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Site des Archives départementales de la Vendée http://archives.vendee.fr
VENDÉEN
LE
Guérison de I£lle LE MOINE, atteinte de"
Tuoerculoso
mon
pulmonaire, par
Dupeyroux
traitement à base d'Slixir
Mlle Cusanno LE MOI Mb, cuisinière, <jnc
LE
représente la
riiologtavurc c.i-conirc, estneea Merdrignac (Côtes-duNord) et habite141,
~
rue
THERMOGENE
guérit
suite d'un cliaud et
froid, elle contrac¬
ta
congestion
une
})ulmonaire
pour
aquelle elle fut
soi¬
gnée à l'hôpital Lariboisiére. Depuis
ce
nuit
en une
Lafayettc,Paris
(10e). En 1902, à la
temps, elle com¬
à être op¬
pressée et, de temps
mença
en temps,
Rhumes, Douleurs, Points de Gâté, etc.
C'est
augmenta et donna lieu
sion
a
mnmmiÉÊiMm iimi'inm fgTHfPïïnrrM8iaaBM8^'
de véritables crises de
plus en plus fréquentes et de plus en plus prolongées.Unc
durait souvent toute une mut et quelquefois toute
jOdrncC. Trois nicilecms consultes duent que CCS
-crises étaient causées par de l'asthme,de l'emphysème,et
T}aunte ponieneau
composé uniquement de PRODUITS NATURELS
Le
une
»
déclarèrent que le mal était incurable. Mlle
intermédiaires, auxquels on demande un Thermogèna,
proposent ou délivrent sans scrupule une contrefaçon. Nous prions les
malades de s'assurer toujours que l'étiquette de la boîte qu'on leur
vend soit bien conforme au modèle ci-dessous.
Certains
LE MOINE
toussait, crachait, transpirait la nuit, était faible, avait de
la fièvre de temps en temps, n'avait pas d'appétit et avait
maigri de Skilos.Elle se sentait tellement affaiblie qu'elle
sevoyait obligécdecesserson travail quand elle se déci¬
da à venir à ma consultation le 21 juillet 1911. Je lui trou¬
vai des lésions tuberculeuses du 2e degré occupant le
r
GUÉRIT EN DEUX JOURS
l'on ait rien à absorber, les Crises les
plus violentes de Goutte, reussatisseeo,
sans que
Eugène DUPEYROUX.
5, Square de Messine, 5, Paris.
P.-S' - Si la tuberculose fait tant de victimes, c'est parce
que les médecins ne savent pas la soigner. L'Elixir Du¬
base de créosote vraie de hêtre, iode, tanin,
glycérophosphate de chaux,guérit les lésions tuberculeu¬
ses en provoquant la formation d'anlUoxincs dans le sé¬
rum sanguin.- Traitement nouveau des Tuberculoses
pulmonaire, ganglionnaire, articulaire, laryngée, péri topeyroux à
OUATE
Révulsive et Résolutive
-
et
*
tous
Cl
Emphysèmes, Catarrhes, Glandes suppurces ou non, Ar¬
thrites, Tumeurs blanches,Suppurations, Plaies de mau¬
vaise nature,Mal de Pott,Laryngites, Extinctions de voix,
^
du
le aurveillancc
Pharyngites,Lupus,Rhumatismes tuberculeux.Le l)r Du¬
peyroux consulte gratuitement sur rendez-vous et par
correspondance. Lespersonnes qui désireront le consul¬
ter en son cabinet, 5,Square de Messine,Paris, devront lui
écrire à l'avance pour lui demander un rendez-vous. 11
envoiegratis et franco sur demande ses ouvrages de thé¬
rapeutique et d'hygiène. Le petit flacon de 1 lr. 50 et le
moyenflacondeSfr.50 d'Elixir Dupeyroux sont en¬
voyés franco a domicile contre timbres ou mandat.
Omn^e de is faculté oe Médecine de Pari
Pharmacie»
de
8giatique, lumbago, arthrites,
névralgies Faciales*, Intercostales, etc.
ncale,cutancc et osseuse,Bronchites chroniques', Asthme,
Préptréepcr là
»? Cleeee
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Dépôts à Challans: M.
MODE D'EMPLOI Ï
d'appliquer le Thermogène sur le mal, en ayant soin
qu'il adhère bien à la peau; si l'action tarde à se produire, ou si l'on
veut une révulsion immédiate, asperger la feuille d'ouate d'eau de vie
ou do vinaigre,
ou simplement d'eau tiède.
'Monsieur,
je m'empresse de vous témoigner mes remerciements.
Jusqu'à présent, aucun autre médicament ne m'avait soulagée.
F. BAULIEU, buraliste, chaussée de la Madeleine, Nantes.
satisfaite que
Gare
de 1:
Roche-sur-Yon ; à Saint-Pierre-du-Chemin
(Vendée), M. Landraijd, Pharmacien.
DÉPÔTS
■
La Roche-sl-Yon : Ph»i« Lecoindre et Ponaet; Les Sahles-d'Otonne :
Gauduchon, Marbeuf, Parant ; Fonienay-le-Comte : Phcie- Ber¬
Cholet : Phoi" Grolleau, Lo tiuenacc, Vidal ; Lucon : Plxc c»
Chesné, Nouhaud ; Challans: Plicics Boudaud, Chevillon; M cet aigu : Phc» Bor.i:;.
Phci-s
trand, Ferrand
,
une
Société
en
nom
"■*
OH Wimi DES CHEFS (HIVR1ERS
avec leurs équipes de 30 à o0
le ses Administrateurs.
La Société commence le 22 férrier 1912. Elle est constituée
OFilTZilSEFS,
déposé
greiïe de la Justice de paix de
Mareuil le 2o lévrier 1912, et au
greffe du Tribunal de commerce
le la Roche-sur-Yon le 2 mars
1912.
Arrignon Fréd.
Ê CR'fi ME USES
CharBem SORiN
Demande des
Représentants dans toutes les Communes
i
3 a
o
-
—
de la porte basse
ouverte à un seul battant, un être dif¬
forme s'agitait. Serré entre le mur et le
montant de bois, il luttait, pour se cou¬
chemin trop étroit. Une de
mains, soulevant une béquille
s'accrochait à une des colonnettes de la
façade, et tâchait d.attirer le corps. Une
épaule seule passait, avec la tête rejetée
un
peu
arrière, la tête souffrante qui
disait la violence de l'effort et la
puis¬
qui ne cédait ja¬
mais. Mathurin Lumineau paraissait
VII
sance
de l'égliso
C'est par honneur pour le père, dit
voix. Le vieux est si triste depuis
qu'Eléonore et François sont partis
pour se montrer avec
lrère André, dit une autre. Un
d'une volonté
étouffer. Il ne regardait personne dans
cette multitude dont il était le point de
(suite)
C'est
!
son
beau
gars, André Lumineau ! et s'il voulait
de moi...
Victoire Guérineau se mit à rire avec
les autres, et reprit :
Vous n'y êtes pas : il vient pour
Félicité Gauvrit !
Oh ! oh ! dirent toutes celles des
—
—
mire. Son regard, un peu au-dessus des
filles de Sallertaine, là-bas, fixait le clair
du ciel aveS une expression d'angoisse
qui agissait sur la foule. Les conversa¬
tions
s'interrompaient.
Des
voix
commençaient à murmurer :
—
Secourez-le donc ! il étouffe f
Quelques hommes firent un mouve¬
ment pour se rapprocher de l'infirme et
l'aider. En ce moment même, dans
l'ombre de
l'église, invisible, le vieux
père demandait :
Veux-tu qne je t'emporte, Mathu¬
rin ? Ça ne passe pas : veux-tu ?
Et l'autre répondait tout bas, avec uu
accent d'énergie terrible que personne
—
premiers rangs... vous êtes méchante...
SI elle vous entendait 1
Et plusieurs se détournèrent vers le
perron des Michelonne, près duquel se
trouvait, au milieu d'un petit rassemble¬
ment, l'ancienne fiancée de Mathurin
Lumineau. Mais presque aussitôt une
rumeur
courut
:
Le voilà 1 Le pauvre
du mal à se porter !
En effet, sous l'ogive
—
l'Ouest
! comme il
a
badigeonnée,
dehors
pouvait saisir :
Ne me touchez pas 1 Boudre !
touchez pas ! Je sortirai seul !
ne
ne me
Enfin, le buste énorme se déga¬
gea, et fut projeté en avant. L'homme
eut de la peine à éviter une chute
et à reprendre son aplomb. Quand il
LA
Monlgolfier, BORDEAUX
ROCHE-SUR-YON
des Michelonne. Droite, habillée
d'étoffes raides et lourdes comme une
tre
poupée de musée, ses bandeaux bruns
luisants sous la coiffe très petite, le
béquilles, s'appuyant le plus teint d'une blancheur insolente, le cou
qu'il pouvait sur ses jambes, Mathurin ,dégagé, les bras tombant le long de son
Lumineau regarda droit en face de lui,
tablier de moire, elle regardait venir à
et s'avança sur les groupes d'hommes
elle, entre deux haies de curieux, son
qui s'ouvrirent silencieusement. Per¬ fiancé de jadis. Tant de visage haussés
sonne n'osait l'aborder. On avait perdu
ou penchés vers elle ne l'intimidaient
l'habitude de le voir. On ne sait pas ce
pas. Peut-être reconnaissait-elle, sur le
qu'il allait faire. Mais toute l'attention dos de Mathurin, la même veste qu'il
s'était concentrée sur lui, et nul ne
portait le soir du malheur ; à son cou
remarqua le métayer, André, Marie- la même cravate qu'il avait tirée de
Rose, qui sortaient derrière lui et cher¬ l'armoire. Elle demeurait calme et har¬
chaient à le rejoindre.
die. Elle souriait même un peu. Lui, il
L'infirme atteignit bientôt l'endroit
arrivait, suspendu entre ses béquilles,
où les jeunes filles étaient rassemblées. les
yeux fixés, non pas sur sa route,
comme
les hommes,
parce qu'elles
plus rapidement même,
avaient compris ce qu'il voulait. Un
chemin se fit parmi elles, et s'allongea
jusqu'aux maisons.
Alors, au fonds de cette avenue vi¬
vante, bordée de robes noires et de
coiffes blanches, on vit, contre le mur
des Michelonne, toute seule, debout,
Félicité Gauvrit. Elle était le but. Elle
le savait. Elle avait prévu son triomphe.
Dès qu'elle avait aperçu Mathurin dans
le banc des Lumineau, elle s'était dit :
«
Il vient pour moi. Je
me
-
Vente-Maie ie SAUTS, PARFUMERIE, DENTELLES, FLEURS, PARAPLUIE1'
ses
Elles s'écartèrent
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—
put s'arrêter, il caressa sa barbe
fauve, et remit son chapeau que la se¬
cousse avait déplacé. Puis, tenant ser¬
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M et m
des fonctions digestives, prévient lu
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suites:
Vaux de tête, Perte de l'appétit, Embarras d'Estomac, Blle,Acreté du sang, etc...
C'EST LA MEIM-EURE TISANE OE SANTÉsous-seing privé, en¬
registré, il a été constitué entre :
Messieurs Benjamin BONIN, ma¬
;
A*'
des JPurgatifs
THE CHAIRBARD
Par acte
:
Souffrant de névralgie faciale très douloureuse, j'ai eu l'oc¬
casion de me servir de votre Baume conlre les douleurs. J'ai été si
Se
plus agréable
Une ppeui/e
HASARD,
AU
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H suffit
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4
SOULAGE EN UNE HEURE
Docteur
mmoSt
{
Dupeyroux. Dès l'application des pn
RévulsifsDupeyroux, l'oppression diminua. Mlle LE
MOINE put continuer à travailler tout en suivant mon
traitement. Les crises d'oppression reparurent à plu¬
sieurs reprises, mais ces crises étaient moins longues
qu'autrefois. Enfin, peu à peu, les forces et l'appétit revin¬
rent et les suffocations disparurent complètement. Le 7
novembre 1911, grâce A mon traitement a base d'Elixir
Dupeyroux, Mlle LE MOINE était guérie. Elle m'a per¬
mis de publier son cas afin d'être utile à ses semblables.
fabrique française
PANSEMENTS ANTISEPTIQUES ot ULIE
*
suffocation. Pendant les années 1906, 1907, 1908, 1909 et
1910, Mlle LE MOINE lui prise de crises d"oppress!on de
crise
ATTENTION
des Drogues qui vo
avao
une bronchite.
Bientôt l'oppres¬
eut
remdde facile et propre, ne dérangeant aucune habitude.
un
à tousser
plus ou moins. En
septembre 1905,"elle
cacherai au
fond de la place, et il me poursuivra. »
Car elle était lière de montrer qu'on
l'aimait encore,
cette grande et superbe
fille que personne ne voulait épouser.
Les femmes qui causaient avec elle
Félicité Gauvrit. Ce qu'il vou¬
lait, le pauvre gars, c'était la revoir et
c'était aussi lui faire entendre que la
santé renaissait en lui, qu'une espé¬
rance se levait sur sa misère, et que le
cœur de Mathurin Lumineau n'avait
mais
sur
Ses yeux sombres disaient
tout cela, tandis qu'il s'approchait. Ils
offraient en prière lamentable les lon¬
gues souffrances de son corps et de son
esprit, à celle qui les avait causées :
pas varié.
mais ses forces le trahirent. Il devint
d'une pâleur extrême, quand la fille,
devant tout ce monde, lui dit la pre¬
mière :
—
U renversa un peu sa tête rousse, en¬
tre ses béquilles, vers Driot qui se trou¬
vait en arrière. Le regard suppliait :
«
foule
Le cadet comprit, et
:
Bonjour à vous-même, Félicité !
Voilà des temps que je ne vous ai vue :
ça ne vous change pas.
Ni vous ! dit elle.
On entendit quelques
—
rires, mais il y
eut, dans le nombre de ceux qui étaient
là, des âmes qui pleurèrent secrètement
ou qui
s'attendrirent. Quelques-unes
des plus jeunes, parmi les filles de
Sallertaine, s'émurent de pitié pour le
malheureux qui s'en allait confus,
épuisé, soutenu par le bras d'un autre ;
elles plaignirent l'infirme qui n'obtien¬
drait jamais un amour comme celui que
chacune d'elles, en son cœur, préparait
et promettait au fiancé inconnu. L'une
murmura t
Il n'est pas malade seulement
jambes ; ça lui tient tout l'esprit !
Plusieurs femmes, des mères qui
—
des
s'en
retournaient avec leurs enfants, ralenti¬
rent la marche en voyant le groupe qui
Bonjour, Mathurin 1
d'être si
»
—
Il ne put répondre. D'avoir vu sourire
les lèvres poupres de la Maraîchine, et
s'étaient prudemment éloignées. La
Maraîchine restait seule, sous la fenê¬
Emmène-moi !
passa le bras sous le bras de son frère.
Puis il répondit tout haut, pour donner
le change et distraire l'attention de la
près d'elle, et de l'entendre
parler du même ton
s'ils s'étaient
quittés la veille, il défaillait.
que
descendait vers la route de Challans :
le vieux Toussaint, André et Mathurin,
Marie-Rose en arrière. Elles se souvin¬
rent,
avec un frisson de
peur, du
magnifique adolescent
qu'avait été
l'infirme, et elles songèrent : « Pourvu
qu'il n'en arrive point autant à nos fils
qui grandissent 1 »
Félicité
Gauvritcommcnçait à s'émou¬
tour, mais d'une émotion
différente. Après le départ des Lumi¬
neau, la curiosité s'était rapidement ■
détournée d'elle. Une partie des hom¬
mes entourait le garde-champêtre
qui, ;
monté sur une borne, publiait les objets "
perdus et les fermes à louer ; une partie •
entrait dans les auberges. Les jeunes •'
filles, par petites bandes, se réunis¬
saient pour le retour. A chaque moment,
on voyait cinq ou six coiffes Manches, !
avec des saluts qui les inclinaient et les '
relevaient, se séparer des autres, et;
descendre à droite ou à gauche. Félicité,
qui était demeuré seule, plusieurs*voir à
son
minutes, sous la fenêtre des Miche- :
lonne, rejoignit un de ces groupes qui
devait se diriger vers le haut Marais,
à l'ouest de Sallertaine. On l'accueillit'
peu de gêne, comme une fille»
compromettante, avec qui i on ne veut '
pas se brouiller, mais que les mères
avec un
agaceries de jeunes gens rassemblés et;
ne répondit
rien. Ses)
compagnes et elles dévalèrent le petit)
coteau qui porte les maisons du bourg,
|
et s'avancèrent alors en plein Marais,4
sur la route qui mène au Perrier.
n
En cette saison, et lorsque les pluies?
d'automne n'ont pas encore été abon-j
dantes, on peut se rendre à pied, sans!
buvant. Elle
secours des yoles, dans beaucoup du)
métairies.
'
La suit* à dimanche prochain»
V*
le
APERITIF
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Yupour la légalisation de la signature ci-contre
Les Saries-d'Olonni
Certifié
,
recommandent de ne pas fréquenter.'.,
Des cris partirent à son adresse quancfrf
elle passa devant les auberges, desîî
impriméj?$r,LeJtoal soussigné
t