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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL
DIRECTION GENERALE DES FORETS
Fiche descriptive sur les zones humides Ramsar
2- Oglat Ed Daïra (Wilaya de Nâama)
Octobre 2005
Fiche descriptive sur les zones humides Ramsar (FDR)
Catégories approuvées dans la Recommandation 4.7modifiée par la Résolution VIII.13 de la Conférence des Parties contractantes
Note aux rédacteurs:
1. La FDR doit être remplie conformément à la Note explicative et mode d’emploi pour remplir la Fiche d’information sur
les zones humides Ramsar ci-jointe. Les rédacteurs sont vivement invités à lire le mode d’emploi avant de remplir la
FDR.
2. La FDR remplie (et la ou les carte(s) qui l’accompagne(nt)) doit être remise au Bureau Ramsar. Les
rédacteurs sont instamment priés de fournir une copie électronique (MS Word) de la FDR et, si possible, des
copies numériques des cartes.
1. Nom et adresse du rédacteur de la FDR:
Dr. Ammar Boumezbeur, Direction générale des forêts, Chemin
Doudou Mokhtar, Ben Aknoun, Alger, Algérie. Telefax 213-21
91 52 86 [email protected],
Mahammedi Mohamed, Inspecteur divisionnaire, Chef de service
protection, Conservation des forêts de Nâama. Tel 213-49 79 69
44
213-49 79 63 88, 213-49 79 67 99 fax 213-49 79 69 44
USAGE INTERNE SEULEMENT
J M A
Date d’inscription
Numéro de référence du site
2. Date à laquelle la FDR a été remplie ou
mise à jour:
4 Octobre 2005
3. Pays:
Algérie
4. Nom du site Ramsar: Oglat Ed Daïra (Wilaya de Nâama)
5. Carte du site incluse: Oui
Voir annexe III de la Note explicative et mode d’emploi pour des orientations précises sur la fourniture de cartes appropriées.
a) copie imprimée (nécessaire pour inscription du site sur la Liste de Ramsar): oui x-ou- non b) format numérique (électronique) (optionnel): oui x -ou- non 6. Coordonnées géographiques (latitude/longitude):
Latitude 33°18’15’’Nord
Longitude 1°47’30 Ouest
7. Localisation générale:
Indiquer dans quelle partie du pays et dans quelle(s) grande(s) région(s) administrative(s) elle se trouve ainsi que la
localisation de la grande ville la plus proche.
Le site est situé à 30 km au Sud-Ouest du chef lieu de la wilaya de Nâama, à 45 km de la Daïra de
Mécheria (22.000 habitants) et à 3 Km de la commune de Aïn Ben Khelil d’où le site tire son lieu dit.
8. Élévation: (moyenne et/ou max. & min.) moyenne 1.140 m
9. Superficie: (en hectares) 23.430.
10. Brève description:
Bref paragraphe résumant les principales caractéristiques écologiques et l’importance de la zone humide.
Oglat Ed Daïra est un lac saumâtre, saisonnier, situé en plein zone steppique aride caractérisée par
une pluviométrie faible et irrégulière de 200 mm/an. Il est alimenté par les eaux de ruissellement
d’oueds temporaires.
11. Critères Ramsar:
Encercler ou souligner chaque Critère justifiant l’inscription de ce site Ramsar. Voir annexe II de la Note explicative et mode
d’emploi pour les Critères et les orientations sur leur application (adoptés dans la Résolution VII.11).
1 • 2 • 3 • 4 • 5 • 6 • 7 • 8
12. Justification des Critères mentionnés dans la rubrique 11 ci-dessus:
Justifier chaque Critère l’un après l’autre, en indiquant clairement à quel Critère s’applique la justification (voir annexe II
pour des orientations sur les formes acceptables de justification).
Critère 1 :
Oglat Ed Daïra est une zone humide qui devrait être considérée comme un site d’importance
internationale car c’est un exemple représentatif, rare et unique, de type de zone humide naturelle de
la région biogéographique steppique désertique sub-saharienne africaine.
Ce plan d’eau saumâtre, saisonnier, situé en pleine zone steppique aride est entouré d’une ceinture
végétale composée d’une Tamariscaie (Tamarix gallica) issue d’un reboisement effectué il y a 20 ans.
On observe, par endroits, des plages de phragmites très broutées. Près de l’eau et sur tout le
périmètre du lac, existe une végétation herbacée très clairsemée formée de Juncus sp. et de carex (Carex
sp). On relève une diversité biologique avec la présence d’une faune composée principalement
d’espèce d’oiseaux d’eau, mammifère et reptile.
Critère 2 :
Le site présente une flore comprenant 2 espèces protégées Saccocalyx saturoides et Convolvus supinus
représentant 66% des espèces protégées de la région. La faune est représentée par 17 espèces
d’oiseaux protégés, 2 mammifères endémiques protégés, la Gazelle de Cuvier (Gazella gazella) portée
également sur la Liste rouge de l’UICN et l’Outarde houbara (Chlamydotis undulata). Les reptiles au
nombre de 5, représentent 40% des espèces protégées (Annexe 2).
Critère 3 :
Le site présente une flore comprenant 5 espèces Helianthemum lippii, Helianthemum hirtum, Helianthemum
apertum, Frankenia thymifolia endémiques des Hauts Plateaux du Sud Oranais représentant 54% des
endémiques de cette région.
L’avifaune du site est composée de 52 espèces réparties dans 25 familles. Si les effectifs restent
modestes à la fin mars 2004 avec 618 individus toutes espèces confondues, la diversité observée au
niveau des familles est très importante. On relève une diversité biologique avec la présence d’une
faune composée principalement de Tadorne casarca (Tadorna ferruginea), Poule sultane (Porphyrio
porphyrio), Canard souchet (Anas clypeata), Canard Colvert (Anas plathyrynchos), Poule d’eau (Galinula
chloropus), Canard Pilet (Anas acuta), Aigle Botté (Hieraatus pennatus), Outarde Houbara (Chlamydotis
undulata), Caille des blés (Coturnix coturnix), Avocette (Recurvirostra avosseta), Gazelle de cuvier (Gazella
gazella), Hérisson du désert (Paraechinus aethiopicus), Chacal doré (Canis aureus), Renard roux (Vulpes
vulpes), Tortue Commune (Testudo grecca), Caméleon commun (Chameleo vulgaris) et Lièvre commun
(Lepus capensis). Et d’une flore représentée notamment par Tamarix gallica, Peuplier blanc (Populus alba),
Pin d’Alep (Pinus halepensis), Peuplier Noir (Populus Nigra), Retama retam, Pistachier de l’atlas (Pistacia
Atlantica), Jujubier (Ziziphus lotus), Malva pariviflora, Sparte (Lygeum spartum), Alfa (Stippa tenacessima),
Saccocolyx saturioides et Armoise blanche (Artemisia alba alba).
Critère 4 :
Ce site joue un rôle d’oasis pour l’avifaune tant pour la migration que pour l’hivernage. Les familles
représentatives du site sont les anatidés avec 10 espèces, les Scolopacidae avec 4 espèces et les
Charadriidés avec 3 espèces. La présence de grands arbres de Tamaris permet la nidification de 2
fringillidés, le verdier d’Europe (Carduellis chloris) et le Chardonneret élégant (Carduellis carduellis).
L’espèce la plus représentée en effectif est la Foulque macroule (Fulica atra) avec 150 individus et le
Tadorne casarca (Tadorna ferruginea) nicheur avec 50 individus apparemment sédentaires et très liés à
ce plan d’eau. La poule d’eau (Gallinula chloropus) y est également présente avec 4 sujets observés en
fin mars 2004, ceci suppose une possibilité de reproduction.
Outre les espèces hivernantes dans tout le nord algérien qui étendent leur territoire d’hivernage
jusque dans le milieu steppique, le site accueille des migrateurs en passage printanier et automnal
comme les Limicoles qui hivernent en Afrique sahélienne en empruntant notamment en retour de
migration la voie Ouest et utilisant les zones humides pour faire des haltes. Sur l’ensemble des 52
espèces recensées, 14 sont passagers, 19 nicheurs et 20 hivernants.
13. Biogéographie (information requise lorsque les Critères 1 et/ou 3 et/ou certains points du Critère 2 s’appliquent
au site à inscrire): Nommer la région biogéographique où se trouve le site Ramsar et indiquer le système de régionalisation
biogéographique appliqué.
a) région biogéographique: Afrique du Nord
b) système de régionalisation biogéographique (citer la référence): Thieme M L, Abell R., Melanie L.J.
Stiassny, Skelton P. et al., (2005) : Freshwater Ecoregions of Africa and Madagascar A Conservation
Assessment.
14. Caractéristiques physiques du site:
Décrire, le cas échéant, la géologie, la géomorphologie; les origines - naturelles ou artificielles; l’hydrologie; le type de sol; la
qualité de l’eau; la profondeur et la permanence de l’eau; les fluctuations du niveau de l’eau; les variations dues aux marées;
la zone en aval; le climat général; etc.
Géomorphologie et géologie :
Les terrains géologiques datent de l’ère secondaire avec des étages du Jurassique à base de calcaires et
de calcaires dolomitiques dominants apparus lors du plissement alpin qui a touché à la fois l’Atlas
tellien et l’Atlas saharien avec des plis coffrés. Le reste a été comblé par des poudingues et des
calcaires lacustres du Pliocène. On observe des restes botaniques composés de bois fossilisés et
silicifiés de conifères ou d’angiospermes connus au Maghreb, et datant probablement du Tertiaire. Au
Quaternaire, les changements climatiques ont favorisé encore plus l’érosion et les dépôts de
sédiments, alluvions et colluvions, et la formation de terrasses, glacis, regs, daïas, dunes, etc. La zone
comporte de grands ensembles géomorphologiques composés de vastes surfaces d’érosion et des
Hauts Plateaux creusés de grandes dépressions appelées Daïas ou Haoud, avec des terrains du
Quaternaire continental et des alluvions récents au niveau des oueds. Des reliefs montagneux
constitués de dolomies du Jurassique moyen comme Guetob El Hamar (1.580 m, 1.492 m et 1.592
m) et Djebels Hafid Boukhechba (1.322 m), El Masdouria (1.1175 m), des terrains du Pliocène
occupant le reste des paysages à poudingue et des calcaires lacustres. Les sols s’agencent avec les
conditions morpho-géologiques, les minéraux bruts ou lithosols se localisent au niveau des
principaux djebels (Guetob El Hamra, Hafid , Boukhechba, Bou Amoud, etc.) ainsi que des sols peu
évolués des bassins versants de djebels, des sols calcimagnésiques à dalles calcaires occupant la
presque totalité des glacis autour de Aïn Ben Khelil. Par contre, au niveau des oueds, daïas et/ou
haoud (ou dépression), les sols peu évolués d’apport alluviaux dominent, comme pour le site. Climat :
C’est un bioclimat Saharien à hiver frais du Secteur biogéographique des Hauts Plateaux du Domaine
Maghrébin steppique.
La pluviosité moyenne, enregistrée à Nâama et Mécheria, est de 86 mm entre mars et novembre. La
T° minimale du mois le plus froid, janvier est de 2,12°C pour Mécheria et 0,36°C pour Nâama. Le
mois le plus chaud, juillet, présente une T° maximum de 35,92°C pour Mécheria et 36°C pour
Nâama.
15. Caractéristiques physiques du bassin versant:
Décrire la superficie, les caractéristiques géologiques et géomorphologiques générales, les types de sols principaux et les
principales formes d’utilisation des sols, et le climat (y compris le type climatique).
Les terrains géologiques du bassin datent également de l’ère secondaire avec des étages du Jurassique
à base de calcaires et de calcaires dolomitiques dominants apparus lors du plissement alpin qui a
touché à la fois l’Atlas tellien et l’Atlas saharien avec des plis coffrés. Le reste a été comblé par des
poudingues et des calcaires lacustres du Pliocène. On observe des restes botaniques composés de
bois fossilisés et silicifiés de conifères ou d’angiospermes connus au Maghreb, et datant
probablement du Tertiaire. Au Quaternaire, les changements climatiques ont favorisé encore plus
l’érosion et les dépôts de sédiments, alluvions et colluvions, et la formation de terrasses, glacis, regs,
daïas, dunes, etc. La zone comporte de grands ensembles géomorphologiques composés de vastes
surfaces d’érosion et des Hauts Plateaux creusés de grandes dépressions appelées Daïas ou Haoud,
avec des terrains du Quaternaire continental et des alluvions récents au niveau des oueds. Des reliefs
montagneux constitués de dolomies du Jurassique moyen comme Guetob El Hamar (1.580 m, 1.492
m et 1.592 m) et Djebels Hafid Boukhechba (1.322 m), El Masdouria (1.1175 m), des terrains du
Pliocène occupant le reste des paysages à poudingue et des calcaires lacustres. Les sols s’agencent
avec les conditions morpho-géologiques, les minéraux bruts ou lithosols se localisent au niveau des
principaux djebels (Guetob El Hamra, Hafid , Boukhechba, Bou Amoud, etc.) ainsi que des sols peu
évolués des bassins versants de djebels, des sols calcimagnésiques à dalles calcaires occupant la
presque totalité des glacis autour de Aïn Ben Khelil. Par contre, au niveau des oueds, daïas et/ou
haoud (ou dépression), les sols peu évolués d’apport alluviaux dominent, comme pour le site. Le
Bassin versant est un bioclimat Saharien à hiver frais du Secteur biogéographique des Hauts Plateaux
du Domaine Maghrébin steppique.
La pluviosité moyenne est de 86 mm entre mars et novembre. La T° minimale du mois le plus froid,
janvier est de 2,12°C. Le mois le plus chaud, juillet, présente une T° maximum de 35,92°C.
16. Valeurs hydrologiques:
Décrire les fonctions et valeurs de la zone humide du point de vue de la recharge de l’eau souterraine, de la maîtrise des
crues, du captage des sédiments, de la stabilisation des rives; etc.
Le lac joue un rôle important dans la recharge, le renouvellement et l’alimentation des nappes
phréatiques, le captage des sédiments et la prévention contre l’érosion hydrique par l’écrêtement des
crues.
17. Types de zones humides
a) présence:
Encercler ou souligner les codes correspondants aux types de zones humides du «Système de classification des types de
zones humides» Ramsar présents dans le site Ramsar. Les descriptions des codes correspondants aux types de zones
humides figurent dans l’annexe I à la Note explicative et mode d’emploi.
Marine/côtière: A • B • C • D • E • F • G • H • I • J • K • Zk(a)
Continentale: L
•
• M • N • O • P • Q • R • Sp • Ss • Tp
Vt • W • Xf • Xp • Y • Zg • Zk(b)
Artificielle:
• 2 • 3 • 4 • 5 • 6 • 7 • 8 • 9 • Zk(c)
b) dominance:
1
Ts • U • Va
Énumérer les types de zones humides identifiés sous a) ci-dessus par ordre de dominance (par superficie) dans le site
Ramsar, en commençant par le type de zone humide qui a la plus grande superficie.
R : Lac saumâtre, saisonnier.
18. Caractéristiques écologiques générales:
Préciser la description, s’il y a lieu, des principaux habitats, types de végétation, communautés végétales et animales présents
dans le site Ramsar.
Ce plan d’eau saumâtre, saisonnier, situé en plein zone steppique aride est entouré d’une ceinture
végétale composée d’une Tamariscaie (Tamarix gallica) issue d’un reboisement effectué il y a 20 ans.
On observe, par endroits, des plages de phragmites très broutées.
Près de l’eau et sur tout le périmètre du lac, existe une végétation herbacée très clairsemée formée de
Juncus sp. et de carex (Carex sp). La largeur de la ceinture atteignant plus de 100 mètres par endroits
freine l’avancée des dunes de sables qui longent la partie Sud. On relève une diversité biologique avec
la présence d’une faune composée principalement de Tadorne casarca (Tadorna ferruginea), Poule
sultane (Porphyrio porphyrio), Canard souchet (Anas clypeata), Canard Colvert (Anas plathyrynchos), Poule
d’eau (Galinula chloropus), Canard Pilet (Anas acuta), Aigle Botté (Hieraatus pennatus), Outarde Houbara
(Chlamydotis undulata), Caille des blés (Coturnix coturnix), Avocette (Recurvirostra avosseta), Gazelle de
cuvier (Gazella gazella), Hérisson du désert (Paraechinus aethiopicus), Chacal doré (Canis aureus), Renard
roux (Vulpes vulpes), Tortue Commune (Testudo grecca), Caméleon commun (Chameleo vulgaris) et Lièvre
commun (Lepus capensis). Et d’une flore représentée notamment par Tamarix gallica, Peuplier blanc
(Populus alba), Pin d’Alep (Pinus halepensis), Peuplier Noir (Populus Nigra), Retama retam, Pistachier de
l’atlas (Pistacia Atlantica), Jujubier (Ziziphus lotus), Malva pariviflora, Sparte (Lygeum spartum), Alfa (Stippa
tenacessima), Saccocolyx saturioides et Armoise blanche (Artemisia alba alba).
Six unités écologiques sont individualisées :
L’Unité 1, Haoud (ou bassin) constituée de sols d’apport alluvial avec des fonds constitués d’argiles et
de limons; L’Unité 2, la tamariscaie avec le même type de sol ; L’Unité 3, coincée entre la deuxième et
Djebel Djorf El Hammam où l’on trouve le glacis d’érosion ensablé composé de sols profonds sablolimoneux, est occupée par les steppes à Thymelaea microphylla, Salsola vermiculata, Helianthemum lipii et
Marrubium deserti ; L’Unité 4, se situant entre les hauts des glacis à croûte calcaire et l’encroûtement de
Djebel Guetob El Hamra et Djebel Aâr à Alfa Stipa tenasissima ; L’Unité 5, zone située entre les oueds
Rokaïna, El Mefreg et El Masdouria avec un glacis d’érosion et des zones d’épandage à sols d’apports
colluviaux et alluviaux et sablo-limoneux dont les steppes dégradées sont à base de Atractylis
serratuloides, Thymelaea microphylla, Peganum harmala et des cultures céréalières avec Ziziphus lotus ; l’Unité
6, champs de dunes se situant dans la partie Sud du Haoued (ou bassin) et le côté Ouest de Aïn Ben
Khelil avec comme base végétale le Drinn Stipagrostris punguns et le Tamarix gallica ; Et l’Unité 7, glacis
à sol squelletique à steppe très dégradée à base de Atractylis serratuloides, Thymelaea microphylla, Peganum
harmala, située entre le Haoud, Aïn Ben Khelil et Sidi Moussa.
19. Flore remarquable:
Fournir des informations supplémentaires sur des espèces particulières et les raisons pour lesquelles elles sont remarquables
(en complétant si nécessaire l’information fournie au point 12. Justifier l’application des Critères en indiquant, par exemple,
les espèces/communautés qui sont uniques, rares, en danger ou importantes du point de vue biogéographique, etc. Ne pas
ajouter ici de liste taxonomique des espèces présentes – cette liste peut être fournie en tant qu’information complémentaire à la FDR.
Le site héberge 2 espèces protégées Saccocalyx saturoides et Convolvus supinus représentant 66% des
espèces protégées de la région et 5 espèces endémiques des Hauts Plateaux du Sud Oranais
Helianthemum lippii, Helianthemum hirtum, Helianthemum apertum, Frankenia thymifolia, représentant 54%
des espèces endémiques de ladite région.
20. Faune remarquable:
Fournir des informations supplémentaires sur des espèces particulières et les raisons pour lesquelles elles sont remarquables
(en complétant si nécessaire l’information fournie au point 12. Justifier l’application des Critères en indiquant, par exemple,
les espèces/communautés qui sont uniques, rares, en danger ou importantes du point de vue biogéographique, etc., en
fournissant des données de recensement. Ne pas ajouter ici de liste taxonomique des espèces présentes – Cette liste peut être fournie en
tant qu’information complémentaire à la FDR.
La présence du Tadorne casarca Tadorna ferruginea nicheur est permanente, il utilise le site comme lieu
de gagnage à proximité des divers sites de reproduction qui s’offrent à lui dans les cavités des oueds
mitoyens. L’absence d’une végétation émergeante dans le plan d’eau limite la nidification possible
d’autres nicheurs potentiels. En hivernage et en halte de migration, il accueille régulièrement de
nombreuses espèces d’oiseaux. Sa situation en zone aride, sur le chemin des migrations, en fait un site
de choix comme remise et gagnage pour les migrateurs. Le retrait progressif de l’eau révèle de
grandes plages sablonneuses et vasières qui favorisent les haltes de nombreux limicoles.
Catégories phénologiques :
Outre les espèces hivernantes dans tout le nord algérien qui étendent leur territoire d’hivernage
jusque dans le milieu steppique, le site accueille des migrateurs en passage printanier et automnal
comme les Limicoles qui hivernent en Afrique sahélienne en empruntant notamment en retour de
migration la voie Ouest et utilisant les zones humides pour faire des haltes. Sur l’ensemble des 52
espèces recensées, 14 sont passagers, 19 nicheurs et 20 hivernants. La Tourterelle maillée (Streptopelia
senegalensis), le Corbeau brun (Corvus ruficollis), la Fauvette du désert (Sylvia deserticola), le Chardonneret
élégant (Carduellis carduellis), le Verdier d’Europe (Carduellis chloris), le Moineau domestique (Passer
domesticus) et la Huppe fasciée (Upupa epops) s’y reproduisent. La reproduction de Gallinule ou poule
d’eau (Gallinula chloropus) y est également possible, l’espèce pouvant nicher même sur des petits plans
d’eau. Concernant les oiseaux d’eau, la Foulque macroule pourrait y nicher si les rives étaient
couvertes de végétation de Typha sp. et de roselières (Phragmites sp.). On peut également supposer la
nidification du canard colvert (Anas platyrhynchos) dans les cavités des troncs de Tamaris. D’autres
espèces faunistiques observées de manière plutôt qualitative que quantitative sont regroupées dans
l’annexe 3.
21. Valeurs sociales et culturelles:
Par exemple, production halieutique, foresterie, importance religieuse, sites archéologiques, relations sociales avec la zone
humide, etc. Établir la distinction entre l’importance historique/archéologique/religieuse et les valeurs socio-économiques
actuelles.
Actuellement, le site constitue un cadre naturel pour la vulgarisation et la sensibilisation des citoyens
et de la population riveraine, précisément les écoliers et les lycéens dans le cadre de la préservation et
la protection du milieu naturel. C’est aussi un pôle de visites pédagogiques, un laboratoire à ciel
ouvert pour les chercheurs et les étudiants concernant les écosystèmes humides dans les régions
steppiques arides.
Des visites guidées et des sorties de vulgarisation et de sensibilisation dans le cadre de la protection et
le développement de l’écosystème steppique ont été faites par certains étudiants et professeurs des
universités de Tlemcen, Oran et Alger (Bab Ezouar) en collaboration avec la conservation des forêts
de la wilaya de Naâma et l‘association écologique de Mécheria et Aïn Ben Khelil.
L’activité économique ancestrale «Agro-pastorale» qui tire sa subsistance de la présence d’eau dans le
lac est représentée par l’élevage ovin qui sert à la production de la viande rouge, une agriculture en
irrigué constituée de maraîchage et d’arboriculture.
Certaines festivités religieuses comme les Ouâadat (ou fêtes) de Sidi Moussa sont marquées par la
visite au site et la rencontre ici de différentes tribus surtout les M’ghaoulia et Akarma occupant la
commune de Aïn Ben Khelil et la localité de Sidi Moussa à laquelle appartient ce site.
22. Régime foncier/propriété:
a) dans le site Ramsar: Le régime de propriété du site est domanial.
b) dans la région voisine: Le régime de propriété des régions voisines est privé et de type Arch (ou
propriétés privées mais non titrées).
23. Occupation actuelle des sols (y compris l’eau):
a) dans le site Ramsar: Tamariscaie à base de Tamarix gallica Le plan d’eau libre qui occupe 200
hectares est entouré des unités suivantes, une tamariscaie à base de Tamarix gallica, une zone mise en
défens depuis 1999 par le Haut Commissariat à la défense de la steppe (HCDS) et une zone dunaire
au Nord-Ouest. Les sols sont occupés actuellement par des dunes fixées par l’homme lors de
programmes réalisés par la conservation des forêts de Nâama, des plantations pastorales réalisées par
le Haut Commissariat à la Défense de la Steppe (HCDS), des fermes d’élevage ovin et bovin et des
exploitations agricoles familiales.
b) dans la région voisine /le bassin versant: steppes à base de sparte dégradé, Tymeaea microphyla,
Atractylis serratuloides, Helianthemum hirtum.
24. Facteurs (passés, présents ou potentiels) défavorables affectant les caractéristiques
écologiques du site, notamment les changements dans l’utilisation des sols (y compris l’eau)
et les projets de développement:
a) dans le site Ramsar: La zone humide est très fréquentée par des troupeaux d’ovins et de quelques
bovins du village voisin qui exploitent la végétation herbacée et se réfugient à l’ombre des tamaris
pendant les périodes de grandes chaleurs. Tout autour du site on observe une dynamique de mise en
valeur des terres pour y cultiver des céréales et des fourrages. Le défrichement et la dégradation du
couvert végétal, le pacage et les coupes illicites, le détournement incontrôlé de l’eau pour
l’abreuvement du cheptel, l’envasement du lac, la formation des voiles dunaires.
b) dans la région voisine: Problèmes liés à l’érosion et à la désertification.
25. Mesures de conservation en vigueur:
Énumérer la catégorie et le statut juridique des aires protégées au plan national, y compris les relations aux limites du site
Ramsar; les pratiques de gestion; mentionner s’il existe un plan de gestion approuvé officiellement et s’il est appliqué.
La réalisation dans le cadre du programme sectoriel (forêts) au niveau des périmètres agricoles et au
voisinage du site d’actions de fixation de dunes sur 1.080 hectares, la réalisation d‘une « bande verte
forestière » sur 60 hectares, la plantation fruitière sur 105 hectares et des brises-vent au profit de la
population riveraine. On note aussi l’intervention de la Conservation des Forêts de Nâama pour
sauvegarder le patrimoine forestier (Brigade forestière pour la lutte contre le pacage, les coupes
illicites et le braconnage).
26. Mesures de conservation proposées mais pas encore appliquées:
Par exemple, un plan de gestion en préparation; une proposition officielle de création d’une aire légalement protégée, etc.
Le site bénéficie d’un projet «G35» de renforcement des capacités au profit des associations locales de
protection de la biodiversité avec un financement par le FEM/PNUD pour une durée de 3 années à compter
de 2003. Il y est prévu les opérations suivantes : L’élaboration d’un plan de gestion, l’aménagement de sources
curage, réalisation de bassins d’accumulation, d’abreuvoirs et des conduites de refoulement, la création de
volières, l’installation d’un dispositif de culture hors sol pour la production de plants, l’installation de gardiens,
l’installation de panneaux d’information et de sensibilisation et l’acquisition d‘équipements didactiques.
Les mesures suivantes y sont également proposées : une Mise en défens autour du site sur 10.000 hectares,
l’installation d’une équipe locale de conservation et de recensement de l’avifaune, le lancement d’une campagne
de vulgarisation et sensibilisation et la formulation de projets de proximité visant le développement rural et
durable de la biodiversité au profit de la population riveraine.
27. Recherche scientifique en cours et équipements:
Par exemple, expliquer les projets de recherche en cours, y compris la surveillance de la diversité biologique; indiquer s’il
existe une station de recherche de terrain, etc.
Etude et recherche en cours d’exécution dans le cadre d’un projet G35/FEM PNUD.
Le site bénéficie d’un projet «G35» de renforcement des capacités au profit des associations locales
de protection de la biodiversité avec un financement par le FEM/PNUD pour une durée de 3 années
à compter de 2003. Il y est prévu les opérations suivantes : L’élaboration d’un plan de gestion,
l’aménagement de sources (curage, réalisation de bassins d’accumulation, d’abreuvoirs et des
conduites de refoulement, la création de volières, l’installation d’un dispositif de culture hors sol pour
la production de plants, l’installation de gardiens, l’installation de panneaux d’information et de
sensibilisation et l’acquisition d‘équipements didactiques.
Les mesures suivantes y sont également proposées : une Mise en défens autour du site sur 10.000
hectares, l’installation d’une équipe locale de conservation et de recensement de l’avifaune, le
lancement d’une campagne de vulgarisation et sensibilisation et la formulation de projets de
proximité visant le développement rural et durable de la biodiversité au profit de la population
riveraine.
28. Activités actuelles relatives à la communication, à l’éducation et à la sensibilisation du
public (CESP) relatives au site ou bénéfiques au site:
Par exemple, centre d’accueil de visiteurs, tours d’observation et sentiers nature, brochures d’information, infrastructures
d’accueil pour les écoles, etc.
Festivités dans le cadre des Journées commémoratives officielles de sensibilisation et de vulgarisation : Journées
nationale et mondiale de l’arbre, Journée mondiale des zones humides, la lutte contre la désertification et de
l’environnement. La conservation des forêts a lancé une large campagne de sensibilisation de proximité destinée
aux écoles intitulée «Un arbre pour chaque élève» avec la participation de l’association initiatrice du projet
G35/FEM PNUD et l’association écologique locale de Aïn Ben Khelil.
29. Loisirs et tourisme actuels:
Indiquer si la zone humide est utilisée à des fins de loisirs et/ou tourisme; mentionner le type, la fréquence et le nombre de
visiteurs.
La présence d’une diversité biologique remarquable donne à ce site un aspect éco-touristique important qui
reste à valoriser. Chaque année un nombre important de randonneurs visitent le site, surtout à l’occasion de
Ouâadat Sidi Moussa (fête).
30. Juridiction:
Indiquer la juridiction territoriale, par exemple état/région et fonctionnelle/sectorielle, par exemple ministère de
l’Agriculture/ministère de l’Environnement, etc.
Wilaya de Nâama
Ministère des ressources en eau, Direction de l’hydraulique de Nâama
Ministère de l’agriculture et du développement rural, Direction générale des Forêts, Conservation des
forêts de Nâama.
31. Autorité de gestion:
Fournir le nom et l’adresse du bureau, de l’organisme, de l’organisation directement responsable de la gestion de la zone
humide. Dans la mesure du possible, fournir aussi le mon du poste et/ou de la personne ou des personnes responsables
pour la zone humide.
Conservation des forêts de la wilaya de Nâama Adresse Conservation des forêts de la Wilaya de
Nâama, Wilaya de Nâama, Tel 213 49 79 63 88, 79 67 99 fax 213-49 79 69 44
Direction de l’hydraulique de la wilaya de Nâama
32. Références bibliographiques:
Références scientifiques et techniques seulement. Si un système de régionalisation biogéographique est appliqué (voir 13 cidessus), veuillez indiquer la référence complète de ce système.
A.N.A.T., 1989 : Plan d’aménagement de la wilaya de Nâama. Synthèse communale de Aïn Ben
Khelil, Alger
Battandier, JA., Tarbut, L. 1890 : Flore de l’Algérie et catalogue des plantes du Maroc. Tome 1,
Dicotyledones, Jourdan, Alger, 872p.
Battandier, JA., Tarbut, L.1895 : Flore de l’Algérie et catalogue des plantes du Maroc. Tome 2,
Jourdan, Alger, 872p.
Bergueul, N. 1990 : Contribution à l’étude des dunes fixées au niveau des mises en défens d’âges
différents à Aïn Bn Khelil.Mém.DES.Univ.Sci.Technol. Houari Boumediène, Alger, 66p.
Ozenda, P. 1977 : Flore du Sahara, CNRS, 2e ed., 62p.
Quezel,P. et Santa, S. 1962-1963 : Flore de l’Algérie et du Sahara septentrional, CNRS, Paris, 2 vol.
Veuillez renvoyer à l’adresse suivante: Bureau de la Convention de Ramsar, rue Mauverney 28, CH-1196 Gland,
Suisse
Téléphone: +41 22 999 0170 • Télécopie: +41 22 999 0169 • Courriel: [email protected]
________________________________________________________________________
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Annexe 1 : Listing des espèces protégées en Algérie (décret N° 83-509 du 20 août
1995)
Mammifère
Reptile
Avifaune
Tadorne casarca Tadorna ferruginea
Canis aureus Chacal doré
Flamant rose Phoenicopterus ruber roseus
Busard des roseaux Circus aeruginosus
Outarde houbara Chlamydotis undulata
Spatule blanche Platalea leucorodia
Aigrette gazette Egretta garzetta
Aigle des steppes Aquila nipalensis
Butor étoilé Botaurus stellaris
Chameleo vulgaris
Caméléon commun
Hyena hyena Hyène rayée
Uromastix acanthinumis Fouette queue
Felis libycaChat sauvage
Testudo grecca Tortue d’eau
Gazella gazella Gazelle de Cuvier Veranus griseus Varan du désert
Vulpes vulpes Renard roux
Annexe 2 : Analyse écologique par famille
Famille
Nombre d’espèce
Podicipedidae
1
Phenicopteridae
1
Falconidae
1
Recurvirostridae
2
Scolopacidae
4
Sylvidae
2
Motacillidae
2
Hirundinidae
3
Turdidae
2
Nombre de familles : 25
Famille
Ardeidae
Anatidae
Rallidae
Glareolidae
Sternidae
Upupidae
Alaudidae
Corvidae
Ciconiidae
Nombre d’espèce
Famille
Nombre d’espèce
Accipitridae
2
2
Gruidae
10
1
Charadriidae
1
3
Laniidae
2
2
Fringillidae
1
3
Passeridae
1
1
Columbidae
1
2
1
1
Nombre d’espèces : 52
Annexe 3 : Listing des espèces observées
Mammifères
Avifaunes
Tadorne casarca Tadorna ferruginea
Reptiles
Tortue grecque Tetudo grecca
Hérisson du désert Paraechinus aethiopicus
Hérisson d’Afrique du Nord Erinaceus aigirus
Ecureuil de Barbarie Aslotoxerus getulus
Renard roux Canis vulpes
Sanglier
Sus crofa
Chat sauvage
Felis libyca
Canard pilet Anas acuta
Canard souchet Anas clypeata
Sarcelle d’hiver Anas crecca
Canard colvert Anas platyrhinchos
Fuligule milouin Aythya ferina
Fuligule morillon Aythya fuligula
Hyène rayée Hyena hyena
Chacal doré Canis aureus
Rat des sables
Gerbille Leminiscomys barbarus
Petite gerboise (saharienne) Jaculus jaculus
Lapin de garenne Oryctolagus cuniculus
Lièvre brun
Lepus capensis
Pterous christieri
Crocidura witakerri
Grue cendrée Grus grus
Spatule blanche Platalea leucorodia
Poule sultane Porphyrio Porphyrio
Aigrette gazette Egretta garzetta
Avocette Recurvirostra avosseta
Héron cendré Ardea cinerea
Butor étoilé Botaurus stellaris
Caméléon commun Chamaleo vulgaris
Fouette queue Uromastix acanthinumis
Varan du désert Veranus griseus
Poisson de sable Scincus scincus
Vipère lebitina Vepera lebetina
Lézard d’Afrique du Nord Tropiocolote
tripolatanus
Tarente Tarentola mauritanica
Couleuvre fer à cheval Coluber hyppocrepis
Serpent de sable Pasmomhis shokari
Gazelle de cuvier
Gazella gazella
Annexe 4 : Nombre d’espèces et d’individus recencés en mai 2004
Nom scientifique
Nom commun
Statut
Effectifs
1. Hiearaaetus pennatus
1. Aigle botté
2. Buse féroce
3. Faucon crécerelle
4. Fulica atra
4. Foulque macroule
5. Tadorna ferruginea
6. Tadorna tadorna
5. Tadorne casarca
7. Anas platyrhyncos
6. Tadorne de Belon
8. Anas clypeata
7. Canard colvert
9. Anas acuta
8. Canard souchet
10. Anas penelope
9. Canard pilet
11. Anas crecca
10. Canard siffleur
12. Aythya ferina
11. Sarcelle d’hiver
13. Aythya fuligula
12. Fuligule milouin
14. Grus grus
13. Fuligule morillon
15. Plataela leucorodia
14 . Grue cendrée
16. Ardea cinerea
15 . Spatule blanche
17. Egretta garzetta
16. Héron cendré
18. Ciconia ciconia
17. Aigrette garzette
19. Botaurus stellaris
18. Cigogne blanche
20. Porphyrio porphyrio
19. Butor étoilé
21. Gallinula chroropus
20. Talève sultane
22. Glareola pratincola
21. Gallinule Poule-d’eau
23. Himantopus himantopus 22. Glaréole à collier
24. Recurvirostra avosetta
23. Echasse blanche
25. Pluvialis squatarola
24. Avocette élégante
26. Charadrius alexandrinus 25. Pluvier argenté
27. Tringa ochropus
26. Gravelot à c. interrompu
28. Tringa glareola
27. Chevalier à culblanc
29. Chlidonias hybridus
28. Chevalier sylvain
30. Upupa epops
29. Guiffette moustac
31. Corvus ruficollis
30. Huppe fasciée
32. Motacilla flava
31. Corbeau brun
33. Motacilla ala
32. Bergeronnette printanière
34. Phoenicurus phoenicurus 33. Bergeronnette grise
35. Phyloscopus trochilus
34. Rougequeue à front blanc
36. Sylvia conspicilata
35. Pouillot fitis
37. Sylvia nana
36. Fauvette passerinette
38. Streptopelia senegalensis 37. Fauvette du désert
39. Hirundo rustica
38. Tourterelle maillée
40. Delicon urbica
39. Hirondelle rustique
41. Riparia riparia
40. Hirondelle des fenêtres
42. Carduelis chloris
41. Hirondelle des rivages
43. Carduelis carduelis
42. Verdier d’Europe
44. Galerida cristata
43. Chardonneret élégant
45. Lanius senator
44. Cochevis huppé
46. Rhodopechys githagina
45. Pie-grièche à tête rousse
47. Oenanthe leucopyga
46. Roselin githagine
48. Oenanthe oenanthe
47. Traquet à tête blanche
48. Traquet motteux
2. Buteo ruffinus
3. Falco tinunnculus
Passager
Nicheur
Nicheur
Hivernant
Nicheur
Hivernant
Hivernant/Nicheur
Hivernant
Hivernant
Hivernant
Hivernant
Hivernant
Hivernant
Passager
Hivernant
Hivernant
Hivernant
Hivernant
Hivernant
Hivernant
Nicheur
Passager
Hivernant/Passager
Hivernant/Passager
Passager
Nicheur/Passager
Passager
Passager
Passager
Nicheur
Nicheur
Passager
Hivernant
Passager
Passager
Hivernant
Nicheur
Nicheur
Nicheur/Passager
Nicheur
Passager
Nicheur
Nicheur
Nicheur
Nicheur
Nicheur
Nicheur
Passager
01
01
4
150
50
2
10