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• 4P quadris Label Betes:1 7/08/08 16:50 Page 1 [LABEL]BÊTES LE FESTIVAL HOMME/NATURE www.museedesconfluences.fr SUPP. GRATUIT A LYON POCHE N° 1907 DU 24 SEPTEMBRE 2008. ACCES GRATUIT LYON GERLAND DU 1ER AU 5 OCTOBRE 2008 • 4P quadris Label Betes:1 7/08/08 16:50 Page 2 Edito [LABEL]BÊTES le festival nature/culture du musée des Confluences. 3ème édition du 1 au 5 octobre 2008 LYON GERLAND ous faisons partie de la nature et nous interagissons avec elle… Le regard qu’une société porte sur son environnement détermine la nature des relations qu’elle entretient avec elle. N Pour sa troisième édition, [label]bêtes*, le festival nature/ culture du musée des Confluences, a choisi d’aborder la question des mondes sauvages… Chantés par l’âme romantique, les mondes sauvages sont soumis à de vastes campagnes d’explorations et d’observations scientifiques… Les découvertes qui en découlent font reculer les frontières de l’ignorance. Elles ébranlent nos certitudes et modifient la perception de la nature, même si notre émerveillement semble rester intact ! Les changements d'échelle de l'observation scientifique nous entraînent toujours plus loin dans la prise de conscience de la dynamique du vivant. 2 Se posent à nous de nouvelles questions sur la complexité de notre environnement... sur la place que nous y occupons… sur n o s re s p o n s a b i l i t é s , n o s marges de manœuvre et sur les nouveaux équilibres à trouver qui conditionneront l’avenir de la planète... le nôtre compris ! Il nous semble intéressant que le musée des Confluences puisse dès maintenant, et avant son ouverture, dialoguer sur toutes ces questions avec ses publics… Des événements comme le festival [label]bêtes, permettent de cheminer ensemble dans le temps… vers de nouvelles connaissances et de nouvelles interrogations ! Michel Côté, Directeur du musée des Confluences. * ([label]Bêtes : [label], pour la culture ; Bêtes, pour la nature…) © Loic André © “Les Oiseaux” Alfred Hitchcock Sommaire Edito p2 Sommaire p3 Introduction p4 Explorations proches et lointaines Projections, rencontres, débat, ateliers. p5 © Francis Hallé Sauvages et sociétés : soirée thématique Projections, débat. p8 Visions de terres glacées : soirée thématique Projections, débat. p9 Gérer des mondes vivants Projections, Forums, rencontres, ateliers. p10 Explorer, comprendre, admirer la nature Projections, débats, rencontres, ateliers. p13 © Mk2 - Amants Pendant le festival Spectacles, exposition, vidéos d’artistes, films d’animation. p16 Remerciements p18 Informations pratiques p19 Accès p20 [LABEL]BÊTES 3 introduction LES MONDES SAUVAGES Bien que de plus en plus technologiques les grandes explorations restent des aventures humaines : elles sont à l'origine de découvertes capitales sur la naissance de la vie, l'histoire et l’avenir de notre planète... L'homme, prêt à tout pour approcher ces fascinants “mondes sauvages” ne recherche-t-il pas aussi autre chose ? Cette part d'enchantement qui nourrit nos imaginaires. Auteurs des premiers films animaliers, Martin et Osa Johnson, compagnons de Jack London, ont su capter son inquiétante et fragile beauté... tout comme Robert Flaherty, Ariane Michel et tant d’autres… Explorer c'est aussi apprendre à comprendre le monde qui nous entoure quotidiennement : l'existence d'une nature sauvage pose la question de sa gestion, l'homme peut-il s'en approprier le contrôle ? A qui appartient la nature ? TERRITOIRES INCONNUS ET MONDES VIVANTS… Les humains sont de drôles d'animaux ! Curieux, intrépides, ingénieux, parfois aussi inconséquents ou avides, certains hommes n'ont eu de cesse de repousser toujours plus loin les frontières des mondes connus... Nous sommes de plus en plus conscients de nos lacunes : de l’invisible bactérie au plus petit lichen, nous ne connaissons qu’une infime partie de la vie qui nous entoure. Il reste beaucoup de choses à découvrir : quelles sont les nouvelles “terra incognita” explorées par l'homme, aujourd’hui? Inconnus il y a un siècle, pôles, abysses et canopées représentent les dernières grandes destinations d'aventures scientifiques et humaines dont les héros se succèdent depuis Roald Amundsen, Jean-Baptiste Charcot et Paul-Emile Victor : Claude Lorius, Jean-Louis Etienne, le professeur Picard, Francis Hallé... et bien d’autres ! 4 Avec la montée en puissance des besoins humains et technologiques, avec le progrès des connaissances, avec la survenue de changements climatiques accélérés, la tentation ou la volonté d'un contrôle fait débat. Y a-t-il une place pour de nouveaux modes de gestion de nos fleuves, de nos forêts, de nos océans ? Quelles nouvelles cohabitations devons-nous inventer avec nos voisins “non humains et non domestiqués ?” Entre exploitation et conservation, la nature serait-elle devenue un patrimoine ? La nature sauvage n'est cependant pas toujours synonyme de territoires inaccessibles : symbole du questionnement des frontières Homme/animal, l'enfant sauvage nous renvoie à la part “de nature” qui est en nous... Pour mieux comprendre ces mondes sauvages, terrifiants ou attirants, proches ou lointains, nous sommes dans l’obligation de nous demander s’ils n'existent pas seulement dans “nos têtes”. Ont-ils jamais été autre chose que le fruit d'une pensée occidentale, plaçant l'homme au dessus du reste de l'univers ? [LABEL]BÊTES er mercredi 1 oct LES MONDES SAUVAGES Le Roitelet huppé (Regulus regulus) est le personnage principal du conte “Petits oiseaux et grands savants” © Catherine Garanger. EXPLORATIONS PROCHES ET LOINTAINES… Inscription préalable recommandée : voir infos pratiques page 19 Existe-t-il encore aujourd'hui sur notre terre des “terra incognita” qui échappent aux observations de l'homme ? Nous ne connaissons qu’une infime partie du monde qui nous entoure : de la plus invisible bactérie aux plus majestueux des félins, du plus petit lichen au plus gigantesque des séquoias, la vie est partout et prend toutes les formes… Inconnus il y a un siècle, les pôles, représentent les dernières grandes destinations d'aventures scientifiques et humaines… L’Année polaire internationale rassemble la communauté scientifique mondiale autour de programmes ambitieux qui devraient permettre une avancée importante des connaissances sur les régions polaires. Explorer c'est aussi apprendre à comprendre le monde qui nous entoure quotidiennement en l'observant... PROJECTIONS/RENCONTRES/DÉBATS…. 14H-15H Rencontres-signature A partir de 8 ans Salle de conférences Avec Charline Zeitoun, auteur de “Zarbi, l’encyclopédie des animaux les plus bizarres”, Prix collégien du livre Sciences et sociétés 2008. Voir page 7. 15H-17H Projection-débat A partir de 6 ans Salle de conférences Sous-titré. Langue des signes. “PETITS OISEAUX ET GRANDS SAVANTS” documentaire de Catherine Garanger (52 min, 2004, Odyssee / Les films d’ici France) Le film : Il était une fois un Royaume, peuplé de tout petits oiseaux. Ils chantaient, volaient, libres comme l’air, disait-on. Pas seulement. Quel mystère habitait donc leur vie ? Un beau jour, le Roitelet, Roi de tous les petits oiseaux qui chantent, se met à conter leur histoire, et nous emmène là où personne ne va jamais… Au fil des saisons, il nous fait découvrir son Royaume, niché sur la grande dune de Courlande, en pleine mer Baltique. Il observe les Savants qui, depuis plus de cent ans, tentent de comprendre la grande épopée de son petit peuple ailé. En leur mettant une bague à la patte, ils ont découvert que les petits oiseaux migraient. Migrer ! Pourquoi ? Comment ? A quel prix ? Ce qu’en dit Télérama : Catherine Garanger nous offre un très joli film, une invitation à rêver dans le sillage du roitelet, de la grive ou de la mésange charbonnière. Laissez-vous entraîner par la beauté des images et la poésie du texte. Vous ne le regretterez pas. On est loin du fracas du monde, même si au détour d'une phrase, la réalisatrice n'oublie pas de nous rappeler la fragilité de notre planète et celle de ses petits habitants ailés. Le débat : Ce film documentaire raconte le monde animal avec une incroyable originalité lorsqu’on le compare à la production habituelle du cinéma animalier. Il est constitué d’images puissantes empreintes d’une recherche esthétique permanente, d’un texte certes informatif mais extrêmement poétique, servie par une bande son poussée à la perfection. C’est un film qui nous est conté par un oiseau de quelques grammes, qui nous fait ressentir la fragilité de la destinée des passereaux, soumis depuis peu aux changements climatiques de notre planète. C’est un film où les scientifiques ne parlent pas, ne nous expliquent pas, ne se justifient pas. C’est un film qui pose un regard singulier sur ces hommes qui dédient leur vie à la recherche. C’est un film qui nous interroge sur la science et le devenir de ces derniers mondes sauvages. C’est un film, tout simplement. Avec la participation de : • Catherine Garanger, Réalisatrice. • Valérie Chansigaud, historienne de l'environnement, auteur de “histoire de l'ornithologie”. Animation : Grégory Mouret et Laurent Schmitt, Festival “A Nous de Voir, Science et Cinéma”. 17H- 19H Projection-rencontre A partir de 10 ans Salle de conférences “JOURNAL D’UN HIVERNANT” documentaire de Jonathan Zaccaria (52 min, 2008, avec la Cité des Sciences et de l’Industrie) En présence de Jonathan Zaccaria Une année complète : un été, un hiver, au bord du continent Antarctique sur la base française Dumont d’Urville en Terre Adélie. Vivez avec les hivernants de la 55ème mission polaire française. De tous horizons, ils ont vécu l’hiver 2005 en totale autonomie, [LABEL]BÊTES 5 er mercredi 1 oct Ce film retrace cette aventure humaine et scientifique grâce à leur témoignage et à des images inédites. (dans le cadre de l’année polaire internationale) 20H30 Echanges et signatures autour d’un verre RENDEZ-VOUS DECOUVERTES/JEUX/ATELIERS 15H-17H Atelier slam Pour adolescents “SAUVAGE EN SLAM” Proposé par Mix Ô Ma Prose et K-phare L’écriture ludique, propre au slam, explore la mémoire collective, l’imaginaire et le vocabulaire, les syllabes et les lettres, le rythme des mots. Jeux des mots et de rebonds dans les phrases, l’exercice n’est pas sauvage mais le thème, si. Jonathan Zaccaria “Journal d’un hivernant” © Guillaume Bouteloup. coupés du reste du monde. Au nombre de 26, ils se sont côtoyés pendant un an pour mener à bien des programmes de recherche et assurer la logistique de la base, dans un environnement somptueux… Parti comme volontaire vivre une année en Antarctique sur la base française d’Urmont d’Urville, afin de mesurer le taux d’ozone, d’aérosols et d’UV pour le service d’aéronomie de Jussieu (CNRSISPL Paris) Jonathan Zaccaria, persuadé de l'influence que nous avons sur l'environnement, fait volontiers partager son expérience d'hivernage. Dès son retour et après la réalisation de trois films documentaires sur le sujet, il sensibilise le public sur la fragilité des milieux antarctiques et encourage d'autres à tenter l’aventure afin de servir la science. (dans le cadre de l’année polaire internationale) 19H- 20H30 Projection-rencontre A partir de 10 ans Salle du gymnase “ENTERRÉS VOLONTAIRES” documentaire de Djamel Tahi (60 min, 2008, Terra incognita) En présence de Djamel Tahi, réalisateur et de Roland Schlich (sous réserve). Le 1er juillet 1957 marque le début de l’Année Géophysique Internationale. Le monde scientifique a décidé d’explorer l’Antarctique. Douze nations ont conjugué leurs efforts pour entreprendre un vaste programme de recherche destiné à percer les mystères du continent blanc. Trois hommes, Jacques Dubois, Claude Lorius et Roland Schlich, occuperont, une année entière et sans aucune possibilité de relève, la station Charcot installée à proximité du pôle magnétique sud à 320 km à l'intérieur du continent Antarctique. Ils vont hiverner de janvier 1957 à janvier 1958, dans une baraque en aluminium de 24 m² enterrée sous la glace afin d’être protégés du vent et du froid polaire. Claude Lorius du Laboratoire de glaciologie et géophysique de l'environnement et Roland Schlich de l’Institut de physique du globe de Strasbourg se souviennent… 6 Olivier Boyron alias Mix Ô Ma Prose est issu du mouvement punk. Proche de nombreuses associations militantes et d’un univers artistique alternatif, récusant toute étiquette, il dit avoir “toujours écrit”. Il se met au slam en 2002 au Bistroy. De lui-même, il dit : “Le crayon en bandoulière et le débit mitraillette, Mix Ô Ma Prose prend le mot comme on prend le maquis, à cru, à cran, à corps et à l’écrit…” membre fondateur des Polysémiques, membre co-fondateur de “La Tribu du Verbe”, membre de la Section Lyonnaise des Amasseurs de Mots, et du C.I.E.E.L.L.(Constellation d'Improvisation d'Ecriture Ephémère Ludique Lyonaise). 14H-16H /16H-18H Atelier découverte A partir de 8 ans LES “PÔLES, MODE D’EMPLOI” proposé par l’association “les petits débrouillards”, accompagnée d’un scientifique. Activité intergénérationnelle, associant parents et enfants dans une démarche de découverte et d’expérimentation commune sur la thématique des pôles. La situation, le climat : où sont les pôles ? pourquoi il fait froid aux pôles ? Les animaux : comment les animaux se protègent du froid ? Les hommes aux pôles : découverte de l’alphabet inuit, Les recherches aux pôles : les expériences de carottages… 14H-15H/15H-16H/16H-17H Balade Famille à partir de 5 ans “SUR LES TRACES DES MONDES SAUVAGES” Balade sur les berges avec l’association Arthropologia Indices et empreintes ne manquent pas pour suivre les animaux sauvages en ville. Juste avant l’arrivée des froids : castor, oiseaux communs, silures préparent leur hivernage. 14H-17H Atelier-découverte Pour tous DÉCOUVERTE DES COLLECTIONS “MINUSCULES” DU MUSÉE DES CONFLUENCES... Avec la participation de la FRAPNA Tout le monde connaît le mammouth et la girafe ! Saviez-vous que les collections du musée comprennent aussi des invertébrés qui n’ont rien d’exotique : altises, endogés, puces, poux, mouches. Malgré ce qu’en disait Buffon “Une mouche ne doit pas tenir plus de place dans la tête d’un naturaliste que dans celle de la nature”, [LABEL]BÊTES er mercredi 1 oct Chaque recoin d’une cité regorge de vies naissantes, foisonnantes : un arbre germe entre les pavés, une fougère dans un mur, encore un champ de sédum sur un toit ou un plant de tomate dans une gouttière… De nombreuses plantes exotiques se sont installées. Et qu’en est-il des animaux ? Bien sûr les oiseaux comptent parmi les hôtes, tout comme certains mammifères et même quelques amphibiens et reptiles. Mais, les plus nombreux sont de petites bestioles qui trouvent leurs micromilieux de vie, partout en ville : insectes, arachnides et même quelques crustacés circulent dans nos cités. Venez à la rencontre de ces habitants insolites au travers d’une balade virtuelle, richement illustrée et ponctuée de nombreuses anecdotes… Avec Hugues Mouret de l'association Arthropologia (Renseignements : 04 72 77 19 80) Couverture de “Zarbi, l’encyclopédie des animaux les plus bizarres” de Charline Zeitoun, ed. Mango jeunesse. (DR) ces petites bêtes, mal aimées, sont dignes d’intérêt : leur anatomie est aussi complexe que celle de leurs “supérieurs” et leur étrange beauté mérite le détour : à voir... ! 14H-18H Atelier-découverte Pour tous. “PAPAS DEL PERU” En collaboration avec ERASME Découverte des différents aspects du thème de la pomme de terre au Pérou, pays d’origine de cette plante aujourd’hui promue par les instances internationales comme un moyen d’action contre la faim dans le monde. Découverte interactive de la plante, son histoire, sa production et sa consommation au Pérou aujourd’hui. AUTRES RENDEZ-VOUS 18H-20H Café géo Au Café de la Cloche - 4, rue de la Charité, 69002 Lyon “LA NATURE RECRÉÉE EST-ELLE ENCORE NATURELLE ?” Café géo organisé en partenariat avec le musée des Confluences. Donnés ou construits, anciens ou récents, les paysages “naturels” interrogent le regard que leur portent nos sociétés : comment la nature est-elle devenue une part de notre patrimoine au point qu’il nous arrive de la recréer pour mieux la préserver ? A la confluence de la géographie, de la philosophie et de l’esthétique, le débat interrogera les représentations que véhiculent la nature et ses paysages. Avec Isabelle Lefort, géographe, professeur de géographie à l’Université Lumière Lyon 2 et membre de l’UMR (CNRS) 5600 “Environnement, ville, société” Lyon II et Gilles Clément, ingénieur horticole, paysagiste, écrivain, jardinier, il enseigne à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage à Versailles (ENSP). 20H-22H Conférence Maison de l'Environnement - 32, rue Sainte Hélène 69002 Lyon “LA NATURE ORDINAIRE EN VILLE” Conférence organisée par la Maison de l'Environnement en partenariat avec le musée des Confluences. LE PRIX DU LIVRE [LABEL]BETES A L’HONNEUR, l’ouvrage de Charline Zeitoun : Zarbi ! L’encyclopédie des animaux les plus bizarres, parue chez Mango jeunesse, 2005. En partenariat avec la librairie Decitre. 41 portraits d'animaux extraordinaires avec de magnifiques photos et des informations insolites, scientifiques et drôles pour épater sa famille et ses amis ! Des poissons, des singes, des amphibiens, des mollusques, des lémuriens, des insectes, des oiseaux : ils sont tous plus stupéfiants les uns que les autres ! Ils se transforment, se cachent, se défendent et vivent de façon étonnante. Ludique, drôle, ce livre n’en aborde pas moins le monde naturel à travers un regard scientifique. Il a séduit les collégiens du Rhône qui lui ont décerné le prix [label]bêtes 2008, prix du livre collégien, sciences et sociétés. Charline Zeitoun, est diplômée en sciences physiques, elle fut par la suite diplômée en journalisme scientifique. Elle s’est tournée vers la littérature jeunesse car elle aimait “tout particulièrement s’adresser aux enfants, leur expliquer la science de manière simple (et aussi drôle que possible !)”. Auteur reconnue, elle a écrit de nombreux ouvrages scientifiques à destination du jeune public et a notamment travaillé pour le magazine Sciences et vie Junior, elle sait parler de sciences aux jeunes lecteurs ! Aujourd’hui Charline Zeitoun est journaliste pour le Journal du CNRS. Autres ouvrages proposés aux collégiens, dans le cadre du prix du livre sciences et sociétés : Le Aye-Aye et moi, Gerald Durrell, Payot, 2002 Explorateur “à l’anglaise” du 19ème, l’auteur raconte l’histoire d’un lémurien de Madagascar mais aussi son enfance et son obsession pour la nature et les animaux. L’appel du sauvage, Jack London, Phébus, 2003 Nouvelle traduction de l’appel de la forêt, exploration intemporelle, plus “sauvage” que la précédente, la traduction pointe les lointains territoires du sauvage. Groenland Manhattan, Chloé Cruchaudet, Delcourt, 2008 Sortie en début d’année, cette BD raconte un retour d’exploration ratée en terre polaire… et l’histoire vraie d’Inuits exposés comme des hommes “sauvages”, à Manhattan… Abysses, Claire Nouvian, Fayard, 2007 Très bel objet photographique, avec des clichés très rares et surprenants. Maîtres chanteurs, Alain Jouffray, LPO, 2005 documentaire imagé d’une soixantaine d’espèces en plein récital… œuvre collective d’un auteur, d’un photographe et d’un preneur de son… [LABEL]BÊTES 7 jeudi 2 oct LES MONDES SAUVAGES “L’enfant sauvage” de François Truffaut- (DR). SAUVAGES ET SOCIÉTÉS ? SOIRÉE THÉMATIQUE Inscription préalable recommandée : voir infos pratiques page 19 La nature sauvage n'est pas toujours synonyme de territoires inaccessibles : symbole du questionnement des frontières homme/animal, l'enfant sauvage nous renvoie à la part “de nature” qui est en nous... Terrifiant ou attirant, le “sauvage” qui a nourri l'imaginaire de l'homme depuis toujours, n’estil plus que mis en scène ? Pour mieux comprendre ces mondes sauvages, proches ou lointains, nous sommes incités à nous demander s'ils n'existent pas seulement dans “nos têtes” ? Ont-ils jamais été autre chose que le fruit d'une pensée occidentale, plaçant l'homme au-dessus du reste de l'univers ? PROJECTIONS/RENCONTRES/DÉBATS…. 18H-19H Conférence Salle de conférences “À CHACUN SON SAUVAGE” : les différentes perceptions sociales du concept de “sauvage”. Conférence de André Micoud, sociologue, Directeur de recherche au CNRS Directeur du MODYS (Mondes et DYnamiques des Sociétés), UMR créée le 1er Janvier 2007 à partir d’une démarche volontaire de chercheurs du CNRS et d’enseignants-chercheurs des Universités Lyon2 et Jean-Monnet de Saint-Etienne. 19H15-21H15 Projection-débat A partir de 10 ans Salle du gymnase Sous titré en français. Langue des signes française 8 “L’ENFANT SAUVAGE” : le célèbre film de François Truffaut, avec : François Truffaut (Le Docteur Itard), Jean-Pierre Cargol (Victor), Françoise Seigner (Madame Guerin), Jean Dasté (Professeur Philippe Pinel), Claude Miller (Monsieur Lemeri). (1H23, 1970, Les Films du Carrosse & United Artists, France) Le film : Après avoir été capturé par des paysans, un enfant sauvage est amené au docteur Itard. La plupart du monde scientifique le considère comme un enfant attardé. Pourtant le docteur Itard va réussir à éveiller ses capacités intellectuelles. Mais Victor paie son adaptation à la vie sociale en perdant sa capacité à vivre comme un sauvage. Le débat : Partout à travers le monde, depuis les débuts des civilisations humaines, on retrouve le mythe de l’enfant sauvage sous différentes formes : enfant loup, enfant singe, enfant ours et même enfant antilope. Mais si l’enfant sauvage passionne notre imaginaire, il n’existe finalement que très peu de cas réels d’enfant sauvage ou d’enfant élevé par des animaux. Comment expliquer alors cette différence entre l’incroyable imaginaire que nous avons développé et la réalité historique de l’existence des enfants sauvages. Ceci nous renvoie forcément à nous-même au travers de deux grandes questions fondamentales : le rapport nature / culture et la distinction homme/animal. Les enfants sauvages nous rapprochent des premiers temps de l’humanité. Ils témoignent de la faculté d’adaptation de l’homme à l’hostilité naturelle du milieu, mais démontrent aussi le rôle majeur joué par le milieu et en particulier les rapports affectifs, dans le développement. Car au final, les questions soulevées par Truffaut à travers son film seraient : qu’est-ce que l’éducation et qu’est-ce que faire du cinéma. On qualifie volontiers Truffaut de fondateur de la Nouvelle Vague. Avec “400 coups” (1959) et “L’argent de poche” (1976), “L’enfant sauvage” (1970) appartient à la trilogie de Truffaut sur l’enfance. Mais contrairement à son premier film vu par le regard d’un enfant, Truffaut s’identifie plus volontiers à l’image paternelle dans “L’enfant sauvage” incarnée par le personnage du docteur Itard. Bien que ce film ait la rigueur d’un documentaire, et même si Truffaut et Gruault (scénariste) ont suivi de très près les textes du docteur Itard, Truffaut construit malgré tout autour du personnage de l’enfant sauvage une immense rêverie. Avec : - Lucienne Strivay, Professeur à l’Université de Liège en anthropologie des systèmes symboliques. - Arnaud Guigue, Professeur agrégé de philosophie, enseigne l'esthétique du cinéma à Paris III. Animation : Grégory Mouret et Laurent Schmitt, Festival “A Nous de Voir, Science et Cinéma”. 21H15 Echanges autour d’un verre AUTRE RENDEZ-VOUS 19H-21H Conférence Maison de l'Environnement - 32 rue Sainte Hélène 69002 Lyon “LES PLANTES ET LES ANIMAUX MAL-AIMÉS” Conférence organisée par la Maison de l'Environnement en partenariat avec le musée des Confluences. De toutes les espèces qui nous entourent, certaines ont plus que mauvaise réputation ! Si elles pouvaient disparaître…Ortie, fouine, ronce, rat, lierre, araignée, gui, et autre moustique méritent pourtant d’être mieux connus… Avec Julie Wyss de la FRAPNA Rhône Renseignements au 04 72 77 19 80 [LABEL]BÊTES vendredi 3 oct LES MONDES SAUVAGES Plongeur, base Dumont d'Urville, Terre Adélie, Antarctique. © CNRS Photothèque, AMICE, Erwan. VISIONS DE TERRES GLACÉES… SOIRÉE THÉMATIQUE Inscription préalable recommandée : voir infos pratiques page 19 2008-1922 : deux “auteurs/voyeurs” nous livrent à 90 ans d’écart un regard personnel sur les terres glacées du Pôle Nord. Ils ont en commun de nous faire partager l’émerveillement de mondes “neufs” … Le désert que nous dévoile Ariane Michel (Les Hommes, 2008) est une œuvre poétique résolument contemporaine qui traduit nos questionnements écologiques quant à la place de l’homme dans la nature… La vie quotidienne d’une famille d’Inuit (Nanouk,1922) dont Robert Flaherty nous fait partager la dureté est le premier docufiction ethnologique. Ces deux auteurs tentent d’échapper à l’enfermement d’un regard ethnocentré. PROJECTIONS/RENCONTRES/DÉBATS…. 18H-19H30 Projection Salle de conférences “LES HOMMES” film documentaire d’Ariane Michel. (1h35, 11 juin 2008, Love Streams Agnès b. Productions) Aux confins d'une mer gelée, un bateau s'approche de la terre. Des silhouettes humaines en sortent, elles paraissent étranges. La glace, les pierres et les bêtes du Groënland assistent depuis leur monde immuable au passage de scientifiques venus un été pour les étudier… “Les Hommes” a été tourné lors de l’expédition ECOPOLARIS regroupant des chercheurs (un naturaliste, un écotoxicologue, un archéologue…) au Nord-Est du Groënland, dans le cadre du programme Tara Expéditions. Cette association développe plusieurs missions pour favoriser la prise de conscience des enjeux environnementaux. Ce qu’en dit Télérama : Ariane Michel, artiste et cinéaste dont c'est le premier long métrage, a embarqué à bord de la goélette Tara, en compagnie d'une expédition scientifique, cap sur le Groënland. Loin de toute terre habitée, mais aussi de tout repère familier, la jeune femme a choisi d'inverser la démarche inhérente aux documentaires sur la nature et les animaux. A hauteur de roche, d'oiseau, d'ours blanc, de plante, au plus près de l'inerte et du vivant qui occupent ces lieux, c'est l'homme qui devient l'intrus, la bête étrange. L'agitation des scientifiques, engoncés dans leurs anoraks orange, paraît aléatoire, un ballet aussi absurde que celui des abeilles pour qui ne connaît rien à l'apiculture. Outre la beauté austère des images (le bateau glissant lentement sur un bras de mer, la grosse main d'un chercheur reposant délicatement un œuf dans son nid duveteux...), cette oeuvre expérimentale propose ainsi une réflexion subtile sur la place de l'homme dans un monde qu'il oublie trop souvent de partager. Cécile Mury. 19H30-21H Projection-débat A partir de 10 ans Salle du gymnase “NANOUK, L’ESQUIMAU” Film de Robert Flaherty (50 min,1922 - Etats-Unis Noir et Blanc) Le film : Lorsqu’il a réalisé ce film muet, premier documentaire d’ethnologie, Robert Flaherty souhaitait : “montrer les esquimaux…tels qu’ils se voient”. “Nanouk, l’esquimau” est un film sur l’épopée d’un homme et d’une société qui s’acharne à survivre, déployant dans la navigation, la pêche, la chasse au morse, au phoque, une intelligence merveilleuse (...). Les descriptions techniques, les scènes âpres de la lutte pour l’existence sont entrecoupées de notations tendres ou familières : Nanouk apprenant à son fils à lancer des fléchettes, sa femme faisant la toilette du bébé, Nanouk découvrant avec jubilation le gramophone... “Les gestes, les visages, les images de comportement” ne sont pas des éléments d'une simple description ; ils sont signés, ils sous-entendent une autre réalité poétique mais aussi morale. Dans un paysage de neige et de glace qui est l'un des plus vrais que le cinéma nous ait jamais donnés, la vie quotidienne prend spontanément figure d'épopée.” Le débat : Animé par Fernand-René Béron, chargé de mission “cinéma” pour la DAAC (délégation académique à l'éducation artistique et à l’action culturelle) du Rectorat de Lyon Ce qu’en dit Télérama : “Lorsque Robert Flaherty tourne ces images à Inukjuak en 1920, il vient de passer 10 ans auprès des Esquimaux, “peuple intrépide”, avec lequel il a tout partagé, des tartines de graisse de phoque aux parties de chasse éreintante. Ivre de souvenirs, l’aventurier du Michigan a su faire un film exaltant de vie. (…) Décidé à montrer à Hollywood que l’on peut divertir avec la réalité, Flaherty offre autant de scènes burlesques (…) que de séquences haletantes de suspens. (…) Marine Landrot. 20H30 Echanges autour d’un verre [LABEL]BÊTES 9 samedi 4 oct LES MONDES SAUVAGES “Les super pouvoirs de la taupe” - © Bonne pioche. GÉRER DES MONDES VIVANTS… Inscription préalable recommandée : voir infos pratiques page 19 La prise de conscience de la dynamique du vivant, de la relativité des frontières entre les espèces, les changements d'échelle de l'observation scientifique nous entraînent aujourd'hui vers des horizons nouveaux considérablement élargis, ils bouleversent nos perceptions dans le temps et dans l'espace et ébranlent nos certitudes sur les mondes qui nous entourent. Avec la montée en puissance des besoins humains et technologiques, le progrès des connaissances, la survenue de changements climatiques accélérés, la tentation ou la volonté d'un contrôle de la nature fait débat. A qui appartient la nature ? L'homme peut-il s'en approprier le contrôle ? Quelles nouvelles cohabitations devons-nous inventer avec nos voisins “non humains et non domestiqués” ? FORUMS/PROJECTIONS/RENCONTRES/ CONFÉRENCES/DÉBATS…. 14H-16H Forum Salle du gymnase “PEUT-ON GÉRER LA NATURE ?” Dessins : Luc Tesson Animation : Sophie Becherel, journaliste scientifique avec : • Robert Barbault, professeur à l’Université Pierre et Marie Curie et directeur du département Ecologie et Gestion de la Biodiversité au Muséum National d'Histoire Naturelle. Auteur notamment de “Un éléphant dans un jeu de quilles”. 10 • Jean-Claude Génot, écologue, responsable du Parc naturel régional des Vosges du Nord. Auteur notamment de “Quelle éthique pour la nature ?” • Catherine Larrère, philosophe, docteur es-lettres, professeur à l'Université de Bordeaux III, INRA. Auteur notamment de “Les philosophies de l’environnement”. En question : Avec la montée en puissance des besoins des hommes et de leurs techniques, avec le progrès des connaissances, avec la survenue de changements climatiques accélérés, la tentation ou la volonté d’un contrôle de la nature fait débat. Et le problème est mondial. Les responsables des politiques de protection de la nature, particulièrement ceux des espaces protégés, sont confrontés aux défis de ce qu’on appelle aujourd’hui la biodiversité : changements incessants, complexité, réseau d’interactions multiples dont nous sommes partie prenante. Sur quelles bases peut-on fonder une politique efficace de conservation de la nature ? Quelle est la place du philosophique et de l’éthique dans cette question ? Peut-on, doit-on intervenir dans les “affaires” de la nature ? Quelle est notre place dans la biodiversité, sa dynamique, son contrôle éventuel ? Nature cathédrale, nature préservée, nature ordinaire - protection de la nature et espaces protégés relèvent-ils d’une stratégie dépassée ? Finalement quelles natures voulons-nous ? Une nature domestiquée, aseptisée et jardinée ou une nature autonome et spontanée ? La nature ou la nature des hommes ? Peutêtre l’idée maîtresse de Francis Bacon “On ne commande bien à la nature qu’en lui obéissant…” nous donne-t-elle une piste possible de réponse ? 12H30-14H Pique-nique Littéraire (sous réserve) 14H-15H30 Projection-rencontre A partir de 10 ans Salle de conférences “DES ANIMAUX ET DES HOMMES”, documentaire de Béatrice Korc, (52 min, 2007, Cocottesminute production - France 3) En présence de la réalisatrice Béatrice Korc (sous réserve) et de Gilbert Gault, vétérinaire de la Ville de Lyon. Chaque matin, plusieurs millions d’êtres vivants commencent une nouvelle journée selon des règles qui leur sont propres, dans un même espace partagé : la ville. Qui sont-ils ? Les humains, hommes et femmes de la ville, certes, mais ils ne sont pas seuls. Il y a les autres... Commensaux ou sauvages, urbains par la force des choses, ils vivent avec nous, de plus en plus nombreux… Les animaux… Des girafes aux insectes, en passant par les chauvesouris, les tortues et les oiseaux, les écureuils et bien d’autres encore. Tous partagent le même territoire, se côtoient, souvent sans le savoir, pour le meilleur et pour le pire. Des liens se tissent, des histoires d’amitié et d’amour, de haine aussi, des liens de cohabitation, d’intérêts partagés ou divergents. Chacun dans un monde particulier en même temps que dépendant de tous les autres. Quels liens se tissent dans la ville entre ces vivants différents ? Dans ce film ce sont les humains, qui à travers leur vision subjective, nous font pénétrer le monde animal sauvage en ville. Des hommes et des femmes dont c’est le métier, par passion, par amour ou encore par besoin, nous racontent leur relation avec la vie sauvage au cœur de la cité et nous dévoilent en même temps tant de choses sur eux-mêmes. [LABEL]BÊTES samedi 4 oct Ces animaux non domestiqués dont nous devons partager le voisinage provoquent chez l’homme urbain des comportements contradictoires : rejet ou empathie… Ils sont aussi à l’origine de débats… qui font avancer la société urbaine et rendent l’homme plus humain… Les relations évoluent vers une meilleure compréhension de nos voisins et deviennent plus raisonnables et pacifiques. Un mode de partage des espaces de vie qui se négocie… L’animal sauvage n’est plus le bouc-émissaire de nos peurs et si sa présence nous complique la vie elle nous oblige aussi à l’inventivité… De sauvage, l’animal deviendrait-il urbain ? 17H-18H Conférence Salle de conférences “LOUP ET SANGLIER : CONFLITS, CONTROVERSES ET VIVRE ENSEMBLE”” “Les oiseaux” d’Alfred Hitchcock. (DR). 16H-17H Projection A partir de 10 ans Salle de conférences “LES SUPER POUVOIRS DE LA TAUPE” documentaire de Pierre Bressian, (52 min, 2007, Bonne pioche, France) Dans son univers menacé et irrespirable, la taupe parvient toujours à se frayer un chemin. Chausses trappe, collets, herses et mâchoires, ronces, verre pilé, naphtaline, lessive, vinaigre, poivron rouge, lames de rasoir, poils de chien, boules de cheveux : l’arsenal des chasseurs de taupe paraît illimité. Mais l’animal a plus d’un tour dans son sac… irrésistible ! 16H-18H Forum Langue des Signes Salle du gymnase “SAUVAGES MAIS URBAINS ?…” Dessins : Luc Tesson Animation : Sophie Becherel, journaliste scientifique avec : • Vinciane Despret, psychologue et philosophe, maître de conférence à l’Université de Liège, auteur notamment de “Quand le loup habitera avec l’agneau”, Les empêcheurs de tourner en rond Paris 2001. • Nathalie Blanc, géographe, Institut de Géographie, CNRS, auteur notamment de “L’animal dans la ville”, éditions Odile Jacob, octobre 2000. • Eric Baratay, Professeur à l'Université Jean Moulin - Lyon 3, auteur notamment de “L'Église et l'animal (France, XVIIe-XXe siècle)”, Paris, Éditions du Seuil. En question : On parle de plus en plus du “retour” d’une faune sauvage en ville… Voies de chemin de fer, corridors verts au centre des grandes villes, berges de fleuve, parcs et places sont devenus des lieux de vie “détournés” par les animaux et les plantes, fuyant les campagnes, juste à côté des hommes… Nouveauté ou modifications dans la présence des populations animales qui nous entourent ? Concentrés de plus en plus sur des territoires urbains, les hommes déplacent les lieux de cohabitation avec les espèces nécrophages et commensales... et poussent les animaux à changer, eux aussi. Conférence de Coralie Mounet, Docteur en géographie. Conflits, controverses et “vivre ensemble” autour de la gestion de la faune sauvage : le cas du loup et du sanglier dans les Alpes françaises. Ces deux animaux sont objet de perceptions divergentes qui amènent les hommes à opposer des finalités productives ou récréatives… Par leurs dégâts, le loup et le sanglier exaspèrent le monde agricole : la perte de leur légitimité sociale, le déclin de leur emprise spatiale et le sentiment d’être dominés par des activités de loisir sont au cœur de l’argumentaire des paysans. Cette perception diverge de celle des “partisans” du loup et du sanglier, naturalistes ou chasseurs. De façon originale et précise, Coralie Mounet met en avant d’autres logiques, moins évidentes, liées à la spécificité des territoires et de ses habitants (humains et non humains)… Le monde agricole confronté au loup, au sanglier et à leurs partisans : un conflit d’usage et de représentation (pages 89 à 98), In Revue de géographie alpine - Tome 94 (avril 2006). 19H-21H Projection Film interdit aux moins de 12 ans (recommandation CSA 2004) Salle du gymnase “LES OISEAUX /THE BIRDS”: célèbre film d’Alfred Hitchcock (120 min, 1963, Universal Pictures, scénario: Eva Hunter d'après le livre de Daphné du Maurier.) Le film : Mélanie, jeune femme sophistiquée, rencontre chez un marchand d'oiseaux un brillant et séduisant avocat qui recherche des inséparables. Par jeu, Mélanie achète les oiseaux et les apporte à Bodega Bay. Dès son arrivée, elle est blessée au front par une mouette... Le débat : Ce film, considéré comme un grand classique de l’histoire du cinéma d’épouvante, utilise les oiseaux pour nous décrire une nature sauvage qui se rebelle. Pourtant Hitchcock a toujours désiré et fut extrêmement ferme sur cette question : aucune explication sur la conduite des oiseaux et sur les attaques ne devait être formulée et offerte à la compréhension du spectateur. Il fallait juste rendre effrayant une espèce a priori innocente, représentant une symbolique plutôt positive pour l’homme : l’oiseau. Ces oiseaux qui sont au cœur du film adoptent des comportements qui nous semblent inexplicables. Or, ce terme inexplicable s’applique parfaitement bien aux oiseaux dans la réalité. En effet, il n’y a pas plus éloigné de notre compréhension que le comportement de nos voisins ailés. [LABEL]BÊTES 11 samedi 4 oct Vous pourrez goûter à la rêverie en apesanteur, allongé dans des nacelles de tissu suspendues. Si vous le souhaitez, un voyage imaginaire sous forme de rêve éveillé vous y sera proposé, à partir d’un conte scientifique et poétique sur la naissance des étoiles. 14H-18H Jeux A partir de 15 mois. EMERVEILLEMENTS Proposé par le Quai des Ludes pour les tout-petits… Espace de jeu symbolique et “contes-en-jeu” sur les animaux imaginaires… Siestes aériennes - © Cie Le sens de la visite. D’autre part, même si nous n’avons pas l’impression de partager le même territoire (à nous la terre, à eux le ciel), les questions de proximité et de nouveaux voisinages sont parfaitement d’actualité. Méfions-nous, les oiseaux sont de nouveau parmi nous, qu’ils soient animaux de compagnie, suppléants éboueurs ou ennemis acharnés de nos peintures de voiture… Débat avec la participation de : • Dominique Auzel, Professeure en esthétique du cinéma à l’Université de Toulouse II. • Michel Bellangeon, fondateur et président du Genac (Groupe d’Etude sur les Nouveaux Animaux de Compagnie), membre de l’Académie Vétérinaire de France. Animation : Grégory Mouret et Laurent Schmitt, Festival “A Nous de Voir, Science et Cinéma”. 21H Echanges autour d’un verre RENDEZ-VOUS DECOUVERTES/JEUX/ATELIERS 15H-17H Atelier Slam Pour adolescents “SAUVAGE EN SLAM” Proposé par Mix Ô Ma Prose et K-phare L’écriture ludique, propre au SLAM, explore la mémoire collective, l’imaginaire et le vocabulaire, les syllabes et les lettres, le rythme des mots. Jeux des mots et de rebonds dans les phrases, l’exercice n’est pas sauvage mais le thème, si. Olivier Boyron alias Mix Ô Ma Prose est issu du mouvement punk. Proche de nombreuses associations militantes et d’un univers artistique alternatif, récusant toute étiquette, il dit avoir “toujours écrit”. Il se met au slam en 2002 au Bistroy. De lui-même, il dit : “Le crayon en bandoulière et le débit mitraillette, Mix Ô Ma Prose prend le mot comme on prend le maquis, à cru, à cran, à corps et à l’écrit…” membre fondateur des Polysémiques, co-fondateur de “La Tribu du Verbe”, membre de la Section Lyonnaise des Amasseurs de Mots, et du C.I.E.E.L.L.(Constellation d'Improvisation d'Ecriture Ephémère Ludique Lyonnaise). 14H-14H30/15H-15H30/17H-17H30 Atelier détente Pour tous SIESTES AERIENNES La Cie Le sens de la visite propose un atelier de sieste aérienne. 12 14H-16H Atelier créatif Pour tous, à partir de 5 ans. CALLIGRAPHIES VÉGÉTALES avec Catherine Chulliat-Eyssautier, plasticienne. Le monde végétal nous offre une diversité incroyable de formes qui ont inspiré beaucoup de nos écritures et symboles : courbes, alternances, symétries, ramifications, lignes souples et sinueuses… Une exploration à la croisée de l’écriture et du vivant qui nous conduira à créer et mettre en scène des signes, comme surgis d’une civilisation nouvelle. 14H-15H/15H-16H/17H-18H Atelier découverte Pour tous NOURRIR LES OISEAUX, AVANT L’HIVER… Proposé par le CORA Création de mangeoires et abreuvoirs, avant l’hiver. 14H-15H/15H-16H Balade Pour tous NATURE ET PAYSAGE URBAIN Balades interactives proposées par l’association Robin des villes, autour de deux problématiques urbaines : - La nature dans le paysage urbain ? - Les espaces verts : espaces naturels ou construits ? 14H-17H Atelier découverte Pour tous DÉCOUVERTE DES COLLECTIONS “MINUSCULES” DU MUSÉE DES CONFLUENCES Avec la participation de la FRAPNA Tout le monde connaît le mammouth et la girafe ! Saviez-vous que les collections du Musée comprennent aussi des invertébrés qui n’ont rien d’exotique : altises, endogés, puces, poux, mouches. Malgré ce qu’en disait Buffon “Une mouche ne doit pas tenir plus de place dans la tête d’un naturaliste que dans celle de la nature”, ces petites bêtes, mal aimées, sont dignes d’intérêt : leur anatomie est aussi complexe que celle de leurs “supérieurs” et leur étrange beauté mérite le détour : à voir... ! 14H-16H Atelier découverte Pour adolescents “PAPAS DEL PERU” en collaboration avec ERASME Découverte des différents aspects du thème de la pomme de terre au Pérou, pays d’origine de cette plante aujourd’hui promue par les instances internationales comme un moyen d’action contre la faim dans le monde. Découverte interactive de la plante, son histoire, sa production et sa consommation au Pérou aujourd’hui. [LABEL]BÊTES dimanche 5 oct LES MONDES SAUVAGES Les péniches du val de Rhône - © PVR. EXPLORER, COMPRENDRE, ADMIRER LA NATURE… Inscription préalable recommandée : voir infos pratiques page 19 Bien que de plus en plus technologiques les grandes explorations restent des aventures humaines : elles sont à l'origine de découvertes capitales sur la naissance de la vie, l'histoire et l’avenir de notre planète... Inconnus il y a un siècle, pôles, abysses et canopées représentent les dernières grandes destinations d'aventures scientifiques et humaines dont les héros se succèdent depuis Roald Amundsen et Jean-Baptiste Charcot : Paul-Emile Victor, Claude Lorius, Jean-Louis Etienne, Auguste Picard, Francis Hallé... et bien d’autres ! L'homme, prêt à tout pour approcher ces fascinants “mondes sauvages” ne recherche-t-il pas aussi autre chose ? Cette part d'enchantement qui nourrit nos imaginaires et que certains appellent “la beauté du monde”. PROJECTIONS, RENCONTRES, DÉBATS... LES FLEUVES : ENTRE SAUVAGE ET DOMESTIQUE 10H30-11H30 Projection A partir de 10 ans Salle de conférences “RENDEZ-VOUS AVEC LE DRAGON” Un reportage de Philippe Lespinasse, Jean-François Devaud et Andress Alvarez. (35 min, 2008, France 3 Thalassa / Grand Angle) C'est une des manifestations les plus insolites de la nature. En Chine, une vague qui remonte un fleuve à contre-courant. Les riverains de la Qiantang l’attendent avec crainte ou admiration depuis 2000 ans. Le dragon argenté -ou mascaret chinois- n'est pas une vague qui se laisse dompter. Rencontre entre la marée montante et le courant descendant du fleuve, ce phénomène envahit l’estuaire et remonte la rivière avec une onde bouillonnante. D’une puissance terrible, le mascaret défonçait les digues, et laissait se répandre dans les champs les eaux turbides et salées. Les famines étaient fréquentes. La population, très votive, implorait son pardon, offrait des sacrifices. Le mascaret déferle, louvoie, accélère, s’enroule sur lui-même, et dément toutes les prévisions. Il gronde comme l'orage, jaillit où on ne l’attend pas, et suscite l'admiration des scientifiques. Aujourd'hui, des digues comme des murailles gigantesques tentent de contenir sa fureur jamais affaiblie, et une fête honorant les esprits de la mer illustre la paix retrouvée avec le phénomène. Mais le dragon continue d'enlever des vies. 11H30-12H30 CONFÉRENCE DE JEAN-PAUL BRAVARD A la jonction du domestique et du sauvage, la question des fleuves est particulièrement intéressante : élément très tôt utilisé et domestiqué par l'homme, le fleuve a toujours gardé, malgré cela, un statut à part... un côté indomptable... On redécouvre depuis quelques années, particulièrement pour le Rhône, la richesse et la variété de la vie sauvage qu'il abrite mais aussi du patrimoine culturel tissé par l'homme avec lui... Jean-Paul Bravard est géographe, professeur à l'Université Lyon II Président de la ZABR, Zone Atelier Bassin du Rhône. (Villeurbanne) Auteur notamment de “Les fleuves ont une histoire : paléo-environnement des rivières et des lacs français depuis 15 000 ans”, Errance - 2002. Ce livre montre comment les rivières et les lacs, par leurs emplacements, leurs niveaux, en variant au cours de l’histoire, ont influencé la vie des hommes pour la pêche et la chasse, mais ont aussi amené des progrès techniques pour se protéger des inondations, ou pour aménager des rives et élever des digues… 12H30-14H Pique-nique litteraire (sous réserve) EXPLORATION DES OCÉANS 14H-15H Projection A partir de 10 ans Salle de conférences “LES OCÉANAUTES”, documentaire franco-canadien de Jérôme Scemla (52 min, 2005, coproduit par Arte France, Ex Nihilo, Tutti Frutti Films, l’Ifremer, le Cerimes et le Musée du Léman) Les bathiscaphes, submersibles et sous marins civiles, ont rendu possible l’observation directe des fonds océaniques à des fins scientifiques ou industrielles. Nourri de saisissantes images d’archives filmées, ce documentaire captivant, Grand Prix du dernier festival du film scientifique Pariscience, établit la chronologie de l’aventure technique et scientifique de l’exploration des grands fonds océaniques qui débuta en 1925. Nous assistons ainsi aux balbutiements des premières plongées d’exploration, aux progrès techniques dus notamment au bathyscaphe autonome d’Auguste Piccard, aux échecs et aux succès de la conquête des abysses aujourd’hui confiée à des robots submersibles filoguidés. Les dernières séquences présentées, qui se rapportent aux années 1960-70, montrent comment la course au record de profondeur a cédé la place à l’exploration scientifique des fonds marins et comment celle-ci a notamment révélé l’existence de sources hydrothermales exubérantes de vie à proximité des dorsales médio-océaniques. [LABEL]BÊTES 13 dimanche 5 oct “Francis Hallé sur le radeau des cimes”. (DR) Le film recueille en outre les témoignages des océanographes Jacques Piccard, digne fils d’Auguste, Lucien Laubier, directeur de l’Institut océanographique de Paris, Robert D. Ballard, du biologiste Daniel Desbruyères et du géologue Xavier Le Pichon. DÉCOUVERTE DES CANOPÉES 15H- 16H Projection A partir de 10 ans Salle de conférences Sous-titré Langue des signes française “MADAGASCAR, L’ODYSSÉE DES CIMES”, documentaire de Antoine de Maximy. (52 mn, 2002, coproduction Gédéon Programmes, Canal + en association avec Pro Natura International et Ocean Vert) Grand prix au festival Ecofilm - Guadeloupe - 2004, Prix science et aventure - Festival FIFALE - Maroc - 2004 , Grand Prix (Dragon d’or) du Festival Science et TV de Pékin, Chine - 2004 , Grand prix au Festival de l’Arbre - Réaumont , 2003, Prix nature et environnement au Festival International du Film d’Autrans- 2002 Fabuleuse structure gonflable au service de la recherche et de l’étude en canopée, le radeau des cimes s’est installé, pour sa dernière expédition scientifique, au sommet des arbres de l’une des dernières forêts vierges de Madagascar, la péninsule de Masoala. Ce gigantesque poste d’observation va permettre à une cinquantaine de chercheurs de tous pays d’étudier la faune et la flore de ces hauteurs. Tournages de nuit et acrobaties de funambules seront nécessaires pour nous initier aux mystères d’un écosystème fascinant. Ce qu’en dit Télérama : Pour son expédition, le chercheur a donc conçu une plate-forme d'observation inédite : un “radeau des cimes” ultraléger, sorte de filet géant de 400 m2, déposé en haut des arbres par un dirigeable. De là-haut, avec soixante-dix autres scientifiques, le botaniste a observé pendant plus de trois mois la flore et la faune d'une des dernières forêts primaires de la planète. Résultat : des centaines d'espèces pas ou peu connues ont été répertoriées, pour des finalités multiples (recherche médicale, alimentaire, cosmétique...). Lucas Armati 16H-17H Conférence Salle du gymnase 14 RENCONTRE AVEC FRANCIS HALLÉ : Ancien Professeur de botanique à l'Université de Montpellier, Francis Hallé est spécialiste de l'écologie des forêts tropicales humides, de l'architecture des arbres, et grand défenseur des forêts primaires (c’est-à-dire les forêts jamais exploitées par l'homme qui ne représenteraient plus aujourd'hui que 5 à 10 % des forêts de la planète). Ce grand botaniste rappelle volontiers qu'une forêt secondaire a besoin de sept siècles pour revenir à l'état primaire et dénonce le désastre écologique que constitue la déforestation abusive. De 1986 à 2003, Francis Hallé a dirigé les missions scientifiques du Radeau des cimes sur les canopées des forêts tropicales et découvert que la canopée est une source primordiale de la diversité biologique. Dans son livre “Plaidoyer pour l'arbre” paru en 2005 (Actes Sud, 2005) - Prix “Homme et botanique”, Francis Hallé présente tout ce que l'arbre apporte à l'homme et tire le portrait d'espèces remarquables comme, par exemple, le Durian, l'Eucalyptus ou l'Hévéa. Avec la participation de Rachel Mulot, journaliste à Sciences et Avenir, spécialiste environnement. ANTARCTIQUE : LES ENJEUX SCIENTIFIQUES ET GÉOPOLITIQUES. 17H15-18H Projection A partir de 10 ans Salle de conférences TERRA INCOGNITA Documentaire d’Eric Chevillard, 2008, 52 min. Ce documentaire dresse un panorama global des recherches scientifiques menées à l’occasion de l’année polaire internationale 2007-2008. Un narrateur curieux entraîne le spectateur à la rencontre de spécialistes, qui nous font partager leur savoir et leur passion : Mireille Raccurt, spécialiste des manchots ; Isabelle Vauglin, astronome ; Delphine Six, chercheur en glaciologie et Stéphane Labranche, politologue. Ce film cherche avant tout à sensibiliser les citoyens, en mettant la science, ses enjeux et ses problématiques, à la portée de tout un chacun. 17H-18H Rencontre A partir de 15 ans L’HEURE DE DÉCOUVERTE : LES COLLECTIONS LAND ART DE LA BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE. Proposée par l’artothèque de Lyon et animée par Françoise Lonardoni autour des œuvres de Andy Goldworthy, Ria Pacquee, Peter Hutchinson, Nils Udo, Amish Fulton, Alain Jacquet, plasticiens. Un rendez-vous “intime” avec les créations contemporaines. LA BEAUTÉ DU MONDE 18H30-20H30 Projection-rencontre Salle du gymnase RENCONTRE AVEC MICHEL LE BRIS DU FESTIVAL “ÉTONNANTS VOYAGEURS” : regards sur la beauté du monde… autour des aventures de Martin et Osa Johnson, compagnons de Jack London, pionniers du cinéma animalier. - PROJECTION “LES AMANTS DE L’AVENTURE”, (1h20, 1999, coproduction : Michel Viotte, Sebastien Degenne la 7, ARTE, Nestor production avec le concours du CNC, réalisateur : Michel Viotte, scénario: Michel Le Bris, Prix Jules Verne). [LABEL]BÊTES dimanche 5 oct et de la Section Lyonnaise des Amasseurs de Mots, et du C.I.E.E.L.L.(Constellation d'Improvisation d'Ecriture Ephémère Ludique Lyonaise). 14H-14H30/15H-15H30/16H-16H30 Atelier détente Pour tous SIESTES AERIENNES La Cie Le sens de la visite propose un atelier de sieste aérienne. Vous pourrez goûter à la rêverie en apesanteur, allongé dans des nacelles de tissu suspendues. Si vous le souhaitez, un voyage imaginaire sous forme de rêve éveillé vous y sera proposé, à partir d’un conte scientifique et poétique sur la naissance des étoiles. MK2 Les amants de l’aventure. (DR) Aujourd'hui méconnu du grand public, Martin Johnson fut un des pionniers du cinéma documentaire et de la photographie dans la première moitié du XXe siècle. En compagnie de sa femme Osa, devenue à la fois sa partenaire et l'héroïne de ses films, sa vie fut un véritable roman digne des plus grands aventuriers. Ce film retrace la vie incroyable de ces “amants de l'aventure”, qui permirent à des millions d'américains de s'ouvrir à l'inconnu... Michel Le Bris a créé avec Jean-Paul Sartre la collection “La France Sauvage”, et a piloté le journal J’Accuse avant de participer à la création du quotidien Libération. L’homme aux semelles de vent (Grasset, 1977) le fait classer tour à tour “nouveau philosophe” et “nouveau romantique”. Son Journal du romantisme, traduit en cinq langues, propose une définition radicalement nouvelle du romantisme allemand. Spécialiste de Stevenson mondialement reconnu, il défend à travers récits, romans, essais l’idée d’une littérature voyageuse, aventureuse, ouverte sur le monde,. Il crée dans cet esprit en 1990 le festival Étonnants Voyageurs, et lance en 2007 avec Jean Rouaud, Abdourahman Waberi et quelques autres, un “manifeste pour une littérature monde” signé de 44 parmi les plus grands écrivains de langue française. Dernier livre paru : Pour une littérature-monde (collectif, direction avec Jean Rouaud, Gallimard, 2007) 20H30 Echanges et signature autour d’un verre à l’occasion de la sortie du livre “La beauté du monde”, éditions Grasset, août 2008. RENDEZ-VOUS DECOUVERTES/JEUX/ATELIERS 15H-17H Atelier Slam Pour adolescents SAUVAGE EN SLAM Proposé par Mix Ô Ma Prose et K-phare L’écriture ludique, propre au slam, explore la mémoire collective, l’imaginaire et le vocabulaire, les syllabes et les lettres, le rythme des mots. Jeux des mots et de rebonds dans les phrases, l’exercice n’est pas sauvage mais le thème, si. Olivier Boyron alias Mix Ô Ma Prose est issu du mouvement punk. Proche de nombreuses associations militantes et d’un univers artistique alternatif, récusant toute étiquette, il dit avoir “toujours écrit”. Il se met au slam en 2002 au Bistroy. De lui-même, il dit : “Le crayon en bandoulière et le débit mitraillette, Mix Ô Ma Prose prend le mot comme on prend le maquis, à cru, à cran, à corps et à l’écrit…” membre fondateur des Polysémiques, membre co-fondateur de “La Tribu du Verbe”, 14H-15H/15H-16H/16H-17H/17H-18H ATELIER CRÉATION DE NICHOIRS D’INSECTES Pour tous Atelier mené par Noemie Berthelot pour l’association Naturama. Construire des nichoirs pour les coccinelles, c’est les inciter à venir s’installer dans nos jardins… Quand on sait que les coccinelles sont d’excellents insecticides naturels... ! 10H-11H/13H-14H/14H30-15H30/16H-17H Balade découverte Pour tous “AU FIL DE L’EAU” : DÉCOUVRIR LA NATURE ENTRE RHÔNE ET SAÔNE. Balade en péniche proposée par les Péniches du Val de Rhône et l’association Naturama aux abords de la Confluence. 10H-12H ET 14H-16H Atelier vidéo Pour enfant (de 4 à 10 ans) le matin et pour adolescent (de 10 à 16 ans) l’après midi. LE SAUVAGE EN 3 D Atelier vidéo proposé par l’atelier des 3 dés. Travail de modelage et création de personnages et d’animaux en volume, élaboration d’une trame narrative commune, puis prise de photos image/image pour montage, avec au final le DVD de la création en cadeau/souvenir 14H-17H Atelier découverte Pour tous DÉCOUVERTE DES COLLECTIONS “MINUSCULES” DU MUSÉE DES CONFLUENCES ... Tout le monde connaît le mammouth et la girafe ! Saviez-vous que les collections du musée comprennent aussi des invertébrés qui n’ont rien d’exotique : altises, endogés, puces, poux, mouches. Malgré ce qu’en disait Buffon “Une mouche ne doit pas tenir plus de place dans la tête d’un naturaliste que dans celle de la nature”, ces petites bêtes, mal aimées, sont dignes d’intérêt : leur anatomie est aussi complexe que celle de leurs “supérieurs” et leur étrange beauté mérite le détour : à voir... ! Avec la participation de la FRAPNA. 14H-18H Atelier découverte Pour adolescents “PAPAS DEL PERU” en collaboration avec ERASME Découverte des différents aspects du thème de la pomme de terre au Pérou, pays d’origine de cette plante aujourd’hui promue par les instances internationales comme un moyen d’action contre la faim dans le monde. la plante, son histoire, sa production et sa consommation au Pérou aujourd’hui. [LABEL]BÊTES 15 tous les jours Une orque, près de l'île Unimak, en Alaska. La photo-identification, photographie de l'aileron, permet d'étudier le comportement de prédation des orques sur les baleines grises lors de la migration de ces dernières entre le golfe de Californie et la mer de Béring - © CNRS Photothèque/CEBC, GUINET, Christophe PENDANT TOUT LE FESTIVAL Pour tous EXPOSITION DU 1ER AU 5 OCTOBRE, AUX HORAIRES DU FESTIVAL “EXPLORER LES PÔLES, COMPRENDRE LA PLANÈTE” : Le CNRS s'associe au musée des Confluences, dans le cadre de la 4e Année polaire internationale pour présenter, des clichés inédits des pôles. 12 photos géantes sur des mondes inaccessibles et fascinants… Organisée en partenariat avec l'Agence nationale de la recherche (ANR) et l'Institut polaire français Paul-Émile Victor (IPEV), l'exposition “CNRS, explorer les pôles, comprendre la planète” vise à sensibiliser le public à des problématiques essentielles, telles l'évolution du climat et la protection de la biodiversité. Ces tirages géants permettront aux visiteurs du festival de découvrir le travail de recherche exceptionnel effectué dans ces régions éloignées. Identification d’un phoque de Weddell équipé d’un transpondeur, étude du comportement de prédation des orques sur les baleines grises, baguage de poussins de pétrels des neiges, arrivée de l’Astrolabe, navire polaire qui dessert la Base Dumont d'Urville (Terre Adélie), scientifique en plongée, débâcle des glaces de la banquise, renard polaire au printemps : une sélection de magnifiques photos montrant la vie autour de la base Dumont d’Urville (antarctique) ou au Pôle Nord. L’année polaire internationale rassemble la communauté scientifique internationale autour de programmes ambitieux, coordonnés au niveau international. Son objectif est de permettre une avancée importante des connaissances sur les régions polaires, où se trouvent une partie des réponses aux questions que l'ensemble de la planète se pose sur l'évolution de son environnement. Coordination : ICSU (International Council for Science) et WMO (World Meteorological Organization). SPECTACLES LE 4 /10 : 16H-16H30 ET 18H-18H30 LE 5/10 : 17H-17H30 ET 18H-18H30 (rue centrale sans réservation) CHORÉGRAPHIE AÉRIENNE par la Compagnie “Le sens de la visite” Le spectacle de Yann des Brousses utilise depuis 2002 les élastiques pour des acrobaties aériennes qui sont toujours des tentatives de le relier à l'environnement. 16 S’inspirant de la géométrie du vivant pour composer des modules qui ne sont la réplique d'aucune créature existante, Yann des Brousses, chorégraphe et danseur et Loïc Person, plasticien partagent la même attitude d'écoute de la nature. C’est elle qui inspire leur travail artistique. “Evoluer à l'intérieur me donne le sentiment d'être bien contenu, je peux m'abandonner, bercé par les oscillations du cocon, dans une sorte de nuit de la conscience, délicieuse et effrayante aussi : j'y contacte l'angoisse de ne pas en sortir. Mais le dispositif est si instable qu'un geste léger suffit à me renverser, il me faut lentement apprivoiser le cocon, prendre tout le temps de laisser faire le mouvement, comme s’il savait où il allait, comme si le contrôle de la chair était ici de trop, laisser se dérouler mes membres comme la tige d'une fougère le matin, pour trouver en moi les lois de cet espace étrange, et enfin contenir la puissance du spasme menant à la sortie. TOUS LES JOURS Intermède vidéo LA JUNGLE, proposé par XLR Project Salle du gymnase Nicolas Ticot a à son actif plus de 10 ans d’expéditions et d’expérimentations dans le monde de la vidéo. L’audiovisuel est son milieu naturel. La découverte et l’apprivoisement des différentes espèces visuelles et sonores l’ont conduit à concevoir des installations surprenantes et originales. Pour le festival Label Bêtes, il nous immerge dans une jungle onirique tout à la fois espaces de quiétude et univers instable confronté à l’urbain et à l’homme. PROJECTIONS PERMANENTES DU 1ER AU 5 OCTOBRE AUX HORAIRES DU FESTIVAL - 7 Films d’animation sur grand écran : Films de jeunes réalisateurs sélectionnés par Premium films. CAVANIMOX : 6 min 20, 2004, France, de Cyril Tchernomordik, Hannibal Poenaru, Fabrice Senia, Frédéric Barbe : étudiants à l’EESA Documentaire animalier... jamais vu à la télé ! LES PIEDS TANQUÉS : 7 min.00 • 2006/2007 • France, de Jérôme Cholet, Benoit Roekens, Romain Silva Macedo, étudiants à Supinfo com Arles. Lors d’une partie de pétanque, une boule tombe dans un trou. Son propriétaire cherche à tout prix à la récupérer. [LABEL]BÊTES tous les jours “Loop” - © Supinfo com Arles. 893 : 4 min.51•2007 • France, de Thomas Castelani, Yves d’Incau, Clément Renaudin, Eric Toubal, étudiants de Supinfo com Arles. Deux Yakuza combattent pour prendre la place d’un des leurs, décédé peu de temps auparavant. MOUTONS : 5 min.58 • 2006 • France, de Simon Blanc, Vivien Cabrol, Arnaud Valette, étudiants à Supinfo com Arles Et si les moutons naissaient dans l’écume des vagues ? BREATHER de Per Maning • Norvège • 2000 • 9 mn 52 • n/b “La scène prend place dans les montagnes où vit en été un groupe de vaches en pâturage. Je me trouve au centre du groupe avec ma caméra qui accompagne chacun de leur comportement et leur manière de se mouvoir. Sans coupure, le film a été conçu d’un seul et même geste. J’aime à penser, au sujet de ce travail, que c’est l’une de ces vaches qui est en train de faire elle-même le plan et que la bande-son provient de l’intérieur de son corps.” MARIN : 8 min.02 • 2006/2007 • France, de Alexandre Bernard, Pierre Pages, Damien Laurent, étudiants à Supinfo com Arles. Un bateau doté de roues arpente un désert aride qui n'est autre qu'une mer sans eau. A son bord un homme et un poisson dans son bocal se battent pour leur survie. DONKEYHEAD de Andrew Kötting • Angleterre • 1998 • 2 mn 30 • n/b et couleur Je ne sais pas quelles sont mes origines, mais c’est comme tout de nos jours. C’est de la magie, et c'est dans notre famille pendant des années. CAFARD : 5min.05 • 2004/2005 • France, de Thomas Léonard, Guillaume Marques, Paul Jacamon, étudiants à Supinfo com Arles. Un voyage en métro dans un univers fantastique. LA FOURMI de Joël Bartoloméo (extrait de Mes vidéos 1991-95) • 1992 • 3 mn 35 • couleur Des parisiens en vacances découvrent une bestiole qui ressemble à une fourmi. LOOP : 8 min • 2004 • France, de Julien Rancœur, Vincent Baertsoen, Charles Blanchard, Emilie Boyard, étudiants à Supinfo com Arles. Un escargot nous emmène dans différents univers au rythme d’une musique qui inter-agit avec les éléments structurant du décor. - 10 vidéos d’artistes contemporains : La nature a toujours inspiré les artistes… Après la peinture et la sculpture c’est aujourd’hui à la vidéo de nous livrer la vision poétique ou humoristique d’artistes contemporains. Une programmation proposée avec le concours de Transat Vidéo. ONCE UPON A TIME de Corinna Schnitt • Allemagne • 2005 • 25 mn • couleur Une caméra sur le tapis de la salle de séjour tourne autour de son axe et enregistre en continu une vue panoramique. Au fur et à mesure, la pièce se peuple de chats, de chiens, de lapins, de perroquets et même d’oies et de poneys emplissant complètement l’espace. Le spectateur attend avec impatience la séquence suivante, autrement dit de découvrir ce que cette troupe chahuteuse et drôle manigance devant et derrière la caméra. L’incongruité de la situation : l’espace du joli salon assiégé et désordonné par cette ribambelle d’animaux sans complexe provoque un plaisir certain. LE BUCK de Gaël Comeau • 2007 • Canada • (sous réserve) Dans Le Buck, Gaël Comeau questionne les paysages et leurs transformations à travers son grand-père, un homme taciturne qui livre ses souvenirs de chasse. EX-FAT GIRL de Nagi Noda • 2004 • L’artiste Nagi Noda a concocté une vidéo de danse aérobic, parodiant le genre. On peut y voir l’actrice japonaise Mariko Takahashi qui donne des leçons de fitness entourée de caniches géants… ANIMAL TRAGIC de Tim MacMillan • Angleterre • 2004 • 6 mn 30 • couleur Un troublant point de vue sur l’histoire naturelle de notre environnement urbain recrée trois accidents à travers lesquels les hommes et les animaux interagissent fatalement entre eux. AROUND THE PARK de William Wegman • États-Unis • 2007 • 6 mn 45 • couleur AROUND THE PARK a été filmé près du Shake Shack, un snack dans le Madison Square Park, à New York. La vidéo met en scène la distribution fétiche de Wegman - son propre chien - qui prend plaisir à “jouer”, un jour d’automne dans le Madison Square Park. SCENE H de Yuki Kawamura. PLAY AT DUSK de Yuki Kawamura. [LABEL]BÊTES 17 Remerciements Partenariats Le CNRS, Télérama, La Maison rhodanienne de l’environnement, La Cité Scolaire Internationale, ses professeurs et ses élèves pour leur accueil. Sciences et avenir, Sytral, TCL, Laporte service Route Rhône-Alpes, Grains de sel. Nos remerciements vont à : * Pour leur confiance : Arthropologia, L’atelier des 3 dés, L’artothèque de Lyon (Bibliothèque municipale), le salon Biovision, les Cafés géo, Citizen Kid.com, laclasse.com, la Compagnie “le sens de la visite”, le CORA, le CRDP : Centre d’Etudes et de Ressources pour l’Image et le Son dans l’Enseignement, la librairie Decitre, le Festival des “étonnants voyageurs”, le Festival “A nous de voir Sciences et Cinéma”, la FRAPNA, le Graine, Mix ô Ma Prose, Naturama, les Péniches du Val du Rhône, les Petits débrouillards, Premium 18 Films, Quai des Ludes, Supinfo com, les Robins des villes, Agence de voyage “Terres oubliées”, Transat vidéo, XLR project. * Pour leurs conseils avisés : André Micoud, sociologue, Directeur de recherche au CNRS, Directeur du MODYS (Mondes et Dynamiques des Sociétés), Saint Etienne. Robert Barbault, Professeur à l’Université Pierre et Marie Curie et Directeur du Département Ecologie de la Biodiversité au Muséum National d’Histoire naturelle, Paris. Eric Baratay, Professeur à l’Université Jean Moulin-Lyon 3, Lyon. Michel Le Bris, écrivain-philosophevoyageur, Fondateur du festival “Etonnants voyageurs”, Saint-Malo. Conception, coordination : musée des Confluences, Jacqueline Vurpas, assistée de Lucie Darras, Léa Girardin, Anne-Sophie Dautremer, Martin Sotton. La signalétique est signée Alexis, Lyon Bombing. [LABEL]BÊTES • 4P quadris Label Betes:1 7/08/08 16:50 Page 3 Infos pratiques Objectifs : S‘amuser Comprendre Réfléchir Sentir [label]bêtes, le festival nature/culture du musée des Confluences. Les mondes sauvages 3ème édition du 1 au 5 octobre 2008 LYON GERLAND à la Cité Scolaire Internationale, 2 place de Montréal 69007 Lyon Plus de renseignements sur www.museedesconfluences.fr et au 04 72 69 05 05 Principe du festival Forums, conférences, projections et débats autour de films d'auteurs et de documentaires, café géographie, s o i ré e s t h é m a t i q u e s , rendez-vous découvertes, ateliers, jeux, spectacles, rencontres et dialogues avec des scientifiques, des écrivains, des réalisateurs, des artistes … Un événement pour vous et avec vous : > N’hésitez pas à participer au blog [label]bêtes sur le site : www.museedesconfluences.fr > 300 collégiens du Rhône ont participé aux prix [label]bêtes du livre sciences et sociétés. > Un festival pour toute la famille avec un jeu d’exploration en partenariat avec le magazine Grains de sel. Mode d’emploi du festival Pour tous : Enfants (à partir de 15 mois), adolescents, familles, adultes, seniors. Entrée libre et gratuite, dans la limite des places disponibles. Nous vous recommandons cependant une inscription préalable. Renseignements auprès de Valérie Chanavat : 04 72 69 05 05 Accessibilité pour tous Pour répondre aux attentes des personnes handicapées et offrir un meilleur confort d’usage à un public familial, l’accessibilité pour tous est une préoccupation importante du festival [Label]Bêtes. Accès aux bâtiments et à l’information : La Cité Scolaire Internationale est accessible aux fauteuils roulants et aux poussettes. Description du trajet et moyens de transports sont consultables sur le site Internet du musée des Confluences (site qui répond lui-même aux normes actuelles en matière d’accessibilité). Accès au contenu du programme : Langue des signes française, sous-titrage de films, pour certains forums, rencontres et projections, programme en braille. Prise en concertation avec différentes associations lyonnaises, cette initiative participe d’une préoccupation à long terme s’inscrivant dans la perspective du musée des Confluences. Restauration : (Sous réserve) > Possible sur place avec Rastatouille, une cuisine exotique et végétarienne à déguster sur des airs de Reggae > Pique-nique littéraire samedi et dimanche à partir de 12h30. (sous réserve) > Restauration à proximité : Brasserie du Parc - La Rive Gauche - Tél : 04 78 72 62 37 (sur réservation le soir) 19 • 4P quadris Label Betes:1 7/08/08 16:50 Page 4 Plan d’accès [label]bêtes le festival nature/culture du musée des Confluences. 3ème édition du 1 au 5 octobre 2008 Cité Scolaire Internationale, 2 place de Montréal - 69007 LYON GERLAND La Cité Scolaire Internationale est située au cœur du quartier de Gerland, à 10 minutes à pied du stade de Gerland. Avec le réseau TCL : Bus Ligne 96 - Arrêt Institut Pasteur, le plus proche. Ligne 17 ou ligne 32 - Arrêt Halle Tony Garnier et rejoindre la Cité Scolaire Internationale à pied, compter environ 5 minutes de marche. Métro Métro B - Arrêt Stade de Gerland, compter environ 15 minutes de marche. Métro B - Arrêt Stade de Gerland, puis Ligne 96, direction Perrache - Arrêt Stade de Gerland, le plus proche. Vélo Stations Velo’v à proximité Plus de renseignements sur www.museedesconfluences.fr En Voiture Pour accéder à la Cité Scolaire Internationale : A partir de l'autoroute A6 : Emprunter la rocade Est puis le boulevard périphérique sud, enfin prendre la sortie "Gerland". A partir de l'autoroute A43 : Emprunter le boulevard périphérique sud, sortie "Gerland". A partir de l'autoroute A47 : Sortie Lyon Centre Pont Pasteur. Stationnement possible sur place Des places pour les personnes handicapées seront réservées sur présentation du macaron. 20