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Miguel Mennig Pombeiro
Virga
La généalogie
sur Internet
© Editions OEM (Groupe Eyrolles), 2003, 2005,
ISBN 2-212-11567-9
Chapitre 5 :
Les ressources de
l’informatique et du Net
Recherches avec un moteur généraliste : Google
Il existe un grand nombre d’outils de recherche spécialisés sur l’Internet. Mais
un moteur généraliste de qualité comme Google (www.google.fr ) peut déjà vous
fournir des premières indications étonnantes.
Admettons qu’on veuille lancer la recherche sur le patronyme Durand.
On saisit le nom, avec ou sans majuscule, Google n’en tient pas compte, et on
clique sur Pages francophones pour ne pas lancer la recherche sur l’ensemble
du Web. Cette recherche génère 134 000 résultats. Difficile d’exploiter une telle
masse de réponses.
On va restreindre la recherche en ajoutant un mot-clé. On saisit la requête
durand généalogie.
Google renvoie 10 500 résultats. C’est toujours beaucoup trop. On ajoute un
autre patronyme à Durand et on met les deux entre guillemets pour que la
recherche porte sur la réunion des deux et pas sur chacun séparément. Soit
« durand georget » généalogie.
Cette fois, on n’obtient plus que
deux résultats, dont le premier
porte sur la généalogie des
familles Durand-Georget.
Voilà donc un résultat très précis
obtenu par l’entremise d’un
moteur généraliste. Il suffit de préciser la demande par l’introduction de nouveaux mots-clés ou de
guillemets. Ainsi, on aurait également pu circonscrire la recherche
à une ville ou une région de France
avec une requête du type Durand
généalogie Corrèze.
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La généalogie sur Internet
Recherches avec un moteur spécialisé : Geneanet
Si Google est devenu une référence incontournable quant aux moteurs de
recherche sur le Web mondial, il en va de même de Geneanet pour les
recherches généalogiques. Et pas seulement pour la France puisque Geneanet a
tissé un vaste réseau mondial pour l’indexation des données généalogiques. La
mission est clairement définie sur la page d’accueil : « donner accès à toutes les
données généalogiques existantes dans le monde, accessibles ou non sur
Internet, gratuites ou payantes afin de rendre la pratique de la généalogie accessible à tous ».
Grâce aux contributions multiples, la base de données de Geneanet est en
croissance constante et, à ce jour, elle indexe 70 millions d’entrées et 200 millions d’individus.
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Chapitre 5 : Les ressources de l’informatique et du Net
Elle nous serait de peu d’utilité si elle n’était dotée de puissants modules de
recherche qui nous permettent de lancer différentes requêtes afin de trouver :
Ω un nom de famille qui serait repris dans les données d’un ou de plusieurs
généalogistes
Ω une commune indexée dans une recherche ou dépouillement
Ω un nom de famille dans une commune donnée
Ω un nom de famille dans un autre pays
Ω un croisement entre les données que vous avez rentrées dans la base et
Ω
Ω
Ω
Ω
d’autres données
l’origine et la localisation d’un nom de famille
la répartition d’un nom de famille dans la base de Geneanet
une carte postale ancienne illustrant un thème ou une commune
le portrait d’un ancêtre dans la base de portraits
Quand on lance une recherche simple sur un patronyme (et/ou une commune), on peut interroger l’ensemble des données ou seulement les données antérieures à 1900.
La page de résultats indique le nombre total de réponses.
Pour chacune d’elles, on obtient l’identifiant de celui qui a déposé ces données,
les dates extrêmes de celles-ci (début et fin), le nombre de personnes portant ce
patronyme et la commune concernée.
En cliquant sur l’identifiant, on obtient les indications suivantes :
Ω le site éventuel où trouver ces informations
Ω des informations sur la base de données (description, taille et dernière mise
à jour)
Ω des informations sur l’auteur (nom, e-mail ou adresse postale, langue)
Avant de contacter l’identifiant pour lui poser une question, il est conseillé de
parcourir l’ensemble de ses données.
La Recherche par pays ou la Recherche avancée permettent d’aller plus loin en
restreignant le champ de recherche à une époque, à un pays ou à une région de
ce pays.
Enfin, la Recherche croisée est réservée à ceux qui auront eux-mêmes déposé
un index sur Geneanet. Elle permet alors à d’éventuels cousins (même très lointains) de se retrouver à partir de recherches qui se recouperaient et d’échanger
leurs informations.
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La généalogie sur Internet
Pour accéder à cette recherche, il faut s’être inscrit auparavant avec un identifiant et un mot de passe. La procédure est des plus simples.
On peut alors lancer plusieurs types de requêtes et rechercher par exemple les
personnes en quête du même patronyme, de la même commune ou encore du
même patronyme et dans la même commune.
Les forums ou groupes de discussion
La Netiquette
La Netiquette est un néologisme définissant l’ensemble des
règles régissant le comportement des utilisateurs sur le
Net. Elle est valable pour les groupes aussi bien que pour les
listes. Eviter les sarcasmes ou les injures et ne pas y
répondre, lire l’ensemble d’un message avant d’y répondre,
ne pas écrire en majuscules, ce qui équivaut à hausser la
voix, définir précisément le titre (« objet ») du message,
voilà quelques-unes de ces règles. On les retrouve sur le site
www.fdn.fr/aux/doc-misc/SavoirComm.htm
Pour beaucoup, Internet se résume au Web et au courrier électronique. Ils oublient pourtant une
autre entité tout aussi active mais
moins médiatisée, Usenet. Usenet
se compose de dizaines de milliers
de forums – les newsgroups – ou
groupes de discussion autour d’un
thème particulier et la généalogie
fait évidemment partie de ces
thèmes. Chacun de ces groupes
n’existe qu’à travers les différentes
contributions de ses membres.
A partir du moment où on dispose d’une connexion Internet, on
dispose également d’un accès à Usenet et aux groupes de discussion à travers le
lecteur de courrier électronique, Microsoft Outlook, Netscape Messenger,
Opera et autres. Ainsi, avec Outlook, dans le menu Outils, on clique sur
Groupes de discussion et, lors de la première connexion, votre serveur téléchargera une fois pour toutes la liste de l’ensemble des groupes disponibles. Dès
lors, il n’y a plus qu’à sélectionner les groupes auxquels on veut s’abonner et à
les consulter à sa guise.
Avant de se lancer dans l’envoi de messages que tous les membres du groupe
pourront lire et auxquels ils pourront réagir, il importe de parcourir la FAQ du
groupe qui résume l’ensemble des informations nécessaires au bon fonctionnement du groupe.
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Chapitre 5 : Les ressources de l’informatique et du Net
Pour effectuer une recherche, le plus simple est de faire appel au moteur de recherche Google.
De façon générale, certaines règles sont en vigueur sur l’ensemble des
groupes. On peut les consulter, ainsi que bien d’autres informations relatives au
mode d’emploi de ce réseau ou à la configuration de votre logiciel, sur le site
www.usenet-fr.net ou en consultant le groupe fr.bienvenue.
Les forums représentent pour les généalogistes un outil non négligeable pour
suivre le « fil » des discussions, donner un avis ou une réponse ou poser une
question, avec l’énorme avantage que la réponse peut apparaître dans les heures
suivantes. Mais il faut toujours veiller à ne pas intervenir de façon intempestive et à ne pas poser des questions dont la réponse se trouve dans la FAQ.
A ce propos, on consultera la FAQ rassemblée par Claire Bidault sur le site
www.genealogie-standard.org/faq1frg.html. Elle y a réuni des contributions
significatives du groupe fr.rec.genealogie, contributions qui répondent à
nombre de questions que se posent les généalogistes novices ou pas.
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La généalogie sur Internet
Accéder aux groupes à travers Google
Le moteur de recherche Google www.google.fr permet aussi de lancer une recherche sur l’ensemble
des contributions postées dans les groupes de discussion. Un clic sur l’onglet Groupes génère une nouvelle fenêtre qui vous permet de lancer une requête à travers un ou plusieurs mots-clés sur l’ensemble
des groupes francophones ou sur un groupe défini. Pour savoir par exemple si dans le groupe
fr.rec.genealogie un message a traité d’un patronyme défini dans une région précise, il suffit de saisir
les deux mots en question et Google va parcourir l’ensemble des archives (130 000 messages à ce jour)
avant de vous répondre. Très efficace.
Groupes francophones
fr.rec.genealogie
C’est le forum français le plus représentatif et le plus actif dans le domaine
généalogique français.
Les nouveaux arrivants trouveront les conseils d’utilisation de ce forum sur le
site www.genindre.org/usenet/frg/cu.htm.
fr.comp.applications.genealogie
Un groupe dédié aux applications logicielles relatives à la généalogie : choix
ou fonctionnement de logiciels, compatibilité au standard Gedcom, nouveaux
utilitaires, etc.
fr.rec.heraldique
Quel est le blason de telle famille, comment représenter telle description d’armoiries et autres questions relatives à
l’héraldique, aux blasons, écussons et
étendards ?
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Chapitre 5 : Les ressources de l’informatique et du Net
soc.genealogy.french
Ce groupe bilingue (français, anglais) lancé par Denis Beauregard s’intéresse
aux ancêtres francophones de France, Suisse ou Belgique.
Groupes anglophones étrangers
En général, les messages postés sur ces groupes sont en anglais. Mais dans le
groupe espagnol, on trouve aussi des messages en espagnol ou en français ; dans
le groupe du Benelux, des messages en néerlandais ou en français…
Afrique du Sud
Allemagne
Australie, Nlle-Zélande
soc.genealogy.german
soc.genealogy.german
soc.genealogy.australi+nz
Benelux
soc.genealogy.benelux
Espagne
soc.genealogy.hispanic
Grande-Bretagne
soc.genealogy.britain
Irlande
soc.genealogy.ireland
Italie
soc.genealogy.italian
Pays slaves
soc.genealogy.slavic
Scandinavie, Islande
soc.genalogy.nordic
Communauté juive
soc.genealogy.jewish
Pour poster un message à travers Google, il faut
ouvrir un compte (e-mail et mot de passe).
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La généalogie sur Internet
Les listes de diffusion
Une liste de diffusion ou mailing list est un service qui permet aux abonnés de
la liste de s’échanger des messages. A la différence des groupes de discussion, ces
messages arrivent directement dans les boîtes aux lettres électroniques des inscrits. Chaque liste de diffusion tourne autour d’un thème défini et on en trouve
des dizaines de milliers de par le monde, sur tous les sujets imaginables.
Une réponse peut aussi être envoyée au seul auteur du message.
L’inscription gratuite est obligatoire pour participer à ces échanges électroniques. Cette inscription est révocable à tout moment ; il suffit d’envoyer un
message ad hoc (unsubscribe).
Certaines listes sont « modérées » par un responsable qui peut interdire certains messages publicitaires, racistes ou injurieux. Pour en savoir plus sur le
fonctionnement des listes, on peut consulter le site www.genealogiestandard.org/liste/fonctionnement.htm.
De nombreuses listes modérées se sont développées au sein de l’Association
française de généalogie. Vous les retrouverez sur cette page de l’AFG : www.afg2000.org/listes/sommaire.html.
Des passionnés de généalogie ont créé par ailleurs des listes consacrées à la
généalogie dans leur région. Vous trouverez un répertoire de listes en annexe.
La base de données des mormons
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On appelle mormons les membres de l’Eglise de JésusChrist des Saints des Deniers Jours. N’importe quel généalogiste amateur connaît leur existence et ce pour une raison bien précise. Dans le siège de leur Eglise à Salt Lake
City, aux Etats-Unis, ils ont creusé dans la montagne des
abris anti-atomiques destinés à protéger les microfilms des
états civils et registres paroissiaux qu’ils collectent dans le
monde entier. Ainsi, il y a une quarantaine d’années, ils
ont signé avec les Archives de France un accord qui leur
permet de microfilmer les registres d’état civil anciens et
modernes. Un tirage est remis aux Archives tandis que
l’autre vient compléter leur précieuse collection. Ils ont
Chapitre 5 : Les ressources de l’informatique et du Net
conclu des accords similaires
avec de nombreux pays européens d’où sont parties des
vagues d’émigration vers les
Etats-Unis.
Pour de nombreux départements français, le travail de microfilmage des registres d’état civil et des registres paroissiaux est achevé,
pour d’autres il est encore en cours. Sur le site www.jocorama.net/
sdj/microfilm.htm, un moteur de recherche vous permet de savoir
ce qu’il en est pour la commune de votre choix.
Cette fantastique banque de
données nous serait de peu d’intérêt si l’Eglise mormone la
réservait à ses seuls membres.
Ce n’est pas le cas. Tout chercheur ou généalogiste amateur
peut consulter leurs sources
sans devoir adhérer à leurs
croyances. Mieux encore, il n’est pas nécessaire de se déplacer à Salt Lake City
puisque les mormons ont ouvert de nombreux centres de recherche et on en
trouve à Paris, dans d’autres villes de France ainsi que dans plusieurs pays de
l’Europe. Ils vous permettent de consulter leurs microfilms ou d’en commander des copies.
Pourquoi cette quête généalogique chez les mormons ?
Fondée par Joseph Smith, leur religion ne date que du début du XIXe siècle. Cela veut-il dire que ceux qui ne
l’auront pas connue auparavant ne pourront être sauvés ? Pas du tout, car chaque mormon peut obtenir pour
ses ancêtres le baptême rétroactif et leur assurer ainsi le salut. Il lui faut donc les identifier. D’où l’importance
des recherches généalogiques. Et celles-ci bénéficient d’un important budget de cette Eglise dotée de moyens
considérables. Pour en savoir plus
sur la doctrine et les principes des
mormons, on peut consulter le site :
le-village.ifrance.com/mormon
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La généalogie sur Internet
Enfin, les mormons n’ont pas ignoré les nouvelles technologies de l’information. En 1999, ils ont créé un site Internet qui indexe plusieurs millions d’actes
et rien ne vous empêche de les consulter pour y retrouver d’éventuels ancêtres.
Voici l’adresse du site : http://www.familysearch.org
Un site français (non officiel) permet d’accéder aux ressources généalogiques
des mormons : http://www.jocorama.net/sdj
Vous y trouverez l’adresse et les heures d’ouverture des 55 centres de consultation en France.
Le site vous permet également de télécharger gratuitement la version française du puissant logiciel de généalogie conçu par les mormons, Personal
Ancestors File (PAF).
Joseph Smith
Jésus et son Père apparurent en vision au prophète Joseph Smith. Si vous voulez en savoir plus sur ce miracle, consultez le site officiel des mormons
www.familysearch.org
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Chapitre 5 : Les ressources de l’informatique et du Net
Le format GedCom
Comme vous le verrez au chapitre consacré aux logiciels de généalogie, il en
existe un certain nombre qui permettent la manipulation et la gestion de données généalogiques. Mais ils n’obéissent pas à un standard commun prédéfini.
Cela ne pose évidemment guère de problèmes tant qu’on travaille toujours avec
le même logiciel. Par contre, dès qu’il s’agit de transmettre ou d’importer ces
données de/vers un autre logiciel ou une base de données, le fichier de l’un ne
sera pas reconnu par l’autre et vice-versa. Il leur manque un format commun
qui permette de mettre pleinement à profit l’existence du Net et d’échanger les
fruits des recherches généalogiques menées de par le monde.
C’est ici qu’intervient GedCom. GedCom est l’acronyme de Genealogical Data
Communication et représente ce format développé depuis 1985 par le
Département d’histoire des familles de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des
Derniers Jours, plus connue sous le nom d’Eglise des Mormons. C’est, d’après ses
concepteurs, « un format flexible mais uniforme d’échanges de données généalogiques informatisées. Son but est de favoriser le partage d’informations généalogiques et le développement d’une large gamme de logiciels pour assister les
généalogistes, historiens et autres chercheurs ». Il est devenu, dans le monde
des généalogistes, le standard d’échanges de données et plusieurs sites généalogistes vous proposent d’inclure votre fichier Gedcom dans leur base. Plusieurs
versions se sont succédé depuis sa conception et il en est aujourd’hui à la 5.5. La
sixième édition n’en est qu’à la version bêta. Certains identificateurs se sont
ajoutés, d’autres ont disparu. Un programme qui importe le fichier GedCom
peut ne pas en reconnaître certains et ignorer les informations qu’ils définissent.
L’échange se fait sous forme de fichiers séquentiels au format texte, lisibles par
n’importe quel éditeur de texte, Notepad par exemple.
GedCom tient compte des différents types de relation (alliance, filiation...) qui
lient les informations et chacune de celles-ci est toujours identifiée par un
« tag » ou identificateur (abréviations anglaises de trois ou quatre caractères).
Chaque ligne d’une séquence contient la valeur (de 0 à 99) du niveau hiérarchique, un tag ainsi qu’une valeur optionnelle ou une référence (entre deux @)
renvoyant à une autre information.
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La généalogie sur Internet
Principaux indicateurs (tags)
ADOP (adoption)
adoption
AGE (age)
âge
ANCE (ancestors)
ancêtres
ANUL (annulment)
mariage déclaré nul
ASSO (associates)
amis, voisins, parents…
AUTH (author)
créateur ou compilateur du fichier
BAPL (baptism-LDS)
baptême mormon
BAPM (baptism)
baptême non mormon
BIRT (birth)
naissance
BURI (bury)
sépulture
CENS (census)
recensement
CREM (cremation)
incinération
CTRY (country)
pays
DATE (date)
date
DEAT (death)
décès
DESC (descendants)
descendance
DIV (divorce)
dissolution du mariage
EDUC (education)
niveau d’études
EVEN (event)
événement notable relatif à un individu ou un groupe
FAM (family)
famille légale ou coutumière ou en fonction
d’un lien biologique parents-enfant
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FAMC (family child)
famille à laquelle appartient un enfant
FAMS (family spouse)
famille formée par l’un des époux
HEAD (head)
en-tête d’un fichier Gedcom
HUSB (husband)
homme marié ou père
INDI (individual)
individu
MARC (marriage contract)
contrat de mariage
Chapitre 5 : Les ressources de l’informatique et du Net
MARR (marriage)
événement instituant une union légale ou coutumière
entre un homme et une femme
NATI (nationality)
nationalité
NATU (naturalization)
obtention d’une nationalité
NMR (marriage count)
nombre de mariages
OCCU (occupation)
travail ou profession
PROP (property)
biens et possessions
RELI (religion)
religion
RESI (residence)
domicile
RESN (restriction)
accès à une information restreint ou interdit
RETI (retirement)
retraite
TRLR (trailer)
marque de fin du fichier
SEX (sex)
sexe de l’individu
SOUR (source)
source de l’information
SUBM (submitter)
personne ou organisation ayant transmis l’information
SURN (surname)
nom de famille
TEXT (texte)
texte exact issu d’un document original
TIME (time)
heures, minutes et secondes, séparées par :
VERS (version)
version d’un produit, d’un élément ou d’un ouvrage
Au début d’un fichier GedCom, on trouve toujours un en-tête identifié par
HEAD et une marque de fin identifiée par TRLR. Entre ces deux identificateurs,
on trouvera différentes fiches dont l’indicateur de première ligne signale ce
qu’elles décrivent :
Ω les individus (INDI)
Ω les familles (FAM)
Ω les notes (NOTE)
Ω les sources (SOUR)
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La généalogie sur Internet
Exemple d’identification
d’un individu dans un fichier GedCom
0 @I1@ INDI
début de la fiche indiquant qu’elle traite d’un individu
1 NAME Didier /Fortbeau/
prénom, nom
1 SEX M
sexe masculin
1 BIRT
naissance
2 DATE 14 Feb 1933
date de naissance
2 PLAC Lyon, F
lieu de naissance
2 SOUR @S5@
source d’information
1 DEAT
décès
2 DATE 22 Mar 1949
3 TIME 23:59
2 PLAC Gordes, F
heure du décès
lieu du décès
1 FAMS @F3@
famille d’origine
1 OCCU clown
profession
Une page du site
www.francogene.com/internet/gedcom.php
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date du décès
On le voit, ce sont les valeurs numériques qui structurent la hiérarchie des informations. Toute fiche débute au
niveau 0. Viennent ensuite les informations de base du
niveau 1. Une ligne subordonnée à une autre aura une
valeur supérieure à celle-ci. Ainsi la donnée time (valeur 3
dans ce cas) est subordonnée à date (2), elle-même subordonnée à deat (1). Ces trois éléments constituent un
ensemble cohérent d’informations liées. Il importe de respecter scrupuleusement cette hiérarchie pour rendre les
données intelligibles.
D’autre part, à deux reprises,
nous voyons une donnée délimitée par deux @. C’est donc
une référence relative à une
autre donnée.
Chapitre 5 : Les ressources de l’informatique et du Net
Ω @S5@ renvoie à une source d’information
Ω @F3@ renvoie à une famille
De même, le bloc décrivant la famille d’origine (F3) de l’individu en question
devrait alors l’indexer comme enfant (CHIL) pour que le lien logique soit respecté :
Ω 0 @F3@ FAM.
Ω 1 CHIL @I1@
et ainsi de suite.
La plupart des logiciels de généalogie disposent d’un module de conversion des
données au format GedCom permettant ainsi de partager les données entre utilisateurs de logiciels différents. Parmi les logiciels qui prennent en compte la
norme GedCom, citons : Ancestra, Ancestral Quest, Arbre généalogique, Brother’s
Keeper, GénéaTique, GeneWeb, GenoPro, GenTree, Griot, Heredis, Parentèle,
Personal Ancestral File (PAF), Visual
Généalogie, Win Family.
Mais quelques logiciels introduisent certaines particularités ou des
ajouts dans un fichier GedCom non
reconnus par d’autres. D’où l’intérêt
d’utilitaires qui permettent d’analyser ou de comparer des fichiers
GedCom, ou encore de les convertir
au format HTML. Vous en trouverez
quelques-uns dans la section consacrée aux logiciels.
Pour en savoir plus sur GedCom
Une page dédiée au format GedCom sur le site de Denis Beauregard :
www.francogene.com/internet/gedcom.php
La page d’un autre site remarquable, cité par ailleurs, celui de R. Weinland :
www.robert-weinland.org/index.php
Une liste de discussion y est également consacrée. Pour s’y inscrire :
mailto:[email protected]?subject=subscribe
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