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Le SAN et vous Culture Économie L’office d’information au service des Saint-Quentinois p. 16 Quelle place pour la culture à l’hôpital ? p. 19 Perfectionnez-vous en langues avec le CEREL p. 22 L’actualité de Saint-Quentin-en-Yvelines 1,07 € - Décembre 2003 - no 182 www.saint-quentin-en-yvelines.fr DOSSIER La communauté d’agglomération Votre supplément culturel en pages centrales Saint-Quentinois décembre Bénévoles associatifs, sportifs, artistes, acteurs économiques, universitaires, travailleurs sociaux, professionnels de la santé, seniors ou simples habitants... Ces femmes et ces hommes, Saint-Quentinoises et Saint-Quentinois, font l’actualité ce mois-ci. Coup de projecteur. Jean-Christophe Bleton mène la danse… à l’école Le Prisme propose des actions culturelles et artistiques au sein des établissements scolaires. Pour la 5e édition de Danse à l’école, le directeur artistique sera Jean-Christophe Bleton, chorégraphe de la compagnie Les Orpailleurs. © C. Lauté Renseignements sur www.san-sqy.fr/leprisme © C. Lauté L’office d’information invite les Saint-Quentinois à venir découvrir les traditions de Noël de différents pays grâce à une exposition qui se tiendra du 2 décembre au 6 janvier. La conteuse et musicienne Albena Ivanovitch-Lair se joindra à la fête et fera partager sa passion des contes et des musiques de Noël du monde entier. © S. Joubert Les bons contes d’Albena Ivanovitch-Lair Voir p. 7 et 16 Georges Hadjez et Patrick Chehab, les deux font la paire © J.D. Bonnaud Chaque année depuis sept ans, le challenge Marrane offre l’occasion à Georges Hadjez et Patrick Chehab, respectivement vice-président du Team sport vicinois 88 et président de l’AS Montigny-le-Bretonneux handball, d’œuvrer main dans la main. Le 27 décembre, le gymnase Pierre-de-Coubertin sera le théâtre d’Égypte-Roumanie. Voir p. 39 Dimitri Brachet et Salomé-Marie Ramphort, roi et reine des échecs Le 2 novembre se tenait à l’hôtel Campanile de Montignyle-Bretonneux le championnat d’échecs des moins de 10 ans. Dimitri Brachet et Salomé-Marie Ramphort, du club d’échecs saint-quentinois Volokitin, ont empoché les titres départementaux en petits poussins. LE PETIT QUENTIN n°182 ET KIOSQ n°04 - DÉCEMBRE 2003 DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Yves Machebœuf DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Laurent Riéra RÉDACTEUR EN CHEF : Frédéric Theulé RÉDACTRICE EN CHEF KioSQ : Caroline Junqua SECRÉTAIRES DE RÉDACTION : Isabelle Dubosq-Suffit, Stylie Jacquinot RESPONSABLE DU SERVICE PHOTOS : Stephan Joubert PHOTOS : Johanna-Diane Bonnaud, Stephan Joubert, Christian Lauté, Boris Réjou DESSIN DE COUVERTURE : Éric Giriat ICONOGRAPHE : Carine Lacour RÉGIE PUBLICITAIRE : Valérie Rabet – Tél. : 01 39 44 81 08 PETITES ANNONCES : Béatrice Bacon CONCEPTION GRAPHIQUE : KRPLUS – Tél. : 01 44 83 85 50 RÉALISATION ET PHOTOGRAVURE : PLB Communication – Tél. : 01 49 87 07 07 IMPRESSION : Actis – Maulde et Renou Tél. : 01 49 26 14 66 DÉPÔT LÉGAL : n°8050. ISSN 09830936 n°DE COMMISSION PARITAIRE : 2148 ADEP TIRAGE : 65 000 exemplaires ÉDITEUR : SAN 2, avenue des IV-Pavés-du-Roy BP 46 Saint-Quentin-en-Yvelines cedex TÉL. : 01 39 44 80 80 – FAX : 01 39 44 82 82 Ce numéro comporte un encart culturel, KioSQ, de 16 pages, inséré en pages centrales, tiré en 75 000 exemplaires. www.saint-quentin-en-yvelines.fr LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003 I3I éd to sommaire ACTUALITÉS LOISIRS ÉCONOMIE 21 © C. Lauté © C. Lauté 35 © J.D. Bonnaud 7 SAINT-QUENTINOIS 3 À la Une. C’est le dernier ! © C. Lauté Si je peux vous donner un petit conseil : gardez précieusement ce numéro du Petit Quentin. C’est en effet le dernier numéro dans sa version SAN. Le prochain sera celui de la communauté d’agglomération. Vous l’avez compris, le 1er janvier, le SAN change de statut pour se transformer en communauté d’agglomération. Dans ce numéro du Petit Quentin, vous découvrirez les enjeux de cette transformation qui marque une étape dans la vie de notre territoire. Vous découvrirez également l’ensemble des atouts que nous possédons pour la réaliser. Au regard des nouvelles communautés d’agglomération qui se créent un peu partout en France, nous avons déjà plusieurs longueurs d’avance ! En se transformant ainsi, nous consolidons nos acquis et ACTUALITÉS nous réaffirmons notre volonté de construire tous ensemble un projet pour demain. Ce projet sera le nôtre puisqu’il sera partagé par les communes, les habitants et les entreprises du territoire. Il sera basé sur un développement équilibré et solidaire, deux notions essentielles et indissociables qui ont permis la réussite de Saint-Quentin-en-Yvelines. Certains devraient d’ailleurs s’en inspirer au lieu de mettre en péril notre système de solidarité nationale. Oui, les temps sont difficiles en France, ainsi qu’un peu partout dans le monde, et nous aimerions que certains dirigeants apaisent les tensions au lieu de les attiser. Profitons des fêtes de fin d’année pour exprimer notre sens du partage et notre respect des différences. Nous ne grandirons jamais autrement qu’ensemble. Bonnes fêtes à tous, Robert Cadalbert Président du SAN de Saint-Quentin-en-Yvelines Conseiller régional d’Ile-de-France Maire adjoint de Guyancourt I4I LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003 Saint-Quentin-en-Yvelines 7 Bientôt le Polar, au Prisme. 8 Robert Cadalbert à Matignon. 9 Fiesta devient SQY ouest. 10 Premières rencontres pour le Codesqy. Communes 11 Un avant-goût de Noël. 12 Des reporters américains pour l’armistice. 13 Eau secours. LE SAN ET VOUS 15 La sportive et le comédien Rencontre avec Brigitte Pelini et Patrick Tertre. 16 Saint-Quentin de A à Z L’office d’information à votre service. LOISIRS DOSSIER CULTURE 17 «vaChisanova»piano, ! Éric Dannenmüller, un pianiste atypique. 18 À la recherche d’un nouveau public Sophie Renauld initie le public au théâtre contemporain. 19 De la culture pour faire tomber les murs L’institut Marcel-Rivière ouvre l’hôpital sur le monde. ÉCONOMIE 21 L’expérience, nouvel atout diplômant Obtenir un diplôme en valorisant son expérience. 22 Quand les langues se délient Le Centre de ressources et espace langues de l’UVSQ. 23 Jean-Michel Chenet, mode d’emploi Un Saint-Quentinois s’attaque aux notices techniques. 24 En bref Internet, commerces, PME… toute l’info économique. 34 D.R. © S. Joubert 26 La communauté d’agglomération Dans moins d’un mois, le Syndicat d’agglomération nouvelle deviendra une communauté d’agglomération. Dans la foulée, l’année 2004 sera notamment consacrée, pour les élus, à l’affinage du projet intercommunal. En la matière, Saint-Quentinen-Yvelines peut d’ores et déjà se prévaloir d’une expérience de trente années, ainsi que le rappelle, dans ce dossier, le président Robert Cadalbert. LOISIRS 34 Ne perdez plus le nord Les parcours d’orientation de la base de loisirs. 35 Agenda Noëls d’ailleurs, voyages d’hiver et course aux cadeaux… SPORTS 36 Constantin Raileanu. L’association SaintQuentin Grand Prix Portrait d’un pilote plein d’avenir et zoom sur l’association saint-quentinoise. 37 En bref DOSSIER 26 La communauté d’agglomération Le SAN change de statut au 1er janvier prochain. 28 Trente ans d’expérience L’intercommunalité, en pratique depuis 1970. 30 « Finaliser un projet équilibré et solidaire » Interview du président du SAN, Robert Cadalbert. 32 Le sens du partage Qui gère quoi à Saint-Quentin-en-Yvelines ? Tennis de table, basket-ball, triathlon… 38 Agenda Les principales manifestations sportives de décembre. SOCIAL Sonnette d’alarme 41 Inquiétudes à la mission locale. 43 Pierre après pierre Patrick Bardot, bénévole au Guatemala. MÉMOIRE VIVE 45 Le Parc ou l’heureux mariage des styles La cohabitation pacifique des genres architecturaux. PETITES ANNONCES 46 Vente, achat, services, divers… Saint-Quentin actualités OFFICE D’INFORMATION INTERNET Noël dans tous ses états Du nouveau sur le site du SAN L © C. Lauté e pays du Père Noël existe. La preuve : l’office d’information de Saint-Quentin-enYvelines s’y est rendu ! De ce voyage, il a rapporté les mille et une manières de fêter Noël dans le monde entier, et propose du 2 décembre au 3 janvier un rendez-vous pour découvrir les Noëls d’ailleurs, du Canada à l’Australie en passant par le Mexique, la Turquie ou l’Italie. À l’office, vous découvri- À l’office d’information, les Noëls du monde sont à l’affiche et les contes à l’honneur, jusqu’au 3 janvier. rez par exemple la Béfana italienne, cette gentille sorcière qui distribue des bonbons aux enfants sages et du charbon aux méchants, et sainte Lucie, célébrée en Suède, qui apporte chaque année des gâteaux sur son plateau d’argent. Pour vous expliquer toutes ces traditions de Noël, Albena Ivanovitch-Lair, musicienne et conteuse saint-quentinoise, vous offrira les mercredis aprèsmidi une petite visite guidée à sa façon. Les 3, 10 et 17 décembre, les enfants les plus sages auront ainsi le droit d’aller s’asseoir douillettement pour écouter une belle histoire… Sachez enfin qu’Albena dédicacera ses livres les samedis 6, 13, 20 et 27, de 14 heures à 17 heures. * Voir aussi p. 3 et 16 ; KioSQ p. 14. Office d’information de Saint-Quentin-en-Yvelines Le Petit Quentin est désormais téléchargeable au format PDF sur le site Internet du SAN, www.saint-quentin-en-yvelines.fr. Par ailleurs, le site vous propose de faire part de votre vision de l’agglomération saint-quentinoise en photographiant un monument, un moment de vie, un paysage… Chaque mois à partir de janvier 2004, la meilleure photo sera publiée en page d’accueil, et une rubrique « Saint-Quentin vue par ses habitants » rassemblera les meilleurs clichés. Renseignements 3, place Schuman, quartier Saint-Quentin à Montigny Tél. : 01 39 44 81 07 Ouvert du mardi au samedi de 12 h à 19 h (Marc Cervennansky) ou Tél. : 0820 078 078 (0,15 € la min.) [email protected] TROPHÉE L e Musée de la ville de Saint-Quentin-enYvelines a remporté le prix de l’Image institutionnelle au Cap Com’ 2003, le forum de la communication publique, qui s’est tenu à Bordeaux les 26 et 27 novembre. C’est Robert Cadalbert, président du SAN, qui a reçu la récompense des mains de Dominique Mégard, déléguée générale du Cap Com’. Flash-back. Après plusieurs déménagements et une fermeture pour travaux de deux ans, l’écomusée de Saint-Quentin-en-Yvelines devait surmonter, pour sa réouverture en décembre 2002, un fort handicap de notoriété. Pour y remédier, une stratégie de communication a été définie autour d’un nouveau nom, le Musée de la ville, sous l’égide de l’agence Visuel Design, partenaire traditionnel du musée d’Orsay. Un nouveau logo au graphisme fluide et aux couleurs acidulées, une affiche très épurée dans les Abribus (« Histoire d’une ville, ouverture d’un musée »), des supports de grande diffusion (cartes horaires SNCF, publicité dans l’édition Yvelines du Petit Futé) : la première campagne de communication, menée de septembre à décembre 2002, a assuré le suc- cès public de l’exposition « Pleins feux sur vos cuisines, 1930-2000 », qui a attiré 7 000 visiteurs en sept mois, dont 2 000 scolaires. Parallèlement, pour mieux relayer les actions du musée et fidéliser son public, des produits d’édition ont été créés, à l’image du site web (visite virtuelle sur www.san-sqy/museedelaville) et surtout du programme annuel de la saison, qui regroupe l’ensemble des visites guidées, animations, ateliers et conférences proposés par l’équipe. Cette stratégie, qui inclut également la refonte de la lettre professionnelle du musée, une nouvelle signalétique, ainsi qu’une étude d’impact de tout le dispositif, a été jugée suffisamment « originale et pertinente », selon Dominique Mégard, pour se distinguer des 130 dossiers en compétition. © C. Lauté Le Musée primé ▲ Plus de 150 manifestations et 12 jours de festival : Polar dans la ville (28 janvier8 février 2004) devrait tenir toutes ses promesses. FESTIVAL Bientôt le Polar ! À l’approche du festival du Polar, organisé par Le Prisme du 28 janvier au 8 février 2004, les partenaires concernés – du réseau des médiathèques aux commissariats, en passant par les lycées et Triangle FM (98.4) – se sont réunis le 12 novembre au Prisme pour découvrir le programme de la 9e édition. Renseignements Musée de la ville Tél. : 01 30 51 46 06 (Le Prisme) Quai François-Truffaut à Montigny Ou www.saint-quentin-en- Tél. : 01 34 52 28 80 yvelines.fr (rubrique Le Prisme) LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003 I7I Saint-Quentin actualités URBANISME INAUGURATION Rencontres nationales © J.D. Bonnaud Les 5, 6 et 7 novembre derniers, les XXIVe Rencontres nationales des agences d’urbanisme se sont déroulées au CNIT à Paris – La Défense. Des ministres, des élus, ainsi que de nombreux spécialistes de l’urbanisme et techniciens étaient venus y débattre des disparités territoriales. Parmi eux, Robert Cadalbert, président du SAN et président de l’Association des élus des villes nouvelles, a évoqué les grandes opérations urbaines que représentent les villes nouvelles. « Les villes nouvelles comme Saint-Quentin-en- ▲ Robert Cadlabert : « Grâce à la reprise des missions de l’EPA, le SAN, puis la communauté d’agglomération, devraient tendre vers plus de mixité en matière de logement. » Yvelines ont été une réponse efficace aux disparités territoriales. Nous avons réussi à créer des pôles de développement où l’équilibre entre l’emploi et le logement a été réussi, a-t-il souligné. Pour lutter contre les disparités sociales, la réponse reste la mixité sur l’ensemble du bassin de vie. Sur ce point, les villes nouvelles ne sont pas parvenues à imposer une mixité satisfaisante sur toutes les communes et les quartiers, car l’intercommunalité n’avait pas la compétence du logement. Aujourd’hui, c’est ce que ■ nous devons corriger. » I8I © Julien Millet Des équipements flambant neufs ▲ Le premier ministre Jean-Pierre Raffarin, aux côtés du président du SAN Robert Cadalbert : « Avec les agglomérations, il s’agit de préparer la troisième étape de la décentralisation ». EN VUE Robert Cadalbert à Matignon C ’est en qualité de membre de l’Association des maires des grandes villes de France (AMGVF) que le président du SAN, Robert Cadalbert, a été reçu le 3 novembre par le Premier ministre. Après avoir abordé la question du financement des tramways dans les villes de province, une discussion sur les relations entre l’État et les agglomérations s’est engagée. « Je souhaite ouvrir un grand débat sur la place des agglomérations, à l’image de celle de Saint-Quentin-en-Yvelines, dans les institutions françaises. Il s’agit ainsi de préparer la troisième étape de la décentralisation », a indiqué Jean-Pierre Raffarin, reconnaissant ainsi l’importance des structures intercommunales en France. « C’est dans cet esprit que nous souhaitons effectivement aborder la décentralisation, et en particulier la décentralisation du logement », ont estimé les membres de la délégation. Pour sa part, Robert Cadalbert a insisté sur la nécessité de maintenir la participation financière des entreprises aux investissements locaux, précisant que les maires des grandes villes étaient toujours ouverts à une discussion sur la réforme de l’assiette de la taxe professionnelle (TP), à condition de mesurer l’impact d’une telle réforme sur l’emploi et les ressources des collectivités locales. Le président du SAN a notamment rappelé que ■ la TP avait diminué depuis la loi de finances 1999. SIDA La lutte continue L a Journée mondiale contre le sida a eu lieu le 1er décembre, rappelant qu’aujourd’hui encore, des millions de personnes meurent de la maladie dans le monde. À Saint-Quentin-en-Yvelines, une consultation de dépistage anonyme et gratuit accueille le public à l’Institut de promotion de la santé (IPS) tous les jeudis de 17 h 30 à 19 h 30.■ IPS – 3, place de la Mairie à Trappes – Tél. : 01 30 16 17 80 RESSY – Maison du Ginkgo – 3, av. du Manet à Montigny – Tél. : 01 39 30 44 99 AIDES Yvelines (IPS) – Tél. : 01 30 16 17 80 LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003 Le 8 novembre dernier, à Trappes, un groupe scolaire (Langevin), un centre de loisirs (Petit-Gibus) et l’aménagement d’une place ont été inaugurés par Guy Malandain, maire de la commune, Robert Cadalbert, président du SAN et Olivier Fombaron, sous-préfet à la ville. En compagnie d’habitants, ils ont visité ces équipements financés par le SAN à hauteur de plus de 14 millions d’euros. « Toutes ces inaugurations montrent l’importance que nous accordons à l’enfance », a souligné Guy Malandain. ■ ALTERMONDIALISATION Des SaintQuentinois au Forum social européen De nombreux Saint-Quentinois se sont mêlés aux 50 000 participants du Forum social européen qui s’est tenu à Paris – Saint-Denis du 12 au 15 novembre. En plus d’élus de la ville nouvelle comme Robert Cadalbert, le président du SAN, et Pierre Sellincourt, le maire de La Verrière, des associations tels ATTAC 78 sud et Artisans du monde Saint-Quentin-enYvelines avaient fait le déplacement. « Je retiendrai de ce forum un fort esprit d’amitié entre les peuples et la présence très importante des jeunes du monde entier, nous a confié Claude Kintzig, président d’ATTAC 78 sud. Je crois que ce forum a permis une clarification idées des altermondialistes et la définition de résolutions concrètes pour construire ■ un autre monde ». Saint-Quentin actualités SPONSORING COMMERCES Storagetek en vogue Fiesta devient SQY ouest La transat Jacques-Vabre s’est élancée le 1er novembre du Havre. Parmi les bateaux engagés figurait Storagetek, skippé par Régis Guillemot et Olivier Salnelle. L’entreprise, qui offre des solutions de stockage informatique, est implantée à Guyancourt. Son voilier s’est classé 3e en classe ■ monocoque 50. G o Sport, Virgin, Café Cotton, Best Mountain, Athletes World, Hokkaido Sushi, Vivre et Savourer… sont quelques-unes des enseignes dont nous vous annoncions le mois dernier qu’elles feront partie du nouvel ensemble commercial saintquentinois. Attendu (pour novembre 2004) jusqu’alors sous le nom de projet Fiesta, cet ensemble s’appellera en fait SQY ouest (prononcez « skaï ouest »). Un nouveau nom qui traduit une évolution du positionnement de ce centre commercial de nouvelle génération, situé au cœur de la ville nouvelle et des Yvelines, dédié au sport, à la culture et aux loisirs. Ses concepteurs et ses futurs responsables, dont Jean-Louis Solal, initiateur du projet, le souhaitent « accueillant, urbain et ludique, dédié au temps pour soi, où les plaisirs et les occasions de découverte seront omniprésents, et les services à la personne et à la famille ■ nombreux ». Trimedia communications Tél. : 01 55 30 70 95 ou 96 www.storagetek.fr SOCIAL Quel changement pour nos retraites ? Cotiser quarante-deux années au lieu de quarante aujourd’hui, tel est le changement majeur apporté par la réforme gouvernementale sur les retraites. Pour les entreprises, quels sont les changements en terme d’organisation et de gestion des effectifs ? Quelles incidences pour l’activité à temps partiel ? Pour répondre à ces questions, la Maison de l’entreprise et le Medef sud-Yvelines ont accueilli le 25 novembre des chefs d’entreprise et des responsables des ressources humaines pour un petit déjeuner économique consacré à la nouvelle loi et à ses applications. Sachez que ces petits déjeuners sont aussi l’occasion, pour les chefs d’entreprise qui le souhaitent, de prendre des rendez-vous pour étudier ces problématiques ■ de manière personnalisée. Maison de l’entreprise Bâtiment de la médiathèque du Canal (niveau passerelle) à Montigny Tél. : 01 39 30 51 30 TRANSPORTS IMMOBILIER Le Civis sur la Neuroline ? Des permanences conseils Entre bus et tramway, le Civis est un mode de transport révolutionnaire qui pourrait bien être adopté sur le transport en commun en site propre (TCSP) devant relier à terme la gare de SaintQuentin-en-Yvelines à la gare de Massy (91). Le 3 décembre, une démonstration devait être effectuée en ville nouvelle, en présence des élus, du président du SAN et des présidents des conseils généraux des Yvelines et de l’Essonne. Cette nouvelle liaison, baptisée Neuroline, reliera plus de 11 000 chercheurs de Saint-Quentin-en-Yvelines ■ et du plateau de Saclay. Des consultants de la Chambre syndicale des propriétaires et copropriétaires (CSPC) d’Ile-deFrance, tous spécialisés en droit immobilier et en droit de la copropriété, assurent des permanences conseils, dont une en mairie d’Élancourt le mercredi de 9 h à 12 h. Ces consultations gratuites abordent, entre autres, les questions de baux, syndics et autres aspects juridiques et fiscaux liés à la propriété. ■ CSPC d’Ile-de-France Tél. : 01 46 01 00 45 ou [email protected] LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003 I9I Saint-Quentin actualités La librairie du Canal vient de s’offrir un lifting intégral. Sa surface a doublé, comportant notamment des coins détente et lecture. « Grâce à ces travaux, nous nous imposons aujourd’hui comme la librairie la plus importante de la ville nouvelle. Cela nous permettra de mieux lutter face à l’arrivée du Virgin l’an prochain », affirme Éric Hardin, directeur des librairies du Pavé. N’hésitez pas à y faire un tour, et pourquoi pas le 17 décembre prochain, pour la journée spéciale enfant et famille. Vous y rencontrerez l’illustrateur PEF ainsi que les responsables des éditions Rue du monde. La librairie sera exceptionnellement ouverte les dimanches 14 et 21 décembre (10 h à 19 h). ■ 3, bis quai Fernand-Pouillon à Montigny Tél. : 01 30 44 39 39 SOUFFLEURS D’ART Premières rencontres pour le Codesqy Les 21 et 22 novembre, élus et représentants de la société civile ont débattu du projet intercommunal. des communes et de l’agglomération nouvelle. Après avoir discuté de la communauté d’agglomération en tant qu’ « outil au service d’un projet de développement équilibré et solidaire », élus et citoyens se sont retrouvés dans trois ateliers thématiques, dédiés respectivement à l’Agenda 21 (ces 21 propositions pour le développement durable du XXIe siècle ont été formulées lors du Sommet de la Terre de Rio, en 1992), le développement économique et la solidarité intercommunale. Les uns et les autres ont par ailleurs pu apprécier le témoignage de Patrick Lusson, directeur du service stratégie et prospective du Grand Lyon, institution fédératrice de l’agglomération lyonnaise et ■ chef d’orchestre du projet lyonnais. C réé au printemps 2002, le Conseil de développement de Saint-Quentin-enYvelines (Codesqy) organisait, vendredi 21 et samedi 22 novembre, ses premières Rencontres, au SAN. L’événement était de taille : pour la première fois en effet, les membres du Codesqy – cinquante représentants issus de la société civile, majoritairement issus des mondes économique, social et associatif – avaient convié aux débats la totalité des élus Voir notre dossier p. 31. CHALLENGE L’art au service de l’insertion Les coureurs récompensés Le lancement de la première édition de Souffleurs d’art, festival d’insertion par l’art qui s’est déroulé en ville nouvelle du 18 au 22 novembre, a eu lieu le 19 novembre à la maison de quartier Théodore-Monod à Guyancourt, en présence de l’ancienne ministre de la Culture et de la Communication et marraine de l’opération, Catherine Tasca, du président du SAN, Robert Cadalbert, et du maire de Guyancourt, François Deligné. Organisé par Bleu oxygène développement (association fédérée à la Ligue 78), Souffleurs d’art a investi les salles de spectacle saintquentinoises et proposé des projections, tables rondes et autres ateliers interactifs. ■ C www.laligue78.org I10I DÉMOCRATIE LOCALE ette année, 1 693 coureurs ont participé au Challenge des courses de Saint-Quentin-en-Yvelines. Mercredi 19 novembre, une centaine d’entre eux était au SAN pour assister à la remise des trophées. « Ce challenge 2003 a été un bon cru et il a démontré une nouvelle fois l’efficacité du travail entre les diffé1 693 coureurs ont participé cette année au Challenge 2003 : rents clubs de la ville un « bon cru », selon les organisateurs. nouvelle, les communes, le SAN et nos partenaires », a souligné Robert général toutes catégories, c’est la GuyanCadalbert en ouverture de la cérémonie, courtoise de l’EASQY Marianne Roger qui avant de signer une nouvelle convention de remporte l’épreuve chez les dames, et Alain partenariat pour le Challenge 2004 avec Plassart de l’USTR athlétisme chez les homFrance Télécom et la Caisse d’épargne, fidè- mes. Fidèle à son habitude, l’Entente athléles partenaires de l’épreuve. Au classement tique de Saint-Quentin-en-Yvelines se classe LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003 © Thomas .Dhennin. Le Canal fait peau neuve © C. Lauté LIBRAIRIE Communes actualités ÉLANCOURT GUYANCOURT Un avant-goût de Noël C © J.D. Bonnaud omme tous les ans, le marché de Noël illuminera la place de Paris, dans le quartier de la Clef-de-SaintPierre. Les 12 et 13 décembre, un village artisanal d’une trentaine de stands sera reconstitué avec ses cabanes en bois, ses illuminations et ses décorations de Noël. Chocolat, foie gras, vins, gâteaux, mais aussi artisanat d’art, bougies, étain, bijoux et autres fleurs exotiques seront ainsi proposés aux visiteurs pour agrémenter les fêtes de fin d’année. Organisé conjointement par la mairie, le SAN et les commerçants du quartier, ce marché de Noël fera également la part belle aux animations pour les plus petits. En plus d’être photographiés aux côtés du Père Noël, les enfants pourront se faire maquiller et apprendront à concevoir des décorations pour le sapin. Enfin, les plus sportifs pourront s’essayer au karting sur un terrain ■ spécialement installé. Renseignements en mairie Tél. : 01 30 66 44 44 Les acrobaties du cirque de Cuba D ans ce cirque-là, vous ne verrez pas d’animaux réalisant des tours exceptionnels. En revanche, côté rythme et acrobaties, vous n’en croirez pas vos yeux ni vos oreilles ! Le 13 décembre, le cirque de Cuba, réputé pour ses artistes jongleurs, voltigeurs et équilibristes, est de passage à Élancourt pour deux représentations à 14 h et à 16 h 30, au palais des sports, transformé pour l’occasion en grand chapiteau. Les 25 artistes et 5 musiciens ont pour mission de vous plonger dans l’univers du cirque sud-américain. Bon voyage ! ■ Les petits jardiniers en action « À la sainte Catherine, tout prend racine », c’est en tout cas ce qu’espèrent les 60 enfants qui ont, le 26 novembre, planté leur arbre dans la cour de l’école Eugénie-Cotton. À l’occasion de la Journée de l’arbre, ces enfants, âgés de 5 à 10 ans, se sont transformés en petits jardiniers et ont planté des Deutzia gracilis, des Kolkwitzia ou autres Prunus laurocerasus : ces arbustes et buissonneux devraient donner de magnifiques fleurs au printemps prochain. Initiés à l’art du jardinage par un technicien de l’Office national des forêts (ONF), les enfants ont appris le respect des arbres et de la nature. La qualité de leur environnement naturel dépend aussi d’eux, ce qu’ils ont bien compris en repartant avec un petit rosier à entretenir. ■ Une place pour sainte Thérèse Dorénavant, la place située à proximité du presbytère de l’église Saint-Victor porte le nom de Thérèse Martin, autrement dit sainte Thérèse de Lisieux. Le 30 novembre, cette place qui dessert huit logements, des salles paroissiales et des places de stationnement, a été inaugurée par le maire François Deligné en présence de représentants de la paroisse. Un hommage a été rendu à sainte Thérèse de Lisieux, notamment connue pour son autobiographie Histoire d’une âme. ■ Secrets de marionnettes I l y en a des petites, des grandes, des maigres, des joufflues… D’Inde, d’Afrique ou d’Europe, 120 marionnettes du monde entier vous attendent jusqu’au 13 décembre dans la salle d’exposition de l’hôtel de ville. Guignol, Polichinelle mais aussi Zeus, Dionysos ou Hadès seront de la partie pour vous conter leurs histoires merveilleuses. En plus d’admirer ces pièces de collection, vous pourrez également découvrir leur technique de fabrication. Côté animation, les enfants à partir de 6 ans sont invités à participer à des ateliers de construction les mercredis et samedis après-midi. Après avoir confectionné leur personnage, les chérubins le mettront en scène. En avant le spectacle ! ■ Renseignements en mairie Réservation - Tél. : 01 45 15 01 01 Tél. : 01 30 48 33 33 LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003 I11I Communes actualités MONTIGNY-LE-BRETONNEUX ▲ La future gendarmerie de Magny-les-Hameaux, financée par le SAN, permettra de mieux couvrir le territoire. Une nouvelle gendarmerie La pose de la première pierre de la gendarmerie de Magny devrait intervenir dans le courant du mois de décembre. Un geste qui marquera le début d’un chantier qui durera 18 mois. « Nous nous battons sur ce dossier depuis 1995. Magny dépendait alors de la gendarmerie de Chevreuse qui, par manque d’effectifs, ne couvrait pas suffisamment notre territoire. Après avoir obtenu l’installation provisoire des gendarmes dans les anciens locaux de la poste à Magny, nous avons travaillé pour permettre la construction de cette nouvelle caserne qui sera parfaitement intégrée au centre-bourg », nous a confié Jacques Lollioz, le maire de la commune. La nouvelle gendarmerie, dont les travaux sont financés par le SAN, comprendra une grande caserne et 17 maisons d’habitation pour les familles des gendarmes. « J’ai voulu que les bâtiments soient construits en plein cœur du centre-ville pour permettre aux militaires et à leurs familles de s’intégrer à la vie de notre commune et donc les fidéliser sur ce territoire », affirme le maire. ■ I12I Quelle ville pour demain ? La concertation sera le maître mot qui va guider la révision de l’ancien plan d’occupation des sols (POS), futur plan local d’urbanisme (PLU) de la commune. Durant dix-huit mois, les Magnycois vont être associés au devenir de la ville. Ils auront à se prononcer sur le désenclavement de Magny par l’amélioration des déplacements, la préservation des espaces agricoles et naturels, l’amélioration et la diversification du parc de logements : autant de priorités communales inscrites dans le futur PLU. Une exposition des différents projets sera également présentée en mairie, et les habitants recevront une plaquette dans leur boîte aux lettres. À eux ensuite de donner leur avis sur le registre de la mairie ou lors de réunions publiques organisées dans les quartiers. ■ Renseignements en mairie Tél. : 01 39 44 71 71 LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003 © D.R. MAGNY-LES-HAMEAUX Des reporters américains pour l’armistice ▲ Le 11 novembre, une équipe de télévision américaine avait fait le déplacement en ville nouvelle. L e 11 novembre, les célébrations de l’armistice ont créé l’événement. Une équipe de télévision américaine avait en effet fait le déplacement pour illustrer un reportage sur la situation des vétérans de l’armée US installés en France. Il faut dire que c’est à Montigny que réside depuis plus de vingt ans Richard Vasquez, ancien GI et adhérent à l’union des anciens combattants de la commune. C’est grâce à lui qu’à chacune des célébrations, l’harmonie de Montigny joue non seu■ lement l’hymne français mais aussi l’hymne américain. Union des anciens combattants de Montigny Tél. : 01 30 57 37 70 (Raymond Lebon) Élection du conseil municipal des jeunes J eudi 20 novembre, plus de 2 500 élèves des collèges avaient rendez-vous pour élire les vingt-quatre conseillers municipaux jeunes de la ville. Chaque collège a présenté ses candidats, trente-neuf au total, qui avaient au préalable écrit et distribué leur profession de foi et fait campagne. Les vingt-quatre nouveaux conseillers, âgés de 12 à 15 ans, travailleront sur le développement d’actions humanitaires, l’organisation de manifestations sportives et culturelles, et à la transmission des demandes des jeunes Ignymontains auprès du conseil municipal des adultes. ■ Renseignements en mairie - Tél. : 01 39 30 31 32 Communes actualités MONTIGNY-LE-BRETONNEUX LA VERRIÈRE Jeunes plumes Eau secours L es animaux qui parlent. Si ce thème vous inspire, que vous êtes Ignymontain et que vous avez entre 13 et 17 ans, sortez vos stylos ! Pour la deuxième édition du concours de nouvelles organisé par la maison de quartier AndréMalraux à Montigny-le-Bretonneux, les écrivains en herbe remettront une nouvelle de 5 pages maximum (dactylographiées). Les vainqueurs verront leur histoire publiée dans une revue littéraire, et bien sûr dans le journal L’Ignymontain. Ils ont jusqu’au 12 février pour rendre leur copie. ■ Renseignements : Maison de quartier André-Malraux 01 30 44 19 41 (Sophie) VOISINS-LE-BRETONNEUX C’est tout net ! Pas de doute, Voisins-leBretonneux investit dans les nouvelles technologies. Après avoir obtenu deux @ du label Internet soulignant la qualité des services offerts à la population en matière de nouvelles technologies, la ville a décidé d’aller encore plus loin. Une formation à l’Internet vient d’être ouverte à destination des seniors dans l’espace public numérique de la maison de la Bretonnière. À terme, toutes les écoles de la ville seront équipées d’une salle Internet, avec 10 ordinateurs connectés, une imprimante et un scanner (une école est équipée, une autre est en train de l’être et les suivantes le seront à raison d’une par an). Enfin, le site Internet de la ville vient d’être entièrement refait. Ce site, qui sera lancé officiellement le 9 janvier lors des vœux de la commune, offrira aux habitants de nouveaux services. Il leur permettra notamment d’obtenir des formulaires administratifs en ligne. ■ voisins78.fr La SainteCécile sur un air de jazz C’était l’événement culturel de l’année pour le quartier de la Grande-Ile ! Dimanche 23 novembre, le hall de l’école primaire du quartier était comble pour la venue du big band de l’école de musique de la ville. Et, comme chaque année, ce concert de la SainteCécile, organisé par le conseil de quartier, a tenu toutes ses promesses : les 26 musiciens du big band ont fait un tabac grâce aux standards de Count Basie, Duke Ellington et Glenn Miller. ■ ▲ Au Scarabée, plus de 250 personnes ont répondu à l’appel du collectif Ensemble pour une planète solidaire. S amedi 22 novembre, pour la deuxième édition des rencontres du collectif Ensemble pour une planète solidaire, plus de 250 personnes se sont rendues au Scarabée à La Verrière. Les visiteurs ont découvert les stands présentant des produits du commerce équitable et ont largement participé aux ateliers organisés sur le thème de l’eau. « Nous voulons faire réagir les citoyens et mettre en lumière les actions des associations pour l’aide au développement des pays du Sud. C’est une sorte de forum social local ! Nous avons entendu des témoignages très forts de représentants de villes d’Afrique et d’un Palestinien expliquant la difficulté de vivre sans eau et l’impossibilité d’envisager tout développement », a affirmé Jean-Christophe Bardot, ■ l’un des organisateurs de la manifestation. TRAPPES Un Noël de folie C ette année, pour célébrer Noël, la ville a mis les bouchées doubles. Du 19 au 21 décembre, l’hôtel de ville sera transformé en halle festive. Vendredi 19, la parade des baladins ensorcellera les enfants des écoles avec ses chevaux, chameaux… et ses yaks. Dès la fin de l’après-midi, les cracheurs de feu, fakirs et bonimenteurs de la parade viendront animer les abords de la mairie, où seront installés une exposition permanente d’animaux, des stands de maquillage, un orgue de Barbarie et beaucoup d’autres surprises. Saint Nicolas en personne, accompagné de ses deux lutins, sera présent, ainsi que le Père Noël. Dès 19 heures, les stands des associations caritatives seront installés dans l’hôtel de ville. Samedi, la fête continuera de plus belle avec les mêmes animations, agrémentées de concerts de musique de chambre et d’un grand feu d’artifice. La fête se prolongera jusqu’à 13 heures le dimanche. ■ Renseignements en mairie – Tél. : 01 30 69 17 00 LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003 I13I le SAN et vous SAINT-QUENTIN, C’EST LEUR NATURE ! (6) La sportive et le comédien Suite de la saga saintquentinoise, avec dans les principaux rôles un Ignymontain, comédien de son état, et une Vicinoise, jadis figurante elle aussi. Clin d’œil au passé © S. Joubert Lorsque le téléphone sonne, les jours suivants, pour apprendre à Brigitte et à Laura qu’elles poursuivront l’aventure, l’ambiance est au beau fixe. « Adolescente, j’avais déjà tourné dans de petits films, j’y ai vu un clin Brigitte Pelini. d’œil. » Élégante, Brigitte change de style à la demande de l’équipe du SAN, enfile un tee-shirt et des tennis et enfourche un vélo pour les besoins de la cause. Cette allure différente ne trompe pourtant ni ses amis ni ses collègues de la mairie de Voisins, qui la taquinent et la félicitent pour cette participation à la vie de la cité. « Je trouve excellente cette idée de choisir les mannequins parmi les habitants, avec pour seul bémol l’absence de seniors. » C omédien, Patrick Tertre n’a pas hésité à devenir ambassadeur de la ville nouvelle. « J’aime Saint-Quentin en général et Montigny, où j’habite, en particulier. Promouvoir la qualité de vie qui y règne en prêtant mon reflet m’a semblé tout naturel. » Sans prétendre au moindre cachet, celui qu’on a pu voir sur les planches comme sur les plateaux de télévision et de cinéma (dans les séries PJ, L’Instit, les films Paparazzi, Le Cousin, ou encore le téléfilm récent L’Affaire DomiPatrick Tertre. nici) avoue même y avoir pris plaisir. « C’était très rigolo, très agréable, à la fois bon enfant et hyper professionnel, avec une vraie relation, un vrai respect entre les gens, certainement dus au fait que notre démarche était totalement désintéressée. » © S. Joubert L orsque Brigitte Pelini a relevé l’annonce dans Le Petit Quentin, elle était loin de se douter qu’elle apparaîtrait quelques semaines plus tard, comme sa fille Laura (voir notre numéro d’octobre, p. 15), aux quatre coins de la ville nouvelle. « L’idée de participer bénévolement à une campagne de publicité pour Saint-Quentin-en-Yvelines nous a amusés, les enfants et moi, un peu comme si nous participions à un jeu. » Sa fille d’un côté, son fils de l’autre, Brigitte se rend au SAN pour une présélection. « L’ambiance entre les candidats était très détendue, mais il y avait sur place une sérieuse concurrence et nous ne pensions pas spécialement avoir nos chances. » Bien chambré Rien à voir avec les consignes et les contraintes des tournages. « Il fallait simplement être soi-même. Comme d’habitude, les gosses ont été les plus forts à ce petit jeu-là. » Patrick, 45 ans, marié et père de deux enfants, rit encore de s’être découvert presque indistinct à l’image, pris dans un flou artistique volontaire, ce qui n’a pas empêché qu’on le reconnaisse. « Vous êtes bien sur cette photo, m’ont même dit les commerçants de la Sourderie. Quant à mes meilleurs copains, ils en ont bien sûr profité pour me chambrer. » Sans rancune, Patrick a accroché dans son escalier un portrait en noir et blanc, offert par le photographe du SAN en remerciement, à la netteté parfaite. ■ Pascale Fresnay LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003 I15I le SAN et vous L’équ ip Maïw e de l’offic enn P e iboule d’informa au, É t lodie ion (de ga Pinea u u et K che à droi t aty D echau e) : Rabah Aoua me. d, OFFICE D’INFORMATION (1) Saint-Quentin de A à Z © C. Lauté Créé en septembre 1999 à l’initiative du SAN, l’office d’information répond à toutes les questions pratiques des Saint-Quentinois, des transports aux loisirs en passant par la vie associative. S © C. Lauté L’office en chiffres • Création : 1999. • Équipe : 4 personnes. • Surface : 140 m2 ouverts au public plus une salle d’appoint de 52 m2. • Nombre de visiteurs au 31 octobre 2003 : 9 636. Pensez au Web ! Retrouvez l’office d’information sur Internet (www.saint-quentin-enyvelines.fr, rubrique « vie pratique »), pour consulter les horaires d’ouverture, commander en ligne des documents et visualiser les expositions grâce à des photos panoramiques (360°). I16I Une mine de renseignements Incollables, Élodie, Rabah et Maïwenn, chemises siglées et sourire aux lèvres, sont des mines de renseignements et se mettent en quatre pour trouver la bonne adresse ou le document qui manque. « Les demandes sont incroyablement diverses, commente Katy. En fait, elles changent selon les périodes. À la rentrée, nos visiteurs s’intéressent aux associations pour inscrire les enfants dans un club ; pendant les vacances, ils cherchent des centres de loisirs ; le week-end, ils sont de plus en plus nombreux en quête d’activités culturelles ou de renseignements touristiques… Quant aux nouveaux arrivants, ils demandent tout en bloc et repartent avec beaucoup de documentation sous le bras. » Et on les comprend ! Car il n’est pas facile de s’orienter quand on arrive en territoire inconnu… Pour eux, l’office proposera, avant l’été, une visite guidée de la ville nouvelle. C’est Maïwenn, diplômée en tourisme, qui en prendra les commandes. « Il s’agira surtout de faire découvrir Saint-Quentin-en-Yvelines d’un point de vue pratique, explique la jeune femme. L’objectif est de donner aux nouveaux venus des repères concrets. » Depuis le mois de juin, l’office d’information vous renseigne aussi sur le logement, LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003 © J.D. Bonnaud itué au cœur de l’agglomération, dans le centre commercial Espace Saint-Quentin, l’office d’information est un lieu stratégique pour tout savoir sur Saint-Quentin-en-Yvelines. Sa situation centrale n’est pas anodine. « Nous nous adressons à tout le monde, explique Katy Dechaume, la directrice. L’office est une plaque tournante de l’information pratique pour tous les habitants. » Culture, sports, loisirs, quelle que soit votre question, vous y trouverez une réponse ! les nouveaux programmes immobiliers, le nombre d’appartements disponibles… soit tout ce dont vous avez besoin si vous cherchez à vous loger. Vous y trouverez bien d’autres services (l’office accueille notamment des associations), dont nous vous reparlerons plus en détail dans nos prochains numéros… Polars et Père Noël « Nous accueillons tous les deux mois des expositions en rapport avec un événement qui se déroule en ville nouvelle, commente Katy. Le festival Polar dans la ville, la randonnée ParisBrest-Paris, la rentrée étudiante, l’exposition de Noël, en ce moment. Car si nous rendons compte de l’actualité de la ville nouvelle, nous y participons également. » Des services qui séduisent un public de plus en plus nombreux (5 365 personnes en 2001, 7 235 en 2002 et 9 636 au 31 octobre 2003), au point que les horaires d’ouverture de l’office pourraient bientôt être ■ étendus. Nicolas Gervais Office d’information 3, place Schuman, quartier Saint-Quentin à Montigny Ouvert du mardi au samedi de 12 h à 19 h Tél. : 0 820 078 078 (0,15 € TTC/min) culture MUSIQUE « Chi va piano, va sano » ! Longtemps Saint-Quentinois, Éric Dannenmüller vit aujourd’hui à Coignières et continue d’enseigner le piano en ville nouvelle, territoire qui lui a inspiré une composition. Rencontre avec un passionné que rien n’arrête, et surtout pas l’adversité. I l découvre le piano très jeune et grandit avec. Quand ses amis poussent la chansonnette au son des Poppies, lui rêve en écoutant Schumann, Liszt ou Chopin. Mais après deux échecs au Conservatoire, la passion s’émousse et Éric Dannenmüller choisit une autre voie. Il prépare une école de journalisme à Strasbourg et, en 1980, part pour l’Afrique. C’est là qu’il vérifie l’adage : « Pour bien vivre, il faut être mort une fois. » « Nous avons été pris dans une tempête au Soudan. Nous avons tous failli y passer et je me suis demandé ce que je voudrais faire si j’en réchappais. Le piano m’est tout de suite apparu. » Technique et sentiment Pianotez… sur ordinateur © J.D. Bonnaud De retour en France, à 25 ans, il décide donc de reprendre des cours et entre au conservatoire de musique Darius-Milhaud, à Paris. Carmen Taccon (professeur d’André Gorog et Alexandre Tharaud) accepte de lui donner sa chance et, après plusieurs années de souffrance « et de larmes ! », il est, à 31 ans, le plus vieux diplômé du Premier Prix interconservatoire de Paris ! Une motivation inébranlable qui lui a permis de devenir un professeur réputé à Saint-Quentin-en-Yvelines et dans la région. Un territoire auquel Éric est profondément attaché. D’abord parce qu’il y a longtemps vécu, ensuite parce que ses premiers élèves se trouvaient à Voisins. Aujourd’hui, il enseigne à domicile et se déplace sur l’ensemble de la ville nouvelle et au collège Rameau de Versailles. « Je ne souhaite pas travailler en école de musique, explique-t-il. Je n’aime pas leur méthode : ils vous apprennent à jouer un instrument, mais pas à l’aimer. » Ainsi, Éric associe ses élèves à ses concerts Eric Dannenmüller. et, s’il ne leur fait pas passer d’examens, il leur demande de se produire en public une fois dans l’année. S.Q.Y. et dinosaures Compositeur, cet adepte de jazz et de classique déborde d’idées. Il sort un premier disque, Ostinato, en 1987. En 2001, il en conçoit un deuxième, en hommage à la ville nouvelle et à ses bâtiments, qu’il intitule S.Q.Y. Enfin, en 2002, il monte un projet avec l’école maternelle Alexandre-Dumas de Montigny et donne naissance à un troisième disque : Le Réveil des dinosaures. Artiste autoproduit, Éric est actuellement à la recherche d’un agent ou d’un mécène pour réaliser son quatrième disque. À bon entendeur… ■ Nicolas Gervais Éric Dannenmüller Une souris peut s’avérer très utile pour jouer du piano, surtout depuis qu’Éric Dannenmüller a conçu une méthode en ligne. Avec son ami le webmaster Laurent Zimmermann, ils ont échafaudé le seul site de partitions à télécharger autorisé par la SACEM. Entièrement gratuit et agrémenté de dessins, ce site propose, depuis novembre, des cours de tous niveaux avec une partie consacrée au solfège, une autre à la théorie et des exercices pratiques. Interactif, il permet aussi aux élèves de poser leurs questions par e-mail. www.zimmusic.com Tél. : 01 30 66 37 94 LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003 I17I culture Sophie Renauld. THÉÂTRE CONTEMPORAIN À la recherche d’un nouveau public © C. Lauté Des lectures trimestrielles initient le public au théâtre contemporain, souvent méconnu. À Saint-Quentin-en-Yvelines, l’histoire de Sophie Renauld commence en 2001 avec sa pièce W., qu’elle présente à la ferme de Bel-Ébat. Le courant passe et, rapidement, la compagnie Théâtre en Seine organise des ateliers d’écriture et des lectures tous les trimestres. Il faut dire que le metteur en scène et les dirigeants de la salle de spectacle ont en commun le même amour du théâtre contemporain. Réveiller les bons moteurs « Les stages que nous organisons, les lectures… Tout nous est utile pour ouvrir le public à cette forme artistique trop méconnue, explique Sophie. C’est important car les livres ne sont pas diffusés partout et il n’y a pas beaucoup de théâtres qui font de la création comme Bel-Ébat. Pourtant, c’est la forme théâtrale qui parle le plus de nous, qui transpose les gens à l’intérieur I18I LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003 d’eux-mêmes et qui les fait se sentir appartenir à une même humanité. » Après Hantés, qu’elle a monté en mai 2003 à Bel-Ébat, un texte a été commandé à Sophie Renauld. Réalisé à partir d’interviews d’habitants de Guyancourt et de Saint-Quentin-enYvelines, il aura pour thème l’exil, et servira de support, la saison prochaine, à une création théâtrale. Depuis septembre dernier, le metteur en scène arpente donc les rues de la ville. Vous pouvez aussi la rencontrer à l’occasion des ateliers d’écriture, qui ont commencé le 12 octobre et qui donneront lieu les 20 et 21 mars à des lectures. « Tout le monde peut venir, je pars du principe qu’on n’apprend pas à écrire mais que tout le monde sait. Il suffit de réveiller en nous les bons moteurs ! » ■ Nicolas Gervais Ferme de Bel-Ébat Tél. : 01 30 48 33 44 © C. Lauté Sophie Renauld et sa compagnie Théâtre en Seine jouent à Saint-Quentin-en-Yvelines pour la troisième année consécutive. Associée à la ferme de Bel-Ébat, la compagnie s’investit dans l’accompagnement et la formation du public. Itinéraire • 4 novembre 1959 : Naissance à Paris. • 1978 : Après avoir été élevée en Normandie, Sophie monte à Paris. Suit une formation de comédienne auprès d’Antoine Vitez, Ariane Mnouchkine… • De 1983 à 1987 : Dirige l’atelier Théâtre du Memnon, en Normandie, au sein duquel elle met en scène et joue Les Petits Bourgeois de M. Gorki et deux créations, Enquête d’intérêt public et Éphéméris. • 1987 : fonde la compagnie Théâtre en Seine, où elle est metteur en scène et auteur, en continuant à associer son travail de création à une démarche de sensibilisation de nouveaux publics au théâtre contemporain. • 2000 : obtient une bourse de la Fondation Beaumarchais pour l’écriture de W., mis en scène en 2001. Écrit Le Caillou, pièce radiophonique commandée par la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD). • 2002 : obtient une bourse du Centre national du livre pour l’écriture de Hantés, qu’elle met en scène en mai 2003, notamment à la ferme de Bel-Ébat. • Septembre 2003 : parution de Je t’aime moi non plus, dans un recueil collectif intitulé Cinq petites comédies pour une comédie (éd. Lansman, 2003 culture INSTITUT MARCEL-RIVIÈRE L’institut Marcel-Rivière (IMR) de La Verrière et son théâtre, créé en 1962, offrent aux patients atteints de troubles psychiatriques l’occasion de se soigner grâce à la pratique artistique. Une démarche qui ouvre l’hôpital sur le monde extérieur. De la culture pour faire tomber les murs « L’institut est né en 1958 du courant de la révolution psychiatrique qui visait à humaniser l’hôpital, rappelle Madeleine Abassade, responsable de l’action culturelle et artistique de l’association Relais mutualiste. Le théâtre a été créé en 1962, avant que la ville nouvelle ne voie le jour. À l’époque, tout le mouvement pour la laïcité travaillait en faveur de la culture pour tous. » Abandonnant le rapport théorique dominant-dominé entre le soignant et le patient, le Relais mutualiste s’inscrit alors dans cette dynamique visant à mettre les individus en relation. Le théâtre favorisera ce décloisonnement. Un temps unique salle de spectacle sur Dès sa prise de fonction en 1980, Madeleine Abassade s’emploie avec beaucoup d’énergie et peu de moyens à redonner du sens à la « démocratie active » par l’action culturelle, et par ce qu’elle connaît bien, la danse contemporaine. « Il fallait faire bouger la relation soignant-soigné, explique-t-elle. En transmettant un art où le soigné se retrouve sur un pied d’égalité avec le soignant, le patient crée et transmet quelque chose qui lui redonne goût à la vie. » Très vite, des metteurs en scène, des comédiens, des chorégraphes se déplacent ; et un public extérieur participe aux stages et ateliers de pratique artistique programmés toute l’année ou aux journées à thème, comme celle du 18 décembre (voir encadré). Une reconnaissance institutionnelle et publique pour ce travail de longue haleine. ■ Patrick Chateau © C. Lauté Soignants et soignés à égalité « En transmettant un art où le soigné se retrouve sur un pied d’égalité avec le soignant, le patient crée et transmet quelque chose qui lui redonne goût à la vie. » Madeleine Abassade, responsable de l’action culturelle et artistique du Relais mutualiste. Relais mutualiste – Tél. : 01 39 38 77 09 Une journée de rencontres Le théâtre de l’institut Marcel-Rivière travaille depuis plusieurs années sur le concept de « L’enfermement ou vivre sans sortir ». Le jeudi 18 décembre, de 9 h 30 à 22 h 30, une journée sera spécifiquement consacrée au thème : « De l’hôpital psychiatrique à la cité, qu’est-ce qu’un lieu de transit ? ». Cette journée réunira artistes, personnels soignants, universitaires et patients. Côté artistes, la compagnie de danse Retouramont, la Cie Théâtre du sable, la Cie des Souffleurs seront notamment de la partie. Programme complet au 01 39 78 77 09. © D.R. Décloisonner la ville nouvelle, l’équipement attire sans mal la population alentour aux représentations théâtrales ou cinématographiques. À la fin des années 70, de nouvelles salles sont créées à Saint-Quentin-en-Yvelines et le théâtre MarcelRivière tombe un peu en désaffection. © D.R. D epuis 1999, l’institut Marcel-Rivière, qui reçoit des personnes souffrant de troubles mentaux ou de dépression nerveuse, s’est inscrit dans le programme national « Culture à l’hôpital » initié par les ministères de la Culture et de la Santé. Grâce à un théâtre doté de 300 places et au travail main dans la main des équipes soignantes et des compagnies d’artistes, les pratiques artistiques ont pu être développées (grâce à une association, le Relais mutualiste), pour proposer aux patients des références extérieures au monde hospitalier. LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003 I19I S A I N T- Q U E N T I N - E N - Y V E L I N E S La semaine de l’emploi et de la formation du 29 janvier au 6 février 2004 emploi modes d’emploi Information : 01 39 44 82 55 économie Anne-Valérie Péro (à gauche), en compagnie de Francis Rogard (au centre), directeur de la formation continue à l’UVSQ, Alain Nicolas, le directeur adjoint, et Danièle Arnold, responsable de la VAE à l’UVSQ. FORMATION © C. Lauté Obtenir un diplôme universitaire sans passer par les bancs de la faculté ? C’est possible grâce au dispositif de validation des acquis de l’expérience (VAE). Anne-Valérie Péro a tenté – et réussi – l’expérience à l’université de Versailles – Saint-Quentin. L’expérience, nouvel atout diplômant Repenser l’enseignement En surfant sur le site de l’université de Versailles – Saint-Quentin (UVSQ), elle prend connaissance d’un dispositif récent : la validation des acquis de l’expérience (VAE). Son principe : obtenir tout ou partie d’un diplôme grâce à son expérience professionnelle ou personnelle. « En cela, ce mode d’apprentissage est révolutionnaire, explique Francis Rogard, directeur de la formation continue à l’UVSQ, car il change complètement les donnes du fonctionnement universitaire. L’enseignant doit aujourd’hui admettre de donner un diplôme à quelqu’un qui n’est jamais venu à ses cours. La difficulté sera de repenser sa matière et le diplôme correspondant non plus en savoir théorique, mais en ingénierie de compétences. Il doit se demander, par exemple, si une expérience de présidence d’une association peut être prise en compte pour l’un des modules de management qu’il enseigne. » Une réflexion que doivent également entamer tous les postulants. « Ils doivent rechercher le diplôme ou la formation qui seront le plus en adéquation avec leur expérience. Le diplôme trouvé, ils s’inscrivent à l’université correspondante. Il leur faudra ensuite décrire précisément leurs compétences et savoir-faire dans un dossier qu’ils défendront devant un jury », précise Danièle Arnold, responsable de la VAE à l’UVSQ. Il faut compter en moyenne quatre mois entre le premier entretien et le passage devant le jury. « Mettre à plat ses expériences sur papier n’est pas très compliqué en soi. Mais c’est fondamental, car cela nous oblige à prendre du recul sur ce que nous sommes capables de faire ou non et, finalement, sur ce que nous avons envie de faire plus tard », constate Anne-Valérie. Aujourd’hui, licence de tourisme en poche, Anne-Valérie a intégré la formation de l’IUFM. « La VAE a été une véritable aubaine. J’ai gagné un temps précieux, tout en valorisant mes vingt premières années d’expérience professionnelle », se réjouit cette future professeur ■ des écoles. Anne-Valérie Anne-Valérie Péro. Péro. © C. Lauté Gagner du temps © C. Lauté A près vingt ans passés dans le tourisme, Anne-Valérie Péro, Ignymontaine, décide d’effectuer un virage professionnel à 90 degrés en réalisant un rêve : devenir professeur des écoles. Licenciée par son entreprise en avril 2003, elle se renseigne sur les possibilités d’inscription à l’institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) et apprend qu’une licence est exigée. À 40 ans, maman d’un jeune enfant, l’idée de retourner à l’école pour une année ne la séduit guère. Un droit pour tous La validation des acquis de l’expérience est un dispositif ouvert à toute personne justifiant d’au moins trois ans d’une activité salariée, non salariée ou bénévole en rapport direct avec le contenu du diplôme. Pour tout renseignement, contactez Danièle Arnold à l’UVSQ au 01 39 25 78 28 ou cliquez sur www.uvsq.fr (rubrique formation). À l’UVSQ, les prochaines inscriptions à la VAE auront lieu à la rentrée 2004. Élisabeth Charle LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003 I21I économie FORMATION Le Centre de ressources et espace langues de l’université Versailles – Saint-Quentinen-Yvelines invite particuliers et entreprises à bénéficier de ses formations en langues. Des initiations ou des remises à niveau bien utiles dans le monde du travail. © C. Lauté Quand les langues se délient « Dix séances sont idéales pour rafraîchir la mémoire. Mais les apprenants se prennent au jeu et poussent souvent jusqu’à vingt séances. » Christian Dalzon, directeur du CEREL. D epuis décembre 2002, les étudiants et le personnel de l’université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ), mais aussi les particuliers et les personnels des entreprises du secteur, peuvent s’initier à une langue étrangère ou approfondir leurs connaissances linguistiques à leur propre rythme. Comment ? En assistant aux formations dispensées par le Centre de ressources et espace langues (CEREL) de l’université. Sans conditions particulières (hormis l’inscription obligatoire et un tarif de 50 € les dix séances pour les particuliers et de 75 € pour les entreprises), vous pouvez donc avoir accès à cet outil de formation intégré au milieu socio-économique local. Une fréquentation en hausse « Il peut s’agir de mères de famille ou de demandeurs d’emploi souhaitant se former, de salariés venant au nom de leur entreprise ou à titre individuel », souligne Christian I22I LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003 Dalzon, directeur du lieu. L’an passé, sur quelque 300 inscrits au CEREL, 67 particuliers se distinguaient. Une fréquentation individuelle en hausse depuis la rentrée. Durant les cours, cinq conseillers pédagogiques guident les « étudiants » dans l’apprentissage de l’anglais (anglais général, anglais des affaires, révision des bases grammaticales…), de l’espagnol, de l’allemand, de l’italien ou du français langue étrangère. Outre l’autoformation guidée, le CEREL propose des ateliers de conversation (mêmes tarifs que l’autoformation) pendant lesquels sont échangées des connaissances aussi bien linguistiques que culturelles, notamment par le biais des rencontres avec les étudiants d’origine étrangère. « Chacun y apporte son vécu, précise l’enseignant. Les expériences diverses engendrent, le plus naturellement possible, une variation et un élargissement ■ du vocabulaire employé. » Patrick Chateau Pour avoir de la conversation « Dix séances sont idéales pour rafraîchir la mémoire, ajoute Christian Dalzon. Mais les apprenants se prennent au jeu et poussent souvent jusqu’à vingt séances. » CEREL Tél. : 01 39 25 52 70 (du lundi au vendredi de 10 h à 19 h, et 12 h le samedi) et www.cerel.uvsq.fr Un laboratoire multimédia Le CEREL est un laboratoire multimédia de douze postes (quinze courant 2004). Une deuxième salle accueille huit postes réservés à l’enseignement des langues rares (russe, arabe…). Une troisième, enfin, abrite un laboratoire audio pour parfaire la compréhension orale, notamment dans le cadre de la préparation du TOEIC, le Test of english for international communication, une référence en entreprise. Cette salle sera bientôt une vidéothèque, alimentée par des enregistrements d’émissions diffusées par satellite. Grâce au soutien du SAN, le technicien de laboratoire sera outillé pour créer ses propres logiciels à partir de ces enregistrements. Enfin, le CEREL offre l’accès à une bibliothèque de méthodes linguistiques préparant notamment à différents examens (ex : Cambridge). économie © C. Lauté TECHNOLOGIES Les modes d’emploi simplifiés de Jean-Michel Chenet ont déjà séduit quelques grandes entreprises françaises, comme France Télécom, la BNP ou Air France. Jean-Michel Chenet, mode d’emploi Graphiste et professionnel de la communication, Jean-Michel Chenet s’ingénie à simplifier les modes d’emploi de nos appareils, notamment téléphoniques. La recette de ce Saint-Quentinois plein de bon sens ? Garder un œil naïf. Un candide aux commandes En 1993, la société France Télécom a été la première conquise par sa démarche ; celle d’un candide, surtout pas d’un ingénieur. Confronté à un nombre alarmant de retours en service après-vente (SAV) de ses téléphones destinés au grand public, le géant des télécommunications a vite mis ses appareils hors de cause. Les utilisateurs photo de l’appareil téléphonique concerné ; un clic sur chaque fonction indique la marche à suivre, sans renvoi de page. Car l’absence de maîtrise d’un téléphone a un coût pour l’entreprise. « Une société comme Astra-Calvé a estimé que si quelqu’un de l’extérieur ne parvenait pas à joindre son interlocuteur, cet appel non abouti coûtait à la société environ 150 €, précise Jean-Michel Chenet. Imaginez le résultat pour le Technocentre Renault et ses 11 000 employés ! » Indépendant depuis vingt ans, cet homme est riche de multiples expériences acquises dans le milieu de la communication. Mais ce sont vers les ressources humaines, et plus particulièrement le coaching individuel, déjà pratiqué dans les années 80, qu’il se dirige de nouveau. « Car en abordant la simplification des systèmes, je rencontre des gens qui ont besoin d’être “réamorcés”, ajoute-t-il. Comme pour un mode d’emploi, je rassure mon interlocuteur. Ainsi, je le rends confiant en lui donnant le sentiment qu’il peut tout faire. » Alors, à quand un mode d’emploi pour ■ l’individu ? © S. Joubert P ourquoi faire compliqué quand tout peut être simplifié ? C’est bien l’avis de JeanMichel Chenet, qui n’hésite pas à paraphraser Henri Bergson : « L’homme devrait mettre autant d’ardeur à simplifier sa vie qu’il met à la compliquer. » Cet Ignymontain de 52 ans poursuit un objectif : faciliter la vie de ses contemporains. Et il y parvient. Prenez les modes d’emploi de n’importe quel appareil. Souvent écrits avec des caractères pour Lilliputiens et multipliant les renvois de page à donner la migraine, ces fascicules hermétiques exacerbent notre frustration. « En me portant acquéreur d’un objet, quel qu’il soit, je veux immédiatement y retrouver ce qui m’a séduit, ne pas être obligé d’apprendre à l’utiliser », explique-t-il. ne savaient tout simplement pas en décrypter le mode d’emploi. Fort des résultats d’une enquête intitulée « Pourquoi ne lisez-vous pas le mode d’emploi ? », Jean-Michel Chenet crée une charte graphique si claire (et toujours utilisée) que le nombre de retours en SAV réduit de moitié. Ne quittez pas… Ses modes d’emploi séduisent de grandes entreprises, comme la BNP ou Air France, d’autant que leur transfert sur ordinateur via Internet améliore encore leur simplicité d’utilisation. Un document au format PDF s’ouvre sur la Patrick Chateau Jean-Michel Chenet Tél. : 01 30 96 00 95 ou 06 08 37 33 85 et [email protected] LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003 I23I en bref économie ORIENTATION GUIDE Toute l’info en quelques clics © C. Lauté Créée en avril 2002, l’association CBOPSQY, Centre de bilans et d’orientation professionnelle de Saint-Quentinen-Yvelines, organisait le 6 novembre une conférence de presse. L’occasion de dresser un bilan de ses dix-huit premiers mois avec la directrice, Géraldine Psaltopoulos. Le Petit Quentin : 63 % des 132 personnes qui ont réalisé un bilan sont des jeunes (- de 26 ans). Qu’en est-il du public restant ? Géraldine Psaltopoulos : Historiquement, nous sommes encore identifiés comme une structure d’insertion à destination des jeunes, puisque ces bilans étaient autrefois réalisés à la mission locale. Depuis, nous en sommes détachés et avons ouvert notre activité à un public adulte, très demandeur, soit salarié, Géraldine Psaltopoulos. soit demandeur d’emploi venant de l’ANPE ou du Plan local pour l’insertion et l’emploi. © C. Lauté P.Q. : Constatez-vous des répercussions face à la morosité du marché du travail ? G.P. : Pas forcément en terme de chiffres mais nous recevons de plus en plus de cadres. Par ailleurs, les jeunes arrivent avec une situation sociale, psychologique, familiale ou professionnelle de plus en plus inquiétante. Ils cumulent des difficultés parfois inextricables. P.Q. : Les bilans sont gratuits. Comment fonctionne l’association CBOPSQY ? G.P. : Nous bénéficions de subventions, notamment celle du SAN, sans lesquelles notre centre ne pourrait fonctionner de manière qualitative. La ville nouvelle a toujours joué le jeu de l’insertion, lorsque la mission locale a été la première à proposer des bilans pour les jeunes, puis lorsque notre association s’est créée. C’est un des objectifs que s’est fixé le contrat de la ville intercommunal 2000-2006. CBOPSQY – Tél. : 01 30 44 50 89 I24I LE PETIT QUENTIN - n° 182 - DÉCEMBRE 2003 Inédit, le guide des sites web à destination des chefs d’entreprise, des créateurs et des salariés est désormais en ligne sur le site de SaintQuentin-en-Yvelines. Une initiative menée par le SAN qui permet d’accéder à 80 sites consacrés à la vie économique. Douze rubriques vous aideront dans votre recherche : création d’entreprise, statuts juridique, fiscal et social, opportunités d’affaires, innovation, franchises et réseaux, développement et gestion de son entreprise, management et coaching, gestion des ressources humaines, finance, organismes publics et institutions, portail d’information économique. www.saint-quentin-en-yvelines.fr Service développement économique – Tél. : 01 39 44 82 50 EMPLOI PME : des aides pour recruter Face aux problèmes de recrutement rencontrés par les petites et moyennes entreprises (PME), l’ANPE Yvelines, en partenariat avec le SAN et l’Agefos PME 78, organisait, le 4 novembre à l’hôtel d’agglomération, une rencontre spéciale PME. Des ateliers étaient mis en place afin de répondre à différentes problématiques : comment recruter au mieux ? Quels sont les DIAGNOSTIC Quels commerces pour la ville ? En collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie Versailles-Vald’Oise, le SAN a établi un diagnostic commercial du territoire saint-quentinois. À quels endroits les SaintQuentinois effectuent-ils leurs achats par exemple ? Le 5 novembre, le SAN présentait les résultats de ce diagnostic auprès des élus et commerçants de la ville nouvelle et ouvrait le débat sur la question : « Comment améliorer l’offre commerciale sur le territoire ? » Cette réflexion mobilisera les élus des communes, le SAN et les © C. Lauté Premier bilan pour le CBOPSQY commerçants, notamment avec la mise en place d’une conférence permanente du commerce. L’objectif est d’élaborer un schéma de développement commercial qui fixera les grandes orientations de l’agglomération pour les dix ans à venir. avantages existants ? Quelles sont les aides les mieux appropriées ? À l’occasion de cette rencontre, l’ANPE a mis à disposition sa banque de profils. D’autre part, deux types de contrats pour l’emploi ont été mis en exergue : le contrat initiative emploi (puisqu’un objectif de 200 contrats signés avant février 2004 est poursuivi) et le contrat de qualification adulte. ANPE de Montigny Tél. : 01 39 44 12 50 ANPE de Trappes - Tél. : 01 30 13 83 33 © S. Joubert économie Lors de l’inauguration du siège de Waters France, le 27 octobre. IMPLANTATION Un nouveau siège social en ville nouvelle L e 27 octobre à Guyancourt, Waters France, fournisseur pour les techniques de chromatographie et de spectrométrie, a inauguré ses nouveaux locaux, en présence du président du SAN Robert Cadalbert et du maire François Deligné. Sur 5 500 m2 et trois niveaux, situés près du rond-point des Sangliers, Waters développera des systèmes utilisés en chimie pour des applications de dosage ou de purification. Waters – Tél. : 0 820 885 885 INITIATIVE PETIT DÉJEUNER AGENDAS Du nouveau pour les créateurs Prenez date ! www.san-sqy.fr/economie Du 29 janvier au 6 février prochain aura lieu la 8e édition de la semaine de l’emploi et de la formation. Au programme, un forum des formations aux métiers, élargi cette année au secteur tertiaire et non plus seulement aux métiers manuels, une matinée dédiée à l’entreprise, un forum du recrutement et bien d’autres animations. Maison de l’entreprise Service développement écono- Tél. : 01 39 30 51 30 mique – Tél. : 01 39 44 82 50 Qu’est-ce que la loi sur l’initiative économique ? Quoi de neuf pour les créateurs ? Maître Mercadé-Choquet, l’un des 50 partenaires de la Maison de l’entreprise, répondra à ces questions lors d’un petit-déjeuner, le 18 décembre, dans les locaux de la Maison. BUREAUX Val Saint-Quentin : première livraison Commerces en fête L e premier bâtiment du programme Val Saint-Quentin, qui en comportera à terme seize répartis sur un parc de 10 ha, est livré mi-décembre. Le site, implanté au nord de Voisins-le-Bretonneux à l’intersection du CD 36 et du CD 91, et réalisé par la société Codic, accueillera 44 000 m2 de bureaux paysagers d’entreprises du secteur tertiaire. La Clef-de-Saint-Pierre à Élancourt. A fin de soutenir l’animation commerciale, le SAN a mis en place des contrats d’objectifs avec les communes et les associations de commerçants, en leur apportant une aide logistique, technique et financière. Ce partenariat se traduira par des manifestations ponctuelles. Les 12 et 13 décembre, un marché de Noël et une tombola auront lieu au centre commercial de la Clef-de-Saint-Pierre à Élancourt. Le 20 décembre, le centre commercial SudCanal à Montigny-le-Bretonneux effectuera la remise des prix, ponctuée d’animations (jongleurs, échassiers, orgue de Barbarie), du jeu-concours débuté le 26 novembre. Service développement économique – Tél. : 01 39 44 82 50 Lire l’actualité Élancourt p. 11 SALON Le SAN au SIMI L e SAN participera, les 9 et 10 décembre au palais des Congrès à Paris, au Salon de l’immobilier d’entreprise en Ile-de-France, le SIMI. Service développement économique – Tél. : 01 39 44 82 50 © S. Joubert © B. Rejou Service développement économique – Tél. : 01 39 44 82 50 LE PETIT QUENTIN - n° 182 - DÉCEMBRE 2003 I25I dossier La commun d’agglomér Le 17 septembre dernier, les élus du Syndicat d’agglomération nouvelle (SAN) se sont prononcés à l’unanimité pour une évolution en communauté d’agglomération, à compter du 1er janvier 2004. Que change cette décision pour les habitants, les entreprises, le milieu associatif ? En quoi l’expérience acquise depuis 1973 permettra-t-elle de passer ce cap sans rupture ? Quelles compétences seront dévolues aux communes et à l’agglomération ? Autant de questions sur lesquelles Le Petit Quentin apporte un éclairage didactique. Retrouvez ce dossier du Petit Quentin sur TVFil 78 jusqu’en mars 2004 : - Du 14 décembre au 4 janvier : vendredi, samedi et dimanche à 18 h et 22 h. - Du 8 janvier au 5 février : mercredi et jeudi à 18 h et 22 h. - Du 9 février au 9 mars : lundi et mardi à 18 h et 22 h. I26I LE PETIT QUENTIN - n° 182 - DÉCEMBRE 2003 dossier auté ation 28-29 Trente ans d’expérience Depuis 1973, date de la création de la première institution intercommunale à Saint-Quentin-en-Yvelines, l’agglomération fait concrètement l’apprentissage de l’intercommunalité. À l’heure du changement de statut, l’expérience est précieuse. 30-31 Une agglomération équilibrée et solidaire Président du SAN élu à l’unanimité, futur président de la communauté d’agglomération, Robert Cadalbert revient sur la transformation de la ville nouvelle en agglomération. Et indique comment Saint-Quentinen-Yvelines peut, à bien des égards, être citée en exemple. 32-33 Depuis la création du SAN, l’intercommunalité partage, ou non, des compétences avec les communes. Comment s’organise la gestion de l’agglomération ? Explications avec le sport et les transports. LE PETIT QUENTIN - n° 182 - DÉCEMBRE 2003 © S. Joubert Les compétences I27I dossier Agglomération : déjà 30 ans d’expérience Le 1er janvier prochain, le SAN se transforme en communauté d’agglomération. Un changement en douceur pour les habitants comme pour les élus, qui s’appuient sur une expérience de trente ans. Les membres de l’Établissement public d’aménagement (EPA) et le Syndicat d’agglomération nouvelle ont longtemps pensé l’aménagement du territoire en commun. Aujourd’hui, le SAN a repris les missions de l’EPA. Le temps de l’expérimentation ▼ S © S. Joubert ’il est un concept avec lequel SaintQuentin-en-Yvelines est familière, c’est bien celui de l’intercommunalité. Pour une bonne raison : la ville nouvelle vit avec depuis plus de trente ans ! Dans de telles REPÈRE Qu’est-ce que le coefficient d’intégration fiscale ? Le coefficient d’intégration fiscale (CIF) correspond au rapport entre les charges liées à l’intercommunalité et les charges du territoire (communes comprises). Si une communauté d’agglomération intègre de nombreux services, les charges de l’intercommunalité sont élevées et le CIF est important. À l’inverse, s’il s’agit d’une intercommunalité d’opportunité, le CIF est plus bas. À Saint-Quentin-en-Yvelines, le CIF s’élève à 60 % alors que, dans la moyenne des intercommunalités, il est de 40 %. Ce coefficient revêt une importance particulière puisqu’il entre dans le calcul de la dotation globale de fonctionnement (DGF), attribuée par l’État à l’intercommunalité. Plus l’agglomération joue le jeu de l’intercommunalité, plus la dotation de l’État est importante. LE PETIT QUENTIN - n° 182 - DÉCEMBRE 2003 L’intercommunalité en pratique ? Rien de plus délicat que de définir ces termes. Imaginez une formule chimique à déterminer. On mélange les éléments, on expérimente, on constate le résultat et, si ça ne va pas, on recommence, jusqu’à l’équilibre. C’est imagé, mais la situation des villes nouvelles à leur création relevait de l’expérimentation, voire du pari ! Au début des années 70, lorsque l’État décide de créer la ville nouvelle de Saint-Quentinen-Yvelines, il achète les terres agricoles, les aménage progressivement, construit des zones d’activités et des logements. Les élus, qui représentent l’intercommunalité au sein du Syndicat communautaire d’aménagement de l’agglomération nouvelle (SCAAN, Le réseau de bus saint-quentinois se compose de 20 lignes et de 124 autobus. © S. Joubert © C. Lauté Le réseau des médiathèques du SAN traduit l’investissement de l’intercommunalité dans le domaine culturel. I28I conditions, le passage en communauté d’agglomération, décidé à l’unanimité par les élus du SAN le 17 septembre dernier, a presque des allures de formalité. En effet, c’est à partir de l’exemple des villes nouvelles que le statut de communauté d’agglomération a été pensé. Son mode de fonctionnement (des élus désignés par les conseils municipaux des communes), son financement par la taxe professionnelle unique et ses compétences ont notamment été repris comme fondements par la loi Chevènement de 1999. Pour autant, à Saint-Quentin-en-Yvelines, le fonctionnement de l’intercommunalité ne s’est pas construit en un seul jour… dossier À Saint-Quentin-enYvelines, la mise en commun des richesses permet une mutualisation qui sert à l’investissement, à la gestion des grands services communautaires (réseaux d’éclairage, d’assainissement, de transport, etc.) et aux communes elles-mêmes. Ces dernières bénéficient d’une redistribution respectant une fois encore la notion de solidarité entre les communes. Au-delà du nombre d’habitants par commune, des critères sociaux sont intégrés (nombre de logements sociaux, revenu moyen par habitant ou encore nombre d’enfants © S. Joubert Un territoire solidaire partage des recettes et des dépenses devient plus juste (les communes perçoivent les impôts locaux ; la taxe professionnelle payée par les entreprises devient l’unique ressource du Syndicat d’agglomération). Les bases sont posées. L’intercommunalité est en marche. Une gestion optimisée © S. Joubert scolarisés). Enfin, sans solidarité vécue à l’échelle d’un territoire, aucune commune ne pourrait se doter d’un réseau de médiathèques, d’un maillage efficace de transports en commun, d’un Institut de promotion de la santé (IPS), d’une Maison de l’entreprise ou encore d’un réseau culturel pour tous. Dans un pays – la France – marqué par l’isolement des communes, notre expérience a de quoi faire réfléchir… En gestion directe (réseaux, dynamisme économique, animation du territoire) ou indirecte (construction et entretien des équipements écoliers et sportifs ensuite laissés à la gestion des communes), les institutions intercommunales interviennent depuis trente ans dans des domaines nombreux et variés. ancêtre du SAN), se chargent quant à eux de la construction des équipements. Intervient alors une question cruciale : qui doit gérer le tout ? Les communes ou la structure intercommunale ? Le système de gestion préconisé au départ ne s’avère pas efficace. Il est trop compliqué. Entre les périmètres considérés en zone d’aménagement nouvelle ou hors zone d’aménagement, une même commune voit les parties « nouvelles » de son territoire gérées par l’intercommunalité, les autres restant à sa charge. Sur une même commune, les habitants situés en « ville nouvelle » paient plus d’impôts que d’autres… Ce système aberrant, héritage de la loi Boscher de 1970, rend impossible la notion d’intercommunalité. En 1984, la loi Rocard permet une évolution radicale : la totalité des territoires communaux intègre l’intercommunalité, et le © S. Joubert © S. Joubert © S. Joubert © S. Joubert © C. Lauté À partir de cette date, il est plus facile de définir les rôles de chacun. La décision est prise, par exemple, de donner la gestion des équipements sportifs aux communes, ainsi que l’entretien des écoles maternelles et primaires. Quelques années plus tard, et avec l’accord des communes, le Syndicat d’agglomération nouvelle est autorisé à gérer l’ensemble des médiathèques, bientôt intégrées dans un réseau souvent cité en exemple au niveau national. Les compétences évoluent ainsi au rythme de la volonté des élus des communes, réunis au sein du SAN. Au fil des années, l’idée sous-jacente qu’ « au plus près, on gère mieux et qu’ensemble on fait plus », leitmotiv de l’actuel président du SAN Robert Cadalbert, s’impose ainsi. À l’image d’une matière vivante, l’intercommunalité ne cesse d’évoluer, de se transformer, de s’adapter. Tous les six ans, les communes décident, par un vote, des infrastructures, bâtiments et services gérés par elles ou par l’intercommunalité : c’est le partage des compétences (voir notre article p. 32-33). Ce travail actif, qui a pour objectif une « meilleure intercommunalité », continuera avec la communauté d’agglomération, dans ■ le respect d’un projet solidaire. Catherine Laffaille Les ressources de la communauté La taxe professionnelle est quasiment l’unique ressource du SAN de SaintQuentin-en-Yvelines. Dès le premier janvier, elle deviendra celle de la communauté d’agglomération, sans aucun changement. Cette taxe a apporté en 2003, 150 millions d’euros à l’agglomération. LE PETIT QUENTIN - n° 182 - DÉCEMBRE 2003 I29I dossier « Finaliser un projet équilibré et solidaire » © C. Lauté Le 17 septembre 2003, les élus réunis au comité syndical du SAN ont voté à l’unanimité le passage en communauté d’agglomération. Le 1er janvier prochain, SaintQuentin-enYvelines entrera donc dans le droit commun. Retour sur cet événement avec Robert Cadalbert, président du SAN et futur président de la communauté d’agglomération. Le Petit Quentin : Que signifie cette transformation du SAN ? Et concrètement, que va-telle changer ? Robert Cadalbert : Ce changement est purement juridique. Je le dis souvent : c’est un nonévénement historique. Le vote du 17 septembre marque en effet la vie et l’histoire de SaintQuentin-en-Yvelines, mais ça ne va rien modifier pour les habitants et les entreprises de notre territoire. La communauté d’agglomération garde le même périmètre, les mêmes mis- Qu’est-ce que la communauté d’agglomération ? La communauté d’agglomération est une structure intercommunale – plusieurs communes se réunissent pour gérer ensemble des services – organisée selon la loi du 14 juillet 1999, dite loi Chevènement. Ce texte précise des compétences obligatoires (développement économique ; aménagement de l’espace ; équilibre social de l’habitat ; politique de la ville) et optionnelles (assainissement ; culture ; création ou aménagement et entretien des voiries ; eau ; lutte contre les nuisances sonores ; construction, aménagement, entretien et gestion des équipements sportifs et culturels). Deux ou trois de ces compétences optionnelles peuvent être choisies par les élus de l’intercommunalité. Pour se constituer en communauté d’agglomération, une agglomération doit être peuplée d’au moins 50 000 habitants, une commune devant en compter à elle seule au minimum 15 000. Saint-Quentin-en-Yvelines remplissait déjà toutes ces conditions, la ville nouvelle comptant 150 000 habitants et le SAN possédant toutes les compétences obligatoires et optionnelles, voire plus. I30I LE PETIT QUENTIN - n° 182 - DÉCEMBRE 2003 sions et la même représentation. D’ailleurs, les maires ne veulent pas « plus ni moins d’intercommunalité », mais « mieux d’intercommunalité ». C’est ce que nous faisons depuis de nombreuses années et ce que nous continuerons à faire. Concrètement, la communauté d’agglomération sera quasiment identique au SAN en termes de fonctionnement et d’activités. La nouveauté correspond à la volonté d’associer au mieux l’ensemble des communes. Dans ce sens, j’ai proposé que toutes participent pleinement au projet de Saint-Quentinen-Yvelines. J’espère qu’elles joueront le jeu. P. Q. : Cela fait-il longtemps que vous préparez cette évolution de la ville nouvelle ? R. C. : Depuis un peu plus de deux ans, l’État a décidé le retour de Saint-Quentin-en-Yvelines dans le droit commun. Le 31 décembre 2002, la fin de l’opération d’intérêt national (OIN) est intervenue avec la reprise des missions de l’Établissement public d’aménagement (EPA) par le SAN. Cette étape était déjà très importante. Aujourd’hui, nous sommes dans la dernière phase de cette entrée dans le droit commun avec la transformation juridique du SAN en communauté d’agglomération. dossier P. Q. : Cela signifie-t-il que ce territoire redevient comme les autres ? R. C. : Nous ne serons jamais vraiment comme les autres. En terme d’intercommunalité, nous avons trente ans d’avance. Notre territoire a toujours montré l’exemple et tout le monde s’accorde pour dire que Saint-Quentin-en-Yvelines est une réussite. Le modèle de notre intercommunalité a d’ailleurs servi de référence pour la loi Chevènement, en 1999. Notre exemple se généralise donc aujourd’hui dans toute la France. En décidant de prendre le statut de communauté d’agglomération, je sais que nous continuerons à montrer l’exemple d’une bonne intercommunalité. P. Q. : Quels sont vos projets ? R. C. : Notre intercommunalité est une intercommunalité de projet. Et cela est fondamental. Tout le monde doit travailler dans l’intérêt général de l’agglomération : nous nous y attachons avec les maires, les élus et le Codesqy, qui regroupe les représentants saint-quentinois de la société civile. En 2004, nous allons ensemble bâtir et finaliser un projet de territoire qui sera basé sur le développement équilibré et solidaire. Je pense qu’à Saint-Quentin-en-Yvelines notre force a été de toujours faire rimer compétitivité et solidarité. Nous continuerons, car ces deux mots ne s’opposent pas et je crois même qu’en ce moment, en France, certains ■ devraient s’en inspirer un peu plus. À l’unanimité ! Durant toutes les étapes du passage du SAN en communauté d’agglomération, les élus de Saint-Quentin-en-Yvelines se sont montrés particulièrement unis derrière le président du SAN. Que ce soit pour le vote mettant fin à l’opération d’intérêt national (OIN), la fermeture de l’Établissement public d’aménagement ou le passage en communauté d’agglomération, ils ont tous voté pour, à l’unanimité. © C. Lauté © S. Joubert © S. Joubert La ville nouvelle a toujours su allier compétitivité économique et solidarité territoriale. Ici, le Parc Ariane 4 à Guyancourt. Le Codesqy associé au projet Créé au début de l’année 2002 à l’initiative du SAN, le Conseil de développement de Saint-Quentin-en-Yvelines (Codesqy) a pour vocation d’accompagner le projet d’agglomération conduit par les élus. Présidé par Philippe Marguerit, il se compose de cinquante représentants de la société civile répartis en trois collèges : économique et social, vie associative, et personnes qualifiées. Siégeant durant trois ans, désignés par le président du SAN et les maires des sept communes, les membres du Codesqy ont émis un premier avis officiel dès le mois de novembre 2002 sur le Contrat de développement ratifié dans le cadre de la fin de l’opération d’intérêt national (OIN). En 2003, sa mission a consisté à approfondir sa réflexion sur l’intercommunalité solidaire en ville nouvelle. Il a notamment organisé, les 21 et 22 novembre derniers, ses premières rencontres au Syndicat d’agglomération nouvelle. Voir notre actualité p. 10 Propos recueillis par Catherine Laffaille LE PETIT QUENTIN - n° 182 - DÉCEMBRE 2003 I31I dossier Le sens du partage 1er juin 2003 : le premier Défi nature. © C. Lauté Avec la fin de l’opération d’intérêt national (OIN) le 31 décembre 2002, Saint-Quentin-en-Yvelines est passé d’un projet voulu et imposé par l’État à un projet assumé pleinement par les élus locaux et partagé avec les communes, les habitants et les entreprises. En 2004, la nouvelle communauté d’agglomération continuera à développer son projet. La signature de la fin de l’OIN, le 30 avril 2002. Pendant une année, les élus se prononceront, compétence par compétence, sur ce qui sera de la responsabilité des communes ou de l’intercommunalité. Ils décideront également s’il est opportun pour la communauté d’agglomération d’acquérir d’autres compétences, comme celle par exemple des ordures ménagères. Une étude évaluera si la collecte et le traitement des déchets sont moins coûteux et mieux faits une fois gérés par l’intercommunalité. I32I © C. Lauté 2004, année de réflexion D éveloppement économique, politique de la ville, assainissement, culture, sport, transports… À l’image du SAN, la communauté d’agglomération créée à SaintQuentin-en-Yvelines à partir du 1er janvier 2004 assumera de nombreuses compétences. En la matière, deux options peuvent être retenues : soit le secteur est pris en charge de manière « partagée », c’est-à-dire avec le concours des deux parties, soit il l’est par l’intercommunalité. Une complémentarité efficace À Saint-Quentin-en-Yvelines, les compétences sont partagées dans le secteur sportif, et les rôles sont clairs. « Depuis trente ans et dans chacune des sept communes, le SAN a construit des équipements nombreux et de qualité, explique Sandrine Sablonnières, élue du Syndicat en charge des sports. En revanche, c’est la commune qui gère le fonctionnement de ces équipements. Qui mieux que la ville peut fixer des créneaux horaires en fonction des besoins des scolaires, des associations, du public ? » L’aide aux associations sportives locales est un autre domaine où la commune, par sa proximité, est plus compétente que l’intercommunalité. « En revanche, l’intercommunalité intervient pour aider les clubs dont les performances réclament des moyens supplémentaires. C’est grâce à cette aide que certains clubs peuvent LE PETIT QUENTIN - n° 182 - DÉCEMBRE 2003 évoluer au niveau national, à l’image du club de basket de Trappes ou de l’Entente athlétique de Saint-Quentin-en-Yvelines », ajoute l’élue. Enfin, le SAN prend en charge les manifestations sportives organisées par les clubs lorsqu’elles ont un caractère intercommunal. « L’intercommunalité permet alors de fédérer les clubs des différentes communes pour l’organisation d’un événement. C’est ainsi que sont nés le Challenge des courses de SaintQuentin-en-Yvelines ou encore le Défi nature. Enfin, certains événements d’envergure nationale ont besoin de l’apport financier du SAN, tels le Paris-BrestParis, ou les championnats de France de cross, organisés par l’EASQY, qui auront lieu en février 2004 à la ▲ Sandrine Sablonnières, base de loisirs », précise élue du Syndicat Sandrine Sablonnières. en charge des sports. Des moyens décuplés Si certaines compétences sont partagées, d’autres, par nature intercommunales, ne le sont pas. C’est le cas des transports, qui sont gérés exclusivement par le SAN et qui le seront demain par la communauté d’agglomération. « Le SAN a la responsabilité des aménagements de lignes de transport en commun et des horaires. Tout ce qui concerne les créations de lignes et les tarifs dépendent du Syndicat des transports d’Ile-de-France (STIF), présidé par le préfet de Région », explique en préalable Alain Le Vot, vice-président du SAN chargé des transports. C’est une évidence : les transports ne se limitent pas aux frontières d’une commune. Les lignes sont transversales sur l’ensemble de Saint-Quentin-en-Yvelines et même au-delà. Cette compétence a © C. Lauté La question du partage des compétences entre les communes et l’intercommunalité est au cœur du projet de l’agglomération. Comment la solidarité intercommunale s’exprime-t-elle ? En quoi les communes doivent-elles conserver un rôle prépondérant ? Illustration avec le secteur des sports et celui des transports. dossier donc été naturellement assumée par le SAN, qui a passé une convention avec la société SQYBUS pour l’organisation du service. à une demande des habitants, des établissements scolaires ou des entreprises que des modifications sont apportées, précise Alain Le Vot. L’intercommunalité détient les moyens financiers permettant le développement du service et la commune assure en fait la gestion de proximité. Tout le monde y gagne et bien sûr en premier lieu les habitants. » Enfin, aucune commune, seule, n’aurait pu créer un transport spécifique pour les personnes à mobilité réduite. Le TPMR (transport des personnes à mobilité réduite) est un service à la carte qui existe depuis plus de vingt ans, et sans lequel les personnes handicapées, les seniors ou les habitants momentanément immobilisés – par une jambe cassée par exemple – ne pourraient se déplacer. Ce type de service coûte cher, et il existe à Saint-Quentin-en-Yvelines grâce à un choix politique fort. « Partager les moyens dans un esprit de solidarité, voilà l’essence même de l’intercommunalité », conclut Alain ■ Le Vot. © C. Lauté « Les transports représentent un service souvent déficitaire. L’augmentation des fréquences des bus se traduit en général par une augmentation du déficit. Seule une intercommunalité comme SaintQuentin-en-Yvelines peut gérer ce déficit et permettre à tous les Saint-Quentinois d’avoir une offre de transport de qualité, à travers tout le territoire, et créer des arrêts de bus même là où il y a peu d’habitants », poursuit le vice-président, pour qui le bilan est clair. « Nous avons aujourd’hui un réseau dense qui a une vitesse d’exploitation intéressante. Sans l’intercommunalité, cela ne serait pas possible. » Saint-Quentin-en-Yvelines possède également un Transport en commun en site propre (TCSP) et un réseau de pistes cyclables dont les réalisations ne pouvaient se concevoir qu’à l’échelle de l’intercommunalité. Ce n’est pas pour autant que les communes ne sont pas consultées, bien au contraire. « Pour la création d’un arrêt de bus ou le renforcement des fréquences, c’est la commune qui prend la décision. C’est d’ailleurs souvent suite © C. Lauté Tout le monde y gagne Le Paris-Brest-Paris. ▲ Financé par l’intercommunalité depuis vingt ans, le transport des personnes à mobilité réduite s’adresse à des personnes présentant un handicap physique, mental ou visuel, temporaire ou permanent. LE CHIFFRE DU DOSSIER 28 millions C’est le montant annuel d’euros redistribués par le SAN aux sept communes de SaintQuentin-en-Yvelines. Les investissements réalisés par le SAN pour le compte des communes s’élèvent par ailleurs à 50 millions d’euros par an. Catherine Laffaille LE PETIT QUENTIN - n° 182 - DÉCEMBRE 2003 I33I loisirs © C. Lauté Ne perdez plus le nord Depuis quelques semaines, l’équipe de la base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines propose plusieurs parcours d’orientation. Une initiative qui répond à une demande croissante des Saint-Quentinois. U n centre équestre, un club de voile, une réserve naturelle, une ferme pédagogique… Les activités proposées à la base de loisirs de Saint-Quentin-enYvelines sont nombreuses. Pourtant, comme l’explique la directrice du lieu Fabienne Guirriec, « la demande des groupes, scolaires ou centres de loisirs, est croissante et nos équipements saturés. De nouvelles activités sport-nature complémentaires se révélaient donc nécessaires. Nous avons choisi l’orientation, car la demande était forte ». C’est ainsi que trois parcours, financés par le conseil régional, ont été mis en place depuis la mi-août, grâce au soutien logistique des clubs locaux de course d’orientation, Montigny sports d’orientation et Guyancourt orientation 78. Pour l’instant, les trois parcours proposés (initiation, moyen, long, de trois quarts d’heure à 2 h 30) s’adressent aux individuels, ravis de ces nouveautés qui leur permettent de découvrir des endroits inattendus du site saint-quentinois. Des challenges nature « Dans un deuxième temps, nous mettrons à disposition des groupes une mallette pédagogique pour un apprentissage progressif, pédagogique et ludique, de l’orientation, annonce Xavier Quintin, directeur adjoint chargé du développement des activités. Enfin, nous lancerons des parcours d’orientation thématiques, en rapport avec les autres activités de la base. » L’ensemble de ces parcours devrait être opérationnel pour le printemps 2004 et intéresser également les entreprises, de plus en plus demandeuses de challenges ■ nature. Arnaud Thomelin Parcours d’orientation de la base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines 2,50 € pour individuels et familles (location d’une carte et d’une boussole à l’accueil) À partir de 12 ans – 01 30 16 44 40 Montigny sports d’orientation 01 30 44 01 62 (Michel Franquet) ▲ Une I34I nouvelle activité à la base de loisirs : les parcours d’orientation. LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003 Guyancourt orientation 78 01 30 44 13 55 (Christophe Rauturier) D’arbre en arbre On en trouve de plus en plus dans l’Hexagone… et bientôt à SaintQuentin-en-Yvelines. Un parcours d’arbre en arbre, comportant 62 plates-formes, des ponts suspendus, des toiles d’araignée ou encore des tyroliennes, devrait voir le jour au printemps prochain à la base de loisirs. Dans le bois derrière le centre nautique, les habitants de la ville nouvelle pourront, moyennant environ 15 € pour un droit d’accès d’une heure à une demi-journée, prendre de la hauteur (de 5 à 10 m) pour jouir de la vue sur l’étang et sur les environs. Accessible à tous, ce parcours, à l’image d’une station de ski, comportera plusieurs pistes de différents niveaux et pourra à l’avenir s’agrandir. « C’est une activité originale, respectueuse de l’environnement, où tout un chacun peut retrouver les joies de l’enfance et des cabanes dans les arbres », commente, ravie, Fabienne Guirriec, la directrice de ■ la base de loisirs. © C. Lauté BASE DE LOISIRS agenda loisirs Les Noëls d’ailleurs C’est aux traditions de Noël que l’office d’information consacre sa dernière exposition de l’année. Un événement qui permet aux visiteurs d’évoluer tour à tour dans un environnement froid et chaud, ■ notamment dans les pays où Noël est célébré l’été. © J.D. Bonnaud Office d’information 3, place Schuman, quartier Saint-Quentin à Montigny Ouverture du mardi au samedi, de 12 h à 19 h 0820 078 078 (0,15 €/min) 17 DÉCEMBRE MAGIQUE 11 JANVIER SORTIE NATURE Un Père Noël dans la ville ! Le peuple migrateur Toute la journée, le Père Noël donne rendez-vous aux enfants et à leurs parents au cœur des quartiers vicinois. Un événement qui devrait ravir les bambins et leur permettre d’embrasser le grand barbu, voire de se faire prendre en photo avec ce ■ personnage enchanteur. Dans les quartiers (et en mairie à partir de 17 h) Durant la période critique qu’est l’hiver, la réserve naturelle de la base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines offre un refuge pour de nombreux oiseaux hivernants, notamment différentes espèces de canards. L’occasion de venir découvrir d’importantes troupes de sarcelles, souchets ou autres ■ fuligules. © S. Joubert 2 DÉCEMBRE AU 3 JANVIER OFFICE D’INFORMATION à Voisins 14 DÉCEMBRE CONTES Voyages d’hiver Dans le cadre du festival RaConte-moi une histoire mis en œuvre par le réseau des médiathèques de Saint-Quentin-enYvelines, l’association la Croix-du-Bois organise un goûter contes intitulé « Voyages d’hiver », qui emmènera petits et ■ grands dans un univers imaginaire. Toute la journée Atelier de la réserve naturelle de gratuit la base de loisirs, situé à Trappes 01 30 48 59 39 De 9 h à 12 h – adultes 7 €, (service événementiel) enfants 5 € – 01 30 16 44 40 10 JANVIER MUSÉE DE LA VILLE Le plastique, c’est fantastique La Croix-du-Bois – Ville verte à Voisins De 15 h 30 à 17 h – adultes 7,50 €, enfants de 3 à 10 ans 5,50 € © C. Lauté 14 DÉCEMBRE MARCHÉ DE NOËL © Musée de la Ville 01 30 57 48 96 La course aux cadeaux © C. Lauté S’il vous manque encore quelques cadeaux à l’approche des fêtes de Noël, la maison des jeunes et de la culture de Magny-lesHameaux vous enlève une belle épine du pied en organisant le dernier marché de Noël saint-quentinois. Produits régionaux, objets artisanaux… Le choix sera grand pour trouver un présent original ou pour dénicher quelques merveilles gustatives. Peut-être aurez-vous la chance, qui ■ sait, de croiser le Père Noël en personne. Le Musée de la ville vous présente chaque mois à partir de janvier Le défilé des collections, une sélection d’objets choisis parmi ses collections. Au cours de rencontres conviviales, venez satisfaire votre curiosité durant une heure. Pour cette première conférence, l’équipe du Musée vous emmène dans le monde et l’histoire du plastique et de ses dérivés. Ou comment un matériau nouveau a envahi notre vie quotidienne et permis toutes les ■ audaces de formes et de couleurs. • Chouette, la ville a rétréci, les 10, 13 et 31 décembre ; 2,3 et 4 janvier à 16 h – 3 € (2 € tarif réduit) • Destination expo, les 24, 26 et 27 décembre, 14 janvier à 16 h – 3 € (2 € tarif réduit) • S’il te plaît, dessine-moi un pouf, les 17 et 20 décembre, 7 et 10 janvier à 16 h – 3 € (2 € tarif réduit) • Visite du musée guidée et gratuite, les 3 et 4 janvier à 15 h Musée de la ville, quai François-Truffaut à Montigny-le-Bretonneux MJC de la Mérantaise à Magny 16 h – 3 € (2 € tarif réduit) De 10 h à 18 h – entrée gratuite 01 34 52 28 80 ou www.san-sqy.fr/museedelaville LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003 I35I en bref sports FORMULE 1 Saint-Quentin Grand Prix : l’aventure continue L Objectif exposition Saint-Quentin Grand Prix, qui compte de nombreux photographes amateurs, aimerait accueillir de nouveaux talents dans l’art de photographier les sports mécaniques et, pourquoi pas, monter une exposition de photographies spécialisées et de miniatures. À bon entendeur… orsque Prost Grand Prix, l’écurie de Formule 1 montée par l’ancien champion du monde français Alain Prost, s’est implantée en ville nouvelle en 1997, le Syndicat d’agglomération nouvelle (SAN) a rassemblé avec succès les Saint-Quentinois fervents de sports mécaniques. Quatre ans après, ces passionnés se fédéraient dans une association, avec la volonté de participer activement au partenariat entre Prost GP et la ville nouvelle. Saint-Quentin Grand Prix (SGP) était née. Et quand, en 2002, l’écurie a stoppé ses activités, les adhérents de la première heure, ont décidé de prolonger l’aventure. Désormais forte de trente-cinq membres (dont quatre femmes), Saint-Quentin Grand Prix montre un dynamisme certain. Réunis chaque jeudi soir à l’office d’information, ces fous d’automobile discutent de l’actualité de leur passion, le tout sur fond de défis et d’activités diverses. Notons, parmi ces dernières, l’organisation de retransmissions de grands prix (avec concours et pronostics !), la mise en place d’un challenge de karting interne ainsi que plusieurs sorties, notamment au Mans (détails sur notre site Internet, www.saint-quentin-en-yvelines.fr). En externe, les équipes de SGP participent à au moins six courses de karting endurance durant l’année, avec pour objectif d’intégrer de jeunes pilotes ■ et obtenir des résultats. Arnaud Thomelin Saint-Quentin Grand Prix 0 820 078 078 (office d’information) Ou [email protected] AUTOMOBILE Constantin Raileanu, à fond la caisse I36I LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003 250 km/h. « La saison nous coûte de l’argent, environ 70 000 euros, explique Philippe. En fait, l’ambition est de prendre un jeune et de l’aider à monter le plus haut possible(2). » Constantin, l’admirateur d’Ayrton Senna et de Juan Pablo Montoya, rêve en effet d’aller très haut. Pour son mécène, « Constantin a de réelles capacités », comme le prouvent ses deux podiums en championnat Promotion (voitures vieilles de plus de deux ans) en 2003. L’objectif de Constantin et de Philippe consiste à intégrer cette année le championnat supérieur de F3. Ne manque qu’une partie des ■ fonds nécessaires, estimés à 500 000 €. Arnaud Thomelin (1) Palmarès et détails Formule Ford sur www.raileanu.com. (2) Plus de détails sur www.saint-quentin-en-yvelines.fr (rubrique sports). © C. Lauté J ’étais venu assister à une course au Mans, quand j’ai vu un drapeau roumain sur une des voitures. Amoureux de ce pays depuis longtemps, je suis allé discuter avec Constantin et j’ai décidé de l’aider », se souvient Philippe Cros, responsable de l’écurie 78 Sport Auto, établie à Trappes (après l’avoir été longtemps à Élancourt). Ancien pilote de rallye de niveau international, Philippe Cros résume son association avec Constantin Raileanu à « un bel exemple de l’amitié franco-roumaine ». Car ce Roumain de 19 ans, qui a commencé le pilotage au volant d’un kart à 8 ans, possède déjà un palmarès éloquent(1). Trois fois champion de Roumanie et une fois champion d’Ukraine en karting, il est arrivé en France en 2002, intégrant dans un premier temps l’école de pilotage fédérale du Mans, avant d’entrer dans la vie de Philippe Cros. Entrer au sens propre, puisque le jeune pilote vit aujourd’hui à Trappes chez son ami… et mécène. Constatant le talent indéniable de Constantin, il n’a en effet pas hésité à revendre ses voitures de rallye afin d’investir dans une Formule Ford, monoplace pouvant monter jusqu’à © D.R. « sports TRIATHLON Le CTTE se maintient en N2 Les vétérans du TCSQY se distinguent Photos C. Lauté TENNIS DE TABLE toutes les catégories de jeunes des niveaux départemental et régional. Une manifestation de très bon niveau, qui a regroupé près de 300 pongistes et où les deux clubs phares saint-quentinois, le TTG et le CTTE, se sont ■ illustrés. CTTE 06 11 26 56 18 (Franck Saulnier) Ou http://www.cttelancourt.com TTG 01 30 57 50 19 (Michel Doyen) Ou http://www.ttg78.com Portrait de Caroline Legoût, joueuse du CTTE et épouse de Christophe Legoût, n° 1 français en individuel, sur www.saint-quentin-en-yvelines.fr (rubrique culture / loisirs) © C. Lauté Bien que diminués par des blessures, les pongistes élancourtois ont réalisé un beau parcours lors de la première phase du championnat de France de Nationale 2 de tennis de table. Avec quatre victoires pour seulement une défaite, les hommes de Franck Saulnier ont assuré leur maintien dans cette division. En attendant la probable victoire face à Lyon qui leur permettrait d’accéder à la N1. De leur côté, les Élancourtoises comptent deux victoires, un nul et deux défaites qui les placent en 4e position de leur poule et assurent également leur maintien en N2. Autre club dynamique de la ville nouvelle, le Tennis de table guyancourtois (TTG) accueillait les 25 et 26 octobre au gymnase des Droits-de-l’Homme, à Guyancourt, le premier tour du critérium fédéral, qui réunit À l’occasion du challenge national vétérans de triathlon qui se déroulait le 5 octobre aux Sables-d’Olonne en Vendée, l’équipe vétérans du Triathlon club de Saint-Quentin-en-Yvelines, composée de Gérard Brachet, Paul Charles et Gilles Kaczmareck, a pris ■ une belle 4e place. TCSQY 01 30 57 56 84 BASKET-BALL Très bien partis en championnat de Nationale 2, les basketteurs trappistes ont surmonté sans aucune difficulté l’obstacle que constituait Oissel au 4e tour de la coupe de France, le 31 octobre. Les joueurs de Fabrice Calmon, qui partaient avec quinze points de handicap, n’ont pas fait dans la demi-mesure en l’emportant 96 à 75. Le 22 novembre, au 5e tour, ils ont gagné à domicile face à Boulogne-sur-Mer (N3) de ■ 2 points (89-87) à 2 secondes de la fin… ESCT 01 30 62 85 26 (Anne-Marie Broustal) Ou http://tri.tcsqy.free.fr Bis repetita pour Montigny © C. Lauté L’ESCT facile en coupe de France BADMINTON Déjà auteurs d’un beau parcours la saison dernière en coupe de France, durant lequel elles avaient éliminé plusieurs équipes de divisions supérieures et de niveau national, les joueuses de l’ASMB basket-ball, qui évoluent en Promotion d’excellence, où elles se trouvent pour le moment en tête, récidivent cette année. Le 2 novembre, lors du 4e tour, les protégées du président Bruno Ropital ont dominé l’équipe de Nationale 3 d’Alfortville. Et de quelle manière ! Le score final, 81 à 43, se passe de commentaire. Pour le 5e tour, le 22 novembre, les Saint-Quentinoises ont gagné par forfait contre Ouistreham (N2). ■ ASMB basket-ball 01 30 43 29 99 (Ghislaine Ropital) Portrait de Françoise Bertal, entraîneur à l’ASMB et ancienne internationale française, sur www.saint-quentin-en-yvelines.fr (rubrique culture / loisirs) Dur, dur pour l’ASMB L’équipe de badminton de Montigny-le-Bretonneux, toujours emmenée par Mathieu Parisot, a entamé sa saison de Nationale 3, les 18 et 19 octobre à Boulogne-sur-Mer. L’objectif fixé est le maintien, mais la tâche s’annonce difficile, comme l’a démontrée une première journée où les Saint-Quentinois se sont inclinés lors de leurs deux rencontres, face à Roubaix ■ et à Lille. ASMB badminton 01 30 57 91 56 (Jean-Marc Rousseau) LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003 I37I agenda sports 14 DÉCEMBRE CHALLENGE 2004 3e gala international Le cross de SaintQuentin ouvre le bal © S. Joubert 13 DÉCEMBRE DANSE SPORTIVE Centre sportif Pierre-de-Coubertin à Montigny 21 h – reste des places à 15 € - 01 30 44 23 36 ASMB / SaintQuentin (02) © C. Lauté 14 DÉCEMBRE FOOTBALL FÉMININ Deux victoires, deux défaites, deux nuls. Le bilan des footballeuses ignymontaines, cinquièmes sur dix après six journées, laisse sceptique. Que valent vraiment les joueuses de « Jeff » Réjant, qui évoluent depuis cette année en Division 2 ? Après un début de saison prometteur où la préparation physique a porté ses fruits, le rythme des SaintQuentinoises s’est ralenti. « Je manque de joueuses capables d’apporter de la percussion offensive », déplore l’entraîneur de l’ASMB, qui espère trouver la solution lors de la venue de Saint-Quentin (02), qui talonne ■ ses joueuses au classement. Le Challenge 2003 des courses pédestres de Saint-Quentin-enYvelines s’est achevé le 12 octobre dernier avec le Relais des Hameaux. Les membres de l’Entente athlétique de SaintQuentin-en-Yvelines (EASQY) s’y sont comme à leur habitude illustrés. Qu’en sera-t-il en 2004 ? Les coureurs apporteront les premiers éléments de réponse le 14 décembre à l’occasion du premier rendez-vous du Challenge 2004. Le 6e cross de Saint-Quentinen-Yvelines, couru sur le boueux « parcours du canard », aura lieu en effet à la base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines. L’événement, surnommé « la gadouilleuse » et organisé par l’EASQY en partenariat avec le SAN, la base de loisirs et les communes de la ville nouvelle, compte une dizaine de courses, des poussins aux vétérans. Ce « parcours du canard » est extrêmement sélectif. Pour preuve, il a été retenu par la Fédération française d’athlétisme pour accueillir le 27 janvier 2004 les championnats de France de cross. Dans le camp saintquentinois, les regards et les espoirs se porteront sur le coureur lusitanien de l’EASQY, Élias Couto, qui s’est préparé spécialement pour ce ■ rendez-vous, sur un tracé qu’il connaît par cœur. © J.D. Bonnaud Le grand prix international de danse sportive est de retour à Montigny. Pour cette 3e édition, organisée par Carnet de bal, la ville de Montigny et l’école de danse ABC, un tournoi de danses standard (valse lente, valse viennoise, tango, slow, foxtrot, quick-step) opposera les meilleurs Français. Puis s’ensuivra un tournoi international de danses latines (samba, chacha-cha, rumba, paso doble, jive) avec les meilleurs couples européens et hexagonaux. Des pauses de 20 minutes entre les compétitions permettront au public de profiter de la piste, ouverte après la com■ pétition jusqu’à 2 heures du matin. Base de loisirs, située à Trappes 14 décembre – à partir de 10 h 45 - Inscriptions avant le 8 décembre à EASQY - 48 rue Jacques-Ange Gabriel à 78280 Guyancourt - Gratuit de poussins à juniors, 3 €, 4 € non-licenciés - 01 34 52 23 57 ou 06 74 85 72 81 (EASQY) - www.san-sqy.fr/challenge et http://easqy.athle.org Bilan du challenge 2003 sur www.saint-quentin-en-yvelines.fr (rubrique culture / loisirs) 14 DÉCEMBRE RUGBY Stade de La Couldre à Montigny 15 h – entrée gratuite – 01 73 36 02 54 (Françoise Sampaio) RUC / Villiers-sur-Marne RUGBY RCME / Romilly Les débuts du Rubgy club Maurepas-Élancourt en Promotion d’honneur sont difficiles. Les matchs se suivent et se ressemblent pour les rugbymen élancourtois, qui accumulent les I38I lourdes défaites. Mais un léger mieux est apparu depuis quelques rencontres et, au RCME, l’espoir subsiste d’obtenir le maintien. ■ © B. Rejou 14 DÉCEMBRE Pour l’entente Saint-Cyr-Guyancourt-Voisins-le-Bretonneux, le bilan est mitigé au premier quart du championnat de Promotion d’honneur. Les joueurs de Patrick Fourcault, après une entame de saison chaotique, ont redressé la tête et la barre en battant Chevreuse, champion de France en titre et invaincu à domicile depuis deux ans, le dimanche 23 novembre dernier. ■ Stade du Bout-des-Clos à Maurepas Stade Maurice-Leluc à Saint-Cyr 15 h – entrée gratuite 15 h – entrée gratuite 06 61 20 70 39 (Gilles Pena) 01 30 43 57 26 (secrétariat) ou http://perso.wanadoo.fr/rugby78/ruc.htm LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003 sports 13 ET 20 DÉCEMBRE BOXE 27 DÉCEMBRE CHALLENGE MARRANE Le Tournoi de France à Saint-Quentin Égypte-Roumanie Tournoi de France au complexe Europe à Élancourt le 20 décembre – 20h30 – 8 € - 01 39 48 05 35 (Roland Arnaud) Finale du challenge du 1er round au complexe Europe à Élancourt le 13 décembre – 20h30 – Renseignements et tarifs – Tél. : 01 49 42 23 72 ou www.ffboxe.asso.fr (Fédération française de boxe) 20 DÉCEMBRE ET 17 JANVIER BASKET-BALL ESCT / Vanves ESCT / Ardres © C. Lauté Sans afficher des prestations exceptionnelles, les basketteurs saint-quentinois jouent pour le moment les tout premiers rôles en Nationale 2. Deuxièmes de leur poule, les Trappistes possèdent une marge de progression telle que les espoirs sont grands pour la suite et la fin de la saison. D’autant que le coup de gueule de l’entraîneur Fabrice Calmon lors de la venue de Hainaut, le 18 octobre, a eu l’effet escompté. Les joueurs, Cyril Mainnemarre en tête, ont réagi en écrasant Neuville-les-Dieppe, une des grosses cylindrées de la poule, et en se défaisant aisément des Picards d’Oissel (95-76), au 4e tour de la coupe de France. Dans le derby francilien qui les opposera à Vanves et lors de la réception d’Ardres, les basketteurs saint-quentinois devront se montrer ■ tout aussi concentrés pour préserver leurs rêves de montée. Gymnase Paul-Mahier à Trappes 20 h – 4 € (2 € pour les – de 16 ans) 06 13 03 34 78 (Anne-Marie Broustal) © C. Lauté gagnez 20 places pour le Challenge Maranne en jouant du 3 au 17 décembre sur www.saint-quentin-en-yvelines.fr Gymnase Pierre-de-Coubertin à Montigny-le-Bretonneux 20 h 30 – 8 € et 4 € 01 30 57 32 22 (Patrick Chehab, ASMB handball) Ou 01 30 64 00 77 (Roddy Bissessur, TSV 88) 17 JANVIER HANDBALL FÉMININ ASMB / Reims Perfectionniste, Bruno Moyon, l’entraîneur des handballeuses saint-quentinoises, ne se dit pas satisfait du jeu de ses protégées. Pourtant, les Ignymontaines comptabilisent cinq victoires en autant de rencontres et occupent la première place de leur poule de Nationale 3… un point devant Reims. La réception des Champenoises constitue donc le premier gros test pour l’ASMB et l’occasion de creuser l’écart (déjà !) sur leurs adversaires directes. ■ Bruno Moyon. © C. Lauté © C. Lauté Après son gala amateur du mois d’octobre dernier, le Boxing club de Saint-Quentin-enYvelines est l’hôte de deux combats professionnels. Le 20 décembre, à Élancourt, Amar Amari et Khalid Ladhili, deux super welters du clan Farrugia, participeront aux 8es de finale du Tournoi de France, compétition réservée aux professionnels débutants. Premier stade avant la coupe de France puis le championnat de France, cette échéance représente un tremplin. Huit combats amateurs complètent le programme. En outre, le 13 décembre, le complexe Europe voit se dérouler la finale du challenge du 1er round, pour les combattants ne comp■ tant pour l’heure aucune confrontation. Partenaires depuis sept ans du Challenge Marrane, l’ASMB handball (Montigny) et le Team sport vicinois (TSV 88) sont cette année une nouvelle fois les organisateurs d’une rencontre parmi les plus importantes manifestat ions internat ionales organisées en France. Le 27 décembre, l’affiche saint-quentinoise du Marrane 2003 verra s’affronter l’Égypte, demi-finaliste du championnat du monde 2001, et la Roumanie, valeur sûre du handball européen. Les autres rencontres du Challenge, du 26 au 30 décembre, mettront aux prises le CSKA Moscou, qualifié pour la coupe d’Europe des clubs champions 2003, la Macédoine, la Bosnie, l’Algérie, finaliste du championnat d’Afrique 2003, la Hongrie, 6e des championnats du monde 2003, et l’US Ivry Handball, club organisateur de l’événement ■ depuis 1975 et demi-finaliste de la Challenge Cup en 2002. Gymnase Pierre-de-Coubertin à Montigny 20 h 45 – entrée gratuite 01 30 43 63 30 (Yann Brillouet) LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003 I39I social INSERTION DES JEUNES Sonnette d’alarme Depuis sa création en 1988, la mission locale favorise l’insertion sociale et professionnelle des 16-26 ans. Ce travail, peu visible mais efficace, est aujourd’hui remis en cause, faute de moyens. Explications de Sylvie Weill, directrice de l’établissement. lourdeur des procédures ? Nous manquons de temps pour évaluer correctement leurs besoins, cibler nos actions, effectuer de nouvelles recherches et faire évoluer nos missions. P. Q. : Cette précarisation s’inscrit-elle dans un contexte général ? S. W. : Bien sûr. Nous sommes inquiets de la hausse des chiffres du chômage, du manque de place en formation, des modifications à la baisse des conditions de financement des formations pour les chômeurs indemnisés, de la réduction des financements des contrats-emploisolidarité, des effets d’annonce à propos du contrat d’insertion des jeunes dans la vie sociale (CIVIS) – qui n’est toujours pas mis en application à ce jour. Or, nous recevons de plus en plus de jeunes : 2 647 jeunes en 2002 (dont 1 216 nouveaux) et nous estimons que nous accueillerons près de 3 000 jeunes en 2003 (dont 1 350 nouveaux). Le temps est venu de prendre conscience des tensions que crée cette situation, et de redonner aux missions locales les moyens de leur ambition : construire ensemble une place pour ■ tous les jeunes. Propos recueillis par Dominique Ciarlo Mission locale de SaintQuentin-en-Yvelines et des environs Tél. : 01 30 57 54 14 Fax : 01 30 64 94 48 © C. Lauté © C. Lauté un niveau d’études inférieur à la 3e, et ont donc fortement besoin de formation. Mais avant même de « Les dispositifs sont nombreux, mais mal adaptés à la songer à cela, il y a d’autres urgences : se réalité. » Sylvie Weill, directrice de la mission locale. loger, se nourrir, etc. Trouver un hébergePetit Quentin : La situation des jeunes ment devient quasi impossible : comque vous accueillez vous préoccupe. ment un jeune peut-il s’insérer s’il n’a Pourquoi ? pas de toit ? En 2002, nous mobilisions Sylvie Weill : En 2000-2001, 38 % des encore plusieurs types d’aides financièjeunes fréquentant la mission locale res pour les aider à sortir de l’impasse. avaient trouvé un emploi en fin d’an- Aujourd’hui, hormis les chèques mobinée. Ce ne sera pas le cas fin 2003. lité, nous ne disposons plus que du Aujourd’hui, les jeunes rencontrent des fonds d’aide aux jeunes (FAJ) et des aidifficultés majeures pour s’insérer. des caritatives. Notre équipe a de plus en plus de mal à répondre à leurs besoins – qui se multi- P. Q. : Aujourd’hui, quelle est la situaplient – en matière d’orientation, de tion ? formation, de santé, de logement, d’ac- S. W. : Nous devons faire plus, avec procès aux droits, d’aides financières, ou portionnellement moins de moyens, et encore de soutien psychologique. Leur davantage de contrôles, de formulaires situation s’aggrave, et les moyens mis à à remplir. Comment expliquer aux jeunes qu’ils vont devoir attendre plunotre disposition diminuent. sieurs mois faute de place dans les orgaP. Q. : Est-ce une question de dispositifs ? nismes de formation ou en raison de la S. W. : Les dispositifs sont suffisamment nombreux, mais complexes et mal adaptés aux réalités. Par exemple, en matière de formation, une législation récente (modification du Code des marchés publics, N.D.L.R.) a pour effet de rayer de la carte toutes les petites associations, qui permettaient aux jeunes de se reconstruire plus facilement que dans une grosse structure. Et il faut savoir que 70 % des jeunes que nous recevons sont sans qualification. Ils ont E-mail : s.weill @mlsqye.reseau-idf.org LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003 I41I social SOLIDARITÉ Vice-président de l’association Kareen Mane – aide aux enfants démunis, Patrick Bardot, kinésithérapeute saint-quentinois, se bat pour la création d’une école dans un bidonville de Ciudad Guatemala, capitale du Guatemala. Pierre après pierre L © Christian Lauté e hasard a voulu que Patrick Patrick Bardot. Bardot ait un lien de parenté avec Kareen Mane, tombée en novembre 1997 à l’âge de 28 ans sous le feu croisé des rebelles et des forces spéciales alors qu’elle défendait, au Tadjikistan, le droit à la dignité des enfants des rues. Sa mère et quelques amis ont alors créé en sa mémoire l’association Kareen Mane – aide aux enfants démunis. Depuis, celle-ci a redonné espoir à des centaines de gosses défavorisés, du Brésil à Madagascar, du Maroc à Haïti et du « La culture maya est extrêmement riche et nous Vietnam au Tadjikistan, en passant par le devons la protéger, raison pour laquelle nous avons sur place des correspondants-relais. » Guatemala. Un Guatemala dont Patrick Bardot s’occupe particulièrement. « Dans ce pays, le taux Peu pour tout changer d’analphabétisme approche 45 %, bien que l’en- Tandis que les parents guatémaltèques fabriseignement primaire y soit en principe gratuit et quent le ciment et montent les parpaings sous obligatoire, mais le manque d’écoles publiques la direction d’un ingénieur rémunéré 30 euros a donné naissance à des établissements privés, par jour par l’association, Patrick Bardot continue inlassablement son travail de fourmi à inaccessibles au plus grand nombre. » Saint-Quentin-en-Yvelines. « Je compte sur cet Pour un repas quotidien article pour sensibiliser les lecteurs, qui doivent De sa voix douce, il explique comment il a prendre conscience qu’il faut parfois peu pour convoyé cet été, avec son épouse et son fils, faire beaucoup. Il suffit par exemple de 2 250 euros une partie des 500 kg de fournitures scolai- pour construire là-bas une classe et res récoltés, avec quelques fonds, auprès de une cuisine qui changeront à jamais ses amis et de sa clientèle, le transport mari- la vie des enfants. » Le fait que time du reste ayant été pris en charge par Patrick aille lui-même régulièrement sur place lui vaut la confiance l’entreprise d’un de ses patients. En partenariat avec Mayacœur, l’association de sa clientèle, qui soutient de plus s’occupe de deux écoles. Une première en plus l’action de l’association, accueille environ 300 enfants en périphérie dont la devise est un proverbe qui de la capitale ; la seconde est en construction se passe de tout commentaire : dans un bidonville situé à 80 km de là. « L’homme qui veut faire quelque « 6 000 euros ont permis la réalisation des chose trouve un moyen, celui qui ne fondations et du premier étage. Reste à trouver veut rien faire trouve une excuse ».■ Dominique Ciarlo l’argent pour la réalisation d’une classe supplémentaire, d’un second étage, d’une partie de l’électricité et de la cuisine, qui assurera au moins un repas par jour aux gamins. » Des Patrick Bardot – Tél. : 01 30 44 03 01 comités d’enseignants et des conseils de E-mail : [email protected] quartiers associent la population aux projets. www.fraternet.org/mayacoeur/partenairenaedzoom.htm L’association Kareen Mane – aide aux enfants démunis intervient dans deux écoles, au Guatemala, en apportant notamment des fournitures scolaires. LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003 I43I ▲ Au © Musée de la Ville © Musée de la Ville mémoire vive début des années 80, le quartier du Parc voit le jour au milieu des champs. De jeunes couples avec enfants s’y installent. HISTOIRE DE QUARTIERS (4) Le Parc est l’un des premiers quartiers de Guyancourt. Aujourd’hui idéalement situé à proximité du centre commercial de Saint-Quentin, des équipements, des espaces verts et de la gare, il concentre plusieurs styles architecturaux et relie différents quartiers. Le Parc ou l’heureux mariage des styles D ans les années 70, le développement de la ville nouvelle a des répercussions sur les communes qui s’étoffent. Ainsi, Guyancourt accueille de nouvelles entreprises et des quartiers apparaissent, qui viennent s’ajouter à ceux du Village, de Bouviers et du Pont-du-Routoir… Construit en plusieurs phases, celui du Parc est de ceux-là. Rues désertes Le premier âge de ce quartier, situé au nordouest de la commune, commence à l’aube des années 80. À cette époque, quelques immeubles voient le jour non loin de l’actuelle gare SNCF mais, dès qu’ils s’éloignent, leurs habitants ont les pieds dans la boue… Snejy Levenez, assistante maternelle arrivée à Guyancourt en décembre 1979, se souvient. « Nous sommes venus habiter ici car mon mari avait été muté à Buc. Nous voulions nous rapprocher et les appartements étaient grands, à un prix abordable. L’idéal avec trois enfants ! Par contre, autour de nous, il n’y avait que des champs de maïs… Moi qui étais habituée au mouvement parisien, j’ai cru que j’allais déprimer… » Heureusement, le quartier a continué à se développer : écoles maternelles et primaires, centres de loisirs, entreprises et, juste en face de chez Snejy, le lycée hôtelier. « Très vite, ici, tout a poussé et s’est agrandi, nous avons tout inauguré. Vingt-quatre ans après notre arrivée, ça a vraiment changé ! » Perspectives et jeux d’eau Qui aurait cru, en effet, que de ces champs pousseraient des bâtiments tels que l’immeuble Edison ? Pourtant, à la fin des années 80, alors que la partie du quartier où habite Snejy est quasiment achevée, il reste encore à élaborer une partie de la ville entre le centre commercial régional et le parc des Sources-de-la-Bièvre. Ce sera chose faite après 1990. Des architectes de renom réalisent les bâtiments qui longent aujourd’hui le boulevard Vauban : Massimiliano Fuksas pour la Maison de la communication (1992), Dominique Perrault pour l’immeuble Louis-Lumière (1992), Antoine Grumbach pour l’université (1994)… Côté art urbain, la Perspective de Marta Pan s’impose, évidemment. Ses arcs de cercles et ses jeux d’eau ouvrent le cœur de ville sur le parc des Sources, dessiné par l’artiste Dani Karavan, qui unit les quartiers du Parc, des Saules, des Garennes, du Centre et de Troux. « C’est un parc très agréable. J’aime vraiment mon quartier, conclut Snejy. Aujourd’hui j’ai tout à proximité ! » ■ Nicolas Gervais Promenez-vous dans le quartier du Parc grâce à la feuille de route disponible sur www.saintquentin-en-yvelines.fr Cette page est réalisée en collaboration avec le Musée de la ville – Tél : 01 34 52 28 80 Aujourd’hui central, Le Parc s’est développé, les styles architecturaux se sont diversifiés et la trouée piétonne relie plusieurs quartiers saint-quentinois. LE PETIT QUENTIN - nO 182 - DÉCEMBRE 2003 I45I petites annonces IMMOBILIER À VENDRE À vendre Montigny-le-Bx quartier Plan-de-Troux villa Kaufman et Broad, exposition sud-ouest, cuisine équipée, séjour triple + cheminée, 4 chbres, 2 sdb, 3 wc, garage double, combles aménagées. Prix : 447 000 €. 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