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B U L L E T I N
de la
Société des Sciences Médicales
du Grand-Duché de Luxembourg
N° 1
1 9 7 8 - 11 5 * a n n é e
LEGALON'
Dragées mit 35 mg Sllymarin
LEGALON 70
Dragées mit 70 mg Silymarin
LEGALON^ LIQUIDUM
1/1 MeBlôfFel 100 mg Silymarin
Zusamménsetzung:
. 1,Dragée Legalon enthait 35 mg
Sil>tmarin, 1 Dragée Legalon70
enthàlt 70 mg Silymarin, 1 /I (1 /2)
MeBlôffet Legaion Liguidum
enthâlt 100 (50) mg Silymarin
Indilcationen:
Chroniîch-persistîerende und
chronisch-aggressive Hepatitis,
l e b e r z i r r h o s e . t o x i s c h - m e Ta -
bolische Leberschâden (z.B. Fettleber): als Leberzelischutz bei':
Zufuhr leberbeiastçnder Stoffe.
Kontraîndikationen und
Nebenwirkungen:
Bisher nicht bekannt.
Dosierung:
tn schweren Fallen 3mal tagiich
2 Dragées Legaion 70 (4mal
tàglich 1/1 MeBldffél Liquidum)
. nach den Mahizeiten ein-.
nehmen.zur Nachbehandiung
und ats initiaidosierung bel mittelschweren Fallen 3mal îàgiich
î Dragée Legaion 70 (3mal
tàgikh 1/1 MeUioffe! Lkjuidum).
in leichteren Fàlien 3ma! lagiich
1 Dragée Legaion zu 35 mg (3m3l
îâglich 1/2 MeSiôffeî Liquidum).
• bletet die Môglichkeit
der protektiven und kurativen Beeinfiussung der
Leberzelle
• beeinfiulBt auch
toxische Schadigungen
der Leberzelle
• bessert klinische
Symptôme und richtet
ieberspezifîsche
biochemische Kriterien
signifikant zur Norm aus
• stelgert als Membran-
Weit Hinweise siehe wissenschaft-
stabifisator die Punktions-
lichen Prospekt Dr. Nr. 144/14/10.74.
tiichtigkeit und Leistungsfôhlgkeit der Leberzelle
Handeisformen:
• restitulert, stabilislert
und schiitztdie Integritat
der Efementarmembranen,
Legaion: O.P. mit 80/400 Dragées
Legaion 70:
O.P. mit 80/400 Dragées
Legaion Liquidum: O.P. mit 450mi
der funktionstragenden
und -vermitteinden Bauund Struktureiemente der
Leberzelle
• bessert die Erfolgsaussichten der Lebertherapie
INTEGRAL S.A.
25, rue d'Epemay
LUXEMBOURG.
BULLETIN
de la
Société des Sciences Médicales
du Grand-Duché de Luxembourg
N° 1
1 9 7 8 - 11 5 ® a n n é e
Bulletin de la Société des Sciences Médicales
du Grand-Duché de Luxembourg
Publié sous la direction du Conseil d'Administration
de la Société des Sciences Médicales, Section des Sciences Médicales
de l'Institut Grand-Ducal
Conseil d'Administration de ia Société des Sciences Médicales :
Président
Dr.
Secrétaire
Général
R.
Dr.
Schaus
J.
MRCP
Neuen
M e m b r e s D r . V. C o n z é m i u s , D r . M . - A . D i c a t o , D r . G . K a y s e r ,
Dr. R. Koppes, Dr. E. Loos, Dr. M. Schroeder,
M. P. Hippert.
Bulletin de la Société des Sciences Médicales ;
Administration et Publicité Dr. J. Neuen, Secrétaire Général
3, rue Conrad l®^ Luxembourg
Rédaction Dr. M.-A. Dicato, Rédacteur en chef
Centre Hospitalier de Luxembourg
4, rue Barblé, Luxembourg
Le Bulletin de la Société des Sciences Médicales du Grand-Duché de Luxembourg
publie des articles en français, en allemand et en anglais. Les auteurs sont priés de
remettre leurs manuscripts, dactylographiés en double ou triple interligne et en deux
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journal, d) le tome, e) la première page de l'article, f) l'année de parution. Pour ies cita
tions d'ouvrages, une référence comportera dans l'ordre, outre les noms des auteurs et
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Il est recommandé aux auteurs que les articles soient succincts et si possible, suivis
d'un résumé en anglais. Tous les articles seront lus par le rédacteur et un consultantspécialiste.
Les articles n'engagent que leurs signataires, et sauf avis spécial les opinions expri
mées ne reflètent pas nécessairement la position de la Société des Sciences Médicales.
The Bulletin is published two or three times per year and accepts articles in French,
German and English. The authors are invited to submit the original copy and a duplicate,
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All the articles, which should be succinct, are reviewed by the editor and a member of
the editorial board.
Copyright 1978 by Société des Sciences Médicales du Grand-Duché de Luxembourg.
Sommaire
Les Béta-bloqueurs
J. CARLIER
Recent Progress Atherosclerosis Research Experimental and Clinical Aspects
P. C L O PAT H , M . - A . D I C ATO
Examen biochimique de quelques groupes professionnels exposés au Plomb
D. KUTTER, M. MACHOUD
A propos d'un cas d'insuffisance rénale aiguë après rifampicine
E. WELTER jr, R. AREND, M. THOMA
Editorial
:
L'Athérosclérose
L.
BIRMANN
Faut-il interdire le bismuth ?
R. SCHAUS
Congrès International de radioprotection (Paris - Avril 1977)
C. KIOES
Assemblée Générale de la Société des Sciences Médicales du Grand-Duché de
Luxembourg
ultra-lBvuro
■
■
■
mÊM
I
V
VV
I
W
D Prophylaxie et traitement des accidents
des antibiotiques
■ Diarrhées - Colites - Entérocolites
'
■■ F o r m e l y o p h i l i s é e ' S a c c h a r o m y c e s
lyophilisée
'
Saccharomycc
Boulardii 17. 1 milliard de germes vivants
par gélulePosologie et mode d'emploi ;
Ingérer 1 à 4 gélules par jour
Concessionnaiie
au Grand-Duché de Luxembourg
Établissements HANFF Frères
LUXEMBOURG
Laboratoires BIOCODEX, 19. rue Barbes, 92120 MONTROUGE. Tél. : 656-67-89
Nomenclature
des Laboratoires et Firmes
ayant annoncé dans le présent numéro
Bayer Belgium
Beecham Pharma
Biocodex
Byk Belga S. A
S. A. Ciba-Geigy N. V.
Clin-Midy S.A.
Coles S.A.
Codali S.A.
Comptoir Pharmaceutique Luxembourgeois
Mack, Heumann, Rowa-Wagner
Continental Pharma
Deprophar
Essex Belgium
Hoechst Belgium
Integral S. A., Luxembourg
Blendax Belgium, Madaus, Zwintscher
Janssen Pharmaceutica
Ministère de la Santé Publique, Luxembourg
Etablissement Thermal, Mondorf-les-Bains
P fi z e r
Prophac, Luxembourg
Boehringer, Fabre, Inpharzam, Lepetit
Schaper & Brûmmer
Laboratoires S.M.B.
Société Belge de Thérapeutique Expérimentale
S.A. Thérapeutica
Union Chimique Belge
Will
Pharma
Zyma-Galen
Mondorf-les -Bains
(Grand-Duché de Luxembourg)
La
seule
Station
hépatique
du
Benelux
Indications :
Lithiase biliaire - Séquelles d'hépatites
Maladies de la nutrition
(Hypercholestérolémie, Goutte)
Rhumatismes - Voies respiratoires
Conservation - Amélioration - Rétablissement de la santé
Documentation et Renseignements: Mondorf-Etat • Tél. 6 7011
Etablissement thermal ouvert toute l'année
CnNSLHYPHTTENSION
(métoprolol)
Cardiosélectif Cardioprotecteur
Bien toléré
Tolérance
Formule
Le principe oclif du Loprésor a la formule suivante ± (-isopropylommo)
•l-[p-methoxy-2-éltiyl)-pfiénoxyl-3-proponol-2 (= métoprolol)
Loprésor comprimés Tortrote de métoprolol lOOmg
OnapQrtoiSObservédeiégerstroubiesgastrO'intesiinauxetdesonomoiies
bénignes du sommeil
Remarques
En roison de sa cordiosélectivité. le Loprésor peut être odmimsiré o des
Propriétés
malades présentont une oltection obstructive des voies respiratoires Lo
en infilbani de laçon selective et réversible la tronsmission des excitations aux
prudence reste de règle Léfiicaciié des bronchodilatoteurs adrénergiques est
conservéeet leur posologie peut si nécessaire être adaptée Lors d'insuffisance
Le Loprésor protège le cœur contre une stimulation odrénergique exagérée
récepteurs adrénergiques Ql cardiaques
Grôce ou Loprésor. le rythme cardiaque se normalise, la consommation
d'oxygéiw du myocorde diminue, une tension ortérielle exagérée s'obaisse
Léflel hypotenseur du Loprésor se momteste déjà ou cours des premiers jours
de traitement et atteint son maximum en I espace de deux semoines environ
On peut renforcer cette oction par l administrotion simultonée d'autres
ontihypertenseurs tels qu'un diurétique ou un vosodilototeur périphérique Le
Loprésor convient également au troitement de l ongine de poitrine cor il permet
une éporgne de la consommation d'oxygène dont I insuffisance coronarienne
réduit loppori
Indications Hypertension Angine de poitrine
cordioque. il fout procéder à une digitolisotion sutfisonte. éventuellement ovec
administration supplémenloire d'un riiurétique
En cas d insuffisance rénale, io posologie hobitueiie peut être appliquée
Toutefois, chez les insuffisants rénaux présentoni une clearance de lo créoiinine inférieure o 40 ml min. il est recommandé d'msiourer le troitement ou
moyen de 1 2 comprimés (50 mg) malin et soir, et d'augmenter ensuite
progressivement les doses suivant la situation clinique
Il peut arriver que le traitement par les inhibiteurs des récepteurs G influe
Sur le métabolisme des glucides et masque les symptômes de l'hypoglycémie
11 convient donc de surveiller ottenlivemenl les cos de diobéte lobile. insuimo
dependont ou traité par les onlidiobéliques araux et d 'adopter lo posologie de la
Contre-Indications
Bloc ouriculo-ventriculaire brodycardie grove insuftisance cordtaque non
traitée
Posologie
Hypertension: Au début. 100 mg 2 lois par jour o long terme générale
médication hypoglycémiante de ces patients Une inlerruplion graduelle du trai
lemeni peut s everer nécessaire ovont narcose Si le troitement est momtenu, il
tout recourir à un anesthésique d'oclion inotrope négative aussi foible que possible
S il se produitporexcepiionune bradycordie marquée, après l'administralion du Loprésor. on suspendra lo médication, donner alors por voie veineusedu
ment 100 à 200 mg 2 fols par jour, suivont la réponse individuelle Cesdirec
lives posologiques valent oussi en cos d'ossociation du Loprésor ovec des
diurétiques ei ou des vosodilototeurs périphériques
Angine de poitrine: D'ordinaire 100 mg 2 lois par jour Comme tout
suifote d atropine et. si la fréquence cardiaque ne s'en trouve pas suffisommeni
elevée unsympathicomimétiqueB-stimulanl(pqrexempledel'isoprotéténol)
ment les doses pendont 7 à 10 jours Une inierruption brusque de la médica
lion pourrait conduire 0 une détérioration de I élo' du poiient particulièrement
il est recommandé de ne pos administrer le Loprésor chez la lemme
û-bloquont. il taudro avant i interruption du traitement diminuer progressive
Bien qu oucun cos de toxité ocuio-muco-cutanée (type procioiol) n oitété
observé ovec ce produit il convient de rester ottentif sur ce point comme pour
lous les Glytiques
enceinie saul si l'indication en est formelle
e maladie ischémique du myocorde icu lerement |"c^nie soul
si l'indication en est formelle
Presentation 30comprimés
en cos de maladie ischémique du myocorde
Posologie simple: 1 comprimé à 100 mg matin et soir
r^\n
IBA-GEIGY
A
Y U G root-Bijgaarden
glibenclamide
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• supprime la douleur et le prurit
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L E S B E TA - B L O Q U E U R S
J. CARLIER 1. — RAPPEL CONCERNANT LE SYSTEME NERVEUX
AUTONOME
A . A N ATO M I E
Les voies par lesquelles les influx efférents partis du
S.N.C. gagnent les viscères sont organisées différem
ment de celles suivies par les influx efférents gagnant
les muscles striés.
La plupart des viscères reçoivent une double inner
vation effectrice, l'une dépendant du système sympa
thique, l'autre du système parasympathique. Ces deux
systèmes viscéro-effecteurs ont en commun un certain
nombre de caractères fondamentaux :
— ils Impliquent toujours une chaîne de deux neuro
nes
:
— le premier neurone (dit préganglionnaire), qui a son
corps cellulaire dans le névraxe et se termine en
faisant synapse sur le suivant,
— le deuxième neurone (dit postganglionnaire), dont
le corps cellulaire est situé dans un ganglion végé
tatif du S.N.P. et dont l'axone se termine au niveau
de muscles lisses, de cellules myocardiques ou de
cellules glandulaires.
Professeur associé à l'Université de
Liège, Institut de Médecine, Départe
ment de Ciinique et de Pathoiogie
m é d i c a i e s ( P r o f . H . VA N C A U W E N BERGE), Secteur de Cardioiogie (*)
(*) Hôpital de Bavière, Bouievard de
ia Constitution, 66, B - 4020 LiEGE.
1. Le système parasympathique (fig. 1)
Celui-ci comporte un contingent médullaire et un
contingent provenant du tronc cérébral. Leur organisa
tion est analogue. Les ganglions contenant le corps cel
lulaire des neurones postganglionnaires sont situés tout
près des viscères innervés ou même dans leur paroi.
5
GANGLION
G L A N D E
CILIAIRE
P I N E A L E
f2\ OEIL
GANGLION
^
TRONC ,
C E R E B R A L
SPHENOPA L AT I N
G L A N D E
L A C R Y M A L E
^GANGLION SOUS
^ MAXILLAIRE
glande
sous
Qvj'^MAXILLAIRE ET
^V/ SUBLINGUALE
\
—^GANGLION
o t i q u e
" ■-.rr^"''^^iv\GLANDE
Li-^ANGLION
\CERVICAL
V
5
PA R O T I D E
^SUPERIEUR
r G A N G L I O N
sCERVICAL
V M O V E N
§
'
C O E U R
u>:-ganglion
V
STELLAIRE
»
TRACHEE
ET
POUMONS
GRAND
NERF
S P L A N C H N I Q U E
G A N G L I O N
'ESTOMAC
04ELIAQUE
piTIT"^ NERF
:Jr
SPLANCHNIQUE
ganglion!
MESENTERIQUE>T »
(T'XINTESTIN
GRELE
SUPERIEUR',
N / T;
medullo-
Gr 'SURRENALE
GANGLIO^',N"*V
IESENTERiaUE^-\'\
INFERIEUR*
^
C O L O N
VESSIE ET ORGANES
G E N I TA U X E X T E R N E S
C H A I N E
S Y M PAT H I Q U E
L A T E R O -
'LEXUS
NERF
VESICAL
P E LV I E N
VERTEBRALE
FIGURE 1. - Schéma du système nerveux végétatif ©fièrent parasympathique et sympathique.
Les voies parasympathiques sont représentées en traits pleins et les voies sympathiques
en traits interrompus.
• Contingent médullaire :
le même trajet que les précédents, mais
ils traversent les ganglions de la chaî
ne latérovertébrale sans y faire relais
et constituent, à leur sortie, les nerfs
splanchniques qui se rendent aux gan
glions prévertébraux; coeliaques et mésentériques. La médullo-surrénale est
directement innervée par un neurone
Les neurones préganglionnaires siè
gent dans la corne latéral de l'axe gris
de la moelle sacrée {S2 - S3 - 84) et
leurs axones sortent de la moelle par
les racines antérieures pour gagner les
nerfs du petit bassin et se distribuer
aux organes pelviens (vessie, rectum,
prégangiionnaire et se comporte donc
comme un ganglion.
organes génitaux).
• Contingent du tronc cérébral :
* Ajoutons l'existence d'un groupe de
Par l'intermédiaire des nerfs III, VII,
IX et X, ils assurent l'innervation para
ganglions terminaux, qui, peu nom
breux, siègent près de l'organe à in
sympathique des viscères de la face,,
du cou, du thorax et de l'abdomen.
n e r v e r. I l s s o n t e n r a p p o r t e s s e n t i e l l e
2. Le système sympathique (fig. 1)
Son origine est uniquement médullaire :
les neurones préganglionnaires siègent
dans la corne latérale de l'axe gris de la
moelle dorso-lombaire (de D1 à L3) et
leurs axones sortent de la moelle par les
racines antérieures et gagnent le ganglion
ment avec la vessie et le rectum.
B.
—
TRANSMETTEURS
ET
S U B S TA N
CES LIBEREES
Le transmetteur de toutes les fibres pré
ganglionnaires autonomes, de toutes ies
fi b r e s p o s t g a n g l i o n n a i r e s p a r a s y m p a t h i
par les rameaux communicants blancs. Les
q u e s e t d ' u n p e t i t n o m b r e d e fi b r e s p o s t gangiionnaires sympathiques est l'acéthylcholine. Ces fibres sont appelées choliner-
ganglions sont situés loin des organes à
giques.
innerver, soit dans la chaîne sympathique
latéro-vertébrale, soit dans les ganglions
prévertébraux.
• Les voles qui font relais dans les gan
glions de la chaîne sympathique latérovertébrale sont destinées à l'innerva
tion sympathique segmentaire de la
peau (vaisseaux sanguins, muscies arrecteurs des poils et glandes sudoripares) et à l'innervation sympathique des
viscères de la face, du cou et du tho
rax (muscles intrinsèques de l'oeil,
glandes lacrymales et salivaires, arbre
trachéo-bronchique, coeur). Les axones
des neurones postganglionnaires sor
tent du ganglion par les rameaux com
municants gris et gagnent les nerfs rachidiens.
• Les voles qui font relais dans les gan
glions prévertébraux sont destinées à
Les fibres adrénergiques comprennent la
majorité des fibres postganglionnaires
sympathiques : ieur transmetteur est la noradréaiine. Le rôle de celle-ci dans les
synapses centrales (moelle, hypothalamus,
etc. . . .) n'est pas entièrement élucidé :
e l l e y e x e r c e r a i t u n e ff e t t a n t ô t s t i m u l a n t ,
t a n t ô t i n h i b i t e u r.
La noradrénaline est essentieilement iibérée au niveau des terminaisons des fi
bres postgangiionaires sympathiques. L'a
drénaline est secrétée par la surrénale et
atteint ies récepteurs par voie sanguine.
Il n'y a jamais d'acétylcholine dans le
courant sanguin.
G. — LA TRANSMISSION DE L'INFLUX
A U N I V E A U D E S F I B R E S P O S TG A N G L I O N N A I R E S S Y M PAT H I Q U E S
l'Innervation sympathique des viscères
A l'état de repos, la noradrénaline est
abdominaux et peiviens. Les axones
des neurones préganglionnaires suivent
mise en réserve dans des organeiles spé
ciaux de i'axone, ies granules. Elle s'y
7
concentre grâce à un système de trans
port actif présent dans la membrane du
granule. Sous l'influence de l'influx ner
veux parcourant la fibre sympathique post
ganglionnaire, le contenu des granules est
libéré, gagne l'espace synaptique et se
fixe sur ie récepteur.
Au niveau de la varicosité axonale, de
l'espace intersynaptique et de l'organe in
nervé se produisent de nombreux échan
ges et transformations métaboliques, iesquels peuvent être infiuencés par de nom
breuses substances dont la réserpine, les
sympathoplégiques, les inhibiteurs de la
monoamine-oxydase et sur lesquels nous
n'insisterons pas ici. D'autres mécanismes,
de type «rétro-contrôle» ou «feed back»,
interviennent pour modifier ia quantité de
noradrénaline libérée par l'infiux nerveux.
capable de provoquer une action normale
au niveau des territoires entrant habituelle
ment en vasoconstriction sous l'effet de
cette substance. Sur la base de telles ob
servations, AHLQUIST a dès 1948 proposé
les termes de a et p -récepteurs pour dé
signer les sites adrénergiques où les ca
técholamines produisent respectivement
une constriction ou un relâchement. La
réponse à l'excitation des principaux ré
cepteurs adrénergiques est résumée dans
ie tableau I.
Il existe des substances capables d'ex
ercer sur ces deux types de récepteurs
des effets respectivement stimulants et in
hibiteurs :
a) les stimulants des a-récepteurs sont re
présentés avant tout par ia noradréna
line elle-même. Il existe des stimulants
indirects (tels que l'éphédrine) agissant
D. — LA NOTION D'à - ET DE p -RE
CEPTEURS
La noradrénaline, i'adrénaline et d'au
tres catécholamines peuvent provoquer
des effets différents (par exemple, une
concentration ou un relâchement des mus
cles lisses) suivant l'endroit, la dose, la
en provoquant la libération de noradrénaiine par les terminaisons sympa
thiques postgangiionnaires.
b) les stimulants des p-récepteurs sont
représentés surtout par l'isopropylnora
drénaline, substance non physiologique
(Isuprel®, Aleudrine®). L'adréaline sti
mule à la fois ies récepteurs a et p.
catécholamine envisagée.
La noradrénaline provoque surtout une
vasoconstriction. Inversément, l'isopropylnoradrénaline cause une vasodiiatation et
de ia tachycardie. L'adrénaline est prati
quement aussi active suivant l'endroit
comme vasoconstricteur ou comme vasod i l a t e u r.
Une substance sympathicolytique telle
c) les Inhibiteurs. Ils agissent par antago
nisme compétitif avec les catécholamimines en se fixant sur les récepteurs.
On les appelle couramment «bloqueurs» ou «substances bloquantes».
Les a-bloqueurs ont pour type les al
caloïdes de l'ergot du seigle, et les
P-bloqueurs, le propranolol.
Avant de terminer ces notions générales,
que la phentolamine inhibe l'action vasoconstrictrice de la noradrénaline et de l'a
nous rappellerons que les récepteurs ne
drénaline; elle ne modifie pas i'action vasodilatatrice de cette dernière pas plus
déterminée. Il n'y a pas de récepteurs
que celle de l'isopropylnoradrénaline.
Par contre, le propranolol inhibe l'action
vasodilatatrice de l'adrénaline et de l'iso
propylnoradrénaline ainsi que la tachycar
die provoquée par ces substances, il ne
modifie ia vasoconstriction engendrée par
la noradrénaline. L'adrénaiine est encore
8
sont pas spécifiques à une catécholamine
sensibles uniquement à l'adrénaline et
d ' a u t r e s à l a n o r a d r é n a l i n e . C e q u i d i ff é
rencie les récepteurs est le seuil de sen
sibilité. Ainsi, est-il faux de dire que la
noradrénaline n'a que des effets a : mais
le seuil de sensibilité pour la noradréna
line est plus bas pour les a-récepteurs
que pour les P-récepteurs.
I I . — L E S B E TA - B L O Q U E U R S
4. Certains exercent au niveau du myo
carde des actions comparables à cel
les de la quinidine.
A. — DEFINITION ET GENERALITES
Un bêta-bloqueur est une substance qui
entre en compétition avec les catéchoia-
5. Ils peuvent dans certains cas déprimer
le système nerveux central.
A u n i v e a u d u c o e u r, l a s u p p r e s s i o n d e s
mines au niveau des récepteurs p-adréner-
influences sympathiques diminue la réac
giques et les empêche de s'y fixer et de
tivité du myocarde à l'exercice musculaire
et au stress. On observe au repos et sur
tout à l'effort une diminution de fréquence
l e s a c t i v e r.
Ceci suppose une certaine similitude
de structure et explique que certains bêtabloqueurs gardent une partie de l'activité
qu'ils sont sensés bloquer (effet sympathicomimétique intrinsèque).
Par des modifications chimiques appro
priées, il a été possible d'augmenter la
sélectivité des substances, de manière à
obtenir des médicaments possédant une
affinité plus grande pour les récepteurs
bêta du myocarde ((31) que pour les ré
cepteurs bêta des fibres lisses vasculaires
ou bronchiques (|32).
On est parvenu ainsi à synthétiser des
substances qui ont une affinité particulière
pour les |3-récepteurs du coeur et n'ont
que peu ou pas d'action sur d'autres f3-récepteurs: ceux des bronches, par exem
ple. On est ainsi amené à parler des ré
cepteurs (31 : ceux du coeur et ceux inter
venant dans la lipolyse, et de récepteurs
(32 localisés surtout au niveau des bron
ches, des vaisseaux. La stimulation de
ceux-ci stimule également la glycogénolyse et la libération de glucagon.
du rythme sinusal et de la décharge des
foyers ectopiques présents dans les aryth
mies. Les bêta-bloqueurs provoquent en
outre un ralentissement de la conduction
auriculo-ventriculaire. Ils peuvent ainsi ré
duire la fréquence des contractions ventriculaires en présence d'un rythme supraventriculaire rapide (fibrillation ou flutter
auriculaire, par exemple).
La force de contraction du myocarde
est diminuée; cela entraîne une réduction
du débit cardiaque et une diminution de
la pression artérielle, surtout chez l'hyper
tendu. Cette action inhibitrice sur l'inotro-
pisme du myocarde peut entraîner une
décompensation cardiaque.
Certains bêta-bloqueurs possèdent des
propriétés comparables à celles de la
quinidine, et suppriment les foyers ectopi
ques principalement au niveau des ven
tricules. Ils peuvent ralentir ou supprimer
un rythme ventriculaire anormal. Ces effets
ne sont pas liés directement à l'action
bêtaiytique mais aux propriétés anesthési
ques locales de la substance.
B. — PROPRIETES GENERALES
Enfin, en dehors du myocarde, les bêtab l o q u e u r s e x e r c e n t s u r t o u t l e u r i n fl u e n c e
Les effets pharmacologiques des bêta-
sur les muscles lisses non vasculaires et
bloqueurs peuvent être résumés en cinq
principalement au niveau des bronches.
points:
Déjà chez les sujets normaux, l'adminis
1. Ils Inhibent les effets agonistes bêta
triction des bronchioles. Chez les patients
asthmatiques, ce phénomène est suscep
sur le coeur.
2. Ils empêchent l'action des agonistes
bêta sur les autres tissus.
3. Ils possèdent des effets anesthésiques
locaux.
tration de propranolol produit une cons
tible de produire une constriction bron-
chioiaire dangereuse. Sans être complète
ment supprimé, le risque est diminué de
façon considérable par l'utilisation de
bêta-bloqueurs sélectifs.
g
C e r t a i n e s e ff e t s m é t a b o l i q u e s d e s c a t é choiamines peuvent également être inhi
bés par les bêta-bloqueurs. Il en est ainsi
pour la glycogénolyse observée au niveau
du coeur et des muscles squelettiques. La
libération d'insuline provoquée par l'isoprotérénol est également inhibée par des
bêta-bloqueurs.
G.
—
LES
CLASSES
DE
B E TA - B L O
QUEURS ET LEURS PROPRIETES
COMPAREES
Les bêta-bloqueurs se différencient en
tre eux par leur sélectivité, l'existence
d'un effet sympathicomimétique intrinsè
que, leur activité, leur demi-vie, leur acti
vité de type quinidine, leur mode d'élimi
nation.
Certains de ces aspects sont résumés
dans les tableaux II et III.
1) Par cardiosélectivité, on entend l'affi
nité préférentielle que possèdent cer
tains bêta-bloqueurs pour les récep
teurs bêta du coeur (ou bêta-1). C'est
ainsi que pour une action bêta-bloquante équivalente, les bêta-bloqueurs
cardiosélectifs occasionneront moins
de bronchospasme que les non-sélec
tifs. Ils détermineront par ailleurs plus
de bradycardie.
2) L'activité sympathicomimétique intrinsè
que (A.S.I.) correspond à la propriété
qu'ont certains bêta-bloqueurs en plus
de leur action spécifique, d'exercer par
eux-mêmes une stimulation du récep
t e u r. C e t t e a c t i v i t é s y m p a t h i c o m i m é t i
que intrinsèque ne joue de rôle que
pour les fortes doses. Ces bêta-blo
queurs provoquent souvent moins de
bradycardie au repos mais continuent
à inhiber la tachycardie qui se produit
à l'effort.
Certaines études, comparant la ré
duction de la fréquence cardiaque à
l'effort en fonction de l'augmentation de
10
les bêta-bloqueurs sans ou avec A.S.I.
Alors que pour les premiers, la réduc
tion de la tachycardie à l'effort va en
augmentant progressivement avec l'ac
croissement de la posologie, pour les
seconds survient un plateau traduisant
l'absence de réduction de la fréquence
à l'effort à partir d'une certaine dose
(Me DEVITT et al., 1977).
3) Par activité, on entend le nombre de
milligrammes nécessaires pour Inhiber
dans une certaine mesure la tachycar
die provoquée par l'effort physique.
L'activité 100 a été conventionnelle-
ment attribuée au propranolol. Les ré
sultats varient d'un essai à l'autre; aus
si les données du tableau III ne doi
vent-elles être considérées qu'à titre in
dicatif. Ils montrent toutefois que, sur
la tachycardie à l'effort, le timolol et le
pindolol (en mg) sont les plus actifs
tandis que l'alprénolol, le practolol et
le tolamolol ont une activité plus faible.
Cette activité paraît en soi et dans cer
taines limites d'un intérêt mineur dans
le choix du produit car il suffit d'aug
menter la quantité de substance active.
La connaissance de cette activité re
lative est toutefois utile quand on veut
comparer les bêta-bloqueurs entre eux
ou, chez un malade, passer d'un bêtabloqueur à un autre.
Sur le plan de l'hypertension ou de
l'angor, on donne les équivalences sui
vantes:
Propranolol : 100
Atenolol : 100
Acebutolol : 100
Pindolol : 100
mg
mg
mg
mg
Metoprolol : 300 mg
Oxprénolol : 15 mg
Bunitrolol 15 mg
4) La demi-vie plasmatique correspond au
temps nécessaire pour que la concen
tration plasmatique tombe de moitié.
Cette valeur peut varier selon la voie
la posologie, montrent toutefois qu'il
d'administration, la dose, la durée du
traitement. Elle varie également avec la
existe une différence essentielle entre
fonction rénale: une atteinte de celle-
ci augmente la demi-vie et impose une
réduction de la posologie. Les valeurs
I l l l . — I N D I C AT I O N S D E S B E TA BLOQUEURS
reprises dans le tableau correspondent
à une seule administration orale chez
A.
des personnes normales.
5) La demi-vie. de i'action pharmacoiogique est un concept différent et qui ex
prime la durée de l'action pharmacolo-
—
LES
AFFECTIONS
CORONARIEN
NES
1. Données de base
a)
gique désirée. Elle est nettement plus
longue que la demi-vie plasmatique.
Rappel
sur
la
circulation
c o r o n a r i e n n e
La circulation coronarienne est relati
Bien que les motifs de cette différence
vement pauvre: chez le sujet au repos,
n'apparaissent pas encore clairement, il
existe une certaine relation entre les
c'est au niveau du coeur que se fait la
plus forte extraction d'oxygène par uni
deux demi-vies. La longue durée de la
deml-vie pharmacologique autorise
pour certains d'entre eux, une prise
unique journalière, que ce soit dans le
traitement de Tanger ou dans celui de
té de volume perfusé. Elle se traduit
par une teneur en oxygène du sang
veineux coronaire qui ne correspond
qu'à environ ia moitié de celie du sang
veineux mêié, préievé dans i'artère pul
l'hypertension.
monaire. La régulation du flux se fait
6) L'activité de type quinidine n'est pas
essentiellement au niveau des petits
vaisseaux. A l'effort, diverses adapta
tions, dont l'élévation de ia fréquence
cales de la substance. Un effet réel ne
se produirait qu'à des doses corres
cardiaque et de la pression artérielle
pondant à 100 fois la dose bêta-blo-
ne accrue. Des phénomènes de régula
quante.
tion locale au niveau des artérioles font
liée directement à l'activité bêta-lytique
mais aux propriétés anesthésiques lo
entraînent une consommation d'oxygè
que le débit coronarien s'adapte à ia
consommation d'oxygène, la quantité
d'oxygène du sang veineux coronaire
7) Métabolisme et élimination
Les bêta-bloqueurs sont métabolisés
dans le foie et excrété par les urines
restant inchangée.
en proportions très variables de l'un à
l'autre.
C'est ainsi que Talprénolol, le pro
pranolol, le métoprolol et Toxprénolol
sont essentiellement métabolisés par le
foie. Le timolol a une excrétion urinai-
re un peu plus marquée. Le pindolol
et Taténolol (*) sont éliminés par ie
rein et métaboiisés dans ie foie en
quantités égales. Le practolol est pres
que exclusivement éliminé par le rein
sous forme non métabolisée.
b)
Mécanisme
d'apparition
de
I ' a n g o r
Si par contre, il existe un rétrécisse
ment sur une branche importante d'une
coronaire, celui-ci peut ne pas entraî
ner de répercussion importante au re
pos. A l'effort, la dilatation des artério
les dans la zone dépendant de la sté
nose n'arrive pas à accroître le débit
du fait de la sténose en amont. Le myo
carde extrait au maximum l'oxygène
sidérer dans ie choix du bêta-bioqueur
qui lui est fourni puis, si l'effort con
t i n u e à s ' i n t e n s i f i e r, e n t r e e n é t a t
dans l'insuffisance hépatique et/ou ré
nale et surtout dans l'adaptation de ia
les douleurs angineuses.
Ces notions sont intéressantes à con
posologie.
(*) La demi-vie de l'aténolol passe de 6 à 22 h
dans l'insuffisance rénale.
d'ischémie. A ce moment surviennent
L'angor correspond donc à une con
sommation d'oxygène qui dépasse une
valeur critique dans une zone poststé-
notique. il survient toujours pour cette
11
même consommation d'oxygène qui re
présente le seuil angineux.
a)
Comment
agir
sur
y ) l ' é t a t i n o t r o p e d u c o e u r, i n f l u e n c é
par les catécholamines.
On a cherché une mesure indirecte ou
l'angor?
un index de la consommation d'oxygè
ne basé sur des valeurs hémodynami
On peut diminuer l'angor en augmen
tant les apports d'oxygène au myocar
q u e s f a c i l e s à m e s u r e r. O n a d m e t g é
de ou en diminuant sa consommation
néralement que le produit P.A. syst. x
d'oxygène.
F. C . ( d o u b l e p r o d u i t ) o u e n c o r e P. A .
a) L'augmentation de l'apport d'oxygè
ne au myocarde est le mécanisme
invoqué pour les vasodilatateurs co
s y s t . X F. C . X t e m p s d ' é j e c t i o n ( t r i p l e
produit) sont en relation étroite
avec la consommation d'oxygène myo
ronariens. La vasodilatation corona
cardique. On a pu montrer que, chez
un angineux déterminé, l'angor survient
rienne n'intéresse généralement que
les coronaires saines, ce qui peut
d'ailleurs dériver vers celles-ci le
toujours pour le même double ou triple
produit. Cet indice comporte toutefois
sang du territoire post-sténotique.
des lacunes : il ne tient pas compte
De plus, certains vasodilatateurs co
des modifications de la contractilité ni
ronariens ont un effet «malin» en
du volume ventriculaire.
augmentant la consommation d'oxy
gène myocardique.
Une augmentation bénéfique du dé
bit
des
collatérales
a
été
décrit
pour certaines substances, dont la
nitroglycérine.
|3) La diminution de la consommation
d'oxygène myocardique est actuelle
ment le mécanisme le plus généra
lement admis de l'effet anti-ango-
e)
Effets
des
bêta-bloq
nitrés
et
des
ueurs
L ' e ff e t d e s d é r i v é s n i t r é s e t d e s b é t a -
bloqueurs dans l'angor s'explique par
une
diminution
de
la
consommation
myocardique en oxygène pour un ef
fort donné ainsi que l'exprime le ta
bleau IV :
reux de certains médicaments com
me d'ailleurs de l'entraînement phy
sique.
d)
La
consommation
d'oxygè
ne
myocardique
et
son
es
timation. Il n'est pas courant, chez
Fréquence cardiaque
l'homme, de mesurer et encore moins
de suivre la consommation d'oxygène
Temps d'éjection
myocardique. On connaît toutefois bien
les facteurs dont dépend cette con
sommation d'oxygène.
Les principaux sont :
a) la tension pariétale systollque, iaquelle est fonction de la pression
systollque ainsi que du diamètre et
de l'épaisseur ventriculaire,
(3) la fraction de temps pendant la
quelle s'exerce la tension pariétale
systollque. Elle est en rapport étroit
avec la fréquence cardiaque et/ou
la durée d'éjection.
1 2
Pression artérielle
Vo l u m e v e n t r i c u l a i r e
Contractilité
Double ou triple
produit
I
^
I
^
I
E ff e t s d e s d é r i v é s n i t r é s e t d e s b ê t a - b l o -
queurs dans l'Insuffisance coronarienne.
2. Les bêta-bloqueurs dans l'angor
d'effort
A la condition de les utiliser à doses
suffisantes, les béta-bloqueurs sont effica-
P R E S E N TAT I O N S
V E R PA K K I N G E N
UNI-TRANXENE :
UNt-TRANXENE :
▲ Rscons de 30 et 100 gélules à 15 mg de
clorazépate dlpotasslque.
A nesjes met 30 en 100 gelulen A 15 mg
di-kallum cloorazepaaL
TRANXENE:
T R A N X E N E :
▲ Hacons de 30 et 100 gélules A S
de clorazépate dipolassique.
A Tranxéne Injectable.
- Bottes de six flacons à 20 mg,
• Boites de six flacons A 50 mg,
- Bottes de six flacons A 100 mg.
mg et 10 mg
A Resjes met 30 en 100 gelulen A 5 mg en 10 mg
d]*fcallum cloorazepaaL
A Inspuitbare Tranxéne.
- Dozen met 6 flesjes A 20 mg, met oplosmlddel.
- Dozen met 6 flesjes A 50 mg, met oplosmlddel.
- Dozen met 6 flesjes A100 mg, met opIosmiddeL
avec solvanL
avec solvanL
avec solvanL
Tï'anxeiie
CHLORAZEPATE OIPOTASSIQUE/DIKALIUM CHLORA2EPAAT
6 Maçons ponctionnables 6 porloreorbaro )l«S|e«
I N J E C TA B L E I N S P U I T B A A R
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Clin Midy
Âdalaf.
•Adalat,
Das Prinzip der
Sauerstolteinsparung.
Gezielte Redtizierung des Eiiergieverbranches durch Hemmung des kontrakiiliicilsleigenideii Calcium-Einsiroms m die
MyokardzeUe. Die regulative Aiipassuiig
llerzens bleibr erhalien. Der myokar-
Saiiersioffverbrauch wird geseuki.
3. Adalat.
Dos Prinzip der
Neuerschliessung von
Kollateralen
durch
Koronordilatation.
Dilaiierbarc Koromrgefdfie werclen erweiten. Bei Dauerniedikaiioit stimuliert
Adalat die Kollateralen-Neuerschliessting
Verhesserte Koronardurchhluluttg iiiid
gunsrigere Bliirverieiluiig erhohen das
Satierstoffangebor.
2. Adalat,
Dos Prinzip der Druck-
entlastung des Herzens.
Die Seiikuiig des periplwreii Widerstaiides
fiihri zurDrufkeiiilastiing des llerzens.
Dumir wird die Herzarbeit rerinimiert iiml
parallel dazii der SauersioffverbraucU.
A (lalal vereinigi in sich die drei wichligsten Prinzipien der medikamenwsen Koronaillierapie.
ces dans l'angor d'effort dans 70% des
cas environ.
Celle-ci est prouvée par de nombreuses
études soit «ouvertes», soit en double insu
croisé, basées sur la diminution de la pri
se de trinitrine ou sur les résultats obser
vés lors de tests cyclo-ergométriques. La
posologie optimale varie considérablement
d'un sujet à l'autre et correspond à la
dose qui réduit le plus la tachycardie à
l'effort. A l'heure actuelle, il ne semble pas
qu'un composé ait une action supérieure
à un autre. Le choix d'un bêta-bloqueur
dépend du risque d'effets secondaires
éventuels (bronchospasme ou hypoglycé
mie) ou encore de la réduction de la fré
quence cardiaque à l'effort (laquelle at
teint un plateau avec les bêta-bloqueurs
possédant une A.S.I.), ou de celle de la
pression artérielle (laquelle est moins im
portante au-dessus de 15 mg par jour
pour le pindolol, d'après une étude Scan
dinave récente) (FYHRQUIST et al., 1977).
3. Les bêta-bloqueurs dans la menace
d'infarctus
fois être bénéfique par plusieurs mécanis
mes, en diminuant :
— la sympathicotonia,
— les besoins en oxygène du myocarde
et l'étendue des zones ischémiées,
— l'élévation des acides gras libres,
— les arythmies, favorisées en outre par
les facteurs ci-dessus.
Il a par ailleurs été montré expérimen
talement (GlUDICELLI, 1977) que les bêtabloqueurs provoquaient une redistribution
du sang coronaire de l'épicarde vers l'en
docarde à la fois au niveau des zones sai
nes et des zones ischémiées. Les résultats
démontrent que ce phénomène de redis
tribution n'intervient que si sont simultané
ment réunis un blocage des récepteurs
pl-adrénergiques, générateur de bradycar
dia et un blocage des récepteurs p2-adrénergiques des vaisseaux coronaires.
D'autres études expérimentales (THO
MAS et al., 1977) suggèrent qu'une portion
de myocarde ischémique reste viable jus
qu'à la 6e heure après occlusion de l'ar
tère interventriculaire antérieure chez le
chien et sensible à l'action pharmacologiDans une menace d'infarctus, on a pré
conisé il y a quelques années une coronarographie rapide à la recherche d'une
sanction chirurgicale.
L'expérience a montré que la mortalité
dans de tels cas pouvait être réduite si
au lieu d'imposer une coronarographie im
médiate, on arrivait à «refroidir» la situa
tion en mettant le malade sous anticoagu
lants et bêta-bloqueurs associés éventuel
lement à un dérivé nitré, ou, par les fran
que du propranolol.
5. Les bêta-bloqueurs dans la prévention
primaire et secondaires des accidents
cardiaques
La littérature sur cette question a été
a n a l y s é e r é c e m m e n t p a r FA N C H A M P S
(1978). Nous reproduisons le résumé de
son travail.
La prévention «primaire» des accidents
çais, à de la perhexiline, la recherche
d'une sanction chirurgicale étant post
cardiaques par les bêta-bloqueurs chez les
angineux et les hypertendus a fait l'objet
posée à 4 à 6 semaines.
de six études contrôlées réunissant 497
cas traités par le propranolol, le practolol
4. Les bêta-bloqueurs dans l'Infarctus aigu
du myocarde
e t l 'o xp ré n o l o l e t 5 11 té mo i n s. C e s é tu d e s
mettent toutes en évidence une diminution,
en partie significative, de la fréquence des
Dans l'infarctus aigu, les bêta-bloqueurs
infarctus non mortels et/ou des décès par
peuvent, par la dépression myocardique,
provoquer une décompensation cardiaque.
accidents cardiaques chez les malades
traités par bêta-bloqueurs.
Mis à part les malades en état de choc,
ou décompensés, leur emploi peut toute
La prévention «secondaire» a été étu
diée dans 4 études contrôleés portant sur
13
1.737 malades, chez lesquels un traitement
par le practolol ou l'alprénolol a été insti
tions, la fréquence et le débit cardiaques.
On note par contre une augmentation des
tué dans les 1 à 4 semaines suivant un
résistances périphériques dont on pourrait
infarctus et poursuivi pendant 1 à 3 ans;
les groupes témoins totalisaient 1.754 ma
lades. Alors que la première étude, qui ne
comprenait que 38 cas sous bêta-bloqueur
s'attendre qu'elles limitent l'effet des bêta-
et 39 témoins, ne montrait pas d'effet pro
tecteur, les 3 autres mettaient en éviden
ce une diminution significative des décès
par accident cardiaque et deux d'entre el
les, en outre, une diminution des récidives
non mortelles d'infarctus.
L'action préventive des divers bêta-bloqueurs paraît découler surtout de leur ef
fet anti-arythmique mais aussi de leur effet
favorable sur les foyers anoxiques du myo
carde; ni la cardio-sélectivité, ni l'action
bêta-stimulante intrinsèque ne semblent
jouer un rôle déterminant.
Des études en cours viendront s'ajouter
à ces premiers résultats; elles devront
confirmer d'autre part, si, contrairement
aux antihypertenseurs classiques, les bêtabloqueurs réduisent la fréquence des ac
cidents cardiaques chez les hypertendus.
bloqueurs.
Il a toutefois été établi que l'efficacité
d'un bêta-bloqueur augmentait avec le
temps et qu'il se produisait à la longue
au moins une normalisation des résistan
ces périphériques. Cet effet a été recher
ché dans une diminution de sensibilité des
baro-récepteurs, dans une diminution de
sécrétion de la rénine ou encore dans une
action sur le S.N.C. La discussion reste
ouverte.
Les bêta-bloqueurs sélectifs ne produi
raient pas la phase initiale d'augmentation
des résistances périphériques et, outre
l'absence d'effet sur les bronches, se
raient plus indiqués dans l'hypertension.
Comme il a été dit plus haut, la cor
rection de l'hypertension et la diminution
de la pression systollique à l'effort font
partie de la thérapeutique anti-angoreuse.
Quels sont les hypertendus susceptibles
d'une thérapeutique par bêta-bloqueurs ?
B. — L'HYPERTENSION
Dans le choix d'une thérapeutique de
Tous les hypertendus à la condition
que les contre-indications soient respec
l'hypertension, la préférence doit être don
née à ceux possédant les caractéristiques
tées.
suivantes :
contre-indication formelle.
L ' i n s u f fi s a n c e c a r d i a q u e g a u c h e e s t u n e
— cardiosélectivité,
— pas d'action bêta-bloquante sur les
vaisseaux périphériques mais si possible
action alpha-lytique,
— absence d'activité sympathicomimétique intrinsèque,
— longue demi,vie.
Les bêta-bloquants de la quatrième gé
nération (aténolol, métoprolol et tolamolol)
et surtout ceux de la cinquième généra
tion (labetalol) répondent le mieux à ces
critères. Ils ne sont pas encore tous sur
le marché.
Un bêta-bloqueur non sélectif agit, au
début, en diminuant la force des contrac
1 4
Par contre, l'hypertension hypercinétique
ou labile du sujet jeune est une indication
de choix.
Certains, dont AMERY et al. (1976) ont
discuté du traitement initial de l'hyperten
sion, par bêta-bloqueurs ou par diuréti
ques. Les arguments pour l'une ou l'autre
thérapeutique, basés sur divers paramè
tres sont résumés dans le tableau V. Mal
gré le coût plus élevé de la thérapeutique,
on insiste sur une plus grande efficacité
( m a i s l e s d o s e s s o n t d i f fi c i l e m e n t c o m
parables à celles des diurétiques), sur un
plus grand confort et sur les effets secon
daires moins nombreux.
Au cours d'une thérapeutique par bêtabloqueurs seuls, on peut parfois assister
à un relèvement tensionnel tandis que le
poids augmente par suite d'une rétention
hydrosodée. L'adjonction d'un diurétique
suffit pour rétablir le poids et l'efficacité
d u b ê t a - b l o q u e u r.
Aussi, mis à part le sujet jeune, pré
sentant une hypertension hypercinétique,
est-il bon d'associer d'emblée, voire de
commencer le traitement par des diuréti
Ceux-ci peuvent avoir également une
certaine efficacité dans la prévention de
la récidive de fibrillation ou de flutter auri
culaire.
L'efficacité comparée des bêta-bloqueurs dans les troubles du rythme n'est
pas encore établie et nécessite de nou
velles recherches.
D.
—
AUTRES
I N D I C AT I O N S
ques.
C.
—
LES
TROUBLES
DU
RYTHME
Par leur effet sur les récepteurs bêta-
adrénergiques ainsi que par leur éventuel
le action de type quindinique, les bêtabloqueurs sont intéressants dans certains
troubles du rythme. Il est à noter que l'ab
sence d'effet quindinique n'enlève pas
nécessairement au bêta-bloqueur toute
efficacité : au contraire, le practolol a
rendu des services incontestables dans le
traitement des troubles du rythme de la
phase aiguë du myocarde.
Parmi les indications des bêta-bloqueurs, citons :
— la tachycardie sinusale,
— la tachycardie atriale,
— les tachycardies jonctionnelles (mala
die de Bouveret),
— les troubles du rythme de l'hyperthyroTdie,
— les arythmies induites par l'effort, qu'
elles soient supraventriculaires (fibril
lation ou tachysystolie paroxystique) ou
tachycardie ventriculaire paroxystique),
— les arythmies provoquées par la digita
line ou l'imipramine,
Parmi les autres indications, citons :
— les états d'hypersympathicotonie avec
palpitations, précordialgies, . . .
— les manifestations périphériques de
l'hyperthyroïdie,
— l'angor de l'hypothyroïdie traitée,
— la cardiomyopathie hypertrophique ob
structive,
— le phéochromocytome,
— certaines affections neurologiques ou
psychiatriques.
Il a en effet été montré que le propra
nolol à raison de 3 x 40 mg par jour était
efficace dans le tremblement essentiel, le
Parkinson avec tremblement d'attitude et
d'action, la migraine (par blocage possible
des bêta-récepteurs vaso-constricteurs des
vaisseaux piaux et corticaux). L'effet est
parfois retardé et ne se manifeste qu'
après plusieurs semaines.
Les béta-bloqueurs seraient également
efficaces dans la schizophrénie, l'anxiété,
l'alcoolisme chronique.
E . — C O N T R E - I N D I C AT I O N S
— les troubles du rythme associés au syn
drome de Wolff-Parkinson-White,
— les accès en torsades de pointe sur
QT long congénital.
Parmi celles-ci, citons :
— la bradycardia grave,
— le bloc auriculo-ventriculaire (sauf le
b l o c AV d u 1 e r d e g r é l i é à l a t a c h y
Le maintien d'une fréquence ventriculai
re élevée dans une fibrillation ou un flut
ter auriculaire peut aussi être une indica
— l'insuffisance cardiaque non traitée,
tion de bêta-bioqueurs.
— la grossesse (c.i. relative).
cardie),
15
— I'angor de Prinzmetal (sauf pour bêtabioqueurs sélectifs;
certains auteurs (GUAZZI et al. 1971)
font état de l'effet bénéfique du pro
pranolol),
— l'association avec des I.M.A.O.
F.
—
— les troubles du sommeil (cauchemars),
— la possibilité de «rebound» lors de l'ar
rêt,
— pour le practolol : des lésions psoriasiformes, atteintes cornéennes, péricardi-
tes et péritonites plastiques.
PRECAUTIONS
Un traitement par bêta-bloqueur ne sera
instauré qu'avec prudence en cas de ;
BIBLIOGRAPHIE
— bradycardie,
— trouble de conduction auriculo-ventriculaire,
— asthme (*),
— diabète traité (*),
— ulcère gastro-duodénal,
— syndrome de Raynaud (*).
Amery, A. Fagard, R. Lljnen, P., Reybrouck, T. :
Drievoudigo antihypertensive bahandeling. Acta
clin, belg., 197G. 31, 266-277.
Fanchamps, A. : Bêta-bloquants et prévention de
l'infarctus du myocarde. Actualités Cardiol., 1978,
32, 24-3C.
L'insuffisance rénale (clearance en-des
sous de 40 ml/min) nécessite une réduc
tion de la moitié de la posologie.
L'anesthésie générale nécessite une plus
grande prudence si une thérapeutique par
bêta-bloqueur est maintenue.
La bradycardie peut être potentialisée
par d'autres drogues bradycardisantes.
G. — EFFETS SECONDAIRES
Parmi ceux-ci, citons :
— la décompensation cardiaque,
— une bradycardie parfois excessive,
— le bloc auriculo-ventriculaire,
— le bronchospasme (surtout chez les
asthmatiques et pour les bêta-bloqueurs non sélectifs),
— l'hypoglycémie (chez les diabétiques
traités, pour les bloqueurs non sélec
tifs),
— les troubles gastro-intestinaux.
(*) le risque d'effet secondaire est diminué par
l'emploi de bêta-bloqueurs sélectifs.
1 6
Fyhrqulst, F., Kurppa, K., Huuskonen, M., KolsIInen, A. : Bood pressure and renin during treat
ment with Pindolol. Acta med. scand., 1977, 202,
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BâIe, novembre 1977, 22-23.
TA B L E A U
REPONSE
DES
E F F E C T E U R S A L ' E X C I TAT I O N
Récepteurs a
I
DES
RECEPTEURS ADRENERGIQUES
Organe
Récepteurs
Réponse =
Réponse =
Stimulation
Stimulation
ARTERIOLES
Foie
Rein
Te r r i t o i r e s m é s e n t é r i q u e s
Peau, Muqueuses
Muscles squelettiques
Coronaires
Cerveau
Poumons
Bronchioles
Lipolyse /^(P1)
Effets métaboliques
Glycémie (P2)
Acide
Lactique^/^
Consommation O2^
Libération de rénine
+
(') Inotrope, Dromotrope, Chronotrope. Bathmotrope.
TABLEAU
C L A S S I F I C AT I O N D E S B E TA - B L O Q U E U R S
Non-Cardiosélectifs
Sans action sympathicomimétique
Intrinsèque
Propranolol
Sotalol
Timolol
Nadolol
Avec action sympathicomimétique
Intrinsèque
Alprénolol
Oxprénolol
Alpha-lytique sans action
sympathicomimétique intrinsèque
Labétolol
Pindolol
Cardiosélectifs
Aténolol
To l a m o l o l
Métoprolol
Practolol
Acébutolol
Bunitrolol
1 7
TABLEAU
P R I N C I PA U X B E TA - B L O Q U E U R S
Activité
Demi-vie
Demi-vie de l'action
sur la tachycardie
pasmatique
(en heures)
pharmacologique
(en heures)
à l'effort
I. Sans activité sympathicomimétique intrinsèque, non sélectifs
Propranoloi-iNDERAL-ICi
S o t a i o l - B E TA C O R D O N E - M J .
TImoioi-BLOCARDEN-M.S.D.
Nadoloi-Squibb
II. Avec activité sympathlcomlmétique intrinsèque, non sélectifs
Alprenoioi-APTIN-Hassle 260
GUBERNAL-Geigy
Oxprenoloi-TRASICOR-Ciba 100
Pindoiol-ViSKEN-Sandoz
12
III. Avec activité sympathicomimétique Intrinsèque, sélectifs
PractoloI-ERALDiN-ICi
200
Acebutolol-SEGTRAL-M
&
B
Bunitrolol-STRESSON-Boehrlnger
6,2
700
20
6
48,2
?
?
8,0
2,9
1
19,8
2,8
6
IV. Sans activité sympathlcomlmétique intrinsèque, sélectifs
Atenoiol-TENORMIN-iCI
To l a m o l o l - C O P T I N - P f I z e r
Metoproloi-LOPRESOR-Gelgy
Metoprolol-SELOKEN-Astra
120
250
120
120
3,6
3,6
6.9
6,9
V. Avec activité antagoniste Alpha
AH51/58-labetalol-Glaxo
18
200
8-12
?
:>>
3
5s
o e^
2
Qu j
Q
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!=<
-2
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«
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CHEnOFALH
traitement Médicamenteux
des Calculs Biliaires Cholestéroliques
COMPOSITION
1 capsule contient 250 mg d'acide ctiénodésoxyctioiique (= acide ctiénique FALK)
I N D I C AT I O N S
Calculs non radio-opaques dans une vésicule fonctionnelle ou dans le cholédo
que avec fonctions hépatiques normales.
C O N T R E - I N D I C AT I O N S
Calculs radio-opaques, cholécystite, sténose du cholédoque; affection hépatique
aiguë ou chronique; ulcère gastro-duodénal; affections inflammatoires des intes
tins; grossesse.
Les femmes en âge de procéder doivent employer une méthode contraceptive nonhormonate.
POSOLOGIE
10 à 15 mgr. kg. jour - soir
P R E S E N TAT I O N
Boîte de 50 capsules à 250 mg d'acide chénique (Falk).
Boîte de 100 capsules à 250 mg d'acide chénique (Falk).
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normalisiert erhôhte Lipide -
Triglyzeride wie Cholesterin
Optimale Wirkstoffe
Optimale Wirkstoffmengen
u
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1 Kaosei emhait OoiiDrai 500 mg. inosktoimcoUnBt
BcnancHungsbegmn kann es gclegcnllich zj Haullucken und HiizegotuM kommcn
AOO mg
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Kontralndikillonen
Zui SenKong erhohlef BliilfOltwenc
Dotierung
Niereninsuitizjenz.
,
3inai tagliCh i Kapsc) In besondcfcn Fallen Mnn dio
Doas Bul 4mai lagitch t Kapsel gcsteigori we^den
Nabvnvvlrliungan
alien klinisch bedeutsamen Hyperlipoproteinamien, zumal beide
Komponenten in optimaler Wirkstoffrelation vorliegen.
Optimale Wirkung
ZuM
In Normalip sind die beiden wichtigsten Prinzipien der Serumlipidsenkung - der triglyzeridsenkende Effekt von Clofibrat und die
cholesterinsenkende Wirkung von Inositolnicotinal - miteinander
vereinigt. Dieser Synergismus sichert eine zuverlassige Wirkung bei
^
.
Nonnaiip wird aligemQin gui vofiragcn Seiten werdcn
schwere
Leberschaden.
dekom-
pensierle Hefzmsuffizicnz. tnscher MyokardmlarKl
und akule Blutungen sowie Schwangorschall
Zur Beachtung
Die Wiikung von Antikoagu<antien kann versiarkl
wefden Dee gleichzeilige Vcrabreicnurg von No'malip
wahrend einst Aniikoaguianlienlhe'apjo kann dcsnaiu
nurbei konstnnie' Noimoiio-Oosis und Noucmsleilung aul das Aniikoagulans cdolgon
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COMPTOIR PHARMACEUTIQUE LUXEMBOURGEOIS S.A.
Recent Progress in Atherosclerosis Research
Experimental and Clinical Aspects
P. C L O P A T H * a n d
M.A.
D i C ATO "
INTRODUCTION
Atherosclerosis is a disease of arteries in which the
intima and media of the wall become thickened by
deposition of abundant lipid, protein and calcium debris.
In recent years, great progress has been made to
wards an understanding of the pathogenesis of artherosclerosis. Several new factors that appear to contri
bute to the development of an atherosclerotic plaque
have been identified. In this review an attempt will be
made to summarize the current state of our knowledge
about the pathogenesis of atherosclerosis. In addition,
evidence of the regression of atherosclerosis in both
experimental animals and man will be discussed. Final
ly, the general principles of therapy will be outlined.
The following events, which play an important part in
the formation of an atherosclerotic plaque, will be dealt
with in some detail :
a) Injury of the arterial wall and the resultant prolife
ration of its smooth muscle cells.
b) Lipid implantation into the arterial wall, leading to
necrosis and fibrosis around the lipid nest.
♦ Research Department, Pharmaceu
ticals Division, CIBA-GEIGY Ltd.,
CH-4002 Basle, Switzerland. Author
to whom correspondence should be
c) De-endothelialization, leading to exposure of the
thrombogenic surface on which platelets accumulate.
Mural thrombi form over the altered wall, become
addressed.
organized and are incorporated into the wall. Cal
cium salts are later deposited in both the lipid nest
4 rue Barblé, Luxembourg
and the fibrotic masses of the atherosclerotic vessel.
** Centre Hospitaller de Luxembourg,
21
B u l l . S o c . S c i . M é d . L u x e m b g . 11 5 , 1 9 7 8 .
Bulletin de la Société des Sciences Médicales
du Grand-Duché do Luxembourg
The response-to-injury hypothesis
Evidence has been accumulating that
suggests that atheroscierotic lesions are
three months, but within six months they
are confluent, so that the entire vessel wall
is covered with thick lipid-rich plaques.
preceded by endotheliai cell damage. This
hypothesis of the pathogenesis of atheros
clerosis was first discussed by R. Virchow,
who recognized that alteration of the ma
trix of the arterial wall was important for
2. Chemical Injuries
deposition of mucoid substances within the
intima ('). Such changes could be of me
arteriosclerotic plaques similar to those
found in homocystinuria and in early hu
man arteriosclerosis were produced by
chanical, immunological or chemical origin.
Whatever their cause, variations In the
matrix deposition would be expected to
differ according to the location and the
structure of the arterial wail. In addition,
these insults could favor lipid deposition
and the proliferation of smooth-musche
cells, leading to complicated lesions con
taining newly formed connective tissue. In
experimental animals, the following me
thods of producing lesions resembling hu
man atherosclerotic plaques are in use and
being extensively studied.
1. Mechanical injuries
Physical agents, in particular those that
injure the arterial wall, have frequently been
implicated as factors in the localization
and development of atherosclerotic lesions
(2). In 1963, H.R. Baumgartner described
the histological changes in the abdominal
aorta of normochoiesteroiemic and hyper-
cholesterolemic rabbits after injury to the
vessel by means of a balloon catheter 0.
This insult causes destruction of the intima
and necrosis of the smooth-muscle cells of
the media. In hypercholesterolemic ani
mals, fat is deposited in the inner part of
the media. The use of this method of in
ducing atherosclerotic lesions has since
Abnormalities of homocysteine metabo
lism are associated with accelerated arte
riosclerosis and vascular thrombosis (°,').
In 1970, K.S. McCully reported that fibrous
parenteral injection of homocysteine thio-
lactone in rabbits ('°). Very recently, LA.
Marker et al. found that the lesions indu
ced in primates by parenteral homocystei
ne are due to endothelial-cell loss and de
creased platelet survival ("). These authors
noted that all the homocysteinemic ba
boons developed typical arteriosclerotic or
preatherosclerotic lesions composed of
profilerating smooth-muscle cells (").
Since the experimental work of Anitschkov, cholesterol has been known to be an
important risk factor conducing to athero
sclerosis ('^). Only recently, R. Ross and
J. Glomset found that in pig-tailed mon
keys with induced hypercholesterolemia
the endothelium of the arteries was seve
rely injured. In normal monkeys, having
plasma cholesterol of 88 mg/100 ml, no
endothelial cell loss (0%) was observed.
In hyperlipidemic monkeys, however, 5®/o
endothelial cell loss was found at plasma
cholesterol levels of 228 mg/100 ml. In ad
dition, the same animals showed a reduced
platelet survival and an increased platelet
turnover ('"). These studies afford a new
insight into the complex mechanisms by
way of which hyperlipidemia causes pro
gressive atherosclerosis.
been extended to other animal species,
such as the monkey C), the pig (®) or the
rat (6). Especially interesting from the view
point of resemblance to advanced human
lesions are produced in pigs by a combi
3. Immunological Injuries
There is considerable evidence to sug
gest that inflammation that involves the
nation of endothelial injury and cholesterol
arterial wall, and particularly that which
feeding ('). The two procedures have a
synergistic effect; the lesions that develop
are patchy and scattered in the first two or
clerosis in man; e.g. syphilitic aortitis and
22
results from immunologic injury, may be
important in the development of arterios
rheumatic Injuries to cardiac valves (^^).
tions. The smooth-muscle cells proliferate
Pioneering work in this field has been per
formed by C.R. Minick et al., who demon
in the presence of both serum lipoproteins
strated the induction of athero-arterioscle-
g/ml. Low-density lipoproteins (LDL) are
most effective in stimulating the cell pro
liferation ("). Since these findings were
published, many investigators have studied
the influence of hyperlipidemic serum on
cell proliferation. K. Fischer-Dzoga recent
ly reported that hyperlipidemic serum sti
mulated the cells obtained from outgrowths
of medial expiants of thoracic aorta from
rosis in rabbits by antigen/antibody com
plexes (",")• These authors found inten
sive coronary atheroscherotic lesions after
a period of 12 weeks in rabbits repeatedly
infused with horse-serum ('®). In the mean
time, several other investigators have con
firmed these observations (","). Especially
interesting is the publication by R.J. Fried
and proteins of density greater than 1.25
man, who compared the effect of weekly
injections of lymphocytotoxic-positive hu
Rhesus monkeys ("). She found that hyper
lipidemic serum induces a proliferative
man serum into the left carotid artery of
rabbits and of autologous serum into the
phase in the culture, as measured by ®Hthymidine incorporation, and increased the
right carotid artery as a control. The rerults of these studies show that repeated
intimai injury causes raised, lipid-contain-
ing thromboatherosclerotic lesions (^'). Si
milar resuts were obtained by E. Gaynor
et al., who found that parenteral endotoxin
induced circulatory endothelial cells, leu
kopenia and thrombocytopenia (").
Cell proliferation
There is convincing evidence that the
vascular smooth-muscle cell is the proli
ferative cell of atherogenesis ("). These
are the cells that accumulate in the athe
culture area. Low-density lipoproteins
(LDL) had the greatest sitmulatory effect,
while high-density lipoproteins (HDL) have
no effect. This author also made the very
important observation that hyperlipemic
LDL have a stimulant effect on the arterial
smooth-muscle cell that does not depend
on its lipid or cholesterol level. However,
the nature of the mitogenic factor In these
fractions is still unknown.
R. Ross also described a platelet-depen
dent nonlipoprotein factor that stimulates
the proliferation of arterial smooth-muscle
cells (").
rosclerotic lesions; they form and synthe
size the extracellular connective tissue ma
trix, and they accumulate intracellular li
pids in the presence of increased concen
The role of lipids In the development of
atherosclerotic plaques
trations of circulating lipoproteins.
In recent years, especially since it was
Epidemological and laboratory studies
have
disclosed
several
factors
that
in
recognized that the smooth-muscle cell is
crease
important in plaque formation, many ex
disease and other manifestations of arte
periments have been performed in vitro in
order to determine why these cells proli
ferate and migrate from the middle layer to
the inner layer of the arterial wall. In 1971,
R. Ross published observations on the
growth in cell culture of smooth muscle
derived from the media and intima of the
guinea-pig aorta. This author found that
the
risk
of
atherosclerotic
heart
riosclerosis. Elevated serum lipids are
clearly implicated in the etiology of this
disease (^®). In addition, chemical analysis
of the atherosclerotic plaque has shown
that lipids, including especially the cho
lesterol esters making up most of the
atheromatous lipids, come from the blood
stream in the form of low-density lipopro
the smooth-muscle cells retain their dif
teins ("). This implies that lipids do not
ferentiated state throughout the culture
period ("). He also described the response
circulate as such in the plasma, but are
linked to proteins and transported as wa
ter-soluble lipoproteins.
of arterial smooth muscle to serum frac
23
Two Possible DiHerent Cycles o( Events in the Response-to-injury Hypothesis.
The iaroe cycle may represent what occurs in all persons at varying times. Endotheliai injury may lead to desquamation,
olatelet adherence aggregation and release, followed by smooth-muscle proliferation and connective-tissue formation. If the
iniurv is a sincle event the lesions may go on to heal and regress, leaving a slightly thickened intima. The smaller, inner cycle
demonstrates the possible consequences of repeated or chronic injury to the endothelium in which lipid deposition may oc
cur and smooth-muscle proliferation may continue after a sequence of proliferation, regression, proliferation and regression,
leadinq to a complicated lesion containing newly formed connective tissue, and lipids, which may eventually calcify. This se-
Guence
of events could lead to a complicated lesion that goes
^
t i o non
. to produce clinical sequelae, such as thrombosis and infarc-
Figure 1
Reprinted with the permission of the authors and the N. Engl. J. of Med.. From R. Ross and
J. Glomset «The Pathogenesis of Atherosclerosis». N. Engl. J. Med. 29S, 420-425 (1976).
24
A t h e r o g e n e s i s a n d Tr e a t m e n t o f A t h e r o s c l e r o s i s
Treatment
Atherogenesis
and/or
Prevention
Insult
Physical
Chemical
Biological
Hemodynamic stress Hypeiilpldemla infection
Trauma
Radiation
CO
Immune
catecholamines
Homocystelmla
reaction
Regulators of Upoprotelne metabolism
Hypolipidemic drugs
Hyperoxia
Hypotensive measure
Immune suppression
Vitamin 85
Radiation - Protection
injury of Arterial wall
■■
\
Antiinflammatory agents
Antlthrombogenic drugs •
^3 I n flT harm
mation
ombosis
£ Proliferation of s.m.c.
^ Accumulation of lipids
o
nbrosis
5 Calcification
Antiplatelet aggregator
Antlhlstamlnic drugs
Antimetabolites
Alkylating agents
Antimitotic agents
Hypolipidemic drugs
A n t i fi b r o t i c a g e n t s
Chelating agents
Atherosclerosis
Figure 2
Reprinted with the permission of the authors and Plenum Press N.Y. From «Atherosclerosis
Drug Discovery», Adv. in Exp. Medicine and Biology, Vol. 67 (1976)
25
The plasma lipoproteins are divided into
two groups : apo-B- and apo-A-containing
lipoproteins. ApoB is the structural subunit of LDL, VLDL and chylomicron iipo-
proteins. Apo-A constitutes the basic struc
tural unit of HDL. In addition, apo-C is dis
tributed between apo-A- and apo-B-lipoproteins (^).
Chylomicrons are particles that appear
in normal particles with diameters greater
than 800 A and have a high triglyceride
to the beneficial effect of a drug ("). For
example, the ratio of HDL/LDL in normal
healthy men is 7.5, as compared with 11.2
in menstruating women. The same thera
peutic approach has been taken, for in
stance, in patients with familial hypercho
lesterolemia in whom a reduction of LDL
levels was achieved by means of an extra
corporeal system : LDL were removed from
the blood through interaction with heparinlinked agarose beads in the presence of
Ca'+ (").
content. On agarose electrophoresis, they
do not move from the origin (^').
The VLDL are somewhat smaller par
ticles with a diameter of 250-800 A. The
major portion of serum triglycerides is
transported in this fraction. On agarose
electrophoresis, they have prebeta mobili
ty. The LDL are particles of 175-250 A dia
meter. Their lipids consist largely of cho
lesterol and phopholipid. On agarose
electrophoresis, they have beta mobility ®').
THROMBOSIS AND ATHEROGENESIS
The importance of repeated injury in
atherogenesis was discussed in the pre
vious section. Thrombosis is closely re
lated to endothelial injury, and the throm
bosis that accompanies injury must there
fore also be important because of embo
l i s m a n d f u r t h e r l u m e n n a r r o w i n g . R . Vi r -
The HDL are much smaller particles (75-
chow already described the formation of
a thrombus as being primarily due to en
6% triglyceride (by weight). On agarose
blood flow, and alterations in the blood
100 A), containing about 50% protein,
25% phospholipid, 15% cholesterol and
dothelial injury (foreign surface), changes
in the velocity and other characteristics of
electrophoresis, they have alpha mobility
constituents (Virchow's triad) ('). Platelet
Recently, research has mainly been foc
aggregates are formed after injury of the
arterial wall, because small breaks in the
endothelium expose the subendothelial tis
used on LDL, which are known to carry
most of the cholesterol in blood. This mole
sues (collagen and basement membrane),
lism. However, one of the principal fac
tors in maintaining a low cholesterol level
is the concentration of HDL of cholesterol
to the liver for further catabolism (®°). It
ral thrombi. As a result of a tissue reac
may well be that HDL are one of the prin
cipal factors in determining the protective
arterial lumen and finally causing tissue
levels of HDL than men. The primary goal
of an atherosclerotic plaque, induced by
injury to the arterial wall and mediated by
platelet aggregates, can be markedly in
hibited or prevented by treatment with anti
platelet serum, which causes thrombocy
topenia. This indicates that a material re
leased from platelets during the process
cule also plays an important part in both
the development of atherosclerotic lesions
and the regulation of cholesterol metabo
effect to femaleness as far as atheros
clerosis is concerned. Women have higher
in designing a hypolipidemic drug should
be that it lowers the concentration of plas
ma LDL without affecting the concentration
of plasma HDL, in order to achieve a high
HDL/LDL ratio ("). This ratio has been
shown to be most important with regard
26
which then serve as a focus for the accu
mulation of a platelet mass (^®). Such pla
telet aggregates may initiate the formation
of thrombi, which in turn may become mu
tion, the latter may be overgrown by endo
thelium, organized and incorporated in fi
brous tissue, producing a narrowing of the
damage or tissue disfunction (^',").
In animals like rabbits the development
of platelet adhesion and aggregation on
80 % greater in the regression animals
the damaged surface is necessary to the
than in those with baseline atherosclerosis.
deveiopment of the lesions (^®). In addition,
recent studies by E.R. Burns have shown
Tho latest report by A.S. Daoud provi
that experimentally induced arteriosclero
des clear evidence of regression in the
sis could be almost suppressed by treat
aortas of swine after dietary change ("").
Tho plaques were induced by a combina
tion of mechanical injury and a high-cho
lesterol, high-fat diet for 4 months. One
ment with dipyridamole, a platelet inhibiting
drug (").
In vitro studies of platelet adhesion to
n a t u r a l a n d a r t i fi c i a l s u r f a c e s h a v e s h o w n
that the initial attachment of platelets to
the subendothelium was inhibited by di
pyridamole, for example, and adhesioni n d u c e d a g g r e g a t i o n b y s u l fi n p y r a z o n e o r
aspirin O.
Fig. 1, reproduced from R. Ross and J.
Glomset (^'), gives a schematic summary
of the development of the atherosclerotic
plaque and illustrates the authors' working
hypothesis.
Fig. 4 shows the response of the left
iliac arterial wall to a mechanical injury
produced by intraarterial balloon cathe
group was then fed a commercial diet for
14 months. After this period, the plaques
wsro significantly smaller in the pigs that
had received the commercial diet. Athero
mas, thrombi and hemorrhage were vir
tually absent in the aortas of this regres
sion group
In addition, D. Vesselinovitch et al. re
ported that regression could be produced
in rabbits by means of a low-fat diet and
hyperoxia, either alone or in combination
with cholestyramine or estrogen. These
authors induced atheroma in rabbits by
adding cholesterol to the diet for 14 weeks.
There then foliowed a 10-week regression
terization in rabbits fed an atherogenic diet
for 5 weeks after the operation. The right,
phase, in general, they found that a lowfat diet alone produced little or no regres
uninjured iliac artery is shown in Fig. 3.
s i o n . H o w e v e r, a v e r y s i g n i fi c a n t d e g r e e o f
Regression of atherosclerosis
regression did occur in rabbits additionally
treated with either cholestyramine or es
trogen (*').
1. Animal studies
2. Regression studies in man
In tho past few years, a great deal of
experimental research has been devoted
to the exploration of ways and means of
bringing about the regression of atheros
clerosis. Evidence from studies in non-
There is a growing body of evidence in
dicating that the process of atherosclerosis
is also reversible in man. In 1924, Aschoff
reported that the incidence of coronary
artery disease was reduced after World
War I, due to semi-starvation O. In 1947,
human primates indicates that the disease
is completely preventable and largely re
Wilens pointed out that dramatic weight
versible. The prospective studies conduct
loss was correlated with less severe athe
ed by Armstrong et al. are the most con
vincing The authors reported that
significant coronary atherosclerosis deve
loped in Rhesus monkeys fed an athero
genic diet for a period of 17 months, whe
rosclerosis (*'). Recent studies by Zelis et
reas in animals subsequently kept on a
cholesterol-free diet for a further period of
4 0 m o n t h s m u c h s m a l l e r fi b r o t i c l e s i o n s
were observed. The average cross-sec
tional area of the lumen was more than
wald showed that in patients with hyperli
al. have shown that the peripheral circu
lation of hyperlipidemic patients was mar
kedly improved after treatment with clofibrate and diet (®°). Very recentiy, Buchpoproteinemia who had coronary atheroscls.osis documented by angiographic evi
dence improvement and regression of the
lesions were achieved by the creation of
2 7
Figure 3
Photomicrograph of a cross-section of the right iliac artery of a rabbit. Not ballooned.
Aldehyde-fuchsin. Org. x 100.
Figure 4
Photomicrograph of a cross-section of the lelt iliac artery of the same rabbits as Shown
in Figure 3, Five weeks post ballooning, Aldehyde-fuchsin, Org, x 100.
an ileal bypass ('^). Finally, Blankenhorn
described regression of atherosclerosis
s i n , c o l e s t i p o l , a d m i n s t e r e d o r a l l y, a r e n o t
documented by arteriography in patients
absorbed
on a regimen of cholesterol-lowering diet,
drugs and exercise. He examined the
gastrointestinal tract.
Cholestyramine and another similar re
The
femoral arteries of patients who had sur
and
bind
decrease
in
the
bile
these
acids
acids
in
the
induces
vived a myocardial infarction by precise
angiographic techniques. After some
the liver to increase the conversion of cho
lesterol to bile acids and thus lowers the
months on a regimen of weight loss, pru
dent diet and exercise, he found evidence
plasma cholesterol level by altering LDL
of regression in one third of his patients
(").
CLINICAL
ASPECTS
plasma levels {").
The effect of these resins on triglyceridemia is negligible. In primates substantial
regression of atherosclerosis occurred
when cholestyramine was added to an
atherogenic diet (").
Rationale of treatment and prophylaxis
There are many possible ways of treating
or preventing atherosclerosis. One reason
able and obvious prophylactic approach
would be to remove the causative factors
o r a t l e a s t i n fl u e n c e t h o s e m e d i a t i n g t h e
formation of complicated plaques.
Fig. 2 summarizes the events taking pla
ce in the formation of plaques and indi
cates the possibilities of interfering with
the development of the atherosclerotic le
sion at the various stages in the disease
process.
It Is the general consensus that the most
impressive benefit can be obtained in the
treatment of atherosclerosis by placing the
patients on a very prudent diet. In addition,
various drugs have been or will be tried
in patients. Compounds that have a hypo
lipidemic effect or regulate lipoprotein me
tabolism and antithrombogenic drugs have
been shown to interfere effectively with
the development of atherosclerosis.
1 . 2 . C l o fl b r a t e
C l o fi b r a t e m o s t l y r e d u c e s p l a s m a t r i g l y
ceride levels by lowering VOL. Its effect
on plasma cholesterol may only be slight.
Hepatic synthesis of VLDL is not changed
by the drug, whereas the removal of lipids
from the circulation usually seems to be
increased.
A c o m p a r a t i v e s t u d y s h o w e d a s i g n i fi
cant reduction of triglyceride levels In clo-
fibrate-treated patients and not in placebotreated patients, however, the progression
of
atherosclerosis
was
similar
in
both
groups (").
On the other hand, early atherosclerosis,
documented by angiograms, was shown to
regress in a group of patients with type II
and IV hyperlipoproteinemia treated with
diet and clofibrate (").
1.3. Nicotinic acid
Nicotinic acid lowers both cholesterol
1. Hypolipidemic drugs
and triglyceride plasma levels. The mecha
1.1. Cholestyramine
nism of action is obscure and might in
volve inhibition of cyclic AMP; the syn
thesis of LDL is reduced (").
C h o l e s t y r a m i n e i s a r e s i n fi r s t u s e d t o
treat pruritis in primary biliary cirrhosis
Nicotinic acid is the drug of choice in
because it can lower the elevated blood
severe hypercholesterolemia and is used
bile acid concentration resulting from cho
often in association with another hypoli-
lestasis.
pemic agent.
29
1.4. D-Thyroxine
Thyroid hormones exert a powerful plasma-cholesteroi-iowerlng effect by Increas
ing excretion in the faeces and the con
version of cholesterol to bile acids at a
rate that largely counterbalances the ex
cessive cholesterol production.
Hypercholesterolemia is typically assoc
iated with hypothyroidism, and the thyroid
hormones effectively decrease the lipid
levels. However, in view of the increased
mortality in treated patients with coronary
artery disease, they can be used only, with
due caution, in younger patients free of
CHD.
1.5. Neomycin
Neomycin is an antibiotic used for steri
lization of the bowel prior to surgery, in
bone-marrow aplasia and in hepatic coma.
Another effect of the drug is that it in
duces a malabsorption syndrome for a
variety of substances, including cholesterol
and triglycerides. Small doses are suffi
cient to cause a marked decrease in plas
ma cholesterol.
2. Antithrombogenic drugs
tion can also be expected to prevent the
development of arteriosclerotic plaques ").
In extensive clinical studies, sulfinpyrazone
was found to reduce the incidence of tran
sient attacks of blindness in patients with
carotid-artery disease ("). A. Kaegi et al.
a l s o o b s e r v e d t h a t s u l fi n p y r a z o n e r e d u c e d
the incidence of thrombi in patients with
arterio-venous shunts used for chronic
haemodialysis ("). J.A. Blakely and M.
Gent found that geriatric patients with a
history of complicated vascular disease
w h o w e r e t r e a t e d w i t h s u l fi n k y r a z o n e s u r
vived significantly longer than a similar
group given a placebo (^).
Most promising preliminary results were
published recently by «The Anturane Reinfarction Trial Research Group»> (''). A ran
domized double blind study showed a re
duction by half in the incidence of sudden
cardiac deaths in the sulfinpyrazone treat
ed group at the end of 8,4 months. Here
also one can speculate on the prevention
of fatal arythmia by inhibiting platelet
thrombi and emboli into distal branches
of the coronary artery system. This study
Is being done in patients who have suf
fered a myocardial infarction. As important
will be the results of on-going studies
using antiplatelet agents In the primary
prevention of deaths from coronary artery
disease.
2.1. Anticoagulants
Long-term therapy of atherosclerosis
with anticoagulants or thrombolytic drugs
is inadvisable because of their marked si
Aspirin inhibits the platelet-release reac
tion Induced by adrenaline, collagen or an
tigen-antibody complexes ("). It also inhi
bits the synthesis of prostaglandin endope-
de effects. Obviously, however, acute arte
roxides from arachldonic acid. These end-
rial obstructions can be treated or prevent
operoxides are inducers of platelet release
and platelet aggregation and are the pre
ed with these drugs where indicted (tran
sient ischemic attacks, peripheral vascular
embolism . . .).
2.2. Antiplatelet drugs (platelet-function
regulators)
On the premise that chronic injury to
cursors of protaglandins E2 and F2a (",").
The most impressive evidence for an anti
thrombotic effect of aspirin is furnished by
a number of case reports demonstrating
that it prevents peripheral ischaemia in
patients with thrombocytosis and sponta
neous platelet aggregation ("). Two retro
the endothelium of an artery produces ar
spective case-control studies have shown
teriosclerosis through platelet-mediated
that myocardial infarction occurs less fre
intimai proliferation of smooth-muscle
cells, drugs that induce platelet dysfunc
quently in subjects who regularly take as
pirin than In non-aspirin takers (").
30
Dipyridamole is another compound that
inhibits platelet function. It has been
shown that combined treatment with dipyri
damole and oral anticoagulants reduces
the incidence of embolism from aortic and
mitrai prothetic heart valves ("). When as
pirin is given in addition to dipyridamoie,
this combination normalizes the reduced
platelet survival seen in a number of
thromboembolic complications
I n s u m m a r y, i t c a n b e c o n c l u d e d t h a t
drugs that suppress platelet function may
be effective in the treatment of thrombo
embolic disease.
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3 3
E P I P R O PA N E ®
thérapeutique de base anti-èpiieptlque
formule: Magnes, phénobarbital. 100 mg - Ampheiamm. sull. 2,5 mg - Magnes, hydf - Amyl. - Kaolin - Cale,
phosphoric, iribasic. - Magnes, stearas q.S. pro lablet. compressa. INDICATIONS: Epilepsie (grand mal el formes
mixtes). POSOLOGIE: Il faudra toujours tenir compte de la sensibilité individuelle du malade. A titre indicatif formes
bénignes ' ; â 1 compr. par 24 heures - formes moyennes 1 a 2 compr. par 24 heures - formes graves 4 à 6 compr. par 24
heures. PRESENTATIONS: Flacon de 20 el 100 comprimés sécables. Conditionnemeni clinique de 500 comprimés.
AVERTISSEMENT: Un résultat ne doit être escompté que si la médication est respectée chaque jour, sans omettre une
seule prise. L'arrêt brusque du traitement peut être extrêmement dangereux en faisant apparaître des crises graves,
parfois difficile à juguler. PRECAUTIONS - ANTIDOTE - TOLERANCE: Il est recommandé d'éviter les boissons
alcooliques et les antihistaminiques afin de prévenir une potentialisation des effets. La prudence s'impose en cas
d'hypersensibilité aux barbituriques ou d'insuffisance hépatique ou rénale grave M est conseillé de surveiller la tension
du patient. En cas d absorption accidentelle massive, il y a lieu d'utiliser les moyens d'évacuation classiques sous
contrôle médical. L'Epipropane réduit au minimum les contre-indications de la médication barbiturique: ne provoque
pas de somnolence, évite les pertes de mémoire, permet Te travail intellectuel. En cours de traitement par l'Epipropane.
il n y a pas heu d'augmenter la dose prescrite ni de craindre une accoutumance. CONSERVATION - Dans un endroit sec.
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Examen biochimique
de queiques groupes professionnels
exposés au Piomb
D. KUTTER et M. MACHOUD Si l'intoxication saturnine aiguë s'accompagne de
symptômes dramatiques et typiques, il n'en est pas de
même des intoxications légères, que des examens
biochimiques sont seuls à mettre en évidence. A ce
stade des symptômes cliniques évidents font encore
défaut. Les lésions organiques minimes sont générale
ment réversibles. Il importe donc de poser un diag
nostic déjà à ce stade initial lorsqu'on veut éviter des
lésions plus graves généralement irréversibles. Cela
implique la recherche systématique de certains symp
tômes biochimiques, sinon chez des populations entiè
res, du moins chez certains groupes à haut risque, qui
sont en contact professionnel avec le plomb.
Le fait qu'il s'agit d'examens de séries importantes
dictera le choix des paramètres à déterminer et des
techniques analytiques mises en oeuvre.
Choix des paramètres biochimiques
Un dosage de la plombémie s'impose à première vue.
Cette détermination se heurte cependant à de grosses
difficultés techniques. Les méthodes coiorimétriques à
la dithizone sont très délicates et onéreuses et ne se
prêtent guère à l'examen de grandes séries. La déter
mination par polarographie ou par absorption atomique
nécessite un équipement extrêmement coûteux.
Le plomb exerce une action inhibitrice puissante sur
une série d'enzymes, particulièrement au niveau de la
biosynthèse de l'hémoglobine. Il en résuite une accu
mulation de certains métabolites et leur élimination ré
nale accrue. Le tableau I représente les différentes
Ecole de Pharmacie de l'Université
de Lausanne (Prof. J.C. Etter)
étapes de la biosynthèse de Thème. Le plomb inhibe
35
B u l l . S o c . S e l . M é d . L u x e m b g . 11 5 , 1 9 7 8 .
Bulletin de la Société des Sciences Médicales
du Grand-Duché do Luxembourg
d'abord la A-ALA-Déhydrase, ce qui en
traîne une forte augmentation du A-ALA
urinaire. Le blocage de l'UPG-Décarboxylase et de la CPG-Oxydase conduit à une
accumulation et à une élimination accrue
des porphyrines urinaires. Une inhibition
de l'hème-synthétase est admise par cer
tains auteurs (") refusée par d'autres {').
On est cependant unanime à admettre un
taux diminué d'incorporation de F++ dans
Thème, dont des conséquences sont ia
ponctuation basophils bien connue des
érythrocytes et l'anémie.
De nombreux travaux de l'école de Lehnert{^^'^") ont montré qu'une augmen
tation du A-ALA urinaire constitue un
symptôme biochimique très précoce d'une
intoxication saturnine même très légère,
M é t h o d e s
Le A-ALA condense avec Tacétylacétone pour donner un dérivé indolique, don
nant à son tour une coloration rouge in
tense avec la p-dlméthyl-aminobenzaldéhyde (réactif d'EhrIich). L'interférence
d'autres métabolites Ehriich-positifs est
éliminée par un essai à blanc. Nous avons
modifié la méthode de Grabecki et coll.(')
en remplaçant Tacétylacétone par le diacétate d'éthyle plus stable, ce que pro
pose également une technique commer
ciale de Boehringer-Ingelheim. Cette der
nière technique comporte une extraction
du dérivé pyroilique, qui s'est révélée dif
ficile à standardiser et que nous avons
abandonnée. Voici les détails de notre
technique :
Elle évolue plus ou moins parallèlement à
Réactifs
la plombémie et sa détermination très
1) Tampon acétate pH 4.6
simple peut valablement remplacer le do
136 g acétate de Na • 3 H2O
sage délicat de la plombémie.
57 mi acide acétique glacial p. a.
Pour une détermination semi-quantitative
des porphyrines urinaires des techniques
fluorimétriques simplifiées ont été décrites
Compléter à 1 litre par H2O dist.
2) Diacétate d'étyle
3) Réactif d'EhrIich modifié
4 g p-diméthylaminobenzaldéhyde
par Mappes(') et par Hoschecl<(®). Leur
dans 120 ml acide acétique glacial
usage pour le dépistage des intoxications
32 ml acide perchlorique 70%
Compléter à 200 ml avec acide
latentes est reconnu valable (").
La ponctuation basophile des érythro
cytes, , symptôme en honneur il y a vingt
ans, est considérée comme peu sensible
par Kehoe (*). Martin et Wicks ('*) démon
trent clairement que cette anomalie héma
tologique ne fait son apparition qu'à un
stade avancé de l'intoxication.
acétique glaciai
4) Standard concentré
20 mg A-ALA dans 100 ml MCI 0.1 n
Procédure
Urine
Blanc
100
H2O
100
Diacétate
Nous avons finalement opté pour une
détermination du A-ALA et des porphy
rines totales urinaires, tout en sachant
que l'augmentation de ces métabolites
n'est pas rigoureusement spécifique de
l'intoxication saturnine. Des déficiences
enzymatiques semblables se rencontrent
en effet dans différents types de porphy
ries congénitales. Des résultats positifs
ni
Ta m p o n
ul
d'éthyle
250
Te s t
100
n'
jU
—
—
100
250
iil
ni
Chauffer exactement 15 min. à 95°
dans des godets Eppendorff*. Re
froidir dans bloc support mis préa
lablement au frigo.
Réactif d'EhrIich 500 n' 500 ni
Lire au photomètre Eppendorff à
547 nm après 15 min.
entraîneront donc une confirmation par le
dosage du plomb sanguin et urinaire,
éventuellement un diagnostic différentiel
des porphyries.
36
Ïll iimporte
n c u b a t i o nd'o
d ebserver
1 5 m i nexactement
u t e s . S a n s ê tun
r e etemps
ntière
ment terminée, la réaction évolue encore faible
ment après 15 minutes.
Ta b l e a u I
E ta p e s d e l a b i o s y n th è s e d e Th è m e . L e s e n z y m e s m a r q u é s * s o n t i n h i b é s p a r i e p l o m b .
Glycine
Succinyi-CoA
1
I
A-ALA-Synthétase
I
Y
Acide A-3"i'no-'évuiinique (A-ALA)
A-ALA-Déhydrase *
I
Y
Porphobiiinogène (PBG)
PBG-Désaminase
UPG-Synthétase
Y
Uurophyrinogène ill (UPG ill) Oxydation spontanée ^ Uroporphyrine ill
I UPG-Décarboxyiase *
I
I
y
Coproporphyrlnogène lii (CG ill) Oxydation spontanée ^ Coproporphyrine lli
CPG-Oxydase *
Y
Protoporphyrinogène iX (PPG iX)
PPG-Oxydase
Y
Protoporphyrine iX (PP iX)
I
i
Fe++ ' Hême-Synthétase *?
i
Y
Ferroprotoporphyrine iX
=
Héme
37
On procédera de la même façon avec
Nous avons dosé la créatinine urinaire
diverses dilutions de la solution standard
par la réaction de Jaffé classique au moy
pour construire une courbe d'étalonnage.
en d'un set commercial (Boehringer Ingel-
Nous avons obtenu une courbe linéaire
heim).
jusqu'à une concentration de 20 mg/l. Pour
des cuvettes de 1 cm :
Extinction x 23.5 = mg/ A-ALA
Stabilité du A-ALA
Il peut être nécessaire de retarder l'ana
l y s e d a n s l ' a t t e n t e d ' u n n o m b r e s u f fi s a n t
d'échantillons. Pour cette raison nous
avons suivi la concentration de A-ALA
dans quelques urines pendant 72 heures,
l e s é ch a n ti l l o n s é ta n t co n se rvé s à te mp é
rature ordinaire, au frigo, au congélateur
et en présence d'acide borique. Nous
n'avons constaté aucune diminution sig
nificative de A-ALA.
Nous estimons les porphyrines urinaires
par leur fluorescence rouge typique en lu
m i è r e U V. C o m m e s o u r c e l u m i n e u s e n o u s
utilisons l'équipement de Hoscheck (®), qui
comporte un boîtier à deux tubes lumi
nescents à vapeur de mercure. Le boîtier
est fermé par une plaque de verre au
cobalt, qui retient la lumière visible tout
Va l e u r s n o r m a l e s
Pour le A-ALA Haeger-Aronsen (•*) trou
ve une valeur normale moyenne de 2.9
mg/l avec des valeurs extrêmes entre 0.1
et 5.7 g/1. Une excrétion maximum de 5 à
6 mg/l est généralement considérée com
me normale dans la littérature. Comme
nous examinons des échantillons pris au
hasard — le plus souvent des mictions
du matin — nous préférons tenir compte
de la diurèse en rapportant nos résultats
non pas au litre mais au gramme de créatinine. Les valeurs normales que nous
avons trouvé dans la littérature sont celles
établies par Lehnert et coll. ('). Pour 86
habitants de la ville Francfort ces auteurs
trouvent une excrétion moyenne x = 4.33
mg/g créatinine (2 s = ± 2.96) en utili
sant une technique semblable à la nôtre.
Nous avons déterminé le A-ALA chez 53
habitants de la ville de Luxembourg n'ay
en laissant passer la lumière à 405 nm de
ant aucune exposition particulière au
la vapeur de mercure.
plomb par leur profession (groupe III).
Parallèlement nous avons examiné un
groupe de personnes âgées n'ayant plus
Procédure
quitté leur domicile depuis au moins 6
0.5 ml d'urine filtrée sont dilués à 5 ml
par de l'acide chlorhydrique à 1 % dans
des godets calibrés en verre non fluores
cent. Dans ce milieu acide les précurseurs
UPG III et CPG III s'oxydent rapidement
en porphyrines correspondantes. Après 10
minutes les godets sont placés sur la
source UV. Leur fluorescence est observée
à travers un filtre rouge. L'estimation semiquantitative se fait par comparaison avec
des disques témoins correspondant à 10,
30, 60, 100 et 200 ng % de porphyrines.
Les porphyrines sont sensibles à la lu
mière. Lorsque l'examen n'est pas possible
immédiatement la conservation doit se
faire à l'obscurité soit au frigo, soit au
c o n g é l a t e u r.
mois (groupe I) et un autre groupe de per
sonnes qui ne sortent qu'occasionnelle
ment (env. 1 fois/semaine).
De nos valeurs normales nous avons
exclu 3 personnes présentant à la fols
une excrétion assez élevée de A-ALA
(5.74, 6.09 et 7.35 mg/g créatinine) et une
néphropathie avec une très faible élimina
tion de créatinine. Il s'agit d'une néphro
pathie diabétique, d'une polycystose ré
nale et d'un blocage rénal partiel par un
calcul d'acide urique. Dans ce dernier cas
les valeurs se sont d'ailleurs normalisées
rapidement après élimination du calcul.
Dans ces cas II semble que le rein élimine
plus facilement le A-ALA que la créatini
ne, faussant ainsi le rapport final.
Nos
résultats
sont
résumés
dans
le
tableau II.
Il en résulte que les personnes qui ne
quittent plus leur domicile sont significativement moins exposées au plomb que
leurs concitoyens qui sortent peu ou sou
vent. Cela n'est guère étonnant, des diffé
rences semblables ayant été déjà consta
tées entre population citadines et rurales
par Pollak et coll. ('") et par Gershanik et
coll. (^). La valeur moyenne des habitants
de Francfort est significativement supé
rieure à celle du groupe III luxembour
geois, que l'on peut considérer comme
analogue. Selon Lehnert et coll. f) cette
différence s'explique par une circulation
automobile à la limite de la saturation et
par une mauvaise ventilation de la ville
due à la construction en hauteur et à l'effet-écran
du
10 10- 3d^-'60'60^00' Hg"/o porphyrinos
Ta u n u s .
30
Même si les valeurs allemandes sont en
core à considérer comme normales, nous
60
100
Répartition des porphyrinurias chez 53
personnes normales
avons préféré rapporter nos résultats à la
moyenne de notre groupe III :
3.62 mg/g créatinine ± 2.68
Bien qu'un faible dépassement de ces va
leurs n'ait pas encore de signification pa
thologique, il indiquait néanmoins une ex
position au plomb supérieure à celle de
l'habitant moyen et un premier signe d'a
2 échantillons que nous avons estimés à
60-100 iig %, la concentration apparem
ment anormale est l'effet d'une très faible
diurèse.
Choix des groupes professionnels
lerte.
examinés
La figure I représente la répartition de
la porphyrinuria dans le groupe III. Dans
de la station de contrôle technique des
51 cas sur 53 la valeur limite supérieure
automobiles
de 60 jig % avancée comme normale par
d'abord été suggéré par le Dr. Paul Roll-
Un examen systématique du personnel
à
Sandweiler
nous
a
tout
Hoschek (®) n'est pas dépassée. Pour les
Ta b l e a u I I
Valeurs normales (en mg/g créatinine). La différence entre les groupes I et II est également
significative (0.02 < P < 0.05)
Groupe
n
X
±
2
s
Différence avec groupe III
1 6
2 . 2 4
1.82
P < 0 . 0 0 1 S i g n i fi c a t i f
II
11
3.40
3.48
P > 0 . 5 N o n s i g n i fi c a t i f
III
53
3 . 6 2
2.68
Lehnert
8 6
4.33
2.96
1
0 . 0 0 2 < P < 0 . 0 1 S i g n i fi c a t i f
39
Nous avons jugé intéressant de com
pléter cette étude par l'examen des agents
créatinine. Chaque fois la concentration
merie où la majeure partie de la typogra
nous pensons plutôt à une insuffisance
phie se fait manuellement ainsi que des
employés d'une pharmacie située à un
carrefour particulièrement pollué de la
créatinine dans le sang aient été nor
de la police de la circulation de la ville
de Luxembourg, des employés de diffé
rents garages, des employés d'une impri
en mg/l était relativement basse, la valeur
anormale résultant du rapport à la créatininurie très faible. Comme en plus la
porphyrinurie était régulièrement normale,
rénale discrète, bien que l'urée et la
males. Ce cas reste à suivre.
capitale.
S u r 11 2 d é t e r m i n a t i o n s s e m i - q u a n t i t a t i
ves des porphyrines urinaires, aucun résul
Nous regrettons de n'avoir pas pu exa
miner le personnel de l'usine Solupla à
Rédange, qui a eu à déplorer 3 cas d'in
tat n'a dépassé les 60 [ig °/o.
sime) il y a environ 6 ans. Plusieurs inter
ventions auprès de la direction et auprès
de la délégation ouvrière sont malheureu
Conclusions
toxication saturnine (dont un cas gravis-
sement restées sans résultat.
Nous avons reçu en tout 142 échantil
lons d'urine du matin, qui ont générale
ment été analysés le jour même, excep
tionnellement après brève conservation au
c o n g é l a t e u r.
S u r 11 2 p e r s o n n e s e x a m i n é e s n o u s
avons pu écarter toute possibilité d'into
xication par le plomb, même légère, dans
111 c a s . U n c a s d a n s l e q u e l l ' é l i m i n a t i o n
légèrement augmentée de ALA est vrai
semblablement non spécifique reste à re
voir. Nous pouvons donc conclure à de
bonnes conditions de travail pour les dif
férents groupes examinés.
Nos résultats sont résumés dans le ta
bleau III.
Sur 112 dosages de A-ALA un seul ré
sultat a donc dépassé très légèrement la
valeur xm + 2s (6.30 mg/g créatinine).
Nous avons recontrôlé cette personne à
2 reprises, trouvant 8.35 resp. 17.47 mg/g
D'une façon plus générale nous avons
pu montrer que les habitants de la ville de
Luxembourg sont encore significativement
moins exposés au plomb que la population
d'une grande ville comme Francfort. Dans
cette même ville des intoxications laten
tes ont été décelées chez presque tous
Ta b l e a u I I I
Elimination urinaire de A-ALA en mg/g créatinine dans différents groupes professionnels
exposés au plomb.
Valeurs Valeurs sup.
Groupe professionnel n x exrêmes à xm + 2 s Différence avec xm
Sandweiler (total) 30 3.15 2.07-4.65 0 0.20 5* P > 0.10 non sign.
Sandweiler (ateliers) 19 3.20 2.17-4.65 0 P^0.20 non sign.
S a n d w e i l e r ( b u r e a u x ) 11 3 . 0 7 2 . 0 7 - 3 . 9 5 0 0 . 2 0 > P > 0 . 1 0 n o n
Police
17
3.17
2.10-5.30
0
P^0.20
non
Personnel garages 49 3.28 1.37-5.32 0 P > 0.50 non
Imprimerie
9
3.26
2.09-4.36
0
P
>
0.50
non
Pharmacie
To t a l
4 0
M.
7
3.34
11 2
2.08-6.31
1
P
>
0.50
non
sign.
sign.
sign.
sign.
sign.
la
6. Kehoe R.A. ; Industrial lead poisoning. Dans :
voierle 1 Une circulation automobile moins
dense, mais surtout une meilleure aération
par quelques larges avenues, par une
Patty F.A. ; Industrial Hygiene and Toxicology
les
éboueurs
et
tous
les
ouvriers
de
ceinture de verdure et par l'absence quasi
totale de bâtiments très hauts favorisent
sans doute cet état des choses. Le main
tien de ces conditions favorables devra
donc être un des soucis majeurs des ur
banistes et responsables communaux.
Nous voudrions remercier ici tous ies
responsables et dirigeants et tout le per
sonnel des entreprises examinées pour
leur collaboration précieuse.
(New York 1962).
7. Lehnert G., Mastall H., SzadowskI D., et
S c h a t l e r K . H . : B e r u fl i c h e B l e i b e l a s t u n g d u r c h
Autoabgase in Grosstadtstrassen. Dtsch. med.
Wschr. 95, 1097 (1970).
8. Lehnert G. : Bleivergiftung durch Autoabgase?
Dtsch. med. Wschr. 97, 439 (1972).
9. Mappes R. : Zum Porphyrinschnelltest nach
de Langen in Bleibetrieben. Zbl. Arbeitsmed.
16, 303 (1966).
9a.
Martin
K.S.
et
Wicks
A.C.B.
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Some
clinical
aspects of industrial lead-poisoning. Central.
Afr. J. Med. 23, 53 (1977).
1 0 . P o l l a k A . , B i n d e r R . . e t V y c u d l l i k W. : B l e i -
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gehalt des Nabelschnurblutes. - Wien. klin.
Wschr. 88. 567 (1976).
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b e l a s t u n g . D t s c h . m e d . W s c h r. 9 5 , 1 3 6 ( 1 9 7 0 ) .
13. Valentin H. et Lehnert G. : Frûhdiagnostlk der
B l e i v e r g i f t u n g . D t s c h . m e d . W s c h r. 9 5 , 2 2 5 7
(1970)
Adresse
des
auteurs
:
P r o f . D r. D o l p h e K U T T E R ,
14, rue Beck, Luxembourg
Maurine
MACHOUD,
cand. pharm. 1, pi. du Sex,
Sion VS, Suisse
41
_
.
■X
TRAOe
Stugeron
dans le traitement des troubles de la
circulation cérébrale:
3 comprimés à 25 mg
par jour
M
TftAOÊ
%*AR<
M
stugeron forte
dans le traitement des troubles de la
circulation périphérique:
2 à 3 capsules à 75 mg par jour
composition: N-benzhydryi-N'-cinnamylpiperazIne: 25 mg par comprimé, propriétés;
La clnnarizlne améiiore objecllvemeni l'irrigation cérébrale. Dans rartériosclérose une
cure de clnnarizlne entrairtc une dilatation prononcée des collatérales. En outre, la cinna.
rizine assure par son effet dilatateur coronarien une fonction cardiaque améliorée et de ce
fait une meilleure irrigation cérébrale. La clnnarizlne n'Influence pas la pression sanguine,
indications; Troubles de l'irrigatiort cérébrale de diverses origines, telles présclérose, ar
tériosclérose cérébrale, démence sénileetc.... contre-indications; La clnnarizlne est une
substance pratiquement atoxique qui, jusqu'à ce jour, ne connaît pas de contro-indicatlons. posologie: Habitueliemeni; 3 x 1 comprimé par jour, entre les repas. Dose d'en
tretien: après obtention du résultat souhaité, réduire la dose é 2 x 1 comprimé par jour,
effets secondaires: A hautes doses une légère somnolence peut se manifester: elle dis
parait toutefois rapidement en diminuant la posologie, préscnleiton: 50 et 200 com
primés.
IDbs recherches pharmacologigues cliniques à moyen terme ont montré que Stugeron
forte intensifiait de manière significative i'hypetémie réactionneile postischémique dans
les artères périphërrgues chez des patients souffrant d'insuffisances artérielles périphéri
ques. mais qui ne présentent pas de douleur au repos. La conlractililé musculaire en état
d'anoxie se voit également améliorée chez les patients soumis à un traitement à Stugeron
forte. Il n'y a pas d'altération de la pression artérielle ni du rythme cardiaque (au reposl.
L'amélioration observée chez les mêmes patients soumis à un ttailemeni d'entretien à
Stugeron forte fut attribuée è i'jntensilicaiion répétée de i'hyperémie réactionneile dans
les zones moins irriguées du membre atteint. On recommande, pour le trailemeni des
troubles de la circulation périphérique, une dose journalière de 150â 225mgde clnnarizlne
12 é 3 capsules de Stugeron forte), indicatioits : Stugeron forte, du fait de sa forte conceniration en clnnarizlne. est tout spécialement indiqué pour le traitement d'entretien des
troubles de la circulation périphérique causés par l'artériosclérose ou la thrombo-angéite
oblitérante (maladie de Buerger), contre-indications et effets secondaires : Stugeron
forte est très bien toléré. L'apparition d'effets secondaires, comme de la somnolence ou
des troubles gastro intestinaux, est extrêmement rare, ils sont, de toute manière, très
passagers et peuvent, le cas échéant, être prévenus en instaurant la posologie optimale de
manière progressive. Stugeron forte peut être prescrit, si besoin est. avec d'autres médica
lions, posologie : La dose journalière recommandée pour le traitement d'entretien des
troubles de la circulation périphérique est de 2 é 3 capsules de Stugeron forte (2 à 3 fois
75 mg de clnnarizlne). traitement d'entretien : Une amélioration symptomatique peut
survenir très rapidement, il est cependant indispensable de poursuivre le traitement d'enirctien de façon ininterrompue afin d'obtenir un résultat optimal et de le consolider,
présentations : Stugeron forte est délivré en emballages alvéolés de 40 et 100 capsules,
formule ; Cinnarizin. 75 mg. lactos.. amyl.. talc., magnesi. stearas. tartrazin.. erythrosin..
tilani. oxyd.. gelatin, q.s. pro caps. una.
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400
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' aZusammensBizung:
Valeriana
Lupulus D2 25 mg, China D2 25 mg, Scopolamirr. hydrobrom. D4 140 mg
A propos d'un cas
d'insuffisance rénale aiguë
après rifampicine
El. WELTER, Jr., R. AREND La rifampicine, antibiotique semi-synthétique, isolée
et M. THOMAt en 1965 est venue enrichir l'arsenal des médicaments
contre la tuberculose dès la fin des années 60
D'administration facile et de toxicité faible, elle ap
partient aujourd'hui avec l'isoniazide et l'éthambutol au
groupe des tuberculostatiques majeurs.
Si les premières expériences avec cet antibiotique
n'avaient révélé que des effets secondaires bénins
son application large dans le traitement de la tuber
culose et surtout sa posologie dite intermittente, c'està-dire bi-hebdomadaire — proposée comme remède à
l'indiscipline de certains malades ('.'°) — devaient met
tre à jour des complications d'un type nouveau
syndrome pseudo-grippal, urticaire, purpura, anémie
hémolytique et encore anurie, syndromes apparemment
disparates, mais dont la déclaration abrupte faisait en
trevoir la possibilité d'une réaction d'hypersensibilité.
Nous rapportons ici l'histoire d'un malade chez le
quel l'administration intermittente de rifampicine a pro
voqué à 3 reprises, une insuffisance rénale aiguë.
Observation
Monsieur C., 54 ans, est adressé au Service d'Hémodialyse de la Clinique Ste Thérèse le 1®^ novembre 1973
pour une insuffisance rénale aiguë oligurique.
Une semaine auparavant le malade présente subite
ment un malaise général intense avec frissons, tempé
rature à 39°, anorexie, nausées, vomissements, diarrhée
et lombalgies, nécessitant une hospitalisation dans une
autre clinique. Le malade prétend avoir fait un épisode
clMSue^e^Tbér'èsl uîxembourg analogue une semaine plus tôt.
4 3
B u l l . S o c . S e l . M é d . L u x e m b g . 11 5 , 1 9 7 8 .
Bulletin
de
la
Société
des
Sciences
du Grand-Duché de Luxembourg
Médicales
Les antécédents pathologiques se ré
sument essentiellement en une tuberculose
pulmonaire découverte en mars 1972 pour
laquelle le malade a suivi un traitement
irrégulier et fantaisiste par isoniazide et
rifampicine.
Au moment de l'hospitalisation on trou
ve une anémie à 3.020.000 globules rou
ges, une hyperleucocytose à 13.300, une
accélération de la V.S. à 69/99, des sig
nes d'Insuffisance rénale avec une urée
à 130 mg %, une créatinine à 5,62 mg "/o,
un culot urinaire contenant de nombreuses
hématies, des leucocytes et des cellules
rénales, un subictère avec une bilirubine
à 4,1 mg%. Devant ce tableau étiqueté
syndrome hépato-rénal on évoque com
me étiologie une infection rénale aiguë
se greffant sur un fond d'éthylisme. Le
malade reçoit des antibiotiques et un
régime de Giovanetti, associé à une diu
rèse forcée. Cependant le tableau d'Insuf
fisance rénale s'aggrave, une oligurie s'in
stalle et un transfert pour épuration extra
rénale est décidé.
A son admission à la Clinique Ste Thé
rèse le malade se présente avec une bon
ne orientation, un état général conservé et
un état d'exsiccose; la TA est de 150/90,
normales. Monsieur C. sort de clinique le
24 novembre.
Un diagnostic étioiogique n'est pas fait
à ce moment.
Le 23 juillet 1974 Monsieur C. repasse
une visite de contrôle chez l'un de nous et
devant la suspicion d'une réactivation de
sa tuberculose pulmonaire une nouvelle
cure de rifampicine est prescrite. Après la
prise d'un comprimé de 300 mg le malade
ressent une pression rétrosternale vive
irradiant dans le dos, ses extrémités s'en
gourdissent, il apparaît une urticaire géné
ralisée, une dyspnée angoissante, des nau
sées et des vomissements, une fièvre et
un subictère. Une hospitalisation immé
diate est obtenue (ie 27 juillet) et un trai
tement par hydrocortisone et antihistaminiques institué. Cependant une anurie s'in
stalle, résistant à de fortes doses de furo-
sémide (1.300 mg en 3 jours).
Le bilan biologique est grossièrement
superposabie à celui de la première hos
pitalisation, sauf pour la numération glo
bulaire normale. Le 6° jour la diurèse se ré
amorce spontanément, mais les valeurs de
l'azotémie et de l'équilibre acido-basique
continuent à se détériorer. Le 11® jour,
le foie déborde de 3 travers de doigt,
en nette phase poiyurique, ie maiade de
vient somnoient et fait une crise aiguë de
l'examen général étant par ailleurs sans
goutte (acide urique 11,2 mg°/o). La main
particularités.
forcée nous pratiquons un nouveau shunt
et le malade repasse au rein artificiel. Le
Données biologiques : urée 322 mg °/o,
potassium 6,0 mEq/l, créatinine 12,3 mg%,
15 août après 4 séances d'hémodialyse et
pH artériel 7,21, pC02 38, CO2 15, excès
de base —11; les urines contiennent 70
mg °/o de protéines, 20 globules rouges et
10 globules blancs/champ. Les cultures
sont restées stériles notamment pour le
il rentre chez lui.
BK.
pline de ce malade.
Un shunt de Scribner est mis en place à
l'avant-bras gauche et le malade est pris
lobe inférieure droit est découverte en
en charge par le Service d'Hémodialyse ie
mars 1972. Le malade est d'abord hospi
soir du 2 novembre. Dès ie 4 novembre
talisé au Sanatorium de Vianden où un
on assiste à une reprise de la diurèse. Le
Le 22 novembre une urographie i.v. est
traitement par streptomycine Igr/jour, iso
niazide 600 mg/jour et rifampicine 600 mg/
jour est commencé; au bout de 8 se
interprétée comme étant dans les limites
maines ie malade quitte Vianden sur un
malade subit en tout 5 séances de dialyse.
une normalisation de la fonction rénale,
A posteriori nous essayons de retracer
i e f i i d e s é v é n e m e n t s , e n t r e p r i s e d i ff i c i l e
à cause de l'insouciance et de l'indisci
U n e t u b e r c u l o s e n o d u l o - i n fi l t r a t i v e d u
coup de tête, pour des raisons psycholo
nale à l'époque, a été suivie d'un ictère
giques et arrête du même coup la rifampicine à cause d'une intolérance digestive
tout en continuant de prendre l'isoniazide.
hémolytique avec insuffisance rénale.
Il passe ensuite des contrôles médicaux
assez irréguliers auprès de l'un de nous,
En 1972, dans une série importante de
330 cas, rapportés de Hong-Kong par
1973. Chaque fois la poursuite régulière
Aquinas ('), des effets adverses divers et
multiples, cutanés, respiratoires, hémato
logiques, fébriles, hépatiques, mais curieu
sement pas rénaux, apparurent dans près
du traitement combiné isoniazide et rifam-
de 30% des cas. Les auteurs, appliquant
picine lui est vivement conseillée, mais
chaque fois le malade arrête au bout de
3 schémas posologiques différents, jour
nalier, bi-hebdomadaire et hebdomadaire,
quelque temps la rifampicine pour cause
d'«intolérance». Notons qu'une période de
trouvèrent une relation inverse entre la fré
prise régulière des médicaments semble
tions, les plus graves et les plus fréquen
se situer entre mars et août 1973.
tes apparaissent chez ceux des malades
qui ne prenaient la rifampicine qu'une fois
notamment
en
octobre
1972
et
en
mars
Après un arrêt de quelques semaines
la reprise d'une seule dose de rifampicine
déclenche en septembre 1973 un épisode
quence des doses et celle des complica
par semaine.
Dès lors des observations anaiogues
grave de nausées, vomissements, diarrhée,
sont faites un peu partout, et la littérature
laissant le malade dans un état de pros
tration durant plus d'une semaine; il n'ose
en faire part à son médecin. Un mois plus
de ces dernières années en relate à un
tard, pris de remords il se décide à en
essayer un autre comprimé qui se solde
par les événements qui nous l'ont amené
la première fois.
DISCUSSION
rythme
croissant
28
M),
a
tel point que nous pouvons dès à présent
brosser le tableau d'un cas type : un
malade suit un traitement intermittent à ia
rifampicine de façon systématique ou for
tuite; quelques heures après une nouvelle
prise il ressent un malaise intense, fait
d'une oppression thoracique, d'un frisson,
de lombalgies, souvent accompagnés de
nausées et de vomissements. Ces symp
En 1971 Poole (®'), l'un des protagonis
tes du traitement antituberculeux intermit
tent, revoyant une petite série de 49 ma
lades, traités d'abord de façon habituelle
par des prises journalières de rifampicine
(600 mg), passés ensuite au régime bi
hebdomadaire (1.200 mg/prise) est frappé
par la fréquence accrue d'effets secon
daires graves : à savoir des réactions
fébriles chez 16% des cas, des thrombo-
cytopénies chez 6%, (déjà Blajchman (^j
en avait rapporté un cas de 1970) et un
cas d'insuffisance rénale aiguë.
A la même époque Masse C*) publie le
cas d'une jeune malade chez laquelle la
tômes sont rapidement suivis d'une urti
caire, d'un purpura, d'un subictère, voire
d'une oligo-anurie. Du point de vue bioiogique on constate une thrombocytopénie
(1 2,18,21.31), une hémolyse (i4,18,21,28), une
coagulopathie (L2i,3i) ou une insuffisance
rénale aiguë (8,9,11,16,18,22,28,35). Des anti
corps anti-rifampicine sont constatés (i,2,
11,14,16,18,28,31).
Le cas que nous avons rapporté ici
présente avec évidence beaucoup de res
semblance avec ce cas-type.
Son mode d'apparition est intéressant
en ce sens que ie malade l'a «expérimen
té» à .trois reprises : chaque fois — à
remise en route d'un traitement par rifam
l'exception de la première dont nous
n'avons pas de données précises, le mala
p i c i n e e t PA S , a r r ê t é m o m e n t a n é m e n t à
de étant resté alité chez lui — le tableau
cause d'une azotémie étiquetée de préré
clinique est dominé par l'insuffisance ré-
4 5
n
nale; les accidents cutanés (urticaire), hé
patiques (ictère) et hémoiytiques (anémie)
ont moins retenu l'attention des observa
teurs, préoccupés par le pronostic vital
de l'accident rénal.
En ligne avec l'hypothèse allergique de
ces phénomènes, la rapidité d'installation
et ia gravité de l'atteinte ont augmenté
d'une fois à l'autre. Nous regrettons de
n'avoir pas eu à notre disposition les moy
ens pour déterminer les anticorps spécifi
ques, ni d'avoir eu la possibilité de prati
quer une biopsie rénale. Toutefois, nous
estimons que la précision des circonstan
Certains auteurs en restent convaincus
(<38) d'autant plus qu'il s'agit ici d'un
groupe spécial de malades, à savoir tu
berculeux, chez lesquels il y a accumula
tion de facteurs pathogéniques pour le
rein : en effet sans même parler des lé
sions imputables au bacille de Koch, Ils
font bien de rappeler la polythérapie usu
elle de ces malades, groupant l'un ou
l'autre de ces antibiotiques ("). La démon
stration récente d'une toxicité (hépatique,
il est vrai) de l'association rifampicine et
isoniazide (®°) apporte du poids à leurs
arguments et montre à quel point nos con
naissances incomplètes des nombreux vo
ces causales et la netteté du syndrome
lets du problème rendent hasardeuses des
clinique ne permettent de douter des rela
conclusions pathogéniques définitives.
tions de cause à effet, et que ia gradua
tion progressive des événements sont hau
tement évocateurs d'un phénomène d'hy
persensibilité.
Malgré ces arguments, et même en rete
nant pour certains cas la possibilité d'une
néphropathie secondaire à une hémolyse
(3^"), il semble pourtant qu'il faille s'orien
ter avant tout vers une pathogénie immu-
— Pathogénie
nologique, hypothèse directement suggé
rée par les circonstances d'apparition et
Si le rôle déterminant de la rifampicine
dans le déclenchement de l'insuffisance
les manifestations extra-rénales accom
rénale aiguë, telie que nous avons pu l'ob
server, n'est pas discuté, le mécanisme
pathogénique ne semble pas entièrement
élucidé.
La néphrotoxicité de certains antibioti
ques est un problème quotidien sur lequel
nous ne voulons pas nous étendre ici. Il
suffit de rappeler que ses mécanismes
sont multiples et complexes, allant des
surcharges prérénales aux obstructions
des voies excrétiques, en passant par
l'atteinte gioméruiaire et tubulo-intersti-
tieile Encore faut-ii distinguer
entre la toxicité directe de certaines sub
stances et leurs actions par le biais de
phénomènes immunologiques.
Quelle est ici la place occupée par la
rifampicine ? Partant de son hépato-toxicité, une toxicité directe pour le paren
chyme rénal semble à première vue plau
sible, d'autant plus que ce mécanisme est
celui de la plupart des antibiotiques mis
en cause, tels que les céphalosporines,
les aminoglycosides et l'isoniazide (^').
46
pagnant ces accidents.
Dans quel groupe d'hypersensibilité peuton ranger ces accidents ?
En pathologie rénale on connaît essen
tiellement les types II et III selon le sché
ma didactique désormais classique de
Gell et Combs (") :
— Le type II, dit à cytolyse, tel qu'il est
responsable de la plupart des cytopénies médicamenteuses C^) est bien con
nu en pathologie rénale expérimentale
depuis les travaux classiques de Masugi("): en pathologie humaine il serait
à la base de certaines glomérulopathies rares, comme le syndrome de
Goodpasture et les glomérulonéphrites
extra-capillaires ou encore les glomé
rulonéphrites après sérum anti-lymphocytaire. Dans ce type ies anticorps
(IgG, IgM) s'attachent aux antigènes
représentés par certaines particules
des membranes basales et y induisent
une lyse après participation du com
plément (C3) (',",^').
Interactions
entre les médicaments (et autres substances
chimiques courantes) et l'alcool éthylique (éthanol)
Associés à ralcool, certains médicaments peuvent avoir des effets secondaires.
La fréquence de ces effets est variable. Ils apparaissent immédiatement après l'absorp
tion d'alcool s'il s'agit des médicaments utilisés dans le traitement des alcooliques pour
créer une intolérance artificielle à l'alcool.
Les substances interfèrent de différentes manières avec les effets de l'alcool ou avec
la dégradation de l'alcool dans l'organisme. Plusieurs mécanismes peuvent agir conjointe
ment. Lors de l'absorption simultanée de drogues, il peut se produire une polentialisation
des effets de l'alcool.
I n f l u e n c e s u r l e b i o m é t a b o l i s m e d e l ' a Tc o o l
L'absorption simultanée de ces médicaments et de i'alcool provoque la formation de
métaboiites toxiques qui se manifestent par des symptômes tels que l'érythème, tachy
cardie, nausées, céphalées, chute orthostatique de la pression sanguine jusqu'au collapsus
et parfois mort.
Exemples : — Disulfirame (Antabuse ®, Espérai ®)
— Citrate de carbimide calcique
— Métronidazole (Flagyl ®)
— Chlorpropamide (Diabinèse ®).
Ces médicaments peuvent être employés, avec l'assentiment du malade, au cours des
traitements de désintoxication.
Par ailleurs, la biotransformation métabolique des médicaments est effectuée par les
enzymes microsomales du réticulurn eridoplasmique hépatocytaire. L'alcool éthylique est
un inducteur enzymatique, c.-à-d. qu'il stimule ces enzymes. Cette stimulation, ou induction,
peut avoir des conséquences considérables lorsque le médicament en cause subit une
biotransformation métabolique très importante. En effet, celle-ci se traduit généralement
par la diminution des effets thérapeutiques ou toxiques du médicament Induit, sauf s'il
en résulte des métaboiites plus toxiques ou plus actifs.
Exemples : — Furazolidone : (Furoxone ®)
— Pyrazolones : amidopyrine et dérivés,
phénylbutazone et dérivés : p.ex.
Cibalgine®, Irgapyrine®, Optalidon ®, Tomanol ®, Clofexan ®,
Novalgine®, Perclusone ®, Tanderil ®, Butazolidine ®. Midalgyl ®,
Carudol ®
— Antidiabétiques : insuline, phenformine (DBI retard ®). sulfonylurées
(Nadisan ®, Invenol ®, Diabinèse®, Daonil ®, Eugiucon ®. Tolinase ®,
Gondafon ®. Rastinon ®, Artosin ®, Dimelor®, Minidiab ®,
Diamicron ®)
— Produits industriels : Butyraldoxine (utilisé en imprimerie)
— Engrais : Cyanamide calcique (s'abstenir d'alcooi si l'on utilise cet
engrais; de faibles quantités d'alcool le rendent trente fois plus
toxique: des cas mortels peuvent se produire)
— Champignons : Coprin noir d'encre (Coprinus atramentarius).
Influence sur la résorption d'alcool
il s'agit de substances qui, la plupart du temps par suite d'une irritation locale du
tube digestif, accélèrent la résorption de i'aicooi (comme la métoclopramide : Rrimperan ®)
ou dont d'alcool accélère la résorption (comme la théophyiline).
Exemples : — vermifuges
— pénicilline.
D'une façon générale l'alcool favorise la résorption de nombreux médicaments absorbés
oralement.
I n fl u e n c e s u r l e f o i e
il y a des substances qui provoquent des lésions du foie et, par ce fait même, endom
magent l'organe le plus important pour la dégradation de l'éthanol dans l'organisme
(partiellement aussi avec effet sur le système nerveux central).
Exemples : — tétrachlorure de carbone
— arsenic
— dérivés de la quinine (p.ex. plasmochine)
— champignons : amanites vénéneuses (A. phalloïdes, A. verna, A. virosa), gyromitre (gyromitra esculenta)
Toutes les substances qui engendrent qualitativement des effets partiellement ou totalement
semblables à ceux de l'éthanol.
Exemples : Solvants :
— sulfure de carbone
— chloroforme
— pétrole
— xylol
— trichloréthylène («tri»)
— toluène.
Toutes les substances psychotropes en général, dans une plus ou moins grande mesure.
Citons-en quelques-unes à titre indicatif, parmi les plus fréquemment employées :
(entre parenthèses sont cités les noms sous lesquels les substances en question se trouvent
sur le marché dans notre pays soit seules, soit en association) :
Hypnotiques :
par exemple :
— barbituriques : (Gardénal ®, Bykonox ®, Sonéryl ®, Séconal ®, Nembutal ®, Prominai ®)
— phénothiazines : (Prazine ®)
— benzodiazépines : (Mogadon ®)
Neuroleptiques :
par exemple :
— phénothiazines: (Largactil ®, Nozinan ®, Théralène ®, Mellaril ®, Neuleptil®, Majeptil ®,
Moditen ®)
— butyrophénones : (Haldol ®, Trlpéridol ®)
— réserpine
— orthopramides : (Dogmatil ®)
Tr a n q u i l l i s a n t s :
par exemple :
— barbituriques non hypnotiques
— benzodiazépines: (Seresta ®. Librium®, Lexotan ®. Valium®. Temesta®, Nobrium ®)
— propanédiols : Oasil ®, Pertranquil ®, Probamyl ®. Quaname ®)
— antihistaminiques ; (Paxistil ®, Peroben ®)
associations: (Isonox ®, Vesparax ®. Staurodorm ®, Meproletten ®, Beliadénal ®,
Bellergal ®, Quadronox®, Librax ®, Sanalepsi ®)
Nooanaleptiques :
par exemple :
— amphétamines : (Dexedrine ®, Maxiton ®)
— non-amphétamines: (Riiatine®, Lucidril ®, Tlmodyne ®, DIsipai ®, Captagon ®, Catovit ®)
Thymoanaleptiques :
par exemple :
— I.M.A.O. (Niamid ®, Sursum ®)
— antidépresseurs tricycliques : (Anafranil ®, Concordin ®, Allegron ®, Novéril ®, Tryptizol ®,
Tofranil®, Surmontil ®, Sinéquan ®, Insidon ®, Nortriptyline)
Opiacés :
par exemple :
— morphine et ses dérivés.
A t t e n t i o n :
L'alcool renforce les effets des hypnotiques: il est dangereux pour les patients soumis
à une thérapeutique de longue durée aux tranquillisants. L'aptitude à conduire une voiture
est notablement diminuée. Une grande prudence s'impose dans l'administration des sédatifs
et d'analgésiques, plus particulièrement de morphine et de ses dérivés, ainsi que lors de
narcoses chez les sujets en état d'intoxication alcoolique.
L'alcool agit défavorablement sur certaines maladies :
— diabète sucré
— gastro-entéropathies
— goutte
— affections hépatiques
— hypertonia
— porphyrinurias
— pancréatite.
intolérance à l'alcool dans certaines maladies :
— migraines
— épilepsie
déclenchement de crises
— phéochromocytome
— affections psycho-organiques (spéciale
ment traumatisés du cerveau),
—
le patient est le plus souvent^ particulière
ment sensible aux effets de I alcool
carcinome
lymphogranulome,
autres tumeurs malignes
l'alcool provoque des douleurs dans les
régions atteintes, ivresse pathologique
»
Références :
M. Neumann : Guide des interactions médicamenteuses et répertoire des médicaments par ciasses
thérapeutiques.
Martindale : The Extra Pharmacopoeia, 27th edition.
Bulletin du Service Fédéral de l'Hygiène Publique du 20.12.1975.
— Le type III ou type à précipitines, ou à
complexes Immuns, tel qu'il est res
ponsable du phénomène d'Arthus, de
la maladie du sérum, des vascularites,
de certaines pneumopathies, et par le
quel on explique 90®/o des glomérulonéphrltes aiguës. Ici les complexes an
tigène-anticorps, en présence d'excès
d'antigènes, se solubilisent et, fixés par
les quelques 10 biopsies rapportées ne
comportent-elles généralement que des
examens au microscope ordinaire. Elles
s'accordent cependant à trouver des lé
sions essentiellement Interstitielles ou tu-
bulo-interstitielles (^','',",3'). Cette donnée
est essentielle puisque, si nous en restons
à l'hypothèse allergique, elle semble con
damner le mécanisme par complexes im
l e s v a s t e s s u r f a c e s fi l t r a n t e s q u e c o n
stituent les membranes basales des
muns, où l'on s'attendrait à trouver d'a
reins, après activation du complément,
cuns n'y volent que la preuve soit de l'Im
perfection du microscope ordinaire, au
y produisent leurs réactions inflamma
toires (^").
Peut-on classer les accidents rénaux
observés avec la rifampicine dans l'une ou
l'autre de ces catégories ? Il semble diffi
cile et prématuré d'y répondre.
L'installation parfois instantanée de l'oli-
gurie, l'association à d'autres phénomènes
de cytolyse, la démonstration de la pré
sence d'anticorps circulants anticellulaires,
par exemple anti-érythrocytaires ou antl-
plaquettaires 0,2,ii,i4 16,18 28 3i), l'absence
d'autres pénomènes associés à des com
bord une glomérullte. Il est vrai que d'au
quel échapperaient les lésions glomérulalres trop discrètes, soit du moment trop
tardif du prélèvement, ignorant l'atteinte
glomérulaire initiale trop fugace et asymptomatique, pour ne retenir que l'atteinte
interstitielle tardive, mais responsable de
l'ollgo-anurle (3^). L'apparente contradic
tion des résultats histologiques — on rap
porte même une biopsie à tissu sain (3) —
ne désarme donc pas ceux que leurs ar
guments théoriques et cliniques (3,") ont
convaincus d'une lésion glomérulaire de
base.
plexes immuns, tout porterait à croire que
Il n'empêche que les lésions décrites
type IL D'iJn autre côté certains points
évoquent fortement celles des néphropathles tubulo-interstitlelles après phénindlone ou après certaines pénicillines, com
si hypersensibilité il y a, elle doit être du
discordants s'arrangeraient mieux d'une
allergie du type III; par exemple la rareté
des accidents chez les malades en traite
ment continu, mais à dosage faible (",33),
ou la tolérance d'anticorps chez beaucoup
de malades durant parfois des années
^31 35 44J D'autres C®) vont même jusqu'à
admettre une hypersensibilité par com
plexes Immuns pour les accidents hémolytiques, où les globules rouges ne jou
eraient que le rôle de «innocent bystan
ders».
me la méthicllllne ou même la pénicilline
G. Ces accidents, à présent bien connus,
sont secondaires à une hypersensibilité
type II par anticorps circulants ("). Dans
l'observation de Gabow du matériel Immuno-fluorescent composé de IgG, IgA et
C3 fut observé, entourant de façon liné
aire les tubules, analogue à ce qu'on voit
dans la néphrite décrite par Sugusaki (3').
due à la présence d'anticorps antl-membrane-basale-tubulalre. Dans cette maladie
conclusives tournons nous vers l'anatomie
expérimentale les lésions tubulaires sont
suivies de lésions glomérulaires par dé
pathologique. Donne-t-elle la preuve de
l'hypothèse allergique de ces néphropa-
et nous n'en sortons pas nécessairement
Devant ces discussions théoriques non-
thies et permet-elle la catégorisation im-
pôts de complexes immuns à base d'antiQène tubulaire. Ainsi le cercle se referme
munologlque ?
plus éclairés.
Malheureusement les premières observa
tions, les plus nombreuses, sont dépour
Le didactisme du schéma de Gell et
Coombs est tentant, mais la réalité des
vues'de matériel histologique, et encore
phénomènes Immunologiques ne s'y pile
47
p a s t o u j o u r s d e b o n c o e u r. A i n s i i i f a u t
admettre que certains médicaments don
nent des réactions de type mixte, ou diffé
rent selon l'organe-cible, le mode d'admi
nistration, etc. — les réactions urticariennes de la rifampicine pourraient être du
type 1 —, certaines sont accompagnées de
phénomènes dont l'étiologie relève de 2
t y p e s s u c c e s s i f s , d ' a u t r e s e n fi n s o n t i n t r i
guées à des mécanismes biologiques dif
férents — on dit même la rifampicine ca
pable d'activer le système complément par
le détour et avec le concours d'une sub
stance dépourvue du caractère d'anti
corps (^^).
CONCLUSION
Devant les nombreux points d'interro
gation il est difficile de conclure : malgré
certains points obscurs, voire contradic
toires, nous estimons cependant — et
notre observation personnelle en apporte
un exemple supplémentaire — qu'il existe
suffisamment d'arguments, tant cliniques
que biologiques, histologiques et théori
ques, permettant d'affirmer que la rifam
picine est à l'origine d'une insuffisance
rénale aiguë, sur la base d'une néphropa-
RESUME
Nous rapportons le cas d'un homme de
54 ans, qui, après 18 mois de traitement
tubsrculostatique intermittent, a développé
2 épisodes successifs d'insuffisance rénale
aiguë, nécessitant un traitement par hémodiaiyse. Les circonstances d'apparition et
la ressemblance avec des cas publiés ail
leurs nous font croire qu'il s'agit d'acci
dents par hypersensibilité, imputables à la
rifampicine. Nous faisons une revue de la
littérature, insistant particulièrement sur
les discussions en rapport avec les méca
nismes pathogéniques.
Z U S A M M E N FA S S U N G
Es wird ûber ein zweimaliges akutes
Nierenversagen bel einem 54jâhrigen Mann
berichtet, nach IBmonatiger intermitierender tuberkulostatischen Behandiung. Wegen der typischen Krankheitsgeschichte
und der Âhniichkeit mit anderswo beschriebenen Fallen, wird auf eine Rifam-
picin-Hypersensibilitâtsreaktion geschlossen. Bel der Literaturriickblende werden
hauptsàchlich die pathogenetischen Mechanismen beleuchtet.
thie tubulo-interstitieile, probablement in
duite par un phénomène d'hypersensibilité,
dont le mécanisme peut relever du type II.
Cette maladie, s'ajoutant à la liste déjà
longue des complications imputables à la
rifampicine, mérite d'être mieux connue,
ne serait-ce que parce que sa connais
sance peut souvent en empêcher l'appari
tion. Sa réversibilité — au prix d'une thé
rapeutique compliquée et coûteuse — ne
doit en excuser l'ignorance : ainsi le pra
ticien devrait informer son malade de l'Im
portance du traitement continu, et de la
nécessité, en cas d'arrêt temporaire, d'une
reprise sous surveillance médicale. La ra
reté relative de cet accident n'en justifie
que davantage un haut degré d'«index of
suspicion», particulièrement chez les mala
des connus pour leur passé allergique,
leur usage inconsidéré des médicaments
ou simplement leur indiscipline.
48
SUMMARY
We report the case of a 54 year old man
who developed 2 successive episodes of
acute renal failure, treated by haemodialysis, after 18 months of intermittent treat
ment for tuberculosis. The typical circum
stances of appearance and the similarity
with observations made elsewhere make
us believe that this is another case of a
rifampicin induced hypersensitivity reac
tion. The littérature is reviewed with spe
cial reference as to the pathogenetic me
chanisms.
BIBLIOGRAPHIE
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50
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Agiolax" steliî den natûriichen Darmrhythmus wieder her. Die raumfulendeW
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sondern
zur
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LUXEMBOURG
EDITORIAL
L'Athérosclérose
Prof. L. BIRMANN
Quand l'OMS proclame que rathérosciérose est au
jourd'hui «la plus redoutable des épidémies que le
monde ait jamais connu», cette déclaration est reçue
comme une banalité dans notre civilisation de suren
chère verbale. Il faut pourtant prendre conscience que
cette maladie est à elle seule responsable de plus de
50% de la mortalité humaine dans le monde occiden
tal; et ce phénomène s'accélère, d'année en année les
victimes seront de plus en plus nombreuses et — de
plus en plus jeunes.
En dépit des recherches, nombreuses et très appronfondies, qu'elle a inspirées, l'athérosclérose (terme créé
par MARCHAND en 1904), est encore fort mal connue.
Son étiologie reste mystérieuse; quant à sa définition,
elle est remplacée, faute de mieux, par une description
anatomique. Ainsi un groupe d'experts réunis par l'OMS
à WASHINGTON en 1957 applique ce vocable à «une
association, en proportions variables, de remaniements
de l'intima des artères, consistant en une accumulation
focale de lipides, de glucides complexes, de sang et
de produits sanguins, de tissus fibreux et de dépôts
calciques, le tout accompagné de modifications de la
média». Cette énumération est certes bien loin de
correspondre à une définition stricte selon LITTRE,
elle stigmatise cependant les deux constituants prin
cipaux de la maladie artérielle : dépôts lipidiques en
tourés de sclérose dont la conjonction entraîne l'évolutivité de l'affection et explique les multiples aspects
Centre Hospitalier
Luxembourg
que peut revêtir l'athérosclérose dans ses différentes
localisations.
51
Bull. Soc. Soi. Méd. Luxembg. 115, 1978.
Bulletin de la Société des Sciences Médicales
du Grand-Duché de Luxembourg
La géographie vasculaire n'est plus cir
évidences permettant un traitement appli
conscrite. comme l'était celle de certaines
catastrophes dans le passé dont le souve
cable dans le cadre de la vie moderne.
nir saisit les sens et fait encore frisson
la maladie, l'homme s'est attaqué depuis
ner. C'est au niveau d'une civilisation que
l'athérosclérose sévit, et chacun peut con
quelque temps à l'étude de l'ensemble des
conditions propres à l'individu et en rap
sidérer qu'il est lui-même une cible statis
port avec des aggressions exogènes qui
tiquement désignée . . .
favorisent son développement. Aucun de
ces facteurs, appelés facteurs de risque
ou encore facteurs de nuisance, ne peut
Il s'agit d'un fléau spécifiquement hu
main et si chez certains animaux on peut
déclencher expérimentalement la maladie
par la simple surcharge lipidique d'origine
alimentaire, les lésions vasculaires obte
n u e s s o n t n é a n m o i n s b i e n d i ff é r e n t e s d e s
plaques athéroscléreuses des artères hu
maines. Cette maladie semble en effet liée
aux caractéristiques mêmes de l'espèce
humaine : bipède, l'homme a utilisé ses
mains, il a créé une alimentation riche en
cholestérol et en hydrates de carbone, il
est devenu sédentaire et a créé l'obésité.
Il a également créé notre civilisation dont
l'une des composantes, l'aggression psy
chique, est un facteur favorisant l'athé
rosclérose. Les statistiques prouvent que la
maladie progresse au fur et à mesure de
l'élévation du niveau de vie et que le
nombre de décès par infarctus du myo
carde, enregistré chaque année, augmente
d'une manière inquiétante et de façon as
Conscient de son impuissance vis-à-vis de
être considéré comme la cause réelle de
l ' a ff e c t i o n a r t é r i e l l e , m a i s c o m m e u n e c i r
constance facilitant plus ou moins son
éclosion. Mais le nombre même de ces
facteurs parmi lesquels on retrouve des
troubles métaboliques, des facteurs hémo-
dynamiques, l'obésité, le tabagisme, les
facteurs héréditaires et le terrain nerveux,
montrent bien que nous nous trouvons le
plus souvent en présence d'une affection
qui ne comporte pas une cause unique
mais qui est polyfactorielle.Ceci contribue à compliquer considé
rablement la compréhension des proces
sus pathogéniques et rend la prévention
particiulèrement difficile. Malgré leur com
plexité, l'Intérêt de ces données est ce
pendant évident dans la mesure où on
réalise que beaucoup de facteurs de ris
sez parallèle au potentiel économique.
que peuvent être corrigés par des règles
Cette intrication du mal dans le donné
tivement simples. D'autre part certains
travaux récents montrent que la correction
humain risque d'engendrer une certaine
résignation et l'athérosclérose pourrait
être considérée comme un ■ phénomène
quasi inévitable, un phénomène humain,
un processus conditionné, accéléré par
les données de notre civilisation.
Le problème thérapeutique est donc
complexe. Il ne peut être résolu tant que
persiste l'énigme de l'athérogénèse et tant
que la recherche n'a pas mis à jour des
52
hygiéno-diététiques et thérapeutiques rela
d'un ou de plusieurs facteurs de risque,
si elle ne résout pas tous les problèmes
de l'athérosclérose, est cependant suscep
tible d'en diminuer ou d'en retarder très
notablement l'incidence clinique. Ce sera
certainement une des tâches sociales de
la médecine de ce dernier quart de siècle
que de préciser les conditions de cette
prévention et d'en élaborer le programme.
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Faut-il Interdire le bismuth?
R. SCHAUS, MRCP Depuis des temps immémoriaux, les sels dits inso
lubles de bismuth figurent au menu des malades du
tube disgestif. Notamment l'Ecole française les a dis
tribués larga manu. D'aucuns ont eu l'occasion de
s'étonner en constatant que ces produits étaient pres
que inutilisés aux U.S.A. par exemple. Ils en ont conclu
qu'on pouvait sans doute s'en passer. Que le bismuth
puisse être nocif, est une idée qui ne les a guère
effleurés. Ni personne, d'ailleurs, avant 1973.
Le pavé dans la mare a été la communication princeps de Morrow (*) en Australie.
L'article des auteurs australiens Burns, Thomas et
Barrow (^) fait autorité. Ils ont les premiers dessiné les
traits d'un syndrome neurologique observé chez des
malades traités au sous-gallate de bismuth par voie
orale, après résection abdomino-périnéale pour cancer
du rectum.
Peu de temps après, Buge, Rancurel, Poisson et
Dechy (') publiaient les premiers cas français, à base
de sous-nitrate de bismuth.
L encéphalopathie bismuthique, méconnue jusqu'alors,
est ainsi venue occuper une place surprenante parmi
les affections iatrogènes, et sa réalité a triomphé du
compréhensible scepticisme initial des médecins.
Les symptômes qui se rencontrent dans plus de 50 %
Clinique Ste Thérèse
Luxembourg
des cas sont, par ordre de fréquence décroissante : les
troubles de la marche, le syndrome confusionnel, les
myoclonies, les troubles de l'humeur, les difficultés de
concentration, les troubles de la mémoire, le syndrome
53
Bull. Soc. Sel. Méd. Luxembg. 115, 1976.
Bulletin de la Société des Sciences Médicales
du Grand-Duché do Luxembourg
cérébelleux, les troubles du sommeil, le
ralentissement de l'idéation, ies tremble
nes dans ce dernier pays. Là et ailleurs,
leur fréquence risque d'être sous-estimée,
ments des quatre membres, les troubles
de récriture, la dysarthria O. Les troubles
ont été signalés aussi tôt que huit jours
après le début du traitement, en général
cependant la durée de prise est de plu
sieurs mois à quelques années.
car dans les conditions de la pratique
q u o ti d i e n n e , to u s n e s o n t p a s p u b l i é s , o u
A l'arrêt du traitement, la récupération
clinique n'est pas toujours rapide, il existe
des formes avec séquelles à type de dété
rioration intellectuelie, voire même des
cas mortels.
Le diagnostic est porté à partir d'un
Indice de suspicion élevé, qui est désor
mais de rigueur. L'interrogatoire révèle le
traitement au bismuth. Les selles peuvent
être noires. Au besoin, la radiographie
sans préparation montre une imprégnatlori
du cadre colique par une substance radioopaque. La bismuthémie est élevée, (de
110 à 1000 microgrammes/litres, contre
moins de 10 microgrammes/iitres chez des
témoins), le bismuth urinaire peut égale
seulement signalés, ni même reconnus. On
reste confondu devant les monceaux de
faux diagnostics qui ont dû être accumu
lés dans le passé en présence de tels ta
bleaux, y compris par les cliniciens les
plus réputés, neurologues et autres !
Faut-Il Interdire le bismuth ? L'Australie
a franchi le pas. Barbizet, Degos et Lamotte ('), dans la revue de la très respec
tée Société Médicale des Hôpitaux de
Paris, «préconisent qu'à i'instar de i'Australie, la vente de sels de bismuth soit
interdite en France». Quand même il fau
drait encore examiner si cette suggestion
n'est pas excessive, le débat ne saurait
passer à côté de notre pays, où les spé
cialités à base de bismuth sont légion.
Connaitront-elles le triste sort des biguanides déchus ?
ment être dosé. Le LCR est le plus sou
vent normal, bien qu'on ait parfois trouvé
une réaction cellulaire lymphocytaire (').
Les perturbations électroencéphaiographiques sont peu marquées et non spécifi
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Le diagnostic différentiel doit envisager
les nombreuses autres causes d'états confusionnels (toxiques, métaboliques, céré
brales organiques, cardiaques, respiratoi
res, hépatiques, rénales).
On ne s'explique pas pourquoi beaucoup
de patients peuvent absorber impunément
du bismuth pendant des années, et d'au
tres pas. Le mécanisme précis de l'encéphaiopathie bismuthée n'est pas élucidé.
On a démontré une résorption digestive
indiscutable chez les sujets sains après
administration orale de différents sels «in
solubles» de bismuth donnés à doses thé
rapeutiques pendant un temps bref (^).
Les cas rapportés — uniquement jus
qu'ici semble-t-il en Australie et en France
— se comptent déjà par plusieurs centai
54
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Koronare Herzkrankheit
Stenokardie
Angina pectoris
NEU
VON
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mit der Standard-Dosis 20 mg Isosorbiddinitrat
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mit der Doppelwirkdosis 40 mg fiir schwerere Verlautsformen
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OP
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Lilléralure el échantillons à demander au
C O M P TO I R P H A R M A C E U T I O U E L U X E M B O U R G E O I S S . A .
Venomtori 300
agit sur les capillaires
dont il augmente la résistance
et diminue la perméabilité
Formule
0-(A-hydroxyaethy1)-rut03idea (Factor P-Zyma) (cum Natr.chlorid.«t Aethytan.slycol.) 324 mg - GtycoCumpotyaethvl.
pro capsula gelst una cum aq.-Titan. oxyd-Erythrosia-Tartrazin. pro colora.
indications
Etats prévariqueux
Lourdeurs, douleurs, paresthésies, fourmillements, crampes nocturnes au
niveau des membres inférieurs.
Jambes enflées ou œdème malléolaire.
Etats variqueux de toute origine
Douleurs et œdèmes.
Phlébites, périphlébites et troubles postphlébitiques.
Troubles trophiques
□ermites et ulcères variqueux.
Adjuvant
dans le traitement sclérosant et l'exérèse des varices.
Hémorroïdes
et leurs complications.
Posologie
Traitement d'attaque
600 à 900 mg par jour, soit 2-3 capsules Venoruton 300 jusqu'à disparition
des manifestations aiguës.
Tr a i t e m e n t d e c o n s o l i d a t i o n
300 à 600 mg par jour, soit 1-2 capsules Venoruton 300.
Prendre Venoruton 300 de préférence pendant les repas.
Présentation
Etuis de 50* et 100* capsules à 300 mg.
Emballage clinique de 250 capsules.
Autres présentations
Gouttes 10%: flacon de 100* ml.
Ampoules 5 ml à 10%: étui de 5* ampoules i.m./i.v.
Gel: tubes de 40 et 100 g.
* Remboursé par ri.N.A.M.I.
V A
VenorutonSOO
Insuffisance
veineuse
chronique
Nœud du problème:
la microcirculation
Zyma-Galen
Eine Spasmolyse,
die in den meisten Fallen
ein Analgetikum entbehrlich macht
Rowapraxin
Ta b i e t t e n
Suppositorien
die Monosubstanz
mit dem uberzeugenden Effekt;
Starke Spasmolyse
Ausgepragte Analgesie
Breites Indikationsfeld
R O WA - WA G N E R K . G .
Arzneimittelfabrik
D-5060 Bergisch Gladboch 1
Littérature et éctiantillons à demander au
COMPTOIR PHARMACEUTIQUE LUXEMBOURGEOIS S.A.
4® Congrès international de radioprotection
Paris - Avrii 1977
C. KIOES
Parmi le vaste éventail de sujets traités nous vou
drions arrêter notre attention sur les deux aspects
suivants :
— d'un côté le problème de la dosimétrie en relation
avec les efforts tendant à réduire les doses autant
que possible,
— d'un autre côté la philosoptiie de la dose maximale
admissible.
Abordons ce deuxième point :
Les doses acceptées comme tolérables 5. 30 et 75
rem) ont été maintenues, mais on leur donne une nou
velle interprétation : ce sont des seuils a ne pas attein
dre et il est bien entendu :
a) qu'il faut rester nettement en dessous (')
b) que même une telle irradiation peut être nociveO
Cette attitude me paraît dangereuse :
1. Au point de vue responsabilité civile: il n'y a plus
de limite inférieure du risque. Or les risques sont
chiffrables (®) : en admettant pour les radiations les
hypothèses les plus défavorables, le risque se situe
à la 10-6 alors que pour les autres branches de
l'industrie il oscille entre 10-5 et 10-4.
Ce risque de 10-6 est de l'ordre de grandeur des
catastrophes naturelles, par exemple tremblement de
terre et donc statistiquement négligeable.
2. Au point de vue prévention : si l'on veut éviter ces
microirradiations les conditions deviennent prohi
bitives pour la rentabilité d'une installation nuclé
aire, tandis que
3. Au point de vue médical les dites exigences se
basent sur des hypothèses de travail qui ne sont
non seulement pas prouvées, mais effectivement
Laboratoire des Radioisotopes,
Luxembourg
infirmées par des recherches qu'on n'a plus le droit
d ' i g n o r e r.
55
Bull Soc. Sci. Méd. Luxembg. 115, 1978.
Bulletin do la Société des Sciences Médicales
du Grand-Duché de Luxembourg
Kellerer et Rossi f*) (theory of dual ra
diation action) montrent que dans le do
maine des fortes doses l'effet biologique
à constater que les hypothèses prudentes
ne sont pas nécessairement bénéfiques.
Revenons au point de départ :
est proportionnel au carré du nombre d'r
administrés alors que pour les faibles do
ses (de l'ordre de 10 r) l'effet est directe
ment proportionnel à la dose. D'où la sur
Les 5, 30 et 75 rem ne sont pas le fruit
d'un calcul, mais des valeurs arbitraires
estimation des effets si l'on extrapole à
Un calcul à rebours qui se base sur les
partir des doses élevées. Pochin (') vient
meilleures données de dosimétrie montre
acceptées comme hypothèse de travail (^).
de souligner l'importance de ces conclu
qu'ils couvrent très largement tous les
sions.
risques. Cette prudence comparée à d'au
Russel C) (repair of premutational da
mage) a pu démontrer que les faibles do
ses stimulent la réparation et que de la
sorte on observe chez les irradiés moins
de mutations que chez les témoins.
Mais il n'y a pas que réparation, il y a
également sélection; d'après Vignes (')
50% des aberrations chromosomiques
constatées au stade spermatocyte I ont
disparu au stade spermatozoïde mûr.
Un troisième facteur important est celui
du débit de dose.
D'après Delforge (°) «la dose ne joue
plus le role privilégié de variable de réfé
rence qu'on lui attribue généralement en
radioprotection». Il faut considérer le dé
bit, le fractionnement : en d'autres termes:
«il faut passer à la cinétique des effets de
rayonnements (cf. Delattre) pour les effets
des faibles intensités».
Quant au dommage génétique : Brewen
et Preston ('), étudiant le taux d'aberra
tion chromosomique pour une dose de
100 rem, ont mis en évidence une diminu
tion d'un facteur quatre dans la lignée
germinale par rapport à la lignée somatique (leucocytes).
Ce qui prouve qu'à dose égale le risque
génétique est moindre que le risque somatique.
L'effet prétendument paradoxal des fai
tres branches de l'industrie est beaucoup
trop poussée, étant donné que l'échelle
est déclarée en défaveur des radiations
d'une ou de deux puissances de 10. Plu
tôt que de grignoter progressivement ces
doses admissibles, on pourrait, suivant la
même logique de l'arbitraire, les augmen
ter sensiblement et cela sans aucune dis
tinction : corps entier ou organe particu
lier pour tous, population comprise.
D'ailleurs à y regarder de plus près la
prudence exagérée semble avoir parfois
des motivations politiques : discréditer I ar
mement nucléaire, rendre malaisée l ex
ploitation de l'énergie atomique.
Une bonne étude de j'acceptabilUé des
risques a été présentée par Hull ( ) dont
voici l'essentiel :
L'énergie nucléaire est plus qu accep
table, elle est désirable étant donné que
les risques inhérents aux
fossiles sont deux cent fois plus élevés.
N'oublions pourtant pas
des orateurs observent une
servatrice ce qui explique le main i s
doses maximum admissible au niveau ix
Il y a quelques années.
Morgan (') refuse d'abandonner l'hypo
thèse d'une relation linéaire .
effet, et Recht ('') Insiste t
seuil de la nocivité. * g®» , ®
niveau d'acceptabilité du risq
phénomène social complet®-
bles doses, le «risque ajouté négatif» ('<>)
Il est pourtant "aucun 'élément
de sélection. Ce qui amène Agraflotis (")
p
orrrervir solution
du problème.
trouve donc son explication dans les phé
nomènes de stimulation, de restauration et
L'autre aspect de la radioprotection :
Dosimétrie et réduction optimale des
doses a défrayé la grande majorité des
communications.
Les mines d'uranium et l'exploitation de
centrales nucléaires échappant à notre
stein a calculé les doses absorbées
par les seins lors des contrôles successifs
et fréquents que comporte une pneumothoraxthérapie. Admettant 1,5 rad par scopie il escompte 6,2 cancers mammaires
par million de femmes examinées. Modan
('®) examinant les effets sur la thyroïde,
sphère d'intérêts, nous aurons en revan
note pour des doses de 6 à 9 rads un
che à étudier quelques problèmec concer
nant l'application médicale des radiations
excès de cancers thyroïdiens de 8 sur un
million.
ionisantes.
C'est d'ailleurs un chapitre important étant
donné qu'elie fournit 95% de l'irradiation
artificielle à laquelle l'humanité est expo
sée et que les doses ainsi distribuées
sont voisines de celles de l'irradiation
naturelle, cosmique et tellurique (à peu
près 100 mrem par an).
Ces doses on.t tendance à augmenter
Il paraît tentant de comparer les mutagènes chimiques et radiologiques et une
seule unité d'exposition a été proposée
(Murthy ").
Cette approche serait cependant en dé
faveur des radiations étant donné qu'elles
ne représentent qu'un petit pourcentage
du danger chimique (10 %).
très rapidement d'année en année comme
vient de le souligner encore Bernadac (").
Devant cet accroissement de l'irradia
tion pour des raisons médicales il faudra
A titre de comparaison cet auteur se
sert de la surface moyenne de film radio-
de vue de la radioprotection.
graphique utilisé, étant donné qu'il y a
u n e r e l a t i o n s u f fi s a m m e n t r i g i d e e n t r e
cette grandeur et la dose absorbée par
le malade. Ce mode de calcul permet
d'attribuer à la dose gonade la valeur
de 33 milli rem en 1959 et de 100 milli
rem en 1976.
Il y a donc lieu de s'inquiéter de cette
progression et de veiller à ce que les
moyens de l'endiguer soient appliqués.
A la base des efforts visant à la modé
ration se trouvent des études qui confron
tent risques et bénéfices (").
Pour arriver à une juste appréciation il
faudrait que la formation médicale soit
mieux orientée, c.-à-d. que tout médecin
qui pose l'indication d'un examen radiologique soit conscient des impératifs de
la radioprotection et qu'il ait les con
naissances indispensables pour chiffrer
les doses d'irradiation inhérentes à l'exa
men proposée^').
réévaluer certaines pratiques sous l'angle
Je pense surtout au dépistage systéma
tique de la TBC. Depuis un certain temps
déjà on avait mis en doute le rendement
diagnostique de cette méthode — vient
s'y ajouter le risque radique en progres
sion constante. Un calcul objectif des
risques et bénéfices devrait faire aban
donner cette méthode dont le mérite his
torique ne serait pas mis en question pour
autant.
Plus récent est le problème des mam
mographies : il est tellement vaste et gra
ve qu'il exige une étude approfondie et
des solutions courageuses. Qu'il me suf
fise de mentionner ici une étude améri
caine (") effectuée dans 70 instituts. Les
auteurs ont relevé des doses de 1 à 20 R,
le maximum allant jusqu'à 47 R par film
(surexposé et sousdéveloppé). Et dire que
de pareils abus figurent sous la rubrique ;
Prévention du cancer.
D'un autre côté on peut mettre en ba
lance certaines techniques de Radiodiag-
A ce sujet il ne sera pas inutile de
nostic classique avec celles qu'offrent les
donner quelques exemples précis. Rosen-
isotopes. A rendement égal ou comparable
57
la préférence devrait être donnée aux iso
topes qui comportent souvent une irra
diation nettement moins importante.
Vo i c i d e u x e x e m p l e s :
1. recherche de métastases osseuses :
la radiographie de face et de profil de
la colonne lombaire comporte une dose
de 2 rads
l'examen scintigraphique au Techne
tium (dose de 8 me i.v.) apporte au
système osseux 0,2 rad et à tout l'or
ganisme 0,1 rad;
2. recherche de métastases hépatiques :
C. tomographie : 6 coupes 5,4 rads
BIBLIOGRAPHIE
1. Morgan K.Z. : Congrès IRPA 77 recueil p. 11
2. Stewart G. : Congrès IRPA 77 recueil p. 679
3. Webb G.A.M. : Congrès IRPA 77 recueil p. 3
4. Kellerer A.M. and RossI H.H. : The theory of
d u a l r a d i a t i o n a c t i o n , C u r r e n t To p i c s I n R a d .
Research Quart. 8. 1972, 85
5. Pochin E.E. : General Comments. Congrès
Chicago 1975 (Biol, and envlronm. Effects of
Low Level Rad.) Vol 2. p. 421
6. Russel W.L. : The genetic effects of radiation
13 GNU (1972) 487
7. Vignes S. ; Du risque génétique aux faibles
doses. Blol. and Environm. Effects of Low
Technetium : 3 me = 0,9 rad pour le
foie et 0,06 rad pour la moelle osseuse.
Level Rad. Congrès Chicago 1975 Vol. 2
Pour finir ce chapitre voici encore une
8. Delforge J. : Congrès IRPA 77 recueil p. 735
Delforge J. : Exemples théorique et expéri
appréciation du danger génétique qu'ap
porte la thérapie à l'aide d'iode 131 :
De Groot et Stanbury (®') dans une étude
très détaillée concernant l'application de
10 me d'iode 131 pour hyperthyroïde, trou
vent que les anomalies congénitales se
raient non pas de 4 %, mais de 4,00056 %
si tous les cas étaient traités à l'iode ra
dioactif.
Le maintien des doses au niveau le plus
bas exige, la conscience professionnelle
du médecin mise à part, une excellente
formation des paramédicaux et une instal
lation techniquement irréprochable et ré
gulièrement contrôlée.
p. 316
mentaux d'effets monotones décroissants et
d'effets non monotones en fonction du débit
de dose. C.E.A. note 55 avril 1975
9. Brewen J.C. and Preston R.J- : Analysis of
Xray Induced chromosal translocations.
Nature. 253 (1975) 468-70
10. Delpla M. : Congrès IRPA 77 recueil p. 15
Delpla M. : Blolog. and Environmental Effects
of Low Level radiation, Chicago 1975, Vol. 2
p. 351
11. Agrlflotis D. : Congrès IRPA 77 p. 1375
12. Hull A.P. ; Congrès IRPA 77 p. 27
13. Recht P. : Congrès IRPA p. 431
14. Bernadac P. : Le risque radlque (conférence
Bruxelles le 19.3.1977)
Résumé
15. Halm A. : Congrès IRPA 77 recueil p. 899
Face au danger croissant d'une irra
diation essentiellement de source médi
16. Ellis R.E. : Congrès IRPA 77 recueil p. 871
cale, il faut que les études médicales
soient réorientées en conséquence et que
le maniement des radiations ionisantes
s o i t s o u m i s à d e s r è g l e m e n t s e ff i c a c e s d e
radioprotection.
17. Rosenstein M. : Congrès IRPA 77 recueil p.
465
18. Modan B. : Congrès IRPA 77 recueil p. 723
19. Murthy M.S.S. : Congrès IRPA 77 recueil p.
173
20. Gross R.E. : Congrès IRPA 77 recueil p. 1071
21. De Groot J.L. and Stanbury J.B. : The Tyrold
and its diseases John Wiley and Sons, 4th
édition
58
Insuffisance cérébrale?
OXYGERON®
I N T E N S I F I C AT E U R
DES FONCTIONS CEREBRALES
ET APPLICATIONS THERAPEUTIQUES
* I n sélective
de l'Oxygeron sur les fonctions mentales améliore ou
L'action capacités d'association, de concentration et de mémorisation,
restaure meilleure adaptation à l'environnement, principalement
entrainani^^^,^^ et également par la régularisation de l'hémo-
Synamique locale.
A D M I N I S T R AT I O N E T D O S A G E
La dose habituelle d'Oxygeron est d'une gélule, administrée par voie or
toutes
les
12
heures.
C O N T R E - I N D I C AT I O N S
Grossesse.
EFFETS SECONDAIRES
indications Indiqué dans les cas suivants ;
LOxygero cérétsrale même chez des patients présentant une maladie
- [,g|'^"jaire oblitérante due à des changements dégônératifs de la paroi
Se présentent rarement et sont très légers. Des cas de nausées et
rougeur de la face ont été rapportés.
des ^®'!®®rt''ischém'ie cérébrale associées à des troubles vasculaires
~ Sli^'^'n^rléfeux et après un traumatisme,
Ne pas mâcher les granules contenus dans la gélule afin de préseï
I rmfoSs
g?arnvascul
es. céapirhes
alédans
es etlvaerégi
rtigeson(éopti
tourqdue,
issemenis).
ai.iieq d'Oxygeron contiennent des granules à diffusion lente qui
•?! . lo rornoosant actif (Vincamine) de manière continue pendant une
[dul^i^dtube
e dedigestif.
10 à 12 heures, quele que soit la
' cidité ou la
' ctivité enzymalique
PRECAUTIONS A PRENDRE
la résorption conlinue.
CONDITIONNEMENTS
Emballages de 20 et dû gélules.
FORMULE
Vincamine 30 mg - Sucrosum • Amylum - Ac. stearicum - Poiyvidonu
Lactosum - Talc. • Shellac • Polymeric methacryl. • Gelatina - Patented bl
Erythroslne
•
q.s.
pro
gelula
una.
■*
Avenue Monpiaisir 33
1030 Bruxelles
Tél. 02/216.16.01 ■ 216.16.02
BENELUX
RIFADINE
rifampicine
antituberculeux "majeur"
^ aucune
résistance croisée avec ies autres
antituberculeux
^ concentrations d'antibiotique dans le tissu pulmonaire
souvent plus élevées que les concentrations sériques
une seule administration quotidienne par voie orale
^ bien toléré
^ pourcentage
élevé
négativations
même
chez des
sujets porteurs
de de
formes
chroniques
polyrésistantes
Présentations: gélules de 150 et 300 mg d'antibiotique
Pour tout renseignement supplémentaire, consulter
la notice explicative.
GRUPPO LEPETIT S.p.A. - MILAN, ITALIE
Représentant pour le Grand-Duché de Luxembourg: PROPHAC S. à r. I.
Case postale 2063 - Tél. 482482
Assemblée Générale
de la Société des Sciences Médicales
du Grand-Duché de Luxembourg
(7 décembre 1977)
Exposé du Président
Cette Assemblée Générale de 1977 sera
une fois de plus divisée en une partie
administrative et une partie scientifique.
Je ferai d'abord un bref exposé con
cernant nos activités au cours de l'exer
cice écoulé, le Dr. Neuen vous informera
ensuite sur la situation financière.
— 5 avril : La psychopathologle du jou
eur (Dr. J.P. Soubrier, Paris). En colla
boration avec la Société lux. de Neuro
logie et de Psychiatrie.
— 22 avril ; Neuere Aspekte in Diagnose
und Therapie des Kryptorchidismus
(Prof. Ruth lllig, Zurich). En collabora
tion avec la Société lux. de Pédiatrie.
Nous avons organisé ou patronné, en
général avec la collaboration de labora
toires pharmaceutiques et à différentes re
prises avec des sociétés mono-spéciali
sées, un total de 15 réunions scientifiques,
avec 27 conférenciers. Dans ce chiffre
sont comprises la Journée Médicale tra
ditionnelle de Mondorf-les-Bains organisée
par le Dr. J.-P. Franck, ainsi que la deu
xième partie de la réunion de ce soir .
g février : La bronchite chronique et
son traitement (Dr. Sternon, Bruxelles).
10 février : Le diagnostic et le traite
ment des états dépressifs en médecine
générale (Dr. P. Pichot, Paris). En colla
boration avec la Société lux. de Neuro
logie et de Psychiatrie.
— 14 mai : Journée médicale de Mondorfles-Bains, sur la actualités rhumatis
males présentées par le service de
rhumatologie de l'Hôpital Bichat, Paris.
Le point sur le traitement de la poly
arthrite rhumatoïde (Dr. P. Bourgeois);
le point sur les connectivités (Prof.
M.F. Kahn); le point sur la chirurgie de
la coxarthrose (Dr. H. Olivier); le point
sur les chondrocalcinoses (Dr. Ch.
Best); le point sur la chirurgie de la
gonarthrose (Dr. P. May); le point sur
le traitement de l'ostéoporose (Dr. Ph.
Vinceneux). Organisation Mondorf-Etat.
— 8 juin : Actualisation de la thérapeuti
que anti-rhumatismale (Dr. Sternon,
Bruxelles).
— 30 mars : L'héparinothérapie, traitement
— 6 juillet : Hypertension et bêta-blo-
préventif et curatif (Dr. S. Saffar, Paris).
quants. Nécessité du traitement de
59
l'hypertension, apport des bêta-blo-
sujet : Fûnfzig Jahre Forschung In der
q u a n t s ( D r. D e g e n r i n g , H e i d e l b e r g ) ;
Organischen Chemle.
cardiosélectivité, notions récentes (Dr.
M.A. Lassance, Gand); expérience cli
n i q u e ( D r. G r o u s s i n , N a n c y ) .
Un numéro du Bulletin de la Société
des Sciences Médicales a vu le jour, un
deuxième est sous presse. Les ren
— 5 octobre : Lebensbedrohiiche Notfall-
trées de la publicité suivent la tendance
sltuatlon In der Praxis. Aus der SIcht
générale de la dépression économique,
des Internisten (Prof. H.P.Wolff, Mainz);
Aus der SIcht des Chirurgen (Prof. E.
Ungeheuer, Frankfurt a/M.) Modérateur
Prof. C.E. Alken, Homburg/Saar.
— 19 octobre : La psychopharmacothéraple (Dr. W. de Munter, Tirlemont).
— 28 octobre : Leberzirrhose als soziale
Krankheit (Prof. L. Wannagat, Bad Mergenthelm). En collaboration avec l'Of
fi c e d e s A s s u r a n c e s S o c i a l e s .
— 9 novembre : Electro-physiologie et
classification des agents antl-arythmlques (Dr. R. Xhonneux, Beerse); car
diopathies Ischémiques, essais hémo
dynamiques de la lldoflazine (Dr. D.
We l l e n s , B e e r s e ) .
— 23 novembre : La maladie diabétique.
La micro-angiopathie diabétique (Prof.
Agr. P. Drouin, Nancy); survol théra
peutique de la maladie diabétique (Dr.
D a r n a u d , To u l o u s e ) .
décembre
:
Trausch. Elle a en effet reçu l'hospitalité
définitive de la nouvelle salle des pério
diques de la Bibliothèque Nationale, bou
levard Roosevelt, où on peut consulter les
numéros de l'année en cours, et cela dans
un cadre dont le bon goût et le calme
d'un autre âge évoqués par une restaura
tion parfaite, favorisent la réflexion et
l'étude. Quant aux numéros des années
précédentes. Ils sont stockés dans une
L'utilisation de cet Instrument de travail
est soumise au règlement général de la
Le Dr. DIcato a représenté notre Société
à une réunion Internationale qui s'est te
nue à Paris sur le thème de la formation
continue du médecin.
Un Conseil National de la Recherche
Médecine
et
médecine
Scientifique a été créé à Luxembourg. Le
vétérinaire — problèmes communs.
Zoonoses en général (Dr. A. Schlltges);
projet original ne prévoyait pas de méde
aspects particuliers de l'éplzootle de
la rage (Dr. C. Gottal); helminthiases,
toxoplasmose (Dr. A. Kremer).
un représentant du Ministère de la Santé
Une
dernière
réunion
aura
lieu
cette
année, sur l'hémodlalyse, le 16 décembre.
Nous avons également figuré parmi les
sociétés ayant Invité à la conférence du
Professeur V. Prelog, prix Nobel de chi
mie, organisée le 8 juin par la Section des
Sciences Naturelles, Physiques et Mathé
matiques de l'Institut Grand-Ducal, sur le
60
Notre petite collection de revues médi
cales périodiques a enfin vu sa situation
se régulariser, et cela d'une manière fort
attrayante grâce à l'amabilité du Directeur
de la Bibliothèque Nationale, M. Gilbert
Bibliothèque Nationale.
Sternon, Bruxelles).
7
tre même s'il est déficitaire.
autre pièce et peuvent être empruntés.
— 16 novembre : Le praticien face à la
m a l a d i e t h r o m b o - e m b o l l q u e ( D r. J .
—
mais le Bulletin pourra continuer à paraî
cin parmi ses membres, mais seulement
Publique dont II n'était pas spécifié qu'il
devait être docteur en médecine. Section
de l'Institut grand-ducal, nous avons de
mandé à pouvoir nommer comme les au
tres sections un représentant au sein de
cet organisme, ce qui nous a été accordé,
en sorte que cet aréopage assez nom
breux comporte maintenant au moins un
médecin, le Dr. Arsène Betz, Directeur
de l'Institut d'Hygiène et de Santé Publi
que. Il a siégé une fois et un groupe de
travail, entre autres, a été constitué qui
réunit la médecine et les sciences biolo
giques.
Nos ressources proviennent de la coti
nés. L'année dernière, la médecine den
taire était à l'ordre du jour, cette fois c'est
le cas pour la médecine vétérinaire.
sation des membres, de la publicité dans
ie Bulletin, et des subventions que nous
Le mérite en revient au Dr. Conzémius,
membre de notre Conseil d'Administration,
accordent Monsieur Emile Krieps, Ministre
de la Santé Publique et Monsieur Robert
voulu accepter d'animer la partie scienti
Krieps, Ministre des Affaires Culturelles.
fique de notre Assemblée d'aujourd'hui, le
Nous les remercions bien vivement au
nom de tous nos membres, ainsi que leurs
c o l l a b o r a t e u r s , s u r t o u t M o n s i e u r l e D r.
Emile Duhr et Monsieur le Professeur Ray
mond Weber.
Vous savez que notre Société groupe,
outre ies médecins, les médecins-den
tistes, les médecins-vétérinaires et les
pharmaciens. Nous avons hérité de cette
structure, qui pour un territoire lilliputien
comme le nôtre présente des avantages,
mais aussi des inconvénients. Parmi ces
derniers il convient de citer avec lucidité
la difficulté de faire sentir à chacun qu'il
est membre à part entière de cette So
ciété, alors que c'est déjà une tâche im
possible que de contenter toutes les disci
plines purement médicales au sens strict,
qui s'éparpillent de plus en plus en de
nombreuses spécialités.
Aussi le Conseil d'Administration s'était-
il proposé de profiter de nos Assemblées
Générales pour raffermir les liens entre
les subdivisions principales.
Il y a deux ans, les rapports entre
médecins et pharmaciens étaient soulig
et aux confrères vétérinaires qui ont bien
Dr. Schiltges, le Dr. Gottai et le Dr. Kremer. La reconnaissance de la Société des
Sciences Médicales leur est acquise.
Terminons, enfin, par d'autres remer
ciements : ceux auquels ont droit tous
les membres du Conseil d'Administration
dont la collaboration mutuelle a été effi
cace et sans fausse note. C'est encoura
geant et même reposant, dans une époque
alourdie par les tensions et déchirée par
les confrontations. Nous étendons ces
remerciements à Monsieur Albert Michels,
qui au poste de secrétaire fait preuve
d'une belle fidélité à notre cause.
Dr. R. SCHAUS, M.R.C.P.
Après l'exposé du Dr. J. Neuen, secré
taire général, sur la situation financière
qui est saine, la décharge fut accordée
à l'unanimité au Conseil d'Administration.
La réunion se termina par des exposés
sur des problèmes communs aux méde
cins et aux médecins-vétérinaires.
61
-^'r' ' •s'î'
operative Lymphblockaden und veno-Iymphatlgche Stauuhgen
eiweiBreicher Odeme. •
Venalotwirkt kausal beim
eiwelBreichen Odem
Makrophagen
bauen die odemerzeugenden
EiweiBkorper im
Gewebe
ab
Das Odem
wirdgrundlegend
beseitigt
Venalot beseitigt kausal
Zusammensetzung: 1 Kapsel emhâli: Exîr. Molilol. stand
eiweiBreiche Ôdeme, hat eine
s p e z i fi s c h e a n t i p h l o g i s t i s c h -
analgetische Wirkung und
s t e i g e r t d i e Ly m p h o k i n e s e
sicc. S5 mg. {Cumanngehall 5 mg), Rutin 25mg. t Ampulle
2u 2 ml enthalt; Extr. Melilot. aquos. stand. 10 mg, (Cuma-
Dosierung: Oral: 3 * tigllch 1-2 Kapseln. Parenteral
2-5 ml i.v. Oder l.m. Vcnalol-Depot: morgens und/oder
al}end81 Dragée. Uniment: mehrmnls tâglich ûber den
ringehall 3 mg), Rutlnschwetelsauroestef-Natriumsalze
erkranktenStellenelnrelben,
50 mg, 1 Dapot-Dragée enlhalt: Cumarin 15mg, Troxerutin
90 mg. 100ml Unlmentenlhallen; Extr. Melilot stand-50 mi,
{Cumaringehalt 600 mg). Heparin 5000 I.E.
Kontralndlkationen sind bishar nicht bekanni,
Nebenwirkungen wurdenblshernichtbeobachtet.
Oarrelcliungsformen und PackungsgrâBen: Kapsatpi
30 und 75 Stiick, AP SCO Stuck, Ampullen 5x2 mt,'
AP 100x2ml, 10x5ml, AP 100x5ml, Uniment 40mi.
70 mi. AP 400 ml, Depol-Dragées 20 und 50 Sliick.
AP 500 Sliick.
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Salzgitter-Ringelheim ;
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Langzeïttherapie bei
Hypemrîkâmîe —^Gicht
' T-
Gichianfall am rechlan GroOiehengrundgetenk')
Extremer Tophus an einer Zehe")
Fof>cyiwn9Mt)Ct>J>Xv Enuhrung utkI
(Vor4lc«t«r
Piol
Or
Ch
h
&
G
B«gJ
m
m PoMM ôet Unnvfvut Nurntwi;.
dw
KM>k
Narcariciri
senkt schnell und zuverlàssig
pathologische Serum-Harnsaurewerte
eliminiert bestehende und
verhindert erneute Harnsàureablagerungen
blockiert nicht den Purinstoffwechsel
umfnvnMtxuna' EinOtagée cnthail |2-Aoïf^*ben20!u;3i-3->.M3 5 c îtom-i ^s^.'Oiy-c^cnvDActontSenaOfomaronl 100 mg Indlkitlonan: Primare unû
b r^rHvDCtuiiùniie una Giclil |«aei Ganesc Habennlrkungen, Baglellerschalnungm; Ow VeiUagUcnkeil isl m algenieinan gut. Erne MsOileunigie
gelegenllion vor 0<ese noimal>s>an s-on nacn Acsciien oes Prapaiam Sonsi son se nul oDsIi»e'ena«n Pripaialen MlunOall weiasn
i(JuunHridXaUon»n • DJS Piapâiat soil mchi angenanat werden Mi runelsehweiei bis saiwerer Nie/«runsullirena (GionieiuiustJual uniei 20 ml/mm). Wenn
«^lubfomaiein im Tierversucti Seme leialogcn» W.tkung jegle. soute flas Piaparai Oennocn waluend Oer ScliKângeisctall nchi vertixeicfil wer«n.
Hl^else* Um akuie Gicntanfaiie bei Seginn de' Behandiung zu vermciden, soOlen m den ersien Tagen gleichzeilig mil NAflCARICIK Colchjcin odec ein antinuuistiscn wi'kendes P'apaïal gegeben we'den Fur eme ausreichende Oiurese und fur cine Alkahsie'ung des Karns isl zu sorgen, Oies «1 bei Palienlen mit
KT^eifnsleincn bcsonde's wicMlg Hanaelsfomien : Packung mit 30 DragSes . Paciong mit tOOOfagêes. Anslalscacliungert
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l,0,Saccharin-Na 0,03 und Geschmocks-
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in alkohoiischer Losung
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-Porodontitis
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Congrès Français de Médecine interne
Palais des Congrès à Liège, les 17, 18 et 19 septembre 1979
P r é s i d e n t : P r o f . H . VA N C A U W E N B E R G E
Ce Congrès qui réunira les membres des Associations médicales de langue française
leur apportera un programme varié comprenant 5 thèmes principaux :
— L'hépatite virale
— Les groupes HLA
— L'échotomographie et la tomodensitométrie
—
La
douleur
— L'athérogenése
En dehors des thèmes traités, des séances seront réservées pour des com
munications libres.
Un pré-programme sera adressé prochainement à tous les membres des di
verses associations de Médecine de langue française.
63
1 gélule 3 fois par jour
traite
les signes
^ cliniques
d e l ' i n s u f fi s a n c e
vasculaire :
céphalées,
vertiges
acouphènes,
troubles psychointellèctùels et
comportementaux.
protège
l'avenir de
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athéromateux
grâce à l'action
anti-agrégante
plaquettaire.
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Indications: insuffisances artérielles périphérique et cérébrale.
Effets secondaires: SULOCTON est dénué de toxicité et est bien toléré.
Précautions: on évitera la prescription du médicament durant la grossesse bien
qu'expérimentalement le SULOCTON soit dépourvu d'action téralogcne.
11 n'y a pas d'inconvénient à administrer le SULOCTON à des patients soumis à i
traitement par anticoagulants de type coumaiinique et aux diabétiques.
C O N T I N E N TA L
P H A R M A
Posologie: 3 gélules à 100 mg par jour.
Conditionnement: 50 et 100 gélules dosées à 100 mg.
Fonnule: l-(4-isopropylthiophenyl)-2n octylaminopropanol.lOOmg/Mannilol./
Silic.oxyd7GelatyGlyccrinyAmyLTalc.pro capsul.gelat.una/
Titan.oxyd/TartrazinyNatiindigotinodisuif.procolor
Validité: voir emballage N"d'enregi'sfrement: 213.S65.F4.
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' inlerr^aiiPn uniMflig ) ddr«li2u<MhMn. «•» ktkq Haxarnaihylanwraimn «ntiUM.IntarnuiipAtn tnjhalMn'Ort,wimn*chinil<r»n Pr9tp«ki* • •
.UfMpMiBOA* «I(i«pr»ta1mtlbii»
\ TMiMt* - NrtrQlurvANHA Sû mp. Sulf«di*tln ,
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':Hanaèlalo«m«n
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' AoMltipaeliwAO»n ' - . AACl4lt»p««kilno ' • / •/ NURNBERG
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250 mg
10
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250
mg
20 meg
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Indications
Polynévrites d'origine toxique (en particulier : alcoolique ou consécutive à un
traitement par l'Isoniazide),
Névrites, algies, zona, syndrome neuroleptique, etc.
Asthénies, myopathies, crampes musculaires, etc.
Carence d'origine alimentaire ou médicamenteuse (antibiotiques).
Posologie
1 à 4 dragées par jour, au moment des repas.
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Acta diabet. Lat. IX (1972} 665
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Dosienjng : EfSlelnstellung : Beginn mil 14 Tablette tâglich. Bei Umslellung von
anderen oralen Antldlabetlka und nicht opiimaler Stoflwechseleinslellung:
Beginn mil maximal 1 Tablette Euglucon 5 tâglich.
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mélanger Iskédyl avec les solutés alcalins. Raubasinebase :6,25mg,Dihydroergocristine:0,3i25mg,
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Iskédyl gouttes : 90 à 120 gouttes/jour en 3 prises.
Raubasine base : 0,800 g, Dihydroergocrisline (mé
thane sulfonate) : 0,100 g, excipient q.s.p. 100 ml
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Flacon de 30 ml - Tableau C - A.M.M. 305.425.5.
Indications : «Des vcrtigesauxcomasvasculaires»;
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brale;
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Laboratoires Pierre Fabre Fimex -125, rue delà Faisanderie, 75116 Paris
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