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Rapport annuel 2011-2012
L’année où le président de la Coopérative de développement régional Montréal-Laval
a pris la parole aux Nations unies devant plus de 300 coopératives venues de partout
au monde lors du lancement de l’Année internationale des coopératives.
Faits saillants 2011-2012
Notre mission
La Coopérative de développement régional de Montréal-Laval (CDRML)
a pour mission de promouvoir la formule coopérative sur son territoire
et d’offrir aux entreprises coopératives ses services, une expertise et un
accompagnement adapté, plus particulièrement auprès de celles reliées à
la production et au travail.
La CDRML est la seule entreprise coopérative sur le territoire de Montréal
et de Laval capable d’offrir une expertise-conseil complète en démarrage
et en suivi de coopératives, dans les cinq modèles de coopératives reconnus par la Loi sur les coopératives.
Sommaire
Mot du président . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Mot du directeur général. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
Faits saillants 2011-2012. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Conseil d’administration et équipe de travail. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Nouvelles coopératives 2011-2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Membership de la CDR Montréal-Laval . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Coopératives membres de la CDR Montréal-Laval au 31 mars 2012. . 18
Statistiques 2002-2012. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Portraits de coopératives. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
La Coopérative de développement régional de Montréal-Laval, qui regroupe plus de
150 coopératives et partenaires sur son territoire, a été créée il y a 26 ans avec
le mandat de favoriser l’émergence et le développement de coopératives dans la
grande région de Montréal-Laval tout en assurant le rayonnement du mouvement
coopératif et l’intercoopération entre les différentes coopératives et les partenaires.
Coopérative de développement régional Montréal-Laval
6879, rue de Marseille, Montréal (Québec) Canada H1N 1M8
Téléphone : 514 340-6056
Télécopieur : 514 340-6023
www.cdr.coop/www.jecoop.coop/
2
Ce document a été produit
sur du papier Enviro100,
entièrement fabriqué à partir de fibres
recyclées post-consommation
Mot du président
Par ses nombreuses activités, la Coopérative de développement
régional (CDR) de Montréal-Laval est entrée de plain-pied dans
l’Année internationale des coopératives. Ainsi, le 31 octobre 2011,
le directeur général et moi-même, accompagnés de la responsable
des communications, Mme Francyne Morin, avons participé au
lancement officiel de l’Année internationale des coopératives au
siège des Nations unies à New York. À cette occasion, j’ai eu le
privilège, au nom de la CDR, de prendre la parole devant plus de
trois cents coopératives provenant de tous les coins du monde.
L’année
écoulée
Pierre-Alain Cotnoir, président de la CDR-ML
1 Il suffit de taper « je coop » dans le moteur
de recherche de ce site au http://webtv.coop
Alors que plus de la moitié de la population mondiale vit en milieu urbain
et que cette proportion croît d’année en année, j’ai souligné l’importance de concevoir des modèles d’organisations coopératives répondant
aux besoins des populations urbaines. À la CDR de Montréal-Laval, ai-je
ajouté, nous expérimentons de nouvelles avenues dans le domaine du
travail avec des formules comme la Coopérative entreprise partagée, projet s’adressant aux femmes immigrantes habitant Montréal.
Puis, dès le début de 2012, la CDR de Montréal-Laval s’est investie
dans de multiples activités de promotion visant à mieux faire connaître le
coopératisme et plus particulièrement ses différentes formes desservant
le monde du travail. À cette fin, nous avons accentué notre présence à
Laval en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie de
cette ville-région. Ainsi, le 18 janvier, M. Thierry Pauchant, titulaire de
la chaire de management éthique aux HEC de Montréal, y donnait une
conférence-midi sous le thème « Entrepreneuriat et éthique : la coopération pour créer de meilleures entreprises ». Par la suite, trois petits
déjeuners-causeries ont été tenus toujours à Laval, les 15 février, 28 mars
et 25 avril portant respectivement sur les coopératives de producteurs,
les coopératives de travailleurs-actionnaires et les coopératives de travail.
Le 15 mars 2012, la CDR, en collaboration avec la Table de concertation pour le développement coopératif et mutualistede Montréal, lançait à l’Astral une campagne promotionnelle dans le cadre de l’Année
internationale des coopératives sous le thème de « je coop ». Plusieurs
centaines de participants sont venus assister à ce lancement. Je vous
invite à visiter le site « jecoop.coop » et aussi à visionner une vidéo portant sur ce lancement dans le site de WEBTV.COOP 1.
Vous me permettrez de déborder de l’année écoulée – qui formellement se termine le 31 mars – pour vous entretenir du succès obtenu lors
du Rendez-vous de la coopération tenu dans le Vieux-Port le 10 mai
dernier. Organisé autour du financement des projets coopératifs, ce rendez-vous a permis de mieux faire connaître aux entrepreneurs coopératifs
les programmes existants de financement, d’échanger sur les besoins en
3
Mot du président
capitalisation des coopératives et de créer un espace de
réseautage pour l’ensemble des acteurs présents.
première assemblée générale annuelle sous l’empire de
ces nouvelles dispositions.
Les communautés culturelles
Parallèlement à ces activités, la CDR de Montréal-Laval a
poursuivi ses efforts de sensibilisation à la formule coopérative au sein des communautés culturelles de Montréal.
Plusieurs 5 à 7 ont ainsi été organisés, de concert avec le
Chantier de l’économie sociale, ciblant différentes populations immigrantes.
Sur le plan associatif, trois grands dossiers ont dominé la dernière année :
– le rapprochement avec le Réseau de la coopération du
travail en vue de la consolidation de ce secteur par la
création du Mouvement de solidarité pour la coopération du travail (MSCT) ;
– la modernisation des structures de la CDR et sa transformation de coopérative de producteurs en coopérative de solidarité ;
– la négociation de la réintégration souhaitée de la CDR
au sein de la Fédération des CDR.
La Fédération des CDR
Enfin, le troisième dossier vise la réintégration de la CDR
au sein de la Fédération des CDR du Québec. Comme
vous le savez, l’assemblée générale des membres de 2005
avait voté le retrait de la CDR de Montréal-Laval de cette
fédération. Cette décision avait été prise essentiellement
pour des raisons de carence de consultation dans les négociations lors du renouvellement du protocole avec le
gouvernement et d’absence de transparence dans la gouvernance de la fédération. Heureusement, la situation a
changé pour le mieux depuis. Toutefois, tant que la solution négociée entre le Réseau et la CDR n’aura pas été
rendue publique, il faut constater que toute avancée dans
ce processus de retour de la CDR parmi ses pairs risque
plutôt de faire du « sur place ». J’ose espérer, qu’une fois
que le MSCT sera devenu chose concrète, les hésitations
que connaît la fédération sauront être levées. Il serait souhaitable de clore l’Année internationale des coopératives
en donnant l’exemple de la coopération.
Pour y arriver, il faut que les opinions préconçues et
les présomptions des uns et des autres soient laissées au
vestiaire des idées reçues. Œuvrant tous pour un « monde
meilleur », je suis convaincu que nous saurons y parvenir.
Je m’en voudrais de ne pas terminer ce court exposé
sur une note optimiste. Vous le savez, la formule coopérative place l’humain avant le capital. Invité en mai dernier
à parler du coopératisme par l’Association francophone
du savoir (ACFAS) dans la revue en ligne Découvrir 2, je
terminais alors ma présentation par ces mots qui, pour
moi, résonnent toujours comme un engagement : « Plus
que jamais, la coopération, la solidarité et la recherche du
bien commun doivent être mises de l’avant comme des
alternatives à l’individualisme et au matérialisme. »
Les événements que connaît le Québec depuis plusieurs mois sont, à cet égard, révélateurs. Notre société apparaît ainsi à la croisée des chemins : soit qu’elle adhère au
modèle du « chacun pour soi » – par trop populaire ailleurs
en Amérique du Nord – soit qu’elle poursuive ce que d’aucuns appellent le modèle québécois, fondé sur la solidarité
et l’entraide. Nul doute pour moi que le mouvement coopératif s’inscrit dans ce deuxième courant… plus civilisateur
pour reprendre une expression chère à Claude Béland. 3
Le Mouvement de solidarité
pour la coopération du travail
Pour ce qui concerne le MSCT, les pourparlers entre le Réseau et la CDR ont été dominés par le souci d’ouvrir des
perspectives gagnantes pour la coopération du travail. Ce
projet, s’inscrivant d’emblée dans les grands objectifs du
plan d’action énoncés par le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM) pour 2020, apporte une
réponse durable aux difficultés d’organisation de la coopération du travail, par définition multisectorielle. Il faut maintenant espérer que le MDEIE, au demeurant un peu conservateur face à ce projet innovateur, découvre que pour avancer,
il vaut mieux appuyer sur l’accélérateur que sur le frein.
4
La CDR coopérative de solidarité
Le deuxième dossier découle directement de la planification stratégique finalisée lors d’un lac-à-l’épaule tenu
à Laval au printemps 2009. Il s’agissait d’alléger nos
structures pour, d’une part, les rendre plus conformes à
la Loi sur les coopératives et, d’autre part, simplifier la
composition du conseil d’administration en y intégrant les
valeurs professées par la CDR, telles que la participation
des travailleurs. Ce travail de modernisation s’est amorcé
en décembre 2011, pour se poursuivre par une consultation des membres au cours de l’hiver et culminer par
une assemblée générale extraordinaire tenue le 20 mars
dernier où les statuts et les règlements de la CDR ont été
formellement modifiés. Nous tenons aujourd’hui notre
Pierre-Alain Cotnoir
2 http://www.acfas.ca/publications/decouvrir/2012/05/monde-meilleur
3 Je vous conseille de visionner sur WEBTV.COOP sa toute récente conférence intitulée
« Pourquoi l’année 2012 a été nommée l’année de la coopération ». Il suffit de taper
« Béland » dans le moteur de recherche pour la trouver.
Mot du directeur général
La Coopérative de développement régional Montréal-Laval a connu
une année encourageante, remplie de défis, de collaborations qui
laissent entrevoir un renouveau du développement coopératif dans
la région de Montréal et de Laval. Beaucoup de groupes, d’organisations et de personnes ont collaboré avec nous dans l’atteinte de ces
résultats. Et nous croyons que ce n’est qu’un début.
Une année
de rayonnement
Abderrahim Izirri, directeur général de la CDR-ML
L’année 2011 de la CDR Montréal-Laval se place d’abord sous le signe de la
communication. Afin de bien mesurer notre public, divers sondages ont été
réalisés, dont un premier avec les communautés culturelles de Montréal. Sur
cette lancée de contacts avec ces communautés, nous avons ensuite tenu
l’événement COOP : MODE D’EMPLOI, organisé avec la Table de concertation pour le développement coopératif et mutualiste de Montréal, au Cabaret du Mile End en présence d’une centaine de personnes et des médias
multiculturels. L’événement a été conçu comme une activité de réseautage
avec la clientèle des communautés culturelles, tout en permettant l’échange
d’information autour du modèle coopératif via un sondage en temps réel.
Nous avons poursuivi cette recherche avec un groupe de discussion réunissant une dizaine de leaders des communautés culturelles de Montréal. Ce
groupe nous a indiqué des pistes de solutions concrètes quant à la façon de
rejoindre les différentes communautés ethniques de Montréal. Il a aussi identifié quelques freins au développement du mouvement coopératif à Montréal.
Premier constat : le manque d’informations relayées en première ligne à l’accueil
des immigrants. Ce phénomène dépasse bien sûr les seules activités de la CDR
et demandera un effort concerté d’intégration de la communication via tous les
relayeurs d’informations qui traitent avec les personnes immigrantes au Québec.
Nous avons également réalisé un sondage Crop sur la notoriété du
mouvement coopératif et de la CDRML : les résultats pointent vers un sérieux
manque de notoriété de la formule coopérative dans le marché montréalais.
C’est sur cette base que s’est amorcée au printemps 2011 la campagne de
communication souhaitée par la CDR et la Table de concertation. Le concept Je
coop a été conçu, développé et rapidement adopté. Dès l’automne, nous avons
développé les outils pour soutenir le concept, jusqu’au lancement le 15 mars.
Ce fut donc une année faste où la CDR Montréal-Laval a rayonné sur
plusieurs scènes. D’abord aux Nations unies lors du lancement de l’Année
internationale des coopératives, où notre président a pris la parole devant les
délégués de 300 coopératives ; mais aussi au Québec par son apport à la campagne Je coop. Initiée à la CDR pour le compte de la Table de concertation, la
campagne a rapidement fait l’unanimité dans le mouvement coopératif québécois et est en passe d’être adaptée dans le reste du Canada.
Ce magnifique effort de communication, rendu possible grâce au
soutien du Ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (MAMROT), ne s’est pas arrêté là puisqu’avec leur aide
nous avons pu construire le site Web de la CDR-ML (www.cdr.coop) et
5
Mot du directeur général
celui de la table de concertation (www.jecoop.coop) et
travailler sur des infrastructures de communication qui
vont nous permettre de développer et d’aller encore plus
loin dans notre démarche coopérative.
Sans délaisser notre mission première, bien au
contraire, nous avons compris l’importance de créer des
liens et de collaborer de manière plus large : nous avons
donc développé de nouveaux partenariats avec les Corporations de développement économique communautaire, les
Centres locaux de développement, la Conférence régionale
des élus, les différents pôles de l’économie sociale.
Nous croyons que le modèle coopératif peut répondre
aux aspirations d’entrepreneuriat et de démocratie d’un
grand nombre de Montréalais et de Lavallois, nous sommes
convaincus que notre modèle est valable, mais nous devons
le faire connaître si nous voulons qu’il soit adopté. C’est
pourquoi toutes les tribunes s’intéressant au développement des affaires nous intéressent. À ce niveau, il n’y a pas
de petite clientèle ou de clientèle étrangère si nous voulons
continuer à nous développer, à accroître nos activités.
Nous avons ainsi profité de la notoriété de l’Année
internationale pour mieux faire connaître le modèle coopératif auprès des gens d’affaires. Nous avons programmé une série de quatre conférences en collaboration avec
la Chambre de commerce et d’industrie de Laval, portant
sur les différents modèles de coopératives. La première
conférence, donnée par Thierry Pauchant, de la Chaire de
management éthique des HEC, et portant sur l’entrepreneuriat et l’éthique a réuni près de 200 personnes.
Nos collaborations avec l’ensemble du mouvement
coopératif n’ont pas été en reste et n’ont fait que grandir
tout au long de l’année. Le point central de cette collaboration : la Table de concertation. Codirigée par la CDR
Montréal-Laval et le Conseil québécois de la coopération
et de la mutualité (CQCM), cette table réunit tous les intervenants québécois du domaine, avec l’objectif d’augmenter la notoriété du modèle coopératif et mutualiste
dans la région de Montréal et Laval, particulièrement de
la CDR, et de toucher les communautés culturelles.
6
Une vitrine du mouvement coopératif à Montréal
Plusieurs moyens ont été mis en place pour l’atteinte de
ces résultats, mais le plus spectaculaires est sans doute le
projet de maison (ou du quartier) de la coopération, projet en développement par lequel devrait se créer dans un
quartier montréalais multiethnique un pôle de développement nommé la maison de la coopération, au centre d’un
éventuel quartier de la coopération. Le comité de mise en
œuvre de la table de concertation s’est réuni à plusieurs
occasions au cours de l’année et a traité longuement de
cette question.
À cette fin, nous avons développé une cartographie de
Montréal, qui reprend en résumé les références du monde de
la coopération à Montréal et Laval : habitation, financières,
mutuelles, etc. Dans cette cartographie, nous regroupons le
référencement sur la présence des communautés culturelles
par arrondissements (nombre, scolarité, revenus, etc.) et la
présence des coopératives dans ces quartiers.
Notre objectif d’atteindre les communautés culturelles
n’est pas un vain discours. Outre la recherche et développement, nous avons, avec la collaboration de la Conférence
régionale des élus de Montréal, développé deux projets vers
les femmes immigrantes : la Coopérative entreprise partagée
(CEP) et Continuum.
Dotée d’une charte en mars 2011, la CEP a pris son
envol à l’automne avec l’engagement d’une chargée de
projet et l’élection de sept administratrices. La coopérative a tenu diverses activités, formations, séances d’information, jusqu’à son lancement officiel en mars 2012. Une
trentaine de femmes en sont membres aujourd’hui et plus
de 680 femmes ont été sensibilisées.
Le Pacte régional pour un Continuum de services
en entrepreneuriat pour femmes issues de l’immigration découle de l’Entente administrative entre le Ministère
des Communautés culturelles et de la Condition féminine et
la CRÉ de Montréal sur l’égalité entre femmes et hommes.
Il contribue à la mise en œuvre régionale d’une orientation
gouvernementale liée à l’égalité économique par l’accompagnement et le soutien aux femmes entrepreneures.
Le projet permet un continuum de services pour les
femmes immigrantes entrepreneures à travers la création
d’une plateforme virtuelle et la mise en réseau de six organismes régionaux de soutien à l’entrepreneuriat. Vous en
verrez les résultats plus loin dans ce rapport.
Nous ne pouvons passer sous silence le travail accompli
pour la réalisation du Mouvement de solidarité pour la coopération du travail (MSCT) ; plusieurs rencontres ont eu lieu à ce
jour, pour l’atteinte d’une plus grande efficacité des organisations travaillant au développement du mouvement coopératif.
Enfin, nous notons cette année une augmentation de
l’accueil et une augmentation des chartes émises. Notre
potentiel ne cesse de grandir et ce n’est pas l’effet du hasard, mais bien celui du dévouement d’une équipe et du
soutien indéfectible de nos administrateurs.
Je veux également remercier Chantal Jolicœur, qui a
quitté la CDR, pour son dévouement tout au long des douze
années où elle a été au service de la CDR Montréal-Laval. Elle
a œuvré comme agente de développement, puis comme directrice adjointe et comme directrice générale. Elle a occupé
au cours des dernières années le poste de directrice générale
de la Zone de coopération.
Abderrahim Izirri
Faits saillants 2011-2012
L’Année internationale des coopératives
La CDRML au cœur de l’action !
La Coopérative de développement régional Montréal-Laval
a réussi un coup d’éclat lors du lancement de l’Année
internationale des coopératives en novembre
à l’édifice des Nations unies à New York.
Pierre-Alain Cotnoir, président de la
CDR-ML, Francyne
Morin, agente de
communication de
la CDR à l’époque
du lancement de
l’Année internationale
et Abderrahim Izirri,
directeur général de
la coopérative, aux
Nations unies.
Notre président, Pierre-Alain
Cotnoir a alors insisté sur
le fait que les populations
se concentraient de plus en
plus dans les villes, vivaient
en situation de proximité et
souhaitaient participer aux
processus décisionnels : « […]
une bonne nouvelle pour la
coopération », a-t-il ajouté.
Dans son allocution, M.
Cotnoir a insisté sur le fait
que l’immigration touche
particulièrement les villes et
que les besoins des immigrants
sont d’abord le logement et
l’emploi. D’où l’urgence pour la
coopération de se tourner vers
les populations immigrantes afin
de favoriser leur intégration à
la société. Un projet qui tient
particulièrement à cœur à la
CDR Montréal-Laval.
Notre coopérative a d’abord soumis un projet de participation aux responsables
de l’Année internationale : nous désirions prendre la parole sur l’innovation de la
coopération en milieu urbain. Et nous avons été sélectionnés dans le groupe des
300 coopératives à travers la planète invitées à participer au lancement de l’Année
internationale ! Un honneur que nous n’avons pas laissé dormir puisque notre président, vif comme l’éclair, a pu prendre la parole lors de ce lancement et expliquer
que pour nous l’avenir de la coopération passait par les villes.
Puis nous avons lié l’acte à la parole. En rejoignant un nombre grandissant de
personnes des communau­tés culturelles, en multipliant les contacts à Montréal
comme à Laval. Le rayonnement des coopératives en milieu urbain est un défi que
nous allons relever !
Je coop
Comme membre de la Table de concertation
pour le développement coopératif et mutualiste de Montréal, dont notre coopérative
est un des deux animateurs avec le Conseil
québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM), nous avons mis de l’avant la
campagne de promotion Je coop, qui allait
devenir un élément clé de la promotion de
l’Année internationale à Montréal puis dans
tout le Québec. Même le Canada, exception faite
de l’Alberta, vient d’adopter notre campagne.
7
Faits saillants 2011-2012
15 mars 2012
Lancement de l’Année internationale
version montréalaise
Le 15 mars dernier, tout le mouvement coopératif québécois s’est donné rendez-vous au cabaret L’Astral, près du complexe Desjardins à Montréal, pour une grande manifestation de solidarité et de reconnaissance.
Quelques centaines de personnes y ont participé. C’est sans doute la première fois que l’ensemble du mouvement coopératif québécois se réunissait pour célébrer sa vitalité, sa fierté et surtout son impact sur le développement de nos collectivités.
Les coopératives Le Café Campus (bar et salle de spectacles), le
Cercle carré (habitation) et Coopsco (coopératives scolaires) sont venues
témoigner de la naissance et du vécu des coopératives.
Ce n’était que le débt des activités de visibilité. Du début mars à
la fin mai, un autobus de la STM, aux couleurs de l’Année internationale et arborant le slogan québécois Je coop, a circulé sur quelques lignes
importantes d’autobus de la STM : la 24 (Sherbrooke) et la 150 (RenéLévesque). Des bandeaux de l’Année internationale se sont retrouvés sur
les sites Web de plusieurs organismes coopératifs ; des oriflammes et de
l’affichage sont apparus en différents endroits de la métropole. De plus,
des capsules vidéo (avec Monique Leroux, Mes Aïeux et Chantal Petitclerc)
et Web (où nous retrouvons les premiers cités plus Jacques L’Heureux, Stéphane Crête, Louis Bélanger et AndréeLyne Beauparlant) ont été diffusées
sur TéléQuébec et continuent de rouler sur le site de la campagne Je coop.
www.jecoop.coop ou www.jecoop.com.
La campagne, développée par Francyne Morin lorsqu’elle était agente
de communication à la CDR-ML, est devenue québécoise puis canadienne.
Nous encourageons tous nos membres à l’utiliser et à la faire durer au-delà
de l’Année internationale.
8
La CDR Montréal-Laval Coopérative
de solidarité
En mai 2009, la CDR de MontréalLaval a procédé à une planification
stratégique où il a été convenu
qu’une révision de ses statuts et
règlements s’avérait nécessaire. Plus
particulièrement, la composition du
conseil d’administration devait être
simplifiée et rendue conforme à la
Loi, tout en préservant la diversité de
ses membres.
De coopérative de producteurs
qu’elle était au départ, la CDR a modifié ses statuts pour devenir coopérative de solidarité avec les trois catégories de membres : les membres utilisateurs (les coopératives et fédérations montréalaises et lavalloises), les
membres de soutien (les partenaires)
et les membres travailleurs (les salariés de la CDR).
Une consultation des membres
de la CDR a eu lieu en février 2012
et a abouti à une assemblée générale
extraordinaire, le 20 mars, au cours de
laquelle les propositions de modification des statuts et des règlements ont
été adoptées à l’unanimité. L’entrée en
vigueur de ces changements se fera à
partir du 14 juin, le jour de l’assemblée
générale annuelle de la CDR.
Faits saillants 2011-2012
La table de concertation de Montréal
Accentuer le développement
coopératif à Montréal
En 2011-2012, la Table de concertation pour le développement coopératif et mutualiste de Montréal, pilotée par la Coopérative de développement régio­nal Montréal-Laval (CDRML) et le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM), a continué sa progression. Une de
ses réalisations a été le lancement de l’Année internationale le 15 mars.
Créée en 2009, la Table de concertation pour le développement coopératif et mutualiste de Montréal
regroupe une douzaine de regroupements de coopératives, trois mutuelles, le service de l’économie sociale de la Ville de Mon­tréal et deux
ministères, celui du Développement
économique, Innovation et Exportation et celui des Affaires municipales,
Régions et Occupation du territoire.
La Table a vu son année marquée
par la campagne Je coop et par la
continuation de la démarche en vue
de créer une maison / un quartier de
la coopération à Montréal.
Divers moyens sont mis de
l’avant. La campagne Je coop est
l’un d’eux, mais ce n’est évidemment
pas suffisant. Faire connaître la coopération et le mutualisme est une
tâche plus vaste que ne peut couvrir une campagne de promotion sur
quelques mois. La question est plus
fondamentale et doit nous occuper
dans le futur, jusqu’à un résultat satisfaisant.
D’autres actions seront entreprises en communication : échange
et diffusion d’informa­tions entre les
membres de la table, recherche et
collaboration avec les réseaux amis,
une diffu­
sion plus large de notre
action vers différentes catégories ou
groupes de Montréalais pour qui la
coopération, sous toutes ses formes,
pourrait représenter un moyen de
s’en sortir, une plateforme de développement.
Une analyse de la présence
des coopératives dans les diffé­
rents quartiers montréalais est en
cours. Nous voulons savoir où nous
pouvons compter sur une présence
importante. C’est ici qu’apparaît
la Maison de la coopération, où se
retrouveraient plusieurs coopératives
ou regrou­pements coopératifs : une
mai­son, un complexe, un quartier…
Nous rêvons grand, nous voulons faire de l’intercoopéra­tion une
réalité, un partage au quotidien, un
mode de vie. Nous voulons être un
pôle où le mou­
vement coopératif
montréalais pourra se développer,
s’épanouir.
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Faits saillants 2011-2012
Le Mouvement
de solidarité
pour la coopération
du travail
La zone de
coopération
La zone de coopération regroupe
depuis 2004 les trois CDR Outaouais-Laurentides, Lanaudière et
Montréal-Laval. L’idée de la zone a
germé dans les trois CDR afin d’unir
les forces pour mettre en place de
nouvelles stratégies de développement coopératif. la zone est
consciente que notre avenir coopératif passe par les coopératives de
travail, les coopératives de solidarité
et les coopératives de travailleurs
actionnaires.
La zone a ainsi aidé cette année à la mise sur pied d’une coopérative de travailleurs actionnaire,
au sein de l’entreprise Speedware.
Elle a également publié le numéro
11 de la revue annuelle Coopoint,
sur le thème des principes coopératifs, bien réels mais peu connus du
grand public.
10
Depuis 2010, la CDR Montréal-Laval et le Réseau de la coopération du
travail ont constaté la relative faiblesse du développement des coopératives
du travail sur les territoires montréalais et lavallois en comparaison avec
d’autres formes de coopératives et les résultats obtenus dans d’autres régions.
Les deux organiations ont donc entrepris une réflexion qui a mené à une
première analyse publiée en septembre 2010 sous le titre Proposition de
positionnement et de réorganisation structurelle.
Le mandat que se sont alors donné les deux organisations consistait à
regrouper certaines activités du Réseau et de la CDRML pour en arriver à un
meilleur développement de la coopération du travail sur le territoire de Montréal et de Laval. Il s’agit d’harmoniser les interventions par l’établissement d’un
plan favorisant le développement des coopératives de travail et l’accroissement
du volume d’affaires des membres du futur mouvement.
Les discussions ont repris en novembre 2011, sur la base d’une analyse
comparative des ressources et des services disponibles dans les deux organisations. Une cartographie conjointe a été réalisée.
Le modèle proposé serait d’abord expérimenté sur le territoire de la CDRML et viserait à devenir un mouvement à dimension nationale.
La coopération du travail inclut les coopératives de travail (CT), les coopératives de travailleurs actionnaires (CTA), les coopératives de solidarité à prédominance de travailleurs (CST) et les coopératives de producteurs, notamment
celles regroupant des travailleurs autonomes ou des artisans dans la production
de biens et de services.
Faits saillants 2011-2012
Les communautés culturelles : l’avenir e la coopération à montréal ?
Un vaste bassin de recrutement coopératif
Les communautés culturelles intéressent particulièrement la Coopérative de développement régional Montréal-Laval. Importantes en nombre
dans le région montréalaise, elles représentent une population à qui le
modèle coopératif peut offrir un espace de développement. Nous vous
présentons ici quelques actions de notre coopérative vers ces communautés. C’est un début !
Les 5 à 7 multiculturels
Le Chantier de l’économie sociale et la Coopérative de développement
régional de Montréal-Laval ont organisé cette année trois 5 à 7 multiculturels afin d’interpeller les communautés culturelles de la Métropole,
afin de favoriser le développement de l’entrepreneuriat collectif chez les
personnes immigrantes.
Maghreb
Le premier événement a eu lieu en
avril, au Petit campus. Ce fut l’occasion pour les deux organisations de
présenter des réalisations d’entrepreneuriat collectif. Les responsables
des deux organisations ont fait valoir
quelques réalisations du secteur de
l’économie sociale pour le bénéfice
des Maghrébins installés au Québec.
Une telle activité, a dit Nancy Neamtan du Chantier, permet « de rejoindre plus spécifiquement d’éventuels promoteurs qui cherchent à
répondre aux besoins de leur communauté et favorisent le passage de
l’idée à l’action. »
Présentant la Coopérative entreprise partagée, le dg de la CDR
Montréal-Laval a de son côté affirmé
que « les communautés culturelles
représentent une richesse inouïe
pour Montréal car chacune a ses
forces desquelles nous pouvons nous
s’inspirer. C’est à nous de déployer la
créativité nécessaire pour les intéresser à l’entrepreneuriat collectif. »
Québec Amérique Latine
En mai, le Chantier de l’économie
sociale et la CDR Montréal-Laval
rencontraient la communauté latinoaméricaine pour son deuxième 5 à 7
multiculturel.
Abderrahim Izirri, de la CDR
Montréal-Laval, a insisté sur le fait
que nos recherches et notre expérience « nous permettent de valider
qu’une fois sensibilisées à la coopération, les communautés culturelles
estiment que cette formule représente un avantage pour elles. C’est
à nous de déployer les efforts nécessaires pour les rejoindre. »
Jean-François Aubin, du Chantier, a déclaré que ces deux premiers 5
à 7 confirmaient « l’importance d’aller au plus près des gens pour faire
valoir l’économie sociale comme une
solution privilégiée pour des promoteurs qui cherchent à répondre aux
besoins de leur communauté. »
Québec-Afrique
En septembre, toujours à la Coopérative du Café Campus, avait
lieu le troisième 5 à 7 multiculturel,
pour rejoindre cette fois la communauté africaine de la grande région
montréalaise. À cette occasion, le
Centre d’études et de coopération
internationale (CECI), très présent
en Afrique, était parmi les organisateurs. Près de 80 personnes ont pris
part à l’événement. Sylvain Matte,
du CECI, a fait valoir quelques réalisations de l’économie sociale pour
le bénéfice des Africains de langue
française installés au Québec. Nancy
Neamtan et Abderrahim Izirri ont réitéré l’intérêt à la fois pour la communauté d’accueil et pour les communautés culturelles de développer
l’entrepreneuriat collectif.
11
Faits saillants 2011-2012
Continuum entrepreneuriat
montréal pour femmes issues
de l’immigration(CEMFII)
Le 23 septembre
2011, la Ministre
de la Culture, des
Communications
et de la Condition
féminine
(MCCCF),
Christine St-Pierre, et Mary Deros, de
la Conférence régionale des élus (CRÉ)
de Montréal, annonçaient la mise en
place du Continuum entrepreneuriat
Montréal pour femmes issues de l’immigration (CEMFII).
Cette initiative, un investissement de 230 000 $, visait à faciliter
les démarches entrepreneuriales des
Montréalaises issues de l’immigration.
L’objectif de départ était de sensibiliser 250 femmes, d’en accompagner
une centaine et d’en voir une cinquantaine démarrer une entreprise,
ce qui signifie en clair de faire une
première facturation.
Or les résultats ont largement
dépassé les attentes : 836 femmes ont
été sensibilsées, 369 ont été accompagnées et 71 se sont lancées en affaires.
La création du CEMFII repose sur
la mise en réseau de six organismes
régionaux, à savoir la Coopérative de
développement régional MontréalLaval, l’Association communautaire
d’emprunt de Montréal, le Centre
d’encadrement pour jeunes femmes
immigrantes, le Chantier d’Afrique
du Canada, la CompagnieF ainsi que
Femmessor Montréal.
L’entraide au service de l’intégration
La coopérative entreprise partagée
12
Autour de la Table de concertation
pour le développement coopératif et
mutualiste de Montréal, le constat a
été clair : non seulement la coopération a-t-elle de la difficulté à percer
en milieu urbain, particulièrement à
Montréal et Laval, mais les communautés culturelles issues de l’immigration récente peinent à s’intégrer
au marché du travail, ce qui est particulièrement vrai pour les femmes, et
le modèle coopératif arrive difficilement à les toucher, si on excepte les
coopératives d’habitation.
Or, ces communautés culturelles s’installent surtout dans la
région métropolitaine. Comment les
rejoindre, quoi leur proposer ? Les
formes traditionnelles de coopératives que nous connaissons prennent
souvent naissance dans des communautés de proximité, dans un
environnement où tout le monde se
connaît. Ce qui n’est pas la situation
des personnes issues des communautés culturelles, souvent isolées et
sans racines dans la communauté.
Plusieurs modèles sont étudiés.
À la CDRML, on a choisi dans ce
contexte de tenter une expérimen-
tation, de s’aventurer en dehors des
sentiers battus. Il existe en Europe
une forme de coopérative que nous
ne connaissons pas ici : la coopérative d’activités et d’emploi. Ce
modèle, qu’on retrouve surtout en
France et en Belgique, est d’origine
communautaire et permet à des personnes autonomes ou ayant déjà une
petite entreprise d’intégrer une coopérative d’entraide où des services
sont mis en commun. Les coopérateurs peuvent ainsi devenir salariés
de la coopérative, en retirent divers
services, tels le soutien administratif,
la comptabilité, mais doivent générer
eux-mêmes dans leur entreprise les
revenus qui permettront à la coopérative de faire ses frais. La coopérative développe donc un esprit communautaire et social basé sur une
volonté individuelle d’entreprendre.
Ce modèle, nous l’avons baptisé ici la coopérative entreprise partagée. Une première expérience est
en cours et une trentaine de femmes,
toutes issues des communautés
culturelles, ont choisi d’y adhérer.
La moitié d’entre elles sont déjà en
affaires, l’autre moitié ont des entreprises en démarrage. La CDRML croit
que d’ici la fin de l’année les services
seront en place et que la première
coopérative entreprise partagée
pourra démarrer.
Et comme tout modèle est fait
pour évoluer, la coopérative, qui
s’adressait d’abord aux femmes immigrantes, voit maintenant l’intérêt de
s’ouvrir à toutes les femmes entrepreneures, quelle que soit leur origine. Au service d’un idéal : travailler
ensemble, grandir et s’épanouir !
Faits saillants 2011-2012
Les Conférences de Laval
La cdrml collabore avec la Chambre
de commerce et d’industrie de Laval
Parmi les grandes villes québécoises,
Laval est peut-être une de celles où
on trouve le moins de coopératives.
Il est vrai que le modèle coopératif
québécois fut d’abord rural, mais son
implantation dans les villes favoriserait sans doute leur développement.
La Chambre de commerce et d’industrie de Laval et la CDRML, conscientes
du problème et du potentiel de la
formule coopérative, ont organisé
une série de quatre conférences afin
d’expliquer aux Lavallois différents
modèles de coopératives.
La première conférence, tenue
le 18 janvier, était donnée par Thierry
Pauchant, professeur de gestion aux
HEC. Il a entretenu les participants sur
le thème Entrepreneuriat et éthique :
la coopération pour créer de meilleures entreprises. Alors que notre
monde accumule les crises, les valeurs
liées à l’éthique et à la solidarité sont
plus que jamais des balises susceptibles de guider les entreprises sur la
voie du succès : 86 % des consommateurs de la planète considèrent que les
compagnies devraient accorder autant
d’importance aux enjeux de société
qu’à leurs propres intérêts… D’où un
intérêt certain pour le modèle coopératif, d’abord axé sur le bien-être de
ses membres et les besoins de la communauté.
La deuxième conférence, tenue
le 15 février, portait sur le modèle des
coopératives de producteurs. Pierre
Caron y a alors présenté la Coopérative
d’achats stratégiques industriels (CASI),
qui regroupe près de 80 entreprises
dans sept filières industrielles (chimie,
composite, cosmétique, meuble, pharmaceutique, plastique et structure). Les
membres de CASI bénéficient d’économies d’échelle importantes lors de leurs
achats, leur permettant de demeurer
compétitifs sur le marché.
La troisième conférence, du
28 mars, portait sur la coopérative
de travailleurs actionnaire (CTA).
Ce modèle, moins connu, est un
moyen plus qu’efficace pour mobiliser les employées d’une entreprise et
garantir son avenir. Deux conféren-
ciers y ont participé : Jean Soublière,
membre fondateur de la première
coopérative de l’ACTIF, un mouvement coopératif d’éducation financière, et de la coopérative de travail
Les Ressources de l’ACTIF.
Le deuxième conférencier,
Jean-François Bourdon, contremaître
du secteur meubles et président de
la coopérative de travailleurs actionnaire Vanico-Maronyx, est membre
du conseil d’administration de la Fédération des CTA du Québec.
La dernière conférence de ce
cycle, le 25 avril, traitait des coopératives de travail et avait pour thème
Relever le défi de l’entrepreneuriat pour créer son propre emploi. Elle était donnée par Johanne
Guimond, directrice générale de la
Coopérative des travailleurs et travailleuses Premier défi de Laval, gestionnaire d’une franchise Rôtisserie
St-Hubert, boulevard des Laurentides, à Laval.
En compagnie des représentants de la Chambre
de commerce et d’industrie de Laval, nous reconnaissons, au centre,
le conférencier-invité des
HEC, M. Thierry Pauchant, flanqué du président de la CDRML,
Pierre-Alain Cotnoir et
de son directeur général,
Abderrahim Izirri.
13
PHOTO Courrier Laval, Marie Alarie
Faits saillants 2011-2012
Service de visioconférence
offert par WEBTV.COOP
La Coop Les Vivaces
remporte un prix
Une initiative innovante :
Commerce solidaire Québec
WEBTV.COOP offre maintenant en
ligne un service de visioconférence
permettant de réduire vos frais de
réunion.
Ce service de communication
développé à Montréal permet de
relier dans une même réunion plusieurs dizaines de participants, par
diffusion simultanée en webcam,
sans problème de bande passante,
en offrant une qualité vidéo et audio
maximale. Cette plateforme de communication n’exige l’apprentissage
d’aucun logiciel spécialisé et utilise
les logiciels que vous possédez déjà
et que vous utilisez chaque jour à
votre poste de travail.
Pour en savoir plus, visitez le
site internet au http://webtv.coop
ou communiquez avec WEBTV.COOP
au 514-563-2222 ou par courriel:
[email protected].
En juin 2011, le Forum jeunesse de
l’île de Montréal (FJÎM), la Conférence régionale des élus de Montréal (CRÉ) et le Comité d’économie
sociale de l’île de Montréal (CÉSIM)
ont décerné le 1er Prix de la relève en
économie sociale et entrepreneuriat
social dans le cadre du projet Osez
l’économie sociale à la Coop les ViVaces pour son enracinement dans la
communauté et les retombées de ses
actions dans le milieu montréalais,
son impressionnant réseau de partenaires ainsi que son engagement
quant aux valeurs et aux principes de
l’économie sociale. Une bourse de
10 000 $ a été remise à la coopérative afin de leur permettre de poursuivre leur développement.
www.cooplesvivaces.org/
Cette nouvelle entreprise à but non
lucratif permet aux entreprises collectives d’optimiser leurs opérations
et de structurer l’offre de produits
et de services en économie sociale
au Québec. Initié par le Chantier de
l’économie sociale en collaboration
avec la coopérative de solidarité william.coop, Commerce solidaire Québec a pour objectif de fournir aux entreprises d’économie sociale du Québec des services d’achat regroupés
et de commercialisation leur permettant, entre autres, de bénéficier d’un
pouvoir d’achat accru et de faciliter
l’achat local de produits et services
d’économie sociale. Cette entreprise
a reçu un financement de la Fiducie
du Chantier de l’économie sociale.
www.commercesolidaire.com/
Gala des Prix du Mérite coopératif 2011
La CDR-ML remet ses prix
La CDRML a récompensé, le 31 mars 2011 au Reine Élizabeth, les plus
récents succès coopératifs, gala qui marquait aussi le 25e anniversaire de
la CDRML. Les quatre prix célèbrent les histoires à succès du monde de
la coopération montréalais et lavallois.
Le Prix de la Coopérative du 25e,
attribué par les membres du conseil
d’administration de la CDRML à une
coopérative ayant plus de 25 ans
d’activités et qui se distingue particulièrement dans son milieu, est allé
à la Coop Vidéo de Montréal.
14
Le Prix de la Relève coopérative, attribué à une coopérative
ayant moins de cinq ans d’existence
et dont on reconnaît le dynamisme et
l’originalité du projet,a été décerné à
la Coopérative de solidarité EntreNous par tirage au sort. Les autres finalistes étaient la Coopérative funéraire de l’île de Montréal et la Coopérative de solidarité en environnement
du Grand Orme.
Le Prix de la Coopérative ambassadrice, remis à une coopérative
ayant plus de cinq ans d’existence
et dont l’esprit d’intercoopération
rayonne dans son milieu, a été remis
à la Coopérative du Réseau de la petite enfance william.coop. Les autres
finalises étaient la Coopérative de
développement de l’optique Cooptic
et la Coopérative des travailleurs Premier Défi de Laval.
Enfin, le Prix du Coopérateur
coup de cœur 2011 a été décerné
à une personne qui, au sein de son
organisation, s’est spécialement illustrée par son engagement et son sens
des valeurs coopératives, monsieur
Pierre Savard de la CTA de Magnus
Poirier, choisi parmi dix finalistes.
www.cdr.coop
Conseil d’administration et équipe de travail
Membres du C.A. 2010-2011
Équipe de la CDRML
Groupe 1 – Regroupements ou fédérations au niveau régional
Abderrahim Izirri, directeur général
• Fédération des coopératives d’habitation intermunicipale du Montréal
métropolitain (FÉCHIMM) (Siège vacant)
• Conseil des représentants des caisses (CORE) Desjardins – Régions Est et
Ouest de Montréal (Siège vacant)
Nathalie Chaput,
secrétariat et comptabilité
Groupe 2 – Regroupements ou fédérations au niveau national
Christian Corbeil,
agent de développement
•
•
•
•
•
Léopold Beaulieu, Fondaction
François Day, Fédération des coopératives du Nouveau-Québec
Serge Dufresne*, Fédération des caisses de groupe Desjardins
Louise St-Jacques, Réseau de la coopération du travail du Québec
Jean Soublière*, Fédération québécoise des coopératives en animation et
en formation financière l’Actif
• Jean-François Bourdon, Fédération des coopératives de travailleurs actionnaires du Québec
Nada Elkouzi,
agente de développement
Jacques Gauthier,
agent de communication
Francesca Nugnes,
chargée de projet
Angela Caïcedo,
chargée de projet
GROUPE 3 – Coopératives, partenaires et membres individuels
• Claude Demers*, président, Caisse de la Culture Desjardins
• Pierre-Alain Cotnoir*, vice-président, Cooptel, coopérative de télécommunications
• Gaston Boucher, Cooptic, coopérative de développement de l’optique
• Jean Isseri, Carrefour jeunesse emploi de Côte-des-Neiges
• Anne Kettenbeil, Association communautaire d’emprunt de Montréal
• Serge Martel, Écosol, coopérative de producteurs
• Ronald Poupart*, membre individuel
Francyne Morin a été prêtée au
CQCM pour travailler à la campagne
nationale Je coop.
Chantal Jolicœur est partie relever
de nouveaux défis.
* Membre du comité exécutif
15
Membres de la CDR Montréal-Laval
nouvelles COOPÉRATIVES 2011-2012
Le travail premier de la CDR, c’est d’aider les coopératives à démarrer
et de faire la promotion du modèle coopératif. L’année 2011-2012 a vu
démarrer 15 nouvelles coopératives sur notre territoire. Pour un total
de 74 emplois. Sept autres coopératives existantes ont choisi de devenir
membres de la CDR-ML.
Coopérative de solidarité Réseau d’affaires Québec-Chine
LAKOU coopérative de solidarité
Coopérative de solidarité
ePortfolium
Initiée par le Centre communautaire
et culturel chinois de Montréal, cette
coopérative a pour objectif de faciliter le développement des échanges
commerciaux entre le Québec et la
Chine tout en favorisant l’intégration
socioéconomique des membres de la
communauté chinoise au Québec.
Cette coopérative désire offrir à ses
membres des emplois de qualité
dans un lieu de travail démocratique,
autogéré et valorisant, un lieu de
rencontre et de partage culturel prenant la forme d’un espace de travail
collectif offrant des ateliers diversifiés à la population de Saint-Michel
mais aussi résolument ouvert au
grand Montréal métropolitain par sa
volonté de « dé-ghettoïsation » du
quartier.
Regroupant des chercheurs et développeurs universitaires de logiciels
libres, la coopérative de solidarité
ePortfolium offre des services de
conseil et de développement de solutions basées sur les technologies
de l’information dans le domaine de
l’éducation et plus particulièrement
des portfolios électroniques.
Coopérative de solidarité 3,14
Collective
Entreprise en démarrage qui offrira
des services aux créateurs de films
afin de leur assurer une meilleure
visibilité. La coopérative offrira à ses
membres des services dans le domaine de la distribution et de la diffusion d’œuvres cinématographiques
et télévisuelles
Coopérative de solidarité
Cube social
La coopérative offrira à ses membres
des services dans le cadre de leurs
activités en matière de location d’espaces, d’organisation d’évènements
artistiques et culturels et d’ateliers de
formation. De plus, la coopérative
exploitera un bar pour la tenue de
diverses activités artistiques et culturelles.
16
Coopérative DOMESCOM
La Coopérative DOMESCOM regroupe six entreprises d’économie
sociale en aide domestique montréalaises en vue de bonifier leurs offres
de services respectives et de percer
de nouveaux marchés, notamment
celui de l’entretien ménager commercial.
Coopérative Graces Montréal
La coopérative de travail GRACES
Montréal vend des vêtements en
tissu de pagne et a pour mission
de valoriser le génie créateur des
femmes d’ici dans la confection des
vêtements en tissu pagne et de promouvoir la pratique des 3RV (Recyclage des vêtements, redistribution
et réinsertion socio-économique des
artisanes couturières en situation de
pauvreté).
Coopérative d’Édition en
jachère
Un groupe de finissants en création
littéraire s’est formé autour d’une
volonté commune de créer un lieu de
réflexion, de création, de production
et de diffusion d’œuvres littéraires
qui leur soit propre. L’objectif est de
mettre en commun des ressources
afin de réaliser toutes les étapes de
la production du livre, réunir leurs
productions sous une bannière commune, bénéficier de réseaux de diffusion plus larges et contrôler toutes
les étapes de leurs productions artistiques.
Nettoyage commercial
Pro coop
L’entreprise offre des services d’entretien ménager dans les entreprises,
les commerces et les industries.
Membres de la CDR Montréal-Laval
Centre d’escalade altissime,
coop de solidarité
Coopérative de solidarité L’Espace gastronome de Laval
La coopérative sera un centre d’escalade de type SAE (surface artificielle
d’escalade) disposant d’une capacité
d’accueil élevée. Le centre d’escalade
sera unique avec ses surfaces grimpables intérieures et extérieures, permettant aux amateurs comme aux
grimpeurs expérimentés de pratiquer
l’escalade en toute sécurité.
Initiée par le Centre local de développement de Laval et certains transformateurs agroalimentaires artisanaux,
cette coopérative a pour mission de
favoriser l’achat local via la distribution de produits frais, cultivés, transformés et préparés dans la région de
Laval et ses environs dans une perspective écocitoyenne. Le but étant
de bénéficier d’une vitrine commerciale commune afin de mieux faire
connaître leurs produits et ce, directement auprès des consommateurs,
également membres de la coopérative.
Trans & Sub Coop
Un groupe de jeunes traducteurs et
techniciens en sous-titrage se sont
regroupés au sein d’une coopérative
de travail pour proposer une alternative aux monopoles de post-production américaine et ce, en rendant
accessibles les services de traduction
et de sous-titrage aux cinéastes et
promoteurs de films à petits budgets,
tout en détenant le contrôle sur leurs
propres conditions de travail.
L’Antre d’Auguste, Coop de
solidarité
Localisée au 185, rue Ontario Est,
l’antre d’Auguste, est une coopérative de solidarité qui offrira des cours
et de la formation en théâtre et en
cirque ainsi que de l’entrainement
libre et encadré dans différentes
sphères d’activités telle que la jonglerie et l’acrobatie. La coopérative
organisera des évènements spéciaux
et exploitera un bar pour la tenue de
diverses activités artistiques et culturelles.
Coop Carbone
Réunissant plusieurs partenaires
d’affaires dont le Mouvement Desjardins, La Coop fédérée, le Fonds de
Solidarité FTQ, le Centre d’Excellence
en efficacité énergétique et Fondaction CSN, La Coop Carbone offre à
ses membres de l’accompagnement
dans les processus de validation, vérification, enregistrement et de certification des réductions d’émissions
de gaz à effet de serre (GES). C’est
une initiative innovatrice de l’Association québécoise pour la Maîtrise
de l’énergie.
Au total : 74 emplois.
Coop ARPAC
Des recycleurs de pièces d’automobiles du Québec se regroupent au
sein d’une coopérative de producteurs qui agira comme acheteur des
carcasses de véhicules automobiles
pour ensuite les faire transformer
dans une usine de déchiquetage.
L’objectif étant de se donner les
moyens pour profiter de prix avantageux pour la revente de l’acier et des
métaux non ferreux.
BIENVENUE
Sept autres coops, déjà en activité, se sont affiliées à la CDRML. Il s’agit de :
– Distribières, coopérative de
distribution des produits de
microbrasseries québécoises
–Alliance coopérative des travailleurs de l’événement et de
la scène (ACTES)
– Coopérative de solidarité du
café équitable
– Coopérative de travail en services sociaux et communautaires ‘’LA CIBEC’’
– KAKI design communication
marketing, cooperative de
travail
– Coop Le Monde de SoPhiE
17
Membres de la CDR Montréal-Laval
Coopératives membres de la CDR Montréal-Laval
Au 31 mars 2012
Le membership de la Coopérative de développement régional de Montréal-Laval est composé de 165 membres
regroupant des coopératives, fédérations, regroupements régionaux, nationaux et universitaires. Issus de
divers milieux, les membres proviennent de coopératives de travail, d’habitation, de l’épargne et du crédit,
de producteurs, de consommateurs, de solidarité, de travailleurs actionnaires, d’organismes communautaires,
d’organismes du monde des affaires et de membres individuels.
FÉDÉRATIONS ET REGROUPEMENTS
RÉGIONAUX OU NATIONAUX
Coopérative de travail Interface
Caisses de groupes Desjardins du Québec
Coopérative de travail KAKI, design
communication marketing
Caisses Desjardins du Québec
Laval-Laurentides
Coopérative de travail Les Ressources de
l’Actif
Caisses Desjardins du Québec
Montréal Est
Coopérative de travail RézoTIC
Caisses Desjardins du Québec
Montréal Ouest
Coopérative des techniciens ambulanciers
de la Montérégie
Fédération des coopératives d’habitation
intermunicipale du Montréal métropolitain
Coopérative des travailleurs de La Puce
ressource informatique
Fédération des coopératives de travailleurs
actionnaires du Québec
Coopérative des travailleurs et
travailleuses du Café Campus
Fédération des coopératives du NouveauQuébec
Coopérative Écoglobe du Québec
Coop de services Enfancefamille.org
Fédération québécoise des coopératives
en animation et en formation financière
l’Actif
Coopérative Graces Montréal
Coopérative Molotov Communication
Coop des propriétaires de taxis
de l’Ouest métropolitain
Fondaction
Réseau de la coopération du travail du
Québec
Coopérative de travail Touski
Coopérative de travailleurs actionnaire
de TEC
Coopérative de travailleurs actionnaire
de Technicost
Coopérative de travailleurs actionnaire
de Vista Viglob
COOPÉRATIVES DE PRODUCTEURS
Association coopérative de taxis
de l’Est de Montréal
Coop Carbone
Coopsic, Coopérative de services aux
immeubles en copropriété
Coop Paniers-Saveurs de Laval
Évasion, Coopérative de travail
Coopérative ARPAC
Funambules Médias, Coopérative de travail
Coopérative d’artisanat L’Empreinte
Ici et là COOP d’aménagement
Coopérative de développement
de l’optique Cooptic
COOPÉRATIVES DE TRAVAIL
Musi Coop
Alliance coopérative des travailleurs de
l’événementiel et de la scène (ACTES)
Nettoyage commercial ProCoop
Productions Simple Coop
Café Cambio, Coopérative de travail
Coop Vidéo de Montréal
Coopérative de producteurs en
technologies de l’information Co-Opti
Coopérative de producteurs Validation
Santé
Centre d’entrepreneuriat en économie
sociale du Québec, coop
COOPÉRATIVES DE TRAVAILLEURS
ACTIONNAIRES
Coop CTI
Coopérative de services artistiques
Les Faux-Monnayeurs
Coopérative de travail des employés
d’Opal-RT Technologies
Coopérative de services chimiques CASI
Coop Le Groupe Navarre
Coop Le Monde de SoPhiE
Coop Numérart
Coopérative Café Bistro Monk
Coopérative d’édition en jachère
Coopérative des professeurs de musique
de Montréal
18
Coopérative de travailleurs actionnaire
de TACCOM
Coopérative de travail CID International
Coopérative de travail Collective Vision
Coopérative de travail en services sociaux
et communautaires ‘’LA CIBEC’’
Coopérative de travailleurs actionnaire
de Magnus Poirier
Coopérative de travailleurs actionnaire
de Net Marketing Solutions
Coopérative de travailleurs actionnaire
d’Orbi Métal Construction
Coopérative de services des professionnels
de l’optique Regard-Action
Coopérative de services musicaux
Le St-Phonic
Coopérative de taxis de Montréal
Coopérative DOMESCOM
Coopérative de travailleurs actionnaire
de Photon Etc.
Coopérative publicitaire des concessionnaires Chrysler Jeep Dodge du Québec
Coopérative de travailleurs actionnaire
de Speedware
Distribières, coopératives de distribution
des produits de microbrasseries
québécoises
Coopérative de travailleurs actionnaire
de SynergX
Les Kréaturs, coopérative de producteurs
Membres de la CDR Montréal-Laval
COOPÉRATIVES D’HABITATION, GRT
ET COOPÉRATIVES FINANCIÈRES
Coopérative de solidarité Entre-Nous
Atelier Habitation Montréal inc.
Coopérative de solidarité Filipino
Caisse Desjardins de la Culture
Coopérative de solidarité Histoires
de gourmands
Caisse d’économie Desjardins
des travailleurs unis
Coopérative de solidarité ePortfolium
Coopérative de solidarité Innov X.O
PARTENAIRES (AUTRES QUE
COOPÉRATIFS) ET MEMBRES
INDIVIDUELS
Association communautaire d’emprunt
de Montréal (ACEM)
Bisaillon, Guy
Caisse d’économie solidaire Desjardins
Coopérative de solidarité Jarry
Caisse Desjardins de Saint-Léonard
Centre d’études Desjardins en gestion des
coopératives de services financiers
Coopérative de solidarité Jobra
Caisse populaire Desjardins de Lorimier
CDEC Centre-Nord
Coopérative de solidarité L’Espace
gastronome de Laval
CDEC Centre-Sud–Plateau-Mont-Royal
Caisse populaire Desjardins des Mille-Îles
Coopérative de solidarité La Maison verte
CDEC Côte-des-Neiges–Notre-Dame-deGrâce
Coopérative d’habitation du Châtelet
Coopérative de solidarité Le Cabaret
du Mile End
CDEC LaSalle-Lachine
Coopérative d’habitation Le Colombier
Coopérative de solidarité Le Cube social
Groupe CDH
Coopérative de solidarité Les Serres du
Dos Blanc
Caisse populaire Desjardins Saint-Donat
de Montréal
GRT Bâtir son quartier
Chaire de coopération Guy-Bernier
CJE Côte-des-Neiges
CJE Laval
Coopérative de solidarité Les Valises
de l’espoir
Comité syndical national de retraite
Bâtirente
Coopérative de solidarité Novaide
Conférence régionale des élus de Laval
Coopérative de solidarité
pour l’accessibilité numérique
Demers, Nicole
Coopérative de solidarité San Francisco
de Asis
Guérard, Jean-Claude
Coopérative de solidarité Studio CME
Lauzon, Denis
Café L’Artère coopérative de solidarité
Coopérative du Collège Gérald-Godin
Malo, Marie-Claire
CEP Montréal coop de solidarité
Coopérative funéraire de l’île de Montréal
MCE Conseils
Coop de solidarité du centre multimédia
de l’Est de Montréal
Coopérative HEC Montréal
Missud, Denis
Poupart, Ronald
Coop de solidarité fibrEthik
Coopérative universitaire de l’École
de technologie supérieure
Coop de solidarité WebTV
Coopoly
Coop Sol-Amérique, Coopérative de
solidarité
CoopTel, Coop de télécommunication
Coopérative de solidarité 3.14 collective
Les Vivaces, Coopérative de solidarité
Société communautaire lavalloise
d’emprunt (SOCLE)
Coopérative de solidarité ADAPTE
Librairie coopérative de solidarité
de l’Université Concordia
Société de développement économique
Ville-Marie
Librairie coopérative du Collège
Maisonneuve
Sylvestre, Fafard, Painchaud
ROMEL
COOPÉRATIVES SCOLAIRES,
DE SERVICES ET DE SOLIDARITÉ
ACTIF Réseau coopératif d’éducation
financière, Coop de solidarité
Association coopérative de la collectivité
de l’UQAM
Coopérative de solidarité Beauté naturelle
Coopérative de solidarité CANAF
Coopérative de solidarité Connections
Coopérative de solidarité des
professionnelles en santé globale du
Québec
Coopérative de solidarité dentaire
Gestion RH +, Coopérative de solidarité
Makila, Coopérative de solidarité
Girard, Jean-Pierre
Lamarche, Marc
Réseau d’investissement social du Québec
SACO-CESO
SAJE Montréal-Métro
Tessier, Élise
Mountain Equipment Coop
Noula, Coop de solidarité
TribuTerre Bistro Coopérative de solidarité
Coopérative de solidarité DesÉquilibres
Coopérative de solidarité Développement
Jarry/2e
Coopérative de solidarité du café équitable
Coopérative de solidarité du Grand Orme
Coopérative de solidarité du réseau
de la petite enfance
19
Statistiques 2002-2012
Graphique 01
Nombre de coopératives créées par la CDRML entre 2002 et 2012
Graphique 02
Nombre d’enplois créés et maintenus par la CDRML entre 2002 et 2012
20
Statistiques 2002-2012
Graphique 03
Revenu total de la CDRML entre 2002 et 2012
Graphique 04
Résultats de la CDRML entre 2002 et 2012
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Portraits de coopératives
Portaits de coopérativess
Nous vous proposons ici le portrait – bref – de quelques
coopératives membres de la CDR Montréal-Laval et
intervenant dans le vaste domaine de la culture.
La coopérative de solidarité Le Cabaret du Mile End
Une avancée
pour les coopératives
culturelles
Donnant suite à un démarchage
actif de la CDR Montréal-Laval,
le Conseil du Trésor a accueilli
favorablement en juin 2011 les
recommandations du Ministère
de la culture, des communications et de la condition féminine,
relativement à l’intégration des
coopératives parmi les clientèles
admissibles aux programmes de
ce ministère (incluant le Conseil
des Arts et Lettres du Québec et
la SODEC).
Le Conseil du Trésor serait
également ouvert à l’application de cette avancée à d’autres
ministères, afin d’inclure spécifiquement ces coopératives dans
leurs programmes respectifs. Le
Conseil du Trésor a aussi confirmé que pour ce qui est de l’admissibilité des ateliers d’artistes
aux programmes d’immobilisations, le Ministère travaille avec le
Conseil des arts et des lettres du
Québec pour trouver une solution
à ce problème afin de pouvoir financer ces projets.
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Photo Patrick Audinet
La production de spectacles par le
milieu, pour le milieu, dans le milieu,
telle est la principale motivation des
promoteurs de l’équipe du Cabaret
du Mile End.
Implantée au cœur du Mile End,
à Montréal, depuis près de 30 ans,
cette salle de spectacles située au
5240 de l’Avenue du Parc a vu défiler
des milliers d’artistes qui ont animé la
scène culturelle montréalaise et ont
contribué, à l’échelle locale, à faire
de ce quartier limitrophe du Plateau
Mont-Royal et d’Outremont un pôle
d’attraction des créateurs du milieu
des arts et de la culture.
La Coopérative de solidarité Le
Cabaret du Mile End est née de la
volonté de résidents du quartier et de
personnes intéressées à soutenir la vie
culturelle et artistique, en mobilisant
les ressources nécessaires pour faire
revivre cette salle de spectacles.
Le Cabaret du Mile End a ouvert
ses portes en mars 2010. La salle
bénéficie d’une notoriété auprès de
producteurs qui lui permet déjà d’inscrire des réservations à son calendrier
pour 2010, notamment de Nuits
D’Afrique et Pop Montréal. De plus,
les Productions du Mile End comptent
également produire une vingtaine
de spectacles par année, solliciter les
artistes du quartier et répondre aux
demandes d’organisations sociales,
communautaires, culturelles, étudiantes, corporatives qui ajoutent à
l’achalandage de la salle en y tenant
des événements.
Portraits de coopératives
Café L’Artère Coopérative de solidarité
La coopérative de solidarité le Café
l’Artère a été créée en novembre
2010. Le café a ouvert ses portes en
juillet 2011. Établie dans le quartier
Parc Extension, un des plus pauvres
et des plus multiethniques au Québec, la coopérative croit essentiel
d’être au service de la population environnante et des organisations qui y
œuvrent.
Les fondateurs de la coopérative croient fermement en leurs
missions : diffusion culturelle, café,
coop !
Diffusion culturelle : leur salle
est disponible pour des spectacles
(musique, théâtre, danse, cinéma),
des expositions d’artistes, un lieu de
rencontre et de réflexion, un lieu de
rencontre interethnique. Le soir de
notre visite, il y avait une conférence
sur le pluralisme religieux.
Café : l’Artère offre des repas
santé et prône la consommation responsable. Le café offre un accès Internet gratuit, met à la disposition de
la clientèle des œuvres de référence,
a même un coin allaitement et jeux
pour les petits.
Coop : la coopérative veut offrir
des emplois de qualité, dans une entreprise autonome et rentable, tout
en mettant de l’avant les valeurs coopératives et démocratiques de l’économie solidaire. Avant tout répondre
aux besoins de la population.
La salle leur est souvent offerte
gratuitement. Le café héberge aussi
Vrac-environnement, l’éco-quartier du secteur. Les pourboires, par
exemple, sont retenus pour aider à
des locations ou offrir des paniers de
légumes ou l’épicerie à des familles
du quartier.
La coop compte maintenant
plus de 65 membres, sans avoir jamais organisé de campagne de recrutement.
Coopérative des professeurs de musique de Montréal
La coopérative des professeurs de
musique est une coopérative de travail à but non lucratif. Elle a débuté
en 2009 et compte aujourd’hui 48
membres, en constante augmentation. Sa mission : permettre aux
musiciens professionnels d’avoir un
emploi stable et bien rémunéré. Le
revenu médian d’un musicien était,
entre 2000-2005, autour de 9000 $.
Il s’agit d’une problématique
générale dans l’enseignement de
la musique : les emplois sont peu
payés et il est difficile de trouver des
emplois stables (université, cégeps,
écoles spécialisées, etc.). Les écoles
de quartier, où on retrouve des professeurs de musique, paient mal.
La coopérative permet à des
bons musiciens de se faire connaître
et de travailler. C’était là la première
cible, la raison de mettre sur pied
l’école. Ses membres enseignent à
domicile et on les trouve partout sur
l’île de Montréal. Travailleurs autonomes, ils versent un pourcentage de
leurs revenus à la coopérative.
La coopérative permet aux
musiciens de développer leur clientèle, conséquemment d’avoir plus de
travail. C’est plus facile pour certains
instruments (violon, piano, guitare),
mais l’école offre tous les styles, tous
les instruments. Pour plusieurs professeurs, la coopérative représente
leur revenu principal.
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Portraits
Faits saillants
de coopératives
2011-2012
Coopérative de solidarité Studio CME
Le Carrefour musical de l’Est
(CME) fut d’abord une école
de musique, créée en 2004.
Le volet studio de l’école a
été transformé en coopérative
de solidarité en 2010. Les responsables de l’école ont été
témoins de gros changements
dans l’industrie de l’enregistrement : beaucoup moins de
budgets pour les productions,
beaucoup d’artistes autoproduits. En créant la coopérative,
ils ont cherché une manière
de rendre le processus plus
accessible, pour que les artistes
autoproduits puissent y trouver
une solution : besoins de contacts dans
le milieu, d’un studio de qualité, de
ressources connexes (graphisme, posters, cartes de visite, etc.).
La coopérative offre un guichet
unique pour tous les services requis en
cours de production. dans ce domaine,
elle privilégie les autres coopératives et
offre des contrats d’exclusivité
à ses fournisseurs.
La coopérative a aussi un
programme de formation en
enregistrement, un cours intensif de 4 mois à un soir semaine.
Ainsi, ceux qui s’autoproduisent
peuvent travailler à la maison
avec leur équipement et venir
au studio au besoin.
Des membres techniciens, qui ont leur studio maison, louent le studio CME pour
des projets ou des sections de
projet plus complexes. Ils font
attention aux équipements, car
le studio leur appartient.
La coopérative compte maintenant 47 membres utilisateurs, six
membres de soutien (fournisseurs de
services) et trois membres travailleurs.