Download Laissez-vous conter Lodève
Transcript
Au fil 12 pages 24/02/10 9:46 Page 2 Villes et Pays d’art et d’histoire Gravure : collection privée au fil de la ville laissez-vous conter Lodève 24/02/10 Nichée au creux de frontières naturelles incontestables mais ouvertes, Lodève a été façonnée à même les rivières et à même les montagnes. La forme d’une ville Au fil 12 pages 9:47 Page 3 Loteva figure sur la Table L’enceinte de la ville qui se composait Le pont du Mitan ou du Barry permettait de de Peutinger, inscription sur de 5 tours, de 7 portes et dessinait avec franchir la Soulondres vers le faubourg de parchemin datée du début ses remparts “la forme d’un violon” Montbrun qui constituait une agglomération du IIIe siècle, du géographe selon l’évêque Plantavit de la Pause à part, entièrement close romain Castorius Une cité au cœur d’un maillage routier ancestral La cité épiscopale, la ville populaire et les faubourgs Luteva se trouvait sur le La cité épiscopale s’établit en faubourg du Barry s’élève au parcours d’une importante route dehors du castrum s’organisant pied de la colline de Montbrun commerciale qui, en rejoignant autour de la première cathédrale dès le XIIe siècle. Par la suite, la Via Domitia à Saint-Thibéry, érigée à l’emplacement actuel. les faubourgs sont peu à peu la reliait vers le nord à Millau L’afflux de vie laïque, populaire désertés, les habitants préférant puis Rodez, Saint-Flour, et commerciale se concentre la sécurité des remparts de la Clermont-Ferrand, et même principalement au confluent ville. En 1351, pendant la Lutèce. Plusieurs hypothèses des deux rivières. L’église Saint- Guerre de Cent Ans, Lodève demeurent quant à l’emplace- Pierre (alors construite à reçoit l’ordre de creuser des ment exact de la ville romaine l’emplacement de l’actuelle fossés et d’édifier une muraille. fortifiée (castrum). Celle-ci Halle Dardé) devient le point La cité populaire trouve alors a certainement disparu central du quartier et le point à s’étendre à l’intérieur de aux environs du Ve siècle, de convergence de ces rues typi- l’enceinte dans un quartier c'est-à-dire au moment quement médiévales qui rayon- jusque là délaissé et qui devient où l’évêché de Lodève s’est nent encore aujourd’hui dans la à partir de ce moment le développé. Le castrum aurait partie basse de la ville. Sous la quartier du Bourg Neuf. servi de carrière de pierres pression démographique, la cité Ainsi, la période de formation pour l’édification du premier populaire cherche à s’étendre de la ville de Lodève s’achève sanctuaire épiscopal dédié et des faubourgs voient le jour. à la fin du XIVe siècle. à Saint-Geniès d’Arles. Parmi eux, le très indépendant Au fil 12 pages 24/02/10 9:47 Page 4 Les hôtels particuliers des marchands Au XIXe siècle, l’avenue de la Après un demi siècle de stagnation, drapiers ayant fait fortune témoignent République a vu s’élever Lodève poursuit son extension encore de la prospérité de ces artisans les belles demeures d’industriels urbaine depuis les années 1950 bourgeois depuis l’Hôtel de Ville jusqu’à nos jours jusqu’au pont de Celles L’époque moderne : le clivage entre cité épiscopale et cité populaire Les XIXe et XXe siècles : naissance de la ville moderne et industrielle Les constructions de la seconde moitié du XXe siècle À partir des XVIe et XVIIe Avec le XIXe siècle, De vielles maisons sont La deuxième moitié du XXe siè- siècles, les maisons, en s’ados- l’urbanisation de Lodève abattues, on installe l’éclairage cle est marquée par la nécessité sant aux remparts, commencent connaît une période faste même public, on modifie et complète de loger les nouveaux arrivants. à les masquer. Les faubourgs si l’agglomération ne s’étend le réseau des égouts, on édifie Dans les années soixante puis reprennent de l’importance et, que faiblement. Les boulevards des lavoirs publics, des bains quatre-vingt, la ville connaît la prospérité aidant, la ville est du tour de ville sont achevés. douches, on élargit de vieilles une période de construction dotée d’hôtels particuliers et de À la fin du siècle, les boulevards rues et on refait leur sol… de logements de type HLM. Les maisons de maîtres, notamment du nord et du sud sont reliés alors que Lodève demeure grands ensembles de la Cité de dans l’actuelle rue du Cardinal directement par la longue essentiellement une cité indus- Montifort sont ainsi édifiés en de Fleury, ou sur l’ancienne rue de la République. trielle et industrieuse marquée 1967. La Z.A.C. de Prémerlet place des Châtaignons. De nouveaux ponts sont bâtis par la présence des usines aux et la Cité Saint-Martin sont Cependant, le centre ville (pont Neuf et pont Vinas) entrées de la ville. créées dans les années 1980. ne s’étant pas modifié, l’aspect ainsi que de nouveaux édifices Enfin, parallèlement et jusqu’à de la ville à la veille de la publics. Au commencement aujourd’hui – Lodève connaît Révolution n’est pas des plus du XXe siècle, d’importants une extension de l’habitat agréables. travaux sont engagés. résidentiel diffus sur la colline du Grézac. Lodève possède l’aura de ces villes de légende dont les personnages ont façonné l’aspect, dont les évènements édifiants et épiques ont émaillé l’histoire. La ville au fil des siècles Dolmen entre Lodève Pied de siège balnéaire de la Denier d’argent frappé à l’effigie de et les Plans deuxième moitié du Ier siècle, Saint-Fulcran, Musée Languedocien, mis au jour square Georges Montpellier, collection de la Société Auric Archéologique de Montpellier Un site de vie très ancien Le sol lodévois est parcouru Essor de Luteva à l’époque Gallo-Romaine et habité depuis fort longtemps. Dans son Histoire Naturelle, L’affirmation du pouvoir épiscopal et l’émancipation de la ville au Moyen-Âge La découverte de grottes au Pline l’Ancien fait figurer Luteva L’existence de l’évêché de lieu-dit de Tréviols révèle la parmi une liste des oppida latina Lodève est attestée depuis présence de l’homme préhistori- de Gaule : “Lutevani, qui et le Ve siècle. Au fil des siècles, que du paléolithique supérieur foroneronienses”. La notion de Forum Neronis, suggère la tenue d’un marché qui aurait été accordée par le père du futur empereur Tibère. La cité gallo-romaine aurait bénéficié du droit latin et du titre de colonie à compter du règne d’Auguste. Capitale politique et administrative du Pays de Lergue, Luteva n’aurait pas joué fondamentalement un rôle commercial mais stratégique entre plaine et montagne permettant de réaliser l’unité politique du territoire. les évêques de Lodève, chefs sur l’actuelle commune de Lodève. Des mégalithes (dolmens et menhirs) retrouvés en très grand nombre sur l’ensemble du Lodévois, attestent des pratiques funéraires importantes au chalcolithique. On sait également que vers 500 avant notre ère, le Grézac abrite un oppidum, ou place fortifiée, dont le rôle apparaît étroitement lié à sa position stratégique de lien entre Causses et plaine, de contrôle et de commerce. spirituels du diocèse, ont su constituer un véritable pouvoir temporel aux dépens des seigneurs laïcs. Les évêques, davantage au contact du peuple, gagnent petit à petit sa confiance, une confiance qui devait être décuplée par un personnage particulièrement charismatique : l’évêque Fulcran (949-1006). Ce n’est qu’à la fin du XIVe siècle que la commune retrouve une certaine forme Dans la nuit du 3 au 4 juillet 1573, Lodève fut une ville En 1997, la réhabilitation de la Halle au le corps de Saint-Fulcran, de garnison jusqu’en 1921 cœur de la ville marque le début de la miraculeusement conservé mise en œuvre d’une démarche patrimo- jusqu’alors, est profané niale et culturelle d’envergure à Lodève Du chaos à la prospérité : l’apogée de l’industrie textile à l’époque Moderne Le XIXe siècle : Lodève, capitale textile Lodève devient alors la capitale Des crises successives du XXe siècle à une attractivité retrouvée d’autonomie et un véritable La ville a aussi constitué un du drap pour la troupe pendant La population délaisse la ville pouvoir sur la gestion des enjeu stratégique des Guerres près de deux cents ans et atteint qui n’offre plus autant de affaires civiles. Enfin, alors de Religion. En 1573, elle est son apogée au milieu du XIXe possibilités d’emplois que par qu’ils viennent de connaître prise et pillée par les protes- siècle. Depuis la formation du le passé. En 1964, Lodève quelques siècles de prospérité tants. Lodève s’est pourtant Comité Permanent en 1789, accueille 62 familles de harkis au cours desquels l’industrie relevée au lendemain de ces les fabricants détiennent sans rapatriées d’Algérie. textile a pu se développer, conflits grâce à l’industrie textile partage le pouvoir municipal L’installation de l’usine Lodève et le pays lodévois existante depuis la Moyen-Âge. qu’ils gardent durant la plus COGEMA et l’exploitation doivent endurer les incursions En 1726, le Cardinal de Fleury, grande partie du XIXe siècle. d’un gisement d’uranium sur la répétées des routiers et les excès originaire de Lodève, devenu Les ouvriers affluent. Pourtant commune voisine du Bosc entre des gens d’armes royaux Premier Ministre de Louis XV, la production décline et l’indus- 1975 et 1997 constitueront le pendant la Guerre de Cent ans, assure à la cité le monopole trie textile Lodévoise traverse dernier sursaut industriel mais aussi les disettes et de la fourniture en draps pour plusieurs crises entre la fin du pour Lodève au XXe siècle. épidémies de peste des XIV et la confection des tenues des XIX et la première moitié du La municipalité décide alors XVe siècles. troupes royales d’infanterie. XXe siècle jusqu’à la fermeture d’adopter une nouvelle stratégie de la dernière usine en 1960. de développement et ose le pari e e audacieux de la culture comme levier de développement touristique et économique. Au fil 12 pages 24/02/10 9:49 Page 7 La restauration de la La Salle des mariages, de style Le Monument aux Morts de Paul Dardé S Chapelle Saint-Fulcran empire, présente l’un des constitue une synthèse de sculpture et M et de ses peintures murales parquets les plus remarquables d’architecture monumentale intégrée de a permis de retrouver de l’Hôtel de Ville dans le paysage à le faste recherché au XIXe siècle La ville réunit un patrimoine diffus et omniprésent, témoin d’une opulence passée et d’un véritable sens du raffinement. D’un lieu à l’autre La cathédrale Saint-Fulcran L’ancien Palais Episcopal Deux édifices religieux furent La cathédrale actuelle offre une Le Palais Episcopal a été érigés préalablement sur le site remarquable abside polygonale. construit entre 1667 et 1779 de l’actuelle cathédrale. On pourra également s’attarder par les derniers évêques de Le premier vers les V -VI siècles sur la rosace et les vitraux de Lodève sur les plans de l’archi- (crypte en sous sol), le Mauvernay, les grandes orgues, tecte Nicolas Desbieures, connu deuxième, bâti par l’évêque la Chapelle Saint-Fulcran et à Pézenas à la fin du XVIIe siè- Fulcran fut consacré en 975 la Chapelle Saint-Michel, les cle. Depuis 1809, l’édifice est le à Saint-Génies. L’actuelle tableaux du chœur, le maître siège de l’Hôtel de Ville. Depuis cathédrale Saint-Fulcran, de autel, la triple allégorie de la la cour d’honneur caladée, on type gothique languedocien, chaire en bois, le grand lustre remarque l’harmonie de l’en- a été édifiée aux XIIe et XIVe en cristal qui appartint à la semble, notamment des fenêtres siècles. D’abord dédiée à reine Victoria… et des balcons, la riche toiture e e Saint Génies, elle est associée en tuiles polychromes vernissées au nom de Saint-Fulcran (à l’origine fabriquées à depuis le XVe siècle. Le cloître Saint-Jean-de-Fos) et les gar- fut quant à lui édifié aux XV , gouilles qui sont un réemploi. XVIe et XVIIe siècles. À l’intérieur, on peut signaler e le grand escalier Louis XV ainsi que les salons de réception. Au fil 12 pages 24/02/10 9:50 Page 8 Sur le linteau de la Cheminée Le remarquable pavage Monumentale, la scène de galets (calade) est Montifort datant du XIVe siècle de la Mère-grand contant caractéristique des Hôtels était emprunté par les pèlerins du XVIIe siècle du nord de Saint-Jacques de Compostelle de l’Hérault allant vers Toulouse à ses petits enfants De facture romane, le pont de Le Monument aux Morts La Halle Dardé Le Musée de Lodève Les ponts Sur le Parc municipal, le La Halle a été bâtie en 1819 Le Musée de Lodève est installé La ville étant enserrée entre Monument aux Morts sculpté sur l’emplacement de l’ancienne depuis 1987 dans l’Hôtel deux cours d’eau, sept ouvrages par Paul Dardé et inauguré en église Saint-Pierre, et inscrite particulier de la famille Fleury d’art ont été construits afin d’en 1930, compte parmi les plus à l’Inventaire des Monuments où semble avoir vu le jour, permettre le franchissement. originaux de cette nature. Historiques en avril 1994. le 22 juin 1653, le Cardinal Quatre ponts sur la Soulondres : Rompant avec les canons Sa réhabilitation s’est achevée André Hercule de Fleury. Édifié le pont de Montifort, le pont du traditionnels du soldat vain- en juillet 1997. La Halle s’ouvre aux XVIe et XVIIe siècles, puis Barry, le pont Neuf ainsi qu’une queur, il représente un poilu, désormais au public en un lieu remanié au XVIII siècle, cet passerelle très récente – et trois non pas victorieux mais étendu, original où sont présentées trois élégant bâtiment s’articule ponts sur la Lergue : le pont mort, tandis qu’un groupe de œuvres du sculpteur lodévois autour d’une cour centrale Vinas, le pont de Lergue et le femmes et d’enfants habillés Paul Dardé (1888-1963). de plan carré. pont de Celles. Ces ponts sont en costume des années vingt, Le Christ aux outrages, un moulage de l’Homme de Néandertal et la Cheminée Monumentale. Cette dernière se distingue par une riche iconographie se référant d’une part aux origines de l’humanité et d’autre part à une illustration des Contes de ma mère l’Oye de Charles Perrault. Les collections permanentes particulièrement représentatifs du musée s’organisent en deux des époques diverses de leur grands départements : beaux- construction : Moyen-Âge, arts et géologie, paléontologie, XVIIe, XVIIIe, XIXe siècles. représentant les différentes couches sociales, assistent debout, les visages graves, à la douleur de la veuve. e préhistoire, archéologie. Le Musée accueille également des expositions temporaires de niveau national et international. À Lodève, les métiers sont variés, les matières éclectiques et les spécialités diverses. Saveurs et savoir-faire Le tapis Savonnerie est Les professionnels des Métiers d’Art sont les Cabane en pierres sèches exécuté sur un métier vertical dépositaires et les gardiens de savoir-faire anciens sur le Grézac appelé métier de haute lisse et novateurs. De l’atelier de la Savonnerie de Lodève… Les constructions en pierres sèches Cet Atelier réunit une trentaine … à l’implantation des professionnels des Métiers d’Art de lissiers. Depuis 1966, il Aujourd’hui, l’atelier de la d’épierrage ponctuent les constitue l’unique annexe en Savonnerie constitue la figure paysages du nord de Lodève, France de la Manufacture de proue de l’implantation et au pied des falaises du Grézac Nationale de Tapis de la du développement des Métiers notamment. Afin de pouvoir Savonnerie et perpétue une d’Art en Lodévois sur la théma- tirer meilleur parti de ces parcel- technique de tissage vieille de tique de la décoration intérieure. les difficiles à exploiter, des près de quatre siècles. Ainsi, parmi les artisans, murets horizontaux furent Sa production est réservée à les uns s’adonnent à la création, érigés : ils permirent de de hauts lieux de l’État français les autres se spécialisent dans la stabiliser les éboulis, de bonifier ou étrangers, et décore les restauration mettant volontiers les sols et ainsi de cultiver cérémonies officielles lors de leur savoir au service des quelques légumes ou de créer rencontres internationales. Monuments Historiques. de petits vignobles en terrasses. Cabanes, puits, murs On désigne par le terme Le Mont Grézac et le Puech “Savonnerie”, un tissu de haute Montbrun étaient ainsi couverts laine appartenant à la catégorie de terrasses. des velours employés généralement pour réaliser des tapis. Au fil 12 pages 24/02/10 9:51 Page 10 Défilé de chars en 1898 Le balcon de la maison natale de Cusson présente trois grands médaillons en cuivre repoussé Un terroir à découvrir Les cavalcades Aux portes de la Méditerranée, Issue du charivari traditionnel La mémoire des grands hommes lodévois le terroir lodévois offre aux existant à Lodève comme dans Outre le Cardinal de Fleury et Le compositeur Georges Auric, gourmands les premières de nombreuses autres villes au Paul Dardé, de grands hommes membre du fameux groupe saveurs du Sud. Parmi elles : Moyen-Âge, la cavalcade modernes, personnalités des des Six et Jean-Louis Conneau les olives Lucques en forme conserve sa popularité à Lodève sciences, de la politique, de la (André Beaumont), aviateur de croissant de lune allongé et depuis 1880. Elle consiste en un littérature ou des arts, sont nés et promoteur des grands raids pointu ; les vins de Pays d’Oc, cortège de chars imaginés à à Lodève ou dans le Lodévois aériens, étaient aussi originaires les AOC Coteaux du partir d’un thème et réalisés et ont marqué leur époque. de Lodève. Benjamin Cusson, Languedoc, la Cartagène issus à l’aide de fleurs de papier. Michel Chevalier, économiste et maître ferronnier et chalcogra- de vignobles millénaires ; De petits spectacles et numéros homme d’État, fut négociateur phe, réalisa de nombreux le pélardon et son AOC ; tels que des cracheurs de feu, et signataire du Traité de ouvrages pour la Cathédrale le fameux pain de Lodève lanceurs de drapeaux, majoret- Commerce de 1860 instituant Saint-Fulcran mais aussi la spécial en raison de sa composi- tes, chorales et fanfares diverses le libre échange entre la France croix du Peyrou à Montpellier. tion… Autant de goûts et de accompagnent le cortège. Puis et l’Angleterre (précurseur Enfin, le célèbre alpiniste parfums à retrouver sur le les spectateurs se retrouvent du Marché Commun.) Paul Joseph Vallot, grand savant marché hebdomadaire du autour de grandes tablées avant Leroy-Beaulieu, l’un des fonda- et mécène de la science, fut samedi matin. de rejoindre les bals populaires. teurs de la science des finances le fondateur et directeur et Germain Martin, plusieurs du premier Observatoire fois ministre des finances, du Mont-Blanc. savant économiste furent membres de l’Institut de France. Au fil 12 pages 24/02/10 9:51 Page 11 31 P 15 30 1 17 2 24 32 16 3 4 18 5 • 7 P 6 i 33 8 P 19 20 10 9 11 34 12 23 22 21 25 26 13 16 15 35 14 28 36 27 29 30 Monument aux Morts (MH) Visites-découvertes, mode d’emploi Crédits photographiques Ancien palais épiscopal et jardins (MH) 31 Caserne Fouque Laissez-vous conter Lodève, © Musée de Lodève 2 Cathédrale Saint-Fulcran (MH) 32 Esplanade et statue Ville d’art et d’histoire en © Groupe Archéologique 3 Balcon de Cusson (MH) de la Maternité compagnie d’un guide Lodévois 4 Vestige des remparts 33 Sous-Préfecture conférencier agréé par le © coll. M. Carrière 5 Hôtel 8, place Alsace-Lorraine 34 Résidence Prémerlet ministère de la Culture. © Sophie Quencez 6 Immeuble Vernet (MH) 35 Montbrun Le guide vous accueille. 7 Ancien Hôtel de Ville 36 Atelier de la Savonnerie Il connaît toutes les facettes de Conception 8 Change du Roi de Lodève Lodève et vous donne les clefs Mission de la diffusion 9 Hôtel de la Prunarède (MH) de lecture pour comprendre culturelle ; 10 Hôtel du Cardinal de Fleury l’échelle d’une place, LM communiquer : le développement de la ville Laurence Mandrelle, Emmanuelle Robin Le centre ancien 1 Hors de l’enceinte i Office de Tourisme (MH) • Pôle des Métiers d’Art au fil des quartiers. P Parcs de stationnement 1h30 ou un peu plus… 11 Écuries de l’Hôtel de Fozières 12 Hôtel de Fozières (MH) 13 Église Saint-Pierre 14 Maison Dieu Les visites et animations durent 15 Tour de l’ancien rempart en moyenne une heure et demie. 16 Lavoir Le programme est disponible 17 Ancien four à pain auprès de : 18 Résidence des colonels Contrepoint L’Office de Tourisme du 142 RI Lodévois et Larzac 19 Maison du Temple (MH) 7, place de la République 20 École César Vinas 34 700 Lodève 21 Halle Dardé (MH) Tél. : 04 67 88 86 44 22 Hôtel de Salze (MH) 23 Ancienne chapelle des Pénitents Blancs Les ponts 24 Pont de Montifort (MH) 25 Pont de Montbrun 26 Pont Neuf 27 Pont Vinas 28 Pont de Lergue et ancienne porte de la ville 29 Pont de Celles © Ville de Lodève Ville d’art et d’histoire… …en compagnie d’un guide-conférencier agréé par le ministère de la Culture. Le guide vous accueille. Il connaît toutes les facettes de Lodève et vous donne les clefs de lecture pour comprendre l’échelle d’une place, le développement de la ville au fil des quartiers. Le guide est à votre écoute. N’hésitez pas à lui poser vos questions. Le service animation du patrimoine coordonne les initiatives de Lodève, Ville d’art et d’histoire. Il propose toute l’année des animations pour les Lodévois et pour les scolaires. Il se tient à votre disposition pour tout projet. Service animation du patrimoine - Ville d’art et d’histoire Tél. : 04 67 88 90 90 Si vous êtes en groupe Lodève propose des visites toute l’année sur réservation. Des brochures conçues à votre attention vous sont envoyées à votre demande. Renseignements, réservations Office de Tourisme Lodévois et Larzac 7, Place de la République, 34 700 Lodève Tél. : 04 67 88 86 44 Lodève appartient au réseau national des Villes et Pays d’art et d’histoire Le ministère de la Culture et de la Communication, direction de l’Architecture et du Patrimoine, attribue le label Villes et Pays d’art et d’histoire aux collectivités souhaitant valoriser leur patrimoine, favoriser la création architecturale et promouvoir la qualité dans les espaces bâtis ou aménagés. Cette démarche intègre tous les éléments qui contribuent à l’identité d’une ville ou d’un pays riche de son passé et fort de son dynamisme. Aujourd’hui, un réseau de 146 villes et pays vous offre son savoir-faire sur toute la France. En Languedoc-Roussillon, le réseau compte 5 autres Villes d'art et d'histoire (Perpignan, Narbonne, Nîmes, Beaucaire, Uzès) et 4 Pays d'art et d'histoire (Mende et Lot en Gévaudan, Pézenas, Vallée de la Têt et le Pays transfrontalier des Vallées catalanes du Tech et du Ter). EMMANUEL DARLEY / Récits-pro-cités, 2003 © Les Imaginayres / Ville de Lodève Lodève, « Lodève m’est apparue toute entière formant comme une avancée arrondie luttant contre les courants mêlés de la Lergue et de la Soulondres, comme un escargot de pierres et de tuiles, s’enroulant autour d’un centre imaginaire, le musée Fleury ou bien la cathédrale Saint-Fulcran. […] Je suis venu longtemps circuler parmi ses ruelles et ses rues, toucher du doigt ce qui la rend si ville. » Laissez-vous conter