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qui sont en notre pouvoir; et comptant à cet égard sur l e zèle,
l'assistance et le concours des bons c i t o y e n s , des pères d e
f a m i l l e , des chefs de commerce et d'ateliers, si intéressés
eux-mêmes au maintien de la tranquillité p u b l i q u e , et dont
nous a v o n s , dans toutes l e s circonstances, su apprécier le
bon esprit.
A V O N S ORDONNÉ :
Art. i . " . N o u s recommandons expressément aux propriétail a i r c s , locataires généraux ou locataires particuliers, de fermer
les portes d'allées de leurs maisons à la chute du jour.
Art. 2. N o u s renouvelons aux maîtres de cafés, cabarets,
billards et autres lieux p u b l i c s , l'injonction d é f a i r e évacuer et
de fermer leurs cafés, c a b a r e t s , billards, e t c . , n o n seulement
à la chute du jour , mais encore à la première sommation d'uu
commissaire de police.
Art. 3. Il est expressément interdit à toutes personnes de parcourir la ville avec des armes quelconques, ostensibles ou c a c h é e s ; avec des cannes à dard ou à é p é e , et avec des bâtons
ferrés ou plombés.
'
Quiconque sera trouvé armé des objets.ci-dessus indiqués,
sera arrêté pour être traduit pardevant qui de droit.
Art 4. Toutes les dispositions de notre ordonnance de police
du 14 mai présent mois seront rigoureusement exécutées suivant
l e u r forme et teneur.
Fait à l'Hôtel-de-Ville , L y o n , l e 17 mai 1822.
Le Maire de la ville de Lyon, L E BARON R A M B A U D .
V u e t approuvé par n o u s , conseiller-d'état, préfet du Rhône.
L y o n , le 17 mai 1822.
TOURNON.
— L e s troubles qui ont eu lieu dans la soirée d'avant-hier
avaient fait craindre qu'à l'issue des élections d'hier il n'y eût
quelque attroupement. L e s autorités, dont on ne saurait trop
admirer la sage prévoyance et le zèle infatigable, ont pris des
mesures telles que tout s'est passé dans le plus grand ordre.
A la tombée de la n o i t , des piquets ont été placés sur les différeutes p l a c e s , et de nombreuses patrouilles out circulé pendant
la nuit.
— M. le chevalier Perrey-de-la-Menue, membre de l'académie de L y o n , est mort lundi dernier.
Du 20. — M. le lieutenant-général comte D i g e o n , pair de
France , a passé la revue de toutes les troupes de la garnison.
Après la r e v u e , M M . G a t e l , sergent ; Baptiste , sergentmajor; ct A u r i c , adjudant-sous-officier au 20.* de l i g n e , ont
été promus au grade de sous-lieutenant.
Au quartier-général de Lyon, le 17 mai 1832
Ordre du Jour de la Division.
L e lieutenant-général, commandant la 19.'division militaire ,
s'empresse de faire connaître aux troupes composant la garnison,
la lettre qu'il vient de recevoir de S. E. le ministre de la
guerre, en réponse au rapport qu'il a fait sur les événemens
qui ont e u l i e u à L y o n , l e 10 courant, à la suite des élections :
Paris, le i 5 mai iSaa.
« Monsieur le baron', j'ai rois sous les yeux du Roi votre rap.
p o r t , en date du 10 d e c e m o i s , sur c e qui s'est passé à L y o n ,
à l'occasion des élections.
» Sa Majesté a vu ave plaisir que les mesures que vous avez
prises ont é l é suivies d'un succès c o m p l e t , ct que vous avez été
parfaitement secondé par M . le général d'Ordonnan , le lieutenant-colonel Horic du 2 0 . régiment, e t d e la N o u g a r è d e , l i e u tenant du R o i , par les troupes de la garnison ainsi que par la
gendarmerie.
V L e Roi me charge , monsieur le b a r o n , de vous témoigner
sa satisfaction, et de vous engager à l'exprimer aussi aux o'ffi-"
niets ét aux troupes sous vos ordres.
,
» Je vous préviens en même temps que , par ordonnance de
c e j o u r , S. M . a conféré le grade de, sous-lieutenant au sieiir
Gatel , en récompense de la belle conduite qu'il a tenue. V o u s
recevrez incessamment la lettre d'avis de nomination de ce sonsefficier.
J'ai l'honneur d'être , etc.
e
L e m a r é c h a l , ministre secrétaire d'Etat d e l à guerre,
;
S i g n é de B E L L U N E . »
Celte nouvelle preuve que le R o i récompense toujours le
courage et la Gdélilé n'a pas besoin de commentaire, le bienfait
A
BOURG,
LE ITMÏiilMERIE
parle de l u i - m ê m e , et comme il parle â toute l'armée , l'armée
reconnaissante répond : Vive le R o i !
L e lieutenant-géuéral, commandant la 1 9 . ' d i v i s i o n
militaire , Signé Baron PAULTRE-DE-LAMOTTE.
É L E C T I O N S . — Collège
d'Arrondissement.
H A U T - R H I N . — D é p u t é s nommés.
ALTKIRC» ( 1 . " arrondissement) : M. B i g n o n , député s o r tant, candidat libéral; il a obtenu 113 voix sur 186 votans ; il
avait pour compétiteur M . M o l l , député sortant, qui a eu 7 1
voix.
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GERS.
CONDOM (2. arrondissement): M . Barraux de C a s t e x , p r é sident du collège.
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DEUX-SÈVRES.
PARTHENAT { 1 . " arrondissement) : M. G i l b e r t - d e - V o i s i n s ,
candidat libéral; il a réuni 2 1 7 voix sur /jo5 votans; M . D a badie , président du c o l l è g e , eu a obtenu 174.
'
NIORT ( 2. arrondissement ) : M. Bujault, a v o c a t , caudidat
l i b é r a l ; il a obtenu 5 4 5 voix sur 497 votans; M . l e général
baron a i m é , président du c o l l è g e , en a eu i 5 8 .
Cette dernière uomination complète l e s élections des c o l l è ges d'arrondissement.
CÔTE-D'OR. — D é p u t é s n o m m é s . — DIJON. M M . de Berbis et
B r e n n e t , députés sorlaus ; ces deux candidats royalistes Ont
été élus â une très-grande majorité.
— O n vient de recevoir les bulles des quatre évêques français
préconisés le 17 avril; elles vont être soumises au conseil d'état.
— D e s lettres de Perpignan annoncent que Ja Catalogne
s'est totalement soulevée contre le gouvernement constitution- '
nel ; quoique cette nouvelle n o u s ' s o i t communiquée par des
personnes dignes de foi , nous ne la donnons pas comme officielle ; nous publierons avec exactitude et circonspection ,
tous les détails que notre correspondance nous apportera snr c e
malheureux pays.
( Gazette de Lyon.)
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EAU D E METTEMBERG.
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H3 j l'expérience
officielle a été autorisée par leZ
Gouvernement.
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Cette liqueur est un dépuratif très-puissant; elle <
convient dans »
tus les cas d'humeur
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dhumeur acrimonieuse ou v i c i é e , ddont la cause ^ - - - ( â
peut se faire à la p e a u ; elle épuise l'humeur morbifique ( l a canse.5 a A
des maladies) en l'attirant par la peau; elle rétablit la t r a n s p i - B.
ration supprimée; elle guérit spécifiquement l e s gales r e n t r é e s » tt>
et palliées.
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Elle a l'avantage de De s'employer jamais qu'à l'extérieur, et « _
de ne produire sur l'homme que peu d'effet sensible ou -marque o* % =
à la peau , au lieu qu'elle en produit de irès-sensibles et de très- £"§"3 P
évidens sur l'homme mal guéri, ou affecté de maladies de sa c o m - e JL *
p é t e n c e ; elle est ainsi une pierre de touche assurée pour se con- „
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vaincre de la parfaite guérison , ou pour découvrir la cause.w^j « S
des maladies occultes el opiniâtres.
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La sécurité de ce procédé est confirmée par des expériences 2 % £ s
publiques faites sur des femmes enceintes ct sur des enfans du « S ©
plus bas âge.
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Par suite de nombreuses expériences authentiques, ce remède «3 £ _
a élé spécialement autorisé en France par arrêté du gouverne-"' "> g „ «
meut des 6 février 1810 et 18 mars i 8 i 3 , en Espagne, par d é - j x. 3 s 1
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cision du gouvernement d u 5 juin 1809;.en Prusse , par ordre -° B
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émané dn cabinet de S. M. le roi Frédéric Guillaume I I I , du *> S
29 mai I 8 I 4 ; et dans plusieurs autres parties de l'Allemagne,- <3 o !» *>
par lettres-patentes de L L . A A . R R . le duc régnant d'Areraberg,
du 20 août 1809 , et du duc régnant de Saxe-Cobourg , d u 1."
juin 1814.
Le dépôt de la méthode et du spécifique de M . Mettcmberg,
ancien chirurgien-major aux armées, chirurgien d e l à garde de
la chambre des pairs, médecin consultant, chevalier d e l'ordre
du métite civil de P r u s s e , e t c . , auteur et propriétaire de tt r e m è d e , demeurant à P a r i s , rue Sainl-Thoraas-d'F.nfcr, i » . ° 5 ,
près du L u x e m b o u r g , se trouve dans le département. de l ' A i n ,
savoir :
A B o u r g , chez M. J o l y , avpcat, q u i . y jouit de toute sa c o n fiance depuis plusieurs années. On reçoit avec la bouteille du
remède, dont l e prix est de 7 fr. 5 o c e n t . , l'instruction sur
son mode d'emploi par lotions, qui fait partie essentielle du s u c cès du traitement. ( On est prié d'affranchir les lettres. )
Découverte
DE P.-P. BOTTIER,
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DU ROI.