Download mars 2008 - Ville de Reims
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3 4 Editorial Temps fort N° 244 - Février-Mars 2008 Pleins feux sur l’Hôtel de Ville Actus Mission de reconnaissance à la B.A 112 22 Reportage TGV Reims-Paris : le quotidien des “navetteurs” 24 Projecteur Le plan de déplacements en entreprise 26 Reportage Radios locales : Reims sur la bonne longueur d’onde 28 36 Culture Sport 40 Loisirs Vient de paraître 42 Agenda 44 Vie des quartiers 51 Vie des associations 54 55 56 Libre expression A savoir Histoire L’Hôtel de Ville sous les projecteurs 58 Participez au jury public RITV 59 Ils bougent Elections municipales Mode d’emploi Dreamsketch de David Middendorp. 32 Culture Méli’môme Le festival à vivre de 7 à 177 mois ! 34 Sport Prochaine parution : avril 2008 J. D. Ville de Reims Informations Jeux olympiques Neuf athlètes rémois dans les starting-blocks. Premier record : la participation ! Pour recevoir V.R.I. • Vous habitez Reims ? Vous recevez V.R.I. dans votre boîte aux lettres (si ce n'est pas le cas, appelez-nous). • Vous n'habitez pas Reims ? V.R.I. peut vous être adressé si vous remplissez ce coupon. V.R.I. est gratuit, il ne vous en coûtera que les frais d'envoi (chèque à l’ordre du Trésor Public). Nom : .................................................................................................................................................. Prénom :.............................................................................................................................................. N° :............. Rue : ................................................................................................................................ Ville : .................................................................................Code postal : ............................................. REDACTION : Hôtel de Ville de Reims, Tél. 03.26.77.78.79. DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Jean-Louis Schneiter. REDACTEUR EN CHEF : Stéphane Guggino. REDACTEUR EN CHEF ADJOINT : Jean-Paul Machetel. REDACTION : Alain Carton, Jean-Paul Machetel, Hervé Couilleaux, Stéphane Guggino, Catherine Rivière, Stéphanie Clément. PHOTOS : Jacques Driol. PHOTOTHEQUE : Francis Nepper. CONCEPTION : Isabelle Perreau. COMPOSITION : Sylviane Jaboulin. MISE EN PAGE : Didier Wiczewski. REALISATION : Direction de la Communication de la Ville de Reims. PHOTOGRAVURE : Scann Image. IMPRESSION : IMAYE graphic. EDITEUR : Ville de Reims, Place de l'Hôtel de Ville, 51100 Reims. TIRAGE : 100 000 exemplaires. DIFFUSION : Contact Distribution. DEPOT LEGAL : septembre 1997. ISSN : 0998-0504. 16 dossier J. D. Projecteur sommaire 20 Arrêt sur images J. D. 6 8 Règlement : 10 numéros/an : 13,60 € (France Métropolitaine) 19 € (Dom-Tom, étranger) - Chèque bancaire - CCP Découpez et adressez ce bulletin avec votre règlement à : VRI, 8 rue de la Grosse Ecritoire - 51096 Reims cedex. Dès le début de mon mandat, j’avais donné deux orientations qui me semblaient fixer notre action : • que les rémois se considèrent comme les habitants d’une seule et même ville. • que leurs élus, au lieu de se combattre, combattent pour Reims. Lors des vœux en ce début d’année, j’ai eu l’occasion de redire ces convictions : une ville est un tout et c’est dans son intérêt, l’intérêt général, qu’il convient de travailler. Nos concitoyens sont nos semblables. Aucun d’entre eux n’est inférieur à un autre. Elus et habitants, nous sommes tous les acteurs d’une cité vivante et capable de jouer ses cartes avec succès. éditorial Reims, passionnément « Soyons fiers d’être rémois ! » Photo : A. Hatat Y aurait-il une façon de vivre “à la rémoise” ? Je le crois. Elle se reconnaît chez tous ceux qui privilégient la dimension humaine, le respect des autres, la solidarité, une certaine liberté de ton et la qualité de vie. En 2008, Reims écrira une nouvelle page de son histoire et devra relever de nouveaux défis. Au terme de ce mandat, le dernier en ce qui me concerne, je souhaite que la future équipe municipale - quelle qu’elle soit le 16 mars prochain - sache se montrer à la hauteur, à l’écoute et soit décidée à vous servir. Avec passion et le caractère qui est le mien, j’aurai fait ma part pour Reims et son agglomération. Ceci restera le moment fort de ma vie Jean-Louis SCHNEITER Maire de Reims Président de Reims Métropole Février 2008 3 Photo : J. Driol t EMPS FORT Lumières ! Après la cathédrale Notre-Dame fin 2006, c’est au tour de la façade de l’Hôtel de Ville de revêtir son nouvel habit de lumière qui a été officiellement dévoilé le 7 février. Ce projet, mené dans le cadre du plan lumière initié par Reims Métropole en vue de mettre progressivement en valeur le patrimoine bâti de l’agglomération, a nécessité plusieurs mois de travail et quelque 180 000 euros pour offrir à ce bâtiment datant du XVIIe siècle une véritable renaissance en lumières. Conçu par un cabinet spécialisé, le dispositif comprend 109 sources lumineuses en partie équipées de leds, technologie favorisant les économies d’énergie. Rasant ou en contre-plongée, l’éclairage souligne les ornements de l’édifice d’une lumière blanc doré, sans oublier la subtile touche de bleu qui affirme le sommet du campanile. Les projecteurs sont pilotés par informatique, ce qui permet de modifier les effets désirés et de créer quatre scénographies différentes, intégrant du bleu et du rouge, au gré des évènements qui rythment la vie de la cité. a rr ê Monte-Carlo Historique, départ en fanfare J. D. © A. Hatat Succédant aux accords joyeux délivrés par les Boules de Feu, la fanfare des étudiants en médecine de Reims, la première voiture de cette célèbre épreuve de régularité s’est élancée vendredi 1er février à 19 h depuis le podium installé place de l’Hôtel de Ville. Un départ organisé au terme d’une journée de vérifications techniques réalisées au Parc des expositions en présence d’un public nombreux. Comme lors des éditions précédentes, ce 11e Rallye Monte-Carlo Historique a attiré concurrents et spectateurs fascinés par l’âge d’or de la compétition automobile, en particulier les années soixante et soixante-dix. Ils étaient 75 concurrents dont 12 équipages locaux à prendre le départ depuis notre ville. Il portera le nom de “Nouvel Horizon” et c’est à Reims que ce futur centre d’hébergement et de réinsertion sociale de l’Armée du Salut -le premier construit en France depuis 45 ans !ouvrira ses portes en 2009. Rue de Taissy, sur un terrain mis à disposition par la Ville de Reims, la pose récente de la première pierre préfigure un équipement conçu pour faciliter l’insertion durable des 150 personnes que l’établissement reçoit et suit de façon permanente. J. D. Une première pierre pour reconstruire des vies Le mérite et le civisme récompensés PROCHAIN CONSEIL MUNICIPAL MARDI 26 FÉVRIER À 18 H 30 ENTRÉE LIBRE 6 Février 2008 © A. Hatat Chaque année, une remise de prix valorise des Rémois méritants que la Ville a souhaité mettre à l’honneur. C’est le cas par exemple de Mlle Sophie Denis qui a secouru une personne âgée et deux enfants prisonniers d’un palier où s’était déclaré un incendie d’appartement. Ou encore de Mme Ariane Raulin, pour son dévouement familial. Au total, ce sont une vingtaine de Rémois qui ont été honorés lors de la cérémonie du jeudi 20 décembre à l’Hôtel de Ville. êt sur images J. D. Le chef des Crayères rend hommage au roi des vins © A. Hatat Chut, le bruit! Noël en grand Samedi 21 décembre, des milliers de spectateurs étaient présents sur le parvis de la cathédrale pour assister au spectacle son et lumière organisé dans le cadre des festivités de fin d’année. Les animations de Noël ont remporté cette année encore un véritable succès, à commencer par l’exposition de crèches italiennes au Palais du Tau. Quant au village de Noël, il a attiré durant un mois 1,8 million de visiteurs, soit 200 000 de plus qu’en 2006. Le bruit est devenu un véritable problème de santé publique. Tel était le thème central des 5e Assises Nationales de la Qualité de l’Environnement Sonore qui s’est déroulé à Reims. Bien qu’une directive européenne sur l’évaluation et la gestion du bruit dans l’environnement fixe des échéances pour 2012, la communauté d’agglomération Reims Métropole a choisi d’anticiper en demandant à un bureau d’étude d’établir un diagnostic et de lui proposer un programme préparatoire. Pour Jean-Louis Schneiter, « l’action doit porter sur l’environnement, l’architecture et naturellement le civisme ». La cartographie et le plan de prévention du bruit dans l’environnement devront être lancés dès 2009 pour voir le jour en 2010. « Le champagne, c’est le mot bonheur en neuf lettres ». Avec son livre sur la place du champagne dans la gastronomie paru aux Editions Alain Ducasse, Didier Elena en apporte un témoignage aussi savoureux que raffiné. Dans cet ouvrage préfacé par Patrick Poivre d’Arvor, le chef du prestigieux Château Les Crayères, établissement rémois qui est l’un des fleurons de l’hôtellerie et de la gastronomie françaises, dévoile 84 recettes spécialement élaborées pour accompagner les crus de 21 grandes maisons de champagne. Présenté officiellement fin décembre à l’Hôtel de Ville, ce recueil, réalisé avec la complicité de Catherine Coutant et de Philippe Jamesse, ravira à n’en point douter les amateurs du roi des vins. Février 2008 7 a CTUS quand le conseil du district, adoptant un Plan de Déplacements Urbains ambitieux, choisit de renforcer l’accessibilité du centre de Reims en transports collectifs par la réalisation d’un “axe lourd”. Toutes comparaisons faites, il se fixa sur un tramway, système de déplacement répondant aux objectifs de mobilité durable et d’amélioration du cadre de vie. Sept années ont été nécessaires pour faire mûrir le projet, valider chaque étape, informer la population, élaborer un contrat de concession et choisir un concessionnaire. Très largement approuvé par les conseillers communautaires de Reims Métropole, le projet est à présent sur le point de se concrétiser. J. D. Recommandations suivies à 100 % Maquette grandeur nature du futur tramway, exposée sur la Place d’Erlon en septembre dernier. TRAMWAY Tout est prêt La commission d’enquête a rendu le 17 décembre dernier un avis favorable sur le projet de construction La restructuration d’un réseau de transports collectifs urbains est une démarche de longue haleine. La réalisation d’un tramway, qui est l’un des éléments forts de cette restructuration, est elle-même soumise à des phases d’études, de concertation et de procédures administratives incompressibles. Les premières évocations remontent à 2001 Dans le rapport qu’elle a rendu le 17 décembre dernier à la suite de l’enquête publique diligentée en juin et juillet 2007, la commission d’enquête a émis sur le projet un avis favorable, assorti de quelques réserves portant sur l’emplacement de parcs-relais, le champ d’expropriation, le déplacement d’un arrêt et la création d’un autre. Reims Métropole et la société concessionnaire Mars ont suivi à 100 % les recommandations de la commission, ce qui a permis de lever les réserves. Par ailleurs, les conseils municipaux des communes directement concernées (Reims, Bétheny et Bezannes) ont pris acte de ces modifications. Dès lors que le préfet de région aura signé l’arrêté de Déclaration d’Utilité Publique, le chantier pourra s’ouvrir. Le groupement constructeur, auquel la société concessionnaire Mars a délégué la réalisation de la ligne, est prêt à lancer la manœuvre. de la première ligne de tramway de Reims. Pour lancer le grand chantier, ne manque plus que l’arrêté de Déclaration d’Utilité Publique*. * A l’heure où nous avons mis sous presse, l’arrêté n’était pas encore signé. 8 Février 2008 QU’EST-CE QU’UNE DUP ? Une Déclaration d'Utilité Publique est un acte administratif reconnaissant le caractère d'utilité publique d’une opération projetée par une collectivité. Cet acte est, en particulier, la condition préalable à une expropriation. Il permet à la collectivité de donner suite à son projet et de transférer dans le domaine public la propriété des terrains nécessaires à la réalisation de l’ouvrage. La DUP est précédée d’une enquête publique. Celle-ci a pour objet d’informer le public sur un projet d’aménagement et de recueillir ses appréciations, suggestions et contrepropositions afin de permettre à l’autorité compétente de disposer de tous les éléments nécessaires à son information. A la suite de cette enquête publique, la commission d’enquête rend un rapport et formule un avis motivé sur l’utilité publique du projet. Si cet avis est défavorable, la DUP ne peut être acquise que sous la forme d’un décret en Conseil d’Etat. S’il est favorable, tous les éléments sont réunis pour que le préfet délivre la Déclaration d’Utilité Publique. aCTUS Des soirées étudiantes mieux encadrées La consommation excessive d’alcool chez les jeunes, et ses incidences en matière de sécurité routière notamment, est un phénomène préoccupant. Dans un souci de prévention, la Ville de Reims a mis sur pied une initiative originale. « Nous voulons redynamiser la vie nocturne à Reims tout en donnant un cadre rassurant aux soirées étudiantes », explique l’adjoint au Maire délégué à la jeunesse et à la vie étudiante. Chaque association étudiante désireuse d’organiser une soirée pourra désormais s’appuyer sur une charte imaginée par la Ville en lien avec divers partenaires. L’association bénéficiera ainsi d’un pack couvrant tout le dispositif de prévention pour sa soirée. Outre un tarif d’entrée en discothèque à 4 euros et une boisson non alcoolisée gratuite pour chaque étudiant, le dispositif accorde une attention particulière aux “capitaines de soirée” qui ont la responsabilité de prendre le volant pour rentrer et qui ne doivent donc pas dépasser le taux légal d’alcoolémie. Identifiés par un bracelet, ces derniers bénéficieront en cas de contrôle d’alcoolémie négatif d’un T-shirt et d’une entrée gratuite. Au contraire, si ils sont testés positifs, ils seront invités à donner leurs clefs de voiture à un ou une amie. Enfin, si ils souhaitent rentrer avec leur véhicule, ils pourront profiter gratuitement du service “Allodrive” (un chauffeur vient vous chercher sur une mini-moto pliable qu’il met dans le coffre de votre voiture, vous dépose chez vous avec votre véhicule et repart ensuite avec sa mini-moto). En outre, un service de navettes de bus gratuites se couplera à ce dispositif. « Grâce à ce type d’initiatives, nous entrons dans une démarche de sensibilisation sur les dangers de l’alcool auprès des jeunes. L’objectif est de changer les mentalités, d’arrêter les comportements auto-destructeurs qui mettent en danger la vie d’autrui », souligne Aymeric Thomas, vice-président d’Intercampus qui fédère les associations étudiantes. HANDICAP Des formations pour les professionnels de la petite enfance L’accueil des enfants en situation de handicap représente une mission importante pour les structures d’accueil de la petite enfance. Dans ce cadre, les professionnels sont confrontés à de nombreuses et nouvelles problématiques (peur du handicap, méconnaissance des différentes situations du handicap, du milieu associatif et institutionnel…). Pour sensibiliser et informer les différents acteurs de la petite enfance (parents, professeurs des écoles, auxiliaires de vie scolaire, ATSEM, puéricultrices, éducateurs de jeunes enfants, assistantes maternelles…), la Ville de Reims s’engage dans une opération pilote de formation pour l’accueil des enfants handicapés. « Notre objectif est de multiplier le nombre d’enfants handicapés accueillis dans nos structures », explique Christelle Leconte, coordinatrice petite enfance à la Ville de Reims. Gratuite pour les 120 professionnels participants, le coût de cette opération est estimé à 40 000 euros pour l’année 2007-2008, financé par le Fond social européen, la Caf de la Marne, le Département et la Ville. « Ces formations sont l’occasion de faire se rencontrer parents et professionnels, créer des réseaux, apporter les informations fondamentales à l’accompagnement des publics concernés. Il s’agit également de souligner la contribution apportée par les associations dans le domaine des loisirs et de la culture, de l’enseignement, du sport, des services de garde et d’aide à la personne ». EXPRESS Coup d’envoi pour le Parc d’Affaires Reims-Bezannes Ce mois de février marque un coup d’accélérateur pour le Parc d’Affaires Reims-Bezannes. Coup sur coup, le Crédit Agricole et le Groupe Lazard sont les premiers à avoir dévoilé leur projet d’implantation sur ce vaste site situé en face de la gare Champagne-Ardenne TGV de Bezannes. Piloté par Reims Métropole, ce parc de 60 hectares offre un potentiel de 300000 m2 de bureaux dédiés aux activités tertiaires haut de gamme. La commercialisation des lots de ce Parc, qui présente un concept architectural et paysager très abouti, se fait à un rythme soutenu. Après le quartier d’affaires Clairmarais, c’est un nouvel espace d’activités tertiaires qui se dessine pour amplifier la dynamique économique de l’agglomération. Record pour le champagne J. D. PREVENTION Le champagne a battu en 2007 le record enregistré en 1999. Près de 339 millions de bouteilles ont été vendues dans le monde l’an passé, soit 5 % de plus qu’en 2006. Les exportations pénètrent de nouveaux marchés, comme en Chine, au Brésil et en Côte d’Ivoire. Revers de la médaille, certaines petites maisons éprouvent des difficultés à répondre à la demande. Février 2008 9 a CTUS explique Patrice Laureau, PDG de Inmac Wstore. Reims a su réunir l’ensemble de nos critères de prédilection : une ville à taille humaine proche de Roissy, un dynamisme universitaire important dans le domaine commercial, un bassin d’emplois attractif, un fort développement sur les métiers de commerciaux sédentaires, une qualité de vie certaine… sans oublier la réactivité des acteurs locaux. » 2 215 emplois en quatre ans EMPLOIS Une fois encore, c’est l’agence économique Reims Champagne Développement (RCD) qui a joué le rôle d’aiguillon dans cette implantation. Créée il y a quatre ans par la Ville de Reims, la communauté d’agglomération Reims Métropole et la Chambre de Commerce et d’Industrie, cette petite structure est spécialisée dans la prospection et l’attraction d’investisseurs extérieurs. Depuis 2004, RCD a ainsi accompagné la création de 2 215 emplois essentiellement dans le secteur tertiaire, lequel représente de belles perspectives de développement pour l’agglomération. Pour autant, le champ de prospection de RCD ne se limite pas aux seules activités de services. Des annonces dans le secteur industriel devraient d’ailleurs avoir lieu prochainement. Mais dans un contexte global de désindustrialisation des économies occidentales, les projets d’implantation d’industries traditionnelles sont plus rares et se heurtent souvent au manque d’espaces disponibles dans l’agglomération. Le site de Reims sera entièrement dédié à la commercialisation de produits informatiques aux PME et collectivités locales. Un grand nom de l’informatique s’installe à Reims Plusieurs grandes villes étaient en concurrence pour accueillir la nouvelle plateforme commerciale de la société Inmac Wstore, qui a finalement fait le choix de Reims. Avec à la clé la création de 90 emplois d’ici trois ans. 10 Février 2008 de 90 personnes d’ici 3 ans. L’activité a démarré en février dans le bâtiment de Reims 2000 situé boulevard du Général Leclerc. “ Une attractivité confirmée Après l’arrivée à Reims de grands noms comme ING Direct, Taxis G7 ou encore Kuoni ces derniers mois, cette nouvelle implantation confirme le potentiel d’attractivité de la ville auprès des investisseurs. Et ce dans un contexte où le choix d’une ville d’implantation s’impose plus que jamais comme une véritable décision stratégique, guidée par des méthodes de sélection très élaborées. « Nous avons établi une grille d’analyse très complète, ” Patrice Laureau, PDG de Inmac Wstore J. D. Après avoir exploré 23 villes de France, Inmac Wstore a donc choisi la Cité des Sacres pour implanter sa nouvelle plateforme commerciale. Cette société est aujourd’hui un acteur incontournable sur le marché de la distribution informatique professionnelle en France avec 470 salariés, 52 000 clients (grands comptes, administrations, PME-PMI…) et 50 millions de chiffre d’affaires. La société parisienne poursuit son développement avec l’ambition de devenir le n° 1 du marché. Le nouveau site de Reims sera entièrement dédié à la vente aux PME et collectivités locales. L’objectif immédiat d’Inmac Wstore est de recruter d’ici fin 2008 environ 30 commerciaux sédentaires, et d’arriver à un effectif Reims a su réunir l’ensemble de nos critères de prédilection aCTUS EXPRESS Numéricable passe à la fibre optique L’originalité du parc : son bassin central avec jeux d’eau et escaliers d’eau. Un nouveau parc pour le quartier Neufchâtel Les travaux pour la réalisation d’un grand parc municipal sur le site de l’ancienne caserne Chatellus débuteront dans le courant de l’été. Un hectare de verdure entièrement dédié à la détente et à la promenade : voilà résumé en quelques mots le projet adopté par le conseil municipal. Ce grand parc de proximité permettra de créer un nouvel espace vert d’envergure dans le quartier très dense Laon-Zola, en liaison avec la construction de 35 nouveaux logements. Le parc sera clos par une grille sur muret avec deux accès principaux sur les rues de Neuchâtel et du Général Pierre Pouyade. Le portail d’accès de l’ancienne caserne sera restauré et replacé à l’intérieur du parc. Ce parc permettra par ailleurs une liaison piétonne depuis les logements des rues Desbureaux vers la rue de Neufchâtel et de la place Luton. L’aménagement offrira des équipements destinés aux habitants du quartier. « Il y aura deux aires de jeux pour les enfants », informe Eric Lavoisy, responsable des Espaces Verts à la Ville de Reims. La particularité du parc tiendra à son bassin central : la forme ronde traditionnelle sera éclatée en parties asymétriques créant ainsi divers jeux d’eau et un escalier d’eau. Un espace de détente et de promenade Côté verdure, plus de 7 000 arbustes variés feront écran en fond de parcelle, favorisant ainsi la tranquillité des riverains. En raison de leur mauvais état sanitaire, peu d’arbres de l’ancienne caserne seront conservés : « Pour des raisons de sécurité, la plupart des grands marronniers seront abattus. Ils seront remplacés par des érables, des tilleuls et des cerisiers », précise Eric Lavoisy. Deux bosquets seront implantés en périphérie du parc. Entourés de haies basses, plantés d’arbres en quinconce, ces “chambres” de verdure permettront aux usagers de découvrir une foule d’odeurs et de couleurs, grâce à une palette variée de végétaux. « S’agissant des odeurs, un espace plantes aromatiques (thym, laurier, romarin…) permettra d’éveiller les sens des promeneurs. Pour le côté visuel, on aménagera une zone couverte de plantes vivaces, rosiers et autres plantes colorées. En somme, des lieux de détente propices à la méditation » ajoute Eric Lavoisy. A noter que de vastes pelouses raviront les amateurs de promenade et de farniente. D’un point de vue pratique, le parc Chatellus sera accessible aux chiens tenus en laisse et il devrait être fermé la nuit. Le coût du projet est estimé à 1 070 000 euros. Bientot un hectare de verdure au cœur de Neufchâtel. J. D. ESPACES VERTS Depuis plusieurs semaines, l’opérateur Numéricable transforme l'infrastructure de son réseau actuel, en coaxial, en le remplaçant par du câble à fibre optique. Fin 2007, plus de la moitié des foyers rémois avaient la possibilité d’accéder à cette technologie. D'ici quelques mois, l'ensemble des 74500 prises du réseau de la ville pourra bénéficier des avantages de la fibre optique: l'Internet ultra haut débit jusqu'à 100 mégas et l'accès à la télévision en Haute Définition notamment. L'opérateur vient également d'ouvrir une boutique à Reims, 40 rue Chanzy. La délinquance en baisse de 7,28 % Selon les statistiques présentées par les services de l’Etat, la délinquance a baissé en 2007 de 7,28 % par rapport à 2006 dans l’arrondissement de Reims. En zone urbaine, la délinquance de voie publique a diminué de 15,73 % alors que le nombre d’atteintes à l’intégrité physique des personnes a diminué de 9,27 % sur l’ensemble de l’arrondissement. A noter également un bon taux d’élucidation des affaires qui atteint 36,43 %. Un bilan positif que la Direction Départementale de la Sécurité Publique explique notamment par la mise en œuvre à l’automne 2006 d’une nouvelle organisation interne des services de police: renforcement de la Bac de nuit, création d’une brigade de violences urbaines, quasi doublement des patrouilles en soirée et la nuit… Bons résultats également en matière de sécurité routière avec 244 accidents en 2007 contre 333 en 2006. Février 2008 11 a CTUS INFRASTRUCTURE Un contournement autoroutier pour Reims En 2011, un nouveau tronçon autoroutier de 14 km permettra de détourner les véhicules de transit du cœur de l’agglomération. Dans un peu plus de trois ans, les automobilistes empruntant l’autoroute A4 et se dirigeant vers Lyon, Paris ou Lille, ne seront ralentis par aucune barrière de péage à la hauteur de Reims. Ils pourront en effet contourner la ville par le sud à l'aide d'un tronçon autoroutier construit entre Taissy et Thillois. Ce projet, réalisé et financé par Sanef, vise principalement à différencier le trafic local du trafic de transit afin d'alléger la traversée de Reims aujourd'hui saturée. 60 000 véhicules, dont de nombreux poids lourds, l'empruntent quotidiennement en moyenne. L'actuelle partie urbaine de l'A4, située entre Cormontreuil et Tinqueux et longue de 8 km, sera alors déclassée. Le nouveau tronçon de 14 km traversera dix communes. Un diffuseur desservira la gare TGV Champagne-Ardenne de Bezannes. Le franchissement des départementales et des voies de chemin de fer nécessitera la construction de treize ouvrages d'art, trois ayant déjà été réalisés dans le cadre de l'aménagement de la ligne LGV. Le plus spectaculaire d'entre eux sera la barrière de péage de Thillois, marquant l'entrée dans l'agglomération et qui servira également de pont permettant à la route départementale 275 de franchir l'autoroute. Leur construction commencera dès cette année. Les terrassements, travaux de chaussée et d'équipement des péages sont programmés pour 2009 et 2010, une fois les fouilles archéologiques réglementaires achevées. La mise en service du contournement sud de Reims est prévue pour mai 2011. PETITE ENFANCE Les modes de garde gagnent en souplesse Il y a quelques mois, la ville de Reims recevait les conclusions d’une vaste étude réalisée à sa demande portant sur les modes de garde de la petite enfance. Une démarche qui visait à identifier au mieux les progrès pouvant être réalisés pour donner plus de souplesse au dispositif d’accueil et ainsi mieux coller aux attentes des parents. Parmi ces progrès, il est apparu que « la demande des familles était très forte pour une ouverture de la crèche le samedi. Certains parents travaillant par exemple dans le commerce ou dans les hôpitaux ont des besoins de garde atypiques », explique Marie-Laurence Ricard, directrice de la crèche La Farandole à Reims. Depuis le 12 janvier, La Farandole est ouverte tous les samedis de 9 h 15 à 19 h 15 et peut accueillir une quinzaine d’enfants. « Pour l’instant, cette formule est mise en place à titre expérimental. Si le succès est au rendez-vous, on pourra envisager de développer cette formule à d’autres crèches rémoises », souligne Christelle Leconte, coordinatrice petite enfance à la Ville de Reims. Depuis le début de l’année, une autre initiative rémoise concerne la création d’une mini-crèche (9 places) avec possibilité d’une ouverture sur des horaires atypiques (la nuit, très tôt le matin ou tard en soirée), avec toujours dans l’esprit d’apporter aux parents des solutions de garde mieux adaptées à leurs besoins. > Pour tous renseignements : La Farandole, 125 rue de Vesle : 03 26 97 78 34 et mini-crèche les Petites Bulles, 4 rue François Dor : 0 826 620 514. 12 Février 2008 aCTUS BLOC-NOTES Concours Reims Créator Cabinet RTR architectes (Fréderick Metrich et Eric de Cormis). ZAC DU VIEUX PORT Vue en perspective des futurs immeubles construits le long du canal. Aménagement imminent 172 logements, un parking public de 365 places et un jardin vont être construits sur cette ancienne friche industrielle qui fait actuellement l'objet de fouilles archéologiques. Livraison prévue en 2011. La Zone d’Aménagement Concertée du Vieux Port est située le long du canal, à proximité du pont de Venise. Elle est délimitée par les rues de Venise, Folle Peine, des Moulins et le boulevard du Docteur Henri Henrot. Les principaux organismes logeurs (Reims habitat, l'Effort Rémois et le Foyer Rémois), vont y construire quatre immeubles totalisant 148 logements locatifs de grande qualité. « Reims habitat est aménageur de cette opération. Cette mission lui a été confiée par Reims Métropole et la Ville de Reims via une convention » précise François Toublan, directeur Relations et Territoires de Reims habitat. « Il s'agit de logements locatifs à loyer modéré situés en centre ville ». Un parking public souterrain ainsi qu'un jardin municipal compléteront le projet. En raison de son implantation le long du canal, à proximité d'importantes voies d'accès automobiles, l'aménagement de ce site revêt une dimension particulière. « Nous réalisons une façade urbaine, une porte de la ville… elle se doit d'être accueillante. » Le “rideau architectural” devra ainsi respecter l'alignement en façade et en hauteur des immeubles voisins. Au préalable, les fouilles archéologiques préven- Les travaux d’aménagement de l'ancienne friche industrielle débuteront après l’intervention des archéologues. tives (qui s’annoncent fructueuses compte tenu de la localisation du site sur les berges de la Vesle occupées dès la fin de l’époque protohistorique) devraient se dérouler en deux temps, après les opérations de décapage réalisées en novembre dernier. Un premier chantier, dont le coup d’envoi a été donné ce mois-ci, s'achèvera cet été. Dès juillet prochain, l'espace libéré verra la construction de 42 logements par l'Effort rémois et 39 par le Foyer Rémois. La livraison de ces logements est prévue pour fin 2009, début 2010. En mars 2009, l'équipe d'archéologues débutera le second chantier de fouilles qui permettra de commencer parallèlement la construction du parking en silo, puis des deux derniers immeubles de logements. A noter enfin qu’une partie du foncier du site a été cédée à la SA Berdin qui construit actuellement de l'autre côté de la rue Folle Peine un programme de maisons individuelles et de logements collectifs (24 au total) destinés à la vente. La 11e édition de ce concours de la création et de la reprise d'entreprise sera lancée le 4 mars prochain. Il s'adresse aux entreprises créées ou reprises entre le 1/01/03 et le 13/06/08. Doté de 65000 euros de prix, il récompensera sept entreprises dans les catégories suivantes: agro-affaires, artisanat, commerce, industrie, services et jeunes pousses, ainsi qu'un grand prix offert par la Ville de Reims. Dossiers à retirer du 5 mars au 13 juin, date limite de dépôt des candidatures, à la Direction de l’Economie, 95 bd Général Leclerc. Tél. 0326778755. La remise des prix se déroulera le 21 octobre. Appel à projets humanitaires Depuis 2003, la Ville de Reims organise chaque année un appel à projets à caractère humanitaire. Les associations dont les initiatives à l’étranger ont retenu l’attention du jury se voient attribuer une aide financière. Les lauréats se partagent une somme de 10000euros. Le règlement est disponible en Mairie et c’est avant le 15 mai prochain que les associations intéressées devront faire parvenir leur dossier de candidature. Succès pour Reims Vital Ado En 2007, le dispositif a rassemblé 2716 jeunes rémois qui se sont vus proposer jusqu'à 192 activités différentes. Reims Vital Ado est organisé par la Ville de Reims avec l'aide de nombreux partenaires dont plus de la moitié sont des associations. Cette offre de loisirs, qui favorise la mixité sociale, se déroule désormais pendant les vacances de printemps, d'été et d'automne. Parmi les nouveautés, le projet "animateur junior" va permettre à 19 jeunes de 16 ans d'intégrer une formation Bafa dès qu'ils auront atteint l'âge de 17 ans. > www.reimsvitalado.fr Février 2008 13 a CTUS PROJET En route vers une cité de l’automobile Aménagé sur le Parc d’activités de la CroixBlandin, il s’agira du plus gros pôle commercial dédié à la distribution d’automobiles en France. « Ce nouveau pôle automobile répond à la fois aux besoins de développement des concessionnaires locaux et aux intérêts des consommateurs qui vont disposer d’un large panel de véhicules de gammes équivalentes sur un seul et même site », explique Alexandre Bertault, chef de projet à la Direction de l’Economie de Reims Métropole. La cité de l’automobile s’étalera sur 18 ha et regroupera plus de 15 concessionnaires (Renault, Peugeot, Nissan, Fiat, BMW, Volvo…) représentant de 55 à 65 % de parts de marché des ventes d’automobiles en France. Le site s’affichera ainsi comme le plus gros pôle commercial dédié à la vente de véhicules automobiles en France. A l’origine du projet ? La demande faite, à quelques semaines d’intervalle, par deux concessionnaires de l’agglomération à Reims Métropole, qui cherchaient à se relocaliser. Partant de cette problématique et s’appuyant sur l’offre foncière du Parc d’activités de la Croix Blandin, la Ville de Reims et Agencia (société d’économie mixte en charge de l’aménagement et de la commercialisation du site) ont travaillé à la constitution d’une vaste zone dédiée à l’automobile en démarchant les différents concessionnaires de l’agglomération. La création d’une identité commune, la mise en place d’une offre de services à destination des futurs clients et la sécurisation du site seront les prochaines étapes de ce grand projet qui verra le jour fin 2009. Le site regroupera de 700 à 800 salariés et devrait générer des créations d’emplois. Notons enfin que la cité de l’automobile sera située à proximité immédiate de la future cité de l’habitat (400 emplois créés), un vaste espace commercial de nouvelle génération entièrement dédié à la rénovation et à l’aménagement de l’habitat. Avec ces deux projets novateurs, Reims devrait s’affirmer comme un véritable laboratoire des nouvelles approches en matière de consommation. PRATIQUE Les compteurs d’eau relevés à distance Fruit d’un partenariat entre la Direction de l’eau de Reims Métropole et les deux organismes logeurs Reims Habitat et l’Effort Rémois, un nouveau dispositif technique de relevé des compteurs d’eau dans les logements collectifs fait son apparition. Pour les abonnés concernés, plus besoin d’être pré14 Février 2008 sent pour accueillir le technicien chargé de la relève des compteurs. Grâce à un système de transmission par ondes radio, les nouveaux compteurs peuvent être relevés à distance. D’ici début 2009, l’Effort Rémois s‘est engagé à équiper 15 000 des ses logements de ces compteurs intelligents. Reims Habitat, quant à lui, équipera 300 de ses immeubles dans le courant de l’année 2009. « Outre le confort que cette technologie procure aux techniciens et aux abonnés, cette méthode permet une individualisation des factures d’eau correspondant très précisément à la consommation réelle des usagers » explique Nathalie Picard, de la Direction de l’Eau de la communauté d’agglomération Reims Métropole. Grâce à l’individualisation des facturations, l’usager pourra maîtriser au mieux sa consommation d’eau et donc son budget. « Si les techniciens ne viendront plus sonner chez les gens, ils pourront naturellement toujours donner des conseils ou alerter les clients en cas de problème. » > Pour plus de renseignements sur l’individualisation de sa facture d’eau, contactez la Direction de l’Eau de Reims Métropole au 03 26 77 70 04. > Tout savoir sur le service de l’eau : www.eau.reimsmetropole.fr aCTUS COHÉSION SOCIALE Des projets citoyens BLOC-NOTES RITV du 26 au 30 mars La programmation 2008 du Contrat Urbain de Cohésion Sociale (C.U.C.S) devrait permettre à plus de 150 projets de voir le jour. A Reims, le dispositif C.U.C.S. concerne 13 quartiers rassemblant plus de 53 000 habitants. Il y a un peu plus d’un an, la Ville de Reims signait avec l’Etat et plusieurs partenaires l’un des tout premiers Contrats Urbains de Cohésion Sociale en France. Enjeu de ce dispositif : agir plus efficacement en direction des quartiers fragiles et renforcer leur intégration à l’ensemble de la cité à travers des actions dans des domaines variés. En 2007, 154 dossiers acceptés dans le cadre du C.U.C.S ont mobilisé 1,8 million d’euros. Outre les initiatives accompagnant les habitants lors des opérations de renouvellement urbain ainsi que les actions de prévention de l’insécurité, « nous allons nous focaliser cette année sur l’accès à l’emploi » insiste l’adjoint au Maire délégué à la Cohésion Sociale. Le retour des personnes vers l’emploi est confié à l’association “Deux Mains”. Implantée sur Croix-Rouge, elle a été totalement financée dans le cadre du C.U.C.S afin d’assurer son démarrage. L’éducateur missionné doit se rendre audevant des jeunes n’intégrant aucune structure et les suivre très concrètement jusque dans leur quotidien. Nombreuses sont en effet les difficultés (famille, logement, éducation, santé…) qui peuvent entraver l’insertion professionnelle. Lutte contre les discriminations Indissociable de cette démarche, la lutte contre les discriminations constitue un second axe prioritaire, en particulier en matière d’embauche. Une chargée de mission a été recrutée à cet effet en août 2007. « Une étude territoriale commandée par l’Agence de cohésion sociale pour l’égalité (ACSE) a mis en relief l’existence de pratiques discriminatoires. Ma mission a été d’établir un plan de lutte contre les discriminations notamment dans le domaine de l’emploi, en liaison avec nos partenaires (SIAM, HALDE, LICRA…) », explique Noémie Michelin, chef de Projet à la Direction de la Cohésion Sociale de la Ville de Reims. Le projet établit quatre pistes de travail. La première concerne la formation des acteurs. « L’objectif est de développer un langage commun des pratiques de lutte contre les discriminations basées sur un axe légitime que sont les lois et les politiques de lutte contre les discriminations », souligne Noémie Michelin. Les autres volets s’intéressent à la prévention mais aussi à l’accueil et à l’accompagnement des victimes. Enfin, Noémie Michelin propose d’associer les entreprises à son plan d’action. « Discriminer, c’est commettre une erreur en terme de gestion des ressources humaines puisque c’est se priver de compétence », insiste-t-elle. A l’initiative de la Ville, plusieurs grandes entreprises ont signé une charte de la diversité pour encourager les entreprises à lutter contre les disNoémie Michelin criminations et à refléter dans leur effectif les diverses composantes de la société française. Placée sous l'égide de l'association RITV, cette 21e édition des Rencontres Internationales de Télévision proposera une fois encore un programme copieux: deux avant-premières, un hommage au réalisateur Bernard Stora, deux rétrospectives en collaboration avec l'Institut National de l'Audiovisuel, un forum-débat intitulé "Forum des cerveaux disponibles"… La compétition récompensera des fictions du monde entier. Les projections auront lieu à la Comédie de Reims et à la Médiathèque Jean Falala. www.ritv.fr Salon Tendance Nature Du 28 au 30 mars, mettez-vous au vert en poussant les portes du Parc des expositions de Reims pour le Salon Tendance Nature. Ecotourisme, jardin, éco habitat… près de 200 exposants vous attendent ainsi que de nombreuses animations. Plus d’infos sur www.tendance-nature.fr Forum Jobs le 19 mars Programmée le mercredi 19 mars de 10 h à 18 h au Complexe René Tys, la 7e édition de ce rendez-vous s’adresse à tous les jeunes en quête d’un job d’été, d’un job à l’année, à temps partiel ou d’un premier emploi. Au programme, plus de 1000 offres d’emplois, 50 employeurs sur les lieux, 10 ateliers de recherche d’emploi… Organisé par de nombreux partenaires dont la Ville de Reims, cet événement avait attiré 3000 jeunes lors de la précédente édition. Renseignements auprès du Centre Régional Information Jeunesse Champagne-Ardenne, tél. 0326798479 www.crij-ca.fr et www.forumjobs.org Février 2008 15 d OSSIER 9 & 16 MARS Elections muni mode d’emploi Les dimanches 9 et 16 mars, les Français sont de nouveaux conviés devant les urnes pour désigner celles et ceux qui conduiront la destinée de leur commune pour les six années à venir. A quelques jours du scrutin, voici quelques clés pour aborder ce rendez-vous électoral parmi les plus appréciés des électeurs en raison du fort caractère de proximité du mandat de maire. 16 Février 2008 Après les élections nationales en 2007, voici venu le temps des élections locales. Au printemps dernier, les Français ont désigné le Président de la République, puis leurs députés quelques semaines plus tard. Les 9 et 16 mars prochains, ils éliront leurs conseillers municipaux et leurs conseillers généraux (lire notre encadré). Initialement, ces scrutins locaux auraient dû se dérouler l’année dernière. Mais face à la perspective d’un calendrier électoral surchargé, synonyme de lourdes difficultés d’organisation et de lassitude des électeurs, le gouvernement a décidé de reculer les échéances d’une année. Dans les quelque 36 800 communes de France métropolitaine et d’outre-mer, les équipes municipales sortantes ont donc exceptionnellement bénéficié d’une année de mandat supplémentaire. Aux électeurs maintenant de décider qui aura la charge des affaires communales jusqu’en 2014. A Reims comme ailleurs, si la plupart des candidats se sont déclarés depuis longtemps et battent le terrain pour obtenir la faveur des électeurs, c’est le lundi 25 février que démarre véritablement la campagne officielle. Une séquence très encadrée par le code électoral afin de garantir une égalité républicaine de tous les candidats devant le scrutin. Au cœur des préoccupations quotidiennes Les taux de participation et les enquêtes d’opinion en attestent : avec l’élection du Président de la République, le scrutin municipal et celui qui suscite le plus d’intérêt chez les Français. D’ailleurs, alors que les Français témoignent régulièrement une Séance du conseil municipal de Reims. Photos : J. Driol icipales, i certaine défiance vis-à-vis du monde politique, les maires demeurent leurs représentants préférés, avec en moyenne un taux de confiance de plus de 70 %, très loin devant les autres fonctions électives. Rien d’étonnant si l’on considère que le maire représente en France l’élu(e) de proximité par excellence, même si, naturellement, l’exercice de la fonction dans une petite commune rurale n’a pas grand-chose à voir avec la responsabilité d’une grande ville. Cette proximité réside surtout dans les domaines d’action dont les maires et leur équipe municipale ont la charge. De la propreté des rues à l’entretien des écoles, de l’aménagement des quartiers aux travaux de voirie, de l’animation culturelle à la dynamisation du tissu économique, en passant par les politiques sportives, la construction de grands équipements, les initiatives en faveur de la protection de l’environnement, de la tranquillité publique, des solidarités, des loisirs pour la jeunesse, du soutien aux associations… la municipalité agit au cœur des préoccupations et de la vie quotidienne des citoyens tout en préparant l’avenir de la commune et son développement sur le long terme. Un travail d’équipe Autant dire que le scrutin qui s’annonce est d’importance, en particulier dans une grande ville comme Reims où le maire à des responsabilités considérables. Quelques chiffres permettent d’en prendre la dimension. A la tête d’un budget de plus de 378 millions d’euros, dont près de la moitié est consacrée à des investissements lourds, le maire dispose pour mettre en œuvre son projet d’une administration de près de 2 120 agents municipaux. Evidemment, si le maire incarne, de par ses responsabilités et ses pouvoirs propres, l’autorité municipale, la conduite des Février 2008 17 d OSSIER EN PRATIQUE… affaires communales est un travail d’équipe. D’ailleurs, les électeurs ne sont pas appelés à choisir seulement un maire, mais une liste de candidats qu’il (elle) mène. A Reims, chaque liste doit comporter 59 noms, un chiffre qui correspond au nombre de sièges à pourvoir au conseil municipal, lequel dépend du nombre d’habitants de la commune. Si une liste obtient la majorité absolue des suffrages exprimés dès le premier tour, elle est élue. Si non, un deuxième tour est nécessaire. Pour qu’une liste puisse se présenter au second tour, elle doit avoir obtenu au moins 10 % des suffrages exprimés au premier tour. Pour qu’une liste puisse fusionner avec une autre au second tour, il faut qu’elle ait obtenu au moins 18 Février 2008 • Pour voter aux élections municipales et cantonales, les 94 bureaux de vote rémois seront ouverts de 8 h à 18 h. Au terme du dépouillement, les résultats devraient être connus aux alentours de 21 h. Ces derniers seront mis en ligne sur le site officiel de la Ville: www.reims.fr • Qui peut voter ? Pour voter, il faut être inscrit sur les listes électorales. A Reims, environ 100 000 électeurs sont concernés. Le jour du vote, il est impératif de se munir de sa carte d’électeur et d’une pièce d’identité. Les ressortissants de l’Union Européenne peuvent prendre part au scrutin municipal, uniquement s’ils ont fait la démarche de s’inscrire sur la liste complémentaire municipale. • En cas d’absence de la ville les jours du vote, il est possible d’avoir recours aux procurations, et ce jusqu’à l’avant-veille du scrutin en s’adressant au Tribunal d’Instance (au Palais de Justice) ou au Commissariat Central, comme à l’accoutumée. 5 % des suffrages exprimés. Au final, la composition du conseil municipal résulte d’un calcul proportionnel permettant de dégager une majorité tout en garantissant la représentativité des listes minoritaires. Dans la semaine qui suit le jour ou l’élection a été acquise, le conseil municipal se réunit pour sa première séance. A Reims, cette séance se tiendra le 21 mars dans la salle des fêtes de l’Hôtel de Ville, comme c’est la tradition. A bulletins secrets, les conseillers municipaux voteront alors pour élire en leur sein le maire mais aussi ses adjoints, chacun ayant en charge une délégation dans un domaine précis. Il s’agira également de désigner les représentants de la Ville dans une multitude d’organismes et d’instances au sein desquels la collectivité a un pouvoir de décision. Surtout, il s’agira de désigner les 17 membres du conseil municipal qui siégeront au sein du conseil de la communauté d’agglomération Reims Métropole. Rassemblant Reims et cinq communes voisines (Saint Brice Courcelles, Bezannes, Tinqueux, Cormontreuil et Bétheny), cette CONSEIL GÉNÉRAL : L’AUTRE ÉLECTION Si les élections municipales occupent le devant de la scène, n’oublions pas qu’un autre scrutin important se déroulera les 9 et 16 mars prochains. Une partie des électeurs rémois (environ 47 000) sont appelés à désigner leur conseiller général, c'est-à-dire le représentant de leur canton au sein de l’assemblée départementale. Les cantons étant renouvelables par moitié, à Reims ce sont les cantons 2, 4, 5, 7 et 10 qui seront concernés par ce scrutin. Le conseil général exerce des compétences importantes qui ont des incidences très concrètes sur notre vie quotidienne. Partenaire financier des communes dans la réalisation de leurs projets, le conseil général de la Marne agit dans de nombreux secteurs : organisation et financement de l’action sociale dans le département, gestion des collèges, voirie départementale, culture, sport, développement économique, aménagement du territoire, transports… structure de coopération intercommunale dispose d’un budget propre et exerce des compétences essentielles dans les domaines de l’aménagement du territoire, du développement économique, de l’habitat… C’est également Reims Métropole qui assure le service de distribution d’eau potable et la collecte des déchets ménagers. Elle est aussi l’autorité en charge des transports en commun sur l’agglomération. Autant dire que Reims Métropole est aussi un enjeu fort de l’élection municipale Q à venir RÉTRO Les communes furent créées à la Révolution Française, le 14 décembre 1789, afin d’uniformiser le territoire français, jusque-là divisé en paroisses, villes ou villages. Le “terme” de commune, au sens de l’administration territoriale contemporaine, est institué le 31 octobre 1793. Les membres du conseil municipal étaient alors élus au suffrage censitaire, c'est-à-dire que seuls ceux qui payaient l’impôt étaient autorisés à voter. Les maires étaient nommés soit par l’Etat pour les communes les plus importantes, soit par le Préfet du département. C’est la loi du 5 avril 1884 qui institue que le conseil municipal est élu au suffrage universel direct. Les machines à voter font une pause Pour les scrutins des 9 et 16 mars prochains, les électeurs rémois se prononceront à l’aide des traditionnels bulletins de vote en papier. Sans renoncer au vote électronique, il s’agit de faire preuve de prudence face à un flou juridique qui n’a pas été levé dans les temps par l’Etat. Explications. Pour les élections présidentielles et législatives de 2007, les Rémois avaient pour la première fois voté sur des machines électroniques. Mis à part quelques légers ajustements, l’opération s’était révélée clairement positive. Reims rejoignait alors la liste des 82 communes de France à avoir recours à ce type de dispositifs innovants, encouragées en ce sens par des incitations financières de l’Etat et une circulaire ministérielle de 2005. Mais pour les scrutins des 9 et 16 mars, la Ville à décidé de suspendre l’utilisation des machines à voter pour revenir temporairement aux traditionnelles urnes. A l’origine de cette décision, il y a un flou juridique. Si le Code électoral autorise bien le vote électronique (sans être toutefois très précis sur les modalités d’organisation), une décision du conseil constitutionnel du 4 octobre dernier estime que l’utilisation de deux machines par bureau de vote est irrégulière. Or, c’est le cas à Reims et « il est impossible de ne mettre qu’une seule urne. Le vote électronique permet à des personnes handicapées, notamment malvoyantes, de venir voter sans assistance. Un progrès indiscutable mais qui implique davantage de temps à ces personnes pour voter. Avec une seule machine, il faut s’attendre à de longues files d’attentes » explique l’adjoint au maire en charge des élections. Face à ce flou juridique, la Ville de Reims et de nombreuses autres communes concernées ont interpellé le Ministère de l’Intérieur pour que le code électoral soit adapté ou, tout du moins, que des recommandations ministérielles précises soient formulées dans une circulaire. « Le dossier est sur le bureau du Ministre depuis le 18 décembre et, à ce jour (le 30 janvier ndlr), il n’est plus possible d’attendre car à, cinq semaines du scrutin, il nous faut le temps d’organiser les élections selon le mode traditionnel ». Par prudence, et afin de prévenir les risques de toutes contestations ultérieures du scrutin, la Ville a donc décidé de suspendre l’utilisation des machines. Une décision annoncée comme temporaire par l’équipe municipale, en attendant que le flou juridique soit levé. D’ici là, les machines électroniques acquises par la Ville seront mobilisées cette année pour les élections paritaires, les élections prud’homales et différentes opérations de concertation. Février 2008 19 p ROJECTEUR Sur la B.A 112 sont stationnés les deux escadrons de reconnaissance de l’Armée de l’Air 01.033 “Belfort” et 02.033 “Savoie” (Soit 40 Mirages F1 CR) complétés par un escadron de Soutien Technique Spécialisé 2 E.033. COULISSES Mission de reconnaissance à la B.A 112 Vaste de 542 hectares répartis sur les communes de Courcy, Brimont et Bétheny, la B.A 112 rassemble un effectif de 1593 hommes et femmes. Soumise à de strictes règles de confidentialité, la base a accepté de nous ouvrir ses portes pour une passionnante mission de reconnaissance. Même sans quitter le sol, le ciel nous a fait rêver… 20 Février 2008 La vigie suit chaque mouvement. Les prises de vue en vol sont analysées en un temps record. Tour de contrôle : assurer la sécurité optimale Pompiers de l’air : 3 minutes pour agir ! La protection de l’espace aérien est la mission numéro 1 de l’Armée de l’air. C’est une ressource partagée dans le respect des règles européennes. Les relations téléphoniques et informatiques avec différents centres de contrôle civils et militaires jouent donc à plein. Dans la tour, face à la piste longue de 2400 m, véritable sanctuaire dont l’emprise doit être jour et nuit sécurisée, la vigie suit tout ce qui est en mouvement: avions, véhicules et personnes. L’outil premier est la radio pour diffuser l’information et transmettre les consignes, généralement en langue anglaise. Un gros problème? La “vigie volante” serait l’ultime recours. En 2 à 15 minutes maxi, un appareil est toujours prêt à décoller. Sur la base aérienne et dans un rayon de 15 km, un seul objectif : la sécurité. Celle de la plateforme et de l’ensemble des aéronefs, celle des installations de la base sans oublier le secours aux personnes en renfort du service médical. En continuité sur une cinquantaine d’heures, 11 intervenants sont de service chaque jour. En 3 minutes, à la moindre alerte, il faut pouvoir s’équiper, partir, se déployer et déverser 50 % de la mousse contenue dans les camions. La formation est permanente et partagée (plus de 75 % des personnels de la base sont sensibilisés à la sécurité incendie et au secourisme !) Du warning déstabilisant au plan rouge en cas de crash, les pompiers soit le théâtre des opérations… A l’issue, il y aura toujours quelque chose à apprendre au débriefing… C’est ainsi qu’on sauve une mission et des vies. La face cachée : l’interprétation des clichés Photos : J. Driol Un appareil est toujours prêt à décoller. Le renseignement militaire exige la haute précision. Les vols de reconnaissance le permettent, couverts par des mesures d’autoprotection (nacelles d’identification et de brouillage des radars et missiles à infrarouge) Avec la caméra embarquée, il est possible de détecter toute activité à partir d’une zone affranchie de la couche nuageuse. Complémentaire au travail des satellites, le résultat est excellent. Les prises de vue sont réalisées en noir et blanc ou en Les pompiers en alerte permanente. Le simulateur de vol : on y apprend les bons réflexes. de l’air ne parlent même plus de métier mais de passion : 50 % d’entre eux passent leur temps libre… avec les pompiers volontaires ! Le simulateur ou l’école du zéro faute Vous êtes en Afghanistan… température 40°. Le chargement de l’avion et les données météo font partie du voyage immobile, sitôt ôtée la passerelle. Si l’entraînement aux procédures opérationnelles ne présente aucun risque, il reconstitue pour de bon toutes les conditions d’une mission avec un degré de réalisme impressionnant. Cette mise en condition que suit le moniteur depuis son poste place le pilote en situation et mesure ses réflexes, quel que couleurs. L’argentique apporte la précision voulue permettant d’agrandir le résultat jusqu’à 8 fois. Numérisé par informatique, le négatif peut être grossi jusqu’à 50 fois…Imparable ! Avec l’OMERA 33 à moyenne altitude, vous distinguez un véhicule à 10 000 pieds (environ 3 000 mètres). A basse altitude (jusqu’à 500 mètres), en panoramique d’horizon à horizon, rien n’échappe à l’OMERA 40. Quant au PRESTO, il travaille automatiquement en haute altitude et à des distances latérales de plus de 30 km. Une silhouette est visible à 20 000 pieds ! Développé en 45 minutes, le film, sitôt analysé et transmis aux décideurs, permet la réactivité maximum pour toute autre Q action. INTERVIEW Le Colonel Gilles Perrone, qui a été commandant d’escadrille de l’escadron de reconnaissance 01.033 “Belfort” avant d’en être le chef des opérations, connaît bien Reims… Comment percevez-vous notre ville ? Il existe un lien fort entre Reims et -je le dis à dessein- SA base. La B.A 112 est la continuité d’une relation centenaire entre l’aéronautique et la cité des Sacres. Avec 109 missions de guerre au-dessus de l’Irak, de l’exYougoslavie et du Tchad et un parcours de pilote de chasse, commander une base constitue un nouveau défi ? Ce qui me marque le plus, c’est la dimension humaine de ce commandement ! Quelles sont aujourd’hui les principales missions de la B.A 112 ? Avec nos deux escadrons de reconnaissance, le cœur de métier se joue à l’étranger lors de missions quotidiennes de soutien, actuellement au Tchad et en Afghanistan. A l’échelle nationale, nous contribuons à « la police du ciel français ». Nous surveillons par exemple l’Aéroport de Roissy dans le cadre de Vigipirate. A ce rôle de protection s’ajoute une action citoyenne ? Nous apportons un support logistique au don d’organes. En effet, il faut pouvoir réactiver le terrain à tout moment au profit d’équipes médicales de l’Etablissement français des greffes. En cas de crise grave ou de situation exceptionnelle comme des catastrophes naturelles, les moyens de l’armée, dont ceux de notre base, pourraient également être utilisés lors de missions de service public. Février 2008 21 r EPORTAGE Plusieurs centaines de rémois se rendent chaque jour à Paris pour leur travail. Pour ces “navetteurs”, la mise en service du TGV TGV REIMS-PARIS Le quotidien des Q Depuis le 11 juin dernier, Reims est distante de la capitale de seulement 45 petites minutes grâce au TGV. Soit un gain de temps de près d’une heure par rapport au bon vieux Corail. Si le progrès est très apprécié par les Rémois qui se rendent occasionnellement à Paris pour les loisirs ou les affaires, il fait figure de véritable révolution pour ceux qui font le trajet tous les jours pour y exercer leur activité professionnelle. C’est le cas de Habib, 28 ans, et de Laure, 25 ans, qui comme tous les jours Est Européen a changé considérablement la donne. Rencontre avec des habitués de la ligne. 22 Février 2008 L’E.FORFAIT, UN ESSAI CONCLUANT La SNCF commercialise l’e.forfait depuis le 1 er septembre 2007. Il s’agit d’un abonnement annuel de libre circulation sur la ligne à grande vitesse Reims-Paris. Les voyageurs réguliers, qui avaient déjà contracté un abonnement avec la SNCF, se sont reportés sur cet e.forfait. Le prix de l’abonnement est dégressif. Il est compris entre 280 euros/mois pour les abonnés de plus de deux ans, à 423 euros/mois pour les abonnés de moins d’un an. « Cet e.forfait s’adresse essentiellement aux personnes qui empruntent le TGV pour se rendre à leur travail », explique-t-on au service commercial de la SNCF. « Aujourd’hui, on compte 420 abonnés à l’e.forfait, ce qui était notre objectif sur un an. » Cet abonnement, en période de test exclusivement sur la ligne Reims-Paris, devrait être étendu aux lignes Le Mans-Paris et Paris-Lille. De même, les abonnés de Rethel et de Charleville pourront bénéficier de l’e.forfait aux tarifs pratiqués sur le trajet Reims-Paris, sans supplément de prix. Photos : A. Hatat Paris, Gare de l’Est, à l’arrivée du TGV de 8 h 30 en provenance de Reims. Pour Habib et Laure, la journée commence dans le TGV de 7 h 45 à destination de Paris. “navetteurs” ajoute Laure. Plus facile, ne veux pas dire évident nuance Habib : « En général, un patron parisien préférera employer une personne de Paris ou de sa banlieue. Pour la plupart d’entre eux, Reims et encore loin de Paris. Mais on sent qu’avec la publicité qu’il y a eu autour du TGV, le regard sur Reims change. Et certains patrons commencent à se rendre compte qu’il est plus facile pour les Rémois de se rendre à Montparnasse que pour la plupart des salariés qui habitent en banlieue parisienne. » Selon la SNCF, quelque 600 Rémois seraient abonnés à un des forfaits permettant d’emprunter quotidiennement le TGV à des tarifs avantageux. Parmi ces 600 personnes, 420 se sont abonnées au “e.forfait” (voir détails en encadré). Avec plus de deux ans d’abonnement, Habib fait partie des clients historiques de la ligne ReimsParis. A ce titre, son abonne- J. D. de la semaine ont pris place dans le train de 7 h 45, le second de la matinée à s’élancer vers Paris. Voilà plus de cinq ans que Habib, informaticien, travaille dans le quartier Montparnasse. C’est peu dire que l’arrivée du TGV lui a facilité la vie : « Avant, il m’arrivait de dormir à Paris pour éviter les trop longues journées. Maintenant, je peux rentrer tous les soirs de la semaine, c’est plus simple pour la vie de famille. » Habib passe autant de temps dans les transports en commun parisiens que dans le TGV. Trois heures par jour sur des rails. « Un rythme à prendre », assure-t-il. Laure, quant à elle, travaille dans le quartier d’affaires de La Défense. « Beaucoup de Rémois y travaillent. » Mais pourquoi travailler à Paris ? « Ça s’est fait naturellement, explique Habib, après mes études j’ai envoyé des CV et c’est à Paris que j’ai trouvé. Après on s’adapte. Je préfère travailler à Paris et vivre à Reims où la qualité de vie est meilleure et la vie moins chère. » « Il est parfois plus facile de faire son trou à Paris qu’à Reims lorsqu’on est jeune », ment e.forfait lui coûte 280 euros par mois contre 423 pour les abonnés de moins d’un an. « Cette somme, je la paie de ma poche, mais je connais des salariés qui ont négocié avec leur entreprise afin qu’elle prenne en charge 50 % du prix de l’abonnement. » Au fil des années, une véritable complicité s’est formée entre les voyageurs réguliers de la ligne. « Des liens très forts se sont créés, explique Etienne Etamé, responsable d’un centre d’appels. Il faut dire que, pour certains d’entre nous, cela fait plus de 10 ans qu’on voyage ensemble. » Et d’ajouter : « On a nos petites habitudes. On se retrouve ensemble pour déjeuner à midi. On joue aux cartes dans le train… ». La conversation ne durera pas longtemps. Il est 8 h 30 et le TGV arrive à la gare de l’Est. Il reste maintenant aux salariés Rémois une demi-heure pour se rendre à leur travail. Pour eux, la journée ne se terminera qu’une fois installés dans le train du retour de 18 h 30 ou de 19 h 30. Q p ROJECTEUR Inciter les agents à emprunter plus fréquemment les transports en commun est un des axes forts du PDE. La création d’une flotte de vélos de service et l’amélioration du stationnement vélo et du confort des cyclistes sont parmi les premières mesures du PDE. PLAN DE DÉPL Je marche ils roulent Photos : J. Driol de ces derniers en février 2007 n’a laissé aucun doute sur la prépondérance de la voiture : 61 % utilisent leur véhicule personnel dans les déplacements domicile-travail et une majorité des déplacements professionnels s’effectuent en véhicule de service. Cependant, un agent sur trois s’est dit prêt à changer de pratiques et à opter pour le covoiturage (40 %), les transports en commun (30 %) ou le vélo (15 %). Les Plans de Déplacements Entreprise se multiplient en France où l’on identifie aujourd’hui environ 500 démarches de ce type. Reims est la première collectivité de Champagne-Ardenne à élaborer le sien. 24 Février 2008 Q Quand les collectivités publiques incitent les citoyens à adopter de nouvelles habitudes dans leurs déplacements en ville au nom de l’intérêt général et du développement durable, quel meilleur gage peuvent-elles donner que de procéder ellesmêmes à l’application dans leurs usages quotidiens des mesures préconisées ? C’est cette dimension d’exemplarité du service public que la Ville de Reims et Reims Métropole ont recherché en élaborant ces derniers mois un “Plan de Déplacements d’Etablissement” (c'est-à-dire un Plan de Déplacements Entreprise appliqué à un organisme public) avec le concours de leurs 2 500 agents. Une enquête menée auprès « Ça a fait tilt ! » Une fois le diagnostic posé et les principaux enjeux de la démarche de PDE validés, une cinquantaine de volontaires ont été réunis en juin 2007 dans des groupes de créativité chargés de dégager des pistes d’actions concrètes. Dans ces groupes, on a retrouvé des personnes singulièrement motivées dont certaines, à titre personnel, ont déjà basculé vers un mode alternatif. C’est le cas de Carine Alavant, du service Infrastructures et espaces urbains : « Quand je me suis installée à Reims, j’ai cherché un logement à proximité de mon bureau pour pouvoir m’y rendre à pied. Je le fais par conviction mais aussi par facilité car la marche offre un confort incroyable : pas de galère d’embouteillage ou de stationnement. » Emmanuel Salle, du service Patrimoine bâti, a changé ses habitudes suite à une incitation de son employeur : L’optimisation de l’usage des véhicules de service de la collectivité : une double préoccupation environnementale et économique. TROIS QUESTIONS A… Yann Carbain Chargé des transports à la délégation régionale de l’Ademe (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) LACEMENTS ENTREPRISE e, tu pédales, t en bus… « Jusqu’il y a trois ans, je posais ma voiture au Boulingrin le matin pour aller travailler et je la reprenais le soir. Lorsque la Ville a proposé de prendre en charge une partie de l’abonnement aux Tur, ça a fait tilt. Je suis devenu un utilisateur des transports en commun et j’y ai d’autant plus pris goût que je pense à l’air que respireront mes petits-enfants. La forme que la Ville a donnée à cette démarche de PDE est libre et ouverte, et non imposée par une hiérarchie. C’est très appréciable. » Une flotte de vélos de service Dans une 3e phase, un plan d’actions a été défini, chaque mesure ayant été classée selon la difficulté de sa mise en œuvre et le coût de sa réalisation. La création d’une flotte de vélos de service et l’amélioration du stationnement vélo et du confort des cyclistes relèvent du court terme. « C’est assez simple, estime pour sa part Carine Alavant. Je dispose d’une voiture de service pour mes déplacements de travail. Une de mes collègues aussi. Nous avons convenu ensemble de remplacer l’une des deux voitures par un vélo de service. Suivant la distance à parcourir, le poids de nos dossiers et la météo, nous pourrons, entre la voiture, le vélo et la marche, choisir le mode le plus approprié. » Autres exemples d’actions envisagées : développer les mesures incitatives pour la marche à pied et les transports en commun, organiser le covoiturage… Le PDE reposant sur le volontariat, il faudra un peu de temps et beaucoup de communication pour y faire adhérer le Q plus grand nombre d’agents. QU’EST-CE QU’UN PLAN DE DÉPLACEMENTS ENTREPRISE ? C’est un ensemble de mesures complémentaires et inter-dépendantes qui permettent d’organiser autrement les déplacements des salariés d’une entreprise (ou des agents d’une collectivité) entre leur domicile et leur lieu de travail, et lors de leurs déplacements professionnels, ceci dans le but de: • réduire les dépenses: en termes de parc automobile, de surface de stationnement, de frais de déplacements professionnels pour l’employeur, en termes de coût de carburant, de stationnement pour les salariés; • participer à l’effort collectif en faveur de l’amélioration de la qualité de vie: en optimisant les conditions d’accès au lieu de travail, en réduisant les risques d’accidents de la route, en réduisant les émissions de CO2, responsables du changement climatique et nocives pour la santé. Quel rôle l’Ademe joue-t-elle dans ce dispositif ? Elle a apporté une aide technique en amont et assure un suivi en participant à toutes les réunions de travail. Elle a d’autre part financé l’étude auprès des agents, avec la Région ChampagneArdenne, à hauteur de 50 % et pourrait participer à la mise en œuvre du plan d’actions. Nous sommes d’autant plus attentifs à la démarche que c’est la première de cette envergure dans la région, que ce soit par la forte implication de la collectivité ou par le nombre de salariés concernés. Que pensez-vous du mode opératoire appliqué ? Ce qui est assez remarquable, c’est que l’agglomération et la Ville aient bien associé leurs agents à la démarche et que les agents se soient montrés très motivés. Maintenant, il faut passer à l’acte. L’idéal serait de nommer un Monsieur ou une Madame Plan de Déplacements au sein de la collectivité, qui serait chargé de faire vivre au quotidien cette opération et qui serait aussi un lieu de renseignements sur le sujet. L’initiative des deux collectivités peut-elle avoir un effet d’entraînement ? Il existe déjà des pistes pour mobiliser d’autres employeurs. Je pense au logiciel de covoiturage qui va être mis à la disposition des agents. Les initiateurs ont le réflexe de se dire que d’autres établissements pourraient y accéder, comme le CHU qui, avec ses 6 000 salariés, génère lui aussi un grand nombre de déplacements quotidiens. L’espoir, bien sûr, est que les entreprises privées se sentent aussi interpellées. Février 2008 25 r Photos : J. Driol EPORTAGE La proximité de l’information et l’interactivité avec ses auditeurs ont forgé la réussite de Champagne FM. RADIOS LOCALES Reims sur la bonne lon Q L’agglomération rémoise compte neuf Le paysage radiophonique rémois va s’enrichir des trois nouvelles fréquences dans le courant de ce mois de mars. Média de proximité par excellence, la radio est très présente à Reims. Pour s’informer, se détendre, se cultiver… la variété de l’offre radiophonique locale permet à chaque auditeur de trouver la station qui lui convient. Rapide tour d’horizon des fréquences locales. 26 Février 2008 radios locales : six associatives, deux commerciales et une de service public. Une palette étendue à laquelle il convient d’ajouter les décrochages locaux des radios nationales Virgin (ex Europe 2) et NRJ qui disposent chacune d’une antenne à Reims. A l’évidence, le paysage radiophonique rémois se distingue par sa richesse et sa variété. Et fait apparaître de belles réussites qui méritent d’être soulignées. Dans la catégorie des radios commerciales, on citera par exemple Happy FM, qui, après dix ans d’existence, se porte plutôt bien et envisage des perspectives de développement dans l’Aisne. Quant à Champagne FM, elle fait office de poids lourd en affichant un peu plus de 100 000 auditeurs/jour (sur l’ensemble de ses fréquences), ce qui en fait la première radio commerciale indépendante hors Paris. Pour Laurent Vilalte, directeur d’antenne de la station, la clef du succès réside « dans la proximité, la réactivité et l’interactivité que la radio peut entretenir avec ses auditeurs. » Au-delà de leur programmation musicale, qui tient une large place à l’antenne, les radios rémoises multiplient donc les rendez-vous susceptibles de rencontrer les attentes du public : émissions thématiques, magazines, jeux, débats… sans oublier bien sûr l’info locale. Jouer résolument la carte de la proximité, c’est notamment la marque de fabrique de France Bleu Champagne, antenne régionale du réseau Radio France. Dotée d’une équipe d’animateurs et d’une rédaction étoffée, cette radio émet près de 11 heures de programmes locaux, ainsi que des flash d’informations nationales et internationales. En vingt ans, France Bleu Champagne est devenue un des rouages essentiels de l’actualité politique, économique et culturelle de la région. Les radios associatives : une formidable école de la citoyenneté A côté des radios commerciales, dites de catégorie B, les radios associatives rémoises font preuve d’une réelle vitalité, alors même que leur nombre en France a sensiblement baissé ces dernières années. Dans le monde des radios associatives, Radio Primitive fait figure de référence. Depuis 1981, date de création des radios libres, elle forme un grand nombre de seniors le dimanche sur Radio Phare par exemple, ou les étudiants en écoutant la quotidienne “Planète Campus”, de 19 h à 21 h, sur Radio Jeunes Reims. Vers l’ère du tout numérique Thierry Wippler, président de la Primitive : « Les radios associatives forment souvent les futurs professionnels de la radio. » Après une dizaine d’années de statu quo, la bande FM va bouger. Au début de ce mois de mars, 22 nouvelles fréquences devraient être attribuées en ChampagneArdenne, dont huit sur Reims. Evidemment, les radios sont sur les rangs pour étendre leur diffusion. Champagne FM pourrait se voir attribuer quatre nouvelles fréquences à Fismes, St-Dizier, Vitryle-François et Sainte-Ménéhould. A Reims, cette redistribution donnerait la possibilité à Nostalgie, Jazz FM ou encore France Maghreb de faire leur apparition sur la bande FM. En 2007, le ministère de la , ngueur d onde ! Culture a validé le standard technique pour la future radio numérique. En clair, d’ici quelques années, le bon vieux poste radio analogique devrait être remplacé par un boîtier numérique. Inutile, par exemple, de tourner sans cesse les boutons France Bleu Champagne rend compte depuis 20 ans de l’actualité politique, pour capter en économique et culturelle de la région. continu sa radio prétechniciens et d’animateurs. « Il ne faut pas férée sur la route des vacances. Grâce à oublier que la grande majorité des profescette nouvelle technologie, les radios sionnels de la radio, moi le premier, ont pourront émettre sans contraintes sur commencé grâce aux radios associatives », l’ensemble du territoire français. Cette souligne Laurent Vilalte. Cette formidable annonce a été accueillie avec une part école « contribue à la richesse et la diverd’inquiétude dans la communauté radiosité culturelle d’un territoire » renchérit phonique. Car l’accès au numérique à un Yves-Marc Villemin, délégué régional de la coût. « Environ 120 000 euros », estime Sacem. Thierry Wippler, président de Radio Jean-Christophe Nourrisson, d’Happy FM. Primitive, estime à près de 2 000 le nombre Thierry Wippler, quant à lui, estime « que de personnes qui ont participé de près ou cette technologie supplantera la bande de loin à des émissions programmées sur la FM, comme la FM avait, en son temps, station. Chaque tranche d’âge trouve son supplanté les grandes ondes. Reste à compte sur les radios associatives. Les savoir si cela ne portera pas préjudice aux petites radios » « De toute façon, le tout numérique, ce n’est pas pour tout de suite », tranche, Laurent Vilalte. « Tout va tellement vite en matière de technologie. Le numérique, c’est peut être l’avenir, mais la radio par Internet peut aussi être une bonne alternative pour les radios Q associatives. » REIMS SUR LA BANDE FM Radio Jeunes Reims (106.1) Radio associative née il y a vingt ans. Conçue en parallèle de la section audiovisuelle du lycée St-JeanBaptiste de la Salle, elle est aussi un outil pédagogique. RCF (87.9) RCF Reims Ardennes émet depuis 1991. Rattachée au réseau de radios chrétiennes de France, elle offre près de cinq heures d’émissions quotidiennes. Radio Primitive (92.4) Radio associative forte de 150 adhérents, dont une centaine de bénévoles actifs, qui participent à la réalisation de près de 45 émissions hebdomadaires. Cigale FM (90.5) Radio associative qui sert souvent de tribune pour les chanteurs locaux en devenir. Soleil Médias (96.2) Radio associative faisant partie du réseau Radio France Internationale. Au programme informations et émissions locales, programmations de musiques afro antillaises. Radio phare (97.8) Créée en 1982, Radio Phare se veut être la radio de la vie culturelle de Reims et de sa région. Plus de 50 émissions sont programmées chaque semaine. France Bleu Champagne (95.1) Musiques, infos, sport, culture, loisirs… se bousculent sur l’antenne de FBC qui joue à fond la carte de la proximité et de l’interactivité. Happy FM (89.8) Radio commerciale et indépendante, elle s’adresse à un public jeune (15-30 ans). Au programme, émissions musicales et flashs info. Champagne FM (102.1) Radio commerciale et indépendante au rayonnement régional. Au programme: musique au goût du jour et info locale. NRJ (100.6) et Virgin (88.8) Ces deux grandes radios musicales nationales offrent plusieurs décrochages locaux quotidiens consacrés à l’actualité. Février 2008 27 Festival cheminsnumériques#3 The waves, vidéo-projection interactive de Thierry Kuntzel. © A. Julien Festival cheminsnumériques#3 Sur-natures de Miguel Chevalier. Installation interactive. 60e ANNIVERSAIRE DE SAINT-EXUPÉRY Un centre culturel en effervescence Ateliers artistiques amateurs, accueil de spectacles, soutien à la création, multimédia… le Centre culturel SaintExupéry, qui attire 13 000 spectateurs et abonnés par an, peut se comparer à une ruche. A soixante ans, la structure de l’esplanade André Malraux est plus que jamais à la page. Q « Nous sommes extrêmement fidèles à l’esprit de Saint-Ex » déclare Anne-Isabelle Vignaud, la directrice des lieux. « Nous travaillons dans un esprit de solidarité. Sans faire de compromis sur les exigences culturelles. Ce qui caractérise le Centre culturel SaintExupéry, c'est la capacité à être attentifs à son époque et aux expressions alternatives. » C'est ainsi qu'aux côtés des nombreuses pra- 28 Février 2008 tiques artistiques amateurs proposées à SaintEx, le Centre culturel soutient la création et développe de façon croissante son secteur multimédia. Cela se traduit par l’organisation d’expositions et l’accueil de compagnies sous différentes formes, « trente ces deux dernières années. » Par des partenariats également, avec les associations Nova Villa (Méli’môme), [Djaz]51 (Reims Jazz Festival), Binary Gears (festival Elektricity). « C'est une sorte de compagnonnage. » Tous les trois ans, le Centre culturel organise son propre festival, Chemins numériques, qui rassemble de nombreuses propositions multimédias. « Le seul festival numérique en Champagne- Ardenne. » Saint-Ex bénéficie également du label Espace Culturel Multimédia. Délivré par le ministère de la Culture et de la Communication, il est accordé aux établissements conduisant des projets culturels éducatifs et artistiques dans le domaine du multimédia. « L'ordinateur est une machine à coudre du texte, des images et du son. Nous sommes plutôt dans la création. Nous travaillons beaucoup en direction des publics très éloignés de la culture et pour des jeunes sortis du système sans formation ». Objectif : développer les enjeux autour du multimédia pour que les gens s'y sentent à l'aise. « Dans le futur, nous allons intensifier cette spécialisation vers la nouvelle technologie. Pour autant, le livre est toujours extrêmement présent dans nos ateliers. Il n’y a pas de frontière entre l’ordinateur et le livre » > Centre Culturel Saint-Exupéry Tél. : 03 26 77 41 41. www.saintex-reims.com Une institution née au lendemain de la guerre Fondé en 1947 par des personnalités aux profils variés (un chef d'entreprise, un agrégé de grammaire, un abbé et une figure de la Résistance), le foyer Saint-Exupéry s'installe dans un hôtel particulier, rue Werlé (photo). « Dans un esprit humaniste fidèle aux valeurs de l'auteur du Petit prince, cette institution contribue alors à l'échange des idées, à l'accès à la culture et au rapprochement des peuples européens » rappelle Sophie Vermeren, actuelle Présidente du Centre culturel Saint-Exupéry. Dès sa création, le foyer est à l'initiative de nombreux projets dans le domaine sportif et culturel. "Saint-Ex", dirigé pendant 30 ans par Henri Desdouits, voit ainsi se croiser de nombreuses personnalités locales au cours de son histoire. Le foyer accueille aussi des politiques, des écrivains et des artistes de renom. En 1972, Saint-Ex occupe de nouveaux locaux près de la Maison de la Culture (aujourd'hui Comédie de Reims) qui a ouvert trois ans plus tôt. En 1993, il quitte la Fédération Française des MJC pour devenir centre culturel. CONCERT Requiem de Verdi Depuis sa création qui eut lieu le 22 mai 1874 à San Marco (Milan), la classification de La Messa da Requiem de Verdi dans un genre musical spécifique n’a cessé de faire l’objet de contestations. « Mais l’appropriation d’un texte liturgique par un ton musical ressortissant à l’opéra est tout aussi difficile à démontrer qu’à réfuter. » De son côté, Albert Eisnstein, grand mélomane, inscrit l’œuvre de Verdi dans une suite glorieuse : « L’intention de Mozart est claire. La mort n’est pas un objet d’effroi, mais une amie. Cette image de la mort, c’est celle que nous donnera également Franz Schubert. Parmi la postérité, un seul musicien a encore été capable de s’élever à la grandeur de cette conception : Giuseppe Verdi dans son Requiem. ». Cette messe fut composée par le maestro pour le 1er anniversaire de la mort d’Alessandro Manzoni, plus important représentant des auteurs romantiques italiens qui fut, en même temps, l’un des promoteurs du soulèvement qui libéra la Lombardie de la domination autrichienne. Le Requiem marque une pause dans la production lyrique de Verdi (Aïda est en effet composé en 1871 tandis qu’Otello ne voit le jour qu’en 1887). A Reims, cette œuvre tour à tour ample, lumineuse et intériorisée, sera interprétée par l’orchestre du Grand Théâtre dirigé par Mark Forster (photo). L’ensemble sera accompagné par le chœur Nicolas de Grigny dirigé par Jean-Marie Puissant. > 16 mars, à 14 h 30, à la Basilique Saint-Remi. www.grandtheatredereims.com HISTOIRE La place Royale s’expose aux Archives Municipales Paris ne s’est pas fait un jour. La place Royale non plus : jusqu’au début du XVIIIe siècle, le quartier dit “du Grand Credo” est constitué de vieilles maisons et de ruelles étroites. Un projet de réaménagement de ce quartier se fait jour. Pour le réaliser, la Ville fait appel à Jean-Gabriel Legendre, ingénieur du Roi des Ponts et Chaussées, qui dresse le plan de la place Royale sous la forme d’un carré presque parfait avec en son centre une statue de Louis XV. Cependant, l’archevêque et les marchands s’opposent au Conseil de Ville et préconisent d’installer la place Royale ailleurs. Le 7 septembre 1756, un arrêt du Conseil d’Etat déboute l’archevêque et ordonne la construction de la place Royale in situ. Quarante-six ans plus tard, conséquence de la Révolution, la statue du souverain est démontée et la place est rebaptisée place de la Liberté. Elle prendra successivement le nom de place du Peuple, place Nationale, place Impériale avant de retrouver son nom de baptême. Il faut attendre la Restauration de la Monarchie pour revoir Louis XV trôner en son centre. L’exposition retrace l’histoire tumultueuse de cette place du XVIIIe siècle jusqu’à sa rénovation en 2000-2001. > “La place Royale de Reims, une ouverture sur l’espace et sur l’histoire de la ville”, du 4 février au 2 mai aux Archives municipales et communautaires de Reims, 6 rue Robert Fulton. Les sentinelles de la vie Ce spectacle pointe avec humour nos idées reçues et parle clairement du suicide, parce qu’on ne fait pas reculer un fléau en le taisant. “Peter, lycéen, vient de se donner la mort. C’est à peine si ce geste fatal émeut ses voisins de palier, deux adolescents blasés, pour qui le bonheur prend essentiellement la forme d’un scooter. Celui de Peter, par exemple, puisqu’il est mort. Mais le scooter a disparu, les clés aussi… Il faut le retrouver. Dans ce parcours semé d’embûches, ils finiront par parier sur la vie…” Rés.: [email protected]. Tél.: 0326052363 ou 0613172751. Site: http://tavekaetla.free.fr > 28 février au 1er mars, à 20h30, salle Jean-Pierre Miquel. Cirque de Pékin Le Cirque Phénix présente les “Etoiles du Cirque de Pékin”, un spectacle moderne destiné à tous les publics. 50 artistes proposeront une quinzaine de numéros exceptionnels: tir à l’arc acrobatique, lancer de bois sur monocycles, jonglerie de bambou, équilibre et porter de bancs, intermèdes comiques, tissu aérien, contorsion, antipodistes aux tapis et parapluies… > Samedi 26 février, à 20h30, au Parc des Expositions. www.reimsexpos.com, rubrique agenda. Gospel à SaintJean-Baptiste Diplômé de la royale School of Music de Londres, le groupe Caraïbe Gospel propose un concert exceptionnel qui s’inscrit dans le cadre d’un spectacle son et lumière. > Samedi 1er mars, à 20h30, à l’église Saint-Jean-Baptiste, rue Flodoart, près avenue Jean Jaurès. www.caraibesgospel.com Salon champenois du véhicule de collection “En route pour l’aventure”, ce sera le thème de la 21e édition de ce salon, rendez-vous désormais incontournable des amoureux de la voiture ancienne et de collection. Parmi les 525 exposants présents, le club De Dion Bouton, firme française en activité de 1895 à 1933, sera la marque mise à l’honneur cette année. L’association Les Belles Champenoises d’Epoque, créateur de l’événement qui entre dans le top 5 des salons de ce type en Europe, attend plus de 26000 visiteurs. > 8 et 9 mars de 10 h à 18h45 au parc des Expositions. Février 2008 29 Concert Yaron Herman : un moment rare Nicomède, un Corneille méconnu © Cosimo Mirco Magliocca © J. M. Sabatier Originaire de Tel Aviv, français d'adoption, Yaron Herman n’est pas un pianiste comme les autres. A son propos, la presse spécialisée cite des pianistes de jazz si célèbres que l’on n’ose à peine les nommer. Sa virtuosité et ses prestations en solo bouleversent le public dans l’évocation de thèmes traditionnels ou par d’incroyables audaces dans l’improvisation. > Jeudi 13 mars, à 19 h, à la Caisse d’Epargne Champagne-Ardenne, 12-14 rue Carnot. Rés.: 0326470010. THEATRE Flamenco en fusion © cktre Chez Juan Carmona, la recherche de fusion du flamenco avec d’autres styles (jazz, musiques du monde…) enrichit continuellement son œuvre. Il a non seulement assimilé tous ces courants de "tradition orale", mais il a su trouver aussi, au travers de son œuvre Sinfonia Flamenca, le chemin de l’écrit. > Jeudi 13 mars, à 20 h, au Conservatoire. > Création du 3 au 21 mars, à 20 h 30, à l'Atelier de la Comédie (mercredi et jeudi à 19 h 30). ARTS DU CIRQUE Les sept planches de la ruse Galerie virtuelle De plus en plus d'artistes créent une galerie sur Internet afin d'y présenter leurs œuvres. C'est le cas de Véronique Bur, illustratrice-scénographe, qui vient d'ouvrir son propre site. Elle y expose environ 300 huiles sur toile ou sur papier classées en différents thèmes: jazz, théâtre, cirque, mode, cathédrale… > A découvrir sur www.bur51.fr 30 Février 2008 © A. Bory Donner aux enfants le plaisir de lire Vous avez plus de 50 ans et vous voulez transmettre aux enfants le plaisir de la lecture? Rejoignez comme bénévole l'association nationale Lire et faire lire. La délégation marnaise lance de son côté l'opération "Un enfant, un dessin, un livre". Chaque enfant ayant participé à au moins sept séances de lecture effectuera un dessin illustrant le livre lu en classe par un bénévole. Ces dessins seront ensuite exposés. > Lire et faire lire dans la Marne, Ligue de l'Enseignement: 0326843690. www.lireetfairelirre.org Créée en 1651, en plein cœur de la Fronde (série de révoltes contre la monarchie française), Nicomède connaît un grand succès. Cette pièce peu connue signée de Pierre Corneille trouve sa source dans un écrit de Justin sur la politique de Rome envers ses alliés, notamment les petits souverains d'Orient. « Dans Nicomède, la situation est intensément coloniale, explique Brigitte Jaques-Wajeman, metteur en scène. Corneille imprime à cette pièce un ton particulier qui la détache des autres tragédies. Dans un monde absolument noir, désespéré, il fait surgir un homme libre, un héros intrépide sans peur et sans reproche, que rien n'ébranle tandis qu'autour de lui tout n'est que calculs, complots, trahison. Je voudrais pousser à bout la dimension de misère politique de ces autochtones au service des Romains. La reine ne songe qu'à se servir d'eux pour accéder au trône, ou du moins pour y faire accéder son fils. Ce qui est sans doute le plus difficile, c'est de faire ressortir la figure de sauveur du peuple qu'est Nicomède. Il résiste à la politique de désunion et d'entraves que Rome pratique dans son pays. » Dans ce spectacle, spectateurs et acteurs seront embarqués dans la même aventure. « On verra physiquement les acteurs entrer dans leurs rôles, aller chercher leurs costumes sur un portant, se préparer à entrer tous en scène, et participer avec les spectateurs à ce grand banquet des mots. » Aurélien Bory, concepteur, scénographe et metteur en scène du spectacle, artisan d'une technologie faite main qui doit davantage au théâtre à machine du XVII e siècle qu'au tout électronique de l'ère numérique, explique : « Poursuivant une écriture du théâtre basée sur le corps et l’objet, tous deux propres au cirque, j’ai accueilli avec enthousiasme l’idée d’aller rencontrer des artistes chinois de la ville de Dalian, dont le niveau acrobatique est l’un des plus élevés au monde. J’ai ensuite imaginé composer avec eux un conte visuel moderne, en m’inspirant du sens très développé, en Chine, de la métaphore. J’ai choisi comme support du spectacle et comme seul décor un jeu datant de l’antiquité chinoise, découvert en Europe à la fin du XIXe siècle : le tangram, ou en chinois qi qiao ban, qui signifie les sept planches de la ruse. Ce jeu est composé de sept éléments géométriques qui, juxtaposés d’une certaine manière, forment un grand carré. Ce carré peut se diviser en seize triangles égaux. Le spectacle est ainsi conçu pour seize acteurs d’âge différent. Dans une composition en sept tableaux, ou plutôt dans un poème fait de sept métaphores géométriques, Les sept planches de la ruse veut réinventer la mythologie d’un peuple, d’un monde à part, d’un continent fictif, imaginé non pas en Chine, mais bien plus loin encore, là où "les yeux furibonds des rois adamantins valent moins que les sourcils baissés des bodhisattvas" (proverbe chinois) ». > 11 et 12 mars à 20 h 30 au Manège. Peter Greenaway, célèbre cinéaste anglais, à Reims en version video jockey. © Y. Lanquette Vic Chesnutt, icône de la scène pop-folk. Youssou n’Dour, le plus célèbre des musiciens africains. ÉVÈNEMENT La Cartonnerie souffle ses trois bougies En trois ans, la scène rémoise s’est forgée une belle réputation dans le paysage des salles de musiques actuelles de l’Hexagone. Du 25 février au 1er mars, l’anniversaire sera célébré avec un programme de concerts de haute volée. Q « Depuis le 25 février 2005, jour de l’ouverture, nous avons organisé 250 concerts et accueilli 115 000 spectateurs, précise Gérald Chabaud, directeur de La Cartonnerie. La structure a atteint désormais sa vitesse de croisière. » Et avec quel brio ! Qu’ils évoluent en haut de l’affiche ou dans des registres plus confidentiels, les artistes se pressent en effet sur la scène rémoise, appréciant, outre l’accueil, la qualité de l’acous- tique et de l’équipement. Quant au public, il vient de loin apprécier ce lieu unique dans un rayon de 200 km par sa capacité d’accueil et par la diversité de son offre. La Cartonnerie n’est pas uniquement une salle de concert. C’est aussi un espace de vie ouvert tous les jours de 14 h à 22 h. « Nous avons développé, entre autres, des résidences d’artistes, un centre de formation. Chaque année, nous accueillons 180 groupes différents dans les studios d’enregistrement » poursuit Gérald Chabaud. « C’est la première fois que nous fêtons un anniversaire. Ce sera une semaine à la fois pointue et grand public, à l’image de notre programmation habituelle. Avec différents styles de musique, rock, électro, chanson, musique du monde… ». Daniel Snaith, alias Caribou, et sa musique pop et psychédélique, le groupe rémois ALB dont le premier album Mange-disque est plébiscité par la presse nationale, Vic Chesnutt, figure de la scène pop-folk des Etats-Unis, et Youssou n’Dour seront notamment à l’affiche. Egalement au programme « des images, avec la venue de Peter Greenaway ». Le peintre et cinéaste britannique (Meurtre dans un jardin anglais, Le ventre de l’architecte) dont le dernier film, La ronde de nuit, met en scène Rembrandt et l’un de ses plus célèbres tableaux, proposera un étonnant VJ (vidéo jockey). Pour ses trois ans, La Cartonnerie s’offre même une création en danse contemporaine avec The French Paradox, performance pour danseurs et DJ avec Olivier Casamayou/Yuksek. Cerise sur le gâteau, le rez-de-chaussée du 84 rue du Docteur Lemoine sera entièrement relooké pour la circonstance et quelques surprises vous sont réservées. > La Cartonnerie, tél. : 03 26 36 72 40, www.cartonnerie.fr ou www.myspace.com/cartonnerie Demandez le programme Du lundi 25 février au samedi 1er mars, un apéro mix/bar de jour sera proposé dès 18 h (entrée libre). S’y produiront successivement Plaisir & Abandon, Yuri le Rouge et Noël Akchote, Gérard Drouot (pour une conférence sur les musiques actuelles à Reims), Pilooski, Charlie O et Frédéric Voisin. Quatre soirées sont organisées à partir de 20 h. Au programme : Caribou et ALB (lundi 25 février) ; Vic Chesnutt, Noël Akchote et M. Potier (26 février) ; Peter Greenaway, Pascal Comelade, Minizza, Yuksek, Brodinsky, The French Paradox et Charlie O (29 février); Migrassons et Youssou n’Dour (1er mars). Février 2008 31 La mer en pointillé à voir à partir de 3 ans (salle Jean-Pierre Miquel). FESTIVAL MÉLI’MÔME A vivre de 7 à 177 mois Pas moins de 24 spectacles sont à l’affiche de cette 20e édition de Mêli’môme organisée du 20 mars au 4 avril par l’association Nova Villa. depuis près de 250 ans, cette première version scénique du conte de Perrault, aujourd’hui mise en scène par Christian Duchange, a été créée en partenariat avec le Grand Théâtre où elle sera présentée. Le soutien à la création, qui fait la part belle à l’international, est l’une des priorités de ce festival dédié aux enfants de 6 mois à 12 ans. Q « La culture nous grandit. C’est pourquoi il faut permettre aux enfants comme aux adultes qui les entourent d’aller à la rencontre des œuvres, des artistes, du spectacle vivant jeune public » martèle t-on du côté de Nova Villa. « Pour les enfants, cette nourriture de l’imaginaire est déterminante » ajoute Joël Simon, créateur de Méli’môme. Au programme : théâtre d’objets, danse contemporaine, théâtre musical, conte musical, marionnettes et même un opéra, Cendrillon, à découvrir dès l’âge de 8 ans. « Ce sera l’un des temps forts du festival ». Endormie 32 Février 2008 La création, une priorité au cœur du projet « Plus de la moitié des spectacles présentés sont des créations de l’année » poursuit Joël Simon. Signée Christian Carrignon, La répétition : une odyssée, à voir dès 10 ans au Manège, « développe avec beaucoup d’humour une réflexion sur la fonction d’un théâtre ». Les tout petits ne seront pas en reste. Zigzag, « un joli moment chorégraphique plein de fraîcheur et d’émotion à l’image de l’apprentissage de la marche », sera proposé à la curiosité des enfants de 2 ans au Centre culturel du Crous, et Petits bruits, « une belle surprise du théâtre d’objets d’André Parisot, régional de l’étape », sera visible à partir de 3 ans au Ludoval. A la Comète de Bétheny, Messieurs les enfants, © E. Carrechio © V. Lespérat-Héquet La répétition : une odyssée, création accessible à partir de 10 ans (Manège). 86 cm, création pour les tout petits (Cirque). « un classique de la littérature pour la jeunesse » qui voit les enfants devenir adultes et leurs parents redevenir des enfants, tentera ceux de 6 ans et plus. Toujours à la Comète de Bétheny, la rencontre inter générations sera esquissée grâce à Du bout des bois, spectacle de théâtre musical pour lequel Laurent Dupont, le metteur en scène, a choisi de travailler avec des anciens. Autre expérience intéressante à signaler : une version danoise (Regn) et une version française (Pluie) du même spectacle sera jouée en alternance au Cirque par des artistes de ces pays. Il s’agit de représentations très musicales créées pour la toute petite enfance (dès six mois !). « Une initiative qui marque notre volonté de travailler avec des troupes étrangères. » Des spectacles qui traversent les océans Méli’môme présente chaque année des spectacles ayant déjà “tourné”. Nombre d’entreeux sont nés hors de nos frontières. Venu d’outre-Atlantique, Journal intime, spectacle de danse contemporaine présenté au Cirque, devrait séduire les grands de 10 ans. « C’est l’un des spectacles qui m’a le plus ému », raconte Joël Simon. « Méli’môme a noué des liens forts avec le Québec. Le festival rémois est là-bas partenaire du festival “Petits bonheurs”. Avec l’office franco-québecois, nous avons aussi mis en place un stage de formation qui réunit douze jeunes créateurs : quatre Belges, quatre Québécois et quatre Français. Au côté de la région ChampagneArdenne, nous développons depuis un an un partenariat avec la Slovaquie. » Une troupe Leon, Li, Louis, une création pour les plus de 3 ans présentée à la Comète de Bétheny. de Nitra présentera au Centre culturel SaintExupéry La Reine des neiges, conte d’Andersen à destination des plus de 5 ans. « Au cours du festival, nous accueillerons des élèves d’une classe de Nitra étudiant le français. C’est aussi une manière de construire l’Europe. » A la Salle des fêtes de Saint-BriceCourcelles, L’Oie d’or, un joli conte de Grimm proposé par une compagnie allemande, sera accessible dès l’âge de raison. Tout comme Dreamschetch, né au pays des tulipes, et qui mêle danse contemporaine et vidéo (au Manège). Côté Hexagone, la Cie la Cordonnerie de Lyon présentera à la Comète de Bétheny un délicieux Ali Baba et les 40 voleurs, « version western et fantasque du célèbre conte, comportant un vrai faux film ancien tourné par les comédiens ». A découvrir en famille dès 6 ans Lectures, rencontres et formations enrichissent le festival C’est une tradition à Méli’môme : les spectacles qui seront à l’affiche de l’édition suivante sont présentés en avance sous forme de rencontres avec le public et de lectures. La création de Cendrillon s’accompagnera de la diffusion au Grand Théâtre d’un film réalisé par France 3 autour de cette aventure. Le 2e numéro d’Itinéraire d’artiste, itinéraire de vie sera consacré au metteur en scène Christian Duchange, « ce qui permet de mieux connaître les artistes qui travaillent pour nos enfants, leur parcours, etc. ». Des stages de formations sont proposés à des étudiants en partenariat avec l’Association de la Fondation Etudiante pour la Ville. Autant de petits événements en périphérie de la programmation qui enrichissent le festival et « permettent, au-delà de la petite enfance et de l’enfance, de s’adresser aussi aux adolescents et aux étudiants ». Lieux de diffusion des spectacles Le Manège, le Grand Théâtre de Reims, la Comédie de Reims, le Centre culturel SaintExupéry, le Centre culturel du Crous, le Ludoval, la salle des fêtes de Saint-BriceCourcelles, la Comète à Bétheny, la salle Jean-Pierre Miquel et l’Ancien Collège des Jésuites (exposition) > Programme complet sur www.meli-mome.com Réservation (conseillée) au 03 26 09 33 33 ou par mail : [email protected] Fero Liptak, parrain de Méli’môme Ni mode, ni tendance. A 42 ans, cet artiste slovaque, à la fois peintre, sculpteur, décorateur et scénographe pour le cinéma et le théâtre, est totalement atypique dans la production contemporaine. Fero Liptak est venu à Reims en octobre dernier. Il y a rencontré des groupes d’élèves et animé un stage. Dans sa peinture, les personnages étonnent par leur physionomie : d’étranges petites créatures à face de lune cabossée Fero Liptak ouvrent sur le monde des yeux immenses et brillants de curiosité. Ils arborent des sourires tantôt naïfs, tantôt espiègles, parfois cruels, rarement tristes. Une exposition lui est consacrée qui sera présentée à l’Ancien Collège des Jésuites du 15 mars au 10 avril. Février 2008 33 C’est quasi certain, Eunice Barber participera très certainement à ses 5e olympiades : un record. le record de participation de sportifs Rémois à des jeux Olympiques sera battu cette année. A Pékin, neuf athlètes Rémois pourraient être du voyage. Un signe de la bonne santé du sport dans notre ville et la preuve qu’il est un de ses meilleurs ambassadeurs. JEUX OLYMP Photos : J. Driol Neuf ath dans les s Q 2008, année olympique, pourrait bien être historique pour le sport rémois. Selon des projections optimistes certes, mais néanmoins réalistes, neuf athlètes rémois ont de quoi espérer participer aux prochaines olympiades. « Du jamais vu », se réjouit Gilbert Marcy, président de EFSRA. Le Club d’athlétisme a de quoi tirer des plans sur la comète. La forme et la confiance de Yohann Diniz conjuguées aux talents de Véronique Mang, de Mahiedine Mekhissi Benabbad et à l’expérience d’Eunice Barber, pourraient bien faire des étincelles. Mais en ancien athlète de haut niveau, Gilbert 34 Février 2008 Marcy sait trop bien qu’en sport il faut toujours tout prouver. Même Yohann Diniz, vice champion du monde sur le 50 km marche, devra passer par les qualifications préolympiques cet été. La participation d’Eunice est quant à elle quasiment assurée. « D’autant plus qu’elle a encore envie de prouver des choses », certifie Gilbert Marcy. Et d’ajouter : « Sa blessure, c’est du passé. Elle est aux EtatsUnis où elle s’entraîne intensivement. » Si tout se passe comme prévu, Eunice participera à ses 5e olympiades. Ce qui constituerait déjà en soi un record historique réservé, dans l’histoire du sport, à une dizaine d’athlètes seulement. Les qualifications de Véronique Mang et de Mahiedine Mekhissi Benabbad, respectivement pour les épreuves du 100 m et du steeple, sont également très probables. Trois athlètes handisport en route pour Pékin ? L’escrime, plus gros pourvoyeur de médailles olympiques pour la France, devra compter sur Adeline Wuillème. « C’est ma dernière saison et je compte bien partir sur une bonne note », explique la fleurettiste rémoise. A 32 ans, Adeline Wuillème participera vraisemblablement à ses 4 e olympiades. Après deux médailles de bronze aux championnats du monde en 2005, la licenciée du Cercle d’escrime de Reims a envie d’une récompense olympique. Sa participation en individuel est en très bonne voie. Celle en équipe, en revanche, paraît compromise. « Mais tout reste possible en sport », positive-t-elle. Cette année, les épreuves paralympiques s’ouvrent à l’aviron. Les Régates Rémoises comptent bien y qualifier un bateau. PIQUES lètes rémois starting-blocks Trois athlètes handisport rémois pourraient aussi être du voyage à Pékin. Parmi eux, Céline Gerny, championne de France et médaillée aux championnats d’Europe de dressage de chevaux a sa place quasi assurée. Bernard Lamoureux, au tir aux armes, possède lui aussi de bonnes chances de participation. Quant à Paulo de Almeida, engagé en aviron, les choses paraissent plus délicates puisqu’il lui « faut d’abord faire homologuer son bateau dans le cadre d’une procédure très compliquée », explique-t-on à la direction des Régates Rémoises. Doyen des clubs rémois, les Régates Rémoises pourrait également avoir le plaisir de voir évoluer Delphine Delas sur un bateau. Il faut pour cela attendre les phases de qualifications qui sont d’une extrême complexité en aviron. Au total, neuf Rémois pourrait donc prendre part aux Jeux Olympiques. Même en formulant une projection pessimiste, le record de participation de Rémois aux JO sera battu. Avec en prime quelques bons espoirs de médailles à la clé. Rendez-vous du 8 au 24 août et du 6 au 17 septembre pour les jeux paralympiques. Yohann Diniz : une très sérieuse chance de médaille pour la délégation Française. Gilbert Marcy, président de l’Entente : « Tous les éléments sont réunis pour faire de cette année 2008, une année historique pour le sport rémois. » Février 2008 35 NEURONES Le bridge, un sport de réflexion pour tous J. D. Chaque semaine, près d’une centaine de joueurs et joueuses se retrouve à la Maison du bridge. Le Cercle de bridge de Reims Champagne se fait discret et pourtant, il compte aujourd’hui quelque 300 adhérents et s’inscrit parmi les clubs français les plus réputés. Le bridge est un sport, avec sa propre fédération, ses compétitions et ses champions. Le Cercle de Bridge de Reims Champagne est aussi « une structure qui rassemble et occupe beaucoup de seniors à Reims » rappelle Gilbert Barthez, le président de l’association. L’apprentissage du bridge requiert concentration et mémoire. Ce jeu de réflexion, tactique et collectif, est une très bonne gymnastique intellectuelle. « En deux ans, un joueur peut se débrouiller tout seul et se faire plaisir », certifie Gilbert Barthez. Et de reprendre : « Les adhérents viennent ici pour garder la forme et pour la convivialité. » Le bridge est un jeu profond, exigeant, « mais il ne faut pas RÉCOMPENSE Elena Fetizon, honorée par ses pairs C’est une coutume à l’Efsra, le club élit chaque mois, son athlète du mois. Cette fois, c’est Elena Fetizon qui a été honorée par ses pairs pour son quatrième titre consécutif de championne régional de cross-country remporté le 27 janvier dernier à Chaumont. La championne rémoise participera aux championnats de France le 2 mars prochain à Laval. Bonne chance. 36 Février 2008 appréhender son apparente difficulté », explique le président du Cercle. En effet, le club propose des leçons de bridge adaptées au niveau de chacun et assurées par un professeur professionnel. En une quarantaine d’années d’existence, le Cercle de bridge de Reims Champagne s’est forgé une solide réputation en France. Le club compte une dizaine de joueurs (et joueuses) évoluant au plus haut niveau national. Il a même compté parmi ses adhérents Catherine d’Ovidio, meilleure joueuse mondiale. Chaque année, vers la mi-juin, le Cercle organise le festival de la Ville de Reims qui rassemble 300 joueurs, dont beaucoup de niveau mondial. > Si la pratique de ce sport vous intéresse, contactez le Cercle de Bridge de Reims Champagne au 06 14 67 25 29. DÉCOUVERTE Rando roller Le hockey subaquatique, une spécificité rémoise Le Reims Roller Champagne Club organise une randonnée chaque premier vendredi du mois. Le rendez-vous est fixé à 20 h sur le marché du Boulingrin. Chaque randonnée est strictement encadrée par des patineurs confirmés et par des membres de la police municipale. Attention cependant, ces randonnées sont déconseillées aux patineurs débutants. 1 304 scolaires dans la course Le hockey subaquatique est un sport méconnu en France. Pourtant, sa pratique est largement mondiale et demi-centenaire. Ce sport oppose deux équipes de 6 joueurs dans l’eau et quatre remplaçants qui peuvent entrer à n’importe quel moment dans la partie. Tous les joueurs évoluent en apnée, munis d’une crosse. Le jeu consiste à faire glisser le palais sur le fond de la piscine et d’envoyer ce dernier dans les buts adverses. A Reims, la pratique du hockey subaquatique a débuté dans les années 1980, les premiers championnats de France ayant eu lieu dans la cité des sacres en 1982. L’équipe première de Reims évolue et s’impose régulièrement parmi la vingtaine d’équipes qui composent l’ossature du championnat de France. Son palmarès parle pour elle puisqu’elle a été plusieurs fois championne de France et qu’elle est actuellement 2e du championnat de France de quart Est. Sans oublier une place qualificative pour les championnats de France de deuxième division. L’objectif étant de réintégrer la 1ère division au plus vite. J. D. Reims Archimède Club, pionnier du hockey subaquatique en France, désire réintégrer l’élite de ce sport. 1304 scolaires rémois ont participé au cross national de Reims le 16 décembre dernier, au parc de Champagne. Allez le Stade de Reims > Si vous voulez découvrir ce sport, les entraînements ont lieu tous les lundis de 19 h 45 à 21 h 45 et le jeudi de 20 h 45 à 22 h 30 à la piscine olympique du Nautilud à Reims. Les initiations sont gratuites et ouvertes à tous. Découvrir le ski nautique… au Nautilud Le 20 février, à la piscine du Nautilud, le Tour de France de ski nautique en piscines fera étape à Reims. Cette activité surprenante, organisée par la fédération française de ski nautique, est une occasion unique de découvrir ce sport de glisse. Cette animation, ponctuelle, sera gratuite et ouverte à toute personne (à partir de 8 ans). J. D. GLISSE Les Rouge et Blanc, actuellement 15e du championnat de Ligue 2, à trois points du premier relégable, recevront, le 22 février, l’équipe de Troyes, pour un derby prometteur et crucial. Le Stade se déplacera le 29 février à Ajaccio et jouera contre Boulogne-sur-Mer le 7 mars. Basket Le Reims Champagne Basket, évoluant en Nationale 1, recevra Limoges le 29 février, Nantes le 14 mars et Saint-Vallier le 5 avril. Février 2008 37 J. D. SHORT-TRACK Le Reims Patinage de Vitesse e 3 de la Star Class de Vitesse n’arrête pas de faire parler de lui. Après la participation de deux ses athlètes aux JO du Turin, le club termine sur le podium de la Star Class. Q Le Reims Patinage de Vitesse s’est classé 3e de la Star Class, une compétition européenne se déroulant en trois manches. « C’est une compétition qui prend en compte les résultats de toute une équipe. Pour nous, c’est une grande satisfaction, puisque ce très beau résultat a été obtenu sans la participation de Véronique Pierron et de Jean-François 38 Février 2008 Mattéi, nos deux participants aux derniers Jeux Olympiques, en préparation au moment de cette Star Class », se réjouit Ghislain Gass, président du Reims Patinage de Vitesse. Cette compétition, qui s’est déroulée en trois manches, a réuni une quinzaine de nationalités différentes. Un bel exploit, donc, qui confirme la bonne santé du club qui compte aujourd’hui un peu plus d’une centaine d’adhérents. Véronique Pierron, 12e aux championnats du monde Véronique Pierron, 18 ans, a déjà connu l’honneur d’une participation aux derniers Jeux Olympiques de Turin. La jeune rémoise s’est classée 12 e aux derniers championnats du monde juniors de Bormio (Italie). Si ce résultat est encourageant pour la suite de sa carrière, la jeune femme n’a pu cacher sa © J.-C. Hanché Le Reims Patinage déception à son entourage. « Véronique a fait une petite faute technique et son adversaire en a profité, explique Ghislain Gass. A ce niveau les petites erreurs se paient très cher. Elle était déçue de ce résultat, d’autant que Véronique a déjà battu certaines compétitrices qui ont fini devant elle. Ce n’est pas grave, le haut niveau s’apprend comme ça. » Véronique Pierron poursuit actuellement la Coupe du monde de short-track, une coupe qui emmènera la championne rémoise en Amérique du Nord puis en Corée. > Si vous désirez vous initier au Short-Track, contactez le Reims patinage de vitesse au 03 26 84 77 05. PRO A Meeting d’aéromodélisme à René-Tys Le club de modélisme de la Goutte d’or organise un meeting indoor d’aéromodélisme, le dimanche 9 mars, au complexe René-Tys. Les pilotes sont attendus dès 10h30 pour les inscriptions. Le spectacle débutera vers 13h30. Entrée gratuite. Olivier Lecot, champion de Slalom automobile J. D. Après une fin d’année 2007 difficile, les basketteuses de StJacques Sport connaissent, en ce début d’année, une réussite exceptionnelle. Avec trois victoires en trois matchs, les Rémoises emmagasinent de la confiance, de quoi entrevoir avec optimisme le maintien en Pro A, objectif initial de la saison. Le déclic est venu de leur exploit contre les Valenciennoises (championnes d’Europe et plusieurs fois championnes de France et actuelles 3e au championnat), au début du mois de janvier. Un succès d’un petit point (65-64), remporté dans les dernières secondes, a permis aux Rémoises d’entamer une bonne série de victoires. Les Rémoises pointent à la 6e place du championnat de Pro A, avec 4 points d’avance sur les premières relégables. J. D. Les basketteuses de St-Jacques en grande forme Au sein du groupe L (comme Loisir), Olivier Lecot poursuit son itinéraire de champion de Slalom automobile: 4 victoires et une seconde place en 2007. Cette année, c’est reparti au volant de la Honda Integra de série. « Je vis la course avec ma voiture de tous les jours sans la modifier -ou presque- au niveau préparation. » Au pilote de faire la différence et Olivier aime ça! EVÈNEMENT Reims-Triathlon relance son Aquathlon J. D. Découvrir un sport grâce au RUC J. D. L’association sportive Reims-Triathlon organise, le 30 mars prochain, la deuxième édition de son Aquathlon de Reims. A la différence du triathlon, qui regroupe une épreuve de natation, de cyclisme et de course à pied, l’Aquathlon, lui, ne comporte que deux disciplines (natation et course à pied). « L’Aquathlon a le mérite de s’adresser à un plus large public », insiste Jacqueline Keller, l’organisatrice de l’évènement. L’épreuve, qui se déroulera à la piscine des Thiolettes et ses abords le 30 mars prochain, vers 13 h, s’adresse à tous les niveaux et à tous les âges. Pour prendre part à cet Aquathlon, les concurrents non licenciés devront fournir un certificat médical (de moins d’un mois). Pour plus de renseignements sur les modalités d’inscription, contactez Jacqueline Keller, présidente de l’association Reims-Triathlon au 03 26 82 30 99. Le Reims Université Club propose aux enfants âgés de 4 à 13 ans de découvrir et s’initier à de nombreux sports. Du 07 au 18 avril 2008, pour un tarif de 145 euros (repas et goûter compris), les enfants pourront prendre part à des sports tels que l’athlétisme, le badminton, le base-ball, le basket, le trampoline et bien d’autres disciplines sportives et socio-éducatives. Renseignements au 0326825099. Reims Université Club, complexe sportif universitaire du Moulin de la Housse, chemin des Rouliers, 51100 Reims. Février 2008 39 Vient de paraître Des origines à l’âge d’or, la bière marnaise nous est contée Bénéficiant d’innovations technologiques et scientifiques sous l’impulsion du savant Louis Pasteur, s’appuyant sur le savoir-faire des brasseurs alsaciens, les brasseries marnaises disposaient en abondance de matières premières, en particulier de l’orge. Elles ont rivalisé d’imagination pour communiquer et promouvoir leurs marques, sollicitant de nombreux artistes. Une belle histoire illustrée où Reims a toute sa place. Le livre est complété par un DVD. "La Marne, pays de la bière" conçu et réalisé par Franck Tourtebatte. Collection Société Archéologique Champenoise. Faire confiance à l’enfant pour l’éduquer : un pari ou un risque ? La démarche de Carl Rogers (1902-1987), loin de se limiter à une simple écoute compréhensive, favorise l’apprentissage et le développement, amenant les élèves à engager toutes leurs ressources personnelles sans négliger la maîtrise de soi et les attitudes morales. Est-il possible de susciter l’adhésion libre de l’éduqué aux valeurs que l’éducateur lui propose ? Ce livre répond que le risque mérite d’être couru. "Carl Rogers et l’action éducative" travail coordonné par Jean-Daniel Rohart, enseignant, praticien rogérien et auteur de nombreux ouvrages. Editions Chronique Sociale. Qui est Maigret ? Jacques Baudou mène l’enquête… On ne présente plus Jules Maigret, explorateur de l’âme humaine, "raccommodeur de destinées" qui dès sa première apparition en 1931 allait révolutionner les règles du roman policier. Sur les pas du fameux commissaire, Jacques Baudou, dans un livre somptueux, rassemble tout ce que vous rêviez de savoir : bio détaillée du personnage comme s’il avait réellement existé, études sur ses méthodes et son univers, sans oublier ses rivaux. Et, cerise sur le gâteau, entre autres mines de renseignements, une téléfilmographie internationale exhaustive et cinq nouvelles enquêtes sous la plume d’auteurs avertis. Un pur bonheur ! "Les nombreuses vies de Maigret" par Jacques Baudou, Editions Les moutons électriques. Quand un chat prend la plume… Surcouf, à l’origine, était le nom d’un corsaire. Là, c’est celui d’un chat. Turbulent, curieux, un peu espiègle, joueur et un brin fanfaron. C’est lui qui nous conte sa longue vie de chat de gouttière, sa coexistence avec les humains et ses relations avec son ennemi juré, "l’Autre", un tigré du quartier qui ose faire comme chez lui dans son jardin, non mais ! L’auteur, Christine Lacroix, sait de quoi elle parle puisqu’elle ne se rappelle pas un jour de son existence sans présence féline. Un beau plaidoyer pour les chats de gouttière où tendresse et émotion sont toujours de la partie. "Chat pitre" par Christine Lacroix, Editions du Panthéon. 40 Février 2008 Cuisiner au Champagne : à vous la maestria ! C’est une histoire d’amour qui met bien entendu le Champagne à la bouche. C’est une aventure qui se poursuit en hommage à François Bonal, connaisseur entre tous. Concocté par Sandra Rota, Agnès Noyau, Ragnar Fridriksson et d’autres amis gastronomes, le dîner se démultiplie en nombre de recettes dont les auteurs ou collecteurs vous sont familiers. Et dans cet ouvrage, le Champagne est raconté -mis en scène mêmepar de belles maisons. Un récital gourmand et raffiné. Un livre élégant. "Cuisiner au Champagne" Editions du Coq à l’Âne. Prudence au secours des fantômes La vie n’a pas été très tendre pour Prudence. Est-ce une raison pour basculer dans la folie ? Surtout si elle voit sans cesse à ses côtés Mathias, son mari décédé depuis deux ans ? Un retour aux sources dans un domaine familial peu accueillant, une mystérieuse poupée de chiffon qui apparaît et disparaît, renvoyant à des souvenirs d’enfance, des défunts implorant désespérément son aide… et cette voyante qui lui révèle un don… Trop, c’est trop ! Et c’est assez pour que Prudence choisisse de mener sa propre enquête. Que s’est-il passé au domaine du Carrousel lorsque ces disparus qui fuyaient la barbarie nazie ont croisé la route d’un assassin ? "Dis leur que je suis morte" par Nathalie Siwek, Editions Persée. Dynamique et transformations du capitalisme Professeur de sciences économiques à l’Université de Reims Champagne-Ardenne où il dirige le Laboratoire d’Analyse des Mouvements Economiques, Gilles Rasselet a assuré la direction de cet ouvrage regroupant onze études de chercheurs français dont trois universitaires rémois. Les approches disciplinaires diverses et complémentaires telles que l’histoire, l’économie du droit et la sociologie, permettent d’éclairer certaines des transformations récentes des sociétés dont le capitalisme organise et configure la vie économique et sociale. "Dynamique et transformations du capitalisme", sous la direction de Gilles Rasselet, Recherches économiques François Perroux, Editions l’Harmattan. Karine Collet, auteur d’elle-même Elle voulait commencer par la fiction, mais le mal être et le passé réclamaient d’abord autre chose : que cette jeune femme renaisse à ellemême. D’où ce livre où l’adulte écoute la petite fille ignorée, que personne n’a voulu entendre. Un cri d’amour, les mots à leur place pour décrire (surmonter) l’abandon du père, l’indifférence d’un beau-père, la relation violente à un époux et enfin la lente construction de soi. A l’issue d’un pareil témoignage, on devient pour de bon auteur de sa vie ! "Parce qu’ils ne m’aimaient pas" par Karine Collet. Conférences 20 février Qu'est-ce que le Tantra bouddhique ? Par Fabrice Midal. Conférence organisée par le Cefri-Jung, 1 rue du Lt. Herduin, à 20 h. 27 février Ruy Launoir Conférence-dédicace à propos d'une biographie sur Emmanuel Peillet, cofondateur du Collège de pataphysique. Bibliothèque Carnegie à 18 h 30. Louise Bourgeois Par Itzhak Golberg, maître de conférence. Cycle SAAM. Médiathèque Jean Falala à 18 h 30. 28 février Etre ou ne pas être juif Par Thierry Levy, avocat, écrivain. Cycle "Rencontres passerelles". Amphithéâtre Crédit Agricole Nord-Est, 59 rue Pierre Taittinger, à 20 h 30. Entrée libre. Réservation obligatoire au 03 26 77 46 41. 1er mars La ferme de Navarin Gisèle Bienne dédicacera son nouveau livre à la librairie Guerlin Privat de 16 h à 18 h. 5 mars Vlaminck, fauve Par Laurence Esmieu, historienne de l'art. Cycle SAAM. Médiathèque Jean Falala à 18 h 30. 42 Février 2008 7 mars Requiem de Verdi : "Jours de colère… et jours de triomphe" Par Francis Albou. Caisse d'Epargne, 12 rue Carnot, à 18 h. Entrée libre. Réservation conseillée au 03 26 50 03 92. 13 et 14 mars Sri Lanka-Maldives Ciné conférence Connaissance du Monde au Cinéma Gaumont. Séances à 14 h 15, 16 h 30 et 20 h 30 le jeudi et à 14 h 15 et 18 h 30 le vendredi. 8 mars Dis leur que je suis morte Nathalie Siwek dédicacera son premier roman à la librairie Guerlin Privat de 16 h à 18 h. 14 mars Triptyque de Schütz : "La muse italienne en terre germanique" Par Francis Albou. Caisse d'Epargne, 12 rue Carnot, à 18 h. Entrée libre. Réservation conseillée au 03 26 50 03 92. 11 mars Bible et archéologie : un conflit irrésolu ? par Jean Luis Huot, archéologue. Espace culturel protestant, 12 rue Andrieux, à 20 h. Dictionnaire d'économie à l'usage des non-économistes par Jean-Marc Vittori journaliste, écrivain. "Les rendez-vous RMS-Le Point-l'Union" Amphithéâtre Crédit Agricole Nord-Est, 59 rue Pierre Taittinger, à 20 h 30. Entrée libre. Réservation obligatoire au 03 26 77 46 41. 13 mars La culture, un secteur économique, par Marc Nouschi, Directeur régional des affaires culturelles, écrivain. "Les rendezvous RMS-Le Pointl'Union" Amphithéâtre Crédit Agricole NordEst, 59 rue Pierre Taittinger, à 20 h 30. Entrée libre. Réservation obligatoire au 03 26 77 46 41. 15 mars Psychose, corps et psychosomatique par Fabien Grasser, psychanalyste, psychiatre, membre de l'ECF. Médiathèque Jean Falala à 14 h 30. Les noirceurs de l'aube Philippe Bradfert dédicacera son roman à la librairie Guerlin Privat de 16 h à 18 h. 27 mars Place Rouge Par Dominique Fernandez, écrivain, membre de l'Académie Française. Cycle "Rencontres passerelles". Amphithéâtre Crédit Agricole Nord-Est, 59 rue Pierre Taittinger, à 18 h. Entrée libre. Réservation obligatoire au 03 26 77 46 41. 2 avril Sienne à la Renaissance Par Stéphane Guegan. Cirque, Manège : 03.26.47.30.40 La Comédie : 03.26.48.49.10 Grand Théâtre : 03.26.50.03.92 Cinéma Gaumont : 08.92.69.66.96#154 Cinéma Opéra : 08.92.68.01.22 Cycle SAAM. Médiathèque Jean Falala à 18 h 30. 3 avril La France de Denis Tillinac Par Denis Tillinac, écrivain, éditeur. Cycle "Rencontres passerelles". Amphithéâtre Crédit Agricole Nord-Est, 59 rue Pierre Taittinger, à 20 h 30. Entrée libre. Réservation obligatoire au 03 26 77 46 41 3 et 4 avril Islande Ciné conférence Connaissance du Monde au Cinéma Gaumont. Séances à 14 h 15, 16 h 30 et 20 h 30 le jeudi et à 14 h 15 et 18 h 30 le vendredi. Jazz Spectacle vivant 22 février Inrocks Indie Club Avec Foals, Operator Please, Kennedy et Housse de Racket La Cartonnerie, 84 rue du Docteur Lemoine, à 20 h. 25 février au 1er mars Happy Birthday : La Cartonnerie fête son 3e anniversaire. Voir en page 31. 27 et 28 février La Edad de Oro Danse et musique flamenca par la Cie Israel Galvan, avec Fernando Terremoto, chant, et Alfredo Lagos, guitare. Cirque à 20 h 30. 2 mars Récital Alain Neveux Matinée contemporaine n° 3 avec Césaré. Grand Théâtre à 11 h. 28 février Eldbjorg Raknes "Jazz à l'Opéra". Grand Théâtre à 19 h. 13 mars Yaron Herman Solo "Jazz à l'Opéra". Caisse d'Epargne à 19 h. 4 et 5 mars Extraits de West Side Story Par l'orchestre symphonique du Conservatoire, direction François Boulanger. 20 rue Gambetta, à 20 h. 20 mars La Théorie du KO "Jazz à l'Opéra". La Cartonnerie, 84 rue du Docteur Lemoine, à 19 h. Les grands soirs du Manège Avec la Cie Turak (marionnettes, théâtre d'objets). Manège à 19 h 30. 10 avril Isabelle Carpentier Quartet "Jazz à l'Opéra". Grand Théâtre à 19 h. 6 mars Impro jazz Session ! En partenariat avec le CRR de Reims. La Cartonnerie, 84 rue du Docteur Lemoine, à 18 h 30. le Manège et Césaré. Cirque à 20 h 30. à 20 h 30 (mercredi et jeudi à 19 h 30). 7 mars Overmars + Membrane + 12225 Chacals (post hardcore) La Cartonnerie, 84 rue du Docteur Lemoine, à 20 h. 20 mars au 4 avril Méli'môme Voir page 32. 13 au 21 mars Nicomède De Pierre Corneille. Mise en scène Brigitte Jaques-Wageman. Comédie à 20 h 30 (mercredi et jeudi à 19 h 30). 8 mars La troupe de Sebatu (danseurs et musiciens balinais) Soirée exceptionnelle avec quatorze danseurs et vingtcinq musiciens. Comédie à 18 h 30. 11 mars Cali (complet) La Cartonnerie, 84 rue du Docteur Lemoine, à 20 h. 11 et 12 mars Les sept planches de la ruse (théâtre visuel et arts du cirque) Avec Aurélien Bory et des acrobates de Dalian (Chine). Manège à 20 h 30. 13 mars Sinfonia Flamenca Avec le Juan Carmona Grupo. Conservatoire, 20 rue Gambetta, à 20 h. Stone Widow La Cartonnerie, 84 rue du Docteur Lemoine, à 20 h. 21 mars Charlélie Couture La Cartonnerie, 84 rue du Docteur Lemoine, à 20 h. 22 mars Soirée Me, my Space and my Band (gratuit) La Cartonnerie, 84 rue du Docteur Lemoine, à 20 h. 25 mars Long métrage et courte danse Soirée "Scène Grand Ecran" avec la Pellicule Ensorcelée et Fabrice Lambert. Cirque à 19 h 30. 29 mars The Nits (pop) La Cartonnerie, 84 rue du Docteur Lemoine, à 20 h. 2 avril Renan Luce (complet) La Cartonnerie, 84 rue du Docteur Lemoine, à 20 h. Théâtre 15 mars Dany Brillant Parc des expositions à 20 h 30. 19 mars Sinik + l'Algérino (hip hop) La Cartonnerie, 84 rue du Docteur Lemoine, à 20 h. 20 mars Ensemble Nomos Soirée proposée par 26 au 29 février Homme pour homme Comédie à 20 h 30 (mercredi et jeudi à 19 h 30). 4 au 13 mars Voilà De Philippe Minyana. Création de Florence Giorgetti. Comédie 1er au 5 avril Troïlus & Cressida de William Shakespeare. Création, en anglais surtitré, de Declan Donnellan. Comédie à 20 h 30 (mercredi et jeudi à 19 h 30). Expos Jusqu'au 24 février De Dupré à Vlaminck Le bonheur est dans le Dupré. Musée des Beaux-arts. Jusqu'au 1er mars Afrique sur le fil "Tempera sur papier"d'Agnès Vandermarcq. Bibliothèque pour Tous, 8 rue des Elus. Jusqu'au 30 mars Le dernier qui parle Collège/frac Champagne-Ardenne, Ancien Collège des Jésuites, 1 place Museux. Jusqu'au 30 juin 1900-1920 : les débuts de l'automobile Musée de l'automobile de Reims Champagne, 84 avenue G. Clemenceau. 22 au 24 février Salon de l'immobilier Parc des expositions. Rens. : 03 26 84 69 69. 28 février au 2 mars Salon "Plaisirs créatifs" Parc des expositions. Rens. : 03 26 84 69 69. 8 et 9 mars 21e salon champenois du véhicule de collection Parc des expositions de 10 h à 18 h 45. 11 mars au 30 avril Visage du livre Une exposition sur l'histoire de la page de titre du Moyen Age à nos jours. Bibliothèque Carnegie 15 mars au 10 avril Exposition Fero Liptak Ancien Collège des Jésuites, 1 place Museux. Lyrique Classique 9 mars A l'orgue Avec Emmanuel Demars. Temple protestant, 13 bd Lundy, à 10 h. 11 mars Chœur de Chambre Ars Vocalis Direction Hélène le Roy. Programme Poulenc, Costeley, Janequin, Machuel. Conservatoire, 20 rue Gambetta, à 20 h 16 mars Requiem de Verdi Avec l'orchestre du Grand Théâtre et le Chœur Nicolas de Grigny, direction musicale Mark Forster. Basilique Saint-Remi à 14 h 30. 18 mars Récital Jacques Moreau et JeanLouis Delahaut Programme Mozart, Debussy, Messiaen. Conservatoire 20, rue Gambetta à 20 h 26 février En attendant le vote des bêtes sauvages Théâtre musical de A. Huteau et S. Fribourg d'après le livre de A. Kouroma. Grand Théâtre à 20 h. 20 mars Triptyque de Schütz L'histoire de la Nativité, les 7 paroles du Christ en croix, l'histoire de la Résurrection, par Akadêmia dirigé par Françoise Lasserre. Palais du Tau à 20 h 8 et 9 mars A la recherche de Joséphine Spectacle musical de Jérôme Savary. Grand Théâtre à 20 h 30 le samedi et à 14 h 30 le dimanche. 1er avril Quintette à vent et piano Programme Roussel, Briccialdi, Mozart, Poulenc. Conservatoire 20, rue Gambetta à 20 h. Février 2008 43 LA VIE DES q UARTIERS Fouilles archéologiques 1 QUARTIER CENTRE VILLE Accès WIFI et surf J. D. Sur inscription (contacter Lydie ou Colette), l’accès WIFI est désormais possible pour les seniors du quartier Saint-Remi. Rendez-vous à l’Espace SaintRemi, 12 rue Tournebonneau, tél. 0326854900. Quant aux seniors, ils peuvent venir surfer sur internet. Laurent, bénévole, les accueille les mardis et jeudis de 14 h à 18 h. On réaménage La rue de la Prison du Baillage et la rue Linguet bénéficient d’un réaménagement de la chaussée et des trottoirs. Fin prévue ce premier semestre 2008. Un point antenne de la Mairie déviations seront mises en place. Des travaux préliminaires se matérialisent par la dépose de certains mobiliers urbains, l’abattage d’arbres et le déplacement provisoire de quelques arrêts de bus. Les riverains des voies citées et des rues adjacentes seront naturellement tenus informés de l’évolution de ce programme. Il se tient à l’Ancien Collège des Jésuites (1, Place Museux) chaque mardi matin de 8h30 à 11h45. Pratique si vous souhaitez renouveler carte d’identité ou passeport, obtenir une autorisation de sortie du territoire pour votre enfant, un acte d’état-civil… La rue de l’Equerre en plein renouveau C’est le marché ! Mardi, marché Saint-Maurice, place Museux et rue Saint-Maurice. Samedi, marché Boulingrin, place du Boulingrin. Les marchés ont lieu de 6 h à 13 h du 1er octobre au 31 mars et de 5 h à 13 h du 1er avril au 30 septembre. Les marchés tombant un jour férié sont maintenus, sauf à la Toussaint, à Noël et au Jour de l’An. 44 Février 2008 Conduites et branchements : on remplace ! L’amélioration du cadre de vie passe par un ensemble de travaux d’intérêt général. Cette année, la Direction de l’Eau et de l’Assainissement de Reims Métropole assure le remplacement de conduites et de branchements Cours JB Langlet, rue de l’Arbalète et rue des Elus. Programmée jusqu’à début mars et dans un souci de sécurité et de réduction des nuisances, une partie des interventions s’accompagne des mesures suivantes: • découpage des travaux en tronçons • interdiction de stationner des deux côtés, tout le long des travaux • circulation réduite à un couloir dans chaque sens. En cas d’interruption ponctuelle de la circulation, des mesures de © F. Lobjoit C’est en juillet 2008 que la rue Buirette aura achevé sa métamorphose (coût total de ces travaux: 1,6 M€). Le second tronçon (entre le carrefour et les rues Caqué et des Poissonniers) a démarré dans le même esprit que pour la première tranche de travaux: larges trottoirs, réfection de la voirie, pose de tables d’eau avec fontaines et aménagements paysagers. Durant cette réalisation, la circulation est interdite sur la partie travaux (côté pair). Elle est maintenue à double sens côté impair. Cet axe est cependant déconseillé pour la circulation de transit. En revanche, l’accès au parking Buirette est naturellement préservé. J. D. J. D. J. D. La rue Buirette en beauté En application de la loi sur l’archéologie préventive, ces fouilles sont actuellement entreprises sur le tracé du tramway pour le compte de la société MARS. • Place Myron Herrick : elles s’effectuent en deux phases : devant le Palais de justice, puis devant le Grand Théâtre. La circulation des VL reste maintenue pour les riverains mais le stationnement demeure interdit. L’ensemble des lignes de bus sont déviées. Renseignements : [email protected], tél. 0 960 165 479 (prix d’un appel local) et www.tur.fr, tél. 03 26 88 25 38. • Cours Langlet : ces vastes fouilles entraînent des restrictions - en matière de déplacements : seuls les véhicules légers pourront circuler entre la rue de Pouilly et la rue des Boucheries. Le sens de circulation de ces deux artères est inversé. De même, un système de déviation est prévu pour les poids lourds venant de la place de l’Hôtel de Ville. - en matière de stationnement : dix places disparaissent jusqu’au mois d’avril. • Rue du Colonel Driant et sur les Hautes Promenades : les investigations sont programmées à compter de ce mois de février. La circulation sera interdite, sauf pour les bus. Présenté en fin d’année 2006 en réunion publique, le projet qui rattache cette artère au centre historique arrive à son terme et devrait être finalisé lors de ce premier trimestre 2008. Les aménagements portent notamment sur un changement de sens de la circulation (allant désormais de la rue Gambetta à la rue de Venise), et à une série d’initiatives sécurisant la rue: mise en zone 30, création d’un cheminement piétons côté pair et impair, accessibilité en continu pour les piétons et personnes à mobilité réduite, protection de l’école maternelle au moyen de chicane et trottoir protégé de barrières. Payant, le stationnement est rationalisé. Restons bio… Le marché bio a lieu Place Museux (Saint Maurice) chaque vendredi de 16 h à 20 h. Un rendez-vous proposé par l’association pour la promotion de l’agriculture biologique. CLEMENCEAU, EUROPE, POMMERY, VERRERIE, CHEMIN VERT Les livres arrivent ! Vous êtes éloignés d’une médiathèque ou d’une bibliothèque? Le bibliobus de la Ville de Reims vient à votre rencontre. Rendez-vous le samedi, arrêt Europe, de 9h30 à 11h30. Tout beaux, les arbres… J. D. Fin 2007, deux équipes d’élagage de la Direction des Espaces Verts ont procédé à la taille des tilleuls boulevard de la Paix. Cette opération dite “taille en plateau-rideau” s’effectue sur le dessus des arbres et latéralement. 32 conifères ont par ailleurs été replantés Place du 11 novembre. 3 QUARTIER CERNAY, JAMIN, JEAN-JAURÈS, EPINETTES J. D. Une plaque “Ville de Reims” inaugurée sur la Maison Commune du Chemin Vert… Tout un symbole ! Ce site, indissociable de son quartier depuis 1922, devait surmonter des difficultés à la suite du retrait de l’agrément de centre social de la CAF. La Ville de Reims, c’est une première, a ainsi repris la gestion directe depuis janvier 2008 afin d’aller de l’avant. Quatre personnes ont été recrutées à cet effet dont le directeur, Hicham Erretat, rémois de 33 ans, homme de terrain à l’écoute des associations. C’est en liaison avec elles, la Ville et le Foyer Rémois, propriétaire des lieux, qu’il lui revient de préparer un projet d’établissement en élargissant les services apportés à la population. La Maison Commune du Chemin Vert peut désormais s’affirmer comme outil socioculturel ouvert au nouveau quartier Jeanne d’Arc, aux nouveaux publics -dont les jeunes- et plus largement à l’échelle de toute la ville… Ainsi, l’ancrage historique de la Maison Commune se voit conforté tandis que son rayonnement, sur certains aspects, pourrait même s’étendre à l’ensemble de l’aggloméHicham Erretat ration. J. D. 2 QUARTIER La Maison Commune du Chemin Vert retrouve un avenir Rue Jean Mermoz : la parole aux riverains Afin d’apporter une réponse à la problématique du stationnement, la Ville de Reims a mené une enquête auprès des riverains sur le sens de circulation et de stationnement sur le tronçon compris entre le boulevard De Lattre de Tassigny et la rue Nungesser et Coli. L’examen des réponses a conduit à l’instauration d’un sens unique de circulation de la rue Nungesser et Coli jusqu’au numéro 3 de la rue Jean Mermoz. De même, un stationnement unilatéral permanent a été décidé côté pair entre le numéro 3 et la rue Hubert Latham, puis entre la rue Nungesser et Coli et la rue Hubert Latham. Appliquée en début d’année à titre d’essai, la présente modification pourrait être maintenue définitivement si elle donnait satisfaction aux riverains avertis de ces dispositions. C’est le marché ! Mardi, marché Jean Moulin, place Jean Moulin. Les marchés ont lieu de 6 h à 13 h du 1er octobre au 31 mars et de 5 h à 13 h du 1er avril au 30 septembre. Les marchés tombant un jour férié sont maintenus, sauf à la Toussaint, à Noël et au Jour de l’An. La mairie plus près de chez vous Antenne municipale Europe: 1 ter place Jean Moulin, tél. 0326356000. Plaisir de lire Réfections Loin d’une médiathèque ou d’une bibliothèque? Le bibliobus de la Ville de Reims prend les devants! Retrouvez-le près de chez vous le mercredi de 9h30 à 11h30, arrêt Châlet-Tunisie. C’est au cours de ce premier trimestre que la réfection des trottoirs avec effacement des réseaux devrait être achevée rue David. Permanences des Femmes Relais Rendez-vous à la Maison de quartier des Epinettes le premier jeudi de chaque mois de 13h30 à 16h30 (PMI) et un vendredi sur deux de 13h30 à 17h30. C’est le marché ! Jeudi, marché Carteret, boulevard Carteret. Dimanche, marché Jean-Jaurès, avenue Jean-Jaurès. Les marchés ont lieu de 6 h à 13 h du 1er octobre au 31 mars et de 5 h à 13 h du 1er avril au 30 septembre. Les marchés tombant un jour férié sont maintenus sauf à la Toussaint, à Noël et au Jour de l’An. Février 2008 45 LA VIE DES q UARTIERS Fin février, la bibliothèque Holden réouverte au public J. D. Emblématique de la Place Brouette, la bibliothèque Holden était fermée depuis septembre 2007 en raison de travaux portant sur la verrière. Reste à présent à achever la réfections des peintures et faux-plafonds intérieurs. C’est à compter de fin février que les portes seront à nouveau ouvertes au public. A Epinettes, des activités pour tous les âges et toutes les attentes J. D. La Maison de quartier Epinettes vous donne de nombreux rendez-vous: • football, avec le club pour les jeunes. L’inscription auprès de la Fédération Française de Football ouvre à la participation aux tournois officiels organisés dans la région. Le tournoi transversal de futsal entre Maisons de quartier complète cette activité. • danse, pour affirmer toutes les couleurs et les signes extérieurs de sa culture. L’atelier est ouvert à toutes les jeunes filles et femmes sans limite d’âge. • E=MC, vous connaissez? Décodons: Epinettes Musique et Culture. Une association qui aide jeunes et adultes à prendre conscience de leurs aptitudes. • et n’oubliez pas, de la petite enfance à la jeunesse, l’accueil loisirs des mercredis, pour collégiens, lycéens et leurs familles, l’accompagnement scolaire et l’espace multi-accueil afin que (quelques heures pas semaine) la garde de votre enfant de 3 mois à 3 ans assure son bien-être tout en libérant un peu de votre temps. Pour en savoir plus: tél. 0326068690 et [email protected] 4 Une rue André Pingat (1921-1998) CLAIRMARAIS, LAON SUD, LESAGE Passées les fêtes… ça bouge ! Soufflez, relâchez, respirez et tenez… à vous! Pour les personnes en excès de poids (diabétiques, cardiaques, asthmatiques…), la Maison de quartier Clairmarais propose des cours de gymnastique adaptés les lundis de 15 h à 16 h, 73 rue Alexandre Henrot. Un panel d’autres activités 46 Février 2008 J. D. QUARTIER Cette nouvelle artère* relie la rue de Courcelles à la rue Edouard Mignot. Fils et petit-fils d’entrepreneur du bâtiment et des travaux publics, André Pingat, diplômé de l’Ecole Spéciale des Travaux Publics (Paris) crée après-guerre son propre bureau d’études à Reims. Quelques années plus tard, il ouvre une agence à Charleville-Mezières puis une autre à Tunis. De nombreux bureaux naîtront en France dans les domaines les plus variés. Avec l’aide de ses deux fils, André Pingat fera de son bureau d’études l’un des leaders européens de l’ingénierie agroalimentaire et industrielle. Ingénieur de haut niveau, il a conçu et réalisé des ouvrages importants dans le monde entier. André Pingat était Chevalier dans l’Ordre National du Mérite. *En cours de réalisation jusqu’à mi-2009, cette rue n’est pas encore ouverte à la circulation sauf pour l’accès au parking “silo” rue Edouard Mignot. Elle est en sens unique (de la rue de Courcelles vers la rue Edouard Mignot), réservée à l’usage exclusif des riverains directs et des approvisionnements de chantier selon une signalisation appropriée. Durant les travaux, un stationnement payant en épi va être mis en place. (sport de raquette, gym adaptée, marche nordique) vous attend. Renseignez-vous au CDEPMM Sports pour Tous Marne tél. 0326076847 et sur le site www.sportspourtousmarne.org commerçants du quartier Clairmarais. Renseignements: Mme Lambla, tél. 0326890839 ou Mme Le Hénaff, tél. 0326409943. Thé dansant La rue Gaston Boyer achevée mi-2009 Les Amis de Clairmarais organisent leur Thé dansant, animé par l’ensemble musical Christelle-Philippe, le dimanche 2 mars, salle Goulin, de 14h30 à 19h30. Vente sur place ou par réservation grâce au bulletin disponible chez les Cette voie sera mise en service lorsque l’ensemble des parcelles riveraines auront été viabilisées. Lorsque cette artère sera ouverte à la circulation, le stationnement sera payant. Le boulevard Charles Arnould fait peau neuve C’est le marché ! J. D. Commencés par la place Verte, les aménagements de voirie boulevard Charles Arnould se poursuivent depuis le début de cette année jusqu’à mai/juin. Les travaux de voirie comprennent la réfection de la chaussée et des trottoirs, la création de banquettes de stationnement avec plantations d’arbres en d’alignement et la réalisation de pistes cyclables. La circulation sera interdite et une déviation mise en place durant les terrassements de chaussée, de trottoirs et jusqu’à la mise en œuvre de la couche de roulement. 5 Lundi, marché Saint-Thomas, avenue de Laon. Les marchés ont lieu de 6 h à 13 heures du 1er octobre au 31 mars et de 5 h à 13 heures du 1er avril au 30 septembre. Les marchés tombant un jour férié sont maintenus, sauf à la Toussaint, à Noël et au Jour de l’An. Ralentisseurs : Reims s’inspire de Berlin QUARTIER On l’appelle “coussin berlinois” parce que la ville de Berlin a été la première à expérimenter ce procédé. Il permet de ralentir la vitesse des automobilistes sans gêner les autres usagers. Le dispositif de surélévation ne recouvrant qu’une partie de la chaussée, à la différence des ralentisseurs classiques, cyclistes et bus ne sont pas incommodés par l’obstacle. Testé durant plusieurs mois rue Gaston Ernest en liaison avec des riverains et parents d’élèves, le système, s’il s’avère concluant, sera pérennisé. J. D. LA NEUVILLETTE, NEUFCHÂTEL, ORGEVAL, TROIS FONTAINES Avec plus de 11000 m2 de surface, un parc va voir le jour sur le site de l’ancienne caserne Chatellus. Récemment, les riverains ont pris connaissance du projet et de son principe paysager. Le parc sera clos par une grille sur muret avec deux accès principaux sur les rues de Neufchâtel et Général Pierre Pouyade. Quant à la célèbre grille “Artillerie”, après sa restauration, elle sera replacée à l’intérieur du parc, marquant l’entrée de l’espace central. Rendez-vous en page 11 de cette édition pour tout savoir sur ce projet de la Ville de Reims. La mairie plus près de chez vous Antenne municipale La Neuvillette, ancienne mairie de La Neuvillette, tél. 0326356005. C’est le marché ! Jeudi, marché Luton, place Luton. Les marchés ont lieu de 6 h à 13 h du 1er octobre au 31 mars et de 5 h à 13 h du 1er avril au 30 septembre. Les marchés tombant un jour férié sont maintenus, sauf à la Toussaint, à Noël et au Jour de l’An. 30 ans d’amour pour Orgeval © Com’InfoS Jadis une caserne, demain un grand parc Depuis 1978, elle était agent d’accueil au sein de l’antenne municipale Orgeval! Le départ en retraite de Christiane Povillon ne passera pas inaperçu… « 30 ans au même endroit! On voit grandir les enfants devenus parents à leur tour. Les gens aiment avoir des repères, échanger. Et créer du lien, c’est peut-être imperceptible, mais très important. » Si Christiane quitte antenne et collègues, elle ne tire pas pour autant un trait sur ces relations presque familiales avec tout un chacun. Elle restera à Orgeval. « C’est mon fief, j’y ai travaillé, j’y habite, je m’y sens bien et en sécurité. » Heureuse retraite à Orgeval! L’agenda des Trois Piliers La Maison de quartier des Trois Piliers vous propose plusieurs rendez-vous: • une sortie familiale à Paris le 1er mars • un grand loto le 9 mars de 14 h à 19 h • un déjeuner à l’école hôtelière le 21 mars où toute personne intéressée pourrait se joindre au groupe senior. Renseignements et inscriptions auprès du secrétariat au 0326405482. Travaux Au cours de ce premier semestre, la Direction de la Voirie procède à la réfection de la chaussée et des trottoirs du boulevard Hector Berlioz et de l’allée Frédéric Chopin. En avril prochain (fin prévisionnelle) rue Pierret, l’effacement des réseaux sera achevé. Le bibliobus urbain modifie sa tournée Il répond à l’attente de celles et ceux d’entre vous qui, éloignés d’une médiathèque ou d’une bibliothèque, veulent accéder à la lecture. Le rendezvous est désormais concentré sur l’arrêt Trois-Fontaines avec des horaires élargis de 14h30 à 17h30. Février 2008 47 LA VIE DES q UARTIERS 6 Nouvelle salle municipale COURLANCY, PORTE DE PARIS, SAINTE ANNE, WILSON J. D. QUARTIER Dans le cadre du projet de renouvellement du quartier Wilson, la Ville de Reims a entrepris la réalisation d’une salle municipale rue Rossini, face à l’Intermarché. Cet espace livrable courant février se substitue à l’Espace Brassens attenant à la Maison de quartier. Le nouvel équipement, baptisé “salle Rossini”, sera géré par la Direction du Protocole et des Manifestations Officielles de la Ville de Reims. Antenne mobile : nouvelle permanence à Sainte Anne L’antenne vous permettra d’effectuer vos formalités administratives. Afin de désengorger l’antenne municipale des Châtillons et d’assurer un service de proximité aux habitants du quartier Sainte Anne, la Ville de Reims a décidé que l’antenne municipale mobile tiendrait une nouvelle permanence rue de Louvois, près de l’église Sainte Clotilde, chaque lundi après-midi de 14 h à 17 h. Le temps de lire Le bibliobus de la Ville de Reims se rend au plus près de chez vous. Retrouvez-le à l’arrêt Sainte-Anne le vendredi de 14 h à 16 h puis à l’arrêt Wilson de 16h15 à 18h15. C’est le marché ! Vendredi, marché Wilson, boulevard Wilson, dimanche, marché Sainte-Anne, rue de Louvois. Les marchés ont lieu de 6 h à 13 h du 1er octobre au 31 mars et de 5 h à 13 h du 1er avril au 30 septembre. Les marchés tombant un jour férié sont maintenus, sauf à la Toussaint, à Noël et au Jour de l’An. Dans les coulisses de Croix-Rouge s’Affiche 7 QUARTIER J. D. CROIX ROUGE, MAISON BLANCHE Sylvie Brin : un bol d’air à la portée de tous Vous la connaissez. A l’Espace Billard où elle est secrétaire, c’est elle qui vous accueille et ne manque jamais de vous 48 Février 2008 Croix-Rouge s’Affiche est plus qu’un rendez-vous, c’est le projet à partager pour un quartier qui s’affirme au-delà de son périmètre. Placé sous la direction de José Mendes, homme de théâtre, metteur en scène et illustrateur, ce festival va s’étaler tout au long de l’année afin de susciter rencontres et échanges entre associations et habitants. Bien sûr, il y aura un point d’orgue que vous pouvez déjà mémoriser : du 7 au 11 mai prochain. « Nos concitoyens étant de plus en plus sensibles à la notion de développement durable, c’est sur ce thème que nous avons commencé de travailler » dit José Mendes, précisant qu’en plus d’un concert prévu avec une tête d’affiche (surprise…), un spectacle d’une quarantaine de minutes mobilisant 13 chanteurs et danseurs (des jeunes plein de talent recrutés par casting sur le quartier) est en préparation. « L’idée est d’offrir une vision panoramique de l’évolution de l’être humain en tant que consommateur ». En partenariat avec des écoles intéressées, des plasticiens préparent, à base d’éléments recyclés, des décors mobiles. Pensé à l’échelle de Reims, Croix-Rouge s’Affiche pourrait en effet faire l’objet d’une mini-tournée… renseigner. Son temps libre? Il est bien rempli et dédié aux autres. Elle initie à la broderie et au point de croix. Dans le cadre du Contrat Urbain de Cohésion Sociale, elle participe à l’atelier “L’enfant et son environnement”. Mais Sylvie, riche d’une formation de guide nature, a choisi d’aller plus loin. Depuis l’an passé, elle apprend aux citadins à regarder, à entendre, à s’émerveiller. Avec “Bol d’air”, ses sorties nature, elle a fidélisé une vingtaine de personnes. De quoi favoriser les relations entre générations et la mixité sociale et culturelle. « Regarder autour de soi, reconnaître des arbres, voir des animaux… Chacun redevient attentif et se passionne », dit Sylvie qui nous livre une autre clé de sa réussite: « Je suis du quartier: ça aide à faire passer un message. » Renseignements: 0326080878. Krzywda le professionnel et l’humaniste. Nul doute qu’il va se consacrer à ses nouvelles responsabilités avec autant de passion. Ici-même, c’est Yves Pringault qui succède à Eric. comprise entre l’avenue de Dunkerque et l’avenue du 18 juin 1940. De même, le virage rue Royer et rue Pierre Taittinger est repensé pour faciliter le croisement des véhicules et la giration des bus. Pour piétons et 2 roues La mairie plus près de chez vous © C. Caron Un site mixte destiné au cheminement des piétons et des cyclistes doit être créé de chaque côté de l’avenue François Mauriac entre l’avenue Bonaparte et le giratoire situé “Chemin D 6 de Reims” (en direction de Bezannes). Au revoir, Eric ! Lorrain d’origine, Eric Krzywda nous quitte pour le Gard où il a pris la direction d’un centre social. C’est en 1998 qu’il avait succédé à Dominique Mansuy à la tête d’Ethnic’s avant de prendre la direction de la Maison de quartier Croix-Rouge. Tous ses amis du quartier où il a initié le festival Croix-Rouge s’Affiche ont salué en Eric Réaménagements Ce premier trimestre, la Direction de la Voirie a programmé le réaménagement de la chaussée et des trottoirs avenue du 18 juin 1940 (entre la rue du Havre et la ligne SNCF) ainsi que le réaménagement de la rue du Havre pour la partie Antenne municipale Croix-Rouge, 1 rue Joliot-Curie, tel 0326356020. C’est le marché ! Mercredi, marché Croix du Sud, esplanade Paul Cézanne, samedi, marché CroixRouge, rue Pierre Taittinger (parking municipal). Les marchés ont lieu de 6 h à 13 h du 1er octobre au 31 mars et de 5 h à 13 h du 1er avril au 30 septembre. Les marchés tombant un jour férié sont maintenus, sauf à la Toussaint, à Noël et au Jour de l’An. Espace familles 8 QUARTIER J. D. CHÂTILLONS, MURIGNY Le bibliobus urbain à votre rencontre Le bibliobus de la Ville de Reims vous donne plusieurs rendez-vous: • arrêt Turenne, le mardi de 14 h à 16 h • arrêt Mazarin, le mardi de 16h15 à 18h15 • arrêt Châtillons, le samedi de 14h30 à 17 h. Bonne lecture! La Maison de quartier Châtillons compte à nouveau dans ses activités un "Espace Familles" s’adressant aux parents et à leurs enfants. L’agrément du projet familles par la C.A.F de la Marne va permettre la mise en place d’animations assurées par l’animatrice référent familles recrutée à ce effet. Préparation à l’école maternelle, échanges, jeux, moments de partage, rencontres débats sont programmés. Autant d’activités et de moments privilégiés qui seront libres d’accès. Renseignez-vous vite au secrétariat de la maison de quartier au 03 26 77 65 20. destinés aux jeunes. Le Pass-Zap donne le droit de participer à toutes les activités régulières et ponctuelles programmées. Il coûte 80euros par an. En savoir plus: tél. 0326776520 et [email protected] Ateliers et activités pour les 11-17 ans avec le Pass-Zap La mairie plus près de chez vous C’est à la Maison de quartier Châtillons! Nombre d’activités et d’ateliers sont Antenne municipale Châtillons, 11 avenue Christophe Colomb, tél. 0326062596. Antenne municipale Murigny, 2 A place René Clair, tél. 0326854444. C’est le marché ! Mercredi, marché Châtillons, parking Georges Hodin. Les marchés ont lieu de 6 h à 13 h du 1er octobre au 31 mars et de 5 h à 13 h du 1er avril au 30 septembre. Les marchés tombant un jour férié sont maintenus, sauf à la Toussaint, à Noël et au Jour de l’An. Février 2008 49 LA VIE DES Xavier Ridon et Alexandre Brulard en pleine action à René Tys 10 ans de sport, 10 ans de Sportiplex Le 10e anniversaire de cette émission sera prochainement fêté dans les studios de la radio RCF Reims-Ardennes. Une édition spéciale rassemblera tous les acteurs du monde sportif local, le temps de revivre 10 années intenses avec les jeunes animateurs de la station. Ces bénévoles âgés de 15 à 24 ans commentent chaque semaine et en direct les différentes rencontres sportives de la région. Le Sportiplex a constitué une vraie rampe de lancement pour d’anciens membres de l’équipe qui depuis ont fait leur chemin : Grégoire Schott à France 3, Cyrille de La Morinerie sur Europe 1 ou Baptiste Fallevoz à France 24. Rendez-vous le 29 mars dès 19 h 30 sur 87.9 FM. Les Aînés Ruraux en Pays Rémois 27 février Visite de l’école Reims Management School. 28 février Atelier de scrabble. 29 février Visite du salon de l’agriculture. 3 mars Diaporama chapelle et fonderie de cloches. 5 et 26 mars Salon de lecture. 6 mars Atelier de scrabble. 6 mars Visite de la station d’épuration de Reims. 7 mars Randonnée autour de Courville 5 et 10 km. 10 mars Réalisation d’une coupelle à la peinture et à la feuille d’or. 13 mars Atelier des collectionneurs 17 mars Visite du Conseil d’Etat. Pour tous renseignements : Les Aînés Ruraux en Pays Rémois, 24 boulevard Louis Roederer - 51077 Reims Cedex. Tél. : 03 26 40 86 92. Permanence le vendredi de 9 heures à 11 heures. Internet : www.capassocia.com/ARPR Concours de poésie Dans le cadre de la Journée Internationale des Femmes (8 mars prochain), le Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles de la Marne et le Cabinet Librécriture organisent un concours de poésie ouvert à tous et toutes sur le thème “La femme”. Remise des prix et lecture jeudi 6 mars. Inscriptions et renseignements au 03 26 65 05 00. Les rendez-vous d’AVF L’AVF est une association ayant pour but principal d’accueillir les nouveaux arrivants dans la région de Reims et de leur proposer des activités ponctuelles et permanentes dans une ambiance chaleureuse. Lundi 25 février Randonnée pédestre. Mercredi 27 février A 14 h 30, lecture à la bibliothèque de la Maison de la Vie Associative. Jeudi 28 février Soirée bridge. Samedi 1er mars Loto. Lundi 3 mars Promenade. Jeudi 6 mars Café accueil à 14 h 30 à la Maison de la Vie Associative. Vendredi 7 mars A 20 h 30, spectacle à la Comédie. Samedi 8 mars A 18 h 30, spectacle à la Comédie. Lundi 10 mars Randonnée pédestre. Jeudi 13 mars A 16 h 15, Cinéma Gaumont, Connaissance du monde : Sri Lanka-Maldives. Du 12 au 17 mars Bourse aux vêtements, Maison de quartier des Châtillons. Mercredi 19 mars A 14 h 30, lecture à la bibliothèque de la Maison de la Vie Associative. Jeudi 27 mars Soirée spéciale bridge. Vendredi 28 mars Soirée jeunes actifs (restaurant). Lundi 31 mars Randonnée pédestre. Les permanences d’accueil ont lieu les lundi et jeudi de 14 h 30 à 16 h 30 ainsi que le mardi de 9 h 30 à 11 h 30 à la Maison de la Vie Associative, 122 bis rue du Barbâtre, salle 311. Tél. : 03 26 47 16 52. Les activités énumérées ci-dessus sont réservées aux adhérents de l’AVF. Scènes ouvertes Les soirées scène ouverte, très prisées dans les théâtres a SSOCIATIONS parisiens, ont leur place à Reims. L’Arc et l’Epée, en partenariat avec le Lonch’, ont envie de faire l’évènement les jeudis après le premier rendezvous du 7 février. Sans parler de l’Humouroscop’ Festival, ouvert au mois de mars aux curieux et aux artistes en devenir sous le signe de la découverte. Informations sur le www.larc-et-lepee.fr L’Office des Sports forme les associations Comme chaque année, l’Office des Sports de la Ville de Reims et le Comité Départemental Olympique et Sportif Marne proposent des formations destinées aux bénévoles du monde associatif dans son ensemble. Dans les domaines essentiels liés au bon fonctionnement d’une association, c’est l’occasion d’une mise à jour des connaissances. Prochains rendez-vous : • mardi 26 février : organiser une Assemblée Générale • jeudi 28 février : informatiser la comptabilité • mardi 4 mars : assurer son association et ses activités • jeudi 20 mars : organiser une manifestation sportive. Renseignements : Office des Sports de Reims, 5 impasse Léo Lagrange 51100 Reims. Tél. : 03 26 82 19 83. Mail : reims.office.des.sports @wanadoo.fr Se former aux premiers secours Les formations aux premiers secours proposées par la Protection Civile se poursuivent en 2008 : 2324 février et 8-9 mars, stage de Premier Secours en équipe de niveau 2. Pour tout renseignement, contacter le secrétariat de l’Association Départementale de Protection Civile de la Marne au 03 26 85 17 40. Vous pouvez également vous rendre à la permanence de la Compagnie des Sauveteurs de Reims, antenne de la Protection Civile, ouverte tous les mardis en salle 304, de 18 h 30 à 20 h 30, à la Maison de la Vie Associative. Février 2008 51 LA VIE DES a SSOCIATIONS Foyer Noël : 50 ans de services et toujours des projets pour les jeunes C’est le 5 décembre que l’association Marnaise d’Aide à la Jeunesse - Foyer Noël a fêté ses 50 ans. Plus de 150 personnalités ont honoré ce rendez-vous. Ouvert le 1er décembre 1957 et alors présidé par Jean-Marie Bouvier, le Foyer Noël n’a cessé depuis de développer son offre de logements et de services aux jeunes. A ce jour, sous la présidence d’Arnaud Fandre, le Foyer Noël gère en effet : • un Foyer de jeunes travailleurs : 80 logements répartis en 6 sites • un Service Logement à l’attention des jeunes en recherche d’habitat dans le parc privé et public. Trois projets sont en cours dans ce domaine : une bourse au logement sur le site du Centre Régional d’Information pour la Jeunesse (C.R.I.J), un guide d’hébergement à paraître au cours de ce premier trimestre 2008 et une expérimentation destinée à favoriser l’accès des jeunes dans le parc social • un restaurant associatif accessible à tout public • un espace ressources et multimédia contribuant à l’insertion sociale et professionnelle des jeunes. Les décorés du travail à l’honneur Fin 2007, les décorés du travail ont organisé un repas intitulé “la convivialité” au restaurant “la Montgolfière”. A l’issue de ce déjeuner suivi d’un après-midi dansant, on a procédé à la remise des diplômes sous la Présidence de Jean-Jacques Hubert. Ont été distingués : Mme Richet Jacqueline, diplôme pour les médailles Argent, Vermeil, Or et Grand Or, Mme Novarro Danielle, diplôme médaille Or, M. Canut Roland, diplôme de la médaille Grand Or, M. Fontaine Jean, diplôme pour les médailles Or et Grand Or. Conférence : ces allemands qui dirent non à la barbarie nazie Dans le cadre des “Mercredis de la Déportation”, AFMD 51 propose une conférence sur le thème : “Des allemands contre Hitler : oppositions et résistances dans l’Allemagne nazie”. Cette conférence sera assurée par Huguette Balny, historienne. Le public verra que ces hommes et ces femmes ultraminoritaires ont sauvé l’honneur de leur pays au péril de leur liberté et de leur vie. Qui étaient-ils ? Que pouvaient-ils faire et en quoi leur révolte est-elle spécifique ? Comme l’a dit l’un d’entre eux, ils n’ont fait que « défendre les intérêts de l’Humanité ». Rendez-vous mercredi 5 mars à 17 h 30 salle 101/102 (1er étage) Maison de la Vie Associative, 122 bis rue du Barbâtre. L’entrée est gratuite et ouverte à tous. Braderie Le Service du Vêtement tiendra sa prochaine braderie mardi 11 mars de 9 h à 17 h, 19 et 25 rue du Jard, à Reims. Vous trouverez vêtements hommes, femmes et enfants, mais également jouets, déco, linge de maison, bibelots, CD, livres, brocante et vêtements de ski. Tél. : 03 26 86 80 19. postes disponibles et de choisir. Le Centre du Bénévolat se trouve 9 rue Noël à Reims. Tèl. : 03 26 88 54 57, mail : [email protected] Pour une retraite active Vous qui êtes en retraite ou en préretraite, rejoignez l’Union Nationale de Retraités et Personnes Agées à la Maison de la Vie Associative, 122 bis rue du Barbâtre. Cette association organise des sorties, des aprèsmidi récréatives, des repas dansants et des séjours. Des permanences sont à votre écoute au bureau 206, 2e étage, les mardis et jeudis de 14 h à 17 h l’hiver et de 14 h à 18 h (horaires d’été) sauf le premier mardi du mois. Contact téléphonique : 03 26 07 49 82. Gare aux collectes abusives ! La Confédération Nationale des SPA de France s’inquiète des quêtes en tous genres présentées “au profit des animaux recueillis dans les refuges” alors que les SPA de province, au quotidien, manquent de moyens et de personnels, ne subsistant que grâce au bénévolat et à la générosité de leurs sympathisants. La SPA encourage chacune et chacun à réserver leurs dons à leur SPA locale et à rester vigilants face aux sollicitations extérieures et autres démarchages à domicile qui ne garantissent en rien le bon usage des fonds collectés. Le Centre du Bénévolat vous attend Dans ses associations rémoises adhérentes, il vous propose toute une gamme d’activités : soutien scolaire, alphabétisation, activités à caractère humanitaire, informatique, comptabilité, secrétariat, défense des consommateurs, activités de plein air, visite de malades en hôpitaux ou à domicile, aide-bibliothécaire… Une simple visite au centre et sans rendez-vous vous permettra de connaître les Les anciens de Clem’ se retrouvent L’amicale des anciens élèves des lycées Université et Clemenceau de Reims (plus connue sous le nom d’”amicale des anciens élèves de Clem’”) a été créée en 1819 ! Elle ne saurait se contenter d’évoquer le passé et se veut au service des élèves d’aujourd’hui et de demain. Son aide se traduit par l’organisation de conférences, l’attribution de subventions à des projets pédagogiques et du prix “Lemaresquier” du nom Pole position pour la JCE de Reims L’année 2007 restera un grand cru pour la Jeune Chambre Economique de Reims. L’ensemble de ses opérations (dont la thermographie aérienne, “Parlementreprise”, le tri et traitement des déchets au Liban…) viennent de lui valoir une très belle 6e place au club de l’excellence, concours ouvert aux 149 JCE locales de France. Autre bonne nouCarlos Brandao velle : à l’issue du 53e congrès national qui s’est tenu à Aix les Bains, c’est le rémois Carlos Brandao qui a été élu Président national pour l’année 2008. Ecole de formation au leadership par l’action, ouverte aux 18-40 ans, la JCE est un creuset où se retrouvent les jeunes citoyens entreprenants désireux d’apprendre, de s’engager et de transmettre. Pour en savoir plus : www.jcereims.com 52 Février 2008 L’espoir de Mélodie : une thérapie nouvelle pour son handicap moteur “Pour une petite Mélodie” est le joli nom d’une nouvelle association. Connaissant des handicaps moteurs, Mélodie, 6 ans, est déjà accueillie en centre. En complément des compétences et des soins apportés, l’association souhaite la faire bénéficier de thérapies nouvelles pratiquées en Belgique mais n’étant pas encore reconnues dans notre pays et de là, n’ouvrant pas à remboursement. Au-delà d’un enfant, l’association « veut soutenir les recherches et développements de méthodes permettant la rééducation motrice et donnant de premiers résultats » confirme la présidente, Nicole Mazingant, espérant que Mélodie soit une pionnière et que ces approches puissent à terme être accessibles à d’autres enfants. Contact : “Pour une petite Mélodie” 116 rue du Chalet, 51100 Reims. Tél. : 06 14 74 29 80 et 03 26 48 04 93. d’un ancien président. Adhérer à l’amicale, c’est bien faire acte de solidarité entre générations. L’assemblée générale ordinaire se tiendra le samedi 29 mars à 18 h dans l’amphithéâtre du lycée Clemenceau. Elle sera suivie d’un repas convivial placé sous la présidence du général de brigade Patrick Declety, ancien élève de Clem’. Les anciens élèves intéressés peuvent trouver les bulletins d’adhésion et de participation à cette réunion sur le site du lycée www.lyc-clemenceau. ac-reims.fr ou en s’adressant au secrétaire soit par téléphone : 06 79 56 11 91, soit par mail : [email protected] 122 bis rue du Barbâtre. Notez les prochains rendez-vous : samedi 23 février 2008 de 14 h à 17 h et samedi 29 mars 2008 de 14 h à 17 h. La section locale UNAGRAPS communique L’Association UNAGRAPS, Union Nationale des Groupes de Personnes qui vivent Seules défend en France les intérêts de 8 millions d’hommes et de femmes dont le pouvoir d’achat est de 30 % inférieur à celui d’un couple sans enfant. Des permanences ont lieu à la Maison de la Vie Associative, Veuves et veufs de la Marne L’association des veuves et des veufs (FAVEC 51) tiendra sa prochaine assemblée générale ordinaire dimanche 9 mars à 11 h, salle des fêtes Quartier Valmy, à Sainte Menehould. Présente depuis plus de quarante ans, l’association est à l’écoute pour informer, aider et soutenir tous ceux qui Soutenir OncoBleuets Vous pouvez aider à l’amélioration de la qualité de vie des patients adultes soignés dans le service d’oncologie (traitement du cancer) à la Polyclinique Les Bleuets à Reims. Adressez-vous à OncoBleuets, Polyclinique Les bleuets, 24-44 rue du Colonel Fabien, 51100 Reims. ont perdu leur conjoint ou compagnon. Chaque mois, de nombreuses activités sont également programmées. Dans les locaux de la Maison de la Vie Associative se tiennent des permanences (1er et 2e lundi du mois et 4e samedi de 14 h à 16 h bureau 319), des rencontres d’amitié (2e lundi du mois de 14 h à 18 h) et des groupes de parole (un samedi par mois à 14 h 30 et le 4e lundi du mois à 14 h). Renseignements : tél. : 03 26 82 42 44 et par mail : [email protected]. Site internet : capassocia.com/favec51 Debout les pères ! Vendredi 28 mars prochain à 20 h 30, médiathèque Jean Falala, l’Association Familiale Catholique de Reims organise une conférence sur le thème des pères de famille, avec Philippe Oswald, auteur du livre “Debout les pères”. Entrée libre. Ciné-débat Chaque troisième jeudi du mois, à 20 h à la Maison de la Vie Associative (salle 101), un film et un débat proposés par attac : prochain rendez-vous jeudi 20 mars “Bamako” de Abderrrahmane Sissako. Ce film traite de la banque mondiale et du FMI que les africains remettent en question. Comprendre Jung Le CEFRI-JUNG (Reims) est l’antenne rémoise du CEFRI-JUNG Paris, créé par Michel Cazenave, directeur de la traduction française des œuvres complètes de C.G Jung. Son objectif est d’éclairer l’anthropologie jungienne -par-delà ses aspects purement cliniques- et prospecter ses divers champs d’application. Renseignements : www.cefri-jung.com/ et www.fabrice-midal.org/ Nouvelles permanences 1…2…3 Egalité pour tous vous annonce les changements de ses permanences, désormais le lundi après-midi de 14 h à 17 h, le mercredi matin de 9 h à 12 h et le mercredi après-midi de 14 h à 18 h, Bureau 213, Maison de la Vie Associative. Contact : tél. : 06 18 98 46 18. Crémation : parlons-en ! L’Association Crématiste Marne-Ardennes organise une permanence le 2e jeudi de chaque mois à ce sujet, de 14 h à 16 h à la Maison de la Vie Associative, 122 bis rue du Barbâtre. En pleine forme, l’Amicale Carteret ! De retour d’un stage en Pologne, le club de judo Amicale Carteret a fêté dignement Noël et les Rois. 2007 finissait bien pour le club avec 5 qualifiés au championnat de France Entreprise, une qualifiée au championnat de France UNSS et de très bons résultats pour les cadets, juniors et benjamins lors des compétitions départementales. Judo découverte, baby judo, jujitsu et taiso sont enseignés dans l’école Carteret à Reims. Un entraînement en commun destiné aux compétiteurs se tient aussi dans le gymnase de Beine Nauroy avec son judo club et le Foyer Volume de Warmeriville. Pour tous renseignements, contactez l’Amicale Carteret au 03 26 36 52 56 et 06 18 05 22 77. Février 2008 53 L'heure des bilans Les 9 et 16 mars prochains, les Rémois désigneront la nouvelle équipe en charge de la gestion de la ville. L'heure des bilans est donc venue. Depuis 2001, nous avons souhaité être une opposition à la fois résolue, mais en même temps toujours constructive. Sur nombre de sujets, le logement, l'emploi, les Conseils de Quartier, la politique culturelle, les mesures en faveur des plus défavorisés et des plus fragiles, les impôts locaux, l'aménagement des halles, le tramway, la réhabilitation des quartiers, nous avons formulé des propositions alternatives à celles qui étaient faites par Jean-Louis Schneiter et son équipe. Aux paillettes, aux mesures gadgets, nous avons préféré les analyses de fond. Aux discours vides, aux attaques de personnes, nous avons préféré les mesures concrètes. Pendant sept ans, depuis 2001, nous avons préparé en commun tous les conseils municipaux. Ce travail de l'opposition n'est pas toujours visible par la population. Il se traduit pourtant par des chiffres éloquents : • 24 vœux déposés libre expression • 344 questions écrites 54 Février 2008 • 171 interventions pour des particuliers ou associations • 1 200 interventions en Conseil Municipal et Conseil Communautaire • 1 200 permanences dans les quartiers • 40 numéros de VRA envoyés à 2 500 personnes Les élu-e-s de l’opposition de gauche, par leur travail et leur présence lors des commissions municipales ont poussé le Maire à travailler sur des projets jusque là délaissés : les halles, le développement durable, l'informatique dans les écoles… Depuis 2001, nous avons été présents dans la vie municipale, auprès des salariés et des entreprises, des associations mais surtout des Rémoises et des Rémois qui nous l'ont demandé. C'est principalement cela le rôle d'un élu : être à la fois dans la gestion d'une Collectivité et dans le quotidien de sa cité, faire l'allerretour régulier entre les problèmes de terrain et les perspectives pour la ville, l'agglomération et sa région. Aujourd'hui, il reste encore beaucoup à faire pour transformer Reims en métropole à vocation européenne. L'emploi et le développement économique sont une priorité, comme le logement et l'amélioration du cadre de vie des Rémois. Faire de Reims une grande métropole du 21e siècle a été le sens de notre combat depuis 2001. Pour nous, cela reste un impératif et un défi pour les années qui viennent. Pour l’Intergroupe PS-Verts-Divers gauche, Adeline Hazan, Christiane Kutten, Jean-Claude Laval, Jacques Meyer, Raymond Joannesse, Christine Michel, Crouzet, Mireille Wojnarowski, Serge Pugeault, Alexis Valensi, Eric Quénard, Le blog: http://villedereimsautrement.hautetfort.com/ IL ET ELLE PLOMBENT NOTRE BUDGET. IL ET ELLE ont voté la loi de finances 2008 qui rompt les accords conclus entre l’Etat et les communes. Exemple : l’Etat compensait les allégements de taxe professionnelle qu’il avait décidé unilatéralement. Une compensation indexée sur l’évolution de ses recettes fiscales. Cette indexation est abandonnée : moins 620 000 ? pour la Ville de Reims en 2008. IL ET ELLE ont voté quinze milliards de cadeaux fiscaux, de rente annuelle aux plus riches. IL ET ELLE nous disent que les caisses sont vides. IL ET ELLE réduisent les subventions aux projets des communes, transfèrent une partie des charges de l’Etat sur le dos des communes. IL ET ELLE soutiennent la politique de réduction du pouvoir d’achat (salaires, retraites, minimas sociaux). IL ET ELLE privatisent l’énergie et font flamber les prix. Tout ceci diminue la capacité contributive des Rémois et augmente les dépenses sociales. IL ET ELLE ont voté la baisse de 40 % des crédits de paiement de l’ANRU pour le financement des projets de rénovation urbaine en cours… Déjà fragile, la situation financière de Reims va devenir tendue. Le magazine de Reims Métropole titre en janvier : « Comment faire autant avec moins ? ». L’heure n’est pas aux projets coûteux, aux promesses mirifiques mais à la réorientation des budgets vers la satisfaction des besoins. L’heure est à la concertation pour éviter les gâchis. L’heure est à la solidarité avec les autres communes pour partager les charges des équipements utiles à tous. L’heure est à l’exigence continue des moyens qui nous sont dus par l’Etat qui a pour rôle de garantir la solidarité nationale. Groupe communiste : Monique FOULARD Michel GUILLAUDEAU Pascale MARTIN 06 11 13 36 25 - Fax : 03 26 46 12 05 - [email protected] – Documents, interventions : www.pcfreims.org à SAVOIR P’tit Déj R.H > Contact : Didier Barthélémy - Tél. 03 26 02 31 66 E-mail : [email protected] J. D. Le P’tit Déj R.H est un petit déjeuner trimestriel qui a pour objectif de mettre en relation des dirigeants de PME, des directeurs ou responsables de Ressources Humaines et des responsables de formation. Ce rendez-vous convivial permet d’aborder le métier des Ressources Humaines, ses problématiques et ses enjeux grâce à un échange intensif et interactif entre les participants. Un animateur, Didier Barthélémy, entouré de deux experts, exposent leurs expériences et leurs connaissances sur des thèmes aussi variés que la motivation et l’implication des salariés dans l’entreprise, les outils et astuces de la motivation, la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des compétences… Rendez-vous au printemps pour un prochain P’tit Déj RH, au café le Colibri, 12 rue Chanzy à Reims. Soyez incollables avec “Reims en chiffres” Un guide “100 % Jobs” pour les 16-25 ans ! Ce guide, édité par le Centre Régional Information Jeunesse ChampagneArdenne, condense une multitude d’infos pratiques et répond aux principales questions que se posent généralement les chercheurs de jobs (Ah, l’art de tourner un CV, de réussir un entretien d’embauche…). Sont présents dans ce guide les secteurs d’activités qui recrutent, une sélection de sites Internet “emploi” et toutes les adresses utiles. Gratuit, “100 % Jobs” est disponible au CRIJ 41 rue de Talleyrand (tél. 03 26 79 84 79) et au sein de nombreux relais. Combien comptons-nous d’habitants à Reims ? Quel est le budget de la commune ? Combien existe-t-il de kilomètres de voirie, de réseaux cyclables ? Quels sont les chiffres clés dans le domaine de la santé, des équipements sportifs et culturels, en matière d’enseignement et de recherche ? Combien la ville compte-t-elle d’hectares d’espaces verts ? Complétée par une série de numéros utiles, l’édition 2008 de la brochure “Reims en chiffres”, éditée chaque année par la Ville de Reims, est à votre disposition à l’Hôtel de Ville, dans les antennes municipales et dans de nombreux points d’accueil et d’information. Inscriptions scolaires Les inscriptions dans les écoles rémoises pour l’année scolaire 2008/2009 se dérouleront du 18 mars au 14 juin prochains dans les antennes municipales de la Ville de Reims. Vous pouvez également vous présenter à partir du 14 avril et jusqu’au 13 juin au service Education de la Mairie, 4 rue Jovin, du lundi au jeudi (8 h 30-12 h et 13 h 30-17 h 30) et le vendredi (8 h 30-12 h et 13 h 30-17 h). Documents à présenter : carnet de santé de l’enfant (pour contrôle des vaccins) ; livret de famille ; justificatif récent de domicile (quittance de loyer, EDF) ; éventuellement extrait de jugement de divorce ou de séparation précisant la résidence de l’enfant et l’autorité parentale ; certificat de radiation si l’enfant est déjà scolarisé. Le passage en cours préparatoire se fera en mai par l’intermédiaire de l’école maternelle dans laquelle est scolarisé l’enfant. > Pour tout autre renseignement, contacter le 03 26 77 76 33 ou 03 26 77 76 34. Février 2008 55 h ISTOIRE Photos : J. Driol Le style architectural de l’Hôtel de Ville est caractéristique du mouvement baroque. Sur la façade, la décoration imposante reprend les ordres antiques, avec les colonnes coiffées de chapiteaux corinthiens. Niches et frises décorées prennent aussi l’Antiquité en modèle revue par l’art de la Renaissance. Le bâtiment est symbolique du pouvoir politique comme on le représentait depuis la Renaissance, à l’exemple de l’Hôtel de Ville de Paris. Le campanile dressé au centre traduit la puissance municipale face aux clochers des seigneurs ecclésiastiques. Il rythme la vie quotidienne et permet d’annoncer les évènements de la cité. L’Hôtel de Ville sous les pro Désormais paré d’un nouvel habit de lumières (lire page 8), l’Hôtel de Ville concentre aussi tous les regards à l’approche Les archives municipales font pour la première fois mention d’une réunion du Conseil de Ville dans un logis de la place du Marché aux Chevaux, actuelle place de l’Hôtel de Ville. Les attributions de ce Conseil se limitaient à l’entretien des remparts de la cité et à l’organisation des milices. Le centre du pouvoir de l’époque se trouvait au Palais du Tau, demeure historique du tout puissant archevêque. Il faut attendre 1627 et le remboursement par le Duc de Guise d’une importante dette à la Ville pour que commence l’édification de l’Hôtel de Ville dont les plans sont dessinés par l’architecte Jean Bonhomme, qui a travaillé aussi aux remparts et aux portes de la ville. Près d’un siècle après le début de la construction de l’Hôtel de Ville de Paris, celle de Reims commence. Il faudra alors 259 ans de travaux épisodiques (soit des prochaines élections municipales des 9 et 16 mars prochains. L’occasion de retracer l’histoire mouvementée de ce magnifique bâtiment dont la première pierre fut posée en 1627. Située à droite du hall d’entrée, la salle du Conseil municipal présente une ornementation historicisante. Entre deux colonnes, la fresque Art Déco de Pierre Ducos de la Haille montre, sous les traits de Marianne, la République fière de voir Reims reconstruite dans la Champagne viticole prospère. 56 Février 2008 presque autant que la cathédrale) avant que le bâtiment n’adopte sa forme actuelle. Le chantier débute par la construction d’un pavillon à l’angle de la rue des Consuls, actuelle rue du Général Sarrail, puis se prolonge par la réalisation du pavillon d’entrée avec le clocher central. Mais les travaux s’interrompent en 1636, faute d’argent. Plus de deux siècles s’écouleront pour que le bâtiment adopte ses dimensions actuelles. En mai 1917, l’Hôtel de Ville est ravagé par un incendie suite aux bombardements allemands. Avec la Révolution, l’Hôtel de Ville devient le centre du pouvoir communal. Le bâtiment héberge les tribunaux, la Chambre de commerce, les archives, la bibliothèque, les bureaux de l’Etat civil, des contributions, de la charité, la police municipale et la Caisse d’épargne. La Restauration ne remettra pas en cause les nouvelles prérogatives communales. Un agrandissement s’impose. Le 29 mai 1825, le jour du sacre ojecteurs de Charles X (à Reims), la première extension de l’Hôtel de Ville est inaugurée et confère à la façade principale sa surface actuelle (61 mètres de long sur trois étages). Durant le second Empire, la population rémoise suit une progression régulière. En 1863, l’architecte municipal Narcisse Brunette propose une nouvelle extension du bâtiment par des ailes latérales et la façade arrière donnant sur la rue Collection O. Rigaud Une construction par étapes de la Grosse Ecritoire. Il faudra attendre 1875 et l’avènement de la III République pour que ce projet soit acté par le Conseil municipal. En 1880, la construction de l’Hôtel de Ville trouve son épilogue. « Monsieur le Maire, vous n’êtes ici qu’un locataire » Un épilogue momentané puisque la Première Guerre mondiale, si destructrice à Reims, n’épargnera pas l’Hôtel de Ville : incendié le 3 mai 1917, il brûla complètement. La façade avant, avec son campanile, est alors reconstruite tandis que l’intérieur, où rien ne subsiste après l’incendie, est entièrement refait dans le strict respect du style baroque d’origine. Une anecdote en dit long à ce sujet. Paul Marchandeau, maire de la reconstruction de Reims, se plaignant auprès de Roger-Henri Expert, Partout, la décoration traduit la confiance en la nature bienveillante et évoque l’omniprésence du champagne, tout en multipliant les allégories républicaines. C’est notamment le cas dans les salons au premier étage qui, actuellement, sont utilisés aussi bien pour des manifestations officielles que pour des réunions de travail. La magnifique Salle des Fêtes présente une série de fresques caractéristique du courant Art Déco narrant “La Fête du vin à travers les âges rémois”, exécutées d’après les cartons d’Henri Rapin. architecte des Bâtiments de France supervisant la reconstruction de la mairie, du manque de contemporanéité de son nouveau mobilier, se voit répondre : « Monsieur la Maire, vous n’êtes ici qu’un locataire. L’Hôtel de Ville a été conçu dans un style Louis XIII, vous aurez donc un mobilier Louis XIII. » C’est le 10 juin 1928 que la mairie, telle qu’elle s’offre actuellement aux regards, fut inaugurée par le Président de la République Gaston Q Doumergue. La visite de l’Hôtel de Ville permet de découvrir un bâtiment remarquable où l’Histoire entremêle ses pages. Les lieux civiques sont pourvus d’une décoration emphatique associant le répertoire de l’époque de Louis XIII et les symboliques de la République. Le hall d’entrée, avec son escalier monumental, en est une parfaite illustration : plafond à médaillons avec faisceaux de licteurs et bonnets phrygiens dans l’exubérance de la nature où abonde le raisin champenois. Participez au jury public Les Rencontres présentent une sélection de fictions télévisuelles internationales en version originale sous-titrée. Si votre bulletin est tiré au sort, vous serez l’un des neuf jurés chargés d’attribuer les Prix du Public aux meilleures fictions en compétition. Comment participer ? Retournez impérativement ce bulletin avant le lundi 10 mars inclus. Réponse par courrier à : Mairie de Reims - Direction du Protocole, 51096 Reims cedex ou déposez-le dans l’urne placée dans le hall d’accueil de l’Hôtel de Ville. NOM .....................................................................................................Prénom....................................................................................................... Date de naissance ................................................................................Profession .................................................................................................. Adresse .................................................................................................................................................................................................................... Tél (fixe et portable) .................................................................................................................................................................................................. Je désire participer au jury qui attribuera le Prix Public des RITV de Reims. J’assisterai en conséquence aux projections qui se dérouleront à Reims du mercredi 26 mars au dimanche 30 mars inclus. Willy Rohdmann. Skywater valorise l’eau de pluie Photos : J. Driol Que faire lorsqu’on est à la recherche d’un secteur porteur avec le projet d’y créer une entreprise ? On regarde le journal télévisé ! « Je me suis aperçu que l’écologie y tenait une part grandissante ». explique Willy Rohdmann. Simultanément, le constat répété du gaspillage de l’eau potable l’amène à trouver l’activité de sa future entreprise : “Skywater”. Après une étude de marché, l’entreprise créée avec son ami Loïc Gouzien voit le jour en 2004. Le métier de Skywater : récupérer l’eau de pluie à partir des toitures principalement pour l’utiliser, après filtration, à des fins autres qu’alimentaires et corporelles. Les possibilités sont multiples : collectivités (arrosage et nettoyage des terrains de sport, des chaussées), agriculture (nettoyage du matériel agricole), transporteurs (nettoyage des poids lourds), industrie… La jeune entreprise innovante apporte une réponse concrète aux politiques de développement durable. Remarquée au salon Innovact en 2006, Skywater, aujourd’hui leader en France, est présente dans 35 départements via des concessions et se positionne sur le marché allemand. « Notre technologie est protégée par des brevets en France et en Europe. Pour les Etats-Unis et la Chine, nous disposons d’un “cahier de laboratoire” » explique son PDG. Implantée sur le pôle technologique Henri Farman, Skywater a déjà créé 40 emplois directs ou indirects et réalise 10 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel. Toujours à la recherche d’idées nouvelles, Willy Rohdmann souhaite également aider les jeunes créateurs, remarquant que : « Reims est une ville fertile qui concentre beaucoup de créativité ». www.skywater.fr Jean-Jacques Caron : « Je veux être un sous-préfet à l’écoute de tous » Pierre Collinet Robert Astier Palmes d’Or et d’Argent pour une vie de bénévolat « La meilleure des récompenses se trouve dans le cœur des amis connus ou aidés. » Pierre Collinet, auteur de cette phrase, est une figure de la vie rémoise. Jeune, il prend le maquis pour échapper au service du travail obligatoire (S.T.O) en Allemagne. A la Libération, il s’engage dans la 1ère Division des Français Libres. Démobilisé, il devient professeur technique, fonde un club sportif et préside avec passion les anciens combattants de La Neuvillette. Sportif dans l’âme, Robert Astier exerce de 1949 à 2006 de nombreuses responsabilités avant de devenir un des spécialistes de l’arbitrage. Distingué et maintes fois décoré, il offre l’image d’une vie dévouée au sport sans violence et à la promotion de règles de vie fondées sur le respect. Des mains du Maire de Reims, Pierre Collinet et Robert Astier ont respectivement reçu les Palmes d’Or et d’Argent du Bénévolat. Depuis le début de l’année, l’agenda de Jean-Jacques Caron, nouveau sous-préfet de Reims, ne désemplit pas. Au rythme de quatre à cinq rencontres avec des acteurs locaux par jour, Jean-Jacques Caron justifie sa réputation d’homme de dialogue. A 58 ans, cet amateur de promenades en pleine nature, semble affectionner le travail de terrain. Né à Saint-Quentin (Aisne), et en poste dans l’Aube, en Picardie et dans les Ardennes, Jean-Jacques Caron revient dans une région qu’il connaît bien. « En vingt ans, j’ai pu apprécier les changements de cette région. Reims a pris une autre dimension et s’est dotée d’infrastructures (autoroute et TGV) de premier ordre », constate le haut fonctionnaire. Fraîchement arrivé de Bayonne, Jean-Jacques Caron avoue apprécier la « pudeur et la sincérité des gens d’ici ». Quant à ses priorités et ses champs d’action, le nouveau sous-préfet entend « poursuivre la modernisation de son administration, respecter la neutralité que requière sa fonction et être à l’écoute et un soutien pour tous les acteurs locaux. » Février 2008 59