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Mes solutions pour les énigmes de la course à la chouette
:
J’admets l’ordre général
530 :
La charade donne BOURGES.
Je garde BOURGES comme Ouverture
Le visuel nous présente le lieu du jeu (la France) et un coq représentant la France.
Nous reviendrons sur cette énigme au cours du jeu.
Mais il faut déjà noter que premier se lit 3 fois. Ça a une importance.
D’ailleurs le Sage tourne plusieurs fois sa langue dans sa bouche avant de parler.
« La vérité ne sera pas affaire de devin », dans le sens pas de divination, sera la première vérité.
La solution est BOURGES
La clé est BOURGES comme Ouverture
780 :
Premier pas…
Analysons les phrases.
Les 2 phrases nous présentent une alternative
- où tu voudras : ce que l’on ne doit PAS faire
- mais, où tu dois : ce que l’on doit faire
Où tu voudras, par la rosse et le cocher
Le visuel présente la scène. Nous devons nous y référer.
Il nous présente 1 personnage (piéton) vu de ¾ dos (précision MAX), s’éloignant de nous, et un
attelage sur le même axe que le piéton et avançant dans sa direction.
Il y aura croisement entre les protagonistes sur cet axe (précision MAX).
Que se passe-t’il lors du croisement ?
Rien de particulier si ce n’est que :
le piéton va croiser le cheval puis ensuite le cocher.
Si on se réfère à la phrase, on ira ‘où l’on veut’ par (au moyen de) la rosse et le cocher. Ce n’est
pas ce que l’on doit faire.
Donc :
• (a) Nous ne devons donc PAS suivre le cocher.
• Nous suivons le piéton.
De même, on ira ‘où l’on veut’ par (via) la rosse et le cocher.
Donc :
•
(b)le piéton (nous) ne doit PAS continuer dans cette direction qui est celle où il croise
successivement la rosse et le cocher.
Maintenant, étudions l’axe sur lequel se trouvent les protagonistes sur le visuel.
La vision de ¾ des personnages nous invite à supposer que nous ne sommes pas sur l’axe
Nord/Sud présenté par la boussole sur le visuel.
Raisonnons par l’absurde et supposons que nous soyons sur cet axe Nord/Sud.
Quelles sont nos possibilités ?
Pour être en accord avec la 2éme phrase ‘où tu dois par la BOUSSOLE et le pied’ qui nous précise
d’utiliser la boussole pour aller où l’on doit, nous devrions prendre soit la direction Sud, soit la
direction Nord, hors :
• Nous ne pouvons pas prendre la direction SUD car nous allons croiser successivement la
rosse et le cocher (b)
• Nous ne pouvons pas prendre la direction NORD car nous allons suivre la rosse et le cocher
(voire être le cocher) (a)
Donc, les personnages sont sur un axe quelconque qui n’est PAS l’axe Nord/Sud.
Maintenant, analysons les possibilités offertes au piéton.
La 2éme phrase ‘où tu dois par la BOUSSOLE et le pied’ nous présente le chemin que DOIT
suivre le piéton (nous).
Comme nous l’avons vu précédemment, le piéton ne pouvant pas poursuivre sur le même axe, va
bifurquer sur l’axe N/S qui est celui proposé par la boussole.
Reste à faire le choix de la direction Nord ou Sud.
La phrase précise que la direction est donnée ‘par la boussole et le PIED’.
Or, dans le visuel, tous les pieds des protagonistes sont situés au Nord du visuel.
Notre direction est donc le Nord.
Au delà de la direction, le texte nous informe que nous devrons utiliser une boussole et le pied pour
nous déplacer.
Le pied sera notre mesure, mais il y aura, comme dans le visuel (pieds de cheval, pied humain)
plusieurs valeurs de pied qu’il faudra trouver dans l’énigme où la mesure sera présente.
A propos des pieds :
Le visuel de l’énigme comporte 12 pieds (8 de cheval et 4 de bonhomme) dont 1 bancal. De même,
le texte du ‘où tu dois’ comporte 11 pieds + ‘le pied’.
Cette information peut être importante plus tard.
La solution de l’énigme est la direction générale NORD
La clé est cette direction.
470 :
470 :
Notre clé d’entrée est la direction Nord en partant de Bourges.
Première destination :
Décryptage :
A RONCEVAUX
Le résultat de la charade de la 470 est « A Roncevaux ».
La première chose à noter est le « A ». Il nous indique que Roncevaux se trouve sur notre parcours.
C’est une direction ‘connue avant’ qui nous conduira à passer par Roncevaux.
MAX nous offre 2 IS pour nous aider à résoudre cette énigme.
La 1ére, fortement liée à la 780, nous dit :
‘ çà s’est passé en 778 » dans une IS cryptée en symétrie gauche-droite. Par cette méthode de
cryptage, MAX relie cette IS à l’alternative que nous avions en 780, le Nord et le Sud.
Il nous ‘indique’ la dualité de Roncevaux.
La 2éme IS est :
« De cette ouverture est né un cœur ».
Cette IS doit nous faire faire le lien entre le cœur né à Bourges et le cœur qu’il faut viser dans la
470.
En 470, nous devons donc nous intéresser à Jacques Cœur pour trouver le cœur à viser et ainsi le
bon chemin.
Jacques Cœur a acquis dans sa vie de nombreux fiefs. Outre le palais Jacques Cœur à Bourges, la
documentation nous apprend qu’il a acquis le château d’Ainay le vieil, celui de Saint Fargeau, et
juste avant son déclin, le château d’Augerville-la-riviére.
Du fait de sa position plein nord par rapport à Bourges, c’est ce dernier qui doit retenir notre
attention.
Jacques Cœur n’a jamais séjourné dans ce château, mais il est resté un bien de sa descendance
pendant de nombreux siècles et le blason d’Augerville-la-riviére compte d’ailleurs un cœur.
Nous nous doutons bien que, si ce coeur correspond au titre de l’énigme : « ce n’est le bon chemin
que si la flèche vise le cœur », il n’est pas question de chercher entre bourges et Augerville-larivière la solution, mais que, certainement, celle-ci doit se trouver, sinon dans ce que l’on peut
apprendre sur le lieu en question, du moins dans son environnement géographique proche.
Effectivement, on trouve facilement, à moins de 3 km au nord d’Augerville-la-rivière, un lieu-dit
portant le nom de Roncevaux.
Ce Roncevaux éclaire l’IS en double écriture de ‘çà s’est passé en 778’ et il se trouve en plus sur
notre route en venant de Bourges (par la 780) et explique le ‘A’ de la charade.
Reste l’épée du visuel.
Ne sert-elle qu’à la résolution de la charade ? C’est peu probable. Mais, à ce stade du jeu et à
moins de se lancer dans du raisonnement par l’absurde, on ne peut pas répondre à cette question.
La fin de l’énigme nous invite à ‘voir’ d’où nous nous trouvons, la lumière à travers l’ouverture,
Bourges.
Hors, à ce stade du jeu, (de la même manière que pour l’épée), nous ne possédons aucun moyen
pour identifier une éventuelle ‘lumière’ avec si peu de données.
Essayer de la trouver sur une carte serait illusoire et certainement divinatoire. Hors la 1ére vérité du
jeu est que notre quête ne sera pas affaire de devin.
La solution de l’énigme est ‘A Roncevaux’
La clé de cette énigme sera Roncevaux (Buthiers). C’est le lieu où nous nous trouvons en fin de
470.
580 :
580 :
Le résultat du décryptage aidé du titre et du visuel (la notation anglo-saxonne des notes) nous
donne 10 villes auxquelles sont associées les chiffres de 0 à 9.
Bourges vaudra 1, Cherbourg vaudra 2, Dieppe vaudra 3, Epernay vaudra 4, Forbach vaudra 5,
Gerardmer vaudra 6, Hericourt vaudra 7, Issoire vaudra 8, Jarnac vaudra 9, Angers vaudra 0.
On note :
- la notation circulaire des chiffres (1 à 9, puis 0 , si on devait continuer , on continuerait par
1,2..etc)
- la relation entre Bourges (connu) et 1.
Si on isole la B comme ne donnant que l’ordre, on peut ‘renuméroter’ nos énigmes de 1 à 10 dans
l’ordre connu (530=1, 780=2 ….), numérotation d’ailleurs confirmée par la B.
Le lien Bourges-1 nous renvoie vers l’énigme 530 que nous considérerons maintenant comme la
première.
Dans la charade de la 530, on remarque une curieuse similitude entre ‘le 2éme et le 3éme qui
cherchent leur chemin’ et notre attitude dans les énigmes 780 et 470 (énigmes 2 et 3 dans notre
ordre).
On note aussi que, dans la charade en 530, ‘premier’ se lit 2 fois (voir 3 si on tient compte de
« première ») dans la première ligne.
On peut en déduire que notre première énigme se lit au moins 2 fois et que la deuxième lecture de
la charade est une sorte de mode d’emploi des énigmes (au moins jusqu’à la ‘7éme’).
(N’oublions pas que le sage tourne plusieurs fois sa langue dans sa bouche…)
Si c’est le cas, voyons ce que nous propose le 4éme pour notre énigme courante.
Le ‘4éme s’inspire’. Le 4éme est ensuite cité une 2éme fois lié avec ‘l’alpha romain’.
L’alpha nous fait penser à des angles (l’angle est usuellement noté ainsi en maths).
La charade semble nous indiquer que cette énigme doit être source d’inspiration dans le futur.
L’association entre alpha et le titre de l’énigme nous fait penser que les villes pourraient être des
directions qui seraient liées à chaque énigme. La contrebasse fait aussi penser aux lignes de basse.
De plus, les villes, vues de l’endroit où nous nous trouvons (Roncevaux Buthiers), nous entourent
de façon ordonnée (sauf Bourges).
Nous pouvons conclure facilement de ce qui précède que les villes sont en fait les directions de la
boussole qui nous était prédite en 780, que chaque ville sera la direction de notre boussole associé
au numéro de l’énigme en cours et à utiliser dans cette énigme pour se diriger.
La solution de l’énigme est donc la boussole offerte par MAX et ses 10 directions.
Nous prenons comme clé la direction d’Epernay qui est notre direction de boussole n°4
correspondante au numéro d’énigme dans laquelle nous nous trouvons.
600 :
Traduction :
LA CLEF SE CACHE SUR UN NAVIRE NOIR PERCHE
On remarque dans le visuel que c’est la main gauche qui tend la clé.
C’est la main du cœur, la main qui donne.
Cette clé est une sorte de cadeau.
A ce stade du jeu, nous ne pouvons pas deviner le sens de cette phrase.
Nous devons juste comprendre que nous trouverons à un moment donné un NNP qui nous fournira
un élément essentiel.
Par contre, la lecture de la charade 530 nous dit ‘est en rage et suit, sans protester, mon 4éme et
l’alpha romain’. Ceci doit nous faire penser que la direction de notre boussole doit être prise en
compte (sans protester). Nous traçons donc la ligne de Roncevaux (buthiers) vers Forbach (puisque
nous sommes en 5éme énigme et Forbach vaut 5).
Le titre.
Le titre permet en première lecture de résoudre l’énigme.
Cependant, le style du titre nous invite à nous pencher un peu plus sur les éléments qui le
composent.
1) AL-MAR : le sens ‘le maure’ ou ‘les maures’ du terme aurait été introduit entre autre par
Augustin d’Hippone dont le tombeau est situé en Italie à Pavie.
Relier physiquement (par un trait sur carte) Pavie et Palestrina (actuel Preneste) génère une ligne
qui pourrait avoir un intérêt plus tard.
2) AL MAR : pris au sens espagnol du terme : bord de mer, pourrait par alliance avec une sorte de
fibule avoir aussi un intérêt plus tard
Note : ces 2 hypothèses tiennent compte du fait que l’énigme est un cadeau. Ses informations
seront des informations supplémentaires et non indispensables pour la résolution d’énigmes
futures.
La solution de l’énigme est la phrase ‘LA CLEF SE CACHE SUR UN NAVIRE NOIR PERCHE’
La clé est le trait tracé de Roncevaux (Buthiers) à Forbach
500 :
Cette énigme est très difficile et importante.
Le titre est le début de l’hymne à saint jean baptiste écrite au IXéme siécle par le poète Paul Diacre
et repris au XIéme par Gui d'Arezzo pour donner les syllabes de la solmisation. (ut re mi fa …).
Ceci doit nous faire penser à la portée musicale d’ailleurs représentée dans le visuel.
‘A 2424…’ :
Le cryptage ‘24 24….’ est du code morse, d’ailleurs représenté dans le visuel sous la forme de
l’animal, avec 4 en « point » et 2 en « trait ».
La traduction très simple à trouver est: CARIGNAN
On note le A de ‘A Carignan’.
On doit déjà être sur un chemin connu qui passe à Carignan.
On s’aperçoit que notre ligne Roncevaux-Epernay (clé de la 580) passe effectivement à Carignan.
(On note au passage la précision car la ligne passe pile poil par ces 3 points)
‘Emprunte l’orthogonale’
Le texte nous propose d’emprunter l’orthogonale.
Sur la carte, nous remarquons que l’orthogonale prise à Carignan vers la droite passe à Gerardmer
(6 dans la liste de la 580). Nous sommes en 6éme énigme. Notre boussole (580) nous indique bien
notre chemin.
Ceci confirme sans ambiguïté le sens d’utilisation de l’orthogonale.
Le choix du terme ‘emprunte’ s’explique par le fait que, une fois que nous avons aligné notre visée
avec la boussole, l’orthogonale devient inutile.
Note : Cette correction de direction permet de gommer les erreurs de mesures possibles entre
chercheurs. MAX s’assure ainsi de la justesse des tracés. Cette méthode de correction sera répétée
dans les autres énigmes à chaque tracé ou déplacement .
‘560606 mesures, c’est loin’
Première apparition du mot mesure.
Nous savons depuis la 780 que la mesure de distance est le pied, mais nous ignorons encore de
quel type de pied nous devons faire usage.
La valeur du pied ayant évolué au fil des siècles, il nous est nécessaire de ‘dater’ notre énigme pour
trouver une valeur compatible
2 datations sont possibles :
• la datation liée au titre qui se situerait de façon assez imprécise au moyen age.
• la datation du code morse qui est elle très précise puisque son invention est située en 1832
La documentation nous apprend
• que le pied utilisé au moyen age en France était le pied du roi d’une valeur de 0.327m.
• que le pied utilisé en France entre 1812 et 1840 (donc en 1832) était le pied métrique d’une
valeur de 0.33m
Dans le doute, référons-nous à la lecture de la charade 530 pour le 6. Elle nous dit
Aux limites de l’ETERNITE se cache.
On peut par jeu d’anagrammes successifs traduire :
• Comme on a utilisé le E en première lecture (pour trouver Bourges) donc Aux limites se
cache maintenant le T-> Orthogonale
• Reste ETERNI : qui est anagramme de ENTIER, donc : Aux limites de l’ENTIER se cache
-> ce qui nous suggère une valeur juste.
Le pied métrique est donc un bon candidat puisque le calcul de 560606*0.33m donne une valeur
très proche de 185km.
Cependant, on verra que la valeur la plus proche de ce qui est attendu sera le pied du roi à 0.327m.
‘Mais par le Mega, c’est un million de fois moins’.
La phrase du texte nous pousse à prendre pour cette énigme une carte au millioniéme.
Note : MAX veut éviter des différences de tracé et ‘impose’ une carte. Une IS précise le type de
carte à utiliser.
Maintenant, faut-il tracer la spirale ou la trouver ?
Revoyons le codage de Carignan ‘2424….’ ,
On connaît depuis la 580 la relation chiffre-ville.
Cherbourg = 2 et Epernay = 4.
Dans notre décryptage de 2424, nous avons établi la relation :
Trait=2, point=4.
Par relation transitive, nous pouvons dire :
Cherbourg=trait, Epernay=point.
La spirale, si elle doit être tracée, serait principalement caractérisée par ses 4 centres et le trait de
son tracé.
Nous pouvons déduire de ce qui précède que la spirale est à tracer avec les caractéristiques
suivantes:
• Le premier centre de la spirale est Epernay (le point),
• Le tracé de la spirale passe à Cherbourg (le trait).
L’autre caractéristique est une donnée du texte :
• Le départ de la spirale est à 560606 mesures (183km) de Carignan sur l’othogonale (en
direction de Gerardmer),
Tracé de la spirale
Note : lors du tracé, le sens du tracé (trigonométrique) et la valeur 183km (avec le pied du roi)
s’auto confirment par le passage à Cherbourg.
Analyse de la spirale
La spirale passe avec précision à l’intersection entre la frontière Nord de la France et la mer du
Nord.
Le 6 de la charade 530 après utilisation complète d’éternité nous laisse ‘aux limites se cache’.
La clé sera la frontière (plus exactement ‘aux limites se cache’).
Portée :
La portée dessinée sur le visuel est à la frontière entre la terre et l’eau.
De plus, nous nous rappelons la 3éme interprétation du titre de la 600 qui , en traduisant al mar par
bord de mer et en identifiant la spirale à une fibule, pourrait nous faire tracer l’épingle de la fibule
entre l’entrée dans la mer de la spirale (sur la frontière prés dunkerque) et sa sortie de la mer (sur
Biarritz).
Nous traçons cette ligne qui pourrait être notre première ligne de portée.
Nous n’avons pour l’instant pas assez de donnée pour tracer le reste de la portée.
420 :
420 :
Le texte crypté
Le cryptage est réalisé avec les périodes de rotation (en jours) des planètes dont le nom commence
par la lettre cryptée (T :Terre, 365, N : Neptune, 60140 ….)
Le visuel présente les représentations graphiques des 7 planètes utilisées.
Le décodage de la première partie donne Golfe Juan bien sûr, c’est l’endroit où Napoléon (l’aigle)
imprima la marque de ses serres dans le sable (débarqua sur la plage), le 1er Mars 1815.
Mais attention, la date où nous nous trouvons à Golfe Juan est définie par la 2ème partie du texte
cryptée ‘CENT JOURS AVANT DE SE CASSER LE BEC ET Y LAISSER SES PLUMES’ :
Cette partie fait référence aux Cent Jours, or le début des cent jours est le 20 mars 1815.
La date a prendre en compte est le 20 Mars (et non pas le 1er Mars).
Alors, prête un arc à Apollon
L’adverbe de temps ‘Alors’ nous suggère que nous allons prêter l’arc à Apollon le 20 Mars
(l’année n’est pas importante).
Notre arc est surdimensionné si on se réfère aux arcs de notre spirale !
De là, il comptera 1969,697 mesures vers le zénith
Le zénith est la direction à la verticale de l’observateur.
Apollon compte donc vers le haut au dessus de sa tête.
La valeur de la mesure :
C’est Apollon qui compte. Apollon est grec, il compte donc en pieds grecs. La valeur du pied grec
est de l’ordre de 0.316 (pour un pied athénien). La valeur est donc de 622m environ.
On note l’extrême précision de la valeur. Elle nous signifie la nécessité d’être précis dans cette
énigme. C’est aussi certainement une fausse piste pour une réutilisation de la mesure à 0.33m.
En une 46241860éme fraction de jour sidéral,
La distance équivalente est (après le calcul, fonction du jour sidéral 23,9344696H et des poussières
et la vitesse de la lumière 3 10E8m/s) de 559Km.
Son trait s’abattra
Le choix du verbe ‘s’abattre’ nous met sur la piste de la manière d’exécuter le tir.
En effet, ‘s’abattre’ indique un déplacement de haut en bas.
Le temps fourni (1/46241860 …) correspond donc au temps de descente de ‘la flèche’.
Le titre ‘du ciel vient la lumière’ nous aide à préciser le tir.
flèche
soleil
559km
Apollo
n
Ombre de
la flèche
Effectivement, l’ombre de la flèche se déplace à la vitesse de la lumière vers le sol quelque soit la
vitesse de la flèche (qui peut donc se déplacer à vitesse normale).
Dans ce cas de tir, il est nécessaire de connaître la date et le lieu du tir pour connaître l’orientation
des rayons du soleil.
Le 20 mars est l’équinoxe de printemps. Les rayons du soleil traversent le plan équatorial de la
terre. L’angle des rayons arrivant en un point est égal à la latitude de ce point.
La latitude de Golfe Juan est de 43.5°N et la latitude du point à atteindre est de l’ordre de 47°N.
On peut en première approximation utiliser un angle de 45° pour effectuer le tir.
La distance parcourue au sol est donc 559*sin45 = 395km.
Azimut du tir :
Pour connaître la direction le tir, il faut et suffit de connaître la date et l’heure du tir. La date, on
l’a, l’heure, qui définira l’azimut du tir, avec un peu d’humour, sera l’heure H.
Comme d’habitude, nous allons faire confiance à notre boussole.
La ville correspondante à l’énigme 7 est Héricourt.
De plus, on remarque le H utilisé pour le graphisme de Uranus, 7éme planète du système solaire, le
compas qui y est ‘associé’. On note aussi que l’angle entre Uranus et l’horizontal dans les
représentations planétaires est de l’ordre de 45°.
Une sorte de viseur est ajoutée au graphisme d’Uranus.
Notre ombre se tracera donc dans la direction Golfe-Juan – Hericourt.
Hâte-toi de trouver la flèche
L’ombre est fugace !
La cible :
Le tir, dans l’axe Golfe-Juan – Hericourt, nous amène à 395km exactement entre Le Russey (25)
et la chaux de fonds (suisse) à la frontière franco-suisse qui suit le cours du Doubs.
Une analyse fine s’impose.
Elle nous apprend que, à cet endroit, dans le Doubs, se trouve une centrale électrique nommée ‘le
chatelot’.
L’altitude de la centrale est de l’ordre de 620m correspondant à notre hauteur comptée par
Apollon.
La cible n’est pas ambiguë :
La frontière est notre clé de la 500 et il n’y a aucun autre élément autour qui peut être la cible.
Nous remarquons le coté ‘navire’ de la cible dans le Doubs, le fait que la cible soit défini en
altitude, donc perché (au sens ‘mesuré’), et le fait que le Doubs signifie ‘la noire’.
Notre cible est sans aucun doute le navire noir perché.
(Note : le Doubs supporte un bon nombre de centrales électriques. Chacune d’elles peut être
définie comme un navire noir perché, d’où le ‘un’ de la 600).
Nous marquons ce point sur notre carte.
Note : La ligne Palestrina-Pavie évoquée en 600 passe par ‘le chatelot’
Note : CENT n’est pas crypté dans la phrase d’intro de l’énigme. D’autre part le N du visuel ne
trouve pas d’explication claire dans l’énigme. De plus, le graphisme de Neptune fait apparaître le
même viseur qu’Uranus. La valeur 60140 du N de Neptune non cryptée est certainement
disponible pour plus tard.
La solution de cette énigme est le Navire noir perché : le Chatelot
La clé est à prendre sur ce NNP : la clé est ‘usine électrique’.
.
560
Le titre
Le titre signifie « vers des sommets par des voies étroites ».
C’est aussi le mot de passe des conjurés d’’Hernani’, pièce de Victor Hugo.
L’acte IV dans laquelle apparaît cette expression est datée fin Juin (1529, mais l’année n’est pas
importante).
Quand, à Carusbusc, tu auras Albion dans le dos
Carusbusc est Cherbourg, Albion est l’angleterre.
Comme d’habitude le ‘à’ nous indique que nous arrivons à Cherbourg par un chemin connu.
Ce chemin est la spirale tracée en 500, représentée sur le visuel par le coquillage.
Cherche l’ouverture qui révèle la Lumière Céleste
Ne t’attarde pas, ne demande pas ton reste.
La première phrase nous invite à localiser l’ouverture (Bourges).
La lumière céleste vient, sur terre, du soleil.
La deuxième phrase nous invite à ne pas nous attarder. Cette expression est liée à une unité de
temps. Nous devons donc rechercher un lien temporel.
La lumière du soleil est ‘révélée’ au lever du soleil.
Nous savons que l’énigme par son titre est datée fin juin (solstice d’été) où le soleil est le plus haut
dans le ciel et se lève au Nord-Est (~37°N à Paris le 21 Juin).
Si l’ouverture nous révèle la lumière céleste, elle se trouvera forcément à l’Est de notre parcours.
Plus précisément, on peut présupposer que la fin de notre parcours se situera sur un axe passant par
Bourges et de l’ordre de 35°N.
Mais apprête-toi à marcher sur les eaux.
Nous devons prédéfinir ici la direction de notre parcours.
Notre boussole nous indique pour cette énigme (la 8) Issoire.
Cependant, la direction d’Issoire ne nous fait pas marcher sur les eaux, excepté une traversée de la
Loire prés d’Amboise.
La boussole nous trahit ici.
Nous devons donc trouver une autre direction pour notre parcours.
Le trait du visuel entre les eaux représente probablement notre parcours.
L’inclinaison du trait sera la direction à prendre à partir de notre direction courante sur la spirale.
L’angle du trait du visuel est de 45°. En orientant notre angle tangent de la spirale à Cherbourg de
45° vers le Sud, nous obtenons une direction de 82°S.
Ce sera la direction de notre parcours.
Par deux fois, Neptune viendra à ton secours
Et te mènera loin du Septentrion glacé
La première phrase sous entend que nous devrons marcher 2 fois sur les eaux (Neptune étant le
dieu des eaux).
Le septentrion glacé est le Nord.
Nous pouvons vérifier avec notre direction prédéfinie que nous traversons 2 fois des zones d’eaux
avant d’arriver au Sud Ouest de bourges (~37°).
Nous traversons la Loire à l’Est de Nantes à Ancenis sur un pont, donc sans nécessiter l’aide de
Neptune.
Note : peu de chemins partant de Cherbourg et en direction du Sud, jusqu’à notre vision du lever
du soleil à travers Bourges, correspondent à cette règle des 2 fois. L’un caractéristique est le
chemin Cherbourg-Hernani (Espagne) qui répond bien à la règle des 2 fois (la Loire étant traversée
cette fois sur un pont à Saint-Herblain). C’est une piste que je ne retiens pas
Les aides de Neptune :
Nous devons nous rappeler ce que nous n’avons pas utilisé en 420, à savoir le 60140 de Neptune.
Cette valeur est la longueur des aides de Neptune.
On choisit la valeur de la mesure en fonction de l’endroit dans la 420 où le N n’était pas crypté.
Cet endroit était datable (1815). La valeur correspondante est la valeur du pied métrique (18121840).
Donc, la longueur totale des aides de Neptune est de 19,9Km répartie sur 2 ‘traversées’.
Poursuis ta route, n’interromps pas ton parcours
Avant de voir, par l’Ouverture, la Nef Encalminée
La première phrase décrit notre parcours :
Le ‘poursuis ta route’ correspond au parcours terrestre.
Le ‘n’interromps pas ton parcours’ correspond aux traversées (par cours d’eau), plus
particulièrement à la 2éme traversée. Cette phrase sous entend que l’on doit voir la nef encalminée
durant (ou à la fin) de la 2éme traversée.
Le parcours :
La traversée de la baie du mont Saint Michel fait 1.9km
Celle de la Gironde fait 18km.
La nef encalminée :
Il nous reste maintenant à voir la nef encalminée par l’ouverture.
Déjà, notre orientation nous parait correspondre à ce que nous attendions en début d’énigme. Nous
pourrions certainement voir le lever du soleil par l’ouverture en cette fin de juin !
Si nous traçons un trait de là où nous sommes et qui passe par le centre de l’ouverture (Bourges),
ce trait passe très près de (voir dessus) Jarnac (entre nous et Bourges).
Jarnac est notre boussole pour le 9. Nous sommes à l’énigme 8 mais nous n’avons pas utilisé
Issoire.
Que comprendre ? le coup de Jarnac ?
Toujours est-il que, de nouveau, nous est fourni un moyen de ‘réalignement’ de notre visée.
Nous tirons notre trait, du point où nous sommes sur la Gironde, à travers Jarnac, à travers Bourges
et le prolongeons aux limites Nord Est de la France.
Notre trait, tiré aux limites de la France, croise un autre trait, celui que nous avons tiré en 600 de
Roncevaux (Buthiers) vers Forbach.
Le croisement a lieu à quelques kilomètres au sud de Carling (et au nord de Saint Avold) .
C’est là que nous devons sans aucun doute chercher notre Nef Encalminée (l’IS née clef en main’
nous revient forcément à l’esprit).
Pour la trouver, nous devons faire de nouveau appel à la 600 et sa phrase ‘La clef se trouve sur un
NNP’.
La clef sur le NNP était ‘usine électrique’.
Par association, nous trouvons la centrale thermique Emile Huchet.
Elle est notre Nef Encalminée.
Après recherche documentaire, il apparaît que le terme ‘nef’ est utilisé pour la grande salle des
turboalternateurs dans les usines électriques.
Le trait (en rouge) et ses passages : Jarnac, Bourges et le croisement avec le trait RoncevauxForbach (en bleu.)
L’orientation de notre trait est 37°N.
La solution de l’énigme est la centrale thermique Emile Huchet (et sa Nef Encalminée).
Nous garderons en clé le 37°N qui est notre ligne vers la révélation de la lumière céleste (le lever
du soleil).
650
Dos au Ponant, cherche les Sentinelles.
Nous sommes où nous sommes restés en 560, sur les bords de la gironde.
On se rappelle que l’énigme précédente nous a donné la direction du levant.
Notre position ‘dos au ponant’ sera donnée par la direction (inverse) du couchant.
Nous regardons donc vers le Sud-Est (environ 37°S).
Notre ligne de vue (en vert) :
Nous remarquons que nous croisons notre trait tracé en fin de 500 sur l’autre rive de la Gironde.
En nous documentant sur cette rive, nous apprenons qu’à cet emplacement se trouve la centrale
nucléaire du Blayais (il n’y a d’ailleurs que çà !).
A 8000 mesures de là, elles t’attendent
Pour une mesure du type pied, on tombe dans l’eau !
De toutes évidences, c’est ce qui se trouve sur l’autre rive qui nous intéresse.
Hors la distance est de l’ordre de 8km par rapport à notre position!
Si nous réfléchissons, nous n’avons pas de référence de temps pour l’instant, donc aucun moyen de
donner une valeur à notre mesure.
Nous réfléchirons à cela plus tard.
Les sentinelles :
Si c’est la centrale du Blayais qui nous intéresse (ce qui serait une suite logique aux solutions des 2
énigmes précédentes), nous devons comprendre ce que cache le terme sentinelles.
Cà ne peut pas être la centrale par elle-même.
Par contre, après réflexion, les éléments pluriels connus dans une centrale nucléaire sont les
réacteurs nucléaires.
Les sentinelles pourraient donc être les 4 réacteurs de la centrale du Blayais.
Trouve-les, il te faut les passer en revue
Comment passer en revue des réacteurs nucléaires ?
La documentation est maintenant prépondérante.
Nous devons rechercher tout ce que nous pouvons trouver sur ces réacteurs nucléaires.
Nous trouvons assez facilement des tableaux qui récapitulent les réacteurs nucléaires français, leur
puissance, les dates de début de leur construction ….
Mais que peut signifier le ‘passage en revue’ ?
Le terme a une consonance militaire.
Les gens qui ont fait leur service militaire se souviennent certainement de l’appellation « classe
xx » où xx correspondait à l’année d’entrée sous les drapeaux.
On pourrait donc utiliser les chiffres du visuel pour classer nos sentinelles.
71, 72, 10*75 serait la ‘classe’ de 12 de nos sentinelles.
On comprend vite que le passage en revue ne se limite pas aux réacteurs du Blayais, mais porte sur
TOUS les réacteurs français.
Le tableau des réacteurs nous fait apparaître une correspondance de dates pour 11 réacteurs :
Nous trouvons 71, 72 pour les réacteurs de Fessenheim et 75 pour 9 réacteurs.
Ceci ne colle pas.
Il y a seulement 11 réacteurs qui correspondent aux chiffres du visuel.
En refaisant une passe sur le tableau, on se rend compte que, si il y a seulement 1 réacteur pour 71,
il y a 2 réacteurs pour 72 :
Notre passage en revue a pour but de nous faire corriger cela.
Il en ressort que notre suite de chiffres, après passage en revue, se corrige comme :
71, 2*72,9*75.
Mais que faire de ces chiffres ?
Le premier réflexe est de regarder à quoi correspondrait l’opération la plus simple :
71+2*72+9*75=890.
Ce nombre nous fait immédiatement penser à un numéro d’énigme.
Et, automatiquement, on pense que 890=420+470.
Et, aussi naturellement, vient le souvenir de la lumière que nous n’avons pas identifié en 470.
On se souvient que la recherche aux limites était essentielle pour trouver le NNP de la 420.
On comprend vite que nous devons chercher la lumière sur le même schéma.
De plus, une idée de plus en plus précise de ce que peut être la lumière nous apparaît.
En effet, nous avons trouvé dans notre quête un enchainement de centrales électriques dont la
technologie évolue au fil de nos découvertes.
Donc, naturellement, nous recherchons les autres types de centrales électriques existants.
Et toujours aussi naturellement, nous faisons le rapprochement entre le terme lumière et une
centrale qui utilise la lumière, une centrale solaire.
La seule centrale solaire française est la centrale Themis située, prés de Font Romeu, à Targassone,
très prés de la frontière avec l’enclave espagnole de Livia.
L’IS ‘les grandes lumières sont faites de petites lueurs’ est explicite pour la centrale Themis qui est
constituée de multiples réflecteurs qui concentrent les rayons solaires sur un capteur placé au
sommet d’une tour.
La centrale solaire Themis est sans aucun doute la lumière.
En 470, la représentation de l’épée plantée dans les Pyrénées est la représentation de Themis planté
dans le chaos de Targassone.
Alignement ‘mon tout ouverture lumière’ :
La vérification de cet alignement, Roncevaux (Buthiers), Bourges, Targassone, donne un résultat
inattendu :
Notre trait (vert) ne passe pas sur Bourges mais croise le trait (à ne pas regretter) (rouge) sur la
sortie Bourges de l’autoroute.
Doit-on en déduire que l’ouverture est en fait ce lieu. L’IS ‘L’ouverture est un bon guidon..’
semble confirmer que l’ouverture ne pouvait pas être Bourges même.
En fait, c’est le seul point précis de la carte qui soit complètement référencé par Bourges.
Note sur les 8000 mesures : la référence temporelle de l’énigme est les années 70 du XXéme
siécle. Il n’existe pas de valeur de pied en France pour cette époque, l’unité de mesure étant le
mètre. La distance proposée est de toutes façons sans nécessité pour résoudre l’énigme.
La solution de l’énigme est :
• Les 12 sentinelles situés sur les sites du Bugey (prés de Saint Vulbas), de Dampierre, de
Fessenheim, de Gravelines et de Tricastin (Pierrelatte).
La clé est
• La lumière : la centrale solaire de Themis prés Font Romeu
Note : le titre se passe de commentaire ‘Quand tout est révélé’
Au fil de la chasse, nous avons trouvé les éléments suivants :
Le NNP : la centrale hydro-electrique du Chatelot
La NEF : la centrale thermique Emile Huchet
Les sentinelles : les 12 réacteurs nucléaires situés sur 5 centrales
La lumière : la centrale solaire Themis.
520 :
Entre Eux, il n’y aurait que deux intervalles s’ils étaient alignés
Cette phrase nous invite à rechercher les alignements géographiques (s’ils existent) entre les
éléments que nous possédons depuis l’énigme précédente.
Nous découvrons :
- le NNP (centrale hydroélectrique du Chatelot) , le site de la centrale nucléaire du Bugey
(sentinelle ‘classe 72’) et la Lumière (centrale solaire Themis) sont alignés
- Le site de la centrale nucléaire de Tricastin (2 sentinelles ‘classe 75’), , le site de la centrale
nucléaire du Bugey (sentinelle ‘classe 72’) et la Nef (centrale Thermique Emile Huchet) sont
alignés
les 3 sites restants (Gravelines, Dampierre et Fessenheim) ne sont pas alignés et ne font partie
d‘aucun alignement.
Ce sont les Eux de la phrase.
Note : Fessenheim et le Chatelot sont ambigus en ce qui concerne l’alignement avec le site du
Bugey et la lumière (centrale solaire Themis) ;
Mais ce serait là un jeu bien trop facile !
Cette phrase nous indique que nous devons nous intéresser aux éléments alignés et non pas à ceux
qui ne le sont pas (les eux).
Intéressons-nous aux alignements :
Nous découvrons une étrange similitude entre les alignements que nous avons ici et les
alignements que nous avons trouvés au cours du jeu.
- L’alignement Mon tout (roncevaux buthiers)-ouverture- lumière (en 470) et l’alignement le
chatelot- Bugey-lumière
- L’alignement Là (de 560)-ouverture-nef et l’alignement Tricastin-Bugey-nef