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woniènïe année \o .'388 > Port'au Princejîaiti Lundi 20iSeptembre"1920 DIR£CTEOR-FROPRIETAIRE Oément-MAGLOIRE MAGISTRAT COMMUNAL •J NUMERO 15 CENTIMES G.£*00 UEPARTEMEMfS G. 2 50 p 7 00 frRANGEh p mois *^> ;» ii n'y a point de plus grande seigneurie quecelle^desoiluêuie et de ses passions. 8.00 Balthasar GRACLAU -aonces sont reçues an Comptoir In-,1 de Publicité, 9 Rua Tronchet, Pa\ II, 23, Ludgate Hill, Londres, Quotidien REDACTION; Rue Américaine No. 1368 1.000 dollars à gacjuer (icieque nous pub none same■M de la santé de M. Deeluuait I espoir qu'il pourrait tepieudro ses Hautes l'oncle» dépêches de samedi soir mepioduisona plus bas sont détruire cet espoir. ■ l'accident dont lut victime tdem de la ltépublique Fran«dépression nerveuse, cause syncope qui occasionna la K qui avait débuié longtemps no» l.iolluer.ce de préoccupa et de sentiments divers, sa déjà nervtuse n'avait tait que iwr, an point de le mettre acjeot dans l'impossibilité de lire la direction des allait es M. fonce se trouvé donc en ce g, en pleine crise présidenteo for-ctions le 18 Janvier fH avoir présidé le* travaux liimbre des Représentants, Kbinel aéra resté nuit mois a oière Magistrature de l'btat iMdépécbes qui signalenj la 1 présidentielle : 5, fit L'Echo de Paris » dit de démission de Mr écrite depuis plusieurs un communiquée par Mr |ad IUI deux Chambres le 21 coûtant, b'apiès ce même MrMillerand appuierait la ■tore de Mr Jonnatt dont le carrent probable serait Mr ht. pS.-Us Chitîibros se réuni Ccngièa lf :.'."> courant jour 0 du nouveau Président de ►Nique. prochaine gnerm le Pacifique lis et Américains preHt la procaine guerre £ Xous extrayons du Journal officiel la correspondance échangée pitre leCon~ seiller 1-inancier et le Secrétaire d'Etat des 1-inances. No h 22 ;r •RîI'UBL'OUE D'HAïTI BUREAU flDU CONSEILLER FINANCIER Port-au-Prince,le 10 Septembre 1020 Monsieur le Secrétaire d'Etat des l'i» nances et du Commerce Palais des Ministères Monsieur le Secrétaire d'Etat, l'ai l'avantage de vous aviser que j'ai reçu un câblogramme de M01sieur Farnham, Vice-Présideat de la Banque Nationale de la République d'Haïti, par lequel il m'informe que des expéditions des nouveaux billets de la Binque seront elîectuéas coume su t : 500,000 billets de 2 gourle 9 Septembre, la même quantité le 16 Septembre, et la même quantité chauue semaine suivante jusqu'à ce 3ue la totalité des billets de 2 goures ail été expédiée , et également que 100,000 bUltti de r gourd? seront expédiés d;ns la prem ère quinzaine d'Octobre, et 503,000 billet; par semaine suivante. .^En vous communiquant ces renseignements, je suggère qu'ils soient publiés aussitôt que potsible, en laison de la Mainte actuelle d'une insuffisante de gourdes. Veuillez agiéer,Monsieur le Secrétaire d'Etat, l'assurance de ma parfaite considérat'on. (S) lohn M: ILHENNY. EAC/GEL Conseiller Financier Four copie conforme . Le chef de huteiu au Département des l'inances COL13ERT, av. wrsde sa .déposition à la «ion sénatoriale de la Marine R&puBLiQUB DHAITI •*. M- Daniels, sous sec é SECRETAIRE DETA1 wt, a déclaré que les ardii DES FINANCFS & OU COMMERCE ■ Carolines, Maiiannes et lirtcemmest acquises par le «1 termes du traité |de paiî, Poit au-Piin:e.le 14 Septembre 1920 No )io train • d'être pu.ssamuum «des bases navales japonai Au Conïeiller Financier, ■waent en voie de conj Port-au-Prince. »»x Carolines et aux Aiar Monsieur le Conseiller, tt P«t, la commission des Je vous accuse réception de votre amies du Sénat américain, lettre en date du 10 Septembre couJ *8*est président, a con rant au No L 22-31, par laquelle JWedansle projet d'appro vous me donnez l'information sui■"Wvilei, voté dernièrement vante fpour l'extension des faci « lai l'avant>.ge de vous aviser ileji Hawai. M. Uîniels y que )'ai reçu un câblogramme de jjMe base en cauprolondes Monsieur Firnham.vire-président de ■jjj de San Francisco et une l.i Banque Nationale de la Républi*Us marins étaient néces que d'Haïti par lequel il m'informe -J^sede rentrée en service que des expéditions des nouveaux U«ll« Hotte du Pacifique. billats de la Banque seront eltectuées ■■•«pas sans but, car il comme suit : 500,000 billets Je G. •étions de Chantoung, de 2 le 9 Septembre, la mène quautiié ZLJ ^en d'autres encore . le ;6 Septembre, et la même quan^udront pas l'application tité chaque semaine suivante jusqu'à ce que la totalité des billets de Cll^'ms de Wilson. G. 2 ait été expédiée ; et également que i.ooo'.ooo billets de G. r seront expédiés dans la première quiozaine d'Octobre, et 500,000 billets par semaine suivante.» En vous remerciant de ceite com ,tna MohnliIONNû ^Lalue) munication, le Département des Fi- Telle est la vahur qo* h maison EVANS SONS LESCHER a WEB» de Liverpool s'eogage i payer a U personne qui établira de manière iiléfutable que les Pastilles Evans ne sont pas les meilleuies dans le mon de entier pour la guérison rad.cale et instantanée des cas les plus obsti nés de Rhume, Toux, Enrouement et des affections de la gorge en général. N'attendez pas que les maladies dont la toux qui vous agite est le symptôme dégénèrent en malidies pulmonaires. Foute personne q^.i Iréqueute les cinémas, tout proie.ieur d'école et tous ceux qui so.it astreint» i vivre dans des agglomérations ou qui som exposés i des changements brusqua de température do .-e.it être munis d'une boite de Pastilles Evans.— Demandez en a votre pharmacien, insis ez auprès de lui jusqu'à ce qu'il vous en fournisse. Menacez le, au besoin, de lui ôter votre clientèle Les PastiLes Evans sont le méde cin qui soignera votre ùrmllesans réclamer d'Honoraires. Elles sont excellentes pour les enfants. Mode d'emploi : 5 A 10 pi< i.les par jour. Prix de la boite : 2 gourdes Piix spécial pour les acha's en gros. VV. QUINTiN WftUAMS Sain. Mate Seul représentant en Haiti Avis important 11 est rapptlé les dispositions for melles suivantes de ,1'aricle 342 du Code Pénal ; 'Ceux qui auront tenu une mai son de jeux de hasard et y auront admis le public, sou librement, soit sur la présentation des intéressés ou illiiiés, seront punis d'un emprison nement de deux mois au moins et de six mois m plus, tt d'une amende de CnU gourdes à Mille gourdes. v "Les coupab.es pourront ftlft, de plus, à compter du jour où ils au îoat subi leur peine, interdits, pen dant trois ans au moins tt neuf ans au plus, des droits mentionnés en l'article 2S du présent Code. " Dans tous les cas, seronL confis qués tous les f Ji.ds ou ejfati qui se ront trouvés exposés au jeu ou mis a la loterie.les meubles.iustruments, usensiles, appireils employés ou destinés au serv ce des jeux ou des loteries, les meubles et les ellets mo biliers dont les lieux sont garnis ou décores." Le Chef de la Police veillera i ce que ces disposit:o:ts de la loi soient strictement observées. »• F- 11ICKEV Cept. U«B M C Chef de la Police nanw:s vous avise qu;, conformément d votre sugijeslioi, ces rentei gnemenli leroai portés a la connais sauce du public en gé léral et du commerce en particulier en vue de calmer leurs fâcheuses mais légiti mes appréhensions d'une insutlis2n ce de gourdes» Veuillez aaréer, Mo.i.-^ur le Con seiller, l'expression de ma considéra tion distinguée, MSE/AC (S) Fleury FHRU.èRE, Secrétaire d'Etat des linances Pour copie conlorme : Le chel de bureau des finances, COLBERT, avocat. TELEPBOM: 48 Docteur HYSON 1344 GramïHue A cétê de Mont brun Elie Consultations de 7 à 9 lires a m. et de 3à5p.m Tous les jours dimanche excepté. CHOSES ET AU TRES Vous croyez à la vie moins chère.' Moi pas.Du moins je n'y croirai pas avant longtemps. Pendant la période de hausse, les prix variaient de minute en minuteLe dollar montait-il d'uu sou;? Le fret subissait-il une légère modification entre New-York et le Havre? Lî grêle était elle tombée à Tamp c i ou a Yokohama 7 Une grève éclatait elle en Papouasie ? Aussito. les éti quet es de tous les articles chan geaient dans tous les magasins. La provenance réelle dos marchandises n'y taisait rien : il se faisait toujours par une incroyable coinciden ce, qu'elles venaient d arriver de la régloo atteinte et devaient se vendre au plus haut prix. Loraquou avait le malheur de dire au détaillant que son stock avait été acheté à bon compte et qu'il 11'avaii pas le droit de prélever des bénéfices umranes il répondait. — Cest vrai, j ai ces marchandises depuis longtemps. Mais quand je devrai les racheter, il me faudra payer ld prix f jrt ot il faut bien que |e nvy retrouve. 11 omettait de d:re que, par ce procédé, il s'y •leuouvait' deux fois puisqu'il ne manquait jamais, à cha que arrivage,de provoquer une tiMU se nouvelle. J'a\isai un jour, dans un magasin, un porte monnaie marqué 3 francs. — Permettez ! lit le marchand sans iou.-.i-. C'est 1 étiquette d'avant gueire.Je suis oblige de voua deman der aujourd'hui 1« 1rs. 96, L'A vague do baisse a changé tout cela. On ne vous parle plus, aujour d'hui quedes stocks énormeaachetéa aux piix les plus n mu, et qu'il faut bien liquider d abjid avant de pou voir songer à changer les étiquettes. Vous verrez que ces stocka ne s'épuiseront jamais. Dans dix ans, je retrouverai mon porte monnaie marqué VA 1res 66, Et le marchand dira. — Permettez ' les prix ont baissé, c'est vrai. Cet article, pria amour d'hui à la fabrique, ne coù'e que J francs. Mais je l'ai acheté en l'.cji, quand tout était cher,et vous ne vuu une/, tout de même pas que je perde de 1 argent. C'est la scène à «retournement»du bon vieux Mohéfe. El c'est nous, toujours nous, qui ferons les frais de la farce... L'KVKM AILLE MECANIQUE On commence à rencontrer dana les étalages de ces petites boites d acier ornées de trois ailettes en celluloïd,hrel de petites mécaniques peu élégantes d'aspect. Au premier abord, on peut penser qu'il a agit d'un nouvel accesmire pour autos, motos ou autres machi nés, ou bien encore an nouvel appa reil pour friser les cheveux, broa soi les babils ou brouiller lea œuf*/ Il élis, il ne s'agit nulleraeut do cela- L'appareil en quaation n'eat rien moins qu un éventail mécanique Le-* mènes de Boucher doivent en rougir. Des éventails mécaniques '.' Mais le mot seul n'eaiil paa uu crimes de lèse élégance Oh, Mesda me, ie vous eu prie, n'adoptez paa ces instruments par un anobistne ridicule. Vous avez déjà tant cédé au progrès depuis le siècle des chai ses à porteur et des porruquea pou dive-i, que ce.te dernière concession serait, je pense.la mort du bon goût, de lo délicatessetjiiioi de plus joli, quel geste plus charmant que le balancement doux d'un éventail, voilant tantôt un sou rire .ironique, tantôt une rougeur subite. Nest ce pss que C'est touc plein de gruce et que ce petit écran de plume moelleuses ou de soie soie de chine délicieusement peinte fait eucore ressortir l'éclatdea beaux yeux ou de lèvres spirituelles ? Tandis que cet éventa.I mécanique Non voyez-vous, je prétère n'y pô/nt songer tant cela nie parait dtsgra cieux. Déjà l'automobile et tous les in convéaieuts de la vie lièvreuse que . nous menons aujourd'uui, vous ont lait abandonner nos atours tâmiui nuis pour les,.'upes trotteuse8,les im perméables qui senten*. la caout c'i ).!■.■, et les chapeaux plata qui rea semblent à des casquettes- Il vous reste un dernier souvenir des siècles courtois et galants. Oa veut vous le faire abandonner. De grâce, résistez qual'on n'entende plus parler dO$Ma eugias.auxquels il ne manque qu'un moteur fleurant la benzine pour être tout à fait à la mide de demain. FKED La Revue de Genève Voulez voussuivre l'histoire de la Grande Guerte, la marche sur Paris et la Bataille de la Marne par le Gé néral Von Kluck ? Lisez la Revue de Genève pério dique auquel collabore les écrivains les plus remarquables de tous les pays Publiera dans ses premiers numé ros : romans, nouvelles, articles et études de Maurice Barres, Henry de Régnier, loseph Conrad, Ferrero etc Pour tous les renseignement* con cernant la vente et les abonnements s'adresser i Mr Henry Amblard an Magasin Etesse Monsanto