Download 6 févr. 1889

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ertaine importance au 4 !/z °/o, en
‘п second rang.
#. Favre, notaire, Bulle,
riorité indisputable
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gné fait savoir qu'il tiendra son ‘
imes tous les jours de foire, ainsi
d jeudi après la foire, sur la place
on et le Cheval-Blanc, à BULLE.
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Raggenbass, fabt de limes, -
successeur de Ph. Guidi,
261, rue de Morat, Fribourg.
la Croix-Blanche
à HE LEE: +:
ins divers comprimes ;
1€ et tourteau. de fin
eptiers et mounlus;
rixs décortiqués et monlus;
1ges Et noirs pour la volaille;
‘arines, sons et avoines.
PRIX TEES REDUITS
iCin Wemnte
[696
d'amortissement, à Bulle, des obli-
primes de la ville de Fribourg à
O. Prochain tirage des séries: =
10 lots de
de 1000 fr. et 631 de 13 fr. [47
prochain. À sortir :
. DEMIERRE
in-chirurgien-dentiste,
à BULLE [41
üieas-ed'OEa les 8 et 9 février,
TANTA TEA NES OR ЕТ
yclinique privée a Glaris, J'ai Él
ent guéris de ma maladie puimo*
mons tuberculeux, toux violentes
ion, parfois mêlée de sang, palpk
cœur, faiblesse. Fehrenbach, avril
rtine Hægi, Traitement par corres*
¢ 2ment profession:
Aucun dérangement profess me
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REPARATION INSTANTANEE
A louer:
artement de 5 pidees an rez-de
le Ja maison Castella, en ville.
er au notaire Durné, à Bulle. [499
endre ou à louer :
e propriété de bon rapport, avec -
lances convenables, située dans l&
iyère, près de la Cantine. Favorables
— S'adr. au barean du journal. (55 -
| offre à vendre :
bilier de café, billard, pressions |
lresser au bureau du journal, [50
er . Pour y eutrer de suite, a des
“ personnes tranquilles, sans
ne belle ehambre, cuisine, bien
1 soleil,
ser à Mme Supan-Branc, Bulle. [57
ъ Pour le ler mars, à des рег” if
CF + sonnes tranquilles, un joli
ut, composé de deux chambres, belle -
cposé tout le jour au soleil, lien dif
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ser à Mme SupaN-BLANC, Bulle. [58 a
NDRE OÙ À LOUER
ses et trois quarts de pre aux Con”
une de Bulle.
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ser au notaire Menoun. 5
à vendre :
1e chien, bon pour la garde её Гал”.
ser au bureau du journal, [62
le, — Imprimerie Emile Lenz.
die pulmonaire.
HUITIÈME ANNÉE — Neil
Pr LE al Barre = wn mr EL rr TW = EE pi
ar red
En avant la Grue!
MERCREDI 6 FEVRIER 1889
PRIX DR L'ABONNEMENT :
Pour le Suisse: 1 en, Fr.4—
» » 6 mois,» 260
Etranger:1an, 9 fr.; 6 mois, 5 fr.
payable d'avance.
Prix du numéro : 5 cent.
Ons'abonne à tous les bureaux
‘de posts.
от. ОНА Ни
— Et
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A > Priere instante & пов abonnés
de fai (aussi ceux de la ville de Bulle)
&lre bon accueil aux cartes de rembour-
Sement qui leur seront présentées ces jours
Prochains,
LPS
Burræ, le 5 février 1889.
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NOUVELLES SUISSES
Mariahilf, — Le recours du conseil municipal de
ucerne dans l’affaire de Mariahilf a été renvoyé
pour rapport au gouvernement lucernois 1 E
seil fédéral. | par le Con
De O
Spliigen. — On télégraphie de Milan à la Nou-
velle Gazette de Zurich que la Banque internati
de Berlin, représentée par MM. Goldberger et Tiers
Landis, a fondé à Milan la Banque de l’Union, avec
oa Copal provisoire de 12 millions entièrement sous-
de a partis de cette entreprise financière, à
ng а groupe de la Banque internationale de Ber-
is nion de St-Call, la Banque de Winterthour,
& banque fédérale, et les maisons Zacharie à Pise
ogel et Ce et Vonwiller et Ce. Cette nouvelle ban-
Que à été fondée dans le but de soutenir l’entreprise
u Spliigen,
Tir, — M, Hermann, armurier a Bockten, a in-
Yenté un appareil-qui peut s’adapter à quelle cara-
INC OU arme à feu que ce soit et au moyen duquel on
Tote O. €n se servant de la munition du fusil Flo-
permet à cn à son avantage en ce sens qu elle
tance avec ue tireur de sexercer A conrte dis-
d'armes ayant le Munition bon marche et au moyen
Yeviennent & 26 : a réglementaire. Ces appareils
à la distance de 1 Se pour ceux à mire fixe réglée
à mire mobile Metres, et à 28 francs pour ceux
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Zuri día
Weinschénk E > V Le tribunal criminel a condamné
Väf-Bruppach | urth, les agresseurs de l’ingénieur
cents france q” 0 premier à un an de prison, deux
le second à eines et à deux ans de bannissement:
| Te Mois de prison. Tous deux auront
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ouverte, une ios fond de sa mémoire la blessure toujours
sèche, et que ni le ta laquelle le cœur se vide et se des-
on Ja cicatriser, jar (tion ni l'amonr même, ne
neyrat fut honteux vi; a8 Lo
Abando ‚18-4-1718 de Ini-mê Are anal
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emme qui ser d’un fardeau im Orton, et et ne
tenait deb” sous le regard inquisiteur qo oor See à Jeune
L » troublée. 1 petit vieillard, se
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due lui avait dei action se fit redire par Céline les détails
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Scurité, cier avaient lais ur lesquels
sé planer une certaine
JOURNAL INDÉPENDANT, POLITIQUE ET AGRICOLE
Paraissant le mercredi et le samedi.
BUREAU DU JOURNAL: Grand’ Rue N° 2965, BULLE
à payer en outre les frais de la cause et 1200 fr. de
dommages-intérêts à la victime.
Berne. — La question du musée national est
venue la semaine passée en discussion devant le Grand
Conseil bernois ; MM. Gobat, conseiller d'Etat, Müller,
président de la ville de Berne, Ballif, Daucourt et
Folletête ont parlé en faveur du projet de subvention
présenté par le Conseil exécutif ; M. Dürrenmatt seul
l’a combattu. M. Liechti aurait voulu qu’il fût stipulé
que les 250,000 fr. ne seront donnés par l’Etat de
Berne que si la Confédération désigne Berne comme
siège du musée. Le projet du gouvernement a été
accepté sans changement, à l’appel nominal, par 177
voix contre 4.
— Un ouvrier ébéniste de Schwarzenbourg, qui
maniait imprudemment un fusil! chargé, a tué net un
jeune garçon ne neuf ans, une balle ayant atteint ce
dernier à la tempe. Le meurtrier par impradence a
été aussitôt arrêté.
— Il paraît qu’on s'occupe de la construction d’un
nouveau théâtre à Berne. Il serait question de réu-
nir dans un même bâtiment le théâtre et le Casino.
L'emplacement choisi serait le terrain qui appartient
à la Confédération et qui est situé à la Rue fédérale
le long de la promenade dite des Petits-Remparts.
Cette promenade formerait lu: jardin du Casino.
— Les électeurs bernois ont élu au Conseil natio-
nal M. Jost (radical), ancien membre de ce conseil,
par 4033 voix. M. d’Erlach (conservateur) a obtenu
3180 voix.
— L'association des boulangers de Herzogenbuch-
see a décidó de réduire de cing centimes par kilo le
prix du pain,
Lucerne. — Un nouveau conflit vient de surgir ;
Mgr Haas, évêque de Bâle, ayant interdit l’emploi de
l'église de Hochdorf pour le concours cantonal lucer-
nois de chant.
Zoug. — L'élection d'un conseiller d'Etat, en
remplacement de M. Hess, démissionnuire, a été vive-
ment disputée. M. le D" Schmid, ancien député au
Conseil des Etats, conservateur, est élu par 1169
voix. Son concurrent libéral, M. Uttinger-Hermenn,
a obtenu 1114 voix.
Soleure. — Lundi soir arrivait de Bâle en gare
d'Olten un wagon contenant cinq chevaux. L'un de
ceux-ci, frappé sur ses compagnons de route, gisait
sur le plancher avec une jambe littéralement cassée
en deux et laissant voir à nu les os de la cuisse. Le
— Quelles relations, demanda-t-il, existaient entre M, Mar-
chand et M. Bernard ?
— Des rapports de bon voisinage.
— Votre mari allait-il chez M. Bernard ?
La jeune femme ne savait pas ce que Gustave avait ré-
ponan.
Elle ne pensa pas que la promesse qu'elle Ini avait faite de
ne révéler à personne, et quoi qu’il arrivât, qu'il avait con-
seillé à Bernard d'épouser Calixte de Courson sans dot, elle
ne pensa pas que cette promesse lui interdit de dire simple-
ment que Marchand était entré chez son voisin, et elle
répondit :
— Mon mari est allé une on deux fois chez M. Bernard.
— Voici une réponse importante, pensa Queyrat. Mar-
chand s'était bien gardé de me donner ce détail.
Il recommanda d'un reste à son greffier de noter soigneu-
semeut les paroles de Céline, puis il demanda :
— Quand ont en lien ces visites ?
— Ц у a une quinzaine de jours.
— Quel en était le motif ? Savez-vous de quoi ils ont parlé
ensemble?
— Je l'ignore. Un savant et un romancier peuvent avoir
beaucoup de sujets de conversation qui n’intéressent pas une
femme. :
— Vous saviez que M. Bernard possédait quelques rentes ?
— Gustave m'a dit qu'il avait une petite fortune qui le
rendait indépendant.
— Saviez-vous qu'il avait douze mille francs chez lui ?
— Douze mille francs! Non, monsieur !
— Le 15 septembre, vous vons êtes absentée avec votre
Prix des annonces ot réclames :
Annonces : Pour le canton,
10cent.;pour la Suisse, 15 cent,
la ligne ou son espace.
Réclames : 20 cent. la ligne,
TT =
Lettres et argent fraucs de
port,
ar mar war tr rr rts Wh EEE венно = =
vétérinaire appelé se borna à constater la chose et
comme, malgré un avis télégraphique adressé à l'ex-
péditeur, aucun ordre d’abattre n’était expédié, la
pauvre bête resta de 7 heures du soir jusqu'au len-
demain à 1 heure de l’après midi avant d'être déli-
vrée. L'autorisation d’abattre n’était venue que par
la poste. |
Argovie. — On cherche depuis longtemps, en
Argovie, le moyen de simplifier les rouages admini-
stratifs du canton. D'après une proposition de M. Ry-
niker, cette économie serait réalisée de la manière
suivante : les onze districts actuels seraient réduits
a neuf par la fusion du district indépendant de Kulm
avec les districts radicaux d’Aarau et de Lenzbourg
et du district indépendant de Rheinfelden avec le
district conservateur de Lanfenbourg ; les autres ne
seraient pas modifiés. Cette mesure produirait une
économie de 50,000 fr, qui, jointe à 50,000 fr. d’épar-
gne sur d’autres rubrique, permettrait de faire dis-
paraître le déficit des comptes de l’Etat.
— Pour douner au carnaval un caractère plus
esthétique que celui qu’il revêt d'ordinaire, il a été
décidé, à Baden, qu'on organiserait un cortège histo-
tiara représentant Baden aux XVII, XVIJI* et XIX
siècles.
Hale. emana Il в (id créé à Bâle, cu souvenir du tsr-
rible tremblement de terra de 1356 qui détruisit les
trois quarts de la ville, une institution de bienfaisance
qui procède chaque année à une large distribution de
drap aux enfants pauvres de la ville. En 1888 cette
institution a remis à ses protégés 10,882 mètres de
drap représentant une valeur de 15,863 fr. Cette dis-
tribution a été faite à 1675 garçons et à 1287 fillet-
tes. Les frais sont supportés par les intérêts de fonds
spéciaux et par les dons et lees des cornorati
des particuliers. 6 porations et
Saint-Gall. — L'Ostschweiz constate an’
foule de jeunes filles de ’ Allemagne psn plats
à St-Gall, où elles sont bien rétribuées et où elles
finissent par se marier, tandis que les jeunes filles du
pays travaillent pour des prix dérisoires dans des ma-
gasins, où elles apprennent l’art de porter des tournu-
res et des chapeaux à plumes et finissent par coiffer
te-Catherine.
; Neuchatel. — Le niveau du lac de Neuchátel
vient d'atteindre la cote de 428,93, c'est-à-dire qu’il
est de 42 centimètres au-dessous de la cote minimum
de 429,35 fixée par la commission intercantonale des
- ET ET” == ==
bonne et votre enfant tout l'après-midi, Vous n'êtes revenue
chez vous qu'à six heures moins un quart. M. Marchand est
resté seul pendant ce temps. En rentrant, vous êtes-vons
aperçue que votre mari fût ému ? -
— Nullement. 11 était tourmenté par la i
7 | our pensée des billets
qu'il o Pu payer, mais il n'était pas emu.
— Quelle n été votre première pensée, en anpr
Sida р | ; pprenant le
$ — J'ai pensé combien J'aurais sonffert si, pendant que
j'étais fiancée & Gustave, il avait 6té assassiné, et j'ai plaint
mademoiselle de Courson de tout mon cœur.
1 1 a
— Ca n'est pas ce que je veux vous demander. À quel mo-
ment avez-vous attribué le crime?
— Oh, mais, je ne sais pas, moi! Je ne sui |
fia uis pas un ju
d’instruction ! : N ne
, Queyrat sourit et, abandonnant cet ordre d'idées, ques-
tionua ;
— M. Marchand boit beancoup de café ?
— Oh, oui, il en boit de trop ! s'écria Céline, Je Ini fais la
guerre pour cela.
— Il se cache de vous pour en prendre ?
— Il en est bien capable, le gourmand !
Il devrait pourtant se rappeler que I'abus du café Ini a
déjà occasionné des congestions et des hallucinations !
— En a-t-il abusé ces jours derniers?
— Je crois que oui, mais il avait tant d'ouvrage que je ne
lui en vent pas !
Et puis, c’est sa seule gourmandise !
— Le matin du 15, en a-t-il bu de nombreuses tasses ?
— Non, puisqu'il est sorti pour aller chez M. Louis Talbot,
à
1
-
3
a
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experts. Or l’écluse de Nidau, grâce à laquelle cette
dernière cote ne devrait jamais être dépassée, fonc-
tionne en plein depuis longtemps, ce qui n'empêche
pas notre lac de se retirer tous les jours. Encore
quelques centimètres de moins et la navigation sera
impossible, sans parler d'autres inconvénients dont
souffrent ceux qu’on nomme des quantités négligea-
bles, bien que leur bourse ait pas mal contribué au
résultat de la correction des Eaux du Jura. « En re-
gard de l'insuffisance de cette fameuse écluse dont
on attendait merveille, dit la Suisse libérale, le gou-
vernement neuchâtelois ne devrait-il pas songer à
prendre des mesures efficaces pour maintenir le lac
à une hauteur convenable ?
Nous plaidions il y a quelques mois en faveur de
l'établissement d’une écluse à l'entrée de la Thièle,
seul moyen, à notre humble avis, d’arriver à un but
conforme à nos besoins. Cette écluse ne gerait pas
très coûteuse. |
— M. Bouvier, candidat libéral, a été élu député
au Grand Conseil dans le cercle de Neuchâtel-ville.
Les radicaux n'avaient pas présenté de candidat.
Genève. — Le ténor Henri Bovet — un Gene-
vois bien connu à Lausanne, où il fut employé de la
gare pendant plusieurs années — vient de remporter
un grand triomphe dans Carmen, écrit-on de Saint-
Pétersbourg à la Gazette des théâtres. On a admiré le
chanteur sans égal doublé du comédien le plus par-
fait. L'empereur, qui assistait à la représentation, a
fait appeler M. Bovet dans sa loge et l’a vivement
félicité.
NOUVELLES ÉTRANGÈRES
France. — L'émission du Panama a compléte-
ment échoué.
Le tribunal de la Seine a rendu lundi matin son
jugement prononçant la dissolution de la société du
canal de Panama. M. Trunet est nommé liquidateur,
avec pouvoirs très étendus.
— Vendredi, à la Chambre, M. Clémenceau a con-
staté que Paris avait fait une manifestation anti-con-
stitutionnelle et qu’il avait fait preuve de méconten-
tement exagéré; il ne voit aucune raison d'apporter
une modification au gouvernement et termine par
une déclaration favorable au ministère. M. Passy a
demandé un ordre du jour simple.
Par 300 voix contre 240, la Chambre a voté un
ordre de jour de confiance de Madier de Montjeau,
disant : « La Chambre, confiante dans la fermeté du
gouvernement, passe 4 Tordre du jour. >
— M. Leguerre (boulangiste) & envoyé ses témoins
à M. Sigismond Lacroix (intransigeant) pour une in-
terruption injurieuse de M. Lacroix à la séance de
jeudi.
Une rencontre au pistolet de tir, rayé, à vingt-cinq
pas, a eu lieu dimanche matin dans les environs de
Paris. Deux balles ont été échangées sans résultat.
— L'inauguration de la statue de Jean-Jacques
Rousseau au Panthéon a eu lieu dimanche. M. Jules
Simon a prononcé le principal discours. On remar-
quait parmi les hôtes M. Gavard, délégué du gouver-
nement de Genève.
Belgique. — Une catastrophe de chemin de fer
est survenue à Boisfort, près de Bruxelles. Un pont
s'est écroulé sous le train. Il y a dix morts et trente
blessés.
TTT rer
— C'est vous qui avez annoncé la découverte du cadavre
3 votre mari. Quelle a ¿té son attitude en lapprenant ?
— Il n’en revenait pas d’étonnement. Il ne voulait pas
croire à mes paroles.
Il a beaucoup plaint M. Bernard. Il répétait : « C’était un
cœur si noble ! un esprit si droit ! une conscience si délicate ! »
— Eh! eh! pensa Queyrat, Marchand connaissait son voi-
sin bien plns intimement qu'il ne le prétend, puisqu'il en fai-
sait cet éloge.
Comme conséquence de cette réflexion, il demanda :
— M. Marchand est un homme posé, mesuré dans ces pa-
roles.
Quand il fait l'éloge de quelqu'un, on peut y croire.
Quand il porte un jugement snr un homme, c'est qu'évi-
demment il connait des faits sur lesquels il base son appré-
ciation?
Céline ne se rendit pas compte que cette question cachait
un piège et répondit :
— Mon mari ne parle pas à la légère.
Quand il porte un jugement sur quelqu'un, on peut y croire.
11 ne se trompe jamais,
Le vieillard sceptique sourit devant cette affirmation de
Céline, et pourtant il se sentit le cœur tout réchauffé par l'a-
mour dont témoignaient ces paroles, et il fut peiné en son-
geant que, dans quelques instants, il allait dire à cette jeune
femme :
— Votre mari, l'homme que vous aimez, est un assassin :
en voici les preuves! |
Queyrat se fit redire comment le romancier avait employé
la soirée du 15.
т чт речей
АА НР
LA GRUYERE
Autriche-Hongrie. — La Wiener Zeitung
rapporte ce qui suit dans sa partie non officielle :
< Les renseignements que nous avons donnés sur
les circonstances de la mort de 'archiduc Rodolphe
s'appuyaient sur les premières communications que
l'entourage du défunt, atterré par ce terrible coup
du sort, avait fait parvenir à Vienne. Le matin, après
avoir enfoncé la’porte de la chambre à coucher, on
avait trouvé le prince étendu sans vie sur son lit et
la nouvelle s’était aussitôt répandue qu’il avait suc-
combé à une attaque d’apoplexie.
> En réalité, voici ce qui s’est passé :
> Aussitôt après la terrible découverte, un télé-
gramme, rédigé dans les termes les plus pressants,
fut envoyé au professeur Widerhofer, à Vienne, le
priant de se rendre sans aucun retard à Meyerling.
M. \Widerhofer se livra immédiatement à un examen
du corps. Il constata que le prince portait à la tête
une large blessure produite par une arme à feu ; le
crâne était ouvert ; la mort avait dû être instantanée.
À côté du lit, dans le voisinage immédiat de la main
droite du prince, un revolver déchargé gisait à terre.
La position de l'arme ne permet pas de douter que
l’archiduc ne se soit lui-même ôté la vie.
> Les gens de service, logés dans différentes ailes
du château, n’ont pu entendre la détonation. Le valet
de chambre. particulier du prince, retenu par des
préparatifs de chasse, était momentanément absent.
>» Une commission, envoyée immédiatement à
Meyerling, a dressé procès-verbal de ces faits.
» Plusieurs personnes qui ont approché le prince
dans ces dernières semaines avaient remarqué chez
lui des signes non équivoques d’une excitation ner-
veuse maladive. Il paraît évident que l’acte fatal a
été accompli dans un moment où l’archiduc n'avait
plus la pleine possession de lui-même. Dans ces der-
niers temps, il s’était plaint, À différentes reprises,
de violents maux de tête, qu'il attribuait aux suites
d'une chute de cheval remontant à l'automne dernier.
Sur son ordre exprès, cet accident n’a jamais été
porté à la connaissance de sa famille. >
Les funérailles de l’archiduc Rodolphe ont lieu au-
jourd’hui, mardi, à 4 heures.
Le prince de Galles, qui avait annoncé son arrivée
à Vienne, a été prié de ne pas venir, les obsèques
devant avoir un caractère purement privé.
Allemagne. — Un projet de loi augmentant de
trois millions et demi la liste civile & partir du mois
d'avril, à été déposé à la Chambre des députés.
Angleterre. — Des voleurs ont pénétré dans
la chambre à coucher de Mme Henry White, femme
du chargé d’affaires des Etats-Unis à Londres, pen-
dant que toute la famille était à table, et ils ont em-
porté des bijoux pour une somme d'environ 7000 li-
vres sterlings, soit 175,000 fr.
Amérique.— Un incendie considérable a éclaté
le 2 février à Buffalo. Quarante édifices, comprenant
des fabriques et des magasins, ont été détruits sur
une étendue de sept à huit ares. Les pertes sont éva-
ludes à trois millions du dollars.
en A TEES
CANTON DE FRIBOURG
Conseil d'Etat. — Séance du 1° février 1889.
— On approuve les comptes de la Caisse de retraite
des instituteurs pour 1888.
— On exprime à M. Constant Fontaine, institu-
Il arriva à l'histoire de l'enveloppe et des dix mille france.
— Vous n'avez pas été étonnée de cette aventure ?
— Oh, si! J'ai été très étonnée.
— N’avez-vous pas pensé que le récit de la découverte
d'une telle somme, sous une porte, était une invention?
— Non! Puisque Gnstave me le disait, c’est que c'était
vrai ! Mon mari ne m'a jamais menti !
Le juge d'instruction fat stupéfié de cette simplicité su-
blime.
Pourtant, cette femme paraissait trop intelligente pour
être accusée de naïveté.
Non! chez elle, c'était une confiance sans borne dans son
mari.
Ce vieillard, endurci dans l'exercice de son métier, habitué
à rechercher la vérité au milieu des mensonges enchevétrés, à
fouiller les replis des cœurs obscurs, à souder les plaies des
consciences gangrenées ; cet homme reculait ébloui devant
la splendeur de cet amour se manifestant si simplement, si
purement !
Il se répétait :
— Quel homme est donc ce romancier pour avoir sn se
faire animer ainsi ?
Et il l’enviait et il l'admirait.
Si on lui eût offert de troquer sa position de juge contre
celle du romancier accusé d'assassinat, si cet échange eût
été possible, certes, pour être aimé comme était aimé Mar-
chand, pour sentir son vieux cœur mort revivifié au souffle
brûlant d'une jeune passion, il eûit accepté.
— Aimer, être aimé : n’est-ce pas l'affaire la plus importante ?
Et une vie sans amour vaut-elle vraiment la peine d'être vécue?
—
teur à St-Aubin, pleine et entière satisfaction pour
le zèle et le dévouement qu'il met á servir la cause
de l’instruction populaire, ainsi que pour la grande
somme de travail qu’il a déployée dans Ja rédaction
de son manuel intitulée : le Calcul mental des petits
enfants, et on lui alloue une gratification de 100 fr.
— Lé Conseil confirme dans leurs fonctions :
MM. Casimir Niquille, tit., inspecteur forestier du
1“ arrondissement; Corpataux, Vincent, tit., secré-
taire de la Police centrale; Pachoud, Philippe, tit.,
secrétaire de la commission d'incendie.
— Il accepte avec remerciements pour les services
rendus Ja démission de M. V. Bulliard, aide perma-
nent au bureau central de l'impôt.
— Il accepte de même avec remerciements pour
les services rendus la démission de M. Francois Gre-
mion, en qualité de syndic d’Enney, et il nomme en
son remplacement M. Isidore, fils de François Gre-
mion. =
Croup. — M. Page, d'Orsonnens, a vu moissonner .
ses six enfants en bas âge, par la maladie régnante :
du croup, en moins de quinze jours. Sa maison déso-
lée est un désert. Cruelle épreuve pour un père et
une mère ! |
A Fétigny, 17 enfants ont succombé aussi en quinze
jours ; trois le même jour, dans la même maison.
Vendredi passé, en sortant de son presbytère, le
curé de Mannens (district de la Broye) a trouvé su!
le seuil de sa porte un cercueil contenant le cadavre
d'un enfant de six à sept mois, ainsi qu'une somme
de 10 fr. La préfecture de la Broye a aussitôt ouvert
une enquête et délégué un médecin.
Gymnastique. — M. Léon Galley, professeur
de gymnastique, à Fribourg, vient d’être nommé, par
l’Union des sociétés de gymnastique de France, mem-
bre du jury du grand concours international qui aura
lieu à Paris pendant l'exposition, les 9 et 10 juin pro-
chain,
Un certain nombre de sections suisses de gymnas-
tique ont déjà annoncé leur participation à ce gran
tournoi où les gymmastes d'à peu près tous les pay;
de l'Europe seront représentés. On compte sur 8000
participants.
Vol. — Dans la nuit de vendradi à samedi. das |
voleurs se sont introduits, après effraction d'une fe-
nêtre, dans l’arrière-local du café des Alpes, situé #
la rue des Alpes, à Fribourg, et ont enlevé divers ob-
jets, tels que linge, chiles, victuailles, etc., pour une
valeur d’une centaine de francs. Les meubles ont été
forcés au moyen d’un levier en fer et les tiroirs com-
plètement bouleversés. Le rez-de-chauseée a été en-
tièrement visité par les voleurs. La police fait des
recherches.
eta Ep —
CHRONIQUE LOCALE
La Banque populaire de la Gruyère a fait, en 1885,
un bénéfice net de 42,439 fr. 02, lequel se répartit
comme suit :
Aux actionnaires, le 6 °/o . Fr. 30,000
A la réserve spéciale: . . . > 6000 —
Tantièmes et gratifications. . >» 4,000 —
Report 4 nouveau . . . . > 2,430 03
Fr. 42,430 02
a
Queyrat mit toutes les formes possibles pour préparer Cé-
line à recevoir Ja nouvelle de l’arrestation de son mari, malé
quand il eut dit :
— Pour les motifs que je viens de vous énoncer, M. Mar”
chand est soupçonné d'être l'assassin de René Bernard.
Elle s'écrin impétuensement :
— Vous mentez ! ,
Le juged'instruction tressanta tout d'abord, puis, ressaisis”
gant son saug-froid, il prononça doucement :
— Madame, vous oubliez le respect que vous devez a 18
justice!
Alors, elle comprit que son emportement ne servirait à
rien, que des injures au magistrat ne pourraient qu'aggravel
la situation de Gustave, et elle se mit à pleurer et à sangle”
ter. Puis elle demanda au travers de ses larmes :
— Qu'avez-vous fait de mon mari?
— Est-ce que je puis aller le voir ? |
— Cela n’est pas possible en ce moment : M. Marchand es
au secret.
— Combien de temps y restera t-il ?
— Aussi longtemps que cela sera nécessaire à l’instructio”
-- Si je lui écris, mes lettres lui parviendront-elles ?
: Queyrat était décidé à interdire à l'assessin présu”,
toute communication avéc le dehors, mais il pensa que les 1€
tres de sa femme contiendraient des détails propres à éclairé
la justice, et il répondit évasivement : “A
— Ecrivez toujours à votre mari. Le directeur de la pris?
jugera s'il est possible de lui remettre vos lettres.
— Jel'ai feit conduire au Dépot. De la on le ménera?
` Малая.
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Confere:
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sine et entière satisfaction pouf
tent qu'il met à servir la cause
aire, ainsi que pour la grande
1'il a déployée dans la rédaction
lée : le Caïcul mental des petits
loue une gratification de 100 fr. -
firme dans leurs fonctions :
lille, tit., inspecteur forestier du
Corpataux, Vincent, tit., secré-
ntrale; Pachoud, Philippe, tit.,
mission d'incendie.
remerciements pour les services
de M. V, Bulliard, aide perma-
‘al de l'impôt.
nême avec remerciements pour
a démission de M. François Gre-
syndic d’Enney, et il nomme en
. Isidore, fils de François Gre-
re, d'Orsonnens, a vu moissonner |
s âge, par la maladie régnante -
le quinze jours. Sa maison déso-
-uelle épreuve pour un père et
nts ont succombé aussi en quinze
jour, dans la méme maison.
n sortant de son presbytère, le
strict de la Broye) a trouvé su!
un cercueil contenant le cadavre |
sept mois, ainsi qu’une somme
ire de la Broye a aussitôt ouvert
ug un médecin.
— M. Léon Galley, professeur
ribourg, vient d’être nommé, par
le gymnastique de France, mem-
| concours international qui aura
l'exposition, les 9 et 10 juin pro- -
e de sections suisses de gymnas-
cé leur participation à ce grand
ystes d'à peu près tous les pay3
eprésentés. On compte sur 8000
nuit de vendradi à samedi, des :
duits, après effraction d'une fe“
>-local du café des Alpes, situé %
ribourg, et ont enlevé divers ob”
chiles, victuailles, etc., pour une
e de francs. Les meubles ont été
n levier en fer et les tiroirs com-
és. Le rez-de-chaussée a été en-
‘les voleurs. La police fait des
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aire de la Gruyère a fait, en 1888,
2,439 fr. 02, lequel se répartit
le G°/o . Fr, 30,000 —
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tifications. . > 4,000 —
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à de lui remettre vos lettres. |
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LA GRUYERE
CHRONIQUE AGRICOLE
Conférences. — Deux conférences publiques et
gratuites seront données sur les soins à donner aux
arbres fruitiers en plein vent; la première à Villar-
giroud (salle d'école), le dimanche 10 courant, à la
te des vêpres de la paroisse; la seconde, dans la
ю d'école de Massonnens, le mercredi 13 courant,
2 1/2 heures du soir. (Communiqué.)
VARIETE
La neige et les vertes feuilles.
TASTORALE -
par H, Avpxvau (de la Société des gens de lettres).
(Suite.)
III
a Sg hommo d’une trentaine d'années et dont
Grand Tes à plaisait au premier abord.
jambes a île ` He larges, les bras robustes et les
dou Bes; Son visage avait une expression de
Sa d'honnêteté et de force.
E lévres respiraient lá franchise et ses yeux bleus
от une grande tendresse d'áme.
on ou 1 TE on disait encore de lui quand
Depuis il ener : le bean Gaubert,
Joseph Go я était marié, on disait : le bon Joseph.
dont les t e ert était peintre, non un de ces artistes
He Dn aux sont la gloire de nos musées et l’or-
en » CoULteux de nos salons, mais un peintre dans
Pius humble acception du mot, un de ces peintres
Qui, à l’occasion, remplacent lestement à une fenêtre
Un carreau brisé.
Non pas qu’il n’eût point le sentiment artistique
très prononcé. Seulement, il n’avait jamais eu le temps
ni les moyens d'étudier, et il était resté un simple
artisan.
A l'heure où nous le suivons sur la route poudrée
À frimas, il venait de faire d'importants travaux de
décoration dans un château voisin, et il se rendait à
son logis, au petit village de Chézy, dans les Vosges.
, Car Joseph Gaubert n’avait pas encore formé un
a ¢t n'habitait point dans une grande
Après avoir travaillé longtemps à Remiremont, il
avait épousé une jeune fille nommée Marcelle et ils
étaient venus demeurer à Chézy un an auparavant,
à la suite d’une consultation de médecins qui avaient
déclaré que l’air de la campagne était nécessaire à
la santé d’un enfant né de ce mariage.
Cela n’avait pas empêché l’habile artisan de con-
Server une clientèle riche et nombreuse. Très appré-
16 pour son goût et sa probité, on ne faisait guére
= Teparations dans aucun chiteau des environs, dans
io de camgagne, sans le consulter, sans
Et Shey Qu'il mît la main à l’œuvre.
sence o. 95, après huit ou quinze jours d ab-
rité du logis, e tapportait de quoi assurer la prospé-
Ce jour-là. ¡y or tendant de nouveaux travaux,
ger et joyeux Tee promptement, le cœur lé-
"¿tu de vel внес > temps horrible. J
feutre enfoncé pra ert pâle, coifté d'un chapeau 0
tonné jusqu’ présque sous les yeux, il s’était bou-
laisser à Cou pour se préserver du froid et
“arfvis Peel de Aux ouragans déchainés. —
evant sa Ee ls arrétait, il plaçait la main
Qui lui coupait la A neutraliser l’effort de la bise
Cspiration.
— Je veux écri
a x Cri 1 + " *
que Je ne crois pa ide Gustave, parce que je veux lui assurer
aE pas coupable de ce que vous me dites contre lui.
usati i 2
Songez done A po Sur lui est invraisemblable.
Ses actes, Il n’eût нЕ Un jeune homme, il réfléchit à
pour = mille francs ! & sottise de commettre un crime
HI placant leg chaos :
Ait oublié son RSR AU pis, en admettant que mon mari
ee Belcoq et Lonis e Sa belle conduite envers Mau-
dns mariage, — ¡| CEE Son désintéressement lors de
a donneur le nom de POusé sans dot, et, pour préserver
inexn A Mettant, contre e Père, il & endossé ses dettes !
ancrifió Lede Sa conscience Talson, un changement complet,
fils, à une somme le: Situation Ey A AL qu'il ait
e 3 8 dix min.) ation
C'est inadmissible y * Mille francs à Sa O MONADA
— Madame, réplig
1 que le ju se
Eos . e =
{ork a ste défaillances, ; 8° d'instruction, l'homme le plus
o 1t dans l'Ecriture que le
Juste páche sept fois par
ur.
L'être humain subit de perpétue}
9 T an
Pas, et nou échappent. Nous ne noug er Sements, dont les
s sommes i ®h apercevons méme
Quand y surpris, comme
n . . 16 par
l'honnête or éuement imprévu vient nous eue de foudre,
e passé de ne d'hier se développait un Crimi que dans
Constances m te Ye mari plaide en sa fave Hse, ;
€ mapist Atérielles l'accablent Ur, mais les cir-
€t les maing deprigaromenait de long en largo,
Érrière le dos, réfléchissant, la tête baissée
|
Et il regardait avec un vague effroi I'horizon ot la
neige semblait avoir créé de vastes et implacables
solitudes. |
— Marchons, marchons, ne nous attardons pas,
se dit-il aprés une de ces courtes haltes. Le froid,
comme la chaleur, porte au sommeil, 3 l'engourdis-
sement; et il ne faudrait n'avoir pas eu de grands
parents morts de froid à la retraite de Russie pour
ne pas savoir combien il est dangereux de s'arrêter
en route quand la terre est glacée, quand les mem-
bres paralysés n’ont plus l’énergie nécessaire de veil-
ler d'eux-mêmes à leur propre salut dès que la vo-
lonté les abandonne. |
Puis il poussa un soupir de satisfaction.
— Marcelle, reprit-il mentalement, et toi, mon
fils, mon brave petit Jean, vous êtes & l'abri, vous,
heureusement. Je voyage, moi, je travaille, mais au
moins ceux que j'aime ont chaud et ne manquent de
rien.
Il voulut regarder à sa montre.
Ses doigts engourdis eurent de la peine à la retirer
de son gousset.
— Deux heures! s’écria-t-il. Et à quatre heures
il fait nuit! Hátons-nous, bátons-nous!
Il se souvint d’une histoire qu’on venait de lui ra-
conter. Un garde particulier, en faisant une tournée
dans les champs, avait trouvé une femme blottie
contre un arbre et morte de froid.
— Ah! ce n’est pas possible, pensa-t-il, et on a
voulu me faire peur pour m'engager à rester plus
longtemps à l’auberge. Mais je suis parti. L'auberge
et le cabaret ne sont pas des endroits où doit s’at-
tarder l'homme qui a le bonheur d'avoir une famille.
Marcelle m'attend. Mon fils m'attend. Allons, courage !
J'arriverai.
Il pressa le pas.
— Mourir de froid! se dit-il ensuite comme pour
envisager cette pensée en face, afin de la chasser bien
loin de son esprit. À-t-on jamais songé à tout ce que
ce eupplice doit avoir d’épouvantable ? Il n’a été in-
fligé à personne, même aux plus grands criminels,
par la bonne raison qu’il ne peut être appliqué dans
les pays chauds, ou en toute saison dans les régions
tempérées; mais ce doit être quelque chose d'hor-
rible que de sentir la mort vous saisir peu à peu par
une étreinte irrésistible, et de ne pouvoir la braver,
l'éloigner, tellement tous les ressorts de la volonté
sont paralyzés par le froid.
Cette surexcitation, causée par un danger mortel
à éviter, ne fut pas longue. |
Les pieds de Joseph Gaubert s’enfoncaient dans
la neige, et, malgré l’action de la marche, étaient
glacés. Le sang n’y circulait plus. Sa figure, d’un
rouge violet, était comme happée, déformée. Il n’avait
plus la force de remuer la tête. Tout son corps se
ramassait sur lui-même comme pour ne pas laisser
perdre une étincelle de chaleur. Ses mains, ses bras,
il ne les sentait plus. Le froid les avait saisis d'une
façon tellement intense qu’il lui avait semblé qu’on
aurait pu les lui couper sans lui faire du mal. Il n’a-
vançait plus que par suite d’une résolution tenace,
opiniâtre, et avec des mouvements qui paraissaient
automatiques, tant ils étaient raides et uniformes.
Eavahi par une torpeur invincible, il l’attribua à
la fatigue.
— Га fait déjà quatre lieues ce matin, murmura-
t-il, et, ce soir... oui, oui, je me reposerais bien un
peu... j'ai besoin de me reposer.
Il avisa un tronc d'arbre renversé et ou la neige
n'avait pu s'accumuler,
Il s'y assit.
— N'y a-t-il donc rien à faire ? demanda la jeune femme.
Queyrat s'arrêta et répondit :
— Si! j'y pensais justement. ré
Je vais voir s’il est possible de procéder anjourd'hui même,
en votre présence, & une perquisition & votre domicile,
Peut-être trouverons-nous dans les papiers de M. Marchand
la preuve de son innocence. 7
— Alors, monsieur, partons immédiatement ! proposa Cé-
line en se levant. ah
— Dans quelques instants, je l'espère, nous pourrons nous
mettre en route, dit le vieillard. Auparavant, il me faut pré-
venir plusieurs personnes. | :
Asseyez-vous dans le conloir qui précéde mon cabinet et
restez-y & ma disposition. |
Le juge d'instruction fit passer une note au substitut du
procureur de la République, au commissaire anx délégations
judiciaires et au chef de la sûreté, Ils répondirent qu'ils se-
raient libres daus peu d'instants, et, une demi-heure plus tard,
se réunirent dans le cabinet de Queyrat.
Les quatre hommes et madame Marchand partirent en
deux voitures, prirent en passant Léguillon à son commis-
sariat, et arrivèrent rue Fondary. |
Céline ouvrit devant eux les portes de toutes les armoires,
Ils crochetèrent les tiroirs du bureau en vieil acajou dont
l’écrivain avait emporté les clofs sur lui.
Ils ne trouvèrent aucun des bijoux qui avaient disparu de
chez René Bernard, ni les deux épingles de cravate, ni les
boutons de devant de chemise et de manchettes, ni la bague,
non plus que la montre en or gravée d’un R et d'un B en-
trelacés,
Mais presque aussitôt il se releva avec un frisson-
nement d'épouvante.
— Debout, père de famille! se dit-il, en faisant
un effort suprême. Je vais m’endormir, et le sommeil,
c'est la mort... Et ma femme sera veuve !… Et mon
fils n'aura plus de pain’...
Il se remit en route.
Mais sa torpeur, un instant dissipée, ne tarda pas
À se manifester de nouveau, plus puissante, plus ter-
rible, plus absorbante que jamais.
— Chézy, murmura-t-il... Chézy !... Est-ce encore
bien loin?
Et il s'abstint de penser, comme si penser eût été
une inutile dépense de forces.
Une heure après, il s’écria avec un geste d'effroi :
— Je suis égaré!… Oh! oh! mon Dieu! Je suis
égaré. et il fait nuit!
C'était vrai.
La nuit descendait sur la terre, et l’amoncellement
des neiges avait fait perdre à Gaubert toute trace de
son chemin.
(A suivre.)
——— ту
FAITS DIVERS
Quelle est la différence entre un fumeur et son do-
raestique ? Elle n’est pas grande : Tous deux fument
les mémes cigares..., mais il n’y en a qu’un qui les
paie.
Mercuriale du marché de Bulle
du 31 janvier 1889.
De ía
Froment (Halle) (nouveau) les 100 kg. || 20 | — | 22 | —
Avoine » Tos 9 141: 50-16...
Pommes de terre . . . 20 litres 1 | 50 1 | 70
(Enfs (le compte) . . . 9410 — | 60 | — | —
Pain blanc ; 4 20-00 16e ka 80: |
Beurre . . pur sa 11 20 | 1 | 30
Fromage gr (détail) » ES Rio ag
Fromage maigre » » — | 30 } — | 50
Fromage blanc (sérac) » » — PAR 16
Beant = Jo eu ae a » — | 60 | — | 70
Veau (poids vif). . . » — | 40 | — | 42 г
» (de boucherie) » — | 60 | — | 70
Mouton. » dae a » — | 80 1 — | 70
Porc gras (poids vif) . . » — | 40 | — 45
Foin a . * * " . * * lea 100 kg, 6 ra 7 40
Regis do-it $ а, » 0 | 1710]:
Paille . TEE» » 6 | — 7 1 50
Foyard . , (3stéres =1monle) | 30 | — | 32 | —
Sapin . . . . » » 25 | — | 28 | —
—. Bavardage d'enfants...
Robert et Suzanne, dont les mamans sont inséparables, se
rencontrent chaque jour au Jardin public... Elevés tons deux
au milieu de mondains, ils causent chiffons et mode comme
de grandes personnes : Moi, j'ai entendu dire, affirme Robert,
qu'une dame, quoiqu'elle ait de jolies dents, doit toujours se
servir d'un dentifrice afin de les conserver...— Et moi, riposte
la petite Suzanne, je dis que quand on a des dents bien blan-
ches, un dentifrice est inutile. — Et en cela vous avez tort...
s'écrie dans un éclat de rire la maman de la fillette qui, s’é-
tant approchée avec son amie, avait entendu la fin du dia-
logue. Puis, avec un air de fausse sévérité dont l’enfant était
tout interloqué : Et retenez bien ceci. quand vons serez
grande fille... pour qu'une feaume puisse garder sa beauté et
le charme de son sourire, elle ne doit pas cesser de soigner
ses dents avec cet excellent Elixir dentifrice des RR. PP.
Bénédictins de l'Abbaye de Soulac, envers lequel, en ce mo-
ment, vons avez, mademoiselle, l'ingratitude Oe qu'il
vous guérit si souvent du mal que vous font vos Mignonnes
petites quenottes.
Agent général : A. SEGUIN, BorpEaux.
ELIXIR: 2, 4, 8, 12 et 20 fr.
POUDRE : I fr. 23, 2 et 3 Ir.
PATE: 1 fr. 95 et 2 fr.
Se trouve chez tous les parfumeurs, coiffeurs,
pharmaciens, droguistes et merciers, ct.
= =
Ils examinérent les papiers, Ils rencontrérent des plans de
romans, des ébauches de nouvelles,
Ils emportèrent la lettre d'invitation an mariage de René
Bernard, les effets retirés par Marchand aux guichets de la
banque Odon Wegrow, ainsi qu’un revolver chargé qui était
caché sons des papiers, au fond d un tiroir.
Le juge d'instruction dit à voix bagse au chef de la police
de sûreté.
— Marchand avait sans doute empurté cette arme chez en
victime.
Il a renoncé à s'en servir en trouvant le couteau japonais.
Il à réfléchi que les conps de feu s'entendraient dans la
malson et tuersient moins prompiement que le contenu qui,
lui, na fait ancun bruit,
Les quatre hommes allaient se retirer, quand Léguillon
poussa une exclamation.
Queyrat, le substitut, le chef de la sûreté l’interrogèrent :
— Qu’y a-t-il ?
— Ceci!
Il leur montra une clef posée parmi des papiers sur la ta-
blette du bureau.
— Eh bien ? firent-ils.
— Comment ! Vous ne comprenez pas ?
Ecoutez et regardez : vous allez comprendre.
Quelque chose me dit que je ne me trompe pas.
ll se tourna vers Céline et Ini demanda :
+ Connaissez-vous cette clef, madame ?
La jeune femme l'examina et répondit :
— Non, monsieur, je ne la connais pas !
(À suivre.)
i
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A DS De
NETA
LA GRUYERE
VILLE DE BULLE
L'assemblée bourgeoisiale de la commune
de Bulle est convoquée sur le samedi 16
février prochain, à 8 heures du soir,
dans la grande salle de l'Hôtel de Ville, pour
s'occuper de discuter la question de la création
d’un fonds en faveur de la paroisse de Bulle.
Bulle, le 30 janvier 1889,
Par ordre :
61]
Le Secrétariat communal.
Commune de Bulle.
Tous les propriétaires d'immeubles rière |
Bulle, ainsi que tous les autres contribuables
à l'impôt commnnal sont convoqués en assem-
blée générale, dans la grande salle de l'Hôtel
de Ville, sur le dimanche 17 février
prochain, à 2 heures après midi, pour s’oc-
cuper de la question du renouvellement de
l'impôt communal pour l’année 1889 et de
propositions diverses.
Bulle, le 30 janvier 1859.
Par ordre :
Le Secrétariat communal,
Mises publiques.
Le notaire Annprey, à Bulle, exposera en
mises publiques le fecmcli EX février 1889,
de 2 à 4 heures du jour, au Maréchal-Ferrant,
à Charmey, les immenbles désignés sous les
articles 1258, 1259, 1200, 1261a et 12010 du
cadastre de Charmey, au lieu dit « La Bour-
riandaz >, d'une contenance approximative de
six poses ou 2 hectares 16 ares.
Facilités de payement. [50
Sous la Croix-Blanehe
à BULLE: :
Grains divers comprimés ;
Graine et fourteaux de fin
entiers et moults ;
Mais décortiqués et moulus;
Kèlés rouges et noirs pour la volaille;
Farines, sons et avoines.
PRIX TRÈS RÉDUITS [696
Avis important
AUX GRANDS MENAGES
On trouvera à la boulangerie J. SCIINEIDER,
successeur de L. Clerc, à Bulle : Pain de
ménage à 28 cent. le kg., ainsi qu'une
grande quantité de son à prix modéré. [26
A. lower :
Les deux piturages les Trones et la Sa-
voyarde, riere le territoire de la commune de
Semsales ; immeubles de passé 100 poses.
Entrée en jouissance cette an:ée.
S'adresser au notaire Durrf, à Bulle, man-
dataire du propriétaire, M, C. Mallet. [59
À vendre ou à louer :
Une jolie propriété de bon rapport, avec
les dépendances convenables, située dans la
Basse-Gruyère, près de la Cantine. Favorables
conditions.— S’adr. au bureau du journal. [65
On offre a vendre :
Un mobilier de café, billard, pression,
ete.— S'adresser au bureau du journal. [56
61]
‚ „ Pour y entrer de suite, à des
A louer + personnes tranquilles, sans
enfants, une belle chambre, cuisine, bien
exposée au soleil.
S'adresser à Mme Scpan-Branc, Bulle. [57
,. Pour le 1er mars, 4 des per-
A louer » sonnes tranquilles, un juli
logement, composé de deux chambres, belle
cuisine, exposé tout le jour au soleil, lieu dit
à la Toulaz.
S'adresser à Mme Supax-Brano, Bulle. [58
A VENDRE QU À LOUER
Deux poses et trois quarts de gsaré aux Com-
hes, commune de Bulle,
S'adresser au notaire MENOUD.
[68
Foi et regain.
Vente en mises publiques de 4000 pieds de
foin et regain, le vendredi F5 février
1889, à 9 heures du matin, au domicile des
frères Mabboux, à la Joux-des-Ponts, [5]
0 DIS DDD IO
A l'imprimerie de < Та Gruyere », Bulle:
ANNUAIRE
ALMANACH DE POCHE
pour le canton de Fribourg
en différentes reliures, de 1 fr. à 2 fr, 50.
Etrennes fribourgeoises : 1889.
OOOO IDOODOOOE
FABRIQUE DE
Machines à tricoter
Edouard DUBIED de С°, : Conve!
(canton de Neuchâtel).
a
а
Machines pour familles. et ateliers produi-
sant rapidement et économiquement les bas, chaus-
selles, jupons, caleçons, gilets de chasse,
etc, de même que les articles de fantaisie. Conditions
avantageuses, Garantie, Envoi gratis du prix-courant. [10
Gonïrérie des Vignerons.
FETE DE 1889
Décors. — Chars. A ttributs.
La commission recevrait des offres pour les fournitures ci-après :
Deux be £ : :
Hany eu alo | habitués au joug.
Dix belles vaches de différentes races.
Quatre beaux chevaux blancs (pour mener le char ‘de Bacchus).
Leux chevaux (> > > des tonneliers).
Denx chevaux (> > > du vigneron et pressoir).
Deux chevaux blancs (> > > dn meunier).
Deux juments avec poulains, si possible, et une charrue.
Un char à échelles (pour le foin) et deux chevaux.
Un char avec ustensiles de chalet et un cheval.
Un traîneau pour bûcherons et un cheval.
Une herse et un cheval.
Deux ânes forte taille pour mener la chaumière.
Un âne de selle.
Deux boucs.
Six jeunes moutons blancs.
Quatre chèvres.
Ao offres et renseignements, s'adresser d'ici au 15 février prochain au président sous-
signé.
——
| Commission des décors, chars et attributs :
Le Président, Le Secrétaire,
F. GUNTHERT B. JOMINI
LAN INUEVO CEE |
Compagnie d'assurances sur la vie, fondee en 1545.
Concessionnée par lo Conseil fédéral suisse par arrôté du 26 janvier 1887,
48] (01642V)
Fonds de garantie, 4:30 millions, entièrement réalisés.
(Système de la mutualité à primes et engagements fixes : les assurés sant donc uniques
propriétaires des fonds de garantie et de tous les bénéfices.) ‘
Dépôts et placements immobiliers en Europe : 4 millions.
Extraits du 43° compte rendu (31 décembre 1887) :
Total de l'actif : : y y г : ; s . a
Total des recettes . ‘ 6 ; ; ; : ; ; . .
Assurances nouvelles conclues en 1887. E a : ; . ‘
(Environ un tiers de plus que toutes les compagnies françaises réunies.)
Assurances en cours au 31 décembre 1887 : ‘
Direction générale pour la Suisae :
Fr. 430,661,301
» 114,288,569
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