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h
vide vide
La Nouvelle République
Samedi 16 mars 2013
loir-et-cher
billet
l’essentiel
Plumitif
> p. 5
> p. 11
FAITS DIVERS Un détachement de dix
pompiers et cinq véhicules est parti en
renfort pendant trois jours dans le pays
de Caux, paralysé par les fortes chutes
de neige.
CONSOMMATION Pendant que les taux
sont encore bas, il ne faut pas hésiter à
demander à sa banque de revoir son
prêt immobilier. Le gain peut être très
intéressant.
> p. 12 Cinéma
> p. 7
LOIR-ET-CHER L’ensemble des syndicats
d’enseignants a refusé, par un vote
unanime, le projet de « dotation horaire
globale » pour les collèges.
> p. 13
BLOIS Christelle Ferré, la présidente
d’Union pour Blois, prône le
rassemblement de l’opposition en vue
des municipales. Mais ce n’est pas
gagné.
> p. 45 Télévision
> p. 29 et 30 Avis d’obsèques
> p. 46 Editorial
> p. 30 et 31 Petites annonces
> p. 53 On en parle
> p. 32
> p. 54 Météo
BASKET L’ADA reçoit La Rochelle ce
soir, une équipe qui lui avait infligé sa
première défaite de la saison.
> p. 55 Bourse
> p. 41 à 43 Courses hippiques
L’ADA compte prendre sa revanche.
Les pompiers sont rentrés de Normandie.
> p. 44 Jeux
[www.lanouvellerepublique.fr]
> VIDÉO. Le 26 mars à Rennes, le
Vendômois de 21 ans Benjamin Bazoge
sera en lice pour le titre de champion de
France de dessert.
que valent vos trésors ?
Vos trésors
mode d’emploi
Gardien de l’Empire
Une plaque de ceinturon, objet de militaria, a retenu cette semaine l’attention
de notre expert. Me Aymeric Rouillac nous en dit plus.
Me Aymeric Rouillac.
P
hilippe, un lecteur de
Châtre s-sur -Che r,
n o u s s o u m e t a ujourd’hui un objet de
collection militaire dont il souhaite connaître la valeur. Aymeric Rouillac, commissaire-priseur, nous donne
son avis :
« L’amateur chevronné peut
tout collectionner. Des tableaux de maîtres aux plus petits objets de la vie courante,
les collectionneurs cherchent,
échangent et deviennent experts en leur domaine. Traitées par leurs adeptes comme
de véritables sciences, des collections en tout genre voient
régulièrement le jour et affi-
chent des dénominations aussi
pointues qu’extravagantes.
Ainsi est apparu le cappaspingulophile, féru d’épingles à
chapeau, ou encore le scalaglobuphile, passionné par les
boules d’escalier.
L’objet de notre lecteur est une
plaque de ceinturon de gendarmerie. Il s’inscrit donc dans
la grande famille des objets
dits de “ militaria ”. Ce terme,
repris du latin, rassemble tous
les objets ayant un rapport
avec l’activité militaire de tout
pays et de toute époque. Il peut
s’agir aussi bien d’armes et
d’uniformes que de documents, p hoto graphi es ou
œuvres d’art. Les collectionneurs sont nombreux, notamment pour la période napoléonienne et de la Première et
Seconde Guerre mondiale. La
plaque de Philippe est rectangulaire à pans coupés. Elle est
vraisemblablement en étain.
Le décor est réalisé par estampage, technique par laquelle le
métal est chauffé puis pressé
entre deux matrices.
Le motif principal est un aigle
perché sur des foudres, il porte
une couronne fermée. Ces
deux attributs sont des symboles du pouvoir impérial.
L’aigle est l’un des emblèmes
de Napoléon Ier. Cet objet
n’est pas de l’époque du Pre-
Nicolas Perruchot ne désarme
pas. A moins qu’il ne se
repositionne en vue
d’échéances électorales :
vise-t-il le département ou la
région en 2015 ? Le conseiller
régional et ancien député de
Blois a pris la plume : dans Le
Figaro daté d’hier, il s’insurge
contre la loi d’amnistie pour
les délits commis dans le
cadre d’actions syndicales. Un
propos politique pour celui
qui était, l’année dernière,
rapporteur d’un travail
parlementaire dans lequel
était dénoncé le manque de
transparence des comptes des
comités d’entreprises. Logique
qu’aujourd’hui, il reproche
une « indulgence coupable »
au gouvernement dont il
estime qu’il ferait mieux de
s’occuper de « l’économie en
berne et de la croissance en
panne ».
Vous avez un objet à proposer
à notre expert : envoyez-nous
ce que vous connaissez sur
celui-ci, ainsi qu’une (ou
plusieurs) photo en format
jpeg (si possible d’un poids
compris entre 250 et 500 ko)
sur la boîte mail :
[email protected] (attention,
tresors s’écrit sans accent).
Vos coordonnées complètes
sont indispensables à la prise
en compte de votre demande,
toutefois, vous pouvez
réclamer l’anonymat en le
stipulant précisément, en cas
de publication.
sur la toile
Cet objet n’est pas de l’époque du Premier Empire
mais du Second Empire.
mier Empire mais du Second
Empire. Napoléon III s’appuie
alors sur la puissance et la renommée de son illustre prédécesseur pour assoir son pouvoir grâce à son nom, ses
symboles et son mode de gouvernement. En 1854, Napoléon
III rétablit la Garde Impériale
aussi appelée Gendarmerie.
Cette force armée, qui trouve
ses origines chez les gardiens
de la “ Maison du Roi ” à
l’époque féodale, apparait sous
sa forme moderne au lendemain de la Révolution Française. Elle contribue largement
à la prise de pouvoir de Napoléon III lors du Coup d’État de
1851.
Cette plaque de ceinturon fait
forte impression avec son aigle
flamboyant mais elle a été produite à de nombreux exemplaires et n’est donc pas un objet rare. Sa valeur en vente
publique serait d’environ
30 euros. »
Pour découvrir l’univers de ces objets
et partir sur les traces de l’histoire militaire de France et de Navarre, rendezvous lundi 18 mars, à l’Hôtel des ventes
de Vendôme, pour la vente Militaria et
objets de collection.
Réagissez, écrivez-nous. Par courrier : La Nouvelle République, 1, place Jean-Jaurès, BP 119, 41004 / Par courriel : [email protected] /
Sur le site : www.lanouvellerepublique.fr
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