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RÉGIONAL
NATIONAL
GESTION
ZOOM
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48
RÉSEAU
RÉGIONAL
Rubrique coordonnée par Elise Poudevigne, Valérie Dahm et Vincent Demazel
MÉCASOL – VIENNE
Méga-Sol à Adriers
Plus de 2 500 personnes étaient rassemblées
à Adriers, aux confins de la Vienne et de la
Haute-Vienne, le 27 septembre pour tout
connaître ou presque du semis sans labour et
des couverts végétaux lors de cette grosse
journée organisée par le réseau cuma. Pas
moins de 18 outils de déchaumage et 12 semoirs
adaptés au semis direct se sont succédé sur les
parcelles de démonstration mises à disposition
par Joël Trichard, également président de la
cuma d’accueil d’Adriers. A ses côtés : Guillaume
Desbordes, président du Comité de pilotage, la
fdcuma 86 présidée par Dominique Fauchon,
le Pôle de coordination et d’appui cuma et les
fdcuma de la Région ont mis tout en œuvre pour
que cette journée connaisse le succès. Bravo à la
cuma d’Adriers qui a su mobiliser dans ses rangs
et dans les groupes autour plus d’une centaine de
volontaires. Tour à tour, les ateliers techniques,
la présentation sur podium des déchaumeurs à
disques et/ou à dents puis des semoirs ainsi que
les démonstrations de ces matériels au travail,
ont aiguisé la curiosité des visiteurs. En parallèle,
le forum a démontré que les choix d’outils en
travail simplifié doivent s’ajuster au raisonnement
agronomique et à la présence de couverts
végétaux. Malgré toute l’énergie que demande
l’organisation d’une telle journée, le réseau cuma
est convaincu de l’intérêt de renouveler ce genre
d’évènement. ■ Vincent Demazel
Présentation de matériels sur podium puis en démonstration, ateliers
techniques et forum, se sont succédé le 27 septembre à Adriers.
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Entraid’
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Une piscine à vaches
en intercuma dans le Bessin
La cuma de l’Aure et la cuma des Branches ont travaillé main dans
la main pour investir dans une piscine à vaches. L’activité est créée
au sein de la cuma de l’Aure. La cuma des Branches s’est engagée
et a souscrit des parts sociales. A terme si l’activité évolue, une
deuxième piscine pourra être achetée afin de réduire le rayon
d’action de ces équipements. Au total, près de 2000 vaches sont
concernées. Ci-contre, Dominique Bernier de la société Bov’idée
en pleine présentation de l’outil. n Florian Fremont
BASSE NORMANDIE
Rallye Alimentation : quel
système de distribution
pour mon élevage ?
La chambre d’agriculture de la Manche, la fédération des cuma
de Basse-Normandie et ses partenaires organisent une journée
porte ouverte dans trois exploitations présentant trois pratiques
d’alimentation pour améliorer les conditions de travail, le mardi
11 décembre à 10 h à Saint-Jean-du-Corail. Au programme : visites
d’un robot d’alimentation, d’une exploitation ayant fait le choix
d’une alimentation simplifiée et efficace et d’une cuma désilage.
La cuma désilage de Pont-Louvigny présentera donc son groupe
et son organisation. Sur inscription. Contact : Nathalie Pignerol
au 02 33 06 48 26. n Nathalie Pignerol
CALVADOS
Lancement d’une plateforme de désherbage
mécanique à Reviers
R
éduire l’utilisation de
produits phytosanitaires
de 50 % d’ici 2020, tel
est l’objectif du Grenelle
de l’environnement. Pour y
répondre, il faut s’adapter.
Dans ce cadre, la fédération
des cuma de BasseNormandie, en partenariat
avec la chambre d’agriculture
du Calvados, Agrial et le Grab
lancent une plate-forme de
désherbage mécanique à
Reviers, à la cuma de la Route
des Moulins, pour présenter
des techniques et matériels
innovants de désherbage
mécanique en grandes
cultures.
Deux portes ouvertes seront
organisées :
28 Entraid’ le 23 novembre, elle
portera sur la présentation
des essais autour du
colza et du blé (enjeux
agronomiques, économiques
et environnementaux), du
binage du colza et du blé,
de la pulvérisation localisée
et des associations de
légumineuses. Une autre
journée, organisée au premier
semestre 2013, portera sur
deux cultures de printemps,
la féverole et la betterave
sucrière.
Ces évènements feront
l’objet de démonstrations
de matériels et techniques
innovantes, et de retours
d’essais comparatifs. n Florian
Fremont
MANCHE
Ecovaloris : 190 utilisateurs
La déchiqueteuse en pleine action.
L’assemblée générale de la cuma départementale Ecovaloris
a eu lieu le 18 septembre. L’évènement a permis de faire le tour
des activités et des tendances par matériel : compostage,
houe rotative presse à huile, sursemis, déchiquetage.
En hausse : le déchiquetage à grappin, notamment en lien
avec les besoins en bois déchiqueté commercialisé par
Haiecobois pour approvisionner les chaudières des 13 collèges
du département. La déchiqueteuse d’Ecovaloris assure en
effet une qualité de plaquettes répondant pleinement aux
cahiers des charges. n Valérie Letellier
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réseau
RÉGIONAL
Basse-Normandie :
une réunion sur le chanvre
Suite à l’annulation de la démonstration de récolte du chanvre
le 28 septembre pour cause de mauvaises conditions météo,
une réunion en salle sera programmée au mois de novembre
pour présenter les filières de production et de transformation
du chanvre en Basse-Normandie et expliquer les différentes
méthodes de récoltes existantes. n François-Xavier Babin
Contact : [email protected]
MANCHE
Haicobois consolide son
bilan et ses perspectives
Lors de l’Assemblée Générale en septembre,
l’association Haiecobois a fait part de toutes
ses actions sur l’exercice 2011-2012.
N
euf cents tonnes de
plaquettes bocagères
issues de l’entretien
durable des haies ont été
vendues en paillage et
chauffage cette année et
Haiecobois constate une
progression des ventes
de paillage auprès des
collectivités.
L’association compte une
centaine d’adhérents et 10
plates-formes réparties sur
le département. Elles sont
prêtes à livrer les chaudières
cet hiver, dont les nouvelles
chaudières de 13 collèges du
département. Haiecobois
prévoit de vendre 2000
tonnes de bois sur le prochain
exercice, produit à moins de
20 km de ses utilisateurs.
NOUVELLES PLATESFORMES PRÉVUES
Le président, Jean-Louis
Julien, a souligné que le
partenariat avec les cuma
et la fédération des cuma
de Basse-Normandie
(comité Manche) a permis la
mobilisation des producteurs
et la dynamique de la filière
bois dans le département avec
des acteurs locaux. Depuis
2012, des cuma impliquent
ORNE
Une nouvelle
plaquette pour
ABC
ABC (Association Bocage Compost)
se dote de nouveaux moyens de
communication. Une plaquette à
destination des élus et des entreprises
explique désormais la démarche de
l’organisme. Après 6 ans d’expériences, ABC a valorisé 35 000
tonnes de déchets verts avec des fumiers afin de produire un
compost à destination de ses adhérents agriculteurs. Les déchets
proviennent de la collecte exercée par trois communautés de
communes et un Esat (Établissement et Service d’aide par le
Travail). n François-Xavier Babin
Plus de renseignements : [email protected]
L’assemblée générale s’est déroulée dans la salle de la mairie de Saint-Samsonde-Bonfossé, premier utilisateur d’Haiecobois ayant installé une chaufferie bois
collective en 2006.
en effet leurs adhérents, leurs
salariés, leur matériel ou leur
hangar en prestation avec
Haiecobois avec la mise en
place des plates-formes : cuma
de la Vallée de la Taute à SaintSauveur-Lendelin, cuma de la
Prévoyance à Brécey, cuma de
la Station à Husson, cuma des
Daltons à Sideville. D’autres
plates-formes sont en projet
notamment avec la cuma
de Beaumont à Catteville. n
Valérie Letellier
Panorama de la filière bois
déchiqueté d’origine bocagère
Depuis une vingtaine
d’année, on dénombre
72 installations de
chaufferies collectives
sur la Basse-Normandie.
L’approvisionnement des
chaufferies est réalisé à
88 % par du bois déchiqueté
en provenance de platesformes bas-normandes,
ce qui ne garantie pas que
le bois soit originaire de
la région, mais deux
structures garantissent du
bois d’origine local à partir
de la valorisation de haie.
Il s’agit d’Haiecobois situé
dans la Manche et
de la SCIC B2E situé
dans l’Orne. Toutes
deux contribuent à
approvisionner à hauteur
de 3 % les chaufferies de
la région. Afin de poursuivre
leur développement,
la cuma Ecovaloris (50)
s’équipe d’une remorque
souffleuse et la Scic B2E
à un projet d’investissement
de camion avec tapis
convoyeurs.
Ces deux systèmes
permettront de livrer
des chaufferies dont
les silos sont difficiles
d’accès. n F.-X.B.
novembre 2012 Entraid’
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Ille-et-Vilaine : première ensileuse
Krone en cuma
La cuma L’Entraide de Louvigné-du-Désert
a réalisé sa première saison d’ensilage
avec son ensileuse Krone Big X 750
équipée d’un cueilleur 10 rangs. Il s’agit de
la première ensileuse du constructeur en
cuma sur le département. A noter que la
cuma travaille en échange avec la cuma
de Piré-sur-Seiche pour l’ensilage. n OLM
ILLE-ET-VILAINE
La fédération des cuma
au Salon Ille et Bio
Comme les années passées,
la fédération des cuma
d’Ille-et-Vilaine a été présente
au Salon « Ille-et-Bio »
de Guichen, du 12 au
14 octobre 2012. Sur
le stand, était proposée
une démonstration de
la presse à huile de la cuma
Innov35, la présentation de
l’activité déchiquetage en
cuma sur le département,
ainsi que la présentation de
l’association Collectif Bois
Bocage 35 chargée
de commercialiser
les plaquettes de bois.
La fédération régionale des
cuma a également animé
une conférence sur
l’agriculture de précision pour
le désherbage mécanique.
Pour tout renseignement
sur l’activité bois plaquette,
n’hésitez pas à contacter
la fdcuma 35. n Jérôme Oger
Récolte de l’essai
strip-till à Piré
ILLE-ET-VILAINE
Le plein de journées
techniques
La fédération des cuma
organise plusieurs journées
techniques au mois de
novembre. Le 6 novembre,
aura lieu une journée
« Technique sans labour » à
Gévezé. Elle comportera des
ateliers et des démonstrations
de matériels. Le 13 novembre,
se déroulera une journée
sur les couverts végétaux
en partenariat avec Sem-
Partners. Les 11e rencontres
sur la plate-forme de Maurede-Bretagne auront lieu le
vendredi 16 novembre et le
29 novembre, est organisé un
bout de champ sur un essai de
semis sous couvert de maïs.
Venez nombreux !
Pour tout renseignement
sur le déroulement de ces
évènements, contactez la
fdcuma 35 au 02 23 48 29 70.
FINISTERE
Une belle fête pour Bellevue !
L
a fédération des cuma
a mis en place, en
partenariat avec Base
et la fdceta, un essai strip-till
sur maïs.
Le maïs a été implanté avec
5 outils différents, avec ou sans
fertilisation en profondeur,
avec ou sans starter. La
récolte a été réalisée le 10
octobre, quelques jours avant
l’ensilage de la parcelle, sur
la base d’un principe simple :
couper, récolter une surface
définie de maïs sur 2 rangs
à raison de deux fois par
modalités, peser et broyer
pour les analyses de matières
sèches. Les résultats seront
prochainement disponibles.
n Jérôme Oger
30 Entraid’ Le président Bernard Mahé retrace l’histoire de la cuma.
Placette de 7,5 m2 pour les pesées
géométriques.
Voilà 20 ans que la cuma de Bellevue a vu le jour à Coray. Denis
Quéméré en était le premier président. Avec les six autres
adhérents, ils ont immédiatement fait le pari du hangar et du
salarié en cuma. A écouter le président actuel, Bernard Mahé,
la cuma ne tiendrait pas sans l’activité salariale qui permet
à chacun, dans des contextes parfois difficiles, de pouvoir
déléguer le travail à un salarié qui connaît tout le parcellaire
des adhérents. La quinzaine d’adhérents et leurs familles ont
joyeusement fêté l’événement dans le très beau cadre de la
chapelle de Saint-Diboan à Leuhan. n Alain Laurec
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réseau
RÉGIONAL
Rencontre intercuma
dans le Finistère
Les rencontres intercuma se dérouleront
du 16 au 23 novembre, avec démonstrations de
matériels et buffet froid sur place. Les invitations
seront envoyées sous peu.
Ces rencontres se dérouleront le vendredi 16 novembre
à Lanhouarneau ; le lundi 19 novembre, à Plovan ;
le mardi 20 novembre, à Plourin ; le jeudi 22 novembre,
à Scrignac et le vendredi 23 novembre, à Pont-Aven.
Formation Web Edi
pour les trésoriers à
Plabennec
Cette matinée permettra aux trésoriers
de s’informer sur le logiciel Web Edi.
Cette session est organisée par
la fdcuma du Finistère et se déroulera
le mardi 27 novembre à Plabennec,
à l’agence du Crédit agricole.
Une formation
pour déléguer
à Saint-Segal
« Apprendre à déléguer en
cuma », tel est le thème
de la formation organisée
par la fdcuma du Finistère,
qui se déroulera les 29
novembre et 13 décembre
à Saint-Segal.
COTES-D’ARMOR
Location d’ensileuse
L’année est difficile pour les échanges d’ensileuse
entre cuma. Depuis plusieurs années, la cuma de
Saint-Glen loue une ensileuse à la cuma de Servon-surVilaine (35). Cette année, changement…
L
es saisons se chevauchant,
la cuma de Saint-Glen
a décidé de louer une
ensileuse à une concession.
Financièrement, cela est
possible puisque leur
ensileuse John Deere 7400
a 8 campagnes et le prêt
est donc fini.
C’est donc un concessionnaire
qui a fourni une ensileuse
pour 350 ha. Il s’agit
d’une Krone BIG X650 en
10 rangs, qui a déjà effectué
4 campagnes et 850 heures
rotor. La cuma a fait le pas
de passer de 8 à 10 rangs.
L’ensileuse avance un peu
moins vite mais le débit
de chantier atteint environ
3 ha/h. Le salarié a apprécié
le confort sur route, la
machine est plus stable sans
doute grâce au pont arrière
Le chauffeur apprécie la stabilité sur route et l’alimentation régulière du rotor.
suspendu. De plus, le bec
permet une alimentation du
rotor plus régulière. Le bec
reste propre, peu de maïs
dessus et a besoin de peu
d’entretien. Attention, pour
circuler sur la route, il y a
beaucoup d’angles morts,
surtout lors des passages
de ronds-points. La vitesse
FINISTERE
Un outil testé sur trois supports
L
a trentaine d’adhérents
venus de plusieurs cuma du
secteur de Scaër s’étaient
donné rendez-vous autour
d’un outil de semis polyvalent
qui permet une intervention
avec ou sans labour préalable,
sur chaumes, prairies ou sur
labour. Les quelques agriculteurs
intéressés par la simplification
des travaux culturaux avaient
Les cuma du secteur s’étaient données rendez-vous.
convié le concessionnaire
local, revendeur de la marque
Väderstad, avec le semoir mécanique Rapid. La démonstration a été
menée sur 3 parcelles. La première sur chaumes, après blé. La seconde
sur prairies installées et la troisième intervention s’est faite sur un labour.
Les agriculteurs présents en ont profité pour beaucoup échanger sur ces
techniques simplifiés. Le retour sur les parcelles un mois après, montre une
belle levée, homogène après céréales, avec toutefois une densité inférieure à
l’endroit de passage des roues de pulvérisation. Sur labour, le résultat est très
bon. Sur prairie, le RGI semé a commencé à lever de façon très éclaircie pour
l’instant. Affaire à suivre… n Alain Laurec
d’avancement va de 6 à
8 km/h. La vitesse du bec se
règle à partir du terminal,
comme le nombre de rangs
et la longueur de coupe. La
machine roule à 25 km/h à
1 400 tr/min. Cette démarche
va permettre d’aider au
choix du renouvellement de
l’ensileuse. n Jean-Marc Roussel
La cuma des Trois
Vallées a 20 ans
Ils étaient une trentaine à la création en 1992,
le nombre d’adhérents atteint aujourd’hui
la cinquantaine, soit 75 % des agriculteurs
de Plouvien. Le nombre de matériels a, lui aussi,
beaucoup évolué, passant d’une douzaine à
70 aujourd’hui pour 34 activités différentes.
Lucien Déniel, l’actuel président, a remercié
les anciens dirigeants et souligné leur travail
depuis le début. Les adhérents ont ensuite
partagé un repas. n Alain Laurec
La cuma au grand complet.
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Entraid’
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Nouvelles comptables en Bretagne
Anne-Cécile Kerrio intervient désormais auprès des AGC
cuma, antennes 29 et 56, pour le passage au nouveau logiciel
comptable cum@net. Elle assure également un soutien
des comptables aux enregistrements. Dans le Finistère,
Laurie Ducroizet, nouvelle comptable, a pris ses fonctions
le 1er octobre dernier. Son travail consistera aussi à réaliser
l’enregistrement et les transferts sur cum@net. Anne-Michèle
Queignec continue la comptabilité des cuma sur tout le
département, sauf le secteur de Quimperlé où Emilie Tallec
assure cette fonction. n Dominique Guého et Alain Laurec
MORBIHAN
Salon aux Champs : c’est parti !
« Un salon par les cuma, pour les cuma » : le mot d’ordre
est donné. Michel Le Roch, le président du Salon
aux Champs, a su jouer sur tous les registres pour
mobiliser les troupes lors du lancement officiel, le
12 octobre. Il a rappelé pourquoi le salon est organisé
à La Chapelle-Caro : « Le Pays de Ploërmel est un vivier
de cuma, a-t-il souligné. « Il regroupe 30 % des cuma
du département. » Il a ensuite demandé à tous
les responsables de se mobiliser pour faire honneur
au site, mis à disposition par la commune de la
Chapelle-Caro. La journée en photos.
1 Le maire de la Chapelle-Caro, Michel Guégan (assis à gauche
du président du Salon, Michel Le Roch), également président de
la communauté de communes du Val d’Ouest et de Lanvaux, a
fait sensation. « Qu’est-ce qu’une communauté de communes,
sinon une cuma de communes ? » ; a-t-il lancé à un public attentif.
« Nous créons de la complémentarité, de la solidarité au sein d’un
territoire cohérent, nous partageons la même philosophie. »
2 Le site prêté par la commune de la Chapelle-Caro s’étale sur
une trentaine d’hectares. L’un des temps forts de la journée de
lancement, la visite, a permis aux pôles de se familiariser avec
les lieux, en fin de matinée, sous un beau (et inattendu) soleil
d’automne. A gauche : Gilles Picard, directeur du Salon, détaille le
plan du site à l’un des groupes.
3 Les présidents de groupe De gauche à droite, aux côtés
des Michel le Roch, le nouveau président du Salon aux Champs,
Olivier Le Mouël (Fdcuma 35), animateur du Pôle Production, les
présidents des cuma proches de la Chapelle-Caro, Jean-Michel
Roger pour la cuma des Cinq clochers au Roc-Saint-André et
Pascal Avenier pour la cuma de l’Oust. Viennent ensuite Marc
Aurejac (UPL, section Loire-Atlantique), responsable
avec le directeur de la Fdcuma 56, Dominique Guého,
du Village cuma, puis Nathalie Pignerol, (FCBN, comité
Manche), en charge du Pôle Territoire et Energie et
Franck Thomas (Fncuma), animateur du Pôle Université
aux Champs avec Valérie Dahm, rédactrice en chef
d’Entraid.
4 Les présidents des cuma locales, Pascal Avenier
pour la cuma de l’Oust et Jean-Michel Roger pour
celle des Cinq clochers au Roc-Saint-André, sont venus
présenter leurs groupes.
5 La luzerne Michel Le Roch a souligné : « Nous avons un site
magnifique, mis à disposition par la commune de la ChapelleCaro. Il y a là un potentiel de travail énorme qui nous a autorisés à
implanter 3 ha de luzerne. Les locaux nous ont apporté leur soutien,
5
32 Entraid’ 1
2
3
4
6
à nous de proposer quelque chose à la hauteur de ce site ! »
6 Les pôles se sont réunis pendant l’après-midi, pour réfléchir
au travail d’organisation à venir. Ils se sont ensuite scindés en
sous-groupes thématiques avant de se retrouver par pôle pour
mettre en commun leurs résultats.
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réseau
RÉGIONAL
Démo semis simplifié à
Gévézé dans le 35
La fdcuma35, en partenariat
avec la Chambre d’agriculture
du 35 et la cuma l’Avenir
silencieux, organise une
démo sur le thème « Quel
semoir choisir pour les semis
simplifiés de céréales et
couverts végétaux ? », le mardi
6 novembre , 13 h 30, à Gévézé.
Le biométhane
avance dans l’Ouest
Le projet européen BioMéthane Regions permet
d’échanger les expériences
entre les partenaires de 11 pays
et de développer la filière en
Europe. AILE, partenaire du
projet met en ligne sur son
site de nombreux documents
d’information www.aile.asso.fr.
Le Banc Essai Tracteur en Maine-et-Loire
du 12 au 16 novembre
Le Banc Essai Tracteur, c’est
la solution pour économiser
de l’argent, du CO2 et optimiser
les performances de son tracteur !
Après une heure d’immobilisation
et différentes mesures, un
diagnostic vous est remis, présentant les performances du
moteur. Il est complété par les observations du technicien.
Inscriptions : 02 41 96 75 48 ou [email protected]
Union des cuma des Pays de la Loire
Les enjeux de l’emploi en cuma au cœur des AG 2013
Q
uelles sont les réponses que peuvent apporter les cuma
face aux manques de main-d’œuvre sur les exploitations
dans les années à venir ? Les assemblées générales 2013
des quatre sections départementales de l’Union des cuma
tenteront d’apporter des réponses à cette question. Cette
thématique sera entre autre développée aux travers de plusieurs
articles qui trouveront leur place dans le spécial Entraid'Ouest,
diffusé auprès de 24 000 agriculteurs des Pays de la Loire.
Plusieurs angles d’analyse seront abordés parmi lesquels la place
des cuma face aux enjeux du travail des exploitations, comment
embaucher et gérer des salariés, la fonction employeur et
l’évolution du métier de salarié de cuma, les services apportés
par le réseau cuma… La commission communication s’est déjà
mise au travail ! n Marc Auréjac
PAYS DE LA LOIRE
Pour vérifier vos
engins de levage et
manutention
La fédération des cuma des Pays de la
Loire vous propose un nouveau service de
Vérifications générales périodiques (VGP)
de vos engins de levage et de manutention
(chargeurs télescopiques et frontaux).
Une VGP doit être réalisée sur tout engin de
levage et de manutention à intervalle de 6
ou 12 mois en fonction de sa catégorie. Cette
vérification consiste en l’examen de l’état de
conservation et l’essai de fonctionnement. La
durée de ce contrôle est d’environ 45 minutes
sur des sites décentralisés (cuma, coopératives,
concessionnaires, agriculteurs…) avec un
minimum de 3 ou 4 inscriptions par site.
Pour plus d’informations, contactez votre
section départementale. n Gérald Desvignes
Les assemblées générales 2013 et le spécial Entraid’Ouest mobilisent fortement les
membres de la commission communication.
LOIRE-ATLANTIQUE
Banc d’essais tracteur
et conduite économique
L’association Aile dispose d’un
nouveau banc d’essai tracteur :
il s’agit d’un outil indispensable face
au coût élevé du carburant et aux
dysfonctionnements des moteurs.
La performance des moteurs étant
un critère essentiel pour l’achat d’un
tracteur, l’économie de carburant
est également au cœur des
préoccupations.
Ce banc sera en Loire-Atlantique du
19 au 23 novembre. Il vous permettra
de diagnostiquer la puissance
moteur réelle développée, mettre en
évidence ses dysfonctionnements,
diagnostiquer une consommation
trop importante, les réglages
à effectuer, économiser son
carburant, relever sa consommation
réelle en GNR. Plusieurs mesures à
différents régimes sont effectuées.
Le technicien analysera ces données
et vous conseillera sur les réglages à
Grâce au passage au banc, un tracteur de
100 ch, utilisé 600 h/an, peut réduire sa
consommation de 900 l de carburant par an !
50% des tracteurs passés au banc révèlent des
dysfonctionnements et/ou des consommations
trop importantes.
effectuer, les techniques de conduite
selon vos travaux aux champs.
Une intervention sur la conduite
économique est aussi proposée
en complément du passage au
banc moteur.
Pour toute réservation du banc,
appelez l’Union au 02 40 16 37 75. n
Antoine Heulin
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Entraid’
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En Loire-Atlantique, accompagner
les cuma employeurs
L’Union propose un
accompagnement des
cuma employeurs ou futurs
employeurs dans la gestion du personnel.
Des conseillers interviennent durant 3 ou 4
jours. Sept dossiers peuvent être déposés en
2012/2013. Le coût pour la cuma est de 150 e.
L’intervention se fait dans la cuma. Contact :
Marc Aurejac au 02 40 16 39 53.
Chauvé, se former pour mutualiser
Quatre représentants de la cuma du Boivre de
Chauvé ont participé à une formation régionale
sur l’assolement en commun (photo ci-contre).
Ils se sont déplacés en Sarthe afin d’échanger
avec d’autres groupes sur leur pratique en terme
d’organisation et
ainsi étudier la
faisabilité de ce
projet, notamment la
mutualisation. n LB
LOIRE-ATLANTIQUE
Semaine des cuma : le rendez-vous de
proximité
La semaine des cuma
démarre début décembre
en Loire-Atlantique. Toutes les cuma sont invitées à se
réunir pour faire le point sur l’actualité et débattre de
nouveaux projets. Pour Jean-Paul Lecorps, président de
la section 44, il s’agit d’un rendez-vous annuel majeur
pour tous les responsables.
Que représente la semaine des cuma ?
Chaque année, les responsables de cuma du département se
retrouvent à l’échelle d’un secteur pour un temps d’échange
et de débats. Il s’agit de faire circuler l’information à différents
niveaux entre les cuma, mais aussi avec le réseau fédératif.
Quels sont les enjeux ?
Cela permet de faire le point sur l’année écoulée et nos projets en
cours. Ces discussions contribuent à une dynamique de territoire.
Ces échanges renforcent l’inter-connaissance nécessaire entre
responsables dans le but de bâtir de nouveaux projets et des
collaborations entre cuma ou diffuser de nouvelles pratiques. Les
administrateurs et les animateurs de l’Union sont pleinement
dans leur rôle d’animation de proximité.
Comment se passent-t-elles ?
Les réunions se déroulent le plus souvent dans le bâtiment d’une
cuma différente chaque année. On se réunit sur une journée ou
une demi-journée. On démarre par un tour de table d’actualités
des cuma puis on aborde des informations fédératives
présentées par les administrateurs ou les animateurs de l’Union.
On termine la réunion par une séquence d’échange sur des
thèmes techniques. Le repas de midi pris en commun est aussi
un moment de convivialité et d’échanges apprécié.
Quel est le rôle des administrateurs de secteur ?
Ils ont un rôle de représentant des cuma. Ils font remonter
l‘expression des cuma du secteur et relaient les orientations
de notre réseau fédératif (formation des responsables, services
du réseau : subventions, services bois, banc moteur...). Le réseau
cuma se construit d’abord dans la proximité avec les cuma et
c’est tout l’intérêt d’avoir des représentants de terrain mobilisés
et actifs. Le lien de proximité est fondamental. C’est pourquoi ils
sont reconnus. n Propos recueillis par Marc Aurejac
Photo du haut : des réunions
d’échanges entre responsables.
A gauche, pour Jean-Paul Lecorps, un
rendez de proximité incontournable
dans la vie d’une cuma.
Désherbage mécanique
sur céréales
Deux présentations sur le désherbage mécanique des
céréales sont prévues dans le département dont l’une
en agriculture biologique. L’occasion de venir voir
évoluer les matériels spécifiques à cette activité.
Une première présentation de
désherbage mécanique sur
céréales bio aura lieu le
23 novembre à 14 h, chez JeanMartial Poupeau à Nicord sur
St-Aubin-des-Châteaux. Cette
démonstration est organisée par
le GAB 44 en partenariat avec
l’Union des cuma et le Civam
Défi. Plusieurs aspects de la filière
agriculture biologique seront
présentés : les débouchés en
céréales, la réglementation, la
conversion en bio, les itinéraires techniques, les marges et les
rendements de l’exploitation. Une présentation des outils de
désherbage mécanique est aussi au programme.
Une seconde présentation des engins de désherbage
mécanique sur céréales sera réalisée le 27 novembre à 10 h,
au bâtiment de la cuma de la Chevrolière. Elle est organisée
par la chambre d’agriculture et l’Union des cuma. La
présentation et la démonstration des matériels se feront sur
les terres d’un agriculteur conventionnel soucieux de réduire
l’utilisation des phytos. L’agronome Cyril Bigot présentera
le plan Ecophyto 2018. Un suivi de parcelle sous forme de
rendez-vous au coin du champ sera proposé aux participants.
Contacter Antoine Heulin au 02 40 16 37 75.
34 Entraid’ novembre 2012
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réseau
RÉGIONAL
En Loire-Atlantique,
une banque de travail en réflexion
e
ale
e).
A l’occasion de son assemblée générale (photo ci-contre),
la cuma du Brivet de Pontchâteau a réfléchi à une banque
de travail. L’Union des cuma a fait une présentation générale
sur l’entraide, puis la cuma du Sillon de Campbon a fourni
un témoignage. Un tour de table a permis de vérifier que
les adhérents sont partants et qu’ils y voient un intérêt,
pour l’organisation des chantiers mais aussi pour mieux
se connaître. n LB
me
et
ent la
n LB
VENDEE
Porte ouverte à la Fougeréenne
pour ses 30 ans
P
our son trentenaire, la cuma communale la Fougeréenne
avait convié le 1er septembre, tous les habitants de Fougeré
à découvrir ses locaux et ses matériels. Les visiteurs
pouvaient évoluer autour des équipements qui avaient été
nettoyés et lustrés pour l’évènement. Cela a été l’occasion
d’ouvrir les portes du hangar, mais aussi celles de l’atelier.
Celui-ci accueille depuis 2008, Sylvain Fournier, embauché en
groupement d’employeurs (GE Le Fougeréen). Il assure surtout
l’entretien des matériels. Les adhérents ont poursuivi la fête en
famille autour d’un repas festif. n Yvon Guittet
Semaine des cuma
en Vendée et LoireAtlantique
A nouveau prévues début décembre
2012, les sections Vendée et LoireAtlantique proposent des rencontres
de cuma par secteur (13 rencontres
sur le 44 et 9 en Vendée). Moments
forts d’échanges entre les cuma,
d’écoute des préoccupations
du terrain pour l’Union et ses
administrateurs. Les réunions
sont en cours de préparation. Les
responsables recevront une invitation
avec plus de détail courant novembre.
Vous êtes attendus nombreux. Pour
plus d’informations, pour la section
44, tél. 02 40 16 39 50 ; pour la
section 85, tél. 02 51 36 90 30. n
Yvon Guittet
Ce n’est pas la première fois que ce groupe s’ouvre aux Fougeréens. La cuma a fait
partie des pionnières dans l’organisation des journées « T’as pas ».
Formations Cum@net en Vendée
Quatre groupes de trésoriers(ières)
et un groupe de secrétaires comptables
se sont initiés au nouveau logiciel
Cum@net. Les formations sont assurées
par les comptables AGC de la section. Elles
se déroulent sur 3 à 4 jours et peuvent
être complétées par de la conduite
accompagnée gratuite : sur inscription,
les trésoriers peuvent travailler sur le
dossier de leur cuma. Un comptable est
à leur disposition pour répondre à leurs
demandes. En 2012, 45 personnes se sont
formées pour le compte de 50 cuma.
Le 4e groupe de trésoriers(ières) de cuma en
formation dans les locaux de la section le 15 novembre
Des formations seront à nouveau
proposées en 2013. n Yvon Guittet
Transhumance mécanique
Comme l’an passé, dans le cadre d’activité
Intercuma, le groupe de la Croisière de
la Bruffière expédie une ensileuse dans
le Finistère. Le 16 octobre, la Claas 940 et
son bec ont pris la route du Finistère pour
aboutir à la cuma d’Ar Boudo à Plouzané
pour ensiler 230 hectares. A la Bruffière, les
ensilages se terminent. Les hectares restants
seront ensilés avec leur deuxième machine.
Sur la photo, les salariés de la cuma installent la machine sur un porte-char pour
le transport. Une « transhumance mécanique » gagnante pour nos deux groupes
qui devrait perdurer dans le temps. n Yvon Guittet
novembre 2012 Entraid’
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35
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Bientôt, le Spécial Entraid’ de
l’Union des cuma Pays de la Loire
Il arrivera chez tous les adhérents de cuma début janvier 2013,
toujours en lien avec le thème des assemblées générales
des sections, cette année : « L’emploi, un enjeu stratégique
pour les cuma de demain ». Il se veut un outil au service des
responsables de cuma (informations pratiques, témoignages…)
avec en fin de numéro, une rétrospective sur les moments
forts du réseau en 2012. n YG
MAINE-ET-LOIRE
SARTHE
Stéphane Le Foll en visite à Tassé
Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, est venu
à Tassé visiter l’exploitation de Philippe Pastoureau,
adhérent de la cuma de la Vallée des Deux Fonds,
le 12 octobre. Tous les adhérents étaient d’ailleurs présents
pour ce déplacement placé sous le signe de l’agriculture
de conservation.
Un panneau pour être identifié.
A la découverte
de l’agriculture !
P
our fêter ses 20 ans et la construction de son bâtiment, la
cuma La Romaine à La Romagne avait invité la population
locale à découvrir l’agriculture de la commune et préparé un
programme alléchant. La journée a débuté par une randonnée
avec 4 ateliers de dégustation sur les fermes de la commune. Le
parcours a permis aux participants de découvrir les cultures du
secteur. Un repas a ensuite été servi par le comité des fêtes, sous
le bâtiment de la cuma. Cet appui répond à l’engagement des
adhérents de la cuma à l’occasion de la fête de la musique. Cette
journée, très riche, a rassemblé plus de 300 personnes dans une
ambiance conviviale et chaleureuse. n Gérard Poujol
Travail du sol : pas si simple
A l’initiative de quatre étudiants
en Bts Acse à l’Ireo de Beaupréau,
quatre ateliers sur les
techniques sans labour étaient
organisés à La Regrippière (44),
le 5 octobre. Malgré les chantiers
d’ensilage et les vendanges,
une quarantaine de personnes
s’est déplacée. Terrena, l’Union des cuma et les concessionnaires
locaux s’y sont associés. Les ateliers techniques ont apporté
réponses et références sur le fonctionnement des sols, les coûts
de mécanisation et l’expérience d’agriculteurs en non labour. Les
concessionnaires ou utilisateurs ont présenté 3 semoirs rapides
et 3 déchaumeurs. Chaque machine a réalisé un passage. Dans
la foulée, les agriculteurs ont observé le travail réalisé dans des
conditions peu favorables (sol peu ressuyé). En fin d’après-midi,
les participants ont partagé le verre de l’amitié. n Gérard Poujol
36 Entraid’ Deux nouvelles ensileuses
sarthoises
L’Orne Saosnoise a investi
dans une Class Jaguar 950 qui
vient de réaliser sa première
campagne d’ensilage sans
encombre. Elle est équipée
d’un bec Orbis 600 en
8 rangs et de diverses options
(4 roues motrices, caméra de
goulotte…). Les chauffeurs
remarquent plusieurs atouts
sur la machine, comme la
très bonne maniabilité, le
confort du poste de pilotage,
ainsi que la consommation
de carburant qui est passée
de 100 à 80 l/h par rapport
à l’ancienne ensileuse.
En revanche, ils notent
quelques désagréments
comme l’insonorisation de
la cabine et la complexité de
l’électronique. La cuma réalise
en moyenne 350 ha de maïs
et 70 ha d’ensilage d’herbe.
Elle recherche activement
à développer l’Intercuma
dans une région plus tardive*
(fin des ensilages vers le 25
septembre dans ce secteur).
La cuma Battage de Lavaré
a aussi renouveler sa 7400
John Deere 6 rangs par le
modèle 7350 en 8 rangs. Le
passage en 8 rangs est très
La Class Jaguar 950 8 rangs de la cuma
de l’Orne saosnoise.
La John Deere 7350 8 rangs de la cuma
Battage de Lavaré.Deux nouvelles
ensileuses.
apprécié par le chauffeur
Laurent, notamment pour les
manœuvres et le détourage
des champs. Il regrette le
confort de la cabine qui n’a
pas beaucoup évolué par
rapport à la 7400. La fiabilité
de la série précédente est
toujours de mise selon lui sur
la 7350. n Mathieu Heurbize
* Pour plus de renseignement,
contacter L’Union des cuma des
PdL section 72.
novembre 2012
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réseau
RÉGIONAL
Congrès Agroéquipement à Paris
Pour diffuser les résultats de ses travaux, qui ont
duré cinq ans, le Réseau
Mixte Technologique
Agroéquipement Énergie
organise le 6 décembre,
à Paris, le colloque
« Accroître la performance énergétique et économique des agroéquipements ».
des agroéquipements »
Renseignements : www.aile.asso.fr
MAyENNE
La fdcuma et la chambre d’agriculture
de la Mayenne, en lien avec l’ensemble
des acteurs de la filière bois-énergie
du département, proposent en novembre
des portes ouvertes de chaufferies
bois-déchiqueté en milieu agricole.
Renseignements: Aurélien Philippe au 02 43 67 38.76
et www.fdcuma53.fr
MAyENNE
Visite de chaufferies bois
déchiqueté en milieu agricole
La fdcuma et la chambre d’agriculture, avec l’ensemble
des acteurs de la filière bois énergie du département
dans le cadre d’un comité de pilotage bois énergie,
proposent une série de portes ouvertes de chaufferies
bois déchiqueté en milieu agricole.
Energie renouvelable,
locale et économique, le
bois déchiqueté permet de
valoriser l’exploitation des
haies bocagères. Les visites
se dérouleront de la manière
suivante : temps d’informations
sur la filière bois énergie,
plantation et rôle de la haie
bocagère, puis présentation de
la chaufferie et témoignage de
l’agriculteur. Quatre visites de
chaufferies sont programmées.
Prenez date !
Le mardi 20 novembre de
9 h 30 à 12 h chez Thierry
Denais, Le Bas Cléret, 53150
Montourtier : chauffage et
production d’eau chaude
sanitaire de l’habitation ;
Le mardi 20 novembre de
Portes ouvertes bois-déchiqueté
en Mayenne
14 h 30 à 16 h, chez Dominique
Lemonnier, La Brosse,
53220 Montaudin : chauffage
de l’habitation et production
de l’eau chaude de la salle
de traite ;
Le jeudi 22 novembre de 9 h 30
à 12 h chez Mickael Cousin,
Le Bois Chassé, 53360 Peuton :
chauffage et production
d’eau chaude sanitaire de
l’habitation ;
Le jeudi 22 novembre de
14 h 30 à 16 h chez Michaël
Verdier, La Fléchère,
53800 Congrier : chauffage
des porcheries. n Aurélien
Naissance de la cuma Distri 3G
L
e douzième groupe
désilage en cuma a
réalisé la mise en route
de sa désileuse le 8 octobre,
sur l’exploitation de Jean-Luc
Les adhérents de la cuma Distri 3G le jour de
Ronceray, le tout nouveau
la mise en route.
président de la cuma Distri
3G. La cuma est constituée de 6 exploitations sur La Bigottière et
St-Germain-le-Guillaume. Avec un équivalent lait de 2 500 000 l
et un trajet total de 21 km/j, c’est un groupe qui pourra accueillir
d’autres adhérents dans les prochaines années. La distribution
sera réalisée chaque après-midi. Le groupe a choisi d’investir
dans une Kuhn SPV12 vendue par les Ets Lebaudy. Nous
souhaitons bon vent à cette nouvelle cuma. n Benoît Bruchet
Philippe
Pour plus de renseignements,
contactez Aurélien Philippe à la
fdcuma au 02 43 67 37 34.
Mécasol 53 : merci
aux cuma locales
Malgré les mauvaises
conditions météorologiques,
l’étape mayennaise du
Mécasol a attiré plus de 2000
personnes. Comme toute
manifestation de ce type, la
présence et la motivation
des cuma locales sont une
condition indispensable pour la réussite de l’organisation. Un
coup de chapeau en particulier à l’ensemble des bénévoles de la
cuma de Martigné (notre photo) et des cuma voisines qui, grâce
à leur implication avant pendant et après la manifestation, ont
largement contribué à la réussite de cette journée.
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Démo de déchiquetage
en Seine-Maritime
Le 22 novembre est programmée une démonstration de
déchiquetage chez Frédéric Durand à Bardouville (hameau
de Beaulieu) avec la cuma Innov’61 et la cuma Haies’nergie &
Territoires dans le cadre de la Saison de l’Arbre, organisée par
le Parc Naturel Régional des Boucles de la Seine Normande.
Rendez-vous à 13h30 au parking au Bord de Seine, au Hameau
de Beaulieu à Bardouville (face au Val Sarah) pour aller sur les
lieux de la démonstration.
Les formations au
nouveau logiciel de
gestion des cuma sont
programmées pour
début novembre.
Prenez contact avec votre
fdcuma
au 03 23 22 51 43.
SOMME
SEINE-MARITIME
Déchiquetage : visite instructive
dans l’Orne
Le 26 septembre a eu
lieu une rencontre entre
les futurs responsables
de la cuma Haies’nergie
& Territoires et les
responsables de la
cuma Innov’61 à Athis
de l’Orne. Après
avoir présenté leurs
deux cuma et leurs
Rencontre entre responsables des deux cuma de
projets respectifs,
déchiquetage Haies’nergie & Territoires et Innov’61
les responsables
à Athis de l’Orne
ont réfléchi sur la
collaboration entre les deux cuma à courte et moyenne
échéance. Cette journée s’est poursuivie par une rencontre
avec Laurent Nevou, membre fondateur et salarié de la SCIC
B2E (Bois bocage énergie) et la visite d’une plate-forme de
stockage. En fin de journée, le groupe avait rendez-vous avec
un forestier nouvellement équipé d’une déchiqueteuse. Ce qui
a permis d’alimenter la réflexion sur le choix technique d’une
future machine. n
Une désileuse en cuma
pour la qualité de vie
Le 22 septembre avait lieu la manifestation « Viv’agri », organisée par
la Chambre d’agriculture de Seine-Maritime en lien avec les GDA.
Le réseau cuma était représenté lors de cette journée axée sur la
qualité de vie en élevage. En effet, Vincent Lemonnier, président de
la cuma Caux Désil’ à Bréauté, a témoigné de l’expérience de son
groupe de désilage en commun constitué en 2009 de 5 adhérents
pour un volume de 3 millions de litres. Pour un coût moyen facturé
de 1,733 €/hl, cette organisation permet aux éleveurs laitiers de se
libérer du temps et de
sécuriser leur système. n
V.Demazel
La cuma Caux Désil’ à Bréauté assure le désilage et la distribution de fourrage de cinq
exploitations laitières. Une organisation présentée le 22 septembre à Viv’agri
38 Entraid’
Formation cumanet
dans l’Aisne
La Manoque : entre 8 000
et 10 000 ha par an
Bruno Dewamin, président de la cuma de la Manoque à Doullens : « la
pulvérisation en commun nous permet de se libérer du temps sur nos
exploitations. »
L
’activité pulvérisation
a commencé en 2006
dans la cuma de la
Manoque. L’objectif était
de remplacer un parc de
pulvérisateurs vieillissant
sur plusieurs exploitations,
et de bénéficier d’un
matériel performant offrant
une bonne qualité de
pulvérisation. Les adhérents
souhaitaient également
se libérer du temps, car les
exploitations manquaient
de plus en plus de maind’œuvre. De plus, certains
agriculteurs travaillaient
déjà en petit groupe pour
la pulvérisation. La mise
en place de ce projet de
pulvérisation en commun
a nécessité un an de
réflexion, et a débouché
sur la création d’un
groupement d’employeurs
avec l’embauche d’un
salarié qui réalisait 70 %
des traitements. Suite au
départ du chauffeur, les
agriculteurs ont repris la
conduite du pulvérisateur,
en attendant de trouver une
autre solution. Le groupe
pulvérisation de la cuma
fonctionne aujourd’hui avec
5 adhérents. Le pulvérisateur
utilisé est un automoteur
avec cuve de 4 000 l et une
rampe de 36 mètres, équipée
de coupure de tronçons par
GPS. Il réalise entre 8 000 et
10 000 ha par an, selon les
années, et principalement
en fonction de la pression
du mildiou sur les pommes
de terre. Chaque adhérent
utilise son propre
programme phyto, avec
quelques nuances dans des
cas particuliers. En effet,
avec l’expérience, la cuma
s’organise pour grouper
certaines parcelles au loin,
et éviter ainsi des allers et
retours inutiles. n
JP Trollé
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réseau
RÉGIONAL
Ardennes: les Journées
des cuma
La fdcuma des Ardennes organise les Journées
des cuma : 2 réunions de secteur programmée le
21 novembre et le 4 décembre de 10h00 à 16h00. Ce
sera l’occasion d’échanger entre cuma sur les sujets
de préoccupation ou de développement. Tous les
administrateurs de cuma seront invités. Au programme,
l’assurance en cuma, les sections avec automoteur, etc.
Renseignements auprès de la fdcuma au 03 24 33 71 04.
Aube, débarrasser
les couverts !
La fdcuma de l’Aube et les Jeunes Agriculteurs
programment le 14 novembre prochain sur la
commune de Dierrey-St-Pierre, une grande après-midi
de démonstration sur la destruction des couverts
végétaux (rouleaux et broyeurs). Au total, 15 matériels
seront en présentation. Avec la participation de :
Müthing, Suire, Quitté, Schulte, Lemken, Gyrax,
Quivogne, Kuhn, Berti, Horsch, Actisol, Bertini, …
ARDENNES
NORD/PAS-DECALAIS
Festival à la ferme :
1 000 visiteurs
à Fromy
Grand concours
photos
Le 23 septembre avait lieu le
Festival à la ferme sur le thème
« Il paraît qu’à la ferme… on ne
travaille jamais seul ».
M
onsieur Gérard et les cuma
de la Chiers, de la Frontière et
de Saint-Walfroy ont œuvré
afin de mettre en avant l’esprit de
groupe, d’entraide, cher aux cuma.
Les enfants ont pris d’assaut le vieux
tracteur et ont été très assidus sur
le chantier d’ensilage aménagé pour
eux avec de nombreux tracteurs à
pédale. Le public, nombreux, a pu
apprécier un spectacle de Cirque
(Compagnie des mangeurs de Cercle)
sur le télescopique et l’exposition des
œuvres de M. Eeman, de gravures
sur verre, ou encore de sculpteurs
sur bois mais aussi les poèmes de
Bubune, l’agriculteur poète. Un grand
succès pour M. Gérard et sa famille.
A se demander ce que nous réserve
encore le GIE d’Yvois pour le prochain
Festival. n Caroline Bernard
Les cuma locales ont mis en avant l’esprit de groupe et l’entraide
entre agriculteurs à la ferme de Fromy.
La frcuma a lancé un concours
photo ouvert à toutes les cuma
du Nord/Pas-de-Calais. En cette
période automnale, nous savons
que les travaux des champs battent
leur plein et que les matériels
de cuma sont au travail, alors
profitez-en pour photographier vos
chantiers et concourrez pour les
thèmes suivants : A-Environnement
et Territoire, B-Les hommes, le
groupe, la solidarité, les jeunes,
l’emploi, l’entraide, C-L’innovation,
les nouvelles technologies, la
performance économique, les
chantiers organisés, D-Insolite…
Chaque cuma participante dont
le dossier aura été validé, recevra
un lot et les 4 cuma gagnantes
remporteront un lot utile au
groupe, d’une valeur de 600 à
1 500 euros (par exemple une clé
à choc, une servante d’atelier, une
tarière thermique...). A vous de
jouer ! n Source : Frcuma
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Entraid’
39
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Agenda
Deux-Sèvres
C’est le 7 décembre à
Largeasse, que la FD 79
tiendra son AG annuelle.
Le développement de
l’emploi partagé et des
services complets avec
main-d’œuvre seront au
centre des débats. Rens.
au 05 49 94 13 35.
Deux-Sèvres/CharenteMaritime : deux nouveaux à
l’AGC cuma Centre Ouest
Il s’agit de Jérôme Monnet,
21 ans, embauché en contrat
d’apprentissage. Il suit actuellement une formation supérieure
DSCG. Il travaillera en alternance une semaine sur deux pour
réaliser la comptabilité de cuma sur les départements DeuxSèvres et Charente-Maritime. Stéphanie Cornuault, 20 ans, vient
également d’arriver à l’antenne de Parthenay dans les DeuxSèvres. Elle assurera la comptabilité des cuma en Deux-Sèvres.
CENTRE-OUEST
Ça bouge à l’AGC cuma
L’association de comptabilité gestion (AGC) des cuma du Centre Ouest a
connu récemment quelques changements dans son équipe salariée (liste
ci-jointe) qui compte au total une vingtaine de salariés pour 800 dossiers
comptables. Il s’agit pour l’essentiel de dossiers de comptabilités de
cuma ainsi qu’une soixantaine de dossiers de groupements d’employeurs.
L’éventail des prestations concerne la comptabilité générale, la
comptabilité analytique, le suivi de gestion et l’expertise comptable.
L’association qui rayonne sur les départements du Poitou-Charentes,
Haute-Vienne, Loir-et-Cher et Indre-et-Loire, travaille en étroite proximité
avec les fédérations de cuma de la zone. n VDe
CHARENTE/CHARENTE-MARITIME
L’ÉQUIPE SALARIÉE
n Charente : Guérin Sophie, Fedieu Sandrine
n Charente-Maritime : Bouret Catherine, Pereira
Nadine, Lavarenne Bernard
n Indre-et-Loire : Chartier Christophe et Martine
Gosset
n Loir-et-Cher Perdoux Valérie et Martine Gosset
n Deux-Sèvres : Bernard Nadine, Cornuault
Stéphanie, Godet Carine, Fonteneau Sandrine,
Parthenay Martine, Léveillé Anita, Roca Hélène,
Monnet Jérôme
n Vienne : Moreau Sébastien
n Haute-Vienne : Pauly Philippe, Poussin Catherine,
Beaubert Laetitia
La cuma des Plantes de Nouère
fête « ses » anniversaires
Le 14 septembre, la cuma des Plantes de Nouère à
Asnières-sur-Nouère (canton de Hiersac en Charente)
a fêté ses 20 ans ainsi que les 10 ans de leur chai
collectif, qui fut le premier édifié en Charente.
A
cette occasion les membres de la cuma avaient invité
les autres cuma, différentes personnalités politiques et
professionnelles, ainsi que les adhérents fondateurs que
l’on peut voir devant le bâtiment (photo ci-dessous). Un verre de
l’amitié a été offert suivi par un repas partagé entre adhérents.
Nous félicitons ce groupe pour son esprit novateur qui a permis
de par les nombreux échanges avec d’autres viticulteurs, la
création de nouveaux groupes autour de la vinification collective.
Le groupe a profité de l’occasion pour repartir sur de nouvelles
bases tout en gardant ses fondations et en nommant un nouveau
conseil d’administration. Changement de génération oblige.
Souhaitons à ce groupe qu’il continue à avancer avec le même
dynamisme et le même esprit d’équipe. n Véronique Causse
Deux anniversaires pour la cuma des Plantes de Nouères : 20 ans d’activité et 10 ans
de chai collectif.
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réseau
RÉGIONAL
Mécasol Vienne : séquence
officielle
Lors de l’inauguration officielle , de nombreuses
personnalités avaient tenu par leur présence a apporté
leur soutien à cet évènement : les présidents des
Chambres d’agriculture de Vienne et Haute-Vienne, les
représentants de la Ddt, des élus du Conseil général et
régional, le président de la Caisse régionale du Crédit
Agricole Touraine-Poitou, le maire d’Adriers, le président du
Sedima, le président de la fncuma… VIENNE
Adriers,
à l’heure
du succès
La commune d’Adriers a
connu une effervescence
toute particulière
le 27 septembre à
l’occasion du rendezvous Mécasol de Vienne.
La grande satisfaction
des organisateurs est à
la hauteur de l’énergie
dépensée dans la
préparation minutieuse
de cette manifestation très
professionnelle.
L
es adeptes de travail du
sol simplifié n’auront
probablement pas
été déçus le 27 septembre
compte-tenu du large éventail
des matériels présents. Les
innovations observées, en
particulier sur les matériels de
semis, sont notables : capacité
de pénétration des dents ou
disques semeurs, précision
de la profondeur de travail,
modularité de la largeur
de semis, double circuit de
distribution des graines et
fertilisants, performances des
rouleaux de rappuyage… Mais
tout autant que la modernité
du matériel, le raisonnement
agronomique s’impose pour
tirer profit du travail simplifié.
Plus précisément la mise en
place de couverts végétaux
en inter-culture longue. Une
idée forte relayée le matin
dans les ateliers consacrés
précisément au semis direct
En haut, les outils de semis à dents et à disques ont été présentés sur podium.
A droite, la fosse pédologique ouverte pour la circonstance donne plusieurs
indications parlantes sur l’état de fonctionnement du sol : pénétration racinaire, vie
microbienne, couleur et texture des horizons, zone de compaction, circulation de
l’eau et de l’air… Un moment pédagogique animé par Frédéric Thomas (association
Base, revue TCS) et Frédéric David (Deux-Sèvres).
Ci-dessus, un évènement qui fût très professionnel mais aussi convivial avec en clou
de soirée, une démo de danse country.
sous couvert, à la compaction,
et la connaissance des sols.
L’ATOUT DES
COUVERTS VÉGÉTAUX
Lors du forum de l’après-midi
intitulé « Valorisation des
couverts végétaux, un enjeu
agronomique mais aussi
économique en élevage» les
intervenants en ont rajouté
une couche sur les avantages
que procurent les couverts
végétaux, mixtes de préférence,
dans les itinéraires culturaux.
Frédéric Thomas, défenseur
aguerri de «l’agriculture de
conservation» au sein de
l’association Base et sur sa
propre exploitation n’a pas
manqué d’arguments pour
étayer cette thèse : meilleur
fonctionnement biologique du
sol, maîtrise du salissement,
régulation de la réserve utile
des sols, apport fertilisant en
azote et phosphore, ressource
fourragère supplémentaire
pour les éleveurs… autant
d’informations convaincantes
pour les nombreux agriculteurs
présents et les quelques
centaines d’élèves de
l’enseignement agricole qui
avaient momentanément
déserté leurs salles de classe
pour l’occasion. La cinquantaine
d’exposants avaient eux
aussi toutes les raisons
d’être satisfaits de ce rendezvous fructueux en contacts
commerciaux... Au final, la
journée a tenu ses promesses.
Et les adhérents de cuma qui
ont contribué avec ardeur à
cette réussite ont pu goûter
en soirée, à des agapes bien
méritées. n Vincent Demazel
novembre 2012
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Entraid’
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Rectificatif Indre
Veuillez noter le changement
de date de l’assemblée
générale de la fdcuma de
l’Indre qui n’aura pas lieu le
mercredi 21 novembre, comme
indiqué dans le précédent
numéro d’Entraid’, mais le jeudi
22 novembre au Lycée agricole
de Châteauroux. Rens. à la
fdcuma : 02 54 61 62 46.
INDRE-ET-LOIRE
Le Conseil général aide les JA
Le Conseil général d’Indre-et-Loire vient de voter à
l’unanimité une mesure d’aide à la souscription de parts
sociales pour les nouveaux installés en cuma, répondant
ainsi favorablement à une demande de la fdcuma. Voici
les grandes lignes de cette nouvelle mesure.
Bénéficiaires Jeunes
agriculteurs de moins
de 40 ans, éligibles ou
non à la DJA, installés
depuis moins de 5 ans,
ayant souscrit des
parts sociales depuis le Nouvelle mesure du Conseil général d’Indre-et1er janvier 2012.
Loire favorisant l’installation en cuma soutenue par
Mme Chaigneau, vice-présidente et Sylvie Thouet,
Les parts sociales
chargée de mission stratégie agricole.
peuvent être
souscrites directement (cas
le JA dans la société.
d’une installation individuelle) Constitution du dossier
ou indirectement via la
Le JA devra remplir une
reprise du cédant (installation demande de subvention et
sociétaire).
fournir certains justificatifs,
Montant de l’aide 50 %
le président de chaque cuma
du coût d’acquisition des
devra compléter l’attestation
parts sociales dans la ou les
de souscription de parts
cuma, plafond de 1 500 €
par le JA ou par la société.
de subvention par jeune
L’ensemble des documents
agriculteur.
doit être adressé à la Fd 37.
Pour les gaec et autres
Si le plafond n’est pas
sociétés, le calcul s’effectue en
atteint avec le 1er dossier, il
fonction du nombre de parts
sera possible d’en déposer
sociales que détient la société
un 2e pour une nouvelle
dans la ou les cuma et du
souscription de parts. n
nombre de parts acquises par
Sylvie Lhéritier
HAUTE-VIENNE
Création de groupement
d’employeurs : mode d’emploi
Vous avez besoin d’informations concernant la création
et le fonctionnement des groupements d’employeurs
en Haute-Vienne, contactez la fdcuma. Celle-ci met à
disposition gratuitement un guide et est à l’écoute pour
vous apporter toutes les réponses aux questions que vous
vous posez. Contact : Bernadette Terracher et Laëtitia
Beaubert au 05 87 50 41 12 n
42 Entraid’
Indre et Loire/Loir-etCher, du nouveau
à L’AGC Centre Ouest
Christophe Chartier,
41 ans, vient d’être recruté
à l’antenne Indre-et-Loire de l’AGC cuma Centre Ouest,
en remplacement de Francette Desile. Il assurera la
comptabilité des cuma de l’Indre-et-Loire et sera secondé
dans cette tâche par Martine Gosset, 45 ans qui appuiera
également Valérie Perdoux dans la réalisation des
comptabilités des cuma du Loir-et-Cher.
Droit de réponse
JEAN-FRANÇOIS LOUBEYRE
P    A,    
Dans le dernier numéro, Claude Skrzypzcak signait
une lettre ouverte pour dénoncer la sortie du réseau
fédératif de la Creuse, de la Corrèze et de la section
cuma de Coop de France Limousin. Jean-François
Loubeyre, président de la frcuma Auvergne et
administrateur de la fncuma lui répond en expliquant
comment il perçoit l’organisation fédérative d’un
réseau comme celui des cuma.
Un réseau c’est important.
Et faire valoir ses spécificités
à l’intérieur est nécessaire
car toutes les cuma sont
différentes.
Mais aujourd’hui, comment
avancer unis dans un contexte
européen et financier
incertain ? En tant qu’élu du
réseau, le nombre d’échelons
m’importe peu si l’objectif
final est de défendre l’intérêt
des cuma. Je fais partie
des héritiers gâtés par le
système coopératif, alors ne
tergiversons pas : nous devons
dès à présent engager nos
structures dans la bonne
direction, dans un travail en
commun pour faire face aux
enjeux que nous devrons
relever.
Etre adhérent à un réseau
est un engagement
réciproque. Faire reconnaître
ses différences à l’intérieur
est un devoir pour les
administrateurs, et ce pour
servir les cuma. Mais mettre
en œuvre les décisions
prises collectivement est
aussi un devoir. Chez moi,
il y a 10 ans, qui aurait dit
que les cuma du Languedoc,
de Rhône-Alpes, de PACA et
d’Auvergne organiseraient
un séminaire à Bruxelles,
publieraient un guide coût
de revient, un barème
d’entraide et travailleraient
sur la réorganisation de leurs
échelons départementaux
et régionaux ? A force de
collaborations et d’échanges,
le scepticisme peut reculer.
Pour préparer l’avenir, les
échanges entre les différents
échelons de notre réseau
fédératif que veut structurer
la fncuma autour de 5 Pôles
de coordination-appui me
semble donc être la bonne
démarche. Y compris en
Limousin. Pourquoi ? Parce
que nous devons partager
nos compétences, proposer à
nos salariés des perspectives
de carrière… pour au bout
du compte offrir à nos cuma
des services encore plus
professionnels. Nous devons
nous remettre en question,
en permanence, pour prendre
les bonnes décisions. C’est là
que le travail en réseau a tout
son sens : il peut apporter un
éclairage, une méthodologie,
une démarche cohérente,
dans l’intérêt même des
cuma.
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