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©Vicariat BW
EXPRESS
NU MÉ RO 32
Hebdomadaire du 19 septembre 2010
Chaussée de Bruxelles, 67/2 - 1300 Wavre
Tél.010/235.900 - Fax 010/235.908
www.dimanche.be
ÉDITION DE BRUXELLES
ÉQUIPES NOTRE-DAME
PÉDOPHILIE
De vraies petites cellules d’Église
Les nouvelles
propositions de l’Église
T
rois jours après le choc engendré par le rapport du professeur Adriaenssens, la Conférence épiscopale, représentée par Mgr
Léonard assisté de Mgr Bonny et Mgr
Harpigny, avait la délicate tâche
d’annoncer la nouvelle structure qui
succéderait à la Commission pour le
traitement des plaintes pour abus
sexuels dans une relation pastorale.
Dans cette perspective, “une attention personnelle pour les victimes est la première chose
que nous devons réta blir “ a déclaré
l’archevêque de Malines-Bruxelles, qui a fait part
de la volonté de l’Église de s’engager “à une disponibilité maximale“ pour celles-ci.
La nouvelle structure en question consiste en
un Centre pour la reconnaissance, la guérison et
la réconciliation, que les évêques espèrent voir
opérationnel avant Noël. Quatre experts seront
bientôt missionnés pour mettre d’abord sur
pied une nouvelle plate-forme de confiance
avec toutes les parties concernées: victimes, ministère de la Justice, ministère public, ministère
du bien-être et tribunaux ecclésiastiques.
Concernant le sort des dossiers de la Commission Adriaenssens saisis, la Conférence épiscopale a demandé que leur restitution aux
évêques ne se fasse que sous scellé. Tout plaignant qui le souhaite, pourra reprendre le
contenu de son dossier et s’adresser au nouveau Centre en préparation ou à toute autre instance de son choix.
Par ailleurs, la Conférence épiscopale a réitéré
son appel aux clercs coupables d’abus sexuels
de se faire connaître, et en attendant le nouveau Centre, l’Église a mis en place un point
d’information aux compétences restreintes
(Tél.: 02/509 97 44 - [email protected])
“Nous voulons et devons nous réconcilier avec
le passé. Nous avons fait preuve de courage en
permettant à la Commission Adriaenssens
d’achever son travail et en la laissant publier
ses conclusions. Si douloureux soit-il, un grand
pas a été franchi. Nous sollicitons maintenant le
temps et la confiance ”, ont conclu les évêques.
Pierre GRANIER
(voir aussi pages 2 et 6)
OPINIONS
p. 2
• Affaire Vangheluwe : tant de questions
demeurent
DERNIÈRES MINUTES
p. 6
Le dimanche 26 septembre, les sanctuaires de Beauraing
seront “envahis” par les membres des Équipes NotreDame. Ce rassemblement national est organisé tous les
six ans et l’édition 2010 a pour thème “Aimer – Vivre –
Donner “. On attend plusieurs milliers de participants.
D IALOGUE CONJUGAL
Avec plus de 120.000 membres présents aux quatre coins du globe, les
Équipes Notre-Dame sont un des premiers mouvements chrétiens du monde. Elles sont nées à Paris au sortir de
la Seconde Guerre.
L’initiative est venue de couples euxmêmes qui voulaient aller au-delà de la
messe dominicale. C’est alors qu’ils ont
demandé à un prêtre, le père Henri Caffarel, de les accompagner.
En Belgique, on compte 310 équipes et
3.000 membres. Chacune de ces “petites
cellules d’Église” est formée de cinq couples
et d’un conseiller spirituel. Elle se réunit une
fois par mois, à tour de rôle dans l’un des
foyers, pour prier et partager les temps forts
de sa vie de couple et de famille.
M ASSACRES OU
GÉNOCI DE(S)
Une histoire à réécrire ?
Page 5
• Le passé honteux de l’Église révélé au
grand jour
• Bioéthique : la France revoit sa loi
LITURGIE
p. 8
25e dimanche du temps ordinaire
“Jésus s’est fait pauvre, lui qui était
riche, pour qu’en sa pauvreté vous
trouviez la richesse.”
Luc 16, 1-13
CULTURE
p. 7
• “Objectifs Terre”: la révolution des
satellites
“ VOUS AVEZ
UN M ESSAGE”
Un week-end diocésain
à Mons
Dernière page
Rédaction de ce numéro clôturée
le 13 septembre 2010
Bureau de dépôt : Charleroi X
Agréation N°: P305034
Banque: 833-5318719-79
IBAN BE58 8335 3187 1979 - BIC GKCCBEBB
Les Équipes Notre-Dame donnent aux couples une chance de plus de réussir leur mariage
La rencontre de Beauraing, qui se veut
conviviale et festive, accueillera des témoins de qualité: Colette Nys-Mazure
(“S’aimer au long cours”), Tony Anatrella
(“Comment transmettre la foi aux
jeunes ?”), Ariane et Benoît Thiran (“En
couple et en famille, que faire du
conflit ?”), Sébastien de Fooz (“À pied à
Jérusalem : 184 jours, 184 visages”) et
Mannick (“De l’amour sinon rien”). Des
activités spécifiques sont proposées aux
jeunes.
La journée n’est pas réservée aux seuls
couples membres des Équipes NotreDame : “Afin de mieux faire connaître
notre mouvement, nous vous incitons à
inviter un couple d’amis à vous accompagner ”, écrivent Roland et Monique Pioge, les responsables nationaux actuels. Et
L
l’ouverture va encore plus loin puisque
tout couple désireux de découvrir les
Équipes Notre-Dame peut s’inscrire à ce
rassemblement.
“Un couple heureux peut engendrer une
fa mille heureuse et épa nouie. Or les
Équipes Notr e-Da me donnent a ux
couples une chance de plus de réussir
leur mariage. Quel plus beau cadeau
pourrions-nous leur fa ire ? ” écrivent
William et Dominique Quaeyhaegens,
coordinateur du rassemblement de Beauraing et futurs responsables nationaux.
Hubert WATTIER
Voir en page 3 l’interview de William et Dominique Quaeyhaegens et des échos d’une
“plongée” dans une réunion d’équipe.
LES RÈGLES, UN SQUELETTE
es règles ne sont en ellesmêmes qu’un squelette.
Celui-ci est indispensable au
bon fonctionnement du corps. Sans
lui, on n’aurait affaire qu’à de la gélatine sans consistance. Mais un corps
qui ne serait qu’un squelette serait
bien peu attrayant. [Il ne faut] jamais
oublier que le squelette doit être environné de muscles, de nerfs et de
peau pour faire une belle créature.
Un peu comme des danseurs dans
une chorégraphie. Ils ne pensent
guère à leur squelette, qui est pourtant bien là, fort heureusement!
Leur seul souci est que les mouve-
ments de leurs membres soient si
harmonieux que ceux qui les voient
soient emportés dans la même
grâce aérienne.
Mgr André-Joseph LÉONARD
Pastoralia n°7, septembre 2010
Le plus petit brin
d’herbe vous met l’âme
à l’envers.
Joseph Kessel
OPINIONS
DIMANCHE
DIMAN
DIMANCHE
2
N°32 - 19 septembre 2010
Édito
LA RÉPONSE DES ÉVÊQUES : UN TOURNANT ?
Un tournant est-il pris, de la part de
l’Église et dans notre société ? Les
évêques, sous la présidence de Mgr
André-Joseph Léonard, ont donc fait
connaître à la presse – c’était attendu – leurs propositions pour sortir du
marasme actuel. Initiatives courageuses, volonté de transparence. Bien sûr, il faut encore attendre la mise en place de ce Centre pour la reconnaissance,
la guérison et la réconciliation, et ses premiers résultats. Il
n’empêche. Sur fond d’une société qui commence tout doucement à prendre conscience que ce n’est pas uniquement une
question catholique, la lourde et pesante institution Église
semble vouloir travailler en synergie avec la justice, le gouvernement, le monde médical, afin d’affronter tous ensemble ce
séisme.
Une tâche multiple. Les victimes des faits prescrits doivent encore et toujours pouvoir parler. Et ce n’est pas facile pour elles.
Cette parole prend d’ailleurs souvent le chemin du corps avant
celui du langage articulé, quand le suicide n’a pas clos le dossier. A qui parler, comment parler, quand y arriverai-je ?
Ensuite, il faut que les crimes non prescrits aboutissent à la
justice. La moindre des reconnaissances pour une victime est
de savoir son abuseur puni. Viendra alors tout le processus
de guérison, dans l’espérance de pouvoir arriver un jour au
pardon à soi-même – car la culpabilisation y est souvent
mêlée –, à son bourreau, à l’Église, et même à ce Dieu à qui on
en veut. Il faut aussi pouvoir repérer les abuseurs toujours actifs, et qui bénéficient de la loi du silence tant de la part de
leurs victimes, habitées par la peur, la honte… que de la part
d’eux-mêmes. Le mal a toujours de la peine à venir à la
lumière. Enfin, il y a tout le domaine de la prévention. Du côté
de l’Église est ici posée toute la question du discours à propos
de la sexualité et de l’éducation affective. Du côté de la société,
celle de l’humanisation d’une sexualité toujours sujette à tous
les phantasmes et toutes les commercialisations.
Second accent important de cette déclaration : la parole est
donnée aux victimes. Et pas seulement pour qu’elles puissent
exprimer leurs souffrances et dénoncer leurs abuseurs, mais
aussi pour qu’elles soient parties prenantes dans la mise en
place de toutes les réponses à apporter à cet incendie qui
ravage l’Église et la société. Non pas des victimes assistées,
mais des acteurs de ce processus de guérison, de réconciliation et de prévention.
DANS LA PRESSE
J’ai mal à mon
Église
D
Charles DELHEZ
“ AFFAIRE VANGHELUWE
Tant de questions demeurent
J
LA QUESTION
accuse”, aurait dit Zola. Je
m’interroge, à tout le moins. Mais
l’accumulation de ces interrogations
devient une accusation contre X.
‘
La justice
Pourquoi donc la justice a-t-elle ainsi dérapé, oubliant les lois de proportionnalité, allant jusqu’à visiter des tombes dans une cathédrale – sans avoir
pris le temps de vérifier les dires de certaines personnes ? Comment tant de fuites ont-elles été possibles et le secret de l’instruction si peu gardé ? Pourquoi ces indiscrétions? Comment a-t-on pu oublier
le secret professionnel d’un psychiatre? Aurait-on
pu saisir si facilement l’ordinateur d’une autre personnalité internationale?
Oui, la justice peut et doit poser des questions à
l’Église. Tout groupe humain peut déraper. Mais
n’est-on pas en droit aussi d‘en poser à la justice ?
L’absence de toute vie privée, dans une société,
l’absence de lieux de confidentialité ne nous achemine-t-il pas tout doucement vers un certain totalitarisme ? Régulièrement, dans tous les domaines,
on entend des associations qui s’élèvent en faveur
du respect de la vie privée. De plus, la justice n’est
hélas pas le dernier mot de la vérité. En ce bas monde, nous ne cessons de la chercher…
Les médias
La presse construit sa propre vérité comme un
prêt à porter par l’opinion publique qui attend ses
révélations et y apporte trop souvent un crédit immédiat. La justice, elle, met des années à établir
une vérité qui n’est d’ailleurs pas infaillible. Que
l’on se rappelle la fameuse affaire d’Outreau en
France suite à des affabulations d’enfants. Treize
acquittés – dont un prêtre qui avait fait la une des
médias – avaient passé trois ans de préventive !
Les médias ont très vite oublié leur rôle dans
l’amplification du drame. Si la justice prend tant
Belga
Soyons tout d’abord bien d’accord. Les victimes
du drame de la pédophilie – drame essentiellement intrafamilial, mais pas seulement, si longtemps demeuré caché dans notre société – doivent être notre première préoccupation. Tout doit
être fait pour leur permettre de se reconstruire, et
la première étape est l’accès à la parole – mais pas
nécessairement dans la presse ! Rien n’excuse
cependant les agissements de l’ancien évêque de
Bruges. C’est l’horreur. Dieu seul voit sa conscience, mais vu de l’extérieur, c’est un indicible scandale. On attend un geste fort de la part de Roger
Vangheluwe et une sanction claire à son encontre
de la part de l’Église.
Autre point indiscutable : l’Église est soumise à la
justice et ses dignitaires tout autant, mais pour elle
comme pour tout le monde, les droits de la défense ainsi que le secret de l’instruction doivent
être respectés. Tout aussi incontestable est le fait
que, dans l’Église et la société, le drame de la pédophilie a été géré en fonction d’une hiérarchie
des valeurs qui aujourd’hui n’est plus tolérable.
Tout cela étant admis, un tas de questions se
bousculent en moi.
de temps, ce n’est pas seulement à cause de la
lourdeur de l’appareil et du manque d’effectif,
mais d’abord à cause de la complexité de toute
situation. Quand le mal s’introduit quelque part, il
s’ingénie en général à brouiller les pistes. Les médias ne fabriquent-ils pas eux-mêmes la crise de
crédibilité ?
La famille Vangheluwe
On peut aussi s’étonner des 24 ans de silence de
la famille Vangheluwe. Serait-elle protégée de
l’indiscrétion des médias et de la justice ? Pourquoi le cardinal Danneels, pris de court par une
médiation qui lui est demandée comme un service, est-il, lui, jeté en pâture à tous. Pourquoi ne publie-t-on qu’un texte écrit et pas le document sonore qui permettrait de mettre des nuances. Et
pourquoi la presse met-elle des phrases en
grasses et pas d’autres ? Pourquoi encore ne publie-t-on pas la rencontre avec la famille dont le
Cardinal a été aussi le témoin effrayé ? Non, la
presse ne dit pas tout, et on ne nous dit jamais
tout. Le problème, c’est qu’on nous dit quand
même des choses. Mais qui donc sélectionne ?
En attendant, pour ceux qui en connaissent davantage et qui se taisent par respect – je pense au
cardinal Danneels – il y a de quoi être outré et
scandalisé.
L’Église
Que l’on soit plus exigeant vis-à-vis de l’Église
l’honore. Elle a en effet la charge de transmettre et
vivre les valeurs de l’Évangile. Mais l’actuelle focalisation ne cache-t-elle pas un autre combat ?
Pourrait-on, selon une logique semblable, mettre
en cause la démocratie parce que, régulièrement,
des élus défrayent la chronique ? Ne serait-on pas
occupé à se servir d’un drame de société pour régler ses comptes avec l’Église, les victimes étant
moins qu’on ne le dit le premier souci ?
Qu’il reste aussi des questions par rapport à
l’Église, c’est évident. On peut s’interroger, selon
les mots de Gabriel Ringlet, sur son “style clérical”.
Un prêtre trop longtemps mis à part, sur un piédestal, est un prêtre en danger, comme un arbre
solitaire dans la plaine. De plus, s’il est exact qu’on
ne peut établir aucun lien direct entre le célibat et
la pédophilie, ne peut-on faire l’hypothèse d’un
lien entre le choix du célibat sacerdotal et
l’immaturité affective de certains candidats à la
prêtrise ?
La commission
On a cru que la commission se situait du côté de la
hiérarchie. Non. Elle était du côté des victimes –
actuelles et donc en danger, ou “prescrites” –, pour
les accompagner dans leur difficile chemin. Jamais
il ne leur a été interdit de se présenter à la Justice ou
intimé de passer par ladite commission. Dorénavant, une victime pourra-t-elle encore faire son travail de réconciliation et de pardon à l’abri des
regards indiscrets de la justice qui est parfois
aveugle devant la souffrance de ceux dont elle
extorque les vérités à des fins judiciaires? Ceux qui
les ont accompagnés savent leur chemin cahoteux
et la difficulté qu’elles ont parfois de dénoncer leur
bourreau. Mystère de la souffrance que les psychologues expliqueront peut-être avec leurs mots. La
pédophilie est un domaine très complexe, tant du
côté des victimes que des abuseurs.
Charles DELHEZ
ans le dernier numéro de “L’Appel”,
Armand Veilleux,
le père abbé de l’abbaye de
Scourmont, exprime sa souffrance face à tout ce qui arrive à son Église. “Tout autant
à cause de ce qu’elle se fait à
elle-même et fait au monde
qu’à cause de ce qui lui arrive du monde”, précise-t-il,
faisant évidemment allusion
aux affaires de pédophilie
qui entachent sa crédibilité.
“Je suis fils de l’Église, qui m’a
engendré à la communion avec
Dieu et avec mes sœurs et mes
frères en huma nité. Elle est
dans mes veines et dans mes
os: je n’y puis rien. (…) Mais
cette Église que j’aime et qui
me fait souffrir souffre aussi et
j’en souffre. Elle est actuellement malmenée d’une façon
injuste. On lui a fa briqué de
toutes pièces une crise de crédibilité. Oui, des prêtres et des
religieux ont commis des actes
de pédophilie, qui sont des
crimes nullement excusables.
Que des évêques et des supérieurs relig ieux a ya nt connu
l’existence de ces faits n’aient
pas toujours réagi comme cela
semble évident aujourd’hui est
triste. Tout cela fait mal.
“Mais la ‘crise’ actuelle dont ne
cessent de parler les médias a
été fabriquée en faisant tout à
coup une grande publicité autour d’un nombre de situations
datant souvent de plusieurs décennies, déjà connues pour la
plupart et déjà sanctionnées
pa r la justice da ns plusieurs
cas. Si l’on considérait la profession de chacune des personnes
actuellement en prison en Belgique, il serait facile de créer
a vec la même méthode une
‘crise de crédibilité’ identique
autour de chacune des professions libérales de notre société.
“Il est pénible de voir un effort
qui semble concerté de transformer en ‘problème d’Église’
ce qui est un énorme problème
de la société actuelle. Tout aussi pénible est la tendance de
certains médias à vouloir faire
croire que tous les ecclésiastiques sont des pédophiles,
a lors que ceux qui sont coupables de telles actions sont
une infime minorité.
“ Enfin, on ne sa it s’il fa ut
s’attrister ou rire devant l’habile
orchestration des ‘fuites’, expliquées et corrigées vingt-quatre
heures plus tard – après leur
publication dans la presse internationale – lors de l’audition
du cardinal Danneels. Un vaudeville digne d’une forme primitive de laïcisme qui ne fait
certes pas honneur à la justice
belge.“
EXPRESS
EXPRESS
TEMPS PRÉSENT
N°32 - 19 septembre 2010
3
ÉQUIPES NOTRE-DAME, MODE D’EMPLOI
Un lieu où l’on donne et où l’on reçoit
C
E t l e c o n s e i l l e r s p i r i t u e l da ns t o ut c e l a ?
oordinateurs du Rassemblement national de
Beauraing William et Dominique Quaeyhaegens sont des “vieux routiers” des Équipes
Notre-Dame. “Après notre mariage en 1969, nous avons
vécu aux Pays-Bas durant un an et demi pour raisons
professionnelles. De retour en Belgique, nous nous
sommes sentis isolés à Bruxelles. Nous venons l’un et
l’autre d’une famille catholique pratiquante, mais la
messe dominicale ne nous suffisait pas. Nous avons
donc rejoint une équipe qui se formait. “
38 ans plus tard, William et Dominique sont toujours fidèles
à leur équipe. “Nous avons beaucoup reçu : un amour infini
de Dieu, un amour immense de notre famille et de notre
conjoint, une aide inestimable de notre équipe.” Et voulant
donner après avoir tant reçu, ils se sont engagés dans le
mouvement : responsables des Équipes Notre-Dame de
Bruxelles et du Brabant, ils deviendront sous peu les responsables nationaux. On ajoutera qu’ils ont rendu et rendent de nombreux autres services d’Église : catéchismes et
liturgie des enfants en paroisse, animations en maisons de
repos, action dans “Télé-Service Bruxelles”, etc. Ils ont deux
enfants et deux petits-enfants et sont aujourd’hui retraités.
Ils nous parlent des Équipes Notre-Dame.
Pour quoi entr er da ns une É qui pe Not re- Da me ?
Parce qu’aujourd’hui un jeune couple chrétien se sent seul.
Après avoir bien préparé et vécu son mariage, il est comme
livré à lui-même jusqu’au baptême ou à la communion des
enfants. Si la messe du dimanche est la base, il est difficile
d’en comprendre encore le sens et de s’y sentir à l’aise. Tout
couple souhaitant recevoir ou ayant reçu le sacrement de
mariage et se sentant en recherche de sens à sa vie peut
frapper à la porte de notre mouvement. Aucun bagage n’est
requis, il suffit d’avoir la volonté de progresser. La formation se fait d’ailleurs au jour le jour en partant du vécu.
Il accompagne, mais ne dirige pas : il est un membre à part entière, un “homme comme les autres”. Les prêtres sont très demandeurs pour entrer dans une équipe et certains ressentent
un vrai bonheur à y participer. Ajoutons que durant la première
année, la nouvelle équipe est accompagnée par un foyer pilote.
D’a ut res re nc ont re s ?
Dans chaque région, les membres des END se retrouvent
lors d’une messe annuelle, histoire de faire connaître le
mouvement. Il faut souligner que les END ne sont pas
concurrentes des paroisses : pas mal de membres ont des
engagements pastoraux, comme c’est le cas pour nous. Et
puis chaque équipe fait tous les ans une retraite qui se veut
un temps d’arrêt pour faire le point sur sa vie. À un certain
moment, notre équipe a fait le choix d’une retraite itinérante :
pendant huit ans, nous avons marché sur les chemins de
Saint-Jacques-de-Compostelle, au rythme de dix jours par an.
Ce fut le plus beau moment de notre vie…
Comment f onct ionne une équipe ?
Cinq ou six couples sont appelés à former une nouvelle
équipe. Ils ne se connaissent pas et viennent de milieux
sociaux différents. Ce qu’ils ont en commun, c’est d’être
jeunes et de vivre dans une même région, pour d’évidentes
raisons pratiques. Les réunions, mensuelles, ont lieu à tour
de rôle dans chaque maison et l’on commence par un repas
simple au cours duquel chacun peut partager les moments
importants vécus depuis la dernière réunion. Après un
temps de prière, chaque couple partage ses tentatives de
progression dans la recherche de sens à la vie. Vient alors un
partage à propos du thème du mois. Chacun a lu chez lui un
chapitre d’un livre choisi ensemble et y a réfléchi. Et l’on
met en commun ce que l’on y a appris et comment on peut
répercuter cela dans sa vie quotidienne, dans son dialogue
conjugal. Entre couples, on se soutient mutuellement, mais
une équipe ne sert pas à faire du baby-sitting !
Hubert WATTIER
En pratique
La journée du dimanche 26 septembre débute à 9h aux
Sanctuaires de Beauraing et elle se termine à 17h30 par
l’envoi final qui succédera à la célébration eucharistique.
Aux côtés du programme pour les adultes (voir en page
1), des activités adaptées seront proposées aux quelque
400 jeunes déjà inscrits : un encadrement par des éducatrices pour les moins de 7 ans, des ateliers sur la communication non-violente pour les 7-12 ans et une découverte de la fraternité de Tibériade pour les plus de 12 ans.
Participation aux frais pour l’ensemble de la journée:
10 € par famille.
Infos : [email protected] ou www.equipes-notre-dame.be
Au cœur d’une rencontre...
D
ans les rencontres
des équipes Notre
Dame, il y a un équilibre naturel entre la convivialité et la réflexion spirituelle. Une
vraie petite cellule d’Église. La
rédaction de Dimanche s’est invitée au cœur de l’une d’elles, le
temps d’une soirée.
Pour cette rencontre de rentrée,
c’est au tour d’Anne et Vincent de
jouer les hôtes. Ces Waterlotois
sont largement rompus à cet exercice: ils ont plus de 40 ans
d’équipe Notre-Dame à leur actif!
Ce soir, ils reçoivent Dominique et
William, Alain et Florinette, Titane
et Jacques ainsi que le père Jean
De Wulf, leur conseiller spirituel.
Cette équipe (la n°2 de Brainel’Alleud) se connaît depuis de
longues années déjà, trente-huit
ans pour les plus “anciens“.
Manque cependant à l’appel le
cinquième couple, Marguerite et
Michel, qui sont repartis s’installer
définitivement en France. Leurs
remplaçants seront bientôt accueillis.
Heureux prêtre !
Dans le joli appartenant d’Anne et
Vincent qui offre, de son huitième
étage, une magnifique vue à quasi-180° sur la campagne, la réunion commence assez tôt, dès
17h45. Et cela, pour célébrer une
eucharistie. C’est une particularité
de cette équipe, un petit “plus”
qu’elle peut se permettre grâce au
temps libre de ses membres, tous
pensionnés. Cette eucharistie en
petit comité facilite ainsi les
échanges de commentaires sur
l’Évangile et rend les intentions de
prière plus spontanées.
Outre cette messe, l’équipe a institué d’autres “habitudes” comme
le fait de se réunir une fois par an
chez leur conseiller spirituel. Le
père De Wulf accompagne ce
groupe depuis trois ans. “Pour les
prêtres, c’est toujours une grande
joie que de pouvoir rejoindre une
équipe ND “, commente-t-il. “C’est
même un rôle très recherché ! “
Puis la communion se poursuit
autour de la table et d’un dîner.
Après un bénédicité chanté,
chaque couple, à tour de rôle, raconte les hauts et les bas qu’il a
rencontrés depuis la dernière réunion. Ce soir, l’humeur est plutôt
joviale: les vacances écoulées sont
évidemment au programme. Au
fur et à mesure des récits, on
s’aperçoit alors qu’il y a non seulement de solides marcheurs, mais
aussi beaucoup d’enfants et de
petits enfants dans cette équipe!
Les conversations ne s’attardent
pas cependant. Vincent veille à ce
que chacun puisse s’exprimer et à
ce que le timing soit respecté, afin
de terminer la réunion à 22h. Un
horaire impossible à tenir pour
bon nombre d’équipes ND, en
par ticulier celles formées de
couples plus jeunes!
À 20h15 donc, retour au salon
pour la réflexion spirituelle. Le thème de ce soir: “La mort et l’audelà”. Il ne s’agit pas d’une réflexion ex nihilo puisqu’auparavant, chacun aura lu les pages que
le père Charles Delhez lui a consacrées dans “Nouvelles questions
sur la foi”. L’équipe étudie ce livre
depuis un an, à raison d’un chapitre par soirée et va même plus
loin en mettant en application ce
qu‘elle a découvert dans le texte.
Au cours des années précédentes,
le groupe a aussi cheminé avec
des ouvrages d’Alain Decaux, de
François Varillon, de Guy Gilbert…
Un enrichissement spirituel
et mutuel
C’est Vincent qui introduit le thème et fait part donc le premier de
ses réflexions. Tout le monde a
préparé consciencieusement son
intervention par écrit mais personne ne s’en tient à la seule lecture
de ses notes. On laisse place à une
petite part de digression. Les per-
sonnalités se découvrent.
Le débat s’anime un peu lorsqu’on évoque l’Enfer. Existe-t-il ou
non ? Les avis sont partagés… Au
fil des interventions, on lit des
moues dubitatives sur certains visages, ou des chefs qui opinent
discrètement. Mais chacun
semble s’enrichir des réponses et
des expériences des autres.
Quand le père intervient à son
tour, c’est pour livrer un enseignement et non pour diriger ou
même conclure les débats. La
conclusion, il la fera ce soir avec
une prière de Saint Jean de la
Croix, “Un grand amour m’attend”.
Une petite incartade à la règle qui
veut que ce soit un Magnificat qui
ponctue la rencontre, mais comme tout le monde a trouvé le texte
magnifique...
Enfin, avant que chacun ne
rejoigne ses pénates, on décide de
la prochaine date de réunion puis
on échange quelques idées de
lieux pour la retraite que les
équipes ND se doivent de faire
une fois l’an. Encore une fois, le
temps a passé trop vite !
Pierre GRANIER
4
BELGIQUE
N°32 - 19 septembre 2010
LA RÉSURRECTION, UNE HISTOIRE DE VIE
Parcours biblique avec Daniel Marguerat
Q
uelque 250 personnes
ont participé, les 26 et
27 août derniers, à la
session biblique organisée à
Louvain-la-Neuve par la Faculté
de théologie de l’UCL et l’Institut
universitaire de formation continue. Ensemble, ils se sont penchés sur quatre textes du Nouveau Testament relatifs à la
Résurrection du Christ. Une
relecture passionnante, guidée
par l’exégète protestant Daniel
Marguerat.
L’annonce de la Résurrection du
Christ se trouve au cœur de la foi
chrétienne. Mais qu’en dit exactement le Nouveau Testament? Et
quel sens donne-t-il à cet événement? C’est à ces deux questions essentielles qu’ont tâché de répondre
les participants à la 5e session biblique d’été organisée à l’UCL. Ceuxci ont été aidés dans leur travail de
relecture par un exégète dont la réputation n’est plus à faire: le protestant Daniel Marguerat.
Avec beaucoup de savoir-faire, le
Suisse les a tout d’abord invités à
se plonger dans le récit le plus ancien que nous ayons de la Résurrection: le chapitre 16 de
l’évangile de Marc (1-8). Un texte
que nous connaissons mal, parce
qu’il a été supplanté par ceux de
Matthieu, Luc et Jean. Et pour cause, puisqu’il se termine de manière étonnante: “ Elles sortirent et
s’enfuirent loin du tombeau, car
elles étaient toutes tremblantes et
bouleversées; et elles ne dirent
rien à personne, car elles avaient
peur.“ On est loin du récit joyeux
qu’en firent plus tard les autres
évangélistes.
Après avoir invité les participants
à s’en tenir à ce qu’en dit le texte
(“Les récits de Pâques en disent
beaucoup moins que ce qu’a produit l’imaginaire chrétien au cours
des siècles“), il les a envoyés travailler en groupe avec ces deux
questions: pourquoi cette peur et
ce silence? Quel mystérieux message laissa les femmes à ce point
stupéfaites? Premier constat: le
processus de résurrection n’est
pas décrit, sans doute parce que
le plus important n’est pas là. Ce
qui compte, en effet, c’est que la
mort n’a pas eu de prise sur le
Christ et que celui-ci est toujours
vivant, même si Marc ne dit pas de
quelle nouvelle vie il s’ag it.
Deuxième constat: Jésus signale le
lieu nouveau de sa présence. “Allez dire à ses disciples et à Pierre:
Il vous précède en Galilée, c’est là
que vous le verrez, comme il vous
l’a dit.“ Jésus fonde donc sa présence nouvelle dans l’activité missionnaire. Le tombeau ouvert
n’est pas un lieu où les témoins
sont invités à demeurer. “Le lecteur “, précise Daniel Marguerat,
“ est donc conduit à pa sser du
désarroi à la quête, du silence à la
parole, du vide à l’absence qui fait
sens.“
D’où lui vient ce pouvoir ?
Autre texte étudié lors de ce colloque: celui qui raconte le miracle
opéré par Pierre, au nom du Christ
ressuscité (Ac 3, 1-21). Devant cette
guérison inexpliquée, les gens
s’interrogent: d’où lui vient ce pouvoir? “Le discours que Pierre leur
adresse fait passer d’un pouvoir
guérir à un pouvoir re-naître“, ex-
CONSTRUIRE SON COUPLE
“
E
Un cycle de sept soirées
lle & Lui… Un couple
ça se construit !” est
un parcours de sept
soirées à l’attention des
couples qui souhaitent approfondir leur relation, dans un
esprit chrétien.
Une ambiance propice à l’échange
pour des soirées aux thèmes clairement définis, tels que communiquer, résoudre des conflits, pardonner, etc.
Les couples sont invités à partager
un repas avant de participer à une
réflexion, illustrée par des images
vidéo. À la fin de chaque soirée,
des exercices seront proposés aux
plique Daniel Marguerat. “En effet,
l‘espérance de la résurrection fait
lever a u creux du ma lheur
d’insoupçonnées possibilités de résistance et de survie.“ Pierre n’est
pas un magicien. “Il ne guérit pas
seul.“ Car si Dieu agit à travers lui, il
a aussi besoin de la collaboration
du malade.
Un panorama du croire
Dans le troisième texte (Jn 20, 1131), l’évangéliste Jean dresse une
sorte de panorama du croire, en
quelque sorte. L’attitude de Marie
de Magdala, tout d’abord, nous
montre que “croire, c’est consentir
à l’absence“ (“Ne me retiens pas!“,
lui dit le Ressuscité) et que “la foi,
c’est avant tout une relation, et non
une connaissance ou une gnose“.
La deuxième apparition du Ressuscité a lieu devant les dix, un
dimanche, dans un lieu fermé,
c’est-à-dire dans un contexte
d’assemblée cultuelle. Elle montre
que la résurrection et l’envoi en
mission vont de pair: “Comme le
Père m’a envoyé, à mon tour je
vous envoie.“ Aux dix est également donné le pouvoir de pardonner les péchés. Un pouvoir “conféré
à une communauté et non à un individu“, précise l’exégète. Thomas,
enfin, que Daniel Marguerat appelle “le douteur” (notre photo), symbolise le décalage des générations.
“Il n’était pas là quand Jésus s’est
manifesté, tout comme nous. C’est
toutefois un modèle de foi, car il fait
confiance à la Parole, même s’il se
pose des questions. Aux yeux du
Ressuscité, il n’est donc pas obscène de douter, de s’interroger.“
Le dernier texte (I Co, 15, 35-56),
L’islam les questionne
Vendredi 1 er octobre 2010 à
20 heures à la Maison du livre de
Saint-Gilles (28 rue de Rome),
débat organisé par La Revue nouvelle et la revue Politique avec
Vincent de Coorebyter (Crisp) et
de Marc Jacquemain (U Lg).
Présentation.
“Chacun s’en est rendu compte :
l’irruption de l’islam dans notre
société vient bousculer le compromis instable entre les tenants de
l’affirmation des racines chrétiennes de la civilisation euro-
péenne et les partisans d’un strict
confinement de la religion dans la
sphère privée. Portées par les enfants de l’immigration dite arabomusulmane, de nouvelles revendications émergent qui forcent à
examiner le compromis en
vigueur sous un œil neuf”.
Entrée libre mais inscription
souhaitée : secretariat@
politique.eu.org ou La Revue
nouvelle Rue du Marteau, 19 —
1000 Bruxelles.
Pascal ANDRÉ
Les Amis de Sœur Emmanuelle ont 30 ans
À l’occasion de leur 30e anniversaire en Belgique et en
France, les “Amis de Sœur
Emmanuelle” accueillent,
pour la première fois en
Belgique, un spectacle créé
au Festival d’Avignon en
1997. Écrit et interprété par
Pierrette Dupoyet, ce spectacle a déjà tourné à travers
toute la France. “Une très
belle magie des mots pour
dire ce que Sœur Emma-
ON CHERCHE DES ANIMATEURS
Un appel du Centre de préparation au mariage
LAÏCITÉ ET NEUTRALITÉ
monde tout autre qu’est celui des
ressuscités.“ Le corps occupe donc
une place dans la résurrection,
mais on ne peut concevoir celle-ci
comme une recomposition de la
chair et des os. “La résurrection
est une r e-cr éa tion “, conclut
l’exégète.
“L’AMOUR, PLUS FORT QUE LA MORT”
couples présents. Les partages
sont libres. Pour le bon déroulement de la session, la présence à
l’entièreté du cycle est requise.
Lieu : maison Fondacio, rue des
Mimosas 64 à 1030 Schaerbeek
Dates : les mercredis 22 septembre, 29 septembre, 6 octobre,
13 octobre, 27 octobre, 17 novembre, 1er décembre et soirée
de clôture le 15 décembre, toujours de 19h30 à 22h00. Inscription : Pastorale des Couples et des
Familles tél. 02/533.29.44 ou
courriel [email protected]
(d’après Cathobel)
quant à lui, porte sur la délicate
question de la résurrection des
croyants à la fin des temps. Comment ressusciteront-ils? Avec quel
corps? “L’apôtre Paul“, explique
Daniel Marguerat, “ s’efforce, à
l’aide d’images, de faire saisir le
mystère d’une transfiguration des
corps. Ce qu’il dit, c’est que notre
personne restera intacte dans le
L
e Centre de Préparation au Mariage
lance un appel aux
couples désireux de témoigner pour préparer d’autres
couples au mariage.
Le CPM souhaite en effet agrandir son équipe de couplestémoins, ces couples qui acceptent d’accompagner de jeunes
couples dans le sacrement du
mariage.
La formation de ces futurs animateurs sera assurée par Chantal Noël (“Les couples à
Bruxelles aujourd’hui”), Paul De
Clerck ( “Le sacrement de mariage”), Guy Ruelle (“Bien com-
muniquer dans son couple”) et
Patrice Gobert (“Accueillir des
couples, animer un groupe”).
Ces quatre orateurs seront chacun présents pour une soirée,
tandis que la journée du 11
novembre sera accompagnée
par Paul Scolas. Le thème de
cette journée sera “La pastorale
d’engendrement”.
Dates retenues : les lundis 27
septembre, 4, 18 et 25 octobre de
20h15 à 22h15 et le jeudi 11
novembre de 10h à 17h.
Renseignements et inscription:
[email protected]
Site Internet : www.cpm-be.eu
(d’après Cathobel)
nuelle a osé pendant 30
ans”, écrit l’association.
Le spectacle sera donné le
jeudi 30 septembre à Charleroi (Centre “Temps Choisi” à Gilly), le vendredi 1er
octobre à Ottignies (Centre
Culturel) et le samedi 2 octobre à Liège (Centre Culturel des Chiroux), chaque
fois à 20h15. Infos et réservations : 02/734.23.95 ou
www.soeuremmanuelle.be
LIÈGE
Une rencontre sur la
souffrance
Mardi 28 octobre de 9h à 12h au
Centre Diocésain de Formation
de Liège (40 rue des Prémontrés
à Liège), 3 e rencontre des
Equipes d’Aumônerie en Maisons de Repos et Maisons de
Repos et de Soins. Le thème, “La
souffrance, quelle qualité de présence ?”, permettra de donner
quelques armes face à sujet.
Marie-Antoinette Cristiano, psychothérapeute et accompagnatrice spirituelle, participera à la
matinée.
Infos : Véronique Baudenelle,
Maison des Bruyères, 127 rue
des Bruyères à 4000 Liège,
[email protected]
ou 04/229.79.31.
EXPRESS
EXPRESS
MONDE
MASSACRES OU GÉNOCIDE(S)
5
© Béatrice Petit
N°32 - 19 septembre 2010
Une histoire à réécrire ?
U
n rapport approfondi
du Haut Commissariat de l’ON U aux
droits de l’homme (HCDH) jette
un pavé dans la mare en pointant le Rwanda dans des crimes
commis au Congo, susceptibles
d’être qualifiés de génocide
contre les Hutus.
Il aura fallu la découverte fin 2005 de
trois fosses communes au Nord Kivu
par les onusiens eux-mêmes pour lever
enfin le voile sur ce qui s’est passé dans
cette région. Au terme de deux ans
d’enquêtes menées par vingt chercheurs, un rapport imposant (545
pages) dresse l’inventaire des exactions
les plus graves commises en RDC entre
1993 et 2003. Il épingle en particulier
les crimes de guerre et crimes contre
l’humanité perpétrés par l’armée rwandaise entre 1996 et 1998, lors de la première guerre du Congo et l’année suivant la prise du pouvoir par Laurent-Désiré Kabila, à la tête de l’AFDL (Alliance
des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo).
Exécutés à l’arme blanche
On se souvient qu’après le géno-cide
rwandais – qui avait fait 800.000
morts, majoritairement Tutsis –, un à
deux millions de Hutus s’étaient réfugiés dans l’ex-Zaïre, par crainte de représailles de la part du FPR (Front Patriotique Rwandais), à majorité tutsie, qui, sous la houlette de Paul Ka-
gamé, s’était emparé du pouvoir.
Une protection bien illusoire, puisqu’à partir d’octobre 1996, les
troupes de l’AFDL, appuyées principalement par le régime rwandais,
sont parties à l’assaut des camps de
réfugiés hutus, officiellement pour
traquer les génocidaires, et ont poursuivi sans relâche des milliers de familles sur tout le territoire zaïrois. Ainsi, “des dizaines de milliers de Hutus,
Rwandais comme Congolais, (ont)
été exécutés de manière systématique, souvent à l’arme blanche
(marteaux, haches, baïonnettes)“.
Luc Côté, l’un des cosignataires du
document onusien, qui a travaillé auprès du Tribunal Pénal International
pour le Rwanda, raconte être “tombé des nues“ au cours de l’enquête:
“Au Congo, j’ai observé des comportements déjà vus au Rwanda… Le
fait qu‘un groupe spécifique soit visé,
que dans des discours, on appelle à
se débarrasser de ‘tous ces Hutus’,
que des cadavres aient été incinérés,
que tout ait été fait pour cacher les
preuves et empêcher des étrangers
d’y aller; tout ceci, soumis à un tribunal, peut constituer des preuves permettant de conclure qu’il y a eu tentative de décimer un groupe, ce qui
est considéré comme un génocide…
L’immense majorité des victimes
étaient des femmes, des enfants, des
personnes âgées, qui ne représentaient aucun danger pour les belligérants. Je croyais avoir vu le pire lors
du g énocide a u Rwa nda . Nous
avons des témoignages du Congo
qui montrent que ce qui s’est passé
est tout aussi terrible que ce qui a eu
lieu au Rwanda. Au Rwanda, cela a
pris trois mois. Au Congo, cela ne
s’est jamais arrêté.“
Des crimes étouffés
Selon des sources onusiennes, le
pouvoir rwandais aurait tout fait pour
empêcher la publication des documents accablants. Et il n’a pas été seul
dans ses tentatives de noyer la vérité.
En effet, le TPIR n’a reçu mandat que
pour investiguer sur les crimes commis au Rwanda, en 1994. En 1997
déjà, le rapporteur spécial de l’ONU,
Roberto Garreton avait déclaré que
“l’intention des attaques menées au
Zaïre était d’éliminer les Hutus rwandais“ et que “si cela était confirmé, il
s’agirait d’un acte de génocide“. Mais
ses observations ont aussitôt été enterrées et le chercheur a été prié
d’arrêter ses investigations.
Aujourd’hui, ce n’est que grâce à des
fuites organisées vers la presse qu’est
divulgué un rapport encore officieux,
non amendé, mettant directement
en cause les troupes armées par Paul
Kagamé et son bras droit, James Kabarebe, actuel ministre de la Défense. Le Rwanda n’est toutefois pas
l’unique responsable puisque l’AFDL,
créée à Kigali, comptait également
des militaires ougandais et burundais.
Il n’est pas trop tard pour faire justice.
Des enfants terrorisés dans un camp de réfugiés à Goma
Mais la communauté internationale,
notamment les États-Unis, le Canada,
l’Angleterre, la France, la Belgique… et
bien sûr le Rwanda comme le Congo,
en auront-ils la volonté politique? Il appartiendrait alors à un tribunal pénal
international pour le Congo de qualifier la nature des crimes et le cas
échéant, de poursuivre les responsables, quels qu’ils soient.
Malgré sa réélection avec un score
stalinien, le Président Kagamé est
aux abois. Il a menacé l’ONU de retirer son contingent de 3.500 hommes
au Darfour. C’est que le vent tourne à
Kigali: même les militaires les plus
proches, issus du clan tutsi d’origine
ougandaise, lâchent leur chef, accusé
de dérives dictatoriales.
Béatrice PETIT
LE TOU R DU MON DE E N B R E F
PÉDOPHILIE DANS L’ÉGLISE
La réponse des évêques allemands
Le 31 août dernier, l’Église catholique allemande, touchée par
une série de scandales d’abus sexuels depuis le début de
l’année, a présenté de nouvelles directives pour les prévenir et le
cas échéant saisir la justice. “Dès que des éléments concrets
étayant un soupçon d’abus sexuel sur mineur sont réunis, le
responsable (de la personne soupçonnée) doit transmettre
ces informations aux autorités judiciaires“, écrivent les évêques
allemands dans ce texte révisant des directives de 2002 jugées
“imprécises“. Cette obligation de communication aux parquets
compétents ne souffre qu’une exception: “si c’est la demande
expresse de la victime et si cela est acceptable juridiquement“, a
expliqué Mgr Ackermann, évêque de Trêves. Si la personne qui a
dénoncé les faits n’est pas la seule victime présumée, l’Église a
l’obligation absolue de se tourner vers la justice, précise encore
le texte. Le nouveau texte empêche également “que l’on confie
une tâche ayant trait aux enfants et aux jeunes à des auteurs
d’abus“. Une mesure déjà en application depuis 2000.
UN PRÊTRE TERRORISTE?
L’Église d’Irlande dément
Mgr Edward Daly, l‘évêque émérite de Derry (Irlande), s’élève
contre les affirmations des médias selon lesquelles le père
James Chesney, décédé en 1980, aurait été impliqué dans les attentats à la bombe de Claudy en 1972, qui ont fait neuf morts.
“C’est une insulte colossale de laisser entendre que j’aurais
sciemment autorisé quelqu’un que je savais être un meurtrier à
servir comme prêtre dans mon diocèse“, a ajouté l’évêque, à la
tête du diocèse de Derry de 1974 à 1993. “J’ai été personnellement témoin de l’attentat meurtrier de 1972“, a-t-il rappelé. “Je
suis plus conscient que quiconque que c’est épouvantable et
grotesque, une monstruosité.“ L’évêque émérite demande donc
à ce que toute la vérité soit faite sur cette affaire par respect pour
les victimes et leur famille, mais aussi pour le père Chesney.
PASTORALE DES MIGRANTS
Mgr Marchetto démissionne
Mgr Agostino Marchetto, secrétaire du Conseil pontifical pour la
pastorale des migrants et des personnes en déplacement, a remis sa démission au pape, usant ainsi d’un privilège accordé
aux Nonces apostoliques de partir à la retraite à l’âge de 70 ans,
au lieu de 75 ans. Diplomate en poste pendant une vingtaine
d’années en Afrique, le haut prélat, dont la voix s’est souvent
fait entendre pour dénoncer les politiques d’immigration en Europe, souhaite désormais se consacrer à l’étude de l’histoire du
Concile Vatican II. “Un travail qui me passionne tout autant que
les questions de mobilité humaine“, a-t-il confié. (D’après CtB)
VATI CA N – Premier livre d’entretiens avec Benoît X VI. Du 26
au 31 juillet, le pape a accepté – pour la première fois depuis
son élection en 2005 – de répondre aux questions du journaliste allemand Peter Seewald. Le livre d’entretiens sortira en librairie d’ici à la fin de l’année en italien et en allemand, et
peut-être dans d’autres langues.
PHI LI PPI NES – A ttenta t à la bombe penda nt la mes s e à
M indana o. Dimanche 29 août, des jeunes, non identifiés, ont
lancé deux grenades dans une église catholique de Kalilangan,
à Mindanao, avant de s’enfuir sur une motocyclette. L’attaque
a eu lieu pendant la messe. On déplore trois blessés légers.
BR UNO CA DORÉ – Nouvea u M a ître des dominica ins . Né
en 1954, le Français Bruno Cadoré a été élu nouveau Maître de
l'Ordre des prêcheurs, le 31 août dernier à Rome. Il succède à
l'Argentin Carlos Azpiroz Costa qui avait été élu le 14 juillet
2001 pour un mandat de neuf ans à la tête de plus de 6.000
dominicains et 3.000 moniales.
ROUM A NI E – L’Église orthodox e s ’of fre une cathédrale. Le 3
septembre dernier ont débuté à Bucarest les travaux de la
cathédrale de la Rédemption du peuple, appelée à devenir l’un
des plus grands lieux de culte en Europe. Dans sa partie supérieure, cette cathédrale atteindra 120 mètres. Elle aura une surface de 38.000 m² et pourra accueillir jusqu’à 5 000 fidèles. Elle
comprendra aussi un parking souterrain de 250 places et sera
équipée de 12 ascenseurs. Soucieuses de ne pas irriter l’opinion
publique en demandant un financement à l’État, les autorités
orthodoxes ont contracté un emprunt bancaire de 200 millions
d’euros pour débuter les travaux.
PORTUGA L – Sept personnes condamnées pour pédophilie.
Au terme d'un des procès les plus longs de l'histoire du pays (6
ans), six hommes et une femme ont été déclarés coupables par
la justice portugaise d'abus sexuels commis sur des enfants de
la Casa Pia, une institution publique fondée il y a 230 ans à
Lisbonne. Celle-ci "partage la responsabilité" de ces crimes, car
elle n'a pas protégé les enfants, a déclaré la juge Ana Peres.
LA FÊTE DU MONDIAL
U
Un lointain souvenir
n mois après la Coupe du
monde, le président Jacob Zuma doit faire face à
une des plus importantes grèves de
fonctionnaires que l’Afrique du Sud
ait jamais vue. Professeurs, professionnels de la santé, policiers ont
cessé le travail, plongeant parfois
le pays dans le chaos.
La trêve du football n’aura pas duré. Un
mois après l’enthousiasme justifié qui a
entouré l’organisation impeccable de la
Coupe du monde, l’Afrique du Sud a renoué avec le quotidien et ses problèmes. Il y a deux semaines, près de
1,3 million de fonctionnaires ont commencé une grève dure pour obtenir une
augmentation. Professeurs, professionnels de la santé, policiers ont cessé le
travail, plongeant parfois le pays dans le
chaos. Des élèves ont été chassés des
écoles. Plus grave, dans les hôpitaux publics des malades ont été abandonnés à
leur sort, des piquets de grève empê-
chant médecins et infirmières
d’approcher. L’armée a dû être déployée
dans plusieurs cliniques pour assurer la
sécurité et les services essentiels.
Montée de la violence
Seize ans après la fin de l’apartheid, les
populations noires pauvres attendent
toujours les bienfaits promis par le changement de régime. Le chômage touche
officiellement 25% des actifs, mais ce
chiffre ne reflète que peu la réalité.
Nombre de travailleurs ne survivent que
dans l’économie parallèle et bien des
emplois, notamment ceux de la fonction publique, sont sous-payés. Ce que
confirme le père Mario Tessarotto, installé à Cité du Cap et interrogé par
l’agence Fides. “Les revendications du
personnel médical et du corps enseignant sont sacro-saintes, car leurs salaires sont très bas, au point que beaucoup d’entre eux ne réussissent pas à
payer leur loyer“, explique-t-il. “Pendant
le Mondial de foot, je disais que les
stades vides se rempliraient par la peur
des gens, car je ressentais cette agitation sociale qui était encore latente.“
Le père Tessarotto, qui s’inquiète de la
tournure violente que prend la grève,
estime que trop d’armes continuent à
circuler dans le pays. “Les vols avec
violence sont monnaie courante et la
criminalité est dominante. Une situation qui doit être affrontée par tous les
Sud-africains en regardant le bien
commun et non l’intérêt personnel ou
du groupe“, conclut le missionnaire
scalabrinien.
P. A. (avec CtB)
6
DERNIÈRES MINUTES
N°32 - 19 septembre 2010
RAPPORT
ADRIAENSSENS
LE PASSÉ HONTEUX DE L’ÉGLISE
révélé au grand jour
E
BIOÉTHIQUE
La France revoit
sa loi
L
a France s’apprête à
réviser sa loi sur la
bioéthique. Pas de
grand bouleversement en
perspective, hormis la possible levée de l’anonymat en
cas de don de gamètes.
Le projet qui va remplacer le texte
actuellement en vigueur (depuis
2004) a été récemment présenté
par la ministre française de la santé, Roselyne Bachelot. Il sera débattu à l’Assemblée nationale en
novembre. Ce projet respecte les
grands principes édictés dans les
textes précédents, à savoir
l’interdiction de la recherche sur
l’embryon (assortie de dérogations mais sévèrement encadrées) et de la gestation pour autrui. La pratique des mères porteuses demeurera donc interdite
en France. De même que l’assistance médicale à la procréation
(AMP) pour les couples homosexuels ou les femmes célibataires. En revanche, à propos des
AMP, le texte permet à de nouvelles techniques d’être expérimentées, comme la vitrification
ovocytaire (c’est-à-dire la congélation ultrarapide des ovules).
Pas de changement non plus en
ce qui concerne le diagnostic préimplantatoire, qui reste réservé
aux familles touchées par une
maladie génétique d’une particulière gravité. Quant au transfert
d’embryon post mortem, il reste
toujours interdit.
Par ailleurs, le projet de loi prévoit
qu’une personne atteinte d’une
grave maladie génétique pouvant
concerner d’autres membres de la
famille, puisse informer ces derniers par le biais du médecin, sans
être cependant identifiée. Il souhaite également mieux encadrer
l’échographie, afin de limiter les
risques de contentieux, et gommer les différences dans les conditions de l’interruption médicale de
grossesse, selon que les risques
concernent le fœtus ou la mère.
La fin des dons anonymes?
La principale évolution de la future loi, par rapport à la précédente, réside en fait dans la possibilité donnée à un enfant, né à
la suite d’un don de sperme ou
d’ovocyte, d’avoir accès à des informations sur le donneur ou la
donneuse (leur région d’origine,
leur profil…) et même de demander à connaître leur identité. Celle-ci ne lui sera cependant
communiquée qu’à sa majorité
et si les intéressés sont d’accord.
L’application de cette partie de la
loi serait rétroactive. Cette possibilité de recherche sur les origines génétiques marque une
vraie rupture par rapport aux premières lois de bioéthique
(1994). Elle est d’ailleurs loin de
faire l’unanimité et devrait donc
susciter de vives discussions chez
les parlementaires.
P. G.
n parlant de “dossier Dutroux de
l’Église belge” et en demandant
de considérer les victimes comme des “survivants”, le professeur Adriaenssens a marqué les esprits lors
de la présentation du rapport des activités
de la commission qu’il présidait.
Avec la présentation de son rapport, le professeur
Adriaenssens a définitivement tourné la page de la
Commission pour le traitement des plaintes pour
abus sexuels dans une relation pastorale, structure
dont il avait quitté la présidence à la suite de
l’opération Calice. Aux dires du pédopsychiatre, ce
rapport constitue “le dossier Dutroux de l’Église belge”. On ne pouvait trouver mots plus terribles.
Mais c’est aussi un constat amer que le professeur
Adriaenssens a fait de cette expérience. D’une part,
parce que le rapport reflète un travail qui n’a pu être
terminé, du fait des perquisitions du 24 juin qui ont
saisi tous les dossiers. D’autre part, parce qu’au bout
du compte, lui et les autres membres démissionnaires de cette commission, profondément blessés
par les témoignages qu’ils ont recueillis (et publiés
pour certains), ont le sentiment qu’ils n’ont pas pu
apporter l’aide que les victimes étaient venues chercher en les contactant.
Le “destin” de la commission Adriaenssens a basculé avec l’affaire Vangheluwe. Elle a dû revoir en toute
hâte sa structure et étoffer ses services pour faire
face à l’avalanche de témoignages qui ont suivi les
révélations sur l’ex-évêque de Bruges. “Pendant 8
semaines, nous avons dû travailler dans des conditions chaotiques”, a souligné le Pr. Adriaenssens.
475 dossiers
De fait, entre le 19 avril et le 24 juin, la commission
a reçu plus de 500 plaintes, provenant essentiellement du côté néerlandophone, qui ont donné lieu
à 475 dossiers d’abuseurs. Tous ces dossiers
n’étaient pas égaux quant à la précision des informations qu’ils contenaient. Néanmoins, il y avait
suffisamment de renseignements corrects au sujet
des victimes et des auteurs pour offrir une base
fiable à l’établissement du rapport qu’a livré la
commission et dont voici les grandes lignes.
Les plaintes concernent pour l’essentiel des faits
commis entre les années 60 et les années 80: 70%
des victimes ont aujourd’hui entre 40 et 70 ans.
Sont surtout concernés des garçons, qui étaient
principalement âgés de 10 à 14 ans (le plus souvent 12 ans) quand les premiers faits se sont produits. Le rapport mentionne aussi le cas d’un
enfant de 2 ans…
Le professeur Adriaenssens a demandé à l’Église de se montrer plus courageuse.
Les séquelles psychologiques qu’ont laissées ces
abus sont présentes chez bon nombre de victimes.
Plus grave encore, une dizaine d’entre elles se sont
même suicidées ou ont fait des tentatives de suicide pour en “finir” avec ce passé traumatique.
Concernant les auteurs de ces abus, ce sont tous
des hommes. Sur ces 475 abuseurs, au moins 102
étaient membres d’une congrégation, et toutes les
congrégations ont été impliquées. Le reste est le
fait de prêtres et là aussi, aucun diocèse n’a été
épargné. Le rapport indique aussi qu’une centaine
de ces abuseurs sont déjà décédés.
Un problème de société
Au-delà des témoignages et des statistiques, le
rapport formule toute une série d’avis, de remarques et de recommandations, allant même
jusqu’au sens des mots. Par exemple, éviter le terme “commission” si une nouvelle structure devait
être créée par la suite, mais plutôt parler d’un
centre de reconnaissance, de guérison pour clarifier le fait que cette structure n’a pas de mandat
judiciaire. Ou bien encore préférer le terme de
“survivants” à celui de victimes. Un mot qui rend
mieux compte de la force qui a été nécessaire à
G R A N DE - B R ETA G N E – L es pr otes t a t i ons n’inqui èt ent pa s le S a i nt Siège. Face aux protestations de ces derniers jours concernant la visite de
Benoît XVI au Royaume uni, le père Federico Lombardi, directeur de la
Salle de presse du Vatican, porte-parole du Saint-Siège, a expliqué
qu’elles faisaient partie “du climat normal d’une société pluraliste dans
laquelle existe une grande liberté d’expression“. “Il nous semble que
l’écho de ces protestations est plus fort que la réalité du climat effectif au
sein de la population“, a-t-il ajouté. “Certains sondages disent même
que l’intérêt de la visite du pape n’est pas moindre et que l’hostilité
concerne une minorité.“
A USTR A LI E – Plus de musi que prof a ne lor s des f unéra illes . L’Église catholique australienne a enjoint aux prêtres et aux pompes funèbres de ne
plus tolérer lors des obsèques la diffusion de musique profane. Un sondage a effectivement montré que l’hymne de l’équipe nationale de football australien, ainsi que “My way” de Frank Sinatra et “The wind beneath
my wings” de Bette Midler, figuraient parmi les airs les plus diffusés lors
des cérémonies religieuses d’enterrement. Un enterrement n’est pas la
“célébration“ de l’existence de quelqu’un, mais un adieu sacré, qui doit
se plier aux règles liturgiques, a rappelé l’archevêque de Melbourne.
F R A N CE - Ni cola s Sa r k oz y dev ra i t r encont r er
Benoît X VI à Rome t rès bient ôt. “Nous sommes
en train de chercher une date pour une visite
du président au Saint-Père“, a confié le secrétaire général de l’Élysée Claude Guéant à La Croix.
“Cette rencontre se fera sans doute dans la première quinzaine d’octobre.“ L’occasion pour le
pape de s’expliquer quant à son invitation à
“accueillir les légitimes diversités humaines“. En
pleine opération d’expulsion des Roms, la
déclaration pontificale avait été comprise comme une condamnation
directe de cette politique.
K OSOVO – I na ug ura t i on de l a ca t hédra l e de Pr is t i na . Plusieurs milliers de fidèles se sont réunis samedi dernier à Pristina, capitale du Kosovo, pour l’inauguration de la cathédrale catholique, dédiée à Mère Teresa
de Calcutta, béatifiée par Jean Paul II en 2003. Selon les projets actuels
d’édification, cette cathédrale sera le bâtiment le plus haut du pays.
ces personnes pour vivre avec de tels faits, mais
aussi du respect qu’on leur doit. “La société doit
les écouter, respecter leur demande. La protection
de l’enfance est une responsabilité collective” a insisté le professeur qui a indiqué par ailleurs que la
commission avait aussi reçu des plaintes pour des
abus sexuels commis par des thérapeutes, des
psychiatres ou dans le cadre de l’armée, dans le
sport de haut niveau… Or, rien n’existe pour recueillir les témoignages de ces victimes.
La plupart des recommandations s’adressent
néanmoins à l’Église. En particulier pour qu’elle incite clairement les auteurs d’abus sexuels à se dénoncer eux-mêmes, afin d’éviter aux victimes de
faire cette pénible démarche. “Les victimes attendent et méritent une Église courageuse qui ne
craint pas d’être confrontée à sa vulnérabilité, de la
reconnaître, de coopérer à la recherche de réponses équitables, de donner à l’histoire un lieu
qui l’empêche de tomber dans l’oubli”, conclut le
rapport.
Pierre GRANIER
Le rapport de la commission est consultable sur le
site internet www.commissionabus.be
LE PASTEUR TERRY JONES
L
e pasteur américain
Terry Jones, qui a lancé
un appel à brûler le Coran pour protester contre les attentats du 11 septembre, a fini
par renoncer à son funeste projet. Et c’est heureux. Reste que
l’on est en droit de se demander
comment un type aussi marginal
a pu obtenir une telle audience.
Un buzz médiatique qui a failli tourner
à l’incident diplomatique, ainsi pourrait-on résumer l’affaire Terry Jones.
Mais comment en est-on arrivé là?
Lancé le 12 juillet, le projet du pasteur
américain a mis une quinzaine de
jours avant de déborder du cadre des
milieux intégristes chrétiens. L’AFP, par
exemple, le mentionne pour la première fois le 30 juillet. Mais c’est une
déclaration du général américain David Petraeus, le commandant des
forces internationales en Afghanistan,
qui a vraiment mis le feu aux poudres.
“Brûler le Coran pourrait mettre en
danger les troupes“, a-t-il averti le 7
septembre dernier. Ensuite, c’est
l’escalade: manifestations de musulmans en colère un peu partout dans le
monde, menaces de l’Iran, condamnations du président Obama, de dizaines d’autres chefs d’État et même
du pape, etc.
Un preneur d’otage
Une question demeure cependant:
comment cet homme, tout à fait marginal dans le paysage religieux, a-t-il
réussi à mettre à ce point le monde
en ébullition? Pour l’historien et sociologue Sébastien Fath, si le contexte
passionnel qui entoure le projet de
mosquée à Ground Zero a certainement joué un rôle important dans
cette affaire, il ne faut pas sous-estimer “l’effet Andy Warhol”. En 1968, ce
dernier avait prophétisé que dans le
futur, chacun pourrait avoir son quart
d’heure de célébrité. “Cela signifiait
que dans un monde ultramédiatisé,
chacun peut rêver, un jour ou l’autre,
d’être au centre du monde, à condition de trouver le pitch ou l’angle adéquat. Le paysage religieux américain
n’est pas hermétique à ce courant, en
particulier le monde évangélique“,
explique Sébastien Fath. “Terry Jones
n’est autre qu’un preneur d’otage
symbolique, qui cherche par provocation à attirer l’attention du monde
entier. Il faut reconnaître que sur ce
plan il a réussi.“ Son objectif, en effet,
était de “montrer qu’il y a un élément
très dangereux et très radical dans
l’Islam“. Espérons maintenant que les
braises qu’il a allumées s’éteignent
très vite.
Pascal ANDRÉ
EXPRESS
EXPRESS
CULTURE
N°32 - 19 septembre 2010
À voir...
“OBJECTIFS TERRE”
La révolution des satellites
L
es données satellite
jouent un rôle accru
dans la compréhension des phénomènes terrestres,
ainsi que dans la gestion de
l’environnement et des activités
humaines. Exposition permanente de la Cité des Sciences (Paris). Première visite.
Elle est ronde
La majorité des activités spatiales se
déroulent aujourd’hui entre 300 et
36.000 km. Elles sont tournées vers
la Terre et non plus vers l’espace,
d’où le titre de la première partie:
“Regard(s) vers la Terre”. On peut y
voir une série de photographies de
notre planète vue de l’espace, en
commençant par l’image la plus
lointaine connue de la Terre, telle un
tout petit point blanc, à 6 milliards
de kilomètres, jusqu’à la plus
proche… On peut aussi admirer la
première photographie de la Terre
par un astronome américain en route vers la Lune, en 1972. Elle permit
de passer d’un monde imaginaire,
celui des croyances, à un monde réel.
ARTE
Sa 18/09 à 20h40
Naufragés des Andes
L’une des histoires de survie les
plus extraordinaires de tous les
temps, suite au crash d’un avion
dans les Andes et le grand tabou
qui l’a rendue possible: manger
de la chair humaine.
© Pierre Carril/ESA
Voici trente ans, les satellites entraient
dans l’histoire scientifique. Aujourd’hui, des supercalculateurs hyperpuissants malaxent des milliers de milliards de données à la seconde et peuvent les traiter en temps réel. Une de
leurs missions importantes est la surveillance de la Terre en matière environnementale. Dans la Cité des
Sciences, qui ressemble parfois à une
école tant les groupes scolaires y sont
nombreux, l’expo“Objectifs Terre” permet de comprendre l’importance des
satellites dans la gestion de notre petite planète. À l’appui, bien des moyens
pédagogiques, notamment des vidéos. Ainsi celle, amusante, des astronautes qui, dans une station spatiale,
se restaurent. La nourriture flotte. Sur
la paroi, une icône russe.
7
Jadis, en effet, on ne pouvait que regarder l’espace et imaginer la Terre.
Celle-ci fut d’abord plate, telle la terre
mythique des Vikings. Petit à petit,
elle apparaîtra sphérique. Ératosthène avait déjà découvert la courbure
de la Terre dès le 3e siècle av. J.-C. Ptolémée, lui, au 2e siècle av. J.-C., représentera un monde réel et non plus
imaginaire en dessinant la carte de
l’Europe. Puis ce sera la découverte
des continents et le traçage des nouvelles cartes avec des Magellan et
autres découvreurs. Il faudra attendre
le 19 e siècle pour apprendre
l’existence de l’Antarctique.
Mais il y a aussi tout le versant utilitaire. Les satellites permettent par
exemple de mesurer la quantité
d’ultraviolets reçue au sol. Données
précieuses pour les sociétés de cosmétique, afin d’établir les prévisions
de vente de leur crème solaire. Mais
on peut aussi s’en servir pour dresser
une carte de l’état de glaciation de la
Terre, notamment pour la navigation
ou encore pour les sports d’hiver. Ou
photographier les courants marins et
déterminer les routes optimales pour
les cargos. Les satellites permettent
également de surveiller les ours réintroduits dans les Pyrénées. Ils sont
encore bien utiles également pour
l’agriculture, l’état d’avancement des
vignes, par exemple. C’est aussi grâce
aux satellites, notamment à Nimbus
7, satellite américain lancé en 1978
que, des années plus tard, en 1985,
on découvrira le phénomène des
trous de la couche d’ozone.
Gestion des crises
Les informations satellites participent à
la gestion des crises naturelles. Depuis
dix ans fonctionne une entraide internationale qui permet de fournir des
images aux pays ayant connu des catastrophes majeures. En 1999 a été
créée une Charte internationale “Espaces ou catastrophes majeures” pour
les catastrophes d’origines naturelles
ou humaines. Cette Charte rassemble
aujourd’hui une vingtaine d’agences
spatiales qui peuvent être sollicitées par
des organismes nationaux de l’ONU ou
des ONG comme la Croix-Rouge. Les
activations de cette procédure sont en
nette croissance, mais on pourrait encore en réduire les délais qui pèsent sur
l’efficacité des ONG.
“En route vers l’espace”, deuxième
partie de l’exposition, trace le fil historique, scientifique et technologique qui a conduit à ce qu’aujourd’hui des centaines de satellites sont
en activité en orbite, que des
hommes vivent et travaillent dans la
station internationale. Le continuum
historique depuis cinquante ans y
est présenté. Ainsi que les technologies qui permettent d’aller dans
l’espace et d’y rester, les sciences qui
sous-tendent tout cela, anciennes et
récentes, et enfin une introduction
sur le présent et l’avenir avec la mise
en avant d’un certain nombre de
questions autour de la présence de
l’homme dans l’espace: allons-nous
tous, un jour, partir habiter sur Mars
ou sur la Lune?
Charles DELHEZ, à Paris
www.cite-sciences.fr
LES GRANDS COMPOSITEURS
Q
u’est-ce qu’un “grand compositeur”? C’est notamment à cette
question que répond le musicologue français Gérard Denizeau, dans un
ouvrage joliment mis en page paru aux éditions Larousse, tout en présentant quelque
85 de ces musiciens de génie qui ont marqué l’histoire culturelle européenne.
Expo Koen Lemmens
Koen Lemmens, artiste religieux, expose
son œuvre au secrétariat national de
l’Aide à l’Église en Détresse. L’exposition
s’intitule « Sedes Gratiae », le trône de grâce, une représentation médiévale de la
sainte Trinité. Dieu le Père, assis sur un
trône, porte le Christ crucifié et l’Esprit
Saint plane autour sous la forme d’une colombe.
Koen Lemmens reproduit cette image
avec un ensemble de lignes et de couleurs significatives qui expriment les relations entre le Père, le Fils et l’Esprit.
Les œuvres exposées sont vendues au
profit de la formation théologique de 70
séminaristes à Kazan (Russie).
Du 11 au 19 septembre 2010, de 10h à 18h.
Au siège d’AED - Abdij van Park 5, 3001
Leuven. Prix: 2€ . Informations: 016/39.50.50
www.egliseendetresse.be
Mozart, Gounod, Brahms, Beethoven, Schubert, Verdi, Puccini, Tchaïkovski…
Comment ces compositeurs
ont-ils fait pour traverser les
siècles et les modes? En quoi
sont-ils différents des musiciens de leur époque? Professeur au département de musicologie de la Sorbonne et au
CRR de Paris, Gérard Denizeau
nous explique que le grand compositeur est avant tout un créateur dont l’œuvre a exercé une influence décisive, incontestable, sur
le destin de la musique, ce qui le
rend forcément incontournable.
C’est aussi “un homme qui exalte le
passé dont il est le digne héritier,
tout en prophétisant un avenir dont il
devient le seuil ineffaçable“, poursuit l’auteur.
“Un solitaire, enfin, qui œuvre paradoxalement
au nom et au profit de tous, un augure qui décrit des fig ures dont la réelle sig nification
n’apparaît qu’avec le passage du temps.“
Ces caractéristiques font évidemment qu’on en
compte finalement très peu en Europe sur la
période qui s’étend du crépuscule médiéval à
l’aube du IIIe millénaire. Quelques dizaines à
Bref inventaire
peine, si l’on s’en tient au recensement qu’en
fait le musicologue français. Sans nier la prééminence d’artistes considérables comme Mozart ou Stravinsky, Gérard Denizeau nous invite
cependant à élargir nos horizons en mettant
en lumière des noms plus obscurs – et pourtant déterminants – de la légende musicale,
tels Gilles Binchois, Manuel de Falla, Pérotin le
Grand ou Alexandre Scriabine. Même s’il reconnaît lui-même que certaines absences ne laisseront pas de surprendre – voire d’indisposer – les mélomanes avertis.
Suivant le même schéma pour
chaque entrée, l’auteur, donc, décline avec beaucoup de pédagogie la
vie et l’œuvre de ces grands compositeurs, résume l’essentiel de
leur apport, les situe au sein de
mouvement plus larges, propose
enfin des orientations discographiques et bibliographiques susceptibles de compléter
l’information du lecteur curieux.
À noter, toutefois, l’absence totale d’illustrations qui en auraient pourtant rendu la consultation
plus agréable, même si la mise en page ne
manque pas de style
Pascal ANDRÉ
“ L e s G r a n d s C o m p o s i t e u r s ” , Gérard Denizeau,
Larousse, Collection Reconnaître - Comprendre, 264
pages, 34,30 €, port compris, au compte 7327032002-38 IBAN BE24 7327 0320 0238 - BIC
CREGBEBB de Dimanche Service, 67/2, chaussée de
Bruxelles, 1300 Wavre.
LA UNE
Di 19/09 à 9h20
Il était une foi
L’émission sera consacrée à la
Journée des médias catholiques.
Ce sera l’occasion notamment de
découvrir le journal Dimanche
mais aussi les autres acteurs médiatiques et catholiques de la Belgique dont les radios RCF. Invités:
Père Tommy Scholtes, s.j., diacre
Luc Tielemans.
FRANCE 2
Di 19/09 à 10h40
Le Jour du Seigneur
Messe célébrée en direct de
l’abbaye Saint-Pierre de Solesmes
à l’occasion du millénaire de
l’abbaye de Solesmes. Une célébration exceptionnelle dans la tradition grégorienne. Prédication:
Dom Philippe Dupont, abbé.
LA UNE
Di 19/09 à 20h10
Ma terre: dans le secret
des abbayes
Lieux phares de l’histoire occidentale, les abbayes ont joué un rôle
majeur dans le développement de
la Wallonie. Leur présence marque
encore nos paysages et notre vie
quotidienne. À l’abbaye d’Aulne,
vous découvrirez l’ingénieux système hydraulique développé par les
moines. À Nivelles, la nécropole
vous racontera les secrets de la fondation de la ville... À la British Library
de Londres, vous verrez les Bibles
de Stavelot et de Floreffe…
LA DEUX
Lu 20/09 à 22h55
Le meilleur du classique
Au programme de cette soirée:
la symphonie N° 40 de W. A. Mozart, l’une des œuvres de musique classique les plus jouées.
Jean-François Zygel nous la
décortique à sa façon et avec
humour.
LA DEUX
Ma 21/09 à 22h50
Noms de Dieux
Edmond Blattchen reçoit Didier
van Cauwelaert, prix Goncourt
pour “Un aller simple” en 1994.
“Les témoins de la mariée”, paru
en mai dernier est son vingt-etunième roman.
FRANCE 2
Me 22/09 à 20h35
La Peau de chagrin
Le réalisateur Alain Berliner adapte
le roman de Balzac pour la télévision.
ARTE
Ve 24/09 à 22h45
Fractales, à la recherche de la
dimension cachée
Les fractales, ces formes irrégulières qui se répètent et que l’on
trouve presque partout dans la
nature, ont été découvertes en
1973. Cette géométrie inspire les
chercheurs, du cinéma aux
sciences de la vie.
8
LITURGIE - DIOCÈSES
PAROLE
POUR
N°32 - 19 septembre 2010
L’ATTACHEMENT À L’ARGENT
“
V
Évangile de ce dimanche
DIEU ET L’ARGENT
ous ne pouvez à la fois
servir Dieu, et l’argent “,
nous dit l’Évangile de ce
dimanche. En réentendant cette affirmation du Christ, on repense à
d’autres passages qui disent cette
même réalité. “Heureux les pauvres“,
est-il dit pour nous rappeler que le
bonheur est toujours lié à la pauvreté
et non à la richesse. “Il est plus facile à
un chameau d’entrer par le trou
d’une aiguille qu’à un riche d’entrer
dans le royaume de Dieu“, dit encore
un autre chapitre de l’Évangile. Et l’on
pourrait multiplier ces textes qui disent combien l’argent est non seulement un obstacle, mais un empêchement pour entrer et vivre dans le
Royaume de Dieu.
Or, depuis des siècles et dans beaucoup de civilisations, l’argent a été la
façon de régler les échanges entre
les hommes et d’organiser l’économie entre les peuples. L’Évangile ne
prendrait-il pas en compte cette réalité si présente à la vie des hommes?
Tout argent aurait-il cette odeur de
l’enfer? Ce serait méconnaître
d’autres passages de l’Évangile où il
est question des talents à faire
grandir, de l’impôt payé à César, ou
de ces paraboles qui parlent
d’acheter un champ pour ne pas
perdre le trésor qui s’y trouve caché.
Et pourtant l’Évangile est radical, net et
précis: il n’est pas possible de servir à la
fois Dieu et l’argent. Cela veut dire que
Dieu est le seul absolu et que là où
l’argent prend la première place, Dieu
ne peut plus être reconnu. La richesse
n’a jamais été à la racine du bonheur,
pas plus que la misère d’ailleurs. Le vrai
bonheur passe toujours par ces chemins de dépossession sans lesquels la
liberté reste une illusion.
L’Évangile ne veut pas nier la nécessité et la légitimité de l’argent comme
moyens de vivre. Ce que condamne
le Christ, c’est l’attachement à
l’argent qui devient alors la prison de
l’homme. Étonnante inversion des
choses qui peut conduire à l’illusion
du bonheur... avec toutes les déceptions qui découleront d’une telle
conception.
Le vrai trésor ne se trouve pas dans
les coffres-forts, mais dans le cœur
de l’homme. C’est avec la même force que l’Évangile combat à la fois
l’attachement à l’argent et la misère
ÉVANGILE
Philippe MAWET
3
Dima nche 19: 25e dima nche du
T. O r d i n a i r e . Am 8, 4-7; L e s
ma uv a i s r i ches . Ps 112; 1 Tm 2,
1-8; L a pr i è r e u n i v e r s e l l e . Lc
16, 1-13; L ’a r g ent tr ompe ur .
L undi 20: Bx Maximin Giraud ,
S. Eustache et ses compagnons.
Pr 3, 27-34; Ps 14; Lc 8, 16-18.
M a rdi 21: S. Matthieu, apôtre. Ep
4, 1-7.11-13; Ps 18; Mt 9, 9-13.
M ercredi 22: S. Thomas de Villeneuve et S. Maurice et ses compagnons. Pr 30, 5-9; Ps 118; Lc
9, 1-6.
J e u d i 23: S. Lin et Ste Thècle.
Qo 1,2-11; Ps 89; Lc 9, 7-9.
s’était montré habile, car les fils de ce monde sont plus
habiles entre eux que les fils de la lumière. Eh bien moi,
je vous dis: Faites-vous des amis avec l’Argent trompeur;
afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles.” Celui qui est
digne de confiance dans une toute petite affaire est
digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui
est trompeur dans une petite affaire est trompeur aussi
dans une grande. Si vous n’avez pas été dignes de
confiance avec l’Argent trompeur, qui vous confiera le
bien véritable? Et si vous n’avez pas été dignes de
confiance pour des biens étrangers, le vôtre, qui vous le
donnera? Aucun domestique ne peut servir deux
maîtres: ou bien il détestera le premier, et aimera le second; ou bien il s’attachera au premier, et méprisera le
second. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et
l’Argent.”
Ve ndredi 24: Notre-Dame-de-la
Merci. Qo 3,1-11; Ps 143; Lc 9,
18-22
S a m e d i 25 : S. Vincent-Ma rie
Strambi et S. Firmin. Qo 11, 9 à
12, 8; Ps 89; Lc 9, 43b-45.
D i m a n c h e 2 6: 25 e d i m a n c h e
du T. Or d i na i r e . Am 6, 1a.4-7;
Co n t r e l e g a s p i l l a g e i n s o l en t
des r i ches . Ps 145; 1 Tm 6, 1116; Viv r e la f oi a u Chr i s t . Lc 16,
19-31; Pa r a bole du r i che et de
L a z a r e.
Textes liturgiques© AELF, Paris
“RESTE AVEC NOUS !”
En souvenir de Columba Marmion
L
Une session de formation à Libramont
a FOCELUX (Formation Chrétienne
Centre Luxembourg) propose durant
cinq jeudis soir en septembre et
octobre une formation sur le thème “Reste avec
nous !”. Cette formation sera menée par Myriam
Tonus, théologienne, animatrice au Centre de recherche et de formation théologiques du
diocèse de Tournai.
Dans le cadre du 450e anniversaire du diocèse, l’évêque de
Namur invite tous les diocésains
à vivre avec lui une journée à
l’abbaye de Maredsous pour
célébrer avec la communauté le
10e anniversaire de la béatification du bienheureux Columba
Marmion. Cette journée se
déroulera le jour de sa fête, le
dimanche 3 octobre de 9h30
à 16h30.
À partir de 9h30 : accueil dans
l’église abbatiale.
10h00 : eucharistie solennelle
de la fête du Bienheureux
Columba, présidée par Mg r
Rémy Vancottem avec la communauté monastique.
11h30 : visite de l’exposition “ La
béatification, 10 ans après” avec
le frère Poswick, vice-postulateur
de la cause du Bienheureux
Columba.
qui écrase. L’un comme l’autre font
de l’homme un esclave et un prisonnier. L’un comme l’autre sont à la
source de l’injustice.
Ce dimanche, l’Évangile invite à la libération. Il n’y a d’absolu que Dieu
seul. Tout autre attachement devient
une idole à la source et à la solde de
tous les puissants. L’absolu de
l’argent crée l’injustice mais son partage devient chemin de libération et
de vraie liberté.
selon saint Luc 16, 1-13
Jésus racontait à ses disciples cette parabole: “Un homme riche avait un gérant qui lui fut dénoncé parce qu’il
gaspillait ses biens. Il le convoqua et lui dit: “Qu’est-ce
que j’entends dire de toi? Rends-moi les comptes de ta
gestion, car désormais tu ne pourras plus gérer mes affaires.” Le gérant pensa: “Que vais-je faire, puisque mon
maître me retire la gérance? Travailler la terre? Je n’ai
pas la force. Mendier? J’aurais honte. Je sais se que je
vais faire, pour qu’une fois renvoyé de ma gérance, je
trouve des gens pour m’accueillir.” Il fit alors venir, un
par un, ceux qui avaient des dettes envers son maître. Il
demanda au premier: “Combien dois-tu à mon maître?
— Cent barils d’huile.” Le gérant lui dit: “Voici ton reçu;
vite, assieds-toi et écris cinquante.” Puis il demanda à
un autre: “Et toi, combien dois-tu? — cent sacs de blé. » Le
gérant lui dit: “Voici ton reçu, écris quatre-vingts.” Ce gérant trompeur, le maître fit son éloge: effectivement, il
JOURNÉE À MAREDSOUS
Le programme
la semaine
Prison de l’homme
VIVRE
25e dimanche ordinaire
LECTURES
DE
“Cri d’inquiétude face à la déchristianisation croissante ?
Cri de confiance en une Parole toujours neuve ? “Il faut
tout repenser !” Tel était l’avis de Paul VI au sortir du
Concile Vatican II. Si celui-ci marqua sans conteste un
tournant décisif dans l’histoire de l’Église, peut-être
sommes-nous aujourd’hui au pied du mur. Confrontés à
la déchristianisation croissante, nous avons le choix entre
la nostalgie… et un vrai travail de pensée pour retrouver
la formidable puissance de la Bonne Nouvelle”.
12h00 : apéritif offert par la communauté.
13h00 : repas à l’accueil Saint-Joseph pour tous les pèlerins, stand
450e, librairie, exposition…
16h00 : vêpres solennelles de la
fête du Bienheureux Columba.
Tous les pèlerins présents recevront la brochure du 450e anniversaire concernant Dom
Columba et la bande dessinée
conçue lors de sa béatification.
Renseignements et inscription :
[email protected]
Le programme
23 septembre : “Emmaüs, c’est aujourd’hui !” Des disciples désillusionnés, incertains de l’avenir, qui quittent
Jérusalem… Ne leur ressemblons-nous pas un peu
quand nous laissons la nostalgie prendre en nos cœurs la
place de l’espérance ?
30 s eptembre : “La Parole parle-t-elle ?” “Notre parole
ne parle plus” : ce dur constat d’un évêque français pose
une question radicale : écoutons-nous l’Évangile ? Com-
ment cette parole peut-elle (re)devenir agissante ? Et
comment la dire à d’autres, qui ne peuvent plus
l’entendre ?
7 octobre : “Faut-il vraiment imiter Jésus-Christ ?” Agir
comme le Christ, oui… Mais comment faire, dans un
monde aussi éloigné du sien? Entre fidélité figée et adaptation molle à la culture ambiante, l’exemple de saint
Paul peut nous inspirer.
14 octobre : “L’Évangile, une brûlante actualité”. Retrouver la puissance subversive de l’Évangile n’est pas, pour le
croyant, une option parmi d’autres. Cette parole, si on
l’écoute vraiment, ouvre un chemin neuf pour l’humain
d’aujourd’hui aux prises avec des puissances destructrices.
21 o c t o b r e : “Nous sommes le corps du Christ”.
À force de considérer Jésus comme un berger, les chrétiens seraient-ils devenus des moutons ? Ce n’est pourtant pas ce à quoi invite l’Évangile : il réveille en l’humain
la grande liberté et la puissance de créer cieux nouveaux
et terre nouvelle.
Renseignements pratiques
Les jeudis de 20h à 22h, à l’Institut St-Joseph à
Bonance (Libramont).
Participation aux frais : 4 € par soirée (16 € pour le cycle,
50 % de réduction pour les étudiants).
Contacts : Pierre Godfroid (061/22.25.90) ou Josette Dumay-Golinveau (061/53.38.67).
JOURNÉES DES ACOLYTES
Un mois de septembre bien chargé
Bruxelles et Brabant wallon
Le rassemblement du samedi 18 septembre
à Wavre sera aussi l’occasion de retrouvailles
suite au pèlerinage international des acolytes qui vient de se dérouler à Rome et auquel une quarantaine d’acolytes du diocèse
ont participé.
La journée débute à 9h avec l’accueil à l’église
St-Jean-Baptiste et la matinée sera consacrée
à des ateliers. Après le pique-nique, répétition
des chants, grand jeu, goûter. À 16h, eucharistie à laquelle tout le monde est le bienvenu.
À 17h, retrouvailles du pèlerinage à Rome :
montage dias suivi d’un verre de l’amitié vers
18h30. Ouvert à tous, même à ceux qui n’ont
pas participé au pélé.
Inscriptions pour le 11 septembre auprès de
Cécile Druenne au 067/21.09.60 ou
[email protected]
Liège
Les acolytes du diocèse de Liège se retrouvent à Banneux le lundi 27 septembre.
Cette 5e journée sera placée sur le thème
“Baptisés - porteurs de lumière”. Invitation
est lancée à tous les “servants d’autel “.
Voici le programme.
9h30 : accueil devant l’église de Banneux
(village).
10h : rencontre devant les fonds baptismaux où
Mariette a été baptisée et départ par groupe vers
le Sanctuaire.
12h : rencontre des acolytes devant la chapelle
des apparitions, suivi d’un pique-nique.
13h : découverte du sanctuaire.
14h30 : préparation à la messe.
15h : messe présidée par Mgr Aloys Jousten.
16h : goûter, rencontre avec l’évêque, photo commune.
17h : fin de la journée.
Les acolytes sont invités à prendre avec eux leur
aube, leur croix, de quoi écrire et 2€.
Contact : abbé Czeslaw Wieckowski, responsable-coordinateur, rue de Fétinne 87 à 4020
Liège, 04/343.34.60 ou [email protected]
Tournai
Comme leurs collègues de Bruxelles et du
Brabant wallon, les acolytes du diocèse de
Tournai étaient à Rome au mois d’août pour
le pèlerinage international des servants
d’autel. Une rencontre est organisée le dimanche 19 septembre à l’église de Cuesmes
(Mons) pour regarder ensemble les reportages réalisés sur place.
EXPRESS
EXPRESS
DIOCÈSES
N°32 - 19 septembre 2010
LES GRANDES CONFÉRENCES LIÉGEOISES
“
R
encontrer, dans le
pluralisme et l’interdisciplinarité, les
grandes questions de notre
temps” : telle est l’ambition
des Grandes Conférences
Liégeoises qui entament en
octobre leur 6e saison.
Et à l’ambition on ajoutera le défi :
“ Cette année, nous accueillons
des orateurs moins connus d’un
certa in public, ma is pointus et
compétents dans leur domaine
respectif. Nous sa vons que le
public qui nous suit avec fidélité
et intér êt depuis 5 a ns, fer a
confiance à notre choix qui est le
fruit du travail régulier et critique
de notre comité de programmation.
L’ancien premier ministre Guy
Verhofstadt inaugurera la saison le
7 octobre. Et les conférenciers se
succéderont au Palais des
Congrès au rythme d’un par mois,
la plupart du temps un jeudi. Voici
l’ensemble du programme.
G uy Ver hof s t a dt : “Un gouvernement pour l’Europe ?”, le jeudi 7
octobre. Réservation depuis le
mardi 14 septembre.
Ya s mina K ha dra : “L’écrivain face
à l’obscurantisme”, le jeudi 25
novembre. Réservation à partir du
vendredi 8 octobre.
F r a n c i s H u s t e r : “Le théâtre et
l’amour : autant en emportent les
femmes”, le mercredi 15
décembre. Réservation à partir du
Le programme 2010-2011
vendredi 26 novembre.
A la in Toura ine : “Après la crise”, le
jeudi 13 janvier 2011. Réservation
à partir du jeudi 16 décembre
2010.
Ca r ol ine Foures t :“Crise du multiculturalisme et montée des intégrismes”, le jeudi 17 février. Réservation à par tir du vendredi
14 janvier.
M a r cel Ruf o : “Est-il encore possible d’être adolescent aujourd’hui ?”, le jeudi 17 mars.
Réservation à partir du vendredi
18 février.
F r é d é r i c L e n o i r : “Quelles
sagesses pour aujourd’hui ?”, le
jeudi 7 avril. Réservation à partir
du vendredi 18 mars.
Renseignements pratiques
Toutes les conférences ont lieu en
la Salle de l’Europe du Palais des
Congrès (Esplanade de l’Europe,
4020 Liège) à 20h15 (les duplex
ont lieu en la Salle Reine Élisabeth,
500 places - et, si nécessaire, en la
Salle Rogier - 250 places).
Les abonnements sont en vente sur
le site www.gclg.be, à l’Office du
Tourisme et au stand info Belle Île.
Le nombre des abonnements est limité à 800. Lors de chaque conférence, outre les abonnés, il restera
encore plus de 300 places à vendre
dans la salle principale. Ensuite les
organisateurs ouvriront un ou plusieurs duplex, à des tarifs inférieurs.
Prix des abonnements pour 7
Frédéric Lenoir sera le
dernier conférencier
conférences : adultes 60 €, étudiants (-26 ans) et demandeurs
d’emploi 30 €. Prix des places par
conférence : adultes 8 €, étudiants (-26 ans) et demandeurs
d’emploi 5 €. Prix réduit pour les
places en duplex : adultes 5 €,
étudiants (-26 ans) et demandeurs d’emploi 3 €.
Renseignements, billetterie et
prévente : Infor spectacles - Office
du Tourisme (92, En Féronstrée)
04/221.92.21 ou Stand info
Belle-Île : 04/341.34.13.
TUBIZE ET BRAINE-L’ALLEUD
L’École de la foi fait sa rentrée
C
omme
chaque
année, l’École de la
foi propose des parcours décentralisés dans les
vicariats de Bruxelles et du
Brabant wallon. Pour 20102011, l’École sera ainsi dans les
doyennés de Tubize et Brainel’Alleud/Braine-le-Château.
Les rencontres ont lieu en soirée
pour répondre à la demande de
personnes désireuses de suivre
une formation chrétienne tout en
ayant des horaires chargés. Et les
responsables résument cette
démarche en une formule : “Pour
que la foi ne soit pas une question de temps.”
Fondée par l’archevêque de
Malines-Bruxelles au printemps
2000, l‘École de la foi fête donc
ses dix ans. À qui s’adresse-telle ? “Aux chrétiens et aux personnes en recherche qui ont soif
d’a ppr ofondir leur foi, qu’ils
soient engagés ou non au sein
de leur communauté. Parce que
da ns notre société plura liste,
cha cun est a ppelé à mieux
connaître sa propre foi, pour en
vivre et en témoigner.”
Au programme
Chaque soirée alterne enseignements (dans un langage accessible à tous) et échange en petits
groupes. Pour chaque rencontre,
L’École de la foi offre aux participants un dossier comprenant une
synthèse des apports et une documentation appropriée.
Dans le doyenné de Tubize, le
thème est la Vierge Marie (les
lundis 4 et 11 octobre à Tubize et
le 18 octobre à Ittre).
Dans le doyenné de Brainel ’A l l e u d / B r a i n e - l e - C h â t e a u ,
toutes les soirées ont lieu les jeudis à Braine-l’Alleud.
Thèmes :“Être parents, grandsparents, éducateurs. Comment
vivre et proposer notre foi dans le
quotidien ?” (14, 21 et 28 octobre), “Les dimensions sociales
de la foi : l’amour dans la vérité”
(25 novembre et 2 décembre),“ Le
christianisme en dialogue avec les
autres religions et le salut en Jésus
Christ” (10, 17 et 24 février 2011).
Infos pratiques
École de la foi, Catherine Chevalier, Chaussée de Bruxelles 67 à
1300 Wavre, 010/45.11.28 ou
[email protected]
AGENDA
CONCER TS
• Mardi 2 1 s e p t e m b r e de 19h30 à 21h30 à la “Taverne du
Brasseur” à M or la nw el z (Quai de la Haine, 1), café théologique.
“Cette rencontre, dans une ambiance conviviale, fait directement
appel aux opinions personnelles des participants et devra sa réussite à leur contribution. Le dialogue très largement ouvert, respectueux de l’opinion de l’autre, apportera un enrichissement mutuel et
une meilleure compréhension en dépassant les idées reçues qui opposent les humains”. L’entrée est libre. Il suffit d’honorer ses consommations. Contacts : secteur pastoral de Morlanwelz, rue Dufonteny, 5
à 7141 Carnières (064/44.31.19).
• Samedi 25 septembre à 20h, les “Baladins de l’Ouvre Boîtes” présenteront au Waux Hall le spectacle “L’Amour au fil des saisons”. Entrée: 10 € en
prévente (8 € pour les moins de 12 ans), 11 € sur place (9 € pour moins
de 12 ans). Réservation à l’Ouvre Boîtes 067/84.00.37 ou ob-asbl @
swing.be ou http://www.e-monsite.com/ouvreboitesasbl
CON F ÉR E NCES/ DÉBATS/I N F OR M ATI ON
• Mardi 21 septembre à 20h à la librairie Siloë, rue des Prémontrés 40 à Liège, Dominique Collin, jeune dominicain, autour de son ouvrage “Mettre sa
vie en paraboles. Pour un christianisme parabolique”. Débat mené par
Myriam Tonus. Inscription recommandée à la librairie, entrée gratuite. Infos :
04/223.20.55 ou [email protected] ou www.siloe-librairies.com
• Mardi 21 septembre L’ACi (Agir en Chrétien informés) de la région de
Charleroi organise une journée ouverte à tous sur le thème de la justice.
Jean-François Blérot parlera du conseil de l’Europe, de la cour de justice européenne et de la cour des droits de l’homme. Frédéric Mohymont, abordera le thème de la justice sociale au quotidien. De 10h à 16h30 au Centre
Magnificat, 10 place Brasseur à Gerpinnes-Loverval. Participation aux frais :
12 € . Inscription obligatoire au 071/43.44.86 ou 0497/31.65.26.
• Vendredi 24 s eptembre de 20h à 22h. Le CEFOC (Centre de formation Cardijn) nous annonce la création d’un groupe recherche de
sens: sur le thème “Près de nous des fins de vie”, ou “Comment parler aujourd’hui du tragique de l’existence, d’une manière qui ne soit
ni occultée, ni mise en spectacle ? Où trouver des lieux pour risquer
une parole vraie sur la maladie, la vieillesse, la fin de vie, la mort ?
Une première rencontre aura lieu à Cha r ler oi , dans un lieu qui reste
encore à déterminer. Cette rencontre permettra au groupe de fixer
lui-même ses conditions de fonctionnement.
Contacts : Franca La Giusa [email protected] ou 071/36.60.92
ou 0494/64.31.22 ou Jeanine Depasse 071/36.47.40 ou [email protected] 0478/59.86.80.
• Samedi 25 septembre de 9h30 à 16h30 au Centre diocésain de formation,
rue des Prémontrés 40 à Liège, formation “Images à l’appui !” ou dessins,
icônes, œuvres d’art, films, bandes dessinées au service de la catéchèse.
Avec la participation de Chantal van der Plancke. Infos : service diocésain de la
catéchèse et du catéchuménat 04/220.53.82 ou [email protected]
Site : http://www.sdcc.be
CÉL ÉB R ATI ON S
• Dimanche 19 septembre à l’église St-Étienne à Bertrix, “Laissez-vous
réconforter après la perte d’un être cher”, célébration présidée par Mgr
Pierre Warin. Accueil à 15h, enseignement et partage à 15h15, eucharistie
à 16h, envoi à 17h. Renseignements : Pastorale familiale du diocèse de
Namur – Luxembourg, Brigitte et Jean-Pol Druart, 081/22.23.07 ou
[email protected]
• Le samedi 16 octobre, le mouvement francophone belge des Vierges
pèlerines organise sa journée mariale au Sanctuaire de Beaura ing. Le
père Jean-Marie Henneaux, sj, y fera deux exposés, sur l’Immaculée
Conception et la médiation de Marie. Début d’après-midi la présentation
des statues qui visiteront les différents diocèses en 2011. Infos : Michel
Stas au 071/78.53.94 ou [email protected]
R ETR A I TES/SESS I ONS/ PÈ LE R I NA G ES
• Du vendredi 17 au mardi 21 s eptembre le Pèlerinage liégeois organise
son triduum à Ba nneux -Notre-Dame. Ces cinq jours de rencontre avec
Marie, de vie en fraternité et de service s’adressent à tous. Animateur spirituel : Abbé Alain Schlim, de l’Unité pastorale “Herve”. Prix: 112 € pour le
séjour. Dépliants et bulletins d’inscription sont disponibles au secrétariat du Pèlerinage Liégeois à Banneux, rue de Herve, 380/17 à 4030 Grivegnée, [email protected] ou 04/367.72.39
• Dimanche 26 septembre, 26e pèlerinage familial de tradition de Leffe à
Foy-Notre-Dame. Thème: “Prions pour les martyrs chrétiens d’aujourd’
hui !” Rendez-vous à 10h30 devant l’église paroissiale de Leffe, rosaire
médité et cantiques au cours de la marche à travers la campagne dinantaise. Messe solennelle à 16h, selon la forme extraordinaire du rite
romain, dans l’église de Foy-Notre-Dame.
MARION ET ALBERT JACQUARD
S
Une “conférence-récital”
amedi 18 septembre à
20h à la Maison de la
Culture de Tournai,
“Dialogue”, une conférence-récital donnée par la jeune pianiste
Marion Jacquard et son grandpère, le généticien Alber t
Jacquard. “Il y sera question du
temps, de l’art, de la transmission, de l’homme qui da ns sa
cour te v ie pr olong e celle de
l’humanité ”.
Cette soirée prend place dans le
cadre du 3 e “ Petit festival de la
grande faucheuse ”, organisé par
la fondation “FaMaWiWi”. Cette
“ fonda tion des pa sseur s de
mémoire” se donne pour but
d’“ inter peller les hommes
d’a ujourd’hui sur le messa g e
qu’ils pourraient transmettre aux
hommes de demain”. Elle a été
créée pour redonner vie aux fours
à chaux de Chercq (Tournai).
Construits à partir de 1840, ces
huit fours à chaux ont assuré
durant un siècle la cuisson de la
pierre calcaire locale pour la
production en continu de chaux
hydraulique naturelle.
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10 MÉDIAS
N°32 - 19 septembre 2010
VANITÉ DES VANITÉS…
VIENT DE PARAÎTRE
Méditations au désert
P
our lire dans l’avion, le père Duigou avait pris le livre de Qohélet. C’est
seulement arrivé à l’ermitage, où il habite maintenant, qu’il en entreprendra la lecture. Ce nouveau livre de l’ancien journaliste d’Antenne 2
alterne, chapitre après chapitre, des évocations de sa retraite au désert et un
commentaire de ce livre biblique. “Un livre solitaire pour les solitaires”, comme disait Jacques Ellul. Il aborde la seule question essentielle: “Quel sens donner au
reste de ma vie?”
“Chaque matin, lorsque je prends mon petit déjeuner
sur la terrasse de la casbah, je tourne physiquement
le dos à l’Atlas et je vois le djebel Saghro qui me fait
face…” Tel est le décor majestueux où Daniel Duigou, devenu prêtre à 50 ans passés, s’est réfugié en
ermitage. Aux confins du désert marocain, il s’est installé loin de tout, plus près peut-être de lui-même.
Là, il lit et relit Qohélet, ce livre étrange, déconcertant, aux allures agnostiques, Qohélet, appelé jadis
l’Ecclésiaste. “Vanité des vanités! Tout n’est que vanité!” en est une des phrases bien connues. Son auteur s’inscrit en faux contre toutes les logiques aliénantes du monde religieux de son époque. Daniel
Duigou se joint à cette critique radicale, qui cache
une sagesse de la liberté: oui, il faut en finir avec ces
idéologies et avec ces fausses morales qui nous possèdent, écrit-il, mais aussi avec l’esprit de sacrifice,
vestige d’une religion dévoyée (alors que l’Évangile
nous invite à prendre en mains nos destinées en tant
que sujets vivants).
Une entreprise de démolition
Qohélet s’est lancé dans une vaste entreprise de démolition! “Quel profit y a-t-il pour l’homme de tout
le travail qu’il fait sous le soleil?” Et il poursuit, démolissant toutes les valeurs traditionnelles d’Israël.
Un accent étrangement moderne. Aujourd’hui, on
parlerait de “déconstruction”. Il démonte le schéma
culturel qu’il a reçu dans son enfance. Qohélet, par
son livre, semble inviter le lecteur à oser penser par
lui-même et à être responsable de son propre destin.
Vraiment moderne. Et son travail, note Duigou, également psychologue-psychanalyste – ce qui nous
vaut de temps en temps, mais sans excès, une grille
de lecture psychanalytique –, ressemble à une analyse. Il coupe le cordon ombilical qui le relie à son enfance. Autre message étonnement moderne de Qohélet: son credo est tout simplement de “jouir du don
de Dieu”, de vivre le présent qui lui est offert par Dieu.
CD
Il ne reste à l’homme que le temps, insiste Qohélet, le
temps qui est un don de Dieu, à accueillir dans
l’immédiateté du présent.
Ce livre d’un “contestataire absolu” (Jacques Ellul)
ne fait pas partie de la Torah, ni des Prophètes. “C’est
donc seulement une parole d’homme, au même titre
que celle de Job ou Ruth”. Sa lecture attentive permet notamment à Daniel Duigou de nous offrir une
belle médiation de la Passion et de la résurrection du
Christ selon Marc. “Le Dieu qui meurt sur la croix, que
révèle Jésus et que manifeste en creux, dans cette
présence-absence, le tombeau vide, est celui qui se
révèle définitivement solidaire de l’homme, avec lui
sur les chemins de la vie. (…) Son silence ne peut
plus être compris comme un abandon mais, au
contraire, comme la promesse d’un futur possible,
imprévisible, qui reste à trouver avec Lui” (p. 249).
Qohélet, estime l’ancien journaliste, est déjà dans le
temps de l’après. Un peu comme nous aujourd’hui.
Et dans ce temps-là, se demande-t-il, y a-t-il encore
une place pour Dieu? Est-ce celui de la Terre promise?
Ou bien l’homme est-il irrémédiablement seul?
On le voit, la lecture de Qohélet, en compagnie de
Duigou, mais déjà en elle-même, multiplie les points
d’interrogation. Cela nous donne donc un livre questionnant, à lire, et sans doute à relire. Une écriture
fluide, aérée par les évocations de sa vie dans
l’ermitage, au cœur de la palmeraie, même si
quelques pages sont plus serrées, à la façon des psychanalystes! Et Duigou de se demander s’il ne faudrait pas, aujourd’hui, relire le Nouveau Testament à
la lumière de Qohélet..
Charles DELHEZ
“ Va ni t és d es v a ni t és … M éd i t a t i o ns a u dés er t ” , Daniel Duigou, Albin Michel, 200 pages, 23,10 €, port compris, au compte 732-7032002-38 IBAN BE24 7327 0320
0238 - BIC CREGBEBB de Dimanche Service, 67/2,
chaussée de Bruxelles, 1300 Wavre.
STING SYMPHONIQUE
Un pari audacieux mais réussi
I
l y a quelques mois,
le chanteur anglais
Gordon Summers,
surnommé Sting, sortait un
magnifique recueil, “If on a
winter’s night”. Voici son nouvel opus, une adaptation de
quelques chansons parmi ses
plus connues, parées d’un
somptueux habillage symphonique.
L’idée n’est pas neuve, mais elle
est ici particulièrement réussie. Le
mérite en revient principalement
à Rob Mathes qui a écrit la plupart
des orchestrations de ce disque.
L’exercice est périlleux, et beaucoup de tentatives précédentes se
sont soldées par des échecs dus
principalement à une trop grande
lourdeur de l’orchestre. Cet album, au contraire, est gorgé
d’arrangements intelligents et très musicaux. Toute bonne
chanson doit pouvoir
supporter plusieurs
habits. Un songwriter
est toujours curieux
d’entendre d’autres
versions de ses chansons. Cependant, un artiste aussi méticuleux
que Sting a lui-même essayé plusieurs combinaisons possibles
avant de se décider pour
l’enregistrement définitif. Loin du
sirupeux, les chansons retenues
pour ce projet n’ont pas seulement été réarrangées, mais ont
été totalement repensées pour
ces versions “classicisées” pourrait-on dire. On est vraiment face
à des sortes de lieder symphoniques, un peu comme on en
trouve chez Mahler,
par exemple.
Les chansons choisies proviennent de
l’ensemble de sa carrière, depuis le réper toire de son
groupe “Police” jusqu’à ses nombreux
albums personnels.
On est conquis dès
l’ouverture du disque avec “Next
to you”, un extrait très enlevé du
premier album de “Police”. “Every
little thing is magic” est étonnant,
de même que les célèbres
“Roxanne”, et “Englishman in New
York”. Pas un moment on ne regrette les originaux. L’exercice est
donc pleinement réussi, grâce à
Rob Mathes, l’arrangeur habituel
de la chanteuse Sade, et grâce aux
trois orchestres qui ont été sollicités, le “New York Chamber
Consort”, les “London Players” et
le “Royal Philarmonic Concert Orchestra”. Le titre de l’album “Symphonicities” fait référence à la
tournée avec orchestre qui va
suivre (le 13 octobre au sportpaleis d’Antwerpen) et est en assonance avec l’album bien connu de
“Police”, “Synchronicity”.
Au-delà de la réussite artistique, il
faut souligner la démarche à nouveau innovante de Sting, du
moins dans le contexte rock qui
est le sien. Car, chanter en direct
avec l’unique accompagnement
d’un orchestre symphonique n’est
pas en soi original; souvenonsnous par exemple des réussites
magistrales en ce domaine d’un
Jacques Brel, notamment dans
son ultime album de 1977 “Brel”,
avec entre autres sa chanson
“Orly”.
Dominique LAWALRÉE
“ S y mp h o n i c i t i e s ” , Sting, Deutsche
Grammophon, 24,95 €, port compris,
au compte 732-7032002-38 IBAN
BE24 7327 0320 0238 - BIC CREGBEBB de Dimanche Service, 67/2,
chaussée de Bruxelles, 1300 Wavre.
L
AMOUREUSE DE DIEU
Ce livre regroupe une cinquantaine de lettres écrites
par la fondatrice du Mouvement des Focolari, Chi a ra
L ubi ch, entre 1943 et 1949. Pour la plupart inédites
en français, ces lettres rédigées par une jeune institutrice d’Italie du Nord, en pleine tourmente de la Seconde
Guerre mondiale, s’adressent à des jeunes filles et
jeunes hommes de son âge, aux membres de sa famille, à des prêtres et religieux… À tout un ensemble de
personnes avec qui elle entretient une relation assez profonde pour
leur communiquer la grande découverte de sa vie: “Dieu m’aime immensément, et il en est de même pour toi.“ Son langage est donc celui
d’une jeune femme amoureuse de Dieu qui ne peut que transmettre
sa passion.
“ L et t r es d es p r emi er s te mp s – 1943- 1949” , Chiara Lubich, Nouvelle Cité,
256 pages, 23 €, port compris, au compte 732-7032002-38 IBAN BE24 7327
0320 0238 - BIC CREGBEBB de Dimanche Service, 67/2, chaussée de
Bruxelles, 1300 Wavre.
PRIER AVEC SES SENS
Être chrétien n’appartient pas d’abord au domaine des
idées, mais au domaine de l’expérience. Psychologue
et théologienne, Sœur Ca ther ine A ubin nous offre un
parcours stimulant à la découverte de nos sens spirituels. L’oreille, l’écoute et le silence… L’œil, la lumière
et le regard… La bouche, la manducation et la saveur… La main, le toucher et le tact… Le nez, la respiration et le parfum… Mais aussi la tranquillité des sens,
la foi, l’espérance et la charité, l’amour de Dieu et du prochain… et la
prière. Il ne s’agit pas d’une étude de psychologie expérimentale, mais
d’une réflexion sur la vie chrétienne et sur la prière, riche de symboles
bibliques et de références patristiques.
“ Les f enêt r es de l ’â me – A i mer et pr i er av ec s es ci nq s ens ” , Catherine Aubin,
Cerf, 160 pages, 13 €, port compris, au compte 732-7032002-38 IBAN BE24
7327 0320 0238 - BIC CREGBEBB de Dimanche Service, 67/2, chaussée de
Bruxelles, 1300 Wavre.
LE PÈRE DES CROYANTS
Professeur émérite d’Ancien Testament de
l’Université Saint-Paul à Ottawa, W a l t e r Vo g e l s
s’intéresse à la manière dont le judaïsme, le christianisme et l’islam se réfèrent à Abraham comme à leur
père dans la foi en étudiant minutieusement les
textes des trois traditions. Il expose aussi les doutes
qu’émettent aujourd’hui des historiens et des exégètes sur l’existence historique de cette grande figure
biblique. Mais Abraham n’a pas interpellé que les croyants, il a aussi
inspiré les artistes et l’auteur s’arrête, le temps d’un chapitre, sur la réception artistique du personnage. Et puisque les trois religions monothéistes se réclament d’Abraham comme de “leur père”, la référence
commune au grand ancêtre ne pourrait-elle pas aider le dialogue
interreligieux?
“A br a ham ‘not r e pèr e’” , WalterVogels, Cerf, Coll. Lire la Bible, 176 pages, 21 €,
port compris, au compte 732-7032002-38 IBAN BE24 7327 0320 0238 - BIC
CREGBEBB de Dimanche Service, 67/2, chaussée de Bruxelles, 1300 Wavre.
MOTS CROISÉS
Problème n°10/32
Horiz onta lement: 1. Grand chagrin. – 2. Profaner. – 3. Opère un choix Prénom féminin. – 4. Biffer - Mesuré en carats. – 5. Symbole chimique Sahara nigérien. – 6. Régissent - Époux de Fatima. – 7. Grosses pluies. – 8.
Fréta - Attaches. – 9. Retirer les quenottes - Alternative. – 10. Petit chemin
- Fleuve d’Irlande.
Verticalement: 1. Moulure de colonnes. – 2. Percement - Poème lyrique.
– 3. Détale - Jeanne d’Arc y mourut. – 4. Grade d’officier. – 5. Pronom personnel - Vomit - Guide la mine. – 6. L’ensemble des acheteurs. – 7. Cri de
vigie - Irlande gaélique. – 8. Colère ancienne - Frôle. – 9. Fête religieuse Exprime le refus. – 10. Contester - Sortie de secours.
SOLUTIONS:
Problème 10/30
1. DELEGATION
2. ISERE-ELUE
3. STEARINE-V
4. JE-BANDANA
5. ORAL-ORLE6. NEREIDE-OS
7. CLE-ROMANE
8. T-TIARES-D
9. ETEL-ENTRA
10. RUSER-TIEN
Problème 10/31
1. PECHBLENDE
2. UNAU-IRIAN
3. RENIERONT4. GROTTES-TA
5. AVERE-IDES
6. TE-ELEVE-S
7. IRIS-PETRI
8. VOS-PISTES
9. ENSILE-EVE
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N°32 - 19 septembre 2010
COURRIER
DES
LECTEURS
par le Père Charles Delhez
Chaussée de Bruxelles, 67/2 - 1300 Wavre
AMALGAME ?
Prêtrise des femmes et pédophilie
Je voudrais vous clamer mon indignation et
ma souffrance quant à l’amalgame inadmissible que l’auteur de l’article “Pédophilie
- Rome durcit le ton” fait en conclusion de
cet article. Non pas tant du fait du refus de
l’ordination des femmes à la prêtrise (ceci
mérite une longue réflexion déjà entamée
depuis longtemps), mais parce que nous, les
femmes, source de vie et donc de sacré dans
bien des domaines, nous sommes mises sur
le même pied que les personnes accusées
de “délit sexuel particulièrement grave”.
Rosine SOMMEREYNS
1367 Ramillies
Je voudrais savoir pour quelle raison
“l’ordination des femmes à la prêtrise est
punie d’excommunication et jugée bien plus
grave que l’abus sexuel sur des enfants par
des prêtres” (dans une brève de “Femmes
d’aujourd’hui” jointe par la lectrice, NDLR).
Danielle BASTIN
7100 Trivières
Effectivement, la brièveté de l’article et une lecture rapide faisaient courir le risque de
l’amalgame. Notre journaliste avait cependant
bien eu soin de signaler que le P. Federico
Lombardi avait tenu à faire la distinction entre
le délit concernant l’ordination des femmes,
qui est une “atteinte à l’ordre sacré” (c’est-àdire aux sacrements), et les actes pédophiles.
Une liste n’énumère pas nécessairement des
choses qui sont sur le même pied. S’il fallait résumer le Code pénal belge en quelques lignes,
il y aurait le même effet de proximité ! Le document en question parle des délits les plus
graves réservés à la Congrégation pour la Doctrine de la foi (non pour les étouffer, mais pour
qu’ils n’échappent pas à la vigilance de
l’Église). Il s’agit de ceux “commis contre les
mœurs ou da ns la célébra tion des sa crements”. Ces derniers sont en effet essentiels
pour l’Église. Quant aux premiers, ils touchent
à toute la société et demandent eux aussi vigilance. Mais nous sommes dans des registres
tout différents. Ce document rappelait simplement quelles étaient les fautes les plus graves
et la manière de les traiter. Cela ne supposait
pas que tous ces délits soient sur pied d’égalité
L’excommunication ne frappe pas un pédophile, mais bien un évêque qui ordonnerait une femme. Malgré l’aspect à première
vue choquant, cela s’explique facilement. Le
premier est un pécheur. Il est donc invité à la
conversion. Celle-ci se célèbre dans le sacrement de réconciliation. “Sainte Église des pécheurs”, disait un théologien. Sans doute y a-til des péchés plus graves que d’autres, mais
ce sont des péchés. Le péché blesse la communion de l’Église, mais il ne met pas hors
communion. “À tout péché, miséricorde.”
Nous en sommes chacun les bénéficiaires à
notre tour.
Quant à l’ordination d’une femme, comme dit
très bien notre première correspondante,
“ceci mérite une longue réflexion déjà entamée depuis longtemps”. Il ne s’agit cependant
pas d’un péché, sinon éventuellement celui
de désobéissance, mais d’une rupture de
communion (d’où l’excommunication). Faire
partie de l’Église catholique, en effet, suppose
un certain nombre de points communs. Imaginez qu’un laïc se mette à confesser, présider l’eucharistie, donner la communion aux
malades et même ordonner des prêtres, il serait alors évident qu’il est en rupture avec
l’Église catholique telle qu’elle fonctionne actuellement. La question n’est pas ici celle du
péché, mais celle du minimum pour qu’une
communauté puisse rester unie. Imaginez encore qu’une femme célèbre l’eucharistie. Actuellement, elle se mettrait elle-même en dehors de la communion ecclésiale. Sans doute
beaucoup de catholiques, dans nos pays du
moins, souhaitent que les femmes puissent
devenir prêtres. Mais vous remarquerez que
tant que cela n’a pas été décidé selon les
modes de décision de l’Église, les croyants
s’en tiennent au sacerdoce masculin.
“Femmes d’aujourd’hui” va jusqu’à écrire que
l’ordination des femmes à la prêtrise est jugée bien plus grave que les abus sexuels sur
enfants. Rien n’autorise cette interprétation.
Pour y induire le lecteur, il suffisait d’ajouter
un petit commentaire assassin – mais non
fondé – au texte romain que le journaliste
n’avait certainement pas lu.
Quelques phrases extraites hors contexte,
données en pâture aux médias... et voilà de
nouveau les loups à la curée, avec un appétit
si féroce! S’il importe de retirer de la caisse
un fruit véreux, je préfère remercier le Seigneur pour tous les beaux fruits de cette caisse! Nul ne parle de l’immense majorité de ces
bons pasteurs et serviteurs intègres qui, sou-
SERVICE D’ENTRAIDE
Droits et devoirs
Depuis un an, la santé de madame se dégrade
et elle fait régulièrement des séjours en clinique.
Travailleuse indépendante, elle n’a plus trouvé la
force de gérer ses affaires ce qui a entraîné une
faillite et de nombreux problèmes financiers.
Elle a obtenu un avis favorable du tribunal pour
un règlement collectif de dettes et ses revenus
sont gérés par un administrateur. Cependant les
frais de santé continuent à augmenter, elle est
maintenant placée sous oxygénothérapie. Cette
personne ne peut interrompre son traitement,
aidons-la à se soigner. Merci. (appel 32 a)
Cet homme est pensionné depuis peu. Ancien
travailleur indépendant, il a accumulé quelques
impayés. Le quotidien avec une petite pension
est difficile à gérer. Monsieur a récemment perdu son logement et il est hébergé dans une
maison d’accueil. Suite à ce changement de situation son dossier a été bloqué et il n’a pas perçu sa pension. Il doit entreprendre des démarches administratives pour récupérer ses
droits. Aidons cette personne à vivre pendant
qu’il régularise sa situation. (appel 32b)
Les dons en réponse à ces appels doivent
être versés au n° de compte 195-0145111- 75
I BA N : B E 05 1950 1451 1175 B I C : CR EG B E B B d u S e r v i c e d ’ E n t r a i d e Q u a r t - mo n d e ,
Place de Vannes 20, 7000 Mons . T é l :
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Les dons devront atteindre le montant minimum de 30 € pour être fiscalement déductibles.
Intentions de messe
Des prêtres d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine nous demandent des in te nt i on s d e me s s e , (7 euros) lesquelles constituent souvent
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Pa s t or a ux ” 20, Place de Vannes, 7000 Mons,
et nous les transmettrons. Ces dons versés
pour des intentions de messe ne bénéficient
pas de l’exonération fiscale.
COURRIER
11
vent en toute humilité, servent notre Seigneur
et animent nos communautés...voilà pourtant
un beau sujet de reportage! Laissons donc les
loups crier, les rotatives tourner et la Justice
travailler avec plus de tact que dans un passé
récent et dans la discrétion!
Oui, il est temps de revenir à une Église plus
humble, plus vraie, plus proche de la parole
de Dieu, alors, au lieu de nous lamenter sur le
passé et des actes atroces, allons bosser sur
les chantiers du Seigneur et construisons
l’Église de demain. L‘Église de demain aura la
vie et le visage que nous lui donnerons.
Maurice DECELLE
4430 ANS
Après lecture de la transcription des entretiens
entre le cardinal Danneels, Mgr Vangheluwe,
sa victime et la famille de celle-ci, il me paraît
que, sans entrer sur le terrain juridique, le cardinal a instamment proposé à la victime et à sa
famille de se contenter d’une demande de pardon de l’évêque et de ce que celui-ci ne se
mette plus en évidence jusqu’à son départ à la
retraite, l’année suivante. En se comportant de
la sorte, le cardinal a pu s’inspirer des paroles
attribuées à Jésus, au chapitre 8, versets 15 et
16 de l’évangile selon Matthieu : Si ton frère a
péché contre toi, va et reprends-le seul à
seul…s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une
ou deux personnes, afin que toute affaire se
règle sur la parole de deux ou trois témoins.
De nombreux différends familiaux se résolvent
de la sorte. Ne peut-on admettre aujourd’hui
qu’un ecclésiastique recherche une issue de
ce type à un conflit entre proches appartenant
à l’Église?
Michel BIART
7500 Tournai
C’est avec lassitude que pour la nième fois on
voit dans la presse écrite où télévisée les attaques dont l’église est la victime, que dis-je ?
La cible ! Je pense, sans la nier que, la problématique de la pédophilie des prêtres est un
faux problème. Pourquoi ? Parce que l’on entend beaucoup moins parler de la pédophilie
des enseignants ou de tout autre corps de métier en rapport avec la jeunesse. Les charters
du sexe n’intéressent-ils plus les journalistes ?
Ou la déviance de certains hommes politiques
n’est-elle plus d’actualité ? Eh bien non ! Mais
le sujet d’aujourd’hui est beaucoup plus croustillant que d’autres. Et la rentabilité d’une entreprise, quelle qu’elle soit, est devenu le
maître mot de ce monde. Les attaques du
‘’malin’’ seront vaines contre la foi des vivants.
Prions et prions encore pour que le ChristSauveur nous guide dans ce cheminement
vers la vérité.
Philippe LAMBERT
mil.be
12 JEUNES
N°32 - 19 septembre 2010
“VOUS AVEZ UN MESSAGE”
Un week-end diocésain à Mons
L
a Pastorale des Jeunes du
diocèse de Tournai organise
du samedi 25 au lundi 27
septembre une rencontre pour les 13- 25
ans. Ce week-end, qui aura lieu à Mons,
a été baptisé “Vous avez un message”.
On verra ci-contre la signification de
ce…message un peu sibyllin et de
l’affiche qui l’accompagne. Voici le programme, transmis par les organisateurs.
• S a medi 25, accueil à 15h30. Ensuite, les
jeunes seront invités à se regrouper en fraternités d’une dizaine de personnes provenant des quatre coins du diocèse. L’objectif
est de permettre la rencontre. En début de
soirée, un jeu permettra de souder les relations. Et vers 21h30, “ a près a voir pris
conscience que c’est au nom de l’Esprit que
nous avons reçu par le baptême que nous
nous rassemblons, la journée se clôturera
par un temps de prière, dans l’esprit de
Taizé”.
• Dima nche 26, des frères de Tibériade ainsi
que des jeunes appartenant aux groupes
St-Damien animeront la prière. Celle-ci
s’ouvrira sur un temps d’échange en fraternité, amenant les jeunes à répondre à cette
question du Christ : “Pour vous, qui suis-je ?”.
L’après-midi, des temps d’atelier, visant à
aborder la question du lien entre la vie et la
foi, se dérouleront dans Mons. Il y aura entre
autres la possibilité d’aller rencontrer les
sœurs au carmel, visiter une maison
d’accueil et de réinsertion, rencontrer
l’équipe d’aumônerie de la prison...
Vers 16h, une marche s’adressant notamment aux équipes de caté et aux familles
viendra rejoindre les participants du weekend pour la célébration eucharistique présidée par Mgr Harpigny. La journée se terminera par une veillée spectacle mise au point
par des jeunes du groupe +13 de Courcelles, à laquelle prendront part aussi des
participants du week-end.
• L undi 27, envoi. Après un temps de prière
animé par des jeunes de la communauté
des parvis, des propositions et perspectives
“d’avenir” seront données et l’on se
séparera vers 12h.
“Ce week-end n’est pas seulement pour les
jeunes, mais il est aussi avec les jeunes. En
effet, ceux-ci seront impliqués dans des
temps de service, d’accueil, de chant, de
prière, etc”, concluent les organisateurs.
Nous avons tous
quelque chose
à dire…
O
livier Caignet, membre de
l’équipe du S PJ, nous
éclaire sur le sens de
l’intitulé et de l’affiche de ce
week-end.
“Nous prendrait-on pour des pigeons ?
L’image de cet oiseau est d’ordinaire peu
flatteuse, s’approchant même souvent de
‘stupide volatile’. Alors qu’est-ce que cela
veut dire ?
Pour la plus grande joie des colombophiles, certains pigeons dont celui cicontre, jouissent d’une meilleure image. Il
s’agit des pigeons voyageurs. Le dictionnaire précise : pigeon à vol très rapide,
dressé pour porter des messages étant
donné son remarquable sens de
l’orientation et sa grande résistance (surtout pour ceux de la race belge). Cocorico,
mmh pardon rhou rhou.
La comparaison commence sur cette
base. Nous avons tous quelque chose à
dire, à apporter aux autres. Nous sommes
tous porteurs de messages. Mais à l’instar
du pigeon, nous ne sommes peut-être
pas conscients de ce que nous transmettons. Notre colombophile, la société nous
dit ‘va là’, ‘fais ça’, ‘c’est comme ça’ et nous
nous exécutons sans trop nous poser de
questions. Nous passons un message par
défaut, ce qui ne veut pas forcément dire
mauvais. Comme le sens de l’orientation
du pigeon le ramène principalement à la
mangeoire, le nôtre nous fait chercher
une certaine sécurité.
Et si nous devenions des colombes, comme celle de Noé. Oser partir libre pour
aller chercher et ramener l’espérance aux
autres. Oser vivre des expériences, un
groupe, une vie, en chrétien. Le message
sera peut-être le même qu’avant, mais
dès lors que nous le vivons, il nous fait
rayonner et touche bien plus. Il devient
message vivant, donné en partage aux
personnes plus frileuses de notre
entourage. Viens vivre ce message”.
Le week-end se déroule à l’école des Ursulines (avenue du Tir, 12 à 7000 Mons). Participation aux frais : 25 €.
Si le prix est un problème, il ne faut pas hésiter à en parler au service de la pastorale des jeunes.
Contact : SPJ, 1, Place de l’Évêché 7500 Tournai, 069/45.26.53 ou [email protected]
ou www.jeunescathos-tournai.be
H.W.
“L’EUCHARISTIE, SOLEIL DE TA VIE !”
La CJC engage
Une rencontre à Spa
D
Le CJC est à la recherche
d’un nouveau Secrétaire
général. Le mandat est de
3 ans, renouvelable trois
fois. Les candidatures doivent être déposées avant
le 5 octobre.
u 1er au 3 octobre, le Foyer
de Charité à Spa accueille
une
rencontre
pour
Les candidats doivent avoir
30 ans maximum et
connaître les associations
membres du CJC. Ce poste
nécessite d’avoir exercé des
responsabilités dans une
organisation de jeunes et
de développer une vision
positive sur la jeunesse et
une analyse sur sa place
dans la société. Il demande
aussi de bonnes connaissances des institutions, du
système social, politique et
institutionnel belge.
Le dépôt des candidatures
s’effectue par écrit auprès de
la Présidente du CJC, AnneClaire Orban , ACMJ, 12, rue
Muzet à 5000 Namur.
jeunes, animée par l’abbé Joël
Spronck sur le thème “L’Eucharistie,
soleil de ta vie !”. On y alternera
silence et partage, enseignements et
chants, détente et réflexions
ensemble, prière personnelle et célébrations, moments de rencontre et
de solitude.
Participation aux frais (selon les
possibilités de chacun) : environ
54 € pour le week-end.
Infos et inscriptions : Foyer de
Charité, 7 avenue Peltzer de
Clermont, 4900 Spa-Nivezé,
087/79.30.90
ou
foyerspa
(D’après Cathobel)
@gmx.net ou www.foyerspa.be
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