Download Version
Transcript
Bulletin labor et fides – PRINTEMPS 2008 Bon de commande à découper et retourner à votre libraire ou à défaut à labor et fides ex. | Le football, ses dieux et ses démons 34 CHF / 20 euros ex. | Dieu, otage de la pub ? 32 CHF / 20 euros ex. | Là où je vais 30 CHF / 18 euros ex. | Levées de corps 34 CHF / 20 euros ex. | Introduction à la théologie systématique 55 CHF / 3 3 euros ex. | Le corps, lieu de ce qui nous arrive 47 CHF / 29 euros ex. | Religions antiques 32 CHF / 19 euros ex. | L’aube du christianisme 42 CHF / 25 euros « N’as-tu jamais, installé dans la pensée, déployé ton esprit jusqu’à des contrées et des îles situées au loin et n’y es-tu jamais resté attaché en pensée au point de ne même plus voir les personnes présentes autour de toi ou de ne plus savoir où tu étais assis, tant étaient délicieuses les choses qui se présentaient à tes yeux ? » ex. | L’Eternel féminin 36 CHF / 22 euros Reconnaissances cité dans Pierre Gisel (éd.), Le corps, lieu de ce qui nous arrive ex. | Médias mode d’emploi 32 CHF / 19 euros ex. | « Oh, pardon ! » 29 CHF / 18 euros ex. | L’évangile selon saint Jean (13 – 21) 68 CHF / 42 euros ex. | Le mystère apocryphe 32 CHF / 20 euros ex. | Ancien Testament : quelles vérités historiques ? 28 CHF / 18 euros 1, Rue Beauregard – CH-1204 Genève Tél. + 41 22 311 32 69 – Fax + 41 22 781 30 51 – [email protected] Nom : Prénom : Rue : Code postal : Localité : Tél : E-mail : Date : Signature : Paiement à réception de la facture Veuillez débiter ma carte de crédit : Eurocard Carte N o Visa Date d’expiration Code CVV2 (les 3 derniers chiffres inscrits dans le champ de la signature de la carte) ex. | Le protestantisme et la littérature ex. | Mariages 17.50 CHF / 11 euros 35 CHF / 21 euros Les prix sont non contractuels et susceptibles d’être modifiés sans préavis. Pour l’étranger, merci de régler votre commande par carte de crédit. Le montant de l’achat est augmenté des frais d’envoi. #36 Cycles Dans quelques semaines, le monde tournera rond. Comme le ballon disputé par les équipes nationales de football lors de l’Euro 2008. Troisième événement le plus médiatisé du monde, le tournoi mettra aux prises des acteurs qui ressemblent de moins en moins aux protagonistes des temps anciens. Le football a changé, au miroir de notre monde qui oscille entre des tentations divines ou démoniaques. Dans Le football, ses dieux et ses démons (avril 2008), Denis Müller propose une lecture plurielle de ce sport qui est en même temps un déchiffrage de notre condition où tout se mélange. Comme la religion et la publicité, par exemple, couple improbable mais consistant, ausculté par Gilles Lugrin et Serge Molla dans leur livre Dieu, otage de la pub ? Qui profite de qui ?, se demandent les auteurs surpris par la qualité théologique qui se dégage parfois de la publicité. La théologie, que l’on prédit moribonde, contestée dans certaines universités suisses romandes, aurait-elle encore un avenir ? Assurément, affirment implicitement des théologiens francophones, auteurs d’une Introduction à la théologie systématique de 540 pages, qui paraît en coïncidence avec un autre ouvrage d’introduction sur les Religions antiques, dont la lecture confirme la modernité de ce qu’on juge parfois dépassé. Sur des notions de vérité, de lien à la transcendance, sur l’existence ou sur la mort. La mort justement. Nous proposons également ce printemps un ouvrage d’une force impressionnante sur tous ces morts qui décèdent dans la solitude, d’un suicide, d’un accident ou par violence. Levées de corps, reportage mené aux côtés de professionnels chargés de recueillir les défunts, est un livre très dur, sans concession mais propice à dévoiler ce que la société cache par peur du réel et aspiration au virtuel. Mais ce printemps, c’est bien entendu aussi la vie : celle qu’Aline Viredaz nous raconte dans Là où je vais, très beau récit d’une retraite personnelle au cœur de la montagne et de la Bible. Et c’est également la vie déployée par des rencontres, comme celles que permet le Salon du Livre de Genève où Labor et Fides tiendra un stand sur lequel de nombreux auteurs viendront signer leur livre et dialoguer avec le public, dialoguer avec vous. Gabriel de Montmollin Extrait de Dieu, otage de la pub ? de Gilles Lugrin et Serge Molla éTHIQUE Le football, ses dieux et ses démons Menaces et atouts d’un jeu déréglé Denis Müller société indispensables de la responsabilité et du fairplay. Une invite essentielle à protéger un jeu divin de ses démons menaçants. Denis Müller (1947) est professeur d’éthique à la Faculté de théologie et de sciences des religions de Lausanne. Membre de plusieurs commissions d’éthique en Suisse et en France, il a notamment publié : Karl Barth , Cerf, 2005, Puissance de la loi et limites du pouvoir, Michalon, 2001, et L’éthique protestante dans la crise de la modernité , CerfLabor et Fides, 1999. Dieu, otage de la pub ? Serge Molla est pasteur dans le canton de Vaud. Il a publié chez Labor et Fides Les idées noires de Martin Luther King , 1992, et Jacques Chessex et la Bible, 2002. Gilles Lugrin et Serge Molla TROIS QUESTIONS à DENIS MÜLLER En quoi le football est il un révélateur de notre monde ? Mêlant le jeu, la force, la compétition, le football manifeste les contradictions de la société et le caractère ambivalent de nos aspirations. Nous voulons la paix, mais aussi la victoire. Nous voyageons dans le monde entier, mais nous devenons soudainement très chauvins. Cet essai foisonnant sur le football éclaire les multiples facettes du sport le plus populaire de l’humanité. Ethicien, théologien, fervent supporter, Denis Müller en suit les moindres péripéties locales ou internationales depuis plus de cinquante ans. A ce titre, il intervient régulièrement dans le public pour analyser avec le recul du penseur et l’empathie du passionné un phénomène dont le développement soulève de nombreuses questions. Ce livre les reprend et les développe. Après l’évocation personnelle de son rapport au football, l’auteur en propose une lecture à partir de l’histoire, l’éthique, la religion et l’anthropologie, avant de traiter un certain nombre de défis actuels : évolution et signification des règles, rôle de l’arbitre, fanatisme, machisme, hooliganisme, dopage ou encore tricherie. En conclusion, Denis Müller propose quelques orientations susceptibles de soumettre le monde du football aux règles Quelles sont les menaces qui pèsent sur ce sport ? La mondialisation a rendu les stades moins accessibles à l’ensemble de la population, malgré ou à cause de l’extension de la mondiovision ; les joueurs et les entraîneurs sont devenus objets de marchandage ; le racisme est en augmentation parmi les spectateurs. Votre pronostic sur l’Euro qui se déroule en juin… Victoire de l’Italie contre l’Allemagne. La Suisse éliminée en demi-finale par l’Allemagne. Le champ éthique 264 pages – 34 CHF / 20 euros avril 2008 Gilles Lugrin, Docteur ès Lettres, enseigne, à l’Uni versité de Lausanne, la linguistique, la sémio tique et les théories de la communication. La publicité affiche régulièrement des motifs et symboles religieux : jeans, montres, voitures, bières, meubles, Playstation, de nombreux produits de consommation courants utilisent Jésus, l’Eglise, l’islam ou le bouddhisme pour faire vendre. Les marques les plus prestigieuses telles que CocaCola, Ikea, IBM ou Hugo Boss flirtent avec la spiritualité dans un mariage souvent détonant. Qui profite réellement de cette alliance ? La société de consommation qui utilise une culture ancestrale pour pénétrer toujours plus loin au cœur de l’intimité du client ? Ou la mémoire religieuse qui trouve avec la pub un allié inattendu pour continuer d’exister dans l’espace public ? Cet ouvrage écrit par un théologien et un expert en communication propose des réponses et des développements passionnants. 200 exemples richement illustrés montrent que Dieu n’est pas toujours et seulement otage de la pub. EXTRAIT Le logo Apple tisse un réseau complexe de symboliques complémentaires : l’universalité de la religion (fruit défendu, mais tentateur), la scientificité de Newton (l’ancien logo était sur ce point plus explicite), la réussite économique de New York (ville des graphistes et de Madison Avenue) et l’un des pères de l’informatique (Alan Turing). Dans l’une de ses campagnes, Apple recourt à l’image emblématique de Gandhi pour affirmer son anticonformisme. Cet exemple témoigne surtout de l’enchevêtrement, voire dans le cas présent, de l’éclectisme des valeurs. Que ce soit la bière Cardinal, l’eau Eden ou la pomme Apple, dans la plupart des cas, les allusions bibliques ou plus ou moins religieuses sont combinées avec des références d’un autre ordre, qu’elles soient ou non ouvertement mercantiles. Nous sommes ainsi très souvent confrontés à un pot-pourri d’allusions et autres références hétéroclites, que le lecteur / consommateur est invité à actualiser en fonction de ses prédispositions et de ses connaissances. Et cette juxtaposition iconoclaste, qui pourrait faire frémir un exégète de la Bible, passe inaperçue à la plupart des mortels. 208 pages – 32 CHF / 19 euros avril 2008 récit Là où je vais éCRIVAINS DU RéEL Aline Viredaz est licenciée en sciences sociales et politiques de l’Université de Lausanne. Elle collabore à divers journaux et médias, dont la Radio suisse romande et 24 Heures . En 1987, elle a publié Et Dieu pour témoin aux éditions de l’Age d’Homme. EXTRAIT Aline Viredaz La narratrice de ce récit quitte sa famille pour une retraite. Depuis son enfance, elle subit périodiquement les souffrances de la migraine, chaque fois « comme un tournevis qui surgit dans la tête ». Ses deux enfants viennent de sortir de l’ado lescence. Elle adore la montagne, elle cherche le sens de l’existence, elle y part pour trois mois avec son chien. Là-bas, dans un chalet isolé, elle raconte sa vie, ses envies, sa quête de sens. Elle a emmené avec elle la Bible et quelques-uns de ses commentateurs. Elle veut redécouvrir les Ecritures sans plus rien attendre de l’Eglise qui l’a égarée depuis toute petite loin des chemins de la vérité. Révoltée, à un carrefour de vie, la narratrice raconte cet ermitage de trois mois, comme une confession nécessaire pour savoir où elle va. En l’occurrence, dans les profondeurs de la Bible, à l’intérieur de ces mots ancestraux qui permettent de mieux se comprendre, soi, sa migraine, le monde fini, les rencontres d’altitude et cette beauté d’alpage, là-bas, où tout est plus vrai. Partir pour échapper à la dictature du faire. Et si je tiens tant à y échapper, c’est aussi parce que depuis des années, il y a un Livre auquel j’ai soif de puiser, qui m’appelle irrésistiblement, qui s’impose à moi partout, à toute heure du jour et de la nuit. Je veux maintenant y goûter tous les jours, pendant des heures, et je m’offre trois mois pour m’immerger dans ces pages, ne penser qu’à ce texte, me gaver de toutes ces paroles, me les répéter à haute voix… et je n’accepterai aucune limite à cette envie, si ce n’est celles de la fatigue, de la douleur bien sûr… et celle imposée par ma chienne. Je pars donc avec ma chienne, pour lire la Bible… 192 pages – 30 CHF / 18 euros avril 2008 Levées de corps Steeve Iuncker est photographe-reporter. Thierry Mertenat est journaliste à la Tribune de Genève . TROIS QUESTIONS à STEEVE IUNCKER ET THIERRY MERTENAT Steeve Iuncker et Thierry Mertenat Préface de Monica Bonfanti Pourquoi avoir choisi de raconter et montrer ces choses « irracontables » et « inmontrables » ? Ces choses qui viennent de la mort racontent beaucoup sur la vie. Elles encouragent ce patient travail de dévoilement : quitter la fiction quotidienne de la télévision, apprendre à mettre des images et des mots sur le réel, y compris dans sa part la plus sombre. Qu’est-ce que ce travail sur la mort nous révèle sur la vie ? Travailler sur la mort dans son surgissement, à l’instant où elle advient, renvoie à la dimension vulnérable et sursitaire de l’existence. Elle confronte aussi, de manière concrète, au malheur des gens. Levées de corps est un livre coup de poing. Il dévoile en effet une réalité que nous ne voyons pas mais qui se passe à côté de chez nous, dans nos immeubles, sur la route, dans les villes. Chaque année, à Genève, des centaines d’hommes et de femmes meurent dans l’oubli, hors du contexte familial ou hospitalier, des suites de maladie, suicide, accidents, violences… Ces personnes-là sont prises en charge par des professionnels dont ce livre sans concession dresse le portrait. Pendant une année, le journaliste Thierry Mertenat et le photographe Steeve Iuncker ont suivi à Genève le travail de la Brigade des levées de corps, de l’Institut universitaire de médecine légale et des Pompes funèbres. Présents dans nombre de situations extrêmes, ils restituent l’actualité d’un travail incroyablement difficile, accompli par des professionnels dont le courage force l’admiration. Ce témoignage, qui pourrait heurter les personnes sensibles, donne ainsi l’occasion de revisiter notre rapport de plus en plus virtuel avec la mort. Comment définiriez-vous la personnalité des « pros de la mort » que vous avez suivis ? Les travailleurs de la mort ont les deux pieds dans la vie, une solidarité et un humour qui confèrent à leur métier une énergie incroyablement positive. Ecrivains du réel 160 pages – 34 CHF / 20 euros mai 2008 THéOLOGIE Introduction à la théologie systématique André Birmelé, Pierre Bühler, Jean-Daniel Causse et Lucie Kaennel (éd.) dogmatique. La troisième partie, enfin, offre une « reprise pédagogique », en proposant au lecteur diverses pistes pour travailler avec l’ouvrage et pour s’approprier ses contenus. Hans-Christoph Askani, André Birmelé, Klauspeter Blaser, Pierre Bühler, Jean-Daniel Causse, Pierre Gisel, André Gounelle, Bernard Hort, Karsten Lehmkühler, Martin Leiner TROIS QUESTIONS à PIERRE BÜHLER Le corps, lieu de ce qui nous arrive Approches anthropologiques, philosophiques, théologiques Pierre Gisel (éd.) Coéditeur de l’ouvrage La publication d’une telle introduction est-elle une première en langue française ? Oui, je ne connais pas d’équivalent dans le domaine francophone, du moins du côté protestant. A ma connaissance, c’est la première fois qu’on tente ainsi de présenter de manière synthétique les grands dossiers de la théologie systématique. Cet ouvrage propose une initiation aux démarches de base, aux thèmes majeurs, aux enjeux et débats actuels dans le domaine de la théologie systématique. Relation vivante et confiante à Dieu, la foi chrétienne n’est pas, dans son mouvement fondamental, un ensemble d’affirmations systématiques et de convictions doctrinales, mais elle se veut intelligible dans ce qu’elle estime avoir à dire sur des questions communes à tous. Il importe donc d’élaborer des instruments qui permettent de prendre position dans le temps présent et de tester la pertinence des affirmations théologiques pour aujourd’hui, en dialogue avec d’autres systèmes de référence. Le présent ouvrage propose en quatorze chapitres les dossiers majeurs du champ théologique couramment appelé « dogmatique ». Dans une première partie, intitulée « Prolégomènes », il en va de poser les bases du travail dogmatique et d’en définir les conditions. La deuxième partie, intitulée « Dossiers thématiques », propose un parcours à travers les principaux thèmes de la A une époque où les grands systèmes de pensée n’ont pas la cote, quelle est l’actualité d’une telle entreprise ? Il ne s’agit évidemment pas de construire le « système total » de la foi chrétienne, à la manière des sommes théologiques de la tradition. Il en va plutôt de montrer que la foi « a du système », c’est-àdire qu’elle constitue un point de vue intelligible et pertinent, en prise sur les questions fondamentales des êtres humains et en mesure d’entrer en débat avec d’autres positions actuelles. Est-ce qu’un lecteur non formé à la théologie peut lire ce livre ? Bien entendu, cet ouvrage ne se lira pas comme un roman policier ! Mais nous avons tenté de le rendre le plus accessible possible à un public large. Car la tâche qu’il se propose n’est pas simplement l’affaire de quelques spécialistes de la discipline, mais concerne finalement tout un chacun. Lieux théologiques 540 pages – 55 CHF / 33 euros mai 2008 Dans cet ouvrage réunissant théologiens et philosophes, le corps contemporain est pensé par rapport à ce qui l’excède, ce qui le met en scène, ce qui le reprend, ce qui le transforme aujourd’hui. Dans une première partie, l’ouvrage propose des éclairages sur le corps à partir de ce qui met en question sa vision strictement rationnelle. Puis, trois auteurs évoquent les différentes manières dont la Bible, la philosophie et la littérature contem poraine mettent en scène les corps. Dans une troisième partie, sont abordées des questions plus spécifiquement reliées à la tradition catholique, au christianisme primitif et à la pratique de l’ascèse. Enfin, quatre contributions explorent le défi posé par la déréalisation du corps dans nos sociétés d’aujourd’hui, avec, pour clore l’ensemble, une réflexion sur le dualisme qui traverse le questionnement sur le corps. Hans-Christoph Askani, Claire Clivaz, André Dartigues, Pierre Gisel, Philippe Gonzalez, Francesco Gregorio, Roberte Hamayon, Christian Indermuhle, Jean-Daniel Kaestli, BenoîtDominique de La Soujeole, Thierry Laus, David le Breton, Philippe Lefebvre, Silvia Mancini, Christophe Monnot, Ilario Rossi, Bernard N. Schumacher, Gilles Soglo, Guido Vergauwen EXTRAIT Le discours sur la fin du corps est un discours religieux qui croit déjà à l’avènement du Royaume. Dans le monde gnostique de la haine du corps que préfigure une part de la culture virtuelle, le paradis est nécessairement un monde sans corps ou « amélioré », rempli de puces électroniques et de modifications génétiques ou morphologiques. Mais le cyborg est loin encore, l’entêtement du sensible demeure. Cette vision du monde qui liquide le corps, érige un culte à l’esprit, suspend l’homme comme une hypothèse secondaire, voire superflue, est confrontée à une forte résistance sociale. Une humanité hors corps est aussi une humanité sans sensorialité, amputée de la saveur du monde. Mais l’on sait combien les hommes sont enclins à renoncer à la sève du présent pour attendre dans le dénigrement de soi les lendemains qui chantent. (…) Nous sommes au seuil d’une modification radicale non seulement de la relation au monde, mais de la définition de soi pour l’individu. A tous égards, le statut du corps est aujourd’hui un enjeu politique majeur et un analyseur fondamental de nos sociétés. David le Breton Lieux théologiques 316 pages – 47 CHF / 2 9 euros mai 2008 RELIGIONS Religions antiques Une introduction comparée Egypte – Grèce – Proche-Orient – Rome Philippe Borgeaud et Francesca Prescendi (éd.) BIBLIQUE système dynamique, parce qu’elle est construite à partir du dialogue continu entre éléments qui se combinent : un jeu de regards croisés, qui ne cesse d’élargir les frontières de l’imaginaire. L’aube du christianisme Philippe Borgeaud, Nicole Durisch Gauthier, Dominique Jaillard, Agnes Anna Nagy, Francesca Prescendi, Thomas Römer, Youri Volokhine TROIS QUESTIONS à PHILIPPE BORGEAUD Daniel Marguerat Coéditeur de l’ouvrage Quelle est l’originalité de l’approche des religions proposée par ce livre ? Il s’agit d’un ouvrage réalisé par des spécialistes de champs religieux en contact (Egypte, Grèce, Proche-Orient, Rome). Il s’agit aussi d’un travail d’équipe, rédigé par des collègues habitués à travailler ensemble, et à réfléchir sur les échanges entre cultures différentes. Cet ouvrage propose un accès original aux religions de l’Antiquité. Sans être une étude systématique et exhaustive de tous les aspects des religions rencontrées, il présente quelques thématiques et suggère des méthodes d’approche, en mettant en perspective une série de questions qui se posent dès que l’on se penche sur les rites et les croyances des civilisations anciennes : qu’est-ce qu’un sacrifice ? Quelle différence y a-t-il entre religion et magie ? Pourquoi les hommes communiquent-ils avec les dieux par des pratiques divinatoires ? Comment les mythes ont-ils pu transmettre un savoir ? La Grèce et Rome sont au centre du volume, avec des aperçus importants sur l’Egypte, ainsi que le Proche-Orient ancien (incluant la Bible). Dans ces grandes civilisations, les éléments culturels, religieux ou mythiques se diffusent, se rencontrent, réagissent les uns aux autres et se modifient mutuellement. Une culture n’est jamais un vase clos, fait d’éléments « originaux » ou « purs ». Elle est au contraire un L’Antiquité nous apprend-elle quelque chose sur les religions actuelles ? Certainement : elle peut servir de laboratoire pour analyser les fondements de nos propres croyances. Le judaïsme, le christianisme et l’islam ont tous trois émergé dans une relation étroite et conflictuelle au contexte polythéiste, celui de l’Antiquité proche-orientale, elle-même en relation aux cultures gréco-romaines. Et sur nous-mêmes ? L’Antiquité appartient de fait à notre culture, même si elle est éloignée et très différente. S’y replonger par la lecture constitue un exercice de décentrement, très utile pour mieux évaluer nos convictions. 192 pages – 32 CHF / 19 euros avril 2008 de fusion de l’histoire particulière d’Israël et de l’universalité romaine. Combinant une majorité de contributions déjà publiées ailleurs, ce livre offre le portrait en évolution d’une première histoire qui est en grande partie la nôtre. Professeur de Nouveau Testament à l’Université de Lausanne, Daniel Marguerat fait référence dans la recherche scientifique sur Jésus et le christianisme primitif. Il est notamment l’auteur d’un commentaire sur les Actes des apôtres 1–12, Labor et Fides 2007, et, comme direc teur d’édition, d’une Introduction au Nouveau Testament, Labor et Fides 2004, deux ouvrages reconnus au niveau international. EXTRAIT Dans ce nouvel ouvrage, Daniel Marguerat évoque en quatre parties les principales étapes qui construisent l’aube du christianisme, jusqu’à la fin des années 80 du premier siècle, période où les premiers chrétiens fixent la mémoire des événements fondateurs. Tout d’abord en abordant les questions relatives au Jésus historique et leur articulation à la théologie et à la foi. Une deuxième partie du livre est consacrée à Paul, à travers une approche peu fréquentée liée à son vécu spirituel, son affectivité et son génie d’innovation. Avec Marc et Matthieu, on quitte le registre historique pour le mode littéraire où l’on observe la manière dont les deux premiers évangélistes mettent en intrigue l’événement chrétien afin de répondre aux attentes du lecteur et afin de se démarquer du monde juif. Enfin, dans une quatrième partie, c’est l’œuvre de Luc, premier historien du christianisme qui se voit analysée, vue à la fois comme phénomène de réception du paulinisme dans les années 80 et comme processus C’est l’aube : les couleurs changent peu à peu. Le dialogue entre Eglise et Synagogue est toujours ouvert, à la fois vital et irrémédiablement conflictuel. Entre Jérusalem et Rome, le christianisme cherche son identité. Plusieurs théologiens de haut niveau vont produire des écrits où se fixe la mémoire chrétienne : l’apôtre Paul avec une importante correspondance, Marc avec le premier évangile, que Matthieu et Luc réécrivent en l’étoffant d’autres sources et que Luc fait suivre de la première histoire du christianisme (les Actes des apôtres). Nous nous arrêterons là, au seuil des années 90. La suite, marquée par la publication du quatrième évangile, des épîtres pastorales et de l’Apocalypse, inaugure un temps où le divorce avec la Synagogue est consommé et où l’Eglise construit son appareil institutionnel. L’aube est passée, le jour s’installe. Coédition Bayard 512 pages – 42 CHF / 25 euros mai 2008 Les Précurseurs « La situation religieuse actuelle, dans les sociétés occidentales, se caractérise plus par une crise des institutions religieuses que par une crise du sentiment religieux. Les systèmes de croyance contrôlés par les institutions du croire sont ébranlés face au développement du do it yourself en matière religieuse. Cette situation de dérégulation de la croyance et de généralisation du pluralisme est propice à l’apparition de leaders religieux de toutes sortes. On assiste au développement de la libre entreprise dans le domaine religieux. » Extrait de Jean-Paul Willaime, La précarité protestante, Labor et Fides, 1992 – 216 pages, 37 CHF / 23 euros nos livres dans la presse Réforme, mars 2008 Othmar Keel, L’Eternel féminin. Une face cachée du Dieu biblique nos livres dans la presse Le Temps, décembre 2007 Albert de Pury, « Oh, pardon ! » et autres exclamations bibliques Un délice d’humour tendre et une leçon de liberté. 104 pages – 29 CHF / 18 euros La Vie protestante (Genève), novembre 2007 Jean Zumstein, L’évangile selon saint Jean (13 – 21) Jean Zumstein vient de publier de main de maître un texte auquel on se référera longtemps. Probablement l’événement de la rentrée théologique de l’automne. Commentaire du Nouveau Testament – 328 pages – 68 CHF / 42 euros LibreSens, décembre 2007 Jean-Daniel Kaestli et Daniel Marguerat, Le mystère apocryphe. Introduction à une littérature méconnue Mettant des informations à disposition du plus large public, ce livre unit la rigueur du compte rendu scientifique et la simplicité de l’écriture. Essais bibliques – 192 pages – 32 CHF / 20 euros Une enquête passionnante étayée par une iconographie d’une exceptionnelle richesse. 144 pages – 172 illustrations couleur – 36 CHF / 22 euros 24 Heures, mars 2008 Daniel Cornu, Médias mode d’emploi. Le journaliste face à son public Ce livre a été pensé et écrit pour vous, chères lectrices, chers lecteurs. Sans pontifier, ni seriner quelque refrain nostalgique d’un prétendu âge d’or disparu, mais sans concession non plus, l’auteur détaille, à travers des cas pratiques, la pratique journalistique et les questionnements du public. 208 pages – 32 CHF / 19 euros VISITEZ NOTRE SITE INTERNET Pour prendre connaissance des manifestations à venir (rubrique agenda), de nos opérations spéciales (rubrique actualité) ou pour commander nos ouvrages, visitez notre site : www.laboretfides.com événement Salon du Livre et de la Presse de Genève Stand Labor et Fides Plus de 250 titres – 50 heures de signatures avec 10 auteurs : Philippe Borgeaud Daniel Cornu Jeltje Gordon-Lennox Jacques Mouriquand Denis Müller Gilles Lugrin Les collaborateurs de Labor et Fides se réjouissent de vous rencontrer sur le stand. Du 30 avril au 4 mai 2008 Rue Dostoïevski, Geneva Palexpo Tous les jours de 9 h 30 à 19 h Nocturne (21 h30) : vendredi 2 mai. Francesca Prescendi Bernard Reymond Aline Viredaz horaires Jeudi 1er mai Daniel Cornu, Médias mode d’emploi Denis Müller, Le football, ses dieux et ses démons Bernard Reymond, Le protestantisme et la littérature 14 h à 18 h 14 h à 18 h 14 h à 18 h Samedi 3 mai Gilles Lugrin et Serge Molla, Dieu, otage de la pub ? 13 h à 18 h Jacques Mouriquand, Ancien Testament : quelles vérités historiques ? 13 h à 18 h Jeltje Gordon-Lennox, Mariages 13 h à 18 h Vendredi 2 mai Daniel Cornu, Médias mode d’emploi Jeltje Gordon-Lennox, Mariages 15h à 21h 16h à 21h Dimanche 4 mai Aline Viredaz, Là où je vais Denis Müller, Le football, ses dieux et ses démons Philippe Borgeaud et Francesca Prescendi, Religions antiques 14 h à 18 h 15h à 18 h 14 h à 18 h