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LES NOUVELLES DU CARI ST-LAURENT Vol.18.numéro 1 Journal des membres SOMMAIRE ÉDITORIAL LE CARI ST-LAURENT CARI St-Laurent Jusqu’en 1995 Mme Édith Richard NOTRE 25ème ANNIVERSAIRE Nos idées lumineuses, encore 5 CARICULUMVITAE Vos rendez-vous avec mister emploi Baromètre emploi Le saviez-vous ? Au nom de la loi Agenda emploi FOCUS : Citoyenneté active et participative Citoyens « techno-tendance » VOX POP La participation citoyenne, mode d’emploi ÇA BOUGE AU CARI ST-LAURENT La condition des femmes Forum du LABRRI À SURVEILLER Camps d’été familiaux J’aime le CARI St-Laurent L L’action communautaire autonome ’action communautaire autonome représente dans le Québec d’aujourd’hui cette pluralité d’organismes sectoriels et intersectoriels issus d’un vaste mouvement social de contestation et de lutte pour divers droits. En tant que culture associative, ce mouvement est profondément ancré dans la société québécoise et il contribue à la vitalité des valeurs de solidarité, de participation, d’innovation et d’inclusion sociale. réseau public. De ce point de vue, il représente une alternative viable à la faiblesse des systèmes dominants souvent incapables de bâtir une société suffisamment inclusive. Sous cet angle, le réseau des organismes du secteur de l’immigration et de l’intégration rassemblé autour de la Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes (TCRI) s‘inscrit dans l’action communautaire autonome. Dans une perspective de gouvernance publique, les organismes de l’action communautaire autonome sont de véritables acteurs mais aussi de vrais espaces de gouvernance. En effet, ils participent activement aux débats sociétaux et aux actions de transformation sociale d’une part et d’autre part, ils représentent des cadres d’expression démocratique des opinions, de pluralité et de créativité sociale pour sortir les personnes ou les communautés des marges de la société. Le milieu communautaire doit cette vitalité à plusieurs principes et critères spécifiques. En premier, son indépendance par rapport au réseau public et privé et surtout sa liberté de déterminer sa mission ainsi que ses approches et pratiques. Comme l’indique le cadre de référence en matière d’action communautaire, un organisme qui s’identifie à l’action communautaire autonome doit être constitué à l’initiative des gens de la communauté, poursuivre une mission sociale qui favorise la transformation sociale, faire preuve de pratiques citoyennes et d’approches larges axées sur la globalité de la problématique abordée et être dirigé par un conseil d’administration indépendant du En effet, autant par les caractéristiques de ses membres, sa mission et ses pratiques, le travail accompli par le biais de ses interventions centrées sur le besoin des personnes réfugiées et immigrantes, la TCRI se veut un espace de dialogue et de concertation mais aussi un terreau d’innovation et de solidarité contribuant à la transformation sociale de la société québécoise. Grâce à son travail d’analyse critique, de défense des droits, d’accompagnement des nouveaux arrivants et de préparation ardue de la société d’accueil, la société québécoise se renouvelle et s’enrichit au jour le jour avec l’apport et la diversité des personnes réfugiées et immigrantes venant des quatre coins du monde. Si la gouvernance a vocation d’entendre et de prendre en compte la pluralité des besoins et des attentes, il y a lieu de considérer la vie associative de nos organismes comme des lieux d’inspiration et d’innovation en matière d’analyse et de pratiques portant sur la gouvernance. Salif Kandé Agent de communication à la TCRI L'HISTORIQUE DU CARI ST-LAURENT,25 ANS D'HISTORIQUE A SAINT-LAURENT devenions vite les dispensateurs de services difficiles que les autres étaient incapables de rendre. Lorsqu’une famille avait un problème dans le domaine de la santé, les hôpitaux nous l’envoyaient ou Par Sabine EID, Présidente du Conseil d’administration du CARI St-Laurent exigeaient notre présence, en nous référant au financement du Ministère de l’Immigration, qui lui, renvoyait la balle aux hôpitaux À l’occasion du 25e anniversaire du CARI St-Lauen disant : « Non! La santé c’est vous. » Ceci se passait dans tous les rent, nous vous proposons un voyage historique domaines. Chacun rejetant la balle aux autres. Ce fut une grosse partie à travers l’évolution de l’organisme. À chaque du travail, au CARI St-Laurent, d’assurer un financement VIABLE, faire numéro du Journal des membres, jusqu’à celui des ententes de services financés par ceux qui les demandaient. Nous de décembre 2014, nous retracerons avec vous étions de plus en plus sollicités à des Tables de concertation. Mais si les débuts du CARI St-Laurent. nous étions à ces rencontres, nous n’étions pas au bureau ou avec * Pour la première partie de l’histoire, voir le les familles. Le travail devenait lourd. C’est ainsi que j’approchais le numéro de décembre 2013. Ministère provincial de l’Immigration en leur disant que je travaillais ’étais personnellement présente tous les jours pour former et guider les nouvelles employées, mais je restais une employée du pour le CARI St-Laurent, mais que j’étais toujours rémunérée par le C.S.A.I. Ma directrice me prêtait au CARI St-Laurent, du moins pour CSAI. ses débuts, jusqu’à ce qu’il puisse voler de ses propres ailes et prendre complètement en charge la population immigrante de Saint-Laurent. Il y avait un illogisme. Je ne savais plus pour qui je travaillais! Cela dura deux ans. Mais le CARI St-Laurent, qui avait dans son Conseil C’est ainsi que mon poste fut officiellement transféré au CARI Std’administration les organismes qui l’ont aidé à naître fut victime de la Laurent et que je dirigeais l’organisme, toujours en compagnie de la confiance de ceux-ci... toute première responsable du CARI St-Laurent, engagée au début. LE CARI St-Laurent JUSQU’EN 2000 J De plus en plus d’usagers lui étaient référés, de plus en plus de services furent donnés, de plus en plus d’appels de collaboration furent lancés. En plus, du service d’accueil, d’aide à l’installation, d’accompagnement, se greffèrent des cours de français, une halte-garderie et de l’aide à la recherche d’emploi. Le CARI St-Laurent grossissait. L’équipe dut s’agrandir, la petite comptabilité du début dut se moderniser car les bailleurs de fonds (les deux gouvernements et la Ville de Saint-Laurent) exigeaient des rapports détaillés et par projet. Depuis lors, l’organisme ne fit que s’agrandir, se diversifier et obtenir l’appui des collaborateurs et de la population. Des services comme : l’aide aux femmes, en contrant leur isolement et le secteur de l’emploi (trouver un premier travail), se développèrent de plus en plus. Le secteur de la francisation avec des cours adaptés à des populations très différentes furent multipliés et encouragés par le ministère. Certains cours s’adressaient à des analphabètes dans leur langue, d’autres à des diplômés universitaires. Les programmes s’adaptaient Les services se diversifiaient et s’amélioraient mais il fallait sans cesse et certains professeurs faisaient de l’apprentissage du français à travers se battre pour un financement adéquat. De nombreux organismes l’éducation populaire. rendant des services de première ligne à la population en général, dès qu’il s’agissait d’une famille qui avait des problèmes de langue ou d’adaptation, nous l’envoyait. Et cela, sans nous financer. Nous MME ÉDITH RICHARD, FEMME DE CŒUR ET D’ACTION Par Sophie LETENDRE, Agente de mobilisation au CARI St-Laurent I l y a de ces personnes qui se dévouent toute leur vie pour les idéaux et les principes qui leur sont chers. La somme de toutes les réalisations est éloquente et témoigne de l’engagement quotidien, constant de ces grands acteurs et actrices du changement social. Mme Édith Richard est l’une de ces figures de proue, et a laissé sa marque au cours des 25 ans d’existence du CARI St-Laurent. Femme de tête et d’action pour la justice sociale, Madame Édith Richard s’est consacrée à l’avancement de la cause des femmes par conviction et vocation, et ce autant à travers son implication dans l’Association des infirmières, dans les années 1950, que lors de son engagement bénévole dans le Réseau œcuménique des femmes du Québec, et du Réseau Femmes et ministères. Présidente du conseil d’administration du CARI St-Laurent de 2000 2 à 2006, elle participe activement à la vie de l’organisme, tant lors des événements spéciaux qu’au quotidien. Plusieurs collègues se rappellent, avec plaisir, ses visites hebdomadaires du vendredi, pour dire bonjour et s’imprégner de l’énergie de l’organisme. Mme Richard fut candidate au Prix ThérèseCasgrain du bénévolat en 2006, soulignant son importante contribution à la société. Ce prix est remis une fois par année à un ou une Canadien (ne) dont l’engagement social et la persévérance ont contribué de manière significative à l’avancement d’une cause sociale et au mieux-être de leurs concitoyens. C’est avec admiration et respect que nous vous saluons et remercions, Mme Richard! NOS 5 CHANDELLES D'IDÉES LUMINEUSES Chers lecteurs, chères lectrices, Le CARI St-Laurent célèbre cette année ses 25 ans d’existence, 25 ans au service de la communauté. À cette occasion, nous vous proposerons à chaque parution du Journal de membres de fêter et de souligner 1er avril 1993 Fini le squatt au CLSC St-Laurent: CARI St-Laurent déménage au 1179 boul. Décarie #10 1991 Premières formations offertes : cours de nettoyage à sec, carrosserie, préposé aux bénéficiaires et coiffure cet anniversaire en vous présentant 25 idées lumineuses réalisées au CARI St-Laurent au cours des années, à travers nos projets et réalisations. Telles les chandelles d’un gâteau, elles vous démontreront la vitalité de votre organisme. Visionnaire, en 1993, le CARI St-Laurent lance son programme de jumelage : rapprochement des familles immigrantes et des membres de la société d’accueil. 1994 Les premiers services d’aide à l’emploi sont offerts , on parle déjà d’ateliers de formation et de préparation à la recherche d’emploi 1994 – 1995 Le projet Femmes du Monde est implanté pour lutter contre l’isolement des femmes immigrantes 11 3 CARICULUM VITAE VOS RENDEZ-VOUS AVEC MISTER EMPLOI O n peut boire et manger à satiété sur la gouvernance et la participation. C’est ce qui fait dire à Marc Hufty dans son livre : La gouvernance est-elle un concept opérationnel, qu’ : «Aujourd’hui, la gouvernance reste dans la majorité des cas un signifiant flou, son sens varie selon qui l’emploie et dans quel contexte. (…). Cette polysémie permet le consensus ou tout au moins un «malentendu productif». » Dans ce numéro spécial, vous allez découvrir quelques facettes de la gouvernance et de la participation qui nous interpellent en tant que néo-québécois(e), porté(e) par cette grande envie de simplement exister dans sa nouvelle société d’accueil. Ainsi, faire partie par exemple, d’un conseil d’administration qui veille sur la santé, les orientations stratégiques et la viabilité d’un organisme, représente une manière, pas la seule, de donner vie à ces concepts. Bien domptés, ceux-ci permettraient à un nouvel arrivant de se créer de nouvelles opportunités sociales et professionnelles face aux rigidités du marché du travail québécois. El Hadji DIAW, Conseiller en emploi au CARI St-Laurent BAROMETRE EMPLOI E Le taux de chômage est demeuré inchangé en avril (7,6 %) par rapport au mois précédent. Il est cependant plus faible de 0,3 point de pourcentage qu’il y a un an (avril 2013). En avril, la population active du Québec a baissé de 31 700 (-0,7 %) par rapport au mois précédent. Elle a aussi baissé de 16 300 (-0,4 %) lorsqu’on la compare au mois d’avril 2013. n avril, le niveau d’emploi a baissé au Québec (-32 000 emplois ; -0,8 %). La perte a touché les emplois Source : Emploi Québec, Bulletin sur le marché du travail au Québec, Volume à temps plein (- 22 900 ; -0,7 %) et ceux à temps 30 – Numéro 4 – Avril 2014 partiel (-9 100 ; -1,2 %). Des pertes de 29 700 emplois (-0,7 %) sont notées depuis le début de l’année (soit par rapport au mois de décembre 2013). L’entrepreneuriat social est une des formes les plus novatrices de participation citoyenne. C’est une nouvelle voie mais aussi une voix Par contre, lorsque l’on compare à avril 2013, la baisse est plus faible, qui réconcilie l’économique et le social via un modèle d’entreprise. soit de 4 800 emplois (-0,1 %). Également, selon la moyenne de janvier Selon Mouves, sur 4 piliers dynamiques : à avril 2014, l’emploi est en hausse de 8 500 (+0,2 %), par rapport à la même période de 2013. • Un projet économique viable Par rapport au mois dernier, les secteurs qui ont le plus augmenté • Une finalité sociale et/ou environnementale sont administrations publiques (+11 200), services professionnels, • Un exercice limité d’activités lucratives scientifiques et techniques (+3 700) et finance, assurances, immobilier • Une gouvernance participative et location (+3 300). Les secteurs qui ont le plus baissé sont soins de santé et assistance sociale (-15 800), hébergement et services de Pour en savoir davantage, visiter le site du mouvement des entrerestauration (-11 100) et transport et entreposage (-7 800). preneurs sociaux (MOUVES) : http://mouves.org/ LE SAVIEZ-VOUS ? AGENDA EMPLOI À MONTRÉAL Au palais des Congrès de Montréal - www://congresmtl.com/ 159 Rue Saint Antoine Ouest, Montréal, QC, H2Z 1H2 – 514-871-8122 Métro : Place-d’Armes Salon des Carrières en technologie et du Réseau des ingénieurs du Québec – Montréal 9ème édition 16 et 17 octobre 2014 Place Bonaventure 30 août au 1 septembre 2014 10 :00 – 20 :00 (entrée gratuite) 10 4 27 et 28 septembre 2014 11 :00 – 17 :00 (entrée : 10$) Pour de plus amples informations : http://www.foirenationaleemploi.com/ Mardi 21 octobre 2014 de 12h à 19h Palais des congrès de Montréal Métro Place d’Armes COIN DES CONSEILLERS Inspiré du texte de Louis Côté, Benoît Lévesque, Guy Morneau, La gouvernance au Québec : rôle de l’État et participation citoyenne, L’observatoire de l’Administration publique, Octobre 2005. tionale, l’État n’a jamais diminué de façon significative son intervention ». 3. Des changements majeurs en matière de soutien au développement économique Par Estelle CALY, Intervenante au CARI St-Laurent, «Une transformation a cependant commencé dans les années 70-80. Au plan du a question du modèle québécois de gouvernance reste toujours d’acualité. À ce jour, développement économique, l’État s’est recentré. Il s’est départi de toute une série sur quoi ce modèle est-il réellement basé et comment a-t-il évolué ? d’activités liées à la production directe de biens pour se faire plutôt accompagnateur, facilitateur(...) ». Voyons avant tout le concept de la gouvernance et ses typologies. La gouvernance est un mode d’insertion et d’intervention de l’État au sein de sa société. Pour un État stratège La bonne gouvernance au Québec L On trouve 3 types d’États : le type laisser-faire, le type interventionniste, le type Enabling State ou facilitateur. Modèle québécois et évolution Cette étude relève 3 points sur le modèle québécois de gouvernance : 1. Un État distinct de par la place qu’il occupe Bien qu’étant en Amérique du Nord, l’État québécois occupe « une place majeure dans à peu près tous les domaines » mais reste cependant différent des autres États nord-américains et présente plutôt des similarités avec les modèles européens. 2. Une évolution sans rupture depuis 1960 La Révolution tranquille a assuré le passage d’un État minimal à un État beaucoup plus institutionnalisé mais « malgré un changement remarquable de la conjoncture interna- Les acteurs économiques souhaitent un État non pas amoindri mais moins engagé dans l’opérationnel, et qui laisse par conséquent plus de place aux autres acteurs (municipaux, privés, associatifs) pour mieux se consacrer aux enjeux stratégiques. Ils partagent la vision d’un État stratège, capable d’anticiper dans un environnement de plus en plus complexe et d’initier des politiques publiques structurantes. Participation citoyenne Les opinions des interviewés à l’égard de la participation citoyenne sont mitigées. Certains souhaitent l’importance de la démocratie participative, d’autres en soulignent les limites et craignent que l’État perde son autonomie. En conclusion, avec l’évolution actuelle, un équilibre entre État stratège et une participation citoyenne est peut-être la meilleure solution et chaque partie doit jouer son rôle comme c’est la tendance. La bonne gouvernance, participation citoyenne et emploi Par Mourad TALEB, Conseiller en emploi au CARI St-Laurent L a bonne gouvernance est un outil et une solution universelle qui permet de générer la confiance nécessaire à la croissance économique et au développement durable. Cela se réalise par une gestion rigoureuse, forte, efficace et rationnelle des biens communs pour ainsi dynamiser le développement. Elle est également une valeur ajoutée pour une croissance forte et pérenne, qui garantit la création d’emplois aussi bien pour les québécois que les néo-québécois. Comme ce concept porte en lui-même l’essence démocratique, il demeure évident que la participation des citoyens compétents, vertueux et pleins d’éthique, reste indéniablement un principe capital. U n Conseil d’administration d’une société d’État ou d’un organisme à but non-lucratif exerce un pouvoir décisionnel sur toutes les grandes orientations et actions de ceux-ci. Il veille également à ce que ces derniers s’acquittent de leurs obligations et qu’ils atteignent leurs objectifs de performance. À titre d’administrateurs, ils font face à trois obligations fondamentales : AU NOM DE LA LOI DEVOIRS LÉGAUX ET RESPONSABILITÉ DES ADMINISTRATEURS 1. Devoir de diligence : obligation d’agir de manière prudente et raisonnable, en faisant preuve de bonne foi et dans le meilleur intérêt de l’organisme et de ses membres. 2. Devoir de loyauté : obligation de faire primer les intérêts de l’organisme et de ne pas se servir de son poste d’administrateur pour poursuivre des intérêts personnels; 3. Devoir d’obéissance : il concerne l’obligation d’agir n administrateur qui ne conformément aux politiques remplit pas les obligations administratives de l’orgadécrites précédemment peut en nisme et aux autres lois et être tenu responsable. règlements qui régissent l’organisme. U Les responsabilités d’un administrateur sont engagées dans les trois cas suivants : 1. Lorsqu’il y a transgression d’une loi ou d’un règlement 2. Lorsqu’il y a rupture ou violation d’un contrat, au sens où il y a promesse exécutoire entre deux parties ou plus 3. Lorsqu’une action ou inaction, qu’elle soit ou non intentionnelle, cause une blessure ou un dommage à une autre personne (délit civil) Rédigé par Flavia Ciobanu, conseillère en emploi au CARI St-Laurent. Référence : www.benevoles.ca 5 J U I L L E T 2 0 1 4 J U I N 2 0 1 4 NOTRE CALENDRIER 6 2 0 1 4 A O Û T 26 juin 4 juillet 9 juillet 19 juillet 23 juillet Sorties familiales, été et automne 2014 Visite du quartier chinois et du Vieux Port Départ du CARI St-Laurent : 10h / Retour au CARI St-Laurent : 17h Apporter : boite à lunch et deux billets de bus Sortie au Marché Jean-Talon Festival Atmosph’Air sur la Plaza Saint-Hubert Départ du CARI St-Laurent : 10h / Retour au CARI St-Laurent : 17h Apporter : boite à lunch et deux billets de bus Visite de la Maison St-Gabriel Départ du CARI St-Laurent à 10h / Retour au CARI St-Laurent : 17h Apporter : boite à lunch et deux billets de bus Sortie à Sainte-Anne de Bellevue 19 juillet : Journée de la famille Départ du CARI St-Laurent à 10h / Retour au CARI St-Laurent : 17h Apporter : boite à lunch (Frais de transport à suivre) Visite du Biodôme Départ du CARI St-Laurent à 10h / Retour au CARI St-Laurent : 17h Apporter : boite à lunch et deux billets de bus 9 août 13 août Fête de la nouvelle France à Québec Départ du CARI St-Laurent à 7h / Retour au CARI : 20h Apporter : boite à lunch (frais de transport à suivre) Visite de la Grande bibliothèque Départ du CARI St-Laurent : 11h / Retour au CARI St-Laurent : 16h Apporter : boite à lunch et deux billets de bus 16 août Rally Vélo dans l‘Arrondissement de Saint-Laurent, dans le cadre du projet ActiVélo 30 août Barbecue dans le Parc Beaudet 27 Cueillette de pommes samedi Mont St-Grégoire septembre w w w. c a r i . q c . c a BIENVENUE À TOUTE LA FAMILLE! VENEZ PROFITER DE LA BELLE SAISON! Pour inscription et plus d’informations, appelez 514-748-2007 7 F O C U S LA PARTICIPATION CITOYENNE : TENDANCE TECHNO ! Par Sophie LETENDRE, Agente de mobilisation au CARI St-Laurent Si vous entendez les mots «engagement citoyen» ou «citoyenneté active», qu’est-ce qui vous vient à l’esprit? Pour certains, c’est l’action de voter, ou le certificat reconnaissant un nouveau statut juridique, qui vient spontanément à l’esprit. Pourtant, ce peut être beaucoup plus que ça… De nouveaux modèles d’intervention font appel à la contribution, la créativité et la participation des gens qui, mises en commun, engendrent un mouvement collectif dont les impacts positifs rejaillissent sur la communauté. Le crowdsourcing, ou «collaboration externe ouverte» en français, est une façon de tirer de l’intelligence et de petits gestes de chacun pour arriver à un résultat où le tout est plus grand que la somme de ses parties. En voici quelques exemples. L’ un des exemples emblématiques de réussite d’Ushahidi est la mobilisation lors du tremblement de terre en Haïti, en 2010. Un groupe de volontaires internationaux a identifié un numéro de téléphone unique où les gens en Haïti pouvaient communiquer les informations utiles : les besoins logistiques, les menaces imminentes, les nouvelles de personnes… toutes ces informations partagées et USHAHIDI regroupées ont grandement aidé les secours en assurant une meilleure concertation. L’expérience a d’ailleurs été répétée en Libye et nombre Logiciel open-source créé en 2008 au Kenya, Ushahidi (mot qui signifie d’autres conflits depuis. «témoignage» en swahili) est une plateforme qui permet de répertorier et cartographier des événements en temps réel, grâce à l’information Afin de mieux répondre à ce type d’événements, un réseau fournie par les habitants d’un lieu. d’intervention basée sur des volontaires, le Standby Task Force, a par la Le fonctionnement est simple : les gens envoient par SMS, Facebook ou suite été constitué afin de répondre aux besoins de mobilisation. Des Twitter l’information qu’ils constatent sur le terrain. Ces informations gens de partout qui, derrière leur écran, traduisent les SMS des gens en sont par la suite «géocodées» par des bénévoles partout dans le détresse, cartographient, codent, etc, par simple désir d’aider, n’est-ce monde et cartographiées pour identifier les besoins et les ressources, pas admirable? le tout sur une seule carte interactive. Adopter une borne fontaine Une autre initiative , à l’échelle plus locale, cette fois est un projet mis sur pied par l’ONG Code for America connu sous le nom de «Adopt-an-Hydrant» (Adoptez une borne fontaine). Usant du principe d’action individuelle menant à un résultat collectif, un citoyen peut s’engager par le biais d’une application mobile à «parrainer» une borde fontaine près de chez lui et la déblayer après une tempête de neige . Cette opération, qui demande peu de temps à un seul individu, améliore la sécurité de tous en cas d’incendie et économise des milliers de dollars par année à la ville, qui peuvent être utilisés à meilleure fin. La formule est si simple et efficace que ce projet a été répliqué dans plusieurs autres villes, et appliqué à d’autres situations, parfois en collaboration avec les gouvernements locaux. Il semblerait donc que les nouvelles technologies et les médias sociaux soient en voie d’élargir le champ de la participation citoyenne. Et vous, qu’est-ce que cela vous inspire ? 8 J e suis Jimmy Bonne, immigrant d’origine on nom des Caraïbes et est travaillant dans Roméo le domaine de la Olympio, comptabilité et originaire du des technologies Togo. de l’information. Il y a 2 ans je me suis rapproché du CARI St-Laurent pour obtenir de l’aide à la Je suis informaticien recherche d’emploi. J’étais agréablement surpris par l’accueil et la et entrepreneur dans le domaine de facilité d’approche du personnel. Les formations à formation et de services aux aînés. la recherche d’emploi et en bureautique, qu’ils m’ont J’ai suivi le cours de citoyenneté organisé au proposées ont été d’une grande aide pour moi. Je suis très reconnaissant de tous les services qu’offre CARI St-Laurent en décembre 2013, c’était le CARI St-Laurent pour nous aider à nous intégrer avec un grand enthousiasme. dans la société québécoise. Je n’hésiterais pas à Mon attente a été comblée et ma joie fut complète, 4 mois plus tard, lorsque j’ai réussi apporter mon soutien et à m’impliquer en tant que bénévole. note sur note à l’examen de citoyenneté. Je souhaite que le CARI St-Laurent puisse recevoir Vivant toujours dans l’émotion de devenir plus de subvention pour créer des stages à l’interne citoyen de ce beau pays, je suis ravi du CARI St-Laurent, de moi-même et un grand merci à ou en partenariat, pour aider les immigrants à obtenir leur première expérience québécoise du l’enseignante, Nadine Borel. travail. M La Participation Types de participation citoyenne En plus de cela, la formation au CARI St-Laurent m`a permis d`apprendre beaucoup de choses sur les lois et le droit au canada, les responsabilités des gouvernements et des municipalités. En définitive, je suis très ravi d`avoir fait cette formation et je conseille aux immigrants d`aller au CARI St-Laurent pour apprendre la vie au canada. Jules Bertin Par Jean ZENGA, Formateur et coordonateur St-Laurent citoyenne:UN MODE auSourceCARI: Table de concertation des forums jeunesse D’EMPLOI regionaux du Québec. Pourquoi ? PARTICIPATION SOCIALE Améliorer son bien-être et celui de sa collectivité PARTICIPATION PUBLIQUE Influencer la collectivité en participant au débat public ou en occupant une fonction comportant une responsabilité publique PARTICIPATION POLITIQUE C ’est avec un grand plaisir que je dis merci au CARI St-Laurent pour le cours de citoyenneté; ce cours m`a aidé à mieux appréhender le guide que le gouvernement m`avait envoyé et mon résultat à l`examen a été satisfaisant, 95%. Prendre part aux décisions de la collectivité Comment Où l’exercer ? Par quelle activité ? Influence interpersonnelle, action directe sur l’enjeu Quartiers, centres communautaires, milieux scolaires, voisinage, milieux de travail, entreprises, etc. Faire du bénévolat, des dons, du compostage, de l’entraide, s’impliquer dans son milieu scolaire ou dans une association de sports et loisirs, etc. Médias, lieux publics, Internet & réseaux sociaux, organismes démocratiques, syndicats, ONG, etc. Rédiger une lettre ouverte, se mobiliser, manifester, prendre la parole en public, siéger à un conseil d’administration, etc. Opinion publique, démarchage, mobilisation, groupes d’intérêt et de pression, organisations à but non lucratif, associations Institutions démocratiques et participatives découlant de l’État Arrondissements, MRC ou municipalités, commissions scolaires, paliers de gouvernement, etc. Se présenter comme candidat(e) à un palier de gouvernement, voter, siéger à un conseil d’établissement, participer au conseil de l’arrondissement, etc. 9 ÇA BOUGE AU CARI ST-LAURENT La condition des femmes d’ici et d’ailleurs : parlons-en ! Par Ariane VINET-BONIN, Intervenante à Femmes du monde J de ces ateliers est de favoriser le partage, la conscientisation et la collectivisation des réalités particulières et défis vécus par les femmes immigrantes. Ces ateliers permettront aux femmes notamment de mieux connaitre l’histoire des femmes, d’approfondir leur réflexion sur la condition des femmes et enfin développer une plus grande autonomie et capacité à défendre leurs droits. Ce volet prévoit également 5 sorties culturelles en lien avec la condition des femmes au Québec et ailleurs dans le monde. L’objectif Le deuxième volet offrira des activités de jumelage afin de favoriser un rapprochement interculturel entre les femmes de diverses origines (immigrantes et celles qui sont nées et ayant grandi au Québec) et les soutenir dans le développement d’un réseau d’entraide et de solidarité. Toutes les femmes sont invitées à participer à ces nouvelles activités. Au plaisir de se voir à l’automne! ’ai le plaisir de vous annoncer, en grande primeur, qu’un nouveau projet à Femmes du Monde verra le jour à l’automne 2014. Le projet comporte deux volets. Le premier volet proposera aux participantes une série de 10 ateliers thématiques liés à la condition des femmes d’ici et d’ailleurs. On y discutera par exemple de l’histoire des femmes, des rôles et rapports entre les femmes et les hommes, de la conciliation du travail et de la famille, de la violence faite aux femmes, etc. Participation du CARI St-Laurent au forum sur les villes interculturelles Par Philippe T. DESMARAIS, Membre du LABRRI D u 21 au 23 mai s‘est tenu, au Centre d‘archives de Montréal, un forum international organisé par le Laboratoire de recherche en relations interculturelles (LABBRI), en collaboration avec la ville de Montréal et le Conseil de l‘Europe. Le titre de ce forum était : Bâtir une ville interculturelle, des pratiques aux politiques, aller-retour. Se sont regroupés autant des‚ créateurs de politiques (policymakers) que des chercheurs indépendants, des chercheurs universitaires, des porteparoles de la ville et des membres de certains organismes communautaires comme le CARI St-Laurent. L‘objectif principal était de regrouper tous ces experts afin de comparer les politiques interculturelles et les pratiques dans des villes touchées par le phénomène de la ‚ super-diversité‘. À travers une série de présentations, de conférences et d‘ateliers, les participants ont tenté d‘élaborer des outils communs afin de réduire l‘écart existant entre les politiques et la pratique. Nous avons eu droit, chaque matin, à la présentation de deux études de cas concernant la création et la mise en place de politiques interculturelles dans différentes villes à travers l‘Europe. Étaient représentées les villes de Botkyrka 10 (Suède), Lewisham (Angleterre), Barcelone (Espagne), Neuchâtel (Suisse), Oslo (Norvège) et Reggio Emilia (Italie). En après-midi du 21 et 22 mai, la Maisonnée et le CARI St-Laurent, ont présenté les résultats de leurs ateliers de théorie pratique (ATP) portant respectivement sur la participation à part entière des immigrant(e)s et sur les réseaux de solidarité communautaire face à la problématique d’insertion professionnelle des nouveaux arrivants (voir Journal des membres, mars 2014, p. 11). Ce forum a permis de travailler sur quatre principaux axes de recherche : 1) La présentation de cas d‘études sur la création et la mise en application de politiques interculturelles; 2). L‘analyse comparative de modèles interculturels afin de comprendre les similitudes et les différences entre les villes; 3) La proposition de principes communs pour la création de politiques dans les villes interculturelles; 4) Le rapprochement des créateurs de politiques avec le milieu communautaire et la pratique concrète. Finalement, au-delà du forum en lui-même, la participation du CARI StLaurent a permis de renforcer son partenariat avec le LABRRI, tout comme avec les autres collaborateurs de cet événement. Les organismes de Saint-Laurent se réunissent Par Jocelyn Chouinard, Agent de développement au CARI St-Laurent L e 24 avril dernier, pour préparer les États généraux du mouvement communautaire autonome mis en place par la Coalition des Tables Régionales d’Organismes Communautaires (CTROC), le CARI St-Laurent accueillait la rencontre inter-organismes communautaires, organisée par le Comité des Organismes Sociaux de SaintLaurent (COSSL). Cette rencontre visait à faire le point sur les principaux enjeux partagés par le milieu communautaire laurentien, afin d’alimenter les États généraux régionaux, prévus cet automne, qui dresseront le portrait de la situation pour l’île de Montréal en incluant les préoccupations locales de Saint-Laurent. Suite à un exercice de discussions en groupe, cinq enjeux furent identifiés comme prioritaires pour les organismes de Saint-Laurent, soit : Cette rencontre fut animée par une personne ressource de la CTROC qui a présenté la démarche de consultation locale prévue lors de la journée. La première partie avait pour principal objectif de dresser le portrait des organismes communautaires présents, ainsi que celui plus global du milieu communautaire laurentien, en fonction des principes de l’action communautaire autonome (ACA). 5. Le besoin de s’organiser localement La seconde moitié de la journée avait pour thèmes les enjeux sociaux et les priorités pour les organismes communautaires de Saint-Laurent. 1. La précarité des organismes et l’importance du soutien à la mission COURS GRATUIT de conversation anglaise 2. La connaissance et la reconnaissance des missions et services entre les organismes Offert au CARI St-Laurent 3. Le manque de ressources humaines, financières et de temps 4. L’appropriation des enjeux du mouvement communautaire et la nécessité de les porter ensemble Cette rencontre fut un beau succès, une trentaine de représentants du milieu et des organismes communautaires ont participé aux échanges et discussions afin d’établir une vision commune de leur réalité et de leur perspective d’avenir. Les suites à cette rencontre sont donc prometteuses et nous vous informerons des conclusions des États généraux régionaux ainsi que des États généraux nationaux, prévus du 1er au 3 mai 2015. Tous les mardi, mercredi De 14h à 16h COURD D‘ANGLAIS Inscription début juillet AU 514 748 2007 www.cari.qc.ca COURS D’INFORMATIQUE www.cari.qc.ca Coupon d'adhésion (membership) au CARI ST-LAURENT ou changement d'adresse. A renvoyer au CARI St-Laurent. L'assemblée genérale du 11 juin 1996 a établi qu' : « est membre en règle du CARI ST-LAURENT toute personne qui partage les buts et les objectifs et qui consent à être membre de la corporation en acquittant sa cotisation annuelle au moins 15 jours francs avant l'assemblée générale ». La cotisation annuelle couvre la période du 1er février 2014 au 31 janvier 2015. Nom: Adresse : Prénom: Ville: Téléphone: Code postal: Courriel : Province: Signature: Emploi: Le coût de la carte de membre pour les individus est de 5,00$ Donation (Facultatif ) 25$ 50$ 200$ Date: Autre 11 11 NOTRE NOUVEAU LOGO Pour souligner son 25e anniversaire et autant d’années au service de la population immigrante, le CARI St-Laurent s’offre un nouveau logo ÉDITEUR CARI ST-LAURENT 774,boul Décarie/Montréal,QCH4L 3L5 Tél : (514) 748 2007 / Fax : (514) 748 2766 Courriel: [email protected] / Web : www.cari.qc.ca Métro : Du College COMITÉ DE RÉDACTION AICHA GUENDAFA, EL HADJI DIAW, JEAN ZENGA, JOCELYN CHOUINARD,KHEIRA ARAF ET SOPHIE LETENDRE. GRAPHISME ET MISE EN PAGE RONALD ABOU EID, JEAN ZENGA