méthodenedonnepasdebons ne d o i t p a s Z t r e u t i l i s g e . La d e r n i è r e é t a p e e s t l ' i n t é g r a t i o n d e s d é b i t s u n i t a i r e s . Elle se fait corne - On p o r t e pour un jaugeagecomplet. sur graphe l a p o s i t i o n d e s v e r t i c a l e s e t d e s UR convenable. r i v e s à une échelle .' l - Les d é b i t s u n i t a i r e s pour une hauteur à l ' b c h e l l e H e n t i è r e , *, sont lus sur chacune des courbes des diffGrentes verticales et sont à la portées sur le' graphe ci-dessus. Les points correspondants - 'même hauteur H s o n t r e l i é s e n t r e - La eux. surface ainsi délimitée est planimétrée On o b t i e n t a i n s i l e d é b i t à deux r e p r i s e s . pour l e s d i f f é r e n t e s h a u t e u r s H choisies arbitrairement. Pour a r r i v e r à c e r é s u l t a t crues sont nécessaires. , il estbienévident que p l u s i e u r s A l a décrue, il a r r i v e r a souventqu'une plusieurs traversées se fassent avec des variations faibles pland'eau. ou du Ces mesures seront traitées corne des jaugeages complets et l a v a l e u r du d é b i t s e r a a f f e c t é e de l a c o t e à l ' é c h e l l e au début e t à l a f i n de l a t r a v e r s é e . La f i g u r e 6s montre l e t r a c é d e s p a r a b o l e s s u r l a v e r t i c a l e No 10 d'unjaugeageréel. La f i g u r e 69 r e p r é s e n t el ac o u r b ed ' é t a l o n nage Q m2/s = f ( H ) sur c e t t e p a r a b o l e . Sur l a f i g u r e 70 sont portées les courbes Q m2/s = f(H) pour l e s p a r a b o l e s V8, V12 e t V20, e t en n o i r l e s p o i n t s qui s e r v i r o n t à r e c o n s t i t u e r l e s c o u r b e s d e dsbit représentéessurlafigure 71. ' 2 65 IV. 6. DGPOUILLEMENT DES JAUGEAGES AUX FLOTTEURS IV. 6. 1. METHODOLOGIE Le d é b i t Q e s t é g a l au produitde l a sectiontransversale s e c t i o n m o u i l l é e ) S p a r l a v i t e s s e moyenne de l'écoulement Il f a u t s é p a r e r Q m3/s = S m2. U m/s l e d é b i t dans l e c h e n a l p r i n c i p a l (ou U. du d é b i t dans les p l a i n e sd ' i n o n d a t i o n . S est calculée à p a r t i r d e s p r o f i l s après l a crue enune par les balises ou 4eux s e c t i o n s , l e s s e c t i o n s m a t é r i a l i s é e s AB e t CD p a r exemple. 11 f a u t t e n i r n a t u r e du fond du l i t e t b i e n v g r i f i e r q u ' i l n ' y lementpour et en t r a v e r s l e v é s a v a n t compte d e l a a pas eu a f f o u i l - l e s v i t e s s e s maximales. U e s t estimée à p a r t i r d e s v i t e s s e s d e s u r f a c e , à l ' a i d e du rapport K = U/Vms c a l c u l é pour l e s jaugeages complets qui ont ,e.t r e r é a l i s é s à l a s t a t i o n '(Vms e s t l a v i t e s s e moyenne de surface). La f i g u r e 72 montre quelques exemples de variation en f o n c t i o n d e pu 4 OU de H. du rapport U/Vms k 1 Slaroua ri !$ i Yabassi 1 i i i i O 4 1 2000 D 1000 2 ' Fig-72 VARIATIONS DU RAPPORT-!=!Vms IV. 6 ; 2 : CBLCUL DE LA-VITESSE'MOYENNEEN SURFACEVms OR u t i l i s e r a l a méthode d'intégration graphique u t i l i s é e pour l e s jaugeages point par point f a u t c a l c u l e r pourchaque couramment ; mais auparavant, il f l o t t e u r l a vitesse e t l a p o s i t i o n p a r r a p p o r t à la b a s e AB. Ces c a l c u l s p e r m e t t e n t d e tracer l e graphe 73 à p a r t i r duquel sera c a l c u l é e l a vitesse moyenne en surface. - Distanceshorizontales Fig-73 REPARTITION DES POINTS DE MESURES DANSLA SECTION 267 Nous supposeronsque l e s b a l i s e s AB e t CD sont perpendiculaires à l a direction de l'écoulement e t que AC est p a r a l l è l e à c e t t e même d i r e c t i o n comme l e montre l a f i g u r e 74 . Fig-74 S i l e s l i g n e s AB e t CD f o n t unangle l a i r e à l a d i r e c t i o n du courant, O( avec l a perpendicu- il f a u t c o r r i g e r f l o t t e u r s en m u l t i p l i a n t l e s valeurs trouvées par nousdonnonsci-après,par cos . Les vitesses 6( la p o s i t i o n d e s les formules que ne sontpas mo- difiées. Sur l a f i g u r e 74 nous avons : . AC = L parcouruependant v a t e u r C , avec Ta l e s temps T mesuré p a r l ' o b s e r a # Tc . EF = gc correspondant h un temps t . EG = tacorrespondant à un temps t a C 268 . FF' = x C (abscisse du flotteur déterminée à l'aide des flotteur déterminée à l'aide des mesures flotteur supposée mesu- res de l'observateur c.) . GG' (abscisse du a de l'observateur A) Si = x Vest la vitesse deux sections AB et CD , nous avons : vC = L / T ~ .Va = LITaet A u x erreurs du de mesure près on doit avoir : va = vc D'où V = : a' + 2 Z V . 6 2 2. P u h a o n d a &~eokteufrd Dans le triangle ABC, on a : DG AC Va Ta L J. a a: Dans le triangle ABC on AB AG L FF* = xC = vC *C - tc TC Tc AB constante entre les 269 S i l e s mesuressont réaliséescorrectementet à AC, on a : xa t o i r e du f l o t t e u r e s t b i e n p a r a l l è l e La p o s i t i o n du f l o t t e u r p a r r a p p o r t X' si la trajec- # xc à l a base AC s e r a donnée par : x + x a c 2 Dans l e cas de sectionsobliquesde à la parrapport x' = x c o s d direction d'un courant l'abscisse sera Les c a l c u l s s e r o n t e f f e c t u é s O( s u r une fiche de dépouillement dont un modèle e s t donné par l a f i g u r e 75. IV. 6 . 3 . CALCUL DU DEBIT Les v i t e s s e s e t l e s a b s c i s s e s d e s f l o t t e u r s é t a n t on t r a c e l a s e c t i o n m o u i l l é e e t des divers flotteurs et on r e p o r t e en a b s c i s s e l a p o s i t i o n en ordonnée l a v i t e s s e mesurée. On o b t i e n t une f i g u r e a y a n t l ' a l l u r e . du graphe 73. Les p o i n t s s e r o n t p l u s moins d i s p e r s é s . La courbesdesvitesses sera tracée, aumieux, connues, ou moyennes s u p e r f i c i e l l e s au m i l i e u du nuage. La s u r f a c e l i m i t é e e n t r e l a courbe e t l e p l a n d ' e a u s e r a e n s u i t e p l a n i m é t r é e . C e t t e v a l e u r , divisée par la largeur totale, donnera l a v i t e s s e moyenne s u p e r f i - cielle. ' . Si'l'ondisposedejaugeagescomplets r i e u r e s , on t r a c e r a l a courbedonnant pour descotesinfél a v a r i a t i o n d e K = U/Vms en fonction de H ( f i g u r e 7 2 ) . On en déduira, pour l a c o t e à 1'éc h e l l e pour l a q u e l l e a é t é e f f e c t u é l e valeur de jaugeageaux f l o t t e u r s , une K d'où une valeur de U , e t f i n a l e m e n t l e d é b i t S ' i l n'y a pas eu dejaugeages aucune i n d i c a t i o n s u r l a v a r i a t i o n d e l'on étudie, à la station et si l'on n'a U/Vms dans l a s e c t i o n que on pourra prendre les valeurs qui ont été données paragraphe 1.3 1 2 2 . Q. au 2 70 Fig - 75 JAU(2CAGE AUX FLOTTEURS NO : FlCHE DE DEPO- Date : Rivière : Op é r a t e u r s St&i.on : Dépouillemeri; : Terrain : 1- Ee-_Em@m-QE___-___-_________-____ - Base long5tuCinal.e : AC = L = D ' a p r è s l e v é du : m largeur moyenne ï. m A v a l CD m Balise G - Gections transversales Amont AB = - Distances à l a r i v e W i s e A = = - m m m Si balisage oblique - Angle AB avec perBendiculaire au courant r 1 mouillée 1 2 3 4 5 6 ? 8 9 IO 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 O c o s OC. = Section Profil NO Oc= v ta 3 I Prclfil 41 MoFwe 271 IV. 6 . 4 . CAS DES JAUGEAGES AUX FLOTTEURS AVEC VITESSES TRÈS FAIBLES Afin de tenir compte du f a i t que l e f l o t t e u r ne donne pas la v i t e s s e moyenne sur l a t o t a l i t é de l a v e r t i c a l e , on c a l c u l e l e déb i t é l é m e n t a i r e en m u l t i p l i a n t l a v i t e s s e mesurée par une profon-; deur f i c t i v e é g a l e à l a moyenne de l a profondeur réelle avec une miregraduéeet P r mesurée l a longueur immergée du f l o t t e u r F Pr + F I 1 '* . P = 2 d'où : q = P x V Dans l e c a s de v i t e s s e s t r è s f a i b l e s , c e t t e méthode donne d'ex- cellents résultats. Ne pas oublier que : Les mesures-aux f l o t t e u r s ne doivent &tre faites que lorsque l e moulinet devient inutilisable ou que son u-bilisation risque d lentraCnerZa perte de Z'équipement. Faites avec soin, e l l e s permettent d'obtenir une estimation satisfaisante du dgbit. Elles demandent pour ceZa, un entrasnement des équipes e t une prdparation préala.bZe , du terrain. 273 V. CONCLUSION Nous ne prétendons pas avoir établi un catalogue complet d e s m a t é r i e l s e t d e s méthodes u t i l i s é s dans l a mesure d e s d é b i t s p a r tesses.Certainstrouveront que des appareillages assez courants n'ont ou q u ' i l n ' a p a s é t é f a i t pas été cités avecsuccèsdans l a mesure des vi- mentiondeméthodes t e l ou t e l pays. Nous avonsessayéde a f i n de présenter le matériel le plus récent utilisées f a i r e un choix, dont l ' u t i l i s a t i o n e s t c e p t i b l e d e donner l e s r é s u l t a t s l e s m e i l l e u r s avec une mise sus- en oeuvre Il en e s t de même pour l e s méthodes. rapide et facile. A notreavis, i l n ' e s t pas u t i l e d 'encombrer Z ' e s p ~ des t gens avec une muZtitude de recettes. L ' e s s e n t i e l e s t d'en bien connaZtre une ou deux de façon à gtre capable de Zes mettre en appZication rapidement et sans hdsitation. ' Nous estimonsque grdndsservices l e moulinet rendra encore pendant longtemps de aux hydrométristes. Evidemment, il s e r a i t t e n t a n t d e pouvoir se passer de cet instrument qui est quand même a s s e z ' f r a g i l e et qui court toujours de grands risques dans les rivières recherches dans ce sens se poursuivent et les assezlarge. mesuresde débits par les dilution par traceurs chimiques ou radio- résultatstrèsencourageantsdans une gamme d e d é b i t s méthodes g l o b a l e s (méthodesde a c t i f s ) donnentdes en crue.Les En 1832, Faradayavait:envisagédemesurer r i v i è r e en d é t e c t a n t l a f o r c e é l e c t r o m o t r i c e c r é é e p a r l a l e d é b i t d'une masse d'eau coupant l e s l i g n e s du champ magnétiques t e r r e s t r e . Malheureusement,les tensions ainsi obtenues sont extrêmement f a i b l e s e t é t a i e n t d i f f i c i l e - ment mesurables à l ' a i d e des appareils dont on d i s p o s a i t à l'époque. 2 74 Avec gues le développement Japonais ont de la technologie glectronique des hydrolo- 2 enregistrer la différence de potentiel créée réussi par le champ magnétique terrestre entre deux électrodes placées aux deux extrémités d'une section en travers d'une rivière. Des essais analogues ont été réalisés de 1964 2 1971 sur des rivières canadiennes. Ces en- registrements montrent et la vitesse du dues à des champs une courant, bonne corrélation entre les tensions mesurées M observe également quelques anomalies mais magnétiques parasites. D'autres essais ont été réalisés en Grande Bretagne en créant un champ magnétique artificiel h l'aide d'une bobine placée en travers du lit 'de la rivière. Les tensions obtenues aux bornes des électrodes sont plus importantes et l'influence des champs parasites pratiquement négligeable. Cependant,le coiit très élevé des installations rend difficile la généralisation de cette méthode. Les ultra-sons donnent actuellement de bons résultats dans le cas d'écoulements parfaitement canalisés. Dans quelques années, d'autres méthodes verront le jour qui simplifieront peut être la tâche de l'hydrométriste. . du Mais en attendant, l'appareil idéal qui donnera directement la valeur débitd'une rivière, nous devons continuer h mesurer avec les moyens dont nous disposons. Ceux-ci, malgré leur apparence assez fruste et parfois un peu rudimentaire en comparaison des puissantes machines auxquelles peuvent accéder certaines disciplines, donnent des résultats d'une précision tr8s acceptable qui ne serait probablement pas améliorée un par : matériel plus sophistique. Car, comme le dit le Professeur Santon -'??lus pepfectionnd est Z ' i n s t r m m t e t p2us nombreuses sosat l e s causes d ' e r r e m q u ' i l peut introduire, pZus grmde doit Ztre Ia vigftance de Z'eq&rimentateur, plus aigii Ze sens critique avec ZequeZ i l doit &celer Zes ddfai1Zances de 1'appareil.. ..". 275 BIBLIOGRAPHIE 1 .. M. PaCHE Hydrologie de surface ORSTOM - Gauthier-Villars - Paris 1963 2. H. ANDRE, M. ATJDINET, G. MAZERAN et C. RICHER Hydrométrie pratique des cours d'eau Eyrolles - Paris 1976 3. A. TROKOLANSKI Théorie et pratique Dunod Paris 1962 - 4. L. CASTEX des mesures hydrauliques - aux études sur Hydraulique Mesure et essais;applications à caractère industriel modèles réduits et aux essais Cours professéà ~'ENSEEIHT 5. O M M 6. O 7. J. RODIER Les jaugeages au moulinet et au flotteurà l'heure du calcul automatique Colloque international sur l'Hydrométrie - Coblence 13-19 sept. guide 'des pratiques hydrométéorologiques No 168 TP 82 M M Instruments, observations et réseaux hydrométéorologiques en Afrique. Cycle d'études d'Addis-Abeba 2duau 20 octobre 1967 1970 8. P , BOURGUIGNON Jaugeage au moulinet - Chapitre II : exécution des relevés. E.D.F. Direction des Etudes et Recherches, Division "Essais Extérieurs", Paris mai1952, pages 13-45 'Société Hydrotechnique de France : Mesure des débits Méthode Fascicule No 3. de jaugeage par exploration du champ de vitesses - - 9. Y. CORMARY .. - . Les jaugeages au moulinet et au flotteur Stage technique d'Hydrométrie - Nîmes 22 Mai-3 Juin1967 10. J. RICARD Mesure de la vitesse des liquides - Fascicule R2110 Techniques de l'Ingénieur - p. 1 à .14. 276 G. JACCON e t M. TOURNE . Jaugeagepar l a méthode d e s verticales indépendantes e t mise en pratique Exemple complet D.E.M.R.H. note technique 6/SHYL - Mars 1975 11. - 12. - théorie G. JACCON e t M. TOURNE Estimation d’un débit de crue par la mesure des vikesses d e surface Jaugeagesaux f l o t t e u r s D.E.M.R.H. - Notetechnique No 57/SHYL F é v r i e r 1975 - 13. - G. JACCON Nouvelle méthode de jaugeage au cercle hydrographique ORSTOM - Note technique No 1 1 J . CRUETTE Jaugeageaumoulinet BIRH Tunis 15. LEFEVRE B. Mesure d e s d é b i t s ORSTOM - Service Hydrologique, 16. 19. e t au f l o t t e u r ’ Yaoundé 9 52 P OBERTSN G. Quelquesremarquescomplémentairesau s u j e t d e s méthodes de jaugeage au moulinet CTGREF Antony Note du 27.2.70 - 19 pagesronéo - 18. POUYAUD B. Premiers jaugeages précis réalis6s par 1’ORSTOM s u r l e Congo 2 Maluku-Tréchot. Cahier ORSTOM série Hydrologie, volume I X , 1972 19. R. HLAVEK G é n é r a l i t é s s u r Pa mesure des débits dans Stage de Nymes - 22 Mai au 3 J u i n 1967 l e s cours d’eau 20. R. HLAVEK La mesure d i r e c t e d e s d S b i t s d a n s l e s c o u r s d ’ e a u S t a g e d e NTmes - 22 Mai au 3 J u i n 1967 21. D. LE GOURIERES Hydrologie eaux d e s u r f a c e . Cours de 1’Ecole FSdérale Supérieure d’Agriculture U n i v e r s i t é F é d é r a l e duCameroun 22. J. VAILLEUX - L e matériel hydrométrique Stage de NTmes du 22 Mai au 3 J u i n 1967 277 23. 24. P. LE DUC Note d'exécution des jaugeages aux f l o t t e u r s d e 1'ADERDOLJTCHI (Niger)en 1966 5 p a g e s d a c t y l o g r q h i é e s , une f i g u r e . ALDEGHERI M. Quelquesaméliorationsapportées en rivière ORSTOM Note technique No 36 - 25. srlit dans à l a techniquedesjougeages - Octobre 1974 GEORGE F. Smoot flow measurementof some of t h e World'sMajor Rivers by t h e moving-boat Method U.S. GeologicalSurvey Colloquesurl'Hydrométrie Coblence Septembre 1970 - - - 26. NEYRPIC DépartementMesures Le m a t é r i e l d ' h y d r o l o g i e mesure des vitesses, mesure des dgbits, mesuresdeniveaux,prélèvementsurcoursd'eau,reterluesnatur e l l e s ou a r t i f i c i e l l e s (6 pages) 27. NEYRF'IC - DépartementMesures Note sur l a méthode de jaugeage au moulinet e t l a méthode graphique de Harlacher pour l e c a l c u l du d é b i t ( 4 pages) 28. J. THIEBAUX L e matériel hydrométrique(noteronéotypée) 29. La m e s u r e d e s d é b i t s l i q u i d e s - tendances actuelles No s p é c i a l d e l a H o u i l l e Blanche No 511969 30. I.S.O. (OrganisationInternationaledeNormalisation) nationales : * No 2537 : Mesuredu d é b i t d e s l i q u i d e s d a n s l e s verts, moulinets à coupelles et à hélices. = N o 74% : Mesure du d é b i t d e s l i q u i d e s d a n s l e s 31. Méthode d ' e x p l o r a t i o n d e s Normes I n t e r canauxdécoucanauxdécouverts.. champs d e v i t e s s e s . N o 1088 : Mesuredu d é b i t des l i q u i d e s d a n s l e s canaux découverts. Méthode d ' e x p l o r a t i o n du champ d e v i t e s s e s - Recueil des données pour l a d é t e r m i n a t i o n d e s e r r e u r s d e mesurage. N o 772 : Mesure du'débitdesliquidesdans Vocabulaire e t symboles. l e s canaux découverts. TOSHIO TAKENOUCHI e t TOSHIHIKO TERAMOTO Discharge measurementby o b s e r v i n g t h e e l e c t r i c f i e l d a r i v e r due t o a geomagnetic f i e l d 1963 induced i n 278 32. H. RYCKBORST et R.O. CHRISTIE flow measurements using Feasibility of electromagnetic Stream the earth's field Bulletin des Sciences Hydrologiques XXII, 2 6/1977 33. Voir également comptes-rendus du Symposium de Reading (décembre 1974) sur le jaugeage des rivières par les méthodes . ultrasoniques et électromagnétiques organisé par Water Research Center Water Data Unit. 34. et M. ALDEGHERI Stations téléphériques de jaugeage: description, notes de calculs et règlesà observer pour leur installation Cahiers ORSTOM série Hydrologie (en préparation) 35. OTT Documentation et tarifs instruments d'hydrométrie 36. OTT Moulinets et leurs accessoires - Tarifs 103 37. NEYRPIC Mesures Hydrauliques- Documentation matériel hydrométrie 38. J. CALLEDE Le cercle hydrographique Note Ronéo- 1 1 pages 39. 40. - Y. LIHOTE Techniques d'Hydrométrie SRAE Lorraine. J. CRUETTE et J .K. RODIER Mesure de débits de l'OUED ZEROUD pendant les crues exceptionnell e s de l'automne 1969 . Cahier ORSTOM, série Hydrologie, volume VIII, nO1 - 1971 279 ANNEXE 1. QUELQUES MOULINETS USUELS II. L E S COMPTEURS D'IMPULSIONS III. LESPERCHES I V L. E ST R E U I L S V. LES CYCLOPOTENCES V I . MONTAGES SUR BATEAU V I I L. E ST E L E P H E R I Q U E S V I I I . TRAVAUX OE BUREAU : CALCULSDESFLECHESETDESTENSIONS 28 1 1. QUELQUES MOULINETS USUELS 1.1. - Moulinet Arkansas t y p e V c l 0 0501 z:1-1* Qocumentatlon V o i r n o t i c e OTT HB f 10 050 05 1.1 2. Remarques _---_ ---- ---- - Moulinet à a x e f i x e . Le tableau ci-dessous indique l e s types d'hélices pour moulinet type V e t l e s domaines demesurecorrespondants. Il f a u t n o t e r q u e les hélices ê t r e mon- en p l a s t i q u e , b i e n q u e n e f i g u r a n t p a s s u r c e t a b l e a u , p e u v e n t tées s u r l e moulinet type V. ' Les f i g u r e s 72 e t 7 4 d e l a notice montrent l e s zone.; d e c o n t a c t les f i g u r e s 76 à 7 9 . manière de l e s remettre e n p l a c e s u r L e changement des roues tops doit passimple e t d e s g a i n e s pour modifier ê t r e f a i t avecsoin. avec uneroue 5 p a s q u i n t u p l e e t vice-versa. et un détarage important à Ceci e n t r a î n e du moulinet e t d é t é r i o r a t i o n du m a t é r i e l . d'où jaugeage faux, irrécupérable Lesmontagescorrectssontdonnéssur l a f i g u r e 1. L e s montages ccrrects nepeuventdonnerque 10 ou 20 t o u r s d ' h é l i c e , T o u t e a u t r e c a d e n c e correct..Véri'fier,dsns l a cadence des Il' e s t i n t e r d i t d ' u t i l î s e r une gaine une usure rapide des engrenages et la 1 t o pt o u s l e s 1, 2 , est due à unmontage in- ce cas, l e montageavecsoin. La f i g u r e 2 montre les d i f f é r e n t s montages i n c o r r e c t s . - Il f a u t n o t e r q u e les montages donnant un contact aprês deuxtoursd'hélice,sont chiffressauteurs. un e t réservés pour l e s mesuresaveccompteurs Les momagesdonmntuncontact tours d'hélice sont utilisés à pour 10 ou 20 avec d e s a p p a r e i l s à signauxlumineuxou sonores. - Le commentaire d e l a f i g u r e géesdesable 7 2 e s t très importanteneauxchar- e t limons t r è s f i n s . L a i s s e r l a l a roue dentée ouverte pendant l a mesure. chambre du l e v i e r e t d e 282 Types d'hélices pour moulinets V et domaines de mesure correspondants Vitesses d'écoulement minimales mesurables Diamètrede I'hilice Typesd'hélices Pas de l'hélice . m ao 0,125 0,250 0,500 1O ,0 0 0,06 0,OS 0,06 - 0,07 0,250 0,120 0,05 0,05 - 0,06 125 100 Hélice autocornposante R Hélice autocomposante A env. m/s mm 125 125 l Vitesse d'écoulement - 100 . - 0,06 - 0,07 0,08- 0,lO - 0,06 , Vieesses d'écoulement maximales mesurabics Les possibilités de mesure dépendent de la combinaison despiècesassurant les contacts,dupas de I'hé!ice zt de la nature du récepteur des impulsiom Le tableau suivantestbasésur la conditionque le compteur de tours SCJS 10 Hz et quepour les mesuresavec signauxacoustiques, le tempsqlJi rbpondeencoreentoutecertitude séparedeuxsignauxest au moins de deux secondes. J Pas del'hélice Nombre detoursde l'hélice par contact Signaux acoustiques m. ' II , Vitesse d'écoulement m/s 1 0,125 1ou 2 - 0,125 10 ou 20 à 0,625 ou 1,25 0,250 1ou 2 - 0,250 10 ou 20 0,500 1ou 2 0,500 10 ou 20 1,O00 1ou 2 1,000 10 au 20 I Héliceautocomposante R Hélice autocornpasonte A à à 23 ~ à 5O , ou 10,O fou:§ à 2,5 -1 ou 5,O à 5,O ou 10,O à 10,o ou 20:o 1 ~~ jusqu'àune jrrsqu'àune l 1 1,25 ou 2,5 ou 5,O . . à 1,25 ou 2 3 * compteur de obliquité d'koulement de 1.5' mox. 5 obliquité d'6ccl;lement de 45" mox. 2,5 rn/s rn/s Les valeurs ci-dessus sont susceptibles de varier dons des limites restreintes, suivantlqncture de la suspension DU de Io fixation du moulinet, par suite de l'effet de retenue que cette suspension ou cette fixation exerce dans I'écoulernent. 283 Fig - 1 MONTAGESCORRECTS DESGAINES ET ROUESDENTEES DE MOULINET Fig - 2 M O N T A G E SI N C O R R E C T S D E SG A I N E S ETROUESDENTEES DEMOCLINET 2 20 f Roue o u p a s IO f siinph 284 - La formepeuhydrodynamiquedu corps., au niveau du raccordement avec l ' h é l i c e , e n t r a î n e q u e l q u e s d i f f i c u l t é s grains de en eauxchargbes. Les sable viennent en d f f e t se b l o q u e r e n t r e l e manchon vissé d e l ' h é l i c e e t l a c o l e r e t t e du corps importante de ces e t finissent par provoquer une usure deux p i è c e s q u i f a c i l i t e l ' e n t r é e d e g r a i n s d e p l u s en p l u s g r o s . L ' u t i l i s a t i o n d e ce moulinet est d e ce f a i t peu. p r a t i q u e avec l e s téléphériques à g r a n d e p o r t é e i n s t a l l é s s u r d e s r i v i è r e s fondsableux. Dans c e c a s , il f a u t p l a c e r à l e moulinet l e plus haut s i b l e au-dessus du saumon et a v o i r un contact de fond pos- en bon état d e fonctionnement. = Bien que l a chambre de contact soit conçue pour ê t r e parfaitement étanche, il p e u t s e p r o d u i r e p a r f o i s d e s e n t r é e s d ' e a u q u i p e u v e n t e t amener, à l a l o n g u e , l e u r n u i r e au bon fonctionnement des contacts oxydation. T En conclusion : = Moulinet trhs r o b u s t e q u i mérite l a désignation de "moulinet uni- versel" q u ' i l a portée pendant près de 1.2. - 50 ans.' Moulinet OTT u n i v e r s e l C 31 t y p e 10 O02 Voir notices Hlf - 1 2 0 / 4 e t 112/01 A f . Moulinet à axe f i x e d o n t l e c o r p s d e formehydrodynamiquediminue les risques d 'ensablement = Le c o n t a c t (ILS) peuts'oxyderauboutd'un long.Lors duchangement a u q u e l onprocède temps relativement comme indiqué dans la notice II2.101 Af e t l a f i g u r e 3 ; bienprendresoinde retirer l e j o i n t en caoutchoucentourant l e s broches de c o n t a c t (il reste, e n e f f e t , presquetoujoursaufond contact). Utiliser du logement, quand on r e t i r e la capsule de pour c e l a une f i n e t i g e d e f e r coudée. 285 Fiy - MOULINET O T T C 31 R e rnplacementde \. / / ... la capsule de contact 3 286 - L a gaine d'axe portant l'aimant avecsoin. Il f a u t é v i t e r l e s chocsqui entraîner des modifications dans - permanent d o i t ê t r e manipulée peuvent briser l'aimant l a fréquence des signaux. Dans l a mesure du p o s s i b l e , é v i t e r de l a i s s e r t o u r n e r l e mouli- n e t dans l ' a i r par vent violent. La vitesse de rotation importante peut à lames souples. entraîner la détérioration de l'interrupteur 1.3. - et P e t i t m o u l i n e t OTT C l t y p e 10 150 = Moulinet à axe mobile d e s t i n é à l a mesure d e s v i t e s s e s en laborat o i r e ou sur rivières. exemptes de transports solides (étiages), - - Contacts relativement fragiles, Ne s'emploie jamais Il n'estpas monté sur un poids d e l e s t a g e . moulinet Cl avec l e comp- recommandé d ' u t i l i s e r l e teur F6. La tension d'alimentation de ce compteur (9 V) est un peu t r o p f o r t e e t r i s q u e d'endommager l e s c o n t a c t s . - Au cours d'un jaugeage assez long, il peut arriver l a chambre de contact gouttes d'eau se trouvent rassemblées dans que,dece fait, l'émission des impulsions s o i t unpeu toyer l a chambre e t m e t t r e d e l ' h u i l e 1.4. P e t i t m o u l i n e t - que de p e t i t e neuve. OTT C 2 t y p e 40 152 IL4-1. Eocumentat&on Voir notices HLf 120/22 e t HBf 10.150/04 et perturbée. Net- 287 1 . 4 2. R emarques --_-_-------- - Moulinet à axe mobile. La suppression du contact mécanique e s t une a m é l i o r a t i o n t r è s n e t t e p a r rapport à l'ancien moulinet Cl. L'entretien est simplifié. par l e s g o u t t e l e t t e s d ' e a u L e fonctionnement n'est pas influencé pouvant pénétrer dans l a chambre des roule- ment s. 1.5. M o u l i n e t OTT à g é n é r a t r i c e d e c o u r a n t C60 t y p eO I 300 I,_5-1 oocumentatLon Voir notices I:5-2. HLd 120123, HL€ l20/5 e t HBf 10.300 01 Fl'emarg_ue_s . = Moulinet à axe fixe robuste, d'un fonctionnement très sik, supprime en p a r t i c u l i e r t o u s grâce à une g é n é r a t r i c e d e p r é c i s i o n q u i les ennuis dus aux contacts défectueux que l ' o n a avec l e s moulinets classiques. - Utilisé avec l e nouveaucompteur ce moulinet simplifie 1.6. CJR 30 ( v o l t m è t r e i n t é g r a t e u r ) , l e dépouillement des jaugeages en rivière. Moulinet Dumas-Neyrpic type universel I:_s oocumentatzon -?* Voir notices M 2 113/d e t E 21 13/K I,-_6-2* ! RemaKg_u_es- Moulinet à axe mobile, pr6senté magnétique e t générateur d'impulsions (1toppour sous deux v e r s i o n s : à transmission par vis sans fin et roue dentée 1, 2 , 10, 20 ou 4 0 t o u r s ) r é f . lame souple ( 1 top - 1 tour)(réf. 2113 AA ou à i n t e r r u p t e u r à . 21 14 AA) Cette d e r n i è r e v e r s i o n e s t , 288 à notre avis, la meilleure. - L'axe a é t é modifié e t renforcé par rapport au premier modèle qui a l a i s s é de bien mauvais souvenirs à c e r t a i n s hydrologues. L e constructeur l i v r e en accessoire un cercle protecteur d'hélice qui ne doit jamais être utilisé : les ennuis qu'il entraîne sont plus grands que l e s avantages qu'on peut attendre. - Une s e u l e h é l i c e en matière plastique dQnt l e montage est très simple p a r blocage s u r l'axe. - Le montage des f i l s de laison avec l e compteur est relativement à améliorer nettement compliqué bien que l e constructeur ait cherché les bornes étanches de branchement. 1.7. - Moulinet NEYRFLUX IL!* oocumentatzon Voir notices M 2142/b e t E 2142/A - Moulinet à axe f i x e avec paliers (sans très faible coefficient - de frottement, tournant Appareil très simple e t t r è s r o b u s t e namiques sont réelles, dans l'eau. dont l e s q u a l i t é s hydrody- en p a r t i c u l i e r v i t e s s e d e p l u s f a i b l e que celle des moulinets usuels - roulement à bi. I l e s ) à démarrage beaucoup avec h é l i c e s en bronze. P o s s i b i l i t é d e montage sur perche ou saumon. . 289 II. LES COMPTEURS D'IMPULSIONS 11.1. Documentation - OTT HLf 120/7 1. 1064 e t II 2066 e t HWF 12400 O1 NEYRPIC M 22. 11.2. Remarques - SI,2-11. Euln!Es Ces a p p a r e i l s s o n t d e moins enmoins u t i l i s é s . 11 f a u t s e r a p - p e l e r que l ' o p é r a t e u r mesure l e temps avec un chronomètre.Pourmesurer n impulsions, l'opérateur démarre s i g n a l e t compte &. l e chronomètre à l ' a p p a r i t i o n d ' u n L e chronomètre est a r r ê t é après avoir compté à n f o i s 10, 20 ou 4 0 suivant l e n signaux. Le nombre d e t o u r s e s t 6 g a l rapport de réduction choisi. = Les réflexes des opérateurs sont généralement meilleurs avec l e s signauxsonores. - En cas d e d é f a i l l a n c e , il est très f a c i l e d e se dépanneravecune lampe de poche o r d i n a i r e : l e moulinet est b r a n c h é , e n p a r a l l è l e , bornesdel'interrupteurde aux l a lampe. 11.2 2. Compteurs mécanigues ---___ --- -------------- - Avec ces a p p a r e i l s , l e s o p g r a t e u r s l i b é r é s du souci de d e s tops, peuvent s'attacher davantage auxdonnées compter qualitatives des mesures. - Les appareils semi-automatiques éliminent dans une certaine mesure, chronisation entre le (F6 de OTT ou 2264 de NEYRPLCY l e s erreurs dues début: d e l a mesuredu au manque de syn- temps e t l e début du compta- ge des impulsions. - Avec l e s a p p a r e i l s à p r é s é l e c t i o n s : l e comptage démarresur front d'une impulsion tionné est atteinte. et s'arrête le lorsque l a valeur du f a c t e u r p r é s é l e c - 290 Notons que l e s compteurs F10 e t 2 51 de OTT nesontpratiquement p a s u t i l i s é s pour l e s mesures en r i v i è r e . - Rappelons que l e s compteurs F6 e t 2 41 comportent un r e l a i s pouvant ê t r e m i s en ou h o r s c i r c u i t à l ' a i d e d'un interrupteur interne. Ce r e l a i s permet de modifier l a v a l e u r d e l a r é s i s t a n c e maximale admissibiesurlaligne : Z.41 15 ohms sans r e l a i s ; 200 ohms avec r e l a i s F 6 15 ohms s a n sr e l a i s e t c e , dans l e cas de mesuresavec ; 40 ohms avec r e l a i s une grande. longueur de câble électro- porteur(stationstéléphériques). = Après usage, il e s t recommandé destocker séparément l e s p i l e s . e t l e s compteurs (décharge d e s p i l e s e t oxydations éventuelles). - Pendant l a mesure, évirer d'exposer tous ces tement à l a pluie. L'humidité rentrant dans l e s mécanismes a r r i v e , à l a longue, à nuire au bon fonctionnementdes = V e i l l e r à manipuler sans compteurp direc- compteurs à c h i f f r e s s a u t e u r s . b r u t a l i t é l e commutateur r o t a t i f du F6 r é g l e r avec soin l a tension du r e s s o r t d e commandedu d'éviter des ruptures d'axes dans chronomètre a f i n l e chronomètre. Les . . avantages essentiels des compteurs électroniques résident dans l a p o s s i b i l i t é demesurer un grand nombre d'impulsions par qu'à 50 i l s > e t l e u r p r é s e n t a t i o n sousun' t r è s f a i b l e volume. Les Etablissements FRON à Toulouse,aprSsdes rents prototypes, vont l i m i t e r l e u r s f a b r i c a t i o n s jaugeage par point et seconde (jus- essais sur difféaux modèles CJR 22 pour par i n t é g r a t i o n avec moulinets à générateurs d'impulsions e t C J R 30 pour jaugeage point p a r point avec moulinet à gé- n é r a t r i c e decourant. Ne pas o u b l i e r , avec l e s compteurs CJR 22 e t CJR 30 d e r e t i r e r l e s piles de leur logement e n t r e chaque campagne de mesure. 29 I III. LES PERCHES III. 1. Documentation Voir notices OTT HLf 120/8, HBf 1005005 e t nokices N E - W I C M 23.24/a. III. 2. Remarques __c Dans l e c a s du jaugeage à g u é , u t i l i s e r . d e p r é f é r e n c e aveccoulisse. La perche, fabriquée par Neyrpic, se, un vernier pour lectures au centimètre. prévu de vernier sur - d'un vernier que comporte s u r l a c o u l i s - La S o c i é t é OTT n ' a p a s l a c o u l i s s e HERES. La f i g u r e 4 donne les p l a n s nousavons HERES. LesEtablissements che JANA une perche m i s au p o i n t et q u i s ' a d a p t e à l a coulisse OTT, peuvent, à l a demande, graduer l a per- comme i n d i q u és u rl af i g u r e 4 defaçon à f a i r ed e sl e c - ,tures directes. * Ne pas o u b l i e r d ' u t i l i s e r l e s perches avec une plaque de base adaptée à l a n a t u r e du fond : plus l e lit est mobile, plus ce de l a p l a q u e d e b a s e d o i t être grande pour l a surfa- é v i t e r 1'enfoncemeut d e l a perche. 9 Supprimer l a p o i n t e d e l a perche OTT s u r fond'rocheuxou ra- dier de béton. 111.3. Noteau s u j e t d e l a p e r c h e AGAR III Actuellement, l a f a b r i c a t i o n de l a perche AGAR III e s t a r r ê t é e . E l l e e s t remplacée p a r l a perche à I n t é g r a t i o n e t à Régulation Electronique "PIREE" q u i sera commercialiséedébut t i e n t compte desenseignementsfournis 1978. Cet a p p a r e i l par 10 a n s d ' u t i l i s a t i o n de l a perche AGAR III. L'accent a été m i s s u r l a f i a b i l i t é e t l a f a c i l i t é d'utilisation grace, incorporé. notamment à son chrono-compteur é l e c t r o n i q u e Y L El ..a E I U ..a c al 7 E ’2 \aJ 2 92 1 O ln Cu 7 O I rl) L Y a, U C O O G L CL rl) a, U a, L 0 a, L ü a, L Y u L -a, 293 IV. LESTREUILS ET LES CABLES I V . 1. Documentation .__ OTT HLf .120/17, HL€ 120/18 et notices Neyrpic Voir notices M 23.24/a. IV.2. Remarques - - sur l e st r e u i l s 0'1'T ne fabrique plus . ' l e t r e u i l VOLGA de 100 kg (version méca- GRAN d e 75 kg dans sa version nique e t é l e c t r i q u e ) . L ' a n c i e n t r e u i l 100 kg. actuelle, peut supporter des charges de - 11 est regrettable que Neyrpic ne l é g e r un r a l e n t i s s e u r pKéVOit pas pour son t r e u i l pour jaugeagesparintégration. Le t r e u i l d e 25 kg d e OTT ne peut recevoir qu'une seule couche de câble sur l a profond.eur est erronée lors- l e t o u r e t . La mesurede q u ' i l y a p l u s i e u r s couches. - Les t r e u i l s , b i e n être manipulésavecsoin que l e plus souvent très robustes, doivent e t entretenus correctement (graissage ré- g u l i e r aux p a l i e r s , réglage du f r e i n , p r o p r e t é d e s b a l a i s teurs, graissage e t collec- du mécanisme d e s compteurs qui ne sont pas étanches à l'eau). I V . 3 . Remarques sur les câbles = La résistance à la rupture des câbles électroporteurs - conducteur est d el ' o r d r ed e 6000 newtons, ce qui est largement s u f f i s a n t pour l e s mesuresavecdes - Des e s s a i s o n t saumons de 100 kg. été f a i t s à l a Circonscription Electrique du Sud-Ouest à Toulouse, en vue de détecter les signaux du moulinet ( p a r a s i t e s r a d i o émis p a r un vibreur placé dans né par les contacts à un l e saumon e t action- du moulinet), à l ' a i d e d ' u n r é c e p t e u r r a d i o . 294 La suspension du saumon est réalisée avec un caFle ordinaire 2 imn de de diamètre. Ce système quoique très séduisant à première vue,n'a pas.été généralisé ; il n'est d'ailleur utilisable qu'avec les mou. linets donnant1 contact tous les10 ou 20 tours d'hélice. Dans ce domaine, l'imagination des hydrométristes peut se donner libre cours et les idées n'ont pas manqué, mais le câble électroporteur . est toujours utilisé. - . - Le câble D2 de OTT constitué par un conducteur en cuivre avec âme isolée en acier recouvert d'une tresse en nylon, d'un diamètre de 4,2 mm est relativement fragile.Il est préférable de le remplacer sur les treuils de 25 kg par du câble électroporteur en acier type Notons que D5. la OTT fabrique Société des fiches permettant un raccord aisé du câble au moulinet et au Le saumon. ddtail de bornes etde leur montage est donné sur les photos de la ces 5. figure guipé 2 95 V. LESCYCLOPOTENCES .V.1. .- Documentation Il semble, d'après la documentation que nous possédons, que la firme OTT ne fabrique pas de cyclopotences. Les appareils de ce type disponibles en France, sont fabriqués par Neyrpic So- et la ciété Mécabolier (voir notice M 23.24/a de Neyrpic et notice Méc bolier relativeà la cyclopotence électrifiée type D.T.G.-E.D.F.). - V.2. - Remarques Ce matériel, lorsqu'il existe des ponts suffisamment larges perpendiculaires à l'axe de la rivière, permet la réalisation de jaugeages, même par très fortes vitesses. - Un inconvgnient de la cyclopotence E.D.F.-D.T.G. est le bruit : il peut être diminué en utilisant un câble émis par le moteur de connexion assez long. -.Un système relativement facile à réaliser est le porte-àfaux sur véhicule. On peut ,évidementutiliser n'importe quel . . 6 un exemple d'équipement véhicule. Nous donnons sur la figure sur fourgon Peugeot 57 de 1800 kg. Fig- 5 2 96 Montaae d’unebornecoudée e O T T avecducâble D5 Câble gaine métallique + un con- - 1. L. ducteur 6. D5 O Hülse flachgedrückt Flattened sleeve ‘Douille pressée à plat Montage d’une bornecoudée - 1. OTT avec du c5ble D 2 Câble & gainetresséefibre tresse métallique Câbleutilisé L2O(W)--4 2. + + conducteur sur le treuil NEVA 4. 3. OTT 02 297 298 VI. MONTAGES SUR BATEAU Nous décrirons ci-dessous le montage que nous avons e t q u i nous semble parfaitement adapté stations d'un réseau m i s au point aux mesures de contrôle des (1). masse maximale de 25 kg, est manoeuvré Le saumon u t i l i s é , d ' u n e par un t r e u i l s i m p l e (Newa ou a u t r e ) f i x é s u r à babord à 50 cm environ à du bateau. L e saumon plonge dans l'eau l ' e x t é r i e u r du boudin ( v o i r f i g u r e l e boudin tribord, peut une potence en travers 7 ) . Un o p é r a t e u r , a s s i s s u r manoeuvrer l e t r e u i l e t aussi, en cas de besoin, l ë moteurhors-bord qui doct toujours rester f i x é au ta- bleau arrière pendant l e s opérations de jaugeage. La f i g u r e 9 donne l e s d é t a i l s d e l a potence. Dans l e cas de rivières é t r o i t e s , pour r é a l i s e r l e s d e r n i è r e s v e r t i c a l e s p r è s d e l a berge, l a potence peut être retournée pour plonger à tribord (voir note technique No 36 d é j à c i t é e ) . La fixation du bateau au câble définissant alisée à l ' a i d e d ' u n c h a r i o t l a r g a b l e mesurede l e saumon la section, est ré- muni d'un compteurpour la l a l a r g e u r e t l e repérage d e s abscisses. La f i g u r e 8 rdontre ce 'chariot. En cas de dAnger ( c o r p s f l o t t a n t s ) l ' o p é r a t e u r assis, sur l e boudin t r i b o r d , v e r s l ' a v a n t du' levier de déclenchement, séparer dispositif de fixation au canot. du bateau, peut le chariot de translation L e bateau dérive alors tesse du' courant, l e c h a r i o t r e s t a n t f i x é a u c â b l e . disparu, on vient du à la vi- L e dangerayant se f i x e r au c h a r i o t à 1' a i d e du moteur. Les avantages de ce - grandk à l'aide montage s o n t l e s s u i v a n t s s t a b i l i t é du bateau grâce : à un é q u i l i b r a g e p a r f a i t 'de l'ensemble, - .. p o s s i b i l i t é de jauger des rivisres jusqu'à des vitesses voisines de 300 m de large avec 3 m/s, (1) v o i r également : Quelquesaméliorationsapportées à l a Technique des jaugeages en r i v i è r e p a r M. ALDEGHERI ORSTOM Note Technique No 3 6 . 299 \ F F 005 --l 300 302 - personnel réduit : 2 opérateurs sur le bateau arrivent à mener P bien une mesure de débit dans les limites indiquées ci-dessus, - m a t é r i e l l é g e r e t peu encombrant, - angle de dérive du câble donné par un rapporteur fixé sur la poulie, - poulies deguidage empêchant l e câble de sauter de la poülie de renvoi par fortes vitesses. Il nous semble u t i l e d ' i n s i s t e r s u r l e s p o i n t s s u i v a n t s . il e s t dangereux e t donc déconseillé : une embarcationpneumatique, - de placer bre important Avec l e saumon à l ' a v a n t du bateau car il y a déséquili- e t r i s q u e de rentrée d'eau, par l'avant, mgme pour des vitesses relativement faibles, - de fixer le canot à un câble en travers sans En e f f e t , dans cesconditions, moteur à l ' a r r i è r e . s i un opérateursetrouvantseulsur il y a risque de- chavirement. Le l e bateau,seporteversl'avant, canot pneumatique peut, sous l ' a c t i o n du courant, tourner autour du câble (déjà vu en Franceavecdes - de f i x e r l e bateau à un câble de façon rigide. Des embarcations pneumatiquesmodernes,avec l e s aménagements que nous avons d é c r i t s , sontparfaitementadaptées d é b i t s en r i v i è r e e t l e s h y d r o m é t r i s t e s n ' o n t , besoinde 1 m.s). vitesses de l'ordre de à l a mesure des à n o t r e a v i s , pas s e compliquer l a tzche avec des canots métalliques, plas- tiques ou a u t r e s "montages en portière". Les performancesde m a t é r i e l( s t a b i l i t é ,f l o t t a b i l i t é ,t i r a n td ' e a u , ...) ne comparables e t de l o i n , à celles des canots pneumatiques. ce sont pas La Société OTT (voir notice HBf 10 050/05 page 9) fabrique un radeau pneumatique qui, à premièrevue, qui, en r é a l i t é , l ' e s t beaucoup moins. En e f f e t , l ' a b s e n c e d e rend ce radeau pratiquement environ 1,50 m / s . paraît séduisant mais fond i n u t i l i s a b l e d è s que l a v i t e s s e a t t e i n t . 303 se rappeler que l e matériel dontnousvenons 11 f a u t t o u j o u r s utiliséentoutescirconstances ver autre chose.. être un équipement l é g e r e t q u ' i l n e d o i t p a s de parler constitue : au-dessus de . VII. LESTeLePH6RIQUES 3 m / s il faut trou- : CALCULSDESFLhCHES ET DESTENSIONS VII. 1.Documentation _ I _ Voir notices M 244 de Neyrpic e t HLf 120113 d e OTT a i n s i que le cahier de 1'ORSTOM série Hydrologie sur "les Stations téléphé- riques d e j a u g e a g e , d e s c r i p t i o n , n o t e s d e c a l c u l s observer pour leur installation e t règles à et leur utilisation", d'oùnous t i r o n s les tableauxci-dessous. VII.2.Stations avec ancrages f i x e s sur l e s deux berges (cas classique1 Le tableau 1 'donne-pour quelques câbles usuels dont téristiquissontindiquéessur.lafigure en charge lofsque l e s carac- 10, l e s f l è c h e s maximales l a tension est égale au 1/3 de l a r é s i s t a n c e à charge concentrée de 5000 N et d i f f é r e n t e s va- l a rupture pourune l e u r s d e l a portée. . . Le tableau II donnepour p o r t é e s ,l e sv a l e u r sd e sf l è c h e s desflèchesettens.ions ces mêms casles e t pour d i f f é r e n t e s e t tensions en à vide. De ce tableau c h a r g ea i n s i nousavons que tiré l'a- baque r e p r é s e n t é p a r l a f i g u r e 10. A l ' a i d e d e ces renseignements, connaissant à ne pas dépasser en charge en f o n c t i o n d e s c a r a c t é r i s t i q u e s d e l a section (niveau des appuis, plus hautes câble qui convient l a f l è c h e maximale eaux ...) on c h o i s i t l e l e m i e u x . Le tableau II donneen l a t e n s i o n maximaleen charge, l a valeur de au câble à vide au moment d e l ' i n s t a l l a t i o n . fonction de l a f l è c h e Fv à donner 0 * ** *** * *0 ** **9 ** *** * * d ** * ** *0 ** d 0 O * ** 0 ** 4 * *** ** *** ** 4 ** 3 tt 9 * *9 *** ** ** ** ** *** *0 **4 *** ** O 0 9 * *** * *** 4 ** ** d ** ** d * * **0 ** ** ** * 8 ** *** * *9* * *tr *** ** 0 *** ** ** 4 ** *rb *** ** 0 *** ** 4: *** * ** ** 304 H 2 . O O O v4 II a, .CI '2 a, f (ZI z o * ** 0 3 ** 4; *3 * ** 3 3 *3 * 3 ** 5 ** 3 * ** ** ** *3 * **' 3 3 *3 ** 3 *** *3 3 * ** ** 3 . l 3 *3 3 0 * ** 3 3 0 3 f t (r 305 . . . . .3 . 3 6 3 3 O * * * . . 3 Q 3 * * * * * O * * .w . . .O C U . . 4 . . .O 3 0 - h m0-I- * z d ? Noah w O f O r C .rc In Ln 4"h .C F .P W 0 - b O Fp W. *, * * * * . . nccrc .O 4 3c-C. * .. * * I d 4 . . d . . * *'* *. m L RI m a * * * .C fur-O3 * * * * (c * . .* ? * O N 16 * * ** * * * *1* **3 * *3 *0 ** ** ** *16 *8 *8 ** 3 * ii * ** *** * *3 3 ** *** 3 * *** 16 *** *** *** ** 2.. *4 % 3 *3 ** * 3 9 ** e 3 3 3 *9 r 3 I n 3 .-, 3 *3 *3 3 3 *Q 306 307 Exemple La section choisie permetde d é f i n i r les caractéristiques sui- vantes : - f l è c h e maximaleen - p o r t éeen t ar ep p u i s charge : 4,15 m : 1,50 m Le tableau 1 montreque l e câble No 5 convient l e mieuxztendu avec une f l è c h e d e 4,16 m il e s t soumis à une t e n s i o n d e 60 OC0 N. Pour q u ' i l en s o i t ainsi dzns les c o n d i t i o n s l e s p l u s rables de fonctionnement, il faudra tendre ce câble à vide, en s a n t une € lèche F égale à ],O9 m, ceguicorrespond v à v i d e d e 29 433 'N. VII.3.Stationsavecancragemobilelbloc - = R/3 l'in- au c â b l e t r a c t e u r p a r au sommet d u p y l ô n ed ' a p p u i ) . La f i g u r e 1 1 montre l e p r i n c i p e d e ce montage.Le est toujours soumis à une tension constante égale câble porteur à R/3. La flèche sera minimale à v i d e e t maximale e n c h a r g e , c e t t e v a r i a t i o n n e pasdue lais- à une tension d e béton de masse [R r é s i s t a n c e à l a r u p t u r e ) a c c r o c h é t e r m é d i a i r ed ' u n ep a u l i ep l a c é e déEavo- sera à un changement de l a tension du câble, mais à un dépla- cement v e r s l e haut du b l o c d e b d t o n . L e s i n s t a l l a t i o n s s e r o n t r é a l i s é e s pour q u ' i l existe une c o u r s e s u f f i s a n t e . Les c a l c u l s o n t été réalisés en prenant de 7 O00 N légèrement supérieure une charge concentrée à l a charge de rupture du c â b l e électroporteur. L e tableau III donne l a v a l e u r d e tension égale l a f l è c h e enchargesous une à R/3 pour d i f f é r e n t s c â b l e s e t d i v e r s e s v a l e u r s d e l a portée. Ce tableau permet d e c h o i s i r l e s c â b l e s caractéristiques de l a section (valeur de On en déduit l a masse du bloc de béton, une d e n s i t é du béton de 2 , 2 tonnesfm3. en fonction des l a f l è c h e maximaleen charge). d'où son v o l m e en admettant S O, O O 8 -w L E" 3 a, Y 308 ** *9 ** ** ** ** *** 4 * *** * *** *** * ** ** *4 * *** * *** ** ** *** *** ** ** ** ** 9 ** * *** ** ** *** ** ** ** *** * * ** ** 3 8 *4 *0 ** ** 0 *30 a * ** *** * *** 0 1 ** ** 0 ** *** * *** * ** *0 ** ** ** ** * *** * *** * ** ** ** ** ** ** *O* * 309 * 3 d ** ** 3 3 ** ** 3 ** *** 8 * * *4 *** *** 0 3 t ** O *** ** ** *3 *** * ** * ** 4 ** * * ** 3 ** *d t * *** * ** * ** O ** ** *** * * .* . . . . . . . . al. . . . . . . . . . . . . . . . . . * i O O O t- 310 Le tableau IV donne les v a l e u r s d e i a . f l è c h e à v i d e pour une comparer à celle obtenue après t e n s i o n é g a l e à R/3 que l ' o n p e u t m n t a g e d e 1' i n s t a l l a t i o n . VII, 4. Remarques - - Avec. les t r a n s p o r t e u r s aériens, il est théoriquement possible de mesurer des vitesses de l'ordre de équipes soient bien entraînées 6 1 7 m / s . Il f a u t que l e s a i t pas trop de transports et q u ' i l n ' y en surface(branches,herbes). -.Unjaugeage à partir d'une station téléphérique déplacements du moulinet sont lents tes pour t r a v e r s e r 250 m avecun - L e matériel d o i t t o u j o u r s : il f a u t compter 20 à 30 minu- treuil double de l a poulie de renvoi se gripper très rapidement). Veiller au nement du contact de du moulinet dans - 100 kgmanuel. Stre en parfait état : t r e u i l s e t câbles graissés périodiquement (ne pas oublier qui risque de Au moinsune e s t long, l e s fond c a r c'est d e l u i quedépend bon fonctionl'ensablemeat l e s r i v i è r e s B fond sableaux. fois par an, contrsler l a f l s c h e du c â b l e porteur e t r é g l e r l a t e n s i o n d e s c â b l e s t r a c t e u r s d è s q u e l e u r f l è c h e augmente. - Maintenir l a section de mesure propre par des débroussaillal e s arbres dont ges périodiques. Elaguer l a chutepourrait endom- mager l e s câbles. - Lors de l'enroulement opération soigneusement du c â b l e é l e c t r o p o r t e u r , réaliser c e t t e 2 spires j o i n t i v e s e t é v i t e r d e laisser l e saumon pendu au câble pendant une longue période. . 1 ** 0 *** ** *** * ** ** * *** ** * ** *** *** ** ** *** **8 * **0 **0 * *5 9 ** 4 9 **9 9 9 gr * ** *4* ** *0* ** *** * 4 *** *O * ** *** * 0 ** ** 0 * ** *** 8 * ** *8* ** * 4 ** *0 *0 **5 **8 * 0 *0* * 0 O *0 *** *** *0 0 9 i 9 ** ** * *** ** 9 8 ** *** O * ** * 31 1 * in * d iii ** a O v) E-4 O rl O O 0 O O O (c O O * O O 6-4 6-4 O 4 O O 0 N O & * 9 0 Ln ** * *** 9 * ru * N ** * 0 **0 6 6 ** cn m * O ** * ** * * a 8 N *** * * *** * m tn * acr tn * * O O\ O m N * \d O O * O O O O O 4 O O (u O 0 6 ln * m N * ** * * 4* * m 0 N * *4 * * *** O O O 5 Q) O O O I-l O O 0 O O O O 4 0 * **0 * Zr 4*9 Iu ** * *3 * 8** ** t** * * ** 312 VIII.TRAVAUX D E BUREAU VIIS.1.Calcul - cote moyenne Nous donnons un jaugeage ci-aprèsun exemple de calcul fictif de cote moyenne pour sur 4 verticales au cours d'une crueà l'aide : de la formule 'Z (Hi Puil H = mOY -0 Verticales H (il H (3) = m Y m Y = 1 Cotes 1 PU1 1 PU2 1 PU3 (200 x 1) + (250 x 2) + (300 x 5) + (250 x 1) = 1+2+5+.1 2450 = 272 cm 9 (200 x 5) + (250 x 2) + (300 x 1) + (250 x 1) 2050 --= 9 9 228 cm Pour un même ..débit ( PU identiques) et des variations de cotes identiques au cours du jaugeagela cote à attribuer au jaugeage varie de H= 228 cmà H = 272 cmselon la répartitions des PU. 313 Cas No 3 L ' e s s e n t i e l du débbit passe entre les c o t e s 200 e t 250. Cote du jaugeage = 228. Cas No 1 L ' e s s e n t i e l du d é b i t est mesurd p r è s d e l a cgte maximale (250 à 300). Cote du jaugeage . V I I I . 2 . C o n s i g n e rse l a t i v e s 9 - = 272 cm. au p l a n i m é t r a g e Planimétrer sur une surface plane et horizontale, P l a c e r l e d e s s i n à planimétrer sous une feuille de calque de façon que l a r o u l e t t e du planimètre se déplace toujours sur cette feuille. - Placer l e pôle du planimètredefaçonqu'audépart à l'arrivée, e t donc l e s deux b r a s d e l ' a p p a r e i l s o i e n t p e r p e n d i c u l a i r e s . Ne jamais remettre l e compteur à zéro mais f a i r e une l e c t u r e au départ et'une lectrue Suivre l e contourde à l'arrivée. l a surface à planimétrer assez rapide- ment e t sanstrembler. Effectuer toujours deux planimétrages successifs en déplaçant l e pôle du p l a n i m è t r e e n t r e l e s d e u x s e n t e n t e n t r e eux d e s é c a r t s d e p l u s d e mesures. S i l e s r é s u l t a t s pré- 2 % recommencer l ' o p é r a t i o n e t prendre l a moyenne de deux planimétrages présentant des &arts inférieurs à 2 %. . OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE-MER Direction générale : 24, rue Bayard - 75008 PAR IS Service des Publications : 70-74, route d’Aulnay - 93140 BONDY O.R.S.T.O.M. Editeur Dépôt ItSgal : 26 trim. 1979 I.S.B.N. : 2-7099-0546-9 I