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2" aailion
"
—
INumèro 1862
Jeudi 19 juillet 1&94
*^X%S£*m!fM!i&msf Mess*:*.
PARAISSANT TOUS LES JOURS
ABONNEMENTS
NANCY. Don.,,,.. «0. 0000. oooaooooooooooc
et VOSGES 22,
Autres départements et Étranger.....„,.„., 28
^abonnement est payahle d'avance et continue sauf avis contraire,
Bourse de Paris
Du 18 juillet 1894 (dernier cours)
Rente 3 0$
101 07 Société généra*
455 ..
3 OjO Amortiss .. 100 27 Banque ottom". 617 50
3 1{2 0i0
107 97 Pays-Autrich ..
512..
Consolidé anglais
Est
912 ..
2 3i4 0i0
101 75 Lyon
1 380 ..
Russe 1380 4 0i0. 100 40 Nord
1.795 ..
Rcisse 1889 4 0Ï0. 100 8ô|Orléans
1.465 ..
Italien 5 0(0
76 20 Ouest
1.087..
Autriche 4 0i0... 100 05 Midi
1.121 ..
Hongrois 4 ÛjO ..
98 50 Suez
2.838 ..
ïspag. Ext. 4 0\0 61 ..Panama
15 50
Portugais 3 0t0..
23 20,Omnib.de Paris 1.000 ..
Dette Egyp. 6 0$ 102 80 Gaz parisien... 1.112 ..
CHEMINS DB FER
Banq. de Franc» 3.920 .. Autrichiens...
Crédit Foncier .
921 ..Lombards
Banque de Paris 637 50 Saragosse. ...
Comp. d'Esc, n. 508 .. jNord-Espagne,.
Crédit lyonnais.
720 ..1
705..
230 ..
110 ..
95 ..
l'élégranams «ommsroia^
Chiffres fournis par la maison Bollack-Sarassin
{Bourse du commerce)
Paris, 18 juillet, 1 h. 38 soir.
Avoine, 100 kilog.: courant, 22 fr. 65 ; quatre
dermers, 16 fr. 90.
1 lé, par 100 kilog. : courant, 19 fr. 15 ; quatre derm'ers, 19 fr. 15.
Farines, douze marques, par sac de 150 kilogr. : courant, 42 fr. 90 ; quatre derniers, 41
lr. 25.
Huile de colza, par 100 kilogr. ; courant, 46
tr. 75 ; quatre derniers, 47 fr. 25.
Alcool, courant, 31 fr. 75 ; quatre derniers,
32 (r. 75.
Sucre, par 100 kilogr. : courant, 32 fr. .. ;
quatre d'octobre, 30 tr. 25.
LÊOM
j
et une femme convaincus d'anarchisme. Ces
findividus ont été transportés dans un omnibus,
eescorté de gendarmes à cheval, à la maison
d
d'arrêt
d'Avignon.
Le parquet de Nîmes a envoyé aux parquets
dde son ressort des instructions sévères, afin
n
que
les gens signalés ne soient pas perdus de
*
vue.
Paris, 18 juillet, 2 b. 30 soir.
„ BERNE. — Le conseil fédéral a ordonné
1
l'expulsion
de l'anarchiste italien miliReano, déjà expulsé de France
en
c
1
1892.
— Havas.
â
ti
tant
La carte à payer
Le
préfet
du
Rhône a transmis au ministre
i
fde l'intérieur les demandes d'indemnités forï
mées par les Italiens lésés dans les incidents
9qui ont suivi l'assassinat de M. le président
c
Carnet.
Le chiffre des indemnités réclamées s'élève à
<]deux
millions.
Une commission d'experts sera chargée d'api
précier
la valeur de chaque réclamation.
L'impôt sur les revenus
Dans la séance qu'elle a tenue mercredi au
E
ministère
des finances, sous la présidence de M.
r
R.
Poincaré,
la commission de l'impôt sur les
j
revenus a entrepris l'étude des revenus prover
des propriétés non bâties qui constituent
1nant
la cédule B.
Après avoir entendu un discours de M. Kergall
en faveur de la suppression du principal de
j
la
contribution
foncière, et des répliques de
,
MM. Boutin, Delombre, Boulanger, Coste et
Neymarck, concluant au maintien de ce principal, la commission a décidé, par 15 voix contre
1, qu'il lui paraissait nécessaire de conserver à
l'impôt foncier son caractère d'impôt d'Etat.
Le directeur général des contributions direc-•
tes a ensuite exposé ses vues sur les procédés>
susceptibles d'être employés pour l'évaluation1
des propriétés non bâties qui va être entreprise;
en vertu du projet de loi sur les contributions5
directes actuellement en cours de discussion.
La commission a approuvé en principe la méthode proposée par M. Boutin.
RÉDACTION
i
Rue Saint-Diziers 51, â NANCY
&
sortie du puits. L'explosion a tué huit nègres et
een. a blessé cent cinquante.
Chicago. — M. Debbs et les autres meneurs
(1 la grève sont poursuivis pour entrave à la
de
i;
liberté du travail.
„ La caution demandée étant de 3,000 dollars
c les iiicnlpss ne pouvant la fournir, il a été
et
procédé à leur arrestation. '
P
* ' Le travail a repris dans quatre grandes poteries de Wheeling.
M. Debbs, interviewé dans sa prison, a dén
claré qu'il avait refusé la garantie qui lui était1
demandée parce que, dit-il : « Nous voulons
s
savoir
quel sera le sort d'une victime sans
argent
a
et sans influence.
« Notre désir n'est pas d'être considérés com-.
me
, dos martyrs, mms nous maintenons le droit
de conseiller aux ouvriers de réagir contre
S
l'avilissement et l'oppression. »
Caserio devant les assises
Paris, 18 juillet, 10 h. 48 soir.
LYON. — La chambre des mises en acc
cusation
a examiné le rapport de M. le:
Paris, 18 juillet, 2 h. 30 soir.
Aujourd'hui, il a été distribué à la
Chambre vingt-sept amendements, des dé-\
putés socialistes, à la loi contre les menées1
anarchistes. — Havas.
Les anarchiste»
La préfecture de police de Paris a reçu ces
jours derniers plusieurs mandats de divers parquets de province pour rechercher et arrêter■
certains compagnons ayant fait l'apologie de
l'assassinat de Carnot et ayant professé des
théories anarchistes.
Les agents de la brigade des recherches se1
sont mis immédiatement en campagne, mais1
leurs perquisitions n'ont donné jusqu'ici aucun
résultat.
On n'a trouvé qu'un seul des compagnons;
indiqués par les parquets ; c'est un nommé Juless
Hersart, vingt-cinq ans, sculpteur, né à Nantes5
qui, dans cette ville, s'était rendu coupable des
faits qui lui sont reprochés.
Il a été arrêté à son domicile, 86, rue dei
Charenton, à Paris.
Avignon, 18 juillet. i
Il résulte des divers rapports drossés par lat
police et les commissaires de tout le Midi que5
\
le foyer le plus important de l'anarchie se trouve de Romans à Beaucaire.
Dans l'arrondissement d'Apt on compte beaucoup d'anarchistes ; Villeneuve-lès-Avignon*
vient, d'après la statistique, en quatrième lignee
comme importance de localité.
On vient d'arrêter à Cavaillon neuf hommess
( Suite)
Qu'on dise que la loi projetée est nécessaire
et que si elle peut gêner la presse, celle-ci
ayant largement abusé de ses privilèges n est
pas intéressante, très bien ! Mais il serait puéril de prétendre qu'on n'est pas en présence
d'une loi d'exception. — Du Courrier du Soir,
journal à tendances officieuses :
« On se montre assez généralement étonné de la
décision prise par le conseil des ministres en ce qui
concerne la limitation de la durée de la loi sur les
anarchistes.
Jusqu'au dernier moment, bien que le ministre de
la justice eût combattu cet amendement devant la
commission, on avait cru que le gouvernement se
bornerait à se prononcer contre tout projet de limitation, mais ne poserait pas sur ce point, d'ordre
secondaire, la question de confiance.
Le cabinet en a décidé autrement, mettant ainsi
quelques-uns de ses partisans dans un assez grave
Mais les dispositions de la Chambre sont telles
que l'on peut prévoir que le gouvernement obtiendra gain de cause, comme sur.le principe même de
la loi avec une majorité moindre toutefois.
Peut-être aussi acceptera-t-il de se rallier à un
amendement transactionnel étendant la durée audelà des limites proposées et en reportant le terme
à l'expiration de la législature actuelle. »
• •
Un partisan déterminé de la loi, \& Journal
des Débats, ne nie pas la graVite des mesures
demandées et il déclare, comme le Courrier du,
Soir, que le gouvernement aurait tort de ne
—
ïi^m,
l' Admfnietj'î.tfcîEo
Adresse télégraphique : EST-RÉPUBLIO'VIN-N'ÂHC'tfo
Discours du ministre de la justice
CHAMBRE DES DÉPUTÉS.— Séance du 16 juillet.
— Sur l'amendement de M. Emile Rey à l'ar77
ticle 3 des contributions directes demandant
Q1 les contingents départementaux de la conque
tr
tribution
personnelle-mobilière soient fixés en
p]
principal et centimes additionnels généraux,
p<
pour
1895, proportionnellement à l'ensemble
d,
des
valeurs locatives imposables de chaque dé.
D
partement.
(Repoussé par 329 voix contre 139.)
^'
M. Brice s'est abstenu ; M. Mézières est
a
absent
'
par congé ; nos autres députés ont voté
1
pour.
P
Sur l'amendement de M. Cornudet à l'article
3 des contributions directes ainsi conçu :
3
CHAMBRE DES DÉPUTÉS
Séance du 18 juillet
La séance est ouverte à 2 h. 20, sous la préssidence de M. Burdeau.
Les tribunes publiques sont bondées.
Le projet de loi contre les anarchistes
M. Goblet reproche au rapporteur d'avoir négligéî
av
avons
A
M. Guérin monte à la tribune.
Je demande à la Chambre de voter le projet quee
a(
nous
lui présentons, dit-il, et cela dans le but d'as-,.
su
surer au pays la sécurité dont il a besoin.
y On demande où commence et où finit l'anar-•chie. Nous savons tous où elle finit. L'anarchie,h
dit un anarchiste, c'est le revolver pour la police,
\i
la corde pour le patron, la guillotine pour le bourgeois.
l
Plusieurs voix. — Vous l'avez condamné, cet
s
anarchiste !
M. Guérin. — Oui, à trois ans de prison.
Les mêmes voix. — Que voulez-vous de plus ?
MM. Pourquery de Boisserin, Boissy-d'Anglas,
s,
/j
Rouanet et plusieurs autres sont rappelés à l'ordre.
n
(Violentes protestations couvertes par les applaudis3
sements du centre.)
st
M. Guérin. — Nous voulons une loi plus sévère,
3;
p]
plus rapide, ne laissant rien à l'arbitraire, définisg.
s;
saut les cas, édictant les pénalités. Cette loi ne peut
vt
èl
être assimilée à une loi de sûreté générale, ce n'est
3t
p une loi d'exception ni de réaction, elle ne porte
te
pas
m
pas atteinte à la liberté de la presse. (Exclamations
1S
à,à gauche.)
Un député disait dans les couloirs qu'il voletait la
leloi, non seulement comme député, mais surtout
at
Q
comme journaliste. (Bruit.)
Le ministre cite un extrait du Parti socialiste.
5
JJ
™
L'abondance des matières nous oblige â ajour-
n<
ner notre article de tête.
Votes de nos représentants
« La contribution des portes et fenêtres est supprimée.
p
« Elle est remplacée, à partir du 1-- janvier 1895,
1
P
par
une taxe représentative calculée sur le revenu
11
net qui sert de base à la contribution foncière des
Ppropriétés bâties et assise, comme cette dernière
contribution, par voie de quotité.
c<
« Le taux de la taxe représentative de la contrib
bution
des portes et fenêtres est fixé en principal,
ppour 1895, à 2,30 p. 100 du revenu net spécifié cidessus.
d
« Toutefois, les maisons d'un revenu net imposab de 80 fr. et au-dessous ne seront assujetties qu'à
ble
M. Pélletun. — Nous Ueiliaudona lo huio oloo.
b demi-taxe.
la
« La taxe représentative est due, saui les excer>
M. Lavy. — Vous avez condamné le rédacteur.
tions
ci-après, pour tous les locaux assujettis à la
M. Lavy est rappelé à l'ordre.
t
foncière des propriétés bâties. (ReM. Des forges. — Citez-nous des cas que vous ne contribution
c
p
poussé
par 2&3 voix contre 201.)
pouvez
poursuivre?
f
lt
M. Guérin.— L'article 2 ne constitue pas une attteinte à la liberté de la presse ; nous ne proposonss" j MM. Brice et Chapuis se sont abstenus ; M.
^ Mézières est absent par congé ; nos autres déppoint une dérogation au droit commun, nous penont voté contra.
ssons qu'à un délit de droit commun, il faut appli- putés
I
Sur la prise en considération de l'amende*
q
quer
le droit commun.
;lé ment
de M. Brincard à l'article 3 des contriM. Cunéo d'Omano, qui interrompt, est rappelé
1
àà l'ordre.
1butions directes demandant que la taxe perM. Brisson.— Vous ne pouvez appliquer le droit
Dit ssonnelle soit supprimée et que le contingent
c
commun
à un délit de presse. (Bruit au centre. —
— jpersonnel mobilier soit réparti entre les contri1
Applaudissements
à gauche.)
buables suivant l'importance de leur loyer.
M. Guérin. — Les lois votées par le Parlement ,
ssont incomplètes, elles contiennent des lacunes que, (Repoussé par 274 voix contre 198.)
^_
MM. le comte d'Alsace et Chapuis ont voté
1
nous
voulons faire disparaître ; la loi que nous pro- pour;WM.. Brice et Viox se sont abstenus ; M.
j
posons
permet la poursuite de l'excitation à la proro 1
\
les •Mézières est absent par congé ; nos autres dévocation
à laquelle se livrent certains conciliabules
E
anarchistes qui se réunissent en lieux privés, les ]pûtes ont voté contre.
«émissaires qui servent d'intermédiaires entre les diflifSur la disposition additionnelle de M. Rameau
l
férents
centres d'anarchie.
;aux contributions directes ainsi conçue :
L'individu qui se dira anarchiste ne tombera pas
7 « À partir du 1er janvier 1895, l'évaluation du re«sous le coup dé la loi; nous voulons atteindre l'or-,
or
: yenu imposable des terrains enlevés à la culture
;ganisation auarchique.
,c_ pour le pur agrément, tels que parterres, pièces
Sur 350 arrestations opérées, le Jiage d'instruc^ d'eau, avenues, parcs, etc., sera portée au taux de
1tion dut relâcher 320 anarchistes, qui cependant
m
cinq fois celui des meilleures terres labourables de
;avouaient appartenir à l'anarchie,
En supprimant la publication des débats, nous
1US la commune, sans toutefois que le contingent de
cette commune puisse être augmenté à l'occasion de
vouions
priver les compagnons anarchistes de leurs
ars
cette nouvelle évaluation ». (Repoussé par 292 voix
smoyens de propagande,
]e contre 199.)
La nouvelle loi est d'autant plus nécessaire que le
péril grandit tous les jours ; la Chambre nous aideieMM. le comte d'Alsace et Chapuis ont voté
lle
ra à débarrasser le pays de cette secte abominable.
- pour; M. Brice s'est abstenu ; M. Mézières est
(Applaudissements au centre),
. absent par congé ; nos autres députés ont voté
M. Denys Cochin proteste contre l'idée de soustraire le criminel au jury pour l'envoyer devant les tri- contre.
Sur l'ensemble du projet de loi relatif aux
bunaux correctionnels.
M. Delaporte lit en son nom et au nom d'un cerBr_ contributions directes et taxes y assimilées,
aut ;• (Adopté par 427 voix contre 42.)
tain nombre de ses amis une déclaration expliquaut
pas" avouer ce qu'a de redoutable la faculté laissée de Bruxelles à son journal un curieux article1 bre ou de la presse se sont accouplés avec les plu?
dégradés des parlementaires, avec les Burdeau, les
dont voici quelques passages :
Roche, les Rouvier ; ils ont réhabilité pour leur
« Avec la loi actuelle, on se propose simple ment plaire, la concussion et l'escroquerie, et, après s'être
de recommencer ce qui a réussi après la Commune, vautrés dans la même boue, ils seront emportés
de reléguer des Français, sous prétexte d'anarchie, demain par la même tempête ».
se moque de nous lorsqu'on \knt nous dire qu'il afiu'de mettre â leur place des juifs chassés de Rus
s'agit de crimes ou de délits d'opinion. L'incendie sie et de nouveaux juifs allemands qui, selon leur
et le meurtre n'ont jamais été une opinion, et le habitude, cumuleront l'espionnage et le vol.
Les grandes manœuvres ea 1894
Les inquisiteurs d'autrefois n'avaient pas des vifuit d'y pousser et d'y provoquer ne l'est pas daDu Figaro :
vantage. La liberté de la presse n'a ici rien à voir. sées si honteuses. Ils brûlaient celui qui pensait
mal en même temps que l'écrit dans lequel était
« La programme des manœuvres est définitiveAussi ie vote final ne nous semble-t-il pas dou- formulée l'hérésie, et ils jetaient le cadavre au vent ment arrêté. Nous n'aurons plus, comme les précéafin
qu'aucun
germe
mauvais
ne
pût
subsister
dans
teux, et lo seul conseil à donner au ministère est de
dentes années, un seul spectacle militaire à grand
ne pas exiger de la Chambre au-delà du nécessaire, l'atmosphère.
orchestre ; il semble qu'à cet égard les manœuvres
Cela n'était pas organisé dans des banques juives de l'an dernier aient comporté un enseignement dune lut ce que dans la durée de la loi, car il ne l'obtiendrait qu'à ses dépens. Les Chambres peuvent se par des Reinach, des Puybaraud et des Scbrameck. rable.
soumettre à certaines exigences, mais elles n'ou- Cela se passait en plein midi, au bruit des musiques
On a fini par s'apercevoir que les manœuvres d'apblient pas la violence qu'on leur a faite et elles n'ont au champdes hymnes, avec de grandes flammes, qui parat, qui sont suivies de près par les missions mimontaient vers le ciel.
que trop de moyens de le manifester. »
litaires étrangères, n'ont rien de commun avec la
Les intentions étaient certainement bonnes, mais préparation à la guerre et qu'elles n'offrent aucun
l'œuvre était mauvaise, puisque Dieu ne l'a pas bé- avantage pour l'instruction des troupes. Il suffirait,
nie et qu'après avoir tout fait pour réussir, les en- pour le démontrer jusqu'à l'évidence, de rappeler
LE CAS DE M. DRUMQNT
nemis de la liberté humaine n'ont pas réussi.
cet incident réellement comique : Sur l'ordre du géRaspail — lisait-on hier dans les Débats roC'est le 15 juin 1520, si ma mémoire est exacte,
re
ses _ découvrait partout des jésuites, M. Dru- que fut promulguée la bulle qui condamnait 41 pro- néral Billot, les escadrons de la l division de cavalerie et de la troisième brigade, éche onnés entre
mont voit partout des juifs :
positions de Luther. Luther mourut au mois de fé- Gisors et Chars pour garder le cours de l'Epte et la
vrier 1516. — En 1GC3, la moitié de l'Europe était voie ferrée de Paris à Dieppe par Pontoise, étaient
« Ce sont eux qui tiennent maintenant la fameuse protestante. L'idée avait vaincu.
brusquement^'Concentrés à Chars, au mépris des
èpée dont la pointe menace le inonde. Le sémitisme
Croyez-vous sérieusement qu'une bande d'escrocs, conventions stratégiques, et tout simplement parce
trouble ses jours et haute ses nuits.
de chequards, de pots-de-viniers, de panamistes,
Si la Chambre s'apprête à voter une lor contre les puisse faire, à la fin du dix-neuvième siècle, ce que qu'il fallait à tout prix combiner une action resanarchistes, c'est uniquement pour être agréable à n'ont pu faire des hommes d'une admirable vertu treinte, avec charges brillantes, pour le régal de
d'ajouter qu'en 1892
ces implacables sémites et leur permettre de se ven- comme Torquemada, ou des soldats héroïques com- nos hôtes. Est-il nécessaire
déjà, tandis que les 9- et 12- corps se mesuraient
ger. Caserio n'est qu'un prétexte ; ce n'est pas con- me le duc d'Albe ? »
dans les plaines du Poitou, notre 6- corps et nos ditre 'les lanceurs de bombes, les assassins et leurs
complices qu'on légifère, c'est contre M. Drumont.
M. Drumont continue sur ce ton da vision- visions de Toul et de Saint-Mihiel expérimentaient,
Israël tout entier à sa proie attaché, s'acharne con- naire ses rapprochements historiques, puis . il seules, les nouvelles formations de combat ?
Supprimer les manœuvres de corps d'armée contr»
tre celui dont il a juré la perte, et le Parlement do- conclut :
corps d'armée, il n'y fallait pas songer; elles four
cile se fait l'instrument des douze tribus.
« Quel beau rôle auraient pu jouer les catholiques nissent au gouvernement l'occasion de déployer à
La loi qu'on discute vise M. Drumont et les prêtres par surcroît. Dénoncés par les fils d'Abraham, en réclamant la liberté des opinions et des croyan- l'égard des représentants officiels des armées étranils verront les fils de Jacob, qui peuplent les tribu- ces pour les autres comme pour eux, en dressant gères, une fastueuse hospitalité ; puis, le chef de
naux les condamner dans l'ombre et les étrangler tribune contre tribune. Pour triompher, ils n'au- l'Etat y passe en revue non plus seulement les barésolument sans même lenr laisser la satisfaction raient eu qu'à se lancer dans la mêlée, à élever bien taillons, les escadrons et les batteries de l'armée
haut le crucifix, à montrer le Christ à tous ces dé- active, mais les réservistes et même les territosuprême d'une protestation publique. »
sespérés auxquels l'idéal manque plus encore que le riaux. Sans doute aucune de ces revues n'a eu le
1
Comme pour justifier cette spirituel e criti- pain.
pittoresque, ni l'attrait de celle qui fut passés, en
oue de sa manie, M. Drumont vient d'envoyer | Au lieu d'agir ainsi, Las cathv li jues de la C'iam- 1875, à Vincennes, par le maréchal de Mac-Mahon,
pas accepter qu'on limite le temps pendant lea un tribunal correctionnel de prononcer la relégaHevue îles journaux-- quel
ces mesures seront applicables :
ition d'un condamné comme accessoire à la peine
« Le rapporteur, M. Lasserre, a déjà pris la pa- principale. Mais quoi '. Nous avons affaire à une
Parus à Paris merersli matin
role. Il s'est un peu avancé en assurant qu'il ne s'a- bande de criminels plus audacieux dans leurs attengissait pas d'une loi d'exception. Mieux vaudrait re- tats et plus heureux que tous leurs devanciers. On
Là LOI EN DÉBAT
ctmh h
po
pourquoi
il votera contre le projet.
Par 320 voix contre 187 le scrutin public à la
tri
tribune avec appel nominal demandé p.,r les radica
eaux
socialistes est repoussé ; le v»te sur ia clôture
a 1lieu par scrutin à la tribune.
La discussion générale est close par 253 voix contre
tr< 101.
M. Charles Dupuy demande la déc'r-ration d'urge
gence
qui est votée par 279 voix f ontre 167.
M. Vaillant dit que la loi proposée ne fera qu'irrit
riter et rendre plus redoutables les naines socialis
listes.
Le passage à la discussion des articles est voté
pa
par 289 voix contre 162.
Suite de la discussion à jeudi. La séance est
le"
levée.
INFORMATIONS GÉNÉRALES '
La loi contre les menées anarchistes
30
20
à la
] correctionnelle ; voilà vingt-trois ans que nousi
la liberté de la presse pour le bien de la République et c'est vous, nouveaux venus dans la Ré-p
publique,
qui demandez de détruire notre œuvre ?
Q
ja
Jamais
! (Applaudissements à l'extrême gauche).
Que le gouvernement prenne garde aux haines3
qu'il
qu va faire naître ! Où commence l'anarchie ?
Poursuivra t-on les Débats et le Soleil oui pu1
un article contenant la provocation directe ?
J»blient
1 Non, et on aura raison, mais si on ne poursuit pass
ceux-là, on ne peut poursuivre les autres sans faire3
de l'arbitraire.
C'est parce que je veux un correctif à cet arbitraireH
qu je demande que le jury continue à connaître deB
que
ce délits. Le jury est pour le gouvernement une ga;ces
ra
rantie contre ses propres excès.
En terminant, M. Goblet s'adresse à tous les réu
publicains
et les supplie de ne pas renier la liberté,
E
dee se contenter des lois existantes pour réprimer
le
les
actes abominables; mais le mal est plus profond,
JJ.'
il est dans les idées, et le remède n'est pa s dans laa(
re
répression,
mais dans les réformes démocratiques.
(Applaudissements
d'une partie de la gauche et à
[*
l'extrême gauche.)
juge
Benoist qui conclut au renvoi de CaJ
&
serio
devant la cour d'assises. Le dossier•
f l'affaire a été immédiatement remis aul
de
conseiller Breuillac qui présidera les pro-_
chaînes assises. — Havas.
cde
RÉCLAMES (3« page) 000000000 = 00 = 0000
ANNONCES (4« page)..0.00000000.o»cc
Peur toute autre pubiicités s'adresser a
sI
fournir les explications néoessaii es.
Il faut que lui ou le gouvernement dise catégori-t ment que les lois en vigueur sont insuffisantes,•
que
'Il n'est pas permis de croire que les lois sur la près-sa
; sont insuffisantes, car les seuls journaux qui es-!sayaient l'apologie du crime ont disparu. Le gouvernement les a supprimés.
Le Parlement a voté trois lois qui devaient four-'1,
:nir
toutes les armes nécessaires. Une de ces loiss
permettait au gouvernement de renforcer la poLes tremblements de terre en Turquie
i lice.
Où sont passés les 800 000 fr. votés à cet effet?
Paris, 18 juillet, 2 h. 35 soir.
Rien ne manque au gouvernement pour atteindree
CONSTANTINOPLE. — Une nouvelleà
les actes individuels ; mais cela ne suffit pas,i,
secousse de tremblement de terre, de brè- tous
On veut punir la provocation même m di-ive durée, mais forte, a été ressentie au- parait-il.
recte, ni publique. C'est un délit nouveau que nous
is
jourd'hui à midi, après quatre jours de3 nous refusons à reconnaître.
trêve. — Havas.
Le ministre de la justice devra s'expliquer sur laa
disparition des mots « provocation directe » du texte
te
Arrestations au Maroc
qu'il propose aujourd'hui.
M.
Goblet.
—
Jamais,
à
aucune
époque,
le
gouverrOn télégraphie de Mequinez que l'ancien
.' nement n'avait imaginé de créer le délit de provo>
grand-vizir et l'ancien ministre de la guerre ont* cation indirecte non publique,jamais on n'a imaginé
ié
été "arrêtés et emprisonnés.
de confondre la vie publique avec la vie privée.
sOn assure qu'ils avaient soudoyé des émeu-[' (Applaudissements à l'extrême gauche.)
tiers pour assassiner le sultan et le nouveauu
Le ministre de la justice a déclaré devant la com1,t mission qu'il poursuivrait non seulement l'auteur
grand-vizir au moment où ceux-ci se rendraient
IV
de la lettre anarchiste, mais aussi celui qui l'aurait
it
à la mosquée pour prier.
reçue. (Rumeurs.)
Grève aux Etats-Unis
M. Guérin.— Nous voulons poursuivre seulement
it
l'auteur de la lettre et non celui qui la reçoit.
Missoula (Etat de Montana),
M. Goblet. — Mais cette lettre a un caractère pri'iUn train du Northern Pacific, venant dee vé ; déférer son auteur à la justice, c'est violer la
l'Ouest, approchait de la ville lorsque tout à libertéiudividueile ; la loi nouvelle est une loi d'exxcoup la locomotive fit éclater une cartouche dee ception et de réaction, c'est une loi politique. (App. plaudissements à l'extrême gauche. — Protestations
is
dynamite placée sur la voie.
La locomotive fut mise hors d'état et le \va- -' au centre.)
En réalité, la loi est faite contre la liberté de la
gon-poste fut également endommagé ; les auK
parole et de la presse. Ne voyez-vous pas que vous
is
très voitures, qui étaient bondées de soldats et
>* rapprochez ainsi les crimes anarchiques de la polilil~ j tique ? (Interruptions.)
de voyageurs, ne furent pas atteintes par l'explosion.
Voix au centre.—Vous faites de l'anarchie une
ne
5t opinion politique?
Ce train était le premier venant de l'Ouest
M. Goblet.— Mais Proudhon et Ranc l'ont pensé: à
qui arrivait depuis seize jours.
U certaine époque !
Les grévistes expriment leur indignation au
L'orateur constate que les délits anarchistes iront
nt
sujet de cet attentat.
en correctionnelle, tandis qu'en vertu du code pénal
rai
Hasilston (Pensylvanie). — Les mineurs en
>0 certains délits de même nature continueront à aller
er
grève, remplacés par des nègres, ont fai.t éclaa- en cour d'assises. (Applaudissements.)
Mais c'est surtout la presse qu'on veut soumettre
ter deux cents charges de poudre de mine à la
re
TÉLÉGRAMMES !
ET
à
ADMINISTRATION
INSERTIONS
CSQTJLE^^FM
—
—
MEDRTHE-ET-MOSELLE, MEUSE
ACTION'S
Rédacteur en chef :
30 fï. ptî ÏSio
connaître ouvertement le caractère de la loi. C'est
une loi d'exception, et il serait fâcheux qu'elle prît
dans nos codes une place définitive. Mais il y a des
moments où les lois de ce genre sont légitimes, indispensables, inévitables. Tout ce qu'on peut demam
der alors aux amis de la liberté, c'est de ne pas les
perpétuer au delà des néc3ssités qui les ont imposées.
M. Lasserre, en terminant son discours, a eu parfaitement raison de constater que la situation était
grave, et que nous n'étions pas dans des temps ordinaires. Cette affirmation a soulevé à l'extrême
gauche des protestations bruyantes : cependant, on
nous permettra de dire que, sans parler de tant
d'antres attentats, il n'est pas ordinaire en France
qu'on assassine le chef de l'Etat. La tentative même
de ce crime odieux est plus rare sous la République
que sous la monarchie, et, depuis 1870, nous nous
étions habitués à le croire impossible. Le coup de
poignard de Caserio nous a cruellement détrompés.
En présence de cette tragique évidence, est-ce que
le gouvernement pouvait s'abstenir et ne rien faire?
Pouvait-il se reconnaître armé de tous les moyens
de prévenir le crime, alors que ces moyens s'étaient
trouvés impuissants ? Pouvait-il accepter d'avance
la responsabilité de l'avenir, quel qu'il fût? Il ne
l'a pas cru, et nul autre ne l'aurait cru à sa place,
Si la Chambre a une opinion contraire, si elle estime que le gouvernement est suffisamment armé, si
elle veut accepter pour elle-même la responsabilité
de tous les événements qui risquent encore de se
produire, elle le dira, et le pays sera juge. Mais
nous ne lui conseillerons pas de prendre cette attitude et d'en assumer en bloc toutes les consôquen
ces. On lui a présenté une loi qui n'est peut-être
pas parfaite. Qu'elle soit dure, rigoureuse, exceptionnelle, oui sans doute.
11 y a eu beaucoup d'exagération dans les critiquas de MM. Pourquery de Boisserin, de Ramel et
Brisson, mais il.y a eu aussi une certaine part de
vérité. Il faudrait renoncer à notre raison pour ne*
1
■
■
■
H) mlliOT
à Longuyon, par 19 versements : 4.006 fr. ; à
îpaul Iohmann, id.; Louis Lièvre, de Blâment -, Fer- à
I
Chambley,
par 7 versements, 3,048 tr., a vuie
LndMaS'de
Nancy;
Eugène
Mandois,
d'Eperh;
pour les jours de fêtes ou de cour P£
thique président est M. Mérillon, avocat général à extraordinaire,
extra
rupt
par 3 versements, 115 fr.; à Audun-leC
ns
M. Brice s'est abstenu ; M. Mézières est ab- tbic
ses, eetc.
nay (Marne); Paul Maujean, de Nancy ; Paul Mou
la cour d'appel de Paris, ne saurait être trop en- ses,
r
Saïi,
par 8 versements 2 665 fcjà Conm
sent par congé ; nos autres députés ont voté la
«
La commission a fait bon accueil à cette pétition ; \ na
gfnet, id.; André Nicolas, id.; Jules Nive e , id
couragée.
Le tir et la marche, voilà ce qui doit remLa
c< u
Ro
flans,
par 5 versements, 2.141 fr.— lotai . par
SrPeignier,d'Essey-les-Nancy
;
Louis
Rolland
pour.
?
elle
l'a
renvoyée
au
ministre
des
finances
avec
un
gi
placer le maniement d'armes qui fatiguait sans elle 1
favorable.
Y
de1 Creuc (Meuse); Lucien Rouget, de Vaux-sous- 192 versements, 45,956 fr.
M. le comte d'Alsace déclare qu'il a été porté ^
beaucoup de profit les élèves de nos lycées et collé- avis
avis très
1
, .
de
Aubi-ny
Haute-Marne); Emile. Royer, de Foug
™Remboursements : a Briey, par 51 rembourpar erreur comme s'étant abstenu dans le scru- ges.
n-es Mais il ne suffit pas de se présenter dans un
Le nouveau groupe scolaire
^
Fmi P sandré de Nancy; Louis Thouvemn, id.; sements,
*
29,909 fr. 38 ; chez les percepteurs,
et de brûler 10 cartouches devant une citin sur l'amendement de MM. Dutreix et Cha- concours,
con
Mercredi,
à trois heures de l'après-midi, a eu lieu El
GÏ M. id.iilenriW.tria, de Metz ; ser
e
par
2 remboursements, 2.432 fr 74; a Longer
ble
à
200
mètres.
Le
tir
exige
une
longue
étude.
,
M
ronnat à l'article 1 des contributions directes, ble
à l'hôtel
de ville l'adjudication au rabais des travaux Maurice
Q;
a
n
Wild, de Nancy; Louis Wittmann id
pai
Celui qui a le coup d'œil doit acquérir le doigté, à exécuter
1 <
et qu'en réalité il avait voté contre.
Ceb
pour la construction d'un gioupe scolaire M Deuxième ordre. — MM. Georges Barth, de wy, par 30 remboursements, 17,067 fr. 39 ; à
l'art
l'ar si délicat de corriger l'influence du vent et bien arue de l'Equitation.
wy
Longuyon, par 7 remboursements, 7,099 fr.
rue
Schwindratzheim (Alsace) ; Georges Biedermann de
notions encore.
°
Lo
CHAMBRE DES DÉPUTÉS. — Séance du 17 juil- d'autres
d'aï
61 • à Villerupt, par » remboursement, .,...
Ont été déclarés adjudicataires :
Se
Pfaffenhofen
(Alsace);
Emile
Bloch,
de
Nancy
,
Il faut savoir se familiariser avec les coups de
0°
61 U; à Audun-le-tloman, par
let. — Sur le crédit de 5 millions (exercice
II
l^
fr
5 remboursee lot, terrassements et maçonnerie : M. Maltard, pj
Loo
s
Buisset,
de
Frondes
(Haute-Marne)
;
Jeau
Che* , de 9 fr. 66 ; 2« lot, charpente : M. Monier, u
1894) pour constructions navales. (Adopté par feu
feu des voisins qui, au début, énervent le tireur no- rabais
rier de Blainville ; Charles Christophe, de Morhan- ments, 1.650 fr. »»; à Chambley, par . remvice( et le font appuyer sur la détente malgré lui. raba
>
e
rabais
de 16 05 ; 3 lot, menuiserie : M. Mienville, ge Lorrame) ; Jules Dagnaux de Dieuze (Lorraine) me
423 voix contre 33.)
™
boursement, ... fr. ; à Conflans, par 5 remTout ceci ne s'acquiert pas en un jour. C'est en for- ra
°al de 16 ; 4e lot, couverture : Société de Mont- g<
rabais
MM. Brice et Mézières sont absents par con- géant
^ qu'on devient forgeron ; c'est en brûlant beau- '. rabai
Henri Deny, de Lunéville ; Paul Dory, de Metz
DO
boursements,
1,615 fr. »».—Total : par 100 remchanin,
rabais
de
27
70
;
5e
lot.
plomberie
:
M.
RaH
c
ian
René Dumont, de Nancy ; Charles Eisele, de Feue- boi
gé ; nos autres députés ont voté pour.
*coup
i
QU de cartouches qu'on devient tireur.
boursements,
59,774
fr. 12.
phaël
Pérot, rabais de 22 ; 6e lot, serrurerie : M. trange
R
(Lorra ne) ; Eugène Fésert, de Nancy ; Emile bol
Sur le projet de loi portant suppression de
Les
jeunes gens de nos lycées et collèges devraient phae
L
Gigleux, rabais de 27 30 ; 7e lot, plàtrerie : M. Hen- F?gu
tr geî; de Nancy; Georges. Fischer, de^ Nancy ;
Eply
trouver
dans
le
tir
une
agréable
et
utile
distraction.
Gigk
l'impôt intérieur sur les huiles minérales, troi
ry, rabais de 18 25 ; 8» lot, peinture et vitrerie : M. Paul
F:
Garland, de Château-Salins Lorraine) ; CharL'orage tombé, le 14 juillet, sur le territoire de
Elle doit être très en honneur dans les lycées de ry, r
(Adopté par 454 voix contre 12.)
Ell<
rabais de 27 50.
P;
Tes
Gogelein,' de Fénétrange (Lorraine) ; Horace la I commune d'Eply a fortement endommagé les
Paris, si on en juge par les succès remportés au Lenoir,
Lenc
le
MM. Brice et Mézières sont absents par con- Par
Hurm de Nancy ; Léon Iohmann, de Nancy ; G a- plantations
la
Plan monumental de Nancy
championnat
de
1894.
Le
lycée
Janson-de
Sailly,
de tabac situées au lieu dit « les Cargé ; nos autres députés ont voté pour.
cha
e
brT
Lâchasse, de Nancy ; Louis Lardenois de p
a
par
rières-de-la-Cave
». Les dégâts s'élèvent à environ
ar exemple, est classé 6 avec 82 balles 442 points ;
Dans
le
courant
du
mois
prochain,
notre
ville
va
^
n
e
e
e
e
us
Sur le renvoi de l'interpellation de M. Cunéo P
Nancy
;
Louis
Lièvre,
de
Blàmont
;
Léon
Lucas,
riè
ses élèves remportant les 2°, 28 , 40 , 43 , 62 prix être
»
dotée
d'un
nouveau
plan
monumental,
indus^
7,000
fr.
e
d'Ornano, sur un faux commis par un tribunal individuels.
de Mevsenthal (Lorraine) ; Eugène Mandois d Eper- 7,0
^triel
..
Longwy
triel et commercial qui est appelé, croyons-nous, à ^
correctionnel, après la discussion de la loi sur
nav (Marne) ; Albert Maneby, de Neufchateau ,
fNéanmoins, les lycées de province sont bien par-.
'. un
n;
Pendant
nne
excursion
que le corps des pompiers,
un grand succès.
Georges Martin, de Nancy ; Paul Moret, de Nancy ;
les menées anarchistes. (Adopté par 305 voix tag
tagés.
§
|j; Tout
le monde connaît le plan de Paris, repré- Q
r
section
A, faisait à Longwy dimanche dernier, un
er
Gaston
Netter,
de
Nancy
;
Georges
Parant,
de
NeufLe
lycée
de
Brest,
1
avec
97
balles
567
points,
ï
,
contre 164.)
l
sec membres a eu le malheur de tomber du wagon
[ t sentant non seulement le tracé de la ville, mais en- Q
des
château ; Maurice Penneman, du Pont-dEssey ; àei
a 1les 3e, 5e, 9e, 14<s 15e, 22e, 44e, 49" prix indi- sent
M. Chapuis a voté contre ; MM. Brice et Me- a
core
]
au moment où le train se mettait en marche à la
viduels.
»»»»'.•
»
core ses monuments dessinés en perspective ; ce cCélestin
Pettmann, de Héming (Lorraine) ; Lucien au
zières sont absents par congé ; nos au très dé- vid
. plan ainsi fait a rendu de grands services.
c<Rouget, de Vaux-sous-Aubigny (Haute-Marne) ; Se- gare de Longwy pour ramener les excursionnistes
Notre conclusion est celle-ci : ce qu'on a obtenu à P ^°
gai
M.
E.
Sternheim,
directeur
des
Plans
monumenR
putés ont voté pour.
I
raphin Schott, de Schreferhof (Alsace] ; Eugène Tho- à Luxembourg. Il s'est fracturé le crâne et a dû
Brest, on aurait pu l'obtenir à Nancy. Nous espé-" taux
.
de France, a repris la même idée, mais en la r.
a
L transporté chez lui sur un brancard des ambuêtre
rons
roi que nos jeunes lycéens auront à cœur de pren- complétant par une innovation qui consiste à repro- mas, de Nancy ; Maurice Tremaux, de Nancy ; Au- ètr
0m
m
lances
: son état est grave.
guste
Viard,
de
Nancy
;
Emile
Vormus,
de
Château„
dre leur revanche l'an prochain.
jduire
en plus des monuments publics, toutes les g,
la
(Indépendance luxembourgeoise).
au lr
Un tireur.
.
Salins (uorraine) ; Louis Wittmann, de Nancy ;
usinps
et principales maisons de commerce,, de sor- §
TRIBUKE_PUBLIOUE
usin
;
>—
Charles
Fort,
de
Nancy
;
Louis
Thouvemn,
de
te qu'en quelques minutes l'œil peut apprécier l'im- Q
portance
industrielle
d'une
cité.
N
On nous écrit de Nancy, le 17 juillet :
Ont obtenu la mention de l'allemand. — MM.
Â
Paris, Bordeaux, Marseille, Lille, Roubaix, Tour« Hier, en rentrant chez moi, rue Kléber,
Gustave Baccot, de Nancy ; Charles Blasi, de Nancoing,
La journée de mercredi s'est passée avec des alcoin Lyon, Dijon, etc., etc., ont été les premières Q
j'ai-été bousculé et presque renversé par un
cv ; Jean Chérier, de Nancy ; Paul Drappier, de
1
villes
de légères averses et d'ensoleillées ; le
Le paquet individuel de pansement
vilh à posséder un plan conçu dans cet ordre d'i> cSaulxures-les-Nancy ; Emile Figuel, de Nancy ; Re- ternatives
bicycliste, devant ma porte, sur le trottoir.
ter
, dées.
. . s
vent
souffle assez fort.
dé
Lui ayant fait observer que les trottoirs n'éaé
Haxo,
de
Nancy
;
Charles
Fort,
de
Nancy.
vei
Le ministre de la guerre vient de prendre
^t
Nancy,
notre capitale de l'Est, dont le plan a été n
A 2 h., le thermomètre indiquait + 23.
1
Industrie.— MM. Paul Guillaume, de Toul ;
i
taient point faits pour les bicyclettes, il m'a une
retardé par les événements douloureux que nous
ur décision qui attribue, contrairement aux reta
Charles Schmitt, de Dombasle ; Louis Vicq de Larépondu, au lieu de s'excuser, qu'il y passait et' jinstructions
,
venons
de
traverser,
vient
à
son
tour
et
c'est
M.
Q
en
vigueur,
un
paquet
de
panseen<
19 juillet. — Soleil : lever, 4 h. 18, coucher, 7
n
V
qu'il y passerait toujours. J'ai vainement cher-\ mant
!
Louis Cohu, l'administrateur des Plans monumen-1 \t
aux officiers ou assimilés et aux hommess Lou
h. 53.— Dernier quartier, le 25 juillet.
Commerce.—
MM.
Eugène
Bardoz,
du
Val-d'Ajol
h.
!
taux
de
France,
qui
est
chargé
de
recueillir
tous
ché sur la bicyclette la plaque réglementaire ^
de
1
e troupe de tous les corps et de tous les servi- tauj
(Vosges)
; Albert Bertrand, de Frolois ; Emile Bloch
r
pour porter plainte, il n'y en avait pas. Der-\ ces.
Ce paquet, dont le port est obligatoire eni les
les renseignements nécessaires à la confection du de
ce
Hauteurs barométriques du 18 juillet fourme*
plan.
d Nancy; Louis Courtot, de Saint-Max ; Achille Cola
nièrement un entant a déjà été renversé sur le' cas
* grand nombre d'industriels ont adhéré à cette' lin
ca de mobilisation, est de forme rectangulaire,,' P Un
par la station agronomique de Nancy,
p de Laneuveville-les-Raon (Vosges) ; Paul DauL
même trottoir.
^
pèse
50 grammes et comprend : un plumas-'" importante
~
bremet, de Nancy ; Edmond Deny, de Lunéville ;
publication,
qui
certainement
justifiera
^
im
A
9
h.
du matin, 742,90 (baisse) ; à 4 h. du soir,
1
Comme il n'y a presque jamais de police! ^
Debauchon, de Revigny (Meuse) ; Emile
1
seau
d'ôtoupe enveloppée de gaze, une com- l'appréciation
j.P
favorable du vice - président de la André
f
e
741,40
(baisse).
dans notre quartier, que devons-nous faire en\ presse en gaze, une bande de coton, un mor-'" chambre
Etienne,
de Nancy ; Jules Genêt, de Nancy ; Marcel 74.
^
de commerce de notre ville.
j
pareil cas? Nous rendre justice nous-mêmes?' £
M. L'huillier écrivait, en effet, le 20 juin dernier,> jJacquet, d'Epernay (Marne) ; Charles Kalis, de Nanceau
de tissu imperméable et deux épingles dee
M
e
Dépêche météorologique
Nous n'en avons point le droit. Et cepen- sûreté
>
au idirecteur des plans monumentaux les lignes sui-" ccy ; Kurt Kottmann, de Soleure (Suisse) ; Charles
; les trois premières pièces sont chimi-.- au
g
Lefèvre,
de
Nancy
;
Gustave
Maldidier,
de
Nomeny
;
755
Dunkerque,
764 Biarritz. Dépression mer du
e
vantes
:
[
dant...»
quement
purifiées et imprégnées de bichlorure van
m
1
*
H
Marsal, de Badonviller ; Paul Mathiot, de Nord.
Baisse: 3 Dunkerque, Brest, Biarritz.
« La chambre de commerce de Nancy a entendu Camille
f
No
de
«
* *
d< mercure au 3{1000.
Probable : vent d'entre Sud-Ouest et Nord-Ouest,
avec intérêt les explications que vous lui avez don-' fAulnois-en-Perthois (Meuse) ; Gaston Netter de
e ave'
Deux étiquettes, l'une extérieure et l'autre
nées au sujet du projet que vous allez mettre à exé-" cSchirmeck (Alsace) ; André Nicolas, de Nancy ; nu
nuageux, averses, même température.
Le tir dans les lycées
intérieure, indiquent le mode d'emploi du pan- cution d'un plan de Nancy, sur lequel figurerontt Charles
Noailles, de Frouard ; Georges Pataloqui,
(
On vient de publier les résultats du troisième? g°
sèment ; d'ailleurs il sera fait à l'avenir, danss ses
ses principaux établissements industriels. Elle sou-' de
,] Neufchateau (Vosges) ; Lucien Privé, de BeuvilJ
championnat des lycées et collèges de France et ttous les corps, des théories avec des paquetss haite
ETAT-CIVIL QUOTIDIEN DE NANCY
haii que l'industrie du département et l'industrie \1ers ; Jules Richard, de Saint-Nicolas ; Lucien Roud'Algérie.
£
locale
puissent retirer de la grande publicité que; get,
de Vaux-sous-Aubigny (Haute-Marne) ; Edmond
spéciaux,
dits d'instruction.
loa
b
0
Dit mercredi 18 juillet 1894
s
1
Le lycée de Brest arrive premier avec 97 balles i
!- vou
vous pensez leur donner, les résultats avantageux çSchpeck, de Nancy ; Alfred Weill, de Seherviller
En temps de guerre, les paquets de panse567 points sur 49 établissements.
1 /"(Alsace.)
NAISSANCES
ique
vous
pouvez
espérer
d'après
l'expérience
déjà
sont distribués par les, soins des régi- que
Dans notre région, nous remarquons le lycée dee ment
m
Travaux publics. — M. Louis Heili, de Laneuveig faite pour les autres villes (Lille, Troyes, Nantes,1
e
Eugénie-Suzanne
Stempfel, rue de Bonsements ; les officiers sans troupe, les gendarmes **it
Dijon classé 8 avec 79 balles 438 points ; le collègee no
^ etc.)
e
tc< dont vous nous avez soumis les plans ; elle ^ville-les-Raon (Vosges).
.
cours,
cité
Lang,
lettre
J. — Emile Perin, rue
des prévôtés et les isolés en sont également
®
co
de Verdun 15e, avec 77 balles 359 points ; le collège d,
Chemins de fer. — MM. Emile Striéby, de Bel• forme aussi les meilleurs vœux pour que vous y
de Saint-Dié, 19e avec 65 balles 312 points ; enfin lee munis.
Saint-Nicolas, 65. — Henri-Jean-Baptiste Lieti,
Des approvisionnements seront consti- trouviez personnellement la récompense de votre; ffort; Victor Bittinger, des Trois-Fourchettes (Ar-■ Se
m
a
lycée de Nancy 45 , avec 26 balles 118 points.
±
passage Victor-Hugo, 7. — Paul-Louis-Albert
tués
à cet effet dans les magasins de compagnie, trè;
très intéressant travail.
dennes)
^
; Narcisse Bernard, de Romilly-sur-Seine: p£
5"
Parmi les prix individuels signalons :
■,:
Terlin,
rue Charles III, 35. — Alfred-Eugène
g
d'escadron
ou de batterie et, pour la gendarme« Dans cet espoir, je vous prie d'agréer, Mon-■ /(Aube).
T(
9
a
6 Henry, du collège de Verdun, 10 balles 68 rie
. départementale, dans chaque brigade ; le6 sieur,
Dessinateurs. — MM. Henri Fleurot, de la Fère; Maurice, rue du Faubourg-Sainte-Catherine,
iev l'assurance de ma considération distinguée.
ri
s
points.
« Signé : P. L'HOILLIEE, vice-président. »* (Aisne)
/
; Arsène Poinçot, de Paris-Reuilly ; Auguste■ g37. — Louise-Marie-Thérèse Klein, rue Molicolonel de la garde républicaine fera toucherT
42e Bertrand, du collège de Saint-Dié, 10 balles 522 c<
l SSchenck, de Dombasle.
(
des
paquets
de
pansement
pour
l'effectif
régiep;
. jtor, 23. — Célestine Carin, rue du Faubourg'~
Notre
ville
va
donc
se
montrer
sous
un
aspect
points.
d
Agriculteurs. — MM. Armand Choné, de Fléville; ^.
nouveau
à ses habitants et aux étrangers qui pourmentaire de la légion.
! Saint-Georges, 64.
73e Didiot, du collège de Verdun, 9 balles 500 n
nou
Collin, de Amance ; Louis Drappier, de Hou- fei
;- ront
constater son importance industrielle et com-- Henri
I
Une
poche
intérieure,
confectionnée
au
beron
DÉCÈS
points.
delmont
;
Paul
Drappier,
de
Saulxures-les-Nancy.
;t merciale.
c
Aucun élève du lycée de Nancy ne figure parmia soin,
sera réservée au paquet de pansement et
me:
Opportune Leblin, 72 ans, sans profession,
S(
s
j.
Nos
industriels retireront des avantages considé-"
les 75 élèves primés. Ce résultat est regrettable.Les
Liverdun
^ ne devra, sous aucun prétexte, recevoir d'au^
veuve
Poussier, rue Victor-Hugo, 10.
y(
rables au point de vue des affaires, car ces plans
élèves de notre lycée ont l'accès du Stand de la So- très
,
objets.
^
Décès au-dessous d'un an : 2.
,
M.
Royer,
marchand
de porcs, se trouvait le 151
seront
envoyés
d'office
dans
tous
les
consulats,
SCI*
ciété civile.
au jeu de quilles, lorsque M. Hauûy, tourit
Mutations militaires
chambres
ha
de commerce, écoles professionnelles, ett juillet
i
TRANSCRIPTION
Pourquoi ne s'entraînent-ils pas suffisamment
c
ineur sur fer, le plaisanta. M. Royer, vexé", invita
le de
pour avoir un rang honorable dans ce championnat?
"
Etat-major général de l'armée. — M. le général de
de plus répandus par milliers d'exemplaires en Fran- 1M. Hauûy à se mesurer avec lui derrière le cimeAlphonse Sutter, soldat au 1er régiment
it
ce
et
à
l'étranger.
1
:S <j
Cette institution due à l'initiative de l'Union des
division Florentin est nommé au commandement ce i
; étranger, décédé à l'hôpital de Lang-Son (Tonl
>n
Dans
ces conditions, nous ne doutons pas de l'ac-;- tière. Arrivés à cet endroit, une dispute commença; Ut
sociétés de tir de France, dont le dévoué et sympa" ^de la 40e division d'infanterie, à Saint-Mihiel, en
I
le 15 juillet 1893.
M. Royer donna une poussée à son contradicteur' kin),
ki
;é eue
cueil favorable que recevra M. Louis Cohu.
remplacement
de
M.
le
général
Bertrand,
placé
r
qui le saisit à la gorge, le terrassa et lui porta sur
Faculté
de
droit
■
aans
la
section
de
réserve.
■i
■ m i
———
i '
a
l'œil gauche un violent coup de poing et de nomM. le général de brigade de Ville est nommé au
,
2"
Session
de juillet. — Examen de licence.• breux coups sur la tête.
e
e
'e commandement
de la 6 brigade de cuirassiers (2
'
et qui fut comme la première manifestation de notre
a
. Ont
Saint-Nicolas
î, ddivision de cavalerie), à Lunéville, en remplaceOn été admis au grade de licencié en droit :
Kiosque de ia Pépinière
e
puissance militaire reconstituée. Il n'empêche que,
MM.
Larzillière et Démange, éloge,
ment de M. le général Ohauveau de Bourdon.
MI
me me après une si longue habitude, les revues surr n
Société
mixte
de
tir du 41e régiment territorial. —
37e régiment d'infanterie
e
i.it
Corps de l'intendance milita re. — M. DupaÎB, S.ï2 examen de baccalauréat. — Ont été admis± Le dimanche 8 juillet a eu lieu, au champ de tir du
le terrain des manœuvres sont bien autrement
e
u- au:
aux deux parties : MM. D^rras, d'Assonville et 4e bataillon de chasseurs, la cinquième séance de la1
t- ii
intend, milit. de 2 cl., à Paris, est désigné pour Luémouvantes que celles de Longchamps. L'armée, a-tProgramme du 19 juillet, de 8 heures
s, néville
; M. Chaumont, s.-intend. milit. de 2e cl. à Hu
Humbert. M. Mena, admis à la 1" partie ; M.■• société de tir de Saint-Nicolas.
on dit, c'est la France en marche à Longchamps,
n
à 9 h. 1%2 du soir
Lunéville,
est désigné pour Paris.
L3
elle ne fait que défiler.
L
Lagrésille,
admis à la 2- partie.
Tireurs présents, 163; cartouches brûlées, 3.096;
'
1.
Saint-Sébastien
Biarritz, allegro.. Brunet.
Cette partie, plutôt représentative, du programpour cent des balles mises en cible, 67.
■■
Brevet supérieur
2. Mazaniello, ouverture
Carafa."
me des manœuvres d'automne est confiée, cette
Suit la nomenclature des tireurs qui ont obtenu1 2.
n
Vingt-trois candidats se sont présentés aux les meilleurs résultais :
3.
Meyerbeer.
année-ci, au général de Galliffet, qui, outre les 48 et i
3, L'Etoile du Nord, fantaisie
e
r
e
Klein.
examens du brevet supérieur de capacité, quinze
11 d'armée, aura sous ses ordres la l - division de I
Tir réglementaire. — 6 balles, 12 points : MM., 4.
4, Le cœur d'Yvette, valse
I
5.
Offenbach.
cavalerie. Il est à peine nécessaire de dire que le \
5 La belle Hélène, fantaisie
ont été admis ; ce sont : MM. Anthoine, Arr Nicolas Croué et Joseph Roulot.
6. Hylda, polka
Reynaud.'
général de Galliffet attache une importance extrê56 b. 11p. : MM. Charles Courtois, Maurice Gé-- 6,
noux, Bouchy, Didier, Dohm, Dupuis, Dusn01
u
me à l'organisation et au bon fonctionnement du
Le chef de musique, MILLOT.
saulx,
Génin, Gérard, Job, Marsal, Péretté, rardin, Hubert Kaps, François Lhommée, Eugène3
France et Russie
sai
service d'exploration ; il a l'intention, paraît-il, dee
Leclère, Charles Lamontagne.
♦
—.
Pierron, Rouillion, Vouaux.
iPrince et soldat
laisser toute liberté d'action aux généraux Zurlin6 b., 10 p. : MM. Emile Arnould, Joseph Collin,
Ur
Union patriotique des conscrits de Nancy
den et Vosseur; qui commandent les deux corps
y Léon Camus, Charles Crémel, Casse, docteur Duie
|g
Hier, mercredi, s'est passé le fait suivant que
classe 1894
d'armée, et d'exiger d'eux qu'ils n'utilisent d'autres
prey, Georges Jollain, Joseph Mey, Morel, Julien
nous
rapporte
un
témoin
oculaire
:
n
renseignements que ceux qui leur seront fournis parr
e
le
L'usage
adopté par les conscrits de Nancy, Merlot, Eugène Ningre, Auguste Nicolème, François3
Arrestation d'anarchistes
le
Un
soldat
du
79
de
ligne
était
à
la
gare
de
1
leur cavalerie. On peut croire que le général de
it de déposer chaque année une couronne sur lee Piermay, Charles Parfait.
:s !VMirecourt, attendant le train de Nancy. It voit
Mercredi,
on a écrouô à la prison de SaintGalliffet tiendra la main à l'exécution stricte de ces
L
6 b. 9 p. : MM. Gustave Bary, Louis Courteaux,
e- me
monument du cimetière de Préville, à la méi- arriver
deux messieurs qu'à leur allure, il represcriptions, et ce sera pour toute l'armée une raia
les nommes Unterhalt, débitant à Sainte' Jean-Pierre Guignon, Henri Levert, Antoine Loi-. Die
D
moire
des soldats français morts pour la pa-, seau, Adolphe Munier, Aimé Marchand, Auguste3 M
it connaît
pour étrangers.
me
son de plus de regretter que ce brillant cavalier ait
c
Marguerite, et Thomas, ouvrier cordonnier à
trie, se transmettant de' classe en classe, s'est''} Parfait, Emile Welty.
été victime, en 1833, de pitoyables intrigues politiiIl se renseigne : c'est le grand-duc Alexis et tri
M
Moyenmoutier, qui ont fait l'apologie de l'asr
ques et que, sous le fallacieux prétexte d'émanciper
is trs
transformé à l'heure actuelle, en un devoir aà
6 b. 8 p. : MM. Charles Chaxel, Ernest Dartois,, S
{
' son
fils, venant de Contrexéville. Ici, nous
g
sassmat
de M. Carnot. Thomas a en outre fait
notre cavalerie, on l'ait soustraite à l'énergique im.
Henri Grosjean, Jules Jean, Camille Petit, François> d,
I. rei
remplir.
}~ laissons
complètement la parole au soldat, M.
de
la propagande anarchiste auprès de plupulsion d'un pareil chef. Malheureusement, le géné'
e
Sauvo,
Auguste
Villaume.
•
v
v
l' Hollard, Paul, du 79" :
iComme ses devancières, l'Union patriotique
sieurs ouvriers.
ral de Galliffet quittera le service actif au mois dee *
6 b. 7 p. : MM. Brunner, lieutenant, Louis Gédei conscrits, classe 1894, suivra ce cheminn
des
Ecole des beaux-arts
Je tout
janvier 1895.
« Tout prêt de monter en wagon, je vois le
toi tracé ; mais outre cette cérémonie toutee rardin, Léon Houot, Xouillot.
[a
Le président de la République, le ministre de la
5 b. 9 p. : M. Marius Rolin,
Jr
.
«
grand-duc
et
son
fils
en
train
de
causer
snr
i
M.
André
Biquet,
bachelier ès lettres, pourvu du
e
locale,
elle a compris qu'elle devait prendre
a 0
oc
guerre et les officiers des missions militaires étran5 b. 8 p. : MM, Emile Brunner, Charles Dussaux, ^
pS «
,
diplôme
d
enseignement
du dessin dans les écoles
e
0 le marche-pied du wagon de queue.
une
part
plus
active
au
pèlerinage
annuel
de
un
gères assisteront aux manœuvres des 4 et 11* corps
Honoré Dussaux, Ernest Henquel, Emile Lhuillier,, ^
normales primaires, du diplôme du premier degré
« Je ne sais quel Dieu me pousse — j'arra- M
l
Mars-la-Tour,
c'est de plus un pèlerinage na£
" François Mouchette, Millot, Charles Mellein, Vie-- ppour
<
d'armée.
l'enseignement du dessin dans les lycées et
ir n
s, «
Les manœuvres de siège de la garnison de Paris,
« che la cocarde de mon képi et cours l'offrir
tional,
et il semblait que devant l'importancee tor Mathieu, Pierre Petitdidier, Gustave Tousseul. c<
0
7e de
s; «« au duc — je monte en wagon ; la locomotive
de notre cité, elle devait rendre un pieux hom-1pour avoir moins d'éclat, ne seront pas moins utiles;
5 b. 7 p. : MM. Charles Boulangeât, Albert Boil- c.ci anne; a 1 atelier de gravures en médailles et une3s « a sifflé ; au moment de partir, on ouvre la
la mage aux 20,000 braves tombés sous les coupss lod, Charles Hannezo, Augustin Lucy, Christophe
bien au contraire. Nous en avons indiqué déjà les
,
0
r
mE
6 p
principales phases'. Le général Saussier aura sous
lU de
^ «portière
précipitamment; je vois le. fil? du
,]e l'ennemi les 16 et 18 août 1870. Ce fut unee Neihouser, Alexis Zivré.
PaXoTff.steSvI^ " *»
0
ses ordres 15 régiments d'infanterie, 2 bataillons « grand-duc très émotionné me tendre la main.
5 b. 6 p. : MM. Eugène Aimé, Joseph Baudelot,j>
3- résolution
^
M. Biquet est de Lamarche (Vosges).
qu'elle changea en un article de sess
e
r
d'artillerie à pied, 10 batteries d'artillerie montée,
Camille Bérot, Auguste Jacquemin, Paul Nix, Joseph
c_ statuts.
Il c<« Bien mieux, il approche sa figure de la mienfa
Epinal
s
2 régiments de cavalerie et 8 bataillons du génie. Il
iUn mois nous sépare encore de la cérémonie 'Panau,
0 ne, je l'embrasse, il me rend mon baiser, je
je
Les nommés Elie Ponson, â«é de 31 ans né A HPr. «
ne s'agit point du tout, comme on l'a dit par er5 b. 5 p. : M. Auguste Noël.
:s (j
de
neve, refraçtaire à un arrêté d'expulsion, et Pierre
reur de procéder à l'attaque régulière d'un fort ;; «
« pleure intérieurement, lui aussi est très
Tir de rappel. — 6 b. 10 p. : M. Joseph Collin ;; n
e Mars-la-Tour, l'Union patriotique des consr
i- «« ému.
j nous demande de vouloir bien recueillir
Madieron âge de 36 ans, né à Sénas (Bouches-du!
crits
une opération de ce genre serait nécessairement in6 b. 9 p. : MM. Augustin Lucy, Joseph Munier ; 6 b,, ^
cr
R
2S
« L'on part, je suis très intrigué, car j'ai reçu
complète et ne pourrait fournir que des données
it 8: p., M. Camille Bérot; 6 b. 7p., MM. Gustave Bary.I Rhône),
ont été arrêtés mardi, par la ffie d'Ept
!u d
durant
ce temps les offrandes qui serviront
u
n
prévenue par le parquet de^Nancy que ces deux:
toat à fait inexactes. C'est la défense « éloignée *» ((« la carte du fils du grand-duc.
it Emile Lhuillier ; 6 b. 6. p., M. Gustave Tousseul ;; nal,
avec
le fonds de mise de cette Société à l'achat
aV)
11
1
S UPÇOÎlnéS d
e
que ie général Saussier veut expérimenter sur le
a" &\
e 5 b. 8 p., M. Roussel, lieutenant ; 5 b. 7 p., M. Bé*
« A Ceintrey, je descends un instant de wad'une couronne qui sera déposée à cette époque
* v
vols^Nancy. ^ °
'^ofr Commis Tes
lin; 5 b. 6 p., M. Jules Candat.
terrain, et l'aide que l'assiégé peut retirer des forts.
ai « 8fon.
..sur
su le monument de Mars-la-Tour.
_
Le premier a été arrêté à la recette nrinoinaia
La guerre de 1870 n'a compté, en réalité, qu'un seull ' « Quand je veux reprendre ma place, je suis
.
Tir
à
volonté
avec
cartouches
remboursables.
—
1S
t
d
Nous recevrons avec plaisir dans nos bue
exemple de ce genre de défense ; encore le colonel
I Les deux prix de séance affectés à ce tir seront àa des postes, où il demandait si «effiSÏÏ
L.v reaux
les oboles des personnes qui veulent discuter, lors du concours, entre MM. Nicolas Croué,
t!
i tant
ne lui était point parvenue ; le second
n. «
r6;
Denfert n'avait-il auprès de lui que des soldats im« arrêté par le prince Grégoire Walkonsky
ie s'associer
d
s- «
»g
à cette œuvre patriotique.
,! débitant^Desbuissons,
au faubourg d'Ambrail
provisés abrités derrière des retranchements cons« qui me remet avec mille serments d'amilié s
Hubert Caps et Marius Rolin, dont les deux meilleus- «
truits à la hâte comme ceux des hautes et des basc une cuillère en argent et m'embrasse de noures séries atteignent, pour chacun, 12 balles 244
Tous deux sont des repris de justice : Pon'son ac
Tentative de suicide
«
points.
ccuse neuf condamnations, et Matheron dis-neuf
ses Perelies.
c veau.»
Lundi après midi, le soldat Maurice Didelot, du
ie
Partout ailleurs, sauf devant Paris, la guerre de
;
Avis aux sociétaires. — Le concours général aura
Us étaient a Epinal depuis samedi so r, se done
a
le
79
,
originaire
des
Vosges,
a
tenté
de
se
suicider
en
lu
Le correspondant qui nouscommunique cetie 79
siè<*e fut faite d'après les traditions surannées du
nant
comme colporteurs et cherchant à vendre des.
.„
lieu, aux heures habituelles, le dimanche 22 juillet.t. n
ie
p
at
se
jetant
à
trois
reprises
sur
sa
baïonnette
;
un
de
>a- ]narration ajoute qu'avant d'offrir au soldat se
plumes et du papier à lettres.
siècle précédent ; fort correctement tracées, les paia
j
ses
camarades
accourut
heureusement
et
lui
arracha
rs Hollard une cuillère, on lui avait mis dans la
Lunéville
rallèles et les tranchées construites devant les murs
a s,e!
Neufchateau,
A
l'arme
avant qu'il ait pu consommer son projet. j
1a
de Strasbourg n'auraient pas résisté pendant vingt- Jmain une pièce de cinq francs, qu'il a refusée
6
La gendarmerie a ouvert une enquête sur une
e
L'état
de
Didelot
est
grave
;
il
était
libérable
Conseil
d'arrondissement.
Le eonsf-il
P
quatre heures à un tir actif de la place. Les camps poliment mais avec fermeté.
rixe qui a éclaté, le 14 juillet, à huit heures et dedans deux mois.
d
retranchés ne doivent plus, d'ailleurs, avoir un rôlee J' Cs militaire s'est conduit en bon Français,
mie du soir, dans l'avenue Voltaire, entre plusieurs
is,
ur
purement défensif ; ce sont des points d'appui pour
in chasseurs du 25 bataillon et des jeunes gens de Lu- ?
»0_ G
Cnamps d'expérience et de démonstration
t (enthousiaste et désintéressé : s'il a offert sa con
les armées de campagne, et leurs garnisons seraient
j. néville, Au cours de cette rixe, plusieurs coups de
5
ur
M. le professeur départemental d'agriculture visiit. carde,
c'était par un élan du cœur, et non pour
destinées à harceler sans cesse le corps assiégeant.
<
le P°inS furent donnés de part et d'autre ; un des s
tera
les
champs
d'expérience
de
Meurthe-et-Moselle
;a- obtenir
un « pourboire ».
te
Où donc faudra-t-il élever des travaux de fortifica<
_ chasseurs a dégainé et porté trois coups de baïon- 1
l ddans
l'ordre suivant : Villers-la-Montagne, jeudi maa
m
Le grand-duc Alexis et ses compagnons l'ont
.a
tien passagère afin de préparer un retour offensiff ?
Val-d'Ajol
jjn tin 19 juillet ; Mercy-le-Haut, jeudi soir 19 juillett •; nette à M. Gillier, soldat du génie, en garnison àà
Quel usage fera-t-on des chemins de fer à voie étroi- compris,
,
nous les en remercions. Est-il besoin
{j!
J Verdun, en permission ; la blessure, heureusement,
Le
Fillières, vendredi matin 20 juillet; Grand-Failly,
'
H
juillet,
vers
neuf heures du soir lenomm^
te qui permettent de transporter en avant de l'enjjj a été légère.
tP
j®] (d'ajouter que M, Hollard gardera toujours,
h vendredi soir 20 juillet ; Valleroy, dimanche matin
Francms Lemercier, manœuvre à Sx aufve
ceinte des pièces de gros calibre? Autant de problè, titre de souvenir, la petite cuillère d'argent
Croismare
II ? 22
^ à
B
■ 22 juillet ; Fiquelmont, dimanche soir 22 juillet.
naît
d'avoir une discussion avec M. Margàine
niés que l'on va essayer de résoudre. N'oublions pas '
ur |
1
Ces visites seront publiques et M. le professeur
. i Le jeune Emile Kaiser péchait, vers huit heures
ÎS leur de pierres à la Montagne (Va -d'Ajoir a'iiS
de
La rue Carnot
que, durant la campagne de l'Est, les batteries de
jes départemental se tiendra à la disposition des culti, un
t1; du matin, dans la Vezouse, en compagnie de son
^ coup de couteau à M. Virg le Vine L M
position qu'avait établies le général de Werder et
n a
Ainsi que nous l'avons annoncé, les habitants des
_ ^
vateurs
qui auraient quelques renseignements à lui
ni frère Charles, âgé de trois ans. Celui-ci, qui s'amut. ans,
qui.accourait pour aider M. Martine f mettre
us •
s
er
qu'il avait armées de pièces de siège lui ont permis
rues Saint-Jean et Saint-Georges ont transmis, mer-^ T
[e 1Lemercier à la porte
^^o^iue a mettre
demander.
j sait à battre l'eau avec une baguette, glissa sur le
de tenir tête à nue armée infiniment supérieure par
m
'ar Jcredi, à la municipalité une pétition signée par l'imleSSuredeVinel
talus et tomba à l'eau. Aux cris poussés par Emilela
^>
««t
grave;
Lemercier a aé
les
Ecole
professionnelle
de
l'Est
son effectif.
,mense majorité des négociants de ces deux voies
M. Saint-Eve accourut et se jeta tout habillé dans la aarr
ue j
Dans l'Est, entre Nancy et Verdun, aussi bien que
n
importantes, et demandant le nom de rue Carnot
Q
?*
Résultats des examens et concours pendant l'an-" rivière ; comme il allait atteindre le jeune Kaiser
es ,
dans les Vosges, nous assisterons aux manœuvres
ue „j
pour cette grande artère de la ville neuve de
née
les forces lui manquèrent et il dut regagner le bord •
en
nf scolaire 1892-93 [suite) :
de divisions qui sont régulièrement constituées en
jNancy.
^in
Certificats d'études primaires (premier ordre). — il ne perdit pas courage ; il se déshabilla et plontemps de paix ; on appréciera une fois da plus les
^es
On sait que la question sera tranchée, demain
>r- gea plusieurs fois, mais il ne put retrouver l'enfant
MM. Charles Bardoz, du Val-d'Ajol (Vosges); Geor;a j
M
avantages que l'on retire de cette organisation ra' ; jeudi, par le conseil municipal.
es qui avait été entraîné par le courant,
ges Barth, de Schwindratzheim (Alsace); Charles
Kst F• ■
ge
tionnelle ; l'infanterie et l'artillerie sont en contact
Vente à la Criée de Nancy
.
Les loueurs de voitures
g]
Blasi, de Nancy ; René Brentini, id.; Georges ChauuLe corps n'a pu être retrouvé que dans la j )urla
perpétuel, ne s'exercent pas isolément à des forma>us
four,
id.;
Armand
Choné,
de
Fléville
;
Jules
Daanée
vers
cinq
heures
du
SOIÏ,
Prix de la viande du 18 juillet
isParmi
le*
pétitions
adressées
à
la
Chambre,
nous
fo
iïûns de combat qui, trop séparément apprises, risla- gnaux,
de pieuze (Lorraine); Edniond JMer, (jiââ
-il 1lisons que les loueurs de voitures de liancy réclagc
quent d'aboutir à un manque d'entente. Faut-il
85 k. ... bœuf, prix moyen : 1 tr. 40 le kilog.
r,
Briey
Haroué;
Henri Deny, de Lunévïlla ; Paul Drappier,
"e, jment :
II;
3y k. ... veau
—
1 fr. 05
ajouter que ces troupes, entretenues sur le qui-vive,
rte de Saulxures-les-Nancy ; Charles Eiselé, de Féné—
1 fr| 75
_
ÎU1° La création d'un laisser-passer qui ne comporte
pont supérieurement entraînées ? Enfin, les manœufc'•
Caisse d'épargne. — Opérations du 1 au 8
8 23 k. ... mouton
le- tr;
trange (Lorraine); Emile Figuel, de Nancy; Georges
vres spéciales., de l'artillerie au camp de Chàlons,
»s, j] lus le signalement des voitures comprenant seule\l
juillet 1894 :
ite Fi
Fischer, id.; Charles Fort, id.; Paul Garland, de
de la cavalerie dans ia Baauce, des troupes alpines,
i ent te nombre des places et pouvant servir à toute
ÏS, 0
Adjudications militaires. — Epinal (Vosges) 25
aReçu: à Briey, par 70 versements, 19,066 fr.-; ;
in- Château-Salins
(Lorraine); Gabriel Gille, de Manon4 300
b é
mériteront une mention. Ce ufest pas là où l'on dé- •y i.fnje contenant un nombre de places égal ou inCl
'' ttîi'
~T 'V » tendre, 800 qtx lvoine,
viller ; Jules Genêt, de Nancy ; Charles Gogelein,
a, chez les percepteurs, par » versements,
]
us féi
vl
file avec le plus de tapage que l'on accomplit la plus
l ieffr à celui porté au laisser-passer.
• 150 qtx haricots, 500 qtx foin et 500 qtx paille dê
ice de Fénétrango (Lorraine); Charles Haxo, dû liaucy j fr. ; à Longwy, par 80 versements, 14.915 fr] '• t
§? La création d'un laisser-passer en service
utile besogne ».
dr
Bulletin Militaire
LE TEMPS QU'IL FAIT
NANCY
1
1
L
MUSIQUE MILITAIRE
) CHRONIQUE DE L'EST s
;
Vosges
X/ t
ESI
Jeud 19 juillet
REPUBLICAIN
1
Adjudication de travaux. — Le lundi 23 juillet, à
dix heures, a la sous-préfecture de Mirecourt il
sera procédé à l'adjudication des travaux suivants :
A Avrainville : Réparations à la chapelle : montant des travaux, 2,340 fr. 06.
A l'hospice de Mattaincourt : Installation d'une
salle de bains ; montant des travaux, 3,484 fr 05
A Valleroy-le-Sec : Réparations à l'église ; montant des travaux, 3,215 fr. 76.
Marché du Havre du 17 juillet
Cotons à terme —
Juillet
45 12
Août
45 50
Septembre
45 75
Octobre
46 ..
Novembre
46 37
Décembre
46 62
Vente : 700 balles.
Janvier
47
Février
47
Mars...
47
Avril.
' 47
Mai
'.' 48
Juin
48
à
Cafés terme. — Vente : 2.000 sacs.
Juillet
97 75 Janvier
86
Août
96 75 Février
85
Septembre
95 25 Mars
85
Octobre
91 50 Avril
84
Novembre
89 25 Mai
83
Décembre
87 .. Juin
(Le tout aux 50 kilog. entrepôt).
Rouergue, à 700 mètres d'altitude, dans un climi
mat dont la rudesse en hiver éprouve l«s plus robu
bustes.
« Je fais appel à tous les médecins, membres du
Pa
Parlement
; je m'adresse aussi à ceux qui font partic
tie de votre cabinet, et je leur demande si, comme
nll
médecins,
ils sanctionneraient la décision qu'ils ont
ap
approuvée comme hommes politiques.
« Je suis sûr du contraire. »
_
Lundi il y a eu à Saint-Pétersbourg 196 cas de
h
choiera
et 79 décès.
c
La ville va être divisée, pour la lutte contre l'épidë
demie, en 37 arrondissements sanitaires.
25
La chambre consultative d'agriculture de Tunisie
50
75 aa .£appelé l'attention du gouvernement sur la dispa-
rlt
rition
du gibier tunisien et demandé la suspension,
pendant trois ans, de toute exportation de gibier.
25 pe
Il est probable qu'une décision sera prise incessamm
ment
à ce sujet.
25
25
La freiland Expédition organisée par le docteur
25 He
Hertzka, de Vienne, qui se proposait, on le sait, de
25 fonder
foi
une colonie libre sur le plateau de Kilimand75 jaro
j ai d'après un système s'inspirant des théories collActivistes,
e(
paraît avoir échoué. Cet insuccès serait
du
dû surtout au manque d'argent.
Samedi malin, grand arrivage d'ÊCREVISSES russes
En somme, c'est un vrai poète et il doit être placé
h
immédiatement après les premiers.
,
BORDIER-GÉRARD
FAITS JIVERS
CRIME SAUVAGE SUIVI DE SUICIDE. — Un nommé
F
Fayol,
tripier, demeurant à la Ville-Gozet, près de
Montluçon, a assassiné sa femme dans des condi*
tiens
de cruauté inouïes.
ti
, Ce misérable, alcoolique invétéré, était presque
aJ
chaque
jour en proie à des crises furieuses au cours
d
desquelles
il menaçait de tuer sa femme et ses quatre
U
enfants. Son fils aîné, seul, âgé de vingt ans,
réussissait
à le maîtriser.
r
'
Dimanche, Fayol, se trouvant seul avec sa femn
me,
fut pris subitement de fureur ; avant que la
malheureuse ait pu appeler au secours, il se précin
pita sur elle, lui défonça le crâne de plusieurs coups
P
de marteau et n'abandonna sa victime qu'une fois
convaincu de sa mort.
C
'
Fayol prit alors le corps, le jeta sur un lit, puis
alla se pendre dans un hangar contigu à l'écurie voi%
sine de la maison.
_ Mme Fayol, toutefois, n'était pas morte : sa fille
„
aînée,
rentrant de faire une course, entendit ses
^
plaintes, se porta à son secours et fit prévenir la
police, dont les recherches aboutirent à la découvverte du cadavre du meurtrier.
L'état de Mme Fayol est désespéré.
Marché-Couvert, Nancy
COMMISSION, EXPORTATION
Samedi matin et jours suivants, grosses écre^
visses
à 0,08 c. la pièce ; belles petites à 0,05 c.
j
la pièce. La maison expédie franco dans toutes
i'
les gares françaises contre mandat-poste de
*S fr., 100 belles écrevisses, emballage compris ;
S5 fr. 25, 100 belles petites, emballage compris.
MM. les maîtres d'hôtel, restaurateurs et marc
chands
de comestibles pourront traiter avec la maisson à des prix défiant la concurrence des écrevisses
a
allemandes.
«
VIN NATUREL à 20 k
1
l'hectolitre ou les 100 Kilos
On mande de Tanger, le 17 juillet (source anglaise), que les tribus de Rahama, qui campent près de
Maroc, menacent de s'emparer de vive force de la
s
ville si le gouvernement ne relâche pas les prisonPris dans une charge de cavalerie
n
niers
qu'il leur a faits. La consternation est généSamedi dernier, à huit heures et demie du soir, raie.
ra La population s'enfuit, les tribus se battent sur
rapporte la Metzer Presse, lejmaire de Cuvry, M. le marché.
Schnitzler, entrepreneur, a failli être tué sur la rou—
*
te de Metz à Cheminot, non loin du grand champ
L'inattaquable
de manœuvres. Il a été surpris par la cavalerie qui
Plus solide après chaque assaut,
manœuvrait sur la route et foulé aux pieds des cheVainqueur de toute concurrence,
vaux, parce que la poussière était tellement forte
LES TRAITES DE M. MAX LEBAUDY. — Nous avons
Le Congo garde et porte haut
Chirurgien-dentiste
que ni lui ni sa voiture n'ont été aperçus à temps
parlé
de l'appel que M. Max Lebaudy a interjeté
Son droit au brevet d'excellence.
?
par les dragons. M. Schnitzler voulut sauter de la
(Diplôme d'honneur, deux médailles d'or)
du jugement du tribunal de commerce, qui le conLucien A miel, au savonnier Victor Vaissier. ^
Toiture, mais resta accroché et fut traîné sur un
damnait à payer à M. Odin la somme de 50,000 fr.
4», r«e fiambetta, 4», NAXCY
parcours de plusieurs mètres. Ses blessures heureuC'était le montant de l'une des huit traites conConsultations de 9 à 5 heures
sement ne sont pas aussi graves qu'on le croyait de
fiées par M. Lebaudy à M. de Talleyrand-Périgord
prime abord et sa vie est hors de danger.
et faussement datées d'une époque postérieure à sa '
On trouve les excellents produits de la mai« Ce cas — dit le journal— devrait apprendre aux
majorité.
n
5
BLOCH, de Tomblaine, tels que : Tapioca
chefs militaires à ne pas transformer une route en
M. Odin invoquait sa qualité de tiers porteur de son
Charles-Marie Leconte dit Leconte de Lisle, qui
< 'écy, Riz julienne, Crèmes d'orge et d'avoine,
champ de course. Qu'arrivera-t-il si nous ne som- vient
v
de mourir, est né à l'île Bourbon en 1829. Au bbonne foi.
mes plus sûrs de notre vie sur les routes publiques ? se
1
Alsace-Lorraine, etc , chez M. Renauldsortir du collège, il voyagea dans l'Inde, visita la _ La cour a refusé de la lui reconnaître. Elle a con- Riz
s
Les autorités supérieures ne prendront-elles pas des F
sidéré que la traite avait été endossée au profit de Lachasse,
]
France puis se fixa définitivement à Paris.
rue Saint-Dizier, 109, Nancy.
mesures pour empêcher que de pareils faits ne se
Il vivait d'une modeste pension que lui avait M.
^ Odin, après la clôture de l'information, ouverte
renouvellent ? La circulation publiqae doit être co
constitué sa ville natale, à laquelle vint s'ajouter ccontre M. de Talleyrand, et que M. Odin était homavant tout respectée. »
pl tard celle de 300 fr. par mois que l'empire lui me
plus
r, d'affaires trop avisé (il a été clerc de l'huissier
pour avoir ignoré que la traite n'avait pas
at
attribua
comme poète en y ajoutant la croix ; cette Gouffé)
C
Mission militaire
pension que lui fit l'empire ne l'empêcha pas de gar- dde cause, et qu'elle portait une date supposée.
Mardi est arrivée à,Boulay une sect'on technique J
Elle a, en conséquence, infirmé la décision du
1er
toute son indépendance.
e
de cavalerie allemande en tournée, laquelle se comde commerce et déchargé M. Max Lebaudy
Après la révolution du 24 février 1848, il se lan- tribunal
t:
pris en entrepôt : 3, rue de la Craffe.
pose de 9 généraux, 16 officiers d'état-major, 2 capi- ça
u
ca quelque peu dans la politique et se montra répu- de la condamnation prononcée contre lui.
taines, 2 maréchaux de logis, 1 sous-officier, 7 sol- t)
[
♦
blicain ; mais bientôt il se retira de l'arène et se
dats et 78 chevaux.
voua tout entier au culte de la poésie.
v(
COMPARAISON
—
p—
.——
Voici ses principales œuvres :
CHIRURGIEN-DENTISTE
que dans le ciel, plus haut que les nuages,
Poèmes antiques (1852) ; ce volume contient de Ainsi
A
la source de vie et d'immortalité.
beaux poèmes, très froids, qui sont une sorte d'ex- Est
E
13, rue Gambetta, NANCY
j«
le doux Mikado, ce Savon velouté,
cursion dans la mythologie indoue et de petites piè- Dans
I
CONSULTATIONS TOUS LES JOURS
ces ciselées avec amour, empreintes d'un charme Est
E le parfum béni qui charme les visages.
Les décorations que les différents ministères ci- ^
pénétrant ou qui sont de pures transpositions du
de 8 h. du matin à midi et de 1 à 6 heures
Dépositaire
:
A.
Génin,
négociant
à
Longuyon.
En
yils font paraître tous les ans à l'occasion du 14 |'
grec accomplies avec un rare bonheur.
juillet, ont été reportées cette année à quelques jours c Poèmes et Poésies (1854), est un recueil de petites vvente partout ; fabricant, Félix Eydoux, Marseille.
nfVHHn
AVEC LE DÉLICIEUX
plus tard.
.
pièces
originales aux sentiments tendres, à la poésie '
Les premières promotions ne seront en efftt pro- délicate.
s.
n
SUCRE CASTILLAN
mulguées quià l'expiration du deuil officiel prescrit
jO servant il préparer instantanément
Dans Poèmes barbares (1862), Leconte de Lisle
à l'occasion dè la mort du président Carnot, c'est-à- cherche
1
ses inspirations dans le cycle épique des
TmK.\ ATHE
SAINE et HYGIÉNIQUE
dire le 22 juillet prochain.
^
Malgré la lourdeur de certains fonds étrangers,
Niebelungen
; il nous dépeint avec énergie et préciCelles du ministère de l'intérieur ne paraîtront que sion toutes les rudesses et toutes les férocité* de ces de
d l'Italien et de l'Extérieure notamment, le marché
dans les premiers jours du mois d'août.
K1IJ M LE FLACON POW
une attitude satisfaisante.
civilisations du Nord, pleines de hauts faits fabu- présente
p
'eeux et de mythes légendaires.
Nos rentes sont en hausse nouvelle ; le 3 0(0,
lljyî.™Flu»WTÀ
Wjilret de BoiëtoS
Aujourd'hui, mercredi, dans l'église de Viroflay,
Kdin (1869) est un fragment imité de la Bible, à aaprès s'être traité couramment à 101 fr., revient
ïMïW «1 <*' SIMON, PARIS '
près Paris, a été célébré le mariage de Mlle Suzanne sa
en
e clôture à 100 97 au lieu de 100 92, dernier cours
S£ manière.
*
igjà'JBM
13,
rne Grange Batellir*.
Boissier, fille de l'académicien et directeur du colLe comte de Lisle a donné la traduction de précédent.
p
KOTJSSELOT, MICHEL f: O dépositaire! à. NANCY
lège de France, avec le capitaine de chasseurs à {'Iliade
[>
Le
3
l\2
a
passé
de
107
87
à
107
95
;
l'amortissa(1867), celle d'Hésiode et des Hymnes orphid—M—W3—MEMM—mill>
M^*^^—WMMjaMte
pied Emile Lavisse, officier d'ordonnance du minis- „.
ques (1809), celle de l'Odyssée (1870). Dans ces tra- ble
t finit à 100 30.
tre de la guerre et frère de M. Ernest Lavisse.
jludions, il rend toute la couleur de l'original en
Nos Sociétés de crédit sont sans changement noLa bénédiction nuptiale a été donnée par Mgr conservant
les tournures exotiques et les épithètes ttable, lo Crédit lyonnais est à 722 50 ; le Crédit fonC(
Mathieu, évêque d'Angers. -u
imagées.
ccier à 926 25 ; la Société générale à 456 et le Comp(commune de Laneuveville-les-Nancy),
national à 505.
Pendant le siège, il a publié deux courtes œuvres toir
t
DIMANCHE 22 juillet. Ouverture à deux
La Banque de Paris cote 635.
Les artistes de la Comédie-Française et le person- d
de circonstance : Le Sacre de Paris, le Soir d'une
heures. Jeux divers, concert, bal (très
Le Suez clôture à 2,835.
(1871) et une Histoire populaire du christianel du théâtre ont fêté mardi dans un déjeuner in- bataille
&,
bon
orchestre). Illuminations.
Le
Lyon
est
à
1,385,
le
Midi
à
1,120,
le
Nord
à
time, qui a eu lieu au Pavillon Henri IV, à Saint- nisme
(1871).
n
25 et l'Orléans à 1,463 75.
Il publia ensuite un petit ouvrage : Catéchisme po- 1,796
1
Germain, le cinquantenaire de leur doyen, M. Got,
L'Italien a baissé de 25 c. plus le report à 76 40,
pulaire républicain autour duquel l'extrême droite
Le 17 août prochain, il y aura, en effet, cinquante p
reste à 63 15] 16.
l'Asfemblée de Versailles fit grand tapage. Ce- l'Extérieure
1
ans que l'éminent artiste est entré à la Comédie- le
1
Le Turc fait 24 55, le Hongrois 98 l\4, le Russe
Française, où il a tenu la place brillante que l'on ppendant, les principes émis dans ce catéchisme sur
sait.
t'l'individu, la loi, le corps social, le progrès sont ■4 0[0 consolidé 100 55.
Société « La Persévérance »
Les actions de la compagnie de Mossamèdes sont
M. Got, prend sa retraite ; c'est à M. Mounet-Sul- ;jl'un esprit sérieux.
Les membres de la Société La PerséUne pièce tragique, les Erinnyes, représentée à à; 31 et 32 fr.
ly que reviendra l'honneur d'être le doyen de la
vérance qui auraient des observations à
Une expédition composée du docteur Pereira de
l'Odéon,
en 1872, n'obtint pas grand succès : c'est
Maison de Molière.
['
faire sont priés de les adresser à MM.
médecin de la marine portugaise et de
une
très sérieuse mais ennuyeuse étude d'Eschyle Nascumento,
]
—
u
M. Henri Guillemin, ancien directeur en Afrique
GILET et PRÉVÔT, imprimeurs, 45, rue
Un arrêté du préfet du Gard vient d'annuler le eet des tragiques grecs.
Citons encore Poèmes tragiques, recueil de vers1 1d'une factorerie d'une importante maison de MarSaint-Dizier.
vœu émis par le conseil municipal de Nîmes contre
; Euripide, traduction du théâtre complet du. iseille, vient de partir pour explorer la concession
le nouveau projet de loi présenté par le gouverne- (1884)
(
tragique grec (1885) ; VApolUmide, drame ly-■ et
- y organiser le commerce.
ment pour la répression de la propagande anar- grand
g
rique
en trois parties et cinq tableaux, tiré de l'Ion,
chiste.
r
d'Euripide
(1888).
■6m
d
S'adresser chez Mme Dalbin, 5, rue
Leconte de Lisle fut élu membre de l'Académie
M. Vigné d'Octon, d'puié de l'Hérault, vient d'ade la Prairie.
■
française,
en
remplacement
de
Victor
Hugo,
le
11
dresser une lettre au président du conseil pour re- f
Pour cause d'agrandissement, l'entrée providemander l'intervention de l'Etat en faveur des gré-■ février
f er 1886 ; il prononça son discours de réception'
vistes de Graissessac. On n'y trouve qu'un argument, 1le 1 avril 1887 ; c'est M. A. Dumas fils qui lui ré- soire des magasins d'épicerie Ch. Réné (produits
nouveau, mais fort curieux. Le voici :
_
Ipondit.
Leconte de Lisle a profondément senti et admira-. Félix Potin), 26, rue Saint-Georges, est transpour cause de santé
« Depuis l'âge adulte, depuis l'enfance même, les1
;
blement
décrit la nature. C'est surtout un poète sa-- férée, 10, rue du Pont-Mouja.
mineurs que vous voulez envoyer sur les chantiers l
S'adresser
au bureau du journal.
de Rodez ont travaillé dans la mine, c'est-à-dire: ivant et c'est ce qui l'empêche d'être populaire ; il
1
faut
chercher
dans
les
sources
mêmes
de
son
inspidans une atmosphère spéciale qui entraîne à la f
o
longue des modifications profondes de leurs orga-- 1ration la cause de son isolement vis-à-vis du public
nés. Leur poumon, par exemple, est atteint d'an-• (et même des lettrés.
:
CHUIURGIEXS-DKNT1STES
MENUISIERS
chez
M.
RABOT
, menuiComme poète descriptif, il a dans ses morceaux
turaenoses, c'est-à-dire qu'il s'est accumulé dans son1
;
les
mieux
venus
une
puissance
presque
égale
à
celle
sier
à
Boudonville.
33,
rue
des
Carmes,
Nancy
parenchyme une quantité considérable de poussière 1
de charbon. De cet état il résulte pour lui une inap-- <de V. Hugo ; il est moins fougueux que V. Hugo,
titude à fonctionner sans danger dans des atmos-- 1mais chez lui la richesse de la couleur ne nuit en
phères vives et par trop dissemblables de l'atmos-- ]rien à la netteté des contours ; il laisse plus froid
Aurifîcations et soins
parce qu'on sent davantage le travail, mais il semconnaissant la chaussure.
phère de la mine.
J
S'adresser au bureau du journal.
« Et ce sont ces mineurs que vous proposez de3 ble peindre d'après les choses réelles et non d'après5
transporter brutalement dans les montagnes du1 :sa fantaisie.
J
TRIBUNAUX
Léon LE PAYEN
î
On demande des OUVRIÈRES pour
le feston, rue Stanislas, 86.
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environ 25 chevaux.
Un générateur à 2 bouilleurs, force
environ 15 chevaux.
Un générateur à 1 bouilleur, lorce environ 3 chevaux.
Un générateur tubulaire, force envi
ron 4 chevaux.
Un générateur vertical d'environ 8
chevaux.
Une machine horizontale, force environ 8 chevaux.
Un moteur à gaz, système Otto, force
environ 6 chevaux.
S'adresser au bur-eau du journal.
5ran:5
VINS D'ALGÉRIE
~
1» comptait 25 fraies l'hectolitre
A. G ASCII EL
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BULLETIN FINANCIER
W£wM±
WrWiW m
150
Fête patronale Se Saint-PMin
Emplacemeot gratuit pour les forains
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l
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e
James, au moment où il arrivait à la Chambre nues
1
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g
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f
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51, rue Saint-Dizier.
i
Le campement des misérables était devenu lugu— Allons bon, grommela Tête-d'Ours. Voilà la
QUATRIÈME PARTIE
vventre criant la faim. La femme ne s'habillait plus. tempête, maintenant. Il ne nous manquait plus que bre.
!
Elle restait les journées entières dépeignée, salie 1
Le
chien
jaune
avait
bondi
en
avant
éperdu,
aN° 69.
^par les fumées de bois vert qui lui venaient à la cela.
<
Belle-de-Nuit dressa la tête, effarée, une angoisse boyant à tous les bruits qui l'enveloppaient, car
face quand -ille se chauffait, couverte d'un amas de
l'âme.
idans la nature maintenant tout semblait déchaîné...
DONNANT»
DONNANT
guenilles constamment humides et sous lesquelles dans
<
— La tempête... Jésus-Maria !... Nous sommes tout se plaignait et hurlait. La mer, démontée, avait
elle grelottait.
au
loin
des
mugissements
formidables.
On
eût
dit
Pois-de-Senteur était plus maigre que jamais. Ses ;perdus !
I
^
Au même moment, comme s'il avait senti, lui ique tous les arbres allaient se briser et que les roflancs étaient creux et battaient comme ceux du
chers,
convulsés, s'apprêtaient à rouler les uns sur
aussi,
les
approches
de
l'orage,
le
cheval
apocalypi
cheval. Son nez s'était allongé, et avec ses yeux ;
les autres.
À l'époque où se passe notre récit, sur une des
chassieux et pleurards il était lamentable et grotes- tique, monté sur un talus pour attraper des branPar Jules de GASTÏNE
Le cheval, pris de peur, était parti en avant au falaises les plus élevées et les plus sauvages qui déque tout à la fois. Il eût fait rire et pleurer. Au chages, s'arrêta tout à coup, les naseaux au vent, hasard, et on entendait dans le bruit résonner le
minent la mer de Bretagne, presque à l'embouchure
bout de ses jambes grêles comme des écbalas sur dressé sur ses jambes entravées et se mit à hennir. fer bruyant de ses entraves.
de la Loire, à Préfailles, s'élevait une construction
lesquelles se ridait un pantalon finissant en loques, Le chien hurla à la mort.
Les bohémiens se regardaient... Ils étaient mor- bizarre, aujourd'hui disparue, moitié château-foi t,
Un coup de vent éparpilla les tisons du maigre
TROISIÈME PARTIE
ses pieds, chaussés de vieilles chaussures trop granmoitié villa, qu'on appelait dans le pays le château
nes, abattus, morts.
feu
allumé
dans
la
cheminée
improvisée,
et
Pois-dedes, avaient des dimensions formidables, des dimenCette fois, c'était la fin.
du Diable ou la maison hantée, et qui se nommait
Senteur,
tassant
dans
ses
vêtements
ses
membres
sions de caricature. Il restait accroupi et courbé,
L'ŒUVRE DE] HAINE
Belle-de-Nuit faisait sauter sur ses bras son em en réalité le Kerr Joennic... Kerr signifiant en Lre_
comme s'il avait cru que penché il donnerait moins grêles, balbutia :
ton : maison de plaisance, villa.
fant qu'elle ne parvenait pas à consoler.
— Bon Dieu de bon Dieu ! qu'il fait froid !
de prise à la misère et au froid. Tête-d'Ours seul
La fille de Claire criait.
Bâti sur le sommet de rochers sombres, lavés par
Il tenait toujours sur ses bras la fille de Claire,
tenait droit encore. Le malheur n'avait pas plié ses
— Jésus, Marie, Joseph murmurait la femme en les eaux de la mer et du ciel, dressé à pic sur l'O(Suite)
reins solides, courbé sa vaste carrure et pourtant il sur laquelle il se courbait pour mieux la garantir. se signant, qu'allons-nous devenir ?
céan qui venait s'y briser en grondant, il profilait
Après cette première déclaration d'hostilité de
était anssi veule, aussi démonté que les autres,mais
La tempête ne cessait pas. Des nuages de neige, sur un ciel presque constamment nuageux et gris
Pois-de-Senteur, lui, s'était tout de suite pris d'à-" son désespoir s'exhalait en phrases furieuses, en ac- l'orage, il y eut un arrêt,.. Le vent sembla cesser soulevés par le vent, roalaient dans le ravin- Les deux tourelles grêles, couvertes d'ardoises. Il était
brusquement, mais il restait dans l'atmosphère commitié pour l'enfant. Dès les premiers jours, il l'avaitt cès de rage, il grognait et grondait.
. débris du campement s'éparpillaient autour des entoure d une ceinture de murailles verdies par la
Jusque-là la neige avait tombé lentement, flocon me une menace... Le couchant s'assombrissait et malheureux, emportés par l'ouragan, sans qu'au- pluie, très élevées et hérissées de pointes de fer et
promenée, dorlotée, amusée... C'était le seul qui1
devenait
sinistre.
.
l'embrassât, et il ne fallait pas s'aviser de la mal-" à flocon, se tassant doucement sur la terre durcie.
d artichauts du côté de la terre, plus basses, monTête-d'Ours profita de l'accalmie pour taire des-■ cune force puisse s'y opposer.
traiter devant Jui. L'enfant était le sujet de querelless Pas un souffle de vent... pas un frémissement dei
i
Le chien et le cheval n'obéissaient plus. Aucune tant et s'abaissant suivant les accidents de terrain,
:
i
cendre
le
cheval
dans
le
ravin
et
corriger
le
chien
constantes entre Belle-de-Nuit, la compagne de Tête-" brise agitant les branchages des haies chargées d'un
i menace, aucun appel ne pouvaient les faire revenir. du côté de la mer... Là, pas besoin de défenses
d'Ours, et leur associé. Belle-de-Nuit et Pois-de-Sen-' ourlet blanc. Un calme et un silence profonds par-■ dont les hurlements l'agaçaient. Il lui envoya dans• Où allait-on ? Tout trépidait et menaçait dans la artificielles... Les rochers étaient inaccessibles.
,
les
flancs
un
coup
de
pied
brutal
et
le
fit
coucher
e
teur ne s'aimaient pas, et il fallait «ouvent que tout,., On n'entendait même pas, tant il était
Dans cette demeure rébarbative semblant faite
campagne sinistre. Le vent se glissait sous les vêTête-d'Ours, pour rétablir l'harmonie entre sa fem-" faible, le bruissement de la mer, léger comme un; sous la voiture.
pour les légendes et que les populations supersti11 n'avait pas achevé 'qu'une rafale venue on nei tements, glaçant les os.
me et son ami, montrât sès gros poings. Alors toutt frôlement d'étolfe. Le ciel s'étalait laiteux, unifor— Oh ! cette fois, grommela Tête-d'Ours, il n'y tieuses peuplaient de visions et de fantômes... l'hisavait d'où s'engouffra dans le chemin, une de ces>
me, sans une ride. Une paix immense.
se taisait, tout rentrait dans l'ordre.
ver par les nuits sombres où l'Océan hurle
vit a pas à dire, il faudra bien crever !
:
rafales
terribles,
irrésistibles,
comme
il
s'en
produit
a
Ce
n'est
que
vers
le
soir,
quand
à
l'horizon
se
Jusque-là, on avait vécu à peu prés... On avait eu
Il sembla se résigner et monta sur le talus, où le vaient un vieillard et une jeune fille... sa fille... Le
;
dans
le
voisinage
de
la
mer.
D
un
coup,
elle
empordu pain. Mais le pain même commençait à manquer,'j montra une large bande couleur de sang indiquant
• vent fit rage dans ses vêtements et ses cheveux vieillard, vigoureux et vert encore, aux traits rudes
et on se trouvait perdu, par le froid et par la neige, que le soleil n'était pas éteint et qu'il allait dispa-■ ta tout, les toiles, les bûches du loyer... et elle acheaux épaules carrées, ancien marchand saunier de
; épars.
va
de
renverser
la
voiture
qui
ne
tenait
plus
que
a
dans un coin retiré du Morbihan, avec la voiture a raitre sans s'être montré... ce n'est qu'à ce mo?
Pois-de-Scnteur, transi de terreur et de froid, eut Nantes, avait fait bâtir ce château étrange après la
i
par
un
miracle
d'équilibre.
Les
arbres
entrechoqués
demi défoncée, un cheval moribond, pas d'argent.'• ment qu'on vit tout à coup dans le ciel comme une
mort de sa femme Joënnic Kersabiou, qu'il avait
i aux lèvres cette prière :
Le pavs n'offrait aucune ressource. D'ailleurs toutess éclaircie, Au pouchant, les nuages prirent un griss faisaient entendre des gémissements et au milieu
épousée par amour et dans le souvenir de laquelle
— Mon Dieu, sauvez l'enfant !
h
:
du
fracas
général
on
entendait
s
élever
des
cris
efles récoltes étaient rentrées, les fruits et les Jegu- brillant de perle. Les grains de Beige, au lieu de
i
Puis il s'abandonna, sans forces comme sans cou- il vivait... Et il était venu s'enterrer tout vivant
!
mes, une population de pêcheurs aux environs,> rayer un à un l'horizon, commencèrent à tourbil-- frayés d'enfants. C'était l'enfant de Tête-d'Ours els rage.
sur cette pointe de terre, entourée d'eau de tous
s lonner, à rouler, semblant se chercher et se pour-- de Belle-de-Nuit, le malheureux infirme, resté dans
presque aussi misérables par ces temps rudes que les
Belle-de-Nuit se roulait sur le sol, hurlant com cotes, dans le fracas incessam des vents et des
t
la
voiture,
et
qui
avait
roulé
à
travers
les
débris.
suivre. Les branches des arbres secouées laissèrent
pauvres aventuriers.
me une chienne, son enfant enfoui dans ses gue- flots.
e
La femme eut un cri :
Rien à tenter... un découragement morne qui se tomber des traînées de neige et au loin, contre les;
Il demeurait des journées entières solitaire et somnilles.
s
— Mon enfant !
traduisait sur les lèvres de Tête-d'Ours par ces rochers de la côte, on entendait un bruit semblable;
C'est dans cet état que les ténèbres, venues tint; bre, les yeux fixés sur l'horizon infini, semblant
Elle se précipita au secours du petit être,
à des détonations sourdes de canon. La mer rappemots :
Tête-d'Ours ne bougea pas, ne dit rien, écrasé parr à coup, s'abattirent sur la terre et enveloppèrent les; voir sans cesse devant lui la divine vision de la
lait son voisinage... et ie vent se levait. Un frissoni
femme disparue.
— Bah ! crever ici ou ailleurs !
Q
l
ce
nouveau malheur. Pois-dc-Senteur s-rra plus fortt infortunés.
Et on attendait... quoi?... la fin... la mort. On gla^é courut dans le chemin creux où s'abritaient
(.4 suivre.)
FIN DE LA TROISIÈME PARUS
contre lui, dans ses vêtements, 1 enfant de Claire.
e les bohémiens.
n'avait plus le courage de lutter, les os gelés, le
Feuilleton' de l'Est républicain
L'HOMME DE LA MTÎ
Jeudi
ÏQ
juillet
L'EST
REPUBLICAIN
1
*V2S IMPORTANT.
L'AGENCE HAVAS, 34, me Notre-Dame-des-Victoires et place de îa Bourse, 8, est seule chargée, à Paris, de recevoir les amionces P»'^ j* ^^
Pour toutes las annonces et réclames concernant les départements de Meurthe-et-Moselle, Meuse, Vosges, {'Alsace-Lorraine, ie Lnxemboarg et la Belgique, t. ^
:
—
du
ourrial
nm^-au^m
—
CHEVAUX à venàrr aux enebères
8
Etude de M MUSSY, commissaire-prilement aux attributions résultant des
seur à Nancy.
A TOUL
INSERTION LÉGALE
j mandats qu'ils ont reçus.
Sur
les
bénéfices
annuels,
il
est
préie
VENDREDI
20 juillet 1894, dix heuEtude de M8 LAISSY, notaire à Nancy, levé cinq pour cent pour constituer le
res du matin, sur l'Esplanade, vente auxplace Saint-Jean, 2.
fonds de réserve légale.
enchères de QUATRE CHEVAUX^ro.
Par suite de départ de Mme D...
venant de la gendarmerie et un cheval
§ II. - CONSTITUTION
JEUDI 19 juillet 1894, à deux heures, d'officier supérieur.
I. Aux termes d'un acte passé deplace de la Carrière, 26, Nancy.
Au comptant aux conditions du pro.
vant Me LAISSY, et l'un de ses collè- !
—
cès-verbal..
gues, notaires à Nancy, le 29 juin 1894, Ameublement de salon, salle à man§ I. — STATUTS
tous les actionnaires de la Société ont ger, chambre à coucher, cuisine, débarLe commissaire-priseur,
Aux termes d'un acte sous seing pri- déclaré :
René POLGUÈRE.
vé, en date, à Nancy, du 29 juin 1894,
Que le capital social de la société ano- ras, etc.
Au
comptant
et
5
O
Ï
O
en
sus.
fait en deux originaux dont Tun est nyme fixé à 348,000 francs est le même
MAIRIE DE BELLEVILLE
resté annexé à la minute de la déclara- que le capital social réel de la société en
1
tion notariée ci-après énoncée et dont commandite par actions ;
gèle] des ventes de Maacj
l'autre demeurera déposé au siège Que ce capital est représenté effecti(PASSAGE DU CASINO)
social,
vement et intégralement par l'actif soLe DIMANCHE 22 juillet 1894, à trois
Tous les actionnaires de la Société en
heures du soir, il sera procédé en la
commandite par actions établie à Nan- Qiïe le nombre (696) et le taux (500
mairie de Belleville, à l'adjudication des
cy, rue de l'Ile-de-Corse, sous la raison francs) des actions de la Société anonyjeux et bal de la fête patronale de cette
sociale « A. Ellissen et Cie » et sous la me sont également les mêmes que dans
AUX ENCHÈRES
dénomination « Société d'éclairage par' la Société en commandite par actions ; VENDREDI, 20 juillet 1894, à 2 heures commune qui aura lieu les 5, 6 et 12
août prochains.
le gaz hydrogène carboné », voulant la Qu'en conséquence, la transformation
Le maire, Ch. TOUSSAINT.
transformer en Société anonyme, ont' dont s'agit ne donne lieu ni à souscrip- i Mobilier divers, deux grands coffresétabli les statuts de cette Société ano-tion d'actions ni à versement en es- forts, tricycles, bicyclettes, etc.
nyme.
pèces.
A trois heure3
La Société prend le titre de « Com-' La liste des actionnaires avec le nompagnie du Gaz de Nancy »».
bre d'actions appartenant à chacun
Pour entrer en jouissance au 23 avril 1895
è
Son siège est établi à l'usine à gaz de! d'eux se trouve contenue dans ledit COËMBS
Nancy ; mais il peut être transporté dans acte de déclaration, à la minute duquel i
Au comptant et 5 0\0 en plus.
tout autre endroit de la ville de Nancy est demeuré annexé l'un des originaux
par simple décision du conseil d'admi-' de l'acte sous-seing privé des statuts, I Etude de 8
DE BONNES TERRES ET PRÉS
commissairenistration ;
dont l'analyse précède.
priseur à Nancy.
Situéô à Rosiëres-pn-Hsya
Sa durée sera de cinquante années, II Aux termes d'une délibération en date
er
Arrondissement de Toul
qui ont commencé à courir le 1 juillet'du même jour, 29 juin dernier, tous les
CHANGEMENT DE PROPRIÉTAIRE
1894 et expireront le 30 juin 1944 ;
actionnaires de la Société, réunis en asS'adresser pour traiter à M. Désiré
CAFÉ-RESTAURANT DU LION-D'OR, à Malzéville Le fonds social demeure fixé à la som- semblée générale extraordinaire, ont, à
8
BARAD, OU à M GOSSEREZ, notaire* à
Tenii par 3VT. Pierre DASTILLUTSTO
me de 348,000 fr., montant du capital l'unanimité:
Rosières-en-Haye.
'AUX ENCHÈRES PUBLIQUES
social réel de la Société « A. Ellissen et1 1° Affirmé de nouveau la sincérité de
(ancien garçon du Grand-Hôtel), successeur de M. BÀUOHEZ
Pour cause de départ
Cie », et divisé en 696 actions, au capi- la déclaration qui précède ;
tal
nominal
de
500
fr.
chacune,
entière2°
Nommé
comme
premiers
adminislie l
et
j Le MARDI 24 juillet 1894, à dix heument libérées, lesquelles seront échan- tro/teurs i
Grande salle pour Noces et Réceptions
gées, une pour une, contre les 696 ac- MM. le baron Goldsmid (Julian), pro- res du matin et à deux heures du soir. Brasserie et Malterie d'Epernay
Prix modérés. — Consommation de première marque
tions de la Société en commandite, avant' priétaire, demeurant à Londres (Angle- 19, rue de Malzéville,
BIÈRE en bouteilles et en fûts, gaAu comptant, plus 5 0{0.
le 1er janvier 1895.
rantie pur orge et houblon.
terre), 105, Piccadily.
La Société est administrée par un con-' Ellissen (Albert), ingénieur, officier
Dépositaire : X. BEYER, 16, rue de la
25.365
USINES DE LA FUK, A L1VERDUN (MsartM-IfallB) seil composé de cinq membres au moins1 de la Légion d'honneur, demeurant à BOULAT^R " STANISLAS Salle, Nancy.
et de sept au plus, nommés par l'assem- Paris, 153, boulevard Haussmann.
16, rue Stanislas
blée générale.
M UIO on demande à LOUER, au
Lucas (Arthur), propriétaire, demeuDemande un APPRENTI
La durée des fonctions de chaquerant à Londres, 28, Burton Street.
H ¥ i O centre de Nancy, très grand
membre du conseil est de six ans ; lesl| De Marisy (Pierre), propriétaire, deappartement, ou maison entière qu'on
H^MI
104, Avenue Parmentier, et 60, rue d Angoulême membres sortants peuvent être réélusmeurant à Paris, boulevard Malesherachèterait au besoin.
indéfiniment; le conseil se renouvellejbes, numéro 62.
S'adresser au bureau du journal.
| S'adresser au bureau du journal.
^^^^^^^^^^^^
Exposlûon universelle de Parlsl889: omet d'art et médaille d'or par sixième tous les ans ; les premiers!j Et Palmer (Jean-Horsley), propriétai- 1
■
:
—
■—~
membres à remplacer chaque année sont[ re, demeurant à Londres, 21, Austin
KM—
Pompes pour tous usages, ne «'engorgeant ja désignés par la voie du sort ; une fois le!
■:^^^f^Tïï:.'^-^*^/^W.<,. mais, grande simplicité pour le démontage, solidité conseil entièrement renouvelé, les sor-'j Friars.
3° Nommé aux fonctions de commis
A toulc
■ t- ••~z^j**p^-^<$sP^ %hë&&
épreuve, pouvant travailler dans les liquides ties ont lieu par l'effet de l'ancienneté.
^ •; •
'
.'" I les plus chargés, tels que mélassas, sirops, goudrons, En cas de vacance d'une ou plusieurs; saire de surveillance pour la première
' année sociale, M.Breittmayer (Eugène),
_
-TlrL '^Sî—Î jus de tannerie, purins, vidanges.— Pompes pour
liquides chauds. — Pompes à moteur de tous débits places de membres du conseil d'adminis-"ingénieur, chevalier de la Légion
pour usines, lavoirs, sucreries, tanneries, chemins de fur, entreprises de toutes sortes. Pom- tration, le conseil y pourvoit provisoi-[ d'honneur, demeurant à Paris, rue
pes à incendie, arrosages, vins, cidres, alcools, vinaigres, etc. — Envoi de renseigne- rement, l'assemblée générale, lors de d'Aumale, numéro 20.
ments et catalogue franco sur demande. S'adresser aux Usines de La Flie. sa première réunion, procède à l'élec-\ 4° Et reçu l'acceptation de ces mes
tion définitive. Les membres nommés\ sieurs les administrateurs et le commis300 MÉDAILLES - 8 DIPLOMES D'HONNEUR
en remplacement des personnes sorties! saire.
du conseil avant l'expiration du temps I En conséquence, la transformation
normalement fixé pour la durée de leurs dont s'agit s'est trouvée réalisée défini
fonctions n'exercent leur mandat que' tivement.
pour le temps restant à courir sur la
— PUBLICATION
durée du mandat originaire des mem .1
Par demi-muids
] Les dépôts prescrits par l'article 5E
bres qu'ils ont ainsi remplacés.
Chaque année, le conseil nomme par- de la loi du 24 juillet 1867 ont été effec
Depuis
francs l'hectolitre, au comptant
iués aux greffes du tribunal de com
mi ses membres un président.
En cas d'absence du président, le con-• merce de Nancy et de la justice de pab
En entrepôt 3, rue de let Gretffe, Nancy
seil désigne, pour chaque séance, celui. du canton Est de cette ville le 17 juillei
des membres présents qui doit remplir' 1894.
Pour extrait :
les fonctions de président.
JDLES
mm
m
A
Le notaire, LAISSY.
Les décisions sont prises à la majorité:
3 PLAGE SAINT ANTOI
des voix des membres présents. En cas
'
NE
de partage, la voix du président est
Sous-préfecture de Briey
ÀS.V - v ^^^^^^^ÂÈr^^Cl
.Choix complet Faucheuses, Moissonneuses, prépondérante. La présence de la majoM. > \ ^f^^^^^^^SESssfÊ^f^^ Lieuses, Râteaux et Instruments agricoles et rité en nombre des administrateurs en
^-JL^ÙS^^&^^^aSSS^BÈSl pièces de rechanges de tous systèmes, prix fonctions est indispensable pour la vali<^r^*i»sfe^Si£S!» défiant toute concurrence.
^^^^ë^^^S^^^^m
OCCASION foin vieux bonne qualité dité des délibérations.
moyenne, 8 fr. wagon Nancy.— Vesces, 25 fr.; maïs géant, 20 fr.; quarantaine, 20 fr.; Les délibérations du conseil d'admi- Le LUNDI 6 août 1894, à deux heures
nistration sont constatées par des pro-' et demie, adjudication aux enchères, à
Place Saint-Jean — NANCY — Près de la Gare
sarrasin, 20 fr.; moutarde, 50 fr.; moha, 50 fr.
■«ViJiiMw^w.T..r;: -. ^-^ v.;- >
.-.wTiyiy^ . «i ^-,
,. - — ■
-■- ■ . .
icôs-verbaux inscrits sur un registre et• la sous-préfecture, des lots de peuplier? i0
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signés par le président et un de ses' désignés ci-après :
TTTC8 A l'occasion du Concours résionul et dfêi Gèhc(k#s hippioue. membres.
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Etablissement ouvert du 15 mai'an
biens meubles et immeubles ; il règleJ Les lots, pour chacune des routes, setoutes questions de servitudes actives; ront mis en adjudication séparément " V ;
"
fptcmbr?- ~Quatre hôtels de deux
r'y^iSf cents appartements, au milieu d'un
ou passives et il conclut tous prêts, em-' d'abord, puis ensemble. Si l'adjudica- : T vr~-~ :
vaste arc de douze
\
. ; '^m^*
P
hectares
prunts ou ouvertures de crédit avec ou1 tion de l'ensemble, pour chacune d'elles,
^ ^JV
Pension à partir do S fr., tout comsans hypothèque ou autres garanties ; produit une somme supérieure à celle
^^SST*^^^
pris.- Trajet direct de Nancy eu trois
U autorise tous retraits, achats, alié-■ des lots adjugés séparément, elle sera
J
heures.
nations et transferts de toutes rentes1 préférée.
sur l'Etat français ou sur Etats étran-\h Pour les autres conditions, s'adresser
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gers, actions, obligations, bons ou au-' à la sous-préfecture.
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tres subdivisions de toutes administra- —
—
tions, compagnies ou sociétés françaises
*2, RUE DE LA VISITATION, NANCY
et étrangères et la cession ou l'alié-:] Continuation de la vente aux enchères
nation de toutes créances appartenant à
la Société;
Il fait tous traités, transactions et ATELIER DE FERBLANTERIE
J
compromis aux conditions qu'il croit
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convenables ;
dépendant de la liquidation judiciaire de
Il consent ou autorise toutes mainVenle de fonds de commerce, vente de propriétés
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levées de saisie, oppositions et inscriple DIMANCHE 22 juillet 1894, à une A vendre MAISONS de rapport, en ville et ho™ ™na o.
tions de tout genre et tous désistements
6 avec et sans a
Grand choix de MAISONS meublées
'
J ^in.
de tous droits quelconques, le tout avec[ heure très précise de l'après-midi.
Petite MAISON avec jardinet, construction r^Wn^ „.
ou sans paiement ;
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A louer de suite à Poiit-à-Moùsson fi°îneMMSON
' >
Il reste à vendre notamment :
Le conseil peut déléguer ses pouvoirs,
S
U
P plaCe
cipale
de
la
ville,
propre
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tous
geni4sTcomm
^
L
g
P™"
Une
forte
poinçonneuse,
cisaille
à
trien tout ou en partie, à un ou plusieurs
0
de ses membres, par un mandat spécial ple effet modèle Chaillot-Gratiot, type
m50 ; un marteau-piC.
C,
volant
de
l
pour un ou plusieurs objets déterminés
lon, une machine à refouler et à souder, ! H?T.EL». 20 numéros, à céder dans ville de garnison de l'p,t r 'i
ou pour un temps limité ;
6
SUU UE 1
L'immeuble se
Il peut charger de l'exécution de ses 10 filières, tarauds, 16 mètres établi, \ vendrait si on le désire.
décisions, soit un comité de direction 40 bigornes et tas de toutes sortes peur i Petit HOTEL, vingt numéros, à céder à Nancv Dérè* T^, K ■ ,.
e be,le
!,
clientèle.
pris dans son sein, soit un ou plusieurs ferblanterie, 22 marteaux à planer et à Petite CREMERIE-FRUITERIE tenue nar^?
P
6 CAUSE DE D6 ART
embouter,
fers
et
lampes
à
souder,
une
céder centre de la ville. 1 000 fr
'
P
justifiée, â
administrateurs délégués, dont il fixe la
machine à boudiner, à molleter, souf- j MARCHAND-TAILLEUR très en voffue réd^if „
——————————
j
—=-- rémunération.
c
Cedcrdlt
S0D
agencement riche. Prix avantageux
'
commerce de suite,
Enfin il peut nommer un ou plusieurs iflets, tréteaux, etc., etc.
LIQUEUR DU COUVENT
directeurs et choisir un ou plusieurs Marchandises neuves. — Feuilles de j A céder GRAND CAFE-BRASSERIE, chambres meublées W,Mmandataires, même étrangers à la so- tôle galvanisée, fer-blanc, trois pom- premier ordre, agencement luxueux. Prix très avaS»„t K Etabllssement de
ressé
ciété, pour des affaires spéciales ou pes, 80 entonnoirs de toitures de toutes COMMERCE de VINS en gros, trèsTbonim clieniél/ r 1' 0l1 est
P
Un
de M.-D._de|
ea Lorraine pour des catégories d'aflaires détermi- sortes, boulons, tuyaux en tôle et en d'affaires, à céder dans grand centre co
oVÎ'i f ^
beau chiffre
e
terre, tuiles cheminées, treillage galva- BUREAUDETABAC avec PAPETBRTE^
C 1 él x r
t fonds, 10,000 fr.
ULP
..<,"""
? } } > composé avec des plantes qu'on rencontr* ! nées.
nisé, balancier de pompe en fer forgé céder après affaires faites
^, fort passage, gros chiffre d'affaires, à
SUr le lateau de
Les
directeurs,
les
délégués
ou
le
co- ,\
P
N.-D. de SIÔN et des semence
ferrailles, cinq meules émeri et quantité
aromatt ues
grande MAISON DE BLANC, maison bien connue et ancienne, à céder de
/ . '4
,
- v A
^
envoyées spécialement par nos mission- mité de direction sont chargés, sous d'autres objets.
r
naires et
l'autorité
du
conseil
d'administration,
ff, ■ " : . ■
■■
[angers, est supérieure par ses qualités hygié
Voitures. — Un fort camion à resie la gestion des affaires sociales.
3
Café3 C
:
A D'qM.es,digeshves, fébrifuges,anticholéri^, à toute.- '
{es
' °^' ™«*-> épiceries, depuis 400 f.
! Ils représentent la Société vis-à-vis sorts, un char à bancs à capote, une PeÏHs foyers^ ^ ^
(je.
\v «queure monastiques similaires.
charrette
anglaise,
un
tombereau,
une
! les tiers pour l'exécution des décisions
CHARCUTERIE, installation riche, grosses recettes
A
-,
\tfï.jSntrepositaire général pour la France et l'étranger;
lu conseil ; ils exercent toutes les ac- voiture-fardier, une chèvre à voiture
Dans très bon quartier, à céder
CRJiMERIB vente
concasseur
pour
avoine,
harnais.
Mais
iions judiciaires et enfin ils peuvent,
de boissons, pas de concurrent. Prix 4,000 fr Vente forS
»
Mobilier de bureau contenant coffreJ Dépôt dans les principaux établissements de la région [ lans la sphère de leurs attributions, fort, tables, poêles, casiers, etc., etc
foÈnèr toutes les signatures utiles au
Au comptant, 5 0[0 en sus.
îom de la société.
Le liquidateur,
Les mandataires ne peuvent donner
Stanislas MIENVILLE.
[ue les signatures se rattachant spéua-i
■
« r„e *amt-Jean, 41, NANCY
VENTE MOBILIERE
Transformation ie Société
AViS
VENTE MOBILIÈRE
 ' LOUER
àe ia vente
Cîiaassures
M THOMAS,
M Ferme fle 100 hectares
: VENTE MOBILIÈRE
Friture, Matelotte, fin pays, Bière
! lk CHAMPAGNE "
'Est. Déjeuner dîner à toute heure
TË
fat
POMPES NOËL *
VINS DU MIDI ET D'ALGÉRIE
On DUE an Élève es pMrmaeie
§ III.
20
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> Font-à-Hensson
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HOTEL DE STRASBOURG
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(
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ïâM,411er, rue St-Jeao, Nancy
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Fonds de Commerce
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