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Dossier de presse Exposition Salle de la Chapelle et Salon Carré 14 juin - 18 septembre 2006 Les artistes américains et le Louvre 1 Dossier de presse Sommaire Communiqué de presse page 3 Avant-propos page 5 Introduction page 6 Parcours de l’exposition page 7 La Terra Foundation for American Art page 12 Liste des œuvres exposées page 13 Informations pratiques page 15 Publication page 16 La programmation de l’auditorium du Louvre page 17 La base Lafayette et les échanges pédagogiques page 19 Visuels de presse page 20 Winslow Homer à Giverny page 22 Mike Kelley, Profondeurs vertes page 23 Les partenaires media page 24 Contact presse : Laurence Roussel T : 01 40 20 84 98 F : 01 40 20 84 52 [email protected] Déléguée à la communication : Aggy Lerolle [email protected] Commissaires de l’exposition: Dr. Elizabeth Kennedy, conservateur de la collection, Terra Foundation for American Art Olivier Meslay, conservateur au département des Peintures du musée du Louvre 2 Communiqué de presse Exposition 14 juin - 18 septembre 2006 Musée du Louvre Salle de la Chapelle et Salon Carré Exposition coorganisée par le musée du Louvre et la Terra Foundation for American Art avec le soutien de la Florence Gould Foundation Commissaires de l’exposition Dr. Elizabeth Kennedy, conservateur de la collection, Terra Foundation for American Art Olivier Meslay, conservateur au département des Peintures du musée du Louvre En partenariat média avec Les artistes américains et le Louvre Première exposition au musée du Louvre consacrée aux artistes américains, « Les artistes américains et le Louvre » présente une trentaine d’œuvres majeures de la peinture américaine. Organisée conjointement par le musée du Louvre et la Terra Foundation for American Art (Chicago), l’exposition explore les origines des échanges artistiques entre la France et l’étranger et montre combien le Louvre a été une source d’inspiration pour des générations d’artistes américains, de Benjamin West à Edward Hopper. Depuis la création du Muséum Central en 1793, les collections du Louvre sont une école pour les artistes du monde entier. Alors que l'on connaît l’importance du musée pour James McNeill Whistler ou Edward Hopper, on a oublié que le Louvre a accueilli des artistes américains depuis son origine. A l'occasion du Salon, les premiers tableaux américains sont exposés dès les années 1800 ; un artiste comme George Catlin, sous le règne de Louis-Philippe, fait même l'objet d'une exposition particulière de ses oeuvres. Tout au long des XIXe et XXe siècles, les Américains vont étudier au Louvre et leurs oeuvres témoignent aujourd'hui de cette rencontre. L'exposition montre un large éventail d'oeuvres de la fin du XVIIIe siècle aux années 1940. Elle est également l'occasion de rappeler que les influences n'ont pas été à sens unique et que l'art français a su aussi profiter des influences américaines. La figure de Samuel F. B. Morse (1791-1872) et sa peinture représentant le Salon Carré et la grande galerie en perspective (collection Terra Foundation), est emblématique de ces rapports artistiques. Morse vint peindre ce grand tableau, presque un panorama, en 1831. Il revint pour deux années en France, de 1866 à 1868, à l’occasion de la pose du premier câble transatlantique et s’installa à Paris où il fut membre du jury de l’Exposition Universelle de 1867. La présentation du tableau de Morse, dans le Salon Carré, est une occasion pour le public de confronter une vision contemporaine du lieu à celle peinte 175 ans auparavant. Samuel F. B. Morse (1791-1872) Gallery of the Louvre ,1831-1833 Terra Foundation for American Art, Daniel J. Terra Collection Communication Musée du Louvre Aggy Lerolle [email protected] Relations presse Laurence Roussel +33 (0)1 40 20 84 98 / 84 52 (fax) [email protected] 3 Catalogue : Les artistes américains et le Louvre Coédition musée du Louvre Éditions/ Hazan, français et anglais 29 € Robert Henri (1865-1929) Salomé, 1909 Collection of the John and Mable Ringling Museum of Art, Sarasota, Florida Informations pratiques : Exposition ouverte tous les jours de 9h à 18h, sauf le mardi, et jusqu’à 22h les mercredi et vendredi. Lieu : aile Sully, 1er étage, salle de La Chapelle et Aile Denon, 1er étage, salon Carré Tarifs : accès libre avec le billet d’entrée dans le musée ; 8,5 euros, 6 euros à partir de 18h les mercredi et vendredi ; gratuit pour les moins de 18 ans, les titulaires de la carte Louvre jeunes et Amis du Louvre, les moins de 26 ans le vendredi à partir de 18h Informations : www.louvre.fr 01 40 20 53 17 Auditorium du Louvre Informations : 01 40 20 55 55 du lundi au vendredi de 9h à 19h Réservations : 01 40 20 55 00 tous les jours de 11h à 17h (sauf le mardi) L’art américain et la France, les fondations d’un échange, 1760-1860 L’exposition explore ici la première génération d’artistes américains (Benjamin West, John Vanderlyn, George Catlin...) qui voyagèrent à Paris pour étudier et présenter leur travail lors du Salon. Pour ne prendre que la figure de Benjamin West (17381820), l’un des artistes les plus novateurs des années 1760-1770, il est étonnant de voir l’intérêt que ce dernier portait à notre pays. Il vint trois fois en France et fut élu membre de l’Académie des Beaux-Arts. Certains de ses tableaux ont fait partie des collections du Louvre pendant une vingtaine d’années, en particulier la Mort de Hyacinthe (1771), dont l’écho se retrouve dans plusieurs œuvres françaises. L’influence de West fut déterminante pour des artistes comme David ou Delacroix. Autre symbole révélateur de la richesse des échanges artistiques franco-américains, l’exposition particulière de George Catlin (1796-1872). En avril 1845, venu de Londres, il gagne Paris accompagné de douze Indiens. Dans ses bagages, pas moins de neuf tonnes de matériel : des tentes, des objets indiens et cinq cent quarante peintures, pour la plupart réalisées de 1832 à 1840, au cours d’un long séjour dans le Missouri. Catlin va rester à Paris près de trois ans. Marque de sympathie particulière de LouisPhilippe à l’égard de l’artiste américain, ce dernier est invité à présenter son exposition au Louvre même, dans la salle des Séances. Inspirés par le Louvre : l’académie d’art américain non officielle, 1860-1940 Cette seconde section illustre la force de l’expérience vécue par les artistes américains venus au Louvre pour s’inspirer des collections et nourrir leur œuvre future, comme ce fut le cas pour James Mc Neill Whistler, Thomas Eakins, Thomas Hart Benton ou Edward Hopper. James McNeill Whistler (1843-1903) affirmait souvent que « ce qui n’est pas digne du Louvre n’est pas de l’art .» Ce moderniste controversé reconnaissait que les maîtres anciens nourrissaient sa puissance d’imagination : At the Piano doit beaucoup à son imprégnation du XVIIe siècle hollandais et aux interprétations, par le XVIIIe siècle français, de l’harmonie familiale bourgeoise. Thomas Eakins (1844-1916) a admiré au Louvre la splendeur des sculptures antiques, que l’on retrouve dans sa représentation des nus masculins (Swimming). Robert Henri (1865-1929), figure majeure de l’art américain, s’était inspiré du pouvoir sensuel de la femme dans le cycle de Rubens Marie de Médicis, pour sa représentation de la tentatrice biblique Salomé. Plus tard, Thomas Hart Benton, (1889-1975), l’artiste américain le plus renommé des années 30, reconnaissait aussi sa dette envers le cycle de Rubens qui lui avait permis de devenir le premier des peintres fresquistes américains. Enfin la peinture d’Edward Hopper (1882-1967) est nimbée de ses sensations parisiennes jusque dans ses œuvres tardives telle Dawn in Pennsylvania. Alors que les démarches avant-gardistes font leur chemin, et que New York s’affirme comme capitale de l’art moderne après 1945, la passion des Américains pour Paris demeure intacte. Le Louvre, monument de stabilité au milieu des turbulences artistiques des deux siècles passés, reste la première étape du pèlerinage des artistes américains en Europe. 4 Avant-propos, par Elizabeth Glassman et Henri Loyrette Ouvert à tous depuis 1793, le Louvre, par l’envergure de ses collections, par l’attrait qu’il exerce sur ses millions de visiteurs annuels, connaît un rayonnement universel : c’est à n’en pas douter l’un des premiers dépositaires du patrimoine artistique mondial. La Terra Foundation for American Art, quant à elle, s’est donné pour mission première de faire connaître et apprécier l’art des États-Unis aux publics du monde entier, s’attachant surtout à favoriser les projets novateurs à caractère plurinational. L’exposition Les artistes américains et le Louvre, fruit de la complicité des deux institutions, souligne à cette occasion l’importance de la confrontation des cultures, renforçant la conviction que l’art est facteur à la fois de diversité et d’harmonie universelles. En même temps, elle glorifie le grand musée européen et sa collection de maîtres, véritable talisman aux yeux des artistes américains. Tout au long des XIXe et XXe siècles ces derniers sont venus étudier au Louvre, et leurs oeuvres, que l’on redécouvre aujourd'hui, témoignent de cette rencontre. La Galerie du Louvre (1831-1833) de Samuel F.B. Morse, véritable tour de force pictural et chef-d’œuvre emblématique de la collection de la Terra Foundation for American Art, rend hommage au Louvre pour son apport inestimable à l’éducation artistique. La voici, cent soixante-quinze ans plus tard, exposée dans le Salon Carré. Les deux commissaires de l’exposition Les artistes américains et le Louvre, Elizabeth Kennedy, conservateur des collections de la Terra Foundation for American Art, et Olivier Meslay, conservateur au département des Peintures du musée du Louvre, se sont donné pour mission d’éclairer le visiteur sur cette partie méconnue en France de l’histoire de l’art américain. Olivier Meslay examine les premières générations d’artistes américains en France (1760-1860), démontrant que les échanges artistiques entre les États-Unis et la France ont en commun une longue et féconde histoire, tandis qu’Elizabeth Kennedy se penche sur le rôle du Louvre comme académie officieuse des artistes américains à Paris (1800-1940), lesquels venaient y chercher, en même temps que la délectation du regard, les enseignements offerts par ses incomparables collections. Souhaitons que cette exposition et l’ouvrage qui l’accompagne suscitent la curiosité, voire l’enthousiasme des visiteurs artistes ou amateurs, et leur rappellent l’importance et l’ancienneté des liens culturels et artistiques de nos deux pays. Elizabeth Glassman Présidente-directrice de la Terra Foundation for American Art Henri Loyrette Président-directeur du musée du Louvre 5 Introduction, par Elizabeth Kennedy et Olivier Meslay Entre les États-Unis et Paris, il existe une amitié vieille de deux cents ans, que les artistes américains ont entretenue au fil de leurs séjours dans la Ville lumière, où ils venaient se former. Depuis, les spécialistes de l’art américain ont exploré et analysé le fruit de ces liens solides, les témoignages personnels brossent le portrait collectif des générations de visiteurs qui se sont succédé au musée, et nous apportent des révélations plus captivantes les unes que les autres. Mais, curieusement, parmi toutes ces études le rôle du Louvre semble avoir été oublié. Cette exposition permettra, nous l’espérons, d’éclairer d’un jour nouveau ces relations artistiques franco-américaines. Le Louvre était voué à devenir un carrefour artistique dès sa transformation en musée public. En 1792, déjà, le ministre de l’Intérieur Jean-Marie Roland affirmait : « Ce muséum [...] doit nourrir le goût des beaux-arts, recréer les amateurs et servir d’école aux artistes. Il doit être ouvert à tout le monde et chacun doit pouvoir placer son chevalet devant tel tableau, ou telle statue, les dessiner, peindre ou modeler à son gré. Le Louvre, dépassant les espérances ardentes de l’époque révolutionnaire, se révèla particulièrement fertile pour les artistes américains qui ne disposaient encore d’aucun musée leur permettant d’alimenter une réflexion approfondie sur l’histoire de l’art. En 1800, John Vanderlyn est le premier artiste américain à présenter des tableaux sur les cimaises du Louvre. Des centaines de compatriotes connaîtront le même honneur avant la fin du siècle. Parmi les œuvres réunies ici, plusieurs avaient été exposées en leur temps au Louvre et deux au moins ont vu le jour dans les salles mêmes du musée. D’autres, plus inattendues (et peut-être d’autant plus passionnantes), sont dues à des artistes dont le nom est rarement rattaché à l’aventure parisienne. Toutes, sans exception, révèlent une fréquentation attentive des collections les plus renommées au monde et soulignent la complexité du dialogue artistique franco-américain qui s’est poursuivi dans l’enceinte du Louvre. Elizabeth Kennedy, Conservateur, chargée des collections à la Terra Foundation for American Art Olivier Meslay, Conservateur au musée du Louvre, département des Peintures 6 Parcours de l’exposition L’exposition propose un parcours en trois étapes. La première est consacrée à la première moitié du XIXe siècle. Elle rassemble des œuvres qui ont eu un lien direct avec le Louvre, soit qu’elles y aient été présentées lors des expositions, les Salons, qui se tenaient régulièrement au musée, soit même qu’elles aient fait partie de ses collections comme la grande composition de Benjamin West, La Mort de Hyacinthe. La deuxième partie de l’exposition montre, pour la période qui s’étend de la seconde moitié du XIXe siècle aux années 1940, des œuvres d’artistes américains pour lesquels le Louvre a été déterminant dans l’élaboration de leur art : des décennies après leur séjour parisien, leurs œuvres témoignent encore de l’importance que le musée et ses collections ont pu avoir sur la formation de leur style et le choix de leurs sujets. Enfin, dans le Salon Carré, le visiteur pourra découvrir le tableau de Samuel Morse qui y fut conçu en 1831. I. Salle de la Chapelle 1) Les fondations d’un échange (1760-1860) John Vanderlyn (1775-1852) Ariane endormie sur l’île de Naxos, 1809-1814 Don de Madame Sarah Harrison (The Joseph Harrison, Jr collection) © Philadelphia, Pennsylvania, Academy of the Fine Arts, La richesse et la complexité des rapports artistiques franco-américains pendant la première moitié du XIXe siècle sont bien illustrées par la présence à Paris d’artistes aussi différents que Benjamin West, John Vanderlyn, Rembrandt Peale, Rossiter ou George Catlin. Le premier inspire et nourrit les peintres français les plus divers, ainsi La Mort de Hyacinthe de Jean Broc qui, gardant le thème et la composition de West, en renouvelle complètement l’esprit. Rembrandt Peale était venu, sous l’Empire, peindre les célébrités artistiques françaises. Parmi ces portraits, ceux de David, Houdon ou Vivant Denon, devaient prendre place dans les musées créés par cette famille d’artistes à Philadelphie ou à New York. Il ne faut pas imaginer que cette reconnaissance américaine était sans contrepartie. Les Français appréciaient les artistes américains. Ainsi Rembrandt Peale entendit-il David, lors de la première séance de pose, lui poser cette surprenante question : « Pourquoi tous les bons peintres à Londres sont-ils américains ? », et de poursuivre : « West, Copley, Trumbull...» John Vanderlyn effectua le parcours classique d’un peintre parisien, élève de Vincent, exposant régulier du Salon de 1800 à 1845; il est alors le plus français des artistes américains. George Catlin dut une grande partie de son succès au goût de l’exotisme des Parisiens, mais Baudelaire le jugea avec enthousiasme sur ses seules qualités de peintre. Les liens artistiques franco-américains s’enracinent profondément dans l’histoire. L’assemblée d’artistes américains peinte par Rossiter illustre bien l’attraction que les collections du Louvre exerçaient sur nombre d’entre eux. Si Londres restait la ville obligée des voyages européens, ces séjours parisiens ouvrirent la voie au triomphe de Paris dans la seconde moitié du XIXe siècle. 7 Benjamin West (1730 – 1820) La Mort de Hyacinthe, 1771 Huile sur toile Philadelphie, Museum of Art, dépôt du Swarthmore College Benjamin West (1738-1820) La Mort de Hyacinthe, 1771 Ce tableau de Benjamin West retrouve un lieu qu'il a bien connu puisqu'il fit partie des collections du musée du Louvre jusqu'en 1801. Plusieurs oeuvres témoignent de l'admiration qu'il provoqua dans la communauté artistique française. Elles confirment, s'il en était encore besoin, l'importance de West pour les artistes français de la fin du XVIIIe siècle. Le premier et le plus fameux exemple est le tableau de Jean Broc, conservé au musée de Poitiers. Broc faisait partie de ce courant d’artistes appelé les Primitifs, lesquels, autour de Maurice Quay, tentèrent, comme les Nazaréens ou les Préraphaélites plus tard, de revenir à la pureté des débuts de la Renaissance. Hyacinthe était l’ami d'Apollon et de Zéphir. Alors qu'il jouait au disque avec Apollon, Zéphir, jaloux, détourna de son souffle le disque vers Hyacinthe. Blessé à la tête, ce dernier mourut. Son sang répandu donna naissance à la fleur du même nom. C'est sur ce thème de la jalousie que West a construit une oeuvre d'une sensualité inhabituelle chez lui. Le dessin et la couleur s'allient pour donner à l'ensemble un sentiment de force blessée. Broc, lui, confère au groupe une fragilité et un abandon troublant. L'irréalité est accentuée par un jeu de couleurs oniriques. George Catlin (1796— 1872) Jeu de Lacrosse, 1846 Huile sur toile Blérancourt, Dépôt du musée du Louvre au Musée National de la Coopération franco-américaine, George Catlin (1796-1872) Jeu de Lacrosse, 1846 En avril 1845, venu de Londres, George Catlin gagne Paris accompagné de douze Indiens Iowa et Ojibwa, dont le chef Nuage blanc, et un jeune guerrier, Petit Loup. Dans ses bagages, pas moins de neuf tonnes de matériel : des tentes, des objets indiens et cinq cent quarante peintures, pour la plupart réalisées de 1832 à 1840, au cours d’un long séjour dans le Missouri. Catlin va rester à Paris près de trois ans. C’est la salle Valentino, rue SaintHonoré, qui accueille à ses débuts la Galerie indienne. Et très rapidement, le 21 avril 1845 exactement, Catlin et sa troupe seront reçus au Tuileries par le roi Louis-Philippe, celui-ci réitérant son invitation à plusieurs reprises, aussi bien aux Tuileries qu’au palais de Saint-Cloud. Enfin, marque de sympathie particulière du monarque à l’égard de l’artiste américain, ce dernier est autorisé à présenter son exposition au Louvre même, dans la Salle des Séances. Delacroix et George Sand en seront visiteurs. L'intérêt de Louis-Philippe pour les Etats-Unis, et en particulier pour les nations indiennes, remonte à un séjour américain. Il entreprit, loin de Philadelphie, des périples aventureux sur les fleuves Ohio et Mississipi, au cours desquels le duc d'Orléans, futur roi de France, eut l’opportunité de rencontrer des Indiens Cherokee, Chickasaw, Choctaw, qui l’initièrent à un jeu de balle. La nostalgie de cette époque l’incita à commander à Catlin quinze peintures, dont celle-ci, qui le représente vêtu de façon anachronique d’un habit noir et d’un chapeau haut-de-forme, attentif au jeu de Lacrosse. 8 2) Inspirés par le Louvre : l’académie d’art américain non officielle « Ne vous y trompez pas, citoyens, le Muséum n’est point un vain rassemblement d’objets de luxe ou de frivolité, qui ne doivent servir qu’à satisfaire la curiosité. Il faut qu’il devienne une école imposante. » Jacques-Louis David, 16 janvier 1794 Cette partie de l’exposition explore le rôle du Louvre comme académie particulière pour les artistes américains. Grâce à son règlement très souple, qui favorisait la copie d’œuvres, le Louvre a fortement influencé leur formation ; il a ausi permis aux artistes américains de concevoir leur place dans l’histoire de l’art. Aux États-Unis, les étudiants travaillaient souvent à partir de copies et de moulages des œuvres les plus réputées du Louvre. Une fois à Paris, ils avaient enfin le loisir de pouvoir étudier scrupuleusement les œuvres originales. Longtemps après leur retour, ces artistes - parmi lesquels des professeurs les plus renommés : Thomas Eakins, William Merritt Chase, Robert Henri et Thomas Hart Benton - se rappellaient les découvertes faites au Louvre. La place grandissante de New York comme centre de l’art moderne de la seconde moitié du xxe siècle n’a pas pour autant modéré l’attirance irrésistible des artistes américains pour Paris. Comme un monument de stabilité au cœur du bouleversement artistique des deux derniers siècles, le Louvre était, et est toujours, la première étape de leur pèlerinage artistique à l’étranger. Une visite au Louvre est considérée, pour eux, comme un hommage aux figures vénérées de l’histoire de l’art et au rôle légendaire du musée dans leur éducation artistique. Thomas Eakins (1844-1916) La Baignade, 1885 Huile sur toile Fort Worth, Amon Carter Museum Thomas Eakins (1844-1916) La Baignade, 1885 À la fin de la guerre de Sécession, Thomas Eakins, Mary Cassatt et plusieurs autres élèves de la Pennsylvania Academy of the Fine Arts à Philadelphie embarquent pour l’Europe afin de poursuivre leur formation à Paris. Le jeune Thomas Eakins confie dans une lettre sa réaction naïve devant les chefs-d’œuvre du Louvre : « Nous sommes d’abord allés voir les statues. Elles sont en vrai marbre et [...] bien plus belles que les misérables imitations en plâtre à Philadelphie. [...] Il doit y avoir un bon kilomètre de peintures. J’ai parcouru toute la longueur, d’un bout à l’autre, et jamais de ma vie je n’ai vu de tableaux aussi drôlement anciens. » De 1866 à 1869, Eakins étudie auprès de Jean-Léon Gérôme (1824-1904) à l’École des beaux-arts, et se concentre sur la représentation du corps humain. De retour à Philadelphie, il entame une carrière ambitieuse, marquée par la création de quelques œuvres emblématiques de l’art américain, tout en prônant la pratique du dessin d’académie à la française, d’après le modèle nu. La fidélité de la représentation reste essentielle à ses yeux et, vers la fin de sa vie, les critiques saluent en lui le chef de file du réalisme américain. La Baignade semble restituer avec une exactitude toute photographique la partie de campagne d’un groupe de jeunes gens nus (dont Eakins lui-même en bas à droite) par un bel après-midi d’été. Avec ses personnages masculins nus, plutôt rares dans la peinture américaine, le tableau choque le collectionneur qui l’a commandé. Pourtant, il s’inscrit dans la longue tradition picturale des baigneurs et des baigneuses nus. L’homme couché sur la gauche rend hommage à la sculpture antique en adoptant la pose du célèbre Galate mourant conservé au musée du Capitole, à Rome, dont Eakins a pu voir une copie en plâtre à la Pennsylvania Academy. C’est tout de même la splendeur chromatique des nus masculins représentés dans les tableaux du Louvre qui a incité Eakins à se surpasser. 9 Thomas Hart Benton (1889-1975) Les Esclaves, 1924-1927 Huile sur toile Chicago, Terra Foundation for American Art, fonds de dotation Daniel J. Terra pour les acquisitions Thomas Hart Benton (1889-1975) Esclaves,1924-27 Principal représentant du muralisme américain, Thomas Hart Benton fut aussi l’artiste le plus apprécié aux États-Unis dans les années 1930. Il a dit lui-même que son art devait beaucoup à ses visites du Louvre pendant sa période de formation entre 1908 et 1911. Vers la fin des années 1920, Benton publie un traité de la composition picturale profondément nourri de cette expérience. Artiste prolifique, auteur à la plume alerte et excellent pédadogue, il a un rayonnement national. Son illustre élève Jackson Pollock adopte ses méthodes de composition déstructurées et ses rythmes visuels quand il invente le dripping. Après avoir combattu pendant la Première Guerre mondiale, Benton élabore un projet d’Épopée historique américaine, qui retrace l’évolution des États-Unis sous l’angle de la vie quotidienne des citoyens ordinaires, en mettant en lumière les conflits raciaux et l’exploitation de l’homme par l’homme. Dans Les Esclaves, l’artiste originaire du Missouri dénonce l’oppression historique de la main-d’œuvre africaine dans les plantations du Sud. La pose du Noir évoque un saint martyr emprunté à l’art de la Contre-Réforme, tandis que le Blanc ressemble au Simon Legree de La Case de l’Oncle Tom, célèbre méchant du cinéma muet. La stratégie picturale de Benton rappelle d’autres artistes américains, comme Mary Cassatt et Thomas Eakins, qui, avant lui, ont marié un langage contemporain à l’iconographie puissante des maîtres du passé. Edward Hopper (1882-1967) Aube en Pennsylvanie, 1942 Huile sur toile Chicago, Terra Foundation for American Art, collection Daniel J. Terra Edward Hopper (1882-1967) Aube en Pennsylvanie, 1942 Quand Edward Hopper arrive à Paris en 1906, l’enseignement de Robert Henri l’a prédisposé à admirer les maîtres français d’une époque antérieure. Les historiens considèrent son séjour de trois ans à Paris comme un moment charnière où il forge son identité de peintre américain en visitant les musées et en posant son regard d’étranger sur la scène de l’art au lieu d’étudier auprès d’un maître. À Paris, Hopper exécute trente et une peintures, dont une majorité de scènes de rue, sortes d’échappées sur des monuments, telle la longue façade du Louvre sur le quai de la Seine, baignée de lumière dans le silence inquiétant qui caractérisera ses œuvres ultérieures. Un peu plus tard, à New York, Hopper s’inspire du souvenir que lui ont laissé les tableaux de Jean-Antoine Watteau (1684-1721) contemplés au Louvre. C’est ainsi que l’on voit réapparaître un pierrot lunaire emprunté au peintre du XVIIIe siècle dans Soir bleu (1914, New York, Whitney Museum of American Art), une scène de café parisienne. En 1935, Hopper observe à propos de la permanence de ses thèmes : « Chez n’importe quel artiste, les germes de l’œuvre de maturité se trouvent toujours dans l’œuvre de jeunesse » Dans ses tableaux parisiens, Hopper utilisait les aspects familiers des péniches, des rues, des ponts et des escaliers publics pour créer une tension psychologique. De même, le banal s’imprègne d’étrangeté dans ses œuvres américaines de maturité. Aube en Pennsylvanie est l’une de ses nombreuses images où une voie ferrée signale l’anonymat et le déracinement inhérents à la vie moderne. La conception plastique du tableau, notamment le format horizontal étiré en largeur et le vide soigneusement circonscrit au centre, n’est pas sans rappeler le décor théâtral des fêtes galantes de Watteau. Les architectures et les conditions atmosphériques transcrites avec la plus grande exactitude dans les œuvres de jeunesse de Hopper contenaient effectivement en « germe » l’évocation précise des lieux et des moments de la journée dans ses œuvres de maturité. En témoigne à l’évidence cette image d’une gare de Pennsylvanie qui justifie amplement sa réputation d’artiste éminemment américain. 10 II. Salon Carré L’exposition est complétée par la présentation, dans le Salon Carré, de l’œuvre de Samuel Morse, la Galerie du Louvre, où elle fut conçue entre 1831 et 1833. Figurant le Salon Carré, pour lequel Morse a imaginé un accrochage de trente-huit chefs d’œuvre des périodes Renaissance et baroque visibles dans d’autres salles, la Galerie du Louvre ne se borne pas à offrir un panorama visuel des collections du Louvre, mais défend l’idée du musée d’art comme instrument d’éducation. Samuel Morse (1791-1872) La Galerie du Louvre, 1831-1833 © Chicago, Terra Foundation for American Art, Daniel J. Terra Collection, Avant de devenir universellement célèbre comme inventeur du télégraphe et de l’alphabet qui porte son nom, Samuel F.B. Morse avait consacré sa vie aux Beaux-Arts. Peintre, fondateur et premier président de la National Academy of Design et premier professeur d’histoire de l’art dans une université, il tient un rôle essentiel dans l’histoire culturelle américaine. Morse, fils d’un ministre de la religion réformée, avait été élevé dans une famille d’intellectuels. Après avoir suivi les premières années d’université à Yale, il partit en 1811 pour l’Angleterre où il travailla sous la direction de Washington Allston (1791-1872) et de Benjamin West (1738-1820). De retour aux Etats-Unis il s’établit comme portraitiste. C’est en 1831 qu’il entame lors d’un long séjour parisien l’élaboration de la Galerie du Louvre. Cette peinture était destinée dans l’esprit de Morse à jouer un rôle didactique autant qu’esthétique. Il souhaitait en une seule œuvre pouvoir présenter au public américain les chefs-d’œuvres du musée, dans l’espoir de pouvoir à la fois former et élever le goût de ses compatriotes. Il souhaitait aussi établir définitivement sa réputation. Il s’y représente au centre accoudé à la chaise. A l’arrière plan, dans le coin gauche, entouré de sa femme et de sa fille, figure James Fenimore Cooper, l’auteur du Dernier des Mohicans et grand ami de l’artiste. La peinture de Morse ne doit pas être regardée comme un témoignage exact de l’accrochage de 1831. Morse a choisi délibérément d’écarter toute œuvre contemporaine mais aussi de privilégier certaines, de les agrandir ou de les diminuer, de rassembler fictivement des œuvres qui étaient alors dispersées, comme aujourd’hui, dans d’autres salles du musée. A quelques années près des tableaux contemporains permettent de mesurer la liberté prise par le peintre pour élaborer son œuvre. Après son achèvement, la peinture fut exposée à New York. L’accueil fut décevant et contribua à tourner l’artiste vers la conception du télégraphe et son alphabet. L’œuvre n’en reste pas moins l’un des tableaux les plus marquants de l’histoire de la peinture américaine, tant par son histoire que par les buts que son auteur lui avait assignés. 11 Terra Foundation for American Art Au cours de ses 25 années d’existence, la Terra Foundation for American Art de Chicago a permis la création, la réalisation et l'organisation d'expositions, de bourses d’études et de programmes éducatifs et a ainsi encouragé un dialogue sur l’art américain à travers le monde. À ce jour, la Fondation gère le Musée d’Art Américain de Giverny, produit des expositions et des projets dans le domaine de l’art américain et poursuit sa politique d’acquisition d’oeuvres d’art en vue d’enrichir sa collection. La collection d’art américain de la Fondation Terra couvre la période allant de l’époque coloniale jusqu’à 1945, et comprend plus de sept cents oeuvres d’artistes comme George Bellows, Mary Cassatt, John Singleton Copley, Stuart Davis, Robert Henri, Winslow Homer, Edward Hopper, Maurice Prendergast ou James McNeill Whistler. La Fondation offre l’opportunité de dialoguer avec les oeuvres de sa collection, que ce soit au Musée d’Art Américain à Giverny ou au sein des galeries américaines de l’Art Institute de Chicago, sans oublier ses nombreux prêts à diverses expositions dans le monde. L’année 2005 a vu la Fondation Terra s’engager dans un ambitieux programme de bourses, qui marque une nouvelle phase dans son évolution. Dans sa volonté d’élargir l’accès aux outils de la recherche, la Fondation Terra a récemment offert une bourse très conséquente aux Archives de l’Art Américain, qui dépendent de la Smithsonian Institution de Washington. A l’issue de cinq années, 1,6 millions de documents, parmi les plus demandés et utilisés par les chercheurs, seront accessibles par Internet. Dans le même esprit, le site de la Fondation Terra (www.terraamericanart.com) contient une base de données très complète sur sa collection. Elle finance également des bourses d’études pour doctorants, post-doctorants et professeurs, à travers des résidences au Smithsonian American Art Museum et au Musée d’Art Américain de Giverny, ainsi que des bourses de voyages allouées par le biais du Courtauld Institute of Art de Londres, le John-F. Kennedy-Institut für Nodamerikastudien de Berlin, et l’Institut national d’Histoire de l’Art à Paris. La Fondation Terra a pour objectif de soutenir des projets qui replacent l’art américain dans un contexte international et d’être ainsi à l’origine d’un partenariat transatlantique innovant, tel que celui de la première exposition d’art américain au musée du Louvre, Les artistes américains et le Louvre (14 juin -18 septembre 2006). La Fondation va poursuivre cette politique de partenariats en vue d’encourager l’interprétation et l’appréciation de l’art américain : elle participe par exemple, en collaboration avec le musée Guggenheim de New York, à l’organisation d’une exposition d’art américain en Chine en 2007. Ainsi, les nombreuses activités de la Terra Foundation for American Art sont fondées sur la conviction que l’art a le pouvoir de distinguer les cultures et de les réunir. 12 1 Liste des œ euvres exposées - Samuel F.B. Morse (Charlestown, 1791- New York, 1872) La Galerie du Louvre, 1831-1833 Huile sur toile 187,3 x 274,3 cm Chicago, Terra Foundation for American Art, Daniel J. Terra Collection - John Vanderlyn ( Kingston, 1775-Kingston, 1852 ) Ariane endormie abandonnée par Thésée sur l’île de Naxos, 1809-1814 Huile sur toile 174x221 cm Signé et daté bg : J. Vanderlyn fect Parisiis, 1814 -Henry Benbridge (Philadelphie 1744-Londres, 1812) Pascal Paoli et son état-major à la Bataille de Pont E Novu, 1769 Huile sur toile 105 x 85 cm Morosaglia, musée Pasca l Paoli Le Meurtre de Jane Mc Crea, 1804 Huile sur toile 84 x 66 cm Hartford, Wadsworth Atheneum Exposé au Louvre au Salon de 1806 -Benjamin West (Springfield, 1738-Londres, 1820) La Mort sur un cheval pâle, 1817 Huile sur toile 59,5 x 128,5 cm Detroit , The Detroit Institute of Art Signé daté B. West 1796 Exposé au Louvre au Salon de 1802 La Mort de Hyacinthe, 1771 Huile sur toile 230 x 190,5 cm Philadelphie, Museum of Art, dépôt du Swarthmore college - Jean Broc (Montignac, 1771– Pologne, vers 1850) La Mort de Hyacinthe, Salon de 1801 Huile sur toile 175 x 120 cm Poitiers, musée des Beaux-Arts - Rembrandt Peale (Bucks County, 1778-Philadelphie, 1860) Jean-Antoine Houdon, 1808 Huile sur toile 73 x 59 cm Philadelphie, Pennsylvania Academy of the Fine Arts Dominique Vivant-Denon, 1808 Huile sur toile 73 x 59 cm Philadelphie, Pennsylvania Academy of the Fine Arts Jacques-Louis David, 1810 Huile sur toile 73 x 59 cm Philadelphie, Pennsylvania Academy of the Fine Arts -Thomas Pritchard Rossiter (New Haven, 1818-Cold Spring, 1871) Une Réception à l’atelier, 1841 Huile sur toile 81,3 x 102,6 cm Albany, Albany Institute of History and Art - George Catlin (Wilkes Barre, 1796-Jersey City, 1872) Jeu de balle indien, 1846 Huile sur toile 65 x 81 cm Dépôt du musée du Louvre au musée national de la Coopération franco-américaine à Blérancourt - James Mc Neill Whistler Au Piano, 1858-1859 Huile sur toile 67 x 90,7 cm Cincinnati, Taft Museum, legs de Mme Louise Taft Semple - Henry Mosler (New York, 1841-New York, 1920) Le Retour, 1879 Huile sur toile 120 x 101 cm Quimper, Musée départemental breton - Thomas Eakins (Philadelphie, 1844-Philadelphie, 1916) La Baignade, 1885 Huile sur toile 69,4 x 92,2 cm Fort Worth, Amon Carter Museum - Frederick Childe Hassam (Dorchester, 1859- East Hampton, 1935) Une averse, rue Bonaparte, 1887 Huile sur toile 102,6 x 196,7 cm Chicago, Terra Foundation for American Art, Daniel J. Terra Collection 132 - William James Whittemore (New York, 1860-New York, 1955) Charles C. Curran, 1888-1889 Huile sur toile 43,2 x 53,3 cm New York, National Academy of Design - Mary Cassatt (Allegheny City Penn, 1844-Le Mesnil-Théribus, France, 1926) Mère et enfants, 1893 Huile sur toile 81,2 x 66 cm Norfolk, Chrysler Museum - Winslow Homer (Boston, 1836-Prout’s Neck, 1910) Le Grand Vent, 1883-1893 Huile sur toile 76,8 x 122,9 cm Worcester, Worcester Art Museum - Henry Ossawa Tanner (Pittsburg PA, 1859-Paris, 1937) Le Christ et ses disciples sur la Route de Béthanie, vers 1902-1903 Huile sur toile 66 x 93 cm Paris, musée d’Orsay - Maurice Prendegarst (St John’s, 1858-New York, 1924) Salem Willows, 1904 Huile sur toile 66 x 86,4 cm Chicago, Terra Foundation for American Art, Daniel J. Terra Collection - Robert Henri (Cincinnati, 1865-New York, 1929) Salomé, 1909 Huile sur toile 196,9 x 94 cm Sarasota, John and Mable Ringling Museum of Art - William Merritt Chase (Williamsbury, 1849-New York, 1916) Nature morte aux poissons, 1912 Huile sur toile 81 x 100,2 cm New York, Brooklyn Museum, fonds commémoratif J.B. Woodward - Thomas Hart Benton (Neosho, 1889-Kansas City, 1975) Les Esclaves, 1924-1927 Huile sur toile 168,8 x 183,8 cm Chicago, Terra Foundation for American Art, fonds de dotation Daniel J. Terra pour les acquisition - Edward Hopper (Nyack, 1882-New York, 1967) Aube en Pennsylvanie, 1942 Huile sur toile 61,9 x 112,4 cm Chicago, Terra Foundation for American Art, Daniel J. Terra Collection - Walt Kuhn (New York, 1877-White Plains, 1949) Clown au tambour, 1942 Huile sur toile 154,6 x 105,1 cm Chicago, Terra Foundation for American Art, collection Daniel J. Terra 3 14 Informations pratiques Dates : Du 18 juin au 14 septembre 2006 Horaires : Exposition ouverte tous les jours de 9h à 18h, sauf le mardi, et jusqu’à 22h les mercredi et vendredi. Lieu : Aile Sully, 1er étage, salle de la Chapelle et Aile Denon, 1er étage, Salon Carré. Entrées conseillées au musée : - par la pyramide : entrée principale de 9 h à 22 h, accès au hall Napoléon, aux espaces d’accueil, à l’auditorium, aux expositions temporaires. - par le passage Richelieu : entrée de 9 h à 18 h, pour les visiteurs déjà munis d’un titre d’accès, les groupes, les Amis du Louvre, les titulaires de la carte Louvre jeunes, Louvre professionnels, Louvre enseignants et les spectateurs de l’auditorium munis de leurs billets, les journalistes munis d’une carte de presse. - par la galerie du Carrousel : accès par le jardin du Carrousel de 9 h à 22 h ou par le 99, rue de Rivoli. Tarification : Accès libre avec le billet du musée : 8,50 euros, 6 euros les mercredi et vendredi à partir de 18 h . Accès libre pour les moins de 18 ans, les chômeurs, les adhérents des cartes Louvre jeunes, Louvre professionnels, Louvre enseignants et Amis du Louvre. Gratuit le premier dimanche de chaque mois pour tous et pour les moins de 26 ans, le vendredi à partir de 18 h. Acheter son billet à l’avance et éviter l’attente : - À l’unité et pour moins de 20 billets Fnac (0,34 E TTC / min) : 0 892 684 694. TicketNet (0,34 E TTC / min) : 0 892 390 100. www.louvre.fr Dans les magasins Fnac, Carrefour, Leclerc, Continent, Auchan, Extrapole, Hyper-média, Le Bon Marché, Le Printemps, Galeries Lafayette, BHV, Virgin Megastore. Aux gares Transilien / SNCF en Ile-de-France. - À partir de 20 billets : Boutique Musée & Compagnie T : 01 40 13 49 13. N. B : Les billets achetés à l’avance ont une date de validité illimitée. Ils permettent un accès direct par le passage Richelieu ou par la galerie du Carrousel. Informations : www.louvre.fr T : 01 40 20 53 17 4 15 Publication Catalogue de l’exposition Sous la direction d’Olivier Meslay et d’Elisabeth Kennedy Sommaire Coédition : Hazan / musée du Louvre Editions Format : 22 cm x 28 cm , broché avec rabats 152 pages, 80 illustrations en couleurs Disponible en français et anglais ISBN : 2-7541-0096-2 (Hazan) 2-35034-071-X (Louvre) 29 € - Préface Henri Loyrette et Elizabeth Glassman - Avant-propos Elizabeth Kennedy et Olivier Meslay - 1 - Les réactions au rôle de la France dans l’art américain au XIXe siècle Lois Marie Fink, - 2 – Les artistes américains en France avant la guerre civile Olivier Meslay - 3 – Les artistes américains et la Révolution de Juillet Paul Staiti - 4 – Les artistes américains et le Louvre. Un héritage fécond Elizabeth Kennedy - Catalogue - Bibliographie - Index général - Crédits Les auteurs : Conservateur au département des Peintures du musée du Louvre, Olivier Meslay est en charge des collections de peintures anglaises et de la petite section de peintures américaines. Il a séjourné une année, en 2000-2001, comme Fellow au Clark Institute à Williamstown, Etats-Unis. Contacts presse Elizabeth Kennedy est conservateur pour la Terra Foundation for American Art à Chicago. Docteur en histoire de l’art de l’université de Pennsylvanie, elle est co-présidente de l’AHAA (Association of the Historians of American Art), une association qui regroupe des historiens spécialisés dans l’étude de l’art américain, depuis les colonies jusqu’en 1950. Editions Hazan Catherine Dantan Tél. : 01 41 34 21 70/72 [email protected] Paul Staiti est professeur d’histoire de l’art au Mount Holyoke College. Il est auteur de livres et d’articles sur John Singleton Copley, Winslow Homer, William Harnet et Gibert Stuart. Il a été co-commissaire d’expositions au New Orleans Museum of Art, à la National Gallery of Art à Washington et au Metropolitan Museum of Art. Musée du Louvre Nelly Girault Tél. : 01 40 20 56 64 Fax : 01 40 20 84 52 [email protected] Lois Marie Fink est docteur de l’université de Chicago. Elle a enseigné dans diverses universités (Lenoir Rhyne College, Midland College, Roosevelt University). Elle est aujourd’hui conservateur honoraire au Smithsonian American Art Museum. Cet ouvrage a bénéficié du soutien de la Terra Foundation for American Art , de la Florence Gould Foundation et d’ArjoWiggins 165 Du 15 au 21 juin 2006 En partenariat avec la Terra Foundation for American Art, Chicago. Arts, sciences et politique en Amérique, 1776-1865 Jeudi 15 juin à 12 h 30 Conférence - Présentation de l’exposition « La peinture américaine et la France : un échange » par Elizabeth Kennedy, Terra Foundation for American Art et Olivier Meslay, musée du Louvre. Vendredi 16 juin Colloque (bilingue) De la démocratie en Amérique : Arts, sciences et politique entre la France et les États-Unis, 1776-1865 Edward Hicks, Un royaume de la paix et quakers portant des bannières, 1829 ou 1830, huile sur toile, © Terra Foundation for American Art, Daniel J. Terra Collection En partenariat média avec : Contacts presse : Musée du Louvre Délégation à la communication Pavillon Mollien 75058 Paris Cedex 01 Coralie James 01 40 20 54 44 [email protected] Charlotte Walckenaer 01 40 20 54 51 [email protected] 9h45 Introduction par Elizabeth Kennedy, Terra Foundation for American Art, et Olivier Meslay, musée du Louvre. 10 h «Et là, pas d’Opéra»: la démocratie américaine comme tombeau des arts de Brissot à Baudelaire par Philippe Roger, EHESS, Paris. 10h30 Trophées d’Amérique : usages publics du portrait à la fin du XVIIIe siècle par Margaretta M. Lovell, University of California, Berkeley. 11 h Peintures religieuses sur le marché américain : le protestantisme exposé, 1780-1880 par Sally M. Promey, University of Maryland, College Park. 11h30 Bodmer, Kurz, Catlin, Kane : artistes ambassadeurs de l’Amérique autochtone en Europe par Emmanuel Désveaux, EHESS/musée du Quai Branly, Paris. 12 h Le blanc et le noir dans l’image de la société américaine par Richard J. Powell, Duke University, Durham. 12 h 30 Débat. 15 h La jeune République mise en image : les représentations présidentielles de Gilbert Stuart par Paul Staiti, Mount Holyoke College, South Hadley. 15 h 30 La démocratie à l’oeuvre : « The House of Representatives » et « The Gallery of the Louvre » de Samuel Morse par Jean-Philippe Antoine, université Lyon-III. 16 h Le grand tableau de la nature : Alexander von Humboldt et la peinture de paysage américaine par Susanne Keller, Institut Max-Planck, Berlin. 16 h 30 Photographie et démocratie dans l’Amérique du XIXe siècle : fausses évidences et vraies questions par François Brunet, université Paris-VII. 17 h La guerre de Sécession comme événement médiatique par Neil Harris, University of Chicago. 17h30 Débat 17 Cette installation a bénéficié de la générosité de la Broad Art Foundation et a reçu un soutien de la galerie Gagosian. Mode d’emploi-Auditorium Lieu Auditorium du Louvre Accès par la pyramide du Louvre et les galeries du Carrousel. Accès privilégié de 9h à 18h par le passage Richelieu. Informations - 01 40 20 55 55 du lundi au vendredi de 9h à 19h www.louvre.fr Réservations - 01 40 20 55 00 du lundi au samedi de 11h à 17h (sauf le mardi) Tarifs : Colloque , Faces à faces, concert :entrée libre dans la mesure des places disponibles Conférences : -4€ - 3 € (réduit) - 2,50 € (jeunes et solidarité) - 1,50 € (carte Louvre jeunes et scolaires) Entrée libre dans la mesure des places disponibles pour les étudiants en art. Lecture : -8€ - 6,50 € (réduit) - 5 € (jeunes et solidarité) - 3 € (carte Louvre jeunes et scolaires) Avec le concours de la Fondation du Crédit Mutuel pour la Lecture Vendredi 16 juin à 20h Soirée d’art contemporain « Faces à faces » Conférence et débat avec Mike Kelley, artiste, Los Angeles. Dans le cadre de son exposition au musée du Louvre, l’artiste californien Mike Kelley commente son travail récent. À la fois plasticien, performeur, musicien, critique d’art et commissaire d’exposition, Mike Kelley, né en 1954 à Detroit, vit et travaille à Los Angeles. Il réalise des installations mixed-média qui associent l’image animée et le son à la sculpture. Ses oeuvres consistent en une combinaison d’objets qui, par leur agencement introduisent une réflexion sur des thématiques telles que le sexe, la morale, l’histoire de l’art et la politique. L’histoire de la peinture américaine l’intéresse depuis longtemps et influence sa démarche artistique. Au Louvre, sous le titre Profondeurs vertes, son projet consiste en une installation vidéo faite de plusieurs projections incluant des images d’un tableau de John Singleton Copley, Watson and the Shark. En associant des oeuvres anciennes à sa vision contemporaine d’artiste et d’Américain sur le musée du Louvre, Mike Kelley renoue ainsi un dialogue entre diverses cultures et brise les frontières de l’histoire de l’art traditionnelle. Il présente, lors de cette conférence, les références et les partis pris esthétiques et critiques de son travail. Lundi 19 juin à 20 h 30 Lecture Edgar Poe traduit par Charles Baudelaire et Stéphane Mallarmé Tandis que l’Amérique du XIXe siècle refuse à Edgar Allan Poe une place parmi ses auteurs de premier plan, Baudelaire dès 1848, puis Mallarmé entreprennent de faire connaître en France et de défendre celui qui « du sein d’un monde goulu, affamé de matérialités, s’est élancé dans les rêves ». Grâce aux traductions inspirées des deux hommes, Poe acquiert une solide réputation parmi les intellectuels français. Ce qui lui vaut peu à peu de reconquérir la critique américaine contemporaine… Mercredi 21 juin à 22h30 Dans le cadre de la fête de la musique Concert Sous la pyramide du Louvre Entrée libre dans la mesure des places disponibles En co-production avec Radio France. Avec le soutien de la Fondation SAGEM Dvořák : Neuvième symphonie en mi mineur opus 95, Nouveau Monde Kurt Masur, direction En collaboration avec l’Orchestre national de France 18 L'ART AMERICAIN DANS LES COLLECTIONS PUBLIQUES FRANÇAISES (1620-1940) Lafayette: catalogue en ligne sur www. louvre.fr La réalisation de ce projet a été rendue possible grâce au soutien de la Henry Luce Foundation et de la Terra Foundation for American Art. A l'occasion de l'exposition Les artistes américains et le Louvre, les résultats d'une récente recherche sur les oeuvres américaines dans les collections publiques françaises seront mis à disposition du public sous la forme d'un catalogue en ligne. Le catalogue Lafayette a pour vocation de présenter l'ensemble des oeuvres (à l'exception des gravures et photographies) produites avant 1940, par des artistes nés aux Etats-Unis ou américains d'adoption, et ayant rejoint les collections publiques. C'est dans cette perspective que Gabrielle Gopinath, doctorante de l'Université de Yale, et Marie-Alice Seydoux, diplômée en Recherche appliquée à l'Ecole du Louvre, ont été engagées pour inventorier les oeuvres et les étudier, sous la direction d'Olivier Meslay. Cette recherche les a menées, sur les pas des artistes venus se former en Europe, en des lieux aussi divers qu’inattendus aux quatre coins de la France. Etaples dans le Nord, Giverny, Pont-Aven ou Céret, au pied des Pyrénées. Les internautes pourront, dès la mi juin, découvrir les quelque 1700 sculptures, peintures, objets d'art, dessins et médailles américains conservés en France, sur le site internet du musée du Louvre (www.louvre.fr, rubrique "oeuvres", bases de données) La base Lafayette comprend un catalogue numérique exhaustif, enrichi d'une sélection illustrée de chefs-d'œuvre. Plusieurs rubriques thématiques abordant des sujets variés, comme l'histoire de l'art des Etats- Unis ou les relations franco-américaines permettront aux internautes d'approfondir leurs connaissances et d'apprécier à leur juste valeur les oeuvres cataloguées. Une bibliographie française sera également disponible. Elle permettra de promouvoir la recherche française dans ce domaine. Chaque oeuvre est présentée par une fiche signalétique comprenant le titre, l'auteur et ses dates, la technique et les dimensions de l'oeuvre, son numéro d'inventaire, son historique, la bibliographie et la liste des expositions où elle fut exposée, enfin sa photographie. Un lien hypertexte permet d'accéder directement au site du musée où l'oeuvre est conservée. Résultat d'une coopération réussie, avec quelque 110 institutions (musées de France et lieux de dépôts du Fonds National d'Art Contemporain) cette base, qui sera enrichie chaque année, permettra sans doute à tout un chacun, de découvrir, sous un autre regard, le patrimoine artistique des Etats-Unis et la diversité des collections publiques françaises. ÉCHANGES PÉDAGOGIQUES ENTRE LE LOUVRE ET LES ÉTATS-UNIS The Louvre Leonardo school exchange Lancé en 2003 par le Louvre et American Friends of the Louvre, le Louvre Leonardo School Exchange, offre à des étudiants d’écoles secondaires de France et des Etats-Unis, à leurs professeurs et à leurs familles, la possibilité de partager un programme éducatif et artistique destiné à approfondir une meilleure compréhension entre les deux cultures. Le premier de ces échanges a été organisé avec la ville de New York, en collaboration avec le New York City Department of Education, entre deux classes du Lycée Buffon de Paris et de la Frank Sinatra School of the Arts de Queens, New York. Une trentaine d’étudiants américains et leurs accompagnateurs ont été reçus au Louvre en 2003 pour une semaine d’activités et de visites autour de la vie et de l’oeuvre de Léonard de Vinci, à l’occasion de l’exposition qui lui était consacré au musée. L’année suivante, en mai 2004, les étudiants français du Lycée Buffon qui les avaient accueillis dans leurs familles, se sont rendus à New York, pour une découverte de New York et une première approche de la civilisation américaine. L’échange a pu être réalisé grâce au soutien de la Florence Gould Foundation et de Ixis Capital Markets. En collaboration avec la Terra Foundation for American Art de Chicago et le ChicagoPublic Schools Board, l’échange suivant aura lieu entre le Lycée Maurice Ravel à Paris et la Lane Tech High School à Chicago. En lien avec l'exposition Les artistes américains et le Louvre, ce premier échange scolaire entre Paris et Chicago constitue un point fort du partenariat avec la Terra Foundation. Le programme du séjour des 24 élèves de 16 à 17 ans de la Lane Tech High School s’efforcera d’évoquer la diversité des échanges artistiques entre les deux pays, en mettant l’accent sur l'art, l'histoire et l'architecture avec la découverte de Paris, du Louvre, du Musée d'Art Américain de Giverny et de la maison de Claude Monet toute proche (17 au 24 Juin 2006).Le voyage du retour, en avril 2007, fera découvrir aux jeunes Français la richesse architecturale et artistique de Chicago. Cet échange éducatif a bénéficié du soutien de LaSalle Bank et de la Niamogue Foundation. 6 19 Visuels de presse « Les artistes américains et le Louvre » 14 juin – 18 septembre 2006 Musée du Louvre, Salle de la Chapelle Les visuels des œuvres listées ci-dessous sont libres de droit avant, pendant et jusqu’à deux mois après la fin de l’exposition. Ils peuvent être utilisés uniquement dans le cadre de la promotion de l’exposition. Pour le visuel de l’œuvre de Thomas Hart Benton, Slaves, merci de contacter l’ADAGP : toute reproduction des œuvres des artistes référencés à l’ADAGP doit faire l’objet d’une demande d’autorisation préalable auprès de cet organisme : 01 43 59 09 79 et les droits d’auteur devront lui être acquittés. Merci de mentionner le crédit photographique et d’avoir la gentillesse de nous envoyer l’article une fois publié. Samuel Morse (1791-1872) La Galerie du Louvre, 1831-1833 Gallery of the Louvre © Terra Foundation for American Art, Daniel J. Terra Collection, Chicago Robert Henri (1865-1929) Salomé, 1909 © Collection of the John and Mable Ringling Museum of Art, Sarasota, Florida John Vanderlyn (1775-1852) Le Meurtre de Jane McCrea, The Murder of Jane MacCrea, 1804 Acheté par souscription © Wadsworth Atheneum Museum of Art, Hartford, Connecticut Benjamin West (1738-1820) La Mort de Hyacinthe, 1771 Death of Hyacinthus © Philadelphia Museum of Art : lent from Swarthmore College Mary Cassatt (1844-1926) Mère et enfants, 1893 The Family Don de Walter P. Chrysler, Jr., © Chrysler Museum of Art, Norfolk, Virginia John Vanderlyn (1775-1852) Ariane endormie sur l’île de Naxos, Ariadne asleep on the Island of Naxos 1809-1814 Don de Madame Sarah Harrison (The Joseph Harrison, Jr collection) © Pennsylvania Academy of the Fine Arts, Philadelphia 20 George Catlin (1796-1872) Le jeu de Lacrosse, 1846 Indian Ball Game Blérancourt, musée National de la Coopération Francoaméricaine © RMN Benjamin West (1738-1820) La mort sur un cheval pâle, Death on the Pale Horse, 1796 Founders Society Purchase, Robert H. Tannahill Foundation Fund © 1985 The Detroit Institute of Arts Winslow Homer (1836-1910) The Gale, 1883-1893 La Tempête © Worcester Art Museum, Worcester, Massachusetts Thomas Hart Benton (1889-1975) Esclaves Slaves, 1924-27 © Terra Foundation for American Art, Daniel J. Terra Acquisition Endowment Fund - ADAGP Thomas Eakins (1844-1916) La Baignade, 1885 Swimming © Amon Carter Museum, Fort Worth, Texas William James Whittemore (1860-1955) Charles C. Curran, 1888-1889 © National Academy Museum, New York Edward Hopper (1882-1967) Aube en Pennsylvanie, Dawn in Pennsylvania,1942 ©Terra Foundation for American Art, collection Daniel J. Terra, Chicago 21 Winslow Homer, poète des flots Musée d’Art Américain Giverny, 18 juin – 24 septembre 2006 La Corde de sauvetage, 1884 © Philadelphia Museum of Art Pour la première fois en Europe, le Musée d’Art Américain Giverny, en partenariat avec la Dulwich Picture Gallery de Londres, présente du 18 juin au 24 septembre 2006, une exposition majeure consacrée au plus grand peintre américain du XIXe siècle, Winslow Homer. Parallèlement, Winslow Homer, poète des flots se tient en même temps que la première exposition au musée du Louvre consacrée aux artistes américains, « Les artistes américains et le Louvre ». « Winslow Homer, poète des flots » met en scène ses magistrales représentations de mer et de lacs de 1867 à 1904 : une soixantaine d’huiles et d’aquarelles font la démonstration de la puissance plastique et narrative de ce peintre. De fait, bien que ses scènes de la Guerre de Sécession l’aient tout d’abord fait connaître, Winslow Homer, atteint l’apogée de son talent à travers la représentation de l’eau, l’un de ses sujets de prédilection. Cette exposition permet d’appréhender, à travers ce thème, à la fois l’originalité du style de l’artiste et son talent pour la suggestion narrative. En effet, le peintre, très au fait des courants les plus modernes de la peinture européenne, a su trouver sa propre voie, puissante, éminemment moderne, et distinctement américaine. L’exposition propose une relecture de l’œuvre de Winslow Homer et tente de resituer son œuvre dans un contexte plus large que le seul réalisme américain. L’extraordinaire capacité de Winslow Homer à adapter ses moyens plastiques à son environnement et à capter l’essence des paysages qui l’entourent nous a conduit à privilégier une structure géographique pour l’exposition : les marines de jeunesse sur la côte est des États-Unis jusqu’en 1880, les scènes du port de Cullercoats en Angleterre entre 1881 et 1882, les puissantes marines de Prout’s Neck où il réside de 1883 à sa mort, ou encore les aquarelles tropicales éclatantes des Bahamas ou de Floride, que nous associons à ses scènes de pêche dans les Adirondacks ou au Canada. Accès Par la route, le Musée est situé à moins d’une heure de Paris par l’A13, par l’A14 ou par l’A86/A15/N14, en direction de Vernon puis Giverny. Par le train, Gare Paris/Saint-Lazare direction Rouen, descendre à Vernon. Autobus, taxis ou location de bicyclettes à la gare. Tarifs Gratuit le 1er dimanche de chaque mois, Adulte Adult 5,50€, Groupe Group 4€ , Réduit 4€ , 12 – 18 ans 3€ , Gratuit pour les moins de 12 ans, Pass 15€, Audioguides français anglais 1,50€ Services Librairie, boutique, restaurant, salon de thé, auditorium. nos partenaires média en 2006 Musée d’Art Américain Giverny , 99 rue Claude Monet 27620 Giverny tel : 02 32 51 94 65, fax : 02 32 51 94 67, www.maag.org , [email protected] Contact Presse, Catherine Dufayet Communication, 01 43 59 05 05 , [email protected] Mike Kelley Communiqué de presse Profondeurs vertes Musée du Louvre Salle de la Maquette Cette installation-vidéo a bénéficié de la générosité de la Broad Art Foundation et reçu un soutien de la Galerie Gagosian. 14 juin 2006 18 septembre 2006 J.S. Copley, Watson and the Shark, © Detroit Institute of Arts Mike Kelley, Day is Done, 2005 © Gagosian Gallery, New York En partenariat media avec Informations pratiques Lieu Musée du Louvre, aile Sully, fossés du Louvre médiéval, salle de la Maquette horaires Tous les jours, sauf le mardi de 9h à 17h30, et jusqu’à 21h30 les mercredi et vendredi Informations - 01 40 20 53 17 - www.louvre.fr Délégation à la communication Aggy Lerolle [email protected] En résonance à l'exposition "Les artistes américains et le Louvre", le musée du Louvre invite l'artiste américain Mike Kelley à produire une œuvre. Figure majeure de la scène artistique contemporaine, Mike Kelley est à la fois plasticien, critique d'art, performeur et musicien. L'installation multi-media conçue pour le Louvre, qui associe des films, de la musique et des textes littéraires, s'appuie sur les images saisissantes de deux célèbres tableaux de la peinture américaine. Mike Kelley réalise aujourd’hui des installations qui associent l’image animée et le son à la sculpture. Ses œuvres consistent en une combinaison d’objets et de matériaux familiers qui, par leur agencement introduisent une réflexion sur les thématiques telles que l’histoire de l’art et la politique, la morale et le sexe. Art noble et traditions vernaculaires, histoire universelle et « récits mineurs », culture de masse, théories psychologiques et souvenirs personnels, l’inhabituelle pluralité des sources d’inspiration de Mike Kelley et ses nombreuses collaborations avec d’autres artistes traduisent sa conception critique de l’art et de la culture. Au Louvre, Mike Kelley présente une installation-video constituée de plusieurs écrans, sur lesquels seront projetées des images de deux tableaux : Watson and the Shark (1777) de John Singleton Copley et Recitation (1891) de Thomas Wilmer Dewing, qu'il a découverts lorsqu'il était enfant au Detroit Institute of Arts. Ces films sont accompagnés de musique et d'extraits de textes poétiques et littéraires. L'artiste joue ainsi du contraste entre une scène dramatique et violente, et une atmosphère symbolique et étrange. Les deux tableaux ont en commun une dominante verte, couleur dont les connotations symboliques l’intéressent depuis longtemps. Ce travail repose sur la reconstruction des souvenirs, la réinterpréation des images et de leurs codes de représentation. C'est la première fois que Mike Kelley a recours à des images puisées dans l'histoire de la peinture américaine. Mike Kelley est né en 1954 à Détroit aux Etats-Unis. Il vit et travaille à Los Angeles. Commissaire de l’exposition : Marie-Laure Bernadac, conservateur en chef, chargée de mission pour l'art contemporain au musée du Louvre. Assistée de Pauline Guélaud Contact presse Laurence Roussel 01 40 20 84 98/fax 84 52 laurence.roussel@louvre fr 7 23 FRANCE INFO Partenaire de l'exposition "Les artistes américains et le Louvre" L'Art tient une place de plus en plus importante sur France Info, pour preuve le nouveau rendez-vous "Info culture, info plaisir" véritable journal de la culture, diffusé du lundi au vendredi à 5h40, 7H40 et 10H40. Nous soutenons de très nombreuses expositions, tant à Paris qu'en région : Willy Ronis "Mémoire d'un Parisien" Hôtel de Ville de Paris, "Magritte tout en papier" Musée Maillol à Paris, PARIS AU CINEMA Hôtel de Ville de Paris, GERICAULT, la folie d'un monde musée des beaux-arts de Lyon "NAISSANCES gestes, objets et rituels"Musée de l'Homme, SPIROU, tels pères, tels fils Musée de la Poste à Paris, Le mouvement des images – Art et Cinéma – Centre Pompidou….et nous sommes partenaires de la saison du Musée d'Art Américain de Giverny. Il était donc logique et évident d'être partenaire de cette exposition consacrée aux artistes américains ! FRANCE INFO C’EST AUSSI … . . . . . . . . . . 1ère radio d'information continue en Europe Plus de 5 000 000 d’auditeurs chaque jour Ecoute moyenne quotidienne par auditeur de : 62 minutes La mobilisation de tout le réseau Radio France (480 journalistes, 42 radios locales, 10 bureaux à l’étranger) Un journal de 8 minutes toutes les demi-heures Les grands titres de l’actualité repris et s’il le faut développés deux fois chaque demi-heure 4 à 6 fois par heure, des reportages pour dire « l’essentiel de l’essentiel » Des rendez-vous spécifiques le matin sous forme de « décrochages » pour les habitants de Marseille, Lyon, Toulouse Nice et Lille. Des chroniques permanentes : Economie, Placements, Droit, Education, Livres, Santé, Bourse (Paris, Tokyo, Wall Street), Tourisme, Trafic routier, Météo, Consommation, Cinéma, Théâtre, Sciences… Et le week-end : Environnement, Jardinage, Gastronomie, BD, Voile, AntiquitésBrocante.… Plus de 90 au total ! Tous les événements sportifs en direct, en France et dans le monde entier . La première radio en ligne en Europe sur INTERNET : www. france-info.com Service Communication - Partenariat : Claudine SALMON Tel : 01 56 40 23 02 Presse : Claude Agnès MARCEL Tel : 01 56 40 20 43 En 1978, le New York Herald devenu plus tard l'International Herald Tribune, apparaît comme un journal de pointe en Europe en mettant en place un système d'édition et de composition entièrement informatisé. En 1980, l'International Herald Tribune écrit un nouveau chapitre de l'histoire de la presse avec la transmission des fac-similés de ses pages par satellite de Paris à Hong Kong, devenant, à cette occasion, le premier quotidien à être électroniquement transmis d'un continent à un autre, se trouvant ainsi, simultanément, à la disposition de lecteurs établis ou voyageant aux quatre coins du globe. L'International Herald Tribune est une société française installée à Paris depuis 118 ans. En janvier 2003, le Groupe New York Times, actionnaire de l'IHT depuis 1967, acquiert 50% des parts détenues par le Washington Post, devenant ainsi l'unique propriétaire de l'IHT. L'IHT a considérablement élargi son réseau de distribution et sa diffusion internationale. Imprimé aujourd'hui dans 31 sites d'impression dont 13 en Asie, il dispose d'un réseau incomparable lui permettant d'être distribué quotidiennement dans plus de 180 pays. Sa diffusion mondiale est de 242.182 exemplaires (OJD), avec un lectorat quotidien de 557.019 L'IHT, chaque samedi, consacre dans ses colonnes une large part à l'Art sous la plume de Souren Melikian. Tous les mercredis, les journalistes de l'IHT ainsi que les journalistes du NYT, comme Alan Riding, se font l'écho des spectacles culturels dans le monde. Dans cet esprit d’ouverture, il nous a paru évident de nous associer avec le Musée du Louvre pour l’exposition “Les artistes américains et le Louvre”. Le Louvre présente pour la première fois de son histoire les peintres américains. iht.com The World’s Daily Newspaper. PARIS PREMIERE partenaire de « Les artistes américains et le Louvre » Au Musée du Louvre, du 14 juin au 18 septembre 2006 Paris Première est fière de s’associer à cette exposition, et de contribuer ainsi à révéler l’importance des liens artistiques entre la France et les Etats-Unis. Crée en 1986, Paris Première est une chaîne à part : culturelle et glamour, au ton à la fois pétillant et audacieux. Elle met l’accent cette année encore sur les évènements, les expositions, le théâtre, les spectacles, les coulisses … Paris Première aime et soutient les grandes expositions, et est ravie de pouvoir s’associer au Musée du Louvre dans sa volonté de faire vivre et découvrir au plus grand nombre, un patrimoine artistique inestimable. Paris Première est disponible sur TPS, Canalsat, la TNT, le câble, le DSL et le mobile. Paris Première est la 2ème chaîne thématique la plus regardée avec 3,2 millions de téléspectateurs par jour, soit une augmentation de 500 000 personnes sur un an.* * Audience cumulée journée Source MédiacabSat Décembre 2004 - Juin 2005 Le 4 mai 2006 8