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Site des Archives départementales
de
la VËHDËË
Vendée http://archives.vendee.fr
L1
LÉTOILE
Alpes, pour de gracieux vallons. On a donc
laisser aux troupes chargées de les défendre une
organisation intérieure semblable à celle du reste de
l'armée, on n'a pas eu besoin de chercher un costume
spécial. Pas de bérêt crânement placé de côté, pas
d'alpenstock pour "ravir les rochers et assurer le pas
sur la glace ; pas de passe-montagne
pour préserver
les oreilles ; pas de jambières pour garantir les mol¬
lets ; pas de manteau à capuchon. Lignards et chas¬
seurs à pied ont conservé la capote et le képi. Ils trou¬
veront toujours une grange ou une marcairerie pour
s'abriter de la pluie ou de la brume.
L'hiver, la division des Vosges s'enferme dans les
villes. Saint-Diô, Remiremont, Epinal, Rambervilliers
sont en somme d'aimables garnisons, vivantes et
gaies. Quelques bataillons d'infanterie et de l'artillerie
restent cependant au dehors, dans les baraquements
de Bruyères et de Gérardmer. Dame, à Gérardmer sur¬
tout, l'hiver est rude, dans ces baraques en planches
dans les
sommet des montagnes qui bordent la
la Moselle. Cette route relie entre eux
aux points de croisement des voies de
communications. Grâce à l'abaissement de ses cols,
cette partie de la chaîne offrait aux Allemands qui au¬
raient envahi les Vosges, de nombreux passages con¬
duisant en Franche-Comté, et permettant de tourner
la position de Belfort. On a tenu à maîtriser chaque
route : le fort de château-Lambert, au-dessus du Tliillot, barre la route de Lure ; le fort de Rupt bat les la¬
cets de la route de Faucoguey et Luxeuil ; enfin, à Remiremont, le fort du Parmont commande les vallées
Lambert par le
rive gauche de
les forts élevés
le ballon d'Alsace. Cet ouvrage,
susceptible d'une longue résistance, est le plus remar¬
quable de tous ceux qui barrent la frontière imposée à
la France par le traité de Francfort.
Depuis l'invention de nouveaux explosifs, la créa¬
tion des régiments régionaux et des troupes de forte¬
resse, celle des régiments de réserve en France, l'aug¬
mentation des unités et des effectifs en Allemagne et
en Italie ont complètement modifié la
situation. Tel
fortquiparaissaitsuffisammentprotégé a dûêtrebéton¬
né et recevoir une coupole cuirassée, telle ville qu'on
croyait à l'abri du bombardement s'est vue menacée :
il a fallu reculer au loin ses forts extérieurs. Dans les
Alpîes on a été amené à fortifier des passages qu'on
croyait faciles à défendre. Pendant ces dix années on
a accompli sans bruit un labeur dont on ne saurait se
faire une idée. Toute la haute vallée de la Moselle est
commandée par des canons. C'est au génie militaire
que l'on doit la superbe route dé Remiront à ChâteauMaurice à Belfort par
de la Moselle et de la Moselotte et les routes qui
duisent à Langres et dans le bassin de la Saône.
demi-enfouies sou9 la neige. Mais l'été est
admirable, les bataillons détachés là-haut jouissent
d'une température et de paysages qu'envierait bien le
troupier du centre, suivant pendant les manœuvres
les longues routes poudreuses.
Ces intallations des « chasseurs des Vosges », sont
brutes à
pu
con¬
Vosges forme une petite armée à
analogue aux groupes alpins. Mais les Vosges
sont des montagnes modestes, elles ont des habita¬
tions jusqu'au sommet, les neiges éternelles y sont
inconnues, leurs plus profonds abîmes passeraient,
La division des
part,
fort riantes.
de
Entourés
grandes prairies, dominés
parles noires forêts de sapins, abondamment pourvus
d'eau, les baraquements vosgiens doivent être plus
agréables à habiter que ceux des Alpes, de même que
les fatigues des marches et des manœuvres doivent
être moindres. Mais le rôle des troupes spéciales de la
division des Vosges et de la future division delaMeurthe n'en est pas mois grand. C'est sur elles que repo¬
sent la sécurité de la frontière et la protection du ter¬
ritoire contre une incursion qui mettrait en péril la
mobilisation de nos forces dans l'Est.
—■——————
G. PREVOST
CORRESPONDANCE
Financière, et particulière
1893,
Paris, le 27 Avril
sont moins
revirement
les causes suivantes : modifications ap¬
portées par le Sénat au budget tel qu'il lui
est revenu de la Chambre ensuite le bruit
par
liquida¬
livraison de rentes en
compte de la Caisse des Dépôts et
Consignations. Le 3 % à 96.15 perd presque
tion pour
Le
qu'il avait gagné hier.
Sftià'D
De 9 heures à 5 heures
4
ÎLOUBLÏFLACOJf
lUCOflà
SUBLIMIOR
CELEBRE
PRENEZ
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§
î 4
*
-I
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ment aux cheveux gris la couleur et l'éclat de la
jeunesse. XI ne poisse pas. Le SUBLIMIOR arrête
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Les
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Hé! hé! mignonne, — répliqua-t-elle, — ce ne se¬
rait pas impossible. Mais si je n'en ai pas deux, j'en
—
ai, du moins, un.
—
11 eeiièee morn
PAR
PIERRE MAEL
II
Et,
—
reprit la jeune fille,
Tiens !
tiens !
de psychologues contemporains eussent
certainement raisonné comme l'aimable vieille dame,
et, sur ces présomptions peu concluantes, elle s'était
empressée de sauter dans le plus prochain train pour
Paris. Elle comptait entreprendre sérieusement M. et
Mm8 Dalmont, attirer Marcelle à l'écart, et la confes¬
Beaucoup
ser
du secret
Mme de
qu'elle gardait décidément trop bien. Car
Limoël ne pouvait douter un
seul instant de
l'impression laissée par un garçon comme Michel de
Plouharmel dans l'esprit d'une fille comme Marcelle.
Certainement, ces deux êtres, faits pour s'adorer, de¬
se le dire.
Quand une femme s'est mis dans la tête que son
plan doit réussir ce plan n'est pas bien loin de réussir.
Or, Mme de Limoël avait décidé que Marcelle épouse¬
vaient s'aimer sans oser
naturellement, celui-
—
Est-ce que vous
seriez
Yvonne?
Pourquoi pas? Mais j'aime mieux vous déclarer
très sincèrement que je ne m'attribue aucun mérite
en la circonstance. N'est-il pas
naturel que Marcelle
soit la première et ia mieux servie ?
Mme de Limoël regarda son interlocutrice avec une
surprise presque peinée.
—
Oh! Yvonne: Est-ce que vous seriez...?
Les traits de la jeune fille se couvrirent brusquement
de rougeur. D'une voix vibrante, elle riposta:
rait
Michel.
Son
désappointement fut donc grand
quand, au heu
Dalmont, ellene rencontra quela seule Yvonne.
L'embarras où elle était de justifier sa visite compli¬
quait encore la suitation et la douairière, s'estimant
quelque peu ridicule, n'était pas bien éloignée de mau¬
dire en bloc l'humanité.
Ce fut Yvonne qui lui vint en aide.
L'aimable enfant, malgré son inexpérience, était sasez perspicace, par cette secrète intuition
que possè¬
des trois
les âmes droites. Elle put donc sai¬
diverses nuances de la contrariété
et de l'hésitation sur le visage de
de Limoël.
Néanmoins, elle l'aborda gaiement.
Je gage, Madame, que vous nous arrivez avec un
mari dans chaque poche.
Mme de Limoël lui tapa amicalement sur les joues.
dent naturellement
sir au passage les
_
Certifié conforme par
le Gérant soussigné
Jalouse, n'est-ce pas, Madame? — Oh ! non, je
vous en
prie, ne croyez point cela. J'aime Marcelle
comme une sœur, je trouve
heureux tout ce qui peut
—
lui arriver d'heureux. Et c'est précisément parce que
je l'aime que je me suis permis de vous poser une
question qui, peut-être, vous a paru indiscrète.
Et se ravisant, avec le plus enchanteur de ses sou¬
rires, elle murmura:
Mais laissons cela. Puisque ma tante et ma cou¬
sine sont absentes, ne puis-je vous renseigner sur
—
importante question?
cette
Mme de
Limoël vit bien qu'elle pouvait se
fier entiè¬
rement à Yvonne.
Hé bien ! oui, ma chère enfant. Je viens chercher
une réponse au sujet d'un candidat qui, il y a quelque
—
mis sur les rangs, très sagement d'ail¬
Puisque vous êtes si avant dans l intimité de
votre cousine, ne pourriez-vous m'éclairer sur les sen¬
timents qu'elle-même éprouve à l'égard de ce candi¬
temps déjà s'est
leurs.
dat ?
—
Mais,
—
demanda Yvonne interloquée,
—
ma
livre fort peu ses impressions. Je croirais
volontiers, si je ne jugeais que sur l'apparence, que
Marcelle n'est guère en peine de faire choix d'un mari
dans le nombre toujours croissant de ses adorateurs.
Vraiment ? — s'écria Mme de Limoël, un peu in¬
cousine
me
—
un
soupir, que sais-je?
Marcelle
parle beaucoup, rit souvent, et ne sou¬
pire jamais.
En vérité... Mais, pourtant, si prosaïque qu'elle
soit, elle'doit bien avoir sa page de poésie quelque
part dans le cœur, et sur cette page un nom
inscrit. Je voudrais bien
doit être
savoir si ce nom est celui de
candidat.
mon
Yvonne répondit avec la même gaieté :
Encore faut-il que je sache ce nom.
Oh ! Vous le savez bien, vous connaissez
du personnage aussi bien que sa personne.
y
d'un an, il vous faisait ses adieux à Pornic.
—
—
Il
Le visage
le nom
a près
de la jeune fille changea de couleur.
Monsieur de Plouharmel?.,.
s'éteignit brusquement. Aussi maîtresse
qu'elle fut d'elle-même, elle ne put dissimuler son trou¬
ble. Mme de Limoël vit ce trouble; elle lut sur le vi¬
sage soudainement pâli delà jeune fille l'immensednuleur qui venait de lui broyer le cœur. Et alors se pro¬
duisit dans les projets de la vieille femme un revire¬
ment soudain, et elle se dit presque à haute voix.
Comment n'y avais-je pas songé plus tôt. — Et
Quoi!
—
—
voix
Sa
—
sous
l'influence d'une idée toute
neuve,
comprenant
ne pouvait rien en ce moment pour réparer sa
malencontreuse révélation, elle priteongé d'Yvonne en
qu'elle
la
priant de
ne
point s'occuper davantage de cette af¬
faire. Elle reviendrait ; elle reverrait elle-même Mme
Dalmont et sa fille.
Il était temps qu'elle se retirât. Yvonne, brusque¬
ment atteinte en plein cœur, se sentait défaillante.
Elle avait
supporté avec une
niers mots de la conversation; elle n'en pouvait plus.
peine extrême les der¬
de Limoël eut disparu, la pauvre en¬
Dès que Mme
fant s'enfuit dans
sa
chambre. Elle était
pouvait pleurer; elle pleura. Et
seule, elle
jamais, depuis les
mère, Yvonne en
jour où
connaissait à peine,
larmes répandues sur la tombe de sa
avait versé de semblables. Non, pas môme le
Michel était parti, alors
le
elle n'avait senti une
douleur s'emparer
âme. Sans être jalouse de sa cousine, sans
qu'elle
telle
de son
nourrir
espoir, elle avait pu, du moins, jusque-là, don¬
à ses craintes.
Michel n'avait fait aucune démarche, et, quant a
propos de Marcelle, ils étaient mieux faits pour qu,
supposât l'indifférence que pour laisser croire à lap on
aucun
quiète.
rien, Madame. Tout ce que je
puis vous répondre, c'est que je n'ai jamais été la con¬
fidente des préférences de Marcelle.
Ah ! la petite fourbe ! Elle garde donc ses secrets
—
parole,
Oh! Je n'assure
—
Vu
pour
quo¬
une
—
tiens !
sorcière, Mademoiselle
—
—
(suite)
si bien que cela! Mais, voyons, dans vos rapports
tidiens, vous avez bien surpris quelque chose,
—
là, c'est pour Marcelle ?
—
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SOMMAIRE
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tout à fait vivant des dents naturelles, et
sont choisies et préparées suivant la conve¬
nance et le désir de chaque personne.
Ces dents sont adaptées de façon à rester
fixes et stables comme les meilleures dents
naturelles, n'occupant pas plus de placeque
celles-ci, assurant la propreté absolue et
M. Paul PONTIN
:
Paraissant toutes les
—
pas nuire aux dents naturelles restantes et
à laisser lé palais entièrement libre. Ces
dents sont faites avec un émail inusable et
positivement ans cA^-e-is
gris et blancs letir couleur de première ,eun««â
et
spécialité consiste dans la
des dents artificielles sans crochets,
agrafes, ressorts ni plaques, de façon à ne
la pose
CHEVEUX.
JOURNAL DE LA JEUNE MARINE
N° 8.
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ble, les dents et les racines les plus cariées
cheveux et à la bàKBE leur
aux
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rir
vi.j
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importantes de l'art Dentaire, celle d'abord
qui consiste à ne plus extraire, mais à gué¬
>r ^ » -ïï a
'v
^
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a
uu cbi
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d'Espagne et la font reculer à 65 15/16. Ces
ventes concordent avec celles que l'on si¬
gnale depuis plusieurs jours sur les places
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•T
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M
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de Madrid et ae
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NANTES
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le terrain
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TABLETTES D'UN SPECTATEUR
tout
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22,
AUX
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Les Sables-d Olonn
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ADK1EN-DUBÉ
Sables-d'Olonne, imp. de l'Etoile
jeunes gens.
doute consolant, cette incer¬
n'existaient plus. Les paroles de
sibilité d'une union entre les deux
Aujourd'hui, hélas !
ce
titude bienfaisante
Mme de Limoël venaient
de déchirer le voile. Pour
la vieille dame eût parlé comme elle venait de le
faire, ne fallait-il pas qu'elle y fût autorisée par le
principal intéressé de ce projet conjugal? Michel de
Plouharmel aimait donc Marcelle Dalmont i La chose
était bien sûre, et rien ne pouvait désormais excuser
la détresse d'Yvonne. Elle devait s'exécuter elle-même
au plus
tôt, essuyer ses larmes, prendre un visage
souriant, ne point laisser soupçonner à sa cousine
qu'une pensée d'amour avait germé dans sa pauvre
ame desolée. Elle devait se préparer à cette résigna¬
tion muette de toute l'existence, se soumettre sans
murmure à la loi du sort, qui, en la plaçant aux côtés
d'une parente belle et heureuse, avait, ô cruelle ironie!
permis qu'elles aimassent toutes deux le même homme.
Pas une seule fois, dans cet écroulement de son rêve,
Yvonne n'eut ces pensées funestes qui mènent tant
d'autres êtres vers les résolutions sans remède. Mais
elle songea à chercher l'abri, le refuge contre les dé¬
sespoirs incurables. Elle, si pieuse et si pure, elle se
tourna vers le consolateur suprême, et elle pensa
qu'elle pourrait demander aux saintes pratiques de La
charité la plus puissante diversion à la souffrance.
De ce jour, la vie d'Yvonne fut changée ; le sourire
déserta ses lèvres ; elle s'absorba en des pensées gra¬
ves qui, peu à
peu, donnèrent à ce charmant visage
une gravité qui ne lui était pas habituelle. Sa
conver¬
que
sation
se
ressentit de
cette modification
de son
carac¬
si elle ne se départit ja¬
mais de sa douceur inaltérable, en revanche, elle per¬
dit son entrain et cette simple insouciance qui était le
grand charme de sa jeunesse.
tère. Sa
parole devint
rare, et
En même temps, sa santé s'aitéra. Elle devint lan¬
guissante. Un cercle de bistre entoura ses grands yeux
bleus. La démarche se fit incertaine, les traits subirent
la double fatigue de la pâleur et de l'amaigrissement.
Un jour, elle se plaignit de vertige et dut garder la
chambre; un autre jour, elle s'ahta. Si bien que les
Dalmont prirent peur et envoyèrent quérir le médecin.
Celui-ci déclara que lajeune fille n'avait aucune lé¬
sion organique, mais qu une hygiène convenable, un
régime approprié à son état de faiblesse lui étaient in¬
dispensables pour se rétablir au plus vite,
(La suite à Dimanche prochain).
Certifié
imprimé
par
le soussigné