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Le SAN et vous
Culture
Économie
L’office d’information
au service des
Saint-Quentinois p. 16
Quelle place
pour la culture
à l’hôpital ? p. 19
Perfectionnez-vous
en langues
avec le CEREL p. 22
L’actualité de Saint-Quentin-en-Yvelines
1,07 € - Décembre 2003 - no 182
www.saint-quentin-en-yvelines.fr
DOSSIER
La communauté
d’agglomération
Votre
supplément
culturel
en pages centrales
Saint-Quentinois
décembre
Bénévoles associatifs, sportifs, artistes,
acteurs économiques, universitaires,
travailleurs sociaux, professionnels
de la santé, seniors ou simples
habitants... Ces femmes et ces hommes,
Saint-Quentinoises et Saint-Quentinois,
font l’actualité ce mois-ci.
Coup de projecteur.
Jean-Christophe Bleton
mène la danse… à l’école
Le Prisme propose des actions
culturelles et artistiques au sein
des établissements scolaires.
Pour la 5e édition de Danse à l’école,
le directeur artistique sera
Jean-Christophe Bleton, chorégraphe
de la compagnie Les Orpailleurs.
© C. Lauté
Renseignements
sur www.san-sqy.fr/leprisme
© C. Lauté
L’office d’information invite
les Saint-Quentinois à venir
découvrir les traditions de Noël
de différents pays grâce
à une exposition qui se tiendra
du 2 décembre au 6 janvier.
La conteuse et musicienne
Albena Ivanovitch-Lair
se joindra à la fête et
fera partager sa passion
des contes et des musiques
de Noël du monde entier.
© S. Joubert
Les bons contes
d’Albena Ivanovitch-Lair Voir p. 7 et 16
Georges Hadjez et
Patrick Chehab,
les deux font la paire
© J.D. Bonnaud
Chaque année depuis sept ans,
le challenge Marrane offre
l’occasion à Georges Hadjez et
Patrick Chehab, respectivement
vice-président du Team sport
vicinois 88 et président de l’AS
Montigny-le-Bretonneux
handball, d’œuvrer main
dans la main.
Le 27 décembre, le gymnase
Pierre-de-Coubertin sera
le théâtre d’Égypte-Roumanie.
Voir p. 39
Dimitri Brachet et Salomé-Marie Ramphort,
roi et reine des échecs
Le 2 novembre se tenait à l’hôtel Campanile de Montignyle-Bretonneux le championnat d’échecs des moins
de 10 ans. Dimitri Brachet et Salomé-Marie Ramphort,
du club d’échecs saint-quentinois Volokitin, ont empoché
les titres départementaux en petits poussins.
LE PETIT QUENTIN n°182 ET KIOSQ n°04 - DÉCEMBRE 2003
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Yves Machebœuf DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Laurent Riéra RÉDACTEUR EN CHEF : Frédéric Theulé RÉDACTRICE EN
CHEF KioSQ : Caroline Junqua SECRÉTAIRES DE RÉDACTION : Isabelle Dubosq-Suffit, Stylie Jacquinot RESPONSABLE DU SERVICE PHOTOS : Stephan
Joubert PHOTOS : Johanna-Diane Bonnaud, Stephan Joubert, Christian Lauté, Boris Réjou DESSIN DE COUVERTURE : Éric Giriat ICONOGRAPHE :
Carine Lacour RÉGIE PUBLICITAIRE : Valérie Rabet – Tél. : 01 39 44 81 08 PETITES ANNONCES : Béatrice Bacon CONCEPTION GRAPHIQUE :
KRPLUS – Tél. : 01 44 83 85 50 RÉALISATION ET PHOTOGRAVURE : PLB Communication – Tél. : 01 49 87 07 07 IMPRESSION : Actis – Maulde et
Renou Tél. : 01 49 26 14 66 DÉPÔT LÉGAL : n°8050. ISSN 09830936 n°DE COMMISSION PARITAIRE : 2148 ADEP TIRAGE : 65 000 exemplaires
ÉDITEUR : SAN 2, avenue des IV-Pavés-du-Roy BP 46 Saint-Quentin-en-Yvelines cedex TÉL. : 01 39 44 80 80 – FAX : 01 39 44 82 82
Ce numéro comporte un encart culturel, KioSQ, de 16 pages, inséré en pages centrales, tiré en 75 000 exemplaires.
www.saint-quentin-en-yvelines.fr
LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003
I3I
éd to
sommaire
ACTUALITÉS
LOISIRS
ÉCONOMIE
21
© C. Lauté
© C. Lauté
35
© J.D. Bonnaud
7
SAINT-QUENTINOIS
3 À la Une.
C’est le dernier !
© C. Lauté
Si je peux vous donner
un petit conseil : gardez précieusement ce
numéro du Petit Quentin. C’est en effet le
dernier numéro dans
sa version SAN. Le prochain sera celui de la
communauté d’agglomération. Vous
l’avez compris, le 1er janvier, le SAN change
de statut pour se transformer en communauté d’agglomération.
Dans ce numéro du Petit Quentin, vous
découvrirez les enjeux de cette transformation qui marque une étape dans la vie
de notre territoire. Vous découvrirez
également l’ensemble des atouts que
nous possédons pour la réaliser. Au regard
des nouvelles communautés d’agglomération qui se créent un peu partout en
France, nous avons déjà plusieurs longueurs d’avance ! En se transformant
ainsi, nous consolidons nos acquis et
ACTUALITÉS
nous réaffirmons notre volonté de construire tous ensemble un projet pour
demain. Ce projet sera le nôtre puisqu’il
sera partagé par les communes, les habitants et les entreprises du territoire. Il sera
basé sur un développement équilibré
et solidaire, deux notions essentielles et
indissociables qui ont permis la réussite
de Saint-Quentin-en-Yvelines. Certains
devraient d’ailleurs s’en inspirer au lieu
de mettre en péril notre système de solidarité nationale.
Oui, les temps sont difficiles en France,
ainsi qu’un peu partout dans le monde,
et nous aimerions que certains dirigeants
apaisent les tensions au lieu de les
attiser.
Profitons des fêtes de fin d’année pour
exprimer notre sens du partage et notre
respect des différences. Nous ne grandirons jamais autrement qu’ensemble.
Bonnes fêtes à tous,
Robert Cadalbert
Président du SAN de Saint-Quentin-en-Yvelines
Conseiller régional d’Ile-de-France
Maire adjoint de Guyancourt
I4I
LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003
Saint-Quentin-en-Yvelines
7 Bientôt le Polar, au Prisme.
8 Robert Cadalbert à Matignon.
9 Fiesta devient SQY ouest.
10 Premières rencontres
pour le Codesqy.
Communes
11 Un avant-goût de Noël.
12 Des reporters américains
pour l’armistice.
13 Eau secours.
LE SAN ET VOUS
15 La sportive
et le comédien
Rencontre avec Brigitte Pelini
et Patrick Tertre.
16 Saint-Quentin de A à Z
L’office d’information
à votre service.
LOISIRS
DOSSIER
CULTURE
17 «vaChisanova»piano,
!
Éric Dannenmüller,
un pianiste atypique.
18 À la recherche
d’un nouveau public
Sophie Renauld initie le public
au théâtre contemporain.
19 De la culture pour faire
tomber les murs
L’institut Marcel-Rivière ouvre
l’hôpital sur le monde.
ÉCONOMIE
21 L’expérience,
nouvel atout diplômant
Obtenir un diplôme
en valorisant son expérience.
22 Quand
les langues
se délient
Le Centre de ressources
et espace langues de l’UVSQ.
23 Jean-Michel Chenet,
mode d’emploi
Un Saint-Quentinois s’attaque
aux notices techniques.
24 En bref
Internet, commerces, PME…
toute l’info économique.
34
D.R.
© S. Joubert
26
La communauté
d’agglomération
Dans moins d’un mois,
le Syndicat d’agglomération
nouvelle deviendra
une communauté
d’agglomération. Dans
la foulée, l’année 2004
sera notamment consacrée,
pour les élus, à l’affinage
du projet intercommunal.
En la matière, Saint-Quentinen-Yvelines peut d’ores
et déjà se prévaloir
d’une expérience de trente
années, ainsi que le rappelle,
dans ce dossier, le président
Robert Cadalbert.
LOISIRS
34 Ne perdez plus le nord
Les parcours d’orientation
de la base de loisirs.
35 Agenda
Noëls d’ailleurs, voyages
d’hiver et course
aux cadeaux…
SPORTS
36 Constantin Raileanu.
L’association SaintQuentin Grand Prix
Portrait d’un pilote plein
d’avenir et zoom sur
l’association saint-quentinoise.
37 En bref
DOSSIER
26 La communauté
d’agglomération
Le SAN change de statut
au 1er janvier prochain.
28 Trente ans
d’expérience
L’intercommunalité,
en pratique depuis 1970.
30 « Finaliser un projet
équilibré et solidaire »
Interview du président du
SAN, Robert Cadalbert.
32 Le sens du partage
Qui gère quoi
à Saint-Quentin-en-Yvelines ?
Tennis de table, basket-ball,
triathlon…
38 Agenda
Les principales manifestations
sportives de décembre.
SOCIAL
Sonnette
d’alarme
41
Inquiétudes à la mission
locale.
43 Pierre après pierre
Patrick Bardot, bénévole
au Guatemala.
MÉMOIRE VIVE
45 Le Parc ou l’heureux
mariage des styles
La cohabitation pacifique
des genres architecturaux.
PETITES ANNONCES
46 Vente, achat, services,
divers…
Saint-Quentin
actualités
OFFICE D’INFORMATION
INTERNET
Noël dans tous ses états
Du nouveau
sur le site
du SAN
L
© C. Lauté
e pays du Père Noël existe. La preuve : l’office d’information de Saint-Quentin-enYvelines s’y est rendu ! De ce voyage, il a
rapporté les mille et une manières de fêter Noël
dans le monde entier, et propose du 2 décembre
au 3 janvier un
rendez-vous
pour découvrir
les Noëls d’ailleurs, du Canada à l’Australie
en passant par
le Mexique, la
Turquie ou l’Italie. À l’office,
vous découvri-
À l’office d’information, les Noëls du
monde sont à l’affiche et les contes
à l’honneur, jusqu’au 3 janvier.
rez par exemple la Béfana italienne, cette gentille sorcière qui distribue des bonbons aux enfants
sages et du charbon aux méchants, et sainte
Lucie, célébrée en Suède, qui apporte chaque
année des gâteaux sur son plateau d’argent. Pour
vous expliquer toutes ces traditions de Noël,
Albena Ivanovitch-Lair, musicienne et conteuse
saint-quentinoise, vous offrira les mercredis aprèsmidi une petite visite guidée à sa façon. Les 3, 10
et 17 décembre, les enfants les plus sages auront
ainsi le droit d’aller s’asseoir douillettement
pour écouter une belle histoire… Sachez enfin
qu’Albena dédicacera ses livres les samedis 6, 13,
20 et 27, de 14 heures à 17 heures.
* Voir aussi p. 3 et 16 ; KioSQ p. 14.
Office d’information de Saint-Quentin-en-Yvelines
Le Petit Quentin est désormais
téléchargeable au format PDF sur
le site Internet du SAN,
www.saint-quentin-en-yvelines.fr.
Par ailleurs, le site vous propose de
faire part de votre vision de
l’agglomération saint-quentinoise
en photographiant un monument,
un moment de vie, un paysage…
Chaque mois à partir de
janvier 2004, la meilleure photo
sera publiée en page d’accueil, et
une rubrique « Saint-Quentin vue
par ses habitants » rassemblera
les meilleurs clichés.
Renseignements
3, place Schuman, quartier Saint-Quentin à Montigny
Tél. : 01 39 44 81 07
Ouvert du mardi au samedi de 12 h à 19 h
(Marc Cervennansky) ou
Tél. : 0820 078 078 (0,15 € la min.)
[email protected]
TROPHÉE
L
e Musée de la ville de Saint-Quentin-enYvelines a remporté le prix de l’Image
institutionnelle au Cap Com’ 2003, le
forum de la communication publique, qui
s’est tenu à Bordeaux les 26 et 27 novembre.
C’est Robert Cadalbert, président du SAN, qui
a reçu la récompense des mains de Dominique
Mégard, déléguée générale du Cap Com’.
Flash-back. Après plusieurs déménagements
et une fermeture pour travaux de deux ans,
l’écomusée de Saint-Quentin-en-Yvelines
devait surmonter, pour sa réouverture en
décembre 2002, un fort handicap de notoriété.
Pour y remédier, une stratégie de communication a été définie autour d’un nouveau nom,
le Musée de la ville, sous l’égide de l’agence
Visuel Design, partenaire traditionnel du musée
d’Orsay. Un nouveau logo au graphisme fluide
et aux couleurs acidulées, une affiche très épurée dans les Abribus (« Histoire d’une ville,
ouverture d’un musée »), des supports de
grande diffusion (cartes horaires SNCF, publicité dans l’édition Yvelines du Petit Futé) : la
première campagne de communication, menée
de septembre à décembre 2002, a assuré le suc-
cès public de l’exposition « Pleins feux
sur vos cuisines,
1930-2000 », qui a
attiré 7 000 visiteurs
en sept mois, dont
2 000 scolaires.
Parallèlement, pour mieux relayer les actions
du musée et fidéliser son public, des produits
d’édition ont été créés, à l’image du site web
(visite virtuelle sur www.san-sqy/museedelaville) et surtout du programme annuel de la
saison, qui regroupe l’ensemble des visites
guidées, animations, ateliers et conférences proposés par l’équipe. Cette stratégie, qui inclut
également la refonte de la lettre professionnelle du musée, une nouvelle signalétique, ainsi
qu’une étude d’impact de tout le dispositif, a
été jugée suffisamment « originale et pertinente », selon Dominique Mégard, pour se distinguer des 130 dossiers en compétition.
© C. Lauté
Le Musée primé
▲ Plus
de 150 manifestations
et 12 jours de festival : Polar
dans la ville (28 janvier8 février 2004) devrait tenir
toutes ses promesses.
FESTIVAL
Bientôt
le Polar !
À l’approche du festival du
Polar, organisé par Le Prisme
du 28 janvier au 8 février 2004,
les partenaires concernés – du
réseau des médiathèques aux
commissariats, en passant par
les lycées et Triangle FM (98.4)
– se sont réunis le 12 novembre
au Prisme pour découvrir le
programme de la 9e édition.
Renseignements
Musée de la ville
Tél. : 01 30 51 46 06 (Le Prisme)
Quai François-Truffaut à Montigny
Ou www.saint-quentin-en-
Tél. : 01 34 52 28 80
yvelines.fr (rubrique Le Prisme)
LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003
I7I
Saint-Quentin
actualités
URBANISME
INAUGURATION
Rencontres
nationales
© J.D. Bonnaud
Les 5, 6 et 7 novembre
derniers, les XXIVe Rencontres
nationales des agences
d’urbanisme se sont déroulées
au CNIT à Paris – La Défense.
Des ministres, des élus, ainsi
que de nombreux spécialistes
de l’urbanisme et techniciens
étaient venus y débattre des
disparités territoriales. Parmi
eux, Robert Cadalbert,
président du SAN et président
de l’Association des élus des
villes nouvelles, a évoqué les
grandes opérations urbaines
que représentent les villes
nouvelles. « Les villes nouvelles
comme Saint-Quentin-en-
▲ Robert
Cadlabert : « Grâce à
la reprise des missions de
l’EPA, le SAN, puis la
communauté d’agglomération,
devraient tendre vers plus de
mixité en matière de
logement. »
Yvelines ont été une réponse
efficace aux disparités
territoriales. Nous avons
réussi à créer des pôles de
développement où l’équilibre
entre l’emploi et le logement
a été réussi, a-t-il souligné.
Pour lutter contre les disparités
sociales, la réponse reste
la mixité sur l’ensemble
du bassin de vie. Sur ce point,
les villes nouvelles ne sont pas
parvenues à imposer une mixité
satisfaisante sur toutes
les communes et les quartiers,
car l’intercommunalité n’avait
pas la compétence du logement.
Aujourd’hui, c’est ce que
■
nous devons corriger. »
I8I
© Julien Millet
Des équipements
flambant neufs
▲ Le
premier ministre Jean-Pierre Raffarin, aux côtés du président
du SAN Robert Cadalbert : « Avec les agglomérations, il s’agit de
préparer la troisième étape de la décentralisation ».
EN VUE
Robert Cadalbert
à Matignon
C
’est en qualité de membre de l’Association des maires
des grandes villes de France (AMGVF) que le président
du SAN, Robert Cadalbert, a été reçu le 3 novembre par
le Premier ministre. Après avoir abordé la question du financement des tramways dans les villes de province, une discussion
sur les relations entre l’État et les agglomérations s’est engagée.
« Je souhaite ouvrir un grand débat sur la place des agglomérations, à
l’image de celle de Saint-Quentin-en-Yvelines, dans les institutions
françaises. Il s’agit ainsi de préparer la troisième étape de la décentralisation », a indiqué Jean-Pierre Raffarin, reconnaissant ainsi l’importance des structures intercommunales en France. « C’est dans
cet esprit que nous souhaitons effectivement aborder la décentralisation, et en particulier la décentralisation du logement », ont estimé les
membres de la délégation. Pour sa part, Robert Cadalbert a insisté
sur la nécessité de maintenir la participation financière des entreprises aux investissements locaux, précisant que les maires des
grandes villes étaient toujours ouverts à une discussion sur la réforme
de l’assiette de la taxe professionnelle (TP), à condition de mesurer
l’impact d’une telle réforme sur l’emploi et les ressources des collectivités locales. Le président du SAN a notamment rappelé que
■
la TP avait diminué depuis la loi de finances 1999.
SIDA
La lutte continue
L
a Journée mondiale contre le sida a eu lieu le 1er décembre, rappelant qu’aujourd’hui encore, des millions de
personnes meurent de la maladie dans le monde. À
Saint-Quentin-en-Yvelines, une consultation de dépistage anonyme et gratuit accueille le public à l’Institut de promotion de la santé (IPS) tous les jeudis de 17 h 30 à 19 h 30.■
IPS – 3, place de la Mairie à Trappes – Tél. : 01 30 16 17 80
RESSY – Maison du Ginkgo – 3, av. du Manet à Montigny – Tél. : 01 39 30 44 99
AIDES Yvelines (IPS) – Tél. : 01 30 16 17 80
LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003
Le 8 novembre dernier, à
Trappes, un groupe scolaire
(Langevin), un centre de loisirs
(Petit-Gibus) et l’aménagement
d’une place ont été inaugurés
par Guy Malandain, maire de la
commune, Robert Cadalbert,
président du SAN et Olivier
Fombaron, sous-préfet à la
ville. En compagnie
d’habitants, ils ont visité ces
équipements financés par le
SAN à hauteur de plus de
14 millions d’euros. « Toutes ces
inaugurations montrent
l’importance que nous
accordons à l’enfance »,
a souligné Guy Malandain. ■
ALTERMONDIALISATION
Des SaintQuentinois au
Forum social
européen
De nombreux Saint-Quentinois
se sont mêlés aux 50 000
participants du Forum social
européen qui s’est tenu à Paris –
Saint-Denis du 12 au
15 novembre. En plus d’élus de la
ville nouvelle comme Robert
Cadalbert, le président du SAN,
et Pierre Sellincourt, le maire
de La Verrière, des associations
tels ATTAC 78 sud et Artisans
du monde Saint-Quentin-enYvelines avaient fait le
déplacement. « Je retiendrai de
ce forum un fort esprit d’amitié
entre les peuples et la présence
très importante des jeunes du
monde entier, nous a confié
Claude Kintzig, président d’ATTAC
78 sud. Je crois que ce forum
a permis une clarification
idées des altermondialistes
et la définition de résolutions
concrètes pour construire
■
un autre monde ».
Saint-Quentin
actualités
SPONSORING
COMMERCES
Storagetek
en vogue
Fiesta devient SQY ouest
La transat Jacques-Vabre s’est
élancée le 1er novembre du Havre.
Parmi les bateaux engagés
figurait Storagetek, skippé
par Régis Guillemot et Olivier
Salnelle. L’entreprise, qui offre
des solutions de stockage
informatique, est implantée
à Guyancourt. Son voilier
s’est classé 3e en classe
■
monocoque 50.
G
o Sport, Virgin, Café Cotton, Best
Mountain, Athletes World, Hokkaido Sushi, Vivre et Savourer… sont
quelques-unes des enseignes dont nous vous
annoncions le mois dernier qu’elles feront
partie du nouvel ensemble commercial saintquentinois. Attendu (pour novembre 2004)
jusqu’alors sous le nom de projet Fiesta, cet
ensemble s’appellera en fait SQY ouest (prononcez « skaï ouest »). Un nouveau nom qui
traduit une évolution du positionnement de
ce centre commercial de nouvelle génération,
situé au cœur de la ville nouvelle et des Yvelines, dédié au sport, à la culture et aux loisirs. Ses concepteurs et ses futurs responsables, dont Jean-Louis Solal, initiateur du
projet, le souhaitent « accueillant, urbain et
ludique, dédié au temps pour soi, où les plaisirs
et les occasions de découverte seront omniprésents, et les services à la personne et à la famille
■
nombreux ».
Trimedia communications
Tél. : 01 55 30 70 95 ou 96
www.storagetek.fr
SOCIAL
Quel changement
pour nos
retraites ?
Cotiser quarante-deux années au
lieu de quarante aujourd’hui, tel
est le changement majeur apporté
par la réforme gouvernementale
sur les retraites. Pour les
entreprises, quels sont les
changements en terme
d’organisation et de gestion
des effectifs ? Quelles incidences
pour l’activité à temps partiel ?
Pour répondre à ces questions,
la Maison de l’entreprise et
le Medef sud-Yvelines ont accueilli
le 25 novembre des chefs
d’entreprise et des responsables
des ressources humaines pour
un petit déjeuner économique
consacré à la nouvelle loi et
à ses applications. Sachez que
ces petits déjeuners sont aussi
l’occasion, pour les chefs
d’entreprise qui le souhaitent,
de prendre des rendez-vous
pour étudier ces problématiques
■
de manière personnalisée.
Maison de l’entreprise
Bâtiment de la médiathèque
du Canal (niveau passerelle)
à Montigny
Tél. : 01 39 30 51 30
TRANSPORTS
IMMOBILIER
Le Civis
sur la Neuroline ?
Des permanences
conseils
Entre bus et tramway, le Civis est un mode de
transport révolutionnaire qui pourrait bien être
adopté sur le transport en commun en site propre
(TCSP) devant relier à terme la gare de SaintQuentin-en-Yvelines à la gare de Massy (91).
Le 3 décembre, une démonstration devait être
effectuée en ville nouvelle, en présence des élus,
du président du SAN et des présidents des conseils
généraux des Yvelines et de l’Essonne. Cette nouvelle
liaison, baptisée Neuroline, reliera plus de
11 000 chercheurs de Saint-Quentin-en-Yvelines
■
et du plateau de Saclay.
Des consultants de la Chambre syndicale des
propriétaires et copropriétaires (CSPC) d’Ile-deFrance, tous spécialisés en droit immobilier
et en droit de la copropriété, assurent
des permanences conseils, dont une en mairie
d’Élancourt le mercredi de 9 h à 12 h.
Ces consultations gratuites abordent, entre
autres, les questions de baux, syndics et autres
aspects juridiques et fiscaux liés à la propriété. ■
CSPC d’Ile-de-France
Tél. : 01 46 01 00 45 ou [email protected]
LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003
I9I
Saint-Quentin
actualités
La librairie du Canal vient
de s’offrir un lifting intégral.
Sa surface a doublé, comportant
notamment des coins détente
et lecture. « Grâce à ces travaux,
nous nous imposons aujourd’hui
comme la librairie la plus
importante de la ville nouvelle.
Cela nous permettra de mieux
lutter face à l’arrivée du Virgin
l’an prochain », affirme Éric
Hardin, directeur des librairies
du Pavé. N’hésitez pas à
y faire un tour, et pourquoi
pas le 17 décembre prochain,
pour la journée spéciale enfant
et famille. Vous y rencontrerez
l’illustrateur PEF ainsi que
les responsables des éditions
Rue du monde. La librairie
sera exceptionnellement
ouverte les dimanches 14 et
21 décembre (10 h à 19 h). ■
3, bis quai Fernand-Pouillon
à Montigny
Tél. : 01 30 44 39 39
SOUFFLEURS D’ART
Premières rencontres pour le
Codesqy
Les 21 et 22 novembre,
élus et représentants
de la société civile
ont débattu du projet
intercommunal.
des communes et de l’agglomération nouvelle. Après avoir discuté
de la communauté d’agglomération en tant qu’ « outil au service d’un
projet de développement équilibré et
solidaire », élus et citoyens se sont
retrouvés dans trois ateliers thématiques, dédiés respectivement à
l’Agenda 21 (ces 21 propositions
pour le développement durable
du XXIe siècle ont été formulées
lors du Sommet de la Terre de Rio, en 1992),
le développement économique et la solidarité intercommunale. Les uns et les autres ont
par ailleurs pu apprécier le témoignage de
Patrick Lusson, directeur du service stratégie
et prospective du Grand Lyon, institution
fédératrice de l’agglomération lyonnaise et
■
chef d’orchestre du projet lyonnais.
C
réé au printemps 2002, le Conseil de
développement de Saint-Quentin-enYvelines (Codesqy) organisait, vendredi 21 et samedi 22 novembre, ses premières Rencontres, au SAN. L’événement était de
taille : pour la première fois en effet, les membres du Codesqy – cinquante représentants
issus de la société civile, majoritairement issus
des mondes économique, social et associatif
– avaient convié aux débats la totalité des élus
Voir notre dossier p. 31.
CHALLENGE
L’art au service
de l’insertion
Les coureurs récompensés
Le lancement de la première
édition de Souffleurs d’art,
festival d’insertion par l’art qui
s’est déroulé en ville nouvelle
du 18 au 22 novembre, a eu lieu
le 19 novembre à la maison
de quartier Théodore-Monod
à Guyancourt, en présence
de l’ancienne ministre de la
Culture et de la Communication
et marraine de l’opération,
Catherine Tasca, du président
du SAN, Robert Cadalbert,
et du maire de Guyancourt,
François Deligné. Organisé par
Bleu oxygène développement
(association fédérée à la Ligue
78), Souffleurs d’art a investi
les salles de spectacle saintquentinoises et proposé
des projections, tables rondes
et autres ateliers interactifs. ■
C
www.laligue78.org
I10I
DÉMOCRATIE LOCALE
ette année, 1 693
coureurs ont participé au Challenge des courses de
Saint-Quentin-en-Yvelines. Mercredi 19 novembre, une centaine d’entre
eux était au SAN pour
assister à la remise des
trophées. « Ce challenge
2003 a été un bon cru et
il a démontré une nouvelle fois l’efficacité du
travail entre les diffé1 693 coureurs ont participé cette année au Challenge 2003 :
rents clubs de la ville
un « bon cru », selon les organisateurs.
nouvelle, les communes,
le SAN et nos partenaires », a souligné Robert général toutes catégories, c’est la GuyanCadalbert en ouverture de la cérémonie, courtoise de l’EASQY Marianne Roger qui
avant de signer une nouvelle convention de remporte l’épreuve chez les dames, et Alain
partenariat pour le Challenge 2004 avec Plassart de l’USTR athlétisme chez les homFrance Télécom et la Caisse d’épargne, fidè- mes. Fidèle à son habitude, l’Entente athléles partenaires de l’épreuve. Au classement tique de Saint-Quentin-en-Yvelines se classe
LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003
© Thomas .Dhennin.
Le Canal fait
peau neuve
© C. Lauté
LIBRAIRIE
Communes
actualités
ÉLANCOURT
GUYANCOURT
Un avant-goût
de Noël
C
© J.D. Bonnaud
omme tous les
ans, le marché
de Noël illuminera la place de
Paris, dans le quartier
de la Clef-de-SaintPierre. Les 12 et 13 décembre, un village artisanal d’une trentaine
de stands sera reconstitué avec ses cabanes
en bois, ses illuminations et ses décorations
de Noël. Chocolat, foie
gras, vins, gâteaux,
mais aussi artisanat
d’art, bougies, étain,
bijoux et autres fleurs
exotiques seront ainsi
proposés aux visiteurs
pour agrémenter les fêtes de fin d’année. Organisé conjointement par la mairie, le SAN et les commerçants du quartier,
ce marché de Noël fera également la part belle aux animations pour les plus petits. En plus d’être photographiés aux
côtés du Père Noël, les enfants pourront se faire maquiller et
apprendront à concevoir des décorations pour le sapin. Enfin,
les plus sportifs pourront s’essayer au karting sur un terrain
■
spécialement installé.
Renseignements en mairie
Tél. : 01 30 66 44 44
Les acrobaties
du cirque de Cuba
D
ans ce cirque-là, vous ne verrez pas d’animaux réalisant des tours exceptionnels. En revanche, côté rythme
et acrobaties, vous n’en croirez pas vos yeux ni vos
oreilles ! Le 13 décembre, le cirque de Cuba, réputé pour ses
artistes jongleurs, voltigeurs et équilibristes, est de passage à
Élancourt pour deux représentations à 14 h et à 16 h 30, au palais
des sports, transformé pour l’occasion en grand chapiteau.
Les 25 artistes et 5 musiciens ont pour mission de vous plonger dans l’univers du cirque sud-américain. Bon voyage ! ■
Les petits
jardiniers
en action
« À la sainte Catherine,
tout prend racine », c’est en
tout cas ce qu’espèrent
les 60 enfants qui ont,
le 26 novembre, planté leur
arbre dans la cour de l’école
Eugénie-Cotton. À l’occasion
de la Journée de l’arbre,
ces enfants, âgés de 5 à
10 ans, se sont transformés
en petits jardiniers et ont
planté des Deutzia gracilis,
des Kolkwitzia ou autres
Prunus laurocerasus :
ces arbustes et buissonneux
devraient donner
de magnifiques fleurs
au printemps prochain.
Initiés à l’art du jardinage
par un technicien de l’Office
national des forêts (ONF),
les enfants ont appris
le respect des arbres et
de la nature. La qualité de
leur environnement naturel
dépend aussi d’eux, ce qu’ils
ont bien compris en repartant
avec un petit rosier
à entretenir. ■
Une place
pour sainte
Thérèse
Dorénavant, la place située
à proximité du presbytère
de l’église Saint-Victor porte
le nom de Thérèse Martin,
autrement dit sainte Thérèse
de Lisieux. Le 30 novembre,
cette place qui dessert huit
logements, des salles
paroissiales et des places
de stationnement, a été
inaugurée par le maire
François Deligné en présence
de représentants de la
paroisse. Un hommage a été
rendu à sainte Thérèse de
Lisieux, notamment connue
pour son autobiographie
Histoire d’une âme. ■
Secrets de
marionnettes
I
l y en a des petites, des grandes,
des maigres, des joufflues… D’Inde,
d’Afrique ou d’Europe, 120 marionnettes du monde entier vous attendent
jusqu’au 13 décembre dans la salle d’exposition de l’hôtel de ville. Guignol,
Polichinelle mais aussi Zeus, Dionysos
ou Hadès seront de la partie pour vous
conter leurs histoires merveilleuses. En
plus d’admirer ces pièces de collection, vous pourrez également découvrir leur technique de fabrication. Côté animation, les enfants à partir de 6 ans sont invités à participer à des ateliers de construction les mercredis et samedis
après-midi. Après avoir confectionné leur personnage, les
chérubins le mettront en scène. En avant le spectacle ! ■
Renseignements en mairie
Réservation - Tél. : 01 45 15 01 01
Tél. : 01 30 48 33 33
LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003
I11I
Communes
actualités
MONTIGNY-LE-BRETONNEUX
▲ La
future gendarmerie
de Magny-les-Hameaux,
financée par le SAN, permettra
de mieux couvrir le territoire.
Une nouvelle
gendarmerie
La pose de la première
pierre de la gendarmerie
de Magny devrait intervenir
dans le courant du mois
de décembre. Un geste
qui marquera le début
d’un chantier qui durera
18 mois. « Nous nous
battons sur ce dossier
depuis 1995. Magny dépendait
alors de la gendarmerie
de Chevreuse qui, par manque
d’effectifs, ne couvrait
pas suffisamment notre
territoire. Après avoir
obtenu l’installation
provisoire des gendarmes
dans les anciens locaux
de la poste à Magny,
nous avons travaillé
pour permettre la construction
de cette nouvelle caserne
qui sera parfaitement
intégrée au centre-bourg »,
nous a confié Jacques Lollioz,
le maire de la commune.
La nouvelle gendarmerie,
dont les travaux sont financés
par le SAN, comprendra
une grande caserne
et 17 maisons d’habitation
pour les familles
des gendarmes.
« J’ai voulu que les bâtiments
soient construits en plein
cœur du centre-ville
pour permettre aux militaires
et à leurs familles de s’intégrer
à la vie de notre commune
et donc les fidéliser
sur ce territoire »,
affirme le maire. ■
I12I
Quelle ville
pour
demain ?
La concertation sera
le maître mot qui va guider
la révision de l’ancien
plan d’occupation des sols
(POS), futur plan local
d’urbanisme (PLU)
de la commune.
Durant dix-huit mois,
les Magnycois vont être
associés au devenir
de la ville. Ils auront
à se prononcer sur
le désenclavement
de Magny par l’amélioration
des déplacements,
la préservation des espaces
agricoles et naturels,
l’amélioration et
la diversification du parc
de logements : autant
de priorités communales
inscrites dans le futur PLU.
Une exposition des différents
projets sera également
présentée en mairie,
et les habitants recevront
une plaquette dans
leur boîte aux lettres.
À eux ensuite de donner
leur avis sur le registre
de la mairie ou lors
de réunions publiques
organisées dans
les quartiers. ■
Renseignements en mairie
Tél. : 01 39 44 71 71
LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003
© D.R.
MAGNY-LES-HAMEAUX
Des reporters
américains
pour l’armistice
▲ Le
11 novembre, une équipe de télévision américaine avait fait
le déplacement en ville nouvelle.
L
e 11 novembre, les célébrations de l’armistice ont créé
l’événement. Une équipe de télévision américaine avait
en effet fait le déplacement pour illustrer un reportage
sur la situation des vétérans de l’armée US installés en France.
Il faut dire que c’est à Montigny que réside depuis plus de
vingt ans Richard Vasquez, ancien GI et adhérent à l’union des
anciens combattants de la commune. C’est grâce à lui qu’à chacune des célébrations, l’harmonie de Montigny joue non seu■
lement l’hymne français mais aussi l’hymne américain.
Union des anciens combattants de Montigny
Tél. : 01 30 57 37 70 (Raymond Lebon)
Élection du conseil
municipal des jeunes
J
eudi 20 novembre, plus de 2 500 élèves des collèges
avaient rendez-vous pour élire les vingt-quatre
conseillers municipaux jeunes de la ville. Chaque collège a présenté ses candidats, trente-neuf au total, qui
avaient au préalable écrit et distribué leur profession de foi
et fait campagne. Les vingt-quatre nouveaux conseillers, âgés
de 12 à 15 ans, travailleront sur le développement d’actions
humanitaires, l’organisation de manifestations sportives et
culturelles, et à la transmission des demandes des jeunes
Ignymontains auprès du conseil municipal des adultes. ■
Renseignements en mairie - Tél. : 01 39 30 31 32
Communes
actualités
MONTIGNY-LE-BRETONNEUX
LA VERRIÈRE
Jeunes plumes
Eau secours
L
es animaux qui parlent. Si ce thème vous inspire, que
vous êtes Ignymontain et que vous avez entre 13 et
17 ans, sortez vos stylos ! Pour la deuxième édition du
concours de nouvelles organisé par la maison de quartier AndréMalraux à Montigny-le-Bretonneux, les écrivains en herbe
remettront une nouvelle de 5 pages maximum (dactylographiées). Les vainqueurs verront leur histoire publiée dans une
revue littéraire, et bien sûr dans le journal L’Ignymontain. Ils
ont jusqu’au 12 février pour rendre leur copie.
■
Renseignements : Maison de quartier André-Malraux
01 30 44 19 41 (Sophie)
VOISINS-LE-BRETONNEUX
C’est tout net !
Pas de doute, Voisins-leBretonneux investit dans les
nouvelles technologies. Après
avoir obtenu deux @ du label
Internet soulignant la qualité
des services offerts à
la population en matière
de nouvelles technologies,
la ville a décidé d’aller encore
plus loin. Une formation
à l’Internet vient d’être ouverte
à destination des seniors
dans l’espace public numérique
de la maison de la Bretonnière.
À terme, toutes les écoles de la
ville seront équipées d’une salle
Internet, avec 10 ordinateurs
connectés, une imprimante
et un scanner (une école est
équipée, une autre est en train
de l’être et les suivantes
le seront à raison d’une par an).
Enfin, le site Internet de la ville
vient d’être entièrement refait.
Ce site, qui sera lancé
officiellement le 9 janvier
lors des vœux de la commune,
offrira aux habitants
de nouveaux services.
Il leur permettra notamment
d’obtenir des formulaires
administratifs en ligne. ■
voisins78.fr
La SainteCécile sur
un air de jazz
C’était l’événement culturel
de l’année pour le quartier
de la Grande-Ile ! Dimanche
23 novembre, le hall de l’école
primaire du quartier était
comble pour la venue du big
band de l’école de musique de
la ville. Et, comme chaque
année, ce concert de la SainteCécile, organisé par le conseil
de quartier, a tenu toutes ses
promesses : les 26 musiciens du
big band ont fait un tabac grâce
aux standards de Count Basie,
Duke Ellington et Glenn Miller. ■
▲ Au
Scarabée, plus de 250 personnes ont répondu
à l’appel du collectif Ensemble pour une planète solidaire.
S
amedi 22 novembre, pour la deuxième édition des rencontres du collectif Ensemble pour une planète solidaire,
plus de 250 personnes se sont rendues au Scarabée à
La Verrière. Les visiteurs ont découvert les stands présentant
des produits du commerce équitable et ont largement participé
aux ateliers organisés sur le thème de l’eau. « Nous voulons
faire réagir les citoyens et mettre en lumière les actions des associations pour l’aide au développement des pays du Sud. C’est une
sorte de forum social local ! Nous avons entendu des témoignages
très forts de représentants de villes d’Afrique et d’un Palestinien
expliquant la difficulté de vivre sans eau et l’impossibilité d’envisager tout développement », a affirmé Jean-Christophe Bardot,
■
l’un des organisateurs de la manifestation.
TRAPPES
Un Noël
de folie
C
ette année, pour célébrer Noël, la ville a mis les bouchées doubles. Du 19 au 21 décembre, l’hôtel de
ville sera transformé en halle festive. Vendredi 19,
la parade des baladins ensorcellera les enfants des écoles
avec ses chevaux, chameaux… et ses yaks. Dès la fin de
l’après-midi, les cracheurs de feu, fakirs et bonimenteurs
de la parade viendront animer les abords de la mairie, où
seront installés une exposition permanente d’animaux, des
stands de maquillage, un orgue de Barbarie et beaucoup
d’autres surprises. Saint Nicolas en personne, accompagné
de ses deux lutins, sera présent, ainsi que le Père Noël. Dès
19 heures, les stands des associations caritatives seront
installés dans l’hôtel de ville. Samedi, la fête continuera
de plus belle avec les mêmes animations, agrémentées de
concerts de musique de chambre et d’un grand feu d’artifice. La fête se prolongera jusqu’à 13 heures le dimanche. ■
Renseignements en mairie – Tél. : 01 30 69 17 00
LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003
I13I
le SAN et vous
SAINT-QUENTIN, C’EST LEUR NATURE ! (6)
La sportive et le comédien
Suite de la saga saintquentinoise, avec dans
les principaux rôles un
Ignymontain, comédien
de son état, et une
Vicinoise, jadis figurante
elle aussi.
Clin d’œil au passé
© S. Joubert
Lorsque le téléphone
sonne, les jours suivants, pour apprendre
à Brigitte et à Laura
qu’elles poursuivront
l’aventure, l’ambiance
est au beau fixe. « Adolescente, j’avais déjà
tourné dans de petits
films, j’y ai vu un clin
Brigitte Pelini.
d’œil. »
Élégante, Brigitte change
de style à la demande de l’équipe du SAN, enfile un tee-shirt
et des tennis et enfourche un vélo pour les besoins de la
cause. Cette allure différente ne trompe pourtant ni ses amis
ni ses collègues de la mairie de Voisins, qui la taquinent
et la félicitent pour cette participation à la vie de la cité.
« Je trouve excellente cette idée de choisir les mannequins parmi
les habitants, avec pour seul bémol l’absence de seniors. »
C
omédien, Patrick
Tertre n’a pas hésité
à devenir ambassadeur de la ville nouvelle.
« J’aime Saint-Quentin en
général et Montigny, où j’habite, en particulier. Promouvoir la qualité de vie qui y
règne en prêtant mon reflet
m’a semblé tout naturel. »
Sans prétendre au moindre
cachet, celui qu’on a pu voir
sur les planches comme sur
les plateaux de télévision et
de cinéma (dans les séries PJ,
L’Instit, les films Paparazzi,
Le Cousin, ou encore le téléfilm récent L’Affaire DomiPatrick Tertre.
nici) avoue même y avoir
pris plaisir. « C’était très rigolo, très agréable, à la fois bon enfant
et hyper professionnel, avec une vraie relation, un vrai respect
entre les gens, certainement dus au fait que notre démarche était
totalement désintéressée. »
© S. Joubert
L
orsque Brigitte Pelini a relevé l’annonce dans Le Petit
Quentin, elle était loin de se douter qu’elle apparaîtrait
quelques semaines plus tard, comme sa fille Laura
(voir notre numéro d’octobre, p. 15), aux quatre coins de la ville
nouvelle. « L’idée de participer bénévolement à une campagne
de publicité pour Saint-Quentin-en-Yvelines nous a amusés,
les enfants et moi, un peu comme si nous participions à un jeu. »
Sa fille d’un côté, son fils de l’autre, Brigitte se rend au SAN
pour une présélection. « L’ambiance entre les candidats était
très détendue, mais il
y avait sur place une
sérieuse concurrence et
nous ne pensions pas
spécialement avoir nos
chances. »
Bien chambré
Rien à voir avec les consignes et les contraintes des tournages. « Il fallait simplement être soi-même. Comme d’habitude,
les gosses ont été les plus forts à ce petit jeu-là. » Patrick, 45 ans,
marié et père de deux enfants, rit encore de s’être découvert
presque indistinct à l’image, pris dans un flou artistique
volontaire, ce qui n’a pas empêché qu’on le reconnaisse.
« Vous êtes bien sur cette photo, m’ont même dit les commerçants
de la Sourderie. Quant à mes meilleurs copains, ils en ont bien
sûr profité pour me chambrer. » Sans rancune, Patrick a accroché dans son escalier un portrait en noir et blanc, offert par le
photographe du SAN en remerciement, à la netteté parfaite. ■
Pascale Fresnay
LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003
I15I
le SAN et vous
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OFFICE D’INFORMATION (1)
Saint-Quentin de A à Z
© C. Lauté
Créé en septembre 1999 à l’initiative
du SAN, l’office d’information répond
à toutes les questions pratiques
des Saint-Quentinois, des transports
aux loisirs en passant par la vie associative.
S
© C. Lauté
L’office
en chiffres
• Création : 1999.
• Équipe : 4 personnes.
• Surface : 140 m2 ouverts
au public plus une salle
d’appoint de 52 m2.
• Nombre de visiteurs au
31 octobre 2003 : 9 636.
Pensez
au Web !
Retrouvez l’office
d’information sur Internet
(www.saint-quentin-enyvelines.fr, rubrique « vie
pratique »), pour consulter
les horaires d’ouverture,
commander en ligne des
documents et visualiser
les expositions grâce à
des photos panoramiques
(360°).
I16I
Une mine de renseignements
Incollables, Élodie, Rabah et Maïwenn,
chemises siglées et sourire aux lèvres, sont
des mines de renseignements et se mettent
en quatre pour trouver la bonne adresse ou
le document qui manque. « Les demandes
sont incroyablement diverses, commente
Katy. En fait, elles changent selon les périodes. À la rentrée, nos visiteurs s’intéressent
aux associations pour inscrire les enfants dans
un club ; pendant les vacances, ils cherchent
des centres de loisirs ; le week-end, ils sont de
plus en plus nombreux en quête d’activités culturelles ou de renseignements touristiques…
Quant aux nouveaux arrivants, ils demandent
tout en bloc et repartent avec beaucoup de
documentation sous le bras. » Et on les comprend ! Car il n’est pas facile de s’orienter
quand on arrive en territoire inconnu…
Pour eux, l’office proposera, avant l’été,
une visite guidée de la ville nouvelle. C’est
Maïwenn, diplômée en tourisme, qui en
prendra les commandes. « Il s’agira surtout
de faire découvrir Saint-Quentin-en-Yvelines
d’un point de vue pratique, explique la jeune
femme. L’objectif est de donner aux nouveaux
venus des repères concrets. »
Depuis le mois de juin, l’office d’information vous renseigne aussi sur le logement,
LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003
© J.D. Bonnaud
itué au cœur de l’agglomération,
dans le centre commercial Espace
Saint-Quentin, l’office d’information
est un lieu stratégique pour tout savoir sur
Saint-Quentin-en-Yvelines. Sa situation
centrale n’est pas anodine. « Nous nous
adressons à tout le monde, explique Katy
Dechaume, la directrice. L’office est une
plaque tournante de l’information pratique
pour tous les habitants. » Culture, sports,
loisirs, quelle que soit votre question, vous
y trouverez une réponse !
les nouveaux programmes immobiliers, le
nombre d’appartements disponibles… soit
tout ce dont vous avez besoin si vous cherchez à vous loger. Vous y trouverez bien
d’autres services (l’office accueille notamment des associations), dont nous vous
reparlerons plus en détail dans nos prochains numéros…
Polars et Père Noël
« Nous accueillons tous les deux mois des expositions en rapport avec un événement qui se
déroule en ville nouvelle, commente Katy. Le
festival Polar dans la ville, la randonnée ParisBrest-Paris, la rentrée étudiante, l’exposition de
Noël, en ce moment. Car si nous rendons compte
de l’actualité de la ville nouvelle, nous y participons également. » Des services qui séduisent
un public de plus en plus nombreux (5 365
personnes en 2001, 7 235 en 2002 et 9 636 au
31 octobre 2003), au point que les horaires
d’ouverture de l’office pourraient bientôt être
■
étendus.
Nicolas Gervais
Office d’information
3, place Schuman, quartier Saint-Quentin
à Montigny
Ouvert du mardi au samedi de 12 h à 19 h
Tél. : 0 820 078 078 (0,15 € TTC/min)
culture
MUSIQUE
« Chi va piano, va sano » !
Longtemps Saint-Quentinois, Éric Dannenmüller vit aujourd’hui à Coignières et continue
d’enseigner le piano en ville nouvelle, territoire qui lui a inspiré une composition.
Rencontre avec un passionné que rien n’arrête, et surtout pas l’adversité.
I
l découvre le piano très jeune
et grandit avec. Quand ses
amis poussent la chansonnette au son des Poppies, lui rêve
en écoutant Schumann, Liszt ou
Chopin. Mais après deux échecs
au Conservatoire, la passion
s’émousse et Éric Dannenmüller
choisit une autre voie. Il prépare
une école de journalisme à Strasbourg et, en 1980, part pour
l’Afrique. C’est là qu’il vérifie
l’adage : « Pour bien vivre, il faut
être mort une fois. » « Nous avons été
pris dans une tempête au Soudan.
Nous avons tous failli y passer et je
me suis demandé ce que je voudrais
faire si j’en réchappais. Le piano
m’est tout de suite apparu. »
Technique et sentiment
Pianotez…
sur ordinateur
© J.D. Bonnaud
De retour en France, à 25 ans,
il décide donc de reprendre des
cours et entre au conservatoire de
musique Darius-Milhaud, à Paris.
Carmen Taccon (professeur d’André Gorog
et Alexandre Tharaud) accepte de lui donner
sa chance et, après plusieurs années de souffrance « et de larmes ! », il est, à 31 ans, le plus
vieux diplômé du Premier Prix interconservatoire de Paris ! Une motivation inébranlable qui lui a permis de devenir un professeur
réputé à Saint-Quentin-en-Yvelines et dans
la région.
Un territoire auquel Éric est profondément
attaché. D’abord parce qu’il y a longtemps
vécu, ensuite parce que ses premiers élèves
se trouvaient à Voisins. Aujourd’hui, il
enseigne à domicile et se déplace sur l’ensemble de la ville nouvelle et au collège
Rameau de Versailles. « Je ne souhaite pas travailler en école de musique, explique-t-il. Je
n’aime pas leur méthode : ils vous apprennent
à jouer un instrument, mais pas à l’aimer. »
Ainsi, Éric associe ses élèves à ses concerts
Eric Dannenmüller.
et, s’il ne leur fait pas passer d’examens,
il leur demande de se produire en public
une fois dans l’année.
S.Q.Y. et dinosaures
Compositeur, cet adepte de jazz et de classique
déborde d’idées. Il sort un premier disque,
Ostinato, en 1987. En 2001, il en conçoit
un deuxième, en hommage à la ville nouvelle
et à ses bâtiments, qu’il intitule S.Q.Y. Enfin,
en 2002, il monte un projet avec l’école
maternelle Alexandre-Dumas de Montigny
et donne naissance à un troisième disque :
Le Réveil des dinosaures. Artiste autoproduit,
Éric est actuellement à la recherche d’un agent
ou d’un mécène pour réaliser son quatrième
disque. À bon entendeur… ■
Nicolas Gervais
Éric Dannenmüller
Une souris peut s’avérer très
utile pour jouer du piano, surtout depuis qu’Éric Dannenmüller a conçu une méthode
en ligne. Avec son ami le webmaster Laurent Zimmermann, ils ont échafaudé le
seul site de partitions à
télécharger autorisé par la
SACEM. Entièrement gratuit
et agrémenté de dessins, ce
site propose, depuis novembre, des cours de tous niveaux
avec une partie consacrée au
solfège, une autre à la théorie
et des exercices pratiques.
Interactif, il permet aussi
aux élèves de poser leurs
questions par e-mail.
www.zimmusic.com
Tél. : 01 30 66 37 94
LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003
I17I
culture
Sophie Renauld.
THÉÂTRE CONTEMPORAIN
À la recherche d’un
nouveau public
© C. Lauté
Des lectures
trimestrielles initient
le public au théâtre
contemporain,
souvent méconnu.
À
Saint-Quentin-en-Yvelines, l’histoire
de Sophie Renauld commence en
2001 avec sa pièce W., qu’elle présente à la ferme de Bel-Ébat. Le courant passe
et, rapidement, la compagnie Théâtre en
Seine organise des ateliers d’écriture et des
lectures tous les trimestres. Il faut dire que le
metteur en scène et les dirigeants de la salle
de spectacle ont en commun le même amour
du théâtre contemporain.
Réveiller les bons moteurs
« Les stages que nous organisons, les lectures…
Tout nous est utile pour ouvrir le public à cette
forme artistique trop méconnue, explique
Sophie. C’est important car les livres ne sont
pas diffusés partout et il n’y a pas beaucoup de
théâtres qui font de la création comme Bel-Ébat.
Pourtant, c’est la forme théâtrale qui parle le
plus de nous, qui transpose les gens à l’intérieur
I18I
LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003
d’eux-mêmes et qui les fait se sentir appartenir
à une même humanité. »
Après Hantés, qu’elle a monté en mai 2003 à
Bel-Ébat, un texte a été commandé à Sophie
Renauld. Réalisé à partir d’interviews d’habitants de Guyancourt et de Saint-Quentin-enYvelines, il aura pour thème l’exil, et servira
de support, la saison prochaine, à une création théâtrale. Depuis septembre dernier, le
metteur en scène arpente donc les rues de la
ville. Vous pouvez aussi la rencontrer à l’occasion des ateliers d’écriture, qui ont commencé le 12 octobre et qui donneront lieu les
20 et 21 mars à des lectures. « Tout le monde
peut venir, je pars du principe qu’on n’apprend
pas à écrire mais que tout le monde sait. Il suffit de réveiller en nous les bons moteurs ! » ■
Nicolas Gervais
Ferme de Bel-Ébat
Tél. : 01 30 48 33 44
© C. Lauté
Sophie Renauld et sa compagnie Théâtre en Seine jouent à
Saint-Quentin-en-Yvelines pour la troisième année consécutive.
Associée à la ferme de Bel-Ébat, la compagnie s’investit dans
l’accompagnement et la formation du public.
Itinéraire
• 4 novembre 1959 : Naissance
à Paris.
• 1978 : Après avoir été élevée
en Normandie, Sophie monte
à Paris. Suit une formation
de comédienne auprès
d’Antoine Vitez, Ariane
Mnouchkine…
• De 1983 à 1987 : Dirige
l’atelier Théâtre du Memnon,
en Normandie, au sein duquel
elle met en scène et joue Les
Petits Bourgeois de M. Gorki
et deux créations, Enquête
d’intérêt public et Éphéméris.
• 1987 : fonde la compagnie
Théâtre en Seine, où elle est
metteur en scène et auteur,
en continuant à associer son
travail de création à une
démarche de sensibilisation
de nouveaux publics au
théâtre contemporain.
• 2000 : obtient une bourse de
la Fondation Beaumarchais
pour l’écriture de W., mis en
scène en 2001. Écrit Le
Caillou, pièce radiophonique
commandée par la Société
des auteurs et compositeurs
dramatiques (SACD).
• 2002 : obtient une bourse du
Centre national du livre pour
l’écriture de Hantés, qu’elle
met en scène en mai 2003,
notamment à la ferme
de Bel-Ébat.
• Septembre 2003 : parution
de Je t’aime moi non plus,
dans un recueil collectif
intitulé Cinq petites
comédies pour une comédie
(éd. Lansman, 2003
culture
INSTITUT MARCEL-RIVIÈRE
L’institut Marcel-Rivière (IMR) de La Verrière et son théâtre, créé en 1962, offrent
aux patients atteints de troubles psychiatriques l’occasion de se soigner grâce
à la pratique artistique. Une démarche qui ouvre l’hôpital sur le monde extérieur.
De la culture pour
faire tomber les murs
« L’institut est né en 1958 du courant de la révolution psychiatrique qui visait à humaniser
l’hôpital, rappelle Madeleine Abassade, responsable de l’action culturelle et artistique de l’association Relais mutualiste. Le théâtre a été créé
en 1962, avant que la ville nouvelle ne voie le jour.
À l’époque, tout le mouvement pour la laïcité
travaillait en faveur de la culture pour tous. »
Abandonnant le rapport théorique dominant-dominé entre
le soignant et le patient, le
Relais mutualiste s’inscrit alors
dans cette dynamique visant à
mettre les individus en relation. Le théâtre favorisera ce
décloisonnement. Un temps
unique salle de spectacle sur
Dès sa prise de fonction en 1980, Madeleine
Abassade s’emploie avec beaucoup d’énergie
et peu de moyens à redonner du sens à la
« démocratie active » par l’action culturelle, et
par ce qu’elle connaît bien, la danse contemporaine. « Il fallait faire bouger la relation soignant-soigné, explique-t-elle. En transmettant
un art où le soigné se retrouve sur un pied d’égalité avec le soignant, le patient crée et transmet
quelque chose qui lui redonne goût à la vie. »
Très vite, des metteurs en scène, des comédiens, des chorégraphes se déplacent ; et un
public extérieur participe aux stages et ateliers
de pratique artistique programmés toute l’année ou aux journées à thème, comme celle du
18 décembre (voir encadré). Une reconnaissance institutionnelle et publique
pour ce travail de longue haleine. ■
Patrick Chateau
© C. Lauté
Soignants et soignés à égalité
« En transmettant un art
où le soigné se retrouve
sur un pied d’égalité avec
le soignant, le patient crée
et transmet quelque chose
qui lui redonne goût à la vie. »
Madeleine Abassade,
responsable de l’action
culturelle et artistique
du Relais mutualiste.
Relais mutualiste – Tél. : 01 39 38 77 09
Une journée de rencontres
Le théâtre de l’institut Marcel-Rivière travaille depuis plusieurs
années sur le concept de « L’enfermement ou vivre sans sortir ».
Le jeudi 18 décembre, de 9 h 30 à 22 h 30, une journée sera
spécifiquement consacrée au thème : « De l’hôpital psychiatrique
à la cité, qu’est-ce qu’un lieu de transit ? ». Cette journée réunira
artistes, personnels soignants, universitaires et patients.
Côté artistes, la compagnie de danse Retouramont, la Cie Théâtre
du sable, la Cie des Souffleurs seront notamment de la partie.
Programme complet au 01 39 78 77 09.
© D.R.
Décloisonner
la ville nouvelle, l’équipement attire sans mal
la population alentour aux représentations
théâtrales ou cinématographiques. À la fin des
années 70, de nouvelles salles sont créées à
Saint-Quentin-en-Yvelines et le théâtre MarcelRivière tombe un peu en désaffection.
© D.R.
D
epuis 1999, l’institut Marcel-Rivière,
qui reçoit des personnes souffrant de
troubles mentaux ou de dépression
nerveuse, s’est inscrit dans le programme
national « Culture à l’hôpital » initié par les
ministères de la Culture et de la Santé. Grâce
à un théâtre doté de 300 places et au travail
main dans la main des équipes soignantes et
des compagnies d’artistes, les pratiques artistiques ont pu être développées (grâce à une
association, le Relais mutualiste), pour proposer aux patients des références extérieures
au monde hospitalier.
LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003
I19I
S A I N T- Q U E N T I N - E N - Y V E L I N E S
La semaine de l’emploi
et de la formation
du 29
janvier au 6 février 2004
emploi
modes
d’emploi
Information :
01 39 44 82 55
économie
Anne-Valérie Péro (à gauche), en compagnie de Francis Rogard
(au centre), directeur de la formation continue à l’UVSQ,
Alain Nicolas, le directeur adjoint, et Danièle Arnold,
responsable de la VAE à l’UVSQ.
FORMATION
© C. Lauté
Obtenir un diplôme universitaire sans
passer par les bancs de la faculté ?
C’est possible grâce au dispositif de
validation des acquis de l’expérience
(VAE). Anne-Valérie Péro a tenté –
et réussi – l’expérience à l’université
de Versailles – Saint-Quentin.
L’expérience, nouvel
atout diplômant
Repenser l’enseignement
En surfant sur le site de l’université de Versailles – Saint-Quentin (UVSQ), elle prend
connaissance d’un dispositif récent : la validation des acquis de l’expérience (VAE). Son
principe : obtenir tout ou partie d’un diplôme grâce à son expérience professionnelle ou personnelle. « En cela, ce mode d’apprentissage est révolutionnaire, explique Francis Rogard, directeur de la formation continue à l’UVSQ, car il change complètement les
donnes du fonctionnement universitaire. L’enseignant doit aujourd’hui admettre de donner un
diplôme à quelqu’un qui n’est jamais venu à ses
cours. La difficulté sera de repenser sa matière
et le diplôme correspondant non plus en savoir
théorique, mais en ingénierie de compétences. Il
doit se demander, par exemple, si une expérience
de présidence d’une association peut être prise en
compte pour l’un des modules de management
qu’il enseigne. »
Une réflexion que doivent également entamer tous les postulants. « Ils doivent rechercher
le diplôme ou la formation qui seront le plus en
adéquation avec leur expérience. Le diplôme
trouvé, ils s’inscrivent à l’université correspondante. Il leur faudra ensuite décrire précisément
leurs compétences et savoir-faire dans un dossier
qu’ils défendront devant un jury », précise
Danièle Arnold, responsable de la VAE à
l’UVSQ. Il faut compter en moyenne quatre
mois entre le premier entretien et le passage
devant le jury. « Mettre à plat ses expériences
sur papier n’est pas très compliqué en soi. Mais
c’est fondamental, car cela nous oblige à prendre
du recul sur ce que nous sommes capables de faire
ou non et, finalement, sur ce que nous avons
envie de faire plus tard », constate Anne-Valérie. Aujourd’hui, licence de tourisme en
poche, Anne-Valérie a intégré la formation de
l’IUFM. « La VAE a été une véritable aubaine.
J’ai gagné un temps précieux, tout en valorisant
mes vingt premières années d’expérience professionnelle », se réjouit cette future professeur
■
des écoles.
Anne-Valérie
Anne-Valérie Péro.
Péro.
© C. Lauté
Gagner du temps
© C. Lauté
A
près vingt ans passés dans le tourisme,
Anne-Valérie Péro, Ignymontaine,
décide d’effectuer un virage professionnel à 90 degrés en réalisant un rêve : devenir professeur des écoles. Licenciée par son
entreprise en avril 2003, elle se renseigne sur
les possibilités d’inscription à l’institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) et
apprend qu’une licence est exigée. À 40 ans,
maman d’un jeune enfant, l’idée de retourner
à l’école pour une année ne la séduit guère.
Un droit
pour tous
La validation des acquis de
l’expérience est un dispositif
ouvert à toute personne
justifiant d’au moins trois
ans d’une activité salariée,
non salariée ou bénévole en
rapport direct avec le contenu
du diplôme.
Pour tout renseignement,
contactez Danièle Arnold
à l’UVSQ au 01 39 25 78 28
ou cliquez sur www.uvsq.fr
(rubrique formation).
À l’UVSQ, les prochaines
inscriptions à la VAE auront
lieu à la rentrée 2004.
Élisabeth Charle
LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003
I21I
économie
FORMATION
Le Centre de ressources et espace langues de l’université Versailles – Saint-Quentinen-Yvelines invite particuliers et entreprises à bénéficier de ses formations en langues.
Des initiations ou des remises à niveau bien utiles dans le monde du travail.
© C. Lauté
Quand les langues
se délient
« Dix séances sont idéales pour rafraîchir
la mémoire. Mais les apprenants
se prennent au jeu et poussent souvent
jusqu’à vingt séances. »
Christian Dalzon, directeur du CEREL.
D
epuis décembre 2002, les étudiants et le personnel de l’université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ), mais aussi les
particuliers et les personnels des entreprises du secteur, peuvent s’initier à une
langue étrangère ou approfondir leurs
connaissances linguistiques à leur propre rythme. Comment ? En assistant
aux formations dispensées par le Centre
de ressources et espace langues (CEREL)
de l’université. Sans conditions particulières (hormis l’inscription obligatoire
et un tarif de 50 € les dix séances pour
les particuliers et de 75 € pour les entreprises), vous pouvez donc avoir accès à
cet outil de formation intégré au milieu
socio-économique local.
Une fréquentation en hausse
« Il peut s’agir de mères de famille ou de
demandeurs d’emploi souhaitant se former,
de salariés venant au nom de leur entreprise
ou à titre individuel », souligne Christian
I22I
LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003
Dalzon, directeur du lieu. L’an passé, sur
quelque 300 inscrits au CEREL, 67 particuliers se distinguaient. Une fréquentation individuelle en hausse depuis la
rentrée.
Durant les cours, cinq conseillers pédagogiques guident les « étudiants » dans
l’apprentissage de l’anglais (anglais
général, anglais des affaires, révision des
bases grammaticales…), de l’espagnol,
de l’allemand, de l’italien ou du français
langue étrangère.
Outre l’autoformation guidée, le CEREL
propose des ateliers de conversation
(mêmes tarifs que l’autoformation)
pendant lesquels sont échangées des
connaissances aussi bien linguistiques
que culturelles, notamment par le biais
des rencontres avec les étudiants d’origine étrangère. « Chacun y apporte son
vécu, précise l’enseignant. Les expériences
diverses engendrent, le plus naturellement
possible, une variation et un élargissement
■
du vocabulaire employé. »
Patrick Chateau
Pour avoir de la conversation
« Dix séances sont idéales pour rafraîchir
la mémoire, ajoute Christian Dalzon.
Mais les apprenants se prennent au jeu et
poussent souvent jusqu’à vingt séances. »
CEREL
Tél. : 01 39 25 52 70 (du lundi au vendredi
de 10 h à 19 h, et 12 h le samedi)
et www.cerel.uvsq.fr
Un laboratoire multimédia
Le CEREL est un laboratoire multimédia
de douze postes (quinze courant 2004).
Une deuxième salle accueille huit postes
réservés à l’enseignement des langues
rares (russe, arabe…). Une troisième,
enfin, abrite un laboratoire audio
pour parfaire la compréhension orale,
notamment dans le cadre de la préparation
du TOEIC, le Test of english for international
communication, une référence en entreprise.
Cette salle sera bientôt une vidéothèque,
alimentée par des enregistrements
d’émissions diffusées par satellite.
Grâce au soutien du SAN, le technicien
de laboratoire sera outillé pour créer
ses propres logiciels à partir de
ces enregistrements. Enfin, le CEREL offre
l’accès à une bibliothèque de méthodes
linguistiques préparant notamment
à différents examens (ex : Cambridge).
économie
© C. Lauté
TECHNOLOGIES
Les modes d’emploi simplifiés
de Jean-Michel Chenet ont déjà
séduit quelques grandes entreprises
françaises, comme France Télécom,
la BNP ou Air France.
Jean-Michel Chenet,
mode d’emploi
Graphiste et professionnel de la communication,
Jean-Michel Chenet s’ingénie à simplifier les modes
d’emploi de nos appareils, notamment téléphoniques.
La recette de ce Saint-Quentinois plein de bon sens ?
Garder un œil naïf.
Un candide aux commandes
En 1993, la société France Télécom a
été la première conquise par sa démarche ; celle d’un candide, surtout pas
d’un ingénieur. Confronté à un nombre alarmant de retours en service
après-vente (SAV) de ses téléphones
destinés au grand public, le géant des
télécommunications a vite mis ses
appareils hors de cause. Les utilisateurs
photo de l’appareil téléphonique concerné ; un clic sur
chaque fonction indique la
marche à suivre, sans renvoi
de page. Car l’absence de maîtrise d’un téléphone a un coût
pour l’entreprise. « Une société
comme Astra-Calvé a estimé que
si quelqu’un de l’extérieur ne
parvenait pas à joindre son interlocuteur, cet appel non abouti
coûtait à la société environ
150 €, précise Jean-Michel
Chenet. Imaginez le résultat
pour le Technocentre Renault et
ses 11 000 employés ! »
Indépendant depuis vingt
ans, cet homme est riche de
multiples expériences acquises dans le milieu de la communication. Mais ce sont vers
les ressources humaines, et
plus particulièrement le coaching individuel, déjà pratiqué dans les années
80, qu’il se dirige de nouveau. « Car en
abordant la simplification des systèmes, je
rencontre des gens qui ont besoin d’être
“réamorcés”, ajoute-t-il. Comme pour un
mode d’emploi, je rassure mon interlocuteur. Ainsi, je le rends confiant en lui donnant le sentiment qu’il peut tout faire. »
Alors, à quand un mode d’emploi pour
■
l’individu ?
© S. Joubert
P
ourquoi faire compliqué quand tout
peut être simplifié ?
C’est bien l’avis de JeanMichel Chenet, qui n’hésite pas à paraphraser
Henri Bergson : « L’homme
devrait mettre autant d’ardeur à simplifier sa vie qu’il
met à la compliquer. » Cet
Ignymontain de 52 ans
poursuit un objectif : faciliter la vie de ses contemporains. Et il y parvient.
Prenez les modes d’emploi
de n’importe quel appareil. Souvent écrits avec
des caractères pour Lilliputiens et multipliant les
renvois de page à donner
la migraine, ces fascicules
hermétiques exacerbent
notre frustration. « En me portant acquéreur d’un objet, quel qu’il soit, je veux
immédiatement y retrouver ce qui m’a
séduit, ne pas être obligé d’apprendre à
l’utiliser », explique-t-il.
ne savaient tout simplement pas en
décrypter le mode d’emploi. Fort des
résultats d’une enquête intitulée
« Pourquoi ne lisez-vous pas le mode
d’emploi ? », Jean-Michel Chenet crée
une charte graphique si claire (et toujours utilisée) que le nombre de retours
en SAV réduit de moitié.
Ne quittez pas…
Ses modes d’emploi séduisent de grandes entreprises, comme la BNP ou Air
France, d’autant que leur transfert sur
ordinateur via Internet améliore encore
leur simplicité d’utilisation. Un document au format PDF s’ouvre sur la
Patrick Chateau
Jean-Michel Chenet
Tél. : 01 30 96 00 95 ou 06 08 37 33 85
et [email protected]
LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003
I23I
en bref
économie
ORIENTATION
GUIDE
Toute l’info en
quelques clics
© C. Lauté
Créée en avril 2002, l’association CBOPSQY, Centre de
bilans et d’orientation professionnelle de Saint-Quentinen-Yvelines, organisait le 6 novembre une conférence de
presse. L’occasion de dresser un bilan de ses dix-huit
premiers mois avec la directrice, Géraldine Psaltopoulos.
Le Petit Quentin : 63 % des 132 personnes qui ont réalisé un bilan
sont des jeunes (- de 26 ans). Qu’en est-il du public restant ?
Géraldine Psaltopoulos : Historiquement, nous sommes encore
identifiés comme une structure d’insertion à destination des
jeunes, puisque ces bilans étaient autrefois réalisés à la mission
locale. Depuis, nous en sommes détachés et avons ouvert
notre activité à un public adulte, très demandeur, soit salarié,
Géraldine Psaltopoulos. soit demandeur d’emploi venant de l’ANPE
ou du Plan local pour l’insertion et l’emploi.
© C. Lauté
P.Q. : Constatez-vous des répercussions face
à la morosité du marché du travail ?
G.P. : Pas forcément en terme de chiffres
mais nous recevons de plus en plus de cadres. Par ailleurs,
les jeunes arrivent avec une situation sociale, psychologique, familiale ou professionnelle de plus en plus inquiétante. Ils cumulent des difficultés parfois inextricables.
P.Q. : Les bilans sont gratuits. Comment fonctionne l’association CBOPSQY ?
G.P. : Nous bénéficions de subventions, notamment celle
du SAN, sans lesquelles notre centre ne pourrait fonctionner de manière qualitative. La ville nouvelle a toujours joué
le jeu de l’insertion, lorsque la mission locale a été la première à proposer des bilans pour les jeunes, puis lorsque
notre association s’est créée. C’est un des objectifs que s’est
fixé le contrat de la ville intercommunal 2000-2006.
CBOPSQY – Tél. : 01 30 44 50 89
I24I
LE PETIT QUENTIN - n° 182 - DÉCEMBRE 2003
Inédit, le guide des sites web
à destination des chefs d’entreprise, des créateurs et des
salariés est désormais en
ligne sur le site de SaintQuentin-en-Yvelines. Une
initiative menée par le SAN
qui permet d’accéder à 80 sites
consacrés à la vie économique. Douze rubriques
vous aideront dans votre
recherche : création d’entreprise, statuts juridique,
fiscal et social, opportunités
d’affaires, innovation, franchises et réseaux, développement et gestion de son
entreprise, management et
coaching, gestion des ressources humaines, finance,
organismes publics et institutions, portail d’information
économique.
www.saint-quentin-en-yvelines.fr
Service développement économique – Tél. : 01 39 44 82 50
EMPLOI
PME : des aides
pour recruter
Face aux problèmes de recrutement rencontrés par les
petites et moyennes entreprises (PME), l’ANPE Yvelines,
en partenariat avec le SAN et
l’Agefos PME 78, organisait,
le 4 novembre à l’hôtel d’agglomération, une rencontre
spéciale PME. Des ateliers
étaient mis en place afin de
répondre à différentes problématiques : comment recruter
au mieux ? Quels sont les
DIAGNOSTIC
Quels commerces
pour la ville ?
En collaboration avec la
Chambre de commerce et
d’industrie Versailles-Vald’Oise, le SAN a établi un
diagnostic commercial du
territoire saint-quentinois.
À quels endroits les SaintQuentinois effectuent-ils
leurs achats par exemple ?
Le 5 novembre, le SAN présentait les résultats de ce
diagnostic auprès des élus et
commerçants de la ville
nouvelle et ouvrait le débat
sur la question : « Comment
améliorer l’offre commerciale sur le territoire ? » Cette
réflexion mobilisera les élus
des communes, le SAN et les
© C. Lauté
Premier bilan
pour le CBOPSQY
commerçants, notamment
avec la mise en place d’une
conférence permanente du
commerce. L’objectif est d’élaborer un schéma de développement commercial qui
fixera les grandes orientations de l’agglomération
pour les dix ans à venir.
avantages existants ? Quelles
sont les aides les mieux
appropriées ? À l’occasion de
cette rencontre, l’ANPE a mis
à disposition sa banque de
profils. D’autre part, deux
types de contrats pour l’emploi ont été mis en exergue :
le contrat initiative emploi
(puisqu’un objectif de
200 contrats signés avant
février 2004 est poursuivi) et
le contrat de qualification
adulte.
ANPE de Montigny
Tél. : 01 39 44 12 50
ANPE de Trappes - Tél. : 01 30 13 83 33
© S. Joubert
économie
Lors de l’inauguration du siège
de Waters France, le 27 octobre.
IMPLANTATION
Un nouveau siège
social en ville nouvelle
L
e 27 octobre à Guyancourt, Waters France, fournisseur
pour les techniques de chromatographie et de spectrométrie, a inauguré ses nouveaux locaux, en présence du président du SAN Robert Cadalbert et du maire
François Deligné. Sur 5 500 m2 et trois niveaux, situés près
du rond-point des Sangliers, Waters développera des systèmes utilisés en chimie pour des applications de dosage ou
de purification.
Waters – Tél. : 0 820 885 885
INITIATIVE
PETIT DÉJEUNER
AGENDAS
Du nouveau pour
les créateurs
Prenez date !
www.san-sqy.fr/economie
Du 29 janvier au 6 février prochain aura lieu la 8e édition
de la semaine de l’emploi et
de la formation. Au programme, un forum des formations aux métiers, élargi
cette année au secteur tertiaire et non plus seulement
aux métiers manuels, une
matinée dédiée à l’entreprise,
un forum du recrutement et
bien d’autres animations.
Maison de l’entreprise
Service développement écono-
Tél. : 01 39 30 51 30
mique – Tél. : 01 39 44 82 50
Qu’est-ce que la loi sur l’initiative économique ? Quoi
de neuf pour les créateurs ?
Maître Mercadé-Choquet,
l’un des 50 partenaires de la
Maison de l’entreprise, répondra à ces questions lors d’un
petit-déjeuner, le 18 décembre,
dans les locaux de la Maison.
BUREAUX
Val Saint-Quentin :
première livraison
Commerces en fête L
e premier bâtiment du programme Val Saint-Quentin, qui en comportera à terme
seize répartis sur un parc de
10 ha, est livré mi-décembre.
Le site, implanté au nord de
Voisins-le-Bretonneux à l’intersection du CD 36 et du CD 91, et réalisé par la société
Codic, accueillera 44 000 m2 de bureaux paysagers d’entreprises du secteur tertiaire.
La Clef-de-Saint-Pierre à Élancourt.
A
fin de soutenir l’animation commerciale, le SAN a
mis en place des contrats d’objectifs avec les communes et les associations de commerçants, en leur
apportant une aide logistique, technique et financière. Ce
partenariat se traduira par des manifestations ponctuelles.
Les 12 et 13 décembre, un marché de Noël et une tombola
auront lieu au centre commercial de la Clef-de-Saint-Pierre
à Élancourt. Le 20 décembre, le centre commercial SudCanal à Montigny-le-Bretonneux effectuera la remise des
prix, ponctuée d’animations (jongleurs, échassiers, orgue de
Barbarie), du jeu-concours débuté le 26 novembre.
Service développement économique – Tél. : 01 39 44 82 50
Lire l’actualité Élancourt p. 11
SALON
Le SAN au SIMI
L
e SAN participera, les 9 et 10 décembre au palais des
Congrès à Paris, au Salon de l’immobilier d’entreprise
en Ile-de-France, le SIMI.
Service développement économique – Tél. : 01 39 44 82 50
© S. Joubert
© B. Rejou
Service développement économique – Tél. : 01 39 44 82 50
LE PETIT QUENTIN - n° 182 - DÉCEMBRE 2003
I25I
dossier
La commun
d’agglomér
Le 17 septembre dernier, les élus du Syndicat d’agglomération
nouvelle (SAN) se sont prononcés à l’unanimité pour une évolution
en communauté d’agglomération, à compter du 1er janvier 2004.
Que change cette décision pour les habitants, les entreprises,
le milieu associatif ? En quoi l’expérience acquise depuis 1973
permettra-t-elle de passer ce cap sans rupture ?
Quelles compétences seront dévolues aux communes
et à l’agglomération ? Autant de questions sur lesquelles
Le Petit Quentin apporte un éclairage didactique.
Retrouvez ce dossier du Petit Quentin sur TVFil 78 jusqu’en mars 2004 :
- Du 14 décembre au 4 janvier : vendredi, samedi et dimanche à 18 h et 22 h.
- Du 8 janvier au 5 février : mercredi et jeudi à 18 h et 22 h.
- Du 9 février au 9 mars : lundi et mardi à 18 h et 22 h.
I26I
LE PETIT QUENTIN - n° 182 - DÉCEMBRE 2003
dossier
auté
ation
28-29
Trente ans
d’expérience
Depuis 1973, date de la création de la
première institution intercommunale
à Saint-Quentin-en-Yvelines,
l’agglomération fait concrètement
l’apprentissage de l’intercommunalité.
À l’heure du changement de statut,
l’expérience est précieuse.
30-31
Une agglomération
équilibrée
et solidaire
Président du SAN élu à l’unanimité,
futur président de la communauté
d’agglomération, Robert Cadalbert
revient sur la transformation de
la ville nouvelle en agglomération.
Et indique comment Saint-Quentinen-Yvelines peut, à bien des égards,
être citée en exemple.
32-33
Depuis la création du SAN,
l’intercommunalité partage, ou non,
des compétences avec les communes.
Comment s’organise la gestion de
l’agglomération ? Explications avec
le sport et les transports.
LE PETIT QUENTIN - n° 182 - DÉCEMBRE 2003
© S. Joubert
Les compétences
I27I
dossier
Agglomération :
déjà 30 ans d’expérience
Le 1er janvier
prochain, le SAN
se transforme
en communauté
d’agglomération.
Un changement
en douceur pour
les habitants comme
pour les élus,
qui s’appuient
sur une expérience
de trente ans.
Les membres de l’Établissement public
d’aménagement (EPA) et le Syndicat
d’agglomération nouvelle ont longtemps
pensé l’aménagement du territoire en
commun. Aujourd’hui, le SAN a repris
les missions de l’EPA.
Le temps de l’expérimentation
▼
S
© S. Joubert
’il est un concept avec lequel SaintQuentin-en-Yvelines est familière, c’est
bien celui de l’intercommunalité. Pour
une bonne raison : la ville nouvelle vit avec
depuis plus de trente ans ! Dans de telles
REPÈRE
Qu’est-ce que
le coefficient d’intégration fiscale ?
Le coefficient d’intégration fiscale (CIF) correspond au rapport entre les charges liées à
l’intercommunalité et les charges du territoire (communes comprises). Si une communauté
d’agglomération intègre de nombreux services, les charges de l’intercommunalité sont
élevées et le CIF est important. À l’inverse, s’il s’agit d’une intercommunalité d’opportunité,
le CIF est plus bas. À Saint-Quentin-en-Yvelines, le CIF s’élève à 60 % alors que, dans
la moyenne des intercommunalités, il est de 40 %. Ce coefficient revêt une importance
particulière puisqu’il entre dans le calcul de la dotation globale de fonctionnement
(DGF), attribuée par l’État à l’intercommunalité. Plus l’agglomération joue le jeu
de l’intercommunalité, plus la dotation de l’État est importante.
LE PETIT QUENTIN - n° 182 - DÉCEMBRE 2003
L’intercommunalité en pratique ? Rien de
plus délicat que de définir ces termes. Imaginez une formule chimique à déterminer.
On mélange les éléments, on expérimente,
on constate le résultat et, si ça ne va pas,
on recommence, jusqu’à l’équilibre. C’est
imagé, mais la situation des villes nouvelles à leur création relevait de l’expérimentation, voire du pari !
Au début des années 70, lorsque l’État décide
de créer la ville nouvelle de Saint-Quentinen-Yvelines, il achète les terres agricoles, les
aménage progressivement, construit des
zones d’activités et des logements. Les élus,
qui représentent l’intercommunalité au sein
du Syndicat communautaire d’aménagement de l’agglomération nouvelle (SCAAN,
Le réseau de bus saint-quentinois
se compose de 20 lignes et de 124
autobus.
© S. Joubert
© C. Lauté
Le réseau des médiathèques
du SAN traduit l’investissement
de l’intercommunalité
dans le domaine culturel.
I28I
conditions, le passage en communauté
d’agglomération, décidé à l’unanimité par
les élus du SAN le 17 septembre dernier, a
presque des allures de formalité. En effet, c’est
à partir de l’exemple des villes nouvelles que
le statut de communauté d’agglomération
a été pensé. Son mode de fonctionnement
(des élus désignés par les conseils municipaux
des communes), son financement par la taxe
professionnelle unique et ses compétences ont
notamment été repris comme fondements
par la loi Chevènement de 1999. Pour autant,
à Saint-Quentin-en-Yvelines, le fonctionnement de l’intercommunalité ne s’est pas
construit en un seul jour…
dossier
À Saint-Quentin-enYvelines, la mise en
commun des richesses
permet une mutualisation
qui sert à
l’investissement, à la
gestion des grands
services communautaires
(réseaux d’éclairage,
d’assainissement, de
transport, etc.) et aux
communes elles-mêmes.
Ces dernières bénéficient
d’une redistribution
respectant une fois
encore la notion de
solidarité entre les
communes. Au-delà du
nombre d’habitants par
commune, des critères
sociaux sont intégrés
(nombre de logements
sociaux, revenu moyen
par habitant ou encore
nombre d’enfants
© S. Joubert
Un territoire
solidaire
partage des recettes et des dépenses devient
plus juste (les communes perçoivent les
impôts locaux ; la taxe professionnelle payée
par les entreprises devient l’unique ressource
du Syndicat d’agglomération).
Les bases sont posées. L’intercommunalité est en marche.
Une gestion optimisée
© S. Joubert
scolarisés). Enfin, sans
solidarité vécue à
l’échelle d’un territoire,
aucune commune ne
pourrait se doter d’un
réseau de médiathèques,
d’un maillage efficace de
transports en commun,
d’un Institut de promotion
de la santé (IPS), d’une
Maison de l’entreprise ou
encore d’un réseau
culturel pour tous. Dans
un pays – la France –
marqué par l’isolement
des communes, notre
expérience a de quoi faire
réfléchir…
En gestion directe (réseaux,
dynamisme économique,
animation du territoire)
ou indirecte (construction
et entretien des équipements
écoliers et sportifs ensuite laissés
à la gestion des communes),
les institutions intercommunales
interviennent depuis trente ans
dans des domaines nombreux
et variés.
ancêtre du SAN), se chargent quant à eux
de la construction des équipements. Intervient alors une question cruciale : qui doit
gérer le tout ? Les communes ou la structure
intercommunale ?
Le système de gestion préconisé au départ ne
s’avère pas efficace. Il est trop compliqué.
Entre les périmètres considérés en zone
d’aménagement nouvelle ou hors zone
d’aménagement, une même commune voit
les parties « nouvelles » de son territoire
gérées par l’intercommunalité, les autres restant à sa charge. Sur une même commune, les
habitants situés en « ville nouvelle » paient
plus d’impôts que d’autres… Ce système
aberrant, héritage de la loi Boscher de 1970,
rend impossible la notion d’intercommunalité. En 1984, la loi Rocard permet une évolution radicale : la totalité des territoires communaux intègre l’intercommunalité, et le
© S. Joubert
© S. Joubert
© S. Joubert
© S. Joubert
© C. Lauté
À partir de cette date, il est
plus facile de définir les rôles
de chacun. La décision est
prise, par exemple, de donner
la gestion des équipements sportifs aux communes, ainsi que l’entretien des écoles maternelles et primaires. Quelques années plus
tard, et avec l’accord des communes, le Syndicat d’agglomération nouvelle est autorisé à
gérer l’ensemble des médiathèques, bientôt
intégrées dans un réseau souvent cité en
exemple au niveau national. Les compétences évoluent ainsi au rythme
de la volonté des élus des
communes, réunis au sein du
SAN. Au fil des années, l’idée
sous-jacente qu’ « au plus près,
on gère mieux et qu’ensemble
on fait plus », leitmotiv de
l’actuel président du SAN
Robert Cadalbert, s’impose
ainsi. À l’image d’une matière vivante, l’intercommunalité ne cesse d’évoluer, de se
transformer, de s’adapter. Tous les six ans, les
communes décident, par un vote, des infrastructures, bâtiments et services gérés par elles
ou par l’intercommunalité : c’est le partage
des compétences (voir notre article p. 32-33).
Ce travail actif, qui a pour objectif une
« meilleure intercommunalité », continuera
avec la communauté d’agglomération, dans
■
le respect d’un projet solidaire.
Catherine Laffaille
Les ressources
de la communauté
La taxe professionnelle est quasiment
l’unique ressource du SAN de SaintQuentin-en-Yvelines. Dès le premier
janvier, elle deviendra celle de la
communauté d’agglomération, sans aucun
changement. Cette taxe a apporté en 2003,
150 millions d’euros à l’agglomération.
LE PETIT QUENTIN - n° 182 - DÉCEMBRE 2003
I29I
dossier
« Finaliser un projet
équilibré et solidaire »
© C. Lauté
Le 17 septembre
2003, les élus
réunis au comité
syndical du SAN
ont voté à
l’unanimité le
passage en
communauté
d’agglomération.
Le 1er janvier
prochain, SaintQuentin-enYvelines entrera
donc dans le droit
commun. Retour
sur cet événement
avec Robert
Cadalbert,
président du SAN
et futur président
de la communauté
d’agglomération.
Le Petit Quentin : Que signifie cette transformation du SAN ? Et concrètement, que va-telle changer ?
Robert Cadalbert : Ce changement est purement
juridique. Je le dis souvent : c’est un nonévénement historique. Le vote du 17 septembre marque en effet la vie et l’histoire de SaintQuentin-en-Yvelines, mais ça ne va rien modifier pour les habitants et les entreprises de
notre territoire. La communauté d’agglomération garde le même périmètre, les mêmes mis-
Qu’est-ce que la communauté d’agglomération ?
La communauté d’agglomération est une structure intercommunale – plusieurs
communes se réunissent pour gérer ensemble des services – organisée selon
la loi du 14 juillet 1999, dite loi Chevènement. Ce texte précise des compétences
obligatoires (développement économique ; aménagement de l’espace ; équilibre
social de l’habitat ; politique de la ville) et optionnelles (assainissement ;
culture ; création ou aménagement et entretien des voiries ; eau ; lutte contre
les nuisances sonores ; construction, aménagement, entretien et gestion
des équipements sportifs et culturels). Deux ou trois de ces compétences
optionnelles peuvent être choisies par les élus de l’intercommunalité.
Pour se constituer en communauté d’agglomération, une agglomération doit être
peuplée d’au moins 50 000 habitants, une commune devant en compter à elle
seule au minimum 15 000. Saint-Quentin-en-Yvelines remplissait déjà toutes
ces conditions, la ville nouvelle comptant 150 000 habitants et le SAN possédant
toutes les compétences obligatoires et optionnelles, voire plus.
I30I
LE PETIT QUENTIN - n° 182 - DÉCEMBRE 2003
sions et la même représentation. D’ailleurs, les
maires ne veulent pas « plus ni moins d’intercommunalité », mais « mieux d’intercommunalité ». C’est ce que nous faisons depuis de
nombreuses années et ce que nous continuerons à faire. Concrètement, la communauté
d’agglomération sera quasiment identique au
SAN en termes de fonctionnement et d’activités. La nouveauté correspond à la volonté d’associer au mieux l’ensemble des communes.
Dans ce sens, j’ai proposé que toutes participent pleinement au projet de Saint-Quentinen-Yvelines. J’espère qu’elles joueront le jeu.
P. Q. : Cela fait-il longtemps que vous préparez cette évolution de la ville nouvelle ?
R. C. : Depuis un peu plus de deux ans, l’État a
décidé le retour de Saint-Quentin-en-Yvelines
dans le droit commun. Le 31 décembre 2002,
la fin de l’opération d’intérêt national (OIN)
est intervenue avec la reprise des missions de
l’Établissement public d’aménagement (EPA)
par le SAN. Cette étape était déjà très importante. Aujourd’hui, nous sommes dans la dernière phase de cette entrée dans le droit commun avec la transformation juridique du SAN
en communauté d’agglomération.
dossier
P. Q. : Cela signifie-t-il que ce territoire redevient comme les autres ?
R. C. : Nous ne serons jamais vraiment comme les autres. En terme d’intercommunalité,
nous avons trente ans d’avance. Notre territoire a toujours montré l’exemple et tout le
monde s’accorde pour dire que Saint-Quentin-en-Yvelines est une réussite. Le modèle de
notre intercommunalité a d’ailleurs servi de
référence pour la loi Chevènement, en 1999.
Notre exemple se généralise donc aujourd’hui
dans toute la France. En décidant de prendre
le statut de communauté d’agglomération, je
sais que nous continuerons à montrer l’exemple d’une bonne intercommunalité.
P. Q. : Quels sont vos projets ?
R. C. : Notre intercommunalité est une intercommunalité de projet. Et cela est fondamental. Tout le monde doit travailler dans
l’intérêt général de l’agglomération : nous
nous y attachons avec les maires, les élus et
le Codesqy, qui regroupe les représentants
saint-quentinois de la société civile. En
2004, nous allons ensemble bâtir et finaliser
un projet de territoire qui sera basé sur le développement équilibré et solidaire. Je pense
qu’à Saint-Quentin-en-Yvelines notre force
a été de toujours faire rimer compétitivité
et solidarité. Nous continuerons, car ces
deux mots ne s’opposent pas et je crois
même qu’en ce moment, en France, certains
■
devraient s’en inspirer un peu plus.
À l’unanimité !
Durant toutes les étapes du passage du SAN en communauté
d’agglomération, les élus de Saint-Quentin-en-Yvelines se
sont montrés particulièrement unis derrière le président du
SAN. Que ce soit pour le vote mettant fin à l’opération
d’intérêt national (OIN), la fermeture de l’Établissement public
d’aménagement ou le passage en communauté
d’agglomération, ils ont tous voté pour, à l’unanimité.
© C. Lauté
© S. Joubert
© S. Joubert
La ville nouvelle a toujours su allier compétitivité économique
et solidarité territoriale. Ici, le Parc Ariane 4 à Guyancourt.
Le Codesqy associé au projet
Créé au début de l’année 2002 à l’initiative du SAN, le Conseil de développement
de Saint-Quentin-en-Yvelines (Codesqy) a pour vocation d’accompagner le projet
d’agglomération conduit par les élus. Présidé par Philippe Marguerit, il se compose
de cinquante représentants de la société civile répartis en trois collèges :
économique et social, vie associative, et personnes qualifiées. Siégeant durant
trois ans, désignés par le président du SAN et les maires des sept communes,
les membres du Codesqy ont émis un premier avis officiel dès le mois
de novembre 2002 sur le Contrat de développement ratifié dans le cadre
de la fin de l’opération d’intérêt national (OIN). En 2003, sa mission a consisté
à approfondir sa réflexion sur l’intercommunalité solidaire en ville nouvelle.
Il a notamment organisé, les 21 et 22 novembre derniers, ses premières rencontres
au Syndicat d’agglomération nouvelle.
Voir notre actualité p. 10
Propos recueillis par Catherine Laffaille
LE PETIT QUENTIN - n° 182 - DÉCEMBRE 2003
I31I
dossier
Le sens du partage
1er juin 2003 :
le premier
Défi nature.
© C. Lauté
Avec la fin de l’opération
d’intérêt national (OIN)
le 31 décembre 2002,
Saint-Quentin-en-Yvelines
est passé d’un projet voulu
et imposé par l’État à un
projet assumé pleinement
par les élus locaux
et partagé avec les
communes, les habitants
et les entreprises.
En 2004, la nouvelle
communauté
d’agglomération
continuera à développer
son projet.
La signature de la fin
de l’OIN, le 30 avril 2002.
Pendant une année,
les élus se prononceront,
compétence par
compétence, sur ce qui
sera de la responsabilité
des communes ou
de l’intercommunalité.
Ils décideront également
s’il est opportun
pour la communauté
d’agglomération
d’acquérir d’autres
compétences, comme
celle par exemple
des ordures ménagères.
Une étude évaluera si
la collecte et le traitement
des déchets sont moins
coûteux et mieux faits
une fois gérés par
l’intercommunalité.
I32I
© C. Lauté
2004, année
de réflexion
D
éveloppement économique, politique
de la ville, assainissement, culture,
sport, transports… À l’image du SAN,
la communauté d’agglomération créée à SaintQuentin-en-Yvelines à partir du 1er janvier 2004
assumera de nombreuses compétences. En la
matière, deux options peuvent être retenues :
soit le secteur est pris en charge de manière
« partagée », c’est-à-dire avec le concours des
deux parties, soit il l’est par l’intercommunalité.
Une complémentarité efficace
À Saint-Quentin-en-Yvelines, les compétences sont partagées dans le secteur sportif,
et les rôles sont clairs. « Depuis trente ans
et dans chacune des sept communes, le SAN a
construit des équipements nombreux et de qualité, explique Sandrine Sablonnières, élue du
Syndicat en charge des sports. En revanche,
c’est la commune qui gère le fonctionnement
de ces équipements. Qui mieux que la ville
peut fixer des créneaux horaires en fonction
des besoins des scolaires, des associations, du
public ? »
L’aide aux associations sportives locales est
un autre domaine où la commune, par sa proximité, est plus compétente que l’intercommunalité. « En revanche, l’intercommunalité
intervient pour aider les clubs dont les performances réclament des moyens supplémentaires.
C’est grâce à cette aide que certains clubs peuvent
LE PETIT QUENTIN - n° 182 - DÉCEMBRE 2003
évoluer au niveau national, à l’image du club
de basket de Trappes ou de l’Entente athlétique
de Saint-Quentin-en-Yvelines », ajoute l’élue.
Enfin, le SAN prend en charge les manifestations sportives organisées par les clubs lorsqu’elles ont un caractère intercommunal.
« L’intercommunalité permet alors de fédérer les
clubs des différentes communes pour l’organisation d’un événement. C’est
ainsi que sont nés le Challenge des courses de SaintQuentin-en-Yvelines ou
encore le Défi nature. Enfin,
certains événements d’envergure nationale ont besoin
de l’apport financier du
SAN, tels le Paris-BrestParis, ou les championnats
de France de cross, organisés par l’EASQY, qui auront
lieu en février 2004 à la
▲ Sandrine Sablonnières,
base de loisirs », précise
élue du Syndicat
Sandrine Sablonnières.
en charge des sports.
Des moyens décuplés
Si certaines compétences sont partagées,
d’autres, par nature intercommunales, ne le
sont pas. C’est le cas des transports, qui sont
gérés exclusivement par le SAN et qui le
seront demain par la communauté d’agglomération. « Le SAN a la responsabilité des aménagements de lignes de transport en commun
et des horaires. Tout ce qui concerne les créations
de lignes et les tarifs dépendent du Syndicat
des transports d’Ile-de-France (STIF), présidé par
le préfet de Région », explique en préalable
Alain Le Vot, vice-président du SAN chargé
des transports. C’est une évidence : les
transports ne se limitent pas aux frontières
d’une commune. Les lignes sont transversales sur l’ensemble de Saint-Quentin-en-Yvelines et même au-delà. Cette compétence a
© C. Lauté
La question du partage des compétences entre les communes et l’intercommunalité
est au cœur du projet de l’agglomération. Comment la solidarité intercommunale
s’exprime-t-elle ? En quoi les communes doivent-elles conserver un rôle
prépondérant ? Illustration avec le secteur des sports et celui des transports.
dossier
donc été naturellement assumée par le SAN, qui a passé
une convention avec la société
SQYBUS pour l’organisation
du service.
à une demande des habitants, des établissements
scolaires ou des entreprises que des modifications
sont apportées, précise Alain Le Vot. L’intercommunalité détient les moyens financiers
permettant le développement du service et la
commune assure en fait la gestion de proximité.
Tout le monde y gagne et bien sûr en premier
lieu les habitants. »
Enfin, aucune commune, seule, n’aurait pu
créer un transport spécifique pour les personnes à mobilité réduite. Le TPMR (transport des
personnes à mobilité réduite) est un service
à la carte qui existe depuis plus de vingt ans,
et sans lequel les personnes handicapées, les
seniors ou les habitants momentanément immobilisés –
par une jambe cassée
par exemple – ne
pourraient se déplacer. Ce type de service coûte cher, et il
existe à Saint-Quentin-en-Yvelines grâce
à un choix politique
fort. « Partager les
moyens dans un
esprit de solidarité,
voilà l’essence même
de l’intercommunalité », conclut Alain
■
Le Vot.
© C. Lauté
« Les transports représentent un
service souvent déficitaire. L’augmentation des fréquences des bus
se traduit en général par une augmentation du déficit. Seule une
intercommunalité comme SaintQuentin-en-Yvelines peut gérer
ce déficit et permettre à tous
les Saint-Quentinois d’avoir une
offre de transport de qualité,
à travers tout le territoire, et créer
des arrêts de bus même là où il y
a peu d’habitants », poursuit le
vice-président, pour qui le bilan est clair.
« Nous avons aujourd’hui un réseau dense qui a
une vitesse d’exploitation intéressante. Sans l’intercommunalité, cela ne serait pas possible. »
Saint-Quentin-en-Yvelines possède également un Transport en commun en site propre (TCSP) et un réseau de pistes cyclables
dont les réalisations ne pouvaient se concevoir qu’à l’échelle de l’intercommunalité.
Ce n’est pas pour autant que les communes
ne sont pas consultées, bien au contraire.
« Pour la création d’un arrêt de bus ou le renforcement des fréquences, c’est la commune qui
prend la décision. C’est d’ailleurs souvent suite
© C. Lauté
Tout le monde y gagne
Le Paris-Brest-Paris.
▲ Financé
par
l’intercommunalité
depuis vingt ans,
le transport des personnes
à mobilité réduite
s’adresse
à des personnes
présentant
un handicap
physique, mental
ou visuel,
temporaire
ou permanent.
LE CHIFFRE DU DOSSIER
28 millions
C’est le montant annuel
d’euros redistribués
par le SAN aux sept
communes de SaintQuentin-en-Yvelines.
Les investissements
réalisés par le SAN
pour le compte
des communes s’élèvent
par ailleurs à 50 millions
d’euros par an.
Catherine Laffaille
LE PETIT QUENTIN - n° 182 - DÉCEMBRE 2003
I33I
loisirs
© C. Lauté
Ne perdez
plus le nord
Depuis quelques semaines, l’équipe de la base de loisirs
de Saint-Quentin-en-Yvelines propose plusieurs parcours
d’orientation. Une initiative qui répond à une demande
croissante des Saint-Quentinois.
U
n centre équestre, un club de voile,
une réserve naturelle, une ferme
pédagogique… Les activités proposées à la base de loisirs de Saint-Quentin-enYvelines sont nombreuses. Pourtant, comme
l’explique la directrice du lieu Fabienne
Guirriec, « la demande des groupes, scolaires ou
centres de loisirs, est croissante et nos équipements saturés. De nouvelles activités sport-nature
complémentaires se révélaient donc nécessaires.
Nous avons choisi l’orientation, car la demande
était forte ».
C’est ainsi que trois parcours, financés par le
conseil régional, ont été mis en place depuis
la mi-août, grâce au soutien logistique des
clubs locaux de course d’orientation, Montigny sports d’orientation et Guyancourt
orientation 78. Pour l’instant, les trois parcours proposés (initiation, moyen, long, de
trois quarts d’heure à 2 h 30) s’adressent aux
individuels, ravis de ces nouveautés qui leur
permettent de découvrir des endroits inattendus du site saint-quentinois.
Des challenges nature
« Dans un deuxième temps, nous mettrons à
disposition des groupes une mallette pédagogique pour un apprentissage progressif, pédagogique et ludique, de l’orientation, annonce
Xavier Quintin, directeur adjoint chargé
du développement des activités. Enfin, nous
lancerons des parcours d’orientation thématiques, en rapport avec les autres activités
de la base. » L’ensemble de ces parcours
devrait être opérationnel pour le printemps
2004 et intéresser également les entreprises,
de plus en plus demandeuses de challenges
■
nature.
Arnaud Thomelin
Parcours d’orientation de la base de loisirs
de Saint-Quentin-en-Yvelines
2,50 € pour individuels et familles
(location d’une carte et d’une boussole à l’accueil)
À partir de 12 ans – 01 30 16 44 40
Montigny sports d’orientation
01 30 44 01 62 (Michel Franquet)
▲ Une
I34I
nouvelle activité à la base de loisirs :
les parcours d’orientation.
LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003
Guyancourt orientation 78
01 30 44 13 55 (Christophe Rauturier)
D’arbre
en arbre
On en trouve de plus en plus dans
l’Hexagone… et bientôt à SaintQuentin-en-Yvelines. Un parcours
d’arbre en arbre, comportant 62
plates-formes, des ponts suspendus, des toiles d’araignée ou
encore des tyroliennes, devrait
voir le jour au printemps prochain
à la base de loisirs. Dans le bois
derrière le centre nautique, les
habitants de la ville nouvelle
pourront, moyennant environ
15 € pour un droit d’accès d’une
heure à une demi-journée, prendre de la hauteur (de 5 à 10 m)
pour jouir de la vue sur l’étang et
sur les environs. Accessible à tous,
ce parcours, à l’image d’une station de ski, comportera plusieurs
pistes de différents niveaux et
pourra à l’avenir s’agrandir. « C’est
une activité originale, respectueuse de l’environnement, où tout
un chacun peut retrouver les joies
de l’enfance et des cabanes dans
les arbres », commente, ravie,
Fabienne Guirriec, la directrice de
■
la base de loisirs.
© C. Lauté
BASE DE LOISIRS
agenda
loisirs
Les Noëls d’ailleurs
C’est aux traditions de Noël que l’office d’information consacre sa
dernière exposition de l’année. Un événement qui permet aux visiteurs d’évoluer tour à tour dans un environnement froid et chaud,
■
notamment dans les pays où Noël est célébré l’été.
© J.D. Bonnaud
Office d’information
3, place Schuman, quartier Saint-Quentin à Montigny
Ouverture du mardi au samedi, de 12 h à 19 h
0820 078 078 (0,15 €/min)
17 DÉCEMBRE
MAGIQUE
11 JANVIER
SORTIE NATURE
Un Père Noël
dans la ville !
Le peuple migrateur
Toute la journée, le Père Noël
donne rendez-vous aux enfants
et à leurs parents au cœur des
quartiers vicinois. Un événement qui devrait ravir les bambins et leur permettre d’embrasser le grand barbu, voire de se
faire prendre en photo avec ce
■
personnage enchanteur.
Dans les quartiers
(et en mairie à partir de 17 h)
Durant la
période critique qu’est
l’hiver, la
réserve naturelle de la base de
loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines offre un refuge pour de
nombreux oiseaux hivernants,
notamment différentes espèces
de canards. L’occasion de venir
découvrir d’importantes troupes
de sarcelles, souchets ou autres
■
fuligules.
© S. Joubert
2 DÉCEMBRE AU 3 JANVIER
OFFICE D’INFORMATION
à Voisins
14 DÉCEMBRE
CONTES
Voyages d’hiver
Dans le cadre du festival RaConte-moi
une histoire mis en œuvre par le réseau
des médiathèques de Saint-Quentin-enYvelines, l’association la Croix-du-Bois
organise un goûter contes intitulé « Voyages d’hiver », qui emmènera petits et
■
grands dans un univers imaginaire.
Toute la journée
Atelier de la réserve naturelle de
gratuit
la base de loisirs, situé à Trappes
01 30 48 59 39
De 9 h à 12 h – adultes 7 €,
(service événementiel)
enfants 5 € – 01 30 16 44 40
10 JANVIER
MUSÉE DE LA VILLE
Le plastique,
c’est fantastique
La Croix-du-Bois – Ville verte à Voisins
De 15 h 30 à 17 h – adultes 7,50 €, enfants de 3 à 10 ans 5,50 €
© C. Lauté
14 DÉCEMBRE
MARCHÉ DE NOËL
© Musée de la Ville
01 30 57 48 96
La course aux cadeaux
© C. Lauté
S’il vous manque encore
quelques cadeaux à l’approche des fêtes de Noël,
la maison des jeunes et de
la culture de Magny-lesHameaux vous enlève une
belle épine du pied en
organisant le dernier marché de Noël saint-quentinois. Produits régionaux,
objets artisanaux… Le
choix sera grand pour trouver un présent original ou pour dénicher
quelques merveilles gustatives. Peut-être aurez-vous la chance, qui
■
sait, de croiser le Père Noël en personne.
Le Musée de la ville vous présente chaque mois à partir de janvier Le défilé
des collections, une sélection d’objets choisis parmi ses collections. Au
cours de rencontres conviviales, venez satisfaire votre curiosité durant une
heure. Pour cette première conférence, l’équipe du Musée vous emmène
dans le monde et l’histoire du plastique et de ses dérivés. Ou comment un
matériau nouveau a envahi notre vie quotidienne et permis toutes les
■
audaces de formes et de couleurs.
• Chouette, la ville a rétréci, les 10, 13 et 31 décembre ;
2,3 et 4 janvier à 16 h – 3 € (2 € tarif réduit)
• Destination expo, les 24, 26 et 27 décembre, 14 janvier à 16 h – 3 €
(2 € tarif réduit)
• S’il te plaît, dessine-moi un pouf, les 17 et 20 décembre,
7 et 10 janvier à 16 h – 3 € (2 € tarif réduit)
• Visite du musée guidée et gratuite, les 3 et 4 janvier à 15 h
Musée de la ville, quai François-Truffaut à Montigny-le-Bretonneux
MJC de la Mérantaise à Magny
16 h – 3 € (2 € tarif réduit)
De 10 h à 18 h – entrée gratuite
01 34 52 28 80 ou www.san-sqy.fr/museedelaville
LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003
I35I
en bref
sports
FORMULE 1
Saint-Quentin Grand Prix :
l’aventure continue
L
Objectif
exposition
Saint-Quentin Grand Prix, qui
compte de nombreux photographes amateurs, aimerait
accueillir de nouveaux talents
dans l’art de photographier les
sports mécaniques et, pourquoi pas, monter une exposition de photographies spécialisées et de miniatures. À bon
entendeur…
orsque Prost Grand Prix, l’écurie de
Formule 1 montée par l’ancien champion du monde français Alain Prost,
s’est implantée en ville nouvelle en 1997, le
Syndicat d’agglomération nouvelle (SAN) a
rassemblé avec succès les Saint-Quentinois fervents de sports mécaniques. Quatre ans après,
ces passionnés se fédéraient dans une association, avec la volonté de participer activement
au partenariat entre Prost GP et la ville nouvelle. Saint-Quentin Grand Prix (SGP) était
née. Et quand, en 2002, l’écurie a stoppé ses
activités, les adhérents de la première heure,
ont décidé de prolonger l’aventure.
Désormais forte de trente-cinq membres
(dont quatre femmes), Saint-Quentin Grand
Prix montre un dynamisme certain. Réunis
chaque jeudi soir à l’office d’information, ces
fous d’automobile discutent de l’actualité de
leur passion, le tout sur fond de défis et d’activités diverses. Notons, parmi ces dernières,
l’organisation de retransmissions de grands
prix (avec concours et pronostics !), la mise
en place d’un challenge de karting interne
ainsi que plusieurs sorties, notamment
au Mans (détails sur notre site Internet,
www.saint-quentin-en-yvelines.fr). En externe,
les équipes de SGP participent à au moins six
courses de karting endurance durant l’année,
avec pour objectif d’intégrer de jeunes pilotes
■
et obtenir des résultats.
Arnaud Thomelin
Saint-Quentin Grand Prix
0 820 078 078 (office d’information)
Ou [email protected]
AUTOMOBILE
Constantin Raileanu, à fond la caisse
I36I
LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003
250 km/h. « La saison nous coûte de l’argent, environ 70 000 euros, explique Philippe. En fait, l’ambition est de prendre un jeune et de l’aider à monter
le plus haut possible(2). » Constantin, l’admirateur
d’Ayrton Senna et de Juan Pablo Montoya, rêve
en effet d’aller très haut. Pour son mécène,
« Constantin a de réelles capacités », comme le
prouvent ses deux podiums en championnat
Promotion (voitures vieilles de plus de deux ans)
en 2003. L’objectif de Constantin et de Philippe
consiste à intégrer cette année le championnat
supérieur de F3. Ne manque qu’une partie des
■
fonds nécessaires, estimés à 500 000 €.
Arnaud Thomelin
(1) Palmarès et détails Formule Ford sur www.raileanu.com.
(2) Plus de détails sur www.saint-quentin-en-yvelines.fr
(rubrique sports).
© C. Lauté
J
’étais venu assister à une course au Mans,
quand j’ai vu un drapeau roumain sur une des
voitures. Amoureux de ce pays depuis longtemps, je suis allé discuter avec Constantin et j’ai
décidé de l’aider », se souvient Philippe Cros,
responsable de l’écurie 78 Sport Auto, établie à
Trappes (après l’avoir été longtemps à Élancourt). Ancien pilote de rallye de niveau international, Philippe Cros résume son association
avec Constantin Raileanu à « un bel exemple de
l’amitié franco-roumaine ». Car ce Roumain de
19 ans, qui a commencé le pilotage au volant
d’un kart à 8 ans, possède déjà un palmarès éloquent(1). Trois fois champion de Roumanie et
une fois champion d’Ukraine en karting, il est
arrivé en France en 2002, intégrant dans un
premier temps l’école de pilotage fédérale
du Mans, avant d’entrer dans la vie de Philippe
Cros. Entrer au sens propre, puisque le jeune
pilote vit aujourd’hui à Trappes chez son ami…
et mécène. Constatant le talent indéniable de
Constantin, il n’a en effet pas hésité à revendre
ses voitures de rallye afin d’investir dans une Formule Ford, monoplace pouvant monter jusqu’à
© D.R.
«
sports
TRIATHLON
Le CTTE se maintient en N2
Les vétérans
du TCSQY se
distinguent
Photos C. Lauté
TENNIS DE TABLE
toutes les catégories de jeunes des niveaux
départemental et régional. Une manifestation de très bon niveau, qui a regroupé près
de 300 pongistes et où les deux clubs phares
saint-quentinois, le TTG et le CTTE, se sont
■
illustrés.
CTTE
06 11 26 56 18 (Franck Saulnier)
Ou http://www.cttelancourt.com
TTG
01 30 57 50 19 (Michel Doyen)
Ou http://www.ttg78.com
Portrait de Caroline Legoût, joueuse du CTTE
et épouse de Christophe Legoût, n° 1 français en
individuel, sur www.saint-quentin-en-yvelines.fr
(rubrique culture / loisirs)
© C. Lauté
Bien que diminués par des blessures, les pongistes élancourtois ont réalisé un beau parcours lors de la première phase du championnat de France de Nationale 2 de tennis de
table. Avec quatre victoires pour seulement
une défaite, les hommes de Franck Saulnier
ont assuré leur maintien dans cette division.
En attendant la probable victoire face à Lyon
qui leur permettrait d’accéder à la N1. De leur
côté, les Élancourtoises comptent deux victoires, un nul et deux défaites qui les placent
en 4e position de leur poule et assurent également leur maintien en N2.
Autre club dynamique de la ville nouvelle,
le Tennis de table guyancourtois (TTG)
accueillait les 25 et 26 octobre au gymnase
des Droits-de-l’Homme, à Guyancourt, le
premier tour du critérium fédéral, qui réunit
À l’occasion du challenge
national vétérans de triathlon qui se déroulait le 5 octobre aux Sables-d’Olonne
en Vendée, l’équipe vétérans du Triathlon club de
Saint-Quentin-en-Yvelines,
composée de Gérard
Brachet, Paul Charles et
Gilles Kaczmareck, a pris
■
une belle 4e place.
TCSQY
01 30 57 56 84
BASKET-BALL
Très bien partis en championnat de Nationale 2,
les basketteurs trappistes ont surmonté sans
aucune difficulté l’obstacle que constituait
Oissel au 4e tour de la coupe de France, le
31 octobre. Les joueurs de Fabrice Calmon, qui
partaient avec quinze points de handicap, n’ont
pas fait dans la demi-mesure en l’emportant 96
à 75. Le 22 novembre, au 5e tour, ils ont gagné
à domicile face à Boulogne-sur-Mer (N3) de
■
2 points (89-87) à 2 secondes de la fin…
ESCT
01 30 62 85 26 (Anne-Marie Broustal)
Ou http://tri.tcsqy.free.fr
Bis repetita
pour Montigny
© C. Lauté
L’ESCT facile en coupe
de France
BADMINTON
Déjà auteurs d’un beau parcours la saison
dernière en coupe de France, durant lequel
elles avaient éliminé plusieurs équipes de
divisions supérieures et de niveau national,
les joueuses de l’ASMB basket-ball, qui évoluent en Promotion d’excellence, où elles se
trouvent pour le moment en tête, récidivent
cette année. Le 2 novembre, lors du 4e tour,
les protégées du président Bruno Ropital ont
dominé l’équipe de Nationale 3 d’Alfortville.
Et de quelle manière ! Le score final, 81 à 43,
se passe de commentaire. Pour le 5e tour, le
22 novembre, les Saint-Quentinoises ont
gagné par forfait contre Ouistreham (N2). ■
ASMB basket-ball
01 30 43 29 99 (Ghislaine Ropital)
Portrait de Françoise Bertal, entraîneur
à l’ASMB et ancienne internationale française,
sur www.saint-quentin-en-yvelines.fr
(rubrique culture / loisirs)
Dur, dur
pour l’ASMB
L’équipe de badminton de
Montigny-le-Bretonneux,
toujours emmenée par
Mathieu Parisot, a entamé
sa saison de Nationale 3,
les 18 et 19 octobre à Boulogne-sur-Mer. L’objectif
fixé est le maintien, mais la
tâche s’annonce difficile,
comme l’a démontrée une
première journée où les
Saint-Quentinois se sont
inclinés lors de leurs deux
rencontres, face à Roubaix
■
et à Lille.
ASMB badminton
01 30 57 91 56
(Jean-Marc Rousseau)
LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003
I37I
agenda
sports
14 DÉCEMBRE
CHALLENGE 2004
3e gala international
Le cross de SaintQuentin ouvre le bal
© S. Joubert
13 DÉCEMBRE
DANSE SPORTIVE
Centre sportif Pierre-de-Coubertin à Montigny
21 h – reste des places à 15 € - 01 30 44 23 36
ASMB / SaintQuentin (02)
© C. Lauté
14 DÉCEMBRE
FOOTBALL FÉMININ
Deux victoires, deux défaites, deux nuls. Le bilan des footballeuses
ignymontaines, cinquièmes sur dix après six journées, laisse sceptique. Que valent vraiment les joueuses de « Jeff » Réjant, qui évoluent
depuis cette année en Division 2 ? Après un début de saison prometteur où la préparation physique a porté ses fruits, le rythme des SaintQuentinoises s’est ralenti. « Je manque de joueuses capables d’apporter
de la percussion offensive », déplore l’entraîneur de l’ASMB, qui espère
trouver la solution lors de la venue de Saint-Quentin (02), qui talonne
■
ses joueuses au classement.
Le Challenge 2003 des courses
pédestres de Saint-Quentin-enYvelines s’est achevé le 12 octobre dernier avec le Relais des
Hameaux. Les membres de
l’Entente athlétique de SaintQuentin-en-Yvelines (EASQY)
s’y sont comme à leur habitude
illustrés. Qu’en sera-t-il en
2004 ? Les coureurs apporteront les premiers éléments de réponse le 14 décembre à l’occasion du
premier rendez-vous du Challenge 2004. Le 6e cross de Saint-Quentinen-Yvelines, couru sur le boueux « parcours du canard », aura lieu en
effet à la base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines. L’événement,
surnommé « la gadouilleuse » et organisé par l’EASQY en partenariat
avec le SAN, la base de loisirs et les communes de la ville nouvelle,
compte une dizaine de courses, des poussins aux vétérans.
Ce « parcours du canard » est extrêmement sélectif. Pour preuve, il a
été retenu par la Fédération française d’athlétisme pour accueillir le 27
janvier 2004 les championnats de France de cross. Dans le camp saintquentinois, les regards et les espoirs se porteront sur le coureur lusitanien de l’EASQY, Élias Couto, qui s’est préparé spécialement pour ce
■
rendez-vous, sur un tracé qu’il connaît par cœur.
© J.D. Bonnaud
Le grand prix international de danse sportive est de retour à Montigny. Pour cette
3e édition, organisée par Carnet de bal, la
ville de Montigny et l’école de danse ABC,
un tournoi de danses standard (valse
lente, valse viennoise, tango, slow, foxtrot, quick-step) opposera les meilleurs
Français. Puis s’ensuivra un tournoi international de danses latines (samba, chacha-cha, rumba, paso doble, jive) avec les
meilleurs couples européens et hexagonaux. Des pauses de 20 minutes entre les
compétitions permettront au public de
profiter de la piste, ouverte après la com■
pétition jusqu’à 2 heures du matin.
Base de loisirs, située à Trappes
14 décembre – à partir de 10 h 45 - Inscriptions avant le 8 décembre
à EASQY - 48 rue Jacques-Ange Gabriel à 78280 Guyancourt - Gratuit de
poussins à juniors, 3 €, 4 € non-licenciés - 01 34 52 23 57 ou 06 74 85 72
81 (EASQY) - www.san-sqy.fr/challenge et http://easqy.athle.org
Bilan du challenge 2003 sur www.saint-quentin-en-yvelines.fr
(rubrique culture / loisirs)
14 DÉCEMBRE
RUGBY
Stade de La Couldre à Montigny
15 h – entrée gratuite – 01 73 36 02 54 (Françoise Sampaio)
RUC / Villiers-sur-Marne
RUGBY
RCME / Romilly
Les débuts du Rubgy club Maurepas-Élancourt en Promotion
d’honneur sont difficiles. Les
matchs se suivent et se ressemblent pour les rugbymen élancourtois, qui accumulent les
I38I
lourdes défaites. Mais un léger
mieux est apparu depuis quelques
rencontres et, au RCME, l’espoir
subsiste d’obtenir le maintien. ■
© B. Rejou
14 DÉCEMBRE
Pour l’entente Saint-Cyr-Guyancourt-Voisins-le-Bretonneux, le bilan est mitigé au premier quart du championnat de Promotion d’honneur. Les joueurs de Patrick
Fourcault, après une entame de saison chaotique, ont
redressé la tête et la barre en battant Chevreuse,
champion de France en titre et invaincu à domicile
depuis deux ans, le dimanche 23 novembre dernier. ■
Stade du Bout-des-Clos à Maurepas
Stade Maurice-Leluc à Saint-Cyr
15 h – entrée gratuite
15 h – entrée gratuite
06 61 20 70 39 (Gilles Pena)
01 30 43 57 26 (secrétariat) ou http://perso.wanadoo.fr/rugby78/ruc.htm
LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003
sports
13 ET 20 DÉCEMBRE
BOXE
27 DÉCEMBRE
CHALLENGE MARRANE
Le Tournoi de France
à Saint-Quentin
Égypte-Roumanie
Tournoi de France au complexe Europe à Élancourt
le 20 décembre – 20h30 – 8 € - 01 39 48 05 35 (Roland Arnaud)
Finale du challenge du 1er round au complexe Europe à Élancourt
le 13 décembre – 20h30 – Renseignements et tarifs – Tél. : 01 49 42 23 72
ou www.ffboxe.asso.fr (Fédération française de boxe)
20 DÉCEMBRE ET 17 JANVIER
BASKET-BALL
ESCT / Vanves
ESCT / Ardres
© C. Lauté
Sans afficher des prestations exceptionnelles,
les basketteurs saint-quentinois jouent pour le
moment les tout premiers rôles en Nationale 2.
Deuxièmes de leur poule, les Trappistes possèdent une marge de progression telle que les
espoirs sont grands pour la suite et la fin de
la saison. D’autant que le coup de gueule de
l’entraîneur Fabrice Calmon lors de la venue
de Hainaut, le 18 octobre, a eu l’effet escompté.
Les joueurs, Cyril Mainnemarre en tête, ont réagi
en écrasant Neuville-les-Dieppe, une des grosses cylindrées de la poule, et
en se défaisant aisément des Picards d’Oissel (95-76), au 4e tour de la coupe
de France. Dans le derby francilien qui les opposera à Vanves et lors de la
réception d’Ardres, les basketteurs saint-quentinois devront se montrer
■
tout aussi concentrés pour préserver leurs rêves de montée.
Gymnase Paul-Mahier à Trappes
20 h – 4 € (2 € pour les – de 16 ans)
06 13 03 34 78 (Anne-Marie Broustal)
© C. Lauté
gagnez 20 places pour le Challenge Maranne en jouant du 3 au
17 décembre sur www.saint-quentin-en-yvelines.fr
Gymnase Pierre-de-Coubertin à Montigny-le-Bretonneux
20 h 30 – 8 € et 4 €
01 30 57 32 22 (Patrick Chehab, ASMB handball)
Ou 01 30 64 00 77 (Roddy Bissessur, TSV 88)
17 JANVIER
HANDBALL FÉMININ
ASMB / Reims
Perfectionniste, Bruno Moyon,
l’entraîneur des handballeuses
saint-quentinoises, ne se dit pas
satisfait du jeu de ses protégées.
Pourtant, les Ignymontaines
comptabilisent cinq victoires en
autant de rencontres et occupent
la première place de leur poule
de Nationale 3… un point devant
Reims. La réception des Champenoises constitue donc le premier
gros test pour l’ASMB et l’occasion de creuser l’écart (déjà !)
sur leurs adversaires directes. ■
Bruno Moyon.
© C. Lauté
© C. Lauté
Après son gala amateur du mois d’octobre
dernier, le Boxing club
de Saint-Quentin-enYvelines est l’hôte de
deux combats professionnels. Le 20 décembre, à Élancourt,
Amar Amari et Khalid
Ladhili, deux super welters du clan Farrugia, participeront aux 8es de finale
du Tournoi de France, compétition réservée aux professionnels débutants.
Premier stade avant la coupe de France puis le championnat de France,
cette échéance représente un tremplin. Huit combats amateurs complètent le programme. En outre, le 13 décembre, le complexe Europe voit se
dérouler la finale du challenge du 1er round, pour les combattants ne comp■
tant pour l’heure aucune confrontation.
Partenaires depuis sept
ans du Challenge Marrane,
l’ASMB handball (Montigny) et le Team sport vicinois (TSV 88) sont cette
année une nouvelle fois les
organisateurs d’une rencontre parmi les plus
importantes manifestat ions internat ionales
organisées en France. Le
27 décembre, l’affiche
saint-quentinoise du Marrane 2003 verra s’affronter
l’Égypte, demi-finaliste du
championnat du monde
2001, et la Roumanie,
valeur sûre du handball
européen. Les autres rencontres du Challenge, du 26 au 30 décembre,
mettront aux prises le CSKA Moscou, qualifié pour la coupe d’Europe des
clubs champions 2003, la Macédoine, la Bosnie, l’Algérie, finaliste
du championnat d’Afrique 2003, la Hongrie, 6e des championnats du
monde 2003, et l’US Ivry Handball, club organisateur de l’événement
■
depuis 1975 et demi-finaliste de la Challenge Cup en 2002.
Gymnase Pierre-de-Coubertin
à Montigny
20 h 45 – entrée gratuite
01 30 43 63 30 (Yann Brillouet)
LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003
I39I
social
INSERTION DES JEUNES
Sonnette d’alarme
Depuis sa création en 1988, la mission locale
favorise l’insertion sociale et professionnelle
des 16-26 ans. Ce travail, peu visible mais
efficace, est aujourd’hui remis en cause,
faute de moyens. Explications de Sylvie Weill,
directrice de l’établissement.
lourdeur des procédures ? Nous manquons de temps pour évaluer correctement leurs besoins, cibler nos actions,
effectuer de nouvelles recherches et faire évoluer nos missions.
P. Q. : Cette précarisation s’inscrit-elle
dans un contexte général ?
S. W. : Bien sûr. Nous sommes inquiets
de la hausse des chiffres du chômage,
du manque de place en formation, des
modifications à la baisse des conditions
de financement des formations pour les
chômeurs indemnisés, de la réduction
des financements des contrats-emploisolidarité, des effets d’annonce à propos du contrat d’insertion des jeunes
dans la vie sociale (CIVIS) – qui n’est
toujours pas mis en application à ce
jour. Or, nous recevons de plus en plus
de jeunes : 2 647 jeunes en 2002 (dont
1 216 nouveaux) et nous estimons que
nous accueillerons près de 3 000 jeunes
en 2003 (dont 1 350 nouveaux). Le
temps est venu de prendre conscience
des tensions que crée cette situation, et
de redonner aux missions locales les
moyens de leur ambition : construire
ensemble une place pour
■
tous les jeunes.
Propos recueillis par
Dominique Ciarlo
Mission locale de SaintQuentin-en-Yvelines
et des environs
Tél. : 01 30 57 54 14
Fax : 01 30 64 94 48
© C. Lauté
© C. Lauté
un niveau d’études
inférieur à la 3e, et
ont donc fortement
besoin de formation.
Mais avant même de
« Les dispositifs sont nombreux, mais mal adaptés à la songer à cela, il y a
d’autres urgences : se
réalité. » Sylvie Weill, directrice de la mission locale.
loger, se nourrir, etc.
Trouver un hébergePetit Quentin : La situation des jeunes ment devient quasi impossible : comque vous accueillez vous préoccupe. ment un jeune peut-il s’insérer s’il n’a
Pourquoi ?
pas de toit ? En 2002, nous mobilisions
Sylvie Weill : En 2000-2001, 38 % des encore plusieurs types d’aides financièjeunes fréquentant la mission locale res pour les aider à sortir de l’impasse.
avaient trouvé un emploi en fin d’an- Aujourd’hui, hormis les chèques mobinée. Ce ne sera pas le cas fin 2003. lité, nous ne disposons plus que du
Aujourd’hui, les jeunes rencontrent des fonds d’aide aux jeunes (FAJ) et des aidifficultés majeures pour s’insérer. des caritatives.
Notre équipe a de plus en plus de mal à
répondre à leurs besoins – qui se multi- P. Q. : Aujourd’hui, quelle est la situaplient – en matière d’orientation, de tion ?
formation, de santé, de logement, d’ac- S. W. : Nous devons faire plus, avec procès aux droits, d’aides financières, ou portionnellement moins de moyens, et
encore de soutien psychologique. Leur davantage de contrôles, de formulaires
situation s’aggrave, et les moyens mis à à remplir. Comment expliquer aux jeunes qu’ils vont devoir attendre plunotre disposition diminuent.
sieurs mois faute de place dans les orgaP. Q. : Est-ce une question de dispositifs ? nismes de formation ou en raison de la
S. W. : Les dispositifs sont suffisamment nombreux, mais complexes et
mal adaptés aux réalités. Par exemple,
en matière de formation, une législation récente (modification du Code des
marchés publics, N.D.L.R.) a pour effet
de rayer de la carte toutes les petites associations, qui permettaient aux jeunes
de se reconstruire plus facilement que
dans une grosse structure. Et il faut savoir que 70 % des jeunes que nous recevons sont sans qualification. Ils ont
E-mail : s.weill
@mlsqye.reseau-idf.org
LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003
I41I
social
SOLIDARITÉ
Vice-président de l’association Kareen Mane – aide aux enfants démunis, Patrick Bardot,
kinésithérapeute saint-quentinois, se bat pour la création d’une école dans
un bidonville de Ciudad Guatemala, capitale du Guatemala.
Pierre après pierre
L
© Christian Lauté
e hasard a voulu que Patrick
Patrick Bardot.
Bardot ait un lien de parenté
avec Kareen Mane, tombée en
novembre 1997 à l’âge de 28 ans
sous le feu croisé des rebelles et des
forces spéciales alors qu’elle défendait, au Tadjikistan, le droit à la
dignité des enfants des rues. Sa mère
et quelques amis ont alors créé en sa
mémoire l’association Kareen Mane –
aide aux enfants démunis. Depuis,
celle-ci a redonné espoir à des centaines de gosses défavorisés, du
Brésil à Madagascar, du Maroc à Haïti et du « La culture maya est extrêmement riche et nous
Vietnam au Tadjikistan, en passant par le devons la protéger, raison pour laquelle nous
avons sur place des correspondants-relais. »
Guatemala.
Un Guatemala dont Patrick Bardot s’occupe
particulièrement. « Dans ce pays, le taux Peu pour tout changer
d’analphabétisme approche 45 %, bien que l’en- Tandis que les parents guatémaltèques fabriseignement primaire y soit en principe gratuit et quent le ciment et montent les parpaings sous
obligatoire, mais le manque d’écoles publiques la direction d’un ingénieur rémunéré 30 euros
a donné naissance à des établissements privés, par jour par l’association, Patrick Bardot continue inlassablement son travail de fourmi à
inaccessibles au plus grand nombre. »
Saint-Quentin-en-Yvelines. « Je compte sur cet
Pour un repas quotidien
article pour sensibiliser les lecteurs, qui doivent
De sa voix douce, il explique comment il a prendre conscience qu’il faut parfois peu pour
convoyé cet été, avec son épouse et son fils, faire beaucoup. Il suffit par exemple de 2 250 euros
une partie des 500 kg de fournitures scolai- pour construire là-bas une classe et
res récoltés, avec quelques fonds, auprès de une cuisine qui changeront à jamais
ses amis et de sa clientèle, le transport mari- la vie des enfants. » Le fait que
time du reste ayant été pris en charge par Patrick aille lui-même régulièrement sur place lui vaut la confiance
l’entreprise d’un de ses patients.
En partenariat avec Mayacœur, l’association de sa clientèle, qui soutient de plus
s’occupe de deux écoles. Une première en plus l’action de l’association,
accueille environ 300 enfants en périphérie dont la devise est un proverbe qui
de la capitale ; la seconde est en construction se passe de tout commentaire :
dans un bidonville situé à 80 km de là. « L’homme qui veut faire quelque
« 6 000 euros ont permis la réalisation des chose trouve un moyen, celui qui ne
fondations et du premier étage. Reste à trouver veut rien faire trouve une excuse ».■
Dominique Ciarlo
l’argent pour la réalisation d’une classe supplémentaire, d’un second étage, d’une partie de
l’électricité et de la cuisine, qui assurera au
moins un repas par jour aux gamins. » Des Patrick Bardot – Tél. : 01 30 44 03 01
comités d’enseignants et des conseils de E-mail : [email protected]
quartiers associent la population aux projets. www.fraternet.org/mayacoeur/partenairenaedzoom.htm
L’association Kareen
Mane – aide aux
enfants démunis
intervient dans
deux écoles,
au Guatemala,
en apportant
notamment
des fournitures
scolaires.
LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003
I43I
▲ Au
© Musée de la Ville
© Musée de la Ville
mémoire vive
début des années 80, le quartier du Parc voit le jour au milieu des champs. De jeunes couples avec enfants s’y installent.
HISTOIRE DE QUARTIERS (4)
Le Parc est l’un des premiers quartiers de Guyancourt. Aujourd’hui idéalement situé à
proximité du centre commercial de Saint-Quentin, des équipements, des espaces verts
et de la gare, il concentre plusieurs styles architecturaux et relie différents quartiers.
Le Parc ou l’heureux
mariage des styles
D
ans les années 70, le développement de la ville nouvelle a des
répercussions sur les communes
qui s’étoffent. Ainsi, Guyancourt accueille
de nouvelles entreprises et des quartiers
apparaissent, qui viennent s’ajouter à ceux
du Village, de Bouviers et du Pont-du-Routoir… Construit en plusieurs phases, celui
du Parc est de ceux-là.
Rues désertes
Le premier âge de ce quartier, situé au nordouest de la commune, commence à l’aube
des années 80. À cette époque, quelques
immeubles voient le jour non loin de l’actuelle gare SNCF mais, dès qu’ils s’éloignent, leurs habitants ont les pieds dans la
boue… Snejy Levenez, assistante maternelle arrivée à Guyancourt en décembre 1979, se souvient. « Nous sommes venus
habiter ici car mon mari avait été muté à Buc.
Nous voulions nous rapprocher et les appartements étaient grands, à un prix abordable.
L’idéal avec trois enfants ! Par contre, autour de
nous, il n’y avait que des champs de maïs…
Moi qui étais habituée au mouvement parisien,
j’ai cru que j’allais déprimer… » Heureusement, le quartier a continué à se développer : écoles maternelles et primaires, centres
de loisirs, entreprises et, juste en face
de chez Snejy, le lycée hôtelier. « Très vite,
ici, tout a poussé et s’est agrandi, nous avons
tout inauguré. Vingt-quatre ans après notre
arrivée, ça a vraiment changé ! »
Perspectives et jeux d’eau
Qui aurait cru, en effet, que de ces champs
pousseraient des bâtiments tels que l’immeuble Edison ? Pourtant, à la fin des
années 80, alors que la partie du quartier
où habite Snejy est quasiment achevée, il
reste encore à élaborer une partie de la ville
entre le centre commercial régional et le
parc des Sources-de-la-Bièvre. Ce sera chose
faite après 1990. Des architectes de renom
réalisent les bâtiments qui longent aujourd’hui le boulevard Vauban : Massimiliano
Fuksas pour la Maison de la communication (1992), Dominique Perrault pour
l’immeuble Louis-Lumière (1992), Antoine
Grumbach pour l’université (1994)…
Côté art urbain, la Perspective de Marta
Pan s’impose, évidemment. Ses arcs de
cercles et ses jeux d’eau ouvrent le cœur
de ville sur le parc des Sources, dessiné par
l’artiste Dani Karavan, qui unit les quartiers
du Parc, des Saules, des Garennes, du Centre et de Troux. « C’est un parc très agréable.
J’aime vraiment mon quartier, conclut Snejy.
Aujourd’hui j’ai tout à proximité ! »
■
Nicolas Gervais
Promenez-vous dans le quartier du Parc grâce
à la feuille de route disponible sur www.saintquentin-en-yvelines.fr
Cette page est réalisée en collaboration avec
le Musée de la ville – Tél : 01 34 52 28 80
Aujourd’hui
central,
Le Parc s’est développé,
les styles architecturaux
se sont diversifiés
et la trouée piétonne
relie plusieurs quartiers
saint-quentinois.
LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003
I45I
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À vendre moto Yamaha 125 cm3,
TDR, 1 000 km, état neuf. Prix :
3 510 €.
Tél. : 06 85 23 65 36
À vendre Renault Mégane, 1,9 l,
DTI, Century, ttes options, 99 000 km,
07/98. Prix : 8 000 €.
Tél. : 06 14 99 96 21
À vendre Espace, 2,2 ess.,
mod.92, 190 000 km, moteur refait
106 000 km, BE. Prix : 3 400 €.
Tél. : 06 74 95 63 41
Dans la limite des places disponibles, les annonces du Petit Quentin sont gratuites. Pour mieux
vous satisfaire, nous vous proposons de remplir
ce coupon-réponse à raison d’une seule annonce
par famille et d’une seule annonce par coupon.
Attention : les ventes et locations immobilières
ne seront retenues que pour la ville nouvelle.
MOBILIER
ÉLECTROMENAGER
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marbre vert, 4 portes, table ovale
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Tél. : 01 30 50 81 14
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avec jaquette. Tél. : 06 20 80 31 89
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mobiliers salle à manger, sdb, chambre. Prix à débattre. N’hésitez pas à
téléphoner pour visite & prix. Tél. :
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Tél. : 01 30 64 77 14
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Ikéa avec porte et tiroir. Prix : 60 €
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gaz de ville) couleur sable, marque
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Tél. : 01 30 64 56 05 (le soir)
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Tél. : 01 30 66 39 53
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Tél. : 06 78 41 08 25
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MOBILIER ÉLECTRO-MENAGER
L’association Handisport collecte
tous les bouchons en plastique
de boissons. Ils permettront de
financer des fauteuils roulants à
des handicapés désirant pratiquer
un sport. Les Clayes Handisport
Tél. : 01 30 81 01 69 ou 06 84 48 14 34
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dessins bleus (60 €). Porte bébé
Babybjörn (30 €).
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vendu avec 2 manettes. Prix : 70 €.
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en cuir marron, aspect daim
(taille M), jamais portés et encore
étiquetés. Prix exceptionnel : 150 €
chacun. Tél. : 06 63 18 47 83
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en chêne avec plateau pivotant,
TBE. Prix : 80 €.
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À vendre poussette landau bébé
confort avec kit auto, inclinable et
réversible. Garde corps et ombrelle
amovibles. Chassis pliant. Habillage
capote et tablier imperméables.
Couleur marine. Prix : 200 €.
Tél. : 01 39 44 06 97
CONTACTS
DIVERS
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Coupon à adresser au :
Petit Quentin, direction de la
communication, petites annonces
2, avenue des 4 Pavés du Roy
BP 46 – 78185 Saint-Quentin
Yvelines Cedex
Aucune petite annonce ne sera diffusée si elle ne
comporte pas les mentions obligatoires : adresse
complète et numéro de téléphone.
I46I
LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003
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