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DÉVELOPPER LE PÉRIGORD
Le Périgord à Montmartre
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PÉRIGORD SOLIDAIRE
PLANÈTE PÉRIGORD
Les Centres Médico-Sociaux
La pêche professionnelle
ROUTES
UN GRAND SERVICE PUBLIC
DEPARTEMENTAL
www.cg24.fr
n°9
MAI 2007
ÉDITORIAL
LE PÉRIGORD À PARIS
Le Périgord est mondialement connu.
Bernard Cazeau
Sénateur de la Dordogne
Président du Conseil général
Il n’est pas d’endroit au monde que j’ai visité où je n’ai vu les visages de mes interlocuteurs s’éclairer à la simple énonciation de ma provenance géographique.
Sarlat, Bergerac, Périgueux, Brantôme,
Lascaux, et j’en passe : nos villes et nos
sites incarnent à eux seuls une idée du
bonheur et de l’art de vivre.
Cette renommée prestigieuse, construite au fil des siècles depuis nos plus
lointains ancêtres, est un atout incomparable. Nous devons la cultiver et la
faire fructifier.
Nous le ferons du 16 au 20 mai à l’occasion d’une vaste démonstration du savoir-faire et des produits du Périgord qui
se déroulera à Paris, à Montmartre.
Cette opération sans précédent, voulue
par le Conseil général et permise par
l’aimable collaboration de la Mairie de
Paris, de la chambre d’agriculture de la
Dordogne et de la jeune chambre éco-
nomique, nous donnera l’occasion de
toucher un grand nombre de touristes
et de clients potentiels.
Près du Sacré Cœur, dans l’un des endroits les plus touristiques de France
qui attire près de 10 000 000 de visiteurs
par an et fait rêver le monde entier, nos
producteurs et nos stands promotionnels seront la vivante illustration de nos
talents.
Notre terroir recèle d’énormes atouts
- l’agriculture, le patrimoine, la culture,
l’environnement et l’histoire - à nous de
les faire connaître au plus grand nombre. C’est l’une des missions du Conseil
général.
Le prochain numéro de Vivre en Périgord reviendra sur cet évènement dont
je ne doute pas qu’il aura un impact touristique et économique important pour
notre département.
SOMMAIRE
ACTUALITÉS EN PÉRIGORD
p4
PLANÈTE PÉRIGORD
p 22
Assurer l’avenir de la pêche professionnelle .................. p 22
Filières agricoles sur tous les fronts ...................................... p 23
DÉVELOPPER LE PÉRIGORD
p8
Le Périgord fait l’ascension de la butte Montmartre .... p 8
Dordogne-perigord-export.com ........................................... p 10
EXPRESSIONS EN PÉRIGORD
Groupes politiques du Conseil général
DOSSIER
p 11
Une nouvelle organisation
pour mieux entretenir le réseau routier départemental
LE PÉRIGORD EN PRATIQUE
Animation sportive pour tous les publics
P 24
AU RYTHME DU PÉRIGORD
p 25
L’Européenne Vallée 2007........................................................... p 25
Printemps des Bastides ................................................................ p 25
Mois de pleine nature :
en juin, toutes et tous à vos baskets .................................... p 26
57 randonnées au cœur du Périgord.................................. p 26
La France cyclo a rendez-vous en Dordogne ................ p 27
p 19
p 20
LE PÉRIGORD SOLIDAIRE
Les Centres Médico-Sociaux,
relais de l’action sociale ............................................................... p 20
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ACTUA LITÉS EN PÉRIGORD
L’AUTOROUTE A 89 THENON-TERRASSON VA OUVRIR DÉBUT 2008
Bernard Cazeau avec un groupe d’élus du Terrassonnais et du Département
ont pris la voie des airs afin de constater l’avancée des travaux de l’Autoroute 89 Thenon-Terrasson, chaînon manquant de l’ A 89.
Les travaux entamés il y a trois ans entrent dans la dernière ligne droite.
Deux grands projets sont encore en cours de réalisation : le tunnel de la
Crête à Beauregard d’une longueur de 355 mètres et le viaduc de l’Elle à
Villac, qui s’étendra sur 474 mètres et surplombera de 100 mètres la vallée.
La section Thenon-Terrasson, longue de 18 km, constitue l’achèvement de
la liaison autoroutière complète entre Bordeaux et Clermond-Ferrand. A la
limite de l’Aquitaine et du Limousin, elle traverse 8 communes : La Bachellerie, Peyrignac, Le Lardin Saint-Lazare, Beauregard-de-Terrasson et Villac en
Dordogne, Cublac, Brignac et Mansac en Corrèze.
Ce dernier tronçon devrait être mis en service début 2008. Ce sera alors la
fin des interminables bouchons à Terrasson et au Lardin...
NOS JEUNES ÉLUS ENSEMBLE CONTRE LES DISCRIMINATIONS
Depuis plusieurs années, le Conseil général a souhaité sensibiliser les collégiens à
travers leurs représentants élus au Conseil
Départemental Junior sur les problématiques du racisme et des discriminations.
Le 14 mars dernier, les 44 jeunes élus du
département se sont réunis dans le cadre
de la journée contre le racisme et les discriminations. Cette année, le thème retenu
était le handicap.
Pour débuter cette journée, les jeunes
élus ont été informés sur l’action des ins-
titutions en la matière, et tout particulièrement sur celle du Conseil général.
Les conseillers généraux en herbe ont pu
assister à la projection d’un court-métrage
sur le handicap en introduction à un débat
sur les déficiences mentales et physiques.
Enfin, des ateliers de mise en situation (parcours dans le noir à la recherche d’objets et
parcours en extérieur les yeux bandés) les
ont confrontés aux difficultés rencontrées
par les déficients visuels.
GIRATOIRES LOUISE MICHEL
ET INGRID BETANCOURT À TOCANE
Le 7 avril dernier, les deux giratoires aux entrées de la
commune de Tocane ont été baptisés des noms de Louise
Michel et Ingrid Betancourt. Cette cérémonie organisée
en présence du maire et conseiller général Michel Debet
ainsi que du Président du Conseil général Bernard Cazeau
marque une occasion de rendre hommage à ces deux
femmes exceptionnelles. Ce choix de la missionnaire laïque et populaire de la Commune de Paris et de la combattante pour la démocratie otage des FARC en Colombie
est hautement symbolique. La commune de Tocane est
désormais placée sous la protection de deux battantes,
femmes de courage et de convictions.
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JOURNÉES
DU DESIGN
À PÉRIGUEUX
Du 25 avril au 2 mai, l’exposition « Design : suivez
l’exemple... » était présentée au Centre départemental de la communication à Périgueux.
Le Design industriel est un
outil stratégique et une
méthode de conception
qui permet de développer
des produits à plus forte
valeur ajoutée et à plus
forte image.
Cette exposition itinérante
dans 7 villes d’Aquitaine
est organisée par l’association 4 Design (centre de
conception et Design en
Aquitaine). Elle s’appuie
sur le témoignage de 7
entreprises de la région.
La Dordogne y est représentée par la coutellerie
de Nontron. 7 petits films
viennent étayer cette présentation dans lesquels les
entreprises témoignent
de leur expérience et de la
plus-value apportée par le
design dans leur activité.
Une approche novatrice
et originale de développement au service des
entreprises.
DES AVEYRONNAIS
POUR LE PLAN
BOIS ÉNERGIE
Mercredi 28 mars, une délégation de 25 personnes
de l’Aveyron (représentants du Conseil général
de l’Aveyron, les CUMAS et
la Chambre d’agriculture)
est venue visiter les installations conçues dans le
cadre du Plan Bois énergie
de la Dordogne.
Celui-ci vise à l’installation
de chaufferies centrales
au bois dans des établissements du secteur tertiaire
ainsi que la mise en place
de réseaux de chaleur pouvant alimenter plusieurs
bâtiments communaux.
Ce plan est une référence
au niveau national.
Ainsi, très régulièrement,
des délégations venues
de France et de pays européens viennent s’informer
sur le fonctionnement et
le financement des chaufferies bois.
La délégation aveyronnaise a commencé par visiter la chaufferie bois de la
maison de retraite du Bugue. Elle s’est ensuite rendue au collège de Belvès,
puis à Meyrals où le réseau
chaleur bois dessert des
bâtiments
communaux
tels que la mairie, l’école et
des logements...
Les membres de la délégation sont repartis, semblet-il, convaincus de leurs visites et espèrent mettre en
place cette énergie dans
leur département.
DU NOUVEAU POUR LES PERSONNES HANDICAPÉES
Les nouveaux aménagements
de la Maison Départementale
des Personnes Handicapées
(MDPH) ont dernièrement été
inaugurés. Il s’agissait d’améliorer les conditions d’accueil et de
travail de l’équipe de la MDPH
pour un meilleur service rendu
aux personnes handicapées.
Ce guichet unique, lieu d’écoute
à la disposition des personnes handicapées s’inscrit dans une logique de projet de vie, la
personne handicapée devant pouvoir accéder à tous les aspects de la vie sociale.
Pour ce faire, le Conseil général a décidé d’aider les communes du département de
moins de 3000 habitants pour la mise en accessibilité aux personnes handicapées de
leurs espaces et bâtiments publics. La loi prévoit cette mise en conformité avant le 1er
janvier 2015. Au total, cette opération représentera un investissement de près de 6 millions d’euros pour le Conseil général.
Maison Départementale des Personnes Handicapées :
05 53 03 33 55 – [email protected]
ENDURO, GRAPPE LAZER DES SABLES DU DAKAR
AUX CHÂTEAUX DU PÉRIGORD
« Nous avons atteint des sommets qu’il sera difficile de
battre », Patrick Huet directeur de l’épreuve ne cache pas
sa satisfaction. Pour sa vingtième édition La Grappe a tenu
toutes ses promesses avec les plus grands noms de la discipline, Peterhansel, Esquirol, Charbonnel et le vainqueur
final Marc Germain. Du très grand spectacle devant une
foule record, ravie par la qualité des parcours, notamment
les 60 kilomètres de spéciales avec le désormais incontournable rendez-vous des Farges près de Montignac, la
ronde des châteaux avec un passage à Biron et un somptueux final sur les pentes des vignes de Monbazillac.
Représentant le Département lors de « la spéciale », Jacques Cabanel, conseiller général de Montignac s’est particulièrement félicité de la qualité du travail accompli par
les centaines de bénévoles qui durant trois jours ont donné une image conviviale du Périgord.
«Spéciale» Conseil général aux Farges.
LE CENTENAIRE DE LA DESCENTE DANS LE GOUFFRE
Jeudi 5 avril 2007 a été célébré le centenaire de la descente dans le gouffre de Proumeyssac. « La cathédrale de cristal », qui reçoit chaque année près de 130 000 visiteurs, s’est
offert pour l’occasion de nouveaux aménagements et un spectacle « son et lumière ».
Le 5 avril 1907, le couple de propriétaires, les Francès, et le puisatier partent en exploration dans un gouffre de 50 mètres de profondeur. Formé il y a 15 millions d’années, il
recèle 4 concrétions monumentales (la méduse, la sirène, la cascade et la pieuvre), des
orgues de stalactites, des cristallisations en triangle...
A l’occasion du centenaire, l’entrée de la cavité a été réaménagée, comme elle l’était à
l’époque. Le bâtiment et les installations (notamment un treuil, une nacelle et un cheval
qui servait à remonter les visiteurs) ont été reconstitués. Le Conseil général qui est déjà
intervenu financièrement pour améliorer l’accès au site, participe activement à la conservation et à la réhabilitation du patrimoine périgourdin, le plus important de France
après la ville de Paris.
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ACTUA LITÉS EN PÉRIGORD
UN VOTE PAR INFORMATIQUE
POUR LES JEUNES ADOLESCENTS DU DÉPARTEMENT
Le Conseil général a organisé, au Centre
Départemental de la Communication, un
après-midi de fête autour de la lecture. 300
collégiens du département sont venus voter pour leur livre préféré, dans le cadre du
Prix de littérature des « Incorruptibles ».
« En cette année électorale, nous avons
voulu organiser un vrai vote. Chaque collégien devait émarger avant de voter. Ensui-
te, sur le site du Conseil général, où récemment a été
créé un « Espace Jeunes »,
les collégiens devaient sélectionner leur livre préféré», expliquaient Serge Eymard et Armand Zaccaron,
Vice-présidents
chargés
respectivement de la Culture et de l’Education.
Afin que cette journée soit
une véritable fête de la littérature, le Département
a proposé en parallèle
du vote, des animations
autour du livre avec notamment la projection de 2
courts-métrages sur le thème de la lecture
et un spectacle de conte. Le conteur Ladji
Diallo a été plébiscité par l’ensemble des
collégiens.
Les auteurs jeunesse sélectionnés ont été
Kate Saunders pour «La bataille de la Sardine» (sélection CM2-6ème) et Florence Thinard pour «Entre chien et Lou» (sélection
5ème - 4ème)
UN PLAN D’AVENIR POUR LA FORÊT PÉRIGOURDINE
Près de 3 millions d’€uros, c’est le montant
du nouveau plan départemental Forêt-bois,
premier du genre, signé le lundi 26 mars par
Bernard Cazeau Président du Conseil général
de la Dordogne et Jean-Luc Imberty, représentant l’interprofession, président d'Interbois Périgord.
La Région Aquitaine était représentée par
Béatrice Gendreau qui se trouvait aux côtés
de Jean-Pierre Saint-Amand, vice-président
du Conseil général chargé de l’agriculture,
du président de la Chambre d’agriculture et
du directeur régional du CRPF.
Dans ses propos, le président Cazeau, qui a
rappelé l’importance de la filière pour la Dordogne ( 2ème filière industrielle du département, forte activité en milieu rural), souligne « l’intérêt du plan issu d’un véritable partenariat avec l’interprofession et conçu pour que la forêt périgourdine se tourne résolument vers l’avenir. Pour nous, ce plan se situe dans le prolongement des efforts que nous
avions consentis lors de la phase d’après tempête pour sortir la filière du marasme ».
Des propos corroborés par Jean-Luc Imberty, « nous avons apprécié la réactivité du département pour venir en aide à la filière en 2000 et notamment l’appui accordé aux propriétaires de parcelles de moins de 5 hectares. Le bois a de l’avenir, encore faut-il s’occuper de façon rationnelle de son exploitation. Il faut faire vite ! »
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UN INSTITUT
DU GOÛT
POUR LE PÉRIGORD
Lundi 5 mars a été inauguré le laboratoire d’analyse sensorielle sur le site
universitaire de la Grenadière à Périgueux. Ce projet, novateur et rare dans le
secteur agroalimentaire en
Dordogne, permettra aux
entreprises de tester leurs
produits.
A l’initiative de la Communauté
d’Agglomération
Périgourdine et de son
président Claude BéritDebat, subventionné par
la Région, le Département
et des cotisations de certaines entreprises, l’institut
a pour objectif d’aider et
d’accompagner les entreprises de la filière agroalimentaire dans la création
et l’amélioration de produits de qualité.
Le laboratoire base ses interventions sur trois secteurs: l’alimentaire, l’environnement et la biologie
vétérinaire. Déjà 55 entreprises ont adhéré à l’association.
Bernard Cazeau, présent à
l’inauguration, voit en l’institut d’analyse sensorielle
« un atout permettant de
réunir tous les secteurs du
domaine agroalimentaire
autour d’une même idée :
la recherche ».
VISITE DES TRAVAUX DU SITE DE CADOUIN
Le sous-préfet, les Parlementaires du secteur, le Président et les maires de la communauté de communes, Françoise Wolters, conseillère générale du canton et maire de Cadouin
ont accompagné Bernard Cazeau lors d’une visite du chantier de rénovation du bourg
de Cadouin. Cette visite est un prélude à l’inauguration qui se déroulera les 29 et 30 juin
prochains avec notamment un concert et une soirée son et lumière.
L’Aménagement de la Place de l’Abbaye, de la Traverse de Cadouin, la restauration du
Cloître ainsi que les travaux sur la chaussée départementale s’inscrivent dans un cycle de
10 années de travaux (2002/2013) avec un projet global de réhabilitation du site.
Cadouin, site majeur d’Aquitaine, reçoit chaque année entre 25 et 30 000 visiteurs.
Bernard Cazeau a fait part de son affection pour Cadouin et sa satisfaction à suivre l’évolution des travaux avec la réalisation de l’auberge de jeunesse qui, en 2007, pourra fêter
ses dix années de fonctionnement.
L’ANGUILLE
DE NOS RIVIÈRES, UNE
ESPÈCE EN DANGER
Dans le cadre de l’Association française des Etablissements Publics Territoriaux
de Bassins (EPTB), son Président, Bernard Cazeau, Sénateur de la Dordogne, ainsi que son vice-président,
Xavier Roux, Député de la
Charente, ont fait adopter
à l’unanimité une motion
mettant en évidence les
dangers qui pèsent sur l’anguille qui disparaîtra progressivement de nos cours
d’eau.
Ils demandent notamment
un moratoire de 5 ans sur
la pêche à la civelle – ou pibale – afin de reconstituer
en amont les populations
d’anguilles et de développer la recherche sur le lien
entre diminution de la population et dégradation de
la qualité des eaux.
Les données sur les populations de ce poisson migrateur montrent que l’espèce
est en danger. Le nombre
d’anguilles a fortement
baissé (à Tuillières, on en
comptait 50 000 en 2001 et
seulement 20 000 en 2005).
Il faut agir vite car sinon
l’anguille risquerait de connaître le même sort qu’une
autre espèce emblématique de nos rivières : l’esturgeon européen.
POSE DE LA 1ÈRE PIERRE DU NOUVEAU CENTRE
HOSPITALIER DE PÉRIGUEUX
Le chantier du futur centre hospitalier de Périgueux a été officiellement lancé le 19 mars
dernier en présence du préfet Jean-François
Tallec ainsi que de nombreuses personnalités
politiques et du monde médical.
L’objectif de ce projet est de construire un hôpital moderne, capable de faire face aux défis
de l’avenir. Les travaux devraient s’étendre
jusqu’en 2010 et se dérouleront en 3 phases :
construction du nouveau bâtiment de
24 000 m2
création de la réanimation dans l’actuel
bâtiment B
travaux de l’hôpital de jour, des consultations pneumo-gastriques et extension
des consultations externes dans l’actuel
bâtiment B.
Par ailleurs, le Conseil général qui tarifie
et contrôle 114 établissements sociaux et
médico-sociaux, subventionne de son côté
la reconstruction de l’EHPAD (Etablissement
Hébergeant des Personnes Agées Dépendantes) de Trélissac sur le site de l’hôpital de Périgueux à hauteur de 2,3 millions d’euros.
SMAD DORDOGNE, UN PACTE DE GESTION
POUR DÉVELOPPER BERGERAC-ROUMANIÈRES
L’aéroport de Bergerac connaît actuellement un développement sans précédent
avec 269 630 voyageurs en
2006. Les quatre partenaires de l’aéroport de Bergerac-Roumanières regroupés
au sein du SMAD (CCI, Villes
de Bergerac et de Périgueux
et Conseil général de la Dordogne) ont engagé d'importants projets :
réalisation des parkings
passagers et loueurs,
lancement du projet de
nouvelle aérogare,
transformation des statuts du SMAD.
Les partenaires du SMAD
ont signé le 19 avril dernier
un Pacte de gestion avec
comme orientations :
le plafonnement des contributions publiques aux
dépenses aéroportuaires à
1,2 million d’euros par an.
le renforcement de la
professionnalisation de la
gestion de l’aéroport.
le développement maîtrisé des liaisons aériennes
avec recherche de diversification des lignes vers
l’Europe du nord et le Bénélux.
Les partenaires s’engagent
à ce que ce projet de développement de l’aéroport
soit à la mesure des capacités d’accueil de la nouvelle
aérogare (400 000 passagers/an).
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ESPACE JEUNES
SUR LE WEB
Sur le site du Conseil général (www.cg24.fr), un espace
réservé aux jeunes a été créé
afin de mieux leur faire connaître l’institution et les actions menées en leur faveur.
Au menu, plusieurs rubriques consacrées aux études,
aux sorties, à la prévention,
au logement ou encore aux
questions liées aux moyens
de transports.
Actuellement, c’est le sujet
du permis à 6 points et celui
du téléchargement et de ses
risques qui sont commentés.
N’hésitez pas à faire connaître ce nouvel espace à vos
enfants, ni à le consulter car
même (et peut-être surtout)
pour les parents, c’est une
mine d’infos !
DÉVELOPPER LE PÉRIG OR D
LE PÉRIGORD FAIT L’ASCENSION
DE LA BUTTE MONTMARTRE
le Sacré Cœur à Montmartre
Cinq jours durant, du mercredi 16 au dimanche
20 mai (pont de l’Ascension), la Dordogne expose à Paris tout ce qui fait son excellence : produits et gastronomie, sites et hébergements, traditions et art de vivre. Cette opération originale
se déroule à Montmartre, 2ème site touristique
de Paris.
Opinion
Michel Bourgeois,
N’en déplaise à Saint-Pierre-de-Frugie (la plus haute altitude du département), lors du pont de l’Ascension 2007,
le sommet le plus en vue du Périgord sera bien la butte
Montmartre. Certes, avec ses 130 mètres, même rehaussés du Sacré Cœur, elle ne prétend à égaler le point culminant de Dordogne. Mais la « Butte » est sensiblement
plus fréquentée, surtout en cette période de mai qui
verra de nombreux touristes, venus du monde entier
passer, quelques jours à Paris.
Pourquoi une telle opération ? Parce que, dans la communication et la promotion, même s’il y a des passages obligés et des liens à entretenir, il faut aussi savoir
surprendre, se donner les moyens de capter l’attention
d’une clientèle ou d’un public différent. La récente participation au Salon des vacances de Clermont-Ferrand,
coordonnée par le Comité départemental du tourisme,
en fut une illustration.
Pourquoi Montmartre ? En octobre 2006, à l’invitation
de la mairie du XVIIIème et de la « Commune libre de
Montmartre », la Dordogne y a présenté, parmi d’autres,
Conseiller général du canton de Sigoulès,
et président délégué du Comité départemental du tourisme :
« TOUCHER D’AUTRES PUBLICS »
« C’est sans doute pour nos viticulteurs bergeracois qu’il était le plus
difficile de se fondre dans l’Espace Aquitaine au Salon de l’agriculture... Si l’on ne saurait imaginer être totalement absent de cette grande
manifestation de la Porte de Versailles, il faut bien innover pour renouveler l’intérêt, tenter des actions pour toucher d’autres publics. C’est ce
que nous allons faire à Montmartre pour l’Ascension.
« Nous venons de le réaliser, avec une autre cible, le tourisme de proximité, en participant à une grosse opération, invités d’honneur du
département du Puy-de-Dôme, sur le salon touristique de ClermontFerrand. Nous y allions avec un message fort : maintenant que l’A 89
est –presque – finie, le Périgord est près de chez vous, pour un court
séjour ou une halte sur la route des plages aquitaines. On avait mis à
notre disposition un bel espace en association avec de nombreux partenaires des 4 Périgords. Nous avons fait un tabac. »
www.dordogne-perigord-tourisme.fr
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la liqueur, vins de toutes nos appellations, cèpes, produits bio, la route des artisans d’art, etc.
Le stand d’accueil du Conseil général et de ses partenaires, le stand du Comité départemental du tourisme, qui
mettra l’accent sur les hébergements et les activités touristiques du département, seront les points d’ancrage
du village. Les confréries de producteurs notamment en
assureront l’animation.
un stand de 9m2 à l’occasion de la Fête des Vendanges.
L’impact médiatique et populaire, les impressionnants
flux de visiteurs sur ce site - le plus fréquenté après la
Tour Eiffel - ont donné des idées aux responsables de la
promotion du Département.
Pour élaborer le projet, le Conseil général a travaillé,
comme il le fait régulièrement sur les grands événements, avec le Comité départemental du tourisme, les
chambres consulaires et les organisations de producteurs.
Le maire du XVIIIème arrondissement, Daniel Vaillant, a
approuvé le projet du Périgord et lui a accordé un espace privilégié (lire ci-contre).
A la façon d’un marché de rue, ouvert par deux portes
ou flotteront les étendards du Périgord, une trentaine
de stands, chacun aux couleurs de l’exposant, offriront
la Dordogne aux Parisiens et aux touristes : foies gras,
volailles, noix, châtaignes, cabécous et autres fromages,
fraises, truffes, confiserie-biscuiterie, confitures, fruits à
Les rues Azaïs et du Cardinal Guibert jouxtent le parvis
du Sacré Cœur et sont situées à deux pas de la place du
Tertre. C’est donc un emplacement rêvé pour attirer l’attention des promeneurs parisiens et des touristes. C’est
sur le square Nadar que se déroulera notamment l’inauguration officielle de la manifestation.
Témoignage
Deux jours sur
le Salon de l’agriculture
Rue Azaïs,
rue du Cardinal Guibert
et square Nadar
Bernard Plantevin,
anime la Confrérie de la fraise
(dont le siège est à la mairie de Vergt)
« LA PROMOTION DU PRODUIT »
« Avec sa devise « Fraise je suis, du Périgord je m’honore », la confrérie
de la Fraise a pour mission la promotion de l’IGP (indication géographie protégée) Fraise du Périgord. Ce signe officiel de qualité certifie
les efforts réalisés par la filière et garantit un produit de qualité au
consommateur. De la parcelle à la barquette, nous respectons un cahier des charges très rigoureux qui explique pourquoi, à la différence
de prix avec des produits standardisés répond une vraie différence de
goût. C’est ce que nous allons montrer à nos visiteurs de Montmartre,
où nous aurons un stand de vente, comme sur un marché fermier. La
confrérie intronisera quelques nouveaux membres, élus parisiens et
personnalités. Cela fait aussi partie de la promotion de notre produit
du terroir. »
La Dordogne n’était, cette année encore, pas absente
du Salon de l’agriculture. Ce dernier reste un lieu important de promotion et d’affichage des produits, même si
nombre d’exposants, collectivités locales, entreprises et
producteurs, trouvent que le retour sur investissement
est aléatoire, compte tenu des prix demandés pour les
stands. Cette année, à l’image de tous les autres départements d’Aquitaine, la Dordogne était présente en
permanence sur le stand de la Région et y a assuré deux
journées d’animation.
9
DÉVELOPPER LE PÉRIG OR D
DORDOGNE-PERIGORD-EXPORT.COM
Le Département a mis en œuvre, depuis plusieurs années, des outils permanents d’aide à l’exportation
pour les entreprises de Dordogne : un site d’informations sur le commerce international et des missions collectives ou individuelles. Un nouveau site internet qui développe les services proposés aux
entreprises est lancé en 2007.
dispositif novateur en matière d’aide à la prospection des
entreprises.
En 2004, le Conseil général a lancé le site www.interexdordogne.com qui permettait aux entreprises du département d’avoir accès à des informations sur le commerce
international et donc de préparer d’éventuelles actions
de prospection à l’étranger.
Ce site a eu une fréquentation de l’ordre de 300 connexions mensuelles pendant 3 ans, preuve qu’il a su répondre aux attentes des chefs d’entreprises.
En 2007, le Conseil général a souhaité renouveler l’opération, tout en enrichissant le site de nouveaux contenus
et en apportant des services supplémentaires aux entreprises.
Le site s’appelle désormais www.dordogne-perigordexport.com. Il est accessible gratuitement pour l’ensemble des entreprises du département sur simple inscription.
Le contenu proposé est très dense : il comporte des informations économiques sur 200 pays, des études sectorielles de marché et un moteur de recherche.
Il est aussi possible pour les entreprises d’être assistées
dans la création de leurs propres blogs afin de faire la
promotion de leurs produits et de leurs savoir-faire.
De plus, une nouvelle rubrique « emplois et stages » est
mise en ligne. Elle favorise la mise en relation de l’offre
et de la demande dans le domaine du commerce international.
« Dordogne-perigord-export » effectue également des
études de marché, à la demande des entreprises. Lorsque ces études mettent en évidence des débouchés
commerciaux potentiels, les entreprises peuvent envisager une action dans le pays ciblé et être aidées dans leurs
démarches préparatoires par Export Entreprises SA et le
Conseil général.
Depuis 2001, plus d’une centaine d’entreprises a bénéficié
des missions de prospection à l’international : un déplacement de quelques jours, soigneusement préparé, pour
rencontrer des partenaires ou des importateurs susceptibles d’ouvrir un marché ou une filière, dans le pays choisi.
Le travail de préparation effectué par Export Entreprises
SA (avec le soutien financier du Département) permet à
l’entrepreneur d’être libéré de toute l’organisation et de
se concentrer sur les contacts directs et la promotion de
son produit.
Si l’export est une nécessité pour les plus grandes entreprises, pour les autres, c’est une opportunité à ne pas négliger. Cela peut leur permettre de trouver de nouveaux
débouchés pour certaines fabrications spécifiques en
s’affranchissant d’un marché régional ou national encombré.
Néanmoins, le plus souvent, les dirigeants des petites sociétés n’ont ni le temps, ni les connaissances (la langue
notamment) pour explorer efficacement les marchés
étrangers. C’est pour leur apporter ces «fondamentaux»
que le Conseil général a décidé de mettre en place un
Questions à
Jean-Christophe Fromantin,
directeur de Export Entreprises SA
qui organise les missions EuroChallenges et anime le site Internet.
« DE NOUVEAUX SERVICES EN LIGNE »
« Dordogne-Perigord-export.com permet une plus grande identification de l’action à l’export du Département et favorise l’information des
entreprises locales. Des services en ligne sont accessibles, tel qu’un
système de recherche automatique des flux import/export ou des services pour optimiser sa stratégie de développement via Internet. Un
générateur de blogs permettra aux entreprises de créer gratuitement
des blogs et de les référencer sur « BLOG4TRADE », le 1er annuaire de
blogs dédié aux affaires. »
Renseignements :
Direction de l’Economie du Conseil général
Contact : Manuel Mirande
Tél : 05 53 45 48 17 – [email protected]
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DOSSIER
UNE NOUVELLE ORGANISATION
POUR MIEUX ENTRETENIR LE RÉSEAU ROUTIER DÉPARTEMENTAL
Après les 320 TOS (techniciens et ouvriers de service) des
collèges, ce sont maintenant près de 300 agents d’exploitation de la direction départementale de l’Equipement qui
rejoignent les services du Département. Le Conseil général qui a déjà fait la preuve de sa capacité à intégrer des
personnels, a décidé d’assumer pleinement cette décision
de l’Etat. Même si, une nouvelle fois, les compensations financières sont loin de se réaliser à l’euro près. Associant les
techniciens de sa direction des routes aux équipes de terrain venues de la DDE, le Conseil général a mis en œuvre
une nouvelle organisation de travail. Décentralisée, équilibrée sur l’ensemble du territoire, elle garantira l’efficacité de
l’action du service public départemental.
11
DOSSIER
UNE NOUVELLE MISSION
niciens et dessinateurs, personnels administratifs.
Le plus souvent, ces personnels travaillaient déjà pour
le Département et en lien avec les services chargés de la
préparation, du pilotage des travaux et de la gestion des
crédits. Mais il n’existait pas de lien hiérarchique entre
le donneur d’ordres – le Conseil général – et le personnel d’exécution. Tout comme, dans les collèges, locaux
et matériel du Département étaient utilisés par des personnels de l’Etat.
En cela, la décentralisation répond à une certaine logique : les agents engagés dans les missions et compétences du Département travaillent maintenant réellement
sous son autorité. Reste le problème des compensations
insuffisantes versées par l’Etat pour ces transfert de charges et de personnel, et que le Département continue de
dénoncer (lire ci-contre).
La loi de décentralisation d’août 2004 a, pour le Département, deux effets majeurs :
- le transfert au Département de l’ex RN 89 – devenue RD 6089 – et le transfert des parties urbaines de
la RN 21, ce qui correspond à la traversée de l’agglomération de Périgueux (celle de Bergerac étant déclassée
par la déviation Est de la ville qui garde un statut national) ;
- l’arrivée dans les services départementaux des
agents et des moyens de l’Etat (direction départementale de l’Equipement) employés aux travaux d’entretien
et à la maintenance du réseau des routes départementales, mission qui incombe désormais directement au
Conseil général. Au 1er avril 2007, près de 300 agents de
l’Etat sont ainsi passés sous la responsabilité directe du
Département : agents de travaux, chefs d’équipe, tech-
Questions à
Jacques Auzou,
Conseiller général de Saint-Pierre-de-Chignac,
vice-président chargé des infrastructures routières
L’INTÉGRATION DE LA DDE RÉPOND
À UNE LOGIQUE ?
- Le Conseil général est favorable à l’esprit de
cette nouvelle étape de la décentralisation, mais
nous continuons d’en contester les conditions.
On nous transfère l’ancienne RN 89 et la partie
urbaine (l’agglomération de Périgueux) de la
RN 21, soit 144 km de voies, pour une compensation de 1,3 million d’euros qui ne couvre pas
les besoins, loin s’en faut. Le transfert annoncé
de 317 agents se traduit par l’arrivée réelle de
272 personnes, l’Etat réduisant les effectifs DDE
depuis plusieurs années.
DANS L’ACTION, COMMENT SE TRADUIT CETTE NOUVELLE COMPÉTENCE ?
- C’est un changement de la nature même du
rôle du Conseil général dans ce domaine. Avec
150 agents, notre direction des routes réunissait un personnel assurant essentiellement des
tâches d’ingéniérie : études, marchés, conduite
de chantiers. En intégrant les personnels d’exécution, cette direction – qui voit ses effectifs tripler – devient une force d’action complète qui
assure l’ensemble des missions liées aux routes.
TOUT EST RÉGLÉ AUJOURD’HUI ?
- Nous restons dans une situation ambiguë pour
ce qui concerne le parc de l’Equipement à Marsac. Curieusement, la loi fait l’impasse sur cette
question. En Dordogne, pour aller au bout de la
logique, nous sommes favorables à l’intégration du parc dans nos services, dans le respect
du statut d’ouvrier d’Etat des personnels qui y
12
travaillent. Une mission continue de suivre ces
transferts de compétences.
QUELS SONT LES PRINCIPAUX
CHOIX D’ORGANISATION ?
- Après une très large concertation avec les élus,
nous nous sommes arrêtés sur une organisation
de 8 unités territoriales d’aménagement, avec
24 centres d’exploitation principaux, soit 1 pour
2 cantons en moyenne. Le président Cazeau a
pris l’engagement de doter chacun d’un chef
d’équipe et de huit ouvriers. Nous appliquons
les mêmes principes que ceux mis en œuvre
pour les circonscriptions d’action sociale ou les
Maisons du Département. Comme l’Etat, le Département se décentralise. »
UNE NOUVELLE ORGANISATION
A partir de la nouvelle donne créée par cet acte de décentralisation, le Conseil général a décidé d’assumer pleinement cette compétence nouvelle qui
lui échoit. S’appuyant sur le lien hiérarchique direct instauré par ce transfert, il a l’ambition d’être plus réactif et plus qualitatif dans le service public
que représente l’entretien et la maintenance d’un réseau de 5 000 km de
routes. Pour cela, une nouvelle organisation apparaît.
ASTREINTES
SUR LE RÉSEAU
Le système d’astreinte hivernale
(du 1er décembre au 15 mars)
sera évidemment maintenu pour
assurer les actions préventives de
salage ou de sablage.
Une astreinte nouvelle entrera
en vigueur au 1er juillet. Toute
l’année, chaque semaine, sur
chacune des 8 unités d’aménagement, une équipe de trois agents
sera alertée lorsqu’il faudra, après
Direction des routes
C’est à la direction départementale des routes et du patrimoine paysager (DRPP) que
sont affectés les anciens agents de la DDE. Plus précisément au pôle Territoire de cette
direction qui passe donc de 150 à 450 agents. Services centraux et bureaux d’études
sont désormais réunis à Coulounieix-Chamiers (près du lycée agricole). Les agents d’exploitation venus de la DDE sont, pour l’essentiel, répartis sur l’ensemble du territoire.
8 unités territoriales d’aménagement
Le département a été découpé en huit unités à partir desquelles s’effectueront les interventions sur le réseau. Ce découpage équilibré, concerté avec les élus locaux, s’est
appuyé sur des critères géographiques (maintenir l’intégrité des cantons) et techniques : nombre de kilomètres du réseau et importance du trafic.
C’est en fonction des locaux DDE libérés, qu’ont été définis les sièges des 8 unités nouvelles.
Chaque unité sera, à terme et dans une configuration standard, animée par :
1 chef d’unité, 1 adjoint, 1 responsable administratif, 1 secrétaire, 1 comptable et 1 dessinateur.
suite page 14
QUE DEVIENT LA DDE ?
L’ancienne direction départementale de l’Equipement
est éclatée :
les agents de terrain affectés au réseau routier départemental ont rejoint les services du Conseil général ;
leurs collègues affectés à
la RN 21 restent au service
de l’Etat et sont rattachés à
la direction régionale Centre Ouest (DIRCO), basée à
Limoges, qui conserve des
locaux le long de la RN 21 ;
conservant l’appellation
DDE, les services techniques
de l’Etat continuent d’assurer leurs missions d’urbanisme, permis de construire
et d’assistance technique
aux communes, plans de
prévention des risques, et
certaines missions spécifiques (lutte contre l’habitat
indigne). En Dordogne, la
nouvelle DDE est organisée
autour de 4 unités territoriales : Saint-Astier, Nontron,
Bergerac et Sarlat..
13
un accident, une dégradation,
une chute d’arbre... nettoyer une
chaussée et la remettre en état.
Les agents du réseau de voirie
ne sont ni des gendarmes, ni
des sapeurs-pompiers. Ils
effectueront leur permanence
d’astreinte depuis leur domicile où ils seront « bipés ».
DOSSIER
Des centres secondaires
Ainsi que des techniciens de terrain : 1 contrôleur
d’exploitation chargé de diriger les équipes de terrain, 1
contrôleur de travaux, 2 chefs d’équipes : l’un chargé des
ouvrages d’art (ponts, etc.), l’autre de la sécurité et de la
gestion du domaine public.
Ces locaux où il n’y aura pas de personnel affecté en permanence serviront de dépôts (matériaux divers, sel, panneaux), et de garage lorsqu‘il y aura des travaux à proximité. On évitera ainsi de nombreuses et coûteuses navettes
d’engins mécaniques et de véhicules.
24 centres d’exploitation
Chacune des 8 unités disposera de 3 centres d’exploitation dotés chacun, au plus près des routes dont ils ont la
responsabilité, d’un chef d’équipe, de 8 agents d’exploitation et du matériel correspondant.
8 UNITÉS TERRITORIALES D’AMÉNAGEMENT
Ces services n’ont pas de contact permanent avec le public, mais quelques
démarches pourront y être effectuées : en cas de construction d’une maison
ou d’installation sur une parcelle appartenant au Département, pour
solliciter une autorisation d’accès à la voirie départementale ou établir une
« limite de fait » entre une propriété et le domaine public du Département.
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Bergerac
Impasse Desmartis, BP 621
05 53 22 17 20
Le Bugue
Place du Pré Saint-Louis,
BP 48
05 53 03 69 20
Mussidan
2 rue du Périgord, BP 76
05 53 82 84 30
Nontron
Ancienne gare SNCF, BP 46
05 53 60 63 20
Périgueux
99 avenue Wiston-Churchill
à Coulounieix-Chamiers,
BP 49
05 53 06 85 20
Ribérac
28 rue Guy-de-Larigaudie,
BP 71
05 53 92 57 20
Sarlat
Route du Bugue, BP 180
05 53 28 67 20
Terrasson
Pôle des services publics
avenue Jean-Jaurès, BP 15
05 53 51 73 20
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14
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PASSAGES À NIVEAU :
OBJECTIF SECURITÉ !
ENTRETENIR
LE RÉSEAU
En 2007, un budget de 4,3 millions d’euros pour
réaliser 34 km d’enrobés à chaud (le tronçon à 4
voies de la RD 789 à Biras).
Le programme annuel d’entretien des
routes départementales en 2007 approche les 16 millions d’euros, dans une
enveloppe globale de travaux d’un total
Trois passages à niveau, potentiellement dangereux, ont fait l’objet
d’études préalables à leur suppression ou à des aménagements de sécurité.
Sur la RD 6089 (ex RN 89), le projet
de franchissement de la voie, supprimant le PN de Lavilledieu (Charpenet), fait l’objet d’une déclaration
d’utilité publique. Ce chantier figure
au Contrat de plan Etat-Région et engage également la SNCF et Réseau
Ferré de France, la Ville de Terrasson
et le Conseil général, maître d’ouvrage.
Sur la RD 32, entre Bergerac et Creysse, à hauteur de la zone d’activités du
Libraire, le projet vise également la
suppression du passage à niveau qui
se caractérise par un fort dénivelé
de la chaussée. Les services du Conseil général ont repris la direction de
l’étude.
Une solution différente est envisagée
pour le PN de Chamassy, sur la RD 31,
entre Le Bugue et Le Buisson-de-Cadouin. Vont y être expérimentés des
feux d’avertissement commandés
par l’arrivée des trains et complétant
le dispositif du passage à niveau.
de près de 40 millions d’euros. L’objectif
d’un entretien régulier voulu par le
Département suppose des intervalles
d’intervention compris entre 9 et 20
ans, selon l’importance du trafic. Nous
avons présenté dans le n°8 de « Vivre
en Périgord » (page 8) la façon dont
s’élabore la programmation des travaux
d’entretien.
Déviations estivales
Dans l’attente du dernier tronçon de l’autoroute (18 km entre la Dordogne et l’A20) dont l’ouverture est prévue au début de l’année prochaine, un nouvel été difficile s’annonce pour la traversée de Terrasson et plus particulièrement de part et d’autre du passage à niveau de
Charpenet. Comme l’été dernier, lors des grands chassés-croisés des
vacances, le Département assurera la protection des automobilistes et
la surveillance de l’axe. En cas de forts encombrements, les déviations
seront de nouveau mises en œuvre, à l’initiative du Centre régional
d’information routière (CRIR).
15
La réfection des traversées d’agglomération,
comme ici à Périgueux, représente
2,56 millions en 2007.
DOSSIER
SUR LES ROUTES...
Les principaux chantiers d’aménagement engagés par le Département
s’inscrivent dans un schéma routier départemental qui s’attache à développer les axes majeurs du réseau et leur complémentarité entre eux, ou avec
d’autres réseaux (l’autoroute Est-Ouest, la gare d’Angoulême, les liaisons
vers Bordeaux). D’autres chantiers répondent à des objectifs plus locaux de
fluidité ou de sécurité. Enfin, et cela représente une bonne part des crédits
engagés, des programmes d’entretien ou de remise à niveau du réseau sont
réalisés chaque année.
RIBÉRAC –
SAINT AULAYE –
LA ROCHE-CHALAIS
Une dernière tranche de travaux
va être conduite cette année sur
cet axe (RD 5), ce sera le tronçon
de Puymangou. Elle sera complétée à l’arrivée sur Ribérac par la
section de la Borderie.
GIRATOIRES
Deux nouveaux giratoires sont
en cours d’aménagement sur le
réseau routier départemental. A
Saint-Pierre-d’Eyraud, près de La
Force entre la RD 4 et la RD 32,
A hauteur de Villetoureix, au Bourdaleix, au nord de Ribérac se poursuit le recalibrage avec la rectification des tracés
des virages de la RD 708, voie de liaison
avec la gare TGV d’Angoulême. Sur ce
même axe vient de se terminer l’enquête publique préalable à un chantier de
grande importance : la déviation de La
Rochebeaucourt.
A la Bachellerie, poursuivant l’aménagement de la RD 704, la liaison entre cet
axe venant de Lanouaille et sa jonction
avec la RD 6089 (ex RN 89) est en cours
de réalisation. L’ouvrage d’art réalisé
permettra le passage de la voirie nouvelle sous la voie ferrée.
c’est un impératif de sécurité qui
a conduit à envisager cet équipement pour faciliter les dessertes
locales, de part et d’autre d’une
grande ligne droite. A Marsacsur-l’Isle, le giratoire, dont l’aménagement vient de commencer,
sécurisera le carrefour desservant
la zone d’activités de Péri-ouest
et la piscine de Marsac. La circulation de proximité reste possible
pendant les travaux, un itinéraire
est mis en place pour le trafic
routier en transit.
PASSERELLES
Point de passage très fréquenté,
Sur la future déviation de Sarlat, où les pistes d’accès aux chantiers sont prêtes, c’est
un ouvrage d’art semblable à celui de la Bachellerie (passage de la déviation sous la
voie de chemin de fer) qui va être la première réalisation majeure de ce chantier important : un tracé de 3,6 km dans un relief délicat.
A Sarlat également, s’achève la réalisation du giratoire de Pré-de-Cordy, au sud de la
ville, en direction de la vallée de la Dordogne.
16
le pont sur la Vézère au centre
ville du Bugue sera doté cette
année d’une passerelle piétonne
qui va sécuriser les échanges
piétonniers.
Opinion
Didier Bazinet,
Conseiller général de Verteillac,
directement concerné par l’amélioration de la RD 708
« Les travaux conduits de part et d’autre de Ribérac et la déviation projetée de La Rochebeaucourt sont vitaux pour le désenclavement de notre
canton. Avec l’amélioration des routes, nous sommes maintenant à 40 ou
45 minutes de l’échangeur autoroutier des Lèches et de la gare TGV d’Angoulême. C’est très important pour l’activité et pour les habitants. Nous
avons connu très longtemps des routes inadaptées et nous mesurons le
progrès que cela représente. Sur le canton, un aménagement de qualité
est en cours à Goûts-Rossignol et une réflexion va s’engager pour la traversée de Verteillac. »
L’ÉTÉ DES VÉLOS
Le vendredi 27 juillet, la caravane, puis le peloton du Tour de France entreront
en Dordogne par Saint-Martial-de-Nabirat, venant de Cahors et en sortiront,
à la Rochebeaucourt, après une diagonale parfaite : La Roque-Gageac, Campagne, Le Bugue, Périgueux par la Rampe de l’Arsault et la rue Victor-Hugo,
Château-l’Evêque et Brantôme par les déviations.
Si l’on ne peut que se réjouir d’accueillir un événement qui conserve, contre
vents et marées, un très fort soutien populaire, il faut prévenir dès à présent
les Périgourdins que le Département sera ce jour-là, l’espace de quelques
heures, coupé en deux avec quelques rares points de passage entre le nordest et le sud-ouest du tracé.
L’A 89 sera donc précieuse, même si l’échangeur des Lèches sera fermé. En
effet, Mussidan accueille les 26, 27 et 28 juillet, les championnats de France
cyclistes de l’Avenir (catégories jeunes, des minimes aux juniors).
Des vélos, les Périgourdins en verront bien davantage quelques jours plus
tard avec l’accueil, du 4 au 12 août, de la Semaine Fédérale internationale de
cyclotourisme pour laquelle on attend 15 000 participants.
SÉCURITÉ
Dépassement des vélos :
mode d’emploi
Espace vital - En ville notamment,
le cycliste peut être amené à faire
un écart pour éviter un obstacle
(bouche d’égouts...). L’automobiliste doit reconnaître au cycliste le besoin d’un espace d’équilibre d’environ 1 m, c’est-à-dire faire comme s’il
y avait une bande cyclable...
Turbulences
Le vent peut pousser le vélo vers la
voiture, et les turbulences entraînées par le passage des voitures
(plus fortes si le véhicule est lourd
ou s’il roule vite) peuvent au contraire déporter le cycliste vers le
bas-côté ou le trottoir. Pour éviter
ces effets, lors du dépassement, il
faut respecter une distance de sécurité de 1m (en ville) à 1,50 m entre l’espace d’équilibre du vélo et la
trajectoire du véhicule.
Visibilité
Le champ de vision de l’automobiliste diminue au fur et à mesure
que la vitesse augmente. La majorité des accidents corporels des cyclistes résultant d’un choc avec les
voitures a pour origine un manque
de vigilance.
Prévenir
En campagne, avant le dépassement de cyclistes, un bref et
non agressif coup d’avertisseur est utile. L’utilisation
du clignotant est indispensable pour avertir les
voitures qui vous suivent
17
de votre intention de doubler des
cyclistes qu’elles n’ont peut-être pas
aperçus. Pendant le dépassement,
respecter les distances de sécurité,
puis se rabattre seulement quand
le dernier cycliste apparaît dans le
rétroviseur.
DOSSIER
BERGERAC - A89 :
LA RESSÈGUE, DERNIÈRE ÉTAPE
Dernier tronçon de 4,5 km à
aménager sur la RD 709 entre
le nord de Bergerac et l’échangeur autoroutier des Lèches,
le chantier de la Ressègue
est sans doute aussi le plus
spectaculaire, avec, par exemple, 380 000 m3 de déblais et
280 000 m3 de remblais. Ce
sont, pour une large part, les
mêmes matériaux qui ont été
réutilisés. Au point le plus élevé (en rive de la future chaussée), le remblai atteint 19 m, un
record pour un chantier départemental.
La construction de cette voie nouvelle a nécessité plusieurs autres
opérations de grande ampleur dont
un mur de soutènement (enrochement en partie basse, gabions en
partie haute) pour stabiliser un talus ; un traitement particulier de la
base des remblais pour les stabiliser
et drainer des sols humides ; un traitement chaux-ciment pour renforcer la couche de forme de la future
voie.
La future route (qui comportera environ 1,7 km à trois voies) aura nécessité quatre bassins de rétention
et trois ouvrages d’art : un passage
inférieur (la RD 709 passe sous le
Liaison Mussidan -Bergerac (RD 709)
Cette opération, inscrite au Contrat de Plan Etat Région 2000-2006, fait
l’objet d’une déclaration d’utilité publique. Elle comporte au total 28 km
de voie nouvelle si l’on y inclut les déviations de Bergerac (Ouest) et de
Mussidan réalisées ultérieurement.
Depuis 2003, d’énormes moyens ont été déployés pour rapprocher le Bergeracois de l’autoroute et réaliser les 20 km séparant le nord de Bergerac
de l’échangeur des Lèches. L’investissement est de 36,6 M€, équitablement partagés entre le Département, la Région et l’Etat.
Avant le tronçon de la Ressègue, ont été successivement réalisés et mis en
circulation à la date prévue :
la section du Pas de l’Eyraud : août 2003 – juillet 2004 (4 km)
la section de Garrigue : avril 2004 - novembre 2004 (4 km)
la déviation des Lèches : juillet 2004 – octobre 2005 (3,9 km)
la section des Bétoux : mai 2005 – automne 2006 (4,5 km).
18
pont) et deux passages supérieurs.
La progression du chantier et l’ampleur des travaux de terrassements
(jusqu’à une vingtaine d’engins et
camions travaillant simultanément
sur la site) a nécessité la fermeture
de l’ancienne route. Elle doit rouvrir
en ce mois de mai, à la fin des terrassements.
L’aménagement des couches de
chaussée commencera en juillet. Et
tous les équipements et aménagements des rives devront être achevés pour une mise en service au dernier jour d’octobre.
LE PÉRIGORD EN PRATIQUE
ANIMATION SPORTIVE POUR TOUS LES PUBLICS
Accompagnement du mouvement sportif et des comités départementaux, complémentarité avec les
communes et les clubs, c’est dans le respect de cette ligne que la direction des sports du Conseil général développe ses activités. Elles s’adressent aux enfants et aux jeunes en particulier, mais veulent
aussi toucher les familles, les seniors, les personnes handicapées. Le Conseil général souhaite que les
initiatives qu’il suscite ou soutient soient ensuite reprises et prolongées par les acteurs locaux.
Les animations s’adressent en priorité au milieu rural, les
villes et notamment les plus grandes disposant déjà des
services et structures nécessaires.
d’un sport loisirs adapté aux seniors aura lieu le 18 octobre prochain à Trélissac. Le succès est tel qu’il faudra rapidement la prolonger dans divers points du département.
L’animation sportive
L’école départementale
des sports
VACANCES SPORTIVES : ces stages multiactivités de
2 à 3 jours se déroulent pendant les petites vacances. En
2006, 15 communes ont accueilli 22 stages et 800 enfants.
Les stages sont annoncés dans la presse et par les communes. Chaque famille peut inscrire son enfant. La direction
des sports répartit les stages sur l’ensemble du territoire.
Les sports de pleine nature sont souvent mis en avant.
SUR LE TEMPS SCOLAIRE : les éducateurs sportifs encadrent la découverte de plusieurs sports pour les élèves
des classes, lors d’un cycle de 10 à 12 séances. Les candidatures des écoles sont validées par l’Education nationale
dans le cadre du projet d’école. Elles sont ensuite traitées
par la Direction des sports du Conseil général qui tient
compte des équipements locaux disponibles et de la cohérence de la pratique sur le secteur.
LE MERCREDI MATIN : sur une dizaine de sites qui peuvent changer chaque année, des animations multisports
sont proposées. Les enfants découvrent ainsi des sports
qu’ils auront la possibilité de continuer à pratiquer localement s’ils le souhaitent. Les demandes locales (souvent
relayées par les conseillers généraux), sont étudiées avec
les maires et les clubs du secteur, partenaires du projet.
Direction des sports du Conseil général,
46 rue Kléber à Périgueux, tél. : 05 53 45 40 20
CARAVANE DES « SPORTS » : elle circule de la mi-juillet
à mi-août dans les communes (- de 3000 habitants) qui en
ont fait la demande, restant un jour ou une demi-journée
dans chaque commune de la tournée. Cette animation
est gratuite. De 1000 à 1200 enfants en bénéficient.
CAMPS ITINÉRANTS : ils s’adressent en priorité aux
collégiens et notamment aux élèves des sections sportives. Les stages leur permettent de sortir du sport dans lequel ils se spécialisent et de goûter aux joies toniques – le
programme est musclé – des sports de pleine nature.
ANIMATION SENIORS : la 3ème journée de promotion
PLEINE NATURE
La Dordogne a choisi depuis plusieurs années de
promouvoir les possibilités qu’offrent ses richesses
naturelles aux sports de pleine nature. A l’extérieur,
la promotion de ces atouts nature est assurée par
une politique d’événements sportifs : raid sportif
européen chaque été, mondial de canoë-kayak
marathon l’année dernière, semaine internationale
du cyclotourisme en août prochain. En Dordogne,
le Département et sa direction des sports développe des animations comme le mois des sports
de pleine nature (juin) et la journée des familles
(dimanche 24 juin) organisée autour des bases de
loisirs : Saint-Estèphe, La Jemaye, Rouffiac et Trémolat.
CONNAÎTRE LES BESOINS
EMPLOI SPORTS LOISIRS
(ESL) 24
La direction des sports veut être complémentaire
des communes, des cantons et des clubs sportifs.
Jusqu’ici, les animations ponctuelles ou permanentes visaient d’abord à répondre aux besoins exprimés. Pour franchir une nouvelle étape et susciter
des attentes nouvelles, le Département veut recenser l’offre existante sur chaque secteur, pour proposer ensuite des activités nouvelles. Ce dispositif va
être testé sur le Périgord Noir.
Sur le modèle d’un groupement d’employeurs gérant le temps partagé de leurs salariés, la direction
des sports du Conseil général a favorisé la création
d’ESL 24 qui mutualise les interventions des animateurs et formateurs pour développer l’emploi
des sportifs et conserver en Dordogne des compétences mises à la disposition des clubs, des écoles
et des animations.
19
LE PÉRIGORD SOLIDAIRE
LES CENTRES MÉDICO-SOCIAUX,
RELAIS DE L’ACTION SOCIALE
Au nombre de 33, les centres médico-sociaux (CMS) sont répartis sur l’ensemble du département. L’action des professionnels présents dans les CMS est coordonnée au sein des 8 Unités Territoriales. Ensemble, ils concourent à la mise en œuvre de la politique sociale définie par le Conseil général. Ils accueillent toute personne pour de l’aide aux démarches, de l’accès aux droits, des aides financières, des
accompagnements éducatifs, des suivis de grossesse, de nourrissons...
Sur l’Unité Territoriale de Nontron, on trouve 3 centres médico-sociaux (ouverts en permanence du
lundi au vendredi) dont celui de Brantôme dont nous avons poussé la porte.
Le CMS de Brantôme est installé au centre-ville, au cœur
d’un ensemble de bâtiments publics (poste, perception).
Le CMS comporte, outre les agents d’accueil et les assistantes sociales, selon les jours, les consultations de la Protection Maternelle Infantile (PMI), les permanences ou les
rendez-vous d’autres travailleurs sociaux du Conseil général (éducateur, puéricultrice, psychologue,...) ou ceux
des partenaires sociaux (infirmières du SAFED (service
d’aide aux familles en difficultés), conseiller insertion de
l’ANPE, associations d’insertion, info-droit, CAF, CRAMA
ou MSA).
Les locaux sont mis à disposition par la commune. Un
agrandissement est en cours de réalisation, permettant
de conforter cette fonction de relais social avec de nouvelles permanences (en projet : la Mission locale pour les
16-25 ans). L’équipe va également s’étoffer, avec le troisième assistant social, référent RMI de l’Unité territoriale
de Nontron qui s’installera au CMS, au plus près des allocataires des cantons de Brantôme et de Mareuil.
C’est autour du CMS que s’organisent animations socia-
Jean Ganiayre,
ancien médecin, conseiller général de Brantôme,
co-préside la commission Solidarité, Insertion et Affaires sociales au Conseil général.
« Les centres médico-sociaux du Conseil général sont, pour beaucoup de
gens, la partie visible, proche, de l’action du Conseil général, que ce soit
pour les problèmes sociaux ou pour les questions de santé et de prévention. Les personnes qui y sont chargées du premier accueil, et les assistantes sociales « généralistes » sont en première ligne dans la lutte contre des
difficultés sociales qui apparaissent toujours plus délicates. »
« Sur le canton de Brantôme, comme en Dordogne, l’une des difficultés
majeures est le manque de mobilité. Lorsque l’on n’a plus les moyens de
se déplacer pour aller prendre un travail un peu éloigné, toutes les autres
difficultés liées aux relations familiales ou sociales, à la santé peuvent
s’aggraver. »
20
les et actions collectives. A Brantôme, en
lien avec la communauté de communes,
fonctionne chaque semaine depuis une
douzaine d’années l’espace Boucle d’or,
lieu d’accueil pour les enfants de 0 à 3 ans
accompagnés d’un adulte où les parents
peuvent échanger avec les accueillants.
On y vient quand on veut, librement.
Fonctionne aussi un groupe de parole sur
la santé (avec le Comité départemental
d’éducation pour la santé : CODES) et l’on
projette une initiative du même ordre sur
le lien social inter-générations. Ces animations peuvent aussi être ponctuelles,
pour faire face à une situation particulière.
Pour connaître le centre médico-social
le plus près de chez vous :
DDSP : 05 53 02 27 27 ou sur le site
du Conseil général : www.cg24.fr
des jeunes crée aussi des situations
difficiles. »
« Nous faisons de la médiation, si
possible dans un rapport de confiance, faisant en sorte de bien
séparer l’accueil des personnes,
l’instruction de leur demande et la
décision, favorable ou non.
Evelyne Parthonnaud,
accueil - secrétariat
d’informer, accompagner et protéger les personnes
et les familles (enfants, adultes,
personnes âgées, personnes
handicapées)
« Apporter des solutions aux problèmes sociaux, est une action
collective. Cela demande aussi la
participation de la famille. Chaque
personne a en elle une part de la
solution à son problème. Nous l’accompagnons. Si un parent doit voir
l’institutrice, nous préparerons le
terrain, mais nous ne ferons pas la
démarche à sa place.
« En accueillant les permanences
de nos partenaires, nous soutenons leur action de proximité et
nous améliorons le service aux
habitants.
« Sur les cinq dernières années,
nous voyons la précarité avancer,
liée à l’endettement des familles,
souvent en raison des dépenses
sans cesse croissantes liées au logement, d’une rupture familiale ou
d’une perte d’emploi. Le chômage
de mettre en œuvre
des actions de prévention et
d’insertion adaptées à chaque
situation
conseillère en économie sociale et
familiale... sont une constante de
notre travail.
Françoise Quéraud et Christine
Hédont,
assistantes sociales
« Les premiers contacts nous
permettent d’établir un lien de
confiance, d’aller plus loin que la
question qui a conduit la personne
au CMS, et d’évaluer une situation,
souvent toute autre, plus grave ou
plus complexe. Evaluer, signaler,
alerter quand il le faut est l’aspect
délicat de nos missions, notamment pour tout ce qui relève de
la protection des personnes, et
plus particulièrement des enfants.
Nous ne sommes pas la « police »
de la famille. Nous entendons les
demandes, recueillons les données, proposons une aide : nous
sommes un des maillons intervenant dans le cadre de la protection
de l’enfance. Nous devons parfois
assumer le fait qu’il n’y a pas de
solution immédiate ou idéale.
« Les échanges d’informations
avec les autres interlocuteurs des
familles, réseaux d’aide, enseignants, les médecins, puéricultrices, sages-femmes de la PMI,
l’éducateur de prévention, la
« Aujourd’hui la précarité met une
pression très forte sur des gens
qui, pourtant, ont un travail. Les
problèmes de ceux que l’on appelle
les travailleurs pauvres sont considérables. »
« Le premier appel ou la première
visite sont, le plus souvent, motivés par des questions administratives ou des problèmes financiers.
Les gens se sentent perdus face à
une demande ou à une démarche,
ils peuvent venir au CMS de leur
propre initiative parfois conseillés
par un élu de leur commune, un
voisine... Quand c’est strictement
administratif, nous répondons à la
question, aidons à remplir un formulaire, ou dirigeons la personne
sur le bon interlocuteur. Si nous
percevons un problème plus aigu,
alors nous proposons un rendezvous avec l’assistante sociale. »
Chaque UT regroupe des équipes
de professionnels qualifiés : secrétaires, assistantes sociales,
puéricultrices, sages-femmes,
éducateurs spécialisés, psychologues, médecins, conseillères conjugales, conseillers en économie
sociale et familiale...
Ces professionnels sont chargés :
Témoignages
Jean-François Baudelin,
responsable de l’UT de Nontron
LES MISSIONS ET LES
MÉTIERS DES UNITÉS
TERRITORIALES
21
de mener des
actions de santé en direction
des familles, des enfants et des
femmes enceintes.
Les interventions des équipes reposent sur le respect et l’exercice
de la citoyenneté de la personne :
en favorisant
l’expression de ses projets
en garantissant
ses droits à la confidentialité, au
respect de sa vie privée
en développant
des actions concourant à son
autonomie.
Ces équipes travaillent en étroite
collaboration avec les acteurs
locaux (municipalités, CCAS,
associations, institutions diverses) afin de mener réflexions et
diagnostics permettant d’apporter les meilleures réponses aux
besoins des publics rencontrés.
A titre d’exemple, à l’UT de
Nontron, un agent de mobilité
assure, sur prescription d’un
travailleur social, le transport des
personnes privées de moyen de
déplacement vers une consultation médicale ou une démarche
importante.
PLANÈTE PÉRIGORD
ASSURER L’AVENIR
DE LA PÊCHE PROFESSIONNELLE
La rivière Dordogne est l’un des rares bassins où se maintient une pêche professionnelle en eau douce.
Elle a un intérêt économique, touristique, et représente des emplois (seuls ceux qui la pratique peuvent
commercialiser du poisson sauvage de la rivière dans les restaurants). Comme toute filière exploitant
une activité traditionnelle du territoire, elle a, en outre, une dimension patrimoniale.
a mis en avant des critères liés à l’environnement. Pas de
filets dérivants pour ne pas pénaliser les efforts faits sur la
protection des poissons migrateurs ; pour préserver l’espèce, pas de nasses à anguilles. Les moteurs neufs seront
aux normes (pas de rejets d’huile).
Le plan de communication accompagnant ce soutien à
la pêche aura un volet grand public, avec la sensibilisation des consommateurs et des touristes à la cuisine du
poisson de rivière et à ses qualités naturelles. Est aussi en
préparation un guide de la pêche professionnelle recensant les espèces, leur évolution et s’intéressant à l’histoire
et au devenir de la pêche sur la rivière.
Avec un apport de 30 000 euros par an, le premier plan
d’actions « pêche professionnelle » permettra d’accompagner les investissements nécessaires pour que les plus
jeunes pêcheurs puissent vivre de leur métier et pour que
certains, parmi les plus anciens, puissent transmettre une
activité viable.
Les aides porteront sur la pêche elle-même (barques, moteurs, filets) et sur la valorisation du poisson (équipement
de frigos et de labos, de caissons isothermes). Autant
d’éléments qui doivent contribuer à maintenir ou à faire
progresser la qualité du poisson pêché dans la Dordogne
et commercialisé à proximité (tourisme, gastronomie) ou
auprès des entreprises agroalimentaires.
Pour les aides à l’équipement de pêche, le Département
Témoignage
Frédéric Delmarès,
Président de l’association agréée
des pêcheurs professionnels du bassin de la Garonne
« CRÉER UN CONTEXTE FAVORABLE »
« Très peu de bassins ont encore des pêcheurs professionnels : la Charente, l’Adour, le Rhône, la Seine, le lac de Grand-Lieu. Dans le département, sur toute la longueur de la rivière, nous sommes 33 et nous
capturons de 15 à 20 tonnes de poissons par an. L’un de nos problèmes
est le respect des réglementations faites pour de gros tonnages.
« Plus de la moitié des pêcheurs sont des saisonniers qui ont une autre
activité. Ils pêchent de la friture, un peu d’anguilles et maintenant le
silure. Ils travaillent le plus souvent pour la restauration, métier que
certains exercent parallèlement. On retrouve les professionnels à temps
plein en aval de Bergerac. Leur pêche, aloses et lamproies, est destinée
aux mareyeurs, la vente directe est minoritaire.
« Pour nous, à travers ce plan conclu avec le Département, la priorité est
de maintenir l’activité des plus jeunes en créant le contexte favorable
à quelques installations. Nous estimons que la pêche en rivière, dans
un milieu naturel, peut avoir un bel avenir au moment où le poisson de
mer devient, de plus en plus, un produit d’élevage. »
22
FILIÈRES AGRICOLES : SUR TOUS LES FRONTS
éleveur puisse avoir accès à une formation efficace. Comme pour toutes les autres races (les plans bovins lait et
viande, ovins seront renouvelés en 2008), le soutien du
Département insiste sur l’amélioration génétique des
troupeaux. En s’engageant dans la lutte contre les mouches, le plan a aussi pour mission de réduire les conflits
d’usage entre éleveurs et riverains.
FRAISES
Jusqu’alors, l’aide du Département à la fraisiculture était
passée, hors quelques opérations de promotion, par des
actions de restructuration. Cette dernière n’avait abordé
qu’un seul groupement de producteurs et une partie de
la filière seulement. Un premier plan triennal a été finalisé
par le Conseil général et les professionnels représentant
toute cette filière très hétérogène (de la petite structure à
la grande entreprise) qui a perdu 200 exploitants en quelques années (ils sont un peu moins de 300 aujourd’hui),
on s’interroge souvent sur la pérennité de l’activité. Sans
intervenir directement sur la production (ce qu’il n’a pas
le droit de faire), le Conseil général souhaite encourager
les producteurs à mettre en œuvre des mesures agro-environnementales touchant notamment à la gestion et à
la qualité de l’eau. L’adaptation de la production au marché porteur (la fraise de printemps) est un axe de ce plan
sur lequel nous reviendrons. »
Agriculture, pêche, forêts : le paysage économique agricole du Périgord est riche de 22 filières
de production. C’est par le biais de plans, négociés avec les professionnels pour trois ans, que le
Conseil général soutient ces filières et leur adaptation aux évolutions de l’agriculture et des marchés. Dernières illustrations.
TRUFFES
Le plan de 2ème génération de soutien à la trufficulture
que vient d’adopter le Conseil général est d’autant plus
important – 280 000 € pour trois ans – que son ambition
résulte du succès du plan précédent : 130 hectares plantés pour la seule année 2006 !
Les crédits à la plantation vont augmenter sensiblement
pour répondre à une demande soutenue. L’exploitation
de truffières sur des terres adaptées est une alternative
séduisante à la tentation de la jachère et un moyen de
préserver l’espace rural, tout en l’entretenant.
On compte 1300 trufficulteurs en Dordogne, en majorité
des agriculteurs, contre 950 il y a seulement 6 ans. Ils représentent 45% des trufficulteurs français.
Les efforts réalisés par la profession pour organiser le marché et apporter des garanties aux consommateurs sans
rien perdre de la tradition, s’avèrent payants. L’informatisation et la mise en ligne du marché de Sainte-Alvère est
un autre volet du nouveau plan qui aura ses actions de
communication : édition d’un « beau livre » sur les plats
truffiers du Périgord, de supports pédagogiques pour les
écoles, incitation des restaurateurs à valoriser la truffe.
Opinion
Jean-Pierre Saint-Amand,
Conseiller général de Vergt, vice-président
en charge de l’agriculture
« PLUS DE 10 MILLIONS D’EUROS »
Jean-Pierre Saint-Amand est à l’origine des plans triennaux qui formalisent, depuis dix ans maintenant, le soutien du Département à ses
filières agricoles :
« Nous mettons la dernière main au 1er plan « fraises » et nous venons
de signer le 1er plan forêt. Nous avons conclu un programme d’actions avec les pêcheurs et les apiculteurs et nous renouvelons les plans
« truffe » et « caprins ». Hors plan, et parce que c’est urgent, nous allons
débloquer 120 000 euros pour aider les aviculteurs à protéger leurs
sas d’élevage. En dix ans, 10 millions d’euros sont allés, directement,
soutenir agriculteurs et producteurs alors que le département n’a pas
la compétence obligatoire, ce qui prouve la volonté évidente mise au
service de l’agriculture.
CAPRINS
Le nouveau plan d’aide aux éleveurs caprins – 150 000 €
sur 3 ans – est le premier plan de 3ème génération. C’est ce
qui explique la diversité des aides qui prolongent les dispositifs précédents. Parmi les priorités : la qualité du lait,
avec un code de bonnes pratiques pour le matériel de
traite et les « tanks à lait » ; l’environnement avec, pour les
petits producteurs, une meilleure gestion des effluents
de nettoyage ; l’aide à l’installation pour que le nouvel
« Tous nos plans ont un volet de communication pour que chaque filière
valorise ses atouts. La majorité de ces plans comporte désormais une
mesure concrète d’encouragement à la diversification des activités : elle
prend la forme d’une bonification de 10% des aides pour un agriculteur
démarrant un nouvel atelier de production. L’objectif est le même que
celui de la bourse à l’installation lancée en 2005 : conforter l’agriculture
en apportant des outils nouveaux à ceux qui veulent en vivre. »
23
EXPRESSION EN PÉRIGORD
COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET SERVICES PUBLICS EN MILIEU RURAL : MÊME COMBAT !
En cette période décisive pour l’avenir de notre pays, il est
utile de rappeler qu’une collectivité de proximité comme le
Conseil général intervient tous les jours dans le quotidien des
Périgourdins (de la petite enfance au quatrième âge, de la culture
au désenclavement routier, des associations aux entreprises...). Lui
supprimer des moyens a une conséquence directe sur la vie des
gens. C’est un peu ce qu’a tenté de faire l’actuel gouvernement
en ratant la décentralisation.
Il en va des collectivités territoriales comme des services publics.
Leur qualité est un atout majeur. Les populations qui s’installent
chez nous attendent des écoles, des transports, des services de
santé... A chaque fois que nous perdons un de ces éléments, nous
perdons en même temps un peu d’attractivité. A chaque fois
que le gouvernement met en avant des critères de rentabilité, il
attaque des services publics en milieu rural, où par définition ils
sont moins rentables qu’en milieu urbain. Le combat est le même
pour le Conseil général et les Communes qui subissent divers
désengagements de l’Etat, moins prompt à donner les moyens
qu’à se libérer de compétences lourdement déficitaires.
Une réelle décentralisation et la sauvegarde des services
publics fournissent des outils de premier ordre à
l’aménagement du territoire, favorisent l’économie locale,
offrent aux habitants la possibilité de vivre dans leur région.
Le discours libéral « tape à l’œil », qui souffle sur notre pays, oublie
de préciser que les économies seront toujours à rechercher là où
il y a moins de monde et des populations âgées peu enclines à
protester, c’est-à-dire chez nous !
Notre politique, plus équitable et solidaire, se soucie en
premier lieu et concrètement des populations qui souffrent !
Groupe Socialiste et Apparentés
Contact : 05 53 02 59 07
e-mail : [email protected]
RENFORCER NOS SERVICES PUBLICS
La réduction des emplois et la suppression, entre autres, de
nombreux bureaux de poste, celle des subdivisions d’EDF GDF, de
l’équipement, ont aggravé la régression de la présence des services
publics sur le territoire départemental. Ainsi, l’aménagement du
territoire, son développement harmonieux, dont ils sont les
supports indispensables, ne permet plus un égal accès des
citoyens aux services publics. On nous répond par des chiffres
de rentabilité, par des taux de fréquentation, par la nécessité de
réduire les déficits publics, pour justifier la situation. Et on nous
indique la possibilité de recourir aux prestations d’entreprises
privées pour répondre à ces besoins.
Il est temps de reconquérir cette égalité. Elle est fondamentale
pour la qualité et la liberté des choix de vie de chacun, mais
aussi pour que notre département puisse se développer. En
effet, quelle entreprise ira s’installer loin de services EDF, de
l’équipement, de la poste, des écoles...
Ainsi s’approfondit la fracture territoriale.
Lutter contre cette dérive qui aboutit progressivement à la
marchandisation de tous les besoins humains, c’est toute l’action
des élus communistes au Conseil général. Ce combat doit
évidemment s’opposer aux décisions gouvernementales qui
aggravent la situation. Mais il est aussi nécessaire de le mener
contre les instances européennes et les organisations mondiales
comme l’OMC qui veulent imposer à tous les services les règles
de la concurrence libre et non faussée.
C’est le sens de notre action contre l’AGCS. Le tribunal administratif
de Bordeaux saisi par le Préfet de la Dordogne nous en dénie le
droit. Nous avons décidé de faire appel et de continuer au Conseil
général, dans les communes, l’action pour faire valoir notre droit
à favoriser l’égal accès des citoyens aux services
Groupe communiste
Contact : 05 53 02 20 31
e-mail : [email protected]
LA FIN DES ALIBIS
La session du Conseil général consacrée au vote de la fiscalité
(+ 2 % de hausse des impôts locaux) mérite de voir un point
particulier retenir notre attention. Souvenons-nous que depuis
plus de deux ans, ce que l’UDD dénonce d’ailleurs sans relâche,
les hausses successives d’impôts votées par l’actuelle majorité
du Département trouvaient leurs « justifications » dans les Lois
de décentralisation des Gouvernements Raffarin et de Villepin
qui, aux dires de cette majorité, traduisaient un désengagement
permanent de l’Etat. Les orateurs socialistes d’alors n’avaient pas
de mots assez durs pour fustiger les « graves manquements »
de l’Etat. Mais l’indignation programmée trouve vite ses limites
surtout si elle est sélective. Tout comme les chiffres du chômage
qui, lorsqu’ils montent ne suscitent aucune contestation et qui,
quand ils descendent, deviennent comme par enchantement
« manipulés », la décentralisation et ses réussites incontestables
sont maintenant passées sous silence pour la majorité du Conseil
général.
L’amélioration certaine dans la gestion quotidienne du RMI, la
prise en considération des légitimes revendications des TOS,
l’instauration d’un véritable dialogue avec les agents de la DDE, le
fait de rapprocher le citoyen des décisions, sont autant de réalités
qui ne peuvent raisonnablement être remises en cause.
Alors, l’actuelle majorité départementale tente pourtant de faire
porter à l’Etat, cette année encore, la responsabilité de la hausse
des impôts départementaux. Mais on sent bien que le cœur n’y est
plus. Cette fois c’est la réforme de la taxe professionnelle qui serait
à l’origine de tous nos maux et qui justifierait presque à elle seule
l’augmentation de 2 % de la fiscalité locale. Pourtant chacun sait
combien cette réforme était nécessaire et chacun sait – un groupe
de hauts fonctionnaires socialistes le rappelait même récemment
dans la presse – que « ... les emplois sont créés par nos entreprises,
pas par nos impôts... ».
La décentralisation voulue en 2003 est réellement en marche dans
l’intérêt des Périgourdins. Les imperfections, naturelles pour une
réforme d’une telle ampleur, sont progressivement supprimées
une à une. Désormais, la décentralisation ne pourra et ne devra
plus servir d’alibi à la majorité départementale pour justifier des
hausses d’impôts ou des recours à l’emprunt dont elle est l’unique
responsable.
Groupe de l’Union des Démocrates de la Dordogne
Contact : 05 53 02 20 30
e-mail : [email protected]
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L’EUROPÉENNE VALLÉE 2007
Cette année, la Vallée prend des accents européens et continue son
chemin pour notamment favoriser
les rencontres, révéler la création des
habitants et marquer les mémoires
individuelles et collectives par des
temps de réalisations communes
autour d’actions culturelles. Depuis le
début de ce festival fédérateur et unique en Dordogne, les organisateurs
poursuivent inlassablement leurs efforts pour renforcer le lien social et
l’égalité d’accès à l’art et à la culture,
mettre en tension créatrice le passé,
le présent et le futur du territoire.
La formule prend bien. Placé hors saison estivale, où les
événements sont davantage concentrés, le Festival de la
Vallée apporte les prémices culturels et la vitalité d’une
jeune manifestation suivie à la fois par un public extérieur et par les habitants désormais habitués aux nombreux rendez-vous des communes participantes.
On sait aussi que chacune des éditions est dédiée à un
thème bien particulier. Cette année, les organisateurs
ont choisi l’Europe, cette Europe qui vient de s’ouvrir davantage aux pays de l’Est du continent. Un démarrage
sur le canton de Neuvic le 9 mai et une clôture pour un
bouquet final à Saint-Astier le 9 juin... Entre temps, un
mois de découverte, de plaisir et de petits et grands
bonheurs quotidiens.
Demandez le programme
au centre culturel La Fabrique :
05 53 02 41 99 ou www.lavallee.info
« PRINTEMPS DES BASTIDES »
EDITION 2007
Cette année encore, six cantons
du Grand Bergeracois se mobilisent
autour de la 6ème
Edition du « Printemps des Bastides ». Ces rencontres interculturelles
sont l’interprétation artistique de
liens tissés entre
des associations,
des acteurs culturels, des artistes, des
populations vivant sur ces territoires,
des Communes, le Conseil général de
la Dordogne, le Pays du Grand Bergeracois.
La diversité culturelle, le brassage des
cultures au fil des siècles se déclinent
dans des expressions artistiques diverses : danse, musique, conte, littérature, cinéma, théâtre, arts plastiques
et surtout se dévoilent et se révèlent
dans la richesse de notre patrimoine.
TEMPS FORTS DE CETTE 6ÈME ÉDITION
Samedi 2 juin
Du 3 au 5 mai
Du 3 au 30 avril
Le Buisson-de-Cadouin
Issigeac
Monpazier
(Cinéma LUX)
Journées Franco/Espagnoles.
à partir de 14h00
Fête du Québec et de la
Nombreuses animations (Arts
Journée Franco/Ecossaise. Pipe
faune nordique. (Expositions,
Plastiques, Littérature)
Band, Expositions, conférences,
conférences-débats,
cinéma,
musiques.
Vendredi 6 avril
contes...
)
Saint-Avit-Sénieur
Samedi 9 juin
Samedi 5 mai
A partir de 17h00
Lalinde
Soirée québécoise : Musique, et
Soirée culturelle Franco/AsiatiJournée Franco/Espagnole.
gastronomie du Québec et du
Marché espagnol le matin,
que. (Arts Plastiques, cinéma,
Périgord.
animation musicale, conféGastronomie)
rence-échanges-débats avec
Samedi 14 avril
Du 14 au 20 mai
Beaumont-du-Périgord
Lanquais (Grange de Lanquais) la communauté espagnoles,
concert de musique manouche.
(Salle Calypso) - 20h00 Dîner
Expositions d’Arts Plastiques
SOIREE DE CLÔTURE
musiques et danses «Folk»
et ateliers sculpture, peinture,
Franco/Britanniques. «ISOPE» et musique...
Vendredi 29 juin
«THE DROPT VALLEY BAND»
Cadouin
Samedi 26 mai
Mise en lumière du patrimoine
Monsac à partir de 18h00
Samedi 21 avril
Abbatial, reflet du brassage de 8
Issigeac (Place du Château)
Nuit celtique. Déambulation
siècles de culture.
20h00 - Spectacle de danses
musicale et dansante dans la
Conférences, visites, exposition
sévillanes et repas espagnol.
culture celte.
d’arts plastiques...
«Ton’air
de
Breizh»,
«Les
Samedi 28 avril
Spectacle «Art et Lumière», par
Fileuses
de
nuits»,
«Mutenrohi
Lalinde à partir de 18h00
l’auteur, réalisateur, scénograet Cristina Pato». Fest noz avec
Soirée contes et théâtre.
phe, Coz Ten.
«Plantec».
ROBERTO ZUCCO, par la Compagnie AKTE
Vous pouvez vous procurer le programme complet des manifestations auprès de la Direction de
l’Education et de la Culture du Conseil général : 05 53 06 40 02 et sur le site www.cg24.fr
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AU RYTHME DU PÉRIGO RD
MOIS DES SPORTS DE PLEINE NATURE
EN JUIN : TOUTES ET TOUS À VOS BASKETS
Cette année, le Mois des sports de pleine nature est plus
que jamais fidèle à ses principes : permettre une approche du Périgord pleine nature pour tous les publics : du
loisir au sportif confirmé ; tous les âges : du scolaire au
senior ; toutes les pratiques possibles en Dordogne : de
l’escalade, à la spéléo en passant par le canoë, la randonnée, le VTT...
Autre principe de base de cet événement qui en 2006
a rassemblé plus de 20 000 personnes : une logique de
partenariat entre la Direction des sports du Conseil général et l’ensemble du mouvement sportif et associatif du
département ainsi que l’Education nationale.
du diable », la Dordogne Intégrale en canoë, la journée
de l’escalade à Paussac, les
Journées sport famille à Trémolat en partenariat avec le
ski nautique, Rouffiac avec le
triathlon vert, La Jemaye et
Trémolat, la Rénamon VTT
à Grand Brassac, la journée
sport senior à Sergeac.
Une journée pleine nature
sur la Voie verte de l'agglomération périgourdine
Au programme de cette 5ème édition, pas moins de 26 manifestations, la plupart gratuite, et quelques nouveautés
de taille avec notamment une journée pleine nature sur
la Voie verte de la CAP, (la Communauté d’Agglomération
Périgourdine) le dimanche 1er juillet.
2007 marquera aussi un effort particulier en direction des
personnes handicapées avec notamment un Raid Adapté à Rouffiac. Au total, 11 disciplines vous permettront de
découvrir les richesses des sports et loisirs de pleine nature du Périgord, à savoir : course d’orientation, course à
pied, VTT, escalade, canoë, randonnée pédestre, spéléo,
ski nautique, raid, triathlon vert et aviron.
La journée du dimanche 1er juillet clôturera le Mois avec
de nombreuses animations offertes gratuitement aux Périgourdins tout au long de la Voie verte et bleue qui longe
L’Isle. De Trélissac à Marsac en passant par Périgueux et
Coulounieix-Chamiers, de nombreux points seront accessibles au public avec la possibilité de découvrir un vaste
panel d’activités de pleine nature : VTT, canoë, parcours
aérien au-dessus de l’Isle (très spectaculaire avec un plein
de sensations), rollers, skate, ski nautique, aviron...
Parmi les grandes manifestations, on peut citer les Semaines pleine nature USEP et UNSS, le raid « Les sans bornes
L’ensemble du programme est disponible sur :
www.dordogne-moispleinenature.com
57 RANDONNÉES AU COEUR DU PÉRIGORD
Au programme de la 5ème édition de
Randonnée en fête, quelque 57 randonnées sont prévues sur l’ensemble du département.
Les randos ont débuté le 14 avril
dernier à Ajat sur les traces des
Templiers. En mai et juin pas moins
de 27 événements sont proposés
au grand public avec toujours la
même philosophie : faire découvrir
au public, périgourdin ou touriste,
les charmes multiples du Périgord.
Au détour d’un chemin, les randonneurs auront tout loisir en toute
convivialité de se retrouver sur les pas de Cro Magnon,
des Templiers ou encore de Jacquou le Croquant
Rando en fête se poursuivra tout l’été pour se conclure
le 27 octobre prochain aux Eyzies avec une initiative en
partenariat avec le Pôle International de la Préhistoire.
Comme chaque année, le Conseil général travaille avec 2
partenaires privilégiés que sont le Comité Départemental
du Tourisme de la Dordogne et le Comité Départemental
de randonnée pédestre.
A noter le 17 juin : la Fête de la randonnée organisée par
le Comité départemental se déroulera à Piégut-Pluviers
au pays de l’eau, du granit et de la verdure.
Les nouveautés 2007 :
les Randos des Piots qui s’adressent aux enfants tous
les mercredi du 23 mai au 4 juillet en partenariat avec les
Fermes pédagogiques.
un week-end prolongé d’Itinérance en Vallée de l’Isle
qui se déroule pendant le pont de l’Ascension du 17 au
20 mai.
Le programme 2007 est consultable sur le nouveau
site internet de Randonnée en Fête :
www.randoenfête-dordogne.com
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Du 5 au 12 août prochains
LA FRANCE CYCLO
A RENDEZ-VOUS EN DORDOGNE
Près de 15 000 cyclotouristes sont attendus en Dordogne pour la Semaine Fédérale Internationale Cyclotouriste qui fêtera pour l’occasion son 80ème anniversaire, le Conseil général étant le premier partenaire de l’événement. Pour
l’équipe du président Bouillerot le compte à rebours a déjà commencé.
UN ÉTÉ TRÈS
CYCLISTE
La Dordogne sera vraiment
cette année la capitale du
cyclisme en France. Outre la
Semaine fédérale, le mois de
juillet s’ouvrira par le Tour de
la Dordogne, l’une des plus
grandes épreuves amateurs de
France. Mussidan accueillera
les Championnats de France
espoir, avant le passage du Tour
de France, la Semaine, puis le
Grand Prix de Vergt avec en
clôture une étape du Tour du
Limousin au départ d’Abjat.
Autant d’événements, dans
lesquels le Conseil général est
pleinement partenaire et sur
lesquels nous reviendrons amplement dans notre prochain
magazine.
A cet égard, on imagine difficilement l’ampleur de l’organisation à mettre en place : accueil, logistique, hébergement, sécurité, tracé des parcours, animations... « Nous
sommes une cinquantaine de bénévoles sur le pont depuis 2004, durant la Semaine nous serons renforcés par
250 autres personnes, sans compter les centaines de bénévoles prévus sur les parcours, les points d’accueil dans
les communes. En tout, nous serons un bon millier ». Pour
un budget de l’ordre de 1,5 million d’€uros.
C’est un rituel depuis de nombreuses années maintenant : tous les ans, la France du cyclotourisme, sous l’égide de sa fédération la FFCT, se donne rendez-vous sur un
lieu précis du territoire. Durant une semaine, les licenciés
de la FFCT vont parcourir la région en question à raison
d’un circuit par jour compris entre 50 et 190 kilomètres
avec un lieu de départ immuable : la fameuse « permanence ». Pour la Semaine périgourdine, elle se tiendra au
Parc des expositions de Marsac-sur-l’Isle, réquisitionné
pour l’occasion. Des parcours VTT sont aussi prévus pour
des amateurs de plus en plus nombreux.
Principal partenaire financier de l'événement,
le Conseil général a investi 75 000 €
La Semaine débutera le 5 août par une mise en jambes
avec des randonnées dans la Double organisées par le
club de Montpon. Puis du 6 au 11, la Dordogne s’offrira
aux cyclos, avec des circuits qui prendront la forme d’une
grande marguerite au départ de Périgueux. Chaque Périgord étant visité avec en point d’orgue la traditionnelle
journée pique nique qui se déroulera le jeudi 9 août à
Brantôme.
Au niveau logistique, les chiffres apparaissent tout aussi
impressionnants. 8000 personnes seront accueillies en
campings, certains créés de toute pièce comme celui du
Parc des expos. Au total, 40 hectares sont mobilisés pour
l’occasion. L’hôtellerie n’est pas en reste, tout comme les
gîtes, les chambres d’hôtes, ou encore l’hébergement
chez les particuliers. Au travers de ces exemples, on mesure l’impact économique d’une telle manifestation. « On
estime, indique Jean Michel Bouillerot, que chaque personne dépense 60 €uros par jour. Sur la base d’un séjour
de 8 jours et de 15 000 personnes, on arrive à 8 millions
d’€uros de retombées directes. » Autant de raisons qui
motivent l’équipe du COSFIC, outre une passion invétérée pour le cyclisme et l’amour du Périgord ; La Semaine
fédérale est un formidable moyen de faire découvrir la
Dordogne sous un autre jour, et une Semaine réussie,
c’est à coup sûr la garantie de voir de nombreux cyclos
revenir en touristes les années d’après.
Bon an mal an, ils sont autour de 10 000 cyclos à participer à ce rendez-vous qu’ils ne manqueraient pour rien au
monde. Cette année, on attend près de 15 000 personnes, ce qui en fera une « très grande Semaine », confirme
Jean-Michel Bouillerot qui préside aux destinées du Comité d’Organisation local. « L’image Périgord est très forte,
confirme-t-il, le nom de Périgord agit comme un aimant,
et les réservations sont déjà prises depuis de nombreux
mois. Au 5 avril, nous étions déjà à 9603 inscrits, une projection raisonnable nous donne un chiffre final de 15 000,
ce qui sera notre capacité limite d’accueil. »
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VIVRE EN PÉRIGORD
le magazine du Conseil général -2 rue Paul-Louis Courier
24019 Périgueux
tél. 05 53 02 20 78 - www.cg24.fr
Directeur de la publication : Bernard Cazeau
Directeur de la Communication : Nicolas Platon.
Rédaction : Service communication du Département,
Sophie Cabanel, Vianney Le Vacon, Matthieu Druillole,
Marina Dupuy et Jacques Bonnet
Photos : Denis Nidos (hors mention)
Conception, réalisation : Comevents - 05 55 881 992
Impression : Imaye graphic sur papier Condat.
Dépôt légal : 2ème trimestre 2007
N° ISSN : 1779-0700