Download letudiantmars01 - La Voix l`Étudiant

Transcript
Couv mars 2008:Mise en page 1
6/03/09
15:02
Page 1
Que faire
après le
bac ?
p. 10
ENQUÊTE
VIE PRATIQUE
Bimestriel - n° 81 - Mars / Avril 2009 - 0,95 €
www.lavoixletudiant.fr
ÉTUDES
Les filières
Les jobs
Préparer
qui mènent
d’été qui
Sciences Po.
p.16
à l’emploi. p. 6 rapportent. p. 8
Journal N 81:Gabarit journal Mat
NEWS
6/03/09
15:23
Page 2
✔
Une première
année de médecine
à Boulogne
Après plusieurs mois de rebondissements, les cours de première année de médecine de
Lille 2 seront bien dispensés à
Boulogne-sur-Mer dès la rentrée
prochaine. Alors que des premiers tests peu concluants l'année dernière avaient abouti à
l'abandon du projet à la rentrée
2008, l'université de Lille 2 annonce aujourd'hui l’ouverture de
la filière dès la rentrée prochaine.
Les cours seront délivrés par télétransmission, au sein des locaux
de l'Institut de Formation en
Soins Infirmiers (IFSI). Le Conseil
Régional, la communauté d'agglomération du Boulonnais et
l'Hôpital Duchenne ont investi
plus de 400 000 euros en matériel
et pour l'adaptation des locaux
de l'IFSI. Ce dispositif s'adresse
aux étudiants du littoral pour qui
les frais d'un déplacement à Lille
pourraient être un frein à leur engagement dans le domaine médical. A la rentrée 2009-2010, les
étudiants du littoral expérimenteront donc une nouvelle procédure leur permettant de suivre librement les cours depuis Lille ou
Boulogne-sur-Mer.
écoles de la région”, expliquait
Christian Sergheraert, président
de Lille 2 et du PRES. Cette collaboration s’exprimera dans le
domaine de la recherche, du développement des contacts avec
le milieu économique ou encore
dans à la mise en place de masters co-habilités. Contrairement
à ce qui avait été annoncé dans
le cadre du projet Campus Grand
Lille, Christian Sergheraert est revenu sur la fusion des universités
lilloises, prévues pour 2013.
"Certains ne le souhaitent pas. Il
y aura un rapprochement qui
peut prendre la forme d'une fusion ou d'une confédération".
Un nouveau couac dans la symphonie des universités lilloises...
✔
Campagne
HandiValides
✔
Lille 2 signe un
partenariat avec le
LOSC
La faculté des sciences du sport
et de l’éducation physique de
Lille 2 a signé fin février une
convention de partenariat avec le
club de foot lillois, le LOSC. Cet
accord donne lieu à la création
d’un diplôme universitaire en management des clubs sportifs, et
ce dès la rentrée 2009. Ce cursus
sera accessible aux stagiaires du
centre de formation du LOSC. Le
temps de formation s’organisera
sur le site de la fac mais aussi au
siège du LOSC, au Domaine de
Luchin à Camphin-en-Pévèle.
Louvre toi au
sport !
Le PRES enfin
officialisé
Le 16 février dernier, le Pôle de
Recherche et d'Enseignement
Supérieur (PRES) Université Lille
Nord de France a officiellement
été lancé depuis l'université
Lille 2. Cette structure a pour
membres fondateurs les six universités publiques de la région
mais aussi deux grandes écoles :
l'Ecole Centrale de Lille et
l'Ecoles des Mines de Douai. Elle
compte également une quinzaine de membres associés. “Le
PRES permet de mutualiser les
missions des universités et des
également de montrer qu’une situation de handicap n’est pas incompatible avec les études.
Dans la région, les journées HandiValides se dérouleront le 7 avril
à l’EDHEC Lille, le 15 avril à l’université Lille 2 et le 5 mai à l’Ecole
Centrale de Lille.
Plus d’infos : www.handivalides.org.
✔
✔
2
Édito
Réalisé par Marie Chaillou
Pour la quatrième année, Starting-block, une association de
jeunes agréée par le Ministère de
la Jeunesse, organise la campagne HandiValides. L’objectif
est d’organiser des rencontres,
des échanges et de sensibiliser
autour du handicap. Depuis le 5
mars et jusqu’au 7 mai, une mobilisation est en place dans de
nombreuses villes étudiantes. A
travers des activités comme le
parcours en fauteuil, le repas à
l’aveugle ou des démonstrations
de sports adaptés, les étudiants
sont invités à prendre conscience
du quotidien de jeunes en situation de handicap. 8 000 étudiants
français sont en effet handicapés.
L’objectif de l’association est
Futurs bacheliers
C’est le moment des choix, avec le système admission
post-bac, vous devez faire vos vœux pour la fin de ce
mois. Mettez y toutes les formations qui vous interpellent, si vous n’êtes pas encore bien déterminé. Mais ce
sont surtout les filières sélectives (BTS, prépa, DUT,
grandes écoles, …) qui sont essentielles à indiquer dès
mars et pour lesquelles il sera beaucoup plus compliqué en juillet d’y avoir recours avec la session de rattrapage. Par contre il sera toujours possible de vous
inscrire à l’université en juillet, puisque l’université
n’est pas définie comme étant une filière sélective.
Ne vous y méprenez pas : pas de sélection à l’entrée en
première année, mais un parcours du combattant ensuite. Vous voulez un exemple : 3 000 inscrits en
1ère année de médecine, 438 admis en 2e année. Ce
n’est pas de la sélection ça ?
40 % des étudiants décrochent leur licence en 3 ans,
soit un bon tiers, mais ce n’est pas sélectif, on vérifie
juste que les connaissances soient bien assimilées !!!
N’envisagez donc pas le choix de l’université par défaut. Les formations y sont excellentes, mais difficiles
et longues, car autant en sortir avec un master 2 recherche ou pro, soit minimum 5 ans d’études.
La rédaction
Les étudiants du master sciences
et techniques des activités sportives de l’Université d’Artois ont
décidé de vous remettre en forme
! Ils mènent en effet un projet destiné à accompagner les étudiants
et personnels de l’université vers
la pratique d’une activité physique régulière associée à une
bonne hygiène de vie. Après une
évaluation physique, ils proposeront aux participants un programme d’entraînement adapté
et prodigueront des conseils diététiques. Le challenge sera de les
faire participer aux 10 km de la
Route du Louvre, une course organisée le 10 mai prochain.
Infos et fiche d’inscription à télécharger sur le blog http://louvretoiausport.over-blog.com.
LA VOIX-L’ETUDIANT
ET CONTACT
Vous offrent :
5 places (2 pers.) pour Lille Karting
2 places (2 pers.) pour ICE Mountain
ENVOYEZ VOS COORDONNÉES ET VOTRE CHOIX SUR PAPIER
LIBRE À : (dans la limite des places disponibles)
La Voix-l’Etudiant - Johanna Lehoux - Opération contact
4, Square Dutilleul 59000 Lille
✔
Double diplôme
à l’ULCO
L’Université du Littoral Côte
d’Opale (ULCO) vient de mettre
en place un double diplôme
avec la Fachochschule Stralsund,
une université allemande. Ce
Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr
Journal N 81:Gabarit journal Mat
6/03/09
master en sciences de gestion,
spécialité tourisme s’organisera
en deux années : l’une en
France, l’autre en Allemagne.
Les cours seront dispensés en
français à l’ULCO, puis en anglais et en allemand au sein de
l’université allemande. A l’issue
de leur cursus, les étudiants décrocheront à la fois le diplôme
de l’ULCO et celui de la Fachochschule Stralsund.
Plus d’infos : Professeur JeanMarie Hazebroucq, centre universitaire Saint-Louis de Boulognesur-Mer, tél. 03.21.99.41.00,
[email protected].
15:11
Page 3
également un volet stage, auparavant géré par le programme
Leonardo da Vinci. De ce côté là
par contre, les chiffres sont largement en hausse : 3 389 étudiants
sont partis dans ce cadre l’année
dernière, soit 25% de plus qu’en
2006/2007.
✔
Festival
international et
universitaire des
arts de la scène
périences artistiques : danse,
slam, vidéo, cirque, musique, arts
plastiques … Comme chaque année, des troupes étudiantes
étrangères sont conviées durant
le festival. L’année dernière, elles
avaient attiré plus de 2 500 spectateurs. La soirée d’ouverture
aura lieu le 4 avril sur le mode
d’une auberge espagnole : chacun pourra ramener une spécialité culinaire de son pays et la
partager dans un moment festif
et convivial.
Plus d’infos : www.univartois.fr/francais/vietudi/viecult/festivaltheatre.htm.
✔ Erasmus en
✔ La Catho ouvre
L’Agence
Europe-EducationFormation France vient de publier les chiffres 2007/2008 du
programme Erasmus. Depuis sa
création en 1987, ce dispositif de
mobilité d’études a permis à 1,9
million d’étudiants européens de
suivre une partie de leur cursus à
l’étranger. Malgré ce succès, le
programme a connu une légère
baisse l’année dernière avec près
de 2% d’étudiants de moins
qu’en 2006/2007. Les bénéficiaires de ce programme sont
majoritairement des filles (57%),
et partent le plus souvent durant
leur année de master 1 (35%) vers
l’Espagne (23%), le Royaume-Uni
(19%) et l’Allemagne (11%). La
durée moyenne d’une mobilité
d’étude est de sept mois, mais
cette durée tend à diminuer. Depuis 2007, Erasmus comprend
La faculté libre de droit de l’Université Catholique de Lille ouvrira
dès la rentrée prochaine une antenne au coeur du quartier d’affaires de La Défense à Paris, au niveau 1 du socle de la Grande
Arche. 180 étudiants devraient
ainsi être accueillis en première
année de licence en septembre
prochain. A terme, l’antenne parisienne de La Catho pourrait en
accueillir 1 200. Il s’agit essentiellement d’étudiants issus de la région parisienne, qui représentent
déjà une proportion non négligeable des étudiants inscrits sur
le campus lillois. La fac de droit
devrait par la suite développer
des masters en complément avec
l’offre de formation proposée à
Lille, notamment dans le domaine du droit des affaires.
Plus d’infos : www.fld-paris.fr.
perte de vitesse ?
une antenne à Paris
Pour sa douzième édition, le festival de théâtre d’Arras change
de nom et devient le festival international et universitaire des
arts de la scène. Il s’ouvre du 30
mars au 5 avril à de nouvelles ex-
Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr
A ne pas manquer !
Mars
✔ Sciences Po ouverture des inscriptions au
concours commun des Institut d’Etudes Politiques
de Lille, Aix-en-Provence, Lyon, Rennes, Strasbourg
et Toulouse sur le site :
http://concourscommun.iep.fr
✔ Admission post-bac : vous avez jusqu’au 20
mars pour saisir vos vœux d’orientation dans
l’enseignement supérieur sur le site
www.admission-postbac.fr.
Avril
✔ Dossier social étudiant le 30 avril est la date
limite pour constituer votre dossier social étudiant,
nécessaire à l’obtention d’une bourse ou d’un
logement en résidence universitaire pour la rentrée
prochaine. Pour cela, rendez-vous sur le site du
CROUS : www.crous-lille.fr.
LA VOIX-L’ETUDIANT
(Bimestriel d’information sur les études)
4, square Dutilleul - 59000 Lille Tél. 03 20 63 67 17
Directeur de la publication : Prune Richmond • Directrice de la rédaction : Prune Richmond
Rédaction : Khadija Abouchan, Marie Chaillou, Mathieu Pype, Audrey Williart, Giulia De
Meulemeester, Vincent Glavieux • Maquette : Audrey Liagre, Mathieu Pype • Publicité : Flavie
Descamps, Nathalie Jarzebowski, Sylvie Beauvois, Yannick Awe, Géraldine Bernard, Camille
Vigreux • ISSN N° : 1282-0326 • Principaux associés : La Voix du Nord, L’Etudiant • Imprimerie :
Imprimerie Presse Flamande - Hazebrouck • Abonnement : 5,7€ - 37,39 Frs (un an : 6 numéros).
Toute reproduction des images ou textes est interdite sans autorisation préalable.
3
Journal N 81:Gabarit journal Mat
TRIBUNE
6/03/09
15:11
Page 4
Réalisé par Audrey Williart et Vincent Glavieux
Que pensez-vous
des identités régionales ?
La réduction du nombre de régions proposée dans le rapport Balladur provoque une levée de
boucliers. Après le succès phénoménal de “Bienvenue chez les Ch’tis” et la polémique sur les
plaques d’immatriculation, l’attachement régional semble être plus fort que jamais.
ces
23 et 24 ans, master scien
la communication, Lille 3
Émilie et Justine,
et de
de l’information
ôt que la région”
“Le département plut
s pas
de particulier, je n’y sui
ions ne signifient rien
le
rég
tre
les
en
i,
ite
mo
lim
ur
la
Po
à
:
ite
Émilie
rce que j’hab
pa
-ce
est
e
êtr
utPe
.
vraiment attachée
res
Nord et la Picardie…
toutes façons, les cultu
c’est un peu pareil de
rd,
je
si
No
:
ou
e
ie
oir
ist
ard
d’h
Pic
:
Justine
problème
is que c’est surtout un
.
cro
ion
Je
lut
vo
es.
Ré
ch
la
pro
de
s
ge
trè
sont
’ils sont un hérita
qu
rce
pa
st
c’e
,
nts
me
tiens aux départe
tes.
nstructions trop récen
même
Les régions sont des co
, cela me paraît quand
ion
lat
icu
atr
mm
d’i
es
qu
n’est
pla
s
Ce
de
!
s
ro
po
mé
pro
Justine : À
un simple nu
autant d’acharnement
c
ave
dre
fen
dé
de
absurde
identité…
qu’un détail dans notre
Jérôme, 21 ans, troisième
année à l’Ecole française des
attachés de presse, Lille
Sophie,24 ans,
licence 3 sciences du
langage, Lille 3
“Je me sens plus
nordiste que
française”
- J’aime ma région car les ch’timis
sont sympas et j’aime bien l’image
des nordistes, même si on passe
parfois pour des “simplets”.
- Ce cliché est véhiculé dans le film
Bienvenue chez les ch’tis.
- Les Picards risquent de ne pas se
retrouver dans l’identité de la région à laquelle ils seront affectés. À
leur place, je n’aimerais pas être
rattachée à l’Ile de France. C’est
vraiment l’esprit parisien face à la
province.
- Les plaques d’immatriculation
sont symboliques, elles représentent pour moi les “coucous” faits
aux autres 59 sur la route des vacances !
- Je me sens plus nordiste que
française, car j’ai eu un vrai coup
de foudre pour la vie lilloise. Ses
habitants y sont accueillants.
4
“C’est le cœur et la
raison qui parlent.”
- Quand on part en vacances, la première chose dont on parle,
c’est la région d’où l’on vient. Cela montre une forme d’identité régionale.
- Si je déménageais, je changerais évidemment ma plaque,
malgré le temps d’adaptation.
- Je suis mitigé sur le rapport. D’un côté cela fait gagner de
l’argent à l’Etat dans un contexte de crise et il y a un problème
d’organisation, en raison des trop nombreuses divisions territoriales. D’un autre côté les habitants ont un attachement fort
à leur région.
- C’est le cœur et la raison qui parlent. Le rapport part d’une bonne
intention, mais ne prend pas assez en compte les habitants.
- C’est peut-être aussi pour détourner l’attention des Français
sur un sujet moins délicat que celui du pouvoir d’achat.
Soraya,19 ans, BTS
comptabilité, lycée Jean
Moulin de Roubaix
“J’ai l’habitude d’être
nordiste !”
- Je suis attachée à ma région parce
que j’y suis née et qu’elle est culturellement riche.
- J’aime la valeur de convivialité,
présente dans le film de Dany Boon,
même si c’est assez caricatural.
- Je ne vois pas trop l’intérêt du rapport Balladur. Si le Nord - Pas de
Calais était, comme la Picardie, démantelé et rattaché à d’autres régions, je serais un peu perdue. J’ai
l’habitude d’être nordiste !
- Si je déménageais, j’aimerais mettre le numéro de ma nouvelle région sur ma plaque d’immatriculation, tout en gardant le numéro du
département Nord. Comme ça, on
s’habitue à la nouvelle région, tout
en gardant ses racines !
urt) et
arguerite de Flandre (Gondeco
M
ée
lyc
,
ES
le
ina
rm
Te
s,
an
17
lle)
-Jean-Baptiste-de-la-Salle (Li
int
Sa
ée
lyc
,
on
sti
ge
et
ité
bil
18 ans, bac pro compta
Eulalie,
Enzo,
e un nom de famille”
m
m
co
u
pe
un
t
es
c’
,
“Une région
e hypocrites
r contre, je trouv
fier d’être nordiste. Pa
été
rs
...
jou
tou
i
J’a
:
Enzo
rdiste suite aux “Ch’tis“
uverts une identité no
pas une
st
n’e
ce
e
qu
nse
pe
ceux qui se sont déco
port Balladur, je
rap
le
e
ern
ères.
nc
co
rep
i
s
qu
de
r
de garde
Eulalie : En ce
se, les gens ont besoin
cri
la
peu
ec
un
Av
st
re.
c’e
tai
,
ori
ion
pri
réforme
ment ou une rég
rte
pa
dé
Un
e.
ntr
co
ell
s
des nouv es
Enzo : Moi aussi je sui
la que j’aime bien l’idée
ce
ur
po
st
C’e
e.
nn
rso
ment de son cœur,
l’identité d’une pe
uvoir afficher le départe
po
va
n
l’o
où
es
iqu
og
plaques minéral
on habite.
de réviser
plus celui dans lequel
e l’un des seuls moyens
rdr
pe
de
e
ag
mm
do
rait été
Eulalie : En plus, il au
!
nts
me
nos départe
Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr
Journal N 81:Gabarit journal Mat
6/03/09
15:11
Page 5
Réalisé par Mathieu Pype
TROPHEES
LES 11 TROPHÉES
DE L’ÉTUDIANT
e
Lauréat
Le Noël des Margats
La remise des prix régionale des 11e Trophées de l’Etudiant s’est tenue le 16 janvier dernier
lors du Salon du Lycéen et de l’Etudiant de Lille. C’est l’association “Ctoutcom” du lycée
Saint Joseph de Saint Martin les Boulogne, qui, avec son projet “le Noël des Margats”, a
remporté un chèque de 1 000 euros offert par l’Etudiant. “Cette action est née d’une idée
simple : pas d’enfants sans cadeaux à Noël”, explique André, membre de l’équipe. “En partenariat avec une enseigne, nous organisons donc un week-end de promotion de produits sélectionnés par l’enseigne. Les clients sont sollicités pour acheter ces produits, sur lesquels
l’enseigne nous reverse un pourcentage sous forme de bon d’achats en jouet. Ce projet
sert donc de laboratoire à différentes activités de cours (contacts presse, action de PLV…)
tout en ayant un but caritatif. Cette année, 1 300 enfants issus de familles Rmistes du Boulonnais ont reçu un jouet.”D’autres actions sont également prévues cette année : une opération “spectacle”, pour offrir des places de cinéma ou de théâtre aux “margats” (signifie “enfants” en patois local) ainsi qu’une opération “salade de fruit”, au cours de laquelle sept
tonnes de ce dessert devraient être confectionnées pour récolter des fonds ! C’est cet
accompagnement quotidien et ce côté pédagogique qui ont particulièrement séduit le jury.
Coup de cœur
OrthoGo pour le Mali
Concours
“Imaginez et
Concevez
le Robot
de l’Etudiant”
Un robot martien
Un prix “coup de cœur” a été décerné lors de ces 11e Trophées de l’Etudiant à l’association OrthoGo de l’Institut d’Orthophonie Gabriel Lacroix de l’Université
Lille 2. Un chèque de 500 euros leur a été remis par La Voix – l’Etudiant.
Ces six étudiants de troisième année ont mis en place un projet de solidarité internationale avec le Mali baptisé “Orthomalille”. “Nous intervenons dans trois
structures différentes” explique Marion, membre de l’association. “Nous réalisons
des stimulations destinées à l’éveil des nourrissons dans une pouponnière de Bamako et nous travaillons sur le développement du langage dans un centre de lutte
contre les déficiences intellectuelles, ce qu’a particulièrement apprécié le jury.
Nous intervenons enfin dans le service ORL d’un hôpital, dans le cadre de prises
en charge de la surdité.” Après avoir récolté des appareils auditifs, ils organiseront en effet le rapatriement et participeront aux réglages de ces appareils durant
leur voyage de deux mois à Bamako, prévu pour le 15 avril prochain.
“Notre action sur place ne consiste pas en une seule intervention sporadique visant à créer un nouveau besoin. Elle consiste au contraire à mettre en place avec
les professionnels maliens des projets thérapeutiques adaptés à chacun des
jeunes, à leur culture et au matériel disponible” précise Stéphanie, ancienne
membre de l’association.
Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr
Dans le cadre du dernier Salon du lycée et de l’Etudiant de Lille, (dont le thème retenu était la robotique et l’automatisme), La Voix - l’Etudiant, en partenariat avec “J’innove en Nord - Pas de Calais” a mis
en place un concours inter-écoles intitulé “Imaginez
et Concevez le Robot de l’Etudiant”. À la clé, pas
moins de 1 500 euros à gagner ! Nombreux ont donc
été les participants à se presser au sein de l’agora du
Village métiers de la robotique et de l’automatisme
pour présenter leur petit chef-d’œuvre. Se sont notamment succédés un robot porteur de cartable (Lycée Ozanam), un robot transporteur de caisse (GMP
Valenciennes) ou encore un robot scorpion (IG2I).
C’est finalement le robot martien du Lycée Baggio
qui a raflé la mise. Avec leur petit concentré de technologie, Sylvain, Jérémy et Adrien, élèves en terminale S option sciences de l’ingénieur ont su séduire
le jury. Basé sur les robots exploreurs Spirit et Oportunity de la NASA, leur robot (qui fonctionne à l’énergie solaire) se déplace en toute autonomie, il
contourne les obstacles et se tourne vers le soleil
lorsque ses batteries deviennent faibles. Si aucune
date n’est encore prévue pour envoyer le robot dans
l’espace, nul doute qu’un avenir prometteur lui est
déjà tout tracé !
5
Journal N 81:Gabarit journal Mat
6/03/09
ENQUÊTE
15:11
Page 6
Réalisée par Marie Chaillou
UNIVERSITÉS : les filières qui
mènent à L’EMPLOI
Après le droit, les sciences humaines, l’international, la gestion
et le sport, la seconde partie de notre enquête est consacrée à
la santé et aux sciences. Retrouvez l’intégralité de l’enquête sur
www.lavoixletudiant.fr
Avec la loi LRU, l’insertion professionnelle est une
nouvelle mission des universités. Pourtant ces dernières
n’ont pas attendu la loi pour former des diplômés
opérationnels sur le marché du travail, capables de
décrocher un poste en moins de deux mois. Avec 80% à
100% de taux d’insertion, voici les filières dont les
entreprises s’arrachent les diplômés !
La santé
Julie Van Heddegem, 24 ans,
ingénieur qualité
• L’Institut Lillois d’Ingénierie de la Santé
de Lille 2
Dans le secteur de la santé, on
connaît les médecins, les kinés,
les infirmières... Mais on ne
pense pas toujours aux métiers
non-soignants. Pourtant les besoins sont nombreux : «nous
avons fait un diagnostic des besoins du marché sur ces métiers, explique Pierre Pélerin,
responsable du master management des établissement et services de santé, nous avons réuni
un groupe de professionnels
pour comprendre comment ils
voyaient évoluer leur métier».
Responsable qualité, ingénieur
commercial en matériel médical
© Eric Bross Communication Lille 1
ou attaché de recherche clinique... Les débouchés répondent à de vrais besoins du secteur : «depuis 1996 toutes les
structures hospitalières doivent
mettre en place une démarche
qualité et les établissements
médico-sociaux vont aussi devoir mettre en place une démarche de certification pour
2010», souligne Pierre Pélerin.
Pour préparer les étudiants au
terrain, la formation comprend
des stages bien sûr, avec un gros
investissement au niveau du
master 2, durant lequel quatre
jours de la semaine sont consa-
83 %
des dip
lô
poste à més en
la
du mas sortie
ter
crés à l’entreprise. En fin de
master 1, les étudiants bénéficient d’ailleurs de simulations
d’embauche par des professionnels pour faire leurs armes sur le
terrain du recrutement.
«J’ai été embauchée en tant
qu’ingénieur qualité au CHRU
de Lille alors que j’étais encore en master 2 à l’ILIS.
Cette année-là, le stage représentait 80% de la formation, j’ai donc signé un CDD
d’un an. J’exerce aujourd’hui
un métier de terrain, qui allie à
la fois la qualité et une dimension en management. Le
«plus» de la formation, c’est la rencontre avec des professionnels. C’est important de profiter de ces contacts
quand on est encore étudiant, de discuter avec eux entre les cours. Le carnet d’adresses est très important, on
est dans un milieu où l’on se retrouve souvent. C’est important de garder un réseau à la Facebook. Ces professionnels peuvent beaucoup nous aider, mais on ne s’en
rend pas toujours compte quand on est étudiant».
Les sciences et technologies
• La filière mécanique de l’Institut des Sciences et Techniques de Valenciennes
100 %
n
ômés e s
l
p
i
d
s
de
prè
mois a
3
e
t
s
po
ter
le mas
6
Le calcul de structure, ça ne
vous parle peut être pas beaucoup. Pourtant cette discipline
est utilisée par de nombreuses
entreprises de la région, notamment dans les transports pour la
simulation de crash, la simulation de la mise en forme... Une
formation parfaitement adaptée
au tissu économique du valen-
ciennois : pour preuve, 100%
des diplômés du master ingénierie mécanique de l’Institut des
Sciences et Techniques de Valenciennes (ISTV) sont en poste
trois mois après la fin de leurs
études, généralement à des
postes d’ingénieur. «Cette filière existe depuis une vingtaine d’années, elle est recon-
nue par les industriels qui ont
une forte demande sur cette
spécialité», remarque André
Dubois, responsable de la filière
mécanique à l’ISTV. Dans le cadre de la formation, les étudiants
alternent le travail sur des projets académiques, en lien par
exemple avec un laboratoire de
recherche, et les projets profes-
sionnels, partiellement encadrés
par des industriels. «On quitte
le schéma classique des cours
en master avec 40% de cours et
60% de TP durant lesquels on
fonctionne sur le mode un
homme/une machine», explique
André Dubois. Les étudiants alternant donc le travail de groupe
avec des missions en autonomie.
Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr
Journal N 81:Gabarit journal Mat
6/03/09
15:11
Page 7
• La filière audiovisuelle de l’Université
de Valenciennes
Quand on parle audiovisuel, on
pense souvent précarité, intermittence, chômage... Et pourtant certains diplômés de ce secteur connaissent des taux
d’emploi supérieurs à 80% !
C’est le cas des étudiants sortant
de l’Université de Valenciennes,
qui s’est spécialisée dans ce domaine depuis une trentaine
d’années. De la licence professionnelle Journaliste Reporter
d’Images et de Sons (JORIS) au
master Ingénierie des Systèmes
Images et Sons (ISIS), les diplômés peuvent s’appuyer sur un
large réseau d’anciens. Les cursus valenciennois ont également
choisi un positionnement différent des autres formations du
secteur : «nous sommes une des
rares universités qui s’appuie
sur le caractère technique plutôt que créatif. Nos diplômés
ont un positionnement original
à la convergence de l’audiovisuel, du numérique et du signal.
Il n’y a pas d’autre diplôme
équivalent à celui du master
ISIS, les diplômés n’ont donc
pas de concurrence. Nous recevons d’ailleurs beaucoup plus
d’offres de stages que nous
n’avons d’étudiants», constate
Michel Pommeray, directeur des
études. Que ce soit à l’occasion
des neuf mois de stages répartis
au fil du cursus, ou lors de rencontres avec des professionnels,
les échanges avec le monde de
82 %
des dip
lômés
e
2007 d
e la lic n
ence
pro JOR
IS en p
oste
l’entreprise sont nombreux :
«nous avons le souci de répondre à des besoins ponctuels mais
aussi de donner des bases et des
connaissances qui vont permettre à l’étudiant de gérer l’évolution des métiers à long terme.
Un étudiant entre chez nous
pour cinq ans, ça serait dommage qu’il soit périmé à sa sortie !», insiste Michel Pommeray.
Cyril Haller, 23 ans,
chef de projet informatique
«Je suis sorti du master technologies de l’information, de
l’Internet et des réseaux de
Lille 1 il y a trois ans. La filière
informatique se porte bien, les
entreprises sont donc très à
l’écoute, elles ont du mal à recruter et proposent donc de
nombreuses présentations au
sein des formations. Cela m’a
permis de faire un choix entre
les différentes sociétés et de m’orienter vers GFI Informatique, une entreprise de services. L’un des points forts du
cursus, ce sont les stages. Il y en a presque tous les ans.
Le dernier stage est souvent une période de préembauche. Il m’a permis de faire mes preuves au sein de GFI,
mais aussi de voir si l’entreprise correspondait à mes attentes. Aujourd’hui l’informatique seule ne sert à rien, il
faut aussi une bonne connaissance de l’entreprise et de
ses différents services pour comprendre les besoins des
clients»
• Le master ingénierie du logiciel libre
de l’Université du Littoral
L’Université du Littoral propose une des seules formations
en France de niveau bac+5 entièrement consacrée au logiciel
libre. Sur un marché aussi
tendu que celui de l’informatique, ce type de spécialité est
très prisée. «Cette spécialité a
été mise en place dès la création du diplôme, explique David Duvivier, directeur des
études en master 2, dans le
passé il y a eu pas mal de fri-
losité mais aujourd’hui tout logiciel a son équivalent en libre. Il y a donc de plus en plus
de demandes». Sur cet enseignement spécialisé se greffent
des disciplines professionnelles : stages bien sûr mais
aussi cours sur la vie de l’entreprise et ses outils, sur le montage de projets, conférences
professionnelles... Un mini jeu
de rôles a même été mis en
place pour permettre aux
100 %
des dip
lôm
en pos és
te
élèves de travailler sur des
projets complets et de s’essayer
à toutes les ficelles du métier.
• La licence professionnelle structures
métalliques de l’Université du Littoral
La licence professionnelle structures métalliques option calculs
et conception assistés par ordinateur (CCAO) de l’Université du
Littoral est l’un des rares diplômes de niveau bac+3 de notre
enquête. Cette filière, qui forme
majoritairement des dessinateurs
en bureau d’études et des chargés
de projet, répond à une forte demande des bureaux d’étude en
technicien qualifié de niveau
bac+3. Autre clé du succès : la
formation entretien des liens historiques avec des entreprises de
la région et des organisations
professionnelles comme la Fédération Française du Bâtiment.
88 %
des dip
l
poste 3 ômés en
mois a
la licen près
ce
• Le doctorat en sciences pour l’ingénieur
de l’Université de Valenciennes
On imagine souvent les doctorants comme des rats de laboratoire coupés du monde. Pourtant ceux de la filière sciences
pour l’ingénieur de l’Université
de Valenciennes ont un pied à
l’université et l’autre dans l’entreprise. «Il existe deux types de
recherche, explique le professeur Eric Markiewicz, directeur
du Laboratoire d’automatique,
de mécanique et informatique
industrielles et humaines de
l’Université de Valenciennes, la
recherche fondamentale et la
recherche finalisée, qui doit servir le développement industriel». Les étudiants qui font le
choix de ce second domaine
sont donc amenés à effectuer
leur trois ans de thèse en partenariat avec une entreprise du
secteur. «Les doctorants travaillent sur des sujets qui intéressent l’entreprise, insiste Eric
Markiewicz, dans le cadre de
leur bourse, ils signent un CDD
de trois ans pendant lesquels ils
sont obligés de consacrer 20%
de leur temps à l’entreprise».
Recherches, propositions, participation aux réunions d’avancement... Avec une telle expérience, les doctorants sont vite
embauchés par l’entreprise qui
les a suivis ou par l’un de ses
concurrents. «Une thèse de doctorat, c’est une expérience de
trois ans en conduite de projet,
synthétise Eric Markiewicz. 50%
d’entre eux font ainsi le choix
d’intégrer le privé, en se plaçant
dans de grands groupes industriels comme Bombardier, Arcelor ou encore EADS».
Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr
•Les masters en informatique
de Lille 1
S’il est un secteur béni pour les
jeunes diplômés, c’est bien celui
de l’informatique ! Recrutés
avant même la fin de leur cursus,
ils entrent sur le marché du travail avec souvent plusieurs propositions d’embauche. La crise
ne leur fait pas peur : aujourd’hui l’informatique est partout et les besoins multiples. A
Lille 1, les entreprises se pressent pour séduire leurs futures
recrues. «L’an passé par exemple, une entreprise a proposé à
un étudiant un CDI plutôt qu’un
stage pour être sûre de l’avoir»,
se rappelle Gilles Grimaud, responsable des études du master
technologies de l’information,
de l’Internet et des réseaux.
Même constat du côté du master
ingénierie de projets informatiques nouvelles technologies,
dont 100% des diplômés trouvent un travail... 0,2 mois en
moyenne après leur sortie de
l’université ! Ces différentes spécialités répondent bien sûr aux
demandes d’un marché en tension. Mais au-delà de la technique, les étudiants acquièrent
aussi des savoir-être appréciés
des professionnels. «Ce ne sont
pas seulement des informaticiens devant leur clavier mais
aussi des profils ouverts, qui gèrent des projets», explique Mireille Clerbout, responsable du
master ingénierie de projets in-
100 %
des dip
lô
master més de
s in
tique e forman poste
formatiques nouvelles technologies. «Le savoir-être est très important en entreprise, remarque
Xavier Blocquel, Skill Group
Manager chez Cap Gemini, les
personnes que nous accueillons
en stage par exemple sont enadéquation avec l’entreprise,
que ce soit du point de vue du
comportement ou de la technique. On remarque aussi dans
leur profil une certaine humilité,
ce qui est de plus en plus difficile
à trouver. On a longtemps été
sur un marché pénurique ce qui
a rendu certains jeunes diplômés prétentieux». Des qualités
sans doute basées sur une maîtrise et une connaissance complète de la spécialité. Le master
est en effet associé à un laboratoire de recherche qui permet
d’acquérir une large culture
scientifique, en plus des aspects
professionnels de la formation.
«C’est l’alliance de ces deux domaines qui fait la réussite, il ne
faut pas sacrifier l’un à l’autre»,
insiste Mireille Clerbout.
Méthodologie
Les chiffres que nous vous fournissons nous ont été communiqués par les universités elles-mêmes, qui nous ont fait parvenir
la liste des filières qui connaissent les meilleurs taux d’insertion
professionnelle. Il s’agit donc d’informations déclaratives, que
nous avons cherché à valider en les complétant par l’avis d’entreprises. L’enquête ne se veut pas exhaustive et ne peut détailler toutes les filières.
7
Journal N 81:Gabarit journal Mat
JOBS
6/03/09
15:12
Page 8
Réalisé par Audrey Williart
Les Jobs d’été
qui rapportent
En ces temps de crise, les jeunes cherchent le bon plan
pour gagner le jackpot cet été. Nous avons enquêté sur le
sujet pour trouver les secteurs qui recrutent et découvrir si
la crise avait vraiment changé la donne.
Les secteurs qui recrutent.
L’hôtellerie et la restauration
sont des secteurs porteurs, tout
comme le télémarketing. Le domaine de l’animation en est également un, en particulier dans
les CLSH (Centre de loisirs Sans
Hébergement) et les colonies.
Selon Dominique Wybo, chargée de mission emploi formation au CRIJ Nord Pas de Calais
(Centre Régional Information
Jeunesse) «l’animation dans les
Club Med par exemple est inté-
ressante car en plus du salaire,
vous êtes nourri et logé. Par
contre, l’embauche se fait pour
trois ou quatre mois». Les services à la personne continuent
de recruter avec des jobs comme
la garde d’enfants, les ménages,
le jardinage, etc. Les cours particuliers proposent des opportunités, mais ils nécessitent au
moins une licence validée.
N’oubliez pas le secteur de l’administration, des entreprises et
du commerce, qui propose un
panel d’emplois très large pour
les remplacements d’été. Si vous
maîtrisez les logiciels (Word,
Excel...), avez-vous pensé aux
banques ? Elles peuvent vous
embaucher pour un travail de
saisie, classement ou gestion de
courrier. Sachez tout de même
que les enfants des employés ou
les jeunes ayant déjà travaillés
les années précédentes sont
prioritaires !
Les jobs d’été qui rapportent ?
C’est surtout dans l’hôtellerie et
la restauration que l’on peut gagner le plus d’argent, puisque
l’on peut compter sur les pourboires. Au niveau des CLSH, les
salaires débutent au SMIC et
peuvent atteindre 1700 euros
dans certaines communes. Mais
attention, pour Dominique
Wybo, «il faut se renseigner
très tôt dans les mairies, dès
janvier, pour avoir une chance
d’être pris». Plus vous êtes qualifié dans ce secteur, plus le salaire est élevé. On peut cumuler
le BAFA (Brevet d’Aptitude aux
Fonctions d’Animateur), le diplôme de SB (Surveillant de Baignade), et le PSC1 (Prévention
et Secours Civiques de Ni-
veau 1). Dans une colonie, il est
obligatoire d’avoir un surveillant de baignade. C’est donc
presque l’assurance de trouver
un emploi avec ce diplôme. Les
vendanges restent également un
bon plan même s’il est désormais rare d’être nourri et logé et
que l’on est souvent payé au
rendement.
Une autre forme
d’enrichissement
Comme les jobs qui rapportent en
terme financier ne sont pas monnaie courante, pourquoi ne pas
s’enrichir par l’expérience ? Si vous
voulez améliorer votre niveau en
langue, plusieurs choix s’offrent à
vous. Vous pouvez faire un séjour
au pair, sachant qu’il se destine davantage aux jeunes filles. Pour une
durée de trois mois pendant l’été,
vous êtes nourris, logés et hébergés, en échange d’une aide ménagère et de la garde d’enfants. Vous
pouvez aussi participer à un chantier de jeunes bénévoles. En
échange d’un travail journalier,
vous êtes nourris et logés en communauté. Cela reste le moyen le
plus rentable d’aller à l’étranger !
C’est aussi une belle expérience
humaine, car vous rencontrez des
jeunes des quatre coins de l’Europe. Pour trouver un job à l’étranger : www.teli.asso.fr. Un site
vous propose ausssi des modèles
de CV européens : http://europass.cedefop.europa.eu.
Infos :
• Pour en savoir plus : www.crij-npdc.asso.fr
• Bon à savoir : Salon des jobs saisonniers : Salle du Gymnase-7 place Sébastopol-25 mars
2009/10h-17h. Si vous avez au minimum 18 ans, munissez-vous d’un CV, et rencontrez jusque
50 entreprises !
8
Qu’est-ce que la
crise économique
a changé ?
D’une façon générale, on constate
ces derniers temps une recrudescence du chômage. Du coup, il
est logique de se demander si cela
va avoir des conséquences sur les
jobs d’été. Effectivement, Dominique Wybo, qui organise le salon des jobs saisonniers, note que
le secteur de l’intérim est le premier touché : «c’est la première
fois dans l’organisation du salon
que les intérims ne répondent
pas à l’offre et ne souhaitent pas
être présentes.» Le secteur du
tourisme sera peut-être aussi touché, puisqu’il est lié au pouvoir
d’achat. Comme dans le secteur
des emplois à l’année, il faut être
de plus en plus diplômé pour
trouver un travail l’été. De plus,
mieux vaut revoir ses attentes à la
baisse, et ne pas s’attendre à être
payé davantage que le SMIC. Il
correspond à 6,84 euros net par
heure pour les plus de 18 ans.
Avant 17 ans, ce salaire peut être
diminué de 20 %, et de 10 % entre 17 et 18 ans.
Marine, 21 ans, 3ème année à l’EFAP
Job : cueilleur pour les vendanges
Il n’y a pas de formation spécifique pour ce travail. Avant
de commencer, on nous
montre comment cueillir les
grappes de raisins, quelles
sont celles à couper... Les
vendanges se font en général
en septembre. Cela dépend
des conditions météorologiques et donc de la maturité
du raisin. Il suffit de téléphoner aux maisons de Champagne pour être embauché. On peut travailler à l’heure
ou bien à «la tâche» c’est-à-dire au kilo.
J’ai travaillé pendant 4 ans aux vendanges dans une petite
maison de champagne d’Avenay-Val-D’or près d’Epernay.
J’ai également fait deux ans de palissage en juin. Cela
consiste à redresser les branches des vignes pour qu’elles
soient droites, afin que le raisin pousse mieux.
C’est un job très bien rémunéré, environ 700 euros pour
10 jours. C’est fatigant et très physique, mais l’ambiance
des vendanges en champagne est très sympathique, surtout dans les petites maisons. L’ambiance est atypique.
Toute la région se met au rythme des vendanges et donc
des vendangeurs. Et puis il y a des traditions comme « le
casse croûte » le matin dans les vignes ou le cochelet, un
repas organisé le soir pour fêter la fin des vendanges.
Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr
Journal N 81:Gabarit journal Mat
6/03/09
15:12
Page 9
Réalisé par Marie Chaillou
EMPLOI
Les diplômés
des universités
PASSENT À L’ACTION
Julie Coudry, figure de proue des manifs contre le contrat première embauche en 2006, est aujourd’hui à la tête de La Manu.
Si le contexte est différent, son combat reste le même : lutter
pour une meilleure insertion des diplômés de l’université.
Il y a trois ans, vous n’avez pas pu passer à côté.
Elle était de tous les cortèges, exigeant la mort
du CPE face aux caméras, sa casquette noire vissée sur la tête. Si l’ex-syndicaliste étudiante
semble aujourd’hui assagie, sa détermination
est toujours la même. Avec Laurent Bérail, elle a
lancée en novembre dernier La Manu, une organisation qui a pour objectif de renforcer les liens
entre les diplômés d’université et les entreprises. Comment ? Au travers de rencontres et
d’échanges, cette structure tente de faire tomber les barrières pour permettre à deux milieux
souvent opposés de se retrouver. Sans rien avoir
perdu de sa gouaille, Julie Coudry incite les diplômés d’université à garder confiance et à
prendre leur avenir en main.
La Voix-l’Etudiant : Le mois dernier, un
jeune diplômé au chômage se baladait en
homme sandwich avec son CV sur le dos
et se mettait en vente sur eBay. Dans ce
contexte de crise, l’avenir des diplômés
d’université est-il menacé ?
Julie Coudry : La Manu a été créée officiellement
en juin 2008, avant cette période de crise. Ce nouveau contexte renforce la nécessité pour les jeunes
diplômés de connaître les évolutions des secteurs
économiques, là où de nouveaux emplois vont se
développer et où d’autres vont disparaître. Cette
nécessité est d’autant plus importante, que moins il
y a de perspectives professionnelles, plus il faut savoir se vendre, valoriser ses compétences, avoir un
réseau. Il faut être armé et proactif pour bâtir son
avenir professionnel et ne pas subir le contexte
économique.
LV-LE : Avec la loi sur les libertés et responsabilités des universités, ces dernières
ont désormais une mission d’insertion
professionnelle. En quoi estimez-vous
votre action nécessaire alors que les universités s’emparent aujourd’hui du dossier ?
J.C. : Depuis une dizaine d’années, on assiste à de
nombreuses évolutions dans les universités, avec le
développement de formations professionnelles,
tournées vers l’entreprise, comme les masters professionnels ou les IAE. Mais cela concerne encore
une minorité d’étudiants. Avec la mission insertion
professionnelle des universités, tous les étudiants
vont être concernés. L’étanchéité qui était de mise
entre université et entreprise doit être mise à mal. Il
faut mettre en place des actions qui renforcent un
contenu pédagogique tourné vers l’entreprise :
Fondatrice et directrice générale de La Manu, Julie Coudry milite
pour intégrer “le lien avec l’entreprise à la vie étudiante”.
connaître les métiers, les secteurs d’activité, la création entreprise, savoir se valoriser quelle que soit sa
formation, développer son réseau... C’est une dimension transversale que l’on peut retrouver dans
toutes les filières. Aujourd’hui, cette dimension, très
développée dans les écoles, devient aussi déterminante à l’université. A La Manu, nous n’avons pas le
sentiment de proposer un service aux étudiants mais
de les aider à agir pour eux-mêmes, dans une démarche où le lien avec l’entreprise serait intégré à la
vie étudiante. Notre spécificité est de travailler avec
des étudiants proactifs, en partenariat avec d’autres
acteurs. Il fallait juste un cadre pour leur permettre
de prendre en main leur avenir professionnel. Nous
voulons aussi donner aux entreprises une porte
d’entrée vers les universités et leurs étudiants, et les
moyens de mieux les connaître. A bas les murs !
LV-LE : Comment aidez-vous les étudiants
à s’impliquer sur ce sujet ?
J.C. : Nous menons des actions qui mixent capacité
d’initiative étudiante et réseau. Nous donnons la
possibilité à des étudiants bénévoles d’organiser
des actions, en les aidant à rencontrer les entreprises de notre réseau. Ces entreprises ont un partenariat financier avec nous, elles font le choix de
dépenser de l’argent pour rencontrer les étudiants
d’université. Malgré la conjoncture, ces entreprises
connaissent un phénomène de retournement démographique avec de nombreux départs en retraite. Dans les grandes écoles, là où elles avaient
l’habitude de recruter, le vivier devient insuffisant.
La question des professionnels des ressources humaines est de développer de nouveaux viviers de
recrutement, à l’université notamment. C’est aussi
à cause de ce phénomène que s’est créée La Manu.
Il existe aujourd’hui des opportunités pour les
jeunes diplômés d’université.
LV-LE : Concrètement, quelles actions La
Manu met-elle en place ?
J.C. : Nous sommes dans une logique pratique.
Nous organisons des rencontres étudiants et entreprises avec des apéros, des petits déjeuners... C’est
l’occasion d’approfondir une question avec une entreprise, de s’approprier la rencontre. Nous montons aussi des foires aux offres, du coaching, des simulations d’entretien. Il y a beaucoup à apprendre
de ces rencontres directes avec les entreprises sans
avoir l’enjeu et la pression du premier emploi.
D’après les premières expériences que nous avons
menées, les étudiants et les entreprises ont envie
de remettre ça. Elles nous disent avoir rencontré
des profils autonomes et créatifs, car l’environne-
Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr
ment d’où ils viennent est tout sauf un cocon. Les
étudiants bénévoles de La Manu se prennent en
main, et donnent donc envie d’aller vers eux.
LV-LE : La Manu a déjà mené de telles
expériences à Paris et Lyon. A quand le
Nord-Pas de Calais ?
J.C. : Pour la première année, nous avons monté
des antennes à Lyon, Bordeaux et Paris. Nous visons le développement de dix antennes sur dix
pôles d’ici 2012, nous toucherons environ 600 000
étudiants. Mais certains d’entre eux commencent
déjà à développer des actions dans des régions où
nous n’avons pas d’antenne. Lille fera peut-être
partie de ces pôles en 2009 mais je ne peux pas encore me prononcer. Nous mobilisons aussi de nombreux acteurs dans les collectivités. Notre approche
est territorialisée : nous essayons de montrer que
l’emploi se trouve dans le tissu local.
LV-LE : Au fait, pourquoi avoir choisi ce
nom : “La Manu” ?
J.C. : La Manu, ça renvoie à la manufacture, au
manuel. Il y a eu beaucoup de discours sur ces
thématiques d’insertion. La Manu est là pour passer à l’action, pour fabriquer ce lien entre les diplômés d’université et les entreprises. Le but est
de développer ses talents pour l’insertion professionnelle, de fédérer tout le monde pour faire
changer la donne.
LV-LE : Vous même êtes passée par l’université avant de créer La Manu. En quoi
le cursus vous a armé pour le monde du
travail ?
J.C. : Mon passage à l’université est difficilement
dissociable de mon engagement militant. Pour
moi, ça a été l’ouverture vers une nouvelle voie.
L’environnement du savoir m’a apporté l’envie de
donner des réponses. Il est fondamental pour nos
générations de continuer à faire vivre le goût de
l’avenir, même si nous sommes dans un grand mouvement de reconfiguration et que nous ne savons
pas à quoi il va ressembler. Il faut espérer et faire le
maximum pour y croire. Plus on est acteur, plus on
agit, plus on a de chance que ça marche.
Plus d’infos
• www.la-manu.fr et
• Sur Facebook, retrouvez la page “J’ai fait la fac, les
employeurs savent pas ce qu’ils ratent !” :
www.facebook.com/group.php?gid=39322717929&ref=ts.
9
Journal N 81:Gabarit journal Mat
ÉTUDES
6/03/09
15:12
Page 10
Réalisé par Khadija Abouchan
Que faire
après le BAC ?
Université ou école, filière courte ou longue : les
formations proposées dans l’enseignement supérieur sont
légion. Pas facile pourtant de s’y retrouver. Voici un petit
tour d’horizon pour vous aider dans votre sélection !
Inscriptions dans le supérieur :
mode d’emploi
• Admission post-bac
Les inscriptions dans le supérieur
s’effectue désormais via deux
sites : www.admission-postbac.fr
et www.grandesecoles-postbac.fr.
«Admission Post-bac» est le
portail internet permettant aux
lycéens de se préinscrire et de
classer des vœux de poursuite
d’études dans le supérieur. Ouvert depuis le 20 janvier,
jusqu’au 20 mars, le site offre la
possibilité aux lycéens indécis
de faire trente-six vœux (12 par
filière). De quoi se donner un peu
de répit et se concentrer sur les
révisions du bac. Un conseil : gardez précieusement votre numéro
personnel et votre code confidentiel. Ils vous seront indispensables pour intervenir à tout moment sur le classement de vos
vœux. Gardez en tête que l’ordre
des vœux est très important voire
capital ! En effet, si vous placez
en première position une formation non sélective comme la
licence par exemple, vos autres
choix s’annuleront automatiquement et vous serez de ce
fait, affecté dans cette filière.
Une inscription sur «Admission
Post-bac» ne vous dispense pas
d’envoyer votre dossier papier.
Certaines formations, notamment les CPGE et les BTS exigent la constitution d’un dossier de candidature où figurent
vos relevés de notes.
• Admission grandes écoles
A l’image «d’Admission postbac», le portail «Grandesecoles-postbac.fr» permet aux
élèves de terminale de candidater à l’entrée d’une trentaine d’écoles d’ingénieurs
dont : HEI Lille, ICAM Lille, ISA
Lille, ISEN Lille, ESIEE Amiens,
LASALLE Beauvais, ESCOM
Compiègne. Selon Françoise
Cury, responsable communication du portail «près de
19 000 étudiants ont été recrutés par «grandesecoles-postbac» en trois ans, soit la moitié
des admis dans l’ensemble des
écoles d’ingénieurs en cinq ans
après le bac. Cette année, pour
sa 4ème édition, le portail compte
déjà trente-sept écoles d’ingénieurs et offre plus de 4 700
places aux bacheliers scientifiques». Elle ajoute : «Outre sa
vocation de simplifier les procé-
dures administratives d’inscription, ce site a également pour
mission de faciliter le choix
d’un établissement dès l’annonce des résultats d’admission
et de faire évoluer les vœux à
tout moment de la procédure».
Les inscriptions sur le site sont
ouvertes depuis le mardi 15
janvier et jusqu’au 15 avril
2009, (Choix des vœux définitifs : 16 juillet).
La procédure d’orientation active
Afin de vous aider dans la
construction de votre projet postbac, les universités de la région se
sont engagées dans la démarche
d’orientation active. Dès le mois
de janvier, l’élève de terminale
peut faire parvenir à l’université
qu’il souhaite intégrer, un dossier
comprenant ses bulletins et ses résultats aux épreuves anticipées du
bac. Avant la mi-mars, l’université
étudie le dossier et rend un avis fa-
10
vorable ou non en fonction du
projet d’orientation. Cette procédure qui n’a pas connue un garnd
succès (3200 demandes) n’est en
aucun cas un processus de présélection. Quelque soit l’avis
rendu, le lycéen reste entièrement
libre de s’inscrire dans la filière
universitaire de son choix.
Comme la plupart des universités
hexagonales, les établissements du
Nord - Pas de Calais et de la Picar-
die ont aussi adhéré au «Plan
Réussite en Licence» lancé par
Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Ce plan financé par l’Etat
vise à augmenter significativement
le taux de réussite en licence grâce
à la mise en place d’enseignants référents, d’étudiants tuteurs et de
cours de soutiens. Soulignons que
Lille 1 a été distingué pour les
premiers résultats de son plan.
Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr
Journal N 81:Gabarit journal Mat
6/03/09
15:12
Page 11
Classement des vœux :
un choix stratégique !
Vous avez jusqu’au 6 juin pour
intervenir sur le classement de
vos vœux. Après cette date fatidique, «la Phase d’admission»
prend effet avec trois étapes
clés : 9 juin, 23 juin et le 14
juillet. Dès le 9 juin, vous savez
où vous êtes admissible. Attention ! admissible ne signifie pas
que vous êtes définitivement admis ! En effet, les établissements
classent les dossiers reçus en
fonction de critères pédagogiques pour chacune des formations sans connaître l’ordre de
vos préférences, ni vous les
leurs ! Afin d’être sûr de remplir
leurs effectifs, ces derniers posent une option sur votre dossier.
À cette étape de la procédure
(23 juin), vous pouvez déjà apporter quatre réponses sur les
propositions d’admission. Un
«Oui, définitif» (vous avez obtenu satisfaction sur votre premier vœu, les autres s’annulent
automatiquement), «Oui, Mais»
(vous acceptez cette proposition
mais vous souhaitez maintenir
votre candidature pour des autres vœux mieux placés. Il y a un
petit risque : vous faire souffler la
place par d’autres candidats qui
auront opté pour un «Oui défini-
tif» !), «Non, mais» (je refuse la
proposition, mais je maintiens
ma candidature pour des vœux
mieux placés, attention vous risquez de ne plus être admis dans
la formation que vous refusez !),
Démission générale (vous
n’êtes plus candidat aux formations de votre liste de vœux...Car
vous avez déjà obtenu satisfaction !). Que ceux qui n’ont pas
obtenu de proposition d’admission sur leurs candidatures déposées soient rassurés. Une Procédure complémentaire sera
mise en place du 25 juin jusqu’à
la rentrée !
Après un bac L
Généraliste et pluridisciplinaire, le bac L apporte de solides compétences dans les disciplines littéraires ainsi qu’une
bonne culture générale. De
tous les bacheliers, ce sont les
littéraires qui s’inscrivent en
majorité à l’université (près de
80%). Logique puisque les disciplines enseignées (philosophie, lettres, langues, sciences
humaines...) sont adaptées à
leur formation. Pourtant, il
existe d’autres filières suscep-
tibles de les accueillir, il s’agit
du droit, des écoles de commerce (qui leur réservent un
concours spécifique), paramédicales, d’art, de communication, ou les filières courtes :
BTS, DUT et DEUST.
• L’université
Les lettres et les langues sont les
disciplines les plus prisées des
littéraires à l’université. En lettres, le choix s’effectue entre la licence lettres classiques ou modernes. Dans le premier cas,
vous étudierez le Grec et le Latin, dans l’autre, des cours de littérature comparée. Pour les
langues deux orientations sont
possibles : LLCE (Langues, littératures et civilisations étrangères) et LEA (Langues étrangères
appliquées).
Au
programme de la Licence LLCE
figure de la traduction, civilisation, linguistique, littérature et
de la compréhension. En LEA, le
programme est moins littéraire
car il comprend un volet économique et social. La mention culture propose trois parcours : Arts
plastiques, Musique et danse ou
Etudes artistiques et culturelles.
Deux filières sont disponibles en
Information-Communication :
Communication ou Documentation. Les Sciences humaines
regroupent quant à elles, plusieurs mentions : géographie,
histoire, histoire des arts et archéologie, philosophie, psychologie, sciences du langage et sociologie.
Le
Droit
et
l’Economie-gestion sont des filières difficiles pour les littéraires. La filière droit attire
chaque année près de 20% des
littéraires, pourtant seulement
30% d’entre eux réussissent à atteindre le second cycle sans redoubler. A méditer !
L’ école de
Gestion et de Commerce
Bac+3
(programme Bachelor)
• Un diplôme visé par l’Etat, permettant
la poursuite d’études vers le Master
• Un titre certifié niv II reconnu par
les entreprises, garantissant
l’insertion professionnelle
Ecole de Gestion et de Commerce
58 rue de l’Hôpital Militaire 59000 Lille - www.egc-lille.com
Tél : 03 28 53 00 00 - Charlotte Vanpoucke
• Les classes préparatoires
Les classes préparatoires aux
grandes écoles (CPGE) sont réservées aux meilleurs bacheliers
littéraires. Outre l’acquisition
d’une excellente méthode de travail et d’une solide culture générale, elles sont un tremplin vers
les concours de prestigieuses
écoles. Trois prépas vous sont ré-
servées. La prépa «lettres» axée
sur la philosophie, la littérature,
l’histoire contemporaine et les
langues vivantes, prépare à
l’Ecole Normale Supérieure
d’Ulm, Science Po... La prépa
«lettres et sciences sociales»
plus accès sur les sciences sociales et les maths vous ouvrira
peut-être les portes des écoles de
commerce, des Ecoles Normales
Supérieures et de l’ENSAE
(Ecole nationale de la statistique
et de l’administration économique). Enfin, la prépa «économique et commerciale» vous
préparera aux concours des
meilleures écoles de commerce !
Florine, 20 ans, L3 lettres modernes à Lille 3
“Fascinée par la langue des signes”
Pour Florine, les études littéraires sont une évidence. «J’ai toujours été fascinée par la langue des signes (LSF). Et comme en
plus je déteste les maths...», explique-t-elle. Son Bac L en
poche, elle s’inscrit en licence de lettres modernes à Lille 3. «J’ai
découvert que c’était une voie d’accès idéale au métier d’interprète LSF», raconte Florine. Il faut toutefois en passer par une
sélection. «L’option LSF n’est disponible qu’à partir de la troisième année, et l’entrée se fait sur dossier», confirme-t-elle. Sa
candidature acceptée, Florine se réjouit : «cette année est enrichissante en tout point, car
je me familiarise avec la LSF, tout en poursuivant mon exploration de la littérature française, de la linguistique...»
Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr
11
Journal N 81:Gabarit journal Mat
ÉTUDES
6/03/09
15:12
Page 12
Réalisé par Khadija Abouchan
Après un bac ES
Avec leurs profils variés, les bacheliers ES peuvent envisager toutes les filières de l’enseignement
supérieur... À l’exception des sciences.
“Une ouverture
d’esprit”
• L’université
La majorité des bacheliers ES
prennent le chemin de l’université. Et ils ont raison car la fac
leur réussit plutôt bien. Mais attention, certaines disciplines
comme le droit sont particulièrement difficiles. Cette matière
exige un travail sérieux et rigoureux. Pluridisciplinaire, la licence AES a tout pour plaire
aux bacheliers ES. Pour les plus
matheux, la Licence sciences
économiques et de gestion est
un bon tremplin vers les études
de management et de gestion.
• Les classes préparatoires
Moins de 10% des bacheliers
ES affrontent le rythme effréné
des classes préparatoires. Il en
existe pourtant une particulièrement bien adaptée au bac ES,
il s’agit de la prépa «écono-
Charlotte, 19 ans, 3ème année à
l’Institut d’Etudes Politiques
de Lille, année de mobilité
mique et commerciale» option
économie qui permet d’intégrer
les grandes écoles de commerce.
Avec la prépa «lettres et
sciences sociales» il est égale-
ment possible d’intégrer une
école de commerce, mais aussi
les ENS (Ecoles normales supérieures) et l’Ecole nationale de
la statistique et de l’administration économique.
Charlotte a fait un bac ES afin
de préparer le concours de
Sciences Po. En effet, «les
matières dispensées en première année sont très diversifiées (sciences politiques,
économie, droit...). La section ES permet d’en acquérir des bases essentielles», explique-t-elle. Cette année,
elle doit faire un stage d’une dizaine de mois, et a opté
pour le Costa Rica. Elle apprécie l’immersion totale en
pays étranger : «c’est une expérience très enrichissante, car le Costa Rica et la France ont des cultures
très différentes». Pour Sciences Po, elle précise encore : «il faut une bonne dose de motivation, car le
rythme de travail est très soutenu, mais personne n’est
là pour te forcer à aller en cours !»
• Des études plus courtes
Si vous visez des études plus
courtes, sachez qu’il existe
d’excellents BTS et DUT pour
les bacheliers ES. Il s‘agit du
DUT techniques de commercia-
lisation, gestion des entreprises
et des administrations (GEA),
gestion administrative et commerciale, gestion logistique et
transport...
Les BTS commerce international, management des unités
commerciales, négociation et
relations clients, assurance,
comptabilité-gestion.
Pour en savoir plus :
• «Guide de l’enseignement supérieur dans le Nord-Pas
de Calais et la Picardie», La Voix l’Etudiant,
• «Que faire après le bac ?», Hors-série, l’Etudiant
Après un bac S
Le bac S est sans conteste celui qui offre le plus de possibilités de poursuites d’études.
Charlotte, 20 ans, 1ère année de
licence en biologie à
l’université de Lille 1
• L’université
Ces derniers temps les filières
scientifiques semblent souffrir
d’une désaffection. Cependant,
elles restent la voie la plus empruntée des bacheliers scientifiques. Plus de la moitié des bacheliers S souhaitant étudier en
fac choisissent d’entrer en Licence sciences et technologies. La filière STAPS (sciences
et techniques des activités physiques et sportives), connaît un
succès grandissant auprès des
scientifiques.
Même si les résultats au
CAPES sont toujours aussi
faible, l’offre de formation
s’est étoffée avec l’émergence
de nouveaux métiers liés au
bien-être, la santé et au marketing.
• Les classes préparatoires
Les CPGE attirent près de 1/3 des
bacheliers S. Beaucoup optent
pour les prépas scientifiques,
mais les autres (économiques et
commerciales) sont également
adaptées à leurs profils.
Les scientifiques
•Maths sup/maths spé : avec
trois filières en première année
(MPSI, PTSI, PCSI) débouchant
sur quatre filières en seconde
année (MP maths-physique/PC
physique-chimie/PT physique
et technologie/PSI physique et
science de l’ingénieur),
• La prépa bio-véto : si vous optez pour une école vétérinaire,
d’agronomie, de géologie ou d’environnement, la filière pluridisciplinaire BCPST-véto (biologiechimie-physique-sciences de la
terre) est faite pour vous.
• La prépa technologique :
TSI (Technologies et Sciences
Industrielles
• La prépa ATS : il existe toujours des passerelles dans l’enseignement supérieur. Après un BTS
ou un DUT, vous pouvez préparer les concours des écoles d’ingénieurs en passant par une prépa
ATS (classe d’adaptation techniciens industriels supérieurs).
“Comprendre le
corps humain”
Chez Charlotte, la curiosité
est une seconde nature ! «J’ai
toujours cherché à comprendre le monde, en particulier
en m’aidant des outils de la
science»,
raconte-t-elle.
Après un Bac S, Charlotte a d’abord rejoint la fac de médecine... avant de se réorienter vers la biologie. Un changement dans la continuité. «Biologie, physique, chimie...
Les études en sciences de la vie et celles de médecine
s’appuient sur le même socle de connaissances scientifiques et requièrent les mêmes qualités : rigueur du
raisonnement, esprit de synthèse...», explique-t-elle.
Malgré le changement de filière, Charlotte n’a donc pas
perdu sa motivation : «comprendre la mécanique du
corps humain, c’est toujours ce qui me passionne !»
Médecine : création d’une licence santé
Les études de Médecine, Pharmacie, odontologie et sage-femme sont une voie très prisée des S. Même si les bacheliers scientifiques sont les mieux préparés à
passer le cap de la première année, on constate que seuls 20% des étudiants passent la barre du numerus clausus, qui fixe le nombre de places ouvertes en
deuxième année. C’est pour «en finir avec ce «gâchis» de la première année de médecine que Valérie Pécresse a décidé de créer une licence
santé. Dès la rentrée 2010, les études médicales débuteront par une grande année commune. Avec cette licence santé, la ministre de l’Enseignement Supérieur
et de la Recherche, souhaite faciliter les passerelles, notamment au sein des facs de sciences et offrir de nouvelles perspectives aux étudiants en situation
d’échec. Une licence similaire est également à l’étude pour le paramédical. A suivre....
12
Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr
Journal N 81:Gabarit journal Mat
6/03/09
15:12
Page 13
Après un bac STG
Le bac STG (sciences et technologies de la gestion) a pour
vocation de faciliter la poursuite d’études dans le supérieur. Toutefois, si vous souhaitez tirer au mieux profit de
vos enseignements, mieux
vaut choisir une filière courte
et professionnelle. Avis aux
bacheliers STG, le lycée Gaston Berger de Lille et le lycée
Thuillier d’Amiens recher-
chent des candidats pour
leurs classes prépa commerciale ! Leur politique: donner
des perspectives ambitieuses
aux bons élèves de STG et de
contribuer à la diversité.
• Privilégiez les filières professionnelles
Les filières professionnalisées
sont celles qui conviennent le
mieux aux bacheliers STG. Plébiscitées par plus de la moitié
d’entre eux, les filières
courtes, types BTS et DUT,
s’inscrivent dans la continuité des matières qu’ils ont
étudiées en terminale. À
quelques exceptions près, les
études universitaires ne font
pas bon ménage avec les STG.
Les écoles de marketing ou de
communication, ainsi que
celles qui dépendent des chambres de commerce et d’industrie peuvent également convenir aux STG.
Romain, 19 ans, DEUST assistant
juridique à l’UVHC
“De l’expérience”
Romain rêve d’exercer un jour
le métier de clerc de notaire.
Voilà pourquoi, après un bac
STG, il s’est dirigé vers un
DEUST Assistant Juridique.
Une suite logique selon lui :
«lorsque l’on vient d’un Bac
STG, on sait où l’on met les
pieds. Alors que mes camarades issus de bacs généraux
découvrent de nouveaux enseignements, pour moi il s’agit d’approfondir des matières
déjà abordées depuis la première : droit, informatique,
comptabilité...» Cette formation comporte aussi une partie
pratique, au grand bonheur de Romain. «En deuxième année, on doit effectuer un stage de deux mois : une excellente occasion d’acquérir un peu d’expérience !»
Après un bac technologique
On compte trois principaux bacs technologiques : les bacs STI (sciences et
technologies industrielles), STL (sciences et technologies de laboratoire) et
ST2S (sciences et technologies de la santé et du social). Ces bacheliers semblent
s’épanouir principalement dans les filières courtes types BTS/DUT, mais
également au sein d’écoles spécialisées.
• Après un bac STL
Vous avez le choix parmi de
nombreux BTS et DUT de
bio-chimie. Il s’agit des BTS
analyses biologiques, biochimiste, biotechnologie, et
BTSA (brevets de techniciens supérieurs agricoles)
analyses agricoles biologiques et biotechnologiques
ou industries agroalimentaires. Pour les DUT, on recense le DUT génie biolo-
gique, génie chimique,
sciences et génie des matériaux et chimie, etc. Vous
pouvez tenter également les
concours des écoles paramédicales. Les formations
qui sont les plus adaptées à
votre profil sont celles de laborantin d’analyses médicales, de manipulateur en
électroradiologie médicale
ou de pédicure-podologue.
Quelques classes prépa vous
sont ouvertes : la TPC (technologie et physique chimie)
pour ceux qui ont suivi une
spécialité «chimie» et la TB
(technologie biologie) pour
les profils «biochimie-génie
biologique». Ces classes
prépa vous ouvriront les
portes des écoles ingénieurs
spécialisées dans la chimie ou
l’agronomie.
• Après un bac ST2S
Le bac ST2S (Sciences et Technologies de la santé et du social) qui remplace le Bac SMS
a pour vocation de faciliter la
poursuite d’études dans le supérieur.
A vous, toutes les études menant aux carrières sociales
(éducateur, assistant de service
social...). Pour cela, il existe le
DUT carrières sociales (IUT.B
de Tourcoing), riche de quatre
options : animation sociale et
socio culturelle, assistance sociale, éducation spécialisée ou
gestion urbaine. Une année
d’études supplémentaire après
ce DUT permet d’obtenir le diplôme d’état d’assistant de service social. Les instituts de
soins infirmiers vous préparent
aux différents concours paramédicaux. Si vous avez un bon
niveau en sciences, n’oubliez
pas les BTS analyses biologiques, diététique ou le certificat de capacité d’orthophoniste
à Lille 2 et le diplôme de technicien supérieur en imagerie
médicale et radiologie thérapeutique aux lycées Valentine
Labbé, de l’Escaut (Valenciennes), Guy Mollet Arras).
Enfin, le BTS économie sociale
et familiale qui est en parfaite
adéquation avec votre bac.
•Après un bac STI
Les BTS maintenance industrielle, conception de produits industriels et technico-commercial sont les
trois formations STS qui
vous conviennent le mieux.
D’autres BTS industriels
vous sont également accessibles comme ceux du bâti-
ment, génie mécanique, génie électronique et électrotechnique, génie des matériaux. Avec un très bon
niveau en maths et en
sciences physiques vous
pouvez envisager un cursus
à la fac en sciences et technologies pour l’ingénieur, en
IUP génie électrique et informatique industrielle (avec un
bac+1 validé) à l’université
de Valenciennes ou d’Artois.
Certaines écoles d’ingénieurs
disposant d’une prépa recrutent également après le bac,
sur dossier c’est le cas de
l’ISTN, d’HEI...
Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr
Pauline, 19 ans, 1re année de DUT
Génie Biologique à l’IUT A
Après un bac STL passé à Versailles,
Pauline choisit le Nord pour préparer un
DUT Génie Biologique. Après un premier
semestre difficile, Marie s’est ensuite
sentie plus à l’aise : «Au premier semestre, j’avais des difficultés en maths,
physique et chimie. Par contre, le
deuxième semestre est plus simple
pour les élèves issus d’un bac STL : il s’agit d’approfondir
des matières abordées en première et terminale, telle la microbiologie, l’immunologie...» L’année prochaine, Pauline
souhaite choisir l’option analyse biologique et biochimique.
«Je voudrais devenir technicienne de laboratoire. Je suis
passionnée par le domaine du «petit» appliqué au médical».
Clémentine, 21 ans, préformation
d’éducateur spécialisé au Lycée StJoseph de Saint Martin-Boulogne
Attirée par les carrières sociales, Clémentine décide de préparer un Bac
ST2S. Elle choisit ensuite de suivre la
préformation d’ES. «Le concours d’entrée est très sélectif : seul un candidat
sur dix est reçu !», prévient-elle. S’ensuivent pour les reçus deux années
d’étude, dont une très grande part réservée à la pratique : «sur les trois ans de formation, nous effectuons 15 mois de stage», se réjouit Clémentine. «Le relationnel est vital dans ce métier», souligne-t-elle aussi. «Il faut
savoir se montrer patient et à l’écoute. Et aimer le travail en
équipe, car un ES agit toujours en lien avec des animateurs,
des médecins...»
Sébastien, 23 ans, DUT en
informatique à l’IUT de Maubeuge
Amoureux des nouvelles technologies,
Sébastien opte pour un Bac STI spécialité Génie électrotechnique. Une orientation qu’il explique aussi d’un point de
vue pédagogique : «le bac STI accorde
une large place à la pratique en atelier,
ce qui était fondamental pour moi».
C’est donc très logiquement que Sébastien se dirige ensuite vers un DUT en
génie logiciel. «Apprendre à créer des programmes informatiques et, plus généralement, approfondir mes connaissances dans ce domaine qui me passionne, c’est cela qui
m’a motivé». Les qualités nécessaires pour réussir ? «Avoir
l’esprit de groupe, être rigoureux et, surtout, débrouillard !»
13
Journal N 81:Gabarit journal Mat
6/03/09
15:12
Page 14
SALON de la Poursuite d’Etudes
13 & 14 Mars 2009 • Lille Grand Palais • 9h/18h
Infos : 03 20 63 67 17 - www.lavoixletudiant.fr
Étudiants en poursuite d’études (bac+2+3) :
Informez-vous sur les Licences et Masters
Plan du salon
Programme des conférences
Vendredi 13 Mars
Samedi 14 Mars
9:30 : Les métiers de la fonction commerciale et de
la grande distribution.
9:30 : Travailler dans la
banque, l’assurance,
l’expertise comptable.
11:30 : Donner une dimension
internationale à vos
études.
11:30 : Comment décrocher
et réussir un entretien
d’embauche ?
14:30 : Comment décrocher
et réussir un entretien
d’embauche ?
14:30 : Formation en
apprentissage après
un bac+2+3.
16:00 : Les métiers de la sécurité nationale (gendarmerie, police, armées...)
16:00 : Bien choisir son master
universitaire.
Liste des exposants
FORMATIONS
ALESIA FORMATION
MARCQ EN BAROEUL
Tél : 03 20 51 26 27
Stand : P4
AMOS (Académie
du Management des
Organisations Sportives)
PARIS
Tél : 01 44 64 83 83
Stand : P5
Armée de l’Air
LILLE
Tél : 03 20 55 25 41
Stand : P39
ENACO
LILLE
Tél : 03 20 32 43 08
Stand : P32
EPSI
Ecole Privée des Sciences
Informatiques
ARRAS
Tél : 03 21 71 33 34
Stand : P37
Faculté Libre des Sciences
Economiques et de Gestion
ISEA
LILLE
Tél : 03 20 13 40 20
STAND : P30
Groupe ISA
CAMPUS CEPRECO
C.COM / CNDE / IPRA / E2ST
ROUBAIX
Tél : 03 20 24 23 23
Stand : P47
LILLE
Tél : 03 28 38 48 48
Stand : P9
IAE Licence
Professionnelle
DBS
Ecole Supérieure de Vente
Industrielle Internationale
LILLE
Tél : 03 20 12 34 50
Stand : P3
DOUAI
Tél : 03 27 93 75 97
Stand : P25
IÉSEG School
of Management
EBI
CERGY
Tél : 01 30 75 62 50
Stand : P1
EFAB
L’Ecole des Métiers
de l’Immobilier
LILLE
Tél : 03 20 15 16 77
Stand : P31
LILLE
Tél : 03 20 54 58 92
Stand : P34
ARMENTIERES
Tél : 03 20 77 10 49
Stand : P28
LICENCE PROFESSIONNELLE
DISTECH – MANAGEMENT
EN DISTRIBUTION
Tél : 03 22 82 73 46
Stand : P27
LILLE
Tél : 03 20 12 34 16
Stand : P3
Université du Littoral Côte
d’Opale
ISEFAC ALTERNANCE
LILLE
Tél : 03 20 42 78 50
Stand : P21
MAESTRIS SUP
LILLE
Tél : 03 20 06 02 89
Stand : P40
ISEFAC BACHELOR
PROMOTRANS – SUP DE LOG
LILLE
Tél : 03 20 42 78 50
Stand : P21
ISEG
LILLE
Tél : 03 20 85 06 96
Stand : P2
SEAD
Université de Lille 3
Service d’Enseignement A
Distance
ISIALM
VILLENEUVE D’ASCQ
Tél : 03 20 41 62 28
Stand : P42
LE MANS
Tél : 02 43 50 25 85
Stand : P33
ITIN
Informatique – Réseaux
Systèmes Information
Réseau des écoles de la
CCI de Versailles Val d’Oise
/ Yvelines
CERGY PONTOISE
Tél : 01 34 20 83 63
Stand : P24
IUT B
Université de Lille 3
TOURCOING
Tél : 03 20 76 25 00
Stand : P42
MÉTIERS
Centre d’Information et de
Recrutement des Forces
Armées
MONTREUIL SOUS BOIS
Tél : 01 48 57 97 44
Stand : P14
Compagnie Régionale des
Commissaires aux Comptes
SUAIO – Université de Lille 3
Service Universitaire
d’Accueil d’Insertion et
d’Orientation
LILLE
Tél : 03 20 14 90 90
Stand : P29
LA VOIX – L’ETUDIANT
VILLENEUVE D’ASCQ
Tél : 03 20 41 62 46
Stand : P42
LILLE
Tél : 03 20 63 67 17
Stand : P12
UFR Infocom
Université de Lille 3
Mutuelle Générale de
l’Education Nationale
ROUBAIX
Tél : 03 20 65 66 00
Stand : P42
MGEN
LILLE
Tél : 03 20 12 21 81
Stand : P35
ROUBAIX
Tél : 03 28 33 36 20
Stand : P8
Université d’Artois
Faculté des Sciences
Appliquées
KIOSQUE
INFO
BÉTHUNE
Tél : 03 21 64 71 23
Stand : P41
WASQUEHAL
Tél : 03 20 66 89 90
Stand : P10
VILLENEUVE D’ASCQ
Tél : 03 20 43 43 43
Stand : P45
SMBG – Eduniversal
VALENCIENNES
Tél : 03 27 51 76 03
Stand : P13
LILLE
Tél : 03 20 15 16 77
Stand : P31
Université Lille 1
LILLE
Tél : 03 28 38 29 39
Stand : P33
IUT C
Lille 2
EFFICOM
DUNKERQUE
Tél : 03 28 23 73 73
Stand : P
VILLENEUVE D’ASCQ
Tél : 03 28 76 96 60
Stand : P26
Institut d’Administration
des Entreprises
(IAE)
Institut Supérieur
du Transport et de la
Logistique Internationale
14
Institution Saint Jude
SUP’SAINT JUDE
Métiers, Formation
2nds et 3èmes cycles
Stand : P11
NORD ECLAIR
ROUBAIX
Tél : 03 20 250 250
Stand : P18
VOIXEMPLOI.COM
LIBRAIRIE
Université de Picardie
Jules Verne
Stand : P12
AMIENS
LILLE
Tél : 03 20 78 40 40
Stand : P18
Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr
Journal N 81:Gabarit journal Mat
6/03/09
15:12
Page 15
Réalisé par
Vincent Glavieux
PUBLIREPORTAGE
Partir étudier
en Suisse
Connaissez-vous l’Université de Neuchâtel (Suisse) ? Située à
une vingtaine de kilomètres de la frontière française, au cœur
de la ville, l’UniNe est une petite université, dont les maîtres
mots sont convivialité et ambition.
L’UniNe :
elle a tout d’une grande !
Créée en 1909 (elle fêtera son
centenaire en mai), l’Université
de Neuchâtel est ce qu’on
pourrait appeler une “petite”
université : 3 700 étudiants
environ. Mais loin de considérer
sa petite taille comme un handicap, l’UniNe en a fait une force.
Ici, on a en effet décidé de jouer
la carte de la proximité entre
les jeunes et le corps enseignant, notamment grâce à un
taux d’encadrement élevé : près
d’un professeur pour 30 étudiants ! Les étudiants sont également invités à participer active-
ment aux cours : travaux de
groupes, séminaires et excursions
sont fréquemment organisés.
Côté formation, l’Université
neuchâteloise est un établissement pluridisciplinaire
qui compte cinq facultés : lettres et sciences humaines,
sciences, droit, sciences économiques et théologie. Parmi les
diplômes proposés : littérature
française,
hydrogéologie
(l’étude des eaux souterraines),
droit du sport… Cette année,
l’UniNe a ouvert plusieurs filières uniques en Suisse,
dont une en journalisme (en
association avec la Fondation
du Centre Romand de Formation des Journalistes) et une en
études muséales (en partenariat
avec l’Ecole du Louvre).
Dans le domaine de la recherche, l’UniNe est réputée
pour son travail en biologie (elle
assume la direction du Pôle de
recherche national “Survie des
plantes”), en ethnologie, en droit
de la santé, ainsi que pour son
Institut de recherches économiques et sa Maison d'analyse
des processus sociaux.
Une université “eurocompatible”
Bien qu’elle ne soit pas membre
de l’Union Européenne, la
Suisse s’est engagée dans le
processus de Bologne. Outre
une réelle volonté à promouvoir
la mobilité des étudiants et des
enseignants chercheurs, celui-ci
prévoit, entre autres, l’introduction d’un système d’harmonisation des grades académiques à
l’échelle européenne (la fameuse
réforme « LMD » : Licence –
Master – Doctorat). Par conséquent, pas d’inquiétude à avoir :
tous les diplômes délivrés
par l’Université de Neuchâtel
bénéficient d’une équivalence et d’une reconnaissance
dans les 45 autres pays européens qui ont signé la Déclaration de Bologne, dont la
France.
L’Université place par ailleurs beaucoup d’importance
sur la dimension internationale. En plus des programmes
d’échange Erasmus qu’elle a mis
en place à travers toute l’Europe,
l’UniNe entretient des liens
étroits avec l’Université de Newcastle (Australie), l’Université
d’Utah (États-Unis) et l’Univer-
sité de Los Andes (Colombie).
Une ouverture culturelle qui
n’est pas à sens unique, puisque
le campus neuchâtelois accueille chaque année près de
25% d’étudiants étrangers, issus d’une centaine de pays
différents, ainsi que 40% d’étudiants provenant des autres cantons suisses. Attention, si vous
décidez de faire une période
d’études en Suisse, rapprochezvous du Service des migrations :
un permis de séjour est en effet
requis (informations en ligne :
http://www.ne.ch).
Morgane, 21 ans, 1ère année de Master en
Psychologie à l’UniNe
Au moment de choisir le lieu de ses études supérieures, Morgane n’a pas
hésité bien longtemps : elle a opté pour Neuchâtel. “C’est vrai que j’aurais pu aller à Genève ou à Lausanne, mais la taille humaine de
l’UniNe m’a attirée : les professeurs nous connaissent mieux et
le fait d’être un nombre restreint rend possible des discussions
enrichissantes”, explique-t-elle. “Et puis, le cadre de vie est également très appréciable : entre le lac, les Alpes ou la vieille ville, Neuchâtel ne manque pas de charme !” Après avoir découvert la psychologie au cours de
sa licence (appelée Bachelor of Arts en Suisse), elle a décidé de se spécialiser dans ce domaine en master. Et après les études ? “J’aimerais travailler dans la communication
ou les relations publiques”.
Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr
Infos pratiques
Dans notre région, l’Université de Neuchâtel a signé un accord de mobilité Erasmus avec l’université des Sciences et
Technologies de Lille 1 (section Sciences économiques).
• S’inscrire à l’UniNe :
http://www2.unine.ch/futuretudiant/page1514.html
• Consulter l’offre de formation de l’UniNe :
http://www2.unine.ch/formation
• Droits d’inscription : 1060 euros pour une année en
Master. Si vous êtes étudiant Erasmus, vous acquittez les
droits de votre université en France.
• Demande de bourse :
http://www.sbf.admin.ch/htm/themen/bildung/stipendien/e
skas_fr.html
• Le Franc suisse (CHF) : Eh oui, pas d’euro en Suisse !
Taux d’échange : un euro vaut environ 1,50 CHF.
• Transports et accès : frontalière de la France, Neuchâtel est à une demi-heure de la capitale fédérale Berne, à un
peu plus d'une heure de la métropole économique Zurich et
de la cité internationale Genève. La ville propose un réseau
de bus et, pour les plus sportifs, des pistes cyclables, ainsi
qu’un système de locations de vélos.
Entre lac
et montagnes…
De manière générale, le coût de
la vie est moins élevé à Neuchâtel que dans les grandes villes
du pays (mais plus qu’en
France…). Pour se loger, comptez entre 260 et 340 euros par
mois pour une chambre en résidence universitaire (300 places
au total). En matière de santé, le
formulaire E111 ou la carte européenne d’assurance-maladie
vous permettra d’être pris en
charge dans les mêmes conditions que les Suisses. Une participation forfaitaire est demandée en cas de soins. Et pour
vous aider à financer votre séjour, l’Etat fédéral destine entre 210 et 240 bourses par an
à des étudiants étrangers déjà
titulaires d’un diplôme du supérieur.
Sur le campus, l’Université de
Neuchâtel encourage le développement des nouvelles technologies : accès WIFI sur tout le
campus, bornes internet, visioconférence, WebTV… Côté détente, les jeunes peuvent profiter d’une vie étudiante
fortement développée en ville
(festival international du film
fantastique, théâtres, salles de
concerts…) et d’un cadre naturel enchanteur, baigné par un
lac de 220 kilomètres carré et
protégée par les montagnes
alentour.
15
Journal N 81:Gabarit journal Mat
ÉTUDES
6/03/09
15:12
Page 16
Réalisé par Marie Chaillou
Préparer
SCIENCES PO
Nombre d’étudiants en rêve mais peu y arrivent : bien
qu’universitaires, les prestigieux cursus en sciences
politiques sont très sélectifs. Pour les intégrer, une
préparation peut être nécessaire.
Les épreuves
En province ou à Paris, les Instituts
d’études politiques (IEP), plus
connus sous le nom de Sciences Po,
sont accessibles sur concours. Le
premier réflexe pour appréhender
ces concours, c’est de savoir en quoi
ils consistent.
Sachez avant tout qu’il existe non
pas un mais des concours : on
peut en effet intégrer un IEP en première, seconde, troisième ou quatrième année selon les filières et les
établissements. A chaque niveau
d’entrée correspond donc un
concours ou une procédure d’admission, basés sur des épreuves
écrites, la présentation d’un dossier
ou un entretien. Tous les IEP sont
accessibles directement après
le bac. Le concours d’admission en
première année de Sciences Po Lille
comprend par exemple une épreuve
de questions contemporaines, avec
cette année deux sujets au choix sur
les thèmes “Le Libéralisme” et/ou “La
guerre”, une épreuve d’histoire et une
épreuve écrite de langue vivante.
Un tremplin : le lycée
Même si ces épreuves restent très
sélectives, une des meilleures préparations reste... le lycée. Si depuis
la seconde ou la première vous
travaillez régulièrement, et qu’en
plus vous suivez de très près l’actualité internationale, vous avez
toute les chances de bien vous placer. Cette préparation inscrite
dans la durée permet de bien
comprendre l’actualité et de
mieux assimiler ses évolutions. L’épreuve d’histoire pour
l’entrée en première année porte
par exemple sur le programme de
première et terminale : ne faites
donc pas d’impasse sur cette matière et concentrez-vous sur des
disciplines comme les lettres, la
géographie, les langues ou les
sciences économiques. N’hésitez
pas à vous procurez les annales
des épreuves des années antérieures. Mettez également à profit
les périodes de vacances pour
vous concentrer sur la préparation
des épreuves.
Se préparer en se formant
On peut aussi, après le bac, choisir
des cursus dont les disciplines
principales constituent une bonne
préparation au concours. Les cursus universitaires, comme les
licences en lettres, histoire ou
droit, sont particulièrement
adaptés car ils permettent de développer sa culture générale, et
d’acquérir une bonne méthodologie pour l’épreuve de dissertation.
L’avantage, c’est que tout en s’armant pour le concours, l’étudiant prépare un diplôme
qu’il pourra poursuivre ou valider en cas d’échec à l’entrée
des IEP. Mais ce choix suppose
un investissement personnel
important : même si les cours
constituent une bonne base de travail, vous devez continuer à suivre
l’actualité et à travailler certaines
disciplines comme les langues ou
l’histoire.
Certaines classes préparatoires aux grandes écoles
(CPGE) littéraires proposent
également une préparation
aux concours des IEP. Ces formations de deux ans préparent
aux grandes écoles (écoles normales supérieures, écoles de
commerce, de journalisme...).
Au cours de la première année,
plus connue sous le nom d’hypokhâgne, certains lycées proposent une option spécifique «
Sciences Po » pour préparer les
IEP. Les préparationnaires littéraires sont d’ailleurs trois fois
plus nombreux à entrer à
Sciences Po qu’à l’Ecole normale
supérieure ! L’avantage là encore
est de bénéficier d’un cursus
qui, en cas d’échec aux IEP, permet de valider des crédits ECTS
et d’envisager d’autres débouchés, en écoles ou à l’université.
Un concours commun pour six IEP
Depuis l’année dernière, les Instituts d’Etudes Politiques de Lille (IEP), Aix-en-Provence, Lyon,
Rennes, Strasbourg et Toulouse ont mis en place un concours commun pour l’accès en première année. Au total, 1 100 places sont mises en jeu au sein des six IEP. Dans la région, les
épreuves seront organisées à la faculté de droit de Lille 2, le 3 juillet prochain. Les inscriptions
sont ouvertes depuis le 2 mars et jusqu’au 2 juin 2009 sur le site http://concourscommun.iep.fr.
Frais d’inscription : 60 € pour les boursiers et 180 € pour les non-boursiers.
16
Des parcours
spécialisés
Certaines formations ont en
ligne de mire la préparation aux
concours des IEP. Leur durée est
variable : elle peuvent s’échelonner sur une année après le
bac ou se limiter à quelques
stages intensifs pendant les vacances. L’université Lille 3
propose par exemple un cursus d’un an après le bac spécifiquement adapté à la préparation du concours. Au
programme : histoire, culture
générale, langue vivante,
concours blancs... Le plus de
cette prépa ? : elle permet d’obtenir une équivalence avec une
première année de licence d’histoire, de lettres ou de philosophie. A l’Université Catholique
de Lille, la faculté libre de
sciences économiques et de
gestion, et dès la rentrée prochaine la faculté libre des lettres et sciences humaines
proposent elles aussi des préparations en un an après le
bac. Là encore des passerelles
existent pour rejoindre un cursus universitaire ou postuler
dans d’autres écoles. En dehors
des universités, de nombreuses
prépas privées vous promettent
monts et merveilles : dans tous
les cas, renseignez-vous sur le
taux d’étudiants réellement
admis en IEP après le cursus
avant de signer un chèque en
blanc.
Enfin sachez que le Centre National d’Enseignement à Distance (Cned) propose également une préparation à
l’entrée en première année
d’IEP. Vous pourrez travailler de
chez vous l’ensemble ou une
partie des épreuves, et participer à des stages intensifs pendant l’année scolaire ou les vacances d’été.
Science po labellise
une préparation au concours
Pour la première fois, l’IEP de Lille, avec les IEP de Rennes,
Lyon, Aix-en-Provence, Strasbourg et Toulouse, vont labelliser une préparation payante au concours commun. C’est le
Groupement d'Intérêt Public Santexcel de Loos qui assurera
la préparation par Internet. “De plus en plus d’étudiants
passent par des prépas privées alors que nous
sommes dans une logique de démocratisation. C’est
contradictoire !”, s’indigne Pierre Mathiot, directeur de
l’IEP de Lille, “notre choix est symboliquement fort,
mais il est basé sur des critères de qualité et de prix”.
La préparation sera en effet accessible pour un coût de 390
euros pour les étudiants non boursiers et de 250 euros pour
les étudiants boursiers. Sciences Po Lille s’engage depuis
plusieurs années dans une politique de démocratisation de
son cursus. Il propose par exemple un programme d’études
intégrées (PEI) pour accompagner les lycéens issus de milieux modestes vers la préparation du concours, ou plus récemment une prépa à l’Ecole Nationale d’Administration
(ENA) spécifiquement adaptée aux besoins des étudiants issus de ces mêmes milieux.
Plus d’infos : http://iep.univ-lille2.fr
Pour les autres prépas : consultez www.lavoixletudiant.fr
Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr
Journal N 81:Gabarit journal Mat
6/03/09
15:12
Page 17
@
Réalisé par Giulia De Meulemeester
INTERNET
Internet, une
source sûre ?
Qui n’a jamais surfé sur la vague documentaire du Web
afin d’y pêcher les éléments incontournables pour réussir
sa copie ? Mais méfiance, Internet regorge d’informations et de désinformations, de liens et de raccourcis hasardeux. Carte et boussole en main, quelques pistes
pour ne pas s’emmêler dans les fils de la Toile.
Les pièges à éviter
Si aux yeux de l’étudiant Internet s’apparente à une bibliothèque universelle,
l’outil est cependant à manier avec précaution. Avant de pénétrer dans le labyrinthe de cette immense médiathèque
virtuelle, le cybernaute doit développer un sens critique pour arriver à des
informations pertinentes et valides.
Comme tout usager peut être producteur et diffuseur d’informations, la désinformation est donc chose courante sur
Internet. Il est alors indispensable de
se renseigner sur l’auteur et l’éditeur
du site, de vérifier la source, le statut
et la date du document.
La structure en réseau d’Internet et la
multitude de liens entre les pages peuvent également dérouter les recherches. Valentin, étudiant en master 2
histoire-recherche, avoue se prendre facilement au piège de la Toile, “Je lis ce
qui est intéressant pour mon sujet
de mémoire mais aussi ce qui m’intéresse en général. Du coup j’avance
moins vite”. Autre faille d’Internet, sa
mobilité fait que de nombreuses données sont éphémères, des sites disparaissent ou changent d’adresse en fonction de l’actualité.
Stratégie à adopter
pour bien fouiller
Effectuer une recherche documentaire
sur Internet suppose deux pré requis :
chercher au bon endroit et choisir les
bons mots-clés. Il faut être immédiatement très précis afin de restreindre le
nombre de documents. Pour cela, utilisez des termes spécifiques plutôt que
généraux, de préférence des noms et
pas plus de trois mots au début. Affinez
votre recherche en vous servant des
opérateurs booléens : ET ou AND ou +,
pour les mots exigés, OU ou OR pour
les mots au choix, SAUF ou – pour les
mots interdits et PRES DE pour s’assurer
que deux mots-clés sont proches l’un
de l’autre, à l’intérieur d’un groupe de
dix mots. Usez des guillemets uniquement pour retrouver une expression
exacte et ajoutez un astérisque à la fin
d’un mot pour travailler sur les
termes d’une même famille.
Contre les effets de l’hypertextualité adoptez un mode de lecture non
linéaire. Sauvegardez uniquement ce
qui vous semble utile et dès que vous
avez l’info pertinente, arrêtez. Après
avoir glané toutes ces infos, critiquezles et classez-les. Prudence enfin face
au célèbre copier/coller, le plagiat n’est
pas loin !
Pour vos recherches bibliographiques,
consultez les catalogues numériques
avant de vous rendre en bibliothèque,
vous gagnerez un temps précieux !
Quant aux bibliothèques qui sont loin
de chez vous, sachez que, le téléchargement d’archives en ligne se développe en Europe. En novembre 2008,
la Commission européenne lance le site
www.europeana.eu,
rattaché
à
www.gallica2.bnf.fr. Riche de la mise en
commun des bibliothèques nationales
des 25 Etats membres, il propose de
nombreux documents (textes, images,
vidéos, sons) téléchargeables en version intégrale dans toutes les langues
de l’espace européen.
Certaines encyclopédies flirtent aussi
avec le Web. Avec le succès de Wikipédia, de l’allemand Bertelsmann, les incontournables Larousse et Hachette,
pourtant fortement attachées au papier,
se sont mis, eux aussi, au numérique.
Les avantages
de la métarecherche
La métarecherche est un moyen efficace
pour multiplier les sources. Cette démarche permet de trouver des documents dans plusieurs bases de données
et catalogues en une seule requête.
Comme pour un moteur de recherche
classique, il s’agit simplement de lancer
une interrogation à l’aide d’un mot-clé
sur un métamoteur de recherche. Celuici explore simultanément divers autres
sites de recherche, compile les résultats
et les affiche selon leur source. Grâce à
cette opération, les doublons sont éliminés et les résultats sont classés par ordre de pertinence. Alors à vos claviers !
Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr
Carnet du NET
Outre les traditionnels moteurs de recherche (google,
yahoo, lycos, wikipédia, altavista…), Internet abonde
de sites documentaires utiles et fiables. Petit florilège
de bonnes adresses :
• www.europeana.eu, bibliothèque numérique, lancée en novembre 2008 par la Commission européenne.
• www.ccfr.bnf.fr, le Catalogue Collectif de France
permet de localiser plus de 15 millions de documents
conservés à la Bibliothèque nationale de France et
dans les principales bibliothèques françaises (municipales, universitaires et spécialisées). La localisation du
document est indiquée sous chaque fiche descriptive,
il est possible de réaliser des demandes de Prêt-InterBibliothèques via ce site qui donne aussi accès à trois
grands catalogues numériques :
- www.bnf.fr, catalogue de la Bibliothèque nationale
de France.
- www.sudoc.abes.fr, système universitaire de documentation, catalogue des bibliothèques de l’enseignement supérieur.
Et la Base Patrimoine, catalogue des fonds anciens et/ou
locaux de 60 bibliothèques municipales et spécialisées.
• www.bm-lille.fr, www.mediathequederoubaix.fr,
catalogues numériques de la région, la bibliothèque
de votre municipalité en possède peut-être un !
• www.larousse.fr et www.ehmelhm.hachette-multimedia.fr, célèbres encyclopédies disponibles gratuitement sur le Net.
• www.wikiwix.com, méta- moteur de recherche multilingue, il ne donne que des résultats de pages Wikipédia.
• www.kartoo.com, méta-moteur de recherche original.
Il présente ses résultats sous forme de carte permettant
de visualiser les connections entre les sujets et de préciser sa recherche. Les sites trouvés sont représentés par
des pages plus ou moins grosses selon leur pertinence.
• www.signets.bnf.fr, répertoire encyclopédique de
sites gratuitement accessibles. Le site recense plus de
7000 ressources choisies pour la qualité de leur
contenu et classées par thème.
• Astuce : sur www.google.fr, pensez à cliquer sur le
rameau plus et encore plus en haut de la page. Vous
pourrez cibler directement.
17
Journal N 81:Gabarit journal Mat
6/03/09
15:12
Page 18
AGENDA
Valérie Lemercier
Elle créait l’évènement l’année dernière en ressuscitant le
Palace, un lieu mythique des
nuits parisiennes avec son one
woman Show. La voici désormais sur les routes de France
après 6 ans d'absence !
Mardi 10 Mars
au Zénith de Lille.
Anaïs
Révélée en 2006 avec l’excellent album « Cheap Show », la
divine Anaïs reprend la route
pour une tournée et la présentation de son dernier opus
“The love album”, sorti en novembre dernier chez Polydor.
Mercredi 11 mars
à l’Aéronef de Lille
Caravan Palace
L’histoire du groupe est à
l’image de leur musique. Un
mélange détonnant d'electro,
de punk, de swing jazz et de
charleston futuriste le tout
saupoudré par l’esprit de
Django Reinhardt pour la
touche Jazz-manouche !
Vendredi 13 mars
au Splendid de Lille
The Christians
“Acoustique Tour”
Groupe pop-soul phare de la
fin des années 80 – début 90,
the Christians s’est fait connaître grâce au tube “Words”.
Originaire de Liverpool, le
groupe fait son grand retour
sur scène et en acoustique !
Samedi 4 avril
au Splendid de Lille.
Sefyu
L’année 2009 sera placée
sous le signe de Sefyu. Jugez
vous-même : son album “Suisje le gardien de mon frère ?”
(Because Music), est déjà
disque d'or ! Sa tournée hexagonale est un succès. Il vient
de remporter une Victoire de
la musique dans la catégorie
révélation de l’année !
Mercredi 22 avril
au Splendid de Lille.
18
LIVRES. MUSIQUE. DVD. EXPOS. CONCERTS
où sortir dans la région...
Tremplin des jeunes
humoristes 2009
SPECTACLE
Dans le cadre de la première édition du festival “Rire en or”, l’association roubaisienne “Chor&us” organise le 12 mars (20h au Théâtre
Pierre de Roubaix) la finale de son concours destiné aux jeunes talents
régionaux de l’humour.
Les deux lauréats de la compétition assureront la première partie des
autres soirées du festival (13 et 14 mars, 20h30, salle Watremez à
Roubaix), au cours desquelles se produiront entre autres Fabrice
Eboué et Thomas Ngijol.
Jeudi 12 mars. Plus d’infos : www.rireenor.fr
Europe
XXL
EXPOSITION
Nausicaa
Les requins sont indispensables à l’équilibre des
océans . Par une exposition photographique d’Alexis
Rosenfeld, Nausicaa nous invite à découvrir le majestueux requin-baleine naviguant dans les eaux de
Djibouti. Au-delà de la beauté des images, il rappelle
qu’il est en voie d’extinction et met en valeur les
actions menées pour sa préservation. A noter aussi,
l’arrivée de deux tortues géantes des Seychelles au
solarium !
Jusqu’au 15 avril.
Plus d’infos : www.nausicaa.fr
Al Jarreau
ÉVÉNEMENTS
© Rosenfield
CONCERT
Fils d'un pasteur et d'une pianiste, Al Jarreau possède un répertoire musical qui s’étend du R&B au Jazz en passant par la pop.
Ce dernier connaît très vite un grand succès commercial et critique grâce aux albums “We Got By” sortie en 1975 et surtout
“Breakin' Away” datant de 1981. Cette légende vivante qui
compte cinq Grammy Awards à son actif, est une figure incontournable de la musique noire américaine au même titre qu’un
Georges Benson ou d’un Herbie Hancock.
Dimanche 5 avril au Théâtre Sébastopol.
www.francebillet.com
Coup d’envoi de cette troisième
édition de Lille 3000 consacrée
aux pays de l’Est ce samedi 14
mars. Une parade d’ouverture
vous fera lever les yeux au ciel
avec un bal aérien par des artistes
voltigeurs, des projections monumentales dans le ciel et un feu
d’artifice final. Les airs de l’Est
résonneront grâce à la chorale
“Mille Voix”. La fête se poursuivra
jusqu’au 12 juillet dans tous les
lieux culturels de la ville, qui prendront un air mystérieux. Des événements, des œuvres, des expositions, des spectacles et des “MidiMidi” vous inviteront à Istanbul,
Berlin, Riga, Vilnius, Varsovie,
Ljubljana, Belgrade, Zagreb,
Sarajevo, Moscou...
Du 14 mars au 12 juillet.
Programme sur
www.lille3000.com
Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr
6/03/09
15:12
à lire...
ER
A GAGN
De l’antiquité jusqu’à nos jours
la nourriture et surtout la gourmandise a toujours été une
source d’inspiration dans la littérature. Avec ce livre, Marc Solal perpétue à sa manière cette
tradition “culinaire et séculaire”. Entrecoupé d’histoires
émouvantes, drôles et parfois
absurdes, “petites faims” est
une délicieuse mise en bouche pleine de promesses.
“Petites Faims”, Marc Solal, Editions Hachette
Littératures, 16€
Hachette-littératures et
LA VOIX-L’ÉTUDIANT vous offrent 10 ex.
Envoyez vos coordonnées sur carte postale à :
LA VOIX L’ÉTUDIANT • 4, square Dutilleul - 59000 Lille
Andrejko Dunkan est un jeune
voleur Tzigane hors pair. Chassait de son village, il erre dans la
Tchécoslovaquie accompagné
de sa femme. A la mort de celleci, il est contraint d’abandonner
son enfant… En choisissant de
raconter le destin de cette famille Tzigane, l’auteur nous fait
revivre les grands évènements historiques du XXe
siècle : Seconde guerre mondiale, chute du communisme, éclatement de la Tchécoslovaquie…“Petite,
allume un feu.”, Martin Smaus, Editions Syrtes, 22€
Voici le 14 volume des aventures du petit Spirou ! Aussi provocateur qu’espiègle, ce personnage Créé par Tome (le
scénariste) et Janry (le dessinateur) connaît un succès grandissant depuis son lancement en
1987. Chaque BD met en situation, le petit Spirou et ses copains dans des situations cocasses et répondant aux injonctions des adultes.
“Le petit Spirou, Bien fait pour toi”, de Janry et
de Tome, Editions Dupuis, 9,45€
Page 19
LIVRES. MUSIQUE. DVD. EXPOS. CONCERTS
à voir...
La Momie :
A GAGNER
la tombe de l'Empereur Dragon
Genre : Aventure, distributeur : Universal Pictures Vidéo
Réalisé par Rob Cohen, avec Brendan Fraser, Jet Li, Maria Bello
Rick O'Connell est de retour dans cette saga qui a révélé Brendan Fraser au grand public. Ce troisième volet nous transporte en Asie, à la rencontre du plus cruel conquérant de la Chine :
l'Empereur Dragon. Victimes d'une sorcière maléfique, l'Empereur Dragon et ses 5000 soldats ont
été relégués pour l'éternité dans les limbes. L'immense armée de terre cuite reposera ainsi durant
2000 ans, oubliée de tous, jusqu'à ce qu'Alex commette l'erreur de réveiller son chef. Humour,
action, effets spéciaux…tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce film une réussite !
UNIVERSAL PICTURES et LA VOIX-L’ÉTUDIANT vous offrent 20 statuettes et 10 DVD
Un tirage au sort déterminera les gagnants qui enverront leurs coordonnées sur carte postale à : LA VOIX L’ÉTUDIANT • 4, square Dutilleul - 59000 Lille
Les Disparus
Genre : Epouvante, distributeur : CTV International
De Paco Cabezas avec Javier Pereira, Ruth Diaz, Pablo Cedron
Ce road-movie qui prend place en Argentine raconte le périple de Malena et Pablo, frère et soeur. Ces derniers découvrent
un journal intime détaillant des crimes commis vingt ans auparavant. Cette même nuit, le réel et l’irréel s'entremêlent,
sous le regard horrifié des deux jeunes gens, une famille est persécutée, torturée, et tuée exactement de la même manière que celle décrite dans le journal. Ils découvrent alors les atrocités de la dictature militaire argentine. Cet ersatz
d’un film de Guillermo del Toro a le mérite de respecter les codes du film de genre… Cela est-il suffisant ?
Gomorra
Genre : Drame, distributeur : TF1 Vidéo
De Matteo Garrone avec Salvatore Abruzzese, Gianfelice Imparato, Maria Nazionale
Adapté du roman éponyme de Roberto Saviano, Gomorra traite du crime organisé par les familles de la camorra
napolitaine. Cette fresque brutale et violente décrit avec réalisme le quotidien de cette nébuleuse sur fond de
guerres de clans et de trafics en tous genres. A travers les destins croisés de : Toto, Don Ciro et Maria, Franco et
Roberto, Pasquale, Marco et Ciro, vous découvrirez l’envers d’une des organisations criminelles les plus importantes d'Europe. Le saviez-vous ? la Camorra reçoit de l'argent de la plupart des entreprises de la région sous
forme d'un impôt appelé le “pizzo”.
e
La collection “Repères pratiques”
aux éditions Nathan fait peau
neuve ! Désormais disponible
dans une dizaine de thématiques
et plus d’une soixantaine d’ouvrages. Chaque titre propose à
tous des références précises et actualisées ainsi que des synthèses
faciles à mémoriser. Les nouveautés à découvrir : la musique et la Peinture.
“Collection Repères Pratiques” aux Editions
Nathan, 11,40€
Réalisé par Khadija Abouchan
© 2008 Universal Studios. Tous droits réservés.
Journal N 81:Gabarit journal Mat
Le Saint
Genre : Policier, distributeur : Editions Montparnasse
Réalisés par John Farrow, Ben Holmes, John Paddy Carstairs, avec Louis Hayward, George Sanders, Hugh Sinclair
Tout le monde se souvient de la série télé culte des années 60 qui a révélé Roger Moore dans la peau de Simon
Templar alias le Saint. Mais saviez-vous que cet élégant et séduisant aventurier des temps modernes, né sous la
plume de Leslie Charteris, fut d’abord adapté au cinéma à la fin des années 30 ? Ce coffret inédit de quatre DVD
vous propose de découvrir l’intégralité des aventures du justicier à travers huit films produits par le studio RKO.
Valse avec Bachir
Genre : film d’animation, distributeur : Editions Montparnasse
Réalisé par Ari Folman, avec les voix d’Ari Folman, Ori Sivan, Ronny Dayag
N’ayant aucun souvenir de son expérience lors de la 1ère guerre du Liban au début des années 80, Ari Folman
décide de partir à la rencontre de ses anciens camarades de guerre maintenant éparpillés dans le monde entier. Au fur et à mesure de ses rencontres, Ari plonge dans le mystère et sa mémoire commence à être parasitée par des images de plus en plus surréalistes... Un film fort et émouvant qui parle avec intelligence du travail de la mémoire !
à écouter...
Sa bio le présente comme un dandy, rêveur, accro aux films noir et
blanc, aux craquements des vieux vinyles et collectionneur de boules
à neige. Florian Mona possède en effet un univers bien à lui, mélange de ballades inspirées d'images et de poésie musicale. A découvrir sans plus tarder son EP L’Esquimaude (Naïve)
Avec un timbre de voix unique qui le rend identifiable dès la première
écoute, Ridan est désormais une figure incontournable du paysage musical français. Son troisième opus “L'un est l'autre” (Jive-Epic), oscille
entre poésie et envolées lyriques sur des mélodies simplistes.
Bien avant la sortie de leur premier album “Dans le vide” (DistribuesSony) fin 2008, Duo Grim bénéficiait déjà d’une solide réputation sur
Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr
la scène pop-rock toulousaine. Composé de Sylvain Reverte (guitare,
chant) et Cédric Moulié (violon, claviers), le duo originaire d'Agen se
paie même le luxe d’être parrainé par Francis Cabrel !
Star en Inde Pascal of Bollywood troque son nom de scène et son habit de
lumière pour redevenir Pascal Héni, un gars né à Créteil. “Retour au
nom de jeune homme” (Naïve) son nouvel opus entièrement chanté en
français ou presque est un retour au source teinté de musique orientale !
A l’heure où il est question de rattacher la Picardie à la région Parisienne, il devient urgent d’écouter religieusement “le sens de la gravité“ (Warner Music) des Fatals Picards. Décalé et décapant, le groupe
est un mélange d'énergie rock et de bonne humeur communicative.
19
La Voix-l’Etudiant
Etre informé pour faire le bon choix
0,95 €
20 pages
Avec en plus à chaque numér o
des DVD à gagner !!!
Un journal tous les 2 mois pour vous
permettre de déterminer efficacement
votre orientation et réussir votre cursus.
Proposition d’abonnement
A renvoyer à La Voix-l’Etudiant
4, Square Dutilleul 59000 LILLE
Nom : ................................
Prénom : ............................
Adresse : ...........................................................................
Ville : ..................................
Code postal : .......................
désire s’abonner au journal de La Voix-L’Etudiant
au prix de 5,7 € pour 6 numéros. Ci-joint mon règlement.