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Une nouvelle dimension
Rapport annuel 2005
sommaire
Les nouvelles frontières d’Eco-Emballages : décryptage de Bernard Hérodin, page 2
Les chiffres clés 2005, page 5 Des enjeux, des métiers, des engagements,
page 6 2005, une année sous le signe de la concrétisation, page 9 Les éléments
financiers consolidés, page 22
A
près treize ans de fonctionnement,
le modèle français de collecte
sélective et de recyclage des
emballages ménagers est devenu
la référence en Europe. La réussite
de ce partenariat privé-public,
nous la devons d’abord à la volonté conjointe des
pouvoirs publics, des collectivités, des industriels
et de la distribution de mettre en place un dispositif
capable d’atteindre les objectifs fixés par les
réglementations européennes et françaises. Nous
la devons, enfin et surtout, à l’intérêt du grand public
pour cette action collective en faveur de la protection
de l’environnement et de la lutte contre le gaspillage
à laquelle nous l’invitons à participer en triant ses
emballages. Cette réussite est pour nous tous une
fierté, et nous nous efforçons de la faire partager à nos
homologues européens dans le cadre de l’association
Pro-Europe, qui regroupe 27 pays et est présidée depuis
avril 2005 par Bernard Hérodin, le directeur général
d’Eco-Emballages. Mais elle ne serait qu’éphémère
si elle ne s’accompagnait d’une volonté forte de
poursuivre notre développement.
Dans le domaine du recyclage, des efforts restent
à faire pour augmenter la qualité et la quantité
des emballages recyclés – en matières plastiques
particulièrement – tout en veillant à la pertinence
économique des solutions retenues. Avec l’arrivée
de nouvelles matières et les progrès technologiques
dont nous bénéficions, la France dispose encore
d’un potentiel de développement significatif
de recyclage de ses emballages. Les industriels
et les distributeurs qui produisent ou utilisent des
emballages seront directement associés à cette
nouvelle ambition en matière de recyclage.
L’accroissement des exigences en ce qui concerne
la protection de l’environnement, la hausse du coût
de l’énergie, l’épuisement des certaines ressources
naturelles auront des incidences sur le durcissement
de la réglementation. Le secteur de l’emballage
n’échappera pas à la nécessité d’innover pour
y faire face. Ceci passera par de nouveaux partenariats
avec les professions qui sont en amont de la chaîne
de l’emballage pour éliminer tout risque de toxicité
ou d’impact pouvant porter préjudice à l’environnement
ou pour travailler sur la composition des matériaux,
en vue de faciliter leur recyclage.
Dans le domaine de la collecte sélective et du tri,
les programmes d’optimisation et les efforts de
sensibilisation des habitants développés avec les
collectivités locales et leurs opérateurs illustrent
déjà la valeur ajoutée des partenariats.
Soyons conscients que les actions de prévention
ont autant d’importance que les opérations de
ECO-EMBALLAGES 2005
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“
1
Eco-Emballages
entre dans une nouvelle
dimension
Éric Guillon, président d’Eco-Emballages
communication sur le geste de tri menées auprès
des habitants. Et soulignons, une fois encore,
la nécessité de sensibiliser les acteurs de l’emballage
afin qu’ils modifient leur comportement et soient
davantage responsabilisés vis-à-vis du respect de
l’environnement. Car, chacun l’a compris aujourd’hui,
le tri et le recyclage des emballages sont une
illustration citoyenne, concrète et quotidienne d’une
démarche de développement durable qui se place
au service de l’environnement et de l’économie
des ressources naturelles.
Je tiens, en outre, à féliciter et à remercier l’ensemble
de nos équipes pour leur travail et leur enthousiasme.
Leurs performances sont le meilleur gage de confiance
pour l’avenir d’Eco-Emballages et d’Adelphe,
au service de nos actionnaires et de nos adhérents.
Éric Guillon, président d’Eco-Emballages,
président du Comité 21
(Comité français pour l’environnement
et le développement durable)
2
La collecte sélective des emballages ménagers n’est plus un projet, c’est
désormais une réalité, un mouvement qui a pris une ampleur inégalée. Pourtant,
il ne suffit pas de collectionner les bons résultats, de développer une expertise
ou d’optimiser les coûts. De nombreux efforts restent à fournir, des décisions
à prendre, un équilibre à préserver dans un environnement en pleine mutation.
L’ambition d’Eco-Emballages est de répondre aux attentes des collectivités
concernant les emballages et les déchets municipaux ainsi qu’aux souhaits des
entreprises qui aspirent à une optimisation des structures des éco-organismes.
De nombreuses décisions ont été prises dans ce sens en 2005.
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Les nouvelles frontières
d‘Eco-Emballages
Décryptage de Bernard Hérodin
Eco-Emballages réorganise ses équipes
Bernard Hérodin, directeur général
d’Eco-Emballages, commente les
temps forts de l’année 2005-2006.
B.H. : Pour accompagner au mieux sa stratégie d’optimisation, Eco-Emballages
a mis en place depuis le 1er avril 2006 une nouvelle organisation de
services. Celle-ci met l’accent sur trois priorités pour les équipes dédiées
aux collectivités locales :
• la proximité : huit équipes régionales sont constituées au lieu de cinq
précédemment;
• la réactivité : au sein du département Services aux collectivités, un directeur des
opérations et une responsable de l’optimisation viennent en support des régions;
• la segmentation : un directeur des grands comptes aidera les équipes régionales
à répondre aux besoins spécifiques des agglomérations de plus de 100000 habitants.
Cette organisation, qui redéploie les collaborateurs actuels à effectif constant,
a pour objectif d’améliorer encore le service aux collectivités. Elle permettra
également à Eco-Emballages d’atteindre les objectifs pour 2008.
Par ailleurs, l’ensemble des équipes administratives est réuni sous l’autorité
du directeur Finances et gestion. Enfin, une responsable marketing participe
désormais au développement des services aux entreprises, et un responsable est
chargé des relations internationales, dans le cadre notamment de Pro-Europe.
ECO-EMBALLAGES 2005
3
Le dispositif Point vert s’élargit aux emballages
de médicaments dès 2006
B.H. : Eco-Emballages et Adelphe couvraient, en 2005,
la quasi-totalité des conditionneurs-distributeurs, mais
les professionnels de l’industrie pharmaceutique n’en
faisaient pas partie. Des négociations ont donc été initiées
en 2005 et ont abouti en mai 2006 à la signature d’une
convention de partenariat entraînant l’adhésion et la
contribution des entreprises du médicament au dispositif
Point vert par le biais d’Adelphe. Selon les estimations,
63000 tonnes d’emballages de médicaments et 12 millions
d’euros de contributions financières seront comptabilisés
dès l’exercice 2006.
De nouvelles filières voient le jour
B.H. : Depuis quinze ans, seul le secteur des emballages ménagers était
soumis au principe de la responsabilité élargie du producteur. L’année 2005
a permis l’émergence de filières de recyclage pour d’autres produits en fin
de vie, tels les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE)
et les imprimés commerciaux. Des éco-organismes seront chargés de
percevoir les contributions des industriels afin d’assurer leur obligation
de recyclage et de valorisation de ces produits. Les nouvelles filières
de recyclage ont souvent évoqué le rôle qu’Eco-Emballages pourrait
jouer à leurs côtés. Une synergie évidente peut donc être mise en
œuvre, Eco-Emballages apportant son réseau régional de collaborateurs
aux collectivités territoriales contre une rétribution pour les services fournis
à ces éco-organismes. Cela permettrait de réduire les charges de structure
et de communiquer de manière groupée et plus efficace vers le citoyen.
La reprise des matériaux triés s’ouvre
à la concurrence
B. H. : Le marché des matériaux secondaires, issus des
collectes en provenance des ménages, a été profondément
dynamisé ces dernières années par la demande issue,
notamment, des pays émergents. Selon la volonté exprimée
par les acteurs de la filière de l’emballage, les pouvoirs
publics français ont souhaité, lors du renouvellement
de l’agrément d’Eco-Emballages, que la reprise des
matériaux d’emballages triés s’ouvre à la concurrence dans
des conditions de traçabilité et de recyclage strictement
définies. Cette ouverture a fait l’objet d’un contrat-cadre
entre Eco-Emballages, la Fnade (Fédération nationale des
activités de la dépollution et de l’environnement) et Féderec
(Fédération de la récupération, du recyclage et de la
valorisation). Les collectivités peuvent ainsi bénéficier d’un
nouveau type de reprise, la « reprise garantie », qui représente
aujourd’hui 15% des contrats et 33% de la population pour
les matériaux en plastique et papier-carton.
Eco-Emballages et Adelphe se rapprochent pour pérenniser le tri en France
B. H. : Ce rapprochement a pour objectif de résorber le déséquilibre financier issu
de la création de deux entreprises responsables d’une même activité, celle-ci relevant
d’une mission d’intérêt général et non du secteur concurrentiel. Treize ans après sa création,
Adelphe affichait un déficit structurel et comptait davantage de collectivités à soutenir
financièrement que sa part de marché ne le lui permettait. Rappelons que la valeur du Point
vert et les besoins financiers des collectivités territoriales ont toujours été estimés de façon
consolidée. Cela prouve bien la nécessité d’une approche unifiée du dispositif. Compte
tenu de la structure de société anonyme d’Eco-Emballages et d’Adelphe, la seule solution
était un rapprochement capitalistique, qui s’est soldé par une prise de participation par
Eco-Emballages de 85% du capital d’Adelphe.
4
Décryptage de Bernard Hérodin
L’offre de formation se déploie vers de nouveaux publics
B.H. : Eco-Emballages est reconnue comme organisme de formation
depuis 2002. C’est un point très important pour notre société, qui
a construit son savoir-faire autour de la capitalisation d’expériences
et cherche en permanence à améliorer sa performance et celle
de ses partenaires. Aussi, nous proposons de nombreux programmes
de formation pour les collectivités locales. En 2005, nous avons élargi
cette offre aux entreprises et aux associations de consommateurs.
En 2006, trois cursus viendront encore enrichir notre catalogue :
• une formation métier qui s’adresse aux ambassadeurs du tri ;
• une formation au logiciel e-tem destinée aux centres de tri
multiclients en régie ou privés ;
• une formation sur l’optimisation dédiée aux chefs de projet.
Des outils fiables et interactifs pour les collectivités et les entreprises
B. H. : e-coûts, notre logiciel de calcul de coûts, a été utilisé jusqu’à présent
par plus de 150 collectivités locales. Les premiers résultats ont été intégrés dans
une base de données qui permet de mieux appréhender les coûts de l’élimination
et de la valorisation des déchets. Par ailleurs, le département Développement
travaille activement sur un projet destiné à restituer aux collectivités locales les
données d’Eco-Emballages et à les engager, avec le département Services aux
collectivités, dans une démarche d’optimisation. Ce projet associera les nouvelles
technologies (Internet, cartographies, logiciel d’optimisation) à l’expertise
d’Eco-Emballages. Eco-Emballages propose également un nouveau service
aux PME avec l’intervention d’un expert de l’emballage qui vient sur site réaliser
un diagnostic. En deux jours, il repère les sources d’économies et de réduction
d’emballages, et préconise des optimisations.
Les Ecotop récompensent
des démarches de progrès
B. H. : En novembre 2005, Eco-Emballages a lancé les trophées
Ecotop, créant un rendez-vous commun aux entreprises et aux
collectivités locales soucieuses de leur environnement. Les trophées
« entreprises » ont récompensé des PME qui mènent des actions
de prévention sur les emballages, et les trophées « collectivités »,
des communes ou intercommunalités qui optimisent la gestion
de leurs déchets. Au fil des ans, ces trophées prouveront par
l’exemple que tous les acteurs de l’emballage travaillent dans
une optique commune de développement durable et qu’ils sont
animés par un même objectif : prévenir plutôt que guérir.
ECO-EMBALLAGES 2005
Les ressources
402 millions d’euros
Eco-Emballages
et Adelphe
47 000 entreprises sont regroupées
sous 21 688 contrats et versent, en moyenne,
0,6 centime d’euro par emballage.
165
Les dépenses
94 %
collaborateurs
Les chiffres clés
des dépenses
d’Eco-Emballages et Adelphe sont versés
aux 1 479 collectivités territoriales,
qui représentent 34500 des 36000 communes
françaises.
2005
Tous ces chiffres sont consolidés et concernent Eco-Emballages et Adelphe.
Les trieurs
58,4
millions de Français
peuvent trier leurs emballages.
Ils produisent chacun 420 kg par an
d’ordures ménagères, dont 86 kg sont
des déchets d’emballages ménagers.
Ils trient, en moyenne, 40 kg de déchets
d’emballages ménagers par an, mais
leurs performances varient selon le type
d’habitat :
●
urbain : 24 kg par an ;
●
semi-urbain : 39 kg par an ;
●
semi-rural : 52 kg par an ;
●
rural : 56 kg par an.
Le taux de refus moyen est proche de 20 %.
Les performances de recyclage
Le gisement d’emballages ménagers contribuant
est de 4,7 Mt.
●
Taux de recyclage : 59,5 %
du gisement, soit 2,8 Mt.
●
Taux de valorisation : 76 %
du gisement, soit 3,6 Mt.
Les performances
de recyclage par matériau
(en pourcentage du gisement contribuant)
●
Acier : 99 %
●
Aluminium : 25,2 %
●
Papier-carton : 54 %
●
Plastique : 19,4 %
●
Verre : 73,3 %
5
6
Des enjeux, des métiers
des engagements
Chez Eco-Emballages, la gestion des collaborateurs repose depuis 1992 sur une conviction : il n’y a pas de développement
économique durable sans une implication et une adhésion massives des salariés. Dans une société en pleine mutation, les attentes
des collectivités locales, des entreprises et des citoyens ne sont plus celles des années 1990, et de nouveaux défis apparaissent pour
Eco-Emballages. Afin de rester à la hauteur de son ambition, la société a donc choisi en 2005 d’adapter, d’approfondir et de renforcer
sa politique de gestion des ressources humaines. À travers les nombreuses actions de formation programmées pour les prochaines
années, développements individuels et collectifs constitueront un puissant levier de performances. Témoignages de collaborateurs
sur les défis de 2005-2010.
Pérenniser le geste de tri
« Notre Terre peut vivre sans nous, mais nous savons que
l’inverse n’est pas vrai. Informer, sensibiliser, conseiller,
aider à mieux connaître les enjeux du tri et du recyclage,
c’est aussi participer à la pérennité du geste de tri. Avec
le tri, “faire un geste” pour l’avenir de notre planète, donc
le nôtre, c’est rendre plus concret le développement durable. »
Odile Cassède,
responsable Communication locale,
département Services aux collectivités
Proposer d’ici à 2008 un catalogue
de formation
« La formation est, pour Eco-Emballages,
un véritable outil d’accompagnement
des acteurs et partenaires qui souhaitent
s’engager dans des actions d’optimisation
et de prévention. Eco-Emballages élargit
aujourd’hui son offre de formation à d’autres
partenaires (entreprises, associations
de consommateurs, exploitants
de centres de tri…) et renforce
son offre à destination des
collectivités (formation au métier
d’ambassadeur du tri, ateliers
d’aide à la communication…). »
Joëlle Brouillet,
responsable du pôle Formation,
département Ressources humaines
et Formation
Développer le service aux adhérents
« Nous allons poursuivre la simplification
administrative pour les 9 000 plus petits
adhérents tout en inscrivant Eco-Emballages
comme un partenaire privilégié, à l’écoute
et au service des entreprises. Avec l’aide
des trois personnes qui constituent l’équipe de
l’Administration commerciale, notre ambition
est de développer les services interactifs
de demain. »
Stéphanie Aguillon,
Optimiser la collecte
avec les nouvelles technologies
« Grâce aux systèmes d’information
géographique et à Internet, Eco-Emballages
proposera des services permettant aux
collectivités locales de représenter sous
forme cartographique leur organisation
de la collecte des déchets. Elles pourront
ainsi directement tracer leurs circuits
de collecte, et un puissant algorithme leur
proposera une solution optimisée. »
Mickaël Martin,
responsable Administration commerciale,
département Services aux entreprises
chef de projet national,
département Développement
ECO-EMBALLAGES 2005
7
Améliorer les méthodes
de travail au quotidien
« La mission du directeur des Opérations
est d’organiser et de faciliter le travail
des équipes régionales auprès des
collectivités locales en concevant,
pilotant et évaluant leurs plans d’action.
Harmonisation et homogénéisation
seront les deux mots-clés qui conduiront
nos démarches à venir, dans un objectif
majeur de simplification. Nous allons
décliner la stratégie d’optimisation de
l’entreprise jusque dans nos méthodes
de travail quotidiennes. »
Johan Leconte,
directeur des Opérations,
département Services aux collectivités
Assurer la traçabilité
des emballages triés
« Avec le barème 2005-2010,
le marché du recyclage
des matériaux s’est ouvert.
Des nouvelles filières recyclent
des déchets d’emballages
ménagers issus des collectes
sélectives françaises. Dans
tous les cas de reprise,
Eco-Emballages doit assurer
la traçabilité des matériaux,
et ce, grâce à la mise en œuvre
d’un contrôle du recyclage
et de ses conditions. »
Maïté Ketterer,
responsable régionale Recyclage,
département Recyclage
Étoffer et enrichir
les services aux collectivités
« Notre approche est basée sur
l’écoute des besoins des collectivités
afin d’adapter notre conseil. Elle passe
ensuite par le partage d’expériences,
la démonstration de la faisabilité
technique des solutions préconisées
et la mise à disposition d’outils
et de références. De l’animation de
réseaux à la formation des agents des
collectivités, de la consultation ponctuelle
au partenariat technique dans la durée,
notre ambition est d’aider les collectivités
à trouver elles-mêmes les solutions les
mieux adaptées à leur problématique. »
Jean-François Rossillon,
responsable régional Centre-Est,
département Services aux collectivités
Dynamiser la synergie Adelphe/Eco-Emballages
« Adelphe et Eco-Emballages se doivent
de garantir la même transparence, les mêmes
processus, les mêmes contrôles et les mêmes services
à leurs adhérents et aux collectivités locales sous
contrat. Elles vont donc mettre en place un système
d’information financière commun, optimisé et sécurisé,
en utilisant les synergies entre leurs équipes. »
Charles Portier,
responsable Comptabilités et consolidation,
département Finances et gestion
8
Des enjeux, des métiers des engagements
Développer la fibre « éco-citoyenne » chez les jeunes
« Permettre aux jeunes générations de se construire
progressivement en tant qu’éco-citoyens, c’est le
fondement de l’éducation à l’environnement, soutenue
par Eco-Emballages. Nous proposons aux jeunes de
participer à des projets qui leur permettent de réfléchir à
des solutions créatives aux problèmes environnementaux.
Les méthodes pédagogiques utilisées les amèneront
à être eux-mêmes porteurs du fruit de leur réflexion
au sein de leur école et de leur territoire. »
Isabelle Scelles,
responsable Sensibilisation jeunes,
département Communication
Garantir l’équité entre les adhérents
« En optimisant nos ressources internes,
nous voulons garantir l’équité entre
les 10000 adhérents d’Eco-Emballages,
dont 900 grands comptes. Notre mission
sera également de les encourager et
de les accompagner dans une démarche
d’éco-conception de leurs emballages,
en nous appuyant sur de nouveaux
services très opérationnels. Nous
prouverons ainsi qu’environnement
et économie sont totalement
compatibles. »
Pascal Labbé,
directeur régional Grand Ouest,
département Services aux entreprises
Réussir l’optimisation des collectes sélectives
« Au-delà des bénéfices techniques, économiques,
sociaux et environnementaux, la réussite de la démarche
d'optimisation est le fruit du rapprochement de deux
partenaires – les collectivités locales et Eco-Emballages
– ayant une ambition initiale identique : atteindre les
objectifs de recyclage en 2008 aux meilleurs coûts,
ceci dans l'intérêt du citoyen et dans une perspective
de développement durable. »
Catherine Métille,
chef de secteur Est,
département Services aux collectivités
Mettre en place
la simplification administrative
« Dans une démarche d’amélioration
continue, Eco-Emballages a réalisé
une cartographie de ses risques, ce qui
lui a permis d’identifier les différents
axes d’amélioration de ses processus
de gestion. Le plan d’action 2006, basé
sur la simplification administrative,
conduira ainsi à plus d’efficacité et de
transparence, et permettra de renforcer
le contrôle interne. »
Marc de Poulpiquet,
responsable national de Gestion,
département Finances et gestion
ECO-EMBALLAGES 2005
Nouveau barè
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Habitat collectif
2005, une année sous le signe
de la concrétisation
2005-2010 : Eco-Emballages s’est donné six ans pour mieux trier,
mieux dépenser, mieux éduquer, mieux consommer. Aujourd’hui, les premiers résultats
concrets de la démarche sont visibles partout en France.
Sensibilisation
Prévention
Coûts
Qualité
9
10
Nouveau barème
82 % des collectivités
ont signé le barème
de l’optimisation
À la fin de l’année 2005, 1120 collectivités locales
avaient déjà adhéré au barème 2005-2010 proposé par
Eco-Emballages au mois de janvier précédent. Elles
représentent 49 millions d’habitants et 82% des
collectivités en contrat avec Eco-Emballages. Ce
formidable succès d’un barème qui a fait l’objet
d’intenses négociations marque un tournant décisif
pour les collectivités et Eco-Emballages, engagées
ensemble dans une nouvelle dynamique.
Alors que la collecte sélective a conquis la
quasi-totalité du territoire, l’enjeu des prochaines
années réside dans une meilleure gestion des
dispositifs en place, afin que, in fine :
– le geste de tri coûte moins cher aux habitants;
– l’impact social de la collecte sélective perdure ;
– la protection de l’environnement soit encore
améliorée dans le domaine des déchets.
Le barème 2005-2010 permet de négocier ce virage
dans les meilleures conditions puisque tous les
soutiens financiers convergent vers un même objectif :
optimiser les dispositifs de collecte sélective. En plus
des soutiens à la collecte et au tri des matériaux,
de nouvelles aides spécifiques ont été créées pour
les collectivités qui souhaitent mieux connaître
les coûts générés par la gestion de leurs déchets,
afin de mieux les maîtriser. Dans cet esprit,
toutes les collectivités qui ont adopté
ce barème peuvent désormais réaliser un
audit de leur dispositif initial. À la clé,
l’identification de marges de progrès
et d’économies conduira à un plan
d’actions concrètes qui garantira un meilleur rapport
coût/efficacité économique, social et environnemental
du geste de tri. La réduction des coûts de collecte
sélective devant aller de pair avec un taux de recyclage
conforme aux objectifs européens, le nouveau barème
encourage également les collectivités à ajuster au plus
près leurs actions de sensibilisation, grâce à un net
renforcement des aides à la communication. Ainsi,
ce barème 2005-2010 s’inscrit naturellement dans
une démarche de pérennisation du geste de tri.
Le barème 20052010 répond
à la demande
des collectivités
de s’inscrire
dans une
démarche durable
de progrès
et d’évolution
maîtrisée des
coûts de gestion
des déchets.
ECO-EMBALLAGES 2005
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Zoom sur…
les attentes des collectivités locales
Pour 2005-2010, Eco-Emballages encourage ses collectivités
partenaires à mieux dépenser, mieux trier et mieux éduquer
et s’engage à les aider dans cette démarche de progrès.
Cette relation privilégiée qu’Eco-Emballages propose aux
collectivités est très appréciée. Selon les conclusions
d’une enquête réalisée par le cabinet Ernst & Young auprès
des collectivités locales, celles-ci se déclarent en effet
globalement satisfaites des services rendus par Eco-Emballages.
Elles en demandent même davantage. L’analyse des résultats
fait apparaître des attentes fortes en ce qui concerne les
soutiens à la communication comportementale et de proximité
et les échanges d’expériences – domaines dans lesquels
l’expertise et le savoir-faire d’Eco-Emballages sont reconnus.
De plus en plus, les collectivités attendent d’autres services,
notamment des conseils pour l’amélioration de la performance
économique de leur dispositif de collecte. Enfin, preuve
de la confiance qu’elles lui accordent, elles disent souhaiter
qu’Eco-Emballages intervienne, à leurs côtés, sur d’autres
filières que celle des emballages.
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Qualité
Chambéry métropole augmente
son taux de recyclage de 20 %
Chambéry métropole (24 communes, 120000 habitants,
en Savoie) fut une pionnière de la collecte sélective
des emballages ménagers. Au fil du temps, cependant,
le nombre d’erreurs de tri avait gagné en importance,
générant un taux de refus supérieur à la moyenne
nationale.
En 2004, décidée à inverser la tendance, la collectivité
prend le problème à bras-le-corps. Après une analyse
des faiblesses du dispositif existant, elle met en œuvre
un plan d’actions correctives. Pour faciliter le geste
de tri, les contenants sont différenciés selon des types
d’habitat (conteneurs operculés pour les quartiers
d’habitat collectif et sacs transparents en secteur
pavillonnaire) et un code couleur unique est adopté sur
tout le territoire (jaune pour les emballages recyclables
et les journaux-magazines, vert pour les emballages
en verre, marron pour les ordures ménagères). Enfin,
la fréquence de collecte est réduite sur la ville
de Chambéry. Une importante campagne
de communication de proximité accompagne tous
ces changements, et, en un an, non seulement
les erreurs de tri diminuent de 75 %, mais les
quantités d’emballages triés augmentent de 25 %.
Résultat : un taux de recyclage des matériaux collectés
en hausse de 20 %.
Pas de révolution, ni de recette miracle. La première
clé du succès réside dans la qualité du diagnostic,
la deuxième, dans la concordance entre un dispositif
technique ajusté au plus près des besoins des habitants
et une communication parfaitement ciblée. Enfin,
la troisième clé du succès se retrouve dans la volonté
sans faille des élus et techniciens de mener à bien
l’optimisation de la gestion des déchets ménagers.
Encouragée par les résultats obtenus en agissant
sur les refus de tri, Chambéry métropole actionne
aujourd’hui d’autres leviers pour continuer à améliorer
le rendement de son dispositif de collecte : après
avoir réduit la fréquence de collecte sélective, elle
travaille à la refonte des circuits de collecte pour
économiser des kilomètres et du temps.
Eco-Emballages et
les collectivités locales
ont l’ambition de réduire
les taux de refus, pour
améliorer le rendement
du geste de tri et réduire
les coûts.
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En chiffres
Les erreurs de tri : des surcoûts significatifs
pour les collectivités
Le budget de gestion des déchets des collectivités locales
s’alourdit de manière conséquente avec les erreurs de tri.
Tout déchet déposé à tort dans un contenant de collecte
sélective va suivre, en effet, la totalité d’un circuit
qui ne lui est pas destiné et, donc, engendrer des coûts
imprévus. À toutes les étapes de ce circuit, des surcoûts
seront enregistrés et répercutés sur les impôts locaux
supportés par les contribuables.
Eco-Emballages estime ainsi le montant des erreurs de tri
à 220 euros la tonne. Appliqué à de forts volumes de refus,
ce surcoût peut peser lourdement sur les budgets. De plus,
les erreurs de tri vont réduire les recettes industrielles et
les soutiens des sociétés agréées Eco-Emballages et Adelphe.
Or, ces recettes et soutiens peuvent couvrir la quasi-totalité
des coûts des collectivités performantes, celles qui ont
notamment réussi à diminuer leurs erreurs de tri.
13
14
Habitat collectif
Strasbourg fait trier
15000 logements
en habitat social
Depuis 2002, la Communauté urbaine de Strasbourg
(27 communes, 451000 habitants, dans le Bas-Rhin)
cherche à adapter plus finement ses installations
de collecte sélective aux différentes configurations
d’habitat présentes sur son territoire. Dans cette
collectivité qui comprend près de 50% d’habitat
collectif, l’objectif est clairement affiché :
il faut améliorer la performance globale en se
focalisant sur ce type d’habitat, qui offre des marges
de progrès importantes. En 2004, la collectivité lance
une expérimentation, en partenariat avec le bailleur
le plus important de l’agglomération – CUS habitat –
sur le quartier de La Meinau, qui compte plus
de 400 logements sociaux.
Après un état des lieux comprenant notamment
une étude de faisabilité technique et sociologique,
la collectivité décide le redimensionnement complet
des installations. Une campagne de communication
sur le thème « Recycler plus et incinérer moins »
accompagne les travaux, tandis que les gardiens,
formés au geste de tri, relaient les consignes auprès
des habitants.
Les résultats sont importants avec près de 25 kg
par habitant et par an d’emballages recyclables
collectés. Suivie avec intérêt par les autres bailleurs
présents dans l’agglomération, cette opération
pilote montre qu’en habitat collectif, y compris dans
les quartiers d’habitat social réputés « difficiles »,
le geste de tri peut être de qualité.
Au vu de ce bilan très positif, CUS habitat a décidé
de poursuivre le diagnostic des installations propreté
sur tout son patrimoine, soit 22000 logements. Son
ambition : définir un plan pluriannuel d’aménagements
en bonne intelligence avec la Communauté urbaine
de Strasbourg, pour le mettre en œuvre d’ici à 2008.
En habitat
collectif comme
ailleurs, le tri
donne de bons
résultats,
à condition
de savoir ajuster
les dispositifs
au plus près
des besoins de
la population.
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Focus
Le premier Forum national sur l’habitat collectif
« Une bonne gestion des déchets est le meilleur levier pour
améliorer la propreté dans l’habitat collectif » : tel était le fil rouge
du premier Forum national consacré à l’habitat collectif, organisé
le 25 octobre 2005 à Marseille par Eco-Emballages, avec l’USH
(Union Sociale pour l’Habitat) et l’AMF (Association des Maires de
France). Anticiper, communiquer, investir étaient les maîtres mots
des tables rondes proposées aux 300 participants. Les témoignages
et débats ont montré l’intérêt de s’appuyer dès le départ sur
un diagnostic rigoureux et chiffré ainsi que la nécessité d’intégrer
systématiquement la problématique de la collecte sélective très
en amont de tout projet de construction neuve ou de rénovation.
Durant ce forum, Eco-Emballages a annoncé la sortie de deux
outils dédiés aux problématiques de l’habitat collectif : un « kit
gardiens », support d’animation pour la formation de ce public
relais, et la seconde version d’e-collectif, outil de simulation
et d’aide à la décision pour l’aménagement des locaux propreté.
L’intégralité des débats ainsi que les vidéos et documents présentés
sont disponibles sur un cédérom.
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Coûts
Saint-Omer économise déjà
400 000 euros par an !
À Saint-Omer comme ailleurs, le service des ordures
ménagères s’était considérablement transformé
au cours du temps. Mais en gagnant en qualité, il
s’était aussi alourdi et complexifié. Décidée à réduire
les coûts de gestion des déchets, la Caso (Communauté
d’agglomération de Saint-Omer, 19 communes,
65000 habitants, dans le Pas-de-Calais) a commencé
par réaliser une analyse financière de son système
de collecte. En s’appuyant sur e-coûts, le logiciel
conçu et proposé par Eco-Emballages, elle a passé
en revue toutes les étapes de la collecte, sans oublier
aucune dépense. Cet audit rigoureux lui a permis
de repérer plusieurs gisements de progrès. Et plutôt
que de procéder à quelques modifications, comme
cela était prévu initialement, les élus ont reconsidéré
le dispositif dans son ensemble : révision à la baisse
de la fréquence de la collecte des ordures ménagères
sur un secteur test, réduction des passages pour
la collecte sélective et les encombrants dans les
19 communes et généralisation de l’apport volontaire
pour la collecte du verre sur toute l’agglomération.
Pour une
collectivité,
réaliser une
analyse financière
du dispositif
de collecte
est un préalable
indispensable
à toute opération
de maîtrise des
coûts.
Grâce à cette démarche volontariste, la collectivité
économise aujourd’hui 400000 euros par an et le taux
de TEOM (taxe d’enlèvement des ordures ménagères)
a été réduit de 8% dans certaines communes.
Encouragée par ces résultats, la Caso a décidé
de poursuivre sa réflexion sur la réduction
de la fréquence de collecte des ordures ménagères
de la ville de Saint-Omer et étudie la mise en place
de la redevance spéciale pour les commerçants.
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e-coûts, au service de la maîtrise des coûts
Eco-Emballages a développé un logiciel spécifique de
calcul pour les dépenses de gestion des déchets ménagers
supportées par les collectivités locales. L’outil, appelé
« e-coûts », repose sur une approche structurée permettant
aux personnels des collectivités de saisir les données
financières poste par poste, en ne laissant aucune zone
d’ombre. Sont ainsi évalués financièrement pour chaque
flux de déchets (emballages, journaux-magazines, ordures
ménagères…) les moyens matériels et les ressources
humaines impliqués, au prorata du temps passé. Au final,
e-coûts propose une synthèse des coûts par flux sous forme
de différents ratios (euros par tonne, euros par habitant,
euros par an…), chacun apportant un élément de diagnostic
nécessaire à une juste analyse de la performance globale.
Les résultats d’e-coûts alimentent une base de données
nationale de références de coûts, permettant aux collectivités
utilisatrices du logiciel de comparer leurs propres coûts avec
ceux obtenus par d’autres collectivités de taille comparable.
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Prévention
La Biscuiterie de l’abbaye
préserve 47 tonnes de carton
et plastique par an
En 2005, pendant près de quatre mois, onze étudiants
de l’École supérieure d’ingénieurs en emballage
et conditionnement de Reims (Esiec) ont analysé
minutieusement les emballages utilisés dans onze PME
adhérentes d’Eco-Emballages ayant peu d’expertise
interne en matière de développement d’emballages.
Ce nouveau service proposé aux PME, qui représentent
la grande majorité des adhérents d’Eco-Emballages, a
un objectif : définir des solutions afin de réduire l’impact
environnemental et financier des emballages utilisés
par l’entreprise. L’expertise, l’enthousiasme – et parfois
l’audace – de ces élèves ingénieurs en fin d’études
ont aidé les onze PME à identifier des marges de
progrès sur leur poste « emballages ». Aujourd’hui,
elles appliquent ces nouvelles solutions moins
gourmandes en matériaux et sources de bénéfices
environnementaux et économiques. Parmi elles,
trois PME ont été consacrées lauréates des Ecotop
entreprises en novembre 2005.
La Biscuiterie de l’abbaye, en jouant à toutes les
étapes du conditionnement sur le poids et l’épaisseur
des matériaux, a, d’une part, diminué sa consommation
annuelle de matériaux de 26 tonnes de carton
et 21 tonnes de plastique, d’autre part, réduit
de 38 camions la flotte nécessaire au transport de
marchandises. Parisot sièges a abandonné la caisse
américaine pour transporter ses fauteuils et canapés,
au profit d’un procédé qui épouse au plus près
les formes de ces sièges rembourrés. Elle a ainsi
économisé 408 tonnes de carton par an, tout
en faisant baisser le trafic de ses camions de 25 %.
Même souci de gain de matière pour la société ATM,
qui, en diminuant l’épaisseur de ses sacs préformés
d’aliments secs pour chiens et chats, a réduit
sa consommation de matières non renouvelables
(20 tonnes de plastique par an).
D’ici à 2009, 100 PME représentant différents secteurs
d’activité bénéficieront de l’intervention d’un élève
ingénieur, dans le cadre de ce partenariat conclu
entre Eco-Emballages et l’Esiec. Ces entreprises ont
toutes la volonté de mener, à leur niveau, ce combat
environnemental pour les générations futures. Elles
serviront ainsi d’exemples pour les entreprises de leur
secteur d’activité.
Parmi les
nouveaux défis
qu’elle se lance,
Eco-Emballages
veut appuyer
la politique
de prévention
des emballages
ménagers initiée
par l’État.
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Depuis mai 2005, Eco-Emballages développe
une offre de formation à l’éco-conception des
emballages des produits destinée aux ingénieurs
emballages des grandes entreprises. Objectif :
fournir une méthode d’analyse des emballages,
de leur naissance à leur fin de vie, afin d’encourager
les entreprises à s’engager dans une démarche
globale de prévention. Chaque session, animée
par un spécialiste, accueille une dizaine d’ingénieurs
emballages qui travaillent sur deux cas concrets.
Cette approche très pragmatique leur permet
de s’approprier aisément la méthode et d’analyser
les difficultés qu’ils peuvent être amenés à rencontrer
dans leur entreprise. Les premiers retours sont
positifs. Ainsi, le groupe Nestlé a relayé en interne
auprès de ses ingénieurs la formation Eco-Emballages;
la société Décathlon, quant à elle, s’en est inspirée
pour développer son propre outil de diagnostic.
Face au succès rencontré par cette formation,
Eco-Emballages souhaite organiser en 2006 une
dizaine de sessions qui devraient accueillir une
centaine d’ingénieurs emballages.
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dans l’éco-co
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●
19
20
Sensibilisation
3 600 jeunes participent
à l’Éco-Parlement européen
Durant l’année scolaire 2005-2006, l’Éco-Parlement
des jeunes, lancé depuis 2003-2004 par Eco-Emballages,
a engagé sa deuxième édition. Ainsi, 3600 jeunes
de 15 à 17 ans, issus de 14 pays, corédigent sept
lettres ouvertes pour l’environnement. Les participants
sont répartis en sept commissions internationales
d’écriture classées par thème. Ils dialoguent en anglais
sur le site Internet de l’Éco-Parlement, ww.eyep.info,
sous la houlette de professionnels de l’éducation
à l’environnement.
Parallèlement, ils sont engagés avec leurs enseignants
dans un projet portant sur leur cadre de vie proche.
C’est donc à partir de ce qu’ils observent localement
qu’ils formulent leurs idées, avant de les faire
expertiser par des personnalités locales. Chaque
commission internationale sélectionnera ensuite,
parmi toutes les propositions émises, celles qui
seront retenues au final dans chacune des sept lettres
ouvertes. Et cela, toujours par le biais d’échanges
sur le site Internet. En octobre 2006, une délégation
de 120 jeunes se retrouvera à Paris pour remettre le
fruit de ces travaux à des personnalités internationales.
Notons qu’un institut d’études français est chargé
d’évaluer auprès de ces 3 600 jeunes les changements
engendrés par leur participation à cette action
collective en faveur de l’environnement : leurs rapports
avec le monde des adultes, leur façon de vivre et
de consommer, leur capacité à travailler en groupe…
Eco-Emballages
renforce son
action d’éducation
à l’environnement
en lui donnant
une dimension
européenne,
durable
et multiple.
ECO-EMBALLAGES 2005
Rendez-vous
Au cours de l’année 2006, de nombreuses manifestations
invitent les habitants à s’interroger sur leur responsabilité
de citoyen, de consommateur et d’usager.
À la Cité des sciences et de l’industrie, une grande exposition
réalisée avec le soutien d’Eco-Emballages mettra en scène des
produits et services « éco-conçus », dans le cadre de quatre
scénarios thématiques liés à la vie de tous les jours : « Habiter »,
« Se nourrir », « Bouger », « Produire pour consommer ».
L’ambition de cette exposition est de montrer qu’il existe des
solutions alternatives, peu ou pas connues du grand public,
permettant de réduire l’impact des actions quotidiennes sur
l’environnement. Son ouverture aura lieu en octobre 2006.
Pour la troisième édition des Recyclades, les collectivités de
la France entière sont invitées à organiser des événements autour
de trois gestes simples et concrets : « Je trie mes emballages »,
« J’utilise un panier pour faire mes courses », « Je ne jette rien
dans la nature ».
Gare de Lyon, un dragon de 7 mètres d’envergure réalisé
en matériaux recyclables et aux yeux « points verts » annonce
depuis avril 2006 l’ouverture de l’exposition « Dragons »,
qui se tient jusqu’au 6 novembre au Muséum d’histoire naturelle
de Paris. Enfin, Eco-Emballages est présente cette année au sein
de la caravane du Tour de France avec un message simple,
« Je trie même en vacances ». Après avoir participé à l’éducation
du grand public au geste de tri, Eco-Emballages souhaite
s’investir sur d’autres lieux de vie, fréquentés notamment durant
les vacances.
Grâce au geste de tri, les Français ont adopté une politique
environnementale qu’ils transposent hors de leur domicile.
La preuve sur le Tour de France…
21
22
Éléments financiers
consolidés
Activité 2005
Le nombre de contrats des deux sociétés
agréées est en baisse – 1479 fin 2005 (environ
34500 communes), contre 1642 fin 2004 –, de
nombreuses intercommunalités s’étant regroupées
dans le cadre du nouveau barème D.
59,3 millions d’habitants sont sous contrat, dont
58,4 millions desservis par une collecte sélective
multimatériau. Environ 3,6 Mt d’emballages ménagers
ont été valorisées (76,1 % du gisement), dont 2,8 Mt
recyclées (59,5% du gisement).
Les mesures de contrôle et de suivi continuent
à porter leurs fruits : 416000 t de papier-carton
et 198000 t de plastiques ont été soutenues.
Le résultat d’exploitation consolidé avant dotation aux
provisions pour charges futures s’établit à 16,5 M€.
Le résultat comptable consolidé « part du Groupe »
après dotation aux provisions pour charges futures
présente, lui, une perte de 1,2 M€, due à la prise en
compte de 100 % des écarts d’acquisition d’Adelphe
et à une affectation à 100% de cette perte au Groupe.
La situation nette consolidée, y compris les intérêts
minoritaires, s’élève donc à + 2,3 M€ à la fin 2005.
Recettes et dépenses
Le montant des contributions perçues en 2005
auprès des producteurs, importateurs et distributeurs
s’établit à 402 M€ pour 21 688 adhérents, contre
415 M€ estimé à périmètre constant en 2004.
Les charges d’exploitation enregistrées en 2005 sont
de 391 M€, y compris les provisions sur exercices
antérieurs mais non compris les provisions sur actif
circulant et pour risques et charges, contre 352 M€
en 2004 :
– 359,7 M€ pour la collecte sélective, dont
près de 332,8 M€ pour les collectivités territoriales;
– 1,8 M€ pour la recherche, le développement
et les études;
– 6,7 M€ pour la communication, en augmentation
par rapport à 2004 (4,8 M€) et tenant compte
de la campagne radio et de la préparation des
événements 2006;
– 22,8 M€ pour les frais de fonctionnement, en phase
avec le budget.
Les produits financiers s’élèvent, en 2005, à 7,2 M€.
Après dotation de 10,5 M€ aux provisions pour charges
(rendue possible dans le cadre du nouvel agrément et
conformément aux statuts) et après amortissement de
l’écart d’acquisition dû à Adelphe, le résultat consolidé
de l’exercice est déficitaire de 1,2 M€.
Les prévisions du Groupe pour 2006
• 59,5 millions d’habitants sous contrat, dont
59 millions d’habitants desservis par un dispositif
de collecte sélective.
• 4,6 Mt d’emballages ménagers contribuant; 3,6 Mt
de matériaux valorisées, dont 2,9 Mt recyclées.
• 387 M€ de recettes, un niveau inférieur à celui de
2005 qui tient compte de la baisse de la consommation,
de la réduction de la distribution de sacs de caisse
(– 15%) et du mix matériau favorable.
• 433 M€ de dépenses et 5 M€ de produits financiers.
• Résultat avant reprise de provisions de – 41 M€,
ce qui porterait le niveau des provisions pour charges
futures à + 71 M€, provisions qui seront reprises pour
compenser les pertes estimées en 2007 et 2008.
Eco-Emballages tient à la disposition de tout
actionnaire qui en fera la demande l’intégralité
de ses états financiers.
ECO-EMBALLAGES 2005
Bilan
ACTIF
Exercice 2005
(au 31.12.2005)
En euros
Exercice 2004
(au 31.12.2004)
Brut
Amortissement
et provisions
Net
Net
3 731 161
3 285 595
4 548 408
255 220
11 820 384
3 731 161
2 049 719
2 643 020
0
4 692 739
0
1 235 876
1 905 388
255 220
3 396 484
0
901 302
669 693
236 282
1 807 277
Avances et acomptes versés
Créances adhérents
Créances diverses
Valeurs mobilières de placement
Disponibilités
Charges constatées d’avance
TOTAL ACTIF CIRCULANT
851 763
143 564 028
30 729 984
305 657 710
3 541 427
537 916
484 882 828
0
5 062 810
5 431 514
0
0
0
10 494 324
851 763
138 501 218
25 298 470
305 657 710
3 541 427
537 916
474 388 504
0
119 295 349
29 816 005
207 825 494
4 093
327 540
357 268 481
TOTAL GÉNÉRAL
496 703 211
15 187 063
477 784 988
359 075 758
Exercice 2005
(au 31.12.2005)
Exercice 2004
(au 31.12.2004)
1 752 600
44 364
– 19 732
1 777 232
1 752 600
44 235
1 174 361
2 971 196
Intérêts minoritaires
PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
547 626
112 647 231
541 255
102 138 236
Emprunts auprès des établissements de crédit
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
Dettes fiscales et sociales
Dettes diverses
DETTES
79 095 064
246 199 623
30 156 154
7 362 058
362 812 899
13 151 669
211 095 623
23 750 411
5 427 368
253 425 071
TOTAL GÉNÉRAL
477 784 988
359 075 758
Écarts d’acquisition
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Immobilisations financières
TOTAL ACTIF IMMOBILISÉ
PASSIF
En euros
Capital
Réserve indisponible
Réserves et résultat consolidés
CAPITAUX PROPRES
23
24
Compte de résultat
Exercice 2005
(au 31.12.2005)
Exercice 2004
(au 31.12.2004)
Chiffre d’affaires net
401 800 644
399 620 085
Reprise sur amortissements et provisions
Subventions d’exploitation
Autres produits
TOTAL DES PRODUITS D’EXPLOITATION
4 010 048
936
613 805
406 425 433
2 954 560
0
428 627
403 003 272
Achats de matières premières et autres approvisionnements
Autres achats et charges externes
Impôts et taxes
Salaires et traitements
Charges sociales
Dotations aux amortissements sur immobilisations
Dotations aux provisions sur actif circulant
Dotations aux provisions n’ayant pas supporté l’impôt
Autres charges
TOTAL DES CHARGES D’EXPLOITATION
337 660 247
37 935 566
1 632 131
7 715 981
3 932 517
1 225 973
5 194 082
10 502 354
678 168
406 477 017
303 062 231
12 694 308
2 429 120
6 741 838
3 276 676
614 430
3 896 225
76 436 439
452 351
409 603 618
En euros
RÉSULTAT D’EXPLOITATION
– 51 584
– 6 600 346
6 832 768
336 893
1
7 169 662
6 516 170
50 758
6
6 566 934
680
17 437
316
18 433
11 412
9 352
280
21 044
RÉSULTAT FINANCIER
7 151 229
6 545 890
RÉSULTAT COURANT AVANT IMPÔTS
7 099 645
– 54 457
Produits exceptionnels sur opération de gestion
Produits exceptionnels sur opération en capital
TOTAL DES PRODUITS EXCEPTIONNELS
8 122
5 910
14 032
7 148
161 598
168 746
Charges exceptionnelles sur opération de gestion
Charges exceptionnelles sur opération en capital
Dotations exceptionnelles aux amortissements et provisions
TOTAL DES CHARGES EXCEPTIONNELLES
72 891
1 277
9 330
83 498
622
8 944
7 167
16 733
– 69 467
152 014
4 492 981
2 537 197
70 055
27 502
Produits financiers sur placements
Autres intérêts et produits assimilés
Différence positive de change
TOTAL DES PRODUITS FINANCIERS
Charges nettes sur valeurs mobilières de placement
Intérêts et charges assimilées
Différences négatives de change
TOTAL DES CHARGES FINANCIÈRES
RÉSULTAT EXCEPTIONNEL
Impôt sur les résultats (1)
RÉSULTAT NET
Dotations aux amortissements des écarts d’acquisition
RÉSULTAT NET DE L’ENSEMBLE CONSOLIDÉ
(1) Y compris écart d’acquisition.
3 731 161
0
– 1 193 964
27 502
Conception et réalisation :
– Mai 2006
Direction éditoriale : Tania Kieffer
Direction artistique : Martine Caro
Coordination : Maryline Gabay
Photos : Sylvain Hitau, Getty Images
Imprimé sur papier recyclé Fedrigoni, fabriqué dans des sites certifiés ISO 14001
ECO-EMBALLAGES
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