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BEAU GOSSE
Ceux qui m’ont un jour croisé
En sont tous restés médusés
C’est sûr qu’il y a de quoi
Faut il vraiment qu’j’explique tout ça.
La nature m’a tout donné
Elle aurait pu vous en laisser
Mais il se trouve qu’elle a fait son choix
Y en a pas un plus beau que moi
REFRAIN
Ch’uis beau gosse,
Un corps d’athlète, une voix d’crooner
Ch’uis beau gosse
Cette classe ce style y a pas d’erreur
Ch’uis beau gosse
Le jour où j’ai débarqué
Apollon s’est suicidé
Narcisse est resté scotché
Cupidon moi j’vais l’faire bosser
J’ai inspiré tous les plus grands
Picasso, Sim, Pascal Sevran
Forcément j’fais des jaloux
Mick Jagger rêve de m’tordre le cou
REFRAIN
Faut dire qu’j’ai tous les arguments
Il ne peut en être autrement
Grand blond pas un pet’ de graisse
Don Juan peut ranger ses fesses
Si ma perfection vous irrite
Je peux vous consoler tout de suite
Vous avez tous et c’est déjà ça
Un petit quelque chose de moi
REFRAIN X 2
LE BON SENS
On m’disait depuis tout p’tit, ça va bien s’passer
C’est tout droit un boulot une famille tu peux pas te tromper
Et puis on s’égare on s’goure de trottoir
La vie nous plante là sans nous dire pourquoi
C’est vers où l’sens de la vie c’est mal indiqué
Je suivais ceux qui ont tout compris mais j’me suis paumé
Mais puisque ch’uis là voyons un peu ça
Si c’était par là, que se trouve la bonne voie
REFRAIN
Nos vies sont elles vraiment ce qu’elles devaient être
Sujet éternel qui nous prend la tête
On a beau essayer de tenir le mouvement la cadence
C’est pas parcqu’on marche sur des rails qu’on va toujours dans l’bon sens
Je m’disais c’est pas comme ça qu’ça devait s’passer
J’ai cherché le mode d’emploi qui devait tout arranger
Allez soyez sympa, allez rendez-le moi
Que j’puisse m’en tirer, comme ceux qui ont tout pigé.
Je m’disais ya t’il quelqu’un sur les bas-côtés
Mais j’ai vu qu’on était plein alors j’étais rassuré
Y a tellement d’virages y a tellement d’mirages
Avant d’arriver, là où on voulait aller
REFRAIN
J’PREFERE LA NUIT
Encore un jour qui n’tient pas ses promesses
Un jour à montrer les dents ou faire le toutou en laisse
Encore un jour sans entendre je t’aime
Trop rapide ou trop lent le résultat est le même
Depuis l’temps qu’on m’taille des costards
J’devrais avoir la classe et pas l’cafard
REFRAIN
J’préfère la nuit, j’aime pas trop être ébloui
Aux feuilles blanches j’ préfère les tableaux noirs
On y efface mieux ses déboires
J’préfère la nuit, quand tous les chagrins sont gris
Après tout, si elle porte conseil, ça presse pas de revoir le soleil
Encore un jour à chercher la tendresse.
Dans ce monde au garde à vous ce sont les coups qu’on encaisse
Bien trop longues à passer toutes ces heures
Qui me séparent de la nuit, là où s’endorment mes peurs
Moi c’est le jour que j’fais des cauchemars
Pas la peine de m’raconter des histoires
REFRAIN
Le soir enfin m’apporte sa caresse
Les vautours sont couchés, les brulures du jour cessent
Plus besoin de masquer mes douleurs
La pénombre le fait pour moi, je cesse de faire l’acteur
Quand vient l’matin c’est pas l’panard
J’aime mieux la face cachée du miroir
REFRAIN
REBELLE
Jusqu’ici je vivais dangereusement à contre-courant
Et si vos vies étaient un film j’y jouerai sûrement le méchant
Dans les sept mers des péchés capitaux j’ai jeté les tables de la loi
Mais aujourd’hui je cherche le repos et sent monter un doute en moi
Il parait qu’une mauvaise vie nous mènera tout droit en enfer
Et pour racheter mon passé je crains qu’il n’y ai bien trop à faire
Ça pourrait nuire à mon Karma et si on doit s’réincarner
J’risque de rev’nir en chihuahua ou en caddie d’supermarché
Arrière Satan tu n’auras pas mon âme, dans le droit chemin je retrouverai la flamme
REFRAIN
J’en ai marre d’être un rebelle, je veux briller dans les cocktails
Faire partie de la société, celle qui jusqu’ici n’osait pas m’approcher
J’en ai marre d’être un rebelle, je vais me mettre à l’aquarelle
Au tricot et aux mots croisés, j’vais boire une camomille et puis aller m’coucher.
Bien sûr dans un premier temps je ne serai pas très à l’aise
Je lutterai certainement pour enfiler des charentaises
Je serai bientôt un autre homme et ce dans un délai très bref
Il faut qu’j’assure un maximum, faut pas qu’y ait rejet d’la greffe
Je ressens déjà les effets de ces nouvelles résolutions
Je ne bois plus que du lait, je commence même à sentir bon
Fini les blagues et plus de vagues m’empêchant de voir l’horizon
J’ai la vertu dans la peau et retrouvé toute ma raison.
Je ne veux pas finir sur l’échafaud, ni comme supplicié, encore moins comme bourreau
REFRAIN
Je ne sors plus d’chez moi, j’ai peur de tomber sur des fous
Je laisse d’autres penser pour moi c’est bien plus facile après tout
Je laisse mon temps de cerveau disponible à de grandes marques de soda
Et tandis que je prends du bide la misère parle bien plus bas
Faites tous comme moi et le monde sera bien plus beau
Je rêve d’un endroit où il n’y aurait que des agneaux
A travers l’écran de ma télé je contemple un monde indolore
Tout ça finira par payer, on m’a dit le silence est d’or
MES LARMES
Aujourd’hui j’ai rendez vous avec mes larmes
J’espérais pourtant qu’elles m’avaient oublié
Mais je dois cette fois baisser les armes
Et trouver le courage de les rencontrer
La première est venue dans un grand vacarme
Je n’ai pas osé la regarder
Et l’envie de tirer le signal d’alarme
Bien plus d’une fois m’a traversée
REFRAIN
J’attends votre venue pour mieux vous voir partir
Et emporter un peu de mes peines loin de moi
J’attends votre naissance pour mieux vous voir mourir
Mais je n’sais que trop bien que l’on se reverra encore
Parfois bien plus brûlantes que des flammes
Elles savent aussi parfois être douces et sucrées
Les retenir pourrait il causer un drame
Mon cœur ne risque t’il pas de s’y noyer
Elles peuvent être aussi froides que des lames
Je ne sais pas toujours que penser
De ces petites messagères de nos âmes
Avec lesquelles j’ai tant conversé
REFRAIN
Il viendra le moment d’oublier mes larmes
Même si on n’a pas fini de se recroiser
La première reviendra dans un grand vacarme
Mais j’aurai le courage de la regarder.
L’ANGE
J’ai supplié le ciel de m’envoyer un ange
Blessées étaient ses ailes, comme cela est étrange
Il n’a pas pu descendre, il est resté la haut
Je suis là à l’attendre, mais ne tombe que de l’eau
Puis j’ai vu le destin, lui arracher les plumes
Dans un cri inhumain à en décrocher la lune
J’ai appelé au secours, crié sur tous les toits
Ici tout le monde est sourd, là haut on n’m’entends pas
REFRAIN
Je t’en prie viens mais ne tombe pas
Je t’en prie viens et relève moi
Puis j’ai senti la terre s’effondrer sous mes pas
Voici que des enfers, j’étais devenu la proie
Pour un temps de ce monde me suis tenu caché
Oubliant que mon ange ne saurait me trouver
Puis j’ai ouvert les yeux, regardé l’avenir
Combien de fois encore vais-je pouvoir repartir ?
Je n’sais pourquoi tant d’autres n’ont qu’à tendre la main
Peut être est-ce une chance que de marcher sans fin
REFRAIN
Que dois-je attendre encore, sans doute une autre vie
A moins que dans la mort nous n’soyons réunis
Ya t’il un ange sans ailes, voulant gagner le sol
Pour chaque êtres humains devant prendre leur envol.
ET JE REVE
Allez y continuez sans moi j’ai besoin d’une pause de n’rien faire de n’rien dire
J’avais prévu de faire ci et ça, et je m’étais promis le plus bel avenir
Inutile de sonner je suis trop occupé à me laisser aller
Paralysé par l’ivresse que procure la paresse éveil non programmé
REFRAIN
Et je rêve, encéphalogramme plat plus de haut ni de bas
Et je rêve
Coincé tout au fond d’ma bulle, je réinvente le feu de recul
Moins j’avance plus la terre est plate, c’est l’serpent qui s’mord la patte
Servez-moi un p’tit jus d’crâne pour mes neurones en panne mon esprit asséché
C’est comme si ma matière grise au vert s’était mise emportant mes pensées
La fuite des cerveaux c’est pas vraiment nouveau on m’en a toujours parlé
Impossible de combler les trous, je suis le grand méchant mou, l’homme à la tête sans chou
REFRAIN
Je remets sans fin mon courage à demain car je sais l’apprécier
La roue du destin tourne c’est certain mais faudrait l’actionner
Du fond d’un bon fauteuil j’évite les écueils de ce monde sans pitié
J’aime me persuader qu’ça pourrait reporter l’heure du jugement dernier
REFRAIN
TERRE INCONNUE
J’ai tant fuis que je ne savais plus ce qui m’a éloigné
Tant menti que je ne voyais plus ce qui nous a liés.
REFRAIN
De terrain connu, j’avance en terre inconnue
Guidé par l’étoile des souvenirs
Et je t’ai cherché, ne trouvant que larmes et regrets
Pour ce que j’avais laissé mourir
J’ai tant cru pouvoir être capable de vivre sans tes mots
J’ai conquis tant de châteaux de sable, hantés par ton écho.
REFRAIN
J’ai tant crains de partir pour toujours que j’avais peur de vivre
J’ai franchi barrières et contours et je me suis cru libre
REFRAIN.
ILLUSIONS
On ne saura jamais voler, contentons nous du vertige
On ne pourra pas tout gagner, laissons cela au prodige.
A force de toujours vouloir briller dans les lumières
On y laissera nos yeux
On verra pas tous encore une fois tourner la terre
Avant que des vies ne soient hors jeux
REFRAIN
Quand le poids de la vérité est trop réel
Et qu’il me maintient sur le sol
Je tends la main et j’espère attraper au vol
Une illusion, des illusions, désillusions
On n’sait jamais vraiment pleurer doit on se contenter d’en rire
Y a que sur les chemins éclairés, qu’on parcourt ce monde en délire
A force de n’jamais regarder hors des lumières
On y laissera nos âmes
Pour personne il n’existera de marche arrière
Pour nos ignorances et nos drames
REFRAIN
Et qu’importe ce que l’on croit
Au moins il nous restera
Une illusion, des illusions, désillusions (x2)
ON IRA Où
Depuis le temps que l’on embête
Qu’on fait souffrir notre planète
Elle va finir par se fâcher
Et elle va tous nous expulser
On a voulu la conquérir
On lui a fait de beaux sourires
Et puis on s’est vite installé
On a vite oublié qu’on était qu’hébergé
Pas beaucoup d’place dans les fusées
Pas d’hôtel dans la voie lactée
Pas d’potes martiens chez qui squatter
Pas de canots d’sauvetage si sonne l’heure du grand naufrage
REFRAIN
On ira où ? Même plus n’importe où
Est-ce qu’on sera toujours les plus forts si la terre nous fout dehors ?
On ira où ? Plus de garde-fous, pas d’parachute ni de châteaux fors
Si la terre nous fout dehors
Depuis le temps que l’on s’entête
Qu’on change les arbres en allumettes
Qu’on la repeint couleur acier
Va-t-elle longtemps nous supporter ?
Que lui offrir pour se faire pardonner ?
Manteau d’fourrure à éviter
Elle a déjà tout l’or du monde
On peut à la rigueur la recouvrir de fleurs
Cessons un peu d’être égoïstes
Rangeons nos boites de p’tits chimistes
Nos baguettes d’apprentis sorciers
Arrêtons le carnage il est temps d’être sage
REFRAIN
LA MEME CHOSE
Attention ouvrez bien vos oreilles parce qu’avec moi c’est de l’inédit
Y a jamais deux mots pareils jamais deux fois la même mélodie
Vous en aurez pour vot’ pognon même si vous n’avez pas un rond
Evites juste de m’faire répéter parce que là j’deviens vraiment mauvais
Moi j’fais pas dans le disque rayé comme ces vieilles gloires rev’nues du passé
REFRAIN
Moi j’aime pas m’répéter pas m’répéter non
Et j’dis jamais deux fois la même chose (X2)
La même chose
Moi je suis un précurseur, armé pour relever ce défi
Les échos, les perroquets les photocopieurs, moi j’en ai une vraie phobie
Ne jamais tourner en rond j’en fais vraiment une obsession
Je n’vous permets pas d’en douter parce que là je vais vous étonner
Je n’ai jamais dit jamais c’est pas maintenant que j’vais commencer
REFRAIN
Le jour où ça arrivera, il sera vraiment temps que j’me r’tire
Ne me laissez pas faire ça soyez gentils de me prévenir
Mais je suis loin d’avoir épuisé la mine d’or de mes pensées
Je ne vous décevrai pas vous pouvez compter sur moi.
Il n’y a aucune chance que je n’relâche ma vigilance
REFRAIN