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“[…] Un jour, les autres cessent de vous demander ce que vous voudriez
faire plus tard. Il semble que plus tard soit arrivé, qu’il n’y ait
plus de plus tard, ou que la volonté de faire ait atteint, sans
crier gare, sa date de péremption.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.22)
“[…] Un jour, les autres cessent de vous demander ce que vous voudriez
faire plus tard. Il semble que plus tard soit arrivé, qu’il n’y ait
plus de plus tard, ou que la volonté de faire ait atteint, sans
crier gare, sa date de péremption.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.22)
“[…] Un jour, les autres cessent de vous demander ce que vous voudriez
faire plus tard. Il semble que plus tard soit arrivé, qu’il n’y ait
plus de plus tard, ou que la volonté de faire ait atteint, sans
crier gare, sa date de péremption.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.22)
“[…] Un jour, les autres cessent de vous demander ce que vous voudriez
faire plus tard. Il semble que plus tard soit arrivé, qu’il n’y ait
plus de plus tard, ou que la volonté de faire ait atteint, sans
crier gare, sa date de péremption.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.22)
v01 – Bruce Demaugé-Bost – http://bdemauge.free.fr
“Agir bien pour un enfant, agir pour le bien d’un enfant, au début, cela
s’appelle être là, cela s’appelle nourrir, cela s’appelle gazouiller, cela s’appelle encore bercer. Mais plus tard, très vite, cela ne porte plus de nom,
cela n’a plus de mode d’emploi, plus de solution unique. C’est étrange,
élémentaire, inaccessible. C’est presque toujours faux, presque toujours
insatisfaisant. Cela pourrait s’appeler aimer, si justement le
verbe n’avait été inventé que pour le charme universel de son
imprécision.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.24)
“Agir bien pour un enfant, agir pour le bien d’un enfant, au début, cela
s’appelle être là, cela s’appelle nourrir, cela s’appelle gazouiller, cela s’appelle encore bercer. Mais plus tard, très vite, cela ne porte plus de nom,
cela n’a plus de mode d’emploi, plus de solution unique. C’est étrange,
élémentaire, inaccessible. C’est presque toujours faux, presque toujours
insatisfaisant. Cela pourrait s’appeler aimer, si justement le
verbe n’avait été inventé que pour le charme universel de son
imprécision.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.24)
“Agir bien pour un enfant, agir pour le bien d’un enfant, au début, cela
s’appelle être là, cela s’appelle nourrir, cela s’appelle gazouiller, cela s’appelle encore bercer. Mais plus tard, très vite, cela ne porte plus de nom,
cela n’a plus de mode d’emploi, plus de solution unique. C’est étrange,
élémentaire, inaccessible. C’est presque toujours faux, presque toujours
insatisfaisant. Cela pourrait s’appeler aimer, si justement le
verbe n’avait été inventé que pour le charme universel de son
imprécision.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.24)
“Agir bien pour un enfant, agir pour le bien d’un enfant, au début, cela
s’appelle être là, cela s’appelle nourrir, cela s’appelle gazouiller, cela s’appelle encore bercer. Mais plus tard, très vite, cela ne porte plus de nom,
cela n’a plus de mode d’emploi, plus de solution unique. C’est étrange,
élémentaire, inaccessible. C’est presque toujours faux, presque toujours
insatisfaisant. Cela pourrait s’appeler aimer, si justement le
verbe n’avait été inventé que pour le charme universel de son
imprécision.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.24)
v01 – Bruce Demaugé-Bost – http://bdemauge.free.fr
“Elle aimait que la beauté n’appartînt pas à celui qui l’achetait, la regardait de haut et finissait par la confondre avec son caprice,
mais à celui qui croyait ne pas pouvoir se l’offrir et que la
splendeur rendait coi.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.29)
“Elle aimait que la beauté n’appartînt pas à celui qui l’achetait, la regardait de haut et finissait par la confondre avec son caprice,
mais à celui qui croyait ne pas pouvoir se l’offrir et que la
splendeur rendait coi.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.29)
“Elle aimait que la beauté n’appartînt pas à celui qui l’achetait, la regardait de haut et finissait par la confondre avec son caprice,
mais à celui qui croyait ne pas pouvoir se l’offrir et que la
splendeur rendait coi.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.29)
“Elle aimait que la beauté n’appartînt pas à celui qui l’achetait, la regardait de haut et finissait par la confondre avec son caprice,
mais à celui qui croyait ne pas pouvoir se l’offrir et que la
splendeur rendait coi.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.29)
v01 – Bruce Demaugé-Bost – http://bdemauge.free.fr
“Elle avait réentendu des mots d’alors, des mots d’enfance, des mots qui
font plaisir comme des mots d’amour, qu’on ânonne comme eux, qu’on
épelle, dont on déplie les sons comme les manches d’une robe, enfouie
dans un coffre, avec sa couleur de grenier, son odeur de maison, sa coupe passée de mode, qu’on enfile, et dont on se dit : mais ça
me va encore. Transhumance. Clématite. Gypaète barbu. Tartiflette.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.38)
“Elle avait réentendu des mots d’alors, des mots d’enfance, des mots qui
font plaisir comme des mots d’amour, qu’on ânonne comme eux, qu’on
épelle, dont on déplie les sons comme les manches d’une robe, enfouie
dans un coffre, avec sa couleur de grenier, son odeur de maison, sa coupe passée de mode, qu’on enfile, et dont on se dit : mais ça
me va encore. Transhumance. Clématite. Gypaète barbu. Tartiflette.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.38)
“Elle avait réentendu des mots d’alors, des mots d’enfance, des mots qui
font plaisir comme des mots d’amour, qu’on ânonne comme eux, qu’on
épelle, dont on déplie les sons comme les manches d’une robe, enfouie
dans un coffre, avec sa couleur de grenier, son odeur de maison, sa coupe passée de mode, qu’on enfile, et dont on se dit : mais ça
me va encore. Transhumance. Clématite. Gypaète barbu. Tartiflette.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.38)
“Elle avait réentendu des mots d’alors, des mots d’enfance, des mots qui
font plaisir comme des mots d’amour, qu’on ânonne comme eux, qu’on
épelle, dont on déplie les sons comme les manches d’une robe, enfouie
dans un coffre, avec sa couleur de grenier, son odeur de maison, sa coupe passée de mode, qu’on enfile, et dont on se dit : mais ça
me va encore. Transhumance. Clématite. Gypaète barbu. Tartiflette.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.38)
v01 – Bruce Demaugé-Bost – http://bdemauge.free.fr
“Il y a des millénaires, à des milliers de kilomètres de chez nous, le sage
avait prononcé une phrase, il avait dit : celui qui a planté un arbre, écrit
un livre, élevé un enfant et bâti une maison, celui-là, sa vie est accomplie.
Et ayant dit cela, le sage, assuré de la postérité, était retourné à ses petites
affaires qui n’étaient ni de planter un arbre, ni d’écrire un livre, ni d’élever un enfant, ni de bâtir une maison, car le sage n’était pas
de ceux qui s’escriment à accomplir leur vie : c’était un sage.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.41)
“Il y a des millénaires, à des milliers de kilomètres de chez nous, le sage
avait prononcé une phrase, il avait dit : celui qui a planté un arbre, écrit
un livre, élevé un enfant et bâti une maison, celui-là, sa vie est accomplie.
Et ayant dit cela, le sage, assuré de la postérité, était retourné à ses petites
affaires qui n’étaient ni de planter un arbre, ni d’écrire un livre, ni d’élever un enfant, ni de bâtir une maison, car le sage n’était pas
de ceux qui s’escriment à accomplir leur vie : c’était un sage.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.41)
“Il y a des millénaires, à des milliers de kilomètres de chez nous, le sage
avait prononcé une phrase, il avait dit : celui qui a planté un arbre, écrit
un livre, élevé un enfant et bâti une maison, celui-là, sa vie est accomplie.
Et ayant dit cela, le sage, assuré de la postérité, était retourné à ses petites
affaires qui n’étaient ni de planter un arbre, ni d’écrire un livre, ni d’élever un enfant, ni de bâtir une maison, car le sage n’était pas
de ceux qui s’escriment à accomplir leur vie : c’était un sage.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.41)
“Il y a des millénaires, à des milliers de kilomètres de chez nous, le sage
avait prononcé une phrase, il avait dit : celui qui a planté un arbre, écrit
un livre, élevé un enfant et bâti une maison, celui-là, sa vie est accomplie.
Et ayant dit cela, le sage, assuré de la postérité, était retourné à ses petites
affaires qui n’étaient ni de planter un arbre, ni d’écrire un livre, ni d’élever un enfant, ni de bâtir une maison, car le sage n’était pas
de ceux qui s’escriment à accomplir leur vie : c’était un sage.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.41)
v01 – Bruce Demaugé-Bost – http://bdemauge.free.fr
“Parler de poésie et de mots avec eux, c’est comme parler du corps avec
le curé, pensait-elle. Il faut tout de suite que ça se transforme
en honte, en ridicule, en temps perdu et en péché.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.52)
“Parler de poésie et de mots avec eux, c’est comme parler du corps avec
le curé, pensait-elle. Il faut tout de suite que ça se transforme
en honte, en ridicule, en temps perdu et en péché.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.52)
“Parler de poésie et de mots avec eux, c’est comme parler du corps avec
le curé, pensait-elle. Il faut tout de suite que ça se transforme
en honte, en ridicule, en temps perdu et en péché.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.52)
“Parler de poésie et de mots avec eux, c’est comme parler du corps avec
le curé, pensait-elle. Il faut tout de suite que ça se transforme
en honte, en ridicule, en temps perdu et en péché.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.52)
v01 – Bruce Demaugé-Bost – http://bdemauge.free.fr
“Il arrivait comme un cheveu, mais pas comme un cheveu sur la soupe.
Comme un cheveu sur un crâner chauve. Comme quelque chose qu’on a
connu, qu’on a trouvé normal, et qui un beau matin a cessé d’être là, et
dont on s’était mis à croire qu’on ne le reverrait jamais. Cette chose disparue pour de bon, dont ils s’étaient montrés capables il y a
longtemps, et qui était tombée d’eux, jour après jour, c’était
l’amour de tout et la curiosité. ”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.53-54)
“Il arrivait comme un cheveu, mais pas comme un cheveu sur la soupe.
Comme un cheveu sur un crâner chauve. Comme quelque chose qu’on a
connu, qu’on a trouvé normal, et qui un beau matin a cessé d’être là, et
dont on s’était mis à croire qu’on ne le reverrait jamais. Cette chose disparue pour de bon, dont ils s’étaient montrés capables il y a
longtemps, et qui était tombée d’eux, jour après jour, c’était
l’amour de tout et la curiosité. ”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.53-54)
“Il arrivait comme un cheveu, mais pas comme un cheveu sur la soupe.
Comme un cheveu sur un crâner chauve. Comme quelque chose qu’on a
connu, qu’on a trouvé normal, et qui un beau matin a cessé d’être là, et
dont on s’était mis à croire qu’on ne le reverrait jamais. Cette chose disparue pour de bon, dont ils s’étaient montrés capables il y a
longtemps, et qui était tombée d’eux, jour après jour, c’était
l’amour de tout et la curiosité. ”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.53-54)
“Il arrivait comme un cheveu, mais pas comme un cheveu sur la soupe.
Comme un cheveu sur un crâner chauve. Comme quelque chose qu’on a
connu, qu’on a trouvé normal, et qui un beau matin a cessé d’être là, et
dont on s’était mis à croire qu’on ne le reverrait jamais. Cette chose disparue pour de bon, dont ils s’étaient montrés capables il y a
longtemps, et qui était tombée d’eux, jour après jour, c’était
l’amour de tout et la curiosité. ”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.53-54)
v01 – Bruce Demaugé-Bost – http://bdemauge.free.fr
“Cette musique avait l’air d’avoir été composée par une
montagne et pour être écoutée contre elle.”
“Cette musique avait l’air d’avoir été composée par une
montagne et pour être écoutée contre elle.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.59)
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.59)
“Cette musique avait l’air d’avoir été composée par une
montagne et pour être écoutée contre elle.”
“Cette musique avait l’air d’avoir été composée par une
montagne et pour être écoutée contre elle.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.59)
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.59)
v01 – Bruce Demaugé-Bost – http://bdemauge.free.fr
“Le soir venu, il ranimerait le feu en murmurant des sortilèges. Alors des
colonnes dorées, superbes et étincelantes, frapperaient le regard ravi des mortels, et chaque objet se chargerait de gloire.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.60)
“Le soir venu, il ranimerait le feu en murmurant des sortilèges. Alors des
colonnes dorées, superbes et étincelantes, frapperaient le regard ravi des mortels, et chaque objet se chargerait de gloire.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.60)
“Le soir venu, il ranimerait le feu en murmurant des sortilèges. Alors des
colonnes dorées, superbes et étincelantes, frapperaient le regard ravi des mortels, et chaque objet se chargerait de gloire.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.60)
“Le soir venu, il ranimerait le feu en murmurant des sortilèges. Alors des
colonnes dorées, superbes et étincelantes, frapperaient le regard ravi des mortels, et chaque objet se chargerait de gloire.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.60)
v01 – Bruce Demaugé-Bost – http://bdemauge.free.fr
“« La musique classique […] chez vous, c’est ce qu’on entend toute la
journée à la radio quand vous faites la grève ou quand le chef de la France est mort. On vous colle ça comme punition, à la place des
autres choses auxquelles vous n’avez pas droit. Tu parles
d’une estime dans laquelle on la tient ! »”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.60)
“« La musique classique […] chez vous, c’est ce qu’on entend toute la
journée à la radio quand vous faites la grève ou quand le chef de la France est mort. On vous colle ça comme punition, à la place des
autres choses auxquelles vous n’avez pas droit. Tu parles
d’une estime dans laquelle on la tient ! »”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.60)
“« La musique classique […] chez vous, c’est ce qu’on entend toute la
journée à la radio quand vous faites la grève ou quand le chef de la France est mort. On vous colle ça comme punition, à la place des
autres choses auxquelles vous n’avez pas droit. Tu parles
d’une estime dans laquelle on la tient ! »”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.60)
“« La musique classique […] chez vous, c’est ce qu’on entend toute la
journée à la radio quand vous faites la grève ou quand le chef de la France est mort. On vous colle ça comme punition, à la place des
autres choses auxquelles vous n’avez pas droit. Tu parles
d’une estime dans laquelle on la tient ! »”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.60)
v01 – Bruce Demaugé-Bost – http://bdemauge.free.fr
“Je ne sais pas ce qu’on peut se dire, quand on s’aime. Mais je sais, je
sais ce qu’on dit aux autres de quelqu’un qu’on a dans la peau. Je sais ce
qu’on leur tait. Je sais comment ça fait. Je sais ce qu’on
obtient toujours : que les autres disent un prénom, qu’ils le
disent sur tous les tons.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.78)
“Je ne sais pas ce qu’on peut se dire, quand on s’aime. Mais je sais, je
sais ce qu’on dit aux autres de quelqu’un qu’on a dans la peau. Je sais ce
qu’on leur tait. Je sais comment ça fait. Je sais ce qu’on
obtient toujours : que les autres disent un prénom, qu’ils le
disent sur tous les tons.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.78)
“Je ne sais pas ce qu’on peut se dire, quand on s’aime. Mais je sais, je
sais ce qu’on dit aux autres de quelqu’un qu’on a dans la peau. Je sais ce
qu’on leur tait. Je sais comment ça fait. Je sais ce qu’on
obtient toujours : que les autres disent un prénom, qu’ils le
disent sur tous les tons.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.78)
“Je ne sais pas ce qu’on peut se dire, quand on s’aime. Mais je sais, je
sais ce qu’on dit aux autres de quelqu’un qu’on a dans la peau. Je sais ce
qu’on leur tait. Je sais comment ça fait. Je sais ce qu’on
obtient toujours : que les autres disent un prénom, qu’ils le
disent sur tous les tons.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.78)
v01 – Bruce Demaugé-Bost – http://bdemauge.free.fr
“– On ne sait comment ni pourquoi, mais un jour, un homme de l’âge
de pierre a trouvé un louveteau dans sa tanière, il l’a rapporté chez lui et
il a voulu le garder. Pour le garder, il fallait le nourrir, pour le nourrir,
il fallait du lait, et pour lui donner du lait…
– Il fallait lui donner le sein, sourit Jeanne. Ce n’est pas
l’homme qui a apprivoisé le loup, c’est la femme.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.89)
“– On ne sait comment ni pourquoi, mais un jour, un homme de l’âge
de pierre a trouvé un louveteau dans sa tanière, il l’a rapporté chez lui et
il a voulu le garder. Pour le garder, il fallait le nourrir, pour le nourrir,
il fallait du lait, et pour lui donner du lait…
– Il fallait lui donner le sein, sourit Jeanne. Ce n’est pas
l’homme qui a apprivoisé le loup, c’est la femme.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.89)
“– On ne sait comment ni pourquoi, mais un jour, un homme de l’âge
de pierre a trouvé un louveteau dans sa tanière, il l’a rapporté chez lui et
il a voulu le garder. Pour le garder, il fallait le nourrir, pour le nourrir,
il fallait du lait, et pour lui donner du lait…
– Il fallait lui donner le sein, sourit Jeanne. Ce n’est pas
l’homme qui a apprivoisé le loup, c’est la femme.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.89)
“– On ne sait comment ni pourquoi, mais un jour, un homme de l’âge
de pierre a trouvé un louveteau dans sa tanière, il l’a rapporté chez lui et
il a voulu le garder. Pour le garder, il fallait le nourrir, pour le nourrir,
il fallait du lait, et pour lui donner du lait…
– Il fallait lui donner le sein, sourit Jeanne. Ce n’est pas
l’homme qui a apprivoisé le loup, c’est la femme.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.89)
v01 – Bruce Demaugé-Bost – http://bdemauge.free.fr
“[…] Ce premier loup apprivoisé, ce premier chien de l’histoire du monde a transformé la société. Il a donné à l’homme l’idée de domestiquer
d’autres espèces. L’homme est devenu berger, il est devenu agriculteur. Il
est devenu esclave de son pouvoir. On l’a oublié, mais c’est la plus grande révolution économique et culturelle de tous les temps. Je crois qu’on
a peur des loups depuis ce jour-là, continua l’Anglais, parce qu’on sait
que les loups peuvent devenir des chiens. Alors on s’est mis à détester les
loups qui restent loups, et depuis la préhistoire, on s’est vengés des loups libres en les accusant de tous les péchés.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.89)
“[…] Ce premier loup apprivoisé, ce premier chien de l’histoire du monde a transformé la société. Il a donné à l’homme l’idée de domestiquer
d’autres espèces. L’homme est devenu berger, il est devenu agriculteur. Il
est devenu esclave de son pouvoir. On l’a oublié, mais c’est la plus grande révolution économique et culturelle de tous les temps. Je crois qu’on
a peur des loups depuis ce jour-là, continua l’Anglais, parce qu’on sait
que les loups peuvent devenir des chiens. Alors on s’est mis à détester les
loups qui restent loups, et depuis la préhistoire, on s’est vengés des loups libres en les accusant de tous les péchés.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.89)
“[…] Ce premier loup apprivoisé, ce premier chien de l’histoire du monde a transformé la société. Il a donné à l’homme l’idée de domestiquer
d’autres espèces. L’homme est devenu berger, il est devenu agriculteur. Il
est devenu esclave de son pouvoir. On l’a oublié, mais c’est la plus grande révolution économique et culturelle de tous les temps. Je crois qu’on
a peur des loups depuis ce jour-là, continua l’Anglais, parce qu’on sait
que les loups peuvent devenir des chiens. Alors on s’est mis à détester les
loups qui restent loups, et depuis la préhistoire, on s’est vengés des loups libres en les accusant de tous les péchés.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.89)
“[…] Ce premier loup apprivoisé, ce premier chien de l’histoire du monde a transformé la société. Il a donné à l’homme l’idée de domestiquer
d’autres espèces. L’homme est devenu berger, il est devenu agriculteur. Il
est devenu esclave de son pouvoir. On l’a oublié, mais c’est la plus grande révolution économique et culturelle de tous les temps. Je crois qu’on
a peur des loups depuis ce jour-là, continua l’Anglais, parce qu’on sait
que les loups peuvent devenir des chiens. Alors on s’est mis à détester les
loups qui restent loups, et depuis la préhistoire, on s’est vengés des loups libres en les accusant de tous les péchés.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.89)
v01 – Bruce Demaugé-Bost – http://bdemauge.free.fr
“– Tu vois du Paradis partout , dit Jeanne.
– Mais toi aussi ! Tu sais bien qu’on est pareils. On a trop
peur d’être dépaysés quand on y arrivera pour de bon.”
“– Tu vois du Paradis partout , dit Jeanne.
– Mais toi aussi ! Tu sais bien qu’on est pareils. On a trop
peur d’être dépaysés quand on y arrivera pour de bon.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.91)
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.91)
“– Tu vois du Paradis partout , dit Jeanne.
– Mais toi aussi ! Tu sais bien qu’on est pareils. On a trop
peur d’être dépaysés quand on y arrivera pour de bon.”
“– Tu vois du Paradis partout , dit Jeanne.
– Mais toi aussi ! Tu sais bien qu’on est pareils. On a trop
peur d’être dépaysés quand on y arrivera pour de bon.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.91)
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.91)
v01 – Bruce Demaugé-Bost – http://bdemauge.free.fr
“Ce monde était perdu, non pas parce qu’il manquait de biens, ni parce
qu’il en avait trop. Il était perdu parce qu’il ne savait pas quoi en faire,
parce qu’il en faisait n’importe quoi. On ne disait d’ailleurs plus mes
biens en parlant de ce qu’on possédait. Ce n’était pas un hasard. Ce n’était pas par peur de choquer ceux qui n’avaient
rien que des maux. C’était parce qu’on n’y croyait plus.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.97-98)
“Ce monde était perdu, non pas parce qu’il manquait de biens, ni parce
qu’il en avait trop. Il était perdu parce qu’il ne savait pas quoi en faire,
parce qu’il en faisait n’importe quoi. On ne disait d’ailleurs plus mes
biens en parlant de ce qu’on possédait. Ce n’était pas un hasard. Ce n’était pas par peur de choquer ceux qui n’avaient
rien que des maux. C’était parce qu’on n’y croyait plus.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.97-98)
“Ce monde était perdu, non pas parce qu’il manquait de biens, ni parce
qu’il en avait trop. Il était perdu parce qu’il ne savait pas quoi en faire,
parce qu’il en faisait n’importe quoi. On ne disait d’ailleurs plus mes
biens en parlant de ce qu’on possédait. Ce n’était pas un hasard. Ce n’était pas par peur de choquer ceux qui n’avaient
rien que des maux. C’était parce qu’on n’y croyait plus.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.97-98)
“Ce monde était perdu, non pas parce qu’il manquait de biens, ni parce
qu’il en avait trop. Il était perdu parce qu’il ne savait pas quoi en faire,
parce qu’il en faisait n’importe quoi. On ne disait d’ailleurs plus mes
biens en parlant de ce qu’on possédait. Ce n’était pas un hasard. Ce n’était pas par peur de choquer ceux qui n’avaient
rien que des maux. C’était parce qu’on n’y croyait plus.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.97-98)
v01 – Bruce Demaugé-Bost – http://bdemauge.free.fr
“Quand les soldats étaient rouge et blanc, la guerre pouvait durer trente
ans, durer cent ans, mais elle finissait toujours par s’arrêter. Aujourd’hui, les uniformes ont la couleur de ce qui reste : couleur de terre, couleur de pierre, couleur de mousse. Des tenues camouflage.
On ne se camoufle pas pour éviter la guerre, on se camoufle
pour être sûr qu’elle n’aura jamais de fin.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.99-100)
“Quand les soldats étaient rouge et blanc, la guerre pouvait durer trente
ans, durer cent ans, mais elle finissait toujours par s’arrêter. Aujourd’hui, les uniformes ont la couleur de ce qui reste : couleur de terre, couleur de pierre, couleur de mousse. Des tenues camouflage.
On ne se camoufle pas pour éviter la guerre, on se camoufle
pour être sûr qu’elle n’aura jamais de fin.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.99-100)
“Quand les soldats étaient rouge et blanc, la guerre pouvait durer trente
ans, durer cent ans, mais elle finissait toujours par s’arrêter. Aujourd’hui, les uniformes ont la couleur de ce qui reste : couleur de terre, couleur de pierre, couleur de mousse. Des tenues camouflage.
On ne se camoufle pas pour éviter la guerre, on se camoufle
pour être sûr qu’elle n’aura jamais de fin.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.99-100)
“Quand les soldats étaient rouge et blanc, la guerre pouvait durer trente
ans, durer cent ans, mais elle finissait toujours par s’arrêter. Aujourd’hui, les uniformes ont la couleur de ce qui reste : couleur de terre, couleur de pierre, couleur de mousse. Des tenues camouflage.
On ne se camoufle pas pour éviter la guerre, on se camoufle
pour être sûr qu’elle n’aura jamais de fin.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.99-100)
v01 – Bruce Demaugé-Bost – http://bdemauge.free.fr
“Ce qu’il avait planté, c’étaient ses regards, partout, ses
mains. Il était plein de ce pays.”
“Ce qu’il avait planté, c’étaient ses regards, partout, ses
mains. Il était plein de ce pays.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.116)
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.116)
“Ce qu’il avait planté, c’étaient ses regards, partout, ses
mains. Il était plein de ce pays.”
“Ce qu’il avait planté, c’étaient ses regards, partout, ses
mains. Il était plein de ce pays.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.116)
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.116)
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“Ceux qui n’ont jamais voulu qu’on leur décroche la lune
sont maudits […]. Mais ceux qui la décrochent un jour demeurent inguérissables.”
“Ceux qui n’ont jamais voulu qu’on leur décroche la lune
sont maudits […]. Mais ceux qui la décrochent un jour demeurent inguérissables.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.118)
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.118)
“Ceux qui n’ont jamais voulu qu’on leur décroche la lune
sont maudits […]. Mais ceux qui la décrochent un jour demeurent inguérissables.”
“Ceux qui n’ont jamais voulu qu’on leur décroche la lune
sont maudits […]. Mais ceux qui la décrochent un jour demeurent inguérissables.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.118)
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.118)
v01 – Bruce Demaugé-Bost – http://bdemauge.free.fr
“– Ça veut dire qu’on va passer tout l’été coincés là-haut ? C’est les
femmes qui vont être contentes ! Et les gosses, tu y as pensé ? Quand estce qu’on les voit, nos gosses ?
– Emmenez-les ! Ils en apprendront plus en trois mois làhaut qu’en trois ans à l’école et qu’en trente ans devant la
télé !”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.123)
“– Ça veut dire qu’on va passer tout l’été coincés là-haut ? C’est les
femmes qui vont être contentes ! Et les gosses, tu y as pensé ? Quand estce qu’on les voit, nos gosses ?
– Emmenez-les ! Ils en apprendront plus en trois mois làhaut qu’en trois ans à l’école et qu’en trente ans devant la
télé !”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.123)
“– Ça veut dire qu’on va passer tout l’été coincés là-haut ? C’est les
femmes qui vont être contentes ! Et les gosses, tu y as pensé ? Quand estce qu’on les voit, nos gosses ?
– Emmenez-les ! Ils en apprendront plus en trois mois làhaut qu’en trois ans à l’école et qu’en trente ans devant la
télé !”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.123)
“– Ça veut dire qu’on va passer tout l’été coincés là-haut ? C’est les
femmes qui vont être contentes ! Et les gosses, tu y as pensé ? Quand estce qu’on les voit, nos gosses ?
– Emmenez-les ! Ils en apprendront plus en trois mois làhaut qu’en trois ans à l’école et qu’en trente ans devant la
télé !”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.123)
v01 – Bruce Demaugé-Bost – http://bdemauge.free.fr
“Tout le village était là rassemblé, ceux qui chantaient en chœur et ceux
qui se taisaient, ceux qui avaient quitté leur travail et ceux qui avaient
quitté leur ennui, pendant deux longues heures, ceux qui se
parleraient à la sortie et ceux qui n se parlaient plus.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.126)
“Tout le village était là rassemblé, ceux qui chantaient en chœur et ceux
qui se taisaient, ceux qui avaient quitté leur travail et ceux qui avaient
quitté leur ennui, pendant deux longues heures, ceux qui se
parleraient à la sortie et ceux qui n se parlaient plus.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.126)
“Tout le village était là rassemblé, ceux qui chantaient en chœur et ceux
qui se taisaient, ceux qui avaient quitté leur travail et ceux qui avaient
quitté leur ennui, pendant deux longues heures, ceux qui se
parleraient à la sortie et ceux qui n se parlaient plus.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.126)
“Tout le village était là rassemblé, ceux qui chantaient en chœur et ceux
qui se taisaient, ceux qui avaient quitté leur travail et ceux qui avaient
quitté leur ennui, pendant deux longues heures, ceux qui se
parleraient à la sortie et ceux qui n se parlaient plus.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.126)
v01 – Bruce Demaugé-Bost – http://bdemauge.free.fr
“[…] J’oublierai ce qu’elle m’a dit aujourd’hui. Ce sera trois phrases parmi tant d’autres. Elle l’oubliera aussi. Sauf si je me mets à considérer que
ce qu’elle m’a dit est sa première volonté. Aussi grave, aussi respectable
qu’une dernière. Une volonté. Le contraire d’un caprice, le
contraire d’un désir fugace. Et le contraire d’une inconscience.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.150-151)
“[…] J’oublierai ce qu’elle m’a dit aujourd’hui. Ce sera trois phrases parmi tant d’autres. Elle l’oubliera aussi. Sauf si je me mets à considérer que
ce qu’elle m’a dit est sa première volonté. Aussi grave, aussi respectable
qu’une dernière. Une volonté. Le contraire d’un caprice, le
contraire d’un désir fugace. Et le contraire d’une inconscience.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.150-151)
“[…] J’oublierai ce qu’elle m’a dit aujourd’hui. Ce sera trois phrases parmi tant d’autres. Elle l’oubliera aussi. Sauf si je me mets à considérer que
ce qu’elle m’a dit est sa première volonté. Aussi grave, aussi respectable
qu’une dernière. Une volonté. Le contraire d’un caprice, le
contraire d’un désir fugace. Et le contraire d’une inconscience.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.150-151)
“[…] J’oublierai ce qu’elle m’a dit aujourd’hui. Ce sera trois phrases parmi tant d’autres. Elle l’oubliera aussi. Sauf si je me mets à considérer que
ce qu’elle m’a dit est sa première volonté. Aussi grave, aussi respectable
qu’une dernière. Une volonté. Le contraire d’un caprice, le
contraire d’un désir fugace. Et le contraire d’une inconscience.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.150-151)
v01 – Bruce Demaugé-Bost – http://bdemauge.free.fr
“J’attends l’ordre de changer le monde, vous nous donnez de
ses nouvelles.”
“J’attends l’ordre de changer le monde, vous nous donnez de
ses nouvelles.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.155)
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.155)
“J’attends l’ordre de changer le monde, vous nous donnez de
ses nouvelles.”
“J’attends l’ordre de changer le monde, vous nous donnez de
ses nouvelles.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.155)
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.155)
v01 – Bruce Demaugé-Bost – http://bdemauge.free.fr
“En l’an de grâce 801, l’empereur Charlemagne avait décrété que quiconque n’offrirait pas le gîte et le couvert à celui qui avait faim et qui
était sans feu ni lieu aurait le nez coupé, et qu’en retour le vagabond qui
profiterait de cette hospitalité pour voler ou attaquer le maître de maison, violer sa femme ou ses filles, et ne se montrerait pas digne de la charité proposée, aurait à son tour le nez coupé.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.155)
“En l’an de grâce 801, l’empereur Charlemagne avait décrété que quiconque n’offrirait pas le gîte et le couvert à celui qui avait faim et qui
était sans feu ni lieu aurait le nez coupé, et qu’en retour le vagabond qui
profiterait de cette hospitalité pour voler ou attaquer le maître de maison, violer sa femme ou ses filles, et ne se montrerait pas digne de la charité proposée, aurait à son tour le nez coupé.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.155)
“En l’an de grâce 801, l’empereur Charlemagne avait décrété que quiconque n’offrirait pas le gîte et le couvert à celui qui avait faim et qui
était sans feu ni lieu aurait le nez coupé, et qu’en retour le vagabond qui
profiterait de cette hospitalité pour voler ou attaquer le maître de maison, violer sa femme ou ses filles, et ne se montrerait pas digne de la charité proposée, aurait à son tour le nez coupé.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.155)
“En l’an de grâce 801, l’empereur Charlemagne avait décrété que quiconque n’offrirait pas le gîte et le couvert à celui qui avait faim et qui
était sans feu ni lieu aurait le nez coupé, et qu’en retour le vagabond qui
profiterait de cette hospitalité pour voler ou attaquer le maître de maison, violer sa femme ou ses filles, et ne se montrerait pas digne de la charité proposée, aurait à son tour le nez coupé.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.155)
v01 – Bruce Demaugé-Bost – http://bdemauge.free.fr
“Je veux voir la chaleur de mon feu embellir l’hiver pour
quelqu’un.”
“Je veux voir la chaleur de mon feu embellir l’hiver pour
quelqu’un.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.160)
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.160)
“Je veux voir la chaleur de mon feu embellir l’hiver pour
quelqu’un.”
“Je veux voir la chaleur de mon feu embellir l’hiver pour
quelqu’un.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.160)
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.160)
v01 – Bruce Demaugé-Bost – http://bdemauge.free.fr
“Il parlait sans qu’on lui demande rien. Et les gens qui parlent beaucoup quand on ne leur demande rien sont ceux qui
se taisent quand on leur pose des questions.”
“Il parlait sans qu’on lui demande rien. Et les gens qui parlent beaucoup quand on ne leur demande rien sont ceux qui
se taisent quand on leur pose des questions.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.166)
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.166)
“Il parlait sans qu’on lui demande rien. Et les gens qui parlent beaucoup quand on ne leur demande rien sont ceux qui
se taisent quand on leur pose des questions.”
“Il parlait sans qu’on lui demande rien. Et les gens qui parlent beaucoup quand on ne leur demande rien sont ceux qui
se taisent quand on leur pose des questions.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.166)
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.166)
v01 – Bruce Demaugé-Bost – http://bdemauge.free.fr
“[…] On prend tout à l’envers. Ce n’est pas le travail à tout prix qui rend
heureux. C’est d’être heureux qui fait trouver du travail, qui
donne des idées, des forces, des envies, de la curiosité, tout ce
qu’il faut pour en créer, du travail.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.177)
“[…] On prend tout à l’envers. Ce n’est pas le travail à tout prix qui rend
heureux. C’est d’être heureux qui fait trouver du travail, qui
donne des idées, des forces, des envies, de la curiosité, tout ce
qu’il faut pour en créer, du travail.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.177)
“[…] On prend tout à l’envers. Ce n’est pas le travail à tout prix qui rend
heureux. C’est d’être heureux qui fait trouver du travail, qui
donne des idées, des forces, des envies, de la curiosité, tout ce
qu’il faut pour en créer, du travail.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.177)
“[…] On prend tout à l’envers. Ce n’est pas le travail à tout prix qui rend
heureux. C’est d’être heureux qui fait trouver du travail, qui
donne des idées, des forces, des envies, de la curiosité, tout ce
qu’il faut pour en créer, du travail.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.177)
v01 – Bruce Demaugé-Bost – http://bdemauge.free.fr
“Maintenant je sais que, dès son arrivée, il était vraiment tombé amoureux de cet endroit et qu’il désirait en faire sa connaissance, tout seul, en
tête à tête. Un peu comme quelqu’un qui a l’oreille musicale et qui tout
à coup, à quarante ans, entend de la musique pour la première fois, et n’imagine plus vivre autrement qu’en musique,
mais se trouve un peu gêné qu’on soit témoin de sa passion.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.182)
“Maintenant je sais que, dès son arrivée, il était vraiment tombé amoureux de cet endroit et qu’il désirait en faire sa connaissance, tout seul, en
tête à tête. Un peu comme quelqu’un qui a l’oreille musicale et qui tout
à coup, à quarante ans, entend de la musique pour la première fois, et n’imagine plus vivre autrement qu’en musique,
mais se trouve un peu gêné qu’on soit témoin de sa passion.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.182)
“Maintenant je sais que, dès son arrivée, il était vraiment tombé amoureux de cet endroit et qu’il désirait en faire sa connaissance, tout seul, en
tête à tête. Un peu comme quelqu’un qui a l’oreille musicale et qui tout
à coup, à quarante ans, entend de la musique pour la première fois, et n’imagine plus vivre autrement qu’en musique,
mais se trouve un peu gêné qu’on soit témoin de sa passion.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.182)
“Maintenant je sais que, dès son arrivée, il était vraiment tombé amoureux de cet endroit et qu’il désirait en faire sa connaissance, tout seul, en
tête à tête. Un peu comme quelqu’un qui a l’oreille musicale et qui tout
à coup, à quarante ans, entend de la musique pour la première fois, et n’imagine plus vivre autrement qu’en musique,
mais se trouve un peu gêné qu’on soit témoin de sa passion.”
Sophie Chérer
Les loups du paradis (p.182)
v01 – Bruce Demaugé-Bost – http://bdemauge.free.fr