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droit à des primes. On y remarque, entre autres : pour un déserteur ou u n insoumis des
troupes de terre et de mer, 25 fr.; prisonniers
de guerre ou détenus échappés d'un pénitencier ou d'un atelier de condamnés, 25fr.
Militaire absent illégalement de son corps,
5 fr. si l'arrestation a eu lieu dans les limites
de la garnison, et 6 fr. si elle a eu lieu hors de
ces limites.
P o u r l'arrestation d'un condamné, h o m m e
ou femme, évadé d'une maison centrale de
force ou de correction, 50 fr.
P o u r arrestation d'un forçat évadé du bagne, 100 fr. s'il est arrêté hors des m u r s de la
ville; 50 fr. s'il est arrêté dans la ville, et 25 fr.
si l'arrestation a lieu dans le port.
P o u r u n contrebandier ou u n individu colportant en fraude soit du tabac, soit des poudres à tirer, la prime est de 15 fr.
L'arrestation d ' u n évadé d'une maison d'éducation correctionnelle appartenant à l'Etat
est primée 15 fr.
Gomme on a pu le voir, la plus haute prime
est celle de 100 fr. accordée à l'arrestation
d'un forçat évadé; mais les cas sont peu fré-'
quents.
Ge dernier s'enfuit terrifié par le premier
paquebot.
• Le New-York-Cily solda au télégraphe anglais
cinquante h u i t mille francs pour cette invraisemblable dépêche.
U n e malheureuse mère. — On écrit
de Mulhouse à la Gazette de Cologne :
Un affreux crime vient d'être découvert. Une
paysanne, veuve, âgée d'une soixantaine d'années, vivait dans le village de Wittersdorf dans
u n e situation assez aisée. Il y a quelques a n nées, elle se décida à abandonner à ses enfants
la moitié de sa fortune, y compris une spacieuse
maison de paysan, se réservant pour elle-même
l'autre moitié, ainsi q u e le logement dans la
maison cédée.
Le fils se chargea d'entretenir la mère, encore assez vigoureuse, et celle-ci lui laissa en
échange la jouissance de cette portion de sa
fortune qu'elle s'était réservée. Tout alla bien
jusqu'au moment où ie fils se maria. Mais alors
commencèrent les misères de la pauvre vieille,
dont les forces allèrent e n d i m i n u a n t . Elle
était tenue de faire des travaux au-dessus de
ses forces, exposée à de mauvais traitements,
Ijti journalisme eu Amérique. —
et elle devint bientôt u n objet de pitié pour ses
Les reporters américains enfonceront toujours
voisins.
les nôtres.
Tout à coup la vieille, que l'on avait toujours
Ecoutez le récit véridique de ce qui se passait
vue dans u n e chambre du rez-de chaussée, disà Londres il y a quelque temps.
parut. Une femme du voisinage seulement, et
Le correspondant d u New-York-City
arrive
une autre fois quelques enfants l'avaient vue,
à Londres la veille d'un changement de minisau commencement de l'hiver, à u n e fenêtre de
tère.
mansarde, au h a u t de la maison, et, s u r ses
Dès le matin, le reporter se précipite a u t é - signes aisément compréhensibles, lui avaient
légraphe. Le bureau est à peine ouvert; il est fait parvenir, au moyen d'une perche, u n morsix heures e t l e ministère ne sera constitué qu'à
ceau de pain, qu'elle paraissait dévorer avec
midi.
avidité.
Il faut cependant être maître du fil a u m o Pendant des mois, oh ne la vit plus même à
m e n t juste o ù la nouvelle arrivera, en être
cette feuêtre. On commençait à dire dans le
maître seul, et n e laisser personne s'approcher
village q u e cette femme était retenue captive,
de l'appareil, en éloigner surtout le confrère du
et ces bruits arrivèrent enfin, f o u s forme
Boston-Daily-News.
Que f a i r e ? .
de lettre anonyme, à la fille de la veuve, étaLe reporter a trouvé... Il demande la Bible,
blie à P a r i s . Gelle ci arriva à la-hâ'e, se fit oucommence à faire, passer le premier verset d u
vrir- de force la porte d u réduit dans lequel
p s a u m e Super flumina Babylonis, et dit à l'emdevait se trouver sa mère, qu'elle aperçut dans
ployé stupéfait : « Allez toujours jusqu'à
u n état affreux. La pauvre femme était couchée
midi ! »
dans une chambre étroite et sombre, remplie
A midi, la taxe marquait 30,000 fr. de frais.
d'une odeur pestilentielle ; quelques haillons
Mais la nouvelle du. changement ministériel
déchirés couvraient ses membres, glacés p a r
arrivait, et le New-York City était seul à posséL: froid. Muette et hébétée, elle semblait près
der la nouvelle tant attendue.
dj mourir d'inanition. S u r u n escabeau, on
Le reporter impitoyable fit recommencer la
voyait -une êcuelle remplie de liquide aqueux,
Bible à l'appareil Morse j u s q u ' à onze heures du
d aïs lequel se trouvait u n e cuiilier couverte
soir, pour empêcher le confrère de placer u n
do vert-de-gris.
mot.
La porte de la mansarde était fermée au d e -
¥ e a t e
P a r décret du 28 décembre 1870, p r o visoirement et jusqu'à ce qu'il en ait
été autrement décidé, les annonces
judiciaires et légales pourront être insérées, au choix des parties, dans l'un
des journaux publiés dans le départem e n t . Néanmoins, toutes les annonces
judiciaires relatives à la mêoie procéd u r e seront insérées dans le même
journal.
Etude de & î Erunon, avoué, licencié en droit, demeurant à St Etienne,
r u e de la Loire, 27.
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"Vente par ILicitation
Aux enchères publiques,
Devant le tribunal civil de SaintEtienne,
D'UN P E T I T
Situé au lieu de la Galamiuière,
Commune de Salyt-Jean-Bonnefonds,
Dépendant dos successions de
Jeanne-Marie GRANGER et Pierre
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L'adjudication est fixée a u mercredi onze
juin mil huit cent soixante treize, à
midi.
Mise à prix : trois mille cinq cents
francs, ci
3,500 fr.
Four extrait :
L'avoué poursuivant.
Signé, BRUNON.
P o u r plus amples .renseignements,
s'adresser audit M Brunon, avoué, dem e u r a n t à Salut -Etienne, r u e de la
Loire, 27, ou prendre a u greffe c o m m u nication du cahier des charges.
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S'adresser à M. Granger, chargé des
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89 85 . . . .
d. 25—91 10
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cl. 25—91 ' 0
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5
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J. janvier 1>73.
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682 50
415
851 5Ô754 3" 1/2 . .
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71 7 O?'..», m a r s . .
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De la Loire
Rhone-Loire 4 « pi j a n v
Paris-Lyon-Mèditer
,
—
îi6, a v r i l . . . .
Bons-Dombes, décembre
Romains, janvier
Saragosse, —
N. d'Espagne, pr., avril
Portugaises, janvier 1869
Rue de Lyon, 56, janvier
Terrenoire, 6 i jO,
—
Comp. gén, des eaux, avril
_
—
5 0r0, nov.
E m p r u n t ottoman, 63, j a n v i e r . .
—
.
69, a v r i l . . . .
Suez 5 0?0, avril 71
Crédit foncier suisse
VALEURS DIVERSES
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Lyon, février 73
Guillotière, février 73
Fonderies
Terrenoire, etc., déc. 72
L'Horme, 73
Creuzot, déc. 72
Fourchambault, avril 73
Ac. de Saint-Etienne
Mines
De la Loire, avril 73
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Mon :ra;nbert, avril 73
Saint-Etienne, avril 73
Rive-de-Gier, avril ?3
Grandes-Flaches, avril 73
Roche e t Firmin y, avril 7 3 . . . .
DIVERSES
Société lyonnaise, novemb. 72
Comp. gén. des eaux, janv. 73..
Comp. des abattoirs. —
Croix-Rousse, janv. 73
438 . .
418 . .
467 50
274 50
267 50
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ls>3 . ,
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2350 . .
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146 ; 0
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les désastres de la guerre, tous les bons e s prits ont compris l'urgente nécessité d'élever le niveau intellectuel et moral de Ja n a tion.
Cette tâche prime toutes lès autres ; elle n e
fait pas que solliciter les esprits, elle s'impose
comme devoir à tous ceux qui ont à cœur la
régénération du pays. C'est le motif qui nous
porte à insister près de nos collaborateurs,
afin qu'ils se hâtent de recueillir les souscriptions destinées à la fondation de bibliothèques régimentaires pour les sous-offlciers et
soldats.
Avec la nouvelle loi militaire, il n'y a u r a
bientôt plus u n e seule famille q u i n'ait u n
fils ou u n parent à l'armée. Ici, plus qu'ailleurs, l'intérêt de tous devient l'intérêt de chacun.
Assurer à cette jeunesse les moyens d'employer utilement et honnêtement les h e u r e s
oisives de la vie de caserne; opposer, en u n
mot, la bibliothèque à la cantine, c'est faire
une œuvre dont nos fils profitèrent eux-mêmes.
En souscrivant pour les bibliothèques militaires, lesfamilles peuvent donc se dire qu'elles
souscrivent pour leurs propres enfants.
Nous avons déjà reçu un certain nombre de
souscriptions venues de l'étranger; cette marque spontanée de sympathie envers l'armée
française nous touche profondément. Nous reV, ercions vivement les souscripteurs qui ont eu
cette bonne pensée.
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ou au b u r e a u du journal.
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LES SYSTÈMES
17, r u e d e l a R é p u b l i q u e ,
S'adresser au café. — On fera de bonnes
conditions.
69—6-7
e
A louer de suite
DE T O U S
commerce,
de
cusé Boulanger, au lieu d'obéir, pressa la marche de son cheval. Le brigadier Rousseau s'approcha vivement de la voiture; mais Boulanger lui lança dans la ligure des coups de fouet
et parvint ainsi à passer outre. Rousseau se
porta aussitôt à la rencontre de ia secoude
voiture.
Le conducteur Noël lui lança d'abord des
coups de fouet, de m ê m e qu'avait fait Boulanger, puis comme ie brigadier essayait de se
cramponner à la voiture, il lui tira, presqu'à
bout portant, plusieurs coups de revolver dont
u n l'atteignit au bras gauche. La balle traversa
le bras et s'arrêta dans u n e manche de gilet
tricoté. La blessure occasionna à Rousseau
u n e grande perte de sang, et il fut pendant
TRIBUNAUX
six semaines dans l'incapacité de se livrer a u
travail.
LES CONTREBANDIERS DU NORD
Au bruit de cette lutte, le prérosé Virot, q u i
La cour d'assises de Douai vient de j u g e r la
se trouvait de l'autre côté de la route, s'arma
bande de contrebandiers connue, dans la r é d'un petit revolver qu'il portait sur lui, il en
gion d u nord, sous le n o m de bande Délantira quelques coups s u r les cheveaux sans les
noy- .
atteindre. Ayant voulu ensuite arrêter u n des
Les accusés étaient les nommés : 1° Emilecavaliers, il reçut des coups de fouet de ceLouis-Joseph Boulanger, âgé de 20 ans ; 2°
lui-ci, puis il essuya la déchafge d'un certain
Henri Delannoy, âgé de 23 a n s ; 3° Charles
nombre de coups de revolver q u e plusieurs
Bernard, dit le Corps-Dérangé, âgé de 48 ans ;
des cavaliers tirèrent sur lui, en passant au ga4° Joseph Hornez, dit Capote, même âge, et
lop à ses côtés. Heureusement, cette décharge
5° Jean-Baptiste Richard, dit le Blanc-Ballot de
ne lui fit aucune blessure. Toute la bande disFlines, âgé de 43 a n s .
parut ainsi que les voitures ; mais elles tombèTrois autres individus, dont les deux chefs
rent u n peu plus loin dans u n e autre embusde la bande, étaient compris dans la poursuite,
cade de douaniers, et l'on put s'en emparer.
mais ils sont en fuite et seront jugés par conLes conducteurs avaient pris la fuite. Les cavatumace à la fin de la session. Ge sont les nomhers-s'étaient déjà séparés des voitures, et tous
més Désiré-Fortuné Noël, âgé de 22 ans ; J e a n les fraudeurs, voyant l'expédition manquée,
Baptiste Delannoy, dit Jean Bart, âgé de 34
retournèrent vers ia frontière belge. Ce fut
ans, et Charles-François Nénique, â g é de
seulement longtemps après q u e l'on p u t
52 ans.
être s u r les traces des coupables. Quatre
Voici les faits relevés contre tous les accusés
d'entre eux furent arrêtés ; le cinquième,
par l'acte d'accusation :
Richard, se constitua volontairement prisonLe dimanche 26 mai 1872, à peu de distance
nier.
de la commune d'Halluin, u n e troupe de conTous les accusés étaient des contrebandiers
trebandiers franchit la frontière vers dix heude profession et avaient déjà, sauf Boulanger,
res et demie du soir ; elle - se composait de six subi des condamnations pour fraude, violencavaliers escortant deux voitures; chevaux et
ces, vols, jetc. P a r m i les contumax se trouve
voitures étaient charges de tabac étranger. La
Jean-Baptiste Delannoy, le chef, déjà conpremière de ces voitures était conduite par
damné par contumace a u x travaux forcés à
Boulanger, la seconde par Noël.
perpétuité, plus tard à la peine de mort, et
Les six cavaliers étaient Jean-Baptiste Dedont l'arrestation a été vainement tentée j u s lannoy, dit Jean-Bart ; Henri Delannoy, son
qu'ici.
frère, puis les accusés Bernard, Hornez, RiDéclarés coupables, mais avec circonstances
chard et Nénique.
atténuantes, les accusés se sont entendu conCette bande de fraudeurs n e tarda pas à rend a m n e r : Boulanger à u n a n d'emprisonnecontrer u n poste de douaniers, composé du
ment, Henri Delannoy à dix-huit mois, Berbrigadier Rousseau et de l'agent Virot.
nard à quinze mois, Hornez et Richard à u n an
Le brigadier somma la première voiture de
de prison.
s'arrêter pour satisfaire à l a visite. Mais l'ac-
i â C f l L i E S â Ci
CAFÉ-RESTAURANT
pour
hors au moyen d'un verrou et rendait ainsi la
fuite impossible à la pauvre créature enfermée
dans cette prison.
Avec le secours de l'autorité, la fille put'faire
transporter sa mère à l'hôpital du village voisin, où elle s'est remise visiblement, sous l'influence des soins qu'on lui a prodigués. J u s qu'ici c'est par u n sourire continuel qu'elle
peut témoigner de la joie que l u i cause ce
c h a n g e m e n t ; mais lorsqu'on lui demande si
elle veut retourner auprès de son fils, elle secoue ia tête.
Le fils et sa femme sont en prison.
et est envoyée franco contre 25
centimes.
5
centimes.
Dessin de M. A. Maurou
Gravé par Smeeton,Tilly