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Info Media Basket
Saison 2012-2013
2 mai 2013
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KEYSTONE
FEUILLE D'AVIS DE NEUCHÂTEL, FONDÉ LE 2 OCTOBRE 1738
BASKETBALL
Union Neuchâtel se hisse
brillamment en demis
PAGE 27
JEUDI 2 MAI 2013 L’EXPRESS - L’IMPARTIAL
SPORTS 27
BASKTEBALL Les Neuchâtelois ont atomisé 86-59 Monthey et ont remporté 3-1 la série des quarts de finale de LNA. DOPAGE
Un admirable Union se hisse en demis
né le jeu.» En corollaire, Union a
déstabilisé la défense adverse,
s’est offert de nombreux shoots
ouverts et le taux de réussite a
pris l’ascenseur (59% à deux
points, 67% à trois!). La qualité
du collectif a permis aux individualités de briller.
MONTHEY
EMANUELE SARACENO
Comme dans un rêve. Union a
réalisé à peu de chose près le
match parfait à Monthey mardi
soir et a franchi un cap supplémentaire dans sa sensationnelle
saison de néo-promu. Non contents d’avoir remporté la Coupe
de Suisse et d’avoir terminé le
championnat régulier au quatrième rang, les Neuchâtelois se
sont qualifiés pour les demi-finales des play-off de LNA. Dès
samedi, ils se rendront à Genève
défier des Lions qui ont déjà croqué la Coupe de la Ligue et sont
les grands favoris pour en faire
de même avec le championnat.
«Pour l’heure, on va savourer»,
lâche cependant le coach Arnaud Ricoux. Car rares sont les
équipes capables de gagner de
plus de 25 points en Valais. Ce
d’autant quand le score final
(59-86) reflète parfaitement la
physionomie de la rencontre.
«Nous avons aussi bien commencé la partie que nous l’avions
mal entamée samedi passé», se
réjouit Arnaud Ricoux. «Nous
savions que nous devions tout faire
pour remporter ce quatrième
match. S’il y en avait eu un cinquième, la pression aurait été sur
nous.»
Or, il n’y a pas eu de match.
Monthey est clairement passé à
côté de son sujet, certes, mais
c’est aussi – surtout – parce
qu’Union a été irréprochable
dans chaque secteur du jeu. Et
n’a jamais donné aux Valaisans
la possibilité de revenir.
Reese au top
«C’était très important pour moi
de faire en sorte que mes coéquipiers se sentent bien sur le terrain,
de les mettre en situation favorable. Je suis heureux d’y être parvenu», commente le meneur de
jeu. Parmi les grands bénéficiaires de cette distribution éclairée, Ray Reese. L’Américain a
été le meilleur marqueur de la
soirée (25 points). «Je dois ce
score en grande partie à mes camarades, qui ont su faire écran
pour m’offrir de bonnes opportunités de shoot.» Sa déchirure aux
côtes et la longue convalescence
qui a suivi cet hiver sont à ranger
au rayon des mauvais souvenirs.
«Je me sens au meilleur de ma
forme et, comme toute l’équipe, j’ai
encore envie d’étonner.»
Ça tombe bien. Genève est un
adversaire tout indiqué pour
surprendre encore. «A mes yeux,
c’est clairement la meilleure
équipe du championnat. Les Lions
sont béton à tous les postes de
jeu», prévient Arnaud Ricoux.
C’est vrai. Toutefois, si Union
est capable de rééditer la performance réalisée mardi en Valais,
même les féroces fauves devront
suer avant de savourer leur
proie. MONTHEY - UNION 59-86
(11-27 17-18 14-24 17-17)
Les dents de Aw
Pourtant, quelques craintes
étaient légitimes. Alors qu’il
avait réalisé un début de rencontre phénoménal (16 points inscrits en 12 minutes sur le terrain), Jules Aw était contraint de
sortir définitivement à la 18e. A
la suite d’un choc avec Bozo
Djurasovic, le Sénégalais se retrouvait avec une lèvre coupée
et deux incisives déchaussées!
Comme par hasard, en cette fin
de première période, Monthey,
qui avait été mené de 26 points,
revenait à 17 unités.
Mais il ne s’est jamais rapproché davantage. Arnaud Ricoux
explique: «Quinton Day s’est
comporté en véritable patron, ce
qu’il n’avait pas réussi à faire samedi. Il a dicté le rythme et illumi-
Entre les «géants» Thomas Coleman (à gauche) et Mladen Lukic, il n’y a pas eu de match. KEYSTONE
DANS LES COULISSES DU REPOSIEUX
DEMIS, MODE D’EMPLOI Les demi-finales des play-off se disputent au meilleur des cinq matches. Union
devrait se rendre à Genève samedi 4 et mercredi 8 mai puis recevoir les Lions samedi 11 et, éventuellement,
mardi 14, avant de retourner au Pommier jeudi 16. L’autre demi-finale opposera Fribourg Olympic aux Lugano
Tigers, avec l’avantage du terrain aux Fribourgeois. Les matches du samedi se déroulent en principe à 17h30,
ceux en semaine à 19h30. La Ligue doit encore confirmer officiellement ces dates et horaires.
COUPE ET COUPETTE... «J’ai entendu des choses sur nous à Monthey. Que nous n’étions pas si forts, que la
Coupe de Suisse remportée est une coupette... Eh bien ce soir, la coupette est pleine!» Santé Arnaud Ricoux!
...BIS Malgré la lourde défaite pour clore la saison, les dirigeants de Monthey ont offert un verre de vin (rouge
ou blanc, au choix) à chaque spectateur au terme du match. On est quand même en Valais. = TROIS QUESTIONS À...
«Une p... de honte!»
KEYSTONE
«Nous avons un compte à régler avec Genève»
Derrick, peut-on affirmer qu’Union a
disputé sa meilleure prestation de la
saison à Monthey?
C’est en tout cas notre meilleur match du
point de vue défensif. Chacun a été concerné
DERRICK LANG
CAPITAINE D’UNION et cela s’est ressenti. Je suis depuis toujours
convaincu qu’une bonne défense, agressive,
énergique, est la clé de tous les succès. Lorsque tu défends bien, la phase offensive suit
naturellement. Je n’aurais pas pu imaginer
une meilleure issue.
Comment expliquez-vous la transformation par rapport à samedi passé?
Nous sommes rentrés sur le terrain avec la
volonté absolue de l’emporter. Dans nos têtes,
nous n’envisagions même pas la possibilité
d’un cinquième acte dans la série. Et puis,
Reposieux: 450 spectateurs
Arbitres: Pizio, Clivaz, Novakovic
Monthey: Holmes (4), Djurasovic (20), Laroche
(2), Hodzic (7), Dubas (12); Mafuta (4), Savoy
(8), Lukic (0), Wegmann (1), Lhermitte (1).
Union Neuchâtel: Reese (25), Quidome (1),
Aw (16), Coleman (12), Day (10); Badji (8),
Lang (3), Louissaint (11), Schwab (0).
Notes: Monthey au complet. Union sans Bieri ni Abbet (raisons professionnelles). 17’17’’:
Aw sort sur blessure et ne reviendra pas au
jeu. 22’24’’: Faute antisportive sifflée à Mafuta. Cédric Mafuta et Steeve Louissaint désignés meilleur joueur de chaque équipe
En chiffres: Monthey réussit 37 tirs sur 78
(47%) dont 14 sur 35 (40%) à deux points, 4 sur
18 (22%) à trois points et 19 lancers francs sur
25 (76%). Union Neuchâtel réussit 46 tirs sur 71
(65%), dont 24 sur 41 (59%) à deux points, 8
sur 12 (67%) à trois points et 14 lancers francs
sur 18 (78%).
Au tableau: 5e: 8-13; 10e: 11-27; 15e: 17-38;
20e: 28-45; 25e: 34-54; 30e: 42-69; 35e: 50-82.
Union Neuchâtel remporte la série 3-1.
nous avons bénéficié d’un Jules Aw magnifique. Il a mis 16 points en moins d’une mitemps avec une présence défensive formidable. J’espère de tout cœur qu’il sera rétabli
pour affronter Genève.
Genève est un très gros morceau. Trop
pour Union?
Rien n’est impossible en play-off. Si nous affichons la même rigueur défensive, nous
avons nos chances. Ce qui est sûr, c’est que
toute l’équipe est hyper-motivée. Nous
avons un compte à régler avec Genève. Les
Lions nous ont battus trois fois sur trois cette
saison, c’est comme si on avait reçu une gifle en plein visage. Nous sommes impatients
de leur rendre la pareille et sommes prêts à
aller au combat. «C’est une put... de honte». Petar Aleksic répète plusieurs fois
le concept, en anglais. Le coach de Monthey n’aurait pas pu
cauchemarder pires adieux au club pour lequel il a travaillé ces
deux dernières années. Lui le battant, le perfectionniste, le
motivateur, le grand spécialiste des schémas défensifs ne
pouvait s’imaginer que son équipe allait abdiquer sans lutter.
«Tout s’est passé dans la tête. Mentalement, les joueurs sont arrivés sur le terrain avec beaucoup trop de pression. C’est incroyable. Le groupe avait perdu son énergie. J’ai tout essayé pour modifier le cours des événements, mais il n’y a rien eu à faire.»
D’autant que les «mercenaires» n’ont absolument pas tenu
leur rôle de leaders supposés. «C’est comme si nous avions joué
avec un seul étranger ce soir (réd: Bozo Djurasovic).» Plus
qu’énervé, le sélectionneur national est abattu, incrédule.
«C’est une énorme déception. Nous ne méritions pas de finir
comme ça.» Union y est aussi pour quelque chose. «Félicitations à Neuchâtel, il a su maintenir un bon niveau de jeu durant
40 minutes, mais nous sommes totalement passés à travers. Je
suis désolé pour le club», conclut Petar Aleksic sans fournir
d’indices sur sa future destination. Les poches de sang
seront détruites
L’Agence mondiale antidopage
(AMA) a déploré la décision de la
justice espagnole de lui refuser
l’accès aux quelque 200 poches
de sang saisies en 2006 chez le
Dr Eufemiano Fuentes, condamné à un an de prison mardi
dans le cadre de l’affaire de dopage Puerto.
«La décision de détruire les poches de sang est très décevante et
insatisfaisante pour l’AMA et pour
toute la communauté antidopage», a déclaré le directeur général de l’AMA, David
Howman. «L’accès à cette preuve
a motivé la contribution de l’AMA à
cette cause. Ces éléments de
preuve permettraient d’imposer
des sanctions sportives adéquates
aux tricheurs ayant fait appel au
Dr Fuentes, dont les pratiques à
l’égard de la santé publique ont été
jugées criminelles par la cour», a
ajouté l’avocat néo-zélandais.
L’Agence antidopage espagnole (AEA) a d’ores et déjà annoncé son intention de faire appel contre l’arrêt du tribunal de
Madrid, qui a certes condamné
le docteur Fuentes, mais ordonné la destruction des poches de
sang, une fois tous les recours
épuisés. Selon David Howman,
l’AMA étudie la possibilité de
faire appel ou d’exercer tout autre
recours.
Le CIO déçu également
De son côté, le CIO a regretté
que la justice espagnole ait refusé de donner aux organisations
antidopage l’accès aux preuves
saisies dans le cadre de cette affaire. «Il est malheureux que la
preuve utilisée dans cette procédure ne soit pas désormais disponible pour les organisations antidopage afin de poursuivre la lutte
contre le dopage.» SI-AFP
EN VRAC
FOOTBALL
LIGUE DES CHAMPIONS
Demi-finales, matches retour
Real Madrid - B. Dortmund . . .2-0 (aller: 1-4)
Barcelone - Bayern Munich . . . . . . .0-3 (0-4)
La finale aura lieu le samedi 25 mai à Wembley.
BARCELONE BAYERN MUNICH 0-3 (0-0)
Camp Nou: 95 000 spectateurs.
Arbitre: Skomina (Sln).
Buts: 48e Robben 0-1. 72e Piqué (autogoal)
0-2. 76e Müller 0-3.
Barcelone: Valdes; Alves, Piqué, Bartra (87e
Montoya), Adriano; Xavi (55e Sanchez), Song,
Iniesta (65e Alcantara); Villa, Fabregas, Pedro.
Bayern Munich: Neuer; Lahm (77e Rafinha),
Boateng, Van Buyten, Alaba; Javi Martinez
(74e Tymoshchuk), Schweinsteiger (66e Luiz
Gustavo); Robben, Müller, Ribéry; Mandzukic.
Notes: Barcelone sans Jordi Alba (suspendu),
Busquets, Macherano, Puyol ni Abidal (blessés).
Bayern sans Kroos ni Badstuber (blessés).
Avertissements: 32e Robben, 45e Alves, 78e
Piqué.
REAL MADRID BORUSSIA DORTMUND 2-0 (0-0)
Santiago Bernabeu: 78 000 spectateurs.
Arbitre: Webb (Ang).
Buts: 83e Benzema 1-0. 88e Ramos 2-0.
Real Madrid: Diego Lopez; Essien, Varane,
Ramos, Coentrao (57e Kaka); Modric, Xabi
Alonso (67e Khedira); Di Maria, Özil, Ronaldo;
Higuain (57e Benzema).
Borussia Dortmund: Weidenfeller; Piszczek,
Subotic, Hummels, Schmelzer; Gündogan,
Bender (91e Santana); Blaszczykowski, Götze
(14e Grosskreutz), Reus; Lewandowski (87e
Kehl).
Notes:Le Real Madrid sans Arbeloa ni Marcelo
(blessés). 50e, tir de Lewandowski sur la
transversale. Avertissements: 26e Coentrao, 43e
Higuain, 43e Gündogan, 45e Bender, 79e
Ramos, 81e Khedira, 83e Weidenfeller.
EUROPA LEAGUE
Demi-finales, matches retour
Ce soir
Aller
21.05
Chelsea - Bâle
2-1
Benfica - Fenerbahçe
0-1
La finale aura lieu le mercredi 15 mai à
Amsterdam.
PREMIÈRE LIGUE PROMOTION
Tuggen - Breitenrain . . . . . . . . . . . . . . . . . .0-2
Brühl - Old Boys . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1-2
Saint-Gall II - Zurich II . . . . . . . . . . . . . . . . .2-0
Classement:1. Bâle II 26-59. 2. Schaffhouse 2658. 3. YF Juventus 26-57. 4. Sion II 26-43 (48-34).
5.Kriens26-43(50-39).6.ZurichII26-42.7.Tuggen
26-41. 8. Old Boys 26-37. 9. Delémont 26-34. 10.
Brühl 26-31. 11. Saint-Gall II 26-27. 12. Fribourg
26-24 (31-50). 13. Etoile Carouge 26-24 (25-49).
14. Stade Nyonnais 26-23 (34-48). 15. Breitenrain
26-23 (29-59). 16. Yverdon 26-11.
PREMIÈRE LIGUE CLASSIC
Wangen bei Olten - Granges . . . . . . . . . . .1-0
1. Baden
22 15 5 2 53-17 50
2. Köniz
22 12 7 3 48-21 43
3. Granges*
22 12 4 6 45-29 40
4. Black Stars
22 11 5 6 31-23 38
5. Wangen
22 11 3 8 35-27 36
6. Serrières
22 9 7 6 26-32 34
7. Münsingen
22 7 9 6 36-29 30
8. Lucerne II
22 8 5 9 33-33 29
9. Schötz
22 8 1 13 28-52 25
10. Zofingue
22 6 5 11 35-44 23
11. Grasshopper II 22 6 4 12 26-43 22
12. Muttenz
22 7 1 14 27-46 22
13. Soleure
22 4 9 9 29-33 21
14. Dornach
22 2 7 13 20-43 13
* = Les deux meilleurs troisième (sur trois)
participent aux finales de promotion.
Dimanche 5 mai. 15h: Serrières - Black Stars.
DEUXIÈME LIGUE INTER.
Wacker Granges - Bassecourt . . . . . . . . . .0-4
1. NE Xamax
20 16 3 1 75-21 51
2. Concordia
20 17 0 3 75-27 51
3. Moutier
18 9 4 5 36-27 31
4. Allschwil
20 9 3 8 40-39 30
5. Courtételle
20 9 3 8 33-43 30
6. Lyss
20 9 2 9 54-41 29
7. Alle
19 8 4 7 24-27 28
8. Bassecourt
20 8 4 8 43-36 28
9. Porrentruy
19 7 5 7 27-21 26
10. Liestal
18 7 2 9 31-48 23
11. Colombier
19 5 5 9 24-35 20
12. Laufon
19 5 3 11 27-48 18
13. Wacker Granges 18 3 3 12 18-52 12
14. Therwil
20 1 3 16 25-63 6
Dimanche 5mai.16h:NE Xamax - Colombier.
DEUXIÈME LIGUE
Ticino - Hauterive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2-1
Bôle - Saint-Imier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2-0
1. Chx-de-Fonds 18 17 0 1 69-11 51
2. Deportivo
20 11 4 5 47-36 37
3. Bôle
18 10 1 7 29-31 31
4. Corcelles
18 9 1 8 38-37 28
5. Serrières II
19 7 7 5 32-30 28
6. Audax-Friùl
20 8 4 8 27-28 28
7. Béroche-Gorg. 19 7 6 6 32-33 27
8. Ticino
16 7 3 6 26-22 24
9. Boudry
19 6 4 9 29-38 22
10. Cortaillod
18 6 2 10 24-32 20
11. Marin
18 6 1 11 32-44 19
12. Hauterive
18 5 3 10 23-32 18
13. Etoile
17 5 2 10 31-36 17
14. Saint-Imier
18 4 2 12 25-54 14
Samedi 4 mai. 17h: Serrières II - Bôle. 17h30:
Deportivo - Ticino. Béroche-Gorgier - AudaxFriùl. La Chaux-de-Fonds - Cortaillod. Boudry
- Hauterive. Corcelles - Marin. 18h30: Etoile Saint-Imier.
BASEKTBALL
LNA MASCULINE
Quarts de finale des play-off
(au meilleur de cinq matches)
Boncourt - Lugano . . . . . . . . . . . . . . . . . .52-85
Lugano remporte la série 3-1.
Monthey - Union Neuchâtel . . . . . . . . .59-86
Union Neuchâtel remporte la série 3-1.
Ordre des demi-finales (dès samedi): Lions
de Genève - Union Neuchâtel. Fribourg Olympic
- Lugano.
NBA
02 mai 2013 07:45; Act: 02.05.2013 07:51
Une deuxième défaite
pour le Thunder
Deuxième balle de match ratée pour Oklahoma City ! Battu 107­
100 dans sa salle par Houston, le Thunder ne mène plus que 3­2
dans cette série.
Thabo Sefolosha et ses coéquipiers auront une troisième occasion
de conclure, ce vendredi à Houson afin d'éviter un match VII de
tous les dangers. Mais l'absence de Russell Westbrook a
redistribué les cartes. Elle incite les Rockets et notamment James
Harden à croire en leur étoile. Dans ce match VI, Harden, qui souffrait pourtant d'un début de grippe, a inscrit 31
points. Il a réussi sept tirs primés pour permettre à ses couleurs de compter un
avantage de 16 points au troisième quarter. Envoyer
Face à ce Harden en feu, Thabo Sefolosha n'a pas eu la partie aisée. Le Vaudois a
évolué durant 36 minutes pour inscrire 9 points (3 sur 8), cueillir 9 rebonds et
délivrer 6 assists. A l'Est, New York aussi commence à trembler face à Boston. Les Knicks, qui
menaient 3­0 dans la série, ont concédé une deuxième défaite, battus 92­86 au
Madison Square Garden. 1er tour des play­off (best of 7). 5e match. Conférence Ouest: Oklahoma City ­
Thunder ­ Houston Rockets 100­107; 3­2 dans la série. Conférence Est: New York
Knicks ­ Boston Celtics 86­92; 3­2. Indiana Pacers ­ Atlanta Hawks 106­83; 3­2. (si)
n BASKETBALL BC BONCOURT
«Nous étions une équipe
qui marchait à l’euphorie»
La saison
du BC
Boncourt
a pris fin
mardi
V La saison du BC Boncourt s’est terminée mardi
soir par une sèche défaite
(52-85) à domicile contre
Lugano. Bilan et perspectives.
Un quart de finale de play-off
perdu en quatre matches
contre la tête de série numéro 3:
mission accomplie pour le matricule 6 Boncourt? «Non, on
ne s’est pas qualifié», répond
l’exigeant entraîneur Antoine
Petitjean. Il n’en demeure pas
moins qu’«on a fait douter Lugano». C’est lors du deuxième
match de la série que Randoald
Dessarzin, l’entraîneur ajoulot
des Tigres, s’est posé le plus de
questions. Si Shyron Ely et les
siens l’avaient emporté en (ou
plutôt avant la) prolongation,
qui sait ce qui se serait produit
ensuite? «Bien sûr que je veux
rendre hommage à Boncourt.
Ils ont montré énormément de
caractère. On est aussi un peu
fautif des effets collatéraux du
match I. On s’est dit que ça irait
facilement. On a été suffisant»,
juge Dessarzin.
«On a beaucoup de regrets
par rapport au dernier match
en lui-même, mais sur la saison, il est normal que le 3e batte
le 6e. On sort donc la tête haute. A part aujourd’hui (n.d.l.r.:
mardi), on a su jouer les yeux
dans les yeux avec Lugano»,
souligne le Boncourtois Clément Boesch, «mais il est clair
qu’il y a un petit sentiment
d’inachevé. Ce dernier match
est peu le reflet de notre année.
On a eu des hauts et des bas.»
Humainement
magnifique
Pour le No 13, le bilan des
sept mois de compétition de-
Page 26
Eliminés par Lugano, les joueurs du BC Boncourt ont pris congé de leur public mardi soir.
meure très positif. «Un grand
souvenir me revient: notre préparation à Bayreuth. J’avais
alors eu le sentiment qu’on ferait une bonne saison. On a
terminé 6e malgré la plus petite masse salariale de la ligue.
On peut se montrer très fier de
cela.» Il y a eu des mauvais
moments à passer (on pense
surtout au deuxième tour du
championnat régulier), mais le
groupe ajoulot a toujours été
très complice. «Du point de
vue humain, c’était extraordinaire», souligne le Jurassien.
Le casting a donné satisfaction. «On ne s’est pas trompé
sur le recrutement et sur la valeur de nos joueurs», notait
Antoine Petitjean avant même
la fin de la série contre Luga-
no. «Pour résumer, nous
étions une équipe qui marchait bien à l’euphorie»,
conclut Clément Boesch.
«L’euphorie, c’est ce qui a pratiquement fait toute l’histoire
de Boncourt», rappelle Randoald Dessarzin, ex-entraîneur du BCB.
Première inconnue
à lever: l’entraîneur
Le rideau est tombé, la préparation de la prochaine saison est déjà en marche. Le
souhait existe d’augmenter légèrement le budget. En tous
les cas, «je ne peux pas m’imaginer qu’on descende plus
bas», indique Pierre Meier. La
question de départ concerne
l’entraîneur Antoine Petitjean,
Salle: le dossier a été pris en main mais
le temps commence déjà à presser
O
n le rappelle, un projet
approuvé, signé et qui
sera réalisé, permettant de
mettre le chaudron (ou une autre salle) aux normes exigées
par la Ligue nationale, devra
être présenté par le BC Boncourt d’ici la fin de la saison
2013-2014 (mois de juin). Le
dossier avance, positive Pierre
Meier. «Le Gouvernement a
pris les choses en mains, la
commune de Boncourt est entrée dans le vif du sujet. Des
rendez-vous ont été agendés.»
En septembre de l’année
passée, le club avait proposé sa
propre recette à la commune.
Le
projet
comprendrait
l’agrandissement du chaudron et la pose d’un parquet,
meilleur pour les articulations
des sportifs. La panacée? Quoi
qu’il en soit, de l’avis de Pierre
Une vue générale du chaudron mardi soir. Quel avenir pour la mythique salle
ajoulote?
Meier, la solution la plus indiquée est de rester à Boncourt.
«Un aménagement du chaudron est la meilleure carte à
jouer, me semble-t-il.» Le dirigeant répète que même après
un tel aménagement, le BC
Boncourt continuerait à jouer
sous dérogation. «On ne peut
être dans les normes que si on
supprime les gradins au sol.»
La problématique liée à de
nouvelles infrastructures ne
concerne pas que le BCB et le
canton doit plancher sur plusieurs dossiers simultanément.
Notamment celui du HC Ajoie
et de sa patinoire. A ce propos,
une réflexion commune n’est
pas à l’ordre du jour, les besoins de chacun étant peu évidents à concilier. Et puis, «historiquement, il a toujours été
difficile de travailler conjointement avec le HCA», ne peut
que constater Pierre Meier. FD
PHOTOS ROGER MEIER
dont le contrat courait jusqu’à
la fin de cet exercice. Prolongation en vue?
Concernant le contingent, on
sait déjà que Clément Boesch,
l’enfant de Boncourt en pleine
ascension, sera stoppé par ses
obligations militaires au plus
mauvais moment. Sinon, le
noyau des joueurs suisses (Lahey, Herrmann, Dos Santos,
Louissaint) «devrait sans autre
rester»,
s’imagine
Pierre
Meier. Il pourrait y avoir, comme d’habitude, du mouvement
du côté des mercenaires
(N’Diaye, Ely, Capel, Ferguson). A Boncourt, c’est un quasi
éternel recommencement, avec
comme dénominateurs communs la passion, le cœur et
l’enthousiasme. FRÉDÉRIC DUBOIS
n COMMENTAIRE
Frédéric Dubois
De faibles moyens bien utilisés
Sûr: si son élimination à ce stade de la compétition est logique, le BC Boncourt a fait bonne
figure tout au long de son quart de finale des playoff contre Lugano. Avec un premier acte très correct mais sabordé dans les premières minutes, un
deuxième admirable et au final bien malheureux,
un troisième pétillant et gagné et un quatrième
certes décevant, le groupe d’Antoine Petitjean ferme l’album de sa saison la tête haute, avec le sentiment du devoir accompli. Avec encore un quart de
finale en Coupe de la ligue – transformé par repêchage en demi-finale – et un quart de finale de
Coupe de Suisse perdu sans regret contre un Neuchâtel costaud et après avoir éliminé… Lugano au
tour précédent, le bilan est plutôt bon.
On regrettera ces blessures survenues en période de play-off (Capel, Dos Santos), ce secteur intérieur décimé petit à petit (McCorkle,
Etilopy, Dos Santos). On regrettera aussi cette
inconstance et ce manque de rébellion qui ont été
la cause de plusieurs défaites retentissantes et cette peine qu’a eu le groupe à se montrer compétitif
en dehors de ses bases. La légende du chaudron,
qui a permis à cette équipe de séries de retrouver
du caractère dans son antre, s’est par contre ornée
de nouveaux et merveilleux chapitres. Il y a enfin
cette fierté de voir le petit BC Boncourt toujours
parvenir, à un moment où à un autre, à contrarier
la classe plus aisée et à lui mettre quelques bâtons
dans les roues.
Le basket helvétique est moribond actuellement. Vacallo a disparu de la carte; Nyon, beaucoup
plus sage, a décidé de se rétrograder avant de foncer
droit dans le mur. Le BC Boncourt, de son côté et depuis plusieurs années maintenant, suit une cure
d’austérité. Les cordons de la bourse ne sont pas extensibles, le club agit en fonction de ses – faibles –
ressources et les exploite bien. Il a même réussi à renforcer son staff technique cette saison (arrivées des
Français Frédéric Saint-Picq et David Madama).
Les intérêts du BCB, qui n’a plus joué de demifinale de play-off depuis 2009, seront sans
doute servis la saison prochaine avec un maximum de quatre joueurs non formés en Suisse autorisés sur les feuilles de match de LNA (contre cinq aujourd’hui) et probablement un championnat à huit
équipes, sans la menace de la relégation. En fin de
contrat, l’entraîneur Antoine Petitjean devrait toujours être à la barre de l’équipe fanion cet automne.
Depuis sa prise de pouvoir, le technicien a dû s’armer
de patience et composer avec un certain brio avec les
moyens du bord. On souhaite qu’il puisse persévérer
jusqu’à des jours meilleurs pour pouvoir récolter des
fruits plus savoureux. Il le mérite assurément.
Un quatrième acte manqué
V Boncourt - Lugano
52-85 (27-40)
Boncourt: Herrmann (11 points/2 fautes), Ferguson (4/0), Louissaint (8/2), Ely
(19/1), N’Diaye (4/1), Lahey (4/3), Boesch
(2/2), Bieri (0/0), Vallat (0/0), Prêtre (0/0),
Botuna (0/0).
Lugano: Bavcevic (0/1), Mladjan (24/4),
Stockalper (11/0), Schneidermann (19/2),
Gordon (14/3), Magnani (16/2), Molteni
(2/0), Fontanini (0/0).
Notes: chaudron, 860 spectateurs. Arbitres: MM. Bertrand, Michaelides et Wirz.
Boncourt joue sans Etilopy, Capel et Dos
Santos (blessés); Lugano est privé de Milisavljevic, Barber et Fergerson (blessés).
Boncourt inscrit 3 paniers à trois points
(Ely 3), Lugano 9 (Mladjan 4, Schneidermann 2, Magnani 2, Stockalper). Evolution du score: 5e 7-12. 10e 19-20. 15e 2131. 20e 27-40. 25e 33-45. 30e 39-60. 35e
44-73. 40e 52-85.
P
resque tout est allé de travers dans le quatrième
match qui a été fatal au BC
Boncourt mardi soir dans le
chaudron. Les Jurassiens
n’ont fait illusion que dans les
premières minutes (17-14),
avant de flancher nettement
(19-31, 14e), de refaire plus ou
moins surface (37-47, 26e)
puis de s’écrouler totalement
(39-63, 31e; 42-73, 35e; 52-85 au
final). Et pourtant, le Luganais
Branko Milisavljevic avait finalement été préservé pour aborder dans les meilleures conditions un éventuel acte V et
Korvotney Barber, nouveau
blessé, n’avait pas fait le voyage.
«On a de la profondeur
même sans ces joueurs-là»,
applaudit le meneur Marin
Bavcevic. «Vu qu’il nous manquait des joueurs, on a dû se
Télégramme
souder, se faire confiance.»
Réussi, avec un Dusan Mladjan encore inarrêtable (22
points personnels à la 21e déjà)
et un Marco Magnani, autre
meneur, à son aise. Le tout
face à des Boncourtois amorphes et de plus en plus démoralisés. «Je ne pense pas qu’il y
avait de la fatigue physique.
C’était peut-être mental», estime Clément Boesch.
«Ils s’en voulaient»
«Dans la tête, on n’a même
pas joué ce match», fulmine
Antoine Petitjean. «On n’a pas
mis de rythme ni d’intensité
défensive. Tant Boncourt que
Lugano étaient diminués et
l’absence de Barber nous a
plutôt desservis, car jouer petit
nous allait bien. Là, le profil
des deux équipes est devenu
identique et ils ont bien fait vivre la balle. Mes joueurs
avaient la mine déconfite, ils
s’en voulaient de leur propre
prestation. C’est de notre faute. Lugano a joué comme s’il
pouvait être éliminé. Pas
nous.»
FD
Molteni et Lugano se sont échappés
définitivement.
LNA, play-off
n Monthey - Neuchâtel 59-86 (11-27
Quarts de finale, au meilleur des 5 matches
17-18 14-24 17-17). - Reposieux, 450
spectateurs. Arbitres: Pizio/Clivaz/Novakovic.
Boncourt - Lugano
Monthey: Holmes (4 ), Djurasovic (20), Laroche (2), Hodzic (7), Mafuta (4), Dubas
(12), Brian Savoy (8), Wegmann (1), Lhermitte (1), Lukic.
Neuchâtel: Reese (25), Day (10), Coleman
(12), Quidome (1), Lang (3), Steeve Louissaint (11), Aw (16), Badji (8), Schwab.
Monthey - Neuchâtel
52:85
Lugano remporte la série 3-1
59:86
Neuchâtel remporte la série 3-1
Demi-finales (dès samedi, au meilleur des 5 matches)
Genève (1) - Neuchâtel (4)
Fribourg Olympic (2) - Lugano (3)
giovedì 2 maggio 2013
basket
Difesa, attacco e regia i veri “artigli” dei Lugano Tigers nei quarti di finale
KO il Boncourt,
ora c’è il Friborgo
di Marco Galli
BONCOURT Vi ricordate gara-3
di sabato? Ebbene, la quarta sfida di
martedì, sempre alla Salle Sportive, è
stata ben altra cosa. Stavolta i Lugano
Tigers – malgrado le assenze di Fergerson, Milisavljevic e Barber (questi
ultimi due hanno dovuto rinunciare
all’ultimo momento) – si sono presentati decisi a chiudere la pratica con il
Boncourt. Una partita equilibrata nel
primo quarto ma poi decisa in avvio
di secondo quando, con un break di
0-8 il Lugano è passato sul 19-31 al
3’47” grazie a Mladjan, Schneidermann e Molteni. Da quel momento
i Tigers hanno controllato la partita.
Piuttosto vogliamo focalizzare i punti
che hanno determinato l’ottima prestazione dei bianconeri. Sono essenzialmente sei.
LA DIFESA Stavolta è stata implacabile. Dopo un inizio “soft”, gli uomini
di Dessarzin hanno aggredito i giurassiani che hanno spesso sbagliato,
tirando anche di frustrazione. Alla
fine i 52 punti subìti testimoniano in
modo eloquente il grande lavoro in
retrovia degli ospiti.
I RIMBALZI Finalmente il Lugano
ha capito che aveva i centimetri dalla sua parte, sia in difesa (29-17) che
in attacco (13-6) ha spadroneggiato.
lnaf
Gordon, pur non avendo giocato al
massimo in fase offensiva, è stato il
migliore con 16 rimbalzi (12 difensivi), ben spalleggiato da Schneidermann (11: 5/6).
zione di tutte e due le squadre (27),
seguito proprio da Magnani (20).
Molteni non si è visto molto ma ha lavorato tanto, il classico lavoro sporco
che alla fine pesa sempre.
LA REGIA Era il punto focale della
squadra che, fino ad ora, senza Milisavljevic aveva sofferto (anche sabato
in gara-3). Ebbene, nel Lugano è svettato Marco Magnani: superlativa la
sua prova, ha fornito 4 assist diretti,
ha fatto circolare la palla in modo fluido e veloce, è stato addirittura il terzo miglior marcatore della squadra
ed ha pure catturato quattro rimbalzi difensivi. Anche Bavcevic è stato
generoso, ma il buon Marco ha dato
ai suoi adrenalina in quantità industriale e ordine nel gioco.
LA MENTALITÀ Sin dalle battute
iniziali del confronto la squadra è
sembrata molto determinata e questa
sua grande aggressività ha non poco
destabilizzato i padroni di casa. I
bianconeri non si sono disuniti nemmeno di fronte all’unico acuto locale
in avvio di terzo quarto (8-2), replicando poco dopo con un micidiale
4-18 (39-63 al 30”24) grazie soprattutto a Stockalper, Gordon ed ancora un
grande Schneidermann. Ergo: giusta
mentalità nei momenti decisivi. Alla
fine applausi del pubblico giurassiano alla sua squadra ma anche per i
Tigers, che passano così in semifinale
ritrovando sulla loro strada l’avversario storico per eccellenza, l’Olympic
Friborgo.
DUSAN IMPLACABILE Che Dusan
Mladjan abbia poteri… sovrannaturali dalla lunga distanza non lo scopriamo oggi, ha chiuso con 31 punti,
ha infilato tutti punti pesantissimi, è
stata la vera spina nel fianco dei giurassiani, e si è pure messo in cabina
di regia per far fiatare Magnani. Eccellente.
SCH N EI DE R M A N N/MOLT E N I
Grande il lavoro svolto dai due bianconeri, Matt quando è stato necessario ha risposto presente, chiudendo
addirittura con la migliore valuta-
Marco Magnani: «Abbiamo semplicemente ritrovata la nostra aggressività, quella che i romandi avevano
evidenziato in gara-3. Eravamo tranquilli e concentrati, la nostra aggressività ha messo in crisi i nostri avversari, anche perché abbiamo giocato
ottimamente sul piano collettivo. La
mia prestazione? Ho fatto quello che
mi ha chiesto l’allenatore, ho dato
tutto, grazie anche ai miei compagni
che mi hanno messo nella condizione di lavorare con efficacia, anche in
attacco».
Coach Dessarzin: «Un successo meritatissimo. Abbiamo giocato
con un’incredibile intensità, sia in
difesa che in attacco, tutto differente rispetto alla seconda e terza gara.
Molto bene anche in retrovia perché
il Boncourt quasi sempre ha avuto tiri
difficili. Da lì si è creata la base per
attaccare concretamente ed anche in
questo settore abbiamo fatto la differenza».
Boncourt - Lugano52-85
(19-20, 27-40, 39-60)
Boncourt: Ely 17, Bieri, Vallat, G.
Louissaint 8, Botuna, Herrmann 11,
N’Diaye 6, Ferguson 4, Boesch 2, Pretre, Lahey 4.
Dusan Mladjan
è stato, anche
in gara-4,
al solito,
implacabile.
(foto Maffi)
Lugano Tigers: Stockalper 11,
Bavcevic, Magnani 15, Molteni 2,
Gordon 14, D. Mladjan 24, Fontanini,
Schneidermann 19.
Note: Salle sportive, 860 spettatori;
arbitri Bertrand, Michaelides e Wirz.
L’allenatore del Riva traccia il suo (ultimo) bilancio: «Giunto il momento di lasciare. Ora voglio pensare alla famiglia»
Rezzonico soddisfatto:
«Una grande stagione»
Alla fine della terza partita di sabato scorso al Palasangiorgio, gli occhi di coach Rezzonico erano lucidi.
Pensavamo che la sua emozione fosse dovuta ai tanti applausi rivolti dal
pubblico a lui e alla sua squadra che,
anche quest’anno, ha disputato una
stagione di primissimo piano. Ed invece, sotto sotto, quella commozione era dettata dal fatto che lui aveva
deciso «di lasciare definitivamente il
basket. Sulle mie spalle sono passati
tanti anni, ora è giunto il momento
di abbandonare la… panchina e dedicare parte della mia vita alla famiglia». Fabrizio ci dice queste parole
con una voce appena tiepida, ma non
si scompone, la sua convinzione è
totale «perché davvero credo di aver
dato e di aver ricevuto pure tanto dalla pallacanestro, sia maschile che soprattutto femminile dove ho ottenuto
molti successi prestigiosi».
Analizziamo la stagione del Riva,
sicuramente all’altezza della situazione…
E questo malgrado molte vicissitudini legate agli infortuni ma anche al
fatto che non potevo mai avere a disposizione tutte le giocatrici per gli
allenamenti. Sapete tutti quanto sia
importante preparare una partita sul
piano tattico, ma se non hai tutti gli
elementi a disposizione il compito diventa arduo. Eppure, malgrado tutto
questo, siamo riusciti ad essere protagonisti, abbiamo sfiorato la finale
di Coppa Svizzera, siamo stati finalisti di Coppa della Lega ed abbiamo
a lungo flirtato con il secondo posto.
Viste le premesse nel mese di
giugno davvero è stato fatto un…
quasi miracolo.
Proprio così, addirittura non sapevamo se potevamo fare o meno la
squadra, specialmente dopo le partenze di due giocatrici di peso come la
Jakab e la Franscella, inoltre eravamo
alle prese con un buco generazionale.
Gli arrivi della Mazzocchi e della Bordoli hanno permesso alla squadra di
acquistare qualità. Poi abbiamo inserito delle giovani che però non erano
abituate a giocare così intensamente
ma che comunque sono progredite.
Insomma, abbiamo iniziato con un
nuovo “mix” e, alla fine, come detto,
siamo riusciti a fare bene.
Le risposte sul campo sono state
positive, anche se individualmente non tutto è filato liscio…
I risultati sono significativi, però
debbo anche ammettere che il livello
generale del campionato è sceso negli ultimi anni, inutile nasconderlo.
Sono state diminuite le straniere, ora
le svizzere hanno più spazio, però
non sempre lo spettacolo è buono
anzi. Come ho detto prima le nostre
ragazze hanno lavorato in modo en-
comiabile, hanno fatto passi avanti,
quindi per la prossima stagione potranno fare meglio.
Sul fronte straniere, avete avuto una fuoriclasse come Cameo
Smiljanic che però non è stata ben
spalleggiata da Rhona McKenzie
che ha reso nettamente al di sotto
delle sue possibilità.
Cameo ci ha fatto fare un salto di
qualità, una giocatrice di grandissimo valore, una trascinatrice. Purtroppo Rhona, specie dopo l’infortunio, non è apparsa più efficace come
prima e questo ci ha anche condizionato un poco. Comunque, vista globalmente, è stata un’ottima annata.
Proprio deciso a lasciare? Nessun
ripensamento?
No, ho capito che era giunto il momento di chiudere, ai dirigenti l’ho
comunicato due mesi fa. Quando
arrivi al limite, devi saper dire basta,
considerando anche gli impegni professionali. Ora in primo piano metto
la famiglia con la quale desidero trascorrere più tempo. No, la mia è una
(MG)
decisione definitiva.
complimenti alla U13 maschile
La selezione ticinese U13 maschile ha partecipato a un
torneo internazionale a Salsomaggiore. I bravissimi ragazzi erano alla prima uscita assoluta ma il lavoro dei tecnici (Bracelli, Carettoni e il preparatore fisico Medolago)
durante la stagione li ha messi in condizione di mostrare
grande amalgama. I ticinesi hanno vinto le tre partite
che hanno preceduto la finalissima in modo molto netto
offrendo un basket di ottima fattura e a tratti anche spettacolare. Poi in finale sono stati battuti da una squadra
di Marghera, che ha messo in pratica i dettami che il decadente basket italiano ha introdotto da qualche tempo
a questi livelli, come la difesa a zona. È stata comunque
un’esperienza magnifica: questo gruppo è solo all’inizio e
ha mostrato veramente ottime cose.
Il Riva saluta
la stagione
appena finita;
coach Rezzonico
saluta invece
la sua panchina
e... il basket.
(foto Maffi)
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1 $1 ." ** ." $* 3"( giovedì 2 maggio 2013
SPORT
28
PALLE DA BASEKT
Al festival dell’assurdo non c’è limite
Spiace che si torni alle
solite considerazioni, ma
il basket svizzero soffre
di immobilismo cronico e
di incapacità a scegliere
un percorso sostenibile.
di Mec
I mali principali nascono da
una Federazione incapace di
fare scelte adeguate ai bisogni.
In Svizzera mancano giocatori
svizzeri di un certo valore, non
dico internazionale, ma per lo
meno dotati di tecnica e fisico.
Malgrado ciò, non si lavora se
non a sussulti a livello giovanile,
dove non tutte le società hanno
una struttura adeguata a far
crescere i talenti. I Centri di formazione magari lottano anche
per raggiungere certi obiettivi
tecnici ma, dato che non vi è
una programmazione che vada
oltre la vita sportiva, arrivati a
18, 20 anni, la maggior parte dei
giocatori sparisce, smette o s’infila in qualche società senza
pretese per soddisfare la loro
passione. Il prossimo anno, vien
quasi il sospetto, nessuno si preoccupa che ci siano 10 squadre
in A. Ne bastano 9, così almeno
si devono cercare sei o sette giocatori in meno. In queste situazioni al limite della decenza, è
chiaro che la spinta verso l’alto
non può esserci. Lo slogan più
usato di questi tempi è “tagli al
budget”. C’è da arrabbiarsi? Ma
no, che sarà mai, tanto in Lega
tutti si riempiono, ai buffet e
nemmeno a parole, di strani
obiettivi che non saranno mai
adeguati alla realtà: ricerca di
visibilità, ricerca di sponsor,
contratti Tv. Tutte parole già
sentite e in tutte le salse, senza
un minimo di logica esecutiva,
senza sostanza alcuna.
I tagli arriveranno di certo e il
basket cadrà ancora di più verso
il basso. Fino a oggi, con cinque
stranieri in squadra, si sono viste cose pure belle, con un seguito di pubblico adeguato allo
spettacolo. Se certe squadre di
calcio di B non arrivano alla media di 500 spettatori a partita, i
3/400 del basket sono un lusso.
Ma quanto dureranno? Di certo
non a lungo, se il tasso tecnico
scenderà ulteriormente.
Non meno assordante è la povertà tecnica degli arbitri. A parte i soliti cinque o sei, c’è un vuoto a scalare verso il baratro. Sa-
bato ne abbiamo visti due che,
per quasi 16 minuti, non hanno
fischiato un solo fallo a una
squadra femminile di A, che difendeva a uomo con raddoppi e
quant’altro. Un assurdo che si
accompagna alla carenza di corsi, di preparazione tecnica e di
tutto quanto è basket.
E se anche gli arbitri contribuiscono ad abbruttire ciò che già
esaltante non è, siamo veramente alla canna del gas.
Chi salverà questo basket?
BASKET | LNA FEMMINILE
Riva, il futuro è già iniziato
Fine pomeriggio di
sabato 27 aprile,
Palasangiorgio. Per il
Riva sono gli ultimi
rimbalzi di una stagione
tutto sommato positiva.
L’Elfic fa sua pure gara 3.
Fine corsa per le momò.
di Dario Mec Bernasconi
Il Riva ha chiuso la sua stagione 2012/2013 sul campo di casa
davanti a quasi 300 spettatori:
Mazzocchi e compagne non
hanno retto a lungo contro
l’Elfic. Eppure questo Riva non
ha deluso: è vero, ci sono stati
passaggi a vuoto anche in gara
3, ma per lunghi tratti, anche
nelle altre due sfide della serie,
finite con una ventina di punti
di scarto, non sono state un
monologo delle friborghesi e
basta.
Centrati gli obiettivi
fissati a inizio stagione.
Il club si dice ‘pronto per
mettere in cantiere la
nuova stagione’
Segno evidente che non è mancato molto. Nel bilancio vediamo pregi e difetti di una positiva stagione.
Così il presidente Markesch nel
tirare il consuntivo dell’annata
delle momò: «Io e il comitato,
siamo molto contenti di questa
stagione. Abbiamo raggiunto
gli obiettivi prefissati, abbiamo
sfiorato anche la finale di Coppa Svizzera, non abbiamo sforato nel budget e siamo vivi e
pronti a ricominciare».
Avete patito un po’. «Abbiamo
fatto scelte umane, come confermare Rohna nel finale di stagione quando, dopo l’infortunio, non era al 100 per cento. Ma
fare spese inutili per tre gare
non è nel nostro stile. Come siamo partiti siamo arrivati e questo è bello, perché c’è stata una
crescita. E cercheremo di farlo
anche in futuro».
Fabrizio Rezzonico è contento:
«Anche in queste semifinali abbiamo dimostrato di poter tenere bene il campo. Poi l’aspetto fisico alla fine conta, ma in
tante sfide siamo stati alla pari
delle migliori».
I problemi maggiori? «Quelli
ipotizzati a settembre e cioè il
fatto che abbiamo giocatrici assenti in settimana: un solo allenamento al completo non basta. È un rischio che ci siamo
presi, e tutte vanno elogiate per
l’impegno e la serietà dimostrati in questi mesi. Ragazze eccezionali».
E pure le straniere. «Ovviamente: Smiljanic ha un valore unico
in Svizzera, ma da sola nulla
può. La McKenzie è stata alterna nel rendimento e se in difesa
è rimasta un mastino, in attacco ci sono mancati i suoi punti».
Il presidente Markesch:
‘C’è stata una costante
crescita sull’arco di
tutto il campionato in
ogni reparto’
In sostanza, si può affermare a
ragion veduta che il gruppo sia
cresciuto bene. «Questo è motivo di soddisfazione. La squadra
ha fatto fronte unico, nessuna si
è tirata indietro e ha lottato
ogni volta che è stata in campo.
Ci sono state gare giocate molto
bene, altre meno, ma nel complesso la stagione è stata molto
positiva».
Il futuro è domani. «Il domani
del Riva non mi appartiene, se
non in qualità tifoso. Dopo
vent’anni dedicati alla palla a
spicchi, è giunto il momento di
staccare e farmi da parte. Ho
due figli che crescono e una
moglie che non posso né voglio
più sacrificare, ho una professione che mi coinvolge sempre
più. Ho fatto le mie riflessioni e
ne ho parlato con i dirigenti già
qualche mese fa. Ora è il momento di agire e voltare pagina,
appendendo il fischietto al
chiodo».
Tra i picchi della stagione la semifinale di Coppa Svizzera
TI-PRESS/SGOLAY
L’ADDIO
Fabrizio Rezzonico lascia il timone
Dopo oltre vent’anni,
ha deciso che è venuto
il momento di lasciare,
per dedicarsi alla
famiglia e al lavoro.
TI-PRESS/D. AGOSTA
Quella dell’ormai ex tecnico Fabrizio Rezzonico è stata una
scelta difficile da prendere: «Effettivamente lo è, perché lascio
una società e una squadra che
hanno sempre collaborato nel
migliore dei modi. Lascio un
gruppo di ragazze molto unito e
sempre motivato, dirigenti appassionati e coscienti del loro
ruolo: li ringrazio tutti per la fiducia e il sostegno che mi hanno dato in questi anni».
Un messaggio al nostro basket
femminile: di cosa ha bisogno?
«In Ticino ci sono tre squadre
in A e tutte che hanno lavorato
bene nei settori giovanili. Si potesse fare una sola squadra, con
le migliori di ognuna, avremmo
un complesso forte e in grado di
lottare per il titolo. Ma non si
farà mai, lo so, il campanilismo
dominerà sempre».
Sul piano tecnico si paga dazio.
«È vero, occorre trovare il modo
per lavorare di più sui fondamentali individuali, sia d’attacco sia difensivi. Si vedono ancora troppe carenze tecniche che
poi si pagano in termini di errori sul campo. Un discorso che
deve coinvolgere tutti se vogliamo un basket che migliori costantemente».
Ora il Riva dovrà cercare un sostituto e, come sempre, non è
che la società possa offrire la
luna. Il primo nome che mi viene in mente è quello di Aldo
Corno, allenatore di grande
spessore che in passato ha già
allenato il Riva: sarebbe una
chicca di lusso, un uomo che ha
vinto tutto in Italia e in Europa.
Tutto è bene quel che finisce
bene. Vittoria doveva essere e
vittoria, alla fine, è effettivamente stata, sebbene un po’ più
laboriosa di quanto sarebbe
stato lecito attendersi.
Il Lugano ha faticato molto nei
primi due quarti, soprattutto
perché ha giocato con troppa
sufficienza (beccandosi reti anche evitabili) e poca cattiveria.
Tre occasioni mancate da posi-
zione ravvicinata (bravo comunque il portiere Luka Zoric,
ex luganese, a sventare i pericoli), un rigore sbagliato (Marino)
e tre “golletti” sulle spalle di un
Maksimovic forse un po’ troppo
disattento hanno reso più impervio il cammino verso il successo. Il Basilea ha così potuto
chiudere sul 6-6 alla pausa
principale e addirittura condurre 6-7 grazie allo scatenato
Pringer (sei gol il suo bottino finale). Nel terzo quarto però il
Lugano ha reagito con la giusta
cattiveria e con un gioco offensivo più diretto e convinto, cosicché sono maturate le reti di
Peric (suo il 7-7), poi ecco arrivare finalmente l’allungo con El
Mehrek, Dusan Radivojevic,
Marino (belle reti, una con un
tiro al volo su assist di Dusan
Radivojevic e l’altra con un...
giardinetto a tu per tu con Zoric), prima di chiudere il tempo
con Paolo Bortone al termine di
un’ottima controfuga.
Fatto il vuoto, il Lugano ha controllato la situazione e coach
Salvati ha inserito tutti i giovani a sua disposizione. Complimenti a Zanola e Weiler autori
di due rispettivamente una
rete. Da annotare il tiro da 30
metri di Marino nel terzo tempo
con Luka Zoric momentaneamente sulla panchina basilese.
Sempre nell’ultimo quarto Salvati ha sostituito il portiere titolare Maksimovic con Matteo
Strepparava.
Una serata finita bene dunque, ma occorrerà più continuità di gioco da parte dei ticinesi, anche perché li attende
un weekend decisamente impegnativo.
G.F.
E ora la famiglia
Poi, credo, si può pensare a
qualche giovane, ma per ora le
bocche a Riva sono cucite. Sperano in un ripensamento di Fabrizio? Sapremo qualcosa di
più fra qualche settimana.
Per ora il Riva sta preparando il
fine stagione del movimento
giovanile, U14 e U16, le due
squadre che hanno vinto Coppa
Svizzera e campionato ticinese,
e che puntano ai titoli svizzeri.
MEC
Sport.
| Donnerstag, 2. Mai 2013 | Seite 43
Nachrichten
Basketball
Sefolosha muss warten
Oklahoma. Oklahoma City Thunder
hat den Einzug in die Playoff-Viertelfinals der NBA noch nicht geschafft. Der
Club des Schweizers Thabo Sefolosha
unterlag den Houston Rockets auswärts 103:105. SI
Beachvolleyball
Schweizer Niederlagen
Shanghai. Die beiden Schweizer
Beachvolleyball-Duos Sébastien
­Chevallier/Mats Kovatsch und Philip
Gabathuler/Jonas Weingart kassierten
am Grand-Slam-Turnier in Shanghai in
den ersten beiden Gruppenspielen je
zwei Niederlagen gegen besser klassierte Teams. Trotzdem können sich
beide Duos mit einem Sieg im ab­­
schliessenden Gruppenspiel noch die
Teilnahme für die K.-o.-Phase sichern.
Bei den Frauen scheiterten Tanja Goricanec und Tanja Hüberli in der Qualifikation. SI
Eishockey
Konkurs für Sierre
Lugano. Das Walliser Kantonsgericht
hat den Rekurs der Hockey Club Sierre
SA abgewiesen. Damit ist der Konkurs
des B-Ligisten besiegelt. Die Walliser,
die die Meisterschaft auf dem letzten
Platz beendet hatten, bekundeten
schon länger finanzielle Schwierig­
keiten. Die vom Walliser Bezirksgericht
geforderten 1,2 Millionen Franken
kamen in der nötigen Frist nicht
zustande, weshalb sich der Verein mit
dem Rekurs beim Kantonsgericht
mehr Zeit verschaffen wollte. Für den
EHC Basel bedeutet dies, dass die
Sharks in der nächsten Saison bloss
noch gegen neun Gegner antreten
werden. SI/mb
Fischer trainiert Lugano
Lugano. Der HC Lugano hat das Trainergespann für die Saison 2013/2014
vorgestellt. Der bisherige Assistent
Patrick Fischer steigt zum Cheftrainer
auf. Ihm zur Seite stehen wird der
Schwede Peter Andersson. Fischer
trägt damit bereits im jungen Alter von
37 Jahren die Verantwortung für die
NLA-Mannschaft der Luganesi.
Leichtathletik
Bolt fehlt verletzt
Kingston. Sprint-Star Usain Bolt muss
auf einen Start (200 Meter) beim
Leichtathletik-Meeting vom Samstag in
Kingston verzichten. Der sechsfache
Olympiasieger laboriert an einer im
Training erlittenen leichten Zerrung im
Oberschenkel. SI
Schwingen
Graber siegt in Oberdorf
Oberdorf. Der Sissacher Matthias
Graber gewann das Oberbaselbieter
Frühjahrsschwinget vor Michael
Gschwind aus Hofstetten und Henry
Thoenen (Binningen). Im schliesslich
gestellten Schlussgang standen sich
Gschwind und Andreas Henzer aus
Schönenbuch gegenüber. mb
Tennis
Oprandi im Viertelfinal
Oeiras. In Oeiras (Por) steht Romina
Oprandi zum ersten Mal seit Oktober
2012 (Peking) wieder in den Viertelfinals eines WTA-Turniers. Oprandi
besiegte Peng Shuai aus China in 55
Minuten 6:1, 6:3. SI
TV-Sportprogramm
Donnerstag
SF 2
20.40 F
ussball: Europa League, HalbfinalRückspiel Chelsea–Basel
ORF 1
21.00 F
ussball: Europa League, HalbfinalRückspiel Benfica Lissabon–Fenerbahçe Istanbul
Eurosport
17.00 Tennis: ATP-Turnier in Oeiras/Por
In Schieflage geraten. Die Weitspringerin Isabelle Gysi beklagte sich über die unkonstanten Windverhältnisse im Schützenmatt-Stadion. Foto Dominik Plüss
Ziele, Träume und viel Wind
Die regionalen Leichtathleten starten beim 1.-Mai-Meeting in die neue Saison
Von Fabian Löw
Basel. Das Meeting hatte einige Start-
schwierigkeiten. Die Durchsagen des
Speakers klangen zunächst eher wie
eine etwas seltsame Beatbox-Einlage
und auch die Zeitmessung liess sich
eine halbe Stunde Zeit, bis sie zum Einsatz bereit war. Doch nun konnten die
technischen Probleme beim Regio-1.Mai-Meeting im Leichtathletikstadion
Schützenmatte behoben werden – gerade rechtzeitig für den Auftritt des ersten starken Athleten der LAS Old Boys
Basel.
Gregori Ott, der Basler Kugelstosser, hatte im Winter mit starken Resultaten überzeugt. Im Februar katapultierte er die sechs Kilogramm schwere
Kugel 17,89 Meter weit. Dies war eine
persönliche Bestweite und gleichzeitig
Schweizer Rekord in der Kategorie
U20. Allerdings fand jener Wettkampf
in der Sporthalle von Magglingen statt,
das gestrige Meeting war sein Start in
die neue Freiluft-Saison, die von Turbulenzen durchzogen sein sollte.
Abseitsfälle
Ein FCB-Spiel
ohne die Kultfigur
Während seiner langen FC-Basel-Karriere blieb ihm ein Pflichtspiel-Torerfolg
verwehrt, doch jetzt traf es die FCBKultfigur Massimo Ceccaroni beim
sportlichen Vereinshöhepunkt noch härter. Das Ticket für das Europa-League-Halbfinal-Heimspiel der Basler
gegen Chelsea vom vergangenen Donnerstag lag bereit. Doch ausgerechnet
jetzt legte ein aggressiver Magen-DarmVirus den ehemaligen Aussenverteidiger
flach. So musste «Cecca» die spannende
Partie in eine rotblaue (?) Decke gehüllt,
mit Tee und Antibiotika vom Bett
aus verfolgen. Ob der entscheidende
Treffer des Londoner Stadtclubs in der
­Nachspielzeit beim Kranken zu einem
Rückfall geführt hat, ist nicht überliefert
worden.
Bekannt ist Peer Pleks hingegen, dass
die Fussballer der Basler Old Boys am
selben Donnerstag ihren langjährigen
Präsidenten Balz Heusler an einer ausserordentlichen Generalversammlung
würdig verabschiedet haben. Trotz der
Terminkollision mit dem FCB-Europacupauftritt fanden 50 Mitglieder den
Weg an die Veranstaltung, an der
Roger Berberat zum neuen Chef
gewählt wurde. Im Zentrum des Interesses stand aber nicht Berberat, sondern der abtretende Heusler, der als
besonderes Präsent OB-Zeichnungen
der F- und G-Junioren erhielt. Peer Pleks
Wie die Technik zu Beginn des Meetings kämpft auch der 18-Jährige mit
einigen Startschwierigkeiten. «Irgendwie fehlte mir heute etwas die Aggressivität», sollte er nach dem Wettkampf
erzählen. «Gewisse technische Abläufe
funktionierten bestens, während gleichzeitig andere Dinge nicht klappten.»
Schmerzende Achillessehne
Als die Kugel dann aber bei 17,33
Metern landet, hallt doch ein lautes
«yes» durch das Stadion. Zum überlegenen Sieg in der Kategorie U20 reichte
diese Weite locker und Ott war mit seinem Saisonstart doch einigermassen
zufrieden: «Zu Beginn des neuen Jahres
war ich einige Male verletzt, doch ich
habe sie gut überstanden und konnte
mich hervorragend auf die neue Saison
vorbereiten.»
Das erste Ziel in dieser neuen Saison
ist die Qualifikation für die Europameisterschaften. Dort möchte Ott sicher in
den Final – und sogar noch mehr: «Nach
diesem guten Winter träume ich von einer EM-Medaille», sagt er.
Wenige Meter neben der KugelstossAnlage blickt ein anderer OB-Athlet auf
die Tartanbahn. Vor einem Jahr sorgte
Alex Wilson am 1.-Mai-Meeting für
einen Höhepunkt: Die 100 Meter bewältigte er in 10,41 Sekunden – damals
eine persönliche Bestzeit. Heute muss
sich Wilson mit der Rolle des Zuschauers begnügen. «Meine schmerzende
Achillessehne verhindert leider einen
Start, aber es geht mir schon viel besser», sagt er. Nach einer Operation an
den Zähnen kann er bereits wieder voll
trainieren und plant nun seinen Saisonstart am 20. Mai – dann findet im
Leichtathletikstadion Schützenmatte
das Susanne-Meier-Memorial statt.
Keine sauberen Sprünge möglich
Mit Zahn- und Achillessehnenproblemen beschäftigt sich Isabelle Gysi
eher weniger, dafür bereitet ihr der
Wind Sorgen. Starke Böen – mal von der
einen, mal von der anderen Seite – machen den Wettkampf der Weitspringerinnen unberechenbar. Saubere Sprünge sind fast nicht mehr möglich. «Auf
CSI Genf verliert
den Weltcup-Status
Das Reitturnier wird in den Grand Slam eingebunden
Von Peter Wyrsch (SI)
Genf. Der CSI Genf wird 2013 nach 33
Jahren nicht mehr Weltcup-Station der
Springreiter sein. Longines hat Rolex
als Titelsponsor verdrängt. Dennoch
geht Genf als ein Sieger des «Uhren-Gefechts» hervor. Im Dezember steigt in
Genf der höchstdotierte Hallen-GP der
Welt. Immerhin.
Der Grand Prix in der Palexpo-Halle
am Sonntag, 15. Dezember 2013, wird
mit 600 000 Franken ausgeschrieben
sein. Das entspricht einer dreifachen
Steigerung. Und die Gesamtdotierung
wird von 780 000 Franken (2012) auf
1,5 Millionen Franken angehoben.
Hiermit wird der CSI Genf das höchstdotierte Springreitturnier der Schweiz
und hat die weiteren Schweizer Fünf-­
Sterne-Veranstalter Basel, Zürich und
den CSIO St. Gallen überflügelt.
Es wird deutlich: Die monetäre Entwicklung des internatonalen Spring­
sports hat eine neue Dimension erreicht. Die Schweizer Uhrengiganten
Longines und Rolex pokern sich gegenseitig hoch. Nachdem Longines den Zuschlag des Internationalen Reitsportverbandes FEI gekriegt hat und künftig
Hauptsponsor der Nationenpreisserie
und des Weltcups ist, hat Rolex gekontert. Mit den renommierten CSIO-Plätzen in Aachen und Calgary und dem
bewährten CSI Genf wurde ein Pakt geschlossen und ein Grand Slam ins Leben
gerufen, der unheimliche Summen ausschüttet. Gewinnt ein Reiter alle drei
Grossen Preise dieser Events in Serie,
erhält er eine Extraprämie von einer
Million Euro. Siegt er zweimal nacheinander, streicht er zum Sieggeld einen
Extrabonus von 500 000 Euro ein. Setzt
er sich in zwei Grossen Preisen – aber
nicht in Folge – durch, winkt noch eine
Spezialprämie von 250 000 Euro.
Zwei Schritte vorwärts
Begonnen wird der Grand Slam im
Juni in Aachen, dann folgt Calgary im
September und Genf im Dezember.
Vielleicht knackt schon in Genf ein Reiter den Jackpot von einer Million Euro.
Der Grand Slam vereint somit drei Turniere mit einem Gesamtpreisgeld von
5,72 Millionen Euro.
Nachdem das Genfer Turnier seit
1979 Weltcup-Station war und 1996 sowie 2010 die Finals durchgeführt hat,
werden die Organisatoren nach dem
Wechsel des Titelsponsorings von Rolex
zu Longines künftig auf den WeltcupStatus verzichten. Der Schritt zurück
bedeutete aber zwei Schritte vorwärts:
Mit der Einbindung in den Grand Slam
und der Erhöhung der gesamten Preissumme wird das Turnier sogar an Bedeutung gewinnen.
der Schützenmatte konnte ich noch nie
bei konstanten Winden springen», beklagt sich Gysi.
Schade, denn die 22-jährige OBAthletin wäre eigentlich in Form. In ihrer Paradedisziplin, dem Dreisprung,
sprang sie im Februar in der Halle von
Magglingen 12,44 Meter weit – eine
persönliche Bestweite. «Ich konnte gut
trainieren, meine Sprungleistungen
sind da», sagt sie. Gysis Ziel in diesem
Sommer ist die Teilnahme an den U23Europameisterschaften. Dafür muss sie
die Limite von 13 Metern überspringen.
Gestern reichte es im Weitsprung zu
einer Weite von 5,35 Metern. «Damit
bin ich nicht zufrieden», sagte Gysi.
«Aber unter diesen Bedingungen war es
schwierig.» Gewisse Sprünge seien
nämlich durchaus gut gewesen. Diese
Disziplin sei für sie aber sowieso bloss
Training für den Dreisprung.
Dass sie bei ihrem Training unter
Wettkampfbedingungen für einen weiteren Sieg für die Old Boys sorgte, war
ein schöner Nebeneffekt. Die FreiluftSaison ist eröffnet.
Resultate
Eishockey
NHL. Playoffs (best of 7). Achtelfinals. Westen:
Anaheim Ducks (2./mit Jonas Hiller/22 Paraden)
–Detroit Red Wings (7./mit Damien Brunner) 3:1;
Stand 1:0. Chicago Blackhawks (1.)–Minnesota
Wild (8.) 2:1 n.V.; Stand 1:0. St. Louis Blues (4.)–
Los Angeles Kings (5.) 2:1 n.V.; Stand 1:0.
Handball
Swiss Handball League. Playoffs. Halbfinals
(best of 5). 3. Runde: Wacker Thun (1. Qualifikation)–St. OtmarSt. Gallen (4.) 31:27 (16:15); Endstand 3:0. Kadetten Schaffhausen (2.)–Pfadi
Winterthur (3.) 33:26 (16:12); Stand 2:1. – Finalserie (ab 11. Mai): Wacker Thun–Kadetten Schaffhausen/Pfadi Winterthur.
Leichtathletik
Nationale Meeting in Basel. Männer. 300 m: 1.
Philipp Weissenberger (LC Zürich) 34,28. –
Frauen. 300 m: 1. Simone Werner (Old Boys)
39,40. 2. Petra Fontanive (TV Unterstrass) 39,46.
Hammer: 1. Rebecca Bähni (Locarno) 58,53.
Schwingen
Baselbieter Frühjahrsschwinget. Oberdorf.
Schlussgang: Michael Gschwind (Hofstetten)
gegen Andreas Henzer (Schönenbuch) nach 10
Minuten gestellt. Rangliste: 1. Matthias Graber
(Sissach) 57,75. 2. Gschwind, Henryc Thoenen
(Binningen) je 57,50. 3. Henzer 56,50. 4. Christian Brand (Oberwil), Klemens Stegmüller (Bärschwil) und Johann Scherrer (Zwingen) je 56,00. Tennis
Oeiras. ATP-Turnier (467 800 Euro/Sand). 1.
R
unde: Ramos (Sp) s. Berlocq (Arg) 7:6 (7:4), 2:6,
6:3. – Wawrinka in der 2. Runde gegen Ramos
(ATP 5:7). WTA-Turnier (467 800 Euro/Sand). 1.
Runde: Oprandi (Sz) s. Bertens (Ho) 6:3, 6:3.
Shuai (China) s. Bartoli (Fr/1) 6:0, 1:6, 6:4. Pawljutschenkowa (Russ/3) s. Peer (Isr) 6:4, 6:4.