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Encyclopédie 2010
de l ’ I ndustrie e t du Comme rc e
de la République Démocratique
du Congo
© Optimise Africa / 2010 édition du Cinquantenaire
Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit,
du texte et/ou de la nomenclature contenue dans le présent ouvrage,
et qui sont la propriété de Optimise Africa, est strictement interdite.
www.optimiseafrica.com
ENCYCLOPÉDIE
de l’In d u stri e e t d u C o m m e r c e
de la République Démocratique du Congo
Édition 2010
1, rue Bitafu, Binza-Pigeon, Ngaliema, Kinshasa
République Démocratique du Congo
I
I
II
Connais toi, toi-même
Socrate
Kimo na meso
Proverbe congolais
Deux paroles humaines riches en enseignements pour cet ouvrage.
La première souligne toute la nécessité du travail réalisé autour de cette Encyclopédie. La RDC comme de nombreux pays africains ne pouvant aller de l’avant sans
faire l’économie d’une meilleure intelligence de sa culture, de son corps social et de
son économie.
La deuxième résume, en partie, toute la difficulté qu’a été cet exercice.
III
IV
Mot de l’auteur
2
010, L’année du Cinquantenaire… L’année des bilans,
des bilans… Économiquement, il faut reconnaître qu’en
un demi-siècle, la RDC n’a pas réussi à matérialiser son
gigantesque potentiel. A sa décharge, cet Etat-continent a traversé
de nombreuses périodes de troubles.
Toutefois, la structure et la conjoncture économiques
congolaises laissent augurer des perspectives prometteuses.
Structurellement, le potentiel économique congolais demeure énorme et, dans certains domaines,
insoupçonné. La RDC dispose ainsi d’une géographie lui permettant de nourrir près de 2 milliards d’habitants,
d’un exceptionnel potentiel minier et d’une population dont la dynamique de croissance alimente l’essor
fulgurant du secteur tertiaire.
Conjoncturellement, l’année 2010, au-delà des festivités du Cinquantenaire, est celle de toutes les
promesses pour le Congo. Le pays devrait atteindre le point d’achèvement de l’initiative PPTE et obtenir un
substantiel allégement de sa dette. Il a, par ailleurs, rejoint l’OHADA et opté pour un système comptable et
juridique plus en phase avec les standards internationaux. Au final, la remontée des cours de nombreuses
matières premières devrait redonner du baume au cœur aux acteurs économiques congolais.
A plus d’un titre, 2010 représente donc un véritable point d’inflexion pour l’économie congolaise, à
condition de réaliser certaines réformes indispensables à la matérialisation de cette subtile alchimie qu’est
le développement. Ainsi, après la bataille pour l’indépendance et l’affirmation de l’identité congolaise, le
retour de la stabilité laisse augurer un XXIème siècle marqué par un combat plus pacifique, celui pour le
développement de la RDC. Ce dernier doit s’accompagner de deux combats, indispensables à la matérialisation
des promesses du potentiel congolais.
Le premier combat est celui pour l’innovation. L’innovation dans les comportements et la réflexion
menée autour du schéma de développement de l’économie congolaise. Mais aussi, l’innovation dans les
institutions et les outils proposés aux acteurs nationaux et internationaux pour gérer et piloter leurs activités
de manière optimale. Le deuxième combat est celui de l’information. L’information sans laquelle la RDC ne
saurait bénéficier des retombées d’une économie monde dont les arbitrages se font plus que jamais sur la
base de flux de données.
C’est à ces batailles, les batailles du XXIème siècle, des batailles pacifiques, mais des batailles ô combien
importantes, que cette Encyclopédie entend participer modestement. En proposant différentes solutions
innovantes pour améliorer fortement la qualité de l’information sur l’économie congolaise, cette publication
espère contribuer à une meilleure intelligence de l’économie congolaise par les Congolais mais aussi par
tout acteur désireux de s’implanter en RDC. Ce faisant, elle entend améliorer la transparence de l’économie
congolaise et oeuvrer en faveur de la fluidification des échanges en RDC mais aussi depuis et vers la RDC.
Nous vous souhaitons une excellente lecture.
V
VI
Remerciements
La réalisation de cet ouvrage n’aurait pas été possible sans l’appui précieux d’un certain nombre de
personnes morales ou physiques.
Nous tenons à témoigner notre profonde gratitude aux institutions qui nous ont permis l’accès à différentes
formes et sources documentaires: la Présidence de la République, la Présidence du Sénat, la Présidence de
l’Assemblée nationale, le Ministère de la Coopération Internationale, le Ministère de l’Industrie, la Banque
Centrale du Congo et les différents ministères et entités publiques.
Nous remercions, par ailleurs, la Fédération des Entreprises du Congo, les opérateurs économiques et les
membres de la société civile pour leurs apports et la diversité de leurs opinions et analyses.
Au-delà de ces institutions et personnalités, notre reconnaissance va à toutes les personnes qui, grâce à
leurs conseils, ont facilité la réalisation de l’Encyclopédie de l’Industrie et du Commerce de la RDC.
Autant que possible, nous avons tenu à les associer à cet ouvrage en leur consacrant des remerciements
thématiques situés au début de chaque partie de l’Encyclopédie.
L’équipe Optimise Africa
VII
VIII
Relecture
Nous tenons à adresser nos remerciements les plus chaleureux à différentes personnalités qui ont
bien voulu relire tout ou partie de cet ouvrage et nous apporter de précieux commentaires et critiques
particulièrement constructifs:
- Monseigneur Tharcisse Tshibangu Tshishiku
- Père Léon de Saint Moulins
- Professeur Bosonga Bofeki
- Professeur Kabuya Kalala
- Professeur Kawata Bwalum
- Professeur Kumbu Ki Ngimbi
- Professeur Kutangila Mayoya
- Professeur Lukusa Dia Bondo
- Professeur Mabi Lukusa
- Professeur Masamba Makela
- Professeur Musenga Tshipangila
Nous tenons, par ailleurs, à témoigner de notre profonde gratitude à tous les relecteurs qui ont bien voulu
apporter leurs contributions intellectuelles à la réalisation de cet ouvrage. Nous remercions, par ailleurs, le
professeur Isidore Ndaywel pour ses mots d’encouragement.
Naturellement, toute erreur ou omission ne saurait leur être attribuée et relève de la responsabilité de
l’Equipe de réalisation. Cette publication constituant à la fois une première et un retour vers une longue
tradition d’excellence, nous sollicitons l’indulgence des lecteurs et sommes désireux de recueillir tout
commentaire à même de contribuer au succès de la prochaine édition.
L’Equipe de réalisation.
IX
De l’Annuaire... à l’Encyclopédie
X
1968
1969
Publication
de l’Annuaire
officiel
des PTT de la
RDC
Publication de la
première édition
de l’Annuaire de
l’Industrie et du
Commerce de la RDC
1970
Publication de la
deuxième édition
de l’Annuaire de
Années 70 : parution
l’Industrie et du
de la revue
Commerce de la RDC Entreprises congolaises
2010
Publication de l’édition
2010 de l’Encyclopédie
de l’Industrie et du
Commerce de la RDC
Qui sommes-nous ?
Tout d’abord, une Histoire. Celle de la SADIAPIC
Congo, société créée en 1968 et qui va révolutionner
la communication d’entreprises en RDC en
publiant le premier Annuaire officiel des Postes et
Télécommunications de la RDC. Elle continuera sur
sa lancée en proposant aux opérateurs économiques
l’Annuaire de l’Industrie et du Commerce de la RDC dont
les éditions 69 et 70 recenseront près de 3 000 acteurs
économiques.
Pour le Cinquantenaire, la
SADEAPIC, héritière de cette
tradition, propose dans le cadre
de l’offre de services Optimise
Africa, l’édition 2010 de l’Encyclopédie de l’Industrie
et du Commerce de la République Démocratique du
Congo.
Mais aussi des valeurs. Depuis près de 40 ans, nous
sommes au service de l’Afrique, en Afrique et dans le
monde. Nous cultivons l’excellence aussi bien dans la
qualité des supports proposés
que la médiatisation de nos
partenaires. Ainsi, les Annuaires
publiés dans les années 70 sont
dans un état de conservation
remarquable en raison du soin
apporté à la finition (reliure
cousue, papier couché). De
nombreuses lettres de félicitations émanant de firmes
et d’institutions internationales constituent des
témoignages du sérieux de la diffusion de l’Annuaire.
L’édition 2010 constitue, ainsi que vous allez le découvrir,
une opportunité de poursuivre cette tradition en nous
alignant sur ces standards élevés. La campagne de
presse initiée autour de l’Encyclopédie (Annuaire) de
l’Industrie et du Commerce de la RDC constitue une
illustration de cette volonté (Cf. www.optimiseafrica.
com, rubrique revue de presse).
XI
Prospective
L’Encyclopédie de l’Industrie et du Commerce de la République Démocratique du Congo constitue une
première depuis de nombreuses années en RDC par le nombre et la qualité des secteurs et institutions
analysés. Nous sommes, par conséquent, désireux de recueillir tout commentaire et apport documentaire à
même de nous permettre de l’améliorer et plus largement d’intégrer de nouvelles dimensions à ce projet.
Structuration de partenariats
En dépit du délai de réalisation de cette édition, nous sommes convaincus de ne pas avoir exploré de
nombreux partenariats structurants avec différentes personnes morales ou privées. Nous nous attellerons,
dans les mois à venir, à aller à la rencontre de nouvelles sources d’information afin d’enrichir le contenu de
la prochaine édition.
Mise en oeuvre d’une campagne de presse
Dès le mois d’août 2009, l’équipe de réalisation du projet Optimise Africa a mis en oeuvre une première
campagne de presse intégrant des médias aussi prestigieux que Radio Okapi (radio des Nations Unies en
RDC), Africa n°1, Telesud, Afrik.com, entre autres. Les retombées de cette dernière peuvent être consultées
sur notre site Web (www.optimiseafrica), rubrique Revue de presse.
A partir de la fin juin 2010, une deuxième campagne de presse, plus large, sera consacrée à la parution
de l’Encyclopédie, à son contenu et sa diffusion. Nous vous invitons à la suivre sur le site corporate (www.
optimiseafrica.com) et le site de l’Encyclopédie (www.welcomeincongo.com).
Réalisation de conférences internationales et éditions multilingues
La publication multilingue de l’Encyclopédie et un programme de conférences internationales portant
sur l’économie congolaise et ses possibilités avaient été programmés. Ceux-ci ont été reportés dans l’attente
d’une participation plus forte des institutions publiques et privées. La présentation des différentes filières de
l’économie congolaise nécessite, en effet, l’implication et la présence des régulateurs et des opérateurs.
XII
Avertissement
Cet ouvrage possède une double vocation. D’une part, il s’agit d’un portrait de l’économie congolaise,
cinquante ans après l’indépendance du pays. D’autre part, il constitue un guide économique destiné à toute
personne s’intéressant à l’économie congolaise et à ses potentialités : membre de la diaspora congolaise,
acteurs économiques congolais, investisseur international, bailleur de fonds…
De cette double vocation découle une série d’exigences intellectuelles et techniques qui ont encadrées
le processus de rédaction. Exigences qui sont profondément ancrées dans les valeurs et les process de
l’Éditeur, Optimise Africa.
Crédibilité de l’analyse et des sources
La crédibilité de nos sources et de nos analyses se situe au cœur de notre démarche.
Notre équipe partage la certitude que seule une information de qualité peut éclairer le débat économique
sur la RDC. Nous croyons que seul ce positionnement est à même de susciter de la création de valeur pour
la RDC, nos clients et nos lecteurs.
En effet, le succès de notre initiative est intimement lié à la qualité et à la crédibilité des analyses produites.
Seules des analyses précises et fondées sont à même d’améliorer la qualité de la décision d’investissement.
Seule une information juste est susceptible de réduire le niveau d’asymétries d’information entourant
l’économie congolaise. Même si le contenu de cette information peut parfois être dérangeant.
Pour ce faire, nous communiquons auprès de nos partenaires la nécessité de toujours livrer l’information
la plus juste possible car un investisseur averti est à même de mettre en place des solutions appropriées
de gestion du risque. A contrario, un acteur économique mal-informé et désabusé optera pour d’autres
partenaires ou destinations géographiques.
Nous adressons nos remerciements aux acteurs publics et privés congolais pour nous avoir permis de
concrétiser cette approche pendant nos entretiens, à travers les documents fournis ainsi que dans le cadre
du processus rédactionnel. Cet ouvrage constituant une première, nous nous excusons pour toute analyse
qui serait incorrecte et sommes désireux de recevoir des commentaires à même de nous aider à préparer
la prochaine édition.
Impartialité de l’analyse
Cette
Encyclopédie a été réalisée en exigeant l’indépendance la plus totale de nos rédacteurs, vis-à-vis
de nos annonceurs mais aussi de nos pourvoyeurs d’information. Ce positionnement s’explique par une
réalité forte : seule cette indépendance est à même de garantir la crédibilité de nos analyses et, ce faisant,
la durabilité de la confiance que nous témoignent nos clients depuis près de 40 ans.
Qualité rédactionnelle
Afin de satisfaire les attentes d’un public large, congolais et étranger, nous avons apporté une attention
particulière à la rédaction de cet ouvrage. Afin de présenter à des lecteurs non Congolais les spécificités de la
RDC, nous avons parfois mis l’accent sur des points qui constituent des évidences pour des personnes ayant
une bonne connaissance des réalités congolaises. Nous nous en excusons, par avance, pour les lourdeurs
qu’elles pourraient ressentir dans le texte. Il en va de même pour les spécialistes de certains domaines qui
pourraient être rebutés par la multiplication des explications destinées à un public non averti.
XIII
Mode d’emploi
L’Encyclopédie de l’Industrie et du Commerce de la République Démocratique du Congo est le fruit
d’un effort collectif, associant acteurs publics et privés et dont l’objectif est d’améliorer la transparence et
l’intelligence de l’économie congolaise. Plusieurs éléments présentés ci-dessous, font de l’Encyclopédie de
l’Industrie et du Commerce de la République Démocratique du Congo un ouvrage conçu pour être utilisé
quotidiennement et par tous.
Les différents supports de l’Encyclopédie
Afin d’améliorer la qualité de l’information autour de l’économie congolaise, nous vous proposons deux
supports complémentaires :
Le site Internet
L’encyclopédie papier
www.welcomeincongo.com
Une encyclopédie de près de 400 pages
L’édition 2010 de l’Encyclopédie vous propose :
• Une introduction à la République Démocratique du Congo, ses institutions, sa géographie et son
économie.
• Une présentation des différentes entreprises oeuvrant en RDC.
Un site web innovant au service de la RDC (www.welcomeincongo.com)
• Complémentaire des différents sites institutionnels congolais, le site de l’Encyclopédie sera un portail du
secteur privé en RDC et des opportunités d’investissement dans le pays.
• Un puissant moteur de recherche facilitera la recherche des entreprises installées en RDC ou désireuses
de proposer leurs services à des entreprises congolaises.
• Bénéficiant d’un excellent référencement, il présentera sous forme de fiches synthétiques les formalités
pour entrer en RDC, y créer une société, tirer partie des réformes réglementaires visant à améliorer le
climat des investissements ou alors découvrir la fiscalité congolaise.
XIV
Le sommaire et les différentes parties de l’Encyclopédie papier
Situé au début de l’Encyclopédie, le sommaire
permet une entrée en matière rapide dans
l’ouvrage.
L’Encyclopédie est organisée en quatre
grandes parties, constituant autant de points
d’entrée dans l’économie congolaise.
La partie Présentation générale met en
exergue l’impact d’éléments aussi importants
que la géographie, la démographie et les
institutions sur la structuration économique
de la RDC.
La deuxième partie, L’économie congolaise,
présente le cadre macro-économique global
et revient de manière détaillée sur les
Les modules et les chapitres
Chaque partie est subdivisée en modules
(exemple: Secteur primaire), associant
plusieurs chapitres (exemple : La
géographie)
différents secteurs de l’économie.
Le Guide de l’investisseur propose à tout un
chacun une analyse détaillée du cadre des
affaires ainsi que des guides sectoriels.
Le Répertoire constitue un point d’accès
privilégié aux acteurs de l’économie
congolaise.
1. La présentation générale
2. L’économie congolaise
3. Le guide de l’investisseur
4. Le répertoire
Le code couleur
Tous les chapitres appartenant à la même
partie disposent d’une identité visuelle
spécifique: bleu pour la Présentation
générale, orange pour L’économie congolaise
vert pour le Guide de l’investisseur et violet
pour le Répertoire des Entreprises.
1. La présentation générale
Généralités
La géographie
La population
Les institutions
Le répertoire
Le guide de l’investisseur
L’économie congolaise
La présentation générale
Index et remerciements par module
La rédaction des chapitres a été réalisée dans
le cadre d’un effort collectif associant l’équipe
de rédaction et différentes personnalités
congolaises.
Navir à Matadi
Après dix années de crise, la
République Démocratique du
Congo se lance résolument
dans son processus de reconstruction. Pour ce faire, elle ne
manque pas d’atouts et les superlatifs foisonnent pour caractériser le potentiel de ce pays
et ce, quelque soit le secteur
d’activité considéré
0UKL_!
0UKL_!
Le Billet de 100 franc
Congolais
Le Barrage INGA
L’économie congolaise
Chacune des quatre grandes parties de
l’Encyclopédie s’ouvre sur un Index détaillant
le contenu des chapitres proposés.
2
L’économie congolaise
Index :
Le cadre économique
La monnaie et l’inflation
L’évolution du PIB
Le commerce internationale
Pont Maréchale
au ^ͳKE'K
Le secteur primaire
L’agriculture, l’élevage et la pèche
La sylviculture
Le secteur secondaire
L’industries minière et métallique
La pétrochimie
L’industrie agro-alimentaire
L’industrie pharmaceutique
Le secteur tertiaire
Une mine à ciel ouvert au KATANGA
L’éducation et la formation continue
La santé et les Ong
Les transports
Les télécommunications
Le secteur bancaire
Le commerce
Les professions libérales
47
XV
Mode d’emploi (suite)
Intitulé des chapitres
L’intitulé de chaque chapitre commence par
le nom du module auquel il appartient, suivi
du nom du chapitre.
Institutions
Généralités
Éléments d’approfondissement
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Lexique
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L’économie congolaise
L’économie congolaise
Généralement situé sur la page de droite de
l’Encyclopédie, un encart lexical permet de
préciser le contenu de certaines notions.
Des encadrés répartis dans le texte
reviennent sur des points méritant d’être mis
en exergue.
ϲϵ^ŽƵƌĐĞ͗ƌ&ƌĂŶnjy͘^ƟƌŶŝŵĂŶŶ͕ͨĚĚŝŶŐsĂůƵĞƚŽ>ŽĐĂůZĞƐƐŽƵƌĐĞƐŝŶĂƐƚŽŶŐŽͩ͘W,ZD</EWƌŽĚƵĐƟŽŶŽĨ
ENCADRÉ
N°XX : PHARMAKINA: LA SUCCESS STORY DU SECTEUR PHARMACEUTIQUE CONGOLAIS
YƵŝŶŝŶĞĂŶĚŶƟͲDĂůĂƌŝĂůƐ͕^ǁŝƐƐ/ŶǀĞƐƚ&ŽƌƵŵ͕ƵƌŝĐŚ͕ϭϵͬϬϲͬϮϬϬϳ
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WŚĂƌŵĂŬŝŶĂĞƐƚĂĐŚĞƚĠĞƉĂƌůĞŐƌŽƵƉĞŝŶĚƵƐƚƌŝĞůĂůůĞŵĂŶĚŽĞŚƌŝŶŐĞƌDĂŶŚĞŝŵŵĂŝƐƐŽŶƐŝğŐĞƌĞƐƚĞăƵŬĂǀƵ͘ƉƌğƐůĞƌĂĐŚĂƚĚĞ
ŽĞŚƌŝŶŐĞƌDĂŶŚĞŝŵƉĂƌ,ŽīŵĂŶ>ĂƌŽĐŚĞĞŶϭϵϵϴ͕WŚĂƌŵĂŬŝŶĂĞƐƚǀĞŶĚƵĞăĚĞƐĐĂĚƌĞƐĚĞWŚĂƌŵĂŬŝŶĂ͕,ŽƌƐƚ'ĞďďĞƌƐĞƚƟĞŶŶĞ
ƌŶLJ͘ WŚĂƌŵĂŬŝŶĂ ĨĂŝƚ ĚĞ ůĂ ƌĞĐŚĞƌĐŚĞ ĂŐƌŝĐŽůĞ ƉŽƵƌ ƌĞŶĚƌĞ ůĞƐ ƉůĂŶƐ ĚĞ ƋƵŝŶƋƵŝŶĂ ƉůƵƐ ƌĠƐŝƐƚĂŶƚƐ ĂƵdž ƉĂƌĂƐŝƚĞƐĞƚĐŚĂŵƉŝŐŶŽŶƐ
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ENCADRÉ N°XX: LISTE DES PRINCIPAUX FABRICANTS DE PRODUITS
PHARMACEUTIQUES CONGOLAIS
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Infographie et cartographie
Eh&
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/KW,ZK
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W,ZD</E
WK>zdKhy
^&/W,ZD
L’Encyclopédie ayant pour objectif d’améliorer la connaissance sur les différents secteurs de
l’économie congolaise, elle recourt largement à l’iconographie
et à la cartographie.
50
46
Guide de l’investisseur
HISTOIRE DE LA BANQUE CENTRALE
1951
Création d’une véritable
«Banque Centrale»,
La Banque Centrale du
Congo Belge et du
Rwanda-Urundi
1910
Création de l’agence
de Léopoldville de la BCB.
1960
Projet de liquidation de la Banque Centrale
du Congo Belge et Du Rwanda-Urundi
1967
Le franc congolais
devient le Zaïre
PÉRIODE COLONIALE
1° ET 2° REPUBLIQUE
1971
La BNC devient
la Banque du Zaïre (BZ)
1964
Entrée en fonction de la BNC
1911
Octrois du privilège d’émission
pour 25 ans à la Banque du
Congo Belge (future BCDC)
1909
Construction de
la Banque du Congo Belge BCB,
(future BCDC) et ouverture de
la première agence de Matadi
1952
Fin du privilege d’émission
octroyée à la Banque du Congo Belge
1961
Promulgation du décret-loi créant
la Banque Nationale du Congo
1998
Réforme monnetaire
et retour du Franc Congolais
3° REPUBLIQUE
1997
La BZ devient
la Banque Centrale
du Congo
2009
Nouveau plan de reforme autour de la BCC.
1993
Réorganisation administrative autour de deux
Instauration du direction : conduite de la politique monetaire
nouveau Zaïre et des opération bancaire & Direction administrative & services techniques
Graphique n°XX͗,ŝƐƚŽŝƌĞĚĞůĂĂŶƋƵĞĞŶƚƌĂůĞ͘Source͗KƉƟŵŝƐĞĨƌŝĐĂ
XVI
ďůŝƐƐĞŵĞŶƚƐ ĚĞ ĐƌĠĚŝƚ ĚĞ ŵĂŶŝğƌĞ
ƉŽƐŝƟǀĞ ;ĞdžƉůŝĐŝƚĂƟŽŶ ĚĞ ůĂ ŶŽƟŽŶ
Ě͛ĠƚĂďůŝƐƐĞŵĞŶƚƐ ĚĞ ĐƌĠĚŝƚ ƉĂƌ ůĞƵƌƐ
ƉƌĠƌŽŐĂƟǀĞƐĞƚůĞƐŽƉĠƌĂƟŽŶƐƋƵ͛ŝůƐ
ƐŽŶƚŚĂďŝůŝƚĠƐăŵĞŶĞƌͲƌƚ͘ϭͿƋƵ͛ĞůůĞ
ĐŽŵƉůğƚĞƉĂƌƵŶĞĚĠĮŶŝƟŽŶŶĠŐĂƟǀĞ
ŵĞƩĂŶƚ ů͛ĂĐĐĞŶƚ ƐƵƌ ĐĞ ƋƵĞ ŶĞ ƐŽŶƚ
ƉĂƐ ĚĞƐ ĠƚĂďůŝƐƐĞŵĞŶƚƐ ĮŶĂŶĐŝĞƌƐ
>ĞƐ ĠƚĂďůŝƐƐĞŵĞŶƚƐ ĚĞ ĐƌĠĚŝƚƐ
ũŽƵŝƐƐĞŶƚ Ě͛ƵŶĞ ƉƌŽƚĞĐƟŽŶ ĚĞ ůĞƵƌ
ŵŽŶŽƉŽůĞ ƐƵƌ ĐĞƐ ŽƉĠƌĂƟŽŶƐ ă ƚƌĂǀĞƌƐ ů͛ŝŶƚĞƌĚŝĐƟŽŶ ĨĂŝƚĞ ƉĂƌ ůĂ ůŽŝ ĚĞ
ƐĞ ůŝǀƌĞƌ ă ĐĞƐ ŽƉĠƌĂƟŽŶƐ ƐĂŶƐ ĂŐƌĠŵĞŶƚ;ƌƚ͘ϭϵͿ͘ĞƩĞĚĞƌŶŝğƌĞƉƌĠǀŽŝƚ
ŶĠĂŶŵŽŝŶƐ ĚĞ ŶŽŵďƌĞƵdž ĂƐƐŽƵƉůŝƐƐĞŵĞŶƚƐ;Ĩ͘Ăƌƚ͘ϮϬĞƚϮϭͿ͘
ĚƵŽŶŐŽŽƵKͿ͘ĞƩĞŝŶƐƟƚƵƟŽŶĞƐƚƌĠŐŝĞƉĂƌƵŶƐƚĂƚƵƚƉĂƌƟĐƵůŝĞƌ;Ĩ͘ůŽŝĚƵϱŵĂŝϭϵϳϴ͕ŽƌĚŽŶŶĂŶĐĞϳϴͲϭϴϮƉŽƌƚĂŶƚƐƚĂƚƵƚƐĚ͛ƵŶĞ
ĞŶƚƌĞƉƌŝƐĞ ƉƵďůŝƋƵĞ͕ ĚĠŶŽŵŵĠĞ
ůĂ ĂŝƐƐĞ ŐĠŶĠƌĂůĞ Ě͛ĠƉĂƌŐŶĞ ĚƵ
ĂŢƌĞ͕ĞŶĂďƌĠŐĠͨͩ͘;:͘K͕͘͘
ŶŽϭϬ͕ϭϱŵĂŝϭϵϳϴ͕Ɖ͘ϴͿ͖
Présentation Générale
ĐĞŶƚƌĂůĞ ;ϰϬϬ ŵğƚƌĞƐ Ě͛ĂůƟƚƵĚĞ ĞŶ
ŵŽLJĞŶŶĞͿ ǀĞƌƐ ƵŶ ĞŶƐĞŵďůĞ ĚĞ ƉůĂͲ
ƚĞĂƵdž ŵĂƌƋƵĂŶƚ ĚĂŶƐ ƉƌĂƟƋƵĞŵĞŶƚ
ƚŽƵƚĞƐůĞƐĚŝƌĞĐƟŽŶƐůĂůŝŵŝƚĞĚƵďĂƐͲ
ƐŝŶ͘ ů͛ŽƵĞƐƚ͕ ůĞƐ ŵŽŶƚƐ ĚĞ ƌŝƐƚĂů͕
ƉĂƌĂůůğůĞƐ ă ů͛ƚůĂŶƟƋƵĞ͕ ƐĠƉĂƌĞŶƚ ůĂ
ƉůĂŝŶĞŝŶƚĠƌŝĞƵƌĞĚĞůĂƉůĂŝŶĞĐƀƟğƌĞ
Ğƚ ĐƵůŵŝŶĞŶƚ ă ϭ͘ϬϱϬ ŵ͘ Ƶ ƐƵĚ͕ ůĂ
ĐƵǀĞƩĞ ĞƐƚ ďŽƌĚĠĞ ƉĂƌ ůĞƐ ƉůĂƚĞĂƵdž
yy Ğƚ >ƵŶĚĂ ƚĂŶĚŝƐ ƋƵĞ ůĞ ŵĂƐƐŝĨ ĚƵ
<ĂƚĂŶŐĂĐŽŶƐƟƚƵĞů͛ĞdžƚƌġŵĞůŝŵŝƚĞĚƵ
ďĂƐƐŝŶĚƵŽŶŐŽĂƵƐƵĚͲĞƐƚ͘
^ƵƌƉůƵƐĚĞϭϬϬϬŬŝůŽŵğƚƌĞƐ͕ƵŶĞ
ƉƵŝƐƐĂŶƚĞ ĐĞŝŶƚƵƌĞ ŵŽŶƚĂŐŶĞƵƐĞ
ŵĂƌƋƵĞ ƵŶĞ ĨƌŽŶƟğƌĞ ŶĂƚƵƌĞůůĞ
ĞŶƚƌĞ ůĂ Z Ğƚ ƉůƵƐŝĞƵƌƐ ƉĂLJƐ ǀŽŝͲ
ƐŝŶƐ ă ů͛Ɛƚ͘ ŽŶƐƟƚƵĠĞ ĚĞƐ DŽŶƚƐ
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Ğƚ ĚĞƐ DŽŶƚƐ ůĞƵƐ͕ ĞůůĞ ĐƵůŵŝŶĞ ĂƵ
ŶĞŝŐĞƐ ĠƚĞƌŶĞůůĞƐ ĚƵ ƉŝĐ DĂƌŐƵĞƌŝƚĞ
ĚĂŶƐ ůĞ ŵĂƐƐŝĨ ĚƵ ZƵǁĞŶnjŽƌŝ ;ϱ ϭϭϬ
ŵğƚƌĞƐ Ě͛ĂůƟƚƵĚĞͿ ;΀/΁͘ WůƵƐŝĞƵƌƐ
ǀŽůĐĂŶƐ ĚĞŵĞƵƌĞŶƚ ĞŶ ĂĐƟǀŝƚĠ ĚĂŶƐ
ůĞƐ DŽŶƚƐ sŝƌƵŶŐĂ͕ ĂƵ ŶŽƌĚ ĚƵ ůĂĐ
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ĞƚĚƵELJŝƌĂŐŽŶŐŽ;ϯ͘ϰϳϬŵͿ͘΀ŽŶŐŽͲ
ƌĂŵĂ΁͘>ĞƐŵŽƵǀĞŵĞŶƚƐĚĞƉůƵƐŝĞƵƌƐ
ƉůĂƋƵĞƐƚĞĐƚŽŶŝƋƵĞƐĚĂŶƐůĂĐŽŶƟŶƵŝͲ
ƚĠĚƵŐƌĂŶĚƌŝŌƐƚͲĂĨƌŝĐĂŝŶŽŶƚĚŽŶŶĠ
ŶĂŝƐƐĂŶĐĞ Ă ĚĞƐ ĨŽƐƐĠƐ Ě͛ĞīŽŶĚƌĞͲ
ŵĞŶƚƐĞƚăĚĞŐƌĂŶĚƐůĂĐƐ;ůĂĐƐůďĞƌƚ͕
ĚŽƵĂƌĚ͕dĂŶŐĂŶLJŝŬĂĞƚDŽĞƌŽͿ͘
Les cartes ont été réalisées sur la base de sources différentes précisées dans le titre. Elles ont toutes la
même échelle.
Reliefs de la rdc
R.C. Africaine
Soudan
© Optimise Africa
0
300
600 km
Gemena
US
Ouganda
ts
B
LE
Lac Albert
M
Kisangani
R. Congo
Pic Marguerite
Lac Edouard
Lac Ntumba
VIRUNGA
Kinshasa
Burundi
Tanzanie
Ch
aîn
ed
es
M
IT
UM
Angola
BA
ika
any
g
Tan
Matadi
Rwanda
Lac Kivu
Lac
ITUMBA
Mts M
Goma
Lac Maï-Ndombe
5120m
RUWENZORI
Lubumbashi
Zambie
Les plaînes
Pic Marguerite
Les plateaux
Limite d’Etats
ĐƀƚĠĚƵŵĂŢƐ͕ĚƵŵĂŶŝŽĐĞƚĚĞƐĞƐĚĠƌŝǀĠƐ͕ůĞƌŝnjĐŽŶƐƟƚƵĞƵŶĚĞƐĂůŝŵĞŶƚƐĚĞďĂƐĞĚĞůĂƉŽƉƵůĂƟŽŶĐŽŶŐŽůĂŝƐĞ͘KŶĞƐƟŵĞůĂ
Les infographies
sont réalisées sur la base de textes légaux
ou de statistiques. Les sources sont précisées
Nom de lac
ĐŽŶƐŽŵŵĂƟŽŶƉĂƌŚĂďŝƚĂŶƚĞŶƚƌĞϳăϴŬŐĚĞƌŝnjďůĂŶĐƉĂƌĂŶĞƚĞůůĞƉĞƵƚĚĠƉĂƐƐĞƌϮϬŬŐĚĂŶƐĐĞƌƚĂŝŶĞƐƌĠŐŝŽŶƐ ͘>ĞƌŝnjĨĂŝƚůΖŽďũĞƚ
dans
le
titre
ĚΖƵŶĞ ĨŽƌƚĞ ĚĞŵĂŶĚĞ ĚĂŶƐ ůΖŝŶĚƵƐƚƌŝĞ ďƌĂƐƐŝĐŽůĞ͘ ĂŶƐ ƵŶ ĐŽŶƚĞdžƚĞ ĚĞ ĨŽƌƚĞ ĐƌŽŝƐƐĂŶĐĞ ĚĠŵŽŐƌĂƉŚŝƋƵĞ͕ ůĂ ƉƌŽĚƵĐƟŽŶ ůŽĐĂůĞ ŶĞ
VIRUNGA
Lac Maï-Ndombe
;ϭϱͿ
RUWENZORI
ƉĂƌǀŝĞŶƚƉĂƐăƐĂƟƐĨĂŝƌĞĐĞƐďĞƐŽŝŶƐƉŽƵƌƉůƵƐŝĞƵƌƐƌĂŝƐŽŶƐ;ĞīĞƚƐĚĞƐƚƌŽƵďůĞƐƐŽĐŝŽͲƉŽůŝƟƋƵĞƐ͕ĚĠŐĠŶĠƌĞƐĐĞŶĐĞĚƵŵĂƚĠƌŝĞůǀĠŐĠƚĂů͕
20
ĂƩĂƋƵĞƐĚΖŝŶƐĞĐƚĞƐĞƚĚĞĐŚĂŵƉŝŐŶŽŶƐ͕ĚĠƚĠƌŝŽƌĂƟŽŶĚĞƐǀŽŝĞƐĚĞĚĞƐƐĞƌƚĞƐĂŐƌŝĐŽůĞƐ͘͘͘Ϳ͘ĮŶĚĞĐŽƵǀƌŝƌƐĂĚĞŵĂŶĚĞĞŶƌŝnjĞƚďŝĞŶ
ƋƵĞ ĚŝƐƉŽƐĂŶƚ ĚƵ ƉŽƚĞŶƟĞů ŶĂƚƵƌĞů ƉŽƵƌ ƐĂƟƐĨĂŝƌĞ ƐĂ ĚĞŵĂŶĚĞ ŝŶƚĠƌŝĞƵƌĞ͕ ůĂ Z Ă ĚƸ ƐĞ ƌĠƐŽƵĚƌĞ ă ŝŵƉŽƌƚĞƌ ĚĞƉƵŝƐ ƋƵĞůƋƵĞƐ
ĂŶŶĠĞƐĚƵƌŝnj͘>ĞƉĂLJƐĂŝŵƉŽƌƚĠϮϳйĚĞƐĂĐŽŶƐŽŵŵĂƟŽŶĞŶƌŝnjĞŶϮϬϬϳĞƚϮϲйĞŶϮϬϬϲ͘
ĂŝůůĞƵƌƐ͕ůĞƐŽƉƉŽƌƚƵŶŝƚĠƐĚĞĐŽŵŵĞƌĐŝĂůŝƐĂƟŽŶ ĚĞƉƵŝƐ ůĞƐ ĐĞŶƚƌĞƐ ĂŐƌŝcoles des deux Kasaï vers les grandes
ĂŐŐůŽŵĠƌĂƟŽŶƐĚĞĐĞƐƉƌŽǀŝŶĐĞƐĞƚůĞ
Katanga (voire Kinshasa où le haricot
ĚĞ DǁĞŶĞͲŝƚƵ ƐĞ ƚƌŽƵǀĞ ĐŽŵŵĞƌcialisé après un long périple).
120
ZŝnjƉƌŽĚƵĐƟŽŶůŽĐĂůĞ
ZŝnjŝŵƉŽƌƚĂƟŽŶ
Millions de $ US
100
ϴϬ
ůůĞƐ ŽīƌĞŶƚ͕ ƉĂƌ ĂŝůůĞƵƌƐ͕ ĚĞƐ ĞƐ63
paces privilégiés pour la mécanisa60
66
63
ϲϴ
ϲϰ
ϲϰ
ϲϰ
ƟŽŶĚĞƐĐƵůƚƵƌĞƐĞƚů͛ĠůĞǀĂŐĞŝŶƚĞŶƐŝĨ
ϲϰ
ĚĞ ďŽǀŝŶƐ͕ ĐĂƉƌŝŶƐ ƋƵĞ ƉŽƌĐŝŶƐ͘ >͛ĞdžϰϬ
ƉůŽŝƚĂƟŽŶĚƵďŝĞĨŵĂƌŝƟŵĞ͕ĚƵŇĞƵǀĞ
ŽŶŐŽ Ğƚ ĚĞƐ njŽŶĞƐ ůĂĐƵƐƚƌĞƐ ;ůĂĐ
20
32
DĂŝ EĚŽŵďĠͿ ƉŽƵƌƌĂŝƚ͕ ƉĂƌ ĂŝůůĞƵƌƐ͕
ϲϴ
67
23
23
22
62
20
ĐŽŶƐƟƚƵĞƌ ůĞ ƐŽĐůĞ Ě͛ƵŶĞ ŝŶĚƵƐƚƌŝĞ
0
de la pêche et de l’aquaculture. Ces
2000
2001
2002
2003
ϮϬϬϰ
ϮϬϬϱ
2006
2007
ĚŝīĠƌĞŶƚƐ ĐŽŵƉůĞdžĞƐ ŝŶĚƵƐƚƌŝĞůƐ ƌĞƋƵŝğƌĞŶƚ ŶĠĂŶŵŽŝŶƐ ƵŶ ĞīŽƌƚ ĚĞ
ƐƚĂďŝůŝƐĂƟŽŶĚĞůĂƉƌŽĚƵĐƟŽŶĞƚĚĞůĂ
ĚŝƐƚƌŝďƵƟŽŶ ĠůĞĐƚƌŝƋƵĞ͕ ŶŽƚĂŵŵĞŶƚ
Graphique n°XX : ǀŽůƵƟŽŶĚĞƐŝŵƉŽƌƚĂƟŽŶƐͬĞdžƉŽƌƚĂƟŽŶƐĐŽŶŐŽůĂŝƐĞƐĚĞƉƌŽdans l’Equateur.
ĚƵŝƚƐĂŐƌŝĐŽůĞƐ͘^ŽƵƌĐĞ͗&K;ϮϬϬϵͿ
>ĞƐƉŽƚĞŶƟĂůŝƚĠƐĚĞů͛ŽƵĞƐƚĐŽŶŐŽlais se retrouvent à l’Est aussi bien
ĞŶŵĂƟğƌĞĚĞĐƵůƚƵƌĞƐǀŝǀƌŝğƌĞƐŵĂƌĂŠĐŚğƌĞƐƋƵĞĚĞƌĞŶƚĞƐ͘>ĞƉŽƚĞŶƟĞů
ĂůĂŶĐĞĐŽŵŵĞƌĐŝĂůĞŶĞƩĞ
ŚĂůŝĞƵƟƋƵĞ LJ ĞƐƚ ĨŽƌƚ ĚĠǀĞůŽƉƉĠ ĞŶ
Balance commerciale agricole
raison de la présence de nombreux
cours d’eaux et grands lacs. Les deux
100
ϰϱ
ϰϭ
<ŝǀƵƐ ƐŽŶƚ ĞŶ ŽƵƚƌĞ͕ ƌĠƉƵƚĠƐ ƉŽƵƌ
ůĞƵƌƉŽƚĞŶƟĞůŵĂƌĂŠĐŚĞƌĞƚƌĞƉƌĠƐĞŶ0
tent un espace de développement
ϭϵϵϰͲϭϵϵϲ
ϭϵϵϵͲϮϬϬϭ
ĚĞůĂƉƌŽĚƵĐƟŽŶĚĞĨƌƵŝƚƐ͘dŽƵƚĞĨŽŝƐ͕
-100
ů͛ĂŐƌŝĐƵůƚƵƌĞĂƉƌŽĨŽŶĚĠŵĞŶƚƐŽƵīĞƌƚ
rs
L’économie congolaise
ƵǀĞƩĞĐĞŶƚƌĂůĞ
Chaînes de montagnes
villes
et Lacs
ENCADRÉ N°XX: UN CAS D’ÉCOLE, CONSOMMATION,
PRODUCTION Fleuve
ET IMPORTATION
DE Grandes
RIZ EN
RDC
XVII
Sommaire
Mot de l’auteur
Remerciements
Relecture
De l’Annuaire... à l’Encyclopédie
Prospective
Avertissement
Mode d’emploi
Sommaire
1. La présentation générale
Généralités
Présentation générale
La géographie
La population
Les institutions
2. L’économie congolaise
20
28
28
30
36
44
58
Cadrage économique
68
Le secteur primaire
76
L’agriculture
Les mines
Le secteur secondaire
Une brève introduction...sur l’industrie
L’industrie pétrolière
Le BTP
L’électricité
L’industrie pharmaceutique
Le secteur tertiaire
Les transports
Les télécommunications
Le système financier
XVIII
V
VII
IX
X
XII
XIII
XIV
XVIII
76
86
104
104
116
126
136
148
158
158
176
186
3. Le guide de l’investisseur
Généralités
L’environnement des affaires
La création d’entreprise
Le système comptable congolais
La fiscalité
La propriété intellectuelle en RDC
Guide sectoriel
Secteur bancaire
Télécommunications
4. Répertoire
200
208
208
214
222
232
240
246
246
258
264
Répertoire des entreprises
268
Mode d’emploi
Recherche par secteur
Rubrique alphabétique
268
270
284
Répertoire général
Liste des ministères
Services publics
Liste des ambassades
Médias
362
362
368
372
378
Table des illustrations
380
Bibliographie sélective
384
Equipe de réalisation
387
XIX
Présentation Générale
Des enfants
sortant de l’école
dans un village
congolais
Le potentiel économique congolais
est intimement lié aux nombreux
dons que la nature a accordés à la
RDC. Ainsi, son positionnement (à
cheval sur l’Equateur) et la diversité
de ses reliefs et climats en font un
paradis pour l’agriculture. Une hydrographie généreuse lui permet de
disposer de nombreuses artères de
communications naturelles tout en
jouissant d’un potentiel hydroélectrique à même d’apporter des solutions
à la contrainte énergétique d’une
partie de l’Afrique.
La
dynamique
démographique
congolaise (148 millions d’habitants
en 2050), consacre définitivement la
RDC au rang de prochaine frontière
pour les investisseurs.
En combinant ces différents atouts, la
RDC disposait en 1960 d’une infrastructure économique comparable à
celle de la Corée du Sud. Malheureusement, les politiques économiques
mises en œuvre après l’indépendance n’ont pas toujours été heureuses.
Une fois mené à terme, le processus
de reconstruction institutionnel devrait permettre à la RDC de disposer
des structures pour matérialiser son
potentiel.
20
XX
Présentation Générale
1
Présentation générale
Index :
Remerciements
22
Sommaire détaillé
24
Généralités
28
21
Présentation Générale
Remerciements
La géographie
La nature a doté la RDC d’une géographie favorable à bien des égards. Le climat est propice au développement d’une
agriculture à même de nourrir près de 2 milliards d’êtres humains. L’excellente pluviométrie alimente quant à elle le
potentiel hydrographique et la capacité de génération hydroélectrique du pays.
Cet aperçu de la géographie congolaise a bénéficié de commentaires de Monseigneur Tshibangu et du Père Léon de
Saint Moulins. Nous les remercions pour le temps qu’ils ont bien voulu consacrer à ce travail.
Il va de soi que toute erreur constatée relève de notre responsabilité et ne saurait être imputée aux relecteurs.
La population
La démographie congolaise constitue une des bases des dynamiques congolaises actuelles et à venir. Elle alimente
depuis plusieurs années la forte croissance de différents marchés tout en constituant un défi pour le développement
du pays.
Cette synthèse a été relue attentivement et critiquement par le Père Léon de Saint Moulins et par Monseigneur Tharcisse Tshibangu qui nous a, par ailleurs, fait part de remarques particulièrement pertinentes. L’ensemble de l’Equipe
de réalisation tient à les remercier pour ces contributions.
Il va de soi que toute erreur constatée relève de notre responsabilité et ne saurait être imputée aux relecteurs.
Les institutions
L’environnement institutionnel congolais a subi de profondes évolutions en près d’un demi siècle et constitue une des
variables agissant sur la structuration de la sphère économique. Raison pour laquelle, nous nous sommes attelés à
présenter les grands traits institutionnels actuels mais aussi les développements qui y ont conduit.
Nous nous permettons d’adresser nos remerciements les plus sincères au Père de Saint Moulins et à Monseigneur
Tharcisse Tshibangu pour les commentaires qu’ils ont bien voulu formuler. Différents commentateurs nous ont fait
des remarques qui nous ont notamment permis de réaliser les infographies.
Il va de soi que toute erreur constatée relève de notre responsabilité et ne saurait être imputée aux relecteurs.
22
23
Présentation Générale
Présentation Générale
Sommaire détaillé
Généralités
28
Présentation générale
28
Géographie
30
I Délimitation
30
II Hydrographie
30
III relief
30
IV Climat
32
Population
I La RDC : un géant démographique
36
36
I.1. Des indicateurs démographiques à la hausse…
I.2.Des défis démographiques à même de générer un potentiel
de croissance plus élevé
II La montée en puissance du phénomène urbain
39
II.1 Kinshasa et les villes congolaises : des dynamiques de mégalopole
II.2 Le défi urbain
Les institutions congolaises
I SURVOL DES CONSTITUTIONS précédentes
44
44
I.1. La charte coloniale du 18/10/1908
I.2 La loi fondamentale du 19/05/1960 sur la structure de l’Etat du Congo
I.3 La constitution du 01/08/1964
I.4 La constitution du 24/06/1967
I.5. L’acte constitutionnel de 1994
I.6. Le décret-constitutionnel de 1997
I.7. La constitution de transition de 2003
I.8. La constitution du 18/02/2006
II Les institutions congolaises actuelles
II.1 Une constitution riche en principes forts
II.2 L’organisation de la séparation horizontale du pouvoir
I.3 La séparation verticale du pouvoir
24
47
25
Présentation Générale
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République Démocratique du Congo
Présentation Générale
Généralités
Population
État - continent, bénéficiant de nombreuses potentialités naturelles, la RDC dispose aussi d’une population nombreuse qui ne devrait cesser de croître au cours des
50 prochaines années.
La démographie congolaise constitue, à maints égards, une source de défis car elle implique la mise en œuvre de
politiques et d’infrastructures à même
de faire face aux nouvelles naissances,
de donner un accès à la santé et à l’école
aux plus jeunes et de fournir à leurs aînés
un emploi. Bien plus que des défis, ces
réalités constituent des opportunités de
croissance pour la RDC, ses opérateurs
économiques et les investisseurs étrangers. Si l’on raisonne en stocks, le marché
congolais compte aujourd’hui 67 millions
de consommateurs potentiels. Si l’on raisonne en flux, les marchés sectoriels bénéficient d’une croissance naturelle de
la population de près de 3% par an. La
dynamique démographique congolaise
ouvre donc de nouveaux marchés dans
des domaines allant de la santé et des
infrastructures de base aux secteurs les
plus pointus (nécessité de connecter la
36
RDC aux différentes catégories de flux de
l’économie monde).
I La RDC : un géant démographique
I.1. Des indicateurs démographiques à la hausse…
D’après les estimations des Nations
Unies (2010), la population congolaise
compte en 2010 près de 67,8 millions de
personnes. Forte de près de 1% de la population mondiale, la RDC est le dix-huitième pays le plus peuplé de la planète.
Son poids est encore plus élevé lorsque
l’on analyse sa démographie à l’échelle
du continent africain (6,6% de la population du continent) ou de certains regroupements régionaux ou internationaux.
C’est le pays le plus peuplé d’Afrique
centrale (53,5% de la population de la
région) et son poids démographique en
fait un des poids lourds de la Southern
African Development Community (SADC)
et du Common Market for Eastern and
Southern Africa (COMESA), tant sa population représente un stock de consommateurs en devenir. Au-delà des frontières africaines, la RDC est aussi le pays
francophone le plus peuplé.
La
dynamique
démographique
congolaise est impressionnante à plus
d’un titre. Entre le recensement de la population de 1950 et l’estimation de 2010,
la population congolaise est passée de
12 184 000 habitants à 67 827 000 habitants: elle a pratiquement été multipliée
par cinq en soixante ans. Le taux de croissance de la population congolaise (2,7%)
est supérieur à la croissance de la population africaine et devrait le rester pour
180
Présentation Générale
160
148
140
129
Millions d’habitants
120
109
100
2025,
congolaise frise les 100 millions
d'habitants
80
68
60
Hypothèses Hautes
51
Hypothèses Moyennes
40
37
Hypothèses Basses
27
20
15
12
1950
1960
20
1970
1980
1990
2000
2010
2020
2030
2040
2050
Graphique n°4 : Progression de la population congolaise. Source : ONU (2010) et Optimise Africa. En
l’espace de 50 ans, la population congolaise a été multipliée par quatre. Forte de 68 millions d’habitants en
2010, la RDC devrait
accueillir
une population
de 88 millions d’habitants en 2020 et de 148 millions d’habiPRÉVISION
DE LA POPULATION
CONGOLAISE
tants en 2050.
Taux de mortalité
Taux de natalité
6
5
4,72 4,72
4,73
4,75
4,77
4,81
4,82
5,02
5,07
5
4,83
4,51
4,25
Pourcentage
4
3
2,55
2,35
2,22
2
2,12
2
1,93
1,82
1,81
1,8
1,95
1,75
1,72
1,58
1
0
1950
1955
1955
1960
1960
1965
1965
1970
1970
1975
1975
1980
1980
1985
1985
1990
1990
1995
1995
2000
2000
2005
2005
2010
2010
2015
Graphique n°5 : Evolution de la croissance de la mortalité et de la natalité en RDC. Source : ONU (2010)
Population
37
Millions d’habitants
Millions d’habitants
Présentation Générale
400
300
270
200
207
100
80
19
0
CEEAC
CEPGL
COMESA
SADC
400
300
200
158
98
100
0
84
68
Nigeria UEMOA Egypte
43
RDC
42
Afrique CEMAC
du Sud
© Optimise Africa
400
400
0
300
600 km
R.R.C.C.A.Africaine 300
300
2010
Indicateurs
270
18493
Population (milliers)
207
200
100
% pop, Urbaine
80
19
Soudan
Soudan
38,9
43
Uganda
Nigeria UEMOA Egypte
COMESA
SADC
R. Congo
CEEAC
CEPGL
5
2010
Population (milliers) 41230
98
84
45,2
% pop, Urbaine
68
100
0
0
Indicateurs
158
200
RDC
Afrique CEMAC
du Sud
Ouganda
Rwanda
R. D. Congo
425
Indicateurs
Burundi
2010
Soudan Population (milliers)
% pop, Urbaine
R. C. Africaine
R. Congo
Indicateurs
Population (milliers) 4011
% pop, Urbaine
Indicateurs
62,1
5
R. Congo
Rwanda
2010
Population (milliers)
Angola
% pop, Urbaine
Uganda
Burundi
69010
Zambie
35,2
Tanzanie
Rwanda
R. D. Congo
Indicateurs
Burundi
300
275
Indicateurs
200
300
2010
Population (milliers) 18493
% pop, Urbaine
SADC
SADC
Swaziland
2
Botswana
13
Lesotho
13
Namibie
16
Zimbabwe
19
Zambie
20
Malawi
RDC
Afrique
du Sud
Tanzanie
0
23
Angola
45
Madagascar
50
Mozambique
68
Millions d’habitants
Swaziland
0
200
100
68
Zambie
Zambie
10
2
Botswana
13
Lesotho
13
Namibie
16
Zimbabwe
19
Zambie
275
23 20
13,02
87
200
Angola
Malawi
RDC
Afrique
du Sud
Tanzanie
Total
300
Total
Millions d’habitants
0
% pop, Urbaine
Tanzanie
100
45
Angola
50
Madagascar
68
Mozambique
100
58,5
2010
Population (milliers) 69010
400
Angola
13,3
Tanzanie
R. D. Congo
2010
34040
Total
RDC
Rwanda
9
Burundi
400
300
CEPGL
87
68
200
100
10
0
Total
RDC
Rwanda
9
Burundi
CEPGL
Graphique n°6 : La population congolaise en Afrique. Démographiquement, la RDC est un géant régional
et continental. Les différents graphes situent la population congolaise par rapport à différents ensembles.
38
En dépit des soubresauts économiques et politiques qu’a pu connaître le
pays (crise économique des années 7080, notamment), le taux de croissance
et le taux de natalité n’ont cessé de
progresser de manière tendancielle depuis la fin de la période coloniale, donnant naissance au baby-boom congolais.
Cette hausse, comme dans de nombreux
pays africains, s’explique fortement par
la diminution de la mortalité à l’accouchement. En soi, les politiques visant
à promouvoir la santé maternelle et la
diffusion des soins de santé de base ont
porté leurs fruits malgré la désorganisation progressive du système de santé
congolais. Après avoir atteint son pic
sur la période 90-95, le taux de natalité
a brutalement chuté pour atteindre un
plus bas historique sur la période 20052010. Cette chute n’est que la traduction
démographique des crises plurielles qui
ont secoué la RDC depuis le milieu des
années 90 : crise économique, militaire
et sociale. Quant au taux de mortalité, il
n’a cessé de décroître depuis l’indépendance, le pic observé entre 1995 et 2000
étant là encore une preuve des effets de
la guerre (les guerres qu’a traversées la
RDC auraient fait selon certaines estimations entre 1 et 2 millions de morts).
Au-delà de l’impact des conflits, le paludisme demeure la principale cause de
morbidité et de mortalité en RDC.
I.2.Des défis démographiques
à même de générer un potentiel de croissance plus élevé
Ce poids démographique place la
RDC face à plusieurs défis. Tout d’abord,
celui de l’amélioration des conditions de
vie. Sur la période 2000-2007, l’indice de
développement humain du Programme
des Nations Unies pour le Développement (PNUD) est passé de 0,35 à 0,389,
situant le pays, malgré les progrès, en
queue du palmarès mondial. En raison de
la guerre et des désorganisations qu’elle
a entraînées, le pays accuse une hausse
de la mortalité liée à des endémies telles
que le paludisme mais aussi une hausse
de la dénutrition. L’espérance de vie à la
naissance n’est que de 48 ans et le PIB
par habitant, bien qu’en hausse régulière
depuis quelques années, n’était que de
181 $ US en 2008.
Toutefois, la RDC commence à récolter les fruits de la stabilité politique tant
les gains d’espérance de vie à la naissance sont non négligeables sur les périodes 2005-2010 et 2010-2015 (Cf. graphique n°7).
Le deuxième défi est celui de la jeunesse et de l’emploi. En effet, comme
dans nombre de pays africains, les jeunes constituent l’essentiel de la population (la part des moins de 25 ans s’élève
aujourd’hui à 66,7 % et sera de 61,9 %
en 2025). La RDC devra mettre en œuvre des réformes pour leur garantir un
niveau de formation adéquat et les insérer dans le monde du travail. Ce pari
est d’autant plus important à tenir que le
secteur informel constitue aujourd’hui le
principal lieu d’activités pour la majorité
de la population.
Cette accumulation de défis place
la RDC dans une situation comparable
à celle de la Chine ou de l’Inde de la fin
des années 70 et du milieu des années
80. Ces pays étaient souvent considérés
comme incapables de performances économiques et sociales honorables en raison de leurs nombreuses contraintes socio-démographiques. Près d’un quart de
siècle plus tard, ils constituent d’importants pôles d’attractivité économique.
A cet égard, le facteur humain congolais confère à ce pays un important potentiel d’attractivité et ce dans tous les
secteurs. L’effort de rattrapage socioéconomique étant immense et le degré
de structuration des différents marchés
étant faible, le pays offre des opportunités de développement plus qu’intéressantes dans le cadre d’un processus de
réformes économiques soutenues.
II La montée en puissance du phénomène urbain
II.1 Kinshasa et les villes
congolaises : des dynamiques
de mégalopole
La densité moyenne de la RDC est faible (29 habitants au km²) mais la population est inégalement répartie. La pression démographique se fait de plus en
plus fortement ressentir dans les grands
centres urbains qui ont connu une croissance spectaculaire. Sur la période 19502010, le taux d’urbanisation est passé de
19,1% de la population totale à près de
35% soit 24 millions de personnes. Si le
taux d’urbanisation congolais est encore
loin de celui de certains pays africains
(près de 45% pour le Nigeria et 62% pour
le Congo), il n’en demeure pas moins
qu’il est supérieur à celui observé chez
nombre de ses voisins immédiats.
Dans ce domaine, les dynamiques
démographiques congolaises sont bien
supérieures aux tendances observées
en Afrique subsaharienne: sur la période
2005-2010, la croissance de la population congolaise est estimée à 3,2% par
an (2,4% par an sur la même période en
Afrique subsaharienne) et à 5% par an
pour la population urbaine.
La RDC possède un nombre relativement élevé de centres urbains de plus de
Lexique
Espérance de vie : nombre moyen d’années que vivrait une personne en fonction des conditions de mortalité de l’année de naissance.
Taux de mortalité : rapport entre le nombre de décès pour une année donnée et l’effectif total d’une population. Il s’exprime en unités pour mille
habitants.
Taux de natalité : rapport entre le nombre de nouveau-nés pour une année donnée et l’effectif total d’une population. Il s’exprime en unités pour
mille habitants.
Conurbation : ensemble urbain comprenant plusieurs villes qui se sont rejointes au fur et à mesure de leur croissance. Chacune conserve néanmoins
son autonomie et ses spécificités.
Déstructuration : dynamique qui déconstruit un espace et les relations nouées entre ses différents acteurs.
Exode rural : migration définitive des ruraux vers les villes. L’exode agricole constitue une des composantes de ce phénomène et se traduit par l’abandon des terroirs agricoles par les exploitants et/ou leurs familles.
Population
39
Présentation Générale
de nombreuses années. La croissance
démographique devrait se poursuivre et
cet Etat-continent devrait comprendre
près de 88 millions d’habitants en 2020
et 148 millions en 2050, soit la population actuelle du Nigeria.
Présentation Générale
100 000 habitants et près de 15% de la
population vivrait dans des villes de plus
de un million d’habitants (Cf. graphique
n°8). La RDC compte désormais 3 villes
de plus d’un million d’habitants: Kinshasa (9 millions d’habitants en 2009),
Lubumbashi (1,4 million) et Mbuji-Mayi
(1,3 million). Ces villes devraient connaître une forte croissance dans les prochaines années. Ainsi, Kinshasa deviendrait
d’ici à 2025 la onzième ville la plus peuplée au monde (la troisième en Afrique),
avec près de 17 millions d’habitants, devant des villes comme Pékin, Los Angeles ou Le Caire. Entre 2005 et 2010, les
estimations de croissance urbaine des
agglomérations de Kinshasa et MbujiMayi seraient parmi les plus fortes au
monde (respectivement 3ème et 4ème).
Les perspectives démographiques les
plus réalistes indiquent que la population urbaine, de 16,7 millions en 2000
(sur un total de 50 millions) passerait à
quelques 30 millions en 2015, soit 37,5
% d’une population totale de 80 millions
d’habitants. Le redémarrage des activités
minières au Katanga devrait réalimenter
la croissance démographique des villes
minières de la région. A long terme, leur
extension pourrait donner naissance à
une grande conurbation allant de Lubumbashi à Kolwezi.
La montée en puissance de l’urbanisation s’est effectuée en deux temps.
Le premier moment urbain survient
au cours des décennies 60 et 70. Dès
1970, la population urbaine représente
déjà 30,3% de la population nationale.
La poussée urbaine s’explique par une
conjonction de facteurs. Primo, la levée
des permis de circulation qui pendant la
période coloniale restreignaient l’accès
des «indigènes» aux grands centres urbains, miniers en particulier. Deuxio, l’attrait économique exercé par l’essor des
industries et services installés à Kinshasa,
Lubumbashi, Mbuji-Mayi et Kisangani. Le
développement des grands centres urbains alimentés par la forte croissance
des années 70 constitue un des principaux moteurs de l’urbanisation congolaise. Dernier facteur, la déstructuration du
secteur agricole a réduit les opportunités
d’emploi dans les zones rurales dont de
nombreux habitants s’en vont chercher
fortune dans les centres urbains.
II.2 Le défi urbain
Au cours des dernières années, les
épisodes de conflictualité qu’a traversés la RDC ont accéléré le mouvement
d’exode rural. Les populations rurales,
poussées par la violence et la peur, sont
venues s’agglutiner dans des centres
urbains déjà surchargés, sans activité
économique ou infrastructure suffisante
pour les accueillir. Si une partie de ces
populations a opéré un retour vers sa
zone géographique d’origine, il est clair
qu’un grand nombre s’est définitivement établi dans les villes. La montée en
puissance du fait urbain n’est donc pas
un événement passager lié aux années
de troubles, mais bien un phénomène
durable, qui est appelé à s’amplifier encore avec la poursuite de l’exode rural.
Cette dynamique fait des foyers urbains
congolais des centres de consommation
majeurs pour les décennies à venir, mais
aussi des espaces au sein desquels devront être mises en place de nombreuses
infrastructures.
L’extension des villes s’est faite, en effet, de manière anarchique, en dehors de
70
60
50
40
Homme
Femme
30
20
10
0
1950
1960
1960
1970
1970
1980
1980
1990
1990
2000
2000
2010
2010
2020
2020
2030
2030
2040
Graphique n°7 : L’espérance de vie en RDC. Source : ONU (2010) et Optimise Africa
40
2040
2050
à l’assainissement, 83% à un espace de
vie suffisant, et seulement 57% à un logement durable. Les infrastructures (voiries, électricité, drainage, approvisionnement en eau) manquent, le logement est
rudimentaire, les phénomènes d’érosion
sont aggravés, les prix des denrées de
première nécessité sont élevés en raison
du manque de communications avec les
campagnes avoisinantes. Cette croissance démographique et ce dynamisme urbain suscitent donc d’immenses besoins
dans les domaines de l’habitat et des
infrastructures, qui alimentent le développement du secteur du BTP.
Présentation Générale
tout cadre réglementaire et sans considération d’urbanisme. D’après UN Habitat
(2009), le récent mouvement d’urbanisation congolais s’est accompagné d’une
sévère détérioration des conditions de
vie urbaine. Ainsi 76% de la population
des villes congolaises vit dans des bidonvilles, 82% des urbains ont accès à
l’eau potable, 59% à l’eau courante, 55%
© Optimise Africa
0
300
600 km
Soudan
R. C. A.
5
Gbadolite
Gemena
Lisala Bumba
Isiro
Buta
Bunia
R. Congo
Kisangani
Beni
Butembo
Mbandaka
Goma
Inongo
Kindu
Kinshasa
Kasangulu
Boma Matadi
Ouganda
Bukavu
Uvira
Kikwit
Banza-Ngungu
Rwanda
Burundi
Ilebo
Kananga
Tshikapa
Mbuji-Mayi
Ngandajika
Tanzanie
Kabinda
Kalemie
Kabalo
Kamina
Angola
Kolwezi
Likasi
Zambie
Lubumbashi
Nombre d’habitants
1 500 000
500 000
10 000 000
250 000
100 000
Limites d’Etats
Limites de provinces
congolaises
Graphique n°8 : La population urbaine. Source : Optimise Africa
Population
41
Présentation Générale
R. C. A.
© Optimise Africa
0
300
Soudan
600 km
5
Gbadolite
Gemena
Lisala Bumba
Isiro
Buta
Bunia
Kisangani
Beni
Butembo
R. Congo
Mbandaka
Goma
Inongo
Boma
Kasangulu
Rwanda
Bukavu
Kindu
Burundi
Uvira
Kinshasa
Kikwit
Banza-Ngungu
Matadi
Ouganda
Ilebo
Kananga
Tshikapa
Mbuji-Mayi
Ngandajika
Kabalo Kalemie
Tanzanie
Kamina
Angola
Kolwezi
Likasi
Lubumbashi
Zambie
Dorsale du diamant
Dorsale frontalière
Dorsale du cuivre
Dorsale agricole
Dorsale maritime
e
Hub pluriel majeur
Hub pluriel
Villes
Fleuve Congo
Graphique n°9 : Centres urbains congolais et structuration économique.
Cette carte positionne les principaux centres urbains congolais par rapport à l’organisation économique du pays. De grands centres urbains se sont développés en fonction de la spécialisation régionale (minière, agricole). D’autres, constitués en centres
logistiques et de transbordement ont vu leur importance augmenter (ou diminuer) au rythme de la mise en place du système
de transport intermodal congolais. Kinshasa en est l’exemple le plus frappant. Plusieurs villes ne doivent leur existence qu’à leur
proximité avec le fleuve qui en fait des lieux d’évacuation. Au final, des centres urbains se sont développés dans le cadre du commerce transfrontalier (Est du pays, notamment). Source : Optimise Africa.
42
Population
43
Présentation Générale
L’économie congolaise
Cette partie revient en premier lieu
sur des secteurs considérés de longue date comme étant des piliers de
l’économie congolaise: l’agriculture
et le secteur minier. A eux deux, ils
représentent près de 51% du PIB en
2009. Leur analyse révèle que la mise
en œuvre de politiques appropriées
est à même de leur faire jouer un rôle
moteur dans la reconstruction de la
RDC en raison de leurs capacités (i)
à générer d’importantes ressources,
(ii) à susciter l’essor de nombreuses
filières d’activités mais aussi (iii) à
créer des emplois.
Ces deux secteurs devraient servir de
socle à la structuration industrielle de
la RDC. Si le paysage industriel congolais n’est plus ce qu’il fut, la mise en
œuvre d’une politique industrielle
forte est à même de créer les conditions pour l’expansion d’activités
Le Billet
de 100aussi
Francs
dans
des filières
importantes
congolais
que l’industrie agro-alimentaire, les
industries chimiques, métalliques et
Le Barrage Inga
mécaniques. Toutefois, l’exploitation
rationnelle des énormes ressources
énergétiques de la RDC constitue
un des prérequis à cette montée en
puissance du secteur secondaire.
Le secteur tertiaire, quant à lui, devrait être le vecteur de la croissance
congolaise de demain. A condition de
mener les réformes structurelles adéquates. Les secteurs analysés témoignent tous d’un potentiel exceptionnel. Après des années de troubles, le
secteur du transport amorce à peine
sa reconstruction. Dans cet Etat-continent, où de nombreux territoires sont
encore enclavés, ses perspectives de
croissance sont fortes au même titre
que le secteur des télécommunications. Le secteur financier, largement
déstructuré au cours de la décennie
90, devrait lui aussi profiter d’une
situation de sous-bancarisation chronique et d’une demande en produits
financiers plus forte que jamais.
58
L’économie congolaise
2
L’économie congolaise
Index :
Remerciements
Sommaire détaillé
Cadrage économique
Le secteur primaire
Le secteur secondaire
Le secteur tertiaire
60
64
68
76
104
158
59
L’économie congolaise
Remerciements
Cadrage macroéconomique
En dépit des nombreux atouts qui sont les siens, l’économie congolaise n’a pas réussi à concrétiser son potentiel
depuis l’indépendance. Depuis quelques années, elle enregistre néanmoins un certain nombre de performances positives qui suscitent l’attention des investisseurs internationaux et stimulent l’entrepreneuriat local. La crise économique internationale, sans altérer ce potentiel de croissance, a souligné la nécessité d’accélérer un certain nombre de
réformes structurelles.
Cette introduction à l’économie congolaise a bénéficié des commentaires de plusieurs dizaines de personnes rencontrées tout au long de la préparation de cette publication. Nous tenons à les remercier pour leurs précieux apports.
Nous tenons à associer à ces remerciements la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) et messieurs Jean Kalala
Mukongo et Stephan Veringa pour leur présentation des perspectives entrepreneuriales en RDC. Nos remerciements
vont aussi à la Banque Centrale du Congo pour son aide technique et notre gratitude la plus profonde va à messieurs
Vincent Ngonga, Bertin Mawaka, Gérard Mutombo Mule Mule et Bertin Bagalwa Murhula.
Il va de soi que toute erreur constatée relève de notre responsabilité et ne saurait être imputée aux relecteurs.
Agriculture
L’essor du secteur agricole constitue un élément incontournable au développement de la RDC car il est à même de
générer de puissants effets d’entraînements sur l’ensemble de l’économie. Avec une capacité théorique de production à même de satisfaire aux besoins alimentaires de 2 milliards de personnes, le secteur est à même d’absorber une
part importante de la population inactive, d’accélérer l’essor de nombreuses branches industrielles indispensables à
son fonctionnement (production d’engrais, de machines, d’outils) et à la transformation de ses produits (industries
agroalimentaires).
Le Ministère de l’Agriculture a effectué une relecture particulièrement fine de cette synthèse et nous nous permettons de remercier Son Excellence Monsieur Norbert Basengezi Katintima, Ministre de l’agriculture et le conseiller
Marcel Kapambwe Nyombo pour le temps qu’ils ont consacré à ce travail.
Nous tenons à témoigner de notre gratitude à Monsieur Bertin Bagalwa Murhula de la Banque Centrale du Congo en
raison de sa contribution technique à la réalisation de ce travail. Plusieurs contributeurs ont apporté des commentaires précieux à ce travail et nous les en remercions.
Il va de soi que toute erreur constatée relève de notre responsabilité et ne saurait être imputée aux relecteurs.
60
La carte géologique congolaise est impressionnante et suscite l’intérêt de nombreux grands groupes miniers internationaux. Après le recul accusé par le secteur suite à la crise, le redémarrage de la croissance dans les pays émergents
stimule la demande. Toutefois, le secteur ne délivrera tout son plein potentiel pour la RDC qu’à condition de poursuivre les efforts d’amélioration de la gouvernance sectorielle.
Nous tenons à remercier les différents acteurs du secteur minier rencontré à Kinshasa et à Lubumbashi pour leur présentation des perspectives sectorielles. Nous remercions, par ailleurs, son Excellence Martin Kabwelu pour l’attention
portée à ce projet. Nous tenons, par ailleurs, à associer à ces remerciements l’ANAPI et le CAMI pour les commentaires formulés.
Il va de soi que toute erreur constatée relève de notre responsabilité et ne saurait être imputée aux personnes morales ou physiques mentionnées supra.
Un aperçu...de l’industrie
Le secteur industriel représente entre 4 et 18% du PIB congolais selon que l’on adopte une définition étroite (industries manufacturières) ou large (ajout au premier groupe des industries extractives). En matière industrielle, la RDC
est encore loin de ses capacités passées (équivalentes à celles de la Corée à l’indépendance) et de son potentiel.
La réalisation de cette synthèse n’aurait pas été possible sans la contribution du ministère de l’Industrie. Nous tenons,
par conséquent, à remercier leurs excellences Anicet Kazunda Mutangiji et Simon Mboso ainsi que monsieur Auguy
Bolanda pour leur présentation de la politique industrielle de la RDC et la relecture de certaines synthèses sectorielles. Notre gratitude va, par ailleurs, aux différents opérateurs industriels qui ont bien voulu nous présenter leur
process au cours des derniers mois.
Il va de soi que toute erreur constatée relève de notre responsabilité et ne saurait être imputée aux personnes morales ou physiques mentionnées supra.
Industrie pharmaceutique
Avec près de 100 millions d’habitants en 2025 et un PIB par habitant en hausse, la RDC constitue un marché à même
d’intéresser de nombreux producteurs de produits pharmaceutiques. L’offre locale est en cours de structuration et
présente même d’intéressantes success stories.
Nous tenons à manifester notre gratitude aux différents acteurs du secteur qui ont bien voulu nous rencontrer. Nous
associons à ces remerciements différentes institutions, dont le Ministère de la Santé, la Direction du Médicament et
l’OMS pour leurs commentaires.
Il va de soi que toute erreur constatée relève de notre responsabilité et ne saurait être imputée aux personnes morales ou physiques mentionnées supra.
61
L’économie congolaise
Mines
L’économie congolaise
Remerciements
BTP
Le BTP congolais est en pleine effervescence ainsi que l’atteste la multiplication des chantiers publics au cours des derniers mois. Le secteur est promis à un bel avenir tant les besoins en matière de reconstruction et d’accès au logement
sont immenses. La matérialisation de toutes les promesses de la filière ne se fera qu’avec la mise en oeuvre d’une
politique forte de développement immobilier, à l’instar de ce qui se passe en Tunisie ou au Maroc.
Nous tenons à manifester notre gratitude à la Cellule infrastructures et à Monsieur Lusuu Hamuli pour leur apport
technique.
Il va de soi que toute erreur constatée relève de notre responsabilité et ne saurait être imputée aux personnes morales ou physiques mentionnées supra.
Industrie pétrolière
La RDC n’a pas encore rejoint le club fermé des grands producteurs de pétrole en Afrique. Toutefois, toute une série
d’indices témoigne de son potentiel dans ce domaine et des possibilités de dynamisation des segments amont et aval.
Nous adressons nos profonds remerciements aux sociétés pétrolières qui ont bien voulu nous apporter de précieux commentaires pour la réalisation de cette synthèse. Nous nous permettons d’adresser nos remerciements les plus chaleureux à messieurs Félix Mvuemba Ntanda et Benoit Gauthier de la Socir. Nous associons à
ceux-ci Monsieur Hyppolyte Mubi de la SEP-Congo pour les renseignements et informations qu’il nous a remis.
Il va de soi que toute erreur constatée relève de notre responsabilité et ne saurait être imputée aux relecteurs.
Electricité
L’or blanc, le potentiel hydroélectrique, constitue un des facteurs à même d’alimenter fortement la croissance congolaise dans les années à venir, à condition de mettre en oeuvre les investissements nécessaires et de trouver les financements adéquats.
Nous tenons à remercier la Société Nationale d’Electricité pour la relecture fine effectuée sur cette synthèse, les commentaires et remarques constructives formulés. Notre gratitude va, par conséquent, à Messieurs Yengo Massampu,
Hemedi Bayolo, Michel Muamba Kanyinda, Appolinaire Kitoko et aux personnels de la Snel qui nous ont apporté leurs
commentaires. Nous remercions aussi les différentes personnes qui ont contribué de près ou de loin à la rédaction de
cette synthèse.
Il va de soi que toute erreur constatée relève de notre responsabilité et ne saurait être imputée aux relecteurs.
62
La remise en état du réseau de transports congolais constitue une priorité pour les pouvoirs publics congolais et représente une opportunité pour de nombreux opérateurs privés, tant le potentiel de croissance y est grand.
Nous tenons à remercier plusieurs entités publiques pour leur aide: l’Office National des Transports et la Régie des
Voies Aériennes.
Nous remercions plusieurs acteurs privés du secteur pour le temps qu’ils ont bien voulu nous consacrer: mesdames
Chantal Seraho et Esmeralda Endundo, messieurs Jonathan Brans, Jean-Marie Porcu, Stavros Papaioannou et Bruno
Oudart.
Il va de soi que toute erreur constatée relève de notre responsabilité et ne saurait être imputée aux personnes morales ou physiques mentionnées supra.
Télécommunications
A l’instar des transports, les télécommunications constituent une des courroies accusant des faiblesses au sein de
l’économie congolaise. Toutefois, le processus de rattrapage en cours au sein du secteur est plus qu’encourageant.
Nous tenons à remercier pour son aide l’ARPTC, notamment Messieurs Oscar Manikunda et Pius Kalenda. Nous nous
permettons d’en faire de même pour les participants au déjeuner sectoriel télécommunications.
Etaient notamment présents: Monsieur Bolenge (OCPT), Docteur Lianza ea Lianza (CCT), Monsieur Justin Kamerhe
(Zain), Monsieur Barthé N’Tshabali (Tigo), Monsieur Michel Bluteau (GBS), Monsieur Alain Shekomba (Cielux), Monsieur Trésor Nganga (Afrinet), Monsieur Henri Medou (Prologiq).
Par ailleurs, notre gratitude la plus profonde va à Monsieur Potopoto du Ministère des Postes et Télécommunications.
Il va de soi que toute erreur constatée relève de notre responsabilité et ne saurait être imputée aux relecteurs.
Système financier
Le secteur bancaire congolais revient de loin et connaît de profonds bouleversements marqués par l’entrée de nombreux acteurs étrangers et l’augmentation des principaux indicateurs d’intermédiation bancaire.
Dans le cadre de cette synthèse, nous tenons à témoigner de notre profonde gratitude à la Banque Centrale du Congo,
notamment à Monsieur Jean Marcel Kalubi pour la relecture constructive qu’il a bien voulu réaliser.
Tous nos remerciements vont aux participants au déjeuner sectoriel Banques organisé par Optimise Africa début
2010: Monsieur Célestin Tshibwabwa (Association congolaise des Banques - TMB), Madame Belinda Tshibwabwa
(BCDC), Monsieur Richard Muamba (IFC), Monsieur Steven Dimitriyev (Banque Mondiale), Monsieur Vincent Mwepu
(BIAC), Monsieur Placide Tshibanda (Banque congolaise), Monsieur Tom Kocsis (Finca), Monsieur François Ngenyi
(Access Banque) et Monsieur Makalebo (Sofibanque).
Il va de soi que toute erreur constatée relève de notre responsabilité et ne saurait être imputée aux personnes morales ou physiques mentionnées supra.
63
L’économie congolaise
Transports
L’économie congolaise
Sommaire détaillé
Cadrage économique
I MALGRE LA CRISE, une croissance economique sans PRECEDENT
68
68
I.1 La crise et ses conséquences sur l’économie congolaise
I.2 Une économie forte d’un potentiel de croissance soutenue
II LES OBSTACLES AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE CONGOLAIS
71
II.1 Les défis du développement congolais
II.2 Une priorité : l’amélioration des infrastructures et du cadre institutionnel
II.3 Un impératif: la stabilisation macroéconomique
III LA RDC AU SEIN DE L’ECONOMIE MONDIALE
73
III.1 La RDC et les marchés internationaux
III.2 La RDC à la recherche de nouveaux partenaires économiques
Le secteur primaire
Agriculture
I Un potentiel agricole considérable pour un secteur clef
76
76
76
I.1 Un secteur alimentant de nombreux enjeux nationaux
I.2 La RDC : un potentiel agricole sous-exploité comparable à celui du
Brésil et de l’Argentine
II La réduction des contraintes permettrait de renforcer
des acteurs résilients et dynamiques
80
II.1 Les principaux acteurs
II.2 Les contraintes agissant sur le développement agricole
Mines
I UN ELDORADO QUI NE DEMANDE QU’A SE REVELER…
86
86
I.1 Une carte géologique à faire pâlir d’envie
I.2 Un impératif : mettre en valeur le secteur de manière rationalisée
II LA CLE DU SUCCES MINIER CONGOLAIS : UNE GOUVERNANCE
AMELIOREE ET CONCERTEE
II.1 Les acteurs publics et l’effort de rationalisation du secteur
II.2 Les compagnies minières privées
II.3 Le prérequis à la matérialisation des promesses du sous-sol congolais:
l’amélioration de la gouvernance sectorielle
64
98
Une brève introduction à l’industrie congolaise
104
104
I ELEMENTS DE STRUCTURE INDUSTRIELLE
104
II UN PEU D’HISTOIRE INDUSTRIELLE
108
III LES INDUSTRIES CHIMIQUES ET METALLIQUES
110
IV LES AGRO-INDUSTRIES, HORS BOISSONS
112
V LE SECTEUR DE LA BOISSON
114
Industrie pétrolière
I LA RDC, FUTUR GRAND EXPORTATEUR DE PETROLE ?
L’économie congolaise
Le secteur secondaire
116
116
I.1 Un secteur stratégique
I.2 L’extraction de brut en RDC: un potentiel exceptionnel
I.3 Des prérequis au développement de la filière
II LES ACTEURS DE LA FILIÈRE PÉTROLIÈRE
120
II.1 En amont : un producteur majeur mais un potentiel en cours d’exploration
II.2 Les activités en aval
BTP
I Un secteur animé par des opportunités de croissance à
moyen et long terme
126
126
I.1 Une contribution au PIB qui ne cesse de s’affirmer
I.2 Le chantier urbain et ses défis
I.3 La demande émanant du secteur des transports et des infrastructures
II LE POIDS DES INTERVENANTS PUBLICS
129
II.1 Les acteurs publics, clé du financement et de la régulation du secteur du BTP
II.2 Les acteurs privés
65
L’économie congolaise
Sommaire détaillé
Electricité
I UN IMMENSE POTENTIEL PRODUCTIF A MÊME DE SATISFAIRE LES
BESOINS DE L’ENSEMBLE DE L’AFRIQUE
136
136
I.1 Un potentiel productif exceptionnel…
I.2 Une demande globalement insatisfaite...
II LES ACTEURS DU MARCHE DE L’ÉLECTRICITÉ
141
II.1 Les ministères
II.2 Les acteurs régionaux et les projets d’autoroutes électriques africaines
II.3 Les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux
II.4Les producteurs, transporteurs et distributeurs d’électricité et fournisseurs
de services
Industrie pharmaceutique
I Une industrie aux fortes potentialités
148
148
I.1 Une demande massive et urgente
I.2 Un patrimoine naturel propice au développement de l’industrie pharmaceutique
II Les contraintes du secteur
152
II.1 Un accès aux médicaments difficile
II.2 Un processus normatif et de contrôle à améliorer
III Les stratégies de positionnement des acteurs
sur les marchés locaUX et internationaUX
155
III.1 Présentation des acteurs du secteur du médicament en RDC
III.2 La RDC au sein du commerce international des produits pharmaceutiques
Le secteur tertiaire
Transports
I Un secteur indispensable à la reconstruction de la
RDC
I.1 LUn secteur de poids
I.2 Un système reposant sur l’intermodalité
I.3 L’état des différentes composantes du système des transports congolais
66
158
158
158
II Les acteurs du transport en RDC
L’économie congolaise
Transports (suite)
164
170
II.1 Les ministères intervenant dans la structuration et la gestion des
transports
II.2 Les autres entités publiques
II.3 Les acteurs privés
Télécoms
I LA VERTIGINEUSE CROISSANCE DU SECTEUR
DES TÉLÉCOMMUNICATIONS
176
176
I.1 Le maillon faible : le réseau de téléphonie fixe
I.2 La spectaculaire croissance de la téléphonie mobile
I.3 Internet : la prochaine frontière
I.4 Des réformes à même de maximiser le potentiel
du marché
II DES ACTEURS AUX PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT FORTES
182
II.1 Les régulateurs
II.2 Les opérateurs privés
II.3 Une problématique commune: la colocalisation et le partage des
infrastructures
Système financier
I LE SECTEUR BANCAIRE CONGOLAIS : ELEMENTS DE STRUCTURES
186
186
I. 1 Des évolutions récentes pleines de promesses
I.2 Des préalables indispensables au développement
financier
II UN SECTEUR DE PLUS EN PLUS CONCURRENTIEL
195
I.1 Toujours plus d’acteurs privés…
II. Les acteurs publics et le renforcement de la gouvernance
67
Guide de l’investisseur
L’analyse secteur par secteur réalisée dans la deuxième partie souligne la nécessité de mettre en oeuvre
toute une série de réformes afin
d’améliorer différentes composantes du climat des affaires congolais.
Combinées, ces dernières expliquent
la 182ème place de la RDC dans le
classement Doing Business établi par
la Banque Mondiale. Prises individuellement, elles constituent autant
d’obstacles à l’initiative privée et à la
reconstruction.
Les autorités congolaises semblent
avoir pris la mesure du poids que
font peser ces contraintes sur les
opérateurs privés. Depuis quelques mois, en partenariat avec les
bailleurs de fonds et la société civile,
elles s’activent et mettent en oeuvre
des réformes susceptibles de lever
ces obstacles. Ces dernières vont de
la transformation des entreprises publiques au réaménagement du droit
commercial congolais avec l’entrée
du pays dans l’OHADA.
Le premier guide de l’investisseur
revient sur cette actualité tandis que
les autres traitent de manière approfondie les réformes en cours ou alors
les mécanismes encadrant encore
aujourd’hui la pratique des affaires
en RDC. A chaque fois, une approche comparative a été retenue. Elle
confronte les anciennes règles en
matière comptable ou de création
d’entreprises aux nouveaux mécanismes.
Au final, bien au-delà des formalités
nécessaires pour investir de manière générale au sein de l’économie
congolaise, deux guides sectoriels
présentent les règles encadrant les
activités dans le secteur bancaire et
des télécommunications.
200
Guide de l’investisseur
3
Guide de l’investisseur
Index :
Remerciements
202
Sommaire détaillé
204
Généralités
208
Guides sectoriels
246
201
Guide de l’investisseur
Remerciements
Environnement des affaires/Création d’entreprises
Ces deux guides de l’investisseur se situent au coeur des problématiques managériales congolaises. Depuis quelques
mois, de profondes modifications affectent non seulement les process de création d’entreprises mais aussi le fonctionnement au quotidien de ces dernières, en raison notamment de l’entrée de la RDC dans l’OHADA.
Nous remercions plusieurs institutions pour les commentaires et apports qu’elles ont bien voulus faire: l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI) ainsi que le Ministère de l’Industrie. Nous tenons, plus particulièrement, à témoigner de notre gratitude au Professeur Mathias Bua Bua Kayembe et à Monsieur Amisi Herady de
l’ANAPI et à Monsieur Auguy Bolanda de la Cellule de Pilotage du projet de Zone Economique Spéciale.
Il va de soi que toute erreur constatée ne saurait être imputée à ces personnalités.
Système comptable
Avec l’adhésion de la RDC à l’OHADA, le système comptable congolais devrait connaitre un aggiornamento dans les
mois à venir. Les techniques de comptabilisation devraient intégrer un certain nombre de standards internationaux et
ce faisant, fluidifier la réalisation de nombreuses opérations indispensabes à la bonne marche des affaires.
Ce guide de l’investisseur a bénéficié d’une relecture par différents membres de la profession comptable et le Conseil
Permament de la Comptabilité au Congo (C.P.C.C). Nous ne pouvons que témoigner de notre gratitude à ces personnes morales et physiques pour le temps qu’elles ont bien voulu consacrer à ce travail.
Il va de soi que toute erreur constatée ne saurait être imputée à ces personnalités.
Secteur bancaire
Le secteur bancaire congolais enregistre depuis quelques années d’excellentes performances s’inscrivant en droite
ligne du processus de rattrapage de l’ensemble de l’économie. D’où l’intérêt d’un guide consacré à la création et à la
structuration de l’activité bancaire en RDC.
Nous tenons à témoigner de notre profonde gratitude à la Banque Centrale du Congo et à la Direction de la Surveillance des Intermédiaires financiers, notamment à Monsieur Jean Marcel Kalubi pour la relecture constructive qu’il
a bien voulu réaliser.
Ce guide de l’investisseur a, par ailleurs, bénéficié des commentaires des participants au déjeuner sectoriel Banques organisé par Optimise Africa début 2010: Monsieur Célestin Tshibwabwa (Association congolaise des Banques
- TMB), Madame Belinda Tshibwabwa (BCDC), Monsieur Richard Muamba (IFC), Monsieur Steven Dimitriyev (Banque
Mondiale), Monsieur Vincent Mwepu (BIAC), Monsieur Placide Tshibanda (Banque congolaise), Monsieur Tom Kocsis
(Finca), Monsieur François Ngenyi (Access Banque) et Monsieur Makalebo (Sofibanque).
Il va de soi que toute erreur constatée relève de notre responsabilité et ne saurait être imputée aux personnes morales ou physiques mentionnées supra.
202
203
Guide de l’investisseur
Guide de l’investisseur
Guide de l’in
Généralités
Environnement des affaires
I LES REformes en cours
208
208
208
I.1 Création et gestion des entreprises privées
I.2 Une réforme de la fiscalité plus qu’attendue par les opérateurs économiques
I.3 Le renforcement de la compétitivité du commerce congolais
I.4 La maîtrise des finances publiques
I.5 La relance du secteur financier
I.6 La transformation des entreprises publiques
II Gouvernance des differents processus de reforme de
l’environnement des affaires
211
II.1 La feuille de route pour l’amélioration du climat des affaires
II.2 Les organes nationaux et internationaux
Création d’entreprise
I CONSTITUTION D’UNE SOCIETE EN RDC (ANCIEN REGIME)
214
214
I.1 La profession de commerçant en RDC
I.2 Les sociétés commerciales congolaises
I.3 Procédure commune d’ouverture des sociétés commerciales
II PERSPECTIVES DE L’ADHESION DE LA RDC A L’OHADA
219
II.1 Mise en conformité des sociétés et nouvelles règles de création
II.2 La souscription et la libération
III Conclusion
Système comptable
I Le cadre comptable congolais
I.1 Les principaux textes encadrant la tenue des comptes en RDC
I.2 La régulation de la profession comptable en RDC
204
220
222
222
Système comptable (suite)
II Principes comptables, documents obligatoires et techniques
d’évaluation de l’actuel P.C.G.C
224
224
I.1 Les principes comptables généraux
I.2 Les documents comptables obligatoires
I.3 Techniques de comptabilisation
III L’avenir: le SYSCOHADA et les IFRS en RDC
Guide de l’investisseur
nvestisseur
227
I.1 La RDC et le SYSCOHADA
I.2 Les IFRS et la RDC
Fiscalité
232
I L’organisation du système fiscal congolais
232
I.1 Présentation des principales régies financières
I.2 Principes fiscaux généraux
I.3 Le fédéralisme fiscal et le principe de solidarité fiscal
I.4 La contribution du système fiscal aux recettes de l’État
II Les impôts directs
234
II.1 L’impôt foncier
II.2 L’impôt sur les véhicules
II.3 L’impôt sur la superficie des concessions minières et d’hydrocarbures
II.4 L’impôt cédulaire sur les revenus des capitaux mobiliers
II.5 L’impôt sur les revenus locatifs (IRL)
II.6 L’impôt professionnel sur les rémunérations
II.7 L’impôt exceptionnel sur les rémunérations versées par les employeurs à
leur personnel expatrié
III LES IMPÔTS INDIRECTS
238
III.1 L’impôt sur le chiffre d’affaires (ICA)
IV RÉGÎMES DÉROGATOIRES
238
IV.1 Régime fiscal des PME
IV2 Régime fiscal et douanier en cas d’agrément au code des investissements
205
Guide de l’investisseur
Guide de l’in
Propriété intellectuelle
I LES ŒUVRES DE L’ESPRIT
II LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE
II.1 Les brevets
II.2 Les dessins et les modèles industriels
II.3 Les marques
III LA NORMALISATION
Guides sectoriels
Secteur bancaire
I Périmètre d’exercice de l’activité bancaire et règles d’agrément
240
240
241
244
246
246
247
I.1 Le périmètre d’exercice de l’activité bancaire en RDC
I.2 La procédure d’agrément
I.3. Obligation pendant la vie de l’établissement bancaire
I.4 Retrait de l’agrément et sanctions disciplinaires
II Le contrôle prudentiel
251
II.1 La rationalité économique du dispositif prudentiel
II.2 Les différents ratios et mécanismes prudentiels
Télécommunications
I Les principaux organes et normes de régulation du secteur
258
258
I.1 les principaux textes réglementaires
I.2 Les régulateurs
II Les principales formalités à réaliser pour opérer
au sein du secteur
II.1 Les différents types de réseaux
II.2 Les différents régimes juridiques
II.3 Le principe d’interconnexion
206
259
Guide de l’investisseur
nvestisseur
207
Répertoire
Pour cette édition 2010, le répertoire
que nous vous présentons comprend
plusieurs niveaux d’informations.
IndexÊ:
Primo, un répertoire des entreprises
couvrant la ville de Kinshasa. Il sera
enrichi dès l’année prochaine par l’introduction des entreprises implantées
dans les autres provinces du pays.
Pendant cette période, vous pourrez
retrouver des mises à jour sur le site
Internet de l’Encyclopédie (www.
welcomeincongo.com).
Ce dernier, outre les ajouts d’entreprises et mises à jour, comprend un
module cartographique et de géolocalisation utile pour localiser physiquement les entreprises dans Kinshasa.
Deuxio, l’équipe de réalisation de
l’Encyclopédie a compilé différentes
informations portant sur les ministères, des entités du service public, des
représentations diplomatiques et des
organes de presse.
264
Répertoire
4
Répertoire
Index :
Remerciements
266
Répertoire des entreprises
268
Mode d’emploi
268
Recherche par secteur
270
Rubrique alphabétique
284
Répertoire général
362
Liste des ministères
362
Services publics
368
Liste des ambassades
372
Médias
378
265
Répertoire
Remerciements
Nous tenons à remercier toutes les entreprises qui nous ont fait confiance pour cette édition 2010 de l’Encyclopédie
de l’Industrie et du Commerce de la RDC.
Nous en profitons pour remercier toutes les personnes qui nous ont aidés à réaliser ce répertoire. Un merci appuyé à
Khady, Marie-Laure, Jules, Wanga, Alain, Alex, Belinda, Ursula, Bozo, Placide, Nefy, Nathalie, Marie-Jeanne, Boniface,
Elise et Marie.
266
267
Répertoire
Répertoire
Répertoire
des entreprises
Mode d’emploi
La première partie du répertoire des entreprises revient de manière détaillée sur la méthodologie de présentation et de classification des données portant sur les entreprises de la ville-province de Kinshasa. Viennent
ensuite une classification sectorielle des entreprises et la rubrique alphabétique.
Fiche type
La fiche ci-dessous correspond au modèle de présentation des données pour chaque entreprise. Elle
est détaillée infra.
AITEC
Adresse :
1er niveau, Imm.TELESAT, 87,Av. de l’Équateur - Gombe
Contacts :
00243(0)991384499
[email protected]
00243(0)812065775
[email protected]
Direction

Gérant
CUCINOTA
Secteurs
COMMERCE
Francesco


Productions Commerce de détail
Agences
Séparation alphabétique
Chaque section est précédée par la lettre de
l’alphabet par laquelle commence les noms
des entreprises répertoriées
A
Adresse physique
L’adresse physique se compose de plusieurs éléments :
• Etage
• Nom de l’immeuble
• Numéro de voie
• Nom de la voie
• Le nom de la commune
Adresse :
268
1er niveau, Imm.TELESAT 87,Av. de l’Équateur - Gombe
Contacts
Contacts :
00243(0)991384499
Répertoire
Un contact principal est donné, avec ses principales coordonnées.
[email protected]
Direction
Autant que possible, la fiche reprend les noms de certains dirigeants de l’entreprise
Gérant
CUCINOTA
Francesco
00243(0)812065775
[email protected]
Secteur et production normalisés
Afin de favoriser la recherche des entreprises, un secteur normalisé leur est attribué. Une recherche
plus fine peut être effectuée via la production de l’entreprise. Cette dernière est elle aussi normalisée
mais intègre des mots-clés plus précis. Par exemple: fleuriste.
Secteurs
COMMERCE
Productions Commerce de détail
Liste des secteurs
La liste ci-dessous reprend la normalisation sectorielle utilisée pour classer les entreprises. Très souvent
et afin de mieux souligner les réalités des entreprises, celles-ci ont été classées dans différents secteurs.
• Agriculture, sylviculture et pêche
• Activités immobilières
• Industries extractives
• Activités spécialisées et techniques
• Industrie manufacturière
• Services administratifs et de soutien
• Construction
• Administration publique
• Commerce
• Enseignement
• Transports et entreposage
• Santé humaine et action sociale
• Hébergement et restauration
• Activités récréatives
• Information et communication
• Activités financières et d’assurance
269
386
Equipe de réalisation
Cet ouvrage est le fruit d’un travail collaboratif qui a réuni pendant près d’une année en RDC une équipe jeune et
dynamique, à savoir :
Chef de projet et économiste
Jean-Paul MVOGO
Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris (Sciences-Po Paris) et titulaire d’un Master en Economie et finance
internationale de l’Université Paris Dauphine, Jean-Paul Mvogo a disserté sur les politiques de développement financier
en Afrique subsaharienne dans le cadre de sa thèse de doctorat (Université Paris Dauphine). En tant que consultant, il
a travaillé à l’international, entre autres, pour la Banque Mondiale, l’Agence Française de Développement et différentes
institutions du système des Nations-Unies. Dans ce cadre, il a rédigé plusieurs publications majeures et publié des articles
dans différentes revues de premier plan sur les systèmes financiers africains. Il appartient à plusieurs think tank.
Consultant senior
Jean-Marie KWADEBA
Titulaire d’une licence de l’Université Protestante au Congo, Jean-Marie Kwadeba a travaillé dans un premier temps
au sein de l’Ogefrem avant de rejoindre différentes institutions financières congolaises et d’apporter son savoir-faire
organisationnel et son esprit d’analyse au projet de réalisation de l’Encyclopédie.
Chef graphiste
Moise MOSSAH
Diplômé de la filière graphisme et imprimerie de l’Ecole Don Bosco de Lubumbashi, Moïse Mossah a travaillé sur
plusieurs projets graphiques majeurs aussi bien en RDC qu’à l’extérieur du pays. Certifié sur plusieurs logiciels de design
(suite Adobe Master Premium), il a notamment participé à la réalisation du site corporate d’Air France et maîtrise les
techniques de collaboration transversales entre environnements créatifs (Web, vidéo, print).
Développeur/IT
Valentin MBUYI
Diplômé du Département de Mathématiques de l’Université de Kinshasa, Valentin Mbuyi a travaillé à la conception de
nombreux sites Internet et applications B-2-B, mettant en oeuvre des systèmes Intranet, Extranet, des environnements
de travail collaboratif et de commerce électronique. Entre autres projets d’envergure, il a participé au développement du
site corporate d‘Air France.
387
Equipe de réalisation (suite)
Consultants et collaborateurs:
Nicolas BRIEN
Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, il a travaillé au sein de l’Assemblée Nationale française et du Sénat
américain avant d’intégrer l’équipe de réalisation de l’Encyclopédie au sein de laquelle il a su faire apprécier ses qualités
d’analyse.
Lucie CHABAT
Diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, Lucie CHABAT, après une première expérience en RDC dans
l’humanitaire, a mis au service de la réalisation de l’Encyclopédie son expérience en matière de gestion de projets.
Benoit KASANDA
Titulaire d’un diplôme de l’Université Catholique de Kinshasa en économie du développement, il a travaillé pour
différents opérateurs de téléphonie mobile avant de rejoindre l’équipe de réalisation de l’Encylopédie.
Belinda KOSOMA
Etudiante au sein de l’University of Johannesburg, Belinda KOSOMA a participé à la rédaction de l’Encyclopédie tout
en contribuant à la structuration opérationnelle.
Jean-Noël GAUTHIER
Après des études de graphisme, Jean-Noël GAUTHIER a réalisé des publicités pour plusieurs marques prestigieuses
avant de travailler à la mise en oeuvre de l’identité visuelle du projet.
Christophe KANGAMUTIMA
Christophe KANGAMUTIMA est licencié en droit de l’Université Protestante au Congo.Il a travaillé pour différentes
institutions publiques et du système des Nations Unies en RDC avant de participer à la rédaction de l’Encyclopédie.
Nora KIWA
Diplômée de l’Université Protestante au Congo, Nora KIWA a mis ses compétences organisationnelles au service de la
structuration du projet.
Linda LENGELO
Etudiante au sein de l’Université Protestante au Congo, Linda LENGELO a rejoint l’équipe de réalisation de l’Encyclopédie
dans le cadre des opérations de géolocalisation.
388
Francis MASULUKA
Francis Masuluka est diplômé en relations internationales de l’Universite de Kinshasa (UNIKIN). Il a rejoint le projet de
réalisation de l’Encyclopédie après différentes expériences dans la fonction publique.
Joseph MIGABO
Diplômé de l’Université Protestante au Congo en droit, spécialiste du droit OHADA, Joseph MIGABO a apporté son
expertise juridique dans le cadre de la réalisation de l’Encyclopédie de l’Industrie et du Commerce de la République
Démocratique du Congo.
Linda MUKADI
Etudiante au sein de l’Université Protestante au Congo, Linda MUKADI a rejoint l’équipe de réalisation de l’Encyclopédie
dans le cadre des opérations de géolocalisation.
Pépé MUFU NTOTO
Diplômé de l’Université Protestante au Congo, il a rejoint l’équipe de réalisation de l’Encyclopédie dans le cadre des
opérations de géolocalisation.
André RAMAZANI
Après des études d’économie au sein de l’Université Protestante au Congo, André RAMAZANI a oeuvré au sein de
différentes sociétés de téléphonie mobile avant de rejoindre le projet de réalisation de l’Encyclopédie de l’Industrie et
du Commerce de la RDC.
Yves WUMBA
Diplômé de l’Université Protestante au Congo, Yves WUMBA a travaillé dans différentes sociétés de traitement de
données avant d’intégrer l’équipe de réalisation de l’Encyclopédie.
389
de l’I ndu strie e t d u C o m m e r c e
de la
ENCYCLOPÉDIE 2010
République
Démocratique
du Congo
Au-de là des c élébrations et com m émo rations divers es , le Cinquanten a i re
de l’ indépendance de la RD C con st i t u e
un mo m ent plus que propic e à l a ré flexio n. Notam m ent, c elle au tou r d e
l’éco nom ie congolais e, de s a st r u ct u ra tio n, de s on pas s é et de s a prosp ect i ve.
p ays , for t d e p rès d e 1 0 0 m i l l i on s d ’ha b i ta nt s e n 2 0 2 5 est u n e te r re p ro p i c e à
l ’es s or d e n om b reu x m a rch és a u s s i b i en
d a n s l e s ecteu r s econ d a i re q u e tert i a i re. A con d i t i on d e m en er à b i en le s
d i ffé re nte s réfo r m es i n d i s p en s a b l e s à
l ’a m él i orat i on d u cl i m at d es affa i res...
Aprè s des années de troub l es , l es
pr incip aux indicateurs de dével op p e me nt congolais dem eurent encore fa i bles ma is devraient évoluer favora b l e me nt au vu des potentialités d u p ays .
A titre d’exem ple, la RD C dis po s e d ’u n
patr imoine agricole à m êm e d e n ou rr ir près de 2 m illiards de pers on n es ,
de réser ves minières nécess a i res à
la cro i s s anc e de nom breux s ecteu rs
de po inte et d’un potentiel hyd roé lectr ique à m êm e d’apporter u n e s olutio n à la contrainte énergét i q u e
de près de 500 m illions d’A fr i ca i n s .
E n p rès d e 4 0 0 p a ges , l ’E n cycl op éd i e
d e l ’ I n d u st r i e et d u C o m m e rc e d e l a
Rép u b l i q u e D ém ocrat i q u e d u C on go
p rés ente l es d y n a m i q u es d e p rès d e
3 0 s ecteu rs d e l ’écon om i e con gol a i s e, l es réfor m es en cou rs et p rop o se
d es g u i d es s ector i el s i n d i s p en s a b l e s
à tou t a cteu r d és i reu x d e p ros p ére r
s u r l e m a rch é con gol a i s a i n s i q u ’u n
rép er toi re p a r t i cu l i èrem ent p réci eux .
Au-de là des res s ourc es naturel l es , l e
S ou ten u e p a r u n e a b on d a nte i con og ra p h i e et com p l étée p a r s on s i te I ntern et (w w w.wel com ei n con go. com ), l ’En cycl op éd i e rep rés ente u n effor t i n éd i t
d’intelligence de l’économie congolaise.
So lu t i o n s f o r Deve l op men t
60 €
EAN: 9782953725209