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rSSP. Moniteur* a si bien gravée sur bois, d'après Corot;—le Vasco de Gama, du musée de Lisbonne, par M. AUM.VND-DUMARESQ; —Frère et sœur, que M. ANNEDOUCUE a savamment traduit de Bouguereau ;—le Moulin, d'après Hobbema, si bien interprété par M. DELAUNEY ;— la Grand'Mère, d'après E. Renard, par M"e CONTOUR ;—la Cuisinière hollandaise de Metzu, délicatement gravée par M"8 II. FOUMSTECUEH; —une bonne gravure sur bois du tableau de G. Bertrand, Patrie! par M. ANSSEAU ;—les trois nracures, plus lo Portrait, genre auquel M. HOCOURT dinne tant dévie; —Le retour de la fêle, d'après A. Moreau, par M. P. GiiunDET,—et le nouveau maître, par M. T. GIRARDET; —son seul ami, jeune pauvret dont un bon chien ledits la main, supérieurement gravé d'après Rivière par M. STEELE;—chez Figaro, d'après Casanova, bon bois par J.-J. TÏNAI'RE;—une lithographie très-intelligente de M. THORNLEX, reproduisant les fresques de Puvis de Cliavannes, à Ste-Genevièvo ; — VInconsolable, d'après F. Verhas, et Le vieux chasseur, d'après Kooms, par M. LAUWERS ;—le "repas et le bal d'une noce en Bretagne, d'un rendu si spirituel, par M. URRABIETA-VIERGE ; — l'Heure du goûter, si supérieurement traduite de S. Geoffroy, par M"0 C. DUVIVIER ; — Un fumeur, rendu avec toute la finesse du tableau de Messonnier, par M. MANUJAL'D ;—Symphorose et l'empereur Adrien, excellent bois d'après KRUG, par M. VINTRAUT;—les portraits de Ai. Isidore, et de Al. Zadock Kahn, tous deux grands rabbins, par M. G. LÊVY; — la Pileuse, interprétation on ne peut mieux sentie de Millet, par M. LECOUTEUX; —tes quatre gravures, spirituelles et fines, de M. HÉBOCIN pour une édition de Molière;—un soleil couchant, ilein de charme, d'après Français, par M. GIROUX ;— e chef gaulois, superbement traité par M. BOURGUIGNON, d'après Frémiet;—le Christ devant Pilate, très-expressif, par M, WALTNER, d'après Muukacsy;—le très-remarquable Enterrement du trésorier de Charles VH, lilhographiée d'après Jehan Fouquet, par M. PUALON;— le Portrait, belle reproductiou d'Antonello de Messine, par M. NOELMASSON ; — et encore les • travaux si intéressants de MM. Minus, Boarm, FOURNIER, GILBERT, GREUSE, un nom à bien porter, GUILLAUMET, etc,, etc.... Par force majeure, je m'arrête.— A mercredi un mot pour finir. f .,F. FERTIAULT. LA FETE NATIONALE A ISSOIRE. 1 Issoire a, comme les années précédentes, dignement célébré la Fête nationale; et malgré le mauvais temps • qui est venu' paralyser les généreux efforts de l'initiative privée, nus concitoyens ont donné une fois de plus un éclatant témoignage de leur attachement à la cause républicaine. La Veille. Dès le 13 au soir la fête a été annoncée par une brillante retraite aux flambeaux, exécutée par la Fanfare du Collège. Ces jeunes gens ont été vivement applaudis : applaudissements s'adressant autant aux progrès sensibles que fait cette petite société musicale qu'au sentiment patriotique qui avait amené cette participation toute spontanée à la Fête de la Patrie. Le 14 Juillet. Au point du jour, les tambours et clairons des pompiers annoncent la Fête. Les drapeaux, les lanternes vénitiennes apparaissent aux fenêtres : malheureusement le ciel inclément nous envoie par intervalles de détestables ondées. Place de la Caserne. Ce quartier mérite chaque année une place d'honneur au compte-rendu de la fête par quelque invention pleine de goût. Un gigantesque arc de triomphe se dresse dans les airs : au milieu du feuillage et de la mousse se lisent dos inscriptions rappelant les souvenirs patriotiques do ce grand jour. Le soir, sous los illuminations, l'effet est vraiment féerique. Nous avons remarque aussi sur cette place la décoration - de la caserne de la gendarmerie. Des guirlandes de feuillage, disposées avec art, couraient le long de ce grand bâtiment, entremêlées de devises et de drapeaux; le tout du plus bel effet. Œuvre de patience et de goût qui faisait honneur à ceux qui l'avaient exécutée. Place de la Montagne. A 4 heures, bal public sous les beaux arbres de cette place. Beaucoup d'animation et de gaîté. Place d'Espagne. . les Enfants d'issoire donnent un concert à 6 heures du soir. Beaucoup de monde. L'exécution de la Marseillaise est vivement applaudie. Rue du Pont. Toute la rue est fort bien décorée ot pavoisée : comme toujours, cette rue est une de celles où la Fête nationale est célébrôo avec le plus d'entrain et d'éclat. Les Boulevards. Dans l'avenue de la Gare,' sur les boulevards de la Halle, de la Sous-Préfecture et de la Manlière, presque toutes les maisons sont pavoisées. A mentionner d'une façon spéciale la brillante décoration de l'école laïque des garçons. Les Illuminations. Les Illuminations n'ont pas été. aussi brillantes que l'an dernier par suite du mauvais temps. .Déjà les places de la Montagne, d'Espagne et l'avenue de la Gare resplendissaient sous les feux bariolés des lanternes vénitiennes, lorsqu'une violente averse s'est abattue sur notre ville et en un instant a. tout fait disparaître. La gare, dont les illuminations font un si bel effet, est subitement à moitié plongée dans l'ombre: contre temps vraiment regrettable. La place de la Montagne seule garde ses cordons de feu. L'averse est de peu de durée et les particuliers peuvent illuminer. Un cordon de gaz serpente sur la façade de la halle: Tout le boulevard et un grand nombre de rues en ville et dans le faubourg sont fort bien éclairées. La retraite aux flambeaux peut être exécutée et elle est fort brillante. • ' — Après la retraite, des danses s'organisent sur la place de la Montagne, et la soirée s'écoule peu à peu au milieu des réjouissances publiques. ••'" C' s?; B a n q u e t s . ' ; -•••'•"• ' Plusieurs banquets ont eu lieu : le plus important a été donné dans la salis Robert et a réuni environ 250 personnes. Le calme et la cordialité la plus franche n'ont cessé de régner pendant toute la durée du repas, /.es Enfants d'issoire, le corps des Sapeurs-Pompiors assistaient à ce banquet; a ce propos nous adresserons à ces deux Sociétés toutes nos félicitations pour la part active qu'elles ont prise à la célébration do la Fête nationale. A signaler un autre banquet, intéressant à tous les points de vue. M. Rixain, obéissant à une inspiration vraiment patriotique et généreuse, avait réuni sous des arceaux do verdure un grand nombre d'enfants et leur avait offert un repas. Heureuse et louchante idée ! Épilogue. Comme l'an dernier, les habitants de la rue du Pont ont renouvelé la Fête le lendemain soir, dimanche. Malgré la fraîcheur de la température, un bal brillant a réuni une nombreusejeunesse. et on a dansé fort lard dans la nuit sous les drapeaux et les lanternes vénitiennes. A la suite du banquet' qui a eu lieu en la salle Robert et dont l'organisation a été parfaite, grâce au dévouement et aux soins intelligents de MM. Bonneton, Couriol et Bienfait, une quête a été faite au profit de la caisse scolaire de la communed'Issuire. Cette quête a produit cinquante fr. ci 50 fr. Dans la soirée MM. Cartier et Féart, représentants de commerce, ont généreusement versé dans la même caisse, quatre fr., ci 4 00 Total, cinquante-quatre francs, ci 54 0.0 Par arrêté du '10 juillet 1883, M. le Ministre de l'instruction publique a conféré la médaille d'argent à M. Brunel, Louis, directeur de l'école publique de garçons à Issoire. M. le ministre a accompli un acte de justice; cette distinction est dignement acquise par l'intelligent et dévoué directeur de notre école laïque. Les dames de l'Instruction de l'Ënfant-Jésus, ont présenté aux récents examens du brevet élémentaire deux élèves qui ont été reçues. Ce sont: M"08 Vergnol Annette. Monet Joséphine. Nous lisons dans le Moniteur du Puy-de-Dôme; M. Barrière, percepteur à Saint-Clémerit-de-Régnat, est nommé percepteur à Jumeaux. Sur la proposition de M. le Préfet du Puy-deDôme, un secours de 100 francs a été accordé pour être réparti entre les indigents de la commune de Ternant. Vendredi dernier, vers les 4 heures du soir, un violent ouragan s'est abattu sur notre ville. Depuis bien longtemps .on n'avait entendu d'aussi forts coups de tonnerre. La foudre est tombée en plusieurs endroits de notre ville. Au Batifois, elle a dépouillé un arbre de son écorce. Au faubourg elle a lézardé le mur d'une maison d'habitation. Dans le territoire du Chapeau-Rouge, elle a renversé un cultivateur, sans lui faire d'autre mal. Enfin un grand nombre de paratonnerres ont reçu la visite du fluide électrique. Pendant cet orage la grêle aurait, nous dit-on, occasionné quelques ravages sur une partie du territoire de la commune de Brenat et les environs. Le 16 du courant, le sieur Johannel Jean, âgé de 21 ans, marchand de vins à Cunlhat, a été victime d'un bien triste accident, au lieu du Cheix, sur le chemin n° 14, commune de St-Babel. En conduisant une voiture chargée de vin, il est tombé du véhicule et une des roues lui est passé sur la tête. Le malheureux a été relevé mort. Le 16 juillet, un incendie a détruit unegrange, à St-Julien, commune de Montaigut-le-Blanc. Les pertes, supportées par le sieur Riflard, François,' propriétaire, s'élèvent à 8,000 francs environ. Les causes de ce sinistre sont inconnues; rien n'était assuré. Une bonne nouvelle. De la guérison des maux de dents.—Un avis utile à tous. Un remède contre les maux de dents. Plus de maux de dents, v. Grâce à l'heureuse décision des HR. PP. Bénédictins Olivétains de l'Abbaye de Soulac (Gironde), on peut se procurer partout leur Elixir dentifrice, curatif et préservatif des affections dentaires, trop longtemps réservé à des amis et privilégiés. Connue depuis un temps immémorial dans la région habitée par les RR. PP r Bénédictins, cette préparation, dont l'origine remonte à 4 37 à, a constamment guéri tous ceux qui s'en sont servi. Aussi, quelles instances auprès des Rit. PP. pour obtenir leur spécifique ! Tous les parfumeurs et pharmaciens de chaque ville peuvent vendre maintenant cet antique dentifrice, seul antidote de la carie, et l'un, des legs les plus précieux du passé. L'Elixir dentifrice des RR. PP. Bénédictins de Soutac complète, avec la liqueur de. la Grande-Chartreuse, l'eau des Jacobins de Rouen, l'eau de Mélisse des Carmes, et bien d'autres, la série des préparations bienfaisantes que l'on doit aux travaux d'un autre âge. Dr X, CHANGEMENT DE DOMICILE. Le magasin de M. ESPAGNON-DUMAS, MarchandTailleur, est transféré depuis quelques jours de la rue de Châleaudun dans la rue des Pâtissiers. Comme par le passé et mieux, grâce à une installation plus, confortable, M. ESPAGNON sera en mesure de satisfaire en tout ses clients, qui trouveront toujours en son magasin la meilleure qualité unie au bon marché. jjmes TRIOZON, ont transféré leurs Salons de Modes, 4, place du Terrait, 4, Clermont-Ferrand. :••• M I E L E N R A Y O N •:,.,.S'adresser à M. Auguste FOURNIER, limonadier à Issoire. CE N'EST PAS LA DERNIÈRE Le secret de la popularité d'un article se trouve dans sa valeur: voici une nouvelle attestation que nous avons le plaisir d'inscrire à l'actif dos Pilules Suisses: M"10 Collin, à Vaujours écrit: « Je viens attester l'ellicmîité des Pilules Suisses qui m'ont immensément soultigée. Depuis des années, j'étais atteinte de douleurs aiguës, de transports au cerveau, etc.;, j'avais essaye de ions.les remèdes possibles, aucun ne m'a fait' autant de biens que les Pilules Suisses.» ; U N E H E U R E U S E DÉCOUVERTE 1 Un pharmacien de Vaucouleurs, M. MARÉCHAL, vient de découvrir un meilleur remède, le S p a s a l g i q u e , qui enlève instantanément les névralgies et los migraines, les maux de dents et les maux de tête. Le S p a s a l g i q u e - M a r é c h a l , . qui coûte 2 fr., • se trouve dans toutes les bonnes pharmacies ; seul dépôt à Issoire, chez M. TALOBRE: MALADIES DE POITRINE. & DE LÀ GORQE. De tous les remèdes employés jusqu'à ce jour pour . guérir les maladies graves des poumons et de la gorge, aucun n'a donné des résultats aussi certains et aussi constants que la FARINE MEXICAINE, del Dr Benito Jel Rio, de Mexico. Lorsque la guôrison est encore humainement possible et que rien n'a réussi, on doit toujours avoir recours à la Farine Mexicaine. Cet ali-,. ment précieux fait disparaître promptement la diathèse tuberculeuse et les granulations de la gorge, en redonnant au sang sa composition normale de santé. _La Farine Mexicaine dans un temps relativement court,. fait cicatriser les plaies des poumons et les granulations de la gorge ; c'est un fait qui ne peut plus être contesté aujourd'hui par personne, car plus de 400,000 malades , guéris, alors que le plus souvent on les croyait perdus, peuvent certifier que la Farine Mexicaine est le seu| • remède vraiment efficace .pour guérir la phthisie tuberculeuse, la laryngite et la bronchite chronique, le catarrhe pulmonaire, les rhumes, l'épuisement prématuré et toutes les maladies de iangueur. La Farine Mexicaine est un aliment tonique et, digestif par excelr lence, qui peut être employé avec avantage à la nourriture des jeunes enfants, des valétudinaires et des:.vieillards, auxquels elle redonne santé et vigueur. Se vend par boîtes de l kilog., 500 et 250 grammes, au prix de 7, 4 et 2 fr. 25, avec une brochure explicative sur sa composition, son mode d'emploi et d'action. VENTE EN GROS. Chez le dépositaire général à Tarare, M. R. BARLERIN, pharmacien-chimiste. VOS CHEVEIUX"--'.;' ne tomberont plus si vous avez le soin de vous servir de la Pommade Cheveuline Ramognino qui en favorise la croissance, les fait repousser lors même que le bulbe aurait été désorganisé. — On voit journellement les cheveux repousser à Ilots chez les personnes qui font uasge de la Pommade Cheveuline pour leur toilette journalière; elle fait disparaître les pelhcnles grasses et farineuses,. tout en donnant de la souplesse et du brillant à la chevelure qu'elle parfume agréablement. Son usage tend à se populariser dans toutes les familles, elle est employée par beaucoup de pensionnats. Prix: le pot, 2fr.; 1/2 pot, 1 fr. 25. Envoi contre timbres-poste, 0,30 en sus. Dépôt à ISSOIUE, pharmacie MARMET. . 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