Download N° 36 Décembre 2013 - Communauté de communes du Saosnois

le journal du
MAGAZINE DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU SAOSNOIS
N° 36
Décembre
2013
NOUVEL OFFICE
DE TOURISME
UNE OPÉRATION EXEMPLAIRE
PAGE 8
LA
GYMNASTIQUE
SE CONJUGUE AU PLURIEL
PAGE 11
LA
TAXE SUR LES ORDURES
MÉNAGÈRES DEVIENT INCITATIVE
PAGE 4
FÊTE
DE LA VOIE VERTE
UNE FORTE AFFLUENCE
PAGE 9
:
:
vendredi 13 juin 2014
Espace Saugonna
LES PROCHAINES DATES DE LA SAISON CULTURELLE (JANVIER À JUIN 2014) PAGE 6
EDITO
n mars prochain, les membres du Conseil communautaire seront renouvelés. Comme à chaque
élection municipale, c’est vous qui choisirez vos représentants avec une innovation en 2014 : le “fléchage”. Il s’agit, pour les communes de plus de 1 000
habitants, de signaler, au moment du vote, le nom
des futurs élus qui siègeront à la Communauté de
communes. Bien évidemment, à la date d’aujourd’hui, nul ne peut connaître la composition du
futur Conseil communautaire. C’est vous qui en déciderez. Pour ma part, je sais cependant que je n’y
siègerai plus. En effet, j’ai décidé de ne pas me représenter lors des prochaines élections municipales.
Ce fut un choix à la fois simple et difficile. La simplicité, c’est le temps qui passe. En démocratie, personne n’est propriétaire de ses
mandats électifs. Un jour, il faut savoir arrêter. La difficulté, c’est mon attachement
profond à une Communauté de communes que j’ai contribué, avec d’autres, à
créer en 1995.
Depuis cette date, tous les élus qui se sont succédés au sein du Conseil communautaire ont réalisé un formidable travail : au-delà de leurs responsabilités municipales, ils ont su réfléchir, décider et agir dans l’intérêt du Saosnois. Je souhaitais
les remercier aujourd’hui, les remercier en votre nom. Souvent dans la discrétion,
ils ont fait preuve d’un grand dévouement.
C’est vrai, nous avons rencontré des déconvenues. Peut être plus qu’ailleurs, nous
avons du nous battre mais nous n’avons jamais été défaitistes. Chez nous, dans le
Saosnois, l’opiniâtreté et l’entraide ne sont pas de vains mots. Quelques exemples
récents illustrent l’action de la Communauté de communes : après l’ouverture de
Saugonna, le transfert de la compétence culturelle (école de musique et de danse
du Saosnois, médiathèques), l’ouverture de la Voie verte, l’Office de Tourisme de
Mamers et du Saonois qui dispose désormais d’un lieu d’accueil moderne et attractif, le soutien à l’implantation d’un ITEP-Pro à Saint Cosme en Vairais et d’une
Maison d’accueil pour enfants à Mamers, le partenariat renforcé avec le club AGIR
et les entreprises de notre territoire, la réduction du coût de la collecte des ordures
ménagères, la gestion économe des déchèteries.
Un autre sujet est également important pour l’avenir du Saosnois : il s’agit de la
démographie médicale. L’ARS et les représentants des médecins libéraux (URPS)
viennent de nous donner leur accord pour engager, dès le mois de janvier, l’étude
approfondie qui débouchera sur l’établissement d’un projet médical préalable à la
création d’une maison de santé pluridisciplinaire.
Pour conclure, je souhaitais évoquer le dossier de la réforme des collectivités locales. J’ai toujours pensé qu’il fallait que les Communautés de communes du Nord
Sarthe coopèrent étroitement. Je pense malheureusement que nous avons perdu
du temps. Le regroupement des CDC s’impose à nous, sauf à prendre le risque
d’être marginalisés comme l’illustre la réforme de la carte cantonale qui fait la part
belle aux grandes métropoles, au détriment des territoires ruraux.
E
Je vous souhaite à toutes et à tous une très bonne année 2014.
Jean-Pierre Chauveau
Président de la Communauté
de communes du Saosnois
Sénateur - Maire de Commerveil
Vice-Président du Conseil général
SOMMAIRE
La taxe incitative sur
les ordures ménagères
en 5 questions
page 5
Lire & clic : accédez
depuis chez vous à
votre bibliothèque
page 6
Le Son des Cuivres :
4 jours de festival en 2014
page 7
Trois CDC s’unissent
pour développer
le tourisme
page 9
Village d’Artisans de Bellevue :
des entreprises solidement
implantées
page 10
Pour sa 50ème édition
le Concours des animaux
de viande élargit ses frontières
page 12
LES COMMUNES DE LA CDC DU SAOSNOIS :
AILLIÈRES-BEAUVOIR, BLÈVES, COMMERVEIL, CONTILLY
LES AULNEAUX, LES MÉES, LOUVIGNY, LOUZES
MAMERS, MAROLLETTE, NEUFCHÂTEL EN SAOSNOIS
ORIGNY LE ROUX, PANON, PIZIEUX
SAINT CALEZ EN SAOSNOIS, SAINT COSME EN VAIRAIS
SAINT LONGIS, SAINT PIERRE DES ORMES
SAINT RÉMY DES MONTS, SAINT RÉMY DU VAL
SAINT VINCENT DES PRÉS, SAOSNES, SURÉ
VEZOT, VILLAINES LA CARELLE
LE JOURNAL
DU
S AOSNOIS
3, RUE ERNEST-RENAN 72600 MAMERS
TÉL : 02 43 97 25 31
E-mail : [email protected]
N° ISSN 1961-0068
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : JEAN-PIERRE CHAUVEAU
COORDINATION : PASCALE CHÉRET
COMITÉ DE RÉDACTION : CHRISTIANE LANGLET,
PHILIPPE RICHARD, JEAN-MARIE GERVAIS,
MICHEL CORBIN, JEAN MULOT, JEAN-YVES TESSIER,
LILIANE MERY-CHANROUX, JEAN-CLAUDE THÉOTIME
IMPRESSION : IMPRIMERIE AUFFRET-PLESSIX
RÉDACTION : WILLIAM LAMBERT
PHOTOS : WILLIAM LAMBERT, GÉRARD AUBRY
CHARLES TISON
MAQUETTE - MISE EN PAGE : DANIEL MALZY
SAOSNOIS
Communauté de Communes
L’ITEP PRO
ACCUEILLE DES JEUNES
DEPUIS LA RENTRÉE
’Institut Thérapeutique Educatif Pédagogique (ITEP
PRO) “Les Aubry 2” a commencé son activité dans ses
bâtiments flambants neufs à Saint Cosme en Vairais, dès le
3 Septembre 2013.
L’ITEP accueille des jeunes de 14 à 20 ans présentant des troubles
du comportement perturbant leur socialisation, leur accès à la
scolarité et à l’apprentissage. ”Cette ouverture permet de combler
un manque, car il n’y avait pas jusqu’alors de structures pour cette
tranche d’âge dans le département. Elle a été rendue possible grâce
au soutien apporté à notre projet par la Communauté de communes
du Saosnois et la commune de Saint Cosme en Vairais. Je tiens également à saluer le suivi sans faille des travaux par le conseiller technique
associatif, Jean Pierre Connès”, souligne Daniel Lemarchand, président de l’association Les Petits Princes, qui est à l’origine de la
construction de cet institut, et qui en assure la gestion et gère
depuis plusieurs années un autre ITEP pour les 6-14 ans, à Champagné. “Notre objectif est d’apporter aux jeunes le soutien nécessaire pour qu’ils puissent s’intégrer dans le système éducatif
traditionnel et acquérir des qualifications.”
Recrutement local
L’ITEP PRO peut accueillir 31 jeunes, dont 9 en internat. Fin 2013,
ils étaient 24 et l’internat affichait complet. “Nous sommes en phase
de montée en puissance et de construction d’une dynamique
d’équipe”, explique Stéphane Chaumier, qui dirige cet établissement et celui de Champagné. Les jeunes sont accompagnés par
une vingtaine de personnes : personnels administratifs, de cuisine,
infirmière, assistante sociale, psychologue, éducateurs… “Cinq
L
salariés ont été recrutés localement”, ajoute Stéphane Chaumier,
lui-même cosméen. Des personnels de l’Education Nationale y
délivrent en outre un enseignement général, qui est complété par
une initiation professionnelle au sein de trois ateliers : cuisine, espaces verts et métiers du bâtiment. Fin 2013, l’ITEP était toujours
à la recherche d’un psychiatre et d’un psychomotricien pour intervenir sur place quelques heures par semaine.
L E B ELVÉDÈRE :
UNE MAISON
CHALEUREUSE RAPIDEMENT INTÉGRÉE
nauguré au printemps dernier, “Le Belvédère”, la Maison
d’Enfants à Caractère Social (MECS) de Mamers, a vite
pris son rythme de croisière.
“Nous avons commencé à accueillir des enfants dès l’ouverture et
nous étions déjà au complet à partir du mois d’août”, explique
Catherine Fautrad, directrice de l’établissement situé rue du Fort,
dans l’ancien pensionnat du lycée Saint-Paul, qui a été entière-
I
ment refait et doté d’une extension. Cette vaste maison de
1800.m2 gérée par l’Association de Conseil et d’Aide au Devenir
de l’Enfant et de l’Adulte (ACADEA) et financée par le Conseil
général de la Sarthe offre 30 places d’hébergement pour les 3-18
ans. Ici, tout est fait pour créer une atmosphère sécurisante et
chaleureuse autour des pensionnaires, à commencer par la décoration très colorée et conviviale, qui frappe d’emblée le visiteur : “Nous accompagnons les enfants et les jeunes qui nous sont
confiés en relation constante avec leur famille”, précise la directrice.
Création d’emplois
Une équipe de 34 personnes veille à l’éducation des pensionnaires et au bon fonctionnement de cette institution qui fonctionne 24 h sur 24 : une directrice, une chef de service, une
psychologue, une secrétaire, 19 éducateurs, 3 maîtresses de maison, 2 cuisiniers et des surveillants de nuit. En fonction des qualifications professionnelles demandées, une dizaine de ces postes
ont été pourvus grâce à des recrutements locaux. Des salariés
ont par ailleurs fait le choix de s’installer dans le Saosnois après
leur embauche et leur exemple pourrait être suivi par d’autres.
Partie prenante de la vie locale
Les enfants et les jeunes du Belvédère fréquentent les écoles, collèges et lycées de Mamers et des environs. Plusieurs d’entre eux
sont inscrits dans des clubs de sport de la capitale du Saosnois et
participent aux activités du centre de loisirs. Des sorties sont organisés avec les éducateurs sur la base de loisirs ou à la piscine :
“Nous travaillons en relation avec les établissements scolaires, les
médecins, l’hôpital, les services sociaux, les commerçants…” complète Catherine Fautrad, qui souligne le bon accueil réservé au
Belvédère par les différents acteurs du territoire et par ses habitants, gage d’une intégration rapide et réussie.
Le Journal du Saosnois N° 36
3
La taxe sur les ordures ménagères
devient incitative : surveillez dès cette année
la quantité de vos déchets !
A
partir du 1er janvier 2014 le volume d’ordures ménagères produit par chaque foyer sera comptabilisé par
les services de la Communauté de communes. Objectif :
se conformer au Grenelle de l’Environnement en intégrant à la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères
(TEOM) une part variable tenant compte de la quantité
de déchets produits par chaque foyer.
Une obligation légale
“Selon la loi votée en juillet 2010, dite du Grenelle de l’Environnement, les collectivités en charge de la gestion des déchets doivent
obligatoirement appliquer un système incitatif d’ici 2015”, souligne
Emmanuel Ray, responsable technique de la Communauté de
communes. C’est donc pour se mettre en conformité avec ses
obligations que la Communauté de communes du Saosnois a
décidé d’intégrer à la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM) une part variable, qui dépendra du volume de
déchets produit par chaque ménage.
partie fixe (son abonnement) et une partie variable liée à sa
consommation”, souligne Jean Mulot, Vice-Président de la Communauté de communes, responsable de la Gestion des déchets.
La TEOM sera donc à l’avenir composée :
•d’une part fixe correspondant aux frais incompressibles liés à
l’organisation du service, en particulier à l’organisation des tournées de collecte, au traitement des déchets ou et au fonctionnement des déchèteries ;
•d’une part variable qui sera calculée en fonction du volume
d’ordures ménagères produites par chaque foyer pour la collecte et le traitement de ses ordures ménagères.
Le taux de la part fixe et le montant de la part variable seront
déterminés par la Conseil Communautaire dans le courant de
l’année 2014.
Une contribution proportionnée au service rendu
Jusqu’à présent la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères
était uniquement basée sur la taxe foncière, qui varie en fonction de la valeur et de la superficie du logement. Cette taxe
n’était donc pas liée à la quantité de déchets produits. Or, il est
normal que chaque usager contribue au service rendu par la collectivité en fonction de l’utilisation qu’il en fait, c’est-à-dire du
volume d’ordures ménagères qu’il produit et qui devra être collecté puis traité.
Une part fixe et une part variable
“Le financement du service rendu par la collectivité en matière de
collecte et de traitement des déchets va se rapprocher de ce qui se
pratique avec l’eau ou l’électricité, pour lesquels l’usager paie une
La poursuite des efforts entrepris depuis 2010
4000
3500
1500
3 760
tonnes
2 893
tonnes
2500
1 400
1 342 tonnes
tonnes
(prévision)
1 205
tonnes
1200
3000
2000
900
2 237
tonnes
1500
2 000
tonnes
957
tonnes
600
(prévision)
1000
500
300
2010
2011
2012
2013
0
4
2010
2011
2012
2013
0
Quantités d’ordures ménagéres collectées
dans le Saosnois
Quantités de déchets en tri sélectif
dans la CDC
Depuis 2010, la Communauté de communes du Saosnois
(CDC) s’est engagée dans une politique volontariste visant
à réduire les volumes d’ordures ménagères non triées et à
favoriser le recyclage. Elle a encouragé le tri sélectif et implanté des points d’apport volontaire sur l’ensemble du territoire. Elle a mis des composteurs à la disposition des
habitants. Le système de collecte a été complètement revu
(sacs translucides, containers semi-enterrés…).
En trois ans nos habitudes ont profondément changé, avec
pour effet une baisse de 50 % de la quantité d’ordures ménagères produite et une augmentation de 40 % de la quantité de déchets en tri sélectif. Jusqu’en 2010 le produit de la
taxe ne couvrait pas les dépenses totales afférentes à la gestion des déchets. Depuis 2011 le service est équilibré et le
taux de la TEOM a pu être abaissé de 10,21 % à 9,85 %. La
modification de la taxe sur les ordures ménagères doit permettre d’aller encore plus loin et de récompenser ceux qui
font le plus d’efforts.
Le Journal du Saosnois N° 36
La taxe incitative sur les ordures
ménagères en 5 questions
1 - Quand la taxe incitative va-t-elle entrer
en vigueur ?
Les usagers devront s’acquitter pour la première fois de la taxe
incitative en 2015, mais elle sera calculée sur la quantité d’ordures ménagères collectée en 2014.
2 - S’agit-il d’une nouvelle taxe ?
Non. La Taxe sur l’Enlèvement des Ordures Ménagères
(TEOM) existe depuis longtemps. Son montant figure sur la
feuille d’imposition de la taxe foncière, et l’on s’en acquitte
chaque année en même temps que cet impôt. Ce qui va changer c’est son mode de calcul, qui va intégrer une part dite “incitative” : c’est pourquoi on parle désormais de TEOMI (Taxe
sur l’Enlèvement des Ordures Ménagères Incitative).
3 - Comment sera calculé le volume d’ordures
ménagères que je produis ?
Les foyers en apport volontaire déposent leurs ordures ménagères dans les conteneurs semi-enterrés. Chaque ouverture de
conteneurs est comptabilisée et le nombre total d’ouvertures
au cours de l’année permettra d’estimer la production de déchets. Pour les foyers collectés en porte à porte l’estimation
sera faite en fonction du nombre de sacs translucides utilisés.
Une dotation minimale de sacs sera attribuée à chaque foyer
par la CDC en fonction de la composition de celui-ci. Si cette
dotation ne suffit pas, il faudra demander d’autres sacs. Le nombre de sacs utilisés sur l’année permettra d’estimer la production de déchets.
4 - Est-ce que je vais payer plus ?
Cela dépendra de votre volume d’ordures ménagères : les
foyers qui déposeront le moins de poubelles verront au
contraire baisser leur taxe en 2015 ! C’est pourquoi cette nouvelle TEOM est dite “incitative” : elle doit conduire chacun à
mieux pratiquer le tri sélectif, le compostage et à être attentif
à réduire ses déchets à la source.
5 - Est-ce que ce nouveau système concerne
aussi les locataires ?
Ces sont les propriétaires qui s’acquittent de la TEOM. Mais,
dans le cas des logements loués vides, ils sont en droit de demander à leurs locataires le remboursement de la part correspondant à leur logement. Dans le cas de locations meublées,
cette participation du locataire peut-être forfaitaire.
Déchèteries : un accès
mieux contrôlé
Les entrées des déchèteries de Mamers et de Saint
Cosme en Vairais ont été équipées de barrières automatiques. Pour ouvrir ces barrières il faut désormais présenter devant le lecteur optique le code barre qui figure :
•sur le Pass Déchets Ménagers
pour les habitants collectés en
porte à porte,
•sur l’autocollant apposé sur la clé
d’ouverture des containers semienterrés, pour les habitants des
communes de moins de 500 habitants et des zones d’habitation Sarthe Habitat.
Les barrières automatiques vont permettre de mieux
contrôler l’accès aux déchèteries, réservé aux habitants
du territoire, et d’avoir précisément connaissance des
heures d’affluence : information précieuse pour l’organisation du service.
A Saint Rémy du Val et à Neufchâtel en Saosnois les
contrôles continueront d’être faits par le gardien. L’accès
à l’ensemble des déchèteries du territoire reste gratuit et
illimité pour tous les habitants.
Si vous n’avez pas encore votre Pass Déchets Ménagers ou l’autocollant à apposer sur votre clé, vous
pouvez en faire la demande auprès de la CDC ou
sur son site Internet : www.cc-saosnois.fr
Conteneurs semi-enterrés :
toutes les communes
sont équipées
Depuis 2012, les communes de moins de 500 habitants ont progressivement été équipées de conteneurs semi-enterrés dans
lesquels les habitants doivent déposer leur ordures ménagères.
Les derniers conteneurs ont été installés à Aillières-Beauvoir,
Suré et Origny le Roux.
“Des conteneurs de ce type équipent également les zones d’habitat collectif gérées par Sarthe Habitat. Il y en a ainsi au total 46
dans tout le Saosnois”, souligne Emmanuel Ray, responsable technique de la Communauté de communes. Equipés d’un système
de trappe dont l’ouverture est déclenchée par une clé qui identifie l’usager, ils sont accessibles aux seuls habitants du territoire
et permettent d’éviter les dépôts sauvages. Ils permettent également d’estimer la production de déchets de chaque foyer.
Le Journal du Saosnois N° 36
5
Lire & clic : accédez depuis chez vous
à votre bibliothèque
ous voulez savoir si un ouvrage est disponible à la
médiathèque à Mamers, à la bibliothèque à Saint
Cosme en Vairais, dans les points lecture de Saint
Rémy des Monts, Saint Vincent des Prés ou à la bibliothèque associative de Neufchâtel en Saosnois ? Consultez
le catalogue sur Internet ! Vous pourrez même bientôt réserver en ligne !
Baptisé Lire & Clic, le site Internet du service médiathèque-bibliothèques du Saosnois est en ligne depuis début décembre. Il
vous permet non seulement d’accéder au catalogue des livres disponibles sur le territoire, mais aussi des CDs et des jeux de la Médiathèque de Mamers : “La recherche peut se faire par titre, par
collection, par auteur ou encore par mot-clé. Elle permet de savoir si
un ouvrage est disponible et où il se trouve”, explique Léopold Monceaux, délégué communautaire, chargé de la mise œuvre de ce
projet. Le site donne accès à bien d’autres informations : les horaires des bibliothèques et points lecture, les nouveaux livres
achetés, les animations prévues… “Il sera bientôt possible de réserver en ligne l’ouvrage que l’on souhaite emprunter et, grâce à un
système de navette, celui-ci pourra être mis à votre disposition dans
la bibliothèque ou le point lecture de votre choix”, poursuit Léopold
Monceaux. Ce dernier service devrait être progressivement mis
en œuvre dans le courant de l’année 2014.
Le Cybercentre déménage à la Médiathèque
“La mise en ligne de Lire & Clic à été rendue possible grâce à l’énorme
travail réalisé en amont par Léopold Monceaux avec tous les professionnels et les bénévoles du réseau médiathèque-bibliothèques du
Saosnois”, souligne Philippe Richard, Vice-Président de la Communauté de communes (CDC) du Saosnois, en charge de la culture. Il s’agit là d’une première étape. Des liseuses numériques et
V
des tablettes tactiles devraient en effet bientôt être mises à la disposition des usagers et, dès le premier trimestre 2014, le Cybercentre du Saosnois, jusque là installé dans les locaux de la CDC,
va déménager à la Médiathèque intercommunale de Mamers.
“Les pratiques de lecture et la façon de s’informer ont profondément
évolué, notamment chez les jeunes. Il ne s’agit pas de substituer le
numérique au livre, mais de créer des passerelles entre les deux”, explique Philippe Richard.
Connectez-vous dès maintenant sur :
http://lire-clic.reseaubibli.fr
site du service médiathèque-bibliothèques du Saosnois
Des gobelets
plus écologiques
La Communauté de communes (CDC) du Saosnois a fait
l’acquisition de 1000 gobelets réutilisables en matière plastique : “Plus écologiques
que les verres jetables, ces
gobelets sont utilisés pour
les évènements organisés
par l’intercommunalité. Ils
sont également mis à disposition des collectivités,
associations ou entreprises qui utilisent l’espace Saugonna”,
explique Loïc Préville, son directeur. C’est l’intercommunalité qui en assure le nettoyage.
Les prochaines dates de la saison culturelle
Vendredi 31 janvier, samedi 1er et
dimanche 2 février 2014
Rencontres Chorégraphiques. Danse. Espace Saugonna et
Complexe culturel Atlantis
Samedi 22 février 2014
“Couple mode d’emploi” : théâtre de boulevard. Un spectacle
pour “tenter” de comprendre sa moitié(e). Théâtre de Mamers
Samedi 19 avril 2014
Les Ogres de Barback. Inclassables, héritiers des plus grands
chanteurs à texte, de la culture tzigane et des mouvements alternatifs des années 80, les quatre frères et sœurs fêtent leurs 20
ans de musique, joyeusement, dans un océan musical de couleurs.
Exceptionnel. Espace Saugonna
Samedi 24 mai 2014
Fill’s monkey. Humour et percussions pour un duo déjanté dont
le talent musical n’est plus à prouver. Complexe culturel Atlantis
Vendredi 13 juin 2014
Enfantillages 2 - Aldebert. Chanson pour enfants. Espace Saugonna
Tous les spectacles sont programmés à 20 h 30.
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Le Journal du Saosnois N° 36
Renseignements et réservations
•Office de Tourisme de Mamers et du Saosnois, 50
place Carnot, Mamers. Tél : 02 43 97 60 63 / [email protected]
•Centre Culturel et d’Animation du Vairais, Complexe
Culturel Atlantis, Saint Cosme en Vairais.
Tél. : 02 43 97 02 05 / [email protected]
•Blog de la Saison culturelle : http://saison-culturelle.blogspot.fr
Tarifs
Variables suivant les spectacles. Gratuit pour les moins de 12
ans. Nombreuses réductions : 50 % sous condition de ressources pour les habitants des CDC du Saosnois, du Pays
Marollais, les demandeurs d’emploi de moins de 25 ans, les
étudiants, les apprentis. Carte de fidélité valable toute la saison permettant d’obtenir des billets à prix réduit.
Le Son des Cuivres :
4 jours de festival
en 2014
“Avec 126 artistes présents, une programmation de grande qualité,
15 concerts sur deux scènes, une trentaine de bénévoles motivés et
efficaces et près de 2000 festivaliers, la 1ère édition du festival “Le
Son des Cuivres” a été une belle réussite”, constate Jean-Philippe
Ollivier, responsable de la communication de cet évènement qui
à eu lieu à Mamers, en juillet dernier.
Organisé par l’association Musiques en Saosnois avec le soutien de
la SPEDIDAM, de la Communauté de communes du Saosnois
(CDC), du Conseil général de la Sarthe, du Conseil Régional des
Pays de la Loire et relayé par les fédérations de musique, il a attiré un public venu surtout de l’intercommunalité, du Pays d’Alençon et du Perche. “Cette première édition a répondu au souhait de
voir naître sur notre territoire un évènement culturel d’envergure et
accessible à tous”, souligne de son côté Philippe Richard, VicePrésident de la CDC en charge de la culture. Sur les 15 concerts
organisés, 10 étaient gratuits et, pour les autres, les tarifs étaient
très modérés, avec de nombreuses réductions et une totale gratuité pour les moins de 12 ans.
Une notoriété déjà établie
Grâce au programmateur, Clément Saunier, qui travaille de longue
date avec la CDC, le festival a d’emblée présenté une affiche de
très haut vol, avec des invités de grande classe comme Ibrahim
Maalouf, l’ Æolus Brass Band ou Jean-François Zygel. ““Le Son des
Cuivres” bénéficie déjà d’une notoriété établie dans le milieu de la
musique et plusieurs artistes nous ont directement contactés pour
participer à la seconde édition”, confie Jean-Philippe Ollivier. “Cette
réussite doit également beaucoup à la qualité des équipements de
l’Espace Saugonna”, précise-t-il.
L’année prochaine le festival aura lieu sur quatre jours, du jeudi 3
au dimanche 6 juillet 2014, soit un jour de plus que l’été dernier.
L’esprit restera le même avec une programmation toujours riche
et éclectique. “Nous souhaitons élargir l’audience en attirant en particulier le public manceau. Il nous faut pour cela davantage communiquer sur l’ensemble du département.”
Quand le Saosnois se donne Renc’Arts
rganisés de juin à septembre en divers lieux du Saosnois, les “Renc’Arts aux Jardins” sont revenus cet été
pour la deuxième année consécutive. Mêlant chanson,
clown, spectacle de rue, danse et cinéma, ils ont offert une
programmation variée qui a touché un large public.
“Avec les Renc’Arts, nous avons pour objectif de proposer pendant
l’été des animations culturelles gratuites et accessibles à tous sur
l’ensemble du territoire et de contribuer à dynamiser les fêtes de village”, rappelle Philippe Richard, responsable de la culture à la
Communauté de communes du Saosnois (CDC). Le 16 juin dernier, plus de 300 personnes ont ainsi assisté aux deux représentations données par la compagnie “Les Perchés”, à Saint Rémy
des Monts. Le 31 août, plus de 200 spectateurs sont venus à la
projection des “Vacances de Ducobu”, à l’Espace Verno Vici de
Saint Cosme en Vairais. La fanfare de Jo Bithume a su emballer
O
une foule d’environ 500 personnes le 22 septembre, à la gare de
Saint Rémy du Val, lors de la fête de la Voie verte.
Le concert d’Evelyne Gallet, le 21 juillet, à Saint Cosme, ou le
spectacle du clown Nicolas Bétrix, le 18 août, à Louzes, ont laissé
quant à eux un souvenir durable dans l’esprit de tous ceux qui y
ont assisté… “Au total environ 1200 spectateurs ont assisté aux 7
évènements organisés en 2013, contre 5 en 2012”, détaille Loïc Préville, chargé de mission à la CDC. “Le tout à budget constant, grâce
à la prestation d’artistes que nous avons accueillis en résidence au
cours de l’année et au partenariat noué avec Le Mans Cité chanson.”
Les “Renc’Arts aux Jardins” reviennent en 2014 avec deux rendez-vous prévus pendant l’été à Mamers, deux à Saint Cosme en
Vairais, un à Louvigny, un à Suré et un autre aux Mées. Mais il nous
faudra patienter encore quelques mois pour connaître la programmation…
Le Journal du Saosnois N° 36
7
Mèner, député de la circonscription, de
nombreux élus du territoire et acteurs du
tourisme en Sarthe, dont Philippe Pitard,
Président de la Fédération Départementale des Offices de Tourisme et Syndicats
d’Initiative.
“Dès sa création la Communauté de Communes du Saosnois a souhaité prendre en
charge la compétence optionnelle “tourisme” et la première décision du Conseil
Communautaire, en 1996, a été l’achat
d’un premier local pour l’Office de Tourisme”, a rappelé Jean-Pierre Chauveau,
soulignant l’importance du tourisme dans
la politique intercommunale et dans
l’économie du département. Ce secteur
d’activité représente en effet 25 000 emplois en Sarthe.
Quasiment neutre financièrement
“Le coût d’acquisition des nouveaux locaux
et des travaux d’aménagement représente
une opération quasiment blanche pour la
CDC”, a par ailleurs constaté le Président
de la Communauté de communes. “Si
l’Office de Tourisme était resté à son ancien
emplacement, la loi contraignait à créer un
accès aux normes PMR (Personnes à Mobilités Réduite), estimé à 32 000 €”, a détaillé Liliane Méry-Chanroux . “Or, si l’on
déduit l’aide versée par le Conseil Régional
des Pays de la Loire (98 000 €) et le produit
de la vente des anciens locaux 130 000 €),
le coût de l’opération s’est élevé pour la
Communauté de Communes a 32 700 €.”
Pour une dépense quasi-équivalente à la
mise aux normes PMR de l’ancien espace,
la CDC a doté l’Office de Tourisme d’un
outil plus grand, plus moderne, plus fonctionnel et plus performant.
Réalisé en un temps record
L’opération a été menée très rapidement
puisque l’opportunité de racheter l’ancienne pharmacie s’est présentée en octobre 2012, et que les premiers visiteurs
étaient accueillis tout juste un an plus
tard. “Ce genre de projet prend d’habitude
plusieurs années à se concrétiser”, a souligné la Vice-Présidente de la CDC chargée du Tourisme, en remerciant pour leur
mobilisation les élus et les personnels de
l’intercommunalité, la présidente, les personnels et les bénévoles de l’Office de
Tourisme, ainsi que les entreprises qui ont
réalisé les travaux en seulement 4 mois.
«Parmi les nombreuses cartes que notre territoire a à jouer, ce nouvel espace est un
joker”, s’est félicitée Sylvie Eslan.
ligne ainsi sa Responsable.
Des expositions seront par ailleurs proposées tout au long de l’année, mettant
en valeur des œuvres de qualité, variées
et contemporaines. La première d’entre
elles a eu lieu du 4 décembre au 6 janvier
avec des photographies de Corinne Héraud. Elle laissera place du 15 janvier au 2
février à “Ethiopie, terre inconnue”, une
série de magnifiques et étonnants portraits de la photographe Odile Maupetit.
A ne surtout pas manquer !
Nouvel Office de Tourisme
une opération exemplaire
’Office de Tourisme de Mamers et
du Saosnois accueille le public
dans ses nouveaux locaux de la place
Carnot depuis début octobre. Situés
à l’emplacement de l’ancienne pharmacie du Théâtre, ils ont été officiellement inaugurés le 6 décembre.
Le ruban a été coupé par Jean-Pierre
Chauveau, Président de la Communauté
de Communes du Saosnois (CDC), entouré de Liliane Méry-Chanroux, VicePrésidente en charge du Tourisme, Sylvie
Eslan, Présidente de l’Office de Tourisme,
et en compagnie de Dominique Le
L
DE
NOUVEAU X
PROJETS
“Nos nouveaux locaux sont modernes, spacieux, lumineux, accessibles à tous et idéalement placés en centre-ville. Ils donnent
une image très positive de notre territoire”,
se réjouit Brigitte Hérisson, Responsable
de l’Office de Tourisme de Mamers et du
Saosnois, dont le rayon d’action s’étend
au Massif de Perseigne, au Pays Marollais
et à Ancinnes.
Avec ses 136 m2, dont 75 m2 réservés à
l’accueil, ses bureaux, sa salle d’exposition, cet espace permet à ses trois salariés de mieux recevoir et informer le
public, d’apporter un soutien plus efficace
aux professionnels du tourisme, mais également de développer de nouveaux projets. “Nous visons à court terme la
labellisation Tourisme et Handicap”, sou8
Le Journal du Saosnois N° 36
T ROIS CDC S ’ UNISSENT
POUR
DÉVELOPPER LE TOURISME
a Communauté de communes
(CDC) du Saosnois a engagé fin
2012 avec ses voisines du Massif de
Perseigne et du Pays Marollais une
réflexion sur le tourisme.
Une consultation a été lancée, remportée
par le cabinet Protourisme, qui a d’abord
établi un diagnostic, présenté en avril aux
élus et aux professionnels du secteur : “Il
mettait en avant la faible notoriété de nos
territoires, avec cependant deux points de
repère mieux identifiés : Mamers et le Massif de Perseigne”, explique Liliane MéryChanroux, Vice-Présidente de la CDC,
chargée du Tourisme.
Trois grandes thématiques ont par ailleurs
été mises en avant pour développer l’attractivité : loisirs actifs et ludiques (randonnée et activités de plein air), culture
et patrimoine, tourisme vert (éco-tourisme, agri-tourisme, tourisme gastronomique…). Des ateliers d’une quinzaine de
L
personnes ont été formés autour de chacune de ces thématiques pour faire émerger des pistes concrètes d’action.
Une vingtaine de fiches action
Le fruit de leurs travaux fera l’objet d’une
présentation publique le 9 janvier 2014, à
l’espace Saugonna de Mamers. Parmi les
actions envisagées on note : la mutualisation des moyens de communication, le
développement d’une offre plus qualitative pour la randonnée pédestre et équestre, la mise en réseau des musées des
trois territoires ou encore la création d’offres touristiques autour de thématiques
fortes comme les rillettes ou la culture du
chanvre… “Une vingtaine de fiches actions
seront présentées. Ce sera ensuite aux différents acteurs de nos trois CDC de s’en saisir pour faire émerger des projets. Nous
souhaitons créer une dynamique locale forte
autour des enjeux touristiques”, souligne Liliane Méry-Chanroux.
Une paroi
d’escalade en
Forêt de Perseigne
Le Comité Départemental des Clubs
Alpins de Sarthe a terminé l’aménagement d’une paroi de 20 m en Forêt de
Perseigne, avec le soutien financier de
la Communauté de communes du
Saosnois. “Grâce au travail de nombreux bénévoles cette paroi, qui est l’une
des plus haute du département, offre
désormais 17 voies d’escalade librement
accessibles”, se félicite Nicolas Poirier,
moniteur du Comité Départemental.
Située dans l’ancienne carrière de
Louzes et réservée aux adultes, débutants ou confirmés, elle est répertoriée dans un topo guide sur les sites
d’escalade en Sarthe.
Renseignements : 06 70 76 47 58
[email protected]
“Voie verte
en Poésie”
Fête de la Voie verte :
une forte affluenc e
a 3ème fête de la Voie verte a été organisée cette fois un dimanche, à la fin
du mois de septembre, et non un samedi
de juillet, comme les deux premières éditions, pour coïncider avec la journée nationale des Voies vertes. Un choix qui
s’est avéré judicieux puisque le public est
venu nombreux, attiré par des animations
variées.
Notons à Saint Rémy du Val le succès du
marché du terroir organisé par le Comité
des fêtes et du concert de la fanfare Jo Bithume proposé par la CDC dans le cadre
des Renc’Arts au Jardin. A Vezot, le stand
de tir à l’arc du Parc Normandie Maine
n’a pas désempli et les ateliers “cuisine
sauvage” de l’association Grain de Pollen
ont attiré de nombreux curieux.
Beau succès aussi pour les “Veillées à l’ancienne” de la troupe de Fernand Legeard,
L
qui a fait plusieurs étapes. Toute la journée, des balades à pied et à vélo ont
sillonné la Voie verte et les boucles de
randonnée qui ponctuent son tracé…
Ce n’est là qu’un petit échantillon : “Les
communes traversées par la Voie verte, l’Office de Tourisme et de nombreuses associations du Saosnsois se sont mobilisés autour
de la Communauté de Communes (CDC)
pour faire de cet évènement une grande
fête intercommunale”, note Liliane MéryChanroux, Vice-Présidente de la CDC en
charge du Tourisme.
Des animations nature sont proposées tout au long de l’année sur la
Voie verte, dont plusieurs à destination des scolaires : ateliers greffage,
plessage, entretien de haies,
construction de nichoirs...
Renseignements : 02 43 97 25 31
Le 20 septembre ont été inaugurés 15 panneaux ornés de textes
et dessins des écoliers de Saint
Rémy du Val, Neufchâtel en Saosnois, Mamers (Victor Hugo), Dangeul et Saint Georges le Gaultier.
Ils jalonnent la boucle de randonnée n° 3 au départ de la Voie
Verte, en gare de Vezot, rebaptisée “Voie verte en Poésie”.
Le Journal du Saosnois N° 36
9
POUR
T RAVAILLER ENSEMBLE
L’ AVENIR DE NOS TERRITOIRES
a Maison de l’Emploi Sarthe Nord a initié début 2013 une démarche de Gestion Prévisionnelle de l’Emploi et des Compétences (GPEC) qu’elle met en œuvre avec le club d’entreprises
AGIR, en partenariat avec les Communauté de communes (CDC)
du Saosnois, du Massif de Perseigne, du Pays Marollais. Cette
démarche doit déboucher sur des
propositions d’actions concrètes
début 2014.
Mettre en œuvre
une dynamique locale
La GPEC vise à anticiper les besoins en ressources humaines des
entreprises afin d’adapter en
conséquence le recrutement, la
formation, les parcours de carrière. “Mettre en œuvre cet outil à
l’échelle de nos territoires et de
façon transversale, tous secteurs confondus, doit permettre d’engager une dynamique locale associant les entreprises, les services de
l’Etat, les collectivités locales, les acteurs de la formation et de l’emploi”, explique Isabelle Loiseau, directrice de la MDE Sarthe Nord.
De janvier à juin 2013 une enquête a été menée par la MDE et
AGIR avec l’appui technique du cabinet Amnyos. Elle a concerné
23 entreprises, représentant 25 % des salariés des 3 CDC
concernées et a mis en avant plusieurs points forts : un tissu important de PME de secteurs variés permettant de mieux résister
L
à la conjoncture, un main d’œuvre disponible jeune et attachée à
sa région, des entreprises ayant toutes des projets. Parmi les
points faibles, on note que les secteurs dans lesquels les compétences sont les plus fortes ne se développent plus (métallurgie,
plasturgie, papier…), un manque
d’attractivité de nos territoires auprès des cadres, des formations
professionnelles pas toujours
adaptées aux besoins.
Des propositions d’actions
élaborées en commun
Présenté devant une soixantaine
d’acteurs du territoire, ce diagnostic a donné lieu à la création de
deux groupes de travail d’une vingtaine de participants chacun, qui se
sont réunis à un rythme mensuel
depuis septembre 2013. Objectif :
faire émerger des actions concrètes pour “favoriser et développer les compétences sur le territoire” et “favoriser l’intégration
des actifs”.
“Les partenaires impliqués dans la démarche apprécient ces rencontres qui leur permettent d’échanger leurs expériences, d’identifier les
besoins communs et d’envisager ensemble des solutions qu’ils n’auraient pu mettre en œuvre isolément”, souligne Isabelle Loiseau.
Des propositions d’actions concrètes doivent être faites avant la
fin du mois de janvier 2014.
Village d’Artisans de Bellevue
des entreprises solidement implantées
ruit d’une démarche innovante initiée par la Communauté
de communes (CDC) du Saosnois, le Village d’Artisans de
Bellevue a été inauguré en 1999 avec un objectif : permettre à
des entreprises artisanales d’implanter et de développer leur
activité sur notre territoire. Quatre entreprises ont alors pu
emménager sur le site dans les locaux construits par la CDC en
bénéficiant d’un crédit-bail qui leur a permis d’en devenir propriétaire dès 2011.
F
Fin 2013, c’était au tour de la Sept Publicité de racheter les locaux construits en 2007 sur la zone par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mans : “Suite à l’annonce d’une
augmentation de loyer, nous avons proposé de racheter les 250 m2
de bâtiment que nous louions et l’espace contigu de 100 m2 qui venait de se libérer. Après des travaux de réaménagement, nous allons ainsi pouvoir créer de nouveaux ateliers pour nos productions”,
explique Hugo Vandeweyer, qui dirige avec son père et son
frère cette entreprise familiale spécialisée dans la communication visuelle.
A l’exception de Perseigne Communication, qui a repris les bureaux occupés jusqu’en 2006 par la Chambre des Métiers et
reste locataire de la CDC, toutes les autres entreprises de la
10
Le Journal du Saosnois N° 36
Zone Artisanale de Bellevue sont ainsi désormais propriétaires
de leurs locaux, gage de leur enracinement sur notre territoire.
Essaimage :
un superbe show-room !
L’association d’insertion Essaimage, qui a fêté ses dix ans
en 2013, a inauguré au mois de novembre ses nouveaux
locaux du Village d’entreprises de la rue Charles Granger, à Mamers (ancien site Moulinex). “Ce vaste espace
nous est loué à un prix très modique par la Communauté de
communes (CDC) du Saosnois”, souligne Brigitte Chauvin,
sa directrice. L’association était précédemment installée
rue des Balais, dans un bâtiment mis à disposition gratuitement par la CDC. La Communauté de communes et
Essaimage ont réalisé d’importants travaux d’aménagement pour installer les ateliers de menuiserie et créer un
superbe show-room ouvert au public, où l’association expose les meubles qu’elle propose à la vente.
Ouvert au public du lundi au vendredi, de 9 h à
12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h - Tél : 02 43 34 72 17
“E NSEMBLE
POUR
ous ouvrons nos colonnes à l’association “Ensemble pour Océane”, créée
en novembre dernier. Elle a pour objectif
de venir en aide à la jeune Océane, 3 ans,
qui est atteinte d’une Dystrophie Musculaire Congénitale (DMC). Cette maladie
rare d’origine génétique se manifeste par
une faiblesse musculaire qui l’empêche de
marcher.
“Pour lui permettre d’acquérir un minimum d’autonomie, Océane doit être équipée d’un fauteuil
électrique, ce qui induit la réalisation de travaux
d’accessibilité dans notre logement et l’acquisition d’un véhicule adapté pour le transport. Le
coût total s’élève à 87 000 €, dont une grande
partie n’est pas prise en charge par les différents organismes de
l’Etat. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de créer une
N
LA
O CÉANE ”
association. Nous souhaitons mobiliser le maximum de particuliers, de collectivités territoriales
et d’entreprises en faisant appel à leur générosité mais aussi en les invitant à s’associer aux
évènements que nous allons organiser ces prochains mois. Nous recherchons également des
adhérents et des bénévoles prêts à nous aider.
Nous avons déjà lancé une collecte de bouchons
à grande échelle. Dans les prochains mois sont
prévus un loto et une opération porte-clés”, précise Damien Vaidie, président de l’association
et papa d’Océane.
Association Ensemble pour Océane, 5 rue
des écoles 72110 Saint Cosme en Vairais
Mail : [email protected]
Site : http://ensemblepouroceane.monsite-orange.fr
GYMNASTIQUE SE CONJUGUE AU PLURIEL
Les clubs de gymnastique du Saosnois offrent un panel
d’activités variées pour cultiver la forme, chacun à son
rythme.
•L’association de Gymnastique Valoise :
les cours se déroulent à la salle des fêtes de
Saint Rémy du Val. Trois activités différentes sont proposées :
-Zumba avec Patricia Rengifo, lundi 19h-20h, cotisation
annuelle 110 €
-Sophrologie-relaxation avec Sylvie Denivelle,
jeudi 18h45-19h45, cotisation annuelle 100 €
-Fitness avec Ludivine Bourré, cotisation annuelle 90 €
Tarif pour deux activités : 170 €/an
Renseignements : 02 43 34 16 76
Amélioration de l’habitat :
des aides élargies
•L’association de Gymnastique Volontaire de Mamers :
les cours sont animés par Marie-Thérèse Nicolas le lundi et
mercredi (fitness et gym douce) et Ludivine Bourré le mardi
et le jeudi (fitness et danse aéro-latino).
Lundi : 16h15-17h15 et 17h15-18h15
Mardi : 18h30-19h30
Mercredi : 14h45-15h45 et 15h45-16h45
Jeudi : 18h30-19h30
Gymnase Pasteur, rue Marconville, Mamers
Licence : 27,20 € + 91 € pour 1 heure de cours par semaine. Tarifs dégressifs : 130 € pour 2 h/semaine, 160 €
pour 3 h/semaine
Renseignements : 02 43 97 65 09 - 06 81 04 88 48.
Par mail : [email protected]
•L’association de Gymnastique Volontaire Cosméenne :
les séances sont animées par Gislaine Foret, qui propose deux
cours le mardi. Le premier est spécialement conçu pour les
seniors et comporte en particulier des exercices d’équilibre.
Mardi : 16h15-17h15 et 20h30-21h30
Gymnase Lucien-Racois, Saint Cosme en Vairais
Licence : 26,10 € + 9 € par mois pour les cours, soit au
total 60,95 € l’an
Renseignements : sur place ou au 02 43 97 55 57
•Le Gym-club de Saint Rémy des Monts :
il propose des cours de fitness animés par
Marie-Thérèse Nicolas.
Lundi : 19h-20h, salle communale
Adhésion annuelle (licence + cours) : 92,20 €
Renseignements : 02 43 33 42 89
Les propriétaires de logements situés à Suré et Origny le
Roux peuvent bénéficier d’aides pour la réhabilitation, la
mise aux normes, l’isolation, le chauffage et les travaux
d’accessibilité de leur habitation. Octroyées dans le cadre
de l’Opération Programmée d’Amélioration de
l’Habitat (OPAH) du Pays
d’Alençon, elles sont attribuées sous condition de
revenu. Depuis juin 2013,
les plafonds d’attribution
ont été revus à la hausse :
renseignez-vous !
“J’ai bénéficié d’aides couvrant 50 % du coût des
travaux d’isolation de mon
logement et du changement de ma chaudière. Ma
consommation de fioul a pu
être réduite d’environ 25 % et j’ai en plus obtenu un crédit
d’impôt”, explique un habitant d’Origny le Roux, qui s’est
adressé au Pays d’Alençon après avoir lu une information
dans le Journal du Saosnois.
Renseignements : Bastien Pajot, Pays d’Alençon
Tél : 02 33 81 20 55
Mail : [email protected]
Le Journal du Saosnois N° 36
11
Pour sa 50 ème édition,
le Concours des animaux de viande
élargit ses frontières
es 5 et 6 avril prochains aura lieu la 50ème édition du
Concours interdépartemental des animaux de viande
de Mamers. Cette compétition à laquelle participent plus
de 150 bovins fait partie des plus importantes de France.
Réservée aux éleveurs de la Sarthe, des départements limitrophes et de l’Eure, elle s’ouvre à cette occasion à de
nouveaux territoires.
Les 3 Jours de Mamers font traditionnellement coïncider, quinze
jours avant Pâques, la fête foraine et la foire commerciale avec le
Concours interdépartemental d’animaux de viande : “Nous préparons la 50ème édition mais le concours a en réalité plus de 50 ans”,
souligne Daniel Crépon,
président de l’association
organisatrice qui a succédé
à Georges Mulot. “Certaines années cette manifestation a en effet été annulée,
en particulier au moment de
l’épisode de la “vache folle”“,
précise-t-il. Initiée à la fin
des années 50, elle a longtemps eu lieu place de la
République, avant de déménager rue de la gare, en
2003. A l’origine elle ne durait qu’une demi-journée,
mais elle a pris davantage
d’ampleur au fil des années
et se déroule désormais sur deux jours. “Depuis 1990 nous avons
adhéré à la charte très exigeante de la Fédération nationale des
Concours d’animaux de Boucherie. Aujourd’hui, le Concours de Mamers est le second plus important du Grand Ouest, après celui
d’Evron, en Mayenne, qui a lieu en été.”
Une période charnière pour les acheteurs
La manifestation mamertine se déroule quant à elle à une période
charnière de l’année. Les fêtes pascales sont en effet synonymes
de repas festifs qui mettent la viande à l’honneur. Organisé 15
jours avant Pâques, le concours se situe donc au moment stratégique où bouchers, grandes surfaces et abattoirs s’approvision-
L
12
Le Journal du Saosnois N° 36
nent pour répondre à la demande de leurs clients : la recherche
de produits du terroir et de grande qualité est alors au cœur des
attentes. Les acheteurs de tout l’Ouest de la France se donnent
ainsi rendez-vous à Mamers pour se porter acquéreurs des animaux d’exception qui y sont présentés et dont les morceaux enorgueilliront les étalages, accompagnés de la mention des prix et
distinctions qu’ils ont reçus dans la capitale du Saosnois.
4 nouveaux départements représentés
Pour sa 50ème édition, le Concours va prendre encore plus d’ampleur en s’ouvrant aux éleveurs de l’Ile et Vilaine, de la Manche,
du Calvados et de la Seine Maritime. Une grande nouveauté qui
devrait contribuer à attirer davantage de curieux vers cet évènement qui propose en outre, le samedi et le dimanche midi, un
service de restauration où entrecôtes et pavés de bœuf font la
joie des plus fins gourmets : “Nous souhaitons par ailleurs mettre
en place des animations pour attirer vers nous les visiteurs qui se rendent en centre ville pour la foire commerciale et la fête foraine”, explique Daniel Crépon.
Prix et trophées : décryptage
La plupart des prix récompense les bovins répartis suivant
le sexe, l’âge et la race : Charolais, croisé Charolais, Rouge
des prés, Saosnois, Limousin, races diverses. Les animaux
sont ainsi regroupés par section (19 au total en 2013) et,
pour chacune d’entre elles, sont décernés un Prix d’Excellence, un Grand prix d’honneur, un Prix d’honneur, un
1er Prix, éventuellement un 2ème et un 3ème Prix.
Les récompenses les plus prisées sont les quatre Prix de
championnat décernés aux plus belles bêtes, toutes races
confondues. Il y a le Prix de championnat mâle et le Prix
femelle pour les “naisseurs”, c’est-à-dire pour les animaux
nés sur l’exploitation. Le Prix de championnat mâle et le
Prix femelle pour les “engraisseurs”, c’est-à-dire pour les
animaux qui ne sont pas nés sur l’exploitation mais y ont
séjourné depuis au moins 4 mois.