Download des livres pour rechercher

Littérature de jeunesse et développement
Classer, partager, s’enrichir
Qualité littéraire
et développement durable
La qualité littéraire d’un livre n’a pas de rapport apparent avec le développement durable.
Se pose alors la question de ce qui est recherché
– et trouvé – en lisant des livres qui relèvent de
cette thématique. La réponse s’impose : lire des
livres de littérature de jeunesse sur le thème du
développement durable permet de se construire
des connaissances sur ce type de littérature et
une culture tant littéraire que scientifique.
Identifier la qualité littéraire
Le livre en rappelle des principes déjà connus.
Identifier la qualité
développement durable d’un livre
L’étude de diverses listes proposées en ligne
et le travail mené par le comité met en évidence
qu’un livre développement durable se définit
d’abord par le thème abordé.
Le sujet, le thème portent la spécificité développement durable des livres ainsi identifiés.
Les nombreuses listes de livres « développement durable » établies pour faciliter la tâche
des enseignants se contentent souvent de ce
premier niveau de classement : tout livre qui
évoque l’eau, la forêt ou les animaux ne relève
pas forcément du développement durable. Et
l’on peut s’interroger sur le classement dans
cette catégorie des Histoires naturelles de Jules
Renard voire du superbe livre de Thierry Lenain
et Anne Brouillard, Demain les fleurs, dont la
portée symbolique et poétique s’en trouve alors
tristement réduite.
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durable.
De plus, les listes rassemblent en quantité des
textes qui touchent à l’environnement ou à l’écologie : déforestations, pollutions diverses, disparition des espèces… Il faut être clair : un thème,
plus encore une classe du thème ne suffit pas
à définir le développement durable. Les textes
officiels sont explicites sur ce point.
Le développement durable relève de plusieurs
domaines et enseignements complémentaires :
sciences, géographie, économie et société et
demande la prise en compte de différents points
de vue. S’il touche aux sciences, le développement
durable doit relever « des » sciences, dans un sens
large : sciences humaines, appliquées, technologiques et même de l’histoire des sciences, de
l’éthique ou du rapport science et société. Quel
que soit l’adjectif, c’est bien un intérêt scientifique qui pose un premier niveau de définition
du « livre développement durable ». Une qualité
scientifique qui doit se retrouver dans les textes
et les images proposés.
Identifier la qualité « développement durable »
d’un livre pour la jeunesse demande que soient
pris en compte des critères qui lient lecture et
savoirs propres au développement durable.
Identifier le mode
de traitement adopté par le livre
Pollution, déforestation, disparition des
espèces, déchets, inondations, famines… sont
présentés comme faute de l’Homme. S’ils informent de façon générale, ces livres sont porteurs
de culpabilité et d’angoisse, même quand ils se
veulent scientifiques ou se présentent de façon
« enfantine » ou humoristique.
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Démarrer l’éducation au développement durable
Alarmistes, catastrophistes, ils se terminent
le plus souvent par le rôle de l’enfant qui se
voit chargé d’éduquer les adultes et de sauver
la planète à lui seul ou au mieux avec sa classe.
Des missions lourdes que reprennent contenus
et images. Tel est le cas de la plupart des livres
de la collection « Les pieds sur terre », éditeur
Élan vert (par exemple, Je protège la nature1) mais
c’est loin d’être le seul ! S’ils informent, ces livres
culpabilisent et c’est bien là un caractère qui
limite la qualité de l’ouvrage.
Or, l’objectif du développement durable n’est
pas d’alarmer, faire peur et rendre coupable mais
donner, outre des connaissances et des moyens
d’analyse, une conscience civique. Il ne s’agit
donc pas de travestir la réalité pour l’adapter à
une prétendue innocence de l’enfant mais de
fixer scientifiquement cette réalité car seules les
perceptions scientifiques sont à même de faire la
part de la responsabilité individuelle par rapport
à l’évolution sociale, technique et politique, de
mesurer le rôle de l’homme face à l’évolution
inéluctable de la planète. Comme l’affirment à
juste tire les orientations développement durable
pour le premier degré
« La rigueur du travail réalisé à l’école pourra
ainsi se démarquer nettement des « messages
catastrophistes » ou militants souvent véhiculés par les médias, et permettre aux élèves
d’amorcer une réflexion personnelle amenant
à moduler certaines idées reçues. Dans une certaine mesure, les gestes citoyens pourront aussi
mieux s’appuyer sur la connaissance des faits,
et pas seulement sur leur perception affective. »
Utiliser des classements constructifs
Cet objectif est un moyen de ne pas se tromper. Prenons un exemple.
Comme Télémaque, le site du CRDP de l’académie de Créteil, certains sites proposent des classements subtils qui permettent aux professeurs
des écoles de lier intelligemment littérature de
jeunesse et EDD, de choisir un livre en s’orientant déjà vers l’usage qui en sera fait en classe.
La thématique développement durable peut se
décliner en différents niveaux qui vont se croiser :
– niveau 1, classement par genre : documentaires/fictions documentaires/fictions ;
– niveau 2, classement par thèmes : Eau/
Écologie/Énergie/Pollutions/… Protection de
la nature/Recyclage/… lesquels se sous divisent
encore selon des principes plus aléatoires qu’il
est possible d’inverser :
– niveau 3, classement alphabétique : titres/
auteurs ;
– niveau 3 bis, classement par livres/séries/
collections.
Comment choisir les livres à proposer aux
élèves ?
Les documentaires, une valeur sûre pour la
recherche d’informations, de savoirs, de connaissances. Le choix se fait sur la qualité et la quantité des informations :
– qualité scientifique, précision ;
– facilité d’accès pour la classe ou le cycle ;
– quantité et qualité des illustrations : la lisibilité est à privilégier ; la qualité pédagogique des
schémas, cartes, tableaux est essentielle ;
– présence ou pas d’un sommaire, d’un index,
d’un glossaire, d’une frise chronologique…
Les fictions renvoient à un usage tout à fait
particulier : on les lit, seul ou collectivement,
dans des moments de lecture compréhension,
quel que soit le dispositif adopté : lecture à haute
voix, lecture relais, moments coups de cœur…
On en parle pour :
– partager avec d’autres ;
– lancer un projet : Les Philo-Fables pour la Terre
(M. Piquemal, P. Lagautrière, Albin Michel, 2010)
dans le fil de celui-ci et pour l’accompagner ;
– poser un problème sur un plan humain c’està-dire psychologique : Terre des tempêtes (roman
SF de J. Helliot, Syros, 2008) ;
– montrer l’exemple dans un livre biographique : Mama Miti, mère des arbres (Claire A.
Nivola, Le Sorbier, 2008).
Le cas des fictions documentaires suppose un
choix influencé par la qualité dominante du
livre – scientifique ou fictionnelle – à laquelle
l’utilisation s’adaptera.
1. Jean-René Gombert. Illustrateur Joëlle Dreidemy. L’Élan vert.
Coll. Les Pieds sur Terre, 2006.
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Démarrer l’éducation au développement durable
Prendre appui sur un classement « utile »
Notre année de comité de lecture nous permet un classement illustré de titres que nous
avons lus.
Des livres pour démarrer
Parmi ceux que nous avons lus
Cycles 1 et 2
• J’ai un sac d’école écologique. J.-R. Gombert,
Les coups de cœur du comité
M. Luthringer (ill.). L’élan vert, coll. Les pieds sur
Terre, 2006.
Des livres, sans genre particulier mais qui ont
fait l’unanimité des participants en raison de
leur double qualité :
– qualité littéraire : un contenu, des textes, des
images qui séduisent et emportent l’adhésion ;
– dimension développement durable… qui
fait naître la réflexion.
Cycle 2
• L’environnement, pourquoi il ne faut pas jeter
de papiers par terre ? Dr F. Rastoin-Faugeron,
B. Chaud (ill.). Nathan, coll. En grande forme,
2004.
Cycle 3
Parmi ceux que nous avons lus
• Les climats : pourquoi changent-ils ? 15 expériences
faciles à réaliser. P. Destours. Albin Michel jeu-
Tous cycles
nesse, coll. Les petits débrouillards, 2004.
• Petites et grandes histoires des animaux disparus.
• Ma planète et moi. S. Vaisman, Bruno Heitz (ill.).
D. Laverdunt, H. Rajcak, C. Colin, L. Vivès. Actes
Casterman, coll. petit citoyen, 1999.
Sud Junior, 2010.
• De l’eau fraîche pour Louise. M.-A. Le Rochais.
l’École des loisirs, coll. Archimède, 1997.
Cycle 3
• Mama Miti mère des arbres. Claire A. Nivola. Le
Sorbier, 2008.
Des livres pour rechercher
• Le paradis des bonobos. I. Aubin, R. Garrigue (ill.).
Seuil Jeunesse, 2007
Parmi ceux que nous avons lus
Cycle 3
• L’eau. M. Mira Pons, S. Lebot (ill.). Milan Jeunesse, 2005.
• Les dessous de l’or blanc, la face cachée de nos vêtements. K. Sabatier-Maccagno, L. Hamon, E. Gac
(ill.), E. Fages (ill.). Elka, coll. Carnet de voyage,
2006.
• Ça chauffe pour la Terre. B. Goldman. Hatier, coll.
En avant ma planète, 2007.
• L’énergie à petits pas. F. Michel, R. Gindre (ill.).
Actes Sud junior, coll. À petits pas, 2003.
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Des livres pour répondre à une question
Des livres qui interpellent/
qui déstabilisent
Parmi ceux que nous avons lus
Cycles 1 et 2
• Protégeons la planète. J.-M. Billioud, D. Balicevic
Et qui ont donné lieu à de nombreux échanges
(tout échange sur un livre étant une activité
constructive pour l’élève).
(ill.). Nathan, coll. Kididoc, 2007.
Cycles 1 et 2
Cycle 2
• Voyage à poubelle plage. E. Brami, B. Jeunet (ill.).
• Moi aussi je peux sauver les animaux.
Seuil Jeunesse, 2006.
E. Browmjohn. Hatier Jeunesse, 2008.
Cycles 2 et 3
• Schproutz, O. 
Douzou, C. 
Hayat (ill.). Le
Des fictions pour accompagner
Rouergue, 2000.
• On ne jette pas les bisous à la poubelle,
Parmi ceux que nous avons lus
C. Dutruch, A. Grancolas (ill.). La maison de Lena,
coll. les z’amours zinzins, 2008.
Cycles 2 et 3
• La forêt des pandas. G. Olive, He Zhihong (ill.).
Cycle 3
Seuil Jeunesse, 2006.
• Du mal à une mouche, A.-L. Grobety. La joie de
• Kourou. T. Lenain, Elène Usdin (ill.). Nathan, coll.
lire, 2004.
Demi-lune, 2003 (fable/conte).
• Quand nous aurons mangé la planète, A. Serres,
S. Bonami (ill.). Rue du monde, 2009.
Cycle 3
• Salpote t’aide à préserver la planète, C. Desmar-
• Mathilde à la déchetterie. V. Deiss, S. Cherer.
teau. Thierry Magnier, 2007.
École des loisirs, coll. Mouche, 1999 (livre permettant des mathématiques).
• À deux pas du paradis. S. Assous, L. Jaffé (ill.). Du
Rouergue, 2002.
Ces éléments ouvrent la porte aux usages de
la littérature de jeunesse dans la classe.
• Au monde. I. Simon. Thierry Magnier, 2006, (dimension plastique, beaucoup d’implicite).
Utiliser la littérature de jeunesse
• Le rythme de la rue. L. Galli, L. England (ill.). Circonflexe, 1997.
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Le comité de lecture entre adultes met à disposition un fonds thématique, déjà pré classé
en termes d’usage.
Chaque nouveau livre lu entre dans ce classement et se trouve prêt à servir.
On pourra ainsi :
– identifier le thème abordé ;
– prendre en compte les informations données
– scientifiques, géographiques, économiques,
sociales, civiques, technologiques ou techniques ;
– identifier le message apporté, ses intérêts
et ses limites, des éléments qui surgissent de
l’échange au cours du comité ;
– disposer d’un canevas pédagogique dans
lequel puiser en fonction de son enseignement
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ou du projet développement durable de la classe,
du cycle ou de l’école.
D’autres pistes sont possibles comme l’installation d’un comité de lecture EDD pour les élèves
(voir chapitre viii, p. 126 et suivantes).
Au cours de cette activité,
des capacités à viser
Un comité de lecture permet de compléter et
développer des compétences très diverses :
– savoir classer un livre ;
– savoir à quoi sert un livre documentaire et
savoir s’en servir ;
– distinguer le niveau d’intérêt d’un livre un
livre ;
– choisir un livre riche d’intérêt et percevoir
son usage dans la classe ;
– encourager et mettre en œuvre des actions
tant individuelles que collectives ;
– savoir prendre sa place par mi les citoyens
du développement durable ;
– savoir mesurer les limites de l’action
individuelle…
Mais avant tous ces projets possibles, les élèves
peuvent améliorer leurs compétences dans des
domaines très scolaires.
Lire : c’est dans l’exercice continué de la lecture que se construit, se parachève, s’affine la
compétence de lecteur. Adultes et enseignants,
nous lisons et prétendons comprendre ce que
nous lisons. Nous ne devrions plus avoir à prouver aujourd’hui qu’apprendre à lire ne s’arrête
pas au CE1.
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Le comité de lecture, plus que les lectures relais
et autres dispositifs limités à une démarche solitaire, donne à lire en permanence et permet surtout de partager cette lecture, de la confronter à
d’autres réceptions et d’autres compréhensions,
voire des interprétations différentes.
Partager le plaisir d’avoir lu se dit en termes
de maîtrise de la langue. En effet, dans ce deuxième temps de l’activité deux compétences sont
sollicitées de front : lire et dire. Dire ouvre un
large éventail puisque, lors du comité, chaque
lecteur est amené à résumer, raconter, décrire,
expliquer et même argumenter ; il analyse les
images, explicite les relations qu’il voit entre
texte et images et peut lire à voix haute de brefs
passages.
Construire une culture développement durable :
c’est l’acmé de ce comité thématique. Le comité
présente bien plus d’intérêt quand il dépasse le
plaisir pour se donner un but, des tâches voire
une mission. Et c’est là un aspect essentiel de
l’éducation au développement durable. En effet
dans la lecture, comme dans une pratique consacrée à éduquer au développement durable, il
ne s’agit pas seulement de comprendre pourquoi et comment se font les déforestations, les
tempêtes ou la disparition des espèces mais de
comprendre pour agir, dans tous les domaines,
dans toutes les disciplines, de savoir quoi faire
et comment le faire.
Pour conclure, partageons quelques-uns des
outils que nous avons utilisés : outre les titres lus
pendant cette année de comité (p. 128), quelques
titres récents utilisables en classe et une sélection
de fiches réalisées par les membres du comité.
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Titres (2010)
Quelques remarques
Les Philo-Fables pour la Terre.
Objectif : interroger les rapports à la nature.
M. Piquemal, Ph. Lagautrière.
Structure régulière : 5 à 10 fables suivies d’une « pause poétique ».
Albin Michel.
Dimension culpabilisante.
Utilisable pour lancer des débats.
La bio diversité c’est la vie.
Un vrai livre documentaire contenant une information de qualité et bien
D. Cheissoux, F. Denliez
illustré. Démarche et contenus scientifiques : tous les grands sujets de la
Hoëbeke. Collection Deyrolle pour
thématique sont abordés mais de façon assez superficielle.
la vie.
Bonne lisibilité.
Grand format ; fonctionnement : 1 question et sa réponse par double
page.
Petites et grandes histoires des ani-
Près de trente animaux disparus sont ici représentés : dodo, tratratratra,
maux disparus.
dauphin de Chine ou éléphant nain de Sicile…
H. Rajcak et D. Laverdunt, avec
La structure en double page propose pour chaque animal une planche
la collaboration de Cécile Colin
de bande dessinée qui répond à une question et dont les informations
et Luc Vives du Muséum national
varient du conte à l’anecdote ou relèvent d’une expression. Les illustra-
d’histoire naturelle. Actes Sud
tions rappellent celles des peintres naturalistes.
Junior.
Cet album original possède néanmoins un contenu documentaire varié :
Prix « Terre en vue »
scientifique (taille, poids, époque…), géographique (localisation spatiale)
qu’historique (époque de vie de l’animal, voyage à travers les siècles).
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Démarrer l’éducation au développement durable
Fiches
La fiche des lecteurs, un outil pour gérer le
comité. Cette fiche permet de savoir qui a lu
quoi, quand emprunter des livres, quand les
rapporter, quand participer au comité.
Exemple
Pour un comité prévu le mercredi 14 mars 2012.
• 1er emprunt le mercredi 25 janvier pour lecture – environ 2 titres. En cours d’année, cette date est celle d’un
comité.
• Échange entre le 13 et le 15 février 2012 ; emprunt de 2 livres lus par un autre lecteur entre le 25 janvier et le
13 février.
• Comité du 14 mars : les livres sont rapportés avec les fiches de lecture.
Date de prise des livres : comité du 27 janvier 2010
Titres des livres proposés pour le
comité.
Premier
lecteur
ÉCHANGE
DU
07/02/2010
Deuxième
lecteur
Salpote t’aide à préserver
la planète.
Nom, Michelle
Nom, Annie
Comptines pour respecter
notre environnement
Nom, Annie
Nom, Denis
Nom, Denis
Nom, Annie
COMITÉ DE
LECTURE
MARS 2010
Humpf et la schmockomobile
Sauver les animaux
10 choses à faire pour protéger
ma planète
Animaux en danger
Le rythme de la rue
La nature et la pollution
Nom, Michelle
Le peuple qui aimait les arbres
Nom, Denis
Les trois vaillants petits déchets
Charivari à Cot cot cot city
Nom, Annie
ATTENTION
rapporter les
livres
empruntés
et en prendre
2 nouveaux
Nom, Denis
Nom, Michelle
Nom, Michelle
Fast Food
Ce n’est qu’un rêve
Jordi et le rayon perdu
Quelques fiches de lecture choisies pour leur
représentativité : pour la plupart, le livre est un
coup de cœur ou au moins un livre marquant.
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Un exemple – Les 10 choses à faire pour protéger ma
planète – le livre n’est pas satisfaisant mais il est
possible justement de travailler sur ses faiblesses.
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Démarrer l’éducation au développement durable
Titre du livre : Petites et grandes histoires des animaux disparus
Auteur(s) : Hélène Racjack, Damien Laverdunt
Conseil scientifique et préface de Cécile Colin et Luc Vives du Muséum d’Histoire naturelle
Éditeur : Actes Sud Junior
Année d’édition : 2010
Prix : 19,50 €
Prix Terre en vue 2010
Cycle(s) : 1, 2 et 3
Résumé
Du dodo au tratratratra, du bison au glyptodon… 27 animaux disparus de la planète sont présentés.
La répartition en zones géographiques est annoncée par un planisphère où les animaux sont facilement repérables
par un logo de couleur propre à l’espace.
Pour chaque zone, les animaux sont présentés sur une double page à la manière d’une planche naturaliste :
– page de gauche une anecdote, légende ou l’histoire de sa découverte en bandes dessinées, très humoristiques ;
– la page de droite présente la « grande » histoire de l’animal : nom scientifique ; logo qui porte les taille, poids ;
lieu et date de la disparition ; indications sur ce qui est connu de l’animal (mode de vie, raisons de la disparition).
Un sommaire intelligent utilise le logo de l’animal et la couleur de la zone géographique. Il permet de voir où ont
eu lieu les disparitions quantitativement les plus importantes.
Une frise historique des disparitions replace les silhouettes des logos dans le temps. Un glossaire, très lisible et
légèrement illustré, complète ce livre d’une grande qualité.
Mots-clés
Thématiques : histoire des sciences ; disparition des espèces ; sciences ; géographie ; indications spatio-temporelles.
Pédagogiques : découvrir (erte) ; identifier ; partager ; dire ; commenter ; questionner.
Questions transversales
Que sait-on aujourd’hui des espèces disparues ? Comment en parler ?
Intérêt du livre. Points forts
Un livre d’une grande qualité tant pédagogique qu’éditoriale qui pose sans alarmer les questions de la disparition
des espèces, des découvertes scientifiques, de la manière dont se créent les légendes. Beaucoup d’humour. Une
question qui permet d’aborder des domaines différents et complémentaires :
– sciences : des informations claires ;
– géographie : localisation spatiale ;
– histoire : repérage chronologique ;
– mais c’est surtout l’histoire des sciences, nœud de ces disciplines, qui se trouve mis à la portée d’élèves du 1er
degré.
Mise en réseau possible avec
Livres documentaires sur la disparition des espèces : lus dans le comité.
En cycle 2
Moi aussi je peux sauver les animaux, E. Browmjohn, Hatier jeunesse, 2008 (livre jeu).
En cycle 3, des livres qui actualisent la question
Le paradis des bonobos. Isaline Aubin ; Roland Garrigue (ill.). Seuil Jeunesse, 2007.
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Y compris des fictions : La forêt des pandas, G. Olive, He Zhihong (ill.). Seuil Jeunesse, 2006.
Pistes pédagogiques envisagées
Considérer d’abord l’ouvrage comme un outil de plaisir puis de découverte.
Quel que soit le niveau, le livre est un médium qui permet l’échange, le questionnement.
En maîtrise de la langue, il permet la prise de parole, la formulation de questions et de réponse.
En maternelle et jusqu’au cycle 2 (des enfants de 4 ans l’ont testé)
Le livre est une découverte. Sa taille, celle des illustrations simples et claires permet un feuilletage aléatoire qui
donne lieu à des échanges informels : qui sont ces animaux ? Des animaux qui ont existé qui ont disparu ? Où
vivaient-ils, comment ? Pourquoi cette disparition ?…
En cycles 2 et 3
Travail sur la disparition des espèces en doublant cette lecture d’autres livres plus documentaires. Dans tous les cas,
le repérage spatio-temporel doit être mené avec l’adulte.
Sciences
Travail de groupe autour d’une des quatre zones géographiques. Chaque groupe présente les animaux de cet
espace : informations scientifiques à prélever dans le livre. Cette dimension peut être complétée dans d’autres
ouvrages ou par des recherches en ligne. Dans la présentation, il sera intéressant de travailler sur un planisphère
muet que les élèves compléteront au fur et à mesure du déroulement.
Le groupe doit tenir compte de la chronologie, des raisons de disparition… Un travail qui permet d’élargir la question de la disparition des espèces.
Histoire des sciences
– comprendre/dire/expliquer comment se déroule la découverte des espèces disparues ;
– comprendre, discuter le lien entre sciences et animaux légendaires.
En maîtrise de la langue, diverses activités possibles :
– relations orales : questionner, commenter, raconter, expliquer… ;
– échanger sur l’histoire des sciences (voir ci-dessus) ; peut se poursuivre par un travail d’écriture (voir ci-dessous).
– mise en réseau.
À l’écrit :
– transcription de questions qui permettra la recherche d’informations dans d’autres livres ;
– raconter par écrit une des bd ;
– possibilité d’élargir avec les élèves le glossaire ;
– fiction historico-scientifique : le travail sur l’histoire des sciences peut se poursuivre par un travail d’écriture sur
un animal légendaire qui aurait pu exister… réaliser une page sur cet animal (nom scientifique, lieu, mode de vie,
disparition, création de sa légende)…
Dans un travail pluricycles (classe à plusieurs niveaux, projet d’école ou de plusieurs classes ou cycles), la lecture des
grands aux petits est riche pour chacun des enfants (testé entre CE1 et MS) :
– le grand exerce sa compétence de lecture ;
– le petit interroge et/ou commente ;
– les deux réfèrent à la classe ou à l’adulte qui peut aller dans des lectures plus précises et informatives.
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Démarrer l’éducation au développement durable
Titre du livre : Mama Miti : la mère des arbres
Cote : J 304.2 NIV
Genre littéraire : album documentaire
Auteur(s) : Claire A. Nivola
Traducteur : Ariel Marinie
Éditeur : Le Sorbier
Résumé
Une histoire vraie, celle de Wangari Maathai, première femme africaine à avoir reçu le prix Nobel de la paix en
2004. De retour au Kenya où elle est née et a grandi, elle ne reconnaît pas son pays qui était vert et luxuriant. Les
arbres ont disparu, la nourriture est devenue chère et le peuple s’appauvrit. Wangari crée un vaste mouvement
populaire de reforestation : elle enseigne aux femmes, aux enfants, aux détenus et même aux soldats à semer et
pendre soin des arbres. Petit à petit, les familles peuvent à nouveau se nourrir de leurs plantations. L’action s’étend
et bientôt, 30 millions d’arbres sont plantés.
Une note de l’auteur en fin d’ouvrage nous en apprend davantage sur la vie de Wangari Maathai, membre du
Parlement kenyan depuis 2002.
Mots-clés
Thématiques : écologie ; environnement ; reforestation.
Pédagogiques : récit ; biographie ; information ; protection de la nature ; solidarité ; cultures ; reforestation ; ressources ; surpopulation.
Questions transversales
Comment aider les gens à prendre en charge leur environnement ? Que faire pour faire reverdir la planète ? Comment fédérer les hommes pour une action écologique et bienfaitrice, un respect de l’environnement par tous ?
L’agriculture commerciale au détriment de l’agriculture de subsistance : comment faire changer les mentalités ?
Intérêt du livre. Points forts
Un usage facilité par : un texte simple, accessible ; une bonne relation texte image ; des illustrations de qualité.
L’aspect « histoire vraie » crédite le récit d’une authenticité supplémentaire. Un livre engagé qui apporte une leçon
de vie et souligne l’importance de l’engagement.
Mise en réseau possible avec
Menace sur notre planète, Donald Grant.
Quand nous aurons mangé la planète, A Serres, S. Bonami, Rue du Monde.
Écologie mode d’emploi, J.-B. Durand, Flammarion, Castor doc.
Des atlas : cartes des ressources mondiales ; le Kenya, Ressources et population.
Sur internet : le site Tibous mag http://tibous.over-blog.com/article-28989271.html propose un texte, une exposition, des images : « aux arbres citoyens », désertification au Sahel et menaces sur le fleuve Niger.
Pour les plus jeunes, Boubou et la forêt sans arbres, Cyril Hahn, Casterman, 2009 (voir fiche du comité).
Pour les élèves de cycle 3 et au-delà, les deux tomes de Tobie Lolness, fable écologique qui mène du micro au
macro.
Pistes pédagogiques envisagées
Construire des savoirs et le vocabulaire correspondant (voir mots-clés thématiques) : les ressources ; plantations ;
déforestation ; reforestation ; cultures traditionnelles ; cultures industrielles ; contre cultures industrielles ; surpopu-
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Démarrer l’éducation au développement durable
lation. Situer le continent africain, le Kenya sur une carte. Construire une représentation actuelle et « développement durable » de l’Afrique.
Activités transversales
Oral : échanges, débat en lien avec les questions transversales.
Que pourraient imaginer les enfants pour préserver la nature à leur façon ?
Que peut faire chacun, la classe, l’école pour préserver le paysage ? l’environnement ?
Écrit : rédaction d’une charte des devoirs d’un citoyen écologique.
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Démarrer l’éducation au développement durable
Titre du livre : Le paradis des bonobos
Cote : J 639.9 AUB
Genre littéraire : documentaire
Auteur(s) : Isaline Aubin
Illustrateur : Roland Garrigue
Éditeur : Seuil Jeunesse
Collection : albums jeunesse
Année d’édition : 2007
Prix : 16 euros
Remarque éditoriale :
Cycle(s) : 3
Résumé
Claudine André combat, en République démocratique du Congo, pour sauver les singes Bonobos, en voie d’extinction. Le livre regroupe, outre le témoignage de C. André, des documents et de belles photos. Un livre d’amour
pour ces grands singes…
Mots-clés
Thématiques : extinction ; combat ; Bonobos ; grands singes ; primates ; protection/conservation des espèces ;
Afrique ; déforestation.
Pédagogiques : sciences : le vivant ; les espèces. Documentaire ; (s’)informer.
Question transversale
Que peut faire l’homme pour sauver les espèces ?
Intérêt du livre. Points forts
Une mise en page de qualité : dépliants photographiques très réussis. Des entrées diversifiées. Des explications
claires, variées et détaillées. Croisement possible des informations.
Mise en réseau possible avec
Ouvrages documentaires (ou autres) sur les espèces menacées.
Pistes pédagogiques envisagées
Recherche documentaire sur l’origine des espèces. Les causes de la disparition des bonobos. Découverte de la
République démocratique du Congo.
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Des
fiches pour démarrer
Titre du livre : L’environnement, pourquoi il ne faut pas jeter de papiers par terre ?
Cote : J 304.2 RAS
Genre littéraire : documentaire
Auteur(s) : Françoise Rastoin-Faugeron
Illustrateur : Benjamin Chaud
Éditeur : Nathan
Collection : En grande forme
Année d’édition : 2004
Cycle(s) : 2 plus que 3
Résumé
Deux petits-enfants en visite chez leurs grands-parents se posent diverses questions sur l’environnement : Pourquoi
on ne peut pas vivre sans eau ? C’est quoi, la pollution de l’eau ? Pourquoi faut-il prendre soin des arbres ? À quoi
ça sert de protéger les animaux ? C’est quoi, la pollution de l’air ? Ça veut dire quoi, bio ? Pourquoi faut-il trier les
déchets ?
Grâce aux échanges avec leurs grands-parents, ils découvrent des gestes capables de préserver la vie quotidienne.
Les solutions se présentent alors : une ville où il fait bon vivre et le livre s’achève sur le jeu des différences ; les mots
difficiles.
Mots-clés
Thématiques : protection de la nature ; recyclage des déchets ; pollution de l’eau, de l’air ; alimentation bio.
Pédagogiques : récit ; fiction ; devinettes ; informations ; écogestes.
Questions transversales
Est-il possible de vivre à la ville ou à la campagne en préservant la nature ? Pourquoi lire des livres sur l’EDD ?
Quelle(s) action(s) les enfants peuvent-ils mener ?
Intérêt du livre. Points forts
Des pages documentaires rythment une histoire sans difficulté ; ces pages expliquent simplement et clairement
la protection de l’environnement (préserver l’eau, son schéma d’acheminement au robinet, protéger les animaux, etc.). Des notions simples, des explications claires, à la portée des jeunes enfants. Une bonne qualité scientifique mais la réponse reste de surface. Des Illustrations colorées, sans surcharge. La structure d’ensemble : des
questions, un chapitre final en forme de réponse, des jeux qui associent les informations et savoirs avec les questions et réponses documentaires. Présence d’un sommaire et d’un index.
Points faibles. Limites
Les informations restent à la surface des points soulevés : à considérer comme un point de départ pour aborder
l’écologie (notions simples). Registre de langue des questions qui apparaissent dans le sommaire. La présence
surfaite du « petit monstre rigolo », qui n’est d’aucune utilité au fil des pages.
Mise en réseau possible avec :
Tous documentaires plus fournis (voir pistes pédagogiques) ; des romans comme Mathilde à la déchetterie.
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Démarrer l’éducation au développement durable
Pistes pédagogiques envisagées
Un livre qui peut servir à aborder simplement les questions les plus habituelles sur l’environnement et la question
des « ecogestes ». Sa lecture permet :
– de lancer des échanges autour des gestes individuels quotidiens ;
– de donner une première réponse aux questions posées par le livre de façon à aller chercher dans d’autres ouvrages documentaires des réponses plus approfondies, notamment chez les plus grands (voir une mise en réseau).
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Démarrer l’éducation au développement durable
Titre du livre : Les 10 choses à faire pour protéger ma planète
Auteur(s) : Melanie Walsh
Éditeur : Gallimard Jeunesse
Année d’édition : novembre 2008
Prix : 12 euros
Cycle(s) : 1(MS-GS), 2
Résumé
Ne pas laisser la télévision en veille, faire le tri des ordures, éteindre la lumière quand on sort d’une pièce… Voici
dix idées simples à la portée de tous, proposées par l’auteur, pour améliorer le monde qui nous entoure et faire un
geste pour l’environnement.
Un album en papier 100 % recyclé, où les problèmes d’environnement sont abordés de façon simple et ludique.
Derrière des découpes surprise, les enfants (ré) apprennent les gestes du quotidien, se renseignant en outre sur les
bénéfices dès lors apportés à leur environnement.
Mots-clés
Thématiques : environnement ; protection de la planète, économie d’énergie ; eau, nature.
Pédagogiques : citoyen ; responsable.
Questions transversales
Comment agir pour faire du bien à la planète ?
Intérêt du livre. Points forts
Album ludique, coloré avec des caches.
Points faibles. Limites
C’est un texte injonctif. Les sujets abordés ne sont pas approfondis.
Mise en réseau possible avec :
Protégeons la planète, Family Fleurus.
Pistes pédagogiques envisagées
Approfondir les sujets abordés.
Expérimenter :
– vérifier certains propos comme : « Quand on se lave les dents, à ne pas laisser couler l’eau on économise dix-huit
verres d’eau » ;
– réaliser un dispositif pour nourrir les oiseaux ;
– réemployer des objets recyclés.
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Démarrer l’éducation au développement durable
Titre du livre : Ma planète et moi
Cote : J 304. 2 VAI
Genre littéraire : documentaire
Auteur(s) : Sylvia Vaisman
Illustrateur : Bruno Heitz
Éditeur : Casterman
Collection : Petit citoyen
Année d’édition : 1999
Remarque éditoriale : format carré. Une double page par thème : souvent un grand titre en ouverture de la page de
gauche ; un sous-titre en haut de la page de droite ou un encadré ; toutefois le principe n’est pas régulier.
Cycle(s) : 2 et 3
Résumé
La planète Terre nous fournit tout ce dont nous avons besoin : de l’eau, de l’air, du bois, de la nourriture mais si
nous ne la respectons pas pourra-t-elle encore longtemps répondre à nos besoins élémentaires ?
Sous forme d’une adresse au lecteur citoyen, le livre visite les grands thèmes de l’EDD (voir ci-dessus) : sont abordées, l’eau l’air, l’énergie, les déchets, la pollution…
Agir au quotidien + scénario catastrophe ; une seule terre + que d’eau que d’eau ; une vieille histoire + un encadré
autre temps autres mœurs ; la planète est malade + mieux vaut tard que jamais ; quelle énergie ; les ordures ont
la vie dure + poubelles en balade ; les déchets voyageurs ; je recycle tu recycles + la balle est dans ton camp ; l’eau
source de vie + ne buvons pas la tasse ; eau salée la grande lessive ; de l’air + ça va chauffer…
Mots-clés
Thématiques : développement durable ; gestion des ressources naturelles. Et tout le lexique correspondant aux
grands thèmes : agir ; eau ; énergie ; déchets ; recycler ; sols ; mer ; bruit ; réchauffement.
Pédagogiques : documentaire ; informations ; interpellation…
Question transversale
Face à un problème (voir dans les thèmes et les questions proposés) que faire au quotidien ?
Intérêt du livre. Points forts
Les doubles pages sur un thème. Le texte est adapté aux élèves, aisé à comprendre. Illustrations : des dessins
explicites car d’une lecture aisée ; humoristique. Bonne interaction texte/images. L’interpellation au lecteur fait
passer le livre d’un texte documentaire à un texte plus engagé. C’est un aspect original mais bien sûr l’apparente
neutralité disparaît.
Points faibles. Limites
On retrouve les mêmes thèmes dans tous les ouvrages documentaires. Guidage dans le livre : ensemble
confus ; les doubles pages s’auto-suffisent mais l’articulation entre les thèmes est inexistante.
Mise en réseau possible avec :
Atlas des ressources naturelles.
Écologuide de A à Z, pour les juniors, Le cherche midi, 2004.
La nature et la pollution, Michel Puech, Brigitte Labbé (Auteurs), Jacques Azam (Illustrations), Milan poche 2002.
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Démarrer l’éducation au développement durable
Pistes pédagogiques envisagées
Français et géographie. Ne pas donner le livre au départ. Faire l’inventaire des ressources naturelles que nous
utilisons dans une journée : d’où viennent-elles ? Comment nous sont-elles acheminées ? Rechercher pourquoi il
faut les économiser, comment les économiser ? Rechercher dans ce livre les constats et les solutions proposées.
Travail de lecture, de prise de notes, d’organisation et rédaction d’affiches si le travail se fait par groupes avec des
supports différents.
Plusieurs livres peuvent servir à ce travail de recherche : dans ce cas, ils peuvent être donnés à différents groupes
d’élèves qui vont pouvoir ensuite comparer les idées et les sources, voire comparer les livres et les contenus qu’ils
proposent.
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Démarrer l’éducation au développement durable
Un
documentaire fiction pour démarrer
Titre du livre : De l’eau fraîche pour Louise
Cote : E 546.22 LER
Genre littéraire : album documentaire
Auteur(s) : Marie-Ange Le Rochais
Éditeur : l’École des loisirs
Collection : Archimède
Année d’édition : 1997
Cycle(s) : 2 et 3
Résumé
Dialogue entre Louise et son père Magnus. Les conversations tournent autour de la question de l’eau : son rôle
indispensable à toute forme de vie, la manière dont elle est traitée par l’homme, la nécessité de la préserver.
L’histoire est accompagnée d’illustrations agrémentées de notes informatives. Un poème hommage à l’eau en
quatrième de couverture.
Thèmes abordés
Eau douce/eau salée sur le globe ; l’eau douce venue des glaciers ; châteaux d’eau ; les bains ; agriculture et pollution ; les baleines ; les besoins des hommes et des animaux ; rôle de la forêt ; loisirs ; respect de la mer.
Mots-clés
Thématiques : eau. Lexique scientifique : cycle de l’eau ; vie ; mer ; respect de l’eau ; économie de l’eau ; humidification ; protection de l’environnement ; pollution ; agriculture ; climat ; station d’épuration ; gaspillage ; écologie.
protéger ; respecter.
Pédagogiques : dialogue ; s’informer ; se documenter ; information ; savoirs scientifiques ; recherche documentaire ; échanges ; échanger ; écouter ; lire l’image.
Questions transversales
Comprendre ce qu’est l’eau pour mieux la protéger. Pourquoi l’eau est-elle vitale ? Quels gestes pour l’économiser ?
Intérêt du livre. Points forts
Découpage en doubles-pages et grand format. Densité de l’information mais avec un objectif de vulgarisation.
Présence d’un glossaire, d’un index et d’un référentiel. Suscite la prise de conscience. Présence d’un glossaire final.
Lien avec la vie quotidienne des enfants : les situations peuvent être celles qu’ils vivent. Illustration : qualité esthétique des illustrations, prévues pour être exploitées (chacune est accompagnée d’une question). La forme dialoguée pour aborder des sujets d’information, qui donne un côté vivant à la distribution d’information.
Points faibles. Limites
La structure dialogue/objectif scientifique. La forme dialoguée : confusion possible entre le texte narratif, les illustrations, les légendes et les informations courtes (qui synthétisent l’idée essentielle) même si trois tailles de polices
sont utilisées. On a parfois l’impression d’être submergé d’informations et on perd le récit de vue. L’illustration un
peu vétuste peut être un frein.
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Démarrer l’éducation au développement durable
Mise en réseau possible avec :
De l’eau de-ci de-là, Eliette Abécassis, Kébir M. Ammi, Philippe Besson [et al.].
L’eau un bien à protéger (Les petits débrouillards), Albin Michel.
Perlette, goutte d’eau, Marie Colmont.
Où va l’eau ? Jeanne Ashbé.
Pistes pédagogiques envisagées
La lecture peut se faire dans le cadre d’un projet qui se concrétisera, dans la classe ou l’école, par une réalisation.
Créer une exposition photos : L’eau sous toutes ses formes, comment chacun l’utilise… (voir la question centrale).
Principe général : ce projet repose sur la lecture de divers livres documentaires et textes informatifs sur la question :
élaboration d’un réseau thématique, ce qui suppose la création d’un réseau thématique. Des pratiques de travaux
de groupes ou d’équipes, des pratiques de recherche documentaire.
La lecture de l’album peut servir de point de départ à une recherche plus scientifique, plus documentaire. Elle peut
se faire selon des entrées diverses :
– lecture des images : elle peut être un bon point de départ pour aborder le livre ou la question de l’eau ;
– lecture du texte, individuelle ou partagée : dans ce deuxième cas le livre est réparti entre plusieurs groupes dans
le cadre de recherches documentaires sur la question de l’eau.
Elle donne lieu à des activités diverses :
– activités orales : échanges/débats autour de la question de l’eau mais aussi autour du livre, de sa forme narration/
information, sa facilité/difficulté de lecture.
– mise en œuvre de lectures spécifiques : rechercher des informations.
En français, il est possible aussi de travailler sur les spécificités des types d’albums : purement documentaires (narratif/informatif ; dialogué/informatif…) pour s’interroger sur l’intérêt, les difficultés, les contraintes…
Sciences/EDD : utiliser un livre support excellent pour procéder à des expériences autour de l’eau : L’eau, un bien à
protéger, 15 expériences à réaliser (Les petits débrouillards).
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Démarrer l’éducation au développement durable
Des
livres pour rechercher
Titre du livre : J’ai un sac d’école écologique
Cote :
Genre littéraire : documentaire
Auteur(s) : Jean-René Gombert
Illustrateur : Mélisande Luthringer
Éditeur : L’élan vert
Collection : Les pieds sur terre
Année d’édition : 2006
Remarque éditoriale :
Cycle(s) : 1 et 2
Résumé
Apprendre à consommer et préserver les ressources au quotidien, dans le cadre de l’école. Des séries de doubles
pages alternent pour répondre à des questions et imposer des affirmations qui veulent éduquer à l’environnement : « Qui gaspille et qui pollue à l’école ? » et « Halte au gaspillage et à la pollution à l’école ». « Comment
avoir une école écologique » et « des petits gestes écologiques à l’école », « Qui a un goûter écolo ? » et « Mon
goûter est écologique ». « Quelles sont les fournitures durables et non toxiques » et « Je choisis mes fournitures ».
L’ensemble s’achève sur un « dico écolo ».
Mots-clés
Thématiques : environnement ; tri ; recyclage.
Pédagogiques : développement durable ; lecture d’images ; lecture de texte.
Questions transversales
Comment sensibiliser les élèves au développement durable ? Si l’on s’adresse à l’élève : « As-tu un sac d’école écologique ? Comment l’as-tu choisi ? Composé ? Quelle action pour l’environnement ? »
Intérêt du livre. Points forts
Un livre pour les non-lecteurs dans un but intuitif avant une explication avec le maître. Il suggère des gestes
simples, immédiatement applicables. Une morale cachée : il dénonce la consommation à outrance (bagarre).
Existence d’un sommaire des thèmes traités dans le livre. Le jeu d’alternance des doubles pages :
– une double page illustrée qui demande à chercher l’élan vert dans les illustrations ;
– une double page « textes » : des petits focus illustrés qui proposent des sortes de réponses aux questions soulevées par la recherche.
Points faibles. Limites
Le vocabulaire vise plutôt les cycles 3. Le format du livre peu exploitable en classe entière. La qualité et la lisibilité
des images. Éducation ou culpabilité ? (voir le rôle des parents dans le choix du goûter par exemple).
Mise en réseau possible avec :
La même série du même auteur. Nombre de livres sur la même question.
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Démarrer l’éducation au développement durable
Pistes pédagogiques envisagées
Lecture
Lecture de l’image.
Lire les petits textes proposés par le livre et comparer avec les réponses des élèves.
Acquérir les gestes, le vocabulaire, les principes du développement durable.
Production orale
Répondre oralement – individuellement ou en groupe – à la question posée par la double page (phrase, vocabulaire).
Production écrite
Produire une réponse écrite : écrire les petits textes de la 2e double-page sous forme d’une dictée à l’adulte ou
écriture en groupe pour les cycles 2.
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Démarrer l’éducation au développement durable
Titre du livre : Les dessous de l’or blanc, la face cachée de nos vêtements
Cote : J 677 SAB
Genre littéraire : Carnet de voyage
Auteur(s) : Karine Sabatier-Maccagno, Loïc Hamon
Illustrateur : E. Gac, Erwan Fagès
Éditeur : Elka
Collection : Carnets de Timéo
Année d’édition : 2006
Prix : 11,50 €
Cycle(s) : 3
Résumé
Grâce au vieux marin, Timéo est transporté dans un pays où il tiendra un carnet de voyage sur le thème des vêtements. Ce carnet va aborder le thème du travail des enfants à travers le monde, les conditions de travail.
Mots-clés
Pédagogiques : travail des enfants ; exploitation ; vêtements éthiques et équitables ; droits des enfants ; développement durable ; métier ; commerce équitable.
Questions transversales
D’où viennent nos vêtements ? Qui les fabrique ?
Intérêt du livre. Points forts
Très documenté. Les documents sont écrits dans un style abordable. La lecture est bien guidée par la mise en
page.
Points faibles. Limites
Ouvrage très dense qui nécessitera un accompagnement au départ des « petits » lecteurs pour comprendre sa
structure, les différents types de documents et aider au guidage.
Mise en réseau possible avec :
Voyage au pays du coton. Petit précis de mondialisation, Erik Orsenna.
Pistes pédagogiques envisagées
Suivre le voyage sur une carte.
Faire un fichier des matières premières (où ? quoi ? pourquoi ? comment ?).
Lire le livre à travers les droits des enfants.
Lire le livre avec une carte mondiale des ressources et matières premières et les flux des objets fabriqués.
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Démarrer l’éducation au développement durable
Titre du livre : Ça chauffe pour la Terre
Genre littéraire : documentaire
Auteur(s) : Bruno Goldman
Illustrateur(s) : Bruno Liance, Mathias Gilly
Éditeur : Hatier
Collection : en avant ma planète
Année d’édition : 2007
Prix : 9,90 euros
Remarque éditoriale : fonctionnement en doubles pages autour des questions du thème ; s’ajoutent des « activités » et des « portraits ».
Cycle(s) : 3
Résumé
Le thème du réchauffement climatique est traité en deux grands ensembles : les dérèglements puis les remèdes
pour la planète.
Présence d’un sommaire, un quiz, un « dico ». des illustrations dessinées ou photographiées ; des encadrés « à toi
de jouer » vérifient, sous forme de quiz encore, les savoirs scientifiques.
Mots-clés
Thématiques : réchauffement climatique ; température ; gaz à effet de serre ; pollution ; risques ; éco gestes ; responsabilité ; agir.
Pédagogiques : information ; texte scientifique ; texte documentaire ; réchauffement climatique.
Question transversale
Quelles actions pour préserver la planète du réchauffement climatique ?
Intérêt du livre. Points forts
Jeux et témoignages qui ponctuent le texte informatif. De même pour le sommaire et le dictionnaire final.
Des témoignages d’enfants vivant dans les autres parties du monde.
Un vocabulaire simple mais scientifique.
Lisible malgré des doubles pages chargées.
Des activités intéressantes par exemple pages 54 et 55 : J’agis contre le réchauffement.
Points faibles. Limites
Impression alarmiste de la première partie : elle vient surtout des titres.
Mais elle demeure malgré une structure qui va des problèmes aux solutions.
Des doubles pages chargées.
Impression de lourdeur de l’ensemble que les quiz, jeux, témoignages… ont quelque difficulté à dissiper.
Mise en réseau possible avec :
D’autres ouvrages sur la thématique du réchauffement climatique :
Le parasol géant – le réchauffement climatique, S. Tovagliari, @rthur et cie.
BD : Léa et Léo : Au secours ça fond, Catel ; Casterman.
Dans le même comité :
Ma planète et moi, S. Vaisman, B. Heitz, Casterman, Petit Citoyen.
Le climat de nos ancêtres à nos enfants.
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Démarrer l’éducation au développement durable
Pistes pédagogiques envisagées
Sur un réseau d’ouvrages documentaires, travailler sur divers livres et sous thèmes : histoire du climat/étude
zoologique de la planète/les zones climatiques (différences climatiques/différences de vie dans les régions du
monde…).
Le livre peut aussi faire partie des textes utilisés en réseau : voir dans ce cas la fiche pédagogique « Le climat de nos
ancêtres à nos enfants ».
Il est intéressant de partir des représentations et des savoirs des élèves des élèves.
– Poser les questions du livre aux enfants : collecter et classer les réponses. Faire argumenter, justifier. S’il y a
lieu, confronter ce qui relève de représentations fausses avec d’éventuelles réponses exactes, savoirs que certains
élèves ;
– comparer avec les réponses proposées par les auteurs.
Il est possible dans ce dernier moment de donner divers types de livres sur la question (voir le réseau ci-dessus)
voir des documentaires dans lesquels seuls quelques chapitres abordent la question du réchauffement climatique.
Il est aussi possible de travailler à partir de journaux pour enfants qui posent la question du réchauffement climatique, des revues type Sciences et vie junior de façon à en utiliser les questions et les réponses scientifiques que
proposent les médias.
La question du traitement de ces sujets par les médias peut être abordée, notamment en français : titres alarmistes
ou rassurants ? Qualité des réponses : scientifiques ? à aspect scientifique ? Comment elles sont interprétées, place
donnée dans le journal, occasion où cette question est abordée…
Le même travail peut être mené sur la littérature pour enfant : travail à partir d’un réseau sur la question des climats
et du réchauffement climatique… importance du traitement de la question ? Nombre de livres qui la traitent…
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Démarrer l’éducation au développement durable
Des
fictions pour accompagner
Titre du livre : La forêt des pandas
Cote : AUB OLI
Genre littéraire : récit
Auteur(s) : Guillaume Olive
Illustrateur : He Zhihong
Éditeur : Seuil jeunesse
Année d’édition : 2006
Prix : 14,50 euros
Cycle(s) : 2 et 3
Résumé
Maomao trouve, dans la forêt qui entoure son village où il vit avec ses grands parents, un petit panda. Il l’emporte
pour le soigner, pensant que la disparition de la mère panda est le fait de Meng, un mauvais garçon. Le lendemain,
quand Meng vient frapper à la porte, Maomao emporte vite le bébé panda vers la réserve où il pourra être soigné.
Le voyage est long et difficile ; Maomao, contraint de lutter contre un loup, est sauvé par le coup de feu de deux
hommes qui protègent les pandas. Meng avoue savoir où est la mère du petit, tous permettent au bébé de retrouver sa mère dans la forêt des pandas. Meng et Mao deviennent amis : ensemble ils planteront des bambous pour
que les pandas ne s’éteignent pas.
Mots-clés
Thématiques : panda ; bambou ; survie ; espèces ; disparition.
Pédagogiques : récit.
Questions transversales
La disparition des espèces : qu’est-ce que c’est ? Comment cela arrive-t-il ? Pourquoi ? Comment lutter contre ? Qui
peut aider à l’empêcher ?
Intérêt du livre. Points forts
Les illustrations, belles, culturellement traditionnelles.
Points faibles. Limites
Le fond du récit : assez cousu de fil blanc et très bien pensant ; elliptique aussi : le méchant – présent on ne sait
pourquoi – devient gentil
Mise en réseau possible avec :
Boubou et les voleurs d’animaux. Cyril Hahn (cycle 1).
Pistes pédagogiques envisagées
Lecture compréhension
Travailler là où le texte manque de qualité :
– les ellipses sont à éclairer ;
– remettre en perspective la psychologie des personnages, leurs statuts et leurs rôles dans l’histoire, dans le type
« conte » que prend le récit.
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Démarrer l’éducation au développement durable
Écriture
Il est possible d’envisager une réécriture sur une autre espèce en voie de disparition dans un monde que
connaissent les enfants : les ours par ex dans nos montagnes (une autre façon d’aborder la question de l’ours).
Développement durable
Lecture fictionnelle dans le cadre d’un projet en lien avec la lutte pour l’environnement, la disparition des espèces.
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Démarrer l’éducation au développement durable
Titre du livre : Le rythme de la rue
Auteur(s) : Letizia Galli
Illustrateur : Linda England
Traducteur(s) : Catherine, Bonhomme
Éditeur : Circonflexe
Collection : albums Circonflexe
Année d’édition : 09/1997
Prix : 12,50 euros
Cycle(s) : Fin de C2, C3
Résumé
La famille de Willie en entendant le brouhaha de la ville trouve les bruits épouvantables. Willie, le jeune garçon de
la famille entend seulement des millions de notes qui composent toutes sortes de musique. Il emmène sa famille
se promener et il lui apprend à écouter la musique, que joue la ville.
À la fin de la journée, grand-père dit : « maintenant, j’entends le rock de la rue ! ».
Mots-clés
Thématiques : vacarme, bruit, ville, rue, circulation.
Pédagogiques : éducation musicale ; écoute ; interprétation ; rythme ; sensibilisation aux bruits nocifs.
Questions transversales
Peut-on apprécier le vacarme de la ville ?
Intérêt du livre. Points forts
Le livre donne une image positive du vacarme de la ville. Album fantaisiste.
Des illustrations contemporaines, colorées ou les différents éléments se retrouvent imbriqués.
Richesse du vocabulaire, nombreuses onomatopées.
Points faibles. Limites
Des illustrations complexes, chargées graphiquement.
Un texte avec un vocabulaire soutenu.
Pistes pédagogiques envisagées
Réaliser un montage sonore
Mettre en voix
Exploitation du champ lexicale des bruits, constitution d’un répertoire d’onomatopées.
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Démarrer l’éducation au développement durable
Des
livres qui dérangent
Titre du livre : Voyage à Poubelle plage
Genre littéraire : Récit de voyage
Auteur(s) : Élisabeth Brami
Illustrateur : Bernard Jeunet
Éditeur : Seuil Jeunesse
Année d’édition : 2006
Prix : 15,00 €
Cycle(s) : cycles 1 et 2
Résumé
À Poubelle Plage, les vagues ramènent sur le rivage des tas d’objets qui n’ont rien à y faire. Il faut sauver la plage,
qui s’engage ?
Mots-clés
Thématiques : Écologie ; nettoyage ; ville ; environnement ; citoyenneté ; nature.
Pédagogiques : pollution des rivages – « Laisses de mer ».
Question transversale
La nature n’est pas une poubelle ; quels comportements adopter ?
Intérêt du livre. Points forts
Illustrations réalisées à partir d’un montage d’éléments récupérés, photos d’installation et papiers sculptés. Lecture
d’images. Les remerciements : possibilité de recherche des lieux.
Points faibles. Limites
Le texte en rime (en « age ») ; violence de certaines images ; le livre n’est qu’un constat et n’aborde pas les responsabilités de cette pollution.
Mise en réseau possible avec :
Déchets, planète en péril. S. Vaisman. Casterman.
Les déchets ménagers. BT 1099 (juin 1998).
La Terre n’est pas une poubelle. BTJ 451 (novembre 1999).
Pistes pédagogiques envisagées
Nécessité de connaître le littoral, livre qui peut être exploité dans une classe de mer.
Cycle 3 : recherches : d’où proviennent tous ces déchets ? Quelle responsabilité ? Raconter l’histoire d’un objet
qui s’échoue sur la plage. Créer avec des laisses de mer (bois flotté). Trouver les règles à respecter pour éviter la
pollution des plages. Élargir à d’autres exemples : pollution des fonds marins, des grands sommets, des aires de
pique-nique.
Dispositif de présentation possible : présenter la première et la quatrième de couverture pour amener les élèves à
faire des liens et à anticiper sur l’histoire.
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Démarrer l’éducation au développement durable
Titre du livre : Quand nous aurons mangé la planète
Cote : ALB SER
Genre littéraire : album
Auteur(s) : Alain Serres
Illustrateur : Sylvia Bonanni
Éditeur : Rue du monde
Année d’édition : 2009
Prix : 14 euros
Cycle(s) : 2
Résumé
Quand nous aurons épuisé toutes les ressources qui nous permettent de vivre sur la planète, il ne restera que l’or,
mais l’or ne permet pas de vivre. Pourtant, grâce aux enfants, la vie peut-être la plus forte et continuer.
Mots-clés
Thématiques : Ressources ; épuisement des ressources. Or (symbole de richesse). Pollution, protection de l’environnement.
Pédagogiques : Fable. Dimension poétique (texte et images). L’argumentation et les structure(s) syntaxiques
récurrente(s) qui la servent : quand nous.......... il ne nous restera que.......... mais.......... À moins que
Temps (verbal ; durée…). Besoins vitaux des hommes.
Questions transversales
Qu’est-ce qui est vraiment primordial sur Terre ? Les ressources, les richesses de la terre qui permettent la vie des
hommes ou l’argent procuré par ces ressources ? Être (sur une durée) ou avoir (ponctuellement) ?
Intérêt du livre. Points forts
Texte concis permettant la prise de parole, l’expression et l’argumentation des enfants : à eux d’expliciter, de
trouver des explications
Symbolisation de l’idée de développement durable
Récit initiatique au développement durable
Illustrations : format très lisible ; qualité (les collages)
Points faibles. Limites
La fin courte, peu explicite
Mise en réseau possible avec :
Des livres sur le même thème mais explicite, notamment des documentaires.
Pistes pédagogiques envisagées
Retravailler la fin :
la mettre en symétrie avec les problèmes énoncés au début.
Activités de production d’écrit : quand nous aurons cueilli le dernier fruit/alors les fruits pousseront à nouveau sur
les arbres…
réalisations plastiques
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Démarrer l’éducation au développement durable
Titre du livre : Du mal à une mouche
Genre littéraire : Fiction, récit à la première personne
Auteur(s) : Anne-Lise Groberty
Illustrateur : Anne-Lise Boutin
Éditeur : La joie de lire
Collection : Récits
Année d’édition : 2004
Cycle(s) : 3
Résumé
La narratrice raconte les premières minutes de sa mort. Un petit « diable » va peser le bien et le mal de son vécu :
combien de morts et de souffrances a-t-elle réalisé au cours de son existence.
Mots-clés
Thématiques : mort ; responsabilité.
Pédagogiques : récit à la première personne ; compréhension.
Questions transversales
Sommes-nous conscients de notre action sur la vie de la terre qui nous porte ? Quelle relation entretenons-nous
avec elle ?
Intérêt du livre. Points forts
La dimension poétique du texte ; son humour aussi.
Points faibles. Limites
Le récit constitue un texte « résistant » dont la compréhension n’est pas évidente : comprendre qu’il s’agit d’une
personne morte qui s’exprime…
Comprendre qu’au cours de notre vie, même involontairement, nous tuons la vie sur terre…
Culpabilisant sans le dire…
Pistes pédagogiques envisagées
Oral : écoute de la lecture à haute voix faite par le maître du début (longueur à définir selon la classe) texte par
l’enseignant.
Lecture compréhension : lecture silencieuse (longueur à définir selon l’élève).
Production orale : échanges autour du sens du livre.
Production écrite : diverses possibilités, par exemple.
Retranscrire les avis des élèves/de la classe.
Écrire le sens du récit (individuel puis collectif), en sortant de la dimension fictionnelle et en centrant sur la dimension écologique du livre.
Un passage à la troisième personne : La femme et le loup renaissent à la vie. Raconter leur(s) histoire(s).
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