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Prévention
des accidents
du travail
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S.V.P.
JUIN 2013
VOL. 27, No 2
la tournée d’observation
des lieux de travail
Pourquoi et
comment la faire !
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Ce magazine s’adresse :
au directeur du service
La sécurité
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p. 7
La prévention
des déversements :
des mesures
essentielles !
p. 8
Peut-on
l’utiliser pour élever
un travailleur ?
p. 12
aux membres
du comité de santé
et de sécurité
aux gestionnaires
à tous les travailleurs
NOUVELLE
AMÉLIORÉE La tournée d’observation des lieux de travail
Pourquoi et comment ?
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Jusqu’à maintenant, la liste de vérifi­
cation fut, et de loin, notre publication
la plus utilisée. La première liste fut
publiée par Auto Prévention il y a près
de 25 ans : elle a permis à des
centaines d’établissements de notre
secteur d’effectuer une tournée
d’observation en disposant d’un outil
adapté à leurs besoins.
Cependant, même si de petits ajus­te­
ments furent apportés au fil du temps,
une mise à jour de cet indispensable
outil s’imposait. Nous avons travaillé
pour vous offrir une nouvelle approche
facilitante !
Bref, si le concept de tournée n’est pas
nouveau, nous vous proposons ici de
tous nouveaux documents plus à jour
et conçus pour faciliter cette tâche.
Mais avant tout, il est important d’éta­
blir l’importance, voire la nécessité,
de cette tournée.
POURQUOI faire une tournée
d’observation ?
La tournée d’observation est une
activité essentielle qui se situe à la base
même de la prévention dans une en­tre­
prise. Elle permet notamment d’iden­
tifier les situations non conformes
à la réglementation et les pratiques
« non idéales » donc dangereuses.
Elle alimente la prévention en apportant
une vision globale de la santé et de la
sécurité sur l’ensemble des lieux de
travail. Il est prouvé notamment que
de bonnes tournées d’observation
réduisent les risques de lésions,
améliorent la qualité de vie au travail
tout en permettant d’éviter les avis de
dérogations et les amendes de la CSST.
COMMENT faire une tournée
d’observation efficace ?
L’implication de la direction
Les observateurs désignés doivent être
libérés le temps nécessaire pour
effectuer leur tournée. De plus, il est
essentiel qu’on leur fournisse les res­
sources et les documents nécessaires.
Il faut solliciter la collaboration de tout
le personnel pour aider les obser­
vateurs à identifier les situations non
sécuritaires. Il est également primordial
d’assurer rapidement un suivi des
points non conformes qui sont
détectés. Il faut agir concrètement et
établir des échéanciers. L’inaction
découragera les observateurs et
l’ensemble du personnel.
Les prérequis des observateurs
Habituellement, lorsqu’il y a un comité
de santé et de sécurité en place,
ce sont des membres de ce comité
qui effectueront la tournée. Mais ceci
n’est pas obligatoire. Toutefois, il est
essentiel que les observateurs
démontrent de l’intérêt pour la santé
et la sécurité au travail. Des aptitudes
comme la rigueur, la curiosité,
l’objectivité et l’esprit critique sont de
précieux atouts pour un observateur.
Il est souhaitable que les observateurs
connaissent les risques des métiers et
qu’ils possèdent des connaissances
2
JUIN 2013
par Martin Bonneau
conseiller en prévention
techniques générales sur les tâches
exécutées et les équipements. Par
exemple, il peut être intéressant et utile
de s’adjoindre au besoin un observateur
représentatif du département observé.
Le rôle des observateurs
Les observateurs ont le mandat
principal de vérifier la conformité des
lieux, des outils et des équipements.
Mais ils devront également vérifier la
conformité des méthodes de travail et
s’assurer que les travailleurs ont reçu la
formation nécessaire pour exercer leur
travail de façon sécuritaire. Pour se
faire, ils devront peut-être consulter des
documents internes et avoir recours à
des ressources externes.
Les documents de soutien
Nous avons mentionné au tout début,
qu’Auto Prévention avait développé une
nouvelle approche et en voici les
principales caractéristiques.
Avant d’effectuer la tournée (version
2013), vous devrez télécharger ces
nouveaux documents sur notre site à
autoprevention.qc.ca/observation :
– Les Références réglementaires et
techniques. Ce document vous
explique comment faire la tournée
et souligne ce qu’il faut observer,
avec les réfé­rences appropriées
aux réglements, aux normes et aux
règles de l’art. Comme ce document
ne change pas, on n’a pas à le
réimprimer à chaque fois.
– La Fiche d’observation annuelle, à
utiliser pour votre première tournée,
puis une fois par année.
– La Fiche d’observation mensuelle
pour toutes les autres tournées
(ou avant une réunion du comité
de santé et de sécurité).
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Rév. 2012-04-25
JUIN 2013
3
André Lamonde
ACTUALITÉ PRÉVENTION
rédacteur en chef
[email protected]
Le conseil d’administration d’Auto Prévention
Photo : Photo Soft
Élection des administrateurs pour 2013
ASSOCIATION SECTORIELLE SERVICES AUTOMOBILES
CoprésidentE patronalE
Lise Roy (CCAQ)
Coprésident syndical
Daniel Lapointe (TCA - Canada)
(Section locale 4511)
TRÉSORIER
Denis Mélançon (ASA)
DIRECTEUR GÉNÉRAL
Jean-Guy Trottier
ASSOCIATIONS MEMBRES
ET LEURS REPRÉSENTANTS
Association des industries
de l’automobile du Canada,
division Québec (AIA)
Mauro Cifelli
Association des marchands
Canadian Tire du Québec
Claude Jacob
Association des marchands de véhicules d’occasion du Québec (AMVOQ)
Steeve De Marchi
Association des services
de l’auto­mobile du Québec (ASA)
Denis Mélançon
Association des recycleurs de pièces
d’autos et de camions (ARPAC)
Simon Matte
Association des spécialistes de pneus
et mécanique du Québec inc.(ASPMQ)
Guy Letellier
Corporation des carrossiers
professionnels du Québec (CCPQ)
Michel Bourbeau
Corporation des concessionnaires
d’automobiles du Québec (CCAQ)
Lise Roy
Fédération démocratique de la
métallurgie, des mines et des produits
chimiques (CSD)
Jean Leclerc
Gaétan Tremblay
Fédération de l’industrie manufacturière
(FIM – CSN)
Claude Bernier
André Giguère
Syndicat national de l’automobile,
de l’aérospatiale, du transport et
des autres travailleurs et travailleuses
du Canada (TCA-Canada)
Martin Lambert
Éric Titley
Nous sommes heureux de vous présenter les
membres du conseil d’administration d’Auto
Prévention pour l’année 2013.
Première rangée : Lise Roy (CCAQ), coprésidente
patronale et membre du comité exécutif, Jean-Guy
Trottier, directeur général (Auto Prévention), Daniel
Lapointe (TCA Canada, section locale 4511),
coprésident syndical et membre du comité exécutif.
Deuxième rangée : Denis Mélançon, trésorier et
membre du comité exécutif (partie patronale)(ASA),
Mauro Cifelli (AIA), Michel Bourbeau (CCPQ), Claude
Jacob (Association des marchands Canadian Tire),
Guy Letellier (ASPMQ), Steeve De Marchi (AMVOQ),
Simon Matte (ARPAC), Gérald Sarfati (TCA Canada,
section locale 4511), Éric Titley (TCA Canada),
Claude Bernier, membre du comité exécutif (partie
syndicale) (FIM-CSN), Jean Leclerc (CSD) et André
Giguère (FIM-CSN).
Deux administrateurs sont absents sur cette photo :
il s’agit de Gaétan Tremblay (CSD) et de Martin
Lambert (TCA Canada).
Le magazine Auto Prévention
Le magazine Auto Prévention
est publié trimestriellement par :
Auto Prévention
8, rue de la Place-du-Commerce
Bureau 150
Brossard (Québec) J4W 3H2
Téléphone :
Télécopieur :
450 672-9330
800 363-2344
450 672-4835
800 910-0122
Internet : autoprevention.qc.ca
Autoformation :autoformation.org
Distribution gratuite à toute personne
qui œuvre dans le secteur
et qui en fait la demande.
Reproduction d’articles autorisée à
la condition de mentionner la source,
d’y faire paraître le logo
d’Auto Prévention et de nous en faire
parvenir un exemplaire.
Syndicat national de l’automobile,
de l’aérospatiale, du transport et
des autres travailleurs et travailleuses
du Canada (TCA-Canada),
section locale 4511
Daniel Lapointe
Gérald Sarfati
Dans les annonces publiées dans ce magazine, Auto Prévention reconnaît uniquement les produits ou les équipements annoncés, et non les annonceurs eux-mêmes.
Seules sont acceptées les publicités de produits, d’outils ou d’équipements qui contribuent à améliorer la condition de santé et de sécurité au travail dans
les entreprises du secteur des services automobiles.
Dans le présent document, les termes employés pour désigner des personnes sont pris au sens générique; ils ont à la fois valeur d’un féminin et d’un masculin.
4
JUIN 2013
RÉDACTEUR EN CHEF
André Lamonde
RÉDACTION
François Bélanger
Martin Bonneau
Martine Charette
André Deschamps
André Lamonde
PHOTOGRAPHIE
François Bélanger
Martin Bonneau
André Deschamps
André Lamonde
Photo Soft
Tirage : 14 500 exemplaires
Impression : AGL Graphiques inc.
Distribution postale : Imprimerie et envoi
automatique inc.
Dépôt légal
Bibliothèque nationale du Canada
Bibliothèque et Archives nationales
du Québec
ISSN 0825-4990
Envoi de poste-publication
Numéro de convention 40038612
ACTUALITÉ PRÉVENTION
Lancement de la nouvelle campagne de la CSST
La CSST a convoqué les principaux
médias du Québec au lancement de
sa nouvelle campagne publicitaire.
C’est sous le thème « Les accidents
du travail, ça blesse beaucoup plus de
monde qu’on pense » que la ministre
du Travail, Agnès Maltais, le président
du conseil d’administration et chef de la
direction de la CSST, Michel Després et
le comédien et porte-parole officiel de
cette nouvelle campagne, Claude
Legault, ont présenté les nouveaux
messages de la CSST.
« Les accidents du travail, ça blesse
beaucoup plus de monde qu’on pense !
Ça peut tous nous toucher un jour.
Il faut en parler, il faut agir pour faire en
sorte que tous nos milieux de travail
soient plus sécuritaires. Pour nous,
pour ceux qu’on aime ! », lance Claude
Legault dans cette nouvelle campagne
de publicité. Forte du succès qu’ont
connu ses deux dernières campagnes,
la CSST lance cette nouvelle offensive
pour contrer les accidents du travail.
Photo : André Lamonde
Les accidents du travail, ça blesse
beaucoup plus de monde qu’on pense !
Dans l’ordre habituel, Michel Després, président du conseil d’administration de la CSST,
Agnès Maltais, ministre du Travail, Claude Legault, comédien et porte-parole de la campagne
de la CSST pour 2013 et Jean-Guy Trottier, directeur général d’Auto Prévention.
sommes tous concernés, de près
ou de loin. En effet, chaque fois qu’un
travailleur est victime d’un accident ou
d’une maladie professionnelle, il n’est
pas la seule personne touchée ;
ses collègues de travail, sa conjointe,
Néanmoins, la CSST constate qu’il y a
toujours une méconnaissance de
l’ampleur du problème. C’est pourquoi
elle entreprend une toute nouvelle
campagne pour faire comprendre
que les accidents du travail sont un
problème social beaucoup plus grave
qu’on pourrait le croire et que nous
Faites de la prévention une priorité dans
votre travail.
Photo : André Lamonde
En 2012, près de 90 000 Québécois ont
subi un accident du travail et 211 ont
perdu la vie. Chaque jour, 235 per­
sonnes se blessent au travail.
Heureusement, depuis 2002, les acci­
dents du travail ont diminué de 35 %,
malgré la hausse de près de 370 000
travailleurs couverts par le régime.
ses enfants, sa famille et ses amis le
sont aussi. Plus encore, c’est sa qualité
de vie – et celle de sa famille – qui sont
aussi affectés par cet accident.
C’est dans l’atelier Carrossier ProColor Beauport que fut présentée la conférence de presse.
Cet atelier est doté des plus récents progrès en matière de prévention des accidents et des
maladies professionnelles. Jean Guy Trottier, directeur général d’Auto Prévention, est
accompagné de Danielle Maranda et René Michaud, copropriétaires de l’entreprise.
JUIN 2013
5
ÉDITORIAL
La prévention ne doit pas être un
outil dont on se sert occasionnellement comme un marteau ou un
tournevis. C’est un instrument
universel qui doit accompagner
la personne au travail mais aussi
dans ses déplacements, à la maison,
dans les activités sportives,
les loisirs, le bricolage, etc.
C’est une mentalité à acquérir,
une deuxième nature à développer…
un peu comme on le fait pour
la conduite d’une automobile.
Il faut du temps et des efforts pour
acquérir cette mentalité mais c’est
une acquisition qui peut vous éviter
un accident voire même la mort.
Apprendre à identifier
les risques pour débusquer
les dangers
C
’est cette mentalité qui
permet d’être attentif
aux détails qui sont autant
de petits drapeaux rouges qui
signalent les risques d’accident.
Demeurer insensible à ces signaux,
c’est s’exposer à des risques et jouer
avec le feu. Vous pouvez réussir
à déjouer l’accident une fois, deux
fois… mais un jour, c’est l’accident
qui vous surprend avec tout ce que
cela peut avoir de conséquences
sur votre vie et celle des gens
qui vous aiment.
Photo : Photo Soft
La prévention...une mentalité à développer !
L’accident est vite arrivé
S
oyez prévenu. L’accident
surprend au moment où on
s’y attend le moins. Il résulte
parfois de mauvais équipements,
d’une méconnaissance des dangers,
d’une mauvaise habitude, d’un
moment d’inattention ou d’un désir
d’arriver plus vite à l’aboutissement
escompté en esquivant une des
étapes qui assure une démarche
sécuritaire.
Au travail et en tout temps
I
l suffit d’effectuer une visite
dans les salles d’attente
des hôpitaux pour prendre
conscience des risques auxquels nous
sommes exposés quotidiennement.
6
JUIN 2013
Commotion cérébrale, blessure
aux yeux, empoisonnement, bras ou
jambe cassée, côte fracturée, brûlure,
coupure, éraflure, entorse lombaire
sont les principales raisons
qui expliquent l’achalandage des
salles d’attente de nos hôpitaux.
Et n’allez pas croire que ces acci­
dents ne se produisent qu’au travail !
On y trouve aussi des sportifs,
des bricoleurs, des cuisiniers
du dimanche, des automobilistes,
des explorateurs en mal de sensations
fortes, des parents, des enfants et
des personnes âgées. Les risques
d’accident sont présents partout
et nul n’est à l’abri. C’est pourquoi,
il est primordial de développer une
mentalité de prévention.
C’est le temps des vacances
N
e laissez pas un bête
accident vous priver d’un
bel été en compagnie de
ceux que vous aimez. Prenez le
temps de bien faire les choses et
visualisez les risques d’accident
avant d’y être confronté. Bonnes
vacances à tous !
Jean-Guy Trottier
Directeur général
Pneus de véhicules de tourisme
et de véhicules utilitaires légers
par Martine Charette
conseillère en hygiène industrielle
Remerciements :
Liliam Vargas, ing., M.Sc.A.
Inspectrice CSST des Laurentides
La sécurité du démonte-pneu
de pression. Lorsque la pression du
réservoir atteint 60 lb/po2, le limiteur
de pression coupera auto­matique­ment
le débit d’air. Si ce n’est pas le cas, le
limiteur de pression est nécessairement
absent ou défectueux.
Par ailleurs, il est recommandé
de gonfler le pneu à une pression
légèrement inférieure (2-3 lb/po2) à
celle recommandée par le fabricant
afin de procurer une marge de sécurité
supplémentaire sur une opération
effectuée fréquemment.
Photo : André Lamonde
Bannir les pratiques dangereuses
Le démonte-pneu est utilisé de manière
intensive lors des périodes de change­
ment de pneus du printemps et de
l’automne. Bien qu’indispensable,
cet équipement peut vous réserver
de vilaines surprises s’il n’est pas
entretenu ou utilisé correctement.
L’éclatement d’un pneu peut causer
de graves blessures et même la mort.
Des mesures de prévention s’imposent.
Limiter la pression de gonflage
La pression de service de l’air com­
primé des démonte-pneus varie géné­
ralement entre 110 et 175 lb/po2 (psi).
Lors du gonflage, l’atteinte de telles
pressions d’air entraînerait un danger
d’éclatement du pneu. Il est donc
fortement recommandé d’installer un
limiteur de pression à 60 lb/po2 sur le
réseau d’air du boyau de gonflement sur
les démonte-pneus qui n’en sont pas
déjà pourvus (les anciens modèles).
Vérifier le limiteur de pression
On devra vérifier le bon fonctionnement
du limiteur de pression une fois par
mois de la manière suivante.
Pour vérifier la limite de pression au
gonflage, remplissez d’air un réservoir
vide de 250 lb/po2 pourvu d’une jauge
Certaines techniques de travail dangereuses sont souvent observées durant les
périodes de pointe. Ces mauvaises pratiques peuvent causer l’éclatement du pneu,
émettre des niveaux de bruit très élevés et réduire la durée de vie utile du démontepneu. Évaluez votre niveau de risque à partir du questionnaire suivant :
Avez-vous déjà…
– desserré les talons
sur un pneu gonflé ou
partiellement dégonflé ?
oui
non
– monté un pneu sur une
jante qui a été soudée ?
oui
non
– mis en place les talons
à plus de 40 lb/po2 ?
– monté un pneu neuf ou
usagé sans en faire
d’abord une inspection
visuelle avec une lampe
portative de l’intérieur et
de l’extérieur pour identifier tout dommage ?
– gonflé un pneu à une
pression supérieure
à celle indiquée par le
fabricant du pneu ?
– penché votre corps,
vos bras ou votre tête
au-dessus du pneu du­
rant la mise en place des
talons et le gonflage ?
– monté un pneu sur une
roue de diamètre
incompatible en forçant
les talons sur la roue ?
– travaillé sans porter les
équipements de pro­tec­
tion individuelle requis
(lunettes de protection,
chaussures de pro­tec­
tion, gants de travail) ?
– monté un pneu en
utilisant un lubrifiant
non approuvé par les
fabricants de pneus ?
– monté un pneu sur
une roue rouillée ou
endommagée ?
Vous avez répondu non à tous les
énoncés : Félicitations vos techniques
de travail sont rigoureuses et
professionnelles.
Vous avez répondu oui à l’un des
énoncés : Votre risque d’accidents
de travail est plus élevé. Sachez que
le montage et le démontage de pneu
JUIN 2013
ne sont pas des tâches banales. Une for­
ma­tion préalable est nécessaire pour maî­
triser les bonnes techniques de travail.
Auto Prévention vous recommande de
respecter rigoureusement les directives
émises par les fabricants de pneus et
de démonte-pneus.
7
Une mesure essentielle !
par André Deschamps
conseiller en prévention
La prévention des déversements
entre autres celles concernant
l’utilisation, l’entreposage,
l’étiquetage et la manipulation des
produits. Pour cela, se référer aux
fiches signalétiques.
Photo : André Deschamps
– Développer et appliquer le pro­
gramme de disposition des matières
usées dans des contenants appro­
priés, bien identifiés et disposés au
bon endroit (le programme Clé Verte
en est un bon exemple).
Au Centre de distribution de Chrysler Canada de Pointe-Claire, des membres du personnel
ont été formés pour intervenir dans le contrôle des déversements et ceux-ci disposent d’une
trousse de déversement adaptée à leurs besoins spécifiques.
Le contrôle des déversements est un
sujet très important dans certains
ateliers. S’il est mal géré, il peut causer
des lésions importantes aux travailleurs
ainsi que des pertes matérielles subs­
tantielles et des dommages importants
à l’environnement. Le but premier de
cet article est de vous initier à la mise
en place d’un programme de contrôle
des déversements dans votre établissement. Voici donc les différents sujets
reliés à la réalisation de ce programme.
La prévention
des déversements
Une saine gestion du programme de
matières dangereuses (SIMDUT) et de
ses matières résiduelles (huiles usées,
batteries usées, etc.) ainsi que la mise
en place de bonnes pratiques de travail
vous permettront de prévenir des
déversements.
Voici des exemples d’actions à mettre
en place pour prévenir les
déversements :
– Avoir des aires et des postes de
travail bien dégagés.
– Développer et former tout le per­
sonnel sur les bonnes pratiques de
travail reliées à la matière à utiliser
JUIN 2013
8
– Connaître le pire scénario pour
chaque matière entreposée ou
utilisée (entreposage à l’extérieur,
présence de drain ou de cours d’eau
à proximité, présence de sources
d’ignition pour les matières
inflammables telles que l’essence et
les solvants). Évaluer aussi les pires
conséquences en cas de
déversements (simple désagrément,
feux, brûlures de la peau, exposition
chimique, blessures permanentes,
mort) et bien se préparer à toutes
les éventualités.
– Développer une méthode de travail
pour le ramassage et le contrôle
des déversements dans votre
établissement et former une équipe
d’intervention. Rappelez-vous que
dans un environnement dangereux,
il faut toujours deux intervenants
pour réagir lors d’un déversement.
Les trousses
pour déversements
Plusieurs trousses de déversements
sont disponibles sur le marché.
Pour déterminer le ou les types
de trousses de déversements à utiliser
pour votre établissement, il faut
prendre en considérations les éléments
suivants :
organiques et gaz acide, lesquels
pourront être utilisés autant pour un
déversement d’antirouille, d’acides ou
de solvants.
Ne pas oublier d’inclure dans la trousse
certains des équipements de protection
suivants : une paire de bottes en
caoutchouc, un habit couvre-tout et une
visière ou lunettes de type « goggles ».
1. Les matières à ramasser
4) Les accessoires
S’il y a plusieurs matières de différentes
classes qui peuvent possiblement
se déverser telles que des huiles, de
l’essence, des antirouilles et des acides,
il est alors recommandé d’acheter des
trousses universelles qui vous
permettront de ramasser plusieurs
matières différentes.
La trousse de déversement peut aussi
contenir une série d’accessoires pour
nous aider à intervenir rapidement et
efficacement. Voici une liste des
différents accessoires qui peuvent être
inclus dans vos trousses de
déversements en plus des équipements
de protection personnelle et des
produits absorbants :
– une pelle en plastique pour prévenir
les étincelles lorsqu’on ramasse
un déversement de produit
inflammable ;
– un protège-drain pour prévenir un
déversement dans l’environnement ;
– un rouleau de ruban adhésif gris
pour réparer temporairement
une fuite ;
– un rouleau de ruban jaune ou rouge
danger pour délimiter le secteur.
2. La distance à couvrir
Le nombre de trousses nécessaires
pour votre établissement sera relié à la
grandeur et la configuration des lieux
(le nombre de département entre
autres). Il faut se rappeler que lors d’un
déversement, une intervention rapide
est toujours souhaitable pour réduire
les risques de blessures et de conta­
mination. L’utilisation de trousse
de déversements sur roulettes peut
s’avérer une excellente solution.
Un exemple à suivre
En mars dernier, Auto Prévention était
au Centre de distribution de Chrysler
Canada de Pointe-Claire afin de former
des membres de leur équipe
d’intervention pour le contrôle
des déversements.
Le gérant des opérations, Scott Volpel,
nous a accueillis et nous a permis de
prendre la photo principale de cet
article. Elle témoigne de l’analyse des
besoins, du choix du contenant et du
contenu d’une trousse de déversement
adaptée à leurs besoins spécifiques.
Merci et félicitations à Scott et à toute
son équipe pour leur accueil et la mise
en place de leur programme de contrôle
des déversements.
3. Les équipements de protection
individuelle (ÉPI)
La trousse doit contenir des équipe­
ments de protection individuelle
qui conviennent à toutes les matières
à ramasser (protection oculaire,
respiratoire et corporelle). Bien lire
les fiches signalétiques à la section 8
(contrôle de l’exposition et protection
individuelle) afin de choisir les bons
équipements de protection.
Le saviez-vous ?
Travailleurs, gestionnaires,
enseignants, étudiants, en vous
abonnant à notre compte
Twitter, vous resterez informé
des derniers développements
en matière de santé et sécurité
dans le secteur des services
automobiles.
Par exemple, il est souvent recom­man­
dé d’avoir dans les trousses différents
types de gants tels que le nitrile
(essence, huile) et le caoutchouc
(acide) et des demi-masques de
différentes grandeurs (petit, moyen et
grand) avec cartouches pour vapeurs
Alors n’hésitez pas,
abonnez-vous à Twitter
sans tarder !
JUIN 2013
9
L’accueil d’un jeune travailleur
Une réussite qui se prépare !
– Organiser une visite des lieux et
indiquer au passage où se trouvent
la trousse de premiers soins,
les sorties de secours,
les extincteurs…
– Présenter le nouveau travailleur
à son équipe de travail et aux
membres du comité de santé et
de sécurité.
– Encourager le travailleur à signaler
tout danger et à proposer
des solutions.
ÉTAPE 3. Former et accompagner
le travailleur dans l’exécution
de ses premières tâches
Accueillir un jeune travailleur est une
tâche importante pour l’employeur et
pour le nouvel employé. Voici, en
quelques points saillants, les facteurs
importants à considérer lors de
l’accueil d’un jeune travailleur.
En quoi les jeunes travailleurs
sont-ils différents de leurs aînés ?
– Ils manquent d’expérience et
de repères.
– Ils hésitent à poser des questions,
pour faire bonne impression ou par
peur d’être jugés.
– Ils sont peu conscients des risques
liés à leur travail.
– Ils ont souvent un sentiment d’invin­
cibilité : « les accidents n’arrivent
qu’aux autres ».
– Ils connaissent mal leurs limites
ou leurs capacités.
– Ils peuvent prendre des risques inu­
tiles en voulant faire leurs preuves.
Beaucoup de ces caractéristiques
sont communes à tous les nouveaux
travailleurs, quelque soit leur âge.
Voici donc un programme pour réussir
l’accueil d’un travailleur, qu’il s’agisse
d’un jeune ou encore d’un individu qui
change d’emploi.
ÉTAPE 1. Planifier l’arrivée
du nouvel employé
– Déterminer les tâches à exécuter
et évaluer les risques qui leur sont
associés en tenant compte de
l’expérience et de la formation
du travailleur.
– S’assurer que l’aménagement
des lieux, les méthodes de travail
et les équipements sont appropriés
et sécuritaires.
– Prévoir et fournir les équipements
de protection appropriés.
– Déterminer les besoins en matière
de formation, d’assistance et de
supervision pour l’exécution adé­
quate des tâches en toute sécurité.
– Donner au nouveau travailleur
toute l’information nécessaire pour
comprendre son travail et l’exécuter
de façon efficace et sécuritaire.
– Exprimer clairement des attentes
réalistes.
– Montrer au travailleur chaque étape
de la tâche à accomplir en lui sou­li­
gnant les dangers et en appliquant
les méthodes de travail sécuritaires.
– Indiquer comment et pourquoi uti­
liser les équipements de protection.
– Apprendre au travailleur comment
faire les vérifications s’usage avant
d’utiliser les équipements.
– Donner une formation particulière
si les tâches l’exigent (SIMDUT,
cadenassage, etc.).
ÉTAPE 2. Accueillir et sensibiliser
à la prévention dès la première
journée de travail
– Associer le jeune travailleur à un
collègue expérimenté ayant la
sécurité à cœur.
– Présenter les politiques et les règle­
ments de l’entreprise en matière
de santé er de sécurité du travail,
et insister sur l’importance de
les appliquer.
Pour en savoir davantage sur l’accueil
et télécharger des fiches qui vous
permettront d’accueillir des travailleurs
dans les règles de l’art, veuillez
consulter notre site internet à
autoprevention.qc.ca/accueil.
– Renseigner le travailleur sur les
mesures disciplinaires prises en cas
de non respect des règles.
10
JUIN 2013
Cet article est un condensé d’un article publié
par la CSST.
SESSIONS DE FORMATION RÉGIONALES À VENIR
Pour que vous soyez au courant de tout ce qu’il faut savoir pour travailler en toute sécurité, Auto Prévention offre des sessions régionales de formation.
Vous voulez offrir de la formation à un groupe de travailleurs ? Toutes nos sessions de formation peuvent aussi être dispensées en entreprise.
Consultez cette page pour connaître les sessions disponibles et contactez-nous sans tarder ! La formation est gratuite pour les employeurs et les travailleurs du secteur des services automobiles.
Titre de la sessionEndroitDateInscription
Le SIMDUT *
Québec (Le Grand Hôtel Times)
5100, boulevard des Galeries, Québec G2K 2M1
Mardi 17 septembre 2013
9 h à 12 h ou 13 h 30 à 16 h 30
Avant le 10 septembre
Lévis (Hôtel L’Oiselière Lévis)
165 A, boulevard Président-Kennedy, Lévis G6V 6E2
Mardi 24 septembre 2013
9 h à 12 h ou 13 h 30 à 16 h 30
Avant le 17 septembre
La conduite sécuritaire
des chariots élévateurs
Québec (Le Grand Hôtel Times)
5100, boulevard des Galeries, Québec G2K 2M1
Mercredi 18 septembre 2013
9 h à 12 h ou 13 h 30 à 16 h 30
Avant le 11 septembre
Lévis (Hôtel L’Oiselière Lévis)
165 A, boulevard Président-Kennedy, Lévis G6V 6E2
Mercredi 25 septembre 2013
9 h à 12 h ou 13 h 30 à 16 h 30
Avant le 18 septembre
* SIMDUT :
Le Système d’information sur les matières dangereuses utilisées au travail
Plus de renseignements et inscription à
autoprevention.qc.ca
L’importance de respecter les consignes du fabricant
Un pont élévateur en ciseau tombe
du véhicule est plus à l’arrière que
l’emplacement prévu. Le pont élévateur
est donc déséquilibré.
Soudain, le véhicule s’est mis à rouler
lentement vers l’allée centrale du
garage et en basculant, le véhicule à
propulsé le pont élévateur vers l’établi.
Heureusement, personne ne fut blessé
dans la mésaventure.
Il est très important de respecter
les consignes du fabricant quant à
l’installation d’un véhicule sur un pont
élévateur.
L’utilisateur d’un équipement doit s’assurer de bien connaître et respecter toutes les
consignes de sécurité, y compris celles mentionnées par le fabricant, sinon il s’expose à des
risques d’accident.
Le pont élévateur à ciseau est un
équipement très apprécié pour le travail
du mécanicien et du carrossier. Mais
on doit se méfier de sa stabilité lorsque
l’équipement n’est pas utilisé selon les
consignes du fabricant.
Il est 16 h 30 lorsqu’un carrossier place
un véhicule fraîchement repeint sur un
Pour en apprendre davantage sur
les méthodes de levage sécuritaire
des véhicules, consultez :
autoprevention.qc.ca/pontselevateurs
pont élévateur en ciseau pour le lever
afin d’y installer les pièces manquantes.
Normalement, le véhicule est monté sur
le pont élévateur par l’avant. Mais pas
cette fois. Pour être plus près des
outils, le technicien monte le véhicule
à reculons sur le pont élévateur.
En agissant ainsi, le centre de gravité
JUIN 2013
11
par François Bélanger
conseiller en prévention
Le chariot élévateur
Peut-on l’utiliser pour élever un travailleur ?
5 Monter et descendre le personnel
lentement, avec précaution, et unique­
ment à sa demande. Ne jamais déplacer
le chariot lorsque la plate-forme est
élevée.
2
8
5
6 Le personnel doit rester sur
le plancher de la plate-forme.
Il est interdit d’utiliser des garde-corps,
des passerelles, des échelles, etc. sur la
plate-forme pour atteindre un endroit
plus haut.
7
4
6
3
9
Vous prévoyez élever un travailleur en hauteur pour remplacer les luminaires ou bien réparer
un équipement au plafond de votre établissement. Est-ce possible de le faire de façon
sécuritaire avec un chariot élévateur ?
Il est possible d’élever un travailleur
en hauteur pour réparer un équipement
au plafond de votre établissement.
Cependant, ce n’est certainement pas
en utilisant une simple palette de bois
que vous pouvez le faire !
Les règles à suivre
Pour prévenir les chutes lors de travail
en hauteur à l’aide du chariot élévateur,
plusieurs règles doivent être
rigoureusement suivies.
1 La plate-forme doit être certifiée
par un ingénieur et être attachée
de façon sécuritaire au tablier portefourche ou aux fourches du chariot
élévateur.
Voici les principales consignes à suivre
pour effectuer le levage de travailleurs
en sécurité à l’aide d’un chariot
élévateur :
2 Le mât du chariot élévateur doit
demeurer vertical, donc ne doit jamais
être incliné vers l’arrière ou vers l’avant.
3 Le chariot doit être placé
sur une base solide et de niveau
(aucune pente).
4 Les commandes de déplacement
sont à la position neutre et le frein de
stationnement est serré.
12
JUIN 2013
Photo : François Bélanger
1
7 Avoir un cariste qualifié aux com­
mandes du chariot ou prêt à prendre
les commandes immédia­tement
si nécessaire. Si le cariste est à côté
du chariot, il doit y avoir des cales de
roues pour empêcher tout déplacement
du chariot.
8 Le poids de la plate-forme et tout
ce qui se trouve à l’intérieur (incluant le
ou les travailleurs) ne doit pas dépasser
la moitié de la capacité de levage
du chariot élévateur.
9 Même si on respecte toutes
ces mesures, il subsiste le danger
de renversement du chariot élévateur
causé par une collision entre celui-ci
et un autre véhicule en circulation.
Pour cette raison, on doit placer
des cônes ou un autre dispositif de
signalisation pour délimiter la zone
de travail et avertir de la présence
d’un travail en hauteur. Cette mesure
de sécurité protège aussi les piétons de
la chute d’objets qui pourraient tomber
de la plate-forme.
De plus, si on travaille en hauteur dans
une plate-forme située à proximité des
portes de garage, on doit cadenasser
celles-ci pour empêcher qu’elles
ne soient ouvertent et entraînent
le renverment de la plate-forme.
Le harnais :
un élément indispensable !
Même si les garde-corps autour de la
plate-forme fournissent une certaine
protection, certaines tâches peuvent
comporter un danger de chute pardessus le garde-corps. Pour cette
raison, tout travailleur se trouvant dans
la plate-forme doit absolument porter
un harnais de sécurité. Le harnais doit
être relié au point d’ancrage de la plateforme avec un cordon d’assujettissement ou un enrouleur-dérouleur.
Que nous dit la réglementation
québécoise sur le levage sécuritaire
de travailleurs à l’aide d’un chariot
élévateur ?
Le Règlement sur la santé et sécurité
du travail stipule à l’article 261 que
le levage sécuritaire d’un travailleur
à l’aide d’un chariot élévateur doit
s’effectuer conformément à la norme
de sécurité concernant les chariots
élévateurs à petite levée et à grande
levée, ASME B56.1.
Il est donc nécessaire de consulter
cette norme qui énumère les règles
de sécurité à suivre lors du levage de
travailleurs à l’aide du chariot
élévateur.
Photo : François Bélanger
Comme le levage de travailleurs à
l’aide d’un chariot élévateur est une
manœuvre qui comporte plusieurs
risques, les règles de sécurité ne
doivent pas être prises à la légère.
Avant d’élever un travailleur ou de vous
faire élever en hauteur, assurez-vous
donc que tout sera fait de façon
conforme et sécuritaire !
La plate-forme de levage
Pour s’élever en sécurité
Pour élever un ou des tra­vail­
leurs en sécurité, on doit abso­
lument utiliser une plate-forme
approuvée et conçue à cet effet.
Elle doit respecter plusieurs
critères, dont les suivants :
– Avoir un garde-corps d’une
hauteur entre 900 mm et
1100 mm, comportant une
rampe intermédiaire et un
rebord au plancher d’une
hauteur minimale de 100 mm.
– Avoir une superficie minimale
de 450 mm x 450 mm par
travailleur dans la plate-forme
et être munie d’un plancher
antidérapant.
– Comporter un point d’ancrage
ayant une résistance de 18 kN
(4000 lb) auquel le travailleur
sera attaché.
– Ne pas avoir une largeur
supérieur à la largeur horstout du chariot élévateur +
250 mm de chaque côté.
– Comporter un protecteur
contre les pièces en
mouvement du chariot
qui pourraient constituer
un danger.
JUIN 2013
Certaines entreprises désirent
fabriquer elles-mêmes leur plateforme de levage de travailleurs.
Il faut savoir que celle-ci devra
ensuite être certifiée par un
ingénieur. Il est donc souvent
beaucoup plus simple (et souvent
plus économique) d’acheter une
plate-forme d’un fabriquant
spécialisé.
13
Un exemple à suivre
par André Deschamps
conseiller en prévention
L’approche intégrée
de la santé et de la sécurité
le résultat final et met en évidence les
éléments critiques de l’évaluation faite
en succursale. Voici donc un résumé
de l’interview dans un style questions–
réponses.
Pourquoi intégrer
la santé et la sécurité du travail ?
Photo : André Deschamps
Lub Express. La santé et la sécurité des
employés est primordiale chez nous.
Un employé qui est protégé et qui
possède un environnement de travail
propre et sain, avec beaucoup de
prévention, sera un employé plus per­
for­mant à tous les niveaux. La mise en
place de meilleurs contrôles et pro­cé­
dés nous a donc permis de réduire
le nombre d’accidents du travail.
Le programme d’audit développé par Ingenisoft inc. pour Lub Express, s’utilise avec une
tablette électronique.
Expliquez-nous le fonc­tionne­
ment de cet audit
Auto Prévention a rencontré pour vous
Stéphane Monette, formateur technique
chez Lub Express, afin qu’il nous parle
de leur système d’audit électronique
qui est en place depuis quelques mois.
L’idée originale d’implanter un système
semblable leur est venue lors d’une
heure de lunch dans une chaîne de
restauration. Il y avait alors des gens
qui étaient équipés de tablettes élec­
troniques et qui auditaient la franchise.
Les auditeurs ont pris le temps de leur
expliquer leur programme d’audit ainsi
que son contenu.
Lub Express : Les audits sont non
planifiés pour créer l’effet surprise.
L’auditeur se présente à l’établissement
le matin, avant l’ouverture des portes,
et l’audit se termine vers midi.
L’auditeur, à l’aide d’une tablette
électronique (voir photos) saisit
les résultats dans le programme
Ingencloud, créé en fonction des
besoins de Lub Express. L’auditeur
répond par « conforme » ou « non
conforme » à l’énoncé de chaque
élément. Lorsque la réponse est « non
conforme », l’élément devient rouge
et il est possible d’y ajouter une photo.
Un pourcentage de conformité est
ensuite calculé et ce résultat est remis
au gérant de chaque établissement.
Ensuite, l’auditeur et le gérant révisent
les résultats d’audits. Les points non
conformes sont réglés dans un délai
d’une semaine. Ces audits font partie
d’un programme global de performance
pour chaque établissement.
Ce système est, à notre connaissance,
le premier du genre à être utilisé dans
notre secteur d’activités et qui contient
tous les éléments inhérents à la gestion
d’un garage y compris les éléments re­
liés à la santé et à la sécurité du travail.
C’est cet aspect d’intégration de la santé
et de la sécurité à toutes les autres
activités de l’entreprise que nous
voulons souligner et encourager.
On compte en tout 137 éléments
à vérifier répartis dans 5 sections.
Pour chaque élément, il y a un énoncé
clair de la conformité deman­dée.
Les sujets couverts sont, entre autres,
des protocoles d’opérations, le service
à la clientèle, la propreté et l’entretien
des lieux, la santé et la sécurité, le suivi
des règles d’opération, le respect des
normes Clé Verte, SOGHU, etc.
Les éléments en lien avec l’entretien
des lieux et la sécurité représentent
plus du tiers de tous éléments audités
(50 sur 137) par l’entreprise.
L’ensemble de ces éléments de santé et
de sécurité du travail couvre la bonne
condition des lieux et des équipements,
le port des équipements de protection
individuelle, la mise en place du plan
des mesures d’urgence. À l’occasion, le
contenu de l’audit est révisé et modifié
selon les nouveaux besoins. Une
pondération pour chaque élément est
aussi établie et prise en compte dans
14
JUIN 2013
30e Assemblée générale annuelle et
COLLOQUE 2013
LE 22 MARS 2013
châtEAu vAudREuiL
21700, RoutE tRAnScAnAdiEnnE, vAudREuiL, québEc
Photo : André Deschamps
MERCI À NOS EXPOSANTS
Les mentions Conforme ou Non conforme dressent un plan de conformité des secteurs et,
de ce fait, les points à améliorer par l’entreprise auditée.
CLIFFORD UNDERWOOD
Entretien préventif de ponts élévateurs
SWISS ONE
Le spécialiste en protection des yeux
WALTER TECHNOLOGIES POUR SURFACES
Bio-Circle Solutions environnementales
PRODESIGN GARAGE
Le spécialiste en aménagement de garage
CLÉ VERTE
Que vous disent ces résultats ?
Lub Express : Nous avons vu une
amélioration dans nos quatre établisse­
ments puisque les employés savent
qu’ils vont être évalués. C’est certain
qu’il y a toujours des gens qui sont
réticents aux changements, mais
généralement le message passe bien
et les résultats de chacun s’améliorent
graduellement. Ça prend habituellement
trois mois pour changer et développer
de nouvelles habitudes de travail
chez un employé, lorsque nécessaire.
On prend le temps de leur expliquer
la raison de ces changements.
Qu’avez-vous à dire
à nos lecteurs ?
Certification environnementale des
ateliers de services automobiles
Lub Express : Je leur recommande
Le premier gant de nitrile recyclable au
monde
d’instaurer et d’implanter des éléments
de contrôle dans la culture de leur
entreprise, entre autres des éléments
de santé et de sécurité et, surtout, de
faire des suivis et des vérifications de
façon régulière.
Ultimement, toutes ces nouvelles habi­
tudes vont s’intégrer au fonctionnement
de leur entreprise et augmentera
la performance de celle-ci, et ce, tout
en prenant soin de leurs travailleurs.
BERTRAND JOHNSON
ACOUSTIQUE INC.
Chef de file en santé auditive
3V DISTRIBUTION
Éco-produits d’entretien
MERCI À NOS
COMMANDITAIRES
AUBERGE QUILLIAMS
572, chemin Lakeside, Lac Brome, Québec
SHERATON FOUR POINTS
Voyez-vous déjà
des effets bénéfiques ?
Lub Express : Ce programme d’audit
électronique mensuel a permis de
développer, au fil des mois, de bonnes
habitudes de travail. Ces audits
permettent aux gens dans nos
établissements de connaître les attentes
de l’organisation à tous les niveaux.
Ils peuvent consulter leurs résultats
aux audits pour s’améliorer et se
préparer à la prochaine évaluation,
tout en conservant leur lieu de travail
propre et sécuritaire.
GANTERIE SHOWA-BEST
Centre de congrès et d’expositions de Lévis
5800, rue J. B.-Michaud, Lévis, Québec
CHÂTEAU VAUDREUIL
21700, Transcanadienne, Vaudreuil,
Québec
Le 16 avril dernier, Auto Prévention
a visité le Lub Express de SaintEustache pour vérifier l’efficacité de
leur programme d’audit. Nous avons
été impressionnés par la propreté de
l’établissement, l’entreposage
sécuritaire des pièces et le respect
des travailleurs en ce qui concerne
le port des équipements de
protection individuels. Merci à
Vincent Laflamme de nous avoir
accueillis si chaleureusement.
JUIN 2013
LES TROIS TILLEULS HÔTEL ET SPA
290, Richelieu, St-Marc-sur-Richelieu,
Québec
MANOIR HOVEY
575, rue Hovey, North Hatley, Québec
LE MANOIR ROUVILLE-CAMPBELL
125, chemin des Patriotes sud
Mont Saint-Hilaire, Québec290,
Merci aux participants !
À l’an prochain !
15
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Le
maniement
sécuritaire
des roues
L’utilisation
des ponts
élévateurs
à deux colonnes
Les troubles
musculosquelettiques
aux membres
supérieurs
Le bruit
et la surdité
professionnelle
Pour connaître les principaux facteurs de risque
et les pistes de solution
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