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mars 2015
| n°255
ÉLECTIONS DÉPARTEMENTALES
Un binôme mixte
pour chaque canton
| 11
QUARTIERS
Le tempo s’accélère
| 12
SENIORS
| 16
| 20 | Découvertes |
SPORT
Quand les femmes
prennent le pouvoir
| 21
C’EST VOUS QUI LE DITES
Quelle ville voulez-vous ?
Tous les rendez-vous de mars
Le fil d’Arcueil
| 28
Tiav’ Or
Depuis quelques années,
la jeune Arcueillaise Tiavo
Randrianisa n’en finit plus
de conquérir les titres de
championne de France de
taekwondo. Elle s’attaque
désormais à l’Europe.
Avec succés.
Photographie Stephane Chaing
Équilibre nécessaire
31, avenue Laplace
Arcueil
(RER station Laplace)
Tél. : 01 57 21 29 20
Manucure
18 €
Vernis semi-permanent
22 €
Beauté des pieds
30 € (hydromassage inclus)
Faux ongles
42 €
Ouverture
du lundi au samedi
de 10 h à 19 h
(avec ou sans RV)
800 m2 à votre service
bricolage décoration jardinage
29/31 avenue Louis Georgeon
 01 46 65 09 50
Ouvert du lundi au samedi de 9h à 19h30
parking gratuit 2h
Pompes funèbres & marbrerie
Permanence 24h /24 -7j /7
01 45 46 81 77
63, rue de la Division Général Leclerc 94110 Arcueil
Pour annoncer dans Arcueil notre cité, contacter Echom [email : [email protected] ; fax : 09 81 70 68 72 ; tél. : 06 62 50 28 29]
Mars 2015
Carnet de route du maire
Les atouts de Campus Grand Parc
|5
Vues – In situ
Paris Combo
Café-tricot
Concert du nouvel an
Auberge espagnole |
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6
6
7
7
Élections départementales
| 11 | Actualités
Les cantonales deviennent les départementales. Ces élections
se dérouleront les 22 et 29 mars ; elles concerneront tous les
départements. Parité oblige, les électeurs voteront pour un binôme
mixte (une femme et un homme).
Double page
Actualités
Journées sous le signe des femmes Élections départementales Assemblée du quartier Kergomard Loto solidaire du quartier Laplace Assemblée du quartier Jules Ferry 123 000 heures de travail
en insertion au Chaperon-Vert Maraude associative |
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| 14
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Découvertes
Ateliers équilibre,
logement et mémoire L’histoire locale après la classe Art et collectifs L’Europe en spectacle « Tiav’Or » Randrianisa Sport : les femmes prennent
(un peu) le pouvoir Jeux |
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Maraude
associative
| 15 | Actualités
Deux fois par semaine, les
bénévoles d’Arc’ Cœurs, une
association créée en janvier
par trois Arcueillais, vont à
la rencontre des SDF des
alentours et leur apportent
nourriture, vêtements
et chaleur humaine.
Un reportage poignant.
CG
Portes ouvertes au club Guy Môquet | 8
Ateliers seniors
| 16, 29 | Découvertes | ANC seniors
| 21
| 22
Le service Retraités de la Mairie d’Arcueil
proposent trois ateliers pour une qualité
de vie améliorée : un atelier équilibre,
un atelier « bien chez soi » et
un atelier mémoire.
Infos pratiques
Pharmacies de garde,
numéros utiles…
| 23
Textes des groupes politiques
municipaux DR
Expression des groupes
| 24
C’est vous qui le dites
Hommages à Roger Trystram Quelle ville voulez-vous ? | 27
| 28
ANC seniors
| 20 | Découvertes
ANC/Arcueil notre cité
Ont collaboré à ce numéro :
Sandra Deruère, Tristan
Gaguèche, Colline Gori,
Kevin Gouttegata,
Valéry Nestor-Charles
Graphisme/mise en page :
Gilles Vérant
Photos : la rédaction, Éric
Demare et Stephane Chaing
(responsable photo :
Philippe Lorette)
Une : photographie
Stephane Chaing
Secrétariat :
Murielle Lemerle
Régie publicitaire :
Echom – [email protected]
Impression : Alliages C.I.,
Gentilly (13 000 exemplaires)
Distribution :
Proximes communication
4 | ANC / Arcueil notre cité n° 255 mars 2015
Stephane Chaing
| 29
Portrait d’une jeune championne de
taekwondo, Tiavo Randrianisa, 15 ans le 21
mars. Et enquête auprès des dirigeantes,
illustrée notamment par le témoignage de
Mylène Huyet-Hamel, 28 ans, présidente de la
section football du Cosma.
Quelle ville voulez-vous ?
| 28 | C’est vous qui le dites
PhL et TG
Activités et loisirs des retraités
de mars à juin mensuel d’informations
locales et municipales
Rédaction :
10 avenue Paul Doumer
94114 Arcueil cedex
Tél. : 01 46 15 09 56
Télécopie : 01 46 15 09 51
Courriel :
[email protected]
Directeur de la publication :
Daniel Breuiller,
maire d’Arcueil Adjointe au maire, chargée
de la communication :
Anne-Marie Gilger-Trigon
Directeur de la
communication / Rédacteur en chef :
Laurent de Villepin
Rédaction / SR / Édition :
Philippe Lorette
(journaliste territorial)
Les hauts niveaux
des sportives
Alors que se tiennent les premières réunions d’information sur
la révision du plan local d’urbanisme (PLU), dont l’élaboration
se déroulera jusqu’à la fin 2016, les Arcueillais expriment déjà
leur priorité : « Surtout, ne pas surcharger la ville ! »
carnet de route
DR
« L’équipe de Dulcie September
et la municipalité sont mobilisées pour
la réussite de nos collégiens »
Daniel Breuiller, maire d’Arcueil, conseiller général
Vendredi 30 janvier |
La société Argéo qui met en
œuvre notre réseau de géothermie a invité les riverains du site
(rue Barbusse) pour leur présenter son projet de petite centrale
à la sortie des puits. Le projet initial a subi quelques évolutions
qui vont dans le bon sens pour garantir le minimum de nuisances
sonores et un meilleur environnement paysager.
Samedi 31 janvier |
Le matin, obsèques de Pierre
Gosnat, ancien maire d’Ivry-sur-Seine qui perd un homme de
conviction et de cœur. Dans l’après-midi, ouverture du festival
Ciné Junior à l’Espace Jean Vilar : cette programmation de films
créatifs venus du monde entier à destination du jeune public est
une excellente initiative qui rencontre un succès mérité.
Lundi 2 février |
Déjeuner avec Anne Hidalgo et ses
proches collaborateurs pour évoquer la métropole du Grand Paris
et le lien entre la capitale et les villes de la proche couronne.
J’insiste sur deux sujets « modestes » qui me tiennent à cœur : l’extension du réseau Vélib’ à l’ensemble de la métropole et notre
projet d’installer des sculptures de Claude Viseux sur la promenade des aqueducs qui relie la Vache-Noire à la cité universitaire.
Mardi 3 février | Présentation du rapport de la Fondation
Abbé Pierre sur le mal-logement. Cette année encore, les difficultés se sont aggravées pour 3,5 millions de personnes, y compris des familles et des femmes seules avec des enfants. Pour moi,
la solution est toujours la même : inciter et même obliger les
villes qui s’y refusent à construire des logements sociaux et
accessibles, pour élargir l’offre et l’équilibrer entre les territoires.
Mercredi 4 février |
Avec des dirigeants de la Vallée
scientifique de la Bièvre, visite de la société Theravectys qui s’est
installée récemment au Campus Grand Parc à Villejuif. Cette
start-up, née à l’Institut Pasteur et qui compte déjà 20 salariés,
développe un programme prometteur pour la mise au point
d’un vaccin contre le VIH. Elle vient renforcer le pôle santé qui
se développe autour de l’Institut Gustave Roussy, auquel devrait
s’adjoindre une antenne universitaire de médecine et de pharmacie et d’autres organismes spécialisés dans la recherche médicale. De quoi créer un site d’envergure internationale, créateur
d’emplois et d’activités à l’échelle locale. En fin d’après-midi,
vernissage de l’exposition d’Emmanuel Schamelhout à l’ateliermusée d’art graphique de l’association ETR Balistic au 5 avenue de la Convention. L’occasion de découvrir les gravures vigoureuses d’un artiste qui est aussi un pilier de notre club d’échecs
Arcueil Chessland.
Samedi 7 février |
À l’hôtel de ville, la salle du conseil
est pleine pour la réunion de lancement de la révision du PLU
(Plan local d’urbanisme). Je suis heureux de voir qu’il y a un
intérêt et un appétit constructifs de la part des Arcueillais pour
réfléchir ensemble au devenir de notre ville à l’horizon 2025. La
concertation va maintenant s’engager dans les assemblées de
quartier et autour de trois ateliers au mois de mai.
Dimanche 8 février |
Ambiance fraternelle et conviviale
à l’assemblée générale de l’association du Coteau d’Arcueil qui
réunit aujourd’hui plus de cent personnes. Coup de chapeau
à ces citoyens bénévoles soucieux de faire vivre la convivialité
et la solidarité dans la commune et qui développent inlassablement pour ce faire des activités de loisirs et de soutien. L’aprèsmidi, concert du nouvel an qui a été reporté suite aux attentats
de début janvier. La sérénité et la beauté de notre petite église
Saint-Denys s’accorde parfaitement avec les œuvres de Bach,
Mendelssohn-Bartholdy et le très émouvant adagio de Samuel
Barber.
Lundi 9 février |
Comme chaque année désormais, l’hôtel de ville accueille une rencontre organisée par les représentants des parents des collégiens de Dulcie September pour les
parents d’élèves de CM1 et CM2, en présence de la direction du
collège, ainsi que des élus et responsables des services municipaux impliqués dans les activités périscolaires. L’assistance est
nombreuse et tous les sujets sont abordés : l’équipe autour du
nouveau principal M. Rolland prouve qu’elle est mobilisée et
motivée pour la réussite des enfants, et les projets de création de
classes avec option sciences et théâtre-cinéma en plus de celles
existantes (langues et culture-sport) suscitent beaucoup d’intérêt. J’assure les parents de la volonté de notre municipalité de
poursuivre et si possible de développer encore les actions (ateliers du midi, classes découvertes, soutien scolaire, etc.) prises
en charge par la Ville.
Vendredi 13 février |
Énième réunion du conseil de
Paris Métropole qui fait le point sur les discussions autour de
la loi créant la métropole du Grand Paris qui sera votée au
Parlement dans les mois qui viennent. Une seule certitude :
cette métropole sera créée le 1er janvier 2016, c’est-à-dire dans
moins d’un an. Mais le flou persiste encore sur son périmètre
et sur la répartition des compétences et des ressources entre la
métropole, les territoires, la région, les départements et les communes. Je reste mobilisé sur ces enjeux, tout en étant convaincu
qu’il faut à la fois une métropole forte pour impulser une dynamique d’ensemble et réduire les inégalités entre les territoires,
mais aussi la préservation d’un pouvoir de décision à l’échelle
locale pour ne pas déresponsabiliser les élus et les citoyens des
affaires qui les concernent directement.
Mercredi 18 février | Rendez-vous avec un promoteur
et une enseigne italienne de restauration et d’épicerie fine
qui envisagent de s’installer à la Vache-Noire, tout en haut de
l’avenue Laplace dans l’ancienne maison de la famille Soulas que
nous avons préservée. Ce projet me paraît très intéressant, tant
du point de vue de la rénovation architecturale envisagée que de
l’offre commerciale proposée, Arcueil manquant de restaurants
ouverts le soir et le week-end. Dès lors que toutes les conditions
seront réunies pour sa réalisation, ce projet sera présenté aux
Arcueillais dans ce journal et lors d’un débat public.
ANC / Arcueil notre cité n° 255 mars 2015 |5
Vues
In situ
Paris Combo
à l’Espace Jean Vilar
PhL
05/02 Stylé
Café-tricot
à la Maison des
Solidarités
« Complet ! » Plusieurs semaines
avant le concert de Paris Combo à
l’Espace Jean Vilar, c’était la réponse
désolée et réitérée des services
culturels aux nombreuses demandes
de places émanant des Arcueillais
et des autres. Dommage pour tous
ceux-là qui auront donc manqué
près de chez eux le récital réjouissant
de l’extravertie Belle du Berry et
de sa bande ! La Cachanaise et ses
quatre acolytes excellents musiciens
(une mention spéciale pour le
guitariste jazz Potzi) ont promu leur
dernier album, 5 (Five), mais pas
seulement.
Le succès du swing de Paris Combo
dure depuis plus d’une quinzaine
d’années et a traversé les océans.
Les Américains et les Australiens en
redemandent (Paris Combo sera à
Adelaïde, Sydney, puis Melbourne,
en juin prochain). Arcueil a montré
aussi qu’il adorait et qu’il en voulait
encore, même si l’Espace Jean
Vilar n’est pas le Melbourne Recital
Centre. ■ PhL
03/02 Chaleureux
Un café-tricot est organisé à la Maison
des Solidarités un mardi sur deux, de 18h
à 20h(1), pour partager un moment de
convivialité et d’échanges. Il est ouvert
à tous les habitants d’Arcueil. Plusieurs
personnes de tout âge, débutantes ou
expérimentées, se réunissent ainsi pour
tricoter petits ou grands effets, comme
des gants, des bonnets, des écharpes, des
chandails… Selon les goûts de chacun. Tous
les outils sont mis à disposition des petites
mains du café-tricot qui n’oublie pas jus
d’orange, thé ou… café bien sûr.
Une habituée, Évelyne Miegge, a même
participé au championnat de vitesse
de tricot qui se déroulait au parc des
expositions de la porte de Versailles du 12
au 15 février à l’occasion du salon « l’aiguille
en fête ». Le café-tricot a déjà collaboré
avec le collège Dulcie September dans le
cadre d’un atelier du midi et aussi avec le
centre de protection maternelle et infantile
(PMI) afin de réaliser des tenues pour les
nouveaux-nés arcueillais.
■ Valéry Nestor-Charles
6 | ANC / Arcueil notre cité n° 255 mars 2015
Photos VNC
(1) Maison des Solidarités, 102 rue Marius Sidobre.
Contact : [email protected] ; tél. 01 41 24 28 10.
Prochains cafés-tricots : mardis 3, 17 et 31 mars, de 18h à 20h.
Photos SD
08/02 Attendu
Concert du nouvel an
Il était attendu. Très attendu. Le concert du nouvel an, donné comme
chaque année par l’ensemble Camerata Schoenberg, a eu lieu le
dimanche 8 février à l’église Saint-Denys. Tout d’abord programmé le
11 janvier, il avait dû être repoussé en raison de l’actualité du début
d’année. L’ensemble, composé de professeurs du conservatoire de
musique d’Arcueil, de la communauté d’agglomération du Val-deBièvre et de musiciens extérieurs, a présenté un programme riche et
varié traversant l’histoire de la musique classique, depuis l’époque
baroque, avec la Suite pour orchestre n° 2 de Jean-Sébastien Bach,
jusqu’à l’époque moderne, avec le très célèbre Adagio pour cordes de
Samuel Barber, en passant par la période classique de Mozart et les
notes romantiques de Mendelssohn-Bartholdy. Le concert a reçu une
ovation du public, venu cette année encore très nombreux, invitant les
musiciens à jouer en bis le Menuet et la Badinerie de la suite de Bach
qui a mis en valeur la maestria de la flûtiste Isabelle Dabek. ■ SD
L’auberge espagnole
d’Arcueil Animation
08/02 Salutaire
Photos SD
Vive la galette, les crêpes et la Saint-Valentin !
Pour célébrer pêle-mêle la nouvelle année, la
Chandeleur et la fête des amoureux, l’association
Arcueil Animation organisait une après-midi
particulièrement réjouissante le dimanche 8 février,
à l’école Olympe de Gouges. Celle-ci a débuté par
un repas de type auberge espagnole, où chacun
était invité à apporter quelque chose à manger
ou à boire. Puis un bal était mené par le vaillant
accordéoniste Jean-Louis et son équipe. L’occasion
de partager un bon moment en famille et entre
amis, mais aussi de guincher sur des classiques de
la musique de variété, entre rock, tango, paso doble,
madison et samba, la trentaine d’habitants présents
n’hésitant pas à pousser la chansonnette sur les
airs les plus connus. « Avec tout ce qui s’est passé
au début de l’année, ça fait du bien de se retrouver
autour d’un repas et de s’amuser, de laisser ses
problèmes de côté, de penser à autre chose et de
profiter de la bonne ambiance », témoignait une
participante ainsi ressourcée. ■ SD
ANC / Arcueil notre cité n° 255 mars 2015 |7
pe
Club
Guy Môquet
16 rue du
Colonel Fabien
01 46 65 21 39
guymoquet94@
yahoo.fr.
8 | ANC / Arcueil notre cité n° 255 mars 2015
en club
Double page
Le club Guy Môquet ouvrait ses portes à toutes et à tous
le samedi 31 janvier de 14h à 19h. Pour l’occasion, différentes
activités étaient mises en place. Certains jeunes préparaient les
galettes des rois qui furent dégustées au goûter, quand d’autres
jouaient aux cartes ou bien fabriquaient des sténopés (avec une
boîte, un petit trou en guise d’objectif et une surface sensible,
le sténopé est le plus simple des appareils photographiques).
Un stand bien-être, en partenariat avec la Maison de
l’Environnement, permettait en outre de préparer
soi-même crèmes et lotions pour la peau. Musique, danse
et chant étaient aussi au programme, notamment grâce à
deux jeunes disc-jockeys du club Oxy’jeunes. Une centaine de
personnes ont pris part à cette après-midi, dont quelques parents
venus se rendre compte de la vie du club. « C’était une journée
intergénérationnelle. Elle nous a permis de présenter nos actions,
mais aussi d’échanger avec les parents pour les développer. Cela
ne peut se construire sans eux », souligne Smayne Mohammedi,
responsable du club Guy Môquet. Les animateurs envisagent
d’ailleurs d’organiser prochainement une soirée musicale pour
partager un moment festif avec les adolescents. ■ KG
Photographies Kevin Gouttegata
ANC / Arcueil notre cité n° 255 mars 2015 |9
Actualités
en court
en court
Deux nouvelles
stations Autolib’
Portrait de groupe après stage
Du 2 au 6 février, trente-six élèves de troisième
du Val-de-Bièvre ont participé à un stage d’expérimentation des métiers du spectacle vivant, organisé à Anis-Gras par la compagnie Le Bel après
CG
Une photo
minuit. Une initiative pédagogique qui vient clore
les quatre années de résidence en Val-de-Bièvre de
cette compagnie et qui pourrait susciter quelques
vocations… ■ CG
Deux dates
Un mot mars
Le pressing de la rue émile Raspail
est désormais plus vert
Bien sûr, la Journée internationale
pour les droits des femmes, c’est le
8 mars. Mais à Arcueil, ce sera les
14 et 15 mars que se tiendront deux
initiatives par et pour des femmes.
Rendez-vous tout d’abord au centre
Marius Sidobre le samedi 14 pour
le 2e Forum des femmes créatrices
(vernissage le 13 à 19h), où une
quarantaine d’artistes amatrices
de la commune exposeront leurs
œuvres. Puis le dimanche 15 à
l’école Barbusse, où l’association des
Femmes d’ici et d’orient pour vivre
ensemble (FIOVE) propose à partir
de 14h30 et jusqu’à 20h un vestiaire
femmes (gratuit), des ateliers « bienêtre » et « fée du logis », des contes,
un défilé de mode « femmes du
monde », un théâtre forum, et enfin
un débat en vue de la rédaction
d’une lettre de revendications et
de préconisations sur les droits des
femmes.Renseignements :
06 09 62 31 85. ■
La gérante du pressing,
Fatima Ziani, avec son
fils Reda.
Le perchloroéthylène est un solvant couramment utilisé pour le nettoyage à sec. Problème :
il est malodorant et potentiellement nuisible
pour la santé et l’environnement, et c’est la
raison pour laquelle il sera banni des pressings
à compter de 2022. Mais sans attendre cette
échéance, Fatima Ziani, gérante du pressing
Le cintre chic (35 rue Émile Raspail), a profité
d’aides de la Cramif et de l’agence de l’eau
pour changer sa machine de nettoyage à sec
qui fonctionne désormais avec des produits
solvants agréés moins agressifs et plus écologiques. Tout le monde est gagnant : les clients,
les riverains et la sympathique et dévouée Mme
Ziani. ■ LdV
Un chiffre
20 000 euros : la recette
des toitures photovoltaïques
Trois bâtiments communaux sont équipés de
toitures photovoltaïques :
l’Espace Jean Vilar et
les écoles Aimé Césaire
et Olympe de Gouges.
Installation
de panneaux
L’entretien de ces panphotovoltaïques sur
neaux et la revente de
le toit de l’Espace
l’électricité produite sont
Jean Vilar.
gérés par le syndicat intercommunal Sipperec. Les
recettes sont de l’ordre de 20 000 euros par an, soit trois fois moins
qu’attendu avant le moratoire de 2010 suspendant l’obligation de
rachat de l’énergie solaire suite à une « bulle spéculative » qui s’était
constituée dans le secteur. ■ LdV
10 | ANC / Arcueil notre cité n° 255 mars 2015
DR
journées
SOUS LE SIGNE
des femmes
À ARCUEIL
LdV
14 et15
Perchloroéthylène
Deux nouvelles stations
Autolib’, qui s’ajouteront
aux trois déjà existantes
sur le territoire de la
commune, sont en cours
d’aménagement.
La première est située
dans le centre historique,
rue Émile Raspail (à
proximité de l’aqueduc).
La seconde dans la zone
d’activité du Ricardo,
rue Marcel Vigneron
(près de l’avenue du
Général MalleretJoinville). Mises en
service : début avril.
Suspension
du marché
de la place du
Docteur Conso
Suite à la diminution
importante des
commerçants, le marché
qui se tenait le vendredi
matin sur la place du
Docteur Conso (près
de l’hôtel de ville)
est suspendu depuis
quelques semaines.
La municipalité étudie
les possibilités de création
d’un nouveau marché
dans la commune dont
le jour et le lieu restent à
déterminer. En attendant,
rappelons l’existence d’un
petit marché sur la place
du Chaperon-Vert
le mercredi et
le samedi matin.
Cœur des Antilles
et esprit de fête
L’association Cœur des
Antilles propose samedi
7 mars, de 14h à 23h,
une rencontre et un repas
à l’école Jules Ferry (bas).
Ouverts à tous, ils seront
l’occasion de préparer
le gala de Cœur des
Antilles prévu le vendredi
17 avril et les quinze ans
de l’association fêtés
le 2 mai. Inscriptions
préalables auprès de
la présidente Jocelyne
Florent-Guimba au
06 23 58 34 83 ou du
vice-président Bernard
Segly au 06 59 60 73 76.
démocratie
Actualités
Élections départementales
Tout change (ou presque)
Les 22 et 29 mars, les électeurs sont appelés à choisir
leurs conseillers départementaux (ex-conseillers généraux).
Parité oblige, ils voteront désormais pour un binôme
composé d’une femme et d’un homme.
Changement de nom
Il ne s’agit plus d’élire des conseillers
généraux mais des conseillers départementaux. Et ces derniers formeront
le conseil départemental et non plus
le conseil général, même si le canton
demeure la base territoriale et la circonscription électorale.
Tout le monde vote
Contrairement aux élections cantonales qui faisaient se déplacer les électeurs par moitié, un canton sur deux
étant renouvelable tous les trois ans, c’est
la totalité des cantons qui sera concernée
par les élections départementales.
Binômes et parité totale
Les électeurs(1) ne voteront plus dans
chaque canton pour un candidat unique,
mais pour un binôme composé d’une
femme et d’un homme. Il s’agit donc
d’un scrutin binominal à deux tours (lire
plus loin). Le mandat des élus est toujours de six ans.
Une carte redécoupée
Redessinées au début de l’année 2014,
les nouvelles délimitations cantonales
s’appuient sur les chiffres des populations légales publiés par l’INSEE fin 2013.
« Cette nouvelle carte permettra une représentation plus équitable de chaque canton
en nombre d’habitants par élu », justifie
le ministère de l’Intérieur. On note cependant dans le Val-de-Marne une réelle disparité entre les cantons 5, 14, 17, 18, 22 et
23 (plus de 40 000 électeurs dans chacun
de ceux-ci) et les cantons 1, 4, 7, 12, 21,
24 et 25 (moins de 25 000 électeurs).
Le canton d’Arcueil-Cachan (canton 2)
compte quant à lui 28 800 électeurs.
Le nombre de cantons a été ainsi
divisé de moitié dans chaque département. Mais le nombre des futurs conseillers départementaux restera approximativement le même que celui des actuels
conseillers généraux, puisqu’un binôme
(un homme et une femme) sera élu pour
chaque canton. La parité constitue la
différence essentielle : les futures assemblées départementales compteront,
contrairement à aujourd’hui, autant
d’hommes que de femmes, chacun des
Le Val-de-Marne
compte 25 cantons
et non plus 49.
membres des binômes exerçant son mandat indépendamment l’un de l’autre.
Le calendrier électoral
Les candidatures sont
closes depuis le 16 février. Cinq
listes sont en lice dans le canton
d’Arcueil-Cachan. La campagne électorale débutera officiellement le 9 mars
et durera jusqu’au 21 mars à minuit,
veille du premier tour. Celle du second
tour durera du 23 mars jusqu’au 28 mars
minuit. À l’issue du second tour, le 29
mars, il faudra encore attendre l’élection
des présidents de conseils départementaux pour avoir une idée définitive de
la couleur de la majorité dans chaque
département.
Scrutin binominal majoritaire
à deux tours
Un binôme peut être élu dès le premier tour s’il a recueilli, à la fois, plus
de la moitié des suffrages exprimés et
au moins le quart des inscrits. Si aucun
binôme ne remplit ces conditions, ceux
ayant réuni au moins 12,5 % des inscrits
peuvent se maintenir au second tour ;
il peut donc y avoir des triangulaires,
voire des quadrangulaires. La majorité relative (recueillir plus de voix que
son ou ses concurrents) suffit ensuite
pour gagner l’élection.
À Arcueil, comme dans toute l’Îlede-France, les bureaux de vote seront
ouverts de 8h à 20h.
Compétences du Département
C’est l’action sociale qui constitue le
bloc majeur des compétences dites « obligatoires » du Département. Cela concerne
notamment : l’enfance (protection maternelle et infantile, adoption, soutien aux
familles en difficulté financière) ; les personnes handicapées (politiques d’hébergement et d’insertion sociale, prestation
de compensation du handicap) ; les personnes âgées (création et gestion de maisons de retraite, politique de maintien
des personnes âgées à domicile - allocation personnalisée d’autonomie) ; les
prestations légales d’aide sociale, avec en
particulier la gestion du revenu de soli
darité active
(RSA). En matière
d’éducation, le Département assure : la
construction, l’entretien et l’équipement
des collèges, et la gestion des agents techniciens, ouvriers et de service (TOS).
En ce qui concerne l’aménagement,
l’action départementale concerne : l’équipement rural, le remembrement, l’aménagement foncier, la gestion de l’eau,
les routes n’entrant pas dans le domaine
public national. Le Département a également une compétence culturelle : création et gestion des bibliothèques départementales de prêt, des services d’archives
départementales, de musées ; protection
du patrimoine. Enfin, le Département
a aussi un rôle dans le développement
économique, l’emploi, la gestion des
réseaux, le logement et l’habitat.
En vertu du principe de la libre administration des collectivités locales, le
Département peut aussi choisir d’intervenir dans d’autres domaines d’intérêt
général : c’est ce qu’on appelle les compétences facultatives. Ainsi, la majorité
sortante de l’assemblée départementale
du Val-de-Marne a décidé de s’investir
dans les crèches (76 crèches départementales, dont 5 dans le canton d’ArcueilCachan), l’aide aux transports (remboursement de 50% de la carte Imagine R
pour les lycéens et étudiants et de 100 %
de la carte Améthyste pour les retraités
non imposables), l’aide aux associations
et aux festivals culturels, l’aide à la réhabilitation des logements sociaux, l’aide
directe aux collégiens avec un ordinateur
remis à chaque élève rentrant en sixième,
ou encore le soutien à la réouverture de
la Bièvre. ■ PhL, LdV
(1) Hors Paris, la métropole de Lyon, la Guyane
et la Martinique.
ANC / Arcueil notre cité n° 255 mars 2015 |11
Actualités
quartiers
« Notre vie vaut ce qu’elle nous a coûté d’efforts »*
Le Plateau / Kergomard
De la méthode. Encore de la méthode.
Pour plus d’efficacité. Les deux balades
urbaines organisées par le collectif de
l’assemblée de quartier Kergomard,
les 28 juin et 9 novembre, avaient
permis de recenser rue par rue pas
moins de soixante-six problématiques.
Particulièrement méticuleux, Francis
Goter, habitant référent, a été à même,
lors de l’assemblée du samedi 31 janvier, de présenter chaque point, localisé,
décrit, illustré et symbolisé (avec un pictogramme pour le type de situation –
cadre de vie, cheminement ou embellissement –, pour le statut de la demande
et pour l’avancement des travaux !).
Et malgré la difficulté à faire réagir prestement les services de l’État et parfois
ceux du Département, plus de deux problématiques sur trois ont été prises en
compte par les différents gestionnaires
publics. Un constat d’étape qui incite
déjà à un peu d’optimisme.
« Mais suivre les problèmes, cela prend
du temps », a insisté M. Goter. « On a
besoin de vous », a renchéri Hélène
Peccolo, conseillère municipale référente du quartier Kergomard, en s’adressant à la vingtaine d’habitants présents.
En douceurs
Benoît Chanez, autre habitant référent,
en a profité pour rappeler la définition
et la mission du collectif, « instance
opérationnelle du quartier », mais aussi
pour mettre en avant le plus important :
« la convivialité ».
« On est tous bénévoles et je suis le
dernier en date à m’être joint à ce collectif, a exposé M. Chanez. Nous faisons remonter les problématiques et
nous nous efforçons de suivre toutes
les questions, même si chaque habitant
a tendance à souligner son problème
propre. Le collectif doit être capable de
dégager à la fois efficacité, solidarité
et convivialité. Il se réunit une fois par
mois. Il y a trois grands axes de travail :
les commerces, le suivi des demandes
et les événements festifs. » Ce message
est passé en douceur… juste avant les
galettes des rois qui attendaient les
habitants au fond de la salle.
■ Philippe Lorette
*François Mauriac, Le Jeune Homme.
Comptes rendus
Les comptes rendus exhaustifs des différentes
assemblées de quartier sont disponibles
sur Arcueil.fr (Démocratie participative
> Assemblées de quartier > Comptes rendus)
ou directement auprès de la Mission
citoyenneté de la Mairie d’Arcueil
(hôtel de ville, 10 avenue Paul Doumer,
tél. 01 46 15 27 54 / 01 46 15 09 59,
[email protected]).
Les bons chiffres du loto solidaire
Records battus ! Dimanche 1er
février, à l’école Aimé Césaire,
la quatrième édition du loto
solidaire organisée par l’assemblée de quartier Laplace a
réuni quatre-vingt-dix joueurs.
Vingt-huit lots (dont un baladeur numérique, un appareil
photo et une caméra miniature mains libres) gratifiaient
les plus chanceux. Rappelons
le principe : chaque participant était invité à donner
des produits alimentaires
non périssables destinés à
l’épicerie solidaire d’Arcueil
« L’Éclaircie ». La récolte a correspondu à deux jours de collecte dans un supermarché et
à une valeur totale d’environ
1 400 euros.
Prochain rendez-vous : l’assemblée du quartier le samedi
7 mars à 16h au centre de loisirs Jaurès, avec en clôture un
concert du groupe de jeunes
Arcueillais The Boxes. ■
12 | ANC / Arcueil notre cité n° 255 mars 2015
Photos PhL
Laplace
quartiers
Actualités
De la promenade de la Vanne à la rue Émile Raspail
Jules Ferry
Quatre « diapositives » ont suffi au responsable du service municipal des Parcs
et Jardins, Jean-Marc Locoste, pour présenter devant la trentaine de participants
à l’assemblée de quartier Jules Ferry,
mercredi 11 février, les travaux de réaménagement de la promenade de la Vanne
entre la rue Paul Bert et l’avenue Aristide
Briand. L’art de la concision et de l’efficacité au bénéfice d’un sujet qui retient
particulièrement l’attention des riverains.
L’entreprise publique Eau de Paris,
régie autonome de la Ville de Paris, en finit
actuellement avec l’ouvrage d’infiltration
des eaux pluviales du pont-aqueduc,
dont elle a la gestion, puis reprendra de
mars à décembre l’étanchéité du pontaqueduc et couvrira cette étanchéité avec
une toiture végétalisée. La Ville d’Arcueil
quant à elle réalise jusqu’au mois de juin
l’aménagement paysager, la rénovation
de l’éclairage et les accès sélectifs qui
empêcheront les scooters de s’introduire
sur la promenade.
Pour ce qui est de la disposition des
bancs, rendez-vous est déjà pris le samedi
7 mars à 10 heures devant le foyer Victor
Roure (7 rue Paul Bert) pour une visite du
site et des décisions concertées.
Les habitants référents de l’assemblée
de quartier ont désormais leurs marques
et ont suivi leur plan de réunion, sans trop
de rigueur. Une réunion bien rythmée qui
aura notamment permis d’informer sur la
demande municipale de fermeture administrative de l’établissement de restauration rapide Twenty Time, coupable de
multiples nuisances nocturnes. Affaire à
suivre. D’informer aussi sur la prise en
compte par les services techniques de la
Mairie du stationnement anarchique rue
Cauchy et sur l’installation prochaine de
nouveaux pots.
Sans oublier une présentation pédagogique du budget 2015 de la commune par
Sophie Lericq, adjointe au maire chargée
de la démocratie participative et de la
citoyenneté.
L’appel de Claire Trystram
Parmi les interventions, on retiendra la
prise de parole de la directrice de l’école
primaire Jules Ferry, Claire Trystram, qui
s’inquiète de l’ambiance malsaine qui
s’étend, dès la fin de l’après-midi, rue
Émile Raspail, devant l’école, les escaliers
de la rue Paul Signac et près de la place
Paul Poënsin. « Cet espace est presque
devenu un territoire de non droit, se désole
l’institutrice et directrice. J’aimerais que
l’on y retrouve tranquillité et salubrité,
parce qu’il s’agit des abords d’une école
et que les enfants doivent absolument être
préservés. »
Et Mme Trystram de solliciter les
habitants-citoyens à réagir : « Il y a eu
une action d’éclat en octobre dernier
pour soutenir l’épicier agressé (1). Mais il
faut désormais que nous nous associons
dans une véritable réflexion et une action
citoyenne. » Cela sera inscrit à l’ordre du
jour de la prochaine assemblée au sein
de laquelle les différents collectifs (propreté, budget, animations et… tranquillité publique) commencent à prendre
forme. Le travail ne manquera pas pour
ces quatre groupes. ■ Philippe Lorette
(1) NDLR. Le 21 octobre, deux cents personnes se
rassemblaient en soutien à Rachid Zennoun, patron du
Carrefour Express de la rue Émile Raspail, blessé trois
jours plus tôt lors d’une tentative de cambriolage.
réaménagement de la Promenade de la Vanne Secteur de la rue Paul Bert à l’avenue Aristide Briand (RD 920)
Entrée RD 920
(av. Aristide Briand)
• Suppression
des deux jardinières
• Reprise du sol
• Accès sélectif
Entrée rue du Midi
• Plantations
complémentaires
• Accès sélectif
Mairie d’Arcueil - Service des parcs et jardins
Entrée rue Guy de
Gouyon du Verger
• Abattage des bouleaux
• Reprise du sol de
l’extrémité de la
rue à l’allée de la
promenade
• Pergola et accès
sélectif
Square /
terrain de boules
• Remplacement de
la haie existante par
des arbustes variés
• Suppression
des clôtures en béton
• Remise en état
du terrain de boules
• Prolongation et réduction
de l’inclinaison de l’accès
entre la promenade
et le square
Entrée rue Paul Bert
• Reprise du sol au droit
de la promenade
• Pergola et accès sélectif
Promenade de la Vanne
• Déplacement des bancs en concertation avec
les représentants des habitants
• Plantation d’arbustes en isolé tous les 5 à 7 mètres ;
hauteur moyenne entre 1,50 et 2,50 mètres
ANC / Arcueil notre cité n° 255 mars 2015 |13
Actualités
Emploi
Déjà 123 000 heures de travail
en insertion au Chaperon-Vert
Près de deux cents personnes ont pu bénéficier de ce dispositif,
les deux tiers retrouvant par la suite une réelle dynamique professionnelle.
O
bjectif atteint et même largement dépassé ! La convention Anru (Agence nationale
pour la rénovation urbaine)
signée le 15 mars 2010 avait
fixé un seuil de 76 090 heures de travail
en insertion sur l’ensemble des chantiers
de rénovation du Chaperon-Vert. On en
est aujourd’hui à plus de 123 000 heures.
Rappelons le principe des clauses
d’insertion : au moins 5 % du nombre
total d’heures travaillées sur les chantiers
doivent être réservées aux personnes en
difficulté d’insertion professionnelle.
Les habitants du quartier et plus largement d’Arcueil, Gentilly et des autres
villes du Val-de-Bièvre (Cachan, Fresnes,
Le Kremlin-Bicêtre, L’Haÿ-les-Roses,
Villejuif) sont prioritaires. Ce dispositif
d’insertion est accessible aux jeunes de
moins de 26 ans sortis du système scolaire et qui ne trouvent pas d’emploi, aux
demandeurs d’emploi de longue durée ou
de plus de 45 ans, et aux allocataires des
minima sociaux.
Ces emplois temporaires de manutention ou parfois plus spécialisés sont payés
au Smic (9,61 euros bruts de l’heure, soit
1457,52 euros bruts mensuels sur la base
de la durée légale de 35 heures hebdomadaires) voire un peu plus, c’est-à-dire
de 1 150 à 1 400 euros nets par mois.
Ils ont déjà concernés près de deux cents
personnes, neuf sur dix habitant le Valde-Bièvre.
Malgré la crise du bâtiment
« Au-delà de ces heures, l’important
est de construire un parcours d’insertion,
souligne Éric Valy, chargé spécifiquement de cette mission à la Communauté
d’agglomération du Val-de-Bièvre et armé
d’un fichier de trois cents entreprises. Et
ainsi proposer des offres et retrouver une
solution d’embauche. Deux personnes sur
trois sont entrées ou se sont réintroduites
dans une dynamique professionnelle,
un bénéficiaire sur six en CDI. » Même
si le bâtiment connaît une crise sérieuse
depuis deux ans.
M. Valy se plaît à raconter quelques
jolies réussites, tel ce jeune Arcueillais
du Chaperon-Vert, titulaire d’un modeste
BEP de comptabilité, employé sur un
chantier de forage en face de chez lui,
puis recruté par la société JC Decaux,
avant d’entrer dans la fonction publique
territoriale. Tel également William
Kiana Bomolo, qui fut l’un des premiers
Arcueillais à bénéficier du dispositif (voir
ANC/Arcueil notre cité novembre 2010).
Après deux CDD, M. Bomolo, 29 ans
aujourd’hui, travaille désormais chez
Satelec (dans le domaine de l’électricité urbaine) dans le cadre contractuel
d’un CDI. ■ Philippe Lorette
De nombreux travaux se
poursuivent ou vont débuter
prochainement dans la cité
intercommunale du Chaperon-Vert.
En mars : lancement du
réaménagement de la place
Marcel Cachin.
En avril : fin de la réhabilitation
de l’immeuble AG.
Au printemps : démarrage de
la réhabilitation des lots 2 et 3 et
de la construction
des immeubles E’ et B’ ;
lancement du réaménagement de
la deuxième avenue
devant le bâtiment HW.
14 | ANC / Arcueil notre cité n° 255 mars 2015
Photos PhL
Pour postuler au dispositif d’insertion professionnelle
Renseignements à la Maison du projet du Chaperon-Vert, 33 rue Danielle
Mitterrand, 94110 Arcueil - Tél. : 01 49 85 82 70 - [email protected]
Les permanences du chargé de mission emploi et insertion, Éric Valy,
se déroulent le vendredi de 14h à 17h.
Le même dispositif concerne aussi le chantier de réhabilitation de la cité HLM
des Irlandais à Arcueil. La clause se limite là à 9 000 heures de travail en insertion.
Arc’Cœurs
sur la main
Actualités
Sous le métro aérien, une famille
hongroise se réjouit des vêtements
et de la nourriture apportés, tandis
qu’Alex, jeune bénévole, tente de
faire sourire le petit David, deux ans.
Photos CG
Solidarité
T
out a commencé début janvier
par un reportage sur la mort
d’un SDF diffusé sur les réseaux
sociaux. Franck Achouri, gardien
à l’office HLM Opaly, et Sonia
Barrah, employée municipale, échangent
sur le sujet et décident de passer à l’action. En compagnie d’Angélique Chalon,
la femme de Franck, animatrice à l’école
Louise Michel, ils créent l’association
Arc’ Cœurs.
Ils organisent aussitôt une collecte
de nourriture et de vêtements auprès de
leurs amis et programment leur première
maraude. Sonia, trésorière de l’association, a fait des repérages et propose
un itinéraire qui va de Gentilly à Paris
13e, pour s’achever sur la promenade
des aqueducs à Arcueil. Le choc est à la
dimension des besoins : immense. À la
surprise générale, les laissés pour compte
leur confient : « Vous êtes les seuls à nous
donner. »
Très vite, une chaîne de solidarité se
met en place. Des anonymes achètent
couvertures et oreillers. L’association
Stefy Dance de Gentilly collecte vêtements et nourriture. À la fin de sa journée
de travail, Thierry Rivière, réparateur
d’ascenseurs, prépare huit litres de soupe
pour la maraude du lendemain. Le boulanger du bas d’Arcueil, Hassan Boujoua,
offre une part de ses invendus à l’association chaque vendredi, le reste étant
réparti entre divers organismes humanitaires. Optique Laplace fait cadeau d’une
paire de lunettes à un SDF qui a cassé la
sienne. Le restaurant Dream Sushi offre
un chèque, Le Petit Vouvray de Gentilly
des plats cuisinés, Zem Zem des pizzas
à emporter. Le gérant du Franprix de
la Vache-Noire propose une collecte de
dons dans son magasin (1).
La Mairie d’Arcueil s’engage à trouver
un local adapté aux besoins de la jeune
association. Un compte Arc’ Cœurs est
créé sur Facebook, réunissant plus de
mille amis en un mois. Une collecte de
fonds y est lancée via Lepotcommun.fr
pour l’achat de produits de première
nécessité, de tentes et pour la future voiture (à bon entendeur !).
Motivation et sourire
« Certains se moquent et même
méprisent les SDF », déplore Franck
Achouri, président de l’association. « Ce
sont des êtres humains comme tous les
autres, s’insurge Sonia que ce combat
a réconciliée avec elle-même. On est à
l’écoute de leurs besoins. On les informe
sur leurs droits et on les oriente vers des
services sociaux pour, si possible, une
réinsertion. Ce n’est pas de l’assistanat. »
Le 14 février, un des Polonais de
la porte de Gentilly attendait l’équipe
avec une rose pour chacun. Mais la vie
de maraudeur est loin d’être radieuse.
S’adapter à chaque personne, à chaque
groupe, à ses besoins comme à sa mentalité demande autant d’énergie que de
compassion ou de patience. Parce qu’en
effet, « ce sont des êtres humains comme
tous les autres ».
CG
Multiplier les maraudes et venir en aide aux plus
démunis, tel est le but de l’association Arc’ Cœurs, créée
en janvier par trois Arcueillais. Une initiative qui parvient
à fédérer de nombreux intervenants locaux.
Distribution de soupe pour trois Polonais,
porte de Gentilly.
Il faut parfois faire preuve de fermeté
quand quelqu’un s’approprie le shampooing destiné au groupe ou réclame
insolemment une paire de chaussures
Adidas ! Et puis, il y a le petit David,
âgé de deux ans, bercé par l’amour de
sa famille venue de Hongrie. Il ne parle
quasiment pas, mais ses yeux, eux, en
disent long.
Aujourd’hui, Arc’ Cœurs fait deux
tournées par semaine, le mardi et le
vendredi. « Tout le monde peut venir
marauder avec nous, sollicite Franck. Il
suffit de venir motivé et avec le sourire. »
■ Colline Gori
(1) Date à venir sur Arcueil.fr.
Arc’Cœurs
11 rue Marguerite Lagrange.
Tél. : 06 95 00 63 83.
ANC / Arcueil notre cité n° 255 mars 2015 |15
Découvertes
Seniors
Vivre mieux et plus longtemps
chez soi
Le service Retraités de
la Mairie d’Arcueil va
relancer ses ateliers
gratuits à destination des
seniors, afin de les aider
à améliorer leur qualité
de vie.
O
La chute : le grand danger
L’atelier équilibre vise à prévenir les
chutes, l’un des gros dangers pour les
personnes âgées. Car qui dit chute, dit
hospitalisation, immobilisation, perte
musculaire, difficulté à se déplacer et
donc perte d’autonomie. « Des exercices
simples sont proposés aux participants
pour faire travailler par exemple leur sensibilité plantaire qui diminue avec l’âge,
afin d’avoir une meilleure perception du
sol et des éventuels trous ou obstacles qui
pourraient entraîner une chute, décrit
Karine Wagner, responsable du service
Retraités. Il y a également des exercices
pour travailler la souplesse articulaire,
apprendre à garder son équilibre et se
relever en cas de chute. » Ils sont dirigés
par un éducateur du comité départemental d’éducation physique et de gymnastique volontaire (Codep EPGV).
16 | ANC / Arcueil notre cité n° 255 mars 2015
DR
«
n ne peut s’empêcher de
vieillir, mais on peut
s’empêcher de devenir
vieux. » Cette citation
attribuée à l’artiste français Henri Matisse répond bien à l’objectif des ateliers mis en place depuis
plusieurs années par le service Retraités
de la Mairie d’Arcueil.
En vieillissant, le corps perd sa souplesse, ses réflexes et le cerveau ses
capacités à analyser, à réfléchir et à se
souvenir. Pour rester le plus longtemps
possible bien dans son corps et dans sa
tête, rien de tel que l’activité : aller faire
son marché ou rencontrer des amis sont
autant de petites choses du quotidien qui
contribuent à faire reculer les méfaits
du temps.
Il existe également quelques exercices
et astuces que les retraités arcueillais
sont invités à découvrir à travers trois
types d’ateliers entièrement gratuits : un
atelier équilibre, un atelier « bien chez
soi » et un atelier mémoire.
Logement et vie quotidienne adaptés
Le deuxième atelier, animé par le
réseau PACT spécialisé dans l’amélioration de l’habitat, propose astuces et
conseils pour aménager son logement,
afin qu’il soit plus pratique, plus confortable et moins accidentogène. Il permet
aussi d’adapter ses gestes et postures
dans les activités de la vie quotidienne,
afin de limiter les risques de blessure. « Il
y a cinq modules, précise Mme Wagner.
L’un par exemple est consacré à la présentation d’accessoires pratiques pour
faciliter la vie, tels qu’un ouvre-boîte
automatique ou encore une poignée pour
sortir plus facilement de sa voiture. Un
autre explique comment être accompagné
dans son projet d’aménagement de son
logement… »
Enfin, l’atelier mémoire se décline
sous forme d’exercices et de jeux pour
entraîner et stimuler les différentes
formes de mémoire (visuelle, auditive...).
Il est dirigé par un psychologue membre
de l’association Brain up et spécialisé
dans la perception cognitive et sensorielle.
Trois ateliers donc pour vieillir le plus
tard possible. Car comme le dit un proverbe japonais : on commence à vieillir
quand on finit d’apprendre. ■ Sandra Deruère
L’atelier équilibre vise à prévenir
les chutes, dont les conséquences
entraînent souvent une perte
d’autonomie des personnes âgées.
Ateliers, mode d’emploi
Chaque atelier est constitué de dix
à douze séances hebdomadaires,
d’une durée d’une heure à une heure
et quart.
> L’atelier équilibre aura lieu
du jeudi 26 mars au jeudi 18 juin.
> L’atelier intitulé « Bien chez soi »
débutera le mardi 7 avril
et s’achèvera le mardi 25 mai.
> L’atelier mémoire se déroulera du
vendredi 2 octobre au vendredi 18
décembre.
Le nombre de participants étant limité
à quinze personnes, il est indispensable
de s’inscrire dès maintenant auprès du
service Retraités au 01 46 15 08 71. ■
aménagement des rythmes scolaires
Découvertes
LdV
Quelques enfants ayant
participé à l’atelier
avec Perrine Moithé,
paysagiste, et Jérémy,
animateur de l’accueil
de loisirs.
Quand les enfants
(re)découvrent leur quartier
Un atelier périscolaire a permis à une quinzaine
d‘écoliers de Jean Macé de s’instruire sur l’histoire
de leur quartier.
U
ne quinzaine d’enfants
de CM1 et CM2 de l’école
Jean Macé ont participé aux
deux sessions de l’atelier
« À la découverte de mon
quartier », proposées durant le premier semestre suite à la réforme des
rythmes scolaires.
Cet atelier était animé par Perrine
Moithé, paysagiste au Conseil d’architecture, d’urbanisme et d’environnement du Val-de-Marne (CAUE
94). L’occasion pour les enfants de
(re)découvrir leur quartier et son
histoire.
« On a appris des choses en s’amusant. Et on les a en même temps
apprises à nos parents », se réjouit
la petite Shayna, tandis que Paul se
félicite aussi d’avoir pu joindre l’utile
à l’agréable – en l’occurrence « se
balader et fabriquer une maquette de
la cité-jardin ». L’aqueduc a concentré
toute leur attention, au point que les
enfants ont inventé une petite chanson
pour se souvenir des trois âges et
étages de l’édifice : l’aqueduc galloromain, Médicis et celui de l’ingénieur
Belgrand.
Autres centres d’intérêt : l’histoire
de la cité-jardin, mais aussi le cimetière, que beaucoup d’enfants n’avaient
jamais visité, et les abords de l’autoroute A6b qu’ils ont trouvés « pollués
et bruyants ». Même Jérémy, jeune
animateur arcueillais de l’accueil de
loisirs qui encadrait les enfants, avoue
volontiers : « J’ai appris plein de choses
sur l’aqueduc et la cité-jardin que je ne
connaissais pas. »
Pour faire partager leurs découvertes, les enfants et leurs animateurs
ont réalisé cinq panneaux qui vont
être exposés sur les grilles de l’école
(voir ci-contre). Signalons enfin que
cet atelier est proposé aux enfants
l’école Olympe de Gouges pour le
second semestre. ■ Laurent de Villepin
Quatre des
cinq panneaux
réalisés par
les enfants
et leurs
animateurs.
ANC / Arcueil notre cité n° 255 mars 2015 |17
Découvertes
Arts plastiques
Amitié et effets de groupe
Un vent d’art neuf souffle sur Arcueil. « Pauline Perplexe », un collectif
de jeunes plasticiens, a installé ses quartiers avenue de la Convention.
Le Pavillon Arcueil.
Association Pauline Perplexe.
90 avenue de la Convention.
Tél. : 06 61 70 37 22.
Site Internet en cours.
tique artistique des uns nourrit
celle des autres, tout en s’ouvrant
aux publics via des expositions et
des ateliers »,
« Un lieu de création idéal »
Chaque membre du groupe
est convaincu que « l’art est une
vision du sensible, un regard
sur le monde qu’il faut encourager et aider à se manifester
par des formes créatives ». Un
seul mot d’ordre : « accès à l’art et
Collectif 55
Bientôt une ruche d’artistes avenue Jean Jaurès
Créer une ruche d’artistes à Arcueil, tel était le rêve de la sculptrice arcueillaise
Zorica Lozic. Un rêve qui devrait devenir réalité d’ici la fin de l’année 2016
dans un bâtiment situé 55 avenue Jean Jaurès. Après trois ans de négociations
avec la Sadev 94 (Société d’aménagement et de développement des villes
du Val-de-Marne), la promesse de vente a été entérinée début février.
Le projet, auquel l’architecte Jean-Pierre Denain est associé, prévoit de scinder
le bâtiment en deux et d’y ajouter deux étages afin d’y aménager quinze
ateliers d’artistes. Vivement les portes ouvertes pour découvrir les lieux
et créations de ce Collectif 55 composé de sculpteurs, peintres, graphistes
et comédiens ! ■ CG
18 | ANC / Arcueil notre cité n° 255 mars 2015
expression libre
pour tous ».
Trois expositions par an
sont prévues (la
première aura
lieu en juin pendant la fête de la ville), ainsi que
l’accueil en résidence de jeunes
artistes. « Ici, c’est un lieu de création idéal », assure le vidéaste
Baptiste Perrin. « Le travail de
recherche est fragile. On profite de
pouvoir travailler de façon autonome, ajoute Sarah Holveck. Le
groupe rend plus fort. Ça permet
de ne pas se faire happer par la
société dès la sortie de l’école. »
Outre les petits boulots destinés à joindre les deux bouts,
chacun travaille régulièrement
avec le jeune public dans des
écoles ou des centres de loisirs.
Des ateliers pour enfants (de la
maternelle au lycée) et des visites
d’expositions sont envisagés,
dans le cadre du nouvel aménagement des rythmes scolaires.
« On parle de l’infime ou du très
lourd, tout ce à quoi on ne prête
généralement pas attention »,
conclut Sarah Holveck. De quoi
ravir les plus jeunes et laisser
perplexes leurs aînés, qu’ils s’appellent Pauline ou pas. ■ Colline Gori
Photos CG
I
ls sont jeunes, parisiens et
amis, peintres, illustrateurs,
graphistes, sculpteurs, céramistes, vidéastes, et à eux
dix, ils comptent bien insuffler un souffle nouveau à l’art et
à Arcueil.
Fraîchement diplômés des
Beaux-Arts de Paris, Cergy, Lyon,
Valenciennes et autre École
supérieure des arts décoratifs
de Strasbourg, les membres de
l’association Pauline Perplexe
ont trouvé refuge dans une
maison inhabitée de l’avenue
de la Convention. Un abri provisoire dégoté grâce à l’association Plateaux urbains, spécialisée
dans ce type de locations éphémères. À l’arrivée des artistes,
les sols de la plupart des pièces
étaient recouverts de coco qui
pourrissait par endroits. Faute de
budget, ils se sont contentés de
nettoyer et de repeindre pour en
faire un lieu de travail.
C’est ainsi que le Pavillon
Arcueil ouvrait ses portes au
public le 14 décembre dernier,
dévoilant ses six ateliers et les
œuvres de ses bienheureux locataires : les graphistes et illustrateurs Pauline Barzilaï et Florent
Dégé, ainsi que les sculpteurs et
céramistes Kevin Bogey, Morgan
Courtois et Sarah Holveck.
En début d’année, ce quintet
était rejoint par quatre vidéastes :
Io Burgaud, Christelle Conchon,
Nicolas Malclès-Sanuy et Baptiste
Perrin. « Nous voulons créer un
lieu convivial, à l’image de nos
liens d’amitié, dans lequel la pra-
Au sein du collectif
« Pauline Perplexe »,
« la pratique artistique
des uns nourrit celle
des autres ». Devant
de gauche à droite :
Cécile Bouffard, Pauline
Barzilaï et Morgan
Courtois ; debout de
gauche à droite : Kevin
Bogey, Sarah Holveck
et Florent Dégé.
Anis-Gras
Découvertes
L’Europe par chœur
Du 28 au 31 janvier, le centre culturel Anis-Gras présentait O Freunde,
un spectacle musical sur le thème de l’Europe, basé sur les témoignages
d’Arcueillais. Drôle et sensible.
H
« Parler de l’Europe à travers
le destin des gens »
Des rencontres collectives puis individuelles sont organisées ; y participent une
trentaine d’Arcueillais, essentiellement des
femmes, de tout âge et tout horizon. « La
plupart étaient convaincus que leurs propos
n’avaient pas intérêt », poursuit le metteur en
scène. « Vous n’allez jamais pouvoir monter
un spectacle avec ça », lui serinait-on. Mais
« parler de l’Europe à travers le destin des
gens, montrer combien le combat politique
s’inscrit d’abord dans la vie », est exactement
le credo du jeune créateur. « Le chemin est
important, pas le résultat. »
L’idée de ce spectacle est
née dans le sillage des
élections européennes
de mai 2014.
Photos CG
ymne à la joie d’être ou ne pas être
européen, en associant réflexion
politique et théâtre musical,
O Freunde (1) était en création au
centre culturel Anis-Gras fin janvier.
Il y a un an, le metteur en scène Simon Hatab
et la directrice de Chœur en scène, Emmanuèle
Dubost, décident de monter ensemble un spectacle musical « pour parler du présent ». La
préparation des élections européennes bat son
plein ; le sujet s’impose de lui-même.
« Je pars du principe que je dois mettre en
scène la parole des autres, des fragments de
vie, de réel, plutôt que ma propre parole »,
confie Simon Hatab, dramaturge à l’Opéra
de Paris, qui applique cette devise à chacune de ses créations. À mi-chemin entre
théâtre et documentaire, le projet, basé sur
des témoignages d’habitants, enthousiasme
Catherine Leconte. La directrice d’Anis-Gras
met son équipe et son réseau au service
des artistes.
Sur la scène de l’ancienne distillerie, un
décor de terrasse de café est planté, peuplé par
un chœur de dix-neuf comédiens-chanteurs
amateurs ou professionnels et un pianiste.
« La musique crée le contrepoint », souligne
Emmanuèle Dubost, aux mots (maux) de ces
femmes et de ces hommes désarmés, comme
à la langue de bois de cet homme politique
parodié. Aux chants populaires de Serbie,
de Roumanie et d’Ukraine, se mêlent des
pièces classiques de Saint-Saëns ou Brahms
et même une facétie de Boby Lapointe.
« Le spectacle serait incomplet sans la musique
et les chants. Ils apportent ce que les mots ne
peuvent dire, tantôt ironiques, poétiques, tragiques, drôles », conclut Simon Hatab.
Pari audacieux s’il en fût, O Freunde offrait
là matière à réflexion aussi bien sur l’Europe
et ceux qui la font que sur le rôle du théâtre,
qu’il soit musical ou pas. ■ Colline Gori
(1)« O Freunde », en allemand, signifie « Ô amis ».
Ce sont les deux premiers mots de l’Hymne à la joie, poème
de Friedrich von Schiller, et finale du quatrième et dernier
mouvement de la 9e Symphonie de Beethoven.
Une participante
arcueillaise témoigne
Invitée à participer à l’aventure
O Freunde, Monique Hibon,
une habituée des « Tables à
lire » et du ciné-club d’AnisGras, exprime son ressenti
après l’ultime représentation :
« Ce qui m’a touchée, ce sont
les témoignages des gens.
J’ai été émue d’entendre
mes propos exprimés par
quelqu’un d’autre. Dans
l’ensemble j’ai trouvé que
c’était pas mal, mais que ça
manquait un peu de solidité
dans la construction. Je pense
que le spectacle gagnera
encore en mûrissant. » ■ CG
ANC / Arcueil notre cité n° 255 mars 2015 |19
Découvertes
Sport
Sport express
Judo
Portes ouvertes
le 21 mars
Tiav’Or
Interne à l’Insep depuis septembre, Tiavo Randrianisa, bientôt
15 ans, vient de décrocher une première couronne internationale
au championnat d’Europe des clubs. Elle vise maintenant
le plus haut niveau, les Jeux olympiques en ligne de mire.
Stephane Chaing
Sportive explosive et jeune fille timide
Deux entraînements par jour en plus de
la classe de troisième ! Ce n’est pas un souci
pour la plus jeune pensionnaire du groupe qui
répète que « le travail paie » : « Il faut s’entraîner dur, ne pas flancher, être en forme pour
le jour J, être sérieuse. C’est un peu difficile, mais pour moi c’est normal. » Une
attitude de championne qui porte déjà son
regard vers les sommets, du côté de Tokyo
pour les Jeux olympiques de 2020. « C’est
un peu tôt pour penser aux Jeux, nuancet-elle. Mais depuis que je suis à l’Insep, je
me dis que j’ai une chance que ça arrive.
Je suis prête à tout pour concrétiser cette
possibilité. »
Ses recettes pour gagner : l’envie de
vaincre, d’être la plus forte, la rage ! « Elle
a des qualités physiques supérieures à la
moyenne, assure son entraîneur au Cosma,
20 | ANC / Arcueil notre cité n° 255 mars 2015
Matthieu Boudon.
Elle est très explosive, rapide et
imprévisible. En
France, elle surpasse toutes les
autres. Je n’ai pas
de doute qu’elle
puisse gagner un
titre majeur. »
Mais parfois la
machine s’enraie.
Un niveau plus
élevé, un stress
plus important,
un manque de
relâchement et les
championnats du
monde de cet été
se terminent dès le
Tiavo
premier tour. « Il
Randrianisa :
« C’est un peu
faut que je mûrisse,
tôt pour penser
que je devienne
aux Jeux. Mais
plus réfléchie,
depuis que je
plus sereine. Je
suis à l’Insep, je
ne suis pas assez
me dis que j’ai
solide dans ma
une vraie chance
tête », estime
d’y participer. »
Tiavo.
Selon
Matthieu Boudon,
l’Insep lui a déjà
permis de gagner en maturité, mais Tiavo reste
une jeune fille timide, qui cherche ses mots
comme sa voie dans la vie. En dehors de sa
passion dévorante, ce qui l’anime ce sont ses
amis et surtout sa famille, dont elle profite le
week-end, après un détour par le gymnase et
le Cosma taekwondo, sa « seconde famille ».
■ Kevin Gouttegata
Tiavo Randrianisa
Stephane Chaing
T
iavo Randrianisa a débuté
le taekwondo
au Cosma, le
club omnisports d’Arcueil, à l’âge
de six ans. Neuf années
plus tard, et avec six
titres nationaux, de
nombreux Open et une
médaille d’or au championnat d’Europe des
clubs dans sa besace,
elle n’est pas rassasiée.
« Ce qui me plaît ? Le
combat, le fait de pouvoir se lâcher et de se
dépasser, déclare-t-elle.
Et puis gagner, viser le
plus loin possible. »
Depuis septembre,
l’Insep (Institut national
du sport, de l’expertise
et de la performance) lui
donne l’occasion d’aller
encore plus haut. Elle
l’a intégré avec Clara
Millero, autre championne de la section
arcueillaise. « C’est bien
de côtoyer quelqu’un
que l’on connaît depuis longtemps, ça donne plus
de force », confie Tiavo Randrianisa.
Naissance : 21 mars 2000.
Catégorie : cadette, moins de 42 kg.
Septembre 2014 : entrée à l’Insep
(Institut national du sport, de
l’expertise et de la performance).
17 janvier 2015 : championne de
France espoir (moins de 21 ans).
11 février 2015 : médaille d’or au
championnat d’Europe des clubs. ■
La section judo du Cosma
organise une après-midi portes
ouvertes le samedi 21 mars dans
le dojo du gymnase Maurice
Pigot (centre sportif FrançoisVincent Raspail) de 16h à 18h.
Découverte et initiation aux
différentes activités proposées
par le club sont au programme.
« Le but est de faire découvrir
le judo aux enfants, mais aussi
aux adultes qui sont réfractaires
par peur de se blesser, invite
Georges Raynaud, président de
la section. C’est un sport que l’on
devrait d’ailleurs plutôt pratiquer
lorsqu’on est adulte, car on
est plus apte à rentrer dans sa
philosophie. »
Basket-ball
Mentions bien
> Le Cosma Arcueil Basket
se place parmi les cent plus
importants clubs de France
en nombre de licenciés, avec
343 adhérents cette année.
> Après un début de saison
parfait (sept victoires de rang),
les seniors masculins accusent
le coup, mais restent dans la
course pour la première place
de la poule en Honneur régional
(troisième division en Île-deFrance), avec un bilan provisoire
de onze victoires pour
quatre défaites.
> L’équipe des moins de vingt
ans marque elle aussi le pas
après une bonne entame. Elle
devra se contenter d’arracher
la deuxième place synonyme
de quart de finale en niveau
national (le plus haut possible
de la catégorie). En troisième
division de région, l’équipe
seconde des moins de vingt ans
domine sa poule (six victoires
et une défaite).
> En première division
départementale, les féminines
de moins de 15 ans et les moins
de 13 ans font une très bonne
saison : trois victoires et aucune
défaite pour ces deux formations.
> La relève est assurée avec les
jeunes pousses élites filles
(de niveau départemental, le
plus haut des moins de 11 ans)
qui dominent leur championnat
(quatre victoires pour autant de
rencontres).
Sport
Découvertes
Les femmes prennent
(un peu) le pouvoir
Miroir de notre société, le sport renvoie trop souvent
une image insatisfaisante, où la parité n’est pas
encore de rigueur. Cependant, l’exemple d’Arcueil
montre que les femmes prennent de plus en plus
de responsabilités dans le mouvement sportif.
H
istoriquement et culturellement, le sport est un terrain
plutôt réservé aux hommes.
Mais la part des femmes augmente dans les pratiques
sportives et elles s’invitent même dans
les disciplines les plus viriles (boxe,
rugby, etc.). Au Cosma, le club omnisports d’Arcueil, 41 % des pratiquants,
toutes sections confondues, sont des…
pratiquantes. Le club a d’ailleurs eu pendant longtemps une femme (Françoise
Brasseur) à sa tête. Malgré cet exemple,
elles restent encore sous-représentées
dans les postes à responsabilité.
Sylvie Borrotti, 55 ans, assistante au
pôle éducation à la Mairie d’Arcueil, a été
joueuse de haut niveau de handball avant
de devenir l’une des deux premières
femmes arbitres internationales (les
matches étant dirigés par un binôme).
KG
DR
dont l’organisation nous est
encore trop dévolue. » Celle qui
siège maintenant à la commission nationale d’arbitrage de la
fédération, entourée exclusive- Sylvie Borrotti, arbitre internationale de handball :
ment d’hommes, n’a qu’un seul « Le sport est une source d’épanouissement. Et il n’oblige
regret : n’avoir pas pu diriger une en rien de se décharger de sa féminité. »
rencontre aux Jeux olympiques.
dirigeants, mais je suis bien accueillie.
« La génération suivante a eu
Je n’ai jamais eu de remarques désoblicette chance. Nous avons été au bout de
geantes. C’est un monde où les femmes
ce qu’il nous était donné de faire, jusqu’à
ont leurs places. » Le Cosma football, qui
arbitrer des rencontres masculines. Il y
s’était déjà doté d’une équipe féminine
a dix ans, ce n’était pas envisageable,
chez les enfants, envisage d’en créer une
retrace-t-elle. Les choses changent, mais
pour les adultes.
lentement. »
En septembre dernier, Mylène HuyetDéficit de médiatisation
Hamel, 28 ans, est devenue la présidente
du Cosma football, et ainsi la deuxième
Ces dirigeantes confient qu’il faut
présidente de section après Martine
posséder un caractère bien trempé pour
Breuiller qui dirige le Cosma basket-ball.
s’imposer et prouver d’avantage leurs
Dans les traces de son père ou de son
compétences. Ce qui semble refléter
regretté ami Gilles Breton, deux anciens
un problème de société et de mentaPassion unisexe
présidents, Mylène Huyet-Hamel défend
lité. Anne-Marie Gilger-Trigon, première
les mêmes valeurs : « Avant tout, c’est
élue arcueillaise chargée du dévelop« Dans notre société, c’est plus dur
le football que l’on aime. Il n’y a pas de
pement sportif, prône l’accélération
pour nous d’atteindre ce niveau, constate
question de sexe dans cette passion. J’ai
de la mixité : « La parité dans le sport
Mme Borrotti. Cela nécessite des sacriconscience de l’étonnement des autres
est nécessaire pour faire évoluer notre
fices, notamment dans la vie familiale,
société. Les activités sportives favorisent
le respect, la tolérance et l’égalité. Elles
peuvent être un moyen de lutter contre les
discriminations. »
Le sport féminin a besoin également
d’un surcroît de médiatisation, notamment pour ériger en modèles des sportives et donner l’envie à plus de femmes
de s’inviter sur les terrains. Car, selon
l’avis de Sylvie Borrotti, « il y a une forme
d’autocensure. Le sport est une source
d’épanouissement qui n’oblige en rien de
se décharger de sa féminité ».
Mylène Huyet-Hamel confirme qu’elles
apportent une sensibilité différente : « On
est certainement plus à l’écoute des maux
de chacun. C’est une des clés de notre
place dans un monde masculin. C’est
aussi une richesse d’être entourées par les
enfants et d’avoir la confiance de leurs
parents. À ces moments-là, je me dis que
Mylène Huyet-Hamel, présidente de la section football du Cosma : « Les femmes sont sans doute
davantage à l’écoute des maux de chacun. C’est l’une des clés de notre place dans un monde masculin. »
je suis bien à ma place. » ■ Kevin Gouttegata
ANC / Arcueil notre cité n° 255 mars 2015 |21
Jeux
Mots croisés
Arcueil d’hier et d’aujourd’hui
Horizontalement : 1. Quand on l’ouvre, on finit toujours
par la fermer 2. Indigènes 3. Consultés - Fleurs bleues
4. Juillettiste ou aoûtienne 5. Propriétés - Possessif
6. Bisons – Éliminent 7. Personnel - Généreux 8. Dans
le coup - Verre de bière - Règle 9. Belle saison - Mal vu
et généralement malvenu 10. Resserrés.
Verticalement A. Manglier B. Exagèreront C. Longs nez En terre D. Infinitif - Mets mixé E. Blanche d’Espagne Bienheureux F. Dans un trognon - Rase gratis G. Enfer
des Britanniques - Libre pour Breton H. Indéterminés En rade I. Menue monnaie – Impersonnel - Lettre grecque
J. Incontournables. ■ CG
La rue Montmort commence 13 rue Cauchy et finit 48 rue Émile Raspail. Depuis 1878, cette
voie porte le nom d’un ancien couvent de religieuses du XVIIe siècle, les Dames de Montmort. En
1791, François Cauchy rachète le fief, devenu parc de Montmort. À sa mort, en 1848, le parc est
divisé en une vingtaine de lots vendus à l’amiable au prix de 1,50 à 2 francs le mètre carré. La rue
se termine par des escaliers, construits en 1830, lors de la surélévation du niveau de l’actuelle rue
Marius Sidobre, ancienne Grande Rue.
Question : Quelle cité HLM est traversée par la rue Montmort ?
Réponse :
La cité de l’église.
Sources : Arcueil, rues d’hier
et d’aujourd’hui, par Robert
Touchet (éd. Centre culturel
communal Erik-Satie) ;
Arcueilhistoire.fr.
A
B
C
D
E
F
G
H
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1
2
3
4
5
6
7
CG
8
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Que représente cette photo ?
Où a-t-elle été prise ?
conco u r
s p hoto
Q u ’e s t- ce
q u e c ’e s t
?
CG
Retournez votre réponse en mentionnant
vos nom et adresse, y compris pour
les internautes avant le 10 mars
à ANC/Arcueil notre cité, hôtel de
ville, concours photo, 10 avenue
Paul Doumer, 94110 Arcueil, ou à
[email protected], ou
encore à l’accueil de la mairie.
Dix bonnes réponses tirées au
sort seront retenues. Les gagnants
recevront chacun deux places de
cinéma valables à l’Espace Jean Vilar.
22 | ANC / Arcueil notre cité n° 255 mars 2015
Solutions des mots croisés du numéro précédent
Horizontalement 1. Incroyable 2. Niaise – Oie 3. Vengeront
4. Entiers - Té 5. Ntod (dont) - Êtres 6. Ness - Art 7. Ana – Liai
8. Iodées - Dim 9. Rieuses - Ré 10. Ex - Totales.
Verticalement A. Inventaire B. Nient - Noix C. Cantonade
D. Rigide - Eut E. Osée – Seeso (osées) F. Yerres – Set
G. Ost – Sa H. Bon - Raid I. Littéraire J. Ee - Estimes.
SOLUTION DU CONCOURS
DU N°254
La photo représente
la plantation de choux
réalisée par le service
parcs et jardins de
la Mairie d’Arcueil,
à l’angle de l’avenue
Laplace et de l’avenue
de la République.
Les dix bonnes
réponses tirées au
sort sont celles de
Danielle Ricciardi, Ourida Saïbi, Jean-Pierre Jardinet,
René Jammes, Martine Bertin, Christel Guesdon,
Michèle Diet, Kavitha Kichenassamy et Chitprasong
Tiengkhamsaly. Ces lecteurs gagnent chacun deux
places de cinéma valables à l’Espace Jean Vilar.
CG
DR
10
J
Vos élus
État civil
Ils sont arrivés
Soan Jaud Alassimone • César
Pallisco • Kasseem Abidat •
Victoria Matis Ghesquière •
Eliana Cherfi • Tyrell Semedo
Moreira • Aylan Drouaz
• Céleste Antichan • Éliot
Antichan • Kento Guibert
Morita • Alexandre Dufour
• Is-Hâq Hassan Deschamps
• Ézéquiel Scanu Gonzalez
• Maelys Boukersi • Anouk
Lefevre • Gabriel Lehuede •
Youssri Adala • Yasmine Sajid •
Huynh-Bach Pham • Lia-Simone
Croce Quilici • Leny Wurzinski
Pour rencontrer vos élus, prenez rendez-vous en
appelant au numéro indiqué pour chacun.
Ils sont partis
Maire
Jean Guérin, 73 ans •
Yvonne Coué, 93 ans •
Simone Rabin, 77 ans •
Claude Jarry, 71 ans •
Pierre Grosset, 85 ans •
Georgette Robert, 90 ans •
Ernestine Ferron
veuve Nigron, 100 ans •
Gilda Baudin, 88 ans
Daniel Breuiller
01 46 15 09 00
Conseiller général
Vice-président de la
Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre
Campus Grand Parc –
Enseignement supérieur
et recherche
Adjoints
Infos pratiques
Pharmacies
de garde
8 mars - Pharmacie Talbot
4 rue Gallieni
Cachan - 01 46 64 09 36
15 mars - Pharmacie Keou
11 avenue Aristide Briand
Cachan - 01 70 25 51 75
22 mars - Pharmacie
Kerveillant Moricet
13 avenue de la
Division Leclerc
Cachan - 01 46 64 05 46
29 mars - Pharmacie Levy
91 avenue Aristide Briand
Cachan - 01 46 65 54 62
5 avril - Pharmacie Minier
30 avenue Carnot
Cachan - 01 46 64 05 90
6 avril - Pharmacie
Tran Van Thoan
Centre commercial Forum 20
73 et 81 avenue Aristide Briand
Arcueil - 01 45 46 04 50
centre de santé
Centre municipal
de santé Maï Politzer
3 rue du 8 mai 1945
01 46 15 08 09
CADRE DE VIE
MAIRIE
01 82 01 20 10
[email protected]
10 av. Paul Doumer.
Ouverte le lundi et le mercredi
de 9h à 12h, de 13h30 à 17h30,
le mardi de 9h à 17h,
le jeudi de 13h30 à 19h et
le vendredi de 8h30 à 12h
et de 13h30 à 17h30.
Fermeture le jeudi matin.
SVP Cadre de Vie
Collecte sélective
des déchets
01 41 24 22 80
Enlèvement
des encombrants
01 82 01 20 15
Déchèterie mobile
le samedi
Une déchèterie mobile, où
l’on peut déposer gravats,
encombrants, appareils
électroménagers, etc.,
est installée le premier samedi
de chaque mois, de 9h à 13h,
sur le parking de la mairie
d’Arcueil, 10 avenue Paul
Doumer. Cette déchèterie mise
en place par la Communauté
d’agglomération du Val-deBièvre est aussi présente
– et accessible aux Arcueillais –
le deuxième samedi du mois
à L’Haÿ-les-Roses (104 avenue
Gabriel Péri), le troisième
samedi du mois au KremlinBicêtre (5-13 rue Marcel
Sembat) et le quatrième samedi
à Villejuif (19-23 rue de l’Épi
d’Or). Quel que soit le lieu,
le déposant doit présenter une
pièce d’identité et un justificatif
de domicile.
01 46 15 08 80
OFfice public
de l’habitat
arcueil-gentilly
(opaly)
01 46 15 32 00
51 rue de Stalingrad
URGENCES
En cas d’urgence médicale
grave : SAMU : 15
Pompiers : 18
Numéro vert pour les urgences :
0 825 00 15 25
SOS Médecins :
01 47 07 77 77
Pharmacies ouvertes 24h/24h :
01 45 62 02 41
Centre communal
D’ACTION SOCIALE
Alain Chaumet
(vice-président) :
01 46 15 09 23
Sécurité Sociale
Permanence de la Caisse
primaire d’assurance maladie
tous les lundis de 9h15 à 12h
au 15 rue Émile-Raspail.
Christian Métairie
01 46 15 09 24
Premier adjoint
Éducation - Affaires générales
Conseiller communautaire
délégué à la Communauté
d’agglomération du
Val-de-Bièvre :
Protection et mise en valeur
de l’environnement –
Mise en œuvre du réseau vert
Anne-Marie Gilger-Trigon
01 46 15 09 23
Développement sportif Vie associative Relation internationales Communication
Vice-présidente de
la Communauté
d’agglomération
du Val-de-Bièvre
Habitat - Logement
Max Staat
01 46 15 08 96
Développement et
renouvellement urbain
Carine Delahaie
01 46 15 08 96
Santé - Travail de mémoire
Emmanuel Blum
01 46 15 09 24
Habitat - Logement
Lucie Dauvergne
01 46 15 08 96
Développement durable Environnement - Cadre de vie
Amigo Yonkeu
01 46 15 09 23
Animation et projet social
des quatre cités
Conseiller régional
d’Île-de-France
Anne Rajchman
01 46 15 09 24
Personnels - suivi et évaluation
des services publics locaux
Jean-Michel Arberet
01 46 15 08 96
Petite enfance - handicap
Système d’information
Juliette Mant
01 46 15 09 24
Développement culturel
et éducation populaire
Sophie Lericq
01 46 15 08 96
Démocratie - Citoyenneté Quartiers
Sylvie Sapoval
01 46 15 08 96
Prévention - médiation sécurité
Conseillers
délégués
Simon Burkovic
01 46 15 08 96
Espaces verts Nature en ville
Hélène Peccolo
01 46 15 09 24
Jeunesse
François Doucet
01 46 15 09 23
Économie sociale et solidaire
Francine Ketfi
01 46 15 09 24
Restauration pause méridienne
Philippe Mauguin
01 46 15 09 24
Finances
Olivier Nadiras
01 46 15 08 96
Transports déplacements
Antoine Pelhuche
01 46 15 09 23
Retraités lutte contre isolement
Christiane Ransay
01 46 15 09 23
Politique de la ville Travaux bâtiments
Kamel Rouabhi
01 46 15 09 23
Commerce
Conseillers
à la Communauté d’agglomération
de Val-de-Bièvre
Constance Blanchard,
Max Staat, Christiane Ransay
et François Doucet
Député
Jean-Yves Le Bouillonnec
01 49 69 69 66 / 62
2e lundi de chaque mois
de 16h30 à 18h30
à l’hôtel de ville d’Arcueil
Sénatrice
Esther Benbassa
Permanence le premier et le troisième
jeudi du mois de 15h à 17h, à l’hôtel
de ville d’Arcueil. Pour prendre rdv,
envoyer un mail à e.benbassa@senat.
fr, ou par tél. au 07 78 87 10 95 ou
au 01 42 34 27 42.
ANC / Arcueil notre cité n° 255 mars 2015 |23
Expression
des groupes
groupe Parti socialiste La responsabilité des textes des groupes politiques municipaux incombe à leurs auteurs.
[email protected]
Elles ont tracé le chemin, poursuivons la conquête !
Il y a soixante-dix ans, les femmes votaient pour la première fois.
Il y a quarante ans, Simone Veil faisait voter le droit à l’IVG (interruption volontaire de grossesse).
Comme elle, Marie-Claude VaillantCouturier, Danielle Casanova, Dulcie
September, Olympe de Gouges, Danielle
Mitterrand, Marie Curie, Simone de
Beauvoir ont été des militantes, des combattantes de la cause des femmes dans
notre pays et à travers le monde. Nous
avons donné leur noms à nos rues ou à
nos établissements scolaires.
Ces parcours, cette histoire de la
conquête des droits des femmes, ont été
brillamment racontés par Michelle Perrot
au mois de février dans le cadre d’une
conférence de l’Université Populaire
d’Arcueil à Anis Gras. Elle y a rappelé
de quelles manières elles ont tracé le
chemin de nos libertés et de l’égalité
des droits. Nos droits civiques, politiques, professionnels, à l’éducation, à la
contraception, à disposer de nos corps,
à la liberté sexuelle ont été acquis par la
revendication, la combativité et le courage de ces femmes.
groupe Gauche
Aujourd’hui encore, cette conquête se
poursuit. La loi du 4 août 2014 sur l’égalité réelle entre les femmes et les hommes
portée par Najat Vallaud-Belkacem,
introduit de nouveaux droits et démontre
bien la nécessité de continuer ce combat
pour les faire encore et toujours progresser. Il faut à présent faire appliquer
la loi, et sanctionner lorsqu’elle n’est pas
respectée. Car oui, nous sommes encore
loin de l’égalité réelle.
Les emplois précaires, notamment les
temps partiels, sont massivement subis
par les femmes. Les femmes touchent
des retraites inférieures de 41,6% à celles
des hommes. Bien souvent, le parent solo
qui jongle entre vie professionnelle, éducation des enfants, tâches domestiques,
est une femme. Les femmes sont aussi
les principales victimes de violences, de
harcèlements, de stéréotypes régressifs.
Quelles que soient leurs qualifications,
elles se heurtent, à compétences égales,
au fameux « plafond de verre » des fonctions de direction des entreprises. Si la
loi impose aujourd’hui la parité dans la
représentation politique, nos députées ne
sont que 26,9% à l’Assemblée nationale.
Le 8 mars donne l’occasion de rappeler que le chemin est encore long.
Notre vigilance doit toujours être en
alerte. Car, pour paraphraser Simone de
Beauvoir, nous n’oublions pas qu’il suffit
« d’une crise politique, économique ou
religieuse pour que les droits des femmes
soient remis en question. Ces droits ne
sont jamais acquis. » Assurément, nous
restons, toutes et tous, vigilantes et vigilants, les droits des femmes sont les
droits de l’homme !
Le groupe des élu-e-s socialistes :
Emmanuel Blum, Sophie Lericq, Juliette Mant,
Philippe Mauguin, Constance Blanchard,
Ludovic Sot
citoyenne et Citoyens
Contact : [email protected]
Vivacité associative
Les plus connues sont sans nulle doute le COSMA et ses plus de
2 000 adhérents, la Maison des solidarités ou Arcueil Animation.
Les plus anciennes l’Élan d‘Arcueil, les Coteaux, le Centre culturel communal
Erik Satie, mais la vie associative est riche de plus de 200 associations.
Parmi les plus récentes , les Butineurs Du Val-de-Bièvre, qui installent des
ruches dans notre ville et préservent la biodiversité, Retour à l’essentiel qui
développe des jardins partagés ou des échanges de savoirs ou Femmes d’Ici
et d’Orient qui valorisent et rassemblent les cultures d’ici et d’ailleurs.
Marielle
Frosini
Daniel Breuiller
Lucie Dauvergne
Anne-Marie
Gilger-Trigon
Les associations culturelles ETR Balistic, les ZAZAS, les théâtres, Anis gras, les associations
sportives, les associations de quartier, d’aide aux personnes en situation de handicap,
de solidarité, des parents d’élèves, de musiciens, de loisirs, etc. Plus de 100 d’entre elles
bénéficient de l’aide de la ville et souvent de subventions.
Nous en sommes fiers car elles contribuent de façon importante au vivre ensemble,
à des relations plus humaines et fraternelles, à rendre notre ville « arcueillante ».
Christian Métairie
Leur vision du monde est décidément triste et dangereuse.
Au contraire nous donnons rendez-vous à tous les arcueillais-e-s dans les mille et une manifestations
associatives qui embellissent le printemps.
Retrouvez l’ensemble des associations d’Arcueil sur http://www.arcueil.fr/associations/
Anne
Rajchman
Christiane Ransay
Pour ces associations, le FN a une proposition simple et radicale :
SUPPRESSION DE TOUTE SUBVENTION !!
24 | ANC / Arcueil notre cité n° 255 mars 2015
Antoine
Pelhuche
Sylvie Sapoval
groupe Arcueil Écologie [email protected]
ET SI ON PASSAIT AU VÉLO ?
Nos déplacements constituent le poste de
consommation le plus émetteur en CO2 et
également le plus dépendant du pétrole, avec
un niveau de dépendance à l’or noir de 95%.
À Arcueil, comme tous les matins, les rues
sont bouchées et le RER est bondé.
Le vélo : une solution d’avenir
Une solution nous tend pourtant les bras pour
sortir de cette impasse : il s’agit du vélo !
Nous vous entendons déjà objecter : « trop
fatiguant », « trop lent », « trop dangereux », « ce
n’est pas une solution crédible à mes déplacements quotidiens ».
Et pourtant de plus en plus de nos concitoyens optent pour ce moyen de déplacement
pour leur plus grand bénéfice et celui de la
collectivité. Et presque tout le monde peut
s’y mettre, il n’y a pas besoin d’être un super
héros !
De nombreux bénéfices individuels
Contrairement à une idée reçue, le vélo en
ville constitue un des modes les plus rapides
sur de courtes et moyennes distances. De plus
il est très souple d’usage et permet de se garer
facilement et au plus près de sa destination.
Cela reste un mode très économique, permettant à la fois des gains financiers et environnementaux.
Pour finir, il apporte des bénéfices sur notre
santé bien plus importants que les risques liés
à l’accidentologie et la pollution, qui restent
faibles (1).
Donc contrairement aux idées reçues sur
la supposée dangerosité du vélo, le plus
gros risque en la matière serait de ne pas
en faire !
Pour le bien de tous
Par ailleurs, le développement du vélo en
général bénéficie à l’ensemble de la société.
Quand l’usage du vélo se développera de
façon importante, les améliorations sur la
santé publique permettront de réduire de
façon substantielle une partie du trou de la
sécurité sociale !
Sur les problématiques de déplacements, un
usager à vélo au quotidien, c’est une voiture
en moins dans les bouchons ou une personne
en moins dans le RER, permettant d’améliorer les capacités globales du système de
transport.
Enfin, plus il y aura de cyclistes dans la ville
et plus leur sécurité et celle de tous les usagers
sera améliorée par l’apaisement de la circulation.
Il est vrai que la ville d’Arcueil n’offre pas
encore aujourd’hui les conditions optimales
pour ce mode de déplacement, mais les
choses vont s’améliorer au fur et mesure de
la mise en œuvre du programme municipal.
Le groupe Arcueil Écologie sera vigilant à son
application tout au long du mandat.
(1) http://www.ors-idf.org :
Les bénéfices et les risques
de la pratique du vélo Évaluation en Île-de-France
Simon Burkovic
Groupe des élu-e-s du Front de gauche du conseil municipal d’Arcueil
PCF – Parti de gauche et citoyen-ne-s
Au-delà des discours, la vraie politique du FN…
Mettre à nu les mensonges en politique
est une question de salubrité publique.
Surtout quand ceux-ci, relayés par trop
de médias complaisants, trompent tant
de monde. C’est le cas de ceux du Front
national (FN) dont ses dirigeants se
targuent d’être les défenseurs des classes
populaires et des couches moyennes.
Rien n’est plus faux.
La preuve, les propositions faites par
les élus du FN au cours de ces derniers
mois au conseil municipal d’Arcueil.
« Ils » demandent la fermeture du
centre municipal de santé (CMS) au
prétexte que ce n’est pas le rôle de la
ville de s’occuper de cette question.
Peu leur importe que plus de 8 000
Arcueillais le fréquentent chaque année,
peu leur importe que chacun, quels que
soient ses moyens, puisse consulter des
médecins généralistes et accéder à des
spécialistes…pour le FN cela n’a pas lieu
d’être.
« Ils » se prononcent contre le logement social. Peu leur importe que des
milliers de familles populaires et des
classes moyennes puissent ainsi, grâce
notamment aux logements sociaux,
habiter leur ville. Le FN préférant
laisser libre cours à la loi du marché,
à la spéculation foncière et avec elle
l’explosion des prix de l’immobilier aux
portes de Paris.
participent au vivre mieux ensemble,
qu’elles aident parfois concrètement
telles ou telles catégories de la population, qu’elles permettent l’animation de
la ville, qu’elles soient un élément indispensable de la démocratie est le cadet
des soucis du FN
« Ils » proposent de ne plus soutenir la
salle Jean Vilar coupable de présenter, à
des prix modiques, des films et des spectacles vivants (théâtre, musique) ouvrant
sur les cultures monde. Pour le FN la
culture est dangereuse si elle permet de
découvrir, de comprendre, de s’enrichir
de l’autre et de mieux vivre ensemble.
La peur de la culture… une vieille habitude dans ce courant politique dont est
issu le FN
Ce sont là des actes concrets posés par
le FN. Loin de leurs discours trompeurs
dans les médias, ces actes donnent à voir
la vraie politique du FN. Celle qu’ils
appliqueraient s’ils en avaient la possibilité. Une politique d’extrême droite
mettant en cause les acquis sociaux et
démocratiques, loin,
très loin des intérêts
des classes populaires et des couches
moyennes.
Enfin, « Ils » préconisent de ne plus
octroyer de subventions aux associations qui devraient alors ne compter
que sur leurs adhérents. Au risque, pour
nombre d’entre elles, de disparaitre
faute de moyens. Que les associations
adjoint au maire,
conseiller communautaire
du Val-de-Bièvre
Max Staat,
ANC / Arcueil notre cité n° 255 mars 2015 |25
Expression
des groupes
La responsabilité des textes des groupes politiques municipaux incombe à leurs auteurs.
LLES
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DEMOCRATES
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Réforme
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Nouveauxterritoires,
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Départements,
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Métropoles,Régions,
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ParisMétropole
Métropolecomplique
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d’ensupprimer
supprimer 200200ansansestestprise
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pluslelepuzzle.
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communeestestappelée
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26 | ANC / Arcueil notre cité n° 255 mars 2015
C’est vous
qui le dites
Hommages
à Roger Trystram
Artiste peintre, cofondateur des 3A
(Association Animation Artistique),
Roger Trystram est décédé
le 23 novembre à l’âge de 86 ans.
Couleur de vie,
couleur de bonheur
DR
Né en 1929 à Lille, Roger Trystram s’est orienté
très tôt vers la peinture, sans délaisser ses autres
centres d’intérêt comme l’histoire, les sciences,
la philosophie, la littérature…
C’est à 15 ans qu’il entre à l’École des
beaux-arts de Lille, puis en 1949 à l’École
nationale supérieure des arts décoratifs de Paris.
En 1954, il épouse Michèle et tous deux viennent
habiter à Arcueil.
Depuis cette date, il enchaîne les expositions de
groupe et personnelles. Mais il ne s’arrête pas
là. En 1970, il crée avec sa femme et d’autres
peintres les 3A. En mars 1973, Roger inaugure la
salle d’exposition de l’ancienne mairie d’Arcueil,
devenue depuis le Centre Marius Sidobre.
Présent sur tous les fronts de la peinture, il fera
partie avec sa femme de cette aventure qu’est la
galerie municipale Julio González. Depuis 1992, ils
sont membres du collectif de programmation.
C’est en 1994 qu’a lieu son exposition à la galerie,
avec un polyptique de quatre-vingt-dix tableaux
conçus pour l’occasion.
En 1997, il est parrain du prix Antoine Marin.
Il est difficile de retracer son histoire en peinture
en une phrase, tant son champ d’exploration a été
vaste ; mais au regard de son œuvre, la couleur
a été son fil conducteur : couleur de vie, couleur
de bonheur dans la peinture.
Pour ceux qui l’ont connu, Roger avait cette
pertinence d’esprit et ce sens critique propre
à lui, et surtout un humour ravageur dans chaque
propos. Fin novembre, c’est cette bonne humeur
qui nous a quittés et qui nous a laissés
affronter l’hiver.
Éloge de la peinture
Main dans la main, les Trystram
parcouraient la ville du nord au sud jusqu’à
l’arche bienveillante de l’aqueduc frontière
qui les regardait passer au travers du val.
Roger est parti vers d’autres horizons. C’est
vrai qu’il était animé d’un brin d’ironie,
manifestation de sa pudeur, pour masquer
son immense gentillesse.
C’était un bel artiste, et appliqué et tenace,
capable de tenir la distance. Il m’avait fait
l’honneur de me demander d’écrire sur la
dernière révolution de sa peinture et son
apothéose lors de sa dernière exposition au
Théâtre de Cachan. Je n’ai pas trouvé d’autre
titre, s’agissant de son art que : « Éloge de
la peinture ». Il y était entièrement consacré.
Il n’a pas fini de marcher dans nos têtes.
Salut Roger, nous sommes de cœur.
Jean-Marc Teillon,
responsable du service municipal des arts plastiques
Jean-Pierre Jouffroy,
artiste peintre
« c’est vous qui le dites », c’est votre page ! Pour y prendre place, deux adresses :
ANC/Arcueil notre cité, hôtel de ville, 10 avenue Paul Doumer, 94110 Arcueil et [email protected].
ANC / Arcueil notre cité n° 255 mars 2015 |27
Christelle Mahé
Jean-Yves Gripon
Tahar Boukhtouche
KG
Aurélie Dubreuil
KG
KG
PhL
PHL
KG
C’est
vous
qui le
C’est
vous
quidites
le dites
Alain Borie
Quelle ville voulez-vous ?
Simone Lafaille
1ère partie
Quelques avis d’habitants avant la réunion publique, le 7 février, qui lançait la révision du plan
local d’urbanisme (PLU) destinée à encadrer le développement de la commune d’Arcueil.
Les diverses étapes de l’élaboration du nouveau PLU s’étaleront sur les dix-huit prochains mois.
Christelle Mahé, 36 ans, ingénieure en informatique, habitante du quartier Henri Barbusse :
« Je souhaite qu’Arcueil ne devienne pas une excroissance de Paris. Il
faut arrêter de surcharger la ville, il faut au contraire l’aérer, au moins
en réaménageant certains espaces verts ou en en préservant d’autres,
comme le parc du Coteau, contre les dégradations. La démolition de
la grande barre de la cité de la Vache-Noire en 2009 et la construction de trois immeubles à la place vont dans le bon sens. Mais Arcueil
a aussi besoin de commerces de proximité rénovés et attractifs. Par
exemple, ceux qui sont situés à proximité de la résidence Émile Zola
doivent être sécurisés et mis en valeur. Enfin, on doit pouvoir circuler
et se garer sans trop de difficultés. J’ai habité onze ans à Paris et je
n’ai pas envie de revivre à Arcueil, particulièrement dans ma propre
rue, les mêmes problèmes de stationnement. »
Jean-Yves Gripon, 60 ans, retraité (ancien militaire), habitant du quartier Jules Ferry :
« Arcueil est une ville agréable et je souhaite que cela continue. Il ne
faut pas que la population augmente trop, il ne faut pas construire
de grandes tours. Arcueil possède de très beaux éléments patrimoniaux, comme l’aqueduc ou l’église Saint-Denys ; leur mise en
valeur reste essentielle. Il serait bon aussi de développer le petit
commerce, ou tout au moins de préserver et d’aider les petits commerces existants. Et en matière de transport, je voudrais que la fréquence de la navette Valouette soit renforcée. »
Tahar Boukhtouche, 24 ans, commercial, habitant du quartier Jules Ferry :
« Je suis né et j’ai grandi à Arcueil, donc je suis très attaché à ma
ville. En termes de développement, je pense que le projet du Grand
Paris est une chance pour notre commune : idéalement, il faudrait
qu’Arcueil devienne un espace à part entière de cet ensemble,
cela permettrait sans doute de moderniser la ville, d’augmenter le
nombre de commerces. Indépendamment du Grand Paris, il est
urgent de simplifier la circulation automobile dans nos rues : avec
tous les sens interdits, se déplacer devient très compliqué, encore
plus ces derniers temps avec tous les travaux. »
Aurélie Dubreuil, 35 ans, aide-soignante, habitante du quartier Jules Ferry :
« Arcueil est une ville où il fait bon vivre. Je souhaite que l’esprit village qui anime le centre-ville soit préservé, comme les espaces verts
qui aèrent la commune. Il faudrait réfléchir à la possibilité de recruter de nouveau des gardiens d’immeuble et de square, ce qui limiterait les incivilités et rendrait la vie plus agréable aux Arcueillais.
Il est également nécessaire d’ouvrir des structures capables d’accueillir des enfants handicapés, cela faciliterait les choses pour les
parents concernés. Globalement, Arcueil doit savoir évoluer sans se
renier, c’est-à-dire réussir à se moderniser en conservant son identité et son approche sociale qui fait partie de son ADN. »
Alain Borie, 73 ans, retraité (ancien enseignant en architecture), habitant du quartier Jules Ferry :
« Comment je vois Arcueil dans le futur ? Avec le RER B qui fonctionne
enfin correctement ! Ce cordon ombilical qui relie la commune à la
capitale doit absolument être modernisé, c’est essentiel pour l’attractivité de notre ville. Et l’organisation de la circulation doit être revue,
notamment en limitant le recours aux sens interdits. Cela dit, je
trouve que la ville a réussi à se développer de façon harmonieuse :
les nouveaux bâtiments qui émaillent les quartiers s’intègrent bien
dans l’espace urbain. Les architectes ont bien travaillé. »
Simone Lafaille, 69 ans, retraitée (ancienne comptable), habitante du quartier Laplace :
« Je vis depuis cinquante-cinq ans à Arcueil, j’ai donc vu la ville changer. Je trouve que cette évolution est positive et j’espère que cela va
continuer dans les années à venir. Les constructions modernes sont
plutôt réussies et en harmonie avec l’existant. En prime, la ville a réussi à éviter les ghettos et à préserver la mixité sociale, essentielle selon
moi. Il faut que cet esprit et cette approche soient conservés dans le
futur. Il reste toutefois des choses importantes à faire : je pense qu’il
faudra réussir à réduire le nombre de voitures circulant dans la ville ;
j’avoue avoir peu d’idées pour y parvenir, mais ce serait un excellent
moyen d’améliorer notre cadre de vie. »
Propos recueillis par Philippe Lorette et Tristan Gaguèche – Interviews réalisées le 4 février à Arcueil
28 | ANC / Arcueil notre cité n° 255 mars 2015
SENIORS
Activités et loisirs des retraités De mars à juin 2015
Promenade historique
du Jardin des Plantes
Mardi 19 mai
cabinet d’histoire qui accueille deux
expositions : l’une présente des
gravures et des dessins sur l’histoire
du muséum, l’autre porte sur
Édouard Maubert. Après un piquenique, l’après-midi sera libre. Vous
aurez le choix de rentrer à Arcueil
ou bien de vous promener dans la
ménagerie ou les grandes serres
(prix en sus).
Tarif : 8 € - Inscriptions du mardi
5 au jeudi 7 mai de 10h à 12h.
Château de
Vaux-le-Vicomte
Mardi 16 juin
André Le Nôtre, l’architecte Louis Le
Vau et le peintre-décorateur Charles
Le Brun.
Le matin : visite guidée du château.
L’après-midi, après un pique-nique :
visite libre des jardins.
Tarif : 10 € - Inscriptions du mardi 2
au vendredi 5 juin de 10h à 12h.
Mercredi 1er juillet
forestières, les massifs fleuris et les
collections d’arbustes et de vivaces.
L’après-midi, vous pourrez profiter
des concerts libres
à l’intérieur du parc, visiter le
château de Vincennes (prix en sus)
ou bien rentrer à Arcueil.
Tarif : 5,50 € - Inscriptions
du lundi 22 au vendredi 26 juin
de 10h à 12h.
Paris 4e
Paris 5e
Maincy (Seine-et-Marne)
Parc floral de Paris
✃
Bois de Vincennes,
Paris 12e
Rendez-vous à l’arrêt de bus du 57,
en face de la Maison des examens, à
9h45, ou sur place, à 10h30. Prévoir
un pique-nique.
Le matin, une promenade guidée
autour des statues, des arbres
historiques et des édifices permettra
de découvrir trois siècles et demi
d’histoire du Jardin des Plantes et
des sciences naturelles. Ce circuit
vous emmènera également dans le
Rendez-vous sur le parvis
de l’hôtel de ville, départ à 9h.
Prévoir un pique-nique.
Le domaine de Vaux-le-Vicomte
est construit pour Nicolas Fouquet,
surintendant des finances de
Louis XIV. Il fit appel aux meilleurs
artistes de l’époque pour bâtir ce
château : le jardinier-paysagiste
Rendez-vous devant la station
du RER Laplace à 9h, ou sur place
à 10h.
Prévoir un pique-nique.
Créé en 1969, le parc floral de Paris
est situé dans le bois de Vincennes
(Paris 12e). Le matin, nous visiterons
le parc et nous découvrirons
l’histoire du site, les zones
Dalbera
des traditions dédiée à l’histoire de
la Garde républicaine de 1802 à
nos jours, le manège Battesti et sa
magnifique structure type Eiffel et
les Grandes écuries.
Pour des questions de sécurité,
chaque participant devra se munir
d’une pièce d’identité.
Tarif : 7 € - Inscriptions
du lundi 30 mars au vendredi 3 avril
de 10h à 12h.
Rendez-vous devant la station du
RER Laplace à 8h30, ou sur place, 18
boulevard Henri IV, Paris 4e, à 9h30.
Édifié en 1895, le quartier des
Célestins abrite l’état-major et le
régiment de cavalerie de la Garde
républicaine. Ses écuries accueillent
les cent quarante chevaux du
premier escadron et de la fanfare
de cavalerie. Nous visiterons la salle
Benh Lieu Song
Vendredi 17 avril
Jean-Pol Grandmont
La Garde républicaine
Le nombre de places étant limité, les inscriptions se feront uniquement en mairie, de 10h à 12h, aux dates indiquées.
Plus de renseignements au 01 46 15 09 47.
Alexandre Vialle
Sorties
ANC / Arcueil notre cité n° 255 mars 2015 |29
SENIORS
Activités
Atelier
Atelier
philo
prévention
Les ateliers du
« Chemin des Arts »
En partenariat avec Anis-Gras
À Anis-Gras, 55 avenue Laplace
Renseignements et inscriptions
auprès d’Anis-Gras
au 01 49 12 03 29
ou par mail, [email protected]
Pour tous les ateliers, inscriptions obligatoires en mairie, auprès de la Mission animation vie sociale.
Le nombre de places étant limité, les ateliers sont réservés aux Arcueillais.
Plus de renseignements au 01 46 15 09 47.
Le premier lundi de chaque mois, à 10h, salle d’activités 2 rue Erik Satie.
Prochaines séances : lundis 2 mars, 13 avril, 4 mai et 1er juin.
Atelier équilibre : tous les jeudis, du 26 mars au 18 juin.
Atelier « Bien vivre chez soi » : tous les mardis, du 7 avril au 2 juin.
Plus d’informations auprès du service retraités au 01 46 15 08 71.
Tables à lire
Parcours intergénérationnels de découverte d’écritures (romans, poésies, nouvelles, essais) à travers la rencontre
entre la littérature et les arts culinaires : réalisation / dégustation de recettes inspirées de la « cuisine des écrivains ».
Mercredi 13 mai, de 10h à 14h, avec Dulce Trejo, chorégraphe mexicaine.
Mercredi 3 juin, de 10h à 14h, avec Violaine Burgard, metteure en scène et plasticienne, qui présentera le roman
La Commedia des ratés, de Tonino Benacquista (1991).
Banquets lire
Les « banquets lire », ce sont deux tables à lire dans la même journée, mêlant enfants et retraités, avec un
repas convivial en soirée sur le thème des ateliers menés pendant la journée. Les participants aux tables à lire
contribueront à l’animation du banquet et pourront y inviter de la famille, des amis…
Vendredi 24 avril, tables à lire au choix, de 10h à 12h30 ou de 15h à 18h. Banquet à 18h30.
Ciné-club du lieu de l’autre
Projection et partage d’œuvres cinématographiques pour un public intergénérationnel.
Vendredi 3 avril, à 14h : ciné-club avec la plasticienne Sofi Hémon.
Jeudi 7 mai, à 14h : ciné-club intergénérationnel sur la thématique de la danse avec Dulce Trejo.
Stage danse Feldenkrais
La méthode Feldenkrais permet d’acquérir une meilleure perception de son corps. Elle ouvre un chemin
d’apprentissage par le mouvement, afin que chacun puisse bouger plus facilement, retrouver une posture stable,
mobile et gracieuse, éveiller un mouvement fluide et régénérateur. Un contexte d’expérimentation ludique permet
de découvrir par soi-même de nouvelles façons de bouger, mieux adaptées à la vie quotidienne et à l’environnement
de chacun. La curiosité, le jeu et le plaisir de bouger permettent de retrouver souplesse, joie de vivre et
une meilleure connaissance de soi.
Du 18 au 21 mai, de 10 à 12h.
Et aussi
Les rendez-vous
du mercredi
De 14h30 à 17h
Collectif de retraités
Réunions ouvertes à tous
Le rendez-vous du mercredi devient mensuel. Il s’agit d’un temps de partage autour d’une activité
(mais non obligatoire) et d’un goûter, auquel chacun peut contribuer en apportant gâteau ou boisson.
Mercredi 11 mars : découverte du jeu « memo training », pour jouer des tours à sa mémoire.
Mercredi 8 avril : balade facile sur les rives de la Bièvre ; peut-être aurons-nous la chance de voir et d’entendre
les grenouilles.
Mercredi 6 mai : le temps des plantations arrive ! Venez partager vos semences et repartez avec votre plante
à regarder pousser en attendant l’été !
Mercredi 10 juin : que lire cet été ? Apportez votre livre préféré pour en discuter, donner envie de le lire
et pourquoi pas l’échanger contre un autre.
À 10h, dans la salle d’activités, 2 rue Erik Satie.
Lundi 23 mars : échange sur le programme de la Semaine Bleue et les activités de la rentrée.
Mercredi 27 mai : programmation des sorties du quatrième trimestre et de la Semaine Bleue.
■ Textes : Mission animation
vie sociale de la Ville d’Arcueil
30 | ANC / Arcueil notre cité n° 255 mars 2015
J O BS
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Mardi 31 mar
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41, rue Emile Raspail • 94110 ARCUEIL
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