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Dossier de Presse
Jacques Busse
Une rétrospective
Exposition
10 octobre
29 novembre
2015
Vernissage
9 octobre
à partir de 18h
Villa Tamaris centre d’art
La Seyne-sur-Mer
De l’aube à la nuit n°1
lavis à l’encre de Chine, 72 x 56 cm, 1996
Jacques Busse : La peinture, une vie…
Robert Bonaccorsi
Autoportrait rouge et vert,
huile sur toile, 46 x 38 cm, 1952
Il y a l’œuvre, mais surtout et de façon première, l’artiste et son image. Ce faisceau de
notices, d’articles, de présomptions, souvent de clichés, qui modèle la réputation, configure la
biographie et prépare l’incertaine postérité. Ces apparences ne se révèlent pas
obligatoirement illusoires mais le plus souvent évolutives. Jacques Busse se présente
aujourd’hui, dans son unité et ses contradictions tel un bloc (Clémenceau parlait ainsi de la
Révolution Française), un édifice dont on ne peut rien soustraire sans l’ébranler et ruiner
l’ordonnance. Une vie dévolue à la peinture dans ses multiples déclinaisons : l’étude, la
théorie, la pratique, l’enseignement, l’histoire, l’écriture. Pour l’analyse nous distinguerons
l’inséparable en essayant de ne pas perdre le fil rouge qui irrigue le parcours de ce “peintre,
pastelliste, lithographe, sérigraphe, dessinateur, illustrateur”. L’entrée du dictionnaire
Bénézit1, dont il fut le maître d’œuvre de 1955 à 1993, précise “abstrait”. Abstrait ou non
figuratif ? La question mérite d’être posée. Dans les Entretiens avec dix-sept peintres non
figuratifs réalisés de 1959 à 1960 et 1961 par Jean Grenier, Jacques Busse allait à l’essentiel
avec l’esprit de synthèse et la clarté qui caractérisent en permanence ses propos. “Je crois
qu’il est important dans la peinture actuelle de distinguer deux attitudes non figuratives. D’une
part, une attitude latine qui trouve son point de départ dans une réalité. Cette attitude est la
mienne. Et d’autre part la création spécifiquement abstraite où le peintre trouve en lui-même
rythmes, formes et couleurs dans un élan lyrique qui n’entretient aucune relation coupable
avec le réel. Ce serait un moyen commode de distinguer la peinture non figurative qui est la
mienne de la peinture abstraite proprement dite”2. Deux manières non mimétiques,
d’envisager un rapport au sensible, car innocente ou pendable, la peinture abstraite, y
compris dans son formalisme le plus extrême constitue un reflet particulier, conceptuel ou
fantasmé du monde. Un choix de Jacques Busse qui trouve son origine dans sa formation. Il
entre en effet à l’Académie de la Grande Chaumière dans l’atelier d’Othon Friesz en 1942. Il
2
cofonde en 1943 le groupe de l’Echelle avec Jean-Marie Calmette, Ernest-René Collot, Jean
Cortot, Daniel Dalmbert et le sculpteur Jacques Dufresne (Christiane Laran et Michel Patrix
rejoindront le collectif un peu plus tard). “Ce groupe n’avait aucune base. C’était une
rencontre circonstancielle de cinq ou six jeunes qui commençaient à peindre. C’était la
guerre”3. L’ombre portée du fauvisme constituait sans doute le seul point commun de cette
école sans disciple sinon sans maître. En 1943, Jacques Busse est envoyé en Allemagne par
le Service du Travail Obligatoire. Ses œuvres sont pourtant présentées au Salon des moins
de trente ans et au Salon des Tuileries. Dans cette période d’apprentissage, son travail
procède d’une recherche de rythmes statiques, de séquences rythmées, d’illusions
d’optiques avec un retour au néo-cubisme au début des années cinquante. “La peinture me
plaisait sensuellement, physiquement, mentalement”. À partir de 1954, il s’affirme de façon
singulière dans une dimension abstraite qu’il va mener à bien par de vastes séquences, des
séries qui doivent se découvrir dans la subtile dialectique de leurs articulations et de leurs
imbrications. Carrières (1955-1959), Hommage à Claude-Nicolas Ledoux (1959-1961).
Jacques Busse expose depuis 1957 à la Galerie de Jacques Massol (Paris). Bernard
Pingaud écrit dans le catalogue de 1963 (Busse, mode d’emploi): “Il ne veut pas charmer, il
veut construire. Construire, c’est d’abord occuper l’espace. La peinture “légère”, celle que
Busse exècre, est en général une peinture plate, à deux dimensions. Busse entend dresser
sous nos yeux un monde qui possède hauteur, largeur et profondeur. Un monde en
perspective. Construire, c’est aussi éclairer. La peinture légère se complaît dans le jeu des
couleurs : elle les juxtapose et les fait valoir l’une par l’autre. Chez Busse, la couleur, cette
ennemie numéro un du peintre (“la couleur, dit-il, c’est de la teinturerie”) se mettra au service
des formes, et les formes au service de la lumière”4. De 1961 à 1966 il réalise la Suite
Nervalienne aux dominantes sombres, et dans le même mouvement une série où se
découvrent des grandes parois rocheuses, inondées de lumière. De 1967 à 1976 le minéral
devient organique, l’abstraction prend le dessus sur la construction dans la série des
Trophées et des Gisantes avec comme point d’orgue des grands dessins au crayon qu’il
qualifie avec ironie “d’hyper-irréalistes”. Déjà en septembre 1963, à propos des esquisses de
la Sainte-Baume, il signifiait cette prise de distance en forme de doutes méthodiques.
“Dessiner, peindre la Sainte Baume, faire le portrait de la Sainte-Baume, enregistrer un reflet
des choses, pourquoi ? Quelle vanité que la peinture…”. En 1977, dans l’avant-propos du
catalogue Dessins grands formats (galerie Saint-Paul) il réitère son questionnement.
“Pourquoi répéter ? Pour être reconnu ? Je ne me reconnais moi-même que dans mon
changement”5. Suivrons la série Chromatique (de nouveau la structure et le minéral, 1977),
les suites des Quelleriades, Ecritures Colombées, (1980), Les Ecritures Forestières (1983),
les séries des Carrare, Carrarières, Marmopuzzle, Mosaïques (1985), Carracala, Zagouan
(1992), et à compter de 1993, Les séries des Damiers et Combinaisons géométriques. Au
total, une œuvre dense, rigoureusement pensée et agencée, où se distingue souvent une
“violence calculée” pour reprendre le titre d’un article de Georges Boudaille6. Car au-delà de
cette stratégie d’occupation de l’espace, ce souci permanent de retrouver la structure derrière
le visible, cette austérité revendiquée de la forme et du fond s’avoue, la passion jamais
épuisée de la peinture, de sa lumière, de sa tension, de ses infinies possibilités de
renouvellement. “La peinture peinte, tout le monde cherche à la tuer. Mais on ne l’aura pas,
la mort de la peinture”7. Dans cette lutte, Jacques Busse n’a jamais envisagé de repli frileux.
Il menait le combat sous tous les fronts avec lucidité et générosité. Après avoir enseigné la
peinture en 1962, à l’Académie de la Grande Chaumière (où il avait été lui-même élève) puis
dans plusieurs écoles des beaux-arts (Nancy, Marseille, Limoges, Dijon) il est chargé,
en1968 par le Ministère de la Culture, de la mise en place de la réforme des enseignements
3
Portrait syncopé,
huile sur toile, 46 x 33 cm, 1949
artistiques. À cela s’ajoutent ses interventions au coté de Bernard Dorival à l’Université de
Paris IV-Sorbonne, en 1972. Enseignant mais aussi historien et critique d’art, il assurera la
charge du Dictionnaire Bénézit (Dictionnaire critique et documentaire des peintres,
sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, en quatorze
volumes). Il effectuera le suivi éditorial de trois éditions jusqu’en 1999. Durant cinquante ans
il a mené à bien cette lourde tâche avec objectivité “J’ai écrit sur des peintres, des gens que
personnellement je déteste et dont je récuse le travail, mais en tant qu’historien, je n’ai pas à
me préoccuper de mes propres jugements”8. En 1996, il publie un essai théorique,
L’Impressionnisme une dialectique du regard”9 où il distingue dans l’évolution de la peinture
la représentation imitative, la représentation interprétative et l’apparition de la remise en
question “de la réalité littérale, quotidienne” pour aller “quérir la vérité vers des ailleurs
divers”10. Passionnante réflexion qui éclaire sa propre pratique qui se découvre dans
l’échange, dans une vision réinventée, une connaissance dubitative, une (re)connaissance.
La peinture comme “réinvention” (Jean Grenier)11. Jacques Busse cultivait aussi le dialogue
et l’amitié avec les peintres, mais aussi les poètes. Il occupait ainsi une position rayonnante,
dans la pleine acception du terme. Il éclairait le cœur et l’esprit. Il ne jouait pas seulement un
rôle de passeur mais mettait en œuvre une générosité heuristique, une maïeutique
fraternelle. Il aidait l’autre à prendre conscience de lui-même. Dans cet esprit, il occupera les
fonctions de président du Salon Réalités Nouvelles de 1980 à 1996. Julien, son fils, a su
prendre exacte mesure de cette personnalité aux multiples facettes “Mon père exprimait sans
réserve ni détour, ses convictions, mais il ne le faisait pas de la même manière selon les
sujets qu’il abordait. Autant, quand il parlait de littérature, de musique ou de politique, il
pouvait lui arriver d’être assez dogmatique, s’arc-boutant parfois sur des principes
4
discutables qu’il voulait croire incontestables ; autant, quand il parlait de peinture, j’étais en
revanche toujours surpris de son sens de la mesure et de la nuance, et surtout du souci qu’il
avait de rendre justice au travail de ses confrères peintres et ce, quelle que fût la tradition ou
l’école à laquelle ils appartenaient, ainsi que la nature des relations qu’il pouvait avoir avec
eux. Il lui est ainsi arrivé plusieurs fois de m’inviter à reconnaître le talent d’un peintre, que je
négligeais bêtement sans doute, et dont les choix esthétiques ou professionnels se situaient
pourtant aux antipodes des siens. Et quand j’entendais mon père dire d’un artiste, “c’est un
bon peintre”, il me semblait qu’à ses yeux cette qualité, non seulement prévalait sur toutes
les autres, mais qu’elle aurait également suffi à racheter tous les éventuels défauts de
l’intéressé, qui parfois n’en manquait pas. Aussi, puisque la peinture est une histoire de
regards qui se rencontrent, ce que je souhaiterais pour la peinture de mon père, c’est qu’on
la regarde comme il regardait celle des autres”12. Jacques Busse distingue, reconnaît,
soutient de nombreux peintres. Jean Clerté, porte ainsi témoignage de cette générosité sans
faille. Avec Jean Cortot, nous sommes en présence d’un long compagnonnage artistique,
d’une connivence quotidienne qui s’est traduite dans un long feuilleton illustré que l’un (Jean)
a consacré à l’autre (Jacques). Vustreries regroupe ainsi 150 dessins ou aquarelles
humoristiques accompagnés de textes, une séquence dessinée réalisée de 1950 à 1980. En
1997, Jacques Busse participe à l’exposition Propositions aux côtés d’Henri Cueco, Jacques
Poli, Michel Tyszblat, Jan Voss, Hugh Weiss, Sabine Weiss.13 La photographie de Jacques
Busse reproduite dans le catalogue le présente l’air sévère. Son propos sur le rôle et la place
du papier l’est moins : “La cellulose du papier n’est pas compatible avec l’huile, dont
l’évolution clinique, en cours de séchage lent, brûle et brunit la feuille jusqu’à sa destruction.
Le papier n’est apte à recevoir que des pigments sec ou à l’eau, un peu comme le whisky”14.
Cet humaniste lucide aimait trop les jeux de l’esprit, du langage de la main et du regard, pour
ne pas pratiquer avec aisance l’ironie et l’humour. Il publiera ainsi en 1998, les Propos
d’ivrogne (écrits en 1952), suivis et prolongés par des Serrements d’amour en 2003. “Sauf le
général Boulanger qui aimait pétrir sa mie…”15. Des textes ciselés, de courtes dissertations
prenant l’apparence d’aphorismes sur et à propos des vertus du vin et de l’amour. La
peinture, l’écriture, la poésie aussi, cela s’entend. Ami d’André Frenaud, Jacques Busse a
réalisé 15 lavis illustrant La Sorcière de Rome (1973) et Jean Tardieu lui a dédié un poème
inédit en 1975. “Si je voulais, par le langage, figurer à la fois la fougue et la réserve de ce
peintre, je bannirais les adjectifs. Adieu pigments, perfide attrait : je ne garderais que les
verbes, l’acte pur”. L’amour des mots l’a conduit à entreprendre, et mener à bien de 1943 à
2003, la première traduction intégrale des Chansons du Gibet (Die Galgenlieder) de Christian
Morgenstern, réputées pourtant rebelles à toute translation. Jacques Busse a réalisé, mieux
qu’une traduction, des “re-créations”16. Il manifeste en toute chose une complexité savante
qu’il met essentiellement au service de l’acte de peindre. “Motifs, thèmes, prétextes sans
importance, prélevés du hasard des rencontres, se succèdent, s’entrecroisent ou se
superposent parfois, reliés par l’identique exploitation plastique qui les fonde en peintures, au
gré de leurs combinatoires advenues des uns aux autres. Seul le pur dialogue des formes et
des techniques, où l’artiste ne renie pas l’artisan. Nulle confidence indiscrète à imposer, une
simple invite à entrer dans le jeu, dont chaque donne nouvelle provoque la diversité des
stratégies”17. La peinture comme mode d’emploi d’une vie. “Je continue à peindre parce que
c’est ma vie. Je suis peintre tout entier. Je ne vis que pour ça. Je suis heureux quand je
peins”18. L’œuvre existe, s’affirme plus que jamais telle une pratique inlassable et concertée.
La Villa Tamaris se devait de présenter une rétrospective (l’indéfini indique et assume ici un
parti pris) de ce travail qui manifeste en permanence, dans son ascèse paradoxale et son
refus de l’effet, la présence et la force de la peinture. La charge poétique qu’elle induit
5
découle de la cohérence d’un propos qui ne se réduit jamais à un simple jeu formel. La
couleur dans un emploi mesuré et distant devient servante de la forme, le tout subordonné à
la quête permanente de la lumière. L’espace est structuré par la vibration, le rythme, la
scansion. L’harmonie et le déséquilibre du chaos. Nous sommes en présence d’un labyrinthe
onirique19 où se découvre, dans l’instant et la durée, le bonheur de peindre de Jacques
Busse.
12 juillet 2015
1 / Dictionnaire Bénézit, vol. 3/14, Éditions Gründ, 1999.
2 / Jean Grenier Entretiens avec dix-sept peintres non figuratifs, Editions Calmann-Levy, 1963, p.35/36.
3 / Jacques Busse, entretien avec Natalie Mei, Area revue(s), n°1, mars 2002. Geneviève Asse, Danny Lartigue,
César, Pierre Dimitrienko ont également participé au groupe de façon plus ou moins occasionnelle.
4 / Bernard Pingaud, Busse mode d’emploi, catalogue de la Galerie Jacques Massol, 1963.
5 / Jacques Busse, Dessins grands formats, catalogue Galerie Saint-Paul, Paris, 1977.
6 / Georges Boudaille, article in La Gazette des arts n°61, 1968.
7 / Jacques Busse, entretien avec Natalie Mei, op.cit.
8 / Ibid.
9 / Editions Ides et Calendes, 1996
10 / Ibid., p. 36.
11 / Jean Grenier, op.cit. p.24 « Grâce (à l’art non-figuratif) nous ne reconnaissons plus ce que nous croyons
connaître. Nous le découvrons ou le réinventons. Quelle chance pour ceux qui craignaient que tout ne fût dit ! ».
12 / Julien Busse, in Catalogue du 59e Salon des Réalités Nouvelles, 2005.
13 / Propositions, catalogue du Centre Culturel Jean Gagnant, Limoges, 10 janvier/11 février 1997.
14 / Propos d’ivrogne, Obsidiane, 1998, Propos d’ivrogne suivis de Serrements d’amour, Obsidiane, 2003
15 / Ibid., 2003, p.70
16 / Le mot est de Jean Tardieu dans l’avant-propos du tome III, Les Chansons du Gibet comptent quatre volumes
publiés aux éditions Le Temps qu’il fait, en édition bilingue (1982, 1987, 2001,2004).
Les illustrations sont de Jean Clerté.
17 / Jacques Busse, in Catalogue de l’exposition à la Galerie du Roi de Sicile, 9 décembre 1986-24 janvier 1987
18 / Entretien avec Natalie Mei, op.cit., p. 26.
19 / Yvon Taillandier évoquait cet aspect dès 1957. « Je me demande alors s’il n’y avait pas, n’échappant au profit
d’une apparence agressive, dans ses œuvres anciennes, cette part de rêve que je trouve dans les œuvres
récentes », Fragment du journal d’un critique d’art, in Catalogue de l’exposition de la Galerie Bernard Trocmez,
Clermont-Ferrand, 2014.
Wadgassen
aquarelle et encre de Chine, 20 x 29 cm, 1943
6
Carrière grise 1
huile sur toile, 65 x 92 cm, 1957
7
Fausse sortie
huile sur toile, 162 x 130 cm, 1978 Pour saluer Chevreul
huile sur toile, 162 x 130 cm, 1979
8
Didon
dessin au crayon sur papier, 143 x183 cm, 1977
9
Quelleriade 2
huile sur toile, 162 x 130 cm, 1980
Irridation d’un jaune
huile sur toile, 146 x 114 cm, 1980
10
Variations sur Quelleriades
encre de Chine au pinceau, 76 x 58 cm, 1982
Quelleriades n°9
huile sur toile, 183 x 147 cm, 1981
11
Ecritures forestières n°14
huile sur toile, 92 x 73 cm, 1985
Dereen n°23
huile sur toile, 61 x 50 cm, 1983
12
2002 n°4
huile sur toile, 38 x 46 cm, 2002
13
Biographie
Jacques Busse, 22 décembre 1922, Vincennes - 22 août 2004, Paris. Il entre en 1942 à l’Académie de la Grande Chaumière où il devient l’élève d’Othon Friesz. Il
forme le groupe de l’Échelle avec Calmettes, Jean Cortot, Patrix, etc. En 1945, il participe au premier Salon de Mai et est membre du Comité de ce Salon de 1957
à 1970. A partir de 1958 et jusqu’à son décès il expose au Salon des Réalités Nouvelles. Il est président du Salon des Réalités Nouvelles de 1980 à 1995. Parallèlement à son activité de peintre, il mène deux autres carrières : l’une d’enseignant, d’abord à l’Académie de la Grande Chaumière puis dans différentes Écoles
des Beaux-Arts (Nancy, Marseille, Limoges et Dijon); l’autre d’historien et écrivain d’art. Il rédige de nombreux articles pour le dictionnaire des peintres Bénézit
(Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays) dont il dirigera les deux
dernières rééditions, la dernière édition étant sortie en quatorze volumes en 1999.
Expositions personnelles
1947
Galerie Michel Blin, Paris
1952
Galerie Saint Placide, Paris
1955
Galerie Lucien Durand, Paris
1957-1981 Galerie Jacques Massol, Paris
1962
Galerie Cadario, Milan, Italie.
1966 à 1991 Plusieurs expositions à la galerie Appel und Fertsch à Francfort en Allemagne (en 1966).
1967
Galerie Isogaya, Tokyo, Japon).
1971
Galerie Garibaldi, Marseille
1977
École des Beaux-arts, Angers.
Galerie Saint-Paul, Paris.)
1987
Galerie Treffpunkt Kunst, Sarrelouis.
1994-1995 Galerie Graphes, Paris.
1995
Galerie Luc Berthier
2005
Maison de la culture de Bourges.
2008
Galerie Bertrand Trocmez, Clermont-Ferrand.
2011
Arthème galerie, Paris
2014
avec Jean Cortot
Expositions collectives (sélection)
Jacques, Julien et Jeanne Busse
1967
“Dessins, aquarelle, gouaches de l’École de Paris”, exposition circulant en Hongrie, Pologne,
Tchécoslovaquie, Roumanie et Irlande.
“Le portrait”, Galerie Claude Bernard, Paris
Sélection du Salon de Mai, Cuba
“Tendances de la peinture actuelle en France”, Musée de Berlin et Hambourg, Allemagne.
Groupe, Galerie Nippon, Tokyo.
14
1968
1969
1970
1971
1972
1973
1974
1975
1976
1977
1990
Rencontre internationale de Vela-Luka, et exposition circulant en Yougoslavie. Kunstmarkt,
Cologne, Allemagne.
“Cantini 69”, Musée Cantini, Marseille.
Symposium de Roundnice-nad-Labem, Musée de Roudnice, puis Cercle des Écrivains à
Prague.
“École de Paris”, Tokyo et Nagoya.
“Peintres de Paris”, Galerie Septentrion, Lille
“Formes et Expressions Nouvelles”, centre d’art contemporain, Alençon.
“23 maitres contemporains”, salle du Septier, Salon-de-Provence.
“Groupe”, Galerie Kappa, Lille
“Sélection du Salon des Réalités Nouvelles”, Clermont-Ferrand.
“Les portes de toiles de Jean Tardieu”, Europalia, Bruxelles.
“Collections d’art abstrait du Musée des Beaux-arts de Nantes”, Musée des Beaux-arts de
Quimper.
“André Frénaud, son oeuvre, ses amis peintres”, Maison de la Culture, Amiens, puis Centre
National d’art contemporain Georges Pompidou, Paris.
“Regard 77”, Foyer du Théâtre municipal, Caen.
“Exposition du Musée International de la Résistance Salvador Allende”, Palais des congrès,
Nancy puis Palais des papes, Avignon.
“Jean Grenier, Regard sur la peinture 1944-1971”, Musée des jacobins de Morlaix
commissaire : Françoise Daniel.
Écrits de Jacques Busse
Jacques Busse au travail, vers 1965
• Rédacteur en chef du dictionnaire Bénézit (Dictionnaire critique et documentaire des peintres,
sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, en quatorze
volumes) dont il dirigea les trois rééditions successives (de 1949-1955 (deuxième édition) ; de
1969-1976 (troisième édition), la dernière étant sortie en 1999.
• Il publie en 1996 un essai : l’impressionnisme, une dialectique du regard, éditions Ides
et Calendes.
• Seul traducteur de l’intégralité des poésies Les Chansons du Gibet de l’écrivain allemand
Christian Morgenstern, publiée aux Éditions “Le temps qu’il fait” en quatre volumes, édition
bilingue.
• Comme écrivain, Jacques Busse a laissé un livre : Propos d’ivrogne (boire ou ne pas
boire c’est là la question) éditions Obsidiane, 1998.
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INFORMATIONS
EXPOSITION
Jacques Busse
Une rétrospective
10 octobre
29 novembre
2015
DIRECTION ET
COMMISSARIAT
Robert Bonaccorsi
COORDINATION
ET RÉGIE DES ŒUVRES
Monira Yourid
Mireille Rousseaud
CONTACT PRESSE
Des visuels par mail
sont à votre
disposition
sur demande à
[email protected]
vernissage
9 octobre
à partir de 18h
ouverte
tous les jours
de 14h à 18h30
sauf
les lundis et jours fériés
VILLA TAMARIS CENTRE D’ART
295 avenue de la Grande Maison 83500 La Seyne-sur-Mer - tél. 04 94 06 84 00 – fax. 04 94 30 71 89 - [email protected] - www.villatamaris.fr
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