Download vie culturelle

EDITORIAL ......... . . .... . .. .. ..... .
VIE CULTURELLE :
L'INFORMATIQUE A LA SOURCE
La première génp.ration d'ordinateurs, gros
systèmes lourds et encombrants a vécu à
l'écart du grand public pour qui elle restait
inaccessible et mystérieuse.
FERNAND nous a quittés .. .... .. .
PARLONS-EN AVEC :
Louis SASSEVILLE, prêtre à La Source
L'Indien : Louis Sasseville, vous quittez La
Source après treize années passées dans ce
quartier?
LS : J'estime qu'il faut un renouvellement
de l'action pastorale et qu'il n'est pas bon
de rester "à vie" au même endroit. C'est
pourquoi j'ai demandé à partir ......
EDITORIAL
DÉPARTS
Ce numéro est placé à plusieurs titres sous le signe du départ. Bien sûr, à La Source , certains
arrivent et d'autres partent: les Sourciens se renouvellent beaucoup, ce n 'est pas nouveau. Cependant, il y a des départs plus 1'Ulrquants que d'autres :
, - Celui de Louis BASSEVIUE, prêtre à La Source depuis treize ans; il nous quitte pour Orléans ,
dtimant nécessaire le renouvellement des prêtres dans une cité ;
' - Celui des frères Carmes qui pendant seize ans, au 15 allée Camille Flammarion, ont poursuivi
leur vie de recueillement et tenté simultanément une première expérience de vie en HLM et de travail à l'extérieur; beaucoup de vous les ont connus et ne les oublieront pas, ces hommes de prière
venus partager notre vie quotidienne de Sourciens ; leur ordre les rappelle à Paris.
Un autre départ, douloureux celui-là, est celui de Fernand PELLICER, l 'un des premiers habitants de La Source, ami de tous, qui se dépensait sans compter pour son quartier et pour les autres.
Une maladie froudroyante nous l 'a enlevé.
L'INDIEN ÉCOUTE
Les correspondants de l'INDIEN à La
Source nous communiquent. . . . . . . . . . 14
LE POINT DE VUE DE L'AHLS . .. .... .. 16
Notre dossier, qui entame une série d'études sur les habitants de La Source, leurs professions ,
leur mode d'habitation et de vie, évoque des déplacements de personnes, sous la forme plus austère d'études statistiques.
P. COURTOT
6
REVUE DE PRESSE
La Source vue à travers la presse local
7
NOUS AVONS VU
L'information "passe" encore insuffisamment à La Source. Cependant il se fait beaucoup de choses dans notre quartier. . .. 7
NOTRE DOSSIER : LES MOUVEMENTS DE
POPULATION A LA SOURCE
1re partie : RADIOGRAPHIE DE LA
POPULATION
La Source a une population variée et
mouvante. Quelques "pionniers" au départ,
des arrivées successives, individuelles ou
par groupes ethniques ou professionnels;
La Source a maintenant un visage qu'il lui
faut cerner.
L'INDIEN, a partir des résultats du recensement de l'INSEE 1982, a essayé d'y
contribuer par ce premier volet d'une
grande enquête ... . . . ........ ... .. . 8
LE COURRIER DES ASSOCIATIONS
Dans chaque numéro l'INDIEN ouvre ses
colonnes aux associations qui participent
à la vie de La Source . . .... .. . ... . .. 13
VIE CULTURELLE
L'INFORMATIQUE A LA SOURCE
PAGE 3
Il y a beaucoup 'à apprendre, et certains chiffres pourraient vous étonner. Nous les soumettons
à votre curiosité, avant un autre départ pour une partie d 'entre vous , celui bienheureux du temps
des vacances .. .
3
5
CE JOURNAL A PU ÊTRE ÉDITÉ
GRACE A VOS COMMERÇANTS
RÉSERVEZ-LEUR VOS ACHATS
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notre prochain numéro
paraÎtra en septembre 1985
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ouverte de 9 h à 12 h 15 et de 15 h à 19 h 30
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2/L'INDIEN deuxième trimestre 1985
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VIE CULTURELLE
L'INFORMATIQUE A LA MAISON
Où en sont les Sourclens ?
CLUB INFORMATIQUE DU
COLLEGE ALAIN FOURNIER
L'Informatique est partout
Sans que nous en soyions toujours conscients,
l'informatique s'introduit progressivement dans
tous les secteurs de la vie sociale.
La première génération d'ordinateurs, gros systèmes lourds et encombrants a vécu à l'écart du
grand public pour qui elle restait inaccessible et
mystérieuse.
En quelques années, tout a changé. Les systèmes
informatiques ont envahi bureaux, banques, bibliothèques, commerces, guichets des services publics
et jusqu'aux abords des trottoirs. La machine à
laver, la cuisinière sont devenues programmables;
des crayons lisent au lieu d'écrire et transmettent
des informations, des terminaux réservent vos billets de train et des "Points Argent" prélèvent sur
votre compte la somme voulue après vous avoir
indiqué la marche à suive. Bientôt des cartes
magnétiques remplaçeront vos clés, et d'autres,
dites "à mémoire" réglerons vos achats et tiendront vos comptes à jour. Déjà certaines voitures
"parlent", vous préviennent de vos oublis et de
votre imprudence. Comme toute nouveauté, toute
diffusion d'une invention, cette avancée implacable, irrésistible des techniques informatiques suscite des inquiétudes, des réserves et jusqu'à des
interrogations philosophiques.
Depuis trois ans, des ordinateurs à la portée de tous
Depuis environ trois ans sont apparus sur le marché toute une gamme de micro-ordinateurs dits
"ordinateurs familiaux" à la portée de nombreuses bourses. Ils n'ont plus le caractère de monstres sacrés des premiers, mais pour beaucoup
semblent encore réservés à un petit nombre d'initiés. Cependant, pressés par les jeunes, soumis
à l'attrait du nouveau, désireux d'être "dans le
coup", bon nombre de parents se posent la question : "ordinateur ou pas ordinateur ?".
C'est une décision que la plupart d'entre eux ne
veulent pas prendre à la légère même si à long
terme cette "plongée" dans l'utilisation personnelle des possibilités données par l'informatique
leur semble inévitable. (Plus d'an million de foyers
ont déjà franchi la pas en France et près de cinq
millions Outre-manche).
Ces acquéreurs éventuels voudraient bien savoir
quels sont les services que peuvent rendre les orogrammes, les logiciels, les disquettes et tous ces
objets étranges et inconnus dont ils entendent de
plus en plus souvent parler.
Quel est l'usage du micro individuel?
Nous n'avons pas les moyens d'évaluer le nombre de Sourciens qui possèdent un ordinateur. Ce
nombre est certainement loin d'être négligeable vu
la jeunesse de la population et les catégories socioprofessionnelles les plus représentées dans notre
quartier.
Cependant, ce qui ressort clairement de l'expérience de ceux que nous avons contactés, c'est
que l'ordinateur ne sait rien faire par lui-même si
ce n'est que générer un peu de chaleur. Ce n'est
qu'en fontion des goûts, des aptitudes et des objectifs de chacun qu'il peut avoir de multiples usages. La liste est longue alors de ce qu'il peut permettre de faire : de la musique, du dessin, des jeux,
la gestion de la maison, des calculs d'astronomie,
des programmes éducatifs, le traitement de textes
qui nécessitent des remaniements successifs,
l'accès à des banques de données, etc.. . ~
Le Club dispose de cinq' micro-poche, d'un
T07 et d'un T07-70 et à l'espoir d'obtenir une
dotation plus importante l'année prochaine.
L'INFORMATIQUE
A LA MATERNELLE!
L'École Maternelle Ren'é-Guy CADOU étudie
la mise en place d'un micro-ordinateur et de
logiciels d'enseignement assisté pour la rentrée d'octobre 1985.
L'INFORMATIQUE
AU LYCÉE DELA SOURCE
• L'ENSEIGNEMENT : toutes les sections G
(commerce, comptabilité) peuvent normalement accéder à un matériel comprenant huit
LOGABAX et une imprimante. Mais d'autres
sections peuvent également bénéficier
d'enseignement assisté par ordinateur, si les
professeurs disposent de logiciels.
La section BTBS est également dotée d'un
matériel complet.
• FORMATION DES ENSEIGNANTS : Sur les
170 enseignants de l'établissement, 15 à 20
suivent actuellement des stages de formation
(formation de base 10 jours; pour les formateurs délégués 1 an).
• PLAN D'ACTION EDUCATIF (P.A.E.) : Un
PAE sur l'hérédité s'est largement appuyé sur
l'outil informatique.
L'ordinateur personnel IBM
Venez le voir et l'essayer
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45000 ORLÉANS
Tél (38) 54 36 62
LIBRAIRIE
Le Club, créé il y a deux ans, regroupe une
trentaine d'élèves rép'artis en cinq groupes.
Chaque groupe se réunit une heure par
semaine pour s'initier à la programmation en
" basic" , sous la conduite de quatre animateurs bénévoles.
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Tél.. (38) 62 22 21
"TOUS LES LIVRES POUR TOUS LES MICRO-ORDINATEURS"
• CLUB INFORMATIQUE : Le Club réunit 5
groupes de 7-8 élèves et est animé par un professeur à l'I.U.T. d'Informatique à La Source.
Le matériel comporte 3 T07 - 70 et divers
périphériques.
Le développement de l'informatique au Lycée
est bridé surtout par un manque de locaux.
QUEL QUES OUVRAGES DE SENSIBILISATION
Pami les centaines en langue française et quelques
millers en langue anglaise !
" L'ORDINATEUR A LA MAISON , POURQUOI?
POURQUOI? POURQUOI ?" chez HACHETIE qui,
pour 35 Frs posera simplement les questions que
vous pourriez vous poser ; ou " BRANCHEZVOUS !" de Stella de Joël DE ROSNAY qui , sur
le mode enthousiaste vous apportera leurs réponses à ces questions ;
Enfin, le "GUIDE PRATIQUE DE LA MICROINFORMATIQUE" de nouveau chez Hachette' et très
bon marché (15 frs) vous fera très complètement
de très simplement une visite guidée d'un système
de micro-informatique et de son fonctionnement
(un bon rapport clarté/prix).
Et pour le Minitel :"MINITEL MODE D'EMPLOI " par
Dominique SCHRAEN, et Sibylle ROCHAS. Editions
PSI.
L'INDIEN deuxième trimestre 1985/3
VIE CULTURELLE
L'INSTITUT D'INITIATION A
L'INFORMATIQUE INDIVIDUELLE
(autrement dit 41N) Tél. (38) 69.33.30
Association sans but lucratif, intégrée au Centre d'Animation et de Loisirs de la Ville
d'Orléans, le Centre 4 IN a pour vocation la
diffusion de l'informatique individuelle dans
le public.
L'activité du centre est donc très diversifiée :
• ACTIVITE PARA-PROFESSIONNELLE : stages de formation professionnelle pour les petites entreprises, stages de réinsertion sociale,
services aux écoles et aux centres de loisirs.
• Services offerts à l'amateur " branché" ou
désireux de prendre un premier contact :
- des stages d'initiation (10 semaines à deux
heures par semaine, ou week-end) ;
- des stages de perfectionnements ;
- l'accès en libre service au matériel et aux
logiciels, et conseils d'un animateur.
Le matériel (et logiciels) est important et servi
par un animateur enthousiaste. Activité
payante.
LE MINITEL
Vous allez bientôt le connaître, si ce n'est déjà
fait. Cet appareil, pas plus grand qu'une boîte
de chaussure, qui se branchera entre votre
prise téléphonique et votre téléptlone, sera
proposé gratuitement aux abonnés du téléphone, à la place de l'annuaire papier, dès juillet pour Orléans.
Les services qu'il propose? Par un appel vous
pourrez par exemple :
- consulter gratuitement pendant les 2 premières minutes l'annuaire téléphonique de
tous les départements fichés sur Minitel.
- Le bottin, le Pariscope - payant (4 F/min
en 84) .
- Les résultats de l'Institut National de la
Consommation (essais comparatifs, liste
des prix comparés, coûts d'utilisation de
notre voiture etc ... Payant : une taxe
toutes les 2 minutes.
- SNCF (une taxe toutes les 2 min.), Air
France, Air Inter (gratuit)
D'autres services existent, de nouveaux s'y développeront. A condition
que les coûts soient clairs et abordables , l'utilisation du Minitel nous
semble une solution d'avenir.
4/L "INDIEN deuxième trimestre 1985
LE MICRO-CLUB
D'ORLÉANS LA SOURCE
Adresse : Rue Poincaré au panneau " Salle de
Billard" - Tél. 63.09.08 entre 18 h 30 et
19 h 30
Cette Association , sans but lucr~tif, est née
du besoin d'une trentaine de possesseurs de
micro-ordinateurs pour en amortir le coût,
échanger des idées, des programmes, des
compétences.
Du débutant au professionnel informaticien ou
électronicien, le Club réunit une centaine de
familles.
Les adhérents sont tous possesseurs d'un
micro-ordinateur et disposent d'ateliers spécialisés par type de machine.
Sont en fonctionnement : SINCLAIR (ZX
81 -Spectrum), ORIC et AMSTRAD.
Sont en création : THOMSON, MSX et APPLE.
Chaque atelier est ouvert un soir par semaine.
Des réunions spéciales regroupent les adhérents intéressés et des personnes extérieures
sur des sujets particuliers :
- gestion et utilitaires ;
- électronique et applications ;
- Programmes éducatifs.
Une branche "Club des moins de 15 ans" est
en cou rs de test.
Pour une cotisation annuelle familiale de
200 Frs, le Club met à la disposition des adhérants des revues, des logiciels, des extensions
électriques, la possibilité d'emprunter une
imprimante.
Par ailleurs les cours de perfectionnement
sont organisés par le Club dans les locaux de
l'I.U.T. de La Source.
Des contact sont maintenus avec d'autres
. Clubs de la région.
.~
Si, après mûre réflexion , et finalement conquis par
les démonstrations d'un heureux et fécond propriétaire, vous avez décidé l'achat d'un de ces
appareils, sachez qu'il faut tenir compte des conseils suivants que complèteront fort bien des contacts avec les clubs ou instituts existants (voir
encadrés).
Si l'acquéreur a des besoins très spécifiques, qu'il
choiSisse l'ordinateur le plus répandu et dont la
documentation est la plus riche .
Si son but est plus général : expériences de créativité, de gestion, etc ... qu'il se renseigne bien
avant de faire son choix parmi les mille et un modèles proposés (le matériel informatique se renouvelle sans cesse et risque d'être rapidement
périmé).
Qu'il sache de toutes façons que l'ordinateur luimême n'est que la partie visible de l'iceberg. Son
achat l'entrainera dans une succession d'autres
déoenses : magnétoscope pour stocker les programmes, deuxième téléviseur, programmes (outils
ou jeux), livres revues spécialisées. L'adhésion
éventuelle à un organisme pour des cours ou
échanges permettront de progresser (voir
encadrés).
Par le développement de la micro-informatique,
nous allons être de plus en plus nombreux à découvrir bon gré mal gré, des " horizons nouveaux".
•
T. JOUVE
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J. CODRON
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Je Pelllti.r (38)63 Of 08 ou J ~ (38)63 73 93
rtjoig.e~ nOU5.
Orl~lnnai5 un~
Ce texte reprend l'essentiel de l'allocution prononcée par J.P. DELPORT le 7 mai
lors des obsèques de Fernand Pellicer à La Source.
Femand Pellicer nous a quittés le 4 mai, victime
d'une maladie foudroyante qu'un traitement de
trois semaines à l'Hôtel-Dieu , à Paris, n'avait pu
enrayer. Il avait 49 ans.
A l'Institut d'Arts Visuels, où il travaillait depuis
1982 comme employé communal et où sa compétence était unanimement reconnue, il ne laisse
également que des amis.
C'est avec émotion que je voudrais en quelques
mots, et au nom de tous ses amis des diverses
associations, porter témoignage de l'action inlassable de Fernand au service de notre jeune cité de
La Source et de tous les habitants.
Alors, très simplement, tous les amis te disent :
"Merci Fernand, pour tout ce que tu as fait et pour
tout ce que tu as apporté à La Source. Adieu
Fernand" .
Femand n'était jamais au premier rang, il ne revendiquait pas les honneurs ou les places, mais il était
toujours présent dès qu'il y avait une tâche à
accomplir, dès qu'il fallait réfléchir sur un problème
qui se posait à un groupe de personnes à La
Source. Et beaucoup de choses, beaucoup d'évènements ne seraient pas arrivés à La Source, sans
lui, sans son concours actif, sans son courage et
son dévouement que l'on peut qualifier vraiment
d'extraordinaire! Tout son temps, Fernand le donnait aux autres.
Militant ouvrier, Fernand fut d'abord au service de
ses camarades de travail : militant syndical à la
CGT et politique au parti communiste, Il fut durant
de nombreuses années conseiller prud'homal pour
défendre les droits des travailleurs.
Pied-noir, arrivé à La Source en 1964, il participa
à la construction de celle-ci, comme travailleur du
bâtiment : il fut aussi et surtout bâtisseur de la vie
sociale à La Source. Dès la naissance de cette ville,
il contribua à créer les premières associations :
Amicale des locataires, comité local de la
F.N.A.C.A. : dans les années 1970, il fut la cheville ouvrière de l'organisation des fêtes et bals
organisés par l'Union des associations, puis de
l'Associations des Habitants de La Source. A la
Maison des Jeunes et de la Culture, puis après sa
transformation au Centre d'Animation et de Loisirs, il apporta ses innombrables heures de travail
bénévoles pour l'aménagement intérieur, et la création de petits équipements ou meubles.
Femand savait tout faire avec ses mains et, dès
qu'un animateur avait besoin de quelque chose,
il allait à l'atelier de Fernand. Le lieu de vie de notre
ami, c'était le Centre Culturel de La Source: C.A.L.,
bibliothèque et salle Gérard Philipe. C'était aussi
l'Association des habitants de La Source où il participait à toutes les actions ou réflexions : organisation des fêtes, de l'information, rédaction de
1"'lndien" , commissions sur l'urbanisme ou les
problèmes du chauffage urbain (qu'il connaissait
bien, ayant travaillé de nombreuses années à la
S.O.C.O.S.), mise sur pied d'un réseau de relations avec les étudiants du Campus, projet de création d'une banque de données propre à La Source
et accessible par Minitel, contribution au lancement
de "Convergence à La Source", pour faciliter et
enrichir le dialogue entre toutes les communautés
et nationalités présentes dans notre quartier.
Femand était aussi la mémoire de La Source, ayant
connu le développement de notre ville depuis l'origine puisqu 'il participa aux premiers chantiers:
mais il gardait trace de toute cette histoire. Et il
Ya quelques années, nous découvrimes avec beaucoup d'étonnement tout ce que Fernand avait
amassé comme coupures de presse ou photos, et
qu'il présenta lors d'une remarquable exposition
au C.A.L. Mémoire de la Source, Fernand restera,
j'en suis sûr, dans la mémoire dl) La Source et des
Sourciens.
"L'AHLS nous a par ailleurs fait parvenir le témoignage suivant"
Lorsqu'est sorti le denùer numéro de l'INDIEN
dans lequel il avait développé le thème de la fête,
nous ne nous doutions pas que, quelques semaines plus tard, Fernand PELLICER allait nous
quitter, emporté par une maladie foudroyante.
Nous perdons un ami fidèle et avons peine à
mesurer le vide qu'il laisse parmi nous.
Fernand était d 'une disponibilité de tous les instants ; après sa journée de travail , il en commençait une autre au service des divers groupes et
associations qui participent à l'animation de la
Source ; le samedi et le dimanche on était sûr
de retrouver Fernand et, pendant les vacances,
il prépllrait la rentrée des autres .
Fernand savait tout faire; il était d 'une incroyable habileté et son savoir faire s'étendait à tous
les domaines: maçonnerie, menuiserie, ébénisterie, serrurerie, électricité, arts graphiques.
Fernand avait des qualités remarquables d'organisateur ; premier arrivé dans les fêtes ou mllnifestations, c'était toujours lui le dernier parti ;
toujours dans la coulisse et jamais sur la scène .
Fernand avait un bon sens remarquable et ses
avis étaient toujours précieux ; il avait l'estime
de tous car il ne se mettait jamais en avant.
Pour avoir participé à sa construction et à son
développement, Fernand avait une connaissance ,
partalte de la Source. Les archives qu ' il nous
laisse sont précieuses mais il était le seul à connaître certains détails qu ' il nous faudra redécouvrir avec peine.
Fernand était un être extraordinaire et nous lui
sommes tous un peu redevables de quelque
chose. A l'Association des Habitants de la
Source comme ailleurs il sera difficilement
remplaçable .
L 'AHLS
Le Centre d'Animation de La Source
organise sa fête d'année le vendredi 28
juin à 20 h 30 à la Salle Gérard Philipe.
Cette soirée sera dédiée à Fernand
Pellicer.
L ' Histoire de L'INDIEN est très fortement liée
à FERNAND. En effet, ce dernier assurait le
tirage du Bulletin de l'Association des Habitants
de La Source, avant l'existence de l'INDIEN.
Plus de 6000 pages à tirer, toujours dans des
délais très courts , et cela plusieurs fois dans
l'année. Sur son duplicateur à stencils, FERNAND passait alors son samedi après-midi et
son dimanche pour l'information des Sourciens !
C 'est la lourdeur de cette tâche, ainsi que l'élargissement de cette information à toute La Source,
qui nous a amenés à transformer cette feuille
d ' Association militante en un Journal de quartier. Là aussi, la participation de FERNAND a
été importante : lors de la recherche du titre du
Journal , il nous faisait remarquer que nos propositions de titre " De bonne Source" ou " Infos
à la Source" étaient déjà utilisées pour des chromiques de quartier dans certains journaux; par
ses recherches dans ses archives sur l'origine de
la statue de l'Indien pour l'élaboration du premier "Parlons-en avec ... " consacré au "Gardien des Plaines " Nous avons passé, dès la
réception des premiers " bromures" de
l'INDIEN, toute la soirée avec FERNAND et
jusqu'à une heure avancée de la nuit pour procéder au montage du numéro Un.
Depuis FERNAND a constamment collaboré à
L'INDIEN, en nous donnant ici une info~­
tion a ajouter, en nous proposant là une interview d'une personne connue à La Source, en
nous étonnant toujours par sa connaissance profonde de ce quartier. Il nous évitait les faux pas
et nous indiquait les fùs invisibles qui constituent
la trame de ce quartier de La Source, et que lui
voyait très bien.
FERNAND a suscité la contribution de nombreuses personnes à L ' INDIEN . Certaines se
sont révélées fort importantes pour le développement du journal. Il a participé aussi à de nombreux dossiers tel celui réalisé dans ce numéro
sur les mouvements de population.
Il nous plaisantait souvent sur la longévité de ce
journal : il nous promettait le champagne si nous
tenions jusqu'au dixième numéro.
Nous n'en sommes pas loin, FERNAND, tu n'y
seras pas, mais nous garderons tous le souvenir
de ta présence parmi nous marquée par ton
ouverture aux autres, ta communication chaleureuse, ta conviviabilité.
L 'INDIEN
Par la voix de l'INDIEN, Mme PELLICER remercie tous ceux et celles qui lui ont témoigné leur sympathie et apporié aide et soutien dans la grande épreuve que représente pour elle le décès de son fils FERNAND.
Mme PELLICER, .
(3, résd. les Genêts, La Source)
L'INDIEN deuxième trimestre 1985/5
PARLONS EN AVEC
LOUIS
BASSEVILLE
Curé de
La Source
L'INDIEN : Louis Basseville, vous quittez La
Source, après treize ans passés dans ce quartier?
Louis BASSEVILL-E : Oui, nous étions sept prêtres,
arrivés en 1972, parce que La Source grandissait.
Le Père GRANGER, fondateur de la paroisse SaintYves de La Source, ne pouvait assumer tout seul
l'action paroissiale.
Nous sommes maintenant quatre prêtres, Pierre
Angebault, Charles-Henri de Blavette, Dominique
Panis qui exerce en même temps la profession
d'Ingénieur du CNRS à l'Universtié, et moi-même.
Pour ma part, j'estime qu'il faut un renouvellement
de l'action pastorale, et qu'il n'est pas bon de rester
"à vie" au même endroit. C'est pourquoi j'ai
demandé à partir.
Ce que nous voulions au départ, c'était de tenter
" l'acceptation d'une vie dans une ville nouvelle" ;
et je crois en avoir tiré un grand profit personnel.
L'INDIEN : Comment s'est traduite votre action à
La Source?
Louis BASSEVILLE : Par la vie paroissiale; le culte
à l'église Saint-Yves, mais aussi la catéchèse primaire de plus de quatre cents enfants chaque
année. Par les baptêmes, les mariages, les enterrements, qui nous mettent en contact avec des
familles de tous les quartiers. Parl'Aumonerie des
scolaires et des étudiants, par le journal "L'Echangeur" , distribué dans ~a Source pendant trois ans.
Par la création d'une Equipe Pastorale, composée
de prêtres et de laïcs, qui anime la Paroisse. J'ai
vécu tout cela en étroite collaboration avec les
autres prêtres.
Mais j'ai voulu être présent à ce qui se vit à La
Source, en particulier par ma participation active
à la "Commission Jeunesse" de l'Association des
Habitants de La Source, pendant plusieurs années.
Nous nous sommes vite aperçus qu'il y avait à La
Source, la volonté de nombreuses personnes, dans
tous les milieux, de faire quelque chose pour les
problèmes du quartier, Et cela se traduit par des
actions qui évoluent: c'est ainsi que l'Accueil des
étudiants étrangers, d'abord organisé par la
paroisse, a été pris en charge par l'Association des
Habitants, et est devenu maintenant "Campus
Accueil" .
Nous nous sentons très solidaires de l'action
menée par les Centres Sociaux, le CAL, le Foyer
Branly, la Plaine de Jeux, la naissance de "Convergences" et la vie des diverses associations ...
L'INDIEN : Comment voyez-vous La Source?
Louis BASSEVILLE : C'est un quartier de contraires : des quartiers de résidence, et des quartiers
plus modestes.
Une qualité de contacts riches, mais aussi beaucoup de solitudes.
Des pôles de vie, mais une ville, morte le dimanche, surtout pour les jeunes.
L'INDIEN: Plus précisément?
Louis BASSEVILLE : Le manque de communication est imposé par le style de la ville. Les quartiers sont très typés. Il Y a la coupure des pavil-.
Ions et des immeubles HLM. Et cela se ressent jusque dans la construction des écoles.
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L'INDIEN deuxième trimestre 1985
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Le saupoudrage des Centres Commerciaux n'est
pas une bonne chose ; le véritable axe de La
Source, c'est l'avenue de la Bolière. Et, à ce titre,
notre église paroissiale se trouve bien placée, en
un lieu de convergence.
Heureusement, il y a des pOles de rencontre: j'en
cite quelques-uns :
-; la biliothèque a été et reste un lieu de rencontré, surtout pour les enfants. Je trouve merveilleux que des classes entières s'y rendent.
- les associations sportives, surtout celles qui
regroupent des enfants de tous les quartiers, et
qui sont animées par des bénévoles.
- certaines classes où se font des contacts entre
enfants français et immigrés, avec le soutien des
enseignants, je pense en particulier à Louis Pasteur, Claude Bemard et Romain Rolland. Là, l'école
est un pont entre les milieux.
- et je pense aussi aux Frères Carmes, comme
le Père Victor ou Guy Gaucher, dont la mission de
"prier dans la ville" s'est poursuivie pendant seize
ans, au sein des HLM de La Source.
A sa manière, le Centre Oecuménique est non seulement un lieu de rencontre entres des Églises chrétiennes différentes mais également une passerelle
entre La Source et ceux qui vivent dans le Campus de l'Université.
A cOté de tout cela,ïe vois beaucoup de "Sourciens" qui ont des difficultés à s'ouvrir à leur environnement. Bien des "ruraux d'origine" (Berry,
Limousin, Sud-Ouest, Bretagne) ont du mal à
s'adapter à la ville.
Par tous les moyens, il faut favoriser les contacts,
créer de nouveaux lieux de rencontre à La Source,
et accepter, comme une chance, la multiplicité des
groupes.
Personnellement, j'ai eu la chance de rencontrer
beaucoup de personnes dans mon action de
paroisse et de catéchèse. Mais je m'aperçois, après
plus de 10 ans, comme il est difficile de garder
le contact.
L'INDIEN : Merci, Louis BASSEVILLE
Avant de nous quitter, je voudrais vous faire part
d'un souhait pour l'avenir prochain de La Source:
c'est celui d'un lieu de culte plus décent pour les
Musulmans. Ils représentent actuellement le 2'
groupe religieux par son importance. Je pense que
c'est une reconnaissance de leur culture, et une
condition pour leur intégration.
Comme nous-mêmes, dans la paroisses, nous
avons favorisé l'existence d'une communauté religieuse portugaise, d'une communauté vietnamienne, je souhaite que la quartier de La Source
tire sa qualité de vie, de la diversité des communautés qui le composent.
Tél. (38) 69.25.14
NOUS AVONS VU
• Un film "Les Fausses Confidences" de Marivaux
à la Salle Gérard PHILIPE. Malgré un texte réputé
"rebarbatif" et "scolaire", et grâce au travail de
l'Association du Cinéma Populaire (A.C.P.) et de
ses acteurs (dont deux, Serge COGGIO et Fanny
COTTENSON étaient présents dans la salle), ce film
nous a agréablement divertis et nous a prouvé que
le cinéma populaire pouvait être aussi de qualité.
• "Connaissance des musiques d'Amérique
Latine", le 10 mai à la Salle Gérard PHILIPE. Grâce
à la collaboration de la mairie d'Orléans et de
l'Association franco-hispanique ANAYA, nous
avons pu entendre durant cette soirée de nombreuses musiques créoles, métissées et indiennes,
agréablement interprétées par RAFA~L et REGINA.
Ces demiers on donné de nombreuses explications
et nous présenter un large échantillon d' instruments d'origine, partois fort insolites.
• Une fanfare, venue de Hollande, a accompagné
nos jeunes majorettes le mardi 7 mai. sur la dalle.
• Une opération "portes ouvertes" aux Papillons
Blancs, près du CES Montesquieu), le samedi 11
mai. Nous avons visité les locaux, lu les nombreux
panneaux explicatifs (sur le graphisme, la piscine,
la cuisine, le judo ... ), discuté avec les éducateurs,
E
vu des films (tournés à La Source et ses environs
avec les enfants du Centre) .- Nous ne pouvons que
souhaiter le renouvellement d'une telle initiative fort
sympathique et intéressante.
• Pendant une semaine, à partir du 14 mai , nos
amis camerounais ont présenté une exposition
d'objets d'art et de tableaux au Centre Culturel des
PTT, ont projeté des films, ont dansé et joué sur
la scène de la Salle Gérard PHILIPE et nous ont
permis de goûter à leurs spécialités gastronomiques à la Salle des Fêtes de Saint Cyr-en-Val.
• Plusieurs manifestations dont la course annuelle
de solex au Campus universitaire et la course
cycliste de cadets USD, 1" et 2" années, pour le
Prix de la Municipalité de La Source.
• Guy GAUCHER, frère carme, présentait le 21 mai
au Centre Oeucuménique, une conférence "16 ans
de vie monastique à La Source". Avec les autres
frères de la communauté carme de La Source, il
nous quitte pour de nouvelles tâches à Paris. Cette
conférence, dans une ambiance familiale et amicale ponctuée par l'humour de Guy GAUCHER a
présenté à l'auditoire la vie quotidienne de ces hommes de prière engagés dans une expérience originale et riche au sein de notre cité.
• La Semaine Commerciale du Centre 2002 inaugurée le 28 mai par M. NASSIET, président de
l'Union des Commerçants du Centre Commercial
2002, en présence de M. Jacques DOUFFIAGUES,
Maire d'Orléans, de M. Jean-Pierre SUEUR, député
du Loiret et conseiller municipal et de diverses
autres personnalités.
• Le tournoi annuel international minimes de football du RCO La Source a eu lieu le week-end de
la Pentecôte sur- les terrains annexes du stade
omnisports de La Source. Il coïncidait avec le vingtième anniversaire du club qui vient'd 'accéder à
la promotion de première division et s'insérait dans
le cadre de l'année de la jeunesse. Ce fut une
grande réussite grâce à une animation remarquable le samedi soir (lâcher de ballons, majorettes
et groupe folklorique chilien) .
Côté football, le spectacle était de qualité avec 8
formations étrangères et 8 équipes françaises. La
finale mettait aux prises l'U.S.O. au club italien
Infermetto Roma.
La fête se terminait par la remise des coupes et
récompenses, Sous le regard de M. Sueur député,
de M. Dabauvalle conseiller municipal , du président Zuckerman, et ses amis du RCO, et d'un
public nombreux.
VUE
PRE S S E_
Si la presse quotidienne a peu parlé de La Source
au cours de ce demier trimestre, par contre, nous
avons eu les honneurs du Bulletin d'Information
Municipale (ORLEANS-MAGAZINE N° 52 mars/avril
1985) qui nous a octroyé un long article avec photos en couleurs. La Source y est décrite comme
un paradis! Nous avons écrit à ce magazine, avec
demande de droit de réponse, pour faire une mise
au point et corriger les appr3ciations un peu trop
idylliques. Notre réponse s'intitule "Le visage vrai
de La Source" .
Pour l'essentiel, nous relevons dans la Presse quotidienne quelques protestations: l'U.D.A.F. (R.C.
du 29.4.85) et l'U.D. CGL du Loiret (R.C. du
14.5.85) s'élèvent contre le refus du Conseil Générai d'aider les familles en difficulté temporaire à
régler leurs loyers (voir encadré joint). Les conseillers municipaux communistes RICOUD et FROMENTIN protestent de leur côté (R.C. du 14.5.85)
contre " une fermeture de classe à l'école René
Guy Cadou" ainsi qu'à Romain-Rolland.
Enfin nous avons lu dans "L'ETUDIANT" nO 54
mai 1985 sous le titre " ORLEANS-MELTING - Pot
en Fac de droit", sous la signature de Marie Madeleine Pérétié que le "campus_(est) plutôt dispersé
mais agréablement boisé" ; elle signale en outre
"l'isolement et la distance du Centre-Ville".
René SIMONIN
L'aide aux familles en difficulté temporaire
refusée par le Conseil Général
(R.C. du 14.5.85)
L'Union départementale de la Confédération
Générale du Logement du Loiret ne peut que
1 s'élever contre le refus du conseil général du
Loiret de participer au fonds d'aide aux loyers
impayés.
Il ne s'agit pas, en effet, d'une " charité",
mais d'une aide provisoire et momentanée
(avances remboursables sans intérêts) pour
permettre aux familles en difficulté soudaine
de surmonter l'adversité.
La circulaire nO 82-70 du 20 juillet 1982 (Urbanisme et Logement, Affaires sociales) donne
comme objectifs de «maintenir dans leur
logement des familles rencontrant des difficultés temporaires dans le paiement de leur
loyer» pour éviter saisies et expulsions,
« d'éviter que la charge des impayés n'ait un
effet négatif sur la gestion des organismes»
et« d'inciter les organismes bailleurs à détecter rapidement les retards de loyer ».
Si le conseil général est maître de ses décisions, il est regrettable que pour une somme
relativement modique (250.000 F sur l'ensemble d'un budget de 85 Millions), il s'arrête à
des considérations plutôt pOliticiennes au lieu
de se penCher sur les difficultés réelles
qu 'éprouvent de nombreuses familles honorables frappéf:s de plein fouet par une crise
économique dont elles sont les victimes.
Il n'est question ni de jouer aux « moralisateurs », ni d'« amorcer une 'pompe financière », mais de mettre à la disposition de certaines familles, avec toutes les ' garanties
nécessaires, les moyens de faire face à une
Faisons le.souhait que ce dossier ne soit pas
définitivement clos et que, reprenant les suggestions de l'U.D.A.F., une « étude objective
incitera le conseil général du Loiret à une nouvelle réflexion ».
situation dont elles ne sont pas directement
responsables .
La C.G.L. est d'autant plus étonnée de cette
prise de position qu 'à la dernière réunion du
bureau du Conseil Départemental de l'Habitat
et de l'assemblée plénière de cet organisme,
les différents partenaires semblaient être
d'accord pour l'application rapide de la circulaire en question, la CAF. acceptant
d'assumer la gestion du fonds.
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Orléans
L'INDIEN deuxième trimestre 1985/7
NOTRE DOSSIER
La population de La Source frappe d'emblée
par sa jeunesse, sa variété et sa mobilité.
UNE POPULATION JEUNE
La population sourcienne est composée essentiellement de personnes jeunes :
- 82 % de moins de 40 ans, soit quatre habitants
sur cinq (Fig. 3 et tableau 2).
- Les 20/29 ans représentent à eux seuls 26 %
de la population.
- Il y a peu de personnes âgées. 2,3 % de la population ont 65 ans et plus.
Parmi les moins de 15 ans de la commune
d'Orléans, 27 % résident à la Source.
Le nombre d'hommes est pratiquement égal au
nombre de femmes.
FIGURE 1 :
_
POPULATION DES QUARTIERS D'ORLÉANS
HOTEL DE VILLE/CATHEDRALE
12%
8372
LES CARMES
•LA GARE
1 5946
lM!
_
Cette impression est-elle fondée? L'Indien a
voulu le vérifier en utilisant les résultats du
recensement de 1982, ce que nous avons pu
faire grâce à l'aimable collaboration de
l'I.N.S.E.E. d'Orléans.
Quelques repères :
1955 :
Projet de donner à Orléans une Université.
1958 :
Le Général de Gaulle décide de désenclaver
Paris et de créer des villes nouvelles.
23.12.1959 :
Achat du domaine boisé de La Source par la
Mairie d'Orléans.
1960 :
On prévoit de construire à La Source un campus et un parc horticole.
1962 :
Approbation du plan de masse de La Source.
1963 :
Le Ministre des PIT, Ph. MAREITE, accepte
de décentraliser les Chèques Postaux à La
Source.
12.1964 :
Installation à Beauchamp de 46 familles rapatriées d'Algérie.
15.6.1965 :
Première pierre des Chèques Postaux.
Octobre 1965 :
.
Première rentrée universitaire au campus de
la Source.
Au fur et à mesure, la Source a reçu un peuplement de plus en plus diversifié. La population, d'abord ouvrière, a été complétée, du
fait de l'installation des Administrations, par
des fonctionnaires , cadres et employés originaires de la région parisienne. Enfin, quelques entreprises s'installent.
UNE POPULATION IMPORTANTE
La Source représente environ le quart de la
superficie de la Commune d'Orléans et le cinquième de sa population (voir tableau 1).
De tous les quartiers d'Orléans, La Source est celui
qui a la plus forte population (Fig.1).
De plus, la population de La Source est plus importante que celle de toutes les communes du Loiret
(Orléans exclue) (Fig. 2).
8/l 'INDIEN deuxième trimestre 1985
C=:J
HlM!
1 7950
PASTEUR/ST MARC
Il 4 %
ARGONNEIBARRIERE ST MARC
_
nombre d'habitants par quartier
pourcentage d'étrangers
1 7978
1 16 141
19 %
_
ST MARCEAU/JARDIN DES PLANTES
HlM!
1 13543
LA SOURCE
16 %
20 554 1
LA MADELAINE
1 8200
4 lM!
CHATEAUDUN
4%
1 6755
LES BLOSSIERES
•
SOURCE INSEE : RP 82 Résultats exhaustifs
1- 7 271
8%
Tableau 1
Orléans ville
Superficie
(en hectares)
La Source
2850
750
Population
102 710
20554
Nombre
d'habitants
à l'hectare
37
27
Tableau 3
Accroissement annuel de la population de 1975 à
1982 de La Source et des principales villes du Loiret
+
+
+
+
Saint Jean-de-Braye
Olivet
Chalette sur Loing
Gien
Montargis
St Jean-de-Ia-Ruelle
Fleury-les-Aubrais
Orléans
La Source
1,3
2,4
1,1
1,3
- 1,9
+ 0,6
2,3
- 0,5
+ 2,8
Tableau 2
Population selon l'âge - La Source et Orléans
La Source
Orléans
Age au U .83
oà
4
5à 9
10 à 14
15 à 19
20 à 29
30 à 39
40 à 49
5Oà64
65 ans et +
TOTAL
%
TOTAL
%
1808
1918
2033
1852
5311
3818
1924
1357
477
8,8
9,4
9,9
9,0
25,9
18,7
9,4
6,6
2,3
6845
6943
7440
7953
21841
15647
9701
14117
12207
6,7
6,8
7,2
7,7
21,2
15,2
9,4
13,9
11,9
Proportion des habitants
de La Source par
rapport
à la population d'Orléans
(en %)
26
28
27
23
24
24
20
10
4
les mouvements de population
UN PRÊTRE A LA SOURCE :
,LOÛIS BASSEVILLE
UNE POPULATION QUI S'ACCROlr
De 1975 à 1982, la population s'est accrue de
3569 habitants soit de 2,8 % par an (Fig. 4).
De tous les Quartiers d'Orléans, c'est le plus fort
accroissement, alors Que la population globale
d'Orléans décroit. (voir tableau 3).
~
POPULATION DE LA SOURCE ET DES PRINCIPALES VILLES DE LOIRET
FIGURE 2 :
1ST JEAN DE BRAYE 13318
1
1OLIVET
1
1
13 629
w
w
.
1
1CHALmE SUR LOING 14961
1
1GIEN 16064
CI)
~
w
u
a:
=>
0
1
CI)
1
1
1MONTARGIS 16 110
1
1
1ST JEAN DE LA RUELLE 17062
J
1
1FLEURY LES
AUBRAIS 19758
J
1
1LA SOURCE
1
20554
FIGURE 3 :
POPULATION D'ORLÉANS ET DE LA SOURCE SELON L'AGE
21 841
FIGURE 4
ÉVOLUTION DE LA POPULATION A LA SOURCE
w
w
CI)
~
15393
w
~
15647
J
--~
1968 -T~____
1975 -J~____
1982 - J - - ____
5
CI)
"Nous sommes septs prêtres arrivés en septembre 1972 d'Orléans pour venir vivre à la
. Source l'aventure de ce Quartier Qui grandissait. Nous ne savions pas grand chose de La
Source.
Nous y avons trouvé beaucoup de professeurs. Nous y avons découvert aussi un foisonnement de nationalités, d'importantes
structures de sports et loisirs et ·un grand
nombre d'associations, une réserve d'emploi
(9 000 dont 7 ()()() dans le tertiaire).
Nous avons souffert du cloisonnement des
Quartiers Qui s'est fait petit à petit, de l'échec
de la dalle Qui manque d'animation, et du
ratage des liens entre La Source et son
Université.
Mais nous aimons bien ce Quartier : on y
trouve une Qualité de vie, un dynamisme des
associations. Il y a beaucoup de réfugiers politiques à La Source, terre d'asile dès 1974,
créant ainsi un bouillon de culture vivant. (Chilien dès 73-74, Sud Est Asiatique, Polonais).
C'est à la Source d'ailleurs Que "Convergence
84" a vu son action se prolonger, fait Qui
mérite d'être signalé".
PATRICIA, Chilienne, mariée 3 enfants
"Je suis arrivée en France en 1983. J'ai été
7 mois dans un centre de transit à Gien où
j'ai appris le Français. Puis j'ai obtenu une
HLM aux Genêts, à La Source où il y avait
déjà une communauté de Chiliens. 2 mois
après, j'ai trouvé du travail au Centre de
Transfusion Sanguine. Mon mari, chauffagiste
de métier, n'a toujours pas trouvé de travail.
Je suis des cours pour un certificat d'études
de Français à l'Université (CEF) : 10 heures
par semaine.
Je trouve Qu 'à la Source les étrangers vivent
en ghr.ttos. Il y a une trentaine de Chiliens à
La Source . Nous ne rencontrons pas la population française et c'est difficile aussi pour les
enfants Qui n'ont des contacts Qu'à l'école"
113788
-.Cl POPULATION D'ORLEANS
l
~ POPULATION DE LA SOURCE
r
9701
,lU
003
7122
6146
5311
~
~~
~~
10
10
20
1
3818
~W
1 924
§§ ~
TI67
1088
~~~~~ ~I
30
40
50
60
407
~
70
212
80
96
90
//~
,/
AGE
Je travaille au Centre informatique des PTT
et j'habite La Source avec ma femme et nos
deux enfants.
Nous avons été affectés aux chèques postaux
en août 1969 suite à des créations d'emplois
dues à la décentralisation d'une partie des chèQues de Paris. Nous ne voulions plus rester
à Paris depuis la naissance de notre fille , vu
l'étroitesse de notre meublé.
Bien Que ne connaissant Que ie Parc Floral
(visite des Floralies en 1967), nous avons
apprécié notre nouveau logement, un F4 aux
"Pierres et Lumière" et la proximité de notre
lieu de travail. Ne possédant pas de voiture,
nous avons éprouvé de nombreuses difficultés au début : peu de commerces (Centre
Beauchamp, petit coop PTT), transports en
commun rares. Mais nous étions tous dans
le même cas et l'entraide jouait beaucoup
entre voisins. L'école était en préfabriqué
(Branly), le bureau de poste également. Et
puis, petit-à-petit, le Quartier s'est agrandi, les
conditions de vie se sont améliorées et depuis
dix ans, nous sommes installés dans un petit
pavillon au sud de La Source.
PATRICE
L'INDIEN deuxième trimestre 1985/9
NOTRE DOSSIER
~ DE
POPULATION :
QUELQUES DÉFINITIONS
Les chiffres de population des communes
cités dans cette étude sont ceux de la population totale dite " sans doubles comptes ".
En effet, le recensement de la population
donne lieu à plusieurs définitions de la population de chaque commune.
LA POPULATION TOTALE d'une commune,
est la somme de :
- la p<rpulation municipale,
- la population comptée à part.
LA POPULATION MUNICIPALE comprend les
personnes qui ont leur résidence personnelle
et habituelle dans la commune.
LA POPULATION COMPTÉE A PART comprend les personnes des catégories suivantes, résidant dans des établissements situés
dans la commune :
- militaires logés dans des casernements
- élèves internes
- personnes logées sur des chantiers temporaires
- personnes en traitement dans un hôpital
psychiatrique, détenus, etc ...
et n'ayant pas de résidence personnelle dans
cette même commune.
LES DOUBLES COMPTES
Il s'agit d'une partie de la population comptée à part (militaires, élèves internes ou personnes logés sur des chantiers temporaires)
dont la résidence personnelle et habituelle se
trouve dans une autre commune.
Ces personnes sont comptées deux fois ;
1 - dans la population comptée à part de la
commune où se trouve leur établissement :
caserne, lycée ...
2 - Dans la population municipale où se trouve
leur résidence personnelle.
La population totale sans doubles comptes se
déduit de.la population totale en y retranchant
les " doubles comptes ".
NOMBREUSES NATIONALITES
- 15 % d'Asiatiques dont 4 % de Laotiens
3 % de Vietnamiens
3 % de Cambodgiens
- 2 % venus du continent américain, essentielle
2 % ment des Chiliens.
Le tiers de la population étrangère d'Orléans réside
à la Source et représente 16 % de la population
de notre quartier.
~
~
~~
..
.~fj
\ ,,"'Ç"
~'"
DES JEUNES .MENAGES
:~~
l\\"
\\,,~
~...,.,.,~ ,~~\..\\.. "
~
c:;fJ
" c ~\)
...
On définit par ménage, l'ensemble des occupants
d'un logement habité de façon permanente qu'il
aient ou non des liens de parenté.
Dans la population des ménages (tableau 5) ne sont
pas comprises les personnes résidant :
- dans la cité universitaire ou les foyers d'étudiants,
- dans les foyers de travailleurs,
- dans les maisons de retraite ,
- dans les habitations mobiles.
C'est une population composée essentiellement de
personnes jeunes : 87 % ont moins de 40 ans (voir
tableau 4 fig . 5), et beaucoup ont moins de 15 ans
(parmi les personnes de moins de 15 ans habitant
à la Source, 20 % sont des étrangers). Les hommes sont plus nombreux que les femmes.
Nous avons été surpris de constater une très
grande variété de population. Plus d'une quarantaine de nationalités étaient présente en 1982 à la
Source : Les marocains et les Portugais sont les
plus nombreux.
- 50 % d'africains dont 25 % de Marocains
6 % d'Algériens
- 33 % d'Européens dont 23 % de Portugais
4 % d'Espagnols
Tableau 5
Ménages selon le nombre de personnes
Nombre de personnes
du ménage
Tableau 4
1 personne
Population étrangère de La Sourèe selon l'âge
Age au
1.1.83
Total
%
Part d'étrangers
dans la population
totale (%)
392
11 ,7
12,1
11 ,6
9,5
24,4
17,4
8,5
4,1
0,7
22
21
19
17
15
15
15
10
5
oà
4
5à 9
10 à 14
15 à 19
20 à 29
30 à 39
40 à 49
50 à 64
65 et +
406
389
319
817
583
285
136
23
2 personnes
3 personnes
4 personnes
5 personnes
6 ou plus
Tableau 6
Ménages selon le nombre d'enfants
Nbre d'enfants
du ménage
Ensemble
des ménages
(en %)
Ménages
étrangers
(en %)
Proposition des ménages
étrangers par rapport
à l'ensemble des ménages
(en %)
0
1
2
3
4 et plus
45
25
20
7
3
29
20
20
13
18
8
11
13
27
63
~
~
ce'~d~ r ,
~tanev~1
G
C 0
!!!l
Spécialités Coum"
et Cyclo-Tourisme
SPORTS
CYCLISTES
2 RUE BOSSUET, 45100 ORLEANS LA SOURCE
10/L 'INDIEN deuxième trimestre 1985
~
•
Hommes
Femmes
Ménages
(en %)
6
13
Total 19
22
24
22
8
5
Parmi les personnes vivant seules, 66 % ont moins
de 40 ans et 5 % ont 65 ans et plus.
Les jeunes ménages sont nombreux en 1982,
66 % des ménages étaient composées de personnes de moins de 40 ans.
Les ménages étrangers, notamment les ménages
portugais et Marocains ont le plus d'enfants.
Ainsi parmi les ménages ayant quatre enfants ou
plus, 63 % sont des ménages étrangers.
LES PERSONNES AGÉES A LA SOURCE
En 1982, elles étaient près de 500 de plus de 65
ans. 18 % vivent en maison de retraite. Les autres
vivent en logements individuels ou chez leurs
enfants.
Dans notre prochain article, nous présenterons les
activités des habitants de La Source.
Fernand PELLICER
Claude MONTEBELLO
Pierre COURTOT
AUTO-ECOLE
DE LA BOLlÈRE
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Les Majorettes de La Source sont heureuses de
faire connaître aux fidèles lecteurs du journal
l'INDIEN et aux habitants de La Source Que pour
leur première participation au championnat de
France de majorettes Qui s'est déroulé le 1er mai
1985 à LUCE (Eure-et-Loir) elles se sont attribuées
un prix d'honneur avec mention bien.
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ouvert au public, tous les jours :
- De 9 h à 20 h, samedi, dimanche et lundi
- De 9 h à 18 h 30, mardi ,et jeudi
- De 9 h à 19 h 30 mercredi et vendredi.
Si les conditions atmosphériques sont favorables
l'organisation de nocturnes est envisagée.
l'installation comprend, rappelons le, un bassin
sportif de 25 m, un bassin d'apprentissage de 10 m
et une pataugeoire pour les très jeunes enfants.
D'~utre part, une pelouse et de vastes solariums
sont à la dispositions des usagers. CONDITIONS
D'ACCÈS: Entrées simples, moins de 16 ans: 7 F ;
16 ans et plus : 8,50 F. Abonnements mensuels,
moins de 16 ans, 85 F ; 16 ans et plus, 100 F.
L'affiche "ORLEANS-CULTUREL: LA SOURCE
PROGRAMME" indiquant les fêtes, manifestations
et spectacles de La Source dont FERNAND était
la cheville ouvrière, continue.
La collecte des informations sera désormais assurée par le CENTRE D'ANIMATION, 1 place SAINTEBEUVE auquel les communiqués devront être remis
impérativement aux dates ci-après :
- Le 10 septembre pour octobre-novembre
- Le 10 novembre pour décembre-janvier
- Le 10 janvier pour février-mars
- Le 10 mars pour avril-mai
- Le 10 mai pour juin , juillet-août
Pour recevoir cette affiche, insuffisamment encore
connue, contacter le Service Culturel de la Mairie
(38) 42 22 22.
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ses activités annexes animeront les journées.
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28 mai 85, des habitants des rues M_Faraday et
M. Leblanc ont envoyé une lettre au Maire
d'Orléans dont voici de larges extraits :
Nous avons dû faire face à une inondation de nos
habitations au niveau des garages, sur une hauteur de 20 cms environ _
Cette situation a été moins crucial Que celle du mois
de juillet 1982, date à laquelle nous vous avions
adressé un courrier toujours resté sans réponse
à ce jour. Il s'avère une fois de plus Que nous avons
constaté un engorgement très rapide des bouches
d'évacuation (à peine 15 minutes après le début
de l'orage) _
Nous remarquons Qu 'il existe aucun déversoir
d'orages à notre niveau . De plus, nous pensons
Que les canalisations dont nous dipsosons ont un
débit insuffisant lors de fortes pluies. En effet, si
elles se montraient efficaces il y a Quinze ans,
aujourd 'hui, suite à la construction de divers lotissements, les branchements sont inadéquats. De
ce fait, nous recevons le trop plein, ce Qui est inadmissible pour une ville comme La Source "_
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RESTRUCTURER LA SOURCE
AUTOUR DE L'AVENUE
DE LA BOLIÈRE
Le Centre urbain aurait pu constituer le centre
de gravité de la Source s'il s'était achevé plus
tôt et autrement. Faut-il rappeler les propositions
faites à ce sujet par l'AHLS qui concevait le Centre urbain de la Source comme un ensemble
attractif aux fonctions variées? Avec l'achèvement du programme de logements autour de la
dalle, on peut considérer que ce Centre est
aujourd'hui terminé mais il s'agit finalement,
malgré les équipements qui y sont installés, d'un
quartier presque comme les autres et guère plus
fréquenté que les autres; les habitants de la dalle
ont d 'ailleurs, à plusieurs reprises, insisté sur
le caractère d 'espaces privés des surfaces qui
entourent leurs immeubles et l'on sait que
l'extension du 2002 ne contribuera pas l'animation de la dalle .
A défaut du Centre urbain, il faut restructurer
la Source autour de son axe naturel que constitue l'avenue de la Bolière.
Cette idée émise lors de l'assemblée générale de
l'AHLS du 22 janvier gagne du terrain et
l'Agence d'Urbanisme du SIVOM , mise à contribution pour étudier comment faire communiquer la Source et le campus à partir de la statue
de l'Indien, devrait pouvoir aider la Source à réaliser ce grand projet.
Tous les membres du Conseil de quartier réunis le 13 mai se sont déclarés favorables à ces
nouvelles perspectives .
L'EXTENSION DU 2002
L' AHLS avait souhaité une rencontre entre
l'Agence d'Urbanisme, chargée, dans le cadre
des Opérations Banlieue 89, de faire communiquer la Source et le Campus , et les responsables du projet d'extension du 2002 . La réunion
qui devait avoir lieu le 25 avril a été reportée
en juin. Nous le regrettons car le temps passe
et la cohérence des projets risque d 'en souffrir.
Cette réunion nous parait strictement nécessaire
car les deux projets doivent s 'harmoniser et
l'ouverture du 2002 sur l'avenue de la Bolière
doit être soigneusement étudiée.
LE CENTRE BELLASSOR
(ex. centre Beauchamp)
La réunion organisée par l' AHLS le 5 mars avec
les commerçants du Centre BELLASSOR a fait
ressortir la n.xessité de désenclaver le centre
commercial en recherchant comment faciliter
son ouverture sur l'avenue de la Bolière. D s'agit
d 'une question de survie pour ce centre, malheureusement trop peu connu des Sourciens et
dont les commerçants luttent courageusement.
Là encore l'aide de l'Agence d'Urbanisme parait
nécessaire.
LA SALLE DES FÊTES
DE LA SOURCE
Il en a été question a plusieurs reprises dans
diverses instances -et pas toujours de manière
très heureuse- depuis le début de l'année.
Cet équipement manque à la Source. Faute de
salle de dimension suffisante, de nombreux groupes et associations de notre quartier doivent
recourir aux salles des fêtes des communes voisines pour organiser leurs manifestations.
Cette salle des fêtes de la Source, dont la construction doit être sans tarder programmée, trouvera tout naturellement sa place sur le terrain
Branly sur lequel la ville d'Orléans a pris soin
de ne rien construire qui puisse hypothéquer
l'avenir.
UNE PISTE DE BICROSS
A LA SOURCE
,
Il convient de noter à ce sujet qu'à la suite de
nombreuses demandes de jeunes -l' AHLS en a
pour sa part recueilli 166 pendant les vancances de Printemps-, le Conseil de quartier a pris
position le 13 mai en faveur de l'installation, sur
la partie Est du terrain Branly actuellement disponible, d ' une piste de bicross. Elle sera placée sous la surveillance des animateurs du Foyer
Branly qui associeront les futurs utilisateurs à
sa réalisation .
LA SALLE GÉRARD PHILIPE
On ne peut que regretter la lenteur avec laquelle
les décisions se prennent. Le mode de gestion
de la Salle n'ayant pas encore été arrêté, \es
Sourciens sont privés de cinéma depuis un an
-de librairie également mais pour une toute autre
raison-. Faute de publicité suffisante, la plupart
des spectacles qui y sont donnés par les groupes ou associations ne rassemblent qu'un public
clairsemé. Que la gestion en soit confiée au CAC
(ex. MCO) ou au CAL, solution qui aurait notre
préférence si le Centre d'Animation de la Source
était doté des pouvoirs et moyens nécessaires,
l'AHLS rappelle que la solution retenue devra
respecter le principe suivant : gestion à partir
de la Source en liaison avec les groupes et
associations .
LE COMMERCE A LA SOURCE
L'installation de grandes surfaces et de commerces à la porte de la Source et la lenteur avec
laquelle est menée l'opération d 'extension du
2002 conduit l'AHLS à reformuler sa position.
Les trois centres comerciaux et le marché qui
constituent notre patrimoine commercial doivent
être non seulement sauvegardés mais également
développés. D faut, pour cela, lutter contre l' évasion commerciale.
Cela passe, bien sûr, par une meilleure information et par une prise de conscience des Sourdens. L ' AHLS s'y emploie pour sa part.
Mais cela passe également par un effort des commerçants pour "fidéliser" la clientèle. Le commerce local doit offrir à la population les services que les "grands" et les "hypers" ne peuvent rendre : variété et qualité des services et
des produits, prix étudiés, qualité de l'accueil,
plus grande souplesse dans les heures d 'ouverture pour répondre aux besoins d'une population aux caractèristiques bien particulières, participation à la vie sociale de la Source. Les commerçants portent leur part de responsabilité dans
le fait que la Source se transforme en désert certains jours et pendant certaines périodes de
l'année. Certains l'ont compris mais leurs efforts
sont encore insuffisamment connus. L'INDIEN
en rendra compte dans ses prochains numéros.
BIENTÔT LES MINITELS !
C 'est dans le but d'améliorer la communication
que l' AHLS étudie avec divers concours les possibilités de mise en place d'un serveur à fonctions multiples qui serait accessible par minitel.
On rappelle à se sujet que les P et T proposeront l'installation du minitel à partir de la rentrée aux abonnés d'Orléans en remplacement du
classique annuaire téléphonique en papier.
L' AHLS a envoyé une lettre circulaire à tous
les groupes ou associations de la Source pour
leur demander de se joindre à cette démarche.
De nombreuses réponses nous sont déjà parvenues. Du nombre de participants dépend la réussite de ce projet, projet à la mesure de notre
quartier de plus de 20 000 habitants .
Si vous désirez rencontrer des responsables
de l'AHLS, venez à la permanence qu'ils
organisent tous les samedis de Il h à 12 h
au local de l'Association, 1 rue Stendhal.
La permanence, qui sera interrompue du 1er
juillet au 31 août, reprendra le samedi 7
septembre.
• Amis lecteurs,
Si \'!lUS désirez rece,,'()ir l'INDIEN à votre domicile à chaque parution. ren\'o~·e7. le coupon réponse ci-dessous à notre local.
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PRÉNOM .. .......... .. ................ .. .. :
ADRESSE .. ...... .... ...................... :
• On réalisé ce numéro:
P. COURTOT
P. LECONET
T. JOUVE
R. FORTIER
J . CODRON
D. URBAIN
Y. BENZ
A. BARATEAU
C. MONTEBELLO
Je. PELLETIER
M. BRIERE
F. PELUCIER
R. SIMONIN
P. SUSTRAC
M. BRUN
• Editeur : L'AHLS. 1 rue Stendhal , La Source. Tél. (38) 63 .31.37
.le désire recevoir l'INDIEN régulièrement à mon domicile en 1985.
.le verse une participation (minimum de 25 Crs) libéllée à I,"'A.H.L.S. (INDIEN)" l, rue Stendhal 45100
ORLEANS LA SOURCE
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NOM
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• Directeur de la publication : P. COURTOT, Tél. (38) 63.50.29
• Maquette: Jonathan, Tél (38) 63.74 .69
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• Illustrations : Martine MONOD
• Imprimeur : Sté COM, La Source, Tél . (38) 63 .44.40
• Tirage : 5<XX) exemplai res distribués gratuitement
(disponible sur si mple demande au siège de I:AHLS)
• Dépôt Légal : 2" trimestre 1985