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Prévention des accidents du travail autoprevention.qc.ca autoprevention.qc.ca autoprevention.qc.caautoprevention.qc.ca Faites circuler S.V.P. JUIN 2013 VOL. 27, No 2 la tournée d’observation des lieux de travail Pourquoi et comment la faire ! page 2 1 Page .. ...... ...... ..... ...... ...... ...... .. ...... ...... ... ... ...... ... ... ...... ...... ...... ...... ...... ...... ...... ...... ...... ...... ...... ...... ...... ...... : ... ... ... t ... ... men ...... ...... ...... lisse ... ab Ét : ...... té san eur Sect é de mit e: Dat du co ion nsu me elle ois, xm u – to féra pré ent blem chaq ier tel sa s le p pe d ue ty lie ’ate s une t avan mps e te eu d n nio réu r. es. t… n niqu men bre tech rvatio com es et bse x, en tair ca/o r). lieu avoi men n.qc. n s le des atio d’en s régle ntio tou ve nu e aire ...... serv eà : te ...... cess érence topre ’ob fich travail. t ... d né e ... e s en pa ch ...... t Réf te au rmes. idem cett té du est ...... la fi plir men r le si ri nfo rap ...... e pas il n’ en t ) ...... Rem e sécu liqu ment et le docu ploi su sont co anger lem iger ...... s: s app e nt ch éga ...... et d corr tifié ne s’ tablisse ) dan d’em grill ...... ail plir ts à ...... trav ints iden point dans l’é uméro le mode ts de la ui peuve correct Rem men ...... e lé ... d n q en as ...... po 3 si ce ateur ême er ts de es (é ...... st p év sult des élém poin e tair tho ...... Mé chacun colonn pont él ndant (m re, con us les e aux qui n’e men .. de to ai rd ce r Com o la ...... ... Pou ocher y a pas rresp pas cl k ?) si s’atta taires) ...... n’ le co C 4 (o le, on men ion). ...... – (ex. : il point semb ...... el n ne om ulat ? e ...... OK colo ensu e 5 (c circ re le lle n ...... ...... – Li Si la Gri dans la tion m lonn l’allée de Sans t ? ...... ...... fica à la co dans er obje ...... véri och nt ...... – C Pour la diquer i traîne ...... , in ux qu n o rs ya fier Sin teu – (ex. : bo véri ca à fi t en véri Élém des h Fic ’o ed r bse vat ois sm ou à tou Nom o N s le s deu su m en elle pro à pre n) x retie (ent lieu des âtiments ent b aux gem n) éna s d’accès retie (ent Am n) oie res etie 1 V ou 2 C ieu xtér rs e lan 3 P agem s (dég cher et ent entr s et es autr ) tions vella déni ) ieur rps nine ntér (à l’i e-co ezza t) ard rs, m tion emen 4 G (escalie rcula égag de ci l… (d n) oies avai retie 5 V de tr (ent stes liers o : p ca x les lieu 6 Es tre des e en s) pac érale gén tique 7 Es ion s (pra isat icule rgan en véh 8 O entreti des n o lati ircu C ) x 9 ant… lieu Entr s n) sorb , ab retie n de s (ent etie yage (eau het to déc Net 11 Rév. DOSSIER pneus déversements le chariot élévateur nts ipie Réc 12 p ou r -04-25 2012 Ce magazine s’adresse : au directeur du service La sécurité du démonte-pneu p. 7 La prévention des déversements : des mesures essentielles ! p. 8 Peut-on l’utiliser pour élever un travailleur ? p. 12 aux membres du comité de santé et de sécurité aux gestionnaires à tous les travailleurs NOUVELLE AMÉLIORÉE La tournée d’observation des lieux de travail Pourquoi et comment ? 1 Page ..... ...... .. ...... ...... ...... ...... ...... ..... ...... ...... ...... ...... ...... ...... ...... ...... ...... ...... ...... ... ... ... ... ... ...... ...... ...... : ... ...... ...... ent ...... ...... m ... ... ... lisse ...... Étab ...... r: nté eu de sa Sect : mité Date du co nsu me – elle tou érab préf lem ers teli sa s le de peu ent ant ps av tem une n io réun ier. atel pe d’ ue ty ois, ux m . chaq t… s de ques re à emen us le chni ation prop mbr à to et te observ elle s ou enco ires ensu ux, moi oir). enta qc.ca/ nm les s lie en av réglem tion. atio e de tous e d’ en ... serv ssair rences prev tenu ...... he à ail. : ob ce fic t ...... d’ to av e s né en au ...... es. Réfé cett du tr la fiche ...... s il n’est pa ment le site nform pidem ...... plir curité t pa ra ... r m r cu en ... co et su ... Re sé er) ique t em ...... le do ploi e sont ange rrig s: appl emen ...... et de ir égal l à co tifié t ne s’ tabliss o) dans e d’em la grill uvent ch t ...... pl ...... avai l’é ents ec iden in od ér Rem ...... lém de tr points si ce poteur dans e num ter le m ents dets qui pe pas corr ...... s (é de ...... s in t ire ém 3 ... va êm ul ho de él e ta es po ...... Mét chacun colonn pont éléndant (m re, cons us les e aux qui n’ men de to ai rd ce Com la ..... ...... Pour cher y a pas rrespo e pas cl k ?) si s’atta taires) ...... n’ co Co 4 (o le, on men ion). ...... – (ex. : il point sembl ...... el lat nne om ? ...... 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La première liste fut publiée par Auto Prévention il y a près de 25 ans : elle a permis à des centaines d’établissements de notre secteur d’effectuer une tournée d’observation en disposant d’un outil adapté à leurs besoins. Cependant, même si de petits ajuste ments furent apportés au fil du temps, une mise à jour de cet indispensable outil s’imposait. Nous avons travaillé pour vous offrir une nouvelle approche facilitante ! Bref, si le concept de tournée n’est pas nouveau, nous vous proposons ici de tous nouveaux documents plus à jour et conçus pour faciliter cette tâche. Mais avant tout, il est important d’éta blir l’importance, voire la nécessité, de cette tournée. POURQUOI faire une tournée d’observation ? La tournée d’observation est une activité essentielle qui se situe à la base même de la prévention dans une entre prise. Elle permet notamment d’iden tifier les situations non conformes à la réglementation et les pratiques « non idéales » donc dangereuses. Elle alimente la prévention en apportant une vision globale de la santé et de la sécurité sur l’ensemble des lieux de travail. Il est prouvé notamment que de bonnes tournées d’observation réduisent les risques de lésions, améliorent la qualité de vie au travail tout en permettant d’éviter les avis de dérogations et les amendes de la CSST. COMMENT faire une tournée d’observation efficace ? L’implication de la direction Les observateurs désignés doivent être libérés le temps nécessaire pour effectuer leur tournée. De plus, il est essentiel qu’on leur fournisse les res sources et les documents nécessaires. Il faut solliciter la collaboration de tout le personnel pour aider les obser vateurs à identifier les situations non sécuritaires. Il est également primordial d’assurer rapidement un suivi des points non conformes qui sont détectés. Il faut agir concrètement et établir des échéanciers. L’inaction découragera les observateurs et l’ensemble du personnel. Les prérequis des observateurs Habituellement, lorsqu’il y a un comité de santé et de sécurité en place, ce sont des membres de ce comité qui effectueront la tournée. Mais ceci n’est pas obligatoire. Toutefois, il est essentiel que les observateurs démontrent de l’intérêt pour la santé et la sécurité au travail. Des aptitudes comme la rigueur, la curiosité, l’objectivité et l’esprit critique sont de précieux atouts pour un observateur. Il est souhaitable que les observateurs connaissent les risques des métiers et qu’ils possèdent des connaissances 2 JUIN 2013 par Martin Bonneau conseiller en prévention techniques générales sur les tâches exécutées et les équipements. Par exemple, il peut être intéressant et utile de s’adjoindre au besoin un observateur représentatif du département observé. Le rôle des observateurs Les observateurs ont le mandat principal de vérifier la conformité des lieux, des outils et des équipements. Mais ils devront également vérifier la conformité des méthodes de travail et s’assurer que les travailleurs ont reçu la formation nécessaire pour exercer leur travail de façon sécuritaire. Pour se faire, ils devront peut-être consulter des documents internes et avoir recours à des ressources externes. Les documents de soutien Nous avons mentionné au tout début, qu’Auto Prévention avait développé une nouvelle approche et en voici les principales caractéristiques. Avant d’effectuer la tournée (version 2013), vous devrez télécharger ces nouveaux documents sur notre site à autoprevention.qc.ca/observation : – Les Références réglementaires et techniques. Ce document vous explique comment faire la tournée et souligne ce qu’il faut observer, avec les références appropriées aux réglements, aux normes et aux règles de l’art. Comme ce document ne change pas, on n’a pas à le réimprimer à chaque fois. – La Fiche d’observation annuelle, à utiliser pour votre première tournée, puis une fois par année. – La Fiche d’observation mensuelle pour toutes les autres tournées (ou avant une réunion du comité de santé et de sécurité). s et techniques e ir ta n e m le g ré s e Référenc bservation pour la tournée d’o d’effectuer une tournée Page 1 tive pour vous permettre la fois pour compléter réglementaire et norma à ce ira ren serv s réfé vou il une ue out stit les. Cet Le présent document con r des services automobi de travail dans le secteu . x elle lieu nsu des me tion tion rva rva bse bse d’o tions qui se rapportent annuelle et la tournée d’o générale ainsi que les sec er à chaque tournée la tournée d’observation – ou du moins la section tilis ent réu um le de doc ce afin , er ent prim um un exemplaire de ce doc Nous vous suggérons d’im – et de conserver intacte à vos secteurs d’activités servation) er.eable à : autoprevention.qc.ca/ob teliarg d’observation. d’a type(tél que éch à cha sd’o pre rvation pro bse ces e ren fich réfé la les sur si ns aus Con Type d’action pour z vos observatio riveer Inscsult norme la de fier la conformité ou véri nt eme règl du Extrait rence Réfé o fier véri à ent Élém N Objet de ce document les ateliers Références – tous il Méthode de trava Page 1 ..... .......................................... ents de ce document : elle. lissement : .................. rvation mensuObs Pour chacun des élém la fiche d’obse erver Étab x de ........... lieu et e ...... : des uell ...... être ent ...... ann ent ...... gem tion doiv ...... rva éna ons ...... Am .................. la fiche d’obse s réservés aux piét numéro de Les Secteur : : correspond auRSS voies d’accès et les passage rvation. 1. Numéros d’ac T–6 ....................... cès inscrit dans la fiche d’obse qu’ ; .......................................... s tel 1 Voie agé nt, me dég et : l’élé e état de Dat ire bon en ma – som Page 1 tion ; crip des ante : ts r gliss . men ifie bâti à vér ace non éros d’articles pertinents aux ent ir la surf 2. Élém mainten pours’il etenusave ou les num – entr ;ficher à l’écran. y a lieu, led’ob ux c éria mat de ble, ou lica jets app l’af de me t tes nor me ........... ent ou ues sdelachu risqdan deslien liste ci-dessous per l’abe,riun .......................................... 3. Référence : loi, règlem disponible –en àlign Établissement : ............ est ent lem règ . le irés e ........... Lorsqu ............Pag – bien écla e1 ons ainsi que .......................................... ents Secteur : passages réservés aux piét les et s Liste des lois et des règlem voie les ail rs, ........... trav ent cou ...... du les doiv és ...... es urit Dan ...... icul séc ...... véh la ...... et des ...... té ion ...... san ulat la ...... circ les ...... s denel Loi sur voieion les fess nt. : ablisseme LSST Dat escpro s ave tionladi s el’ét les ma ............................. s inte et rsec leurail RSST –ts7 de trav aux majeurs dan ée bien en vue. et plac t : .................................... reann clai lissemen Étabdiffé alisa ntion sign ée, ainsi qu’après des trav LATMP Loi sur les acciden e stru ctio d'un jet par tes con l'ob ren fois de faire une aux s e dan trav r fich les te r erve ....................... cet er. Obs pou Remplir et leà chaque type d’ateli éss pour la man trôl utentionpre Code de sécurité .......................................... tsrscon CSTC : prodedui eur ues lesies séerva tpart Sectatiq utili nan cou tion annuelle pro conrscer ncou bse atio conditions clim e d’o orm les rer ou fich l’inf assu la sur en r ent ent Les ....................... pou lem s lem ...... née éga 8 Règ ...... – drai T plir et RSS Rem .................. ......rs travlail ...... du érie urit doivent être aplaniespre sécrt CouCrs extérieures ent sur e :s atel la spo 2 RIP Dat ie dué mat soin la santé ettran mie lités des le et de l'insrstabi s pré Règlem ant us our ven sec to rs RSST – en mie ent le pre de el amm les not ire, s min ge sécurita io.n annu usaima atents rvipem Règlement sur les normeun l se vaiou d’ traob RPS ch des équ deede Fi tho es nt. Mérges icul véh , des cha jeurs dans l’établisseme : s tifiéannée, ainsi qu’après des travaux ma idenpar nts poi lisation Liste des codes ma des nor cun fois de cha rplan une nne e Pou adie fich : te can cet doit rs er. on r plir teli iati ie che pas d’a soc el Rem e ue t l’As typ pliq; uelle propre à cha que me de RSST – 14 Tou s’apagé ler).s at us point ne d’en avoi si ce, pro 3 état dég ssaire et nne ann néceto chersNor tion la colo t pas – Plan-xx rva hernten n’esle 3 CSA bse Cocmai bon an d’opre nt et ilel – être erv n u en emenu fich bâtime–nt io lase bliss du al at ent l’éta techniques. s ion lem et dan s nat r éga e aire ateu 15 plir Cod ent élév ob icle t Rem lem d’ pon l’art à rég CNB de s e a pas esvoie ch n’y ndi Fiêtre : ilince Référesnce nt. ion conformes (ex. despou umentmaj ssemec.ca s de circulat ven–tion s le doc l’établi s pré dan ) de dan de servation ; al éro rvu eur /ob ion num nat e me n.q aux Cod (mê ité trav ntio ant année, ainsi qu’après des ondtric CNPI V : élec e resp cor pitr nt cha le–5)poi loi sur le site autopreve bec Lire mp Qué par re, consulter le mode d’e – (poi du fois n ctio une ; e stru nt fich e con à de cett er. et e l n à chaque type d’ateli plirde de vaible passon etiepre clainécessaires à son entrpro Rem trasem CCQÉ Cod MéSitho le ne Grilrvu lapou s’ilse d’otbse ns,fich annuelle draila deent rvation être –Rem aus :bes erts le-piece rim wheels exp lem tifié singoin des éga es.on sipoi iden and plir aus formecti nts ervici iece conInsp sult lti-p ; des Liste des codes con mu le son ides cun ng grilt,Ope liqu cha ratit on, r des de Ser n Pou s for ien atio entun ntsladen élém meacci l’évacu les uire spliq pas Req tou siepti ety ser ?)Lift cau : Saf s’ap (ok deue 4otiv 177 : Règlement étatsun ne ble e r). nt nne poi avoi colo ce om susc la d’en si s re re 3 Aut 29-CFR-19 dan ssai Pour chacun des10.points ertu t fpr nne rd rec her ouv néce colo cor Coc nda pas la une t : Sta st pas il n’es urscom etferm n’epar porter auc l –– ne ate qui ée ce )ou ires techniques. s l’éta nta rpsnt mebliss s et n). de circu e-coeme airelatio ateuer5dan (com gard l’allé élévnne sAir Norme sur les ponts élév–Mé vai lemeent d’un dan traer ent de s rég and de turé la tcolo ALOIM pas traîn nce àpon aiqu de cein quiRéf éreng rati tho il n’y soit rige ne ind Ref lle • boy , aux um de la fiche d’observation .ent qu’e mm ting Sino ns osé – à(ex. le doc 110 moi: n, sHea exp for faut dan )peu en t0être l Soc iety servation ; éro s qu’i /ob il an num alor lles c.ca eric me eur, que n.q and Maintenance (mê larg l’Am aux ntio de de ant rges eve mm : ond l’air cha opr s 650 de aux aut resp de lité cor stan allée nt qua :le rési ntst identifié lapoi ....................... (ex. le et poi loi sur le site verc Lire des – tion cun un de d’emp cha r cou la ventila (à droite), on peut lire le mo Pou sur er .......................................... me sult ....... Nor con : ....... 1 t re, ....... pas 62. don i clai ....... ue RAE celu pas pliq de ASH ble s’ap ....... tion ne sem ....... cep r). nt ne ....... le l'ex poi avoi à ....... ce Gril t, d’en si la e cks ....... 3 men Si Tru rs ssair ....... bâti nne ....... hntLift colo à un ....... pas néce la rps rérd Hig ....... rpo her n’esl tdu and oning Enginee ....... inco et ilona Lift ....... – tCoc oin Conditi Low es. eme bes e-co la description des points for au gard urs erts s l’éta ate Tou nda exp dan ific rcon Sta e nati 4 s élév vér des ety ateu side T –riot au Cod des élév : Saf tdoit ebliss RSScha m lementaires et techniqu er pon urs form Noate t con s réges. sonére pas con nceform aaus le Réf s me sur les être n’y gril orp :sult de la (ex. ent ent, Garde-c um ent 4 B56 ipem me équ élém nor s les doc la i ilun atiotsnà; corriger) Nor s)les men dan de(mê ) mun tou serv (élé .1 s, que éro éro si est /ob ?) ires . num num nta c.ca (ok tion du 4 me à vérifier ainsi la façon me n.q vi et alla nne nes ntio (sui Com inst ant zani colo eve son tion la mez resp dan Sanloi (escalier rectautopr moment de ntslcor le?site cor OK auond Cocher poi sur se lit Protection Ass sts pas Lire n’e qu'i – ocia d’emp tletel de qui ion ) ce men mo x Nat ires bâti er le A-x hau la menta rde NFP tionsal) Fire ifiersult con e de ure vella (com i circulation). 5vér déni s l’allé claiàre, es ains nne tteur dan o ? , les autrdans pasent s taux l’ar ent colo allé laÉlém de le faire la grille traîn à ble instven les sem quiMes et0pré ne er règ its le iqu boy stru Grilind •obje la n, tion con mm Sino çus, – NSi 110 con faut de être en ux l ent éra qu’i s doiv gén alor s s oin rps eur, bes cipe tion e-co au nda prin gard de larg ma erts les es mm om exp sur autr 650 Rec des Les de dée es. si fon allée , aus form 4-6 : – er tion T con (ex. t sult de références régle RSS ven con Pré e-................................................................. s (sui s de la gril–le son gard tions d’Auto ....... manda 4 Garde-corp ....... omte) s les élément : .......le Rec Pousser fort .......sur suit dan (ok ?) si tou (36.............. comme her mm....... 0 ....... 110 colonne 4 ure et la nes et ience. s 900 ....... e mezzani ....... entr rect ....... ée cor Coc ....... situ – (escalier pas mentaires et s,techniques ....... st n’e ....... érie qui ....... s. dans l’allée de circulation). lisse que l’expér une urs lieu atelasup porter ific vér –Nocom des nnex5 (commentaires) ce mm • boyaux quicorp ména dénivellations) ent er àr des gem iquent ind Sino ne doit y avoir aucun – Am Iltraîn à corriger) ; colo che (ci-haut).autres en faut 1100 plan du po)n, 43 men largeur, alors qu’il ista n taires (éléments lisse de la et aucu e mm 650 entr s de San nce ent sinistreCom allée ? : uem OK mi-d (ex. craq à re ..................................... diai nts ....... rmé ime ....... inte bât ....... aux lisse s ....... une ccè ....... ....... ifier es d’a des ....... zone à vér Voiter – com ent e-ci ent en o1 por t ?.............. Élém obje déplacem....... ....... peut être remplacée par ....... N érieure et le planche r. Cell....... .......................................... dangereuse. ificateurs m des svér Nosup ux. nea pan des ts à corriger) balustre ouext ures Commentaires (élémen 2 Cours érie aux charges minimalesSans OK ? ster rési voir pou doit ure supérie lisse ent xà vérifier LaAm lieu o Élém objet ? N énagement des suivantes : lb) appliquée en (125 kN 0,55 de tale nts rs izon ime che hor lle bât Plan ctue s aux ponccè rge es d’a Voi 13 cha – une Rév. 2012-04-25 que ; un point quelcon lieux (100 lb/pi) des ent gem Aména de 1,5 kN par mètre linéaire ical vert cha ps eure corérie – une des ure. dénivellations) Garrge rs ext 24 Cou es érie nts autr sup et ime lisse nes la bât à aux s, mez cèszani app alier d’ac es (escée Voi 1 liqu sures, les Mesurer jets pouvant causer des bles te d'ob chuion deulat gercirc dan y aes lVoi (à l’intérieur)une plinthe au niveau du RSST – 13 Lorsqu'i de er posséd chers lem 35 Plan éga doiv rps rs 2 heures Si vous n’êtes pas en mesure de s entla première .fois (deux pé gard2e-co ure érie extent Cou ns 100 mm (4 po) de hauteur plancher d'au moiriodes de 60 minutes sont préférables répondre à certains points, consultez es rs Escalie ps res horizontales et verticalns) corertu de-ouv Gar 46 on des atiode ecti ivellenta ger de chute dén dan es nt un – 9-11 Prot et autr Tmoins ches,rs nes RSS Nous 4vous conseillons, au pour à une longue tournée 2 heures). des ressources externes dont vous Plan prés zani 3 te) mez sins (sui bas s alier les orp (esc ou s de-c Gar Les excavations, les puit es, e-corps chingard s par mades tégéles zanines et de travailler pro outrav rtsdeérie (escaliers, mez tesl’int reco posuve ur)ail, ent les les premières tournées, à trouverez la liste dans le mode re dem ent soli (à ace ion être Esp ent ulat 7 circ doiv 5 Voies de autres dénivellations) La tournée doit être réalisée pendant osé ps s exp ntss.… côtécor me les deipe 4 sGar équ les ations) deux observateurs. Cela favorise sur lestou d’emploi. ivell dén es autr et nes mezzani (escaliers,les heures de pour observer tes de lieux : pos destravail anisrsation généralel’int échanges et les questionnements. 68 Esc Orgalie ur) . érie etcpour se faire (à s, sall ionutil d’outils, et ulates-o circ de les pratiques deetravail Une fois la liste remplie, il faut Voiesail, chin ma ) L’un consulte et lit le document de 5 trav de travail et Équipements es, sections Postesles chin (voir lesexpliquer ma les ail, motifs d’une situation non la transmettre immédiatement aux trav de Espace entre les posteses référence tandis que l’autre remplit la67 Esc icul rs véh alie des ion … ulat nts Circ me idéale. Si vous observez une situation personnes qui assureront le suivi. 9 ipe Rév. 2012-04-25 fiche d’observation. La durée dépend les équ de es,faites le tes pos : x lieu des le qui présente un grave danger, éra chin génpostes de travail, les ma atioren les anisent Orgace Bonne tournée ! bien entendu du type d’établissement78 Esp s, salle d’outils, etc. es-outilpour machin ail,nécessaire travéqu que desents correctifs ) entPost ipem les et de sa taille. Il faut prévoir environ (voir les sections s… es de travail et Équipem : postes de soientgén rapidement érale des lieuxapportés. anisationdes 89 Org véhiculessalle d’outils, etc. Circulationchin s, util es-o ma travail, et Équipements) s ateliers annuelle – tous le n io at rv se ob d’ e Fich Quelques conseils de trav (voir les sections Postes ail es 9 Circulation des véhicul Rév. 2012-04-25 JUIN 2013 3 André Lamonde ACTUALITÉ PRÉVENTION rédacteur en chef [email protected] Le conseil d’administration d’Auto Prévention Photo : Photo Soft Élection des administrateurs pour 2013 ASSOCIATION SECTORIELLE SERVICES AUTOMOBILES CoprésidentE patronalE Lise Roy (CCAQ) Coprésident syndical Daniel Lapointe (TCA - Canada) (Section locale 4511) TRÉSORIER Denis Mélançon (ASA) DIRECTEUR GÉNÉRAL Jean-Guy Trottier ASSOCIATIONS MEMBRES ET LEURS REPRÉSENTANTS Association des industries de l’automobile du Canada, division Québec (AIA) Mauro Cifelli Association des marchands Canadian Tire du Québec Claude Jacob Association des marchands de véhicules d’occasion du Québec (AMVOQ) Steeve De Marchi Association des services de l’automobile du Québec (ASA) Denis Mélançon Association des recycleurs de pièces d’autos et de camions (ARPAC) Simon Matte Association des spécialistes de pneus et mécanique du Québec inc.(ASPMQ) Guy Letellier Corporation des carrossiers professionnels du Québec (CCPQ) Michel Bourbeau Corporation des concessionnaires d’automobiles du Québec (CCAQ) Lise Roy Fédération démocratique de la métallurgie, des mines et des produits chimiques (CSD) Jean Leclerc Gaétan Tremblay Fédération de l’industrie manufacturière (FIM – CSN) Claude Bernier André Giguère Syndicat national de l’automobile, de l’aérospatiale, du transport et des autres travailleurs et travailleuses du Canada (TCA-Canada) Martin Lambert Éric Titley Nous sommes heureux de vous présenter les membres du conseil d’administration d’Auto Prévention pour l’année 2013. Première rangée : Lise Roy (CCAQ), coprésidente patronale et membre du comité exécutif, Jean-Guy Trottier, directeur général (Auto Prévention), Daniel Lapointe (TCA Canada, section locale 4511), coprésident syndical et membre du comité exécutif. Deuxième rangée : Denis Mélançon, trésorier et membre du comité exécutif (partie patronale)(ASA), Mauro Cifelli (AIA), Michel Bourbeau (CCPQ), Claude Jacob (Association des marchands Canadian Tire), Guy Letellier (ASPMQ), Steeve De Marchi (AMVOQ), Simon Matte (ARPAC), Gérald Sarfati (TCA Canada, section locale 4511), Éric Titley (TCA Canada), Claude Bernier, membre du comité exécutif (partie syndicale) (FIM-CSN), Jean Leclerc (CSD) et André Giguère (FIM-CSN). Deux administrateurs sont absents sur cette photo : il s’agit de Gaétan Tremblay (CSD) et de Martin Lambert (TCA Canada). Le magazine Auto Prévention Le magazine Auto Prévention est publié trimestriellement par : Auto Prévention 8, rue de la Place-du-Commerce Bureau 150 Brossard (Québec) J4W 3H2 Téléphone : Télécopieur : 450 672-9330 800 363-2344 450 672-4835 800 910-0122 Internet : autoprevention.qc.ca Autoformation :autoformation.org Distribution gratuite à toute personne qui œuvre dans le secteur et qui en fait la demande. Reproduction d’articles autorisée à la condition de mentionner la source, d’y faire paraître le logo d’Auto Prévention et de nous en faire parvenir un exemplaire. Syndicat national de l’automobile, de l’aérospatiale, du transport et des autres travailleurs et travailleuses du Canada (TCA-Canada), section locale 4511 Daniel Lapointe Gérald Sarfati Dans les annonces publiées dans ce magazine, Auto Prévention reconnaît uniquement les produits ou les équipements annoncés, et non les annonceurs eux-mêmes. Seules sont acceptées les publicités de produits, d’outils ou d’équipements qui contribuent à améliorer la condition de santé et de sécurité au travail dans les entreprises du secteur des services automobiles. Dans le présent document, les termes employés pour désigner des personnes sont pris au sens générique; ils ont à la fois valeur d’un féminin et d’un masculin. 4 JUIN 2013 RÉDACTEUR EN CHEF André Lamonde RÉDACTION François Bélanger Martin Bonneau Martine Charette André Deschamps André Lamonde PHOTOGRAPHIE François Bélanger Martin Bonneau André Deschamps André Lamonde Photo Soft Tirage : 14 500 exemplaires Impression : AGL Graphiques inc. Distribution postale : Imprimerie et envoi automatique inc. Dépôt légal Bibliothèque nationale du Canada Bibliothèque et Archives nationales du Québec ISSN 0825-4990 Envoi de poste-publication Numéro de convention 40038612 ACTUALITÉ PRÉVENTION Lancement de la nouvelle campagne de la CSST La CSST a convoqué les principaux médias du Québec au lancement de sa nouvelle campagne publicitaire. C’est sous le thème « Les accidents du travail, ça blesse beaucoup plus de monde qu’on pense » que la ministre du Travail, Agnès Maltais, le président du conseil d’administration et chef de la direction de la CSST, Michel Després et le comédien et porte-parole officiel de cette nouvelle campagne, Claude Legault, ont présenté les nouveaux messages de la CSST. « Les accidents du travail, ça blesse beaucoup plus de monde qu’on pense ! Ça peut tous nous toucher un jour. Il faut en parler, il faut agir pour faire en sorte que tous nos milieux de travail soient plus sécuritaires. Pour nous, pour ceux qu’on aime ! », lance Claude Legault dans cette nouvelle campagne de publicité. Forte du succès qu’ont connu ses deux dernières campagnes, la CSST lance cette nouvelle offensive pour contrer les accidents du travail. Photo : André Lamonde Les accidents du travail, ça blesse beaucoup plus de monde qu’on pense ! Dans l’ordre habituel, Michel Després, président du conseil d’administration de la CSST, Agnès Maltais, ministre du Travail, Claude Legault, comédien et porte-parole de la campagne de la CSST pour 2013 et Jean-Guy Trottier, directeur général d’Auto Prévention. sommes tous concernés, de près ou de loin. En effet, chaque fois qu’un travailleur est victime d’un accident ou d’une maladie professionnelle, il n’est pas la seule personne touchée ; ses collègues de travail, sa conjointe, Néanmoins, la CSST constate qu’il y a toujours une méconnaissance de l’ampleur du problème. C’est pourquoi elle entreprend une toute nouvelle campagne pour faire comprendre que les accidents du travail sont un problème social beaucoup plus grave qu’on pourrait le croire et que nous Faites de la prévention une priorité dans votre travail. Photo : André Lamonde En 2012, près de 90 000 Québécois ont subi un accident du travail et 211 ont perdu la vie. Chaque jour, 235 per sonnes se blessent au travail. Heureusement, depuis 2002, les acci dents du travail ont diminué de 35 %, malgré la hausse de près de 370 000 travailleurs couverts par le régime. ses enfants, sa famille et ses amis le sont aussi. Plus encore, c’est sa qualité de vie – et celle de sa famille – qui sont aussi affectés par cet accident. C’est dans l’atelier Carrossier ProColor Beauport que fut présentée la conférence de presse. Cet atelier est doté des plus récents progrès en matière de prévention des accidents et des maladies professionnelles. Jean Guy Trottier, directeur général d’Auto Prévention, est accompagné de Danielle Maranda et René Michaud, copropriétaires de l’entreprise. JUIN 2013 5 ÉDITORIAL La prévention ne doit pas être un outil dont on se sert occasionnellement comme un marteau ou un tournevis. C’est un instrument universel qui doit accompagner la personne au travail mais aussi dans ses déplacements, à la maison, dans les activités sportives, les loisirs, le bricolage, etc. C’est une mentalité à acquérir, une deuxième nature à développer… un peu comme on le fait pour la conduite d’une automobile. Il faut du temps et des efforts pour acquérir cette mentalité mais c’est une acquisition qui peut vous éviter un accident voire même la mort. Apprendre à identifier les risques pour débusquer les dangers C ’est cette mentalité qui permet d’être attentif aux détails qui sont autant de petits drapeaux rouges qui signalent les risques d’accident. Demeurer insensible à ces signaux, c’est s’exposer à des risques et jouer avec le feu. Vous pouvez réussir à déjouer l’accident une fois, deux fois… mais un jour, c’est l’accident qui vous surprend avec tout ce que cela peut avoir de conséquences sur votre vie et celle des gens qui vous aiment. Photo : Photo Soft La prévention...une mentalité à développer ! L’accident est vite arrivé S oyez prévenu. L’accident surprend au moment où on s’y attend le moins. Il résulte parfois de mauvais équipements, d’une méconnaissance des dangers, d’une mauvaise habitude, d’un moment d’inattention ou d’un désir d’arriver plus vite à l’aboutissement escompté en esquivant une des étapes qui assure une démarche sécuritaire. Au travail et en tout temps I l suffit d’effectuer une visite dans les salles d’attente des hôpitaux pour prendre conscience des risques auxquels nous sommes exposés quotidiennement. 6 JUIN 2013 Commotion cérébrale, blessure aux yeux, empoisonnement, bras ou jambe cassée, côte fracturée, brûlure, coupure, éraflure, entorse lombaire sont les principales raisons qui expliquent l’achalandage des salles d’attente de nos hôpitaux. Et n’allez pas croire que ces acci dents ne se produisent qu’au travail ! On y trouve aussi des sportifs, des bricoleurs, des cuisiniers du dimanche, des automobilistes, des explorateurs en mal de sensations fortes, des parents, des enfants et des personnes âgées. Les risques d’accident sont présents partout et nul n’est à l’abri. C’est pourquoi, il est primordial de développer une mentalité de prévention. C’est le temps des vacances N e laissez pas un bête accident vous priver d’un bel été en compagnie de ceux que vous aimez. Prenez le temps de bien faire les choses et visualisez les risques d’accident avant d’y être confronté. Bonnes vacances à tous ! Jean-Guy Trottier Directeur général Pneus de véhicules de tourisme et de véhicules utilitaires légers par Martine Charette conseillère en hygiène industrielle Remerciements : Liliam Vargas, ing., M.Sc.A. Inspectrice CSST des Laurentides La sécurité du démonte-pneu de pression. Lorsque la pression du réservoir atteint 60 lb/po2, le limiteur de pression coupera automatiquement le débit d’air. Si ce n’est pas le cas, le limiteur de pression est nécessairement absent ou défectueux. Par ailleurs, il est recommandé de gonfler le pneu à une pression légèrement inférieure (2-3 lb/po2) à celle recommandée par le fabricant afin de procurer une marge de sécurité supplémentaire sur une opération effectuée fréquemment. Photo : André Lamonde Bannir les pratiques dangereuses Le démonte-pneu est utilisé de manière intensive lors des périodes de change ment de pneus du printemps et de l’automne. Bien qu’indispensable, cet équipement peut vous réserver de vilaines surprises s’il n’est pas entretenu ou utilisé correctement. L’éclatement d’un pneu peut causer de graves blessures et même la mort. Des mesures de prévention s’imposent. Limiter la pression de gonflage La pression de service de l’air com primé des démonte-pneus varie géné ralement entre 110 et 175 lb/po2 (psi). Lors du gonflage, l’atteinte de telles pressions d’air entraînerait un danger d’éclatement du pneu. Il est donc fortement recommandé d’installer un limiteur de pression à 60 lb/po2 sur le réseau d’air du boyau de gonflement sur les démonte-pneus qui n’en sont pas déjà pourvus (les anciens modèles). Vérifier le limiteur de pression On devra vérifier le bon fonctionnement du limiteur de pression une fois par mois de la manière suivante. Pour vérifier la limite de pression au gonflage, remplissez d’air un réservoir vide de 250 lb/po2 pourvu d’une jauge Certaines techniques de travail dangereuses sont souvent observées durant les périodes de pointe. Ces mauvaises pratiques peuvent causer l’éclatement du pneu, émettre des niveaux de bruit très élevés et réduire la durée de vie utile du démontepneu. Évaluez votre niveau de risque à partir du questionnaire suivant : Avez-vous déjà… – desserré les talons sur un pneu gonflé ou partiellement dégonflé ? oui non – monté un pneu sur une jante qui a été soudée ? oui non – mis en place les talons à plus de 40 lb/po2 ? – monté un pneu neuf ou usagé sans en faire d’abord une inspection visuelle avec une lampe portative de l’intérieur et de l’extérieur pour identifier tout dommage ? – gonflé un pneu à une pression supérieure à celle indiquée par le fabricant du pneu ? – penché votre corps, vos bras ou votre tête au-dessus du pneu du rant la mise en place des talons et le gonflage ? – monté un pneu sur une roue de diamètre incompatible en forçant les talons sur la roue ? – travaillé sans porter les équipements de protec tion individuelle requis (lunettes de protection, chaussures de protec tion, gants de travail) ? – monté un pneu en utilisant un lubrifiant non approuvé par les fabricants de pneus ? – monté un pneu sur une roue rouillée ou endommagée ? Vous avez répondu non à tous les énoncés : Félicitations vos techniques de travail sont rigoureuses et professionnelles. Vous avez répondu oui à l’un des énoncés : Votre risque d’accidents de travail est plus élevé. Sachez que le montage et le démontage de pneu JUIN 2013 ne sont pas des tâches banales. Une for mation préalable est nécessaire pour maî triser les bonnes techniques de travail. Auto Prévention vous recommande de respecter rigoureusement les directives émises par les fabricants de pneus et de démonte-pneus. 7 Une mesure essentielle ! par André Deschamps conseiller en prévention La prévention des déversements entre autres celles concernant l’utilisation, l’entreposage, l’étiquetage et la manipulation des produits. Pour cela, se référer aux fiches signalétiques. Photo : André Deschamps – Développer et appliquer le pro gramme de disposition des matières usées dans des contenants appro priés, bien identifiés et disposés au bon endroit (le programme Clé Verte en est un bon exemple). Au Centre de distribution de Chrysler Canada de Pointe-Claire, des membres du personnel ont été formés pour intervenir dans le contrôle des déversements et ceux-ci disposent d’une trousse de déversement adaptée à leurs besoins spécifiques. Le contrôle des déversements est un sujet très important dans certains ateliers. S’il est mal géré, il peut causer des lésions importantes aux travailleurs ainsi que des pertes matérielles subs tantielles et des dommages importants à l’environnement. Le but premier de cet article est de vous initier à la mise en place d’un programme de contrôle des déversements dans votre établissement. Voici donc les différents sujets reliés à la réalisation de ce programme. La prévention des déversements Une saine gestion du programme de matières dangereuses (SIMDUT) et de ses matières résiduelles (huiles usées, batteries usées, etc.) ainsi que la mise en place de bonnes pratiques de travail vous permettront de prévenir des déversements. Voici des exemples d’actions à mettre en place pour prévenir les déversements : – Avoir des aires et des postes de travail bien dégagés. – Développer et former tout le per sonnel sur les bonnes pratiques de travail reliées à la matière à utiliser JUIN 2013 8 – Connaître le pire scénario pour chaque matière entreposée ou utilisée (entreposage à l’extérieur, présence de drain ou de cours d’eau à proximité, présence de sources d’ignition pour les matières inflammables telles que l’essence et les solvants). Évaluer aussi les pires conséquences en cas de déversements (simple désagrément, feux, brûlures de la peau, exposition chimique, blessures permanentes, mort) et bien se préparer à toutes les éventualités. – Développer une méthode de travail pour le ramassage et le contrôle des déversements dans votre établissement et former une équipe d’intervention. Rappelez-vous que dans un environnement dangereux, il faut toujours deux intervenants pour réagir lors d’un déversement. Les trousses pour déversements Plusieurs trousses de déversements sont disponibles sur le marché. Pour déterminer le ou les types de trousses de déversements à utiliser pour votre établissement, il faut prendre en considérations les éléments suivants : organiques et gaz acide, lesquels pourront être utilisés autant pour un déversement d’antirouille, d’acides ou de solvants. Ne pas oublier d’inclure dans la trousse certains des équipements de protection suivants : une paire de bottes en caoutchouc, un habit couvre-tout et une visière ou lunettes de type « goggles ». 1. Les matières à ramasser 4) Les accessoires S’il y a plusieurs matières de différentes classes qui peuvent possiblement se déverser telles que des huiles, de l’essence, des antirouilles et des acides, il est alors recommandé d’acheter des trousses universelles qui vous permettront de ramasser plusieurs matières différentes. La trousse de déversement peut aussi contenir une série d’accessoires pour nous aider à intervenir rapidement et efficacement. Voici une liste des différents accessoires qui peuvent être inclus dans vos trousses de déversements en plus des équipements de protection personnelle et des produits absorbants : – une pelle en plastique pour prévenir les étincelles lorsqu’on ramasse un déversement de produit inflammable ; – un protège-drain pour prévenir un déversement dans l’environnement ; – un rouleau de ruban adhésif gris pour réparer temporairement une fuite ; – un rouleau de ruban jaune ou rouge danger pour délimiter le secteur. 2. La distance à couvrir Le nombre de trousses nécessaires pour votre établissement sera relié à la grandeur et la configuration des lieux (le nombre de département entre autres). Il faut se rappeler que lors d’un déversement, une intervention rapide est toujours souhaitable pour réduire les risques de blessures et de conta mination. L’utilisation de trousse de déversements sur roulettes peut s’avérer une excellente solution. Un exemple à suivre En mars dernier, Auto Prévention était au Centre de distribution de Chrysler Canada de Pointe-Claire afin de former des membres de leur équipe d’intervention pour le contrôle des déversements. Le gérant des opérations, Scott Volpel, nous a accueillis et nous a permis de prendre la photo principale de cet article. Elle témoigne de l’analyse des besoins, du choix du contenant et du contenu d’une trousse de déversement adaptée à leurs besoins spécifiques. Merci et félicitations à Scott et à toute son équipe pour leur accueil et la mise en place de leur programme de contrôle des déversements. 3. Les équipements de protection individuelle (ÉPI) La trousse doit contenir des équipe ments de protection individuelle qui conviennent à toutes les matières à ramasser (protection oculaire, respiratoire et corporelle). Bien lire les fiches signalétiques à la section 8 (contrôle de l’exposition et protection individuelle) afin de choisir les bons équipements de protection. Le saviez-vous ? Travailleurs, gestionnaires, enseignants, étudiants, en vous abonnant à notre compte Twitter, vous resterez informé des derniers développements en matière de santé et sécurité dans le secteur des services automobiles. Par exemple, il est souvent recomman dé d’avoir dans les trousses différents types de gants tels que le nitrile (essence, huile) et le caoutchouc (acide) et des demi-masques de différentes grandeurs (petit, moyen et grand) avec cartouches pour vapeurs Alors n’hésitez pas, abonnez-vous à Twitter sans tarder ! JUIN 2013 9 L’accueil d’un jeune travailleur Une réussite qui se prépare ! – Organiser une visite des lieux et indiquer au passage où se trouvent la trousse de premiers soins, les sorties de secours, les extincteurs… – Présenter le nouveau travailleur à son équipe de travail et aux membres du comité de santé et de sécurité. – Encourager le travailleur à signaler tout danger et à proposer des solutions. ÉTAPE 3. Former et accompagner le travailleur dans l’exécution de ses premières tâches Accueillir un jeune travailleur est une tâche importante pour l’employeur et pour le nouvel employé. Voici, en quelques points saillants, les facteurs importants à considérer lors de l’accueil d’un jeune travailleur. En quoi les jeunes travailleurs sont-ils différents de leurs aînés ? – Ils manquent d’expérience et de repères. – Ils hésitent à poser des questions, pour faire bonne impression ou par peur d’être jugés. – Ils sont peu conscients des risques liés à leur travail. – Ils ont souvent un sentiment d’invin cibilité : « les accidents n’arrivent qu’aux autres ». – Ils connaissent mal leurs limites ou leurs capacités. – Ils peuvent prendre des risques inu tiles en voulant faire leurs preuves. Beaucoup de ces caractéristiques sont communes à tous les nouveaux travailleurs, quelque soit leur âge. Voici donc un programme pour réussir l’accueil d’un travailleur, qu’il s’agisse d’un jeune ou encore d’un individu qui change d’emploi. ÉTAPE 1. Planifier l’arrivée du nouvel employé – Déterminer les tâches à exécuter et évaluer les risques qui leur sont associés en tenant compte de l’expérience et de la formation du travailleur. – S’assurer que l’aménagement des lieux, les méthodes de travail et les équipements sont appropriés et sécuritaires. – Prévoir et fournir les équipements de protection appropriés. – Déterminer les besoins en matière de formation, d’assistance et de supervision pour l’exécution adé quate des tâches en toute sécurité. – Donner au nouveau travailleur toute l’information nécessaire pour comprendre son travail et l’exécuter de façon efficace et sécuritaire. – Exprimer clairement des attentes réalistes. – Montrer au travailleur chaque étape de la tâche à accomplir en lui souli gnant les dangers et en appliquant les méthodes de travail sécuritaires. – Indiquer comment et pourquoi uti liser les équipements de protection. – Apprendre au travailleur comment faire les vérifications s’usage avant d’utiliser les équipements. – Donner une formation particulière si les tâches l’exigent (SIMDUT, cadenassage, etc.). ÉTAPE 2. Accueillir et sensibiliser à la prévention dès la première journée de travail – Associer le jeune travailleur à un collègue expérimenté ayant la sécurité à cœur. – Présenter les politiques et les règle ments de l’entreprise en matière de santé er de sécurité du travail, et insister sur l’importance de les appliquer. Pour en savoir davantage sur l’accueil et télécharger des fiches qui vous permettront d’accueillir des travailleurs dans les règles de l’art, veuillez consulter notre site internet à autoprevention.qc.ca/accueil. – Renseigner le travailleur sur les mesures disciplinaires prises en cas de non respect des règles. 10 JUIN 2013 Cet article est un condensé d’un article publié par la CSST. SESSIONS DE FORMATION RÉGIONALES À VENIR Pour que vous soyez au courant de tout ce qu’il faut savoir pour travailler en toute sécurité, Auto Prévention offre des sessions régionales de formation. Vous voulez offrir de la formation à un groupe de travailleurs ? Toutes nos sessions de formation peuvent aussi être dispensées en entreprise. Consultez cette page pour connaître les sessions disponibles et contactez-nous sans tarder ! La formation est gratuite pour les employeurs et les travailleurs du secteur des services automobiles. Titre de la sessionEndroitDateInscription Le SIMDUT * Québec (Le Grand Hôtel Times) 5100, boulevard des Galeries, Québec G2K 2M1 Mardi 17 septembre 2013 9 h à 12 h ou 13 h 30 à 16 h 30 Avant le 10 septembre Lévis (Hôtel L’Oiselière Lévis) 165 A, boulevard Président-Kennedy, Lévis G6V 6E2 Mardi 24 septembre 2013 9 h à 12 h ou 13 h 30 à 16 h 30 Avant le 17 septembre La conduite sécuritaire des chariots élévateurs Québec (Le Grand Hôtel Times) 5100, boulevard des Galeries, Québec G2K 2M1 Mercredi 18 septembre 2013 9 h à 12 h ou 13 h 30 à 16 h 30 Avant le 11 septembre Lévis (Hôtel L’Oiselière Lévis) 165 A, boulevard Président-Kennedy, Lévis G6V 6E2 Mercredi 25 septembre 2013 9 h à 12 h ou 13 h 30 à 16 h 30 Avant le 18 septembre * SIMDUT : Le Système d’information sur les matières dangereuses utilisées au travail Plus de renseignements et inscription à autoprevention.qc.ca L’importance de respecter les consignes du fabricant Un pont élévateur en ciseau tombe du véhicule est plus à l’arrière que l’emplacement prévu. Le pont élévateur est donc déséquilibré. Soudain, le véhicule s’est mis à rouler lentement vers l’allée centrale du garage et en basculant, le véhicule à propulsé le pont élévateur vers l’établi. Heureusement, personne ne fut blessé dans la mésaventure. Il est très important de respecter les consignes du fabricant quant à l’installation d’un véhicule sur un pont élévateur. L’utilisateur d’un équipement doit s’assurer de bien connaître et respecter toutes les consignes de sécurité, y compris celles mentionnées par le fabricant, sinon il s’expose à des risques d’accident. Le pont élévateur à ciseau est un équipement très apprécié pour le travail du mécanicien et du carrossier. Mais on doit se méfier de sa stabilité lorsque l’équipement n’est pas utilisé selon les consignes du fabricant. Il est 16 h 30 lorsqu’un carrossier place un véhicule fraîchement repeint sur un Pour en apprendre davantage sur les méthodes de levage sécuritaire des véhicules, consultez : autoprevention.qc.ca/pontselevateurs pont élévateur en ciseau pour le lever afin d’y installer les pièces manquantes. Normalement, le véhicule est monté sur le pont élévateur par l’avant. Mais pas cette fois. Pour être plus près des outils, le technicien monte le véhicule à reculons sur le pont élévateur. En agissant ainsi, le centre de gravité JUIN 2013 11 par François Bélanger conseiller en prévention Le chariot élévateur Peut-on l’utiliser pour élever un travailleur ? 5 Monter et descendre le personnel lentement, avec précaution, et unique ment à sa demande. Ne jamais déplacer le chariot lorsque la plate-forme est élevée. 2 8 5 6 Le personnel doit rester sur le plancher de la plate-forme. Il est interdit d’utiliser des garde-corps, des passerelles, des échelles, etc. sur la plate-forme pour atteindre un endroit plus haut. 7 4 6 3 9 Vous prévoyez élever un travailleur en hauteur pour remplacer les luminaires ou bien réparer un équipement au plafond de votre établissement. Est-ce possible de le faire de façon sécuritaire avec un chariot élévateur ? Il est possible d’élever un travailleur en hauteur pour réparer un équipement au plafond de votre établissement. Cependant, ce n’est certainement pas en utilisant une simple palette de bois que vous pouvez le faire ! Les règles à suivre Pour prévenir les chutes lors de travail en hauteur à l’aide du chariot élévateur, plusieurs règles doivent être rigoureusement suivies. 1 La plate-forme doit être certifiée par un ingénieur et être attachée de façon sécuritaire au tablier portefourche ou aux fourches du chariot élévateur. Voici les principales consignes à suivre pour effectuer le levage de travailleurs en sécurité à l’aide d’un chariot élévateur : 2 Le mât du chariot élévateur doit demeurer vertical, donc ne doit jamais être incliné vers l’arrière ou vers l’avant. 3 Le chariot doit être placé sur une base solide et de niveau (aucune pente). 4 Les commandes de déplacement sont à la position neutre et le frein de stationnement est serré. 12 JUIN 2013 Photo : François Bélanger 1 7 Avoir un cariste qualifié aux com mandes du chariot ou prêt à prendre les commandes immédiatement si nécessaire. Si le cariste est à côté du chariot, il doit y avoir des cales de roues pour empêcher tout déplacement du chariot. 8 Le poids de la plate-forme et tout ce qui se trouve à l’intérieur (incluant le ou les travailleurs) ne doit pas dépasser la moitié de la capacité de levage du chariot élévateur. 9 Même si on respecte toutes ces mesures, il subsiste le danger de renversement du chariot élévateur causé par une collision entre celui-ci et un autre véhicule en circulation. Pour cette raison, on doit placer des cônes ou un autre dispositif de signalisation pour délimiter la zone de travail et avertir de la présence d’un travail en hauteur. Cette mesure de sécurité protège aussi les piétons de la chute d’objets qui pourraient tomber de la plate-forme. De plus, si on travaille en hauteur dans une plate-forme située à proximité des portes de garage, on doit cadenasser celles-ci pour empêcher qu’elles ne soient ouvertent et entraînent le renverment de la plate-forme. Le harnais : un élément indispensable ! Même si les garde-corps autour de la plate-forme fournissent une certaine protection, certaines tâches peuvent comporter un danger de chute pardessus le garde-corps. Pour cette raison, tout travailleur se trouvant dans la plate-forme doit absolument porter un harnais de sécurité. Le harnais doit être relié au point d’ancrage de la plateforme avec un cordon d’assujettissement ou un enrouleur-dérouleur. Que nous dit la réglementation québécoise sur le levage sécuritaire de travailleurs à l’aide d’un chariot élévateur ? Le Règlement sur la santé et sécurité du travail stipule à l’article 261 que le levage sécuritaire d’un travailleur à l’aide d’un chariot élévateur doit s’effectuer conformément à la norme de sécurité concernant les chariots élévateurs à petite levée et à grande levée, ASME B56.1. Il est donc nécessaire de consulter cette norme qui énumère les règles de sécurité à suivre lors du levage de travailleurs à l’aide du chariot élévateur. Photo : François Bélanger Comme le levage de travailleurs à l’aide d’un chariot élévateur est une manœuvre qui comporte plusieurs risques, les règles de sécurité ne doivent pas être prises à la légère. Avant d’élever un travailleur ou de vous faire élever en hauteur, assurez-vous donc que tout sera fait de façon conforme et sécuritaire ! La plate-forme de levage Pour s’élever en sécurité Pour élever un ou des travail leurs en sécurité, on doit abso lument utiliser une plate-forme approuvée et conçue à cet effet. Elle doit respecter plusieurs critères, dont les suivants : – Avoir un garde-corps d’une hauteur entre 900 mm et 1100 mm, comportant une rampe intermédiaire et un rebord au plancher d’une hauteur minimale de 100 mm. – Avoir une superficie minimale de 450 mm x 450 mm par travailleur dans la plate-forme et être munie d’un plancher antidérapant. – Comporter un point d’ancrage ayant une résistance de 18 kN (4000 lb) auquel le travailleur sera attaché. – Ne pas avoir une largeur supérieur à la largeur horstout du chariot élévateur + 250 mm de chaque côté. – Comporter un protecteur contre les pièces en mouvement du chariot qui pourraient constituer un danger. JUIN 2013 Certaines entreprises désirent fabriquer elles-mêmes leur plateforme de levage de travailleurs. Il faut savoir que celle-ci devra ensuite être certifiée par un ingénieur. Il est donc souvent beaucoup plus simple (et souvent plus économique) d’acheter une plate-forme d’un fabriquant spécialisé. 13 Un exemple à suivre par André Deschamps conseiller en prévention L’approche intégrée de la santé et de la sécurité le résultat final et met en évidence les éléments critiques de l’évaluation faite en succursale. Voici donc un résumé de l’interview dans un style questions– réponses. Pourquoi intégrer la santé et la sécurité du travail ? Photo : André Deschamps Lub Express. La santé et la sécurité des employés est primordiale chez nous. Un employé qui est protégé et qui possède un environnement de travail propre et sain, avec beaucoup de prévention, sera un employé plus per formant à tous les niveaux. La mise en place de meilleurs contrôles et procé dés nous a donc permis de réduire le nombre d’accidents du travail. Le programme d’audit développé par Ingenisoft inc. pour Lub Express, s’utilise avec une tablette électronique. Expliquez-nous le fonctionne ment de cet audit Auto Prévention a rencontré pour vous Stéphane Monette, formateur technique chez Lub Express, afin qu’il nous parle de leur système d’audit électronique qui est en place depuis quelques mois. L’idée originale d’implanter un système semblable leur est venue lors d’une heure de lunch dans une chaîne de restauration. Il y avait alors des gens qui étaient équipés de tablettes élec troniques et qui auditaient la franchise. Les auditeurs ont pris le temps de leur expliquer leur programme d’audit ainsi que son contenu. Lub Express : Les audits sont non planifiés pour créer l’effet surprise. L’auditeur se présente à l’établissement le matin, avant l’ouverture des portes, et l’audit se termine vers midi. L’auditeur, à l’aide d’une tablette électronique (voir photos) saisit les résultats dans le programme Ingencloud, créé en fonction des besoins de Lub Express. L’auditeur répond par « conforme » ou « non conforme » à l’énoncé de chaque élément. Lorsque la réponse est « non conforme », l’élément devient rouge et il est possible d’y ajouter une photo. Un pourcentage de conformité est ensuite calculé et ce résultat est remis au gérant de chaque établissement. Ensuite, l’auditeur et le gérant révisent les résultats d’audits. Les points non conformes sont réglés dans un délai d’une semaine. Ces audits font partie d’un programme global de performance pour chaque établissement. Ce système est, à notre connaissance, le premier du genre à être utilisé dans notre secteur d’activités et qui contient tous les éléments inhérents à la gestion d’un garage y compris les éléments re liés à la santé et à la sécurité du travail. C’est cet aspect d’intégration de la santé et de la sécurité à toutes les autres activités de l’entreprise que nous voulons souligner et encourager. On compte en tout 137 éléments à vérifier répartis dans 5 sections. Pour chaque élément, il y a un énoncé clair de la conformité demandée. Les sujets couverts sont, entre autres, des protocoles d’opérations, le service à la clientèle, la propreté et l’entretien des lieux, la santé et la sécurité, le suivi des règles d’opération, le respect des normes Clé Verte, SOGHU, etc. Les éléments en lien avec l’entretien des lieux et la sécurité représentent plus du tiers de tous éléments audités (50 sur 137) par l’entreprise. L’ensemble de ces éléments de santé et de sécurité du travail couvre la bonne condition des lieux et des équipements, le port des équipements de protection individuelle, la mise en place du plan des mesures d’urgence. À l’occasion, le contenu de l’audit est révisé et modifié selon les nouveaux besoins. Une pondération pour chaque élément est aussi établie et prise en compte dans 14 JUIN 2013 30e Assemblée générale annuelle et COLLOQUE 2013 LE 22 MARS 2013 châtEAu vAudREuiL 21700, RoutE tRAnScAnAdiEnnE, vAudREuiL, québEc Photo : André Deschamps MERCI À NOS EXPOSANTS Les mentions Conforme ou Non conforme dressent un plan de conformité des secteurs et, de ce fait, les points à améliorer par l’entreprise auditée. CLIFFORD UNDERWOOD Entretien préventif de ponts élévateurs SWISS ONE Le spécialiste en protection des yeux WALTER TECHNOLOGIES POUR SURFACES Bio-Circle Solutions environnementales PRODESIGN GARAGE Le spécialiste en aménagement de garage CLÉ VERTE Que vous disent ces résultats ? Lub Express : Nous avons vu une amélioration dans nos quatre établisse ments puisque les employés savent qu’ils vont être évalués. C’est certain qu’il y a toujours des gens qui sont réticents aux changements, mais généralement le message passe bien et les résultats de chacun s’améliorent graduellement. Ça prend habituellement trois mois pour changer et développer de nouvelles habitudes de travail chez un employé, lorsque nécessaire. On prend le temps de leur expliquer la raison de ces changements. Qu’avez-vous à dire à nos lecteurs ? Certification environnementale des ateliers de services automobiles Lub Express : Je leur recommande Le premier gant de nitrile recyclable au monde d’instaurer et d’implanter des éléments de contrôle dans la culture de leur entreprise, entre autres des éléments de santé et de sécurité et, surtout, de faire des suivis et des vérifications de façon régulière. Ultimement, toutes ces nouvelles habi tudes vont s’intégrer au fonctionnement de leur entreprise et augmentera la performance de celle-ci, et ce, tout en prenant soin de leurs travailleurs. BERTRAND JOHNSON ACOUSTIQUE INC. Chef de file en santé auditive 3V DISTRIBUTION Éco-produits d’entretien MERCI À NOS COMMANDITAIRES AUBERGE QUILLIAMS 572, chemin Lakeside, Lac Brome, Québec SHERATON FOUR POINTS Voyez-vous déjà des effets bénéfiques ? Lub Express : Ce programme d’audit électronique mensuel a permis de développer, au fil des mois, de bonnes habitudes de travail. Ces audits permettent aux gens dans nos établissements de connaître les attentes de l’organisation à tous les niveaux. Ils peuvent consulter leurs résultats aux audits pour s’améliorer et se préparer à la prochaine évaluation, tout en conservant leur lieu de travail propre et sécuritaire. GANTERIE SHOWA-BEST Centre de congrès et d’expositions de Lévis 5800, rue J. B.-Michaud, Lévis, Québec CHÂTEAU VAUDREUIL 21700, Transcanadienne, Vaudreuil, Québec Le 16 avril dernier, Auto Prévention a visité le Lub Express de SaintEustache pour vérifier l’efficacité de leur programme d’audit. Nous avons été impressionnés par la propreté de l’établissement, l’entreposage sécuritaire des pièces et le respect des travailleurs en ce qui concerne le port des équipements de protection individuels. Merci à Vincent Laflamme de nous avoir accueillis si chaleureusement. JUIN 2013 LES TROIS TILLEULS HÔTEL ET SPA 290, Richelieu, St-Marc-sur-Richelieu, Québec MANOIR HOVEY 575, rue Hovey, North Hatley, Québec LE MANOIR ROUVILLE-CAMPBELL 125, chemin des Patriotes sud Mont Saint-Hilaire, Québec290, Merci aux participants ! À l’an prochain ! 15 Améliorez vos connaissances avec nos 4 autoformations Le maniement sécuritaire des roues L’utilisation des ponts élévateurs à deux colonnes Les troubles musculosquelettiques aux membres supérieurs Le bruit et la surdité professionnelle Pour connaître les principaux facteurs de risque et les pistes de solution suivez sans tarder nos autoformations autoformation.org