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B U L L E T I N de la Société des Sciences Médicales du Grand-Duché de Luxembourg N° 1 1 9 7 8 - 11 5 * a n n é e LEGALON' Dragées mit 35 mg Sllymarin LEGALON 70 Dragées mit 70 mg Silymarin LEGALON^ LIQUIDUM 1/1 MeBlôfFel 100 mg Silymarin Zusamménsetzung: . 1,Dragée Legalon enthait 35 mg Sil>tmarin, 1 Dragée Legalon70 enthàlt 70 mg Silymarin, 1 /I (1 /2) MeBlôffet Legaion Liguidum enthâlt 100 (50) mg Silymarin Indilcationen: Chroniîch-persistîerende und chronisch-aggressive Hepatitis, l e b e r z i r r h o s e . t o x i s c h - m e Ta - bolische Leberschâden (z.B. Fettleber): als Leberzelischutz bei': Zufuhr leberbeiastçnder Stoffe. Kontraîndikationen und Nebenwirkungen: Bisher nicht bekannt. Dosierung: tn schweren Fallen 3mal tagiich 2 Dragées Legaion 70 (4mal tàglich 1/1 MeBldffél Liquidum) . nach den Mahizeiten ein-. nehmen.zur Nachbehandiung und ats initiaidosierung bel mittelschweren Fallen 3mal îàgiich î Dragée Legaion 70 (3mal tàgikh 1/1 MeUioffe! Lkjuidum). in leichteren Fàlien 3ma! lagiich 1 Dragée Legaion zu 35 mg (3m3l îâglich 1/2 MeSiôffeî Liquidum). • bletet die Môglichkeit der protektiven und kurativen Beeinfiussung der Leberzelle • beeinfiulBt auch toxische Schadigungen der Leberzelle • bessert klinische Symptôme und richtet ieberspezifîsche biochemische Kriterien signifikant zur Norm aus • stelgert als Membran- Weit Hinweise siehe wissenschaft- stabifisator die Punktions- lichen Prospekt Dr. Nr. 144/14/10.74. tiichtigkeit und Leistungsfôhlgkeit der Leberzelle Handeisformen: • restitulert, stabilislert und schiitztdie Integritat der Efementarmembranen, Legaion: O.P. mit 80/400 Dragées Legaion 70: O.P. mit 80/400 Dragées Legaion Liquidum: O.P. mit 450mi der funktionstragenden und -vermitteinden Bauund Struktureiemente der Leberzelle • bessert die Erfolgsaussichten der Lebertherapie INTEGRAL S.A. 25, rue d'Epemay LUXEMBOURG. BULLETIN de la Société des Sciences Médicales du Grand-Duché de Luxembourg N° 1 1 9 7 8 - 11 5 ® a n n é e Bulletin de la Société des Sciences Médicales du Grand-Duché de Luxembourg Publié sous la direction du Conseil d'Administration de la Société des Sciences Médicales, Section des Sciences Médicales de l'Institut Grand-Ducal Conseil d'Administration de ia Société des Sciences Médicales : Président Dr. Secrétaire Général R. Dr. Schaus J. MRCP Neuen M e m b r e s D r . V. C o n z é m i u s , D r . M . - A . D i c a t o , D r . G . K a y s e r , Dr. R. Koppes, Dr. E. Loos, Dr. M. Schroeder, M. P. Hippert. Bulletin de la Société des Sciences Médicales ; Administration et Publicité Dr. J. Neuen, Secrétaire Général 3, rue Conrad l®^ Luxembourg Rédaction Dr. M.-A. Dicato, Rédacteur en chef Centre Hospitalier de Luxembourg 4, rue Barblé, Luxembourg Le Bulletin de la Société des Sciences Médicales du Grand-Duché de Luxembourg publie des articles en français, en allemand et en anglais. Les auteurs sont priés de remettre leurs manuscripts, dactylographiés en double ou triple interligne et en deux exemplaires, au rédacteur en chef. Les références, classées par ordre alphabétique, doivent comporter dans l'ordre : a) le nom des auteurs et les initiales de leurs prénoms, b) le titre du travail, c) le nom du journal, d) le tome, e) la première page de l'article, f) l'année de parution. Pour ies cita tions d'ouvrages, une référence comportera dans l'ordre, outre les noms des auteurs et le titre du livre : a) la ville, b) l'année de parution, c) le nom de la maison d'édition. Il est recommandé aux auteurs que les articles soient succincts et si possible, suivis d'un résumé en anglais. Tous les articles seront lus par le rédacteur et un consultantspécialiste. Les articles n'engagent que leurs signataires, et sauf avis spécial les opinions expri mées ne reflètent pas nécessairement la position de la Société des Sciences Médicales. The Bulletin is published two or three times per year and accepts articles in French, German and English. The authors are invited to submit the original copy and a duplicate, typed double-spaced, to the editor. The references, in alphabetical order should conform to the style of the Index Medicus: Surname and initials of authors, title of article, name of journal, volume number, first page and year. All the articles, which should be succinct, are reviewed by the editor and a member of the editorial board. Copyright 1978 by Société des Sciences Médicales du Grand-Duché de Luxembourg. Sommaire Les Béta-bloqueurs J. CARLIER Recent Progress Atherosclerosis Research Experimental and Clinical Aspects P. C L O PAT H , M . - A . D I C ATO Examen biochimique de quelques groupes professionnels exposés au Plomb D. KUTTER, M. MACHOUD A propos d'un cas d'insuffisance rénale aiguë après rifampicine E. WELTER jr, R. AREND, M. THOMA Editorial : L'Athérosclérose L. BIRMANN Faut-il interdire le bismuth ? R. SCHAUS Congrès International de radioprotection (Paris - Avril 1977) C. KIOES Assemblée Générale de la Société des Sciences Médicales du Grand-Duché de Luxembourg ultra-lBvuro ■ ■ ■ mÊM I V VV I W D Prophylaxie et traitement des accidents des antibiotiques ■ Diarrhées - Colites - Entérocolites ' ■■ F o r m e l y o p h i l i s é e ' S a c c h a r o m y c e s lyophilisée ' Saccharomycc Boulardii 17. 1 milliard de germes vivants par gélulePosologie et mode d'emploi ; Ingérer 1 à 4 gélules par jour Concessionnaiie au Grand-Duché de Luxembourg Établissements HANFF Frères LUXEMBOURG Laboratoires BIOCODEX, 19. rue Barbes, 92120 MONTROUGE. Tél. : 656-67-89 Nomenclature des Laboratoires et Firmes ayant annoncé dans le présent numéro Bayer Belgium Beecham Pharma Biocodex Byk Belga S. A S. A. Ciba-Geigy N. V. Clin-Midy S.A. Coles S.A. Codali S.A. Comptoir Pharmaceutique Luxembourgeois Mack, Heumann, Rowa-Wagner Continental Pharma Deprophar Essex Belgium Hoechst Belgium Integral S. A., Luxembourg Blendax Belgium, Madaus, Zwintscher Janssen Pharmaceutica Ministère de la Santé Publique, Luxembourg Etablissement Thermal, Mondorf-les-Bains P fi z e r Prophac, Luxembourg Boehringer, Fabre, Inpharzam, Lepetit Schaper & Brûmmer Laboratoires S.M.B. Société Belge de Thérapeutique Expérimentale S.A. Thérapeutica Union Chimique Belge Will Pharma Zyma-Galen Mondorf-les -Bains (Grand-Duché de Luxembourg) La seule Station hépatique du Benelux Indications : Lithiase biliaire - Séquelles d'hépatites Maladies de la nutrition (Hypercholestérolémie, Goutte) Rhumatismes - Voies respiratoires Conservation - Amélioration - Rétablissement de la santé Documentation et Renseignements: Mondorf-Etat • Tél. 6 7011 Etablissement thermal ouvert toute l'année CnNSLHYPHTTENSION (métoprolol) Cardiosélectif Cardioprotecteur Bien toléré Tolérance Formule Le principe oclif du Loprésor a la formule suivante ± (-isopropylommo) •l-[p-methoxy-2-éltiyl)-pfiénoxyl-3-proponol-2 (= métoprolol) Loprésor comprimés Tortrote de métoprolol lOOmg OnapQrtoiSObservédeiégerstroubiesgastrO'intesiinauxetdesonomoiies bénignes du sommeil Remarques En roison de sa cordiosélectivité. le Loprésor peut être odmimsiré o des Propriétés malades présentont une oltection obstructive des voies respiratoires Lo en infilbani de laçon selective et réversible la tronsmission des excitations aux prudence reste de règle Léfiicaciié des bronchodilatoteurs adrénergiques est conservéeet leur posologie peut si nécessaire être adaptée Lors d'insuffisance Le Loprésor protège le cœur contre une stimulation odrénergique exagérée récepteurs adrénergiques Ql cardiaques Grôce ou Loprésor. le rythme cardiaque se normalise, la consommation d'oxygéiw du myocorde diminue, une tension ortérielle exagérée s'obaisse Léflel hypotenseur du Loprésor se momteste déjà ou cours des premiers jours de traitement et atteint son maximum en I espace de deux semoines environ On peut renforcer cette oction par l administrotion simultonée d'autres ontihypertenseurs tels qu'un diurétique ou un vosodilototeur périphérique Le Loprésor convient également au troitement de l ongine de poitrine cor il permet une éporgne de la consommation d'oxygène dont I insuffisance coronarienne réduit loppori Indications Hypertension Angine de poitrine cordioque. il fout procéder à une digitolisotion sutfisonte. éventuellement ovec administration supplémenloire d'un riiurétique En cas d insuffisance rénale, io posologie hobitueiie peut être appliquée Toutefois, chez les insuffisants rénaux présentoni une clearance de lo créoiinine inférieure o 40 ml min. il est recommandé d'msiourer le troitement ou moyen de 1 2 comprimés (50 mg) malin et soir, et d'augmenter ensuite progressivement les doses suivant la situation clinique Il peut arriver que le traitement par les inhibiteurs des récepteurs G influe Sur le métabolisme des glucides et masque les symptômes de l'hypoglycémie 11 convient donc de surveiller ottenlivemenl les cos de diobéte lobile. insuimo dependont ou traité par les onlidiobéliques araux et d 'adopter lo posologie de la Contre-Indications Bloc ouriculo-ventriculaire brodycardie grove insuftisance cordtaque non traitée Posologie Hypertension: Au début. 100 mg 2 lois par jour o long terme générale médication hypoglycémiante de ces patients Une inlerruplion graduelle du trai lemeni peut s everer nécessaire ovont narcose Si le troitement est momtenu, il tout recourir à un anesthésique d'oclion inotrope négative aussi foible que possible S il se produitporexcepiionune bradycordie marquée, après l'administralion du Loprésor. on suspendra lo médication, donner alors por voie veineusedu ment 100 à 200 mg 2 fols par jour, suivont la réponse individuelle Cesdirec lives posologiques valent oussi en cos d'ossociation du Loprésor ovec des diurétiques ei ou des vosodilototeurs périphériques Angine de poitrine: D'ordinaire 100 mg 2 lois par jour Comme tout suifote d atropine et. si la fréquence cardiaque ne s'en trouve pas suffisommeni elevée unsympathicomimétiqueB-stimulanl(pqrexempledel'isoprotéténol) ment les doses pendont 7 à 10 jours Une inierruption brusque de la médica lion pourrait conduire 0 une détérioration de I élo' du poiient particulièrement il est recommandé de ne pos administrer le Loprésor chez la lemme û-bloquont. il taudro avant i interruption du traitement diminuer progressive Bien qu oucun cos de toxité ocuio-muco-cutanée (type procioiol) n oitété observé ovec ce produit il convient de rester ottentif sur ce point comme pour lous les Glytiques enceinie saul si l'indication en est formelle e maladie ischémique du myocorde icu lerement |"c^nie soul si l'indication en est formelle Presentation 30comprimés en cos de maladie ischémique du myocorde Posologie simple: 1 comprimé à 100 mg matin et soir r^\n IBA-GEIGY A Y U G root-Bijgaarden glibenclamide Hoechst ^ Anti-hémorroïdaire Ultraproct Suppositoires - Pommade • supprime la douleur et le prurit • réduit l'inflammation • arrête les sécrétions Ultraproct apporte un soulagement rapide et brise le cercle vicieux: Documentation scientifique : R. COLES S.A. ■ 1920 MACHELEN (Diegem) - Tél. ; (02) 720 48 20 (1. gr.) VERIDESA - 1920 MACHELEN (Oiegem) 77/423-D322 -l-|anv 78 L E S B E TA - B L O Q U E U R S J. CARLIER 1. — RAPPEL CONCERNANT LE SYSTEME NERVEUX AUTONOME A . A N ATO M I E Les voies par lesquelles les influx efférents partis du S.N.C. gagnent les viscères sont organisées différem ment de celles suivies par les influx efférents gagnant les muscles striés. La plupart des viscères reçoivent une double inner vation effectrice, l'une dépendant du système sympa thique, l'autre du système parasympathique. Ces deux systèmes viscéro-effecteurs ont en commun un certain nombre de caractères fondamentaux : — ils Impliquent toujours une chaîne de deux neuro nes : — le premier neurone (dit préganglionnaire), qui a son corps cellulaire dans le névraxe et se termine en faisant synapse sur le suivant, — le deuxième neurone (dit postganglionnaire), dont le corps cellulaire est situé dans un ganglion végé tatif du S.N.P. et dont l'axone se termine au niveau de muscles lisses, de cellules myocardiques ou de cellules glandulaires. Professeur associé à l'Université de Liège, Institut de Médecine, Départe ment de Ciinique et de Pathoiogie m é d i c a i e s ( P r o f . H . VA N C A U W E N BERGE), Secteur de Cardioiogie (*) (*) Hôpital de Bavière, Bouievard de ia Constitution, 66, B - 4020 LiEGE. 1. Le système parasympathique (fig. 1) Celui-ci comporte un contingent médullaire et un contingent provenant du tronc cérébral. Leur organisa tion est analogue. Les ganglions contenant le corps cel lulaire des neurones postganglionnaires sont situés tout près des viscères innervés ou même dans leur paroi. 5 GANGLION G L A N D E CILIAIRE P I N E A L E f2\ OEIL GANGLION ^ TRONC , C E R E B R A L SPHENOPA L AT I N G L A N D E L A C R Y M A L E ^GANGLION SOUS ^ MAXILLAIRE glande sous Qvj'^MAXILLAIRE ET ^V/ SUBLINGUALE \ —^GANGLION o t i q u e " ■-.rr^"''^^iv\GLANDE Li-^ANGLION \CERVICAL V 5 PA R O T I D E ^SUPERIEUR r G A N G L I O N sCERVICAL V M O V E N § ' C O E U R u>:-ganglion V STELLAIRE » TRACHEE ET POUMONS GRAND NERF S P L A N C H N I Q U E G A N G L I O N 'ESTOMAC 04ELIAQUE piTIT"^ NERF :Jr SPLANCHNIQUE ganglion! MESENTERIQUE>T » (T'XINTESTIN GRELE SUPERIEUR', N / T; medullo- Gr 'SURRENALE GANGLIO^',N"*V IESENTERiaUE^-\'\ INFERIEUR* ^ C O L O N VESSIE ET ORGANES G E N I TA U X E X T E R N E S C H A I N E S Y M PAT H I Q U E L A T E R O - 'LEXUS NERF VESICAL P E LV I E N VERTEBRALE FIGURE 1. - Schéma du système nerveux végétatif ©fièrent parasympathique et sympathique. Les voies parasympathiques sont représentées en traits pleins et les voies sympathiques en traits interrompus. • Contingent médullaire : le même trajet que les précédents, mais ils traversent les ganglions de la chaî ne latérovertébrale sans y faire relais et constituent, à leur sortie, les nerfs splanchniques qui se rendent aux gan glions prévertébraux; coeliaques et mésentériques. La médullo-surrénale est directement innervée par un neurone Les neurones préganglionnaires siè gent dans la corne latéral de l'axe gris de la moelle sacrée {S2 - S3 - 84) et leurs axones sortent de la moelle par les racines antérieures pour gagner les nerfs du petit bassin et se distribuer aux organes pelviens (vessie, rectum, prégangiionnaire et se comporte donc comme un ganglion. organes génitaux). • Contingent du tronc cérébral : * Ajoutons l'existence d'un groupe de Par l'intermédiaire des nerfs III, VII, IX et X, ils assurent l'innervation para ganglions terminaux, qui, peu nom breux, siègent près de l'organe à in sympathique des viscères de la face,, du cou, du thorax et de l'abdomen. n e r v e r. I l s s o n t e n r a p p o r t e s s e n t i e l l e 2. Le système sympathique (fig. 1) Son origine est uniquement médullaire : les neurones préganglionnaires siègent dans la corne latérale de l'axe gris de la moelle dorso-lombaire (de D1 à L3) et leurs axones sortent de la moelle par les racines antérieures et gagnent le ganglion ment avec la vessie et le rectum. B. — TRANSMETTEURS ET S U B S TA N CES LIBEREES Le transmetteur de toutes les fibres pré ganglionnaires autonomes, de toutes ies fi b r e s p o s t g a n g l i o n n a i r e s p a r a s y m p a t h i par les rameaux communicants blancs. Les q u e s e t d ' u n p e t i t n o m b r e d e fi b r e s p o s t gangiionnaires sympathiques est l'acéthylcholine. Ces fibres sont appelées choliner- ganglions sont situés loin des organes à giques. innerver, soit dans la chaîne sympathique latéro-vertébrale, soit dans les ganglions prévertébraux. • Les voles qui font relais dans les gan glions de la chaîne sympathique latérovertébrale sont destinées à l'innerva tion sympathique segmentaire de la peau (vaisseaux sanguins, muscies arrecteurs des poils et glandes sudoripares) et à l'innervation sympathique des viscères de la face, du cou et du tho rax (muscles intrinsèques de l'oeil, glandes lacrymales et salivaires, arbre trachéo-bronchique, coeur). Les axones des neurones postganglionnaires sor tent du ganglion par les rameaux com municants gris et gagnent les nerfs rachidiens. • Les voles qui font relais dans les gan glions prévertébraux sont destinées à Les fibres adrénergiques comprennent la majorité des fibres postganglionnaires sympathiques : ieur transmetteur est la noradréaiine. Le rôle de celle-ci dans les synapses centrales (moelle, hypothalamus, etc. . . .) n'est pas entièrement élucidé : e l l e y e x e r c e r a i t u n e ff e t t a n t ô t s t i m u l a n t , t a n t ô t i n h i b i t e u r. La noradrénaline est essentieilement iibérée au niveau des terminaisons des fi bres postgangiionaires sympathiques. L'a drénaline est secrétée par la surrénale et atteint ies récepteurs par voie sanguine. Il n'y a jamais d'acétylcholine dans le courant sanguin. G. — LA TRANSMISSION DE L'INFLUX A U N I V E A U D E S F I B R E S P O S TG A N G L I O N N A I R E S S Y M PAT H I Q U E S l'Innervation sympathique des viscères A l'état de repos, la noradrénaline est abdominaux et peiviens. Les axones des neurones préganglionnaires suivent mise en réserve dans des organeiles spé ciaux de i'axone, ies granules. Elle s'y 7 concentre grâce à un système de trans port actif présent dans la membrane du granule. Sous l'influence de l'influx ner veux parcourant la fibre sympathique post ganglionnaire, le contenu des granules est libéré, gagne l'espace synaptique et se fixe sur ie récepteur. Au niveau de la varicosité axonale, de l'espace intersynaptique et de l'organe in nervé se produisent de nombreux échan ges et transformations métaboliques, iesquels peuvent être infiuencés par de nom breuses substances dont la réserpine, les sympathoplégiques, les inhibiteurs de la monoamine-oxydase et sur lesquels nous n'insisterons pas ici. D'autres mécanismes, de type «rétro-contrôle» ou «feed back», interviennent pour modifier ia quantité de noradrénaline libérée par l'infiux nerveux. capable de provoquer une action normale au niveau des territoires entrant habituelle ment en vasoconstriction sous l'effet de cette substance. Sur la base de telles ob servations, AHLQUIST a dès 1948 proposé les termes de a et p -récepteurs pour dé signer les sites adrénergiques où les ca técholamines produisent respectivement une constriction ou un relâchement. La réponse à l'excitation des principaux ré cepteurs adrénergiques est résumée dans ie tableau I. Il existe des substances capables d'ex ercer sur ces deux types de récepteurs des effets respectivement stimulants et in hibiteurs : a) les stimulants des a-récepteurs sont re présentés avant tout par ia noradréna line elle-même. Il existe des stimulants indirects (tels que l'éphédrine) agissant D. — LA NOTION D'à - ET DE p -RE CEPTEURS La noradrénaline, i'adrénaline et d'au tres catécholamines peuvent provoquer des effets différents (par exemple, une concentration ou un relâchement des mus cles lisses) suivant l'endroit, la dose, la en provoquant la libération de noradrénaiine par les terminaisons sympa thiques postgangiionnaires. b) les stimulants des p-récepteurs sont représentés surtout par l'isopropylnora drénaline, substance non physiologique (Isuprel®, Aleudrine®). L'adréaline sti mule à la fois ies récepteurs a et p. catécholamine envisagée. La noradrénaline provoque surtout une vasoconstriction. Inversément, l'isopropylnoradrénaline cause une vasodiiatation et de ia tachycardie. L'adrénaline est prati quement aussi active suivant l'endroit comme vasoconstricteur ou comme vasod i l a t e u r. Une substance sympathicolytique telle c) les Inhibiteurs. Ils agissent par antago nisme compétitif avec les catécholamimines en se fixant sur les récepteurs. On les appelle couramment «bloqueurs» ou «substances bloquantes». Les a-bloqueurs ont pour type les al caloïdes de l'ergot du seigle, et les P-bloqueurs, le propranolol. Avant de terminer ces notions générales, que la phentolamine inhibe l'action vasoconstrictrice de la noradrénaline et de l'a nous rappellerons que les récepteurs ne drénaline; elle ne modifie pas i'action vasodilatatrice de cette dernière pas plus déterminée. Il n'y a pas de récepteurs que celle de l'isopropylnoradrénaline. Par contre, le propranolol inhibe l'action vasodilatatrice de l'adrénaline et de l'iso propylnoradrénaline ainsi que la tachycar die provoquée par ces substances, il ne modifie ia vasoconstriction engendrée par la noradrénaline. L'adrénaiine est encore 8 sont pas spécifiques à une catécholamine sensibles uniquement à l'adrénaline et d ' a u t r e s à l a n o r a d r é n a l i n e . C e q u i d i ff é rencie les récepteurs est le seuil de sen sibilité. Ainsi, est-il faux de dire que la noradrénaline n'a que des effets a : mais le seuil de sensibilité pour la noradréna line est plus bas pour les a-récepteurs que pour les P-récepteurs. I I . — L E S B E TA - B L O Q U E U R S 4. Certains exercent au niveau du myo carde des actions comparables à cel les de la quinidine. A. — DEFINITION ET GENERALITES Un bêta-bloqueur est une substance qui entre en compétition avec les catéchoia- 5. Ils peuvent dans certains cas déprimer le système nerveux central. A u n i v e a u d u c o e u r, l a s u p p r e s s i o n d e s mines au niveau des récepteurs p-adréner- influences sympathiques diminue la réac giques et les empêche de s'y fixer et de tivité du myocarde à l'exercice musculaire et au stress. On observe au repos et sur tout à l'effort une diminution de fréquence l e s a c t i v e r. Ceci suppose une certaine similitude de structure et explique que certains bêtabloqueurs gardent une partie de l'activité qu'ils sont sensés bloquer (effet sympathicomimétique intrinsèque). Par des modifications chimiques appro priées, il a été possible d'augmenter la sélectivité des substances, de manière à obtenir des médicaments possédant une affinité plus grande pour les récepteurs bêta du myocarde ((31) que pour les ré cepteurs bêta des fibres lisses vasculaires ou bronchiques (|32). On est parvenu ainsi à synthétiser des substances qui ont une affinité particulière pour les |3-récepteurs du coeur et n'ont que peu ou pas d'action sur d'autres f3-récepteurs: ceux des bronches, par exem ple. On est ainsi amené à parler des ré cepteurs (31 : ceux du coeur et ceux inter venant dans la lipolyse, et de récepteurs (32 localisés surtout au niveau des bron ches, des vaisseaux. La stimulation de ceux-ci stimule également la glycogénolyse et la libération de glucagon. du rythme sinusal et de la décharge des foyers ectopiques présents dans les aryth mies. Les bêta-bloqueurs provoquent en outre un ralentissement de la conduction auriculo-ventriculaire. Ils peuvent ainsi ré duire la fréquence des contractions ventriculaires en présence d'un rythme supraventriculaire rapide (fibrillation ou flutter auriculaire, par exemple). La force de contraction du myocarde est diminuée; cela entraîne une réduction du débit cardiaque et une diminution de la pression artérielle, surtout chez l'hyper tendu. Cette action inhibitrice sur l'inotro- pisme du myocarde peut entraîner une décompensation cardiaque. Certains bêta-bloqueurs possèdent des propriétés comparables à celles de la quinidine, et suppriment les foyers ectopi ques principalement au niveau des ven tricules. Ils peuvent ralentir ou supprimer un rythme ventriculaire anormal. Ces effets ne sont pas liés directement à l'action bêtaiytique mais aux propriétés anesthési ques locales de la substance. B. — PROPRIETES GENERALES Enfin, en dehors du myocarde, les bêtab l o q u e u r s e x e r c e n t s u r t o u t l e u r i n fl u e n c e Les effets pharmacologiques des bêta- sur les muscles lisses non vasculaires et bloqueurs peuvent être résumés en cinq principalement au niveau des bronches. points: Déjà chez les sujets normaux, l'adminis 1. Ils Inhibent les effets agonistes bêta triction des bronchioles. Chez les patients asthmatiques, ce phénomène est suscep sur le coeur. 2. Ils empêchent l'action des agonistes bêta sur les autres tissus. 3. Ils possèdent des effets anesthésiques locaux. tration de propranolol produit une cons tible de produire une constriction bron- chioiaire dangereuse. Sans être complète ment supprimé, le risque est diminué de façon considérable par l'utilisation de bêta-bloqueurs sélectifs. g C e r t a i n e s e ff e t s m é t a b o l i q u e s d e s c a t é choiamines peuvent également être inhi bés par les bêta-bloqueurs. Il en est ainsi pour la glycogénolyse observée au niveau du coeur et des muscles squelettiques. La libération d'insuline provoquée par l'isoprotérénol est également inhibée par des bêta-bloqueurs. G. — LES CLASSES DE B E TA - B L O QUEURS ET LEURS PROPRIETES COMPAREES Les bêta-bloqueurs se différencient en tre eux par leur sélectivité, l'existence d'un effet sympathicomimétique intrinsè que, leur activité, leur demi-vie, leur acti vité de type quinidine, leur mode d'élimi nation. Certains de ces aspects sont résumés dans les tableaux II et III. 1) Par cardiosélectivité, on entend l'affi nité préférentielle que possèdent cer tains bêta-bloqueurs pour les récep teurs bêta du coeur (ou bêta-1). C'est ainsi que pour une action bêta-bloquante équivalente, les bêta-bloqueurs cardiosélectifs occasionneront moins de bronchospasme que les non-sélec tifs. Ils détermineront par ailleurs plus de bradycardie. 2) L'activité sympathicomimétique intrinsè que (A.S.I.) correspond à la propriété qu'ont certains bêta-bloqueurs en plus de leur action spécifique, d'exercer par eux-mêmes une stimulation du récep t e u r. C e t t e a c t i v i t é s y m p a t h i c o m i m é t i que intrinsèque ne joue de rôle que pour les fortes doses. Ces bêta-blo queurs provoquent souvent moins de bradycardie au repos mais continuent à inhiber la tachycardie qui se produit à l'effort. Certaines études, comparant la ré duction de la fréquence cardiaque à l'effort en fonction de l'augmentation de 10 les bêta-bloqueurs sans ou avec A.S.I. Alors que pour les premiers, la réduc tion de la tachycardie à l'effort va en augmentant progressivement avec l'ac croissement de la posologie, pour les seconds survient un plateau traduisant l'absence de réduction de la fréquence à l'effort à partir d'une certaine dose (Me DEVITT et al., 1977). 3) Par activité, on entend le nombre de milligrammes nécessaires pour Inhiber dans une certaine mesure la tachycar die provoquée par l'effort physique. L'activité 100 a été conventionnelle- ment attribuée au propranolol. Les ré sultats varient d'un essai à l'autre; aus si les données du tableau III ne doi vent-elles être considérées qu'à titre in dicatif. Ils montrent toutefois que, sur la tachycardie à l'effort, le timolol et le pindolol (en mg) sont les plus actifs tandis que l'alprénolol, le practolol et le tolamolol ont une activité plus faible. Cette activité paraît en soi et dans cer taines limites d'un intérêt mineur dans le choix du produit car il suffit d'aug menter la quantité de substance active. La connaissance de cette activité re lative est toutefois utile quand on veut comparer les bêta-bloqueurs entre eux ou, chez un malade, passer d'un bêtabloqueur à un autre. Sur le plan de l'hypertension ou de l'angor, on donne les équivalences sui vantes: Propranolol : 100 Atenolol : 100 Acebutolol : 100 Pindolol : 100 mg mg mg mg Metoprolol : 300 mg Oxprénolol : 15 mg Bunitrolol 15 mg 4) La demi-vie plasmatique correspond au temps nécessaire pour que la concen tration plasmatique tombe de moitié. Cette valeur peut varier selon la voie la posologie, montrent toutefois qu'il d'administration, la dose, la durée du traitement. Elle varie également avec la existe une différence essentielle entre fonction rénale: une atteinte de celle- ci augmente la demi-vie et impose une réduction de la posologie. Les valeurs I l l l . — I N D I C AT I O N S D E S B E TA BLOQUEURS reprises dans le tableau correspondent à une seule administration orale chez A. des personnes normales. 5) La demi-vie. de i'action pharmacoiogique est un concept différent et qui ex prime la durée de l'action pharmacolo- — LES AFFECTIONS CORONARIEN NES 1. Données de base a) gique désirée. Elle est nettement plus longue que la demi-vie plasmatique. Rappel sur la circulation c o r o n a r i e n n e La circulation coronarienne est relati Bien que les motifs de cette différence vement pauvre: chez le sujet au repos, n'apparaissent pas encore clairement, il existe une certaine relation entre les c'est au niveau du coeur que se fait la plus forte extraction d'oxygène par uni deux demi-vies. La longue durée de la deml-vie pharmacologique autorise pour certains d'entre eux, une prise unique journalière, que ce soit dans le traitement de Tanger ou dans celui de té de volume perfusé. Elle se traduit par une teneur en oxygène du sang veineux coronaire qui ne correspond qu'à environ ia moitié de celie du sang veineux mêié, préievé dans i'artère pul l'hypertension. monaire. La régulation du flux se fait 6) L'activité de type quinidine n'est pas essentiellement au niveau des petits vaisseaux. A l'effort, diverses adapta tions, dont l'élévation de ia fréquence cales de la substance. Un effet réel ne se produirait qu'à des doses corres cardiaque et de la pression artérielle pondant à 100 fois la dose bêta-blo- ne accrue. Des phénomènes de régula quante. tion locale au niveau des artérioles font liée directement à l'activité bêta-lytique mais aux propriétés anesthésiques lo entraînent une consommation d'oxygè que le débit coronarien s'adapte à ia consommation d'oxygène, la quantité d'oxygène du sang veineux coronaire 7) Métabolisme et élimination Les bêta-bloqueurs sont métabolisés dans le foie et excrété par les urines restant inchangée. en proportions très variables de l'un à l'autre. C'est ainsi que Talprénolol, le pro pranolol, le métoprolol et Toxprénolol sont essentiellement métabolisés par le foie. Le timolol a une excrétion urinai- re un peu plus marquée. Le pindolol et Taténolol (*) sont éliminés par ie rein et métaboiisés dans ie foie en quantités égales. Le practolol est pres que exclusivement éliminé par le rein sous forme non métabolisée. b) Mécanisme d'apparition de I ' a n g o r Si par contre, il existe un rétrécisse ment sur une branche importante d'une coronaire, celui-ci peut ne pas entraî ner de répercussion importante au re pos. A l'effort, la dilatation des artério les dans la zone dépendant de la sté nose n'arrive pas à accroître le débit du fait de la sténose en amont. Le myo carde extrait au maximum l'oxygène sidérer dans ie choix du bêta-bioqueur qui lui est fourni puis, si l'effort con t i n u e à s ' i n t e n s i f i e r, e n t r e e n é t a t dans l'insuffisance hépatique et/ou ré nale et surtout dans l'adaptation de ia les douleurs angineuses. Ces notions sont intéressantes à con posologie. (*) La demi-vie de l'aténolol passe de 6 à 22 h dans l'insuffisance rénale. d'ischémie. A ce moment surviennent L'angor correspond donc à une con sommation d'oxygène qui dépasse une valeur critique dans une zone poststé- notique. il survient toujours pour cette 11 même consommation d'oxygène qui re présente le seuil angineux. a) Comment agir sur y ) l ' é t a t i n o t r o p e d u c o e u r, i n f l u e n c é par les catécholamines. On a cherché une mesure indirecte ou l'angor? un index de la consommation d'oxygè ne basé sur des valeurs hémodynami On peut diminuer l'angor en augmen tant les apports d'oxygène au myocar q u e s f a c i l e s à m e s u r e r. O n a d m e t g é de ou en diminuant sa consommation néralement que le produit P.A. syst. x d'oxygène. F. C . ( d o u b l e p r o d u i t ) o u e n c o r e P. A . a) L'augmentation de l'apport d'oxygè ne au myocarde est le mécanisme invoqué pour les vasodilatateurs co s y s t . X F. C . X t e m p s d ' é j e c t i o n ( t r i p l e produit) sont en relation étroite avec la consommation d'oxygène myo ronariens. La vasodilatation corona cardique. On a pu montrer que, chez un angineux déterminé, l'angor survient rienne n'intéresse généralement que les coronaires saines, ce qui peut d'ailleurs dériver vers celles-ci le toujours pour le même double ou triple produit. Cet indice comporte toutefois sang du territoire post-sténotique. des lacunes : il ne tient pas compte De plus, certains vasodilatateurs co des modifications de la contractilité ni ronariens ont un effet «malin» en du volume ventriculaire. augmentant la consommation d'oxy gène myocardique. Une augmentation bénéfique du dé bit des collatérales a été décrit pour certaines substances, dont la nitroglycérine. |3) La diminution de la consommation d'oxygène myocardique est actuelle ment le mécanisme le plus généra lement admis de l'effet anti-ango- e) Effets des bêta-bloq nitrés et des ueurs L ' e ff e t d e s d é r i v é s n i t r é s e t d e s b é t a - bloqueurs dans l'angor s'explique par une diminution de la consommation myocardique en oxygène pour un ef fort donné ainsi que l'exprime le ta bleau IV : reux de certains médicaments com me d'ailleurs de l'entraînement phy sique. d) La consommation d'oxygè ne myocardique et son es timation. Il n'est pas courant, chez Fréquence cardiaque l'homme, de mesurer et encore moins de suivre la consommation d'oxygène Temps d'éjection myocardique. On connaît toutefois bien les facteurs dont dépend cette con sommation d'oxygène. Les principaux sont : a) la tension pariétale systollque, iaquelle est fonction de la pression systollque ainsi que du diamètre et de l'épaisseur ventriculaire, (3) la fraction de temps pendant la quelle s'exerce la tension pariétale systollque. Elle est en rapport étroit avec la fréquence cardiaque et/ou la durée d'éjection. 1 2 Pression artérielle Vo l u m e v e n t r i c u l a i r e Contractilité Double ou triple produit I ^ I ^ I E ff e t s d e s d é r i v é s n i t r é s e t d e s b ê t a - b l o - queurs dans l'Insuffisance coronarienne. 2. Les bêta-bloqueurs dans l'angor d'effort A la condition de les utiliser à doses suffisantes, les béta-bloqueurs sont effica- P R E S E N TAT I O N S V E R PA K K I N G E N UNI-TRANXENE : UNt-TRANXENE : ▲ Rscons de 30 et 100 gélules à 15 mg de clorazépate dlpotasslque. A nesjes met 30 en 100 gelulen A 15 mg di-kallum cloorazepaaL TRANXENE: T R A N X E N E : ▲ Hacons de 30 et 100 gélules A S de clorazépate dipolassique. A Tranxéne Injectable. - Bottes de six flacons à 20 mg, • Boites de six flacons A 50 mg, - Bottes de six flacons A 100 mg. mg et 10 mg A Resjes met 30 en 100 gelulen A 5 mg en 10 mg d]*fcallum cloorazepaaL A Inspuitbare Tranxéne. - Dozen met 6 flesjes A 20 mg, met oplosmlddel. - Dozen met 6 flesjes A 50 mg, met oplosmlddel. - Dozen met 6 flesjes A100 mg, met opIosmiddeL avec solvanL avec solvanL avec solvanL Tï'anxeiie CHLORAZEPATE OIPOTASSIQUE/DIKALIUM CHLORA2EPAAT 6 Maçons ponctionnables 6 porloreorbaro )l«S|e« I N J E C TA B L E I N S P U I T B A A R IM-IV 20mg Avenue Jean Jaurès. 50 - 1030 Bruxelles Clin Midy Âdalaf. •Adalat, Das Prinzip der Sauerstolteinsparung. Gezielte Redtizierung des Eiiergieverbranches durch Hemmung des kontrakiiliicilsleigenideii Calcium-Einsiroms m die MyokardzeUe. Die regulative Aiipassuiig llerzens bleibr erhalien. Der myokar- Saiiersioffverbrauch wird geseuki. 3. Adalat. Dos Prinzip der Neuerschliessung von Kollateralen durch Koronordilatation. Dilaiierbarc Koromrgefdfie werclen erweiten. Bei Dauerniedikaiioit stimuliert Adalat die Kollateralen-Neuerschliessting Verhesserte Koronardurchhluluttg iiiid gunsrigere Bliirverieiluiig erhohen das Satierstoffangebor. 2. Adalat, Dos Prinzip der Druck- entlastung des Herzens. Die Seiikuiig des periplwreii Widerstaiides fiihri zurDrufkeiiilastiing des llerzens. Dumir wird die Herzarbeit rerinimiert iiml parallel dazii der SauersioffverbraucU. A (lalal vereinigi in sich die drei wichligsten Prinzipien der medikamenwsen Koronaillierapie. ces dans l'angor d'effort dans 70% des cas environ. Celle-ci est prouvée par de nombreuses études soit «ouvertes», soit en double insu croisé, basées sur la diminution de la pri se de trinitrine ou sur les résultats obser vés lors de tests cyclo-ergométriques. La posologie optimale varie considérablement d'un sujet à l'autre et correspond à la dose qui réduit le plus la tachycardie à l'effort. A l'heure actuelle, il ne semble pas qu'un composé ait une action supérieure à un autre. Le choix d'un bêta-bloqueur dépend du risque d'effets secondaires éventuels (bronchospasme ou hypoglycé mie) ou encore de la réduction de la fré quence cardiaque à l'effort (laquelle at teint un plateau avec les bêta-bloqueurs possédant une A.S.I.), ou de celle de la pression artérielle (laquelle est moins im portante au-dessus de 15 mg par jour pour le pindolol, d'après une étude Scan dinave récente) (FYHRQUIST et al., 1977). 3. Les bêta-bloqueurs dans la menace d'infarctus fois être bénéfique par plusieurs mécanis mes, en diminuant : — la sympathicotonia, — les besoins en oxygène du myocarde et l'étendue des zones ischémiées, — l'élévation des acides gras libres, — les arythmies, favorisées en outre par les facteurs ci-dessus. Il a par ailleurs été montré expérimen talement (GlUDICELLI, 1977) que les bêtabloqueurs provoquaient une redistribution du sang coronaire de l'épicarde vers l'en docarde à la fois au niveau des zones sai nes et des zones ischémiées. Les résultats démontrent que ce phénomène de redis tribution n'intervient que si sont simultané ment réunis un blocage des récepteurs pl-adrénergiques, générateur de bradycar dia et un blocage des récepteurs p2-adrénergiques des vaisseaux coronaires. D'autres études expérimentales (THO MAS et al., 1977) suggèrent qu'une portion de myocarde ischémique reste viable jus qu'à la 6e heure après occlusion de l'ar tère interventriculaire antérieure chez le chien et sensible à l'action pharmacologiDans une menace d'infarctus, on a pré conisé il y a quelques années une coronarographie rapide à la recherche d'une sanction chirurgicale. L'expérience a montré que la mortalité dans de tels cas pouvait être réduite si au lieu d'imposer une coronarographie im médiate, on arrivait à «refroidir» la situa tion en mettant le malade sous anticoagu lants et bêta-bloqueurs associés éventuel lement à un dérivé nitré, ou, par les fran que du propranolol. 5. Les bêta-bloqueurs dans la prévention primaire et secondaires des accidents cardiaques La littérature sur cette question a été a n a l y s é e r é c e m m e n t p a r FA N C H A M P S (1978). Nous reproduisons le résumé de son travail. La prévention «primaire» des accidents çais, à de la perhexiline, la recherche d'une sanction chirurgicale étant post cardiaques par les bêta-bloqueurs chez les angineux et les hypertendus a fait l'objet posée à 4 à 6 semaines. de six études contrôlées réunissant 497 cas traités par le propranolol, le practolol 4. Les bêta-bloqueurs dans l'Infarctus aigu du myocarde e t l 'o xp ré n o l o l e t 5 11 té mo i n s. C e s é tu d e s mettent toutes en évidence une diminution, en partie significative, de la fréquence des Dans l'infarctus aigu, les bêta-bloqueurs infarctus non mortels et/ou des décès par peuvent, par la dépression myocardique, provoquer une décompensation cardiaque. accidents cardiaques chez les malades traités par bêta-bloqueurs. Mis à part les malades en état de choc, ou décompensés, leur emploi peut toute La prévention «secondaire» a été étu diée dans 4 études contrôleés portant sur 13 1.737 malades, chez lesquels un traitement par le practolol ou l'alprénolol a été insti tions, la fréquence et le débit cardiaques. On note par contre une augmentation des tué dans les 1 à 4 semaines suivant un résistances périphériques dont on pourrait infarctus et poursuivi pendant 1 à 3 ans; les groupes témoins totalisaient 1.754 ma lades. Alors que la première étude, qui ne comprenait que 38 cas sous bêta-bloqueur s'attendre qu'elles limitent l'effet des bêta- et 39 témoins, ne montrait pas d'effet pro tecteur, les 3 autres mettaient en éviden ce une diminution significative des décès par accident cardiaque et deux d'entre el les, en outre, une diminution des récidives non mortelles d'infarctus. L'action préventive des divers bêta-bloqueurs paraît découler surtout de leur ef fet anti-arythmique mais aussi de leur effet favorable sur les foyers anoxiques du myo carde; ni la cardio-sélectivité, ni l'action bêta-stimulante intrinsèque ne semblent jouer un rôle déterminant. Des études en cours viendront s'ajouter à ces premiers résultats; elles devront confirmer d'autre part, si, contrairement aux antihypertenseurs classiques, les bêtabloqueurs réduisent la fréquence des ac cidents cardiaques chez les hypertendus. bloqueurs. Il a toutefois été établi que l'efficacité d'un bêta-bloqueur augmentait avec le temps et qu'il se produisait à la longue au moins une normalisation des résistan ces périphériques. Cet effet a été recher ché dans une diminution de sensibilité des baro-récepteurs, dans une diminution de sécrétion de la rénine ou encore dans une action sur le S.N.C. La discussion reste ouverte. Les bêta-bloqueurs sélectifs ne produi raient pas la phase initiale d'augmentation des résistances périphériques et, outre l'absence d'effet sur les bronches, se raient plus indiqués dans l'hypertension. Comme il a été dit plus haut, la cor rection de l'hypertension et la diminution de la pression systollique à l'effort font partie de la thérapeutique anti-angoreuse. Quels sont les hypertendus susceptibles d'une thérapeutique par bêta-bloqueurs ? B. — L'HYPERTENSION Dans le choix d'une thérapeutique de Tous les hypertendus à la condition que les contre-indications soient respec l'hypertension, la préférence doit être don née à ceux possédant les caractéristiques tées. suivantes : contre-indication formelle. L ' i n s u f fi s a n c e c a r d i a q u e g a u c h e e s t u n e — cardiosélectivité, — pas d'action bêta-bloquante sur les vaisseaux périphériques mais si possible action alpha-lytique, — absence d'activité sympathicomimétique intrinsèque, — longue demi,vie. Les bêta-bloquants de la quatrième gé nération (aténolol, métoprolol et tolamolol) et surtout ceux de la cinquième généra tion (labetalol) répondent le mieux à ces critères. Ils ne sont pas encore tous sur le marché. Un bêta-bloqueur non sélectif agit, au début, en diminuant la force des contrac 1 4 Par contre, l'hypertension hypercinétique ou labile du sujet jeune est une indication de choix. Certains, dont AMERY et al. (1976) ont discuté du traitement initial de l'hyperten sion, par bêta-bloqueurs ou par diuréti ques. Les arguments pour l'une ou l'autre thérapeutique, basés sur divers paramè tres sont résumés dans le tableau V. Mal gré le coût plus élevé de la thérapeutique, on insiste sur une plus grande efficacité ( m a i s l e s d o s e s s o n t d i f fi c i l e m e n t c o m parables à celles des diurétiques), sur un plus grand confort et sur les effets secon daires moins nombreux. Au cours d'une thérapeutique par bêtabloqueurs seuls, on peut parfois assister à un relèvement tensionnel tandis que le poids augmente par suite d'une rétention hydrosodée. L'adjonction d'un diurétique suffit pour rétablir le poids et l'efficacité d u b ê t a - b l o q u e u r. Aussi, mis à part le sujet jeune, pré sentant une hypertension hypercinétique, est-il bon d'associer d'emblée, voire de commencer le traitement par des diuréti Ceux-ci peuvent avoir également une certaine efficacité dans la prévention de la récidive de fibrillation ou de flutter auri culaire. L'efficacité comparée des bêta-bloqueurs dans les troubles du rythme n'est pas encore établie et nécessite de nou velles recherches. D. — AUTRES I N D I C AT I O N S ques. C. — LES TROUBLES DU RYTHME Par leur effet sur les récepteurs bêta- adrénergiques ainsi que par leur éventuel le action de type quindinique, les bêtabloqueurs sont intéressants dans certains troubles du rythme. Il est à noter que l'ab sence d'effet quindinique n'enlève pas nécessairement au bêta-bloqueur toute efficacité : au contraire, le practolol a rendu des services incontestables dans le traitement des troubles du rythme de la phase aiguë du myocarde. Parmi les indications des bêta-bloqueurs, citons : — la tachycardie sinusale, — la tachycardie atriale, — les tachycardies jonctionnelles (mala die de Bouveret), — les troubles du rythme de l'hyperthyroTdie, — les arythmies induites par l'effort, qu' elles soient supraventriculaires (fibril lation ou tachysystolie paroxystique) ou tachycardie ventriculaire paroxystique), — les arythmies provoquées par la digita line ou l'imipramine, Parmi les autres indications, citons : — les états d'hypersympathicotonie avec palpitations, précordialgies, . . . — les manifestations périphériques de l'hyperthyroïdie, — l'angor de l'hypothyroïdie traitée, — la cardiomyopathie hypertrophique ob structive, — le phéochromocytome, — certaines affections neurologiques ou psychiatriques. Il a en effet été montré que le propra nolol à raison de 3 x 40 mg par jour était efficace dans le tremblement essentiel, le Parkinson avec tremblement d'attitude et d'action, la migraine (par blocage possible des bêta-récepteurs vaso-constricteurs des vaisseaux piaux et corticaux). L'effet est parfois retardé et ne se manifeste qu' après plusieurs semaines. Les béta-bloqueurs seraient également efficaces dans la schizophrénie, l'anxiété, l'alcoolisme chronique. E . — C O N T R E - I N D I C AT I O N S — les troubles du rythme associés au syn drome de Wolff-Parkinson-White, — les accès en torsades de pointe sur QT long congénital. Parmi celles-ci, citons : — la bradycardia grave, — le bloc auriculo-ventriculaire (sauf le b l o c AV d u 1 e r d e g r é l i é à l a t a c h y Le maintien d'une fréquence ventriculai re élevée dans une fibrillation ou un flut ter auriculaire peut aussi être une indica — l'insuffisance cardiaque non traitée, tion de bêta-bioqueurs. — la grossesse (c.i. relative). cardie), 15 — I'angor de Prinzmetal (sauf pour bêtabioqueurs sélectifs; certains auteurs (GUAZZI et al. 1971) font état de l'effet bénéfique du pro pranolol), — l'association avec des I.M.A.O. F. — — les troubles du sommeil (cauchemars), — la possibilité de «rebound» lors de l'ar rêt, — pour le practolol : des lésions psoriasiformes, atteintes cornéennes, péricardi- tes et péritonites plastiques. PRECAUTIONS Un traitement par bêta-bloqueur ne sera instauré qu'avec prudence en cas de ; BIBLIOGRAPHIE — bradycardie, — trouble de conduction auriculo-ventriculaire, — asthme (*), — diabète traité (*), — ulcère gastro-duodénal, — syndrome de Raynaud (*). Amery, A. Fagard, R. Lljnen, P., Reybrouck, T. : Drievoudigo antihypertensive bahandeling. Acta clin, belg., 197G. 31, 266-277. Fanchamps, A. : Bêta-bloquants et prévention de l'infarctus du myocarde. Actualités Cardiol., 1978, 32, 24-3C. L'insuffisance rénale (clearance en-des sous de 40 ml/min) nécessite une réduc tion de la moitié de la posologie. L'anesthésie générale nécessite une plus grande prudence si une thérapeutique par bêta-bloqueur est maintenue. La bradycardie peut être potentialisée par d'autres drogues bradycardisantes. G. — EFFETS SECONDAIRES Parmi ceux-ci, citons : — la décompensation cardiaque, — une bradycardie parfois excessive, — le bloc auriculo-ventriculaire, — le bronchospasme (surtout chez les asthmatiques et pour les bêta-bloqueurs non sélectifs), — l'hypoglycémie (chez les diabétiques traités, pour les bloqueurs non sélec tifs), — les troubles gastro-intestinaux. (*) le risque d'effet secondaire est diminué par l'emploi de bêta-bloqueurs sélectifs. 1 6 Fyhrqulst, F., Kurppa, K., Huuskonen, M., KolsIInen, A. : Bood pressure and renin during treat ment with Pindolol. Acta med. scand., 1977, 202, 55-60. G i u d l c e l l l , J . F. : E ff e t s d u b l o c a g e b ë t a - a d r é n e r - gique sur la distribution épi-endocardique du sang coronaire et le segment ST en zones myocardiques saines ou rendues ischémiques chez le chien. Symposium Bêta-bloquants, Résumés des communications, Bâie, novembre 1977, 17. G u a z z l , M . , M a r g r i n l , F. , F i o r e n t l n l , C . , P o l e s e , A. : Clinical, electrocardiographic and haemodyn a m i c e ff e c t s o f l o n g - t e r m u s e o f p r o p r a n o l o l i n Prinzmetal's variant angina pectoris. Brit. Heart J., 1971, 33, 889-894. McDevItt, D.G., Brown, H.C., Carruthers, S.G., Shanks, R.G. ; Influence of intrinsic sympatho mimetic activity and cardioselectivity on beta adrenoreceptor blockade. Clin. Pharmacol. Ther., 1977, 21, 556-566. Thomas, R., MInra, M., Shell, W.E., Ganz, W. : Réduction de la taille de l'infarctus myocardique expérimental par les bêta-bloquants. Influence du délai d'intervention pharmacologique. Symposium Bêta-bloquants, Résumés des communications, BâIe, novembre 1977, 22-23. TA B L E A U REPONSE DES E F F E C T E U R S A L ' E X C I TAT I O N Récepteurs a I DES RECEPTEURS ADRENERGIQUES Organe Récepteurs Réponse = Réponse = Stimulation Stimulation ARTERIOLES Foie Rein Te r r i t o i r e s m é s e n t é r i q u e s Peau, Muqueuses Muscles squelettiques Coronaires Cerveau Poumons Bronchioles Lipolyse /^(P1) Effets métaboliques Glycémie (P2) Acide Lactique^/^ Consommation O2^ Libération de rénine + (') Inotrope, Dromotrope, Chronotrope. Bathmotrope. TABLEAU C L A S S I F I C AT I O N D E S B E TA - B L O Q U E U R S Non-Cardiosélectifs Sans action sympathicomimétique Intrinsèque Propranolol Sotalol Timolol Nadolol Avec action sympathicomimétique Intrinsèque Alprénolol Oxprénolol Alpha-lytique sans action sympathicomimétique intrinsèque Labétolol Pindolol Cardiosélectifs Aténolol To l a m o l o l Métoprolol Practolol Acébutolol Bunitrolol 1 7 TABLEAU P R I N C I PA U X B E TA - B L O Q U E U R S Activité Demi-vie Demi-vie de l'action sur la tachycardie pasmatique (en heures) pharmacologique (en heures) à l'effort I. Sans activité sympathicomimétique intrinsèque, non sélectifs Propranoloi-iNDERAL-ICi S o t a i o l - B E TA C O R D O N E - M J . TImoioi-BLOCARDEN-M.S.D. Nadoloi-Squibb II. Avec activité sympathlcomlmétique intrinsèque, non sélectifs Alprenoioi-APTIN-Hassle 260 GUBERNAL-Geigy Oxprenoloi-TRASICOR-Ciba 100 Pindoiol-ViSKEN-Sandoz 12 III. Avec activité sympathicomimétique Intrinsèque, sélectifs PractoloI-ERALDiN-ICi 200 Acebutolol-SEGTRAL-M & B Bunitrolol-STRESSON-Boehrlnger 6,2 700 20 6 48,2 ? ? 8,0 2,9 1 19,8 2,8 6 IV. Sans activité sympathlcomlmétique intrinsèque, sélectifs Atenoiol-TENORMIN-iCI To l a m o l o l - C O P T I N - P f I z e r Metoproloi-LOPRESOR-Gelgy Metoprolol-SELOKEN-Astra 120 250 120 120 3,6 3,6 6.9 6,9 V. Avec activité antagoniste Alpha AH51/58-labetalol-Glaxo 18 200 8-12 ? :>> 3 5s o e^ 2 Qu j Q < UJ ® M !=< -2 9"o " ® a E >:>:o X xo « = CHEnOFALH traitement Médicamenteux des Calculs Biliaires Cholestéroliques COMPOSITION 1 capsule contient 250 mg d'acide ctiénodésoxyctioiique (= acide ctiénique FALK) I N D I C AT I O N S Calculs non radio-opaques dans une vésicule fonctionnelle ou dans le cholédo que avec fonctions hépatiques normales. C O N T R E - I N D I C AT I O N S Calculs radio-opaques, cholécystite, sténose du cholédoque; affection hépatique aiguë ou chronique; ulcère gastro-duodénal; affections inflammatoires des intes tins; grossesse. Les femmes en âge de procéder doivent employer une méthode contraceptive nonhormonate. POSOLOGIE 10 à 15 mgr. kg. jour - soir P R E S E N TAT I O N Boîte de 50 capsules à 250 mg d'acide chénique (Falk). Boîte de 100 capsules à 250 mg d'acide chénique (Falk). Concessionnaire pour la Belgique et le Grand-Duché de Luxembourg • S.A. CODALI 10 Square Ambiorix - 1040 BRUXELLES - Tél 7347068 Documentation sur demande V I B R A M Y C I N E P I ^iV P rue P DEPARTEMENT PHARMACEUTIQUE ■ riP C Léon Théodor 102 - 1090 Bruxelles - Tél.: 02/426.49.20 Normalip normalisiert erhôhte Lipide - Triglyzeride wie Cholesterin Optimale Wirkstoffe Optimale Wirkstoffmengen u Saornmrtg^fu r ag kie ls e s8« us nc dnw Ke ord De ' sn c lim m eB rte eS n ' iCbhe odDeasc hM l ea l gc Zn u- ng 1 Kaosei emhait OoiiDrai 500 mg. inosktoimcoUnBt BcnancHungsbegmn kann es gclegcnllich zj Haullucken und HiizegotuM kommcn AOO mg liXllkAtior>«n Kontralndikillonen Zui SenKong erhohlef BliilfOltwenc Dotierung Niereninsuitizjenz. , 3inai tagliCh i Kapsc) In besondcfcn Fallen Mnn dio Doas Bul 4mai lagitch t Kapsel gcsteigori we^den Nabvnvvlrliungan alien klinisch bedeutsamen Hyperlipoproteinamien, zumal beide Komponenten in optimaler Wirkstoffrelation vorliegen. Optimale Wirkung ZuM In Normalip sind die beiden wichtigsten Prinzipien der Serumlipidsenkung - der triglyzeridsenkende Effekt von Clofibrat und die cholesterinsenkende Wirkung von Inositolnicotinal - miteinander vereinigt. Dieser Synergismus sichert eine zuverlassige Wirkung bei ^ . Nonnaiip wird aligemQin gui vofiragcn Seiten werdcn schwere Leberschaden. dekom- pensierle Hefzmsuffizicnz. tnscher MyokardmlarKl und akule Blutungen sowie Schwangorschall Zur Beachtung Die Wiikung von Antikoagu<antien kann versiarkl wefden Dee gleichzeilige Vcrabreicnurg von No'malip wahrend einst Aniikoaguianlienlhe'apjo kann dcsnaiu nurbei konstnnie' Noimoiio-Oosis und Noucmsleilung aul das Aniikoagulans cdolgon Handelsformen OP mit 30 Kapsein OP mit 90 Kapsein ^,0-70 AP mit 450 Kapsein © HEINRICH MACK NACHF., chem.-pharm. Fabrik, 7918 Jilertissen/Bayern Littérature el échantillon à demander au COMPTOIR PHARMACEUTIQUE LUXEMBOURGEOIS S.A. Recent Progress in Atherosclerosis Research Experimental and Clinical Aspects P. C L O P A T H * a n d M.A. D i C ATO " INTRODUCTION Atherosclerosis is a disease of arteries in which the intima and media of the wall become thickened by deposition of abundant lipid, protein and calcium debris. In recent years, great progress has been made to wards an understanding of the pathogenesis of artherosclerosis. Several new factors that appear to contri bute to the development of an atherosclerotic plaque have been identified. In this review an attempt will be made to summarize the current state of our knowledge about the pathogenesis of atherosclerosis. In addition, evidence of the regression of atherosclerosis in both experimental animals and man will be discussed. Final ly, the general principles of therapy will be outlined. The following events, which play an important part in the formation of an atherosclerotic plaque, will be dealt with in some detail : a) Injury of the arterial wall and the resultant prolife ration of its smooth muscle cells. b) Lipid implantation into the arterial wall, leading to necrosis and fibrosis around the lipid nest. ♦ Research Department, Pharmaceu ticals Division, CIBA-GEIGY Ltd., CH-4002 Basle, Switzerland. Author to whom correspondence should be c) De-endothelialization, leading to exposure of the thrombogenic surface on which platelets accumulate. Mural thrombi form over the altered wall, become addressed. organized and are incorporated into the wall. Cal cium salts are later deposited in both the lipid nest 4 rue Barblé, Luxembourg and the fibrotic masses of the atherosclerotic vessel. ** Centre Hospitaller de Luxembourg, 21 B u l l . S o c . S c i . M é d . L u x e m b g . 11 5 , 1 9 7 8 . Bulletin de la Société des Sciences Médicales du Grand-Duché do Luxembourg The response-to-injury hypothesis Evidence has been accumulating that suggests that atheroscierotic lesions are three months, but within six months they are confluent, so that the entire vessel wall is covered with thick lipid-rich plaques. preceded by endotheliai cell damage. This hypothesis of the pathogenesis of atheros clerosis was first discussed by R. Virchow, who recognized that alteration of the ma trix of the arterial wall was important for 2. Chemical Injuries deposition of mucoid substances within the intima ('). Such changes could be of me arteriosclerotic plaques similar to those found in homocystinuria and in early hu man arteriosclerosis were produced by chanical, immunological or chemical origin. Whatever their cause, variations In the matrix deposition would be expected to differ according to the location and the structure of the arterial wail. In addition, these insults could favor lipid deposition and the proliferation of smooth-musche cells, leading to complicated lesions con taining newly formed connective tissue. In experimental animals, the following me thods of producing lesions resembling hu man atherosclerotic plaques are in use and being extensively studied. 1. Mechanical injuries Physical agents, in particular those that injure the arterial wall, have frequently been implicated as factors in the localization and development of atherosclerotic lesions (2). In 1963, H.R. Baumgartner described the histological changes in the abdominal aorta of normochoiesteroiemic and hyper- cholesterolemic rabbits after injury to the vessel by means of a balloon catheter 0. This insult causes destruction of the intima and necrosis of the smooth-muscle cells of the media. In hypercholesterolemic ani mals, fat is deposited in the inner part of the media. The use of this method of in ducing atherosclerotic lesions has since Abnormalities of homocysteine metabo lism are associated with accelerated arte riosclerosis and vascular thrombosis (°,'). In 1970, K.S. McCully reported that fibrous parenteral injection of homocysteine thio- lactone in rabbits ('°). Very recently, LA. Marker et al. found that the lesions indu ced in primates by parenteral homocystei ne are due to endothelial-cell loss and de creased platelet survival ("). These authors noted that all the homocysteinemic ba boons developed typical arteriosclerotic or preatherosclerotic lesions composed of profilerating smooth-muscle cells ("). Since the experimental work of Anitschkov, cholesterol has been known to be an important risk factor conducing to athero sclerosis ('^). Only recently, R. Ross and J. Glomset found that in pig-tailed mon keys with induced hypercholesterolemia the endothelium of the arteries was seve rely injured. In normal monkeys, having plasma cholesterol of 88 mg/100 ml, no endothelial cell loss (0%) was observed. In hyperlipidemic monkeys, however, 5®/o endothelial cell loss was found at plasma cholesterol levels of 228 mg/100 ml. In ad dition, the same animals showed a reduced platelet survival and an increased platelet turnover ('"). These studies afford a new insight into the complex mechanisms by way of which hyperlipidemia causes pro gressive atherosclerosis. been extended to other animal species, such as the monkey C), the pig (®) or the rat (6). Especially interesting from the view point of resemblance to advanced human lesions are produced in pigs by a combi 3. Immunological Injuries There is considerable evidence to sug gest that inflammation that involves the nation of endothelial injury and cholesterol arterial wall, and particularly that which feeding ('). The two procedures have a synergistic effect; the lesions that develop are patchy and scattered in the first two or clerosis in man; e.g. syphilitic aortitis and 22 results from immunologic injury, may be important in the development of arterios rheumatic Injuries to cardiac valves (^^). tions. The smooth-muscle cells proliferate Pioneering work in this field has been per formed by C.R. Minick et al., who demon in the presence of both serum lipoproteins strated the induction of athero-arterioscle- g/ml. Low-density lipoproteins (LDL) are most effective in stimulating the cell pro liferation ("). Since these findings were published, many investigators have studied the influence of hyperlipidemic serum on cell proliferation. K. Fischer-Dzoga recent ly reported that hyperlipidemic serum sti mulated the cells obtained from outgrowths of medial expiants of thoracic aorta from rosis in rabbits by antigen/antibody com plexes (",")• These authors found inten sive coronary atheroscherotic lesions after a period of 12 weeks in rabbits repeatedly infused with horse-serum ('®). In the mean time, several other investigators have con firmed these observations (","). Especially interesting is the publication by R.J. Fried and proteins of density greater than 1.25 man, who compared the effect of weekly injections of lymphocytotoxic-positive hu Rhesus monkeys ("). She found that hyper lipidemic serum induces a proliferative man serum into the left carotid artery of rabbits and of autologous serum into the phase in the culture, as measured by ®Hthymidine incorporation, and increased the right carotid artery as a control. The rerults of these studies show that repeated intimai injury causes raised, lipid-contain- ing thromboatherosclerotic lesions (^'). Si milar resuts were obtained by E. Gaynor et al., who found that parenteral endotoxin induced circulatory endothelial cells, leu kopenia and thrombocytopenia ("). Cell proliferation There is convincing evidence that the vascular smooth-muscle cell is the proli ferative cell of atherogenesis ("). These are the cells that accumulate in the athe culture area. Low-density lipoproteins (LDL) had the greatest sitmulatory effect, while high-density lipoproteins (HDL) have no effect. This author also made the very important observation that hyperlipemic LDL have a stimulant effect on the arterial smooth-muscle cell that does not depend on its lipid or cholesterol level. However, the nature of the mitogenic factor In these fractions is still unknown. R. Ross also described a platelet-depen dent nonlipoprotein factor that stimulates the proliferation of arterial smooth-muscle cells ("). rosclerotic lesions; they form and synthe size the extracellular connective tissue ma trix, and they accumulate intracellular li pids in the presence of increased concen The role of lipids In the development of atherosclerotic plaques trations of circulating lipoproteins. In recent years, especially since it was Epidemological and laboratory studies have disclosed several factors that in recognized that the smooth-muscle cell is crease important in plaque formation, many ex disease and other manifestations of arte periments have been performed in vitro in order to determine why these cells proli ferate and migrate from the middle layer to the inner layer of the arterial wall. In 1971, R. Ross published observations on the growth in cell culture of smooth muscle derived from the media and intima of the guinea-pig aorta. This author found that the risk of atherosclerotic heart riosclerosis. Elevated serum lipids are clearly implicated in the etiology of this disease (^®). In addition, chemical analysis of the atherosclerotic plaque has shown that lipids, including especially the cho lesterol esters making up most of the atheromatous lipids, come from the blood stream in the form of low-density lipopro the smooth-muscle cells retain their dif teins ("). This implies that lipids do not ferentiated state throughout the culture period ("). He also described the response circulate as such in the plasma, but are linked to proteins and transported as wa ter-soluble lipoproteins. of arterial smooth muscle to serum frac 23 Two Possible DiHerent Cycles o( Events in the Response-to-injury Hypothesis. The iaroe cycle may represent what occurs in all persons at varying times. Endotheliai injury may lead to desquamation, olatelet adherence aggregation and release, followed by smooth-muscle proliferation and connective-tissue formation. If the iniurv is a sincle event the lesions may go on to heal and regress, leaving a slightly thickened intima. The smaller, inner cycle demonstrates the possible consequences of repeated or chronic injury to the endothelium in which lipid deposition may oc cur and smooth-muscle proliferation may continue after a sequence of proliferation, regression, proliferation and regression, leadinq to a complicated lesion containing newly formed connective tissue, and lipids, which may eventually calcify. This se- Guence of events could lead to a complicated lesion that goes ^ t i o non . to produce clinical sequelae, such as thrombosis and infarc- Figure 1 Reprinted with the permission of the authors and the N. Engl. J. of Med.. From R. Ross and J. Glomset «The Pathogenesis of Atherosclerosis». N. Engl. J. Med. 29S, 420-425 (1976). 24 A t h e r o g e n e s i s a n d Tr e a t m e n t o f A t h e r o s c l e r o s i s Treatment Atherogenesis and/or Prevention Insult Physical Chemical Biological Hemodynamic stress Hypeiilpldemla infection Trauma Radiation CO Immune catecholamines Homocystelmla reaction Regulators of Upoprotelne metabolism Hypolipidemic drugs Hyperoxia Hypotensive measure Immune suppression Vitamin 85 Radiation - Protection injury of Arterial wall ■■ \ Antiinflammatory agents Antlthrombogenic drugs • ^3 I n flT harm mation ombosis £ Proliferation of s.m.c. ^ Accumulation of lipids o nbrosis 5 Calcification Antiplatelet aggregator Antlhlstamlnic drugs Antimetabolites Alkylating agents Antimitotic agents Hypolipidemic drugs A n t i fi b r o t i c a g e n t s Chelating agents Atherosclerosis Figure 2 Reprinted with the permission of the authors and Plenum Press N.Y. From «Atherosclerosis Drug Discovery», Adv. in Exp. Medicine and Biology, Vol. 67 (1976) 25 The plasma lipoproteins are divided into two groups : apo-B- and apo-A-containing lipoproteins. ApoB is the structural subunit of LDL, VLDL and chylomicron iipo- proteins. Apo-A constitutes the basic struc tural unit of HDL. In addition, apo-C is dis tributed between apo-A- and apo-B-lipoproteins (^). Chylomicrons are particles that appear in normal particles with diameters greater than 800 A and have a high triglyceride to the beneficial effect of a drug ("). For example, the ratio of HDL/LDL in normal healthy men is 7.5, as compared with 11.2 in menstruating women. The same thera peutic approach has been taken, for in stance, in patients with familial hypercho lesterolemia in whom a reduction of LDL levels was achieved by means of an extra corporeal system : LDL were removed from the blood through interaction with heparinlinked agarose beads in the presence of Ca'+ ("). content. On agarose electrophoresis, they do not move from the origin (^'). The VLDL are somewhat smaller par ticles with a diameter of 250-800 A. The major portion of serum triglycerides is transported in this fraction. On agarose electrophoresis, they have prebeta mobili ty. The LDL are particles of 175-250 A dia meter. Their lipids consist largely of cho lesterol and phopholipid. On agarose electrophoresis, they have beta mobility ®'). THROMBOSIS AND ATHEROGENESIS The importance of repeated injury in atherogenesis was discussed in the pre vious section. Thrombosis is closely re lated to endothelial injury, and the throm bosis that accompanies injury must there fore also be important because of embo l i s m a n d f u r t h e r l u m e n n a r r o w i n g . R . Vi r - The HDL are much smaller particles (75- chow already described the formation of a thrombus as being primarily due to en 6% triglyceride (by weight). On agarose blood flow, and alterations in the blood 100 A), containing about 50% protein, 25% phospholipid, 15% cholesterol and dothelial injury (foreign surface), changes in the velocity and other characteristics of electrophoresis, they have alpha mobility constituents (Virchow's triad) ('). Platelet Recently, research has mainly been foc aggregates are formed after injury of the arterial wall, because small breaks in the endothelium expose the subendothelial tis used on LDL, which are known to carry most of the cholesterol in blood. This mole sues (collagen and basement membrane), lism. However, one of the principal fac tors in maintaining a low cholesterol level is the concentration of HDL of cholesterol to the liver for further catabolism (®°). It ral thrombi. As a result of a tissue reac may well be that HDL are one of the prin cipal factors in determining the protective arterial lumen and finally causing tissue levels of HDL than men. The primary goal of an atherosclerotic plaque, induced by injury to the arterial wall and mediated by platelet aggregates, can be markedly in hibited or prevented by treatment with anti platelet serum, which causes thrombocy topenia. This indicates that a material re leased from platelets during the process cule also plays an important part in both the development of atherosclerotic lesions and the regulation of cholesterol metabo effect to femaleness as far as atheros clerosis is concerned. Women have higher in designing a hypolipidemic drug should be that it lowers the concentration of plas ma LDL without affecting the concentration of plasma HDL, in order to achieve a high HDL/LDL ratio ("). This ratio has been shown to be most important with regard 26 which then serve as a focus for the accu mulation of a platelet mass (^®). Such pla telet aggregates may initiate the formation of thrombi, which in turn may become mu tion, the latter may be overgrown by endo thelium, organized and incorporated in fi brous tissue, producing a narrowing of the damage or tissue disfunction (^',"). In animals like rabbits the development of platelet adhesion and aggregation on 80 % greater in the regression animals the damaged surface is necessary to the than in those with baseline atherosclerosis. deveiopment of the lesions (^®). In addition, recent studies by E.R. Burns have shown Tho latest report by A.S. Daoud provi that experimentally induced arteriosclero des clear evidence of regression in the sis could be almost suppressed by treat aortas of swine after dietary change (""). Tho plaques were induced by a combina tion of mechanical injury and a high-cho lesterol, high-fat diet for 4 months. One ment with dipyridamole, a platelet inhibiting drug ("). In vitro studies of platelet adhesion to n a t u r a l a n d a r t i fi c i a l s u r f a c e s h a v e s h o w n that the initial attachment of platelets to the subendothelium was inhibited by di pyridamole, for example, and adhesioni n d u c e d a g g r e g a t i o n b y s u l fi n p y r a z o n e o r aspirin O. Fig. 1, reproduced from R. Ross and J. Glomset (^'), gives a schematic summary of the development of the atherosclerotic plaque and illustrates the authors' working hypothesis. Fig. 4 shows the response of the left iliac arterial wall to a mechanical injury produced by intraarterial balloon cathe group was then fed a commercial diet for 14 months. After this period, the plaques wsro significantly smaller in the pigs that had received the commercial diet. Athero mas, thrombi and hemorrhage were vir tually absent in the aortas of this regres sion group In addition, D. Vesselinovitch et al. re ported that regression could be produced in rabbits by means of a low-fat diet and hyperoxia, either alone or in combination with cholestyramine or estrogen. These authors induced atheroma in rabbits by adding cholesterol to the diet for 14 weeks. There then foliowed a 10-week regression terization in rabbits fed an atherogenic diet for 5 weeks after the operation. The right, phase, in general, they found that a lowfat diet alone produced little or no regres uninjured iliac artery is shown in Fig. 3. s i o n . H o w e v e r, a v e r y s i g n i fi c a n t d e g r e e o f Regression of atherosclerosis regression did occur in rabbits additionally treated with either cholestyramine or es trogen (*'). 1. Animal studies 2. Regression studies in man In tho past few years, a great deal of experimental research has been devoted to the exploration of ways and means of bringing about the regression of atheros clerosis. Evidence from studies in non- There is a growing body of evidence in dicating that the process of atherosclerosis is also reversible in man. In 1924, Aschoff reported that the incidence of coronary artery disease was reduced after World War I, due to semi-starvation O. In 1947, human primates indicates that the disease is completely preventable and largely re Wilens pointed out that dramatic weight versible. The prospective studies conduct loss was correlated with less severe athe ed by Armstrong et al. are the most con vincing The authors reported that significant coronary atherosclerosis deve loped in Rhesus monkeys fed an athero genic diet for a period of 17 months, whe rosclerosis (*'). Recent studies by Zelis et reas in animals subsequently kept on a cholesterol-free diet for a further period of 4 0 m o n t h s m u c h s m a l l e r fi b r o t i c l e s i o n s were observed. The average cross-sec tional area of the lumen was more than wald showed that in patients with hyperli al. have shown that the peripheral circu lation of hyperlipidemic patients was mar kedly improved after treatment with clofibrate and diet (®°). Very recentiy, Buchpoproteinemia who had coronary atheroscls.osis documented by angiographic evi dence improvement and regression of the lesions were achieved by the creation of 2 7 Figure 3 Photomicrograph of a cross-section of the right iliac artery of a rabbit. Not ballooned. Aldehyde-fuchsin. Org. x 100. Figure 4 Photomicrograph of a cross-section of the lelt iliac artery of the same rabbits as Shown in Figure 3, Five weeks post ballooning, Aldehyde-fuchsin, Org, x 100. an ileal bypass ('^). Finally, Blankenhorn described regression of atherosclerosis s i n , c o l e s t i p o l , a d m i n s t e r e d o r a l l y, a r e n o t documented by arteriography in patients absorbed on a regimen of cholesterol-lowering diet, drugs and exercise. He examined the gastrointestinal tract. Cholestyramine and another similar re The femoral arteries of patients who had sur and bind decrease in the bile these acids acids in the induces vived a myocardial infarction by precise angiographic techniques. After some the liver to increase the conversion of cho lesterol to bile acids and thus lowers the months on a regimen of weight loss, pru dent diet and exercise, he found evidence plasma cholesterol level by altering LDL of regression in one third of his patients ("). CLINICAL ASPECTS plasma levels {"). The effect of these resins on triglyceridemia is negligible. In primates substantial regression of atherosclerosis occurred when cholestyramine was added to an atherogenic diet ("). Rationale of treatment and prophylaxis There are many possible ways of treating or preventing atherosclerosis. One reason able and obvious prophylactic approach would be to remove the causative factors o r a t l e a s t i n fl u e n c e t h o s e m e d i a t i n g t h e formation of complicated plaques. Fig. 2 summarizes the events taking pla ce in the formation of plaques and indi cates the possibilities of interfering with the development of the atherosclerotic le sion at the various stages in the disease process. It Is the general consensus that the most impressive benefit can be obtained in the treatment of atherosclerosis by placing the patients on a very prudent diet. In addition, various drugs have been or will be tried in patients. Compounds that have a hypo lipidemic effect or regulate lipoprotein me tabolism and antithrombogenic drugs have been shown to interfere effectively with the development of atherosclerosis. 1 . 2 . C l o fl b r a t e C l o fi b r a t e m o s t l y r e d u c e s p l a s m a t r i g l y ceride levels by lowering VOL. Its effect on plasma cholesterol may only be slight. Hepatic synthesis of VLDL is not changed by the drug, whereas the removal of lipids from the circulation usually seems to be increased. A c o m p a r a t i v e s t u d y s h o w e d a s i g n i fi cant reduction of triglyceride levels In clo- fibrate-treated patients and not in placebotreated patients, however, the progression of atherosclerosis was similar in both groups ("). On the other hand, early atherosclerosis, documented by angiograms, was shown to regress in a group of patients with type II and IV hyperlipoproteinemia treated with diet and clofibrate ("). 1.3. Nicotinic acid Nicotinic acid lowers both cholesterol 1. Hypolipidemic drugs and triglyceride plasma levels. The mecha 1.1. Cholestyramine nism of action is obscure and might in volve inhibition of cyclic AMP; the syn thesis of LDL is reduced ("). C h o l e s t y r a m i n e i s a r e s i n fi r s t u s e d t o treat pruritis in primary biliary cirrhosis Nicotinic acid is the drug of choice in because it can lower the elevated blood severe hypercholesterolemia and is used bile acid concentration resulting from cho often in association with another hypoli- lestasis. pemic agent. 29 1.4. D-Thyroxine Thyroid hormones exert a powerful plasma-cholesteroi-iowerlng effect by Increas ing excretion in the faeces and the con version of cholesterol to bile acids at a rate that largely counterbalances the ex cessive cholesterol production. Hypercholesterolemia is typically assoc iated with hypothyroidism, and the thyroid hormones effectively decrease the lipid levels. However, in view of the increased mortality in treated patients with coronary artery disease, they can be used only, with due caution, in younger patients free of CHD. 1.5. Neomycin Neomycin is an antibiotic used for steri lization of the bowel prior to surgery, in bone-marrow aplasia and in hepatic coma. Another effect of the drug is that it in duces a malabsorption syndrome for a variety of substances, including cholesterol and triglycerides. Small doses are suffi cient to cause a marked decrease in plas ma cholesterol. 2. Antithrombogenic drugs tion can also be expected to prevent the development of arteriosclerotic plaques "). In extensive clinical studies, sulfinpyrazone was found to reduce the incidence of tran sient attacks of blindness in patients with carotid-artery disease ("). A. Kaegi et al. a l s o o b s e r v e d t h a t s u l fi n p y r a z o n e r e d u c e d the incidence of thrombi in patients with arterio-venous shunts used for chronic haemodialysis ("). J.A. Blakely and M. Gent found that geriatric patients with a history of complicated vascular disease w h o w e r e t r e a t e d w i t h s u l fi n k y r a z o n e s u r vived significantly longer than a similar group given a placebo (^). Most promising preliminary results were published recently by «The Anturane Reinfarction Trial Research Group»> (''). A ran domized double blind study showed a re duction by half in the incidence of sudden cardiac deaths in the sulfinpyrazone treat ed group at the end of 8,4 months. Here also one can speculate on the prevention of fatal arythmia by inhibiting platelet thrombi and emboli into distal branches of the coronary artery system. This study Is being done in patients who have suf fered a myocardial infarction. As important will be the results of on-going studies using antiplatelet agents In the primary prevention of deaths from coronary artery disease. 2.1. Anticoagulants Long-term therapy of atherosclerosis with anticoagulants or thrombolytic drugs is inadvisable because of their marked si Aspirin inhibits the platelet-release reac tion Induced by adrenaline, collagen or an tigen-antibody complexes ("). It also inhi bits the synthesis of prostaglandin endope- de effects. Obviously, however, acute arte roxides from arachldonic acid. These end- rial obstructions can be treated or prevent operoxides are inducers of platelet release and platelet aggregation and are the pre ed with these drugs where indicted (tran sient ischemic attacks, peripheral vascular embolism . . .). 2.2. Antiplatelet drugs (platelet-function regulators) On the premise that chronic injury to cursors of protaglandins E2 and F2a (","). The most impressive evidence for an anti thrombotic effect of aspirin is furnished by a number of case reports demonstrating that it prevents peripheral ischaemia in patients with thrombocytosis and sponta neous platelet aggregation ("). Two retro the endothelium of an artery produces ar spective case-control studies have shown teriosclerosis through platelet-mediated that myocardial infarction occurs less fre intimai proliferation of smooth-muscle cells, drugs that induce platelet dysfunc quently in subjects who regularly take as pirin than In non-aspirin takers ("). 30 Dipyridamole is another compound that inhibits platelet function. It has been shown that combined treatment with dipyri damole and oral anticoagulants reduces the incidence of embolism from aortic and mitrai prothetic heart valves ("). When as pirin is given in addition to dipyridamoie, this combination normalizes the reduced platelet survival seen in a number of thromboembolic complications I n s u m m a r y, i t c a n b e c o n c l u d e d t h a t drugs that suppress platelet function may be effective in the treatment of thrombo embolic disease. 9. J.B. Gibson et al. : Pathological Findings In Homocystlnurla. J. Clin. Pathol. 17, 427, 1984. 1 0 . K . S . M c C u l l y, B . D . R a g s d a l e : P r o d u c t i o n o f A r t e r i o s c l e r o s i s b y H o m o c y s t e l m l a . A m e r. J . Pathol. 61, 1, 1970. 11. L.A. Marker et al. : Homocystlnemla - Vascular Injury and Arterial Thrombosis. N. Engl. J. Med. 291, 537-543, 1974. 12. L.A. Marker et al. : Homocystlne • Induced Arteriosclerosis. The Role of Endothelial Cell Injury and Platelet Response In Its Genesis. J. Clin. Invest. 58, 731-741, 1976. 1 3 . N . A n i t s c h k o v, S . C h a l a t o v : O b e r e x p e r l m e n tello Cholesterlnsteathase und Ihre Bedeu- tung fur die Entstehung einlger pathologlscher Prozesse. Centralbl. fur Allg. und Path. Anat. 24, 1-9, 1913. 14. R. Ross, L.A. Marker ; Hyperllpldemla and REFERENCES Atherlosclerosis. Science 193, 1094-1100, 1976. 1 5 . O . S a p h i r, I . G o r e : E v i d e n c e f o r a n I n fl a m 1 . R . V i r c h o w : V. P h l o g o s e u n d T h r o m b o s e i m Gefassystem. 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A titre indicatif formes bénignes ' ; â 1 compr. par 24 heures - formes moyennes 1 a 2 compr. par 24 heures - formes graves 4 à 6 compr. par 24 heures. PRESENTATIONS: Flacon de 20 el 100 comprimés sécables. Conditionnemeni clinique de 500 comprimés. AVERTISSEMENT: Un résultat ne doit être escompté que si la médication est respectée chaque jour, sans omettre une seule prise. L'arrêt brusque du traitement peut être extrêmement dangereux en faisant apparaître des crises graves, parfois difficile à juguler. PRECAUTIONS - ANTIDOTE - TOLERANCE: Il est recommandé d'éviter les boissons alcooliques et les antihistaminiques afin de prévenir une potentialisation des effets. La prudence s'impose en cas d'hypersensibilité aux barbituriques ou d'insuffisance hépatique ou rénale grave M est conseillé de surveiller la tension du patient. En cas d absorption accidentelle massive, il y a lieu d'utiliser les moyens d'évacuation classiques sous contrôle médical. L'Epipropane réduit au minimum les contre-indications de la médication barbiturique: ne provoque pas de somnolence, évite les pertes de mémoire, permet Te travail intellectuel. En cours de traitement par l'Epipropane. il n y a pas heu d'augmenter la dose prescrite ni de craindre une accoutumance. CONSERVATION - Dans un endroit sec. laboratoires therapeutica 512, rue de genève - 1030 bruxelles !î' à base i'. de suc de réglisse ^ d'efféts coiSSmS^MS^^^^» facteur spasmolytique gafamt-i et sta®!^^^ pas de pre:^Hp#ôrî de pourcentage de guèrisons très élevfl§a!ft^ll^3îterrr^^ ambulatoire même chez les ulcéreux les plus le produit est thérapeutiquement act^ caved-s F O R M U L E : A l u m . h y c l r. c o l l . 1 0 0 m g - B i s m u l h s u b n i t r. 1 0 0 m g - M a g n e s , s u b . c a r b . 2 0 0 m g - N a t r. bicarb. 100 mg - Succ. liquir. deglyc. 300 mg R h a m n i f r a n g . c o r e . 3 0 m g - Ta l c . - M a g n e s . Stear. - Amyl. solani. «S«wjue — :-.-II.._ pom comha' BYK -iIRUE A N ATO L E BELGA FRANCE S.A. 11 5 - 1 2 1 I N T E R N AT I O N A L PHARMACEUTICALS ZAMBON INPHARZAM S.A. Bruxelles PROPHAC, Luxembourg Case postale 2063 - Tél. 48 2482 Examen biochimique de queiques groupes professionnels exposés au Piomb D. KUTTER et M. MACHOUD Si l'intoxication saturnine aiguë s'accompagne de symptômes dramatiques et typiques, il n'en est pas de même des intoxications légères, que des examens biochimiques sont seuls à mettre en évidence. A ce stade des symptômes cliniques évidents font encore défaut. Les lésions organiques minimes sont générale ment réversibles. Il importe donc de poser un diag nostic déjà à ce stade initial lorsqu'on veut éviter des lésions plus graves généralement irréversibles. Cela implique la recherche systématique de certains symp tômes biochimiques, sinon chez des populations entiè res, du moins chez certains groupes à haut risque, qui sont en contact professionnel avec le plomb. Le fait qu'il s'agit d'examens de séries importantes dictera le choix des paramètres à déterminer et des techniques analytiques mises en oeuvre. Choix des paramètres biochimiques Un dosage de la plombémie s'impose à première vue. Cette détermination se heurte cependant à de grosses difficultés techniques. Les méthodes coiorimétriques à la dithizone sont très délicates et onéreuses et ne se prêtent guère à l'examen de grandes séries. La déter mination par polarographie ou par absorption atomique nécessite un équipement extrêmement coûteux. Le plomb exerce une action inhibitrice puissante sur une série d'enzymes, particulièrement au niveau de la biosynthèse de l'hémoglobine. Il en résuite une accu mulation de certains métabolites et leur élimination ré nale accrue. Le tableau I représente les différentes Ecole de Pharmacie de l'Université de Lausanne (Prof. J.C. Etter) étapes de la biosynthèse de Thème. Le plomb inhibe 35 B u l l . S o c . S e l . M é d . L u x e m b g . 11 5 , 1 9 7 8 . Bulletin de la Société des Sciences Médicales du Grand-Duché do Luxembourg d'abord la A-ALA-Déhydrase, ce qui en traîne une forte augmentation du A-ALA urinaire. Le blocage de l'UPG-Décarboxylase et de la CPG-Oxydase conduit à une accumulation et à une élimination accrue des porphyrines urinaires. Une inhibition de l'hème-synthétase est admise par cer tains auteurs (") refusée par d'autres {'). On est cependant unanime à admettre un taux diminué d'incorporation de F++ dans Thème, dont des conséquences sont ia ponctuation basophils bien connue des érythrocytes et l'anémie. De nombreux travaux de l'école de Lehnert{^^'^") ont montré qu'une augmen tation du A-ALA urinaire constitue un symptôme biochimique très précoce d'une intoxication saturnine même très légère, M é t h o d e s Le A-ALA condense avec Tacétylacétone pour donner un dérivé indolique, don nant à son tour une coloration rouge in tense avec la p-dlméthyl-aminobenzaldéhyde (réactif d'EhrIich). L'interférence d'autres métabolites Ehriich-positifs est éliminée par un essai à blanc. Nous avons modifié la méthode de Grabecki et coll.(') en remplaçant Tacétylacétone par le diacétate d'éthyle plus stable, ce que pro pose également une technique commer ciale de Boehringer-Ingelheim. Cette der nière technique comporte une extraction du dérivé pyroilique, qui s'est révélée dif ficile à standardiser et que nous avons abandonnée. Voici les détails de notre technique : Elle évolue plus ou moins parallèlement à Réactifs la plombémie et sa détermination très 1) Tampon acétate pH 4.6 simple peut valablement remplacer le do 136 g acétate de Na • 3 H2O sage délicat de la plombémie. 57 mi acide acétique glacial p. a. Pour une détermination semi-quantitative des porphyrines urinaires des techniques fluorimétriques simplifiées ont été décrites Compléter à 1 litre par H2O dist. 2) Diacétate d'étyle 3) Réactif d'EhrIich modifié 4 g p-diméthylaminobenzaldéhyde par Mappes(') et par Hoschecl<(®). Leur dans 120 ml acide acétique glacial usage pour le dépistage des intoxications 32 ml acide perchlorique 70% Compléter à 200 ml avec acide latentes est reconnu valable ("). La ponctuation basophile des érythro cytes, , symptôme en honneur il y a vingt ans, est considérée comme peu sensible par Kehoe (*). Martin et Wicks ('*) démon trent clairement que cette anomalie héma tologique ne fait son apparition qu'à un stade avancé de l'intoxication. acétique glaciai 4) Standard concentré 20 mg A-ALA dans 100 ml MCI 0.1 n Procédure Urine Blanc 100 H2O 100 Diacétate Nous avons finalement opté pour une détermination du A-ALA et des porphy rines totales urinaires, tout en sachant que l'augmentation de ces métabolites n'est pas rigoureusement spécifique de l'intoxication saturnine. Des déficiences enzymatiques semblables se rencontrent en effet dans différents types de porphy ries congénitales. Des résultats positifs ni Ta m p o n ul d'éthyle 250 Te s t 100 n' jU — — 100 250 iil ni Chauffer exactement 15 min. à 95° dans des godets Eppendorff*. Re froidir dans bloc support mis préa lablement au frigo. Réactif d'EhrIich 500 n' 500 ni Lire au photomètre Eppendorff à 547 nm après 15 min. entraîneront donc une confirmation par le dosage du plomb sanguin et urinaire, éventuellement un diagnostic différentiel des porphyries. 36 Ïll iimporte n c u b a t i o nd'o d ebserver 1 5 m i nexactement u t e s . S a n s ê tun r e etemps ntière ment terminée, la réaction évolue encore faible ment après 15 minutes. Ta b l e a u I E ta p e s d e l a b i o s y n th è s e d e Th è m e . L e s e n z y m e s m a r q u é s * s o n t i n h i b é s p a r i e p l o m b . Glycine Succinyi-CoA 1 I A-ALA-Synthétase I Y Acide A-3"i'no-'évuiinique (A-ALA) A-ALA-Déhydrase * I Y Porphobiiinogène (PBG) PBG-Désaminase UPG-Synthétase Y Uurophyrinogène ill (UPG ill) Oxydation spontanée ^ Uroporphyrine ill I UPG-Décarboxyiase * I I y Coproporphyrlnogène lii (CG ill) Oxydation spontanée ^ Coproporphyrine lli CPG-Oxydase * Y Protoporphyrinogène iX (PPG iX) PPG-Oxydase Y Protoporphyrine iX (PP iX) I i Fe++ ' Hême-Synthétase *? i Y Ferroprotoporphyrine iX = Héme 37 On procédera de la même façon avec Nous avons dosé la créatinine urinaire diverses dilutions de la solution standard par la réaction de Jaffé classique au moy pour construire une courbe d'étalonnage. en d'un set commercial (Boehringer Ingel- Nous avons obtenu une courbe linéaire heim). jusqu'à une concentration de 20 mg/l. Pour des cuvettes de 1 cm : Extinction x 23.5 = mg/ A-ALA Stabilité du A-ALA Il peut être nécessaire de retarder l'ana l y s e d a n s l ' a t t e n t e d ' u n n o m b r e s u f fi s a n t d'échantillons. Pour cette raison nous avons suivi la concentration de A-ALA dans quelques urines pendant 72 heures, l e s é ch a n ti l l o n s é ta n t co n se rvé s à te mp é rature ordinaire, au frigo, au congélateur et en présence d'acide borique. Nous n'avons constaté aucune diminution sig nificative de A-ALA. Nous estimons les porphyrines urinaires par leur fluorescence rouge typique en lu m i è r e U V. C o m m e s o u r c e l u m i n e u s e n o u s utilisons l'équipement de Hoscheck (®), qui comporte un boîtier à deux tubes lumi nescents à vapeur de mercure. Le boîtier est fermé par une plaque de verre au cobalt, qui retient la lumière visible tout Va l e u r s n o r m a l e s Pour le A-ALA Haeger-Aronsen (•*) trou ve une valeur normale moyenne de 2.9 mg/l avec des valeurs extrêmes entre 0.1 et 5.7 g/1. Une excrétion maximum de 5 à 6 mg/l est généralement considérée com me normale dans la littérature. Comme nous examinons des échantillons pris au hasard — le plus souvent des mictions du matin — nous préférons tenir compte de la diurèse en rapportant nos résultats non pas au litre mais au gramme de créatinine. Les valeurs normales que nous avons trouvé dans la littérature sont celles établies par Lehnert et coll. ('). Pour 86 habitants de la ville Francfort ces auteurs trouvent une excrétion moyenne x = 4.33 mg/g créatinine (2 s = ± 2.96) en utili sant une technique semblable à la nôtre. Nous avons déterminé le A-ALA chez 53 habitants de la ville de Luxembourg n'ay en laissant passer la lumière à 405 nm de ant aucune exposition particulière au la vapeur de mercure. plomb par leur profession (groupe III). Parallèlement nous avons examiné un groupe de personnes âgées n'ayant plus Procédure quitté leur domicile depuis au moins 6 0.5 ml d'urine filtrée sont dilués à 5 ml par de l'acide chlorhydrique à 1 % dans des godets calibrés en verre non fluores cent. Dans ce milieu acide les précurseurs UPG III et CPG III s'oxydent rapidement en porphyrines correspondantes. Après 10 minutes les godets sont placés sur la source UV. Leur fluorescence est observée à travers un filtre rouge. L'estimation semiquantitative se fait par comparaison avec des disques témoins correspondant à 10, 30, 60, 100 et 200 ng % de porphyrines. Les porphyrines sont sensibles à la lu mière. Lorsque l'examen n'est pas possible immédiatement la conservation doit se faire à l'obscurité soit au frigo, soit au c o n g é l a t e u r. mois (groupe I) et un autre groupe de per sonnes qui ne sortent qu'occasionnelle ment (env. 1 fois/semaine). De nos valeurs normales nous avons exclu 3 personnes présentant à la fols une excrétion assez élevée de A-ALA (5.74, 6.09 et 7.35 mg/g créatinine) et une néphropathie avec une très faible élimina tion de créatinine. Il s'agit d'une néphro pathie diabétique, d'une polycystose ré nale et d'un blocage rénal partiel par un calcul d'acide urique. Dans ce dernier cas les valeurs se sont d'ailleurs normalisées rapidement après élimination du calcul. Dans ces cas II semble que le rein élimine plus facilement le A-ALA que la créatini ne, faussant ainsi le rapport final. Nos résultats sont résumés dans le tableau II. Il en résulte que les personnes qui ne quittent plus leur domicile sont significativement moins exposées au plomb que leurs concitoyens qui sortent peu ou sou vent. Cela n'est guère étonnant, des diffé rences semblables ayant été déjà consta tées entre population citadines et rurales par Pollak et coll. ('") et par Gershanik et coll. (^). La valeur moyenne des habitants de Francfort est significativement supé rieure à celle du groupe III luxembour geois, que l'on peut considérer comme analogue. Selon Lehnert et coll. f) cette différence s'explique par une circulation automobile à la limite de la saturation et par une mauvaise ventilation de la ville due à la construction en hauteur et à l'effet-écran du 10 10- 3d^-'60'60^00' Hg"/o porphyrinos Ta u n u s . 30 Même si les valeurs allemandes sont en core à considérer comme normales, nous 60 100 Répartition des porphyrinurias chez 53 personnes normales avons préféré rapporter nos résultats à la moyenne de notre groupe III : 3.62 mg/g créatinine ± 2.68 Bien qu'un faible dépassement de ces va leurs n'ait pas encore de signification pa thologique, il indiquait néanmoins une ex position au plomb supérieure à celle de l'habitant moyen et un premier signe d'a 2 échantillons que nous avons estimés à 60-100 iig %, la concentration apparem ment anormale est l'effet d'une très faible diurèse. Choix des groupes professionnels lerte. examinés La figure I représente la répartition de la porphyrinuria dans le groupe III. Dans de la station de contrôle technique des 51 cas sur 53 la valeur limite supérieure automobiles de 60 jig % avancée comme normale par d'abord été suggéré par le Dr. Paul Roll- Un examen systématique du personnel à Sandweiler nous a tout Hoschek (®) n'est pas dépassée. Pour les Ta b l e a u I I Valeurs normales (en mg/g créatinine). La différence entre les groupes I et II est également significative (0.02 < P < 0.05) Groupe n X ± 2 s Différence avec groupe III 1 6 2 . 2 4 1.82 P < 0 . 0 0 1 S i g n i fi c a t i f II 11 3.40 3.48 P > 0 . 5 N o n s i g n i fi c a t i f III 53 3 . 6 2 2.68 Lehnert 8 6 4.33 2.96 1 0 . 0 0 2 < P < 0 . 0 1 S i g n i fi c a t i f 39 Nous avons jugé intéressant de com pléter cette étude par l'examen des agents créatinine. Chaque fois la concentration merie où la majeure partie de la typogra nous pensons plutôt à une insuffisance phie se fait manuellement ainsi que des employés d'une pharmacie située à un carrefour particulièrement pollué de la créatinine dans le sang aient été nor de la police de la circulation de la ville de Luxembourg, des employés de diffé rents garages, des employés d'une impri en mg/l était relativement basse, la valeur anormale résultant du rapport à la créatininurie très faible. Comme en plus la porphyrinurie était régulièrement normale, rénale discrète, bien que l'urée et la males. Ce cas reste à suivre. capitale. S u r 11 2 d é t e r m i n a t i o n s s e m i - q u a n t i t a t i ves des porphyrines urinaires, aucun résul Nous regrettons de n'avoir pas pu exa miner le personnel de l'usine Solupla à Rédange, qui a eu à déplorer 3 cas d'in tat n'a dépassé les 60 [ig °/o. sime) il y a environ 6 ans. Plusieurs inter ventions auprès de la direction et auprès de la délégation ouvrière sont malheureu Conclusions toxication saturnine (dont un cas gravis- sement restées sans résultat. Nous avons reçu en tout 142 échantil lons d'urine du matin, qui ont générale ment été analysés le jour même, excep tionnellement après brève conservation au c o n g é l a t e u r. S u r 11 2 p e r s o n n e s e x a m i n é e s n o u s avons pu écarter toute possibilité d'into xication par le plomb, même légère, dans 111 c a s . U n c a s d a n s l e q u e l l ' é l i m i n a t i o n légèrement augmentée de ALA est vrai semblablement non spécifique reste à re voir. Nous pouvons donc conclure à de bonnes conditions de travail pour les dif férents groupes examinés. Nos résultats sont résumés dans le ta bleau III. Sur 112 dosages de A-ALA un seul ré sultat a donc dépassé très légèrement la valeur xm + 2s (6.30 mg/g créatinine). Nous avons recontrôlé cette personne à 2 reprises, trouvant 8.35 resp. 17.47 mg/g D'une façon plus générale nous avons pu montrer que les habitants de la ville de Luxembourg sont encore significativement moins exposés au plomb que la population d'une grande ville comme Francfort. Dans cette même ville des intoxications laten tes ont été décelées chez presque tous Ta b l e a u I I I Elimination urinaire de A-ALA en mg/g créatinine dans différents groupes professionnels exposés au plomb. Valeurs Valeurs sup. Groupe professionnel n x exrêmes à xm + 2 s Différence avec xm Sandweiler (total) 30 3.15 2.07-4.65 0 0.20 5* P > 0.10 non sign. Sandweiler (ateliers) 19 3.20 2.17-4.65 0 P^0.20 non sign. S a n d w e i l e r ( b u r e a u x ) 11 3 . 0 7 2 . 0 7 - 3 . 9 5 0 0 . 2 0 > P > 0 . 1 0 n o n Police 17 3.17 2.10-5.30 0 P^0.20 non Personnel garages 49 3.28 1.37-5.32 0 P > 0.50 non Imprimerie 9 3.26 2.09-4.36 0 P > 0.50 non Pharmacie To t a l 4 0 M. 7 3.34 11 2 2.08-6.31 1 P > 0.50 non sign. sign. sign. sign. sign. la 6. Kehoe R.A. ; Industrial lead poisoning. Dans : voierle 1 Une circulation automobile moins dense, mais surtout une meilleure aération par quelques larges avenues, par une Patty F.A. ; Industrial Hygiene and Toxicology les éboueurs et tous les ouvriers de ceinture de verdure et par l'absence quasi totale de bâtiments très hauts favorisent sans doute cet état des choses. Le main tien de ces conditions favorables devra donc être un des soucis majeurs des ur banistes et responsables communaux. Nous voudrions remercier ici tous ies responsables et dirigeants et tout le per sonnel des entreprises examinées pour leur collaboration précieuse. (New York 1962). 7. Lehnert G., Mastall H., SzadowskI D., et S c h a t l e r K . H . : B e r u fl i c h e B l e i b e l a s t u n g d u r c h Autoabgase in Grosstadtstrassen. Dtsch. med. Wschr. 95, 1097 (1970). 8. Lehnert G. : Bleivergiftung durch Autoabgase? Dtsch. med. Wschr. 97, 439 (1972). 9. Mappes R. : Zum Porphyrinschnelltest nach de Langen in Bleibetrieben. Zbl. Arbeitsmed. 16, 303 (1966). 9a. Martin K.S. et Wicks A.C.B. : Some clinical aspects of industrial lead-poisoning. Central. Afr. J. Med. 23, 53 (1977). 1 0 . P o l l a k A . , B i n d e r R . . e t V y c u d l l i k W. : B l e i - BIBLIOGRAPHIE gehalt des Nabelschnurblutes. - Wien. klin. Wschr. 88. 567 (1976). 11 . S c h l e g e l H . ; L a b o r a t o r i u m s d i a g n o s t i k d e r 1. Dewalde P., Heusghem C. et Noirfalise A. : Le saturnisme : lésions biochimiques et sémé- iologie biologique. Ann. Biol. Clin. 26, S87 (1S68). 2. Gershanik J.J., Brooks G.G., et Little J.A. : Fetal blood lead values In a rural area. J. 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D o l p h e K U T T E R , 14, rue Beck, Luxembourg Maurine MACHOUD, cand. pharm. 1, pi. du Sex, Sion VS, Suisse 41 _ . ■X TRAOe Stugeron dans le traitement des troubles de la circulation cérébrale: 3 comprimés à 25 mg par jour M TftAOÊ %*AR< M stugeron forte dans le traitement des troubles de la circulation périphérique: 2 à 3 capsules à 75 mg par jour composition: N-benzhydryi-N'-cinnamylpiperazIne: 25 mg par comprimé, propriétés; La clnnarizlne améiiore objecllvemeni l'irrigation cérébrale. Dans rartériosclérose une cure de clnnarizlne entrairtc une dilatation prononcée des collatérales. En outre, la cinna. rizine assure par son effet dilatateur coronarien une fonction cardiaque améliorée et de ce fait une meilleure irrigation cérébrale. La clnnarizlne n'Influence pas la pression sanguine, indications; Troubles de l'irrigatiort cérébrale de diverses origines, telles présclérose, ar tériosclérose cérébrale, démence sénileetc.... contre-indications; La clnnarizlne est une substance pratiquement atoxique qui, jusqu'à ce jour, ne connaît pas de contro-indicatlons. posologie: Habitueliemeni; 3 x 1 comprimé par jour, entre les repas. Dose d'en tretien: après obtention du résultat souhaité, réduire la dose é 2 x 1 comprimé par jour, effets secondaires: A hautes doses une légère somnolence peut se manifester: elle dis parait toutefois rapidement en diminuant la posologie, préscnleiton: 50 et 200 com primés. IDbs recherches pharmacologigues cliniques à moyen terme ont montré que Stugeron forte intensifiait de manière significative i'hypetémie réactionneile postischémique dans les artères périphërrgues chez des patients souffrant d'insuffisances artérielles périphéri ques. mais qui ne présentent pas de douleur au repos. La conlractililé musculaire en état d'anoxie se voit également améliorée chez les patients soumis à un traitement à Stugeron forte. Il n'y a pas d'altération de la pression artérielle ni du rythme cardiaque (au reposl. L'amélioration observée chez les mêmes patients soumis à un ttailemeni d'entretien à Stugeron forte fut attribuée è i'jntensilicaiion répétée de i'hyperémie réactionneile dans les zones moins irriguées du membre atteint. On recommande, pour le trailemeni des troubles de la circulation périphérique, une dose journalière de 150â 225mgde clnnarizlne 12 é 3 capsules de Stugeron forte), indicatioits : Stugeron forte, du fait de sa forte conceniration en clnnarizlne. est tout spécialement indiqué pour le traitement d'entretien des troubles de la circulation périphérique causés par l'artériosclérose ou la thrombo-angéite oblitérante (maladie de Buerger), contre-indications et effets secondaires : Stugeron forte est très bien toléré. L'apparition d'effets secondaires, comme de la somnolence ou des troubles gastro intestinaux, est extrêmement rare, ils sont, de toute manière, très passagers et peuvent, le cas échéant, être prévenus en instaurant la posologie optimale de manière progressive. Stugeron forte peut être prescrit, si besoin est. avec d'autres médica lions, posologie : La dose journalière recommandée pour le traitement d'entretien des troubles de la circulation périphérique est de 2 é 3 capsules de Stugeron forte (2 à 3 fois 75 mg de clnnarizlne). traitement d'entretien : Une amélioration symptomatique peut survenir très rapidement, il est cependant indispensable de poursuivre le traitement d'enirctien de façon ininterrompue afin d'obtenir un résultat optimal et de le consolider, présentations : Stugeron forte est délivré en emballages alvéolés de 40 et 100 capsules, formule ; Cinnarizin. 75 mg. lactos.. amyl.. talc., magnesi. stearas. tartrazin.. erythrosin.. tilani. oxyd.. gelatin, q.s. pro caps. una. guronsan® 15 et 30 comprimés effervescents FORMULE Glycuronamide 400 mg Acide ascorbique 500 mg 1, 3, 7 trlméthyl-2 6-dioxopurlne ... 50 mg Excipients : q.s.p. 1 comprimé effervescent DETOXiCANT detoxalgine* EFFERVESCENTE, TAMPONNÉE FORMULE Glycuronamide Acide acéty! 200 salicyiique 375 mg mg Acide Ascorbique 200 mg Excipient : q.s.p. 1 comprimé d'environ3,680 gr. A N T I - R H U M AT I S M A L E A N T I - I N F L A M M ATO I R E ANTI-THERMIQUE sdroaent M É D I C A M E N T P O LY VA L E N T AV E C E F F E T B A C T É R I O S TAT I Q U E E T A N T I I N F L A M M AT O I R E DES MUQUEUSES DE LA BOUCHE ET DE LA GORGE < 0 ) RUE B R DU U TRONE X E L L 232 E S o h n e Proble mit den n fi a n z i i e i i e Nervobaidon Dragées Indikaionefi; nervtise Sidaingen, Ùbereiïegbarkei, Unruhe- und Spannungszusiande enn i dkiacin- Ga l ukom, Dose iu in g: 2 2 DragéD2 es a35 mTamg. ge +Viscum 3 Dragéesalb. abenD2 ds, P25 ackumg. ng: OP50 Dragées ^Ge ' aZusammensBizung: Valeriana Lupulus D2 25 mg, China D2 25 mg, Scopolamirr. hydrobrom. D4 140 mg A propos d'un cas d'insuffisance rénale aiguë après rifampicine El. WELTER, Jr., R. AREND La rifampicine, antibiotique semi-synthétique, isolée et M. THOMAt en 1965 est venue enrichir l'arsenal des médicaments contre la tuberculose dès la fin des années 60 D'administration facile et de toxicité faible, elle ap partient aujourd'hui avec l'isoniazide et l'éthambutol au groupe des tuberculostatiques majeurs. Si les premières expériences avec cet antibiotique n'avaient révélé que des effets secondaires bénins son application large dans le traitement de la tuber culose et surtout sa posologie dite intermittente, c'està-dire bi-hebdomadaire — proposée comme remède à l'indiscipline de certains malades ('.'°) — devaient met tre à jour des complications d'un type nouveau syndrome pseudo-grippal, urticaire, purpura, anémie hémolytique et encore anurie, syndromes apparemment disparates, mais dont la déclaration abrupte faisait en trevoir la possibilité d'une réaction d'hypersensibilité. Nous rapportons ici l'histoire d'un malade chez le quel l'administration intermittente de rifampicine a pro voqué à 3 reprises, une insuffisance rénale aiguë. Observation Monsieur C., 54 ans, est adressé au Service d'Hémodialyse de la Clinique Ste Thérèse le 1®^ novembre 1973 pour une insuffisance rénale aiguë oligurique. Une semaine auparavant le malade présente subite ment un malaise général intense avec frissons, tempé rature à 39°, anorexie, nausées, vomissements, diarrhée et lombalgies, nécessitant une hospitalisation dans une autre clinique. Le malade prétend avoir fait un épisode clMSue^e^Tbér'èsl uîxembourg analogue une semaine plus tôt. 4 3 B u l l . S o c . S e l . M é d . L u x e m b g . 11 5 , 1 9 7 8 . Bulletin de la Société des Sciences du Grand-Duché de Luxembourg Médicales Les antécédents pathologiques se ré sument essentiellement en une tuberculose pulmonaire découverte en mars 1972 pour laquelle le malade a suivi un traitement irrégulier et fantaisiste par isoniazide et rifampicine. Au moment de l'hospitalisation on trou ve une anémie à 3.020.000 globules rou ges, une hyperleucocytose à 13.300, une accélération de la V.S. à 69/99, des sig nes d'Insuffisance rénale avec une urée à 130 mg %, une créatinine à 5,62 mg "/o, un culot urinaire contenant de nombreuses hématies, des leucocytes et des cellules rénales, un subictère avec une bilirubine à 4,1 mg%. Devant ce tableau étiqueté syndrome hépato-rénal on évoque com me étiologie une infection rénale aiguë se greffant sur un fond d'éthylisme. Le malade reçoit des antibiotiques et un régime de Giovanetti, associé à une diu rèse forcée. Cependant le tableau d'Insuf fisance rénale s'aggrave, une oligurie s'in stalle et un transfert pour épuration extra rénale est décidé. A son admission à la Clinique Ste Thé rèse le malade se présente avec une bon ne orientation, un état général conservé et un état d'exsiccose; la TA est de 150/90, normales. Monsieur C. sort de clinique le 24 novembre. Un diagnostic étioiogique n'est pas fait à ce moment. Le 23 juillet 1974 Monsieur C. repasse une visite de contrôle chez l'un de nous et devant la suspicion d'une réactivation de sa tuberculose pulmonaire une nouvelle cure de rifampicine est prescrite. Après la prise d'un comprimé de 300 mg le malade ressent une pression rétrosternale vive irradiant dans le dos, ses extrémités s'en gourdissent, il apparaît une urticaire géné ralisée, une dyspnée angoissante, des nau sées et des vomissements, une fièvre et un subictère. Une hospitalisation immé diate est obtenue (ie 27 juillet) et un trai tement par hydrocortisone et antihistaminiques institué. Cependant une anurie s'in stalle, résistant à de fortes doses de furo- sémide (1.300 mg en 3 jours). Le bilan biologique est grossièrement superposabie à celui de la première hos pitalisation, sauf pour la numération glo bulaire normale. Le 6° jour la diurèse se ré amorce spontanément, mais les valeurs de l'azotémie et de l'équilibre acido-basique continuent à se détériorer. Le 11® jour, le foie déborde de 3 travers de doigt, en nette phase poiyurique, ie maiade de vient somnoient et fait une crise aiguë de l'examen général étant par ailleurs sans goutte (acide urique 11,2 mg°/o). La main particularités. forcée nous pratiquons un nouveau shunt et le malade repasse au rein artificiel. Le Données biologiques : urée 322 mg °/o, potassium 6,0 mEq/l, créatinine 12,3 mg%, 15 août après 4 séances d'hémodialyse et pH artériel 7,21, pC02 38, CO2 15, excès de base —11; les urines contiennent 70 mg °/o de protéines, 20 globules rouges et 10 globules blancs/champ. Les cultures sont restées stériles notamment pour le il rentre chez lui. BK. pline de ce malade. Un shunt de Scribner est mis en place à l'avant-bras gauche et le malade est pris lobe inférieure droit est découverte en en charge par le Service d'Hémodialyse ie mars 1972. Le malade est d'abord hospi soir du 2 novembre. Dès ie 4 novembre talisé au Sanatorium de Vianden où un on assiste à une reprise de la diurèse. Le Le 22 novembre une urographie i.v. est traitement par streptomycine Igr/jour, iso niazide 600 mg/jour et rifampicine 600 mg/ jour est commencé; au bout de 8 se interprétée comme étant dans les limites maines ie malade quitte Vianden sur un malade subit en tout 5 séances de dialyse. une normalisation de la fonction rénale, A posteriori nous essayons de retracer i e f i i d e s é v é n e m e n t s , e n t r e p r i s e d i ff i c i l e à cause de l'insouciance et de l'indisci U n e t u b e r c u l o s e n o d u l o - i n fi l t r a t i v e d u coup de tête, pour des raisons psycholo nale à l'époque, a été suivie d'un ictère giques et arrête du même coup la rifampicine à cause d'une intolérance digestive tout en continuant de prendre l'isoniazide. hémolytique avec insuffisance rénale. Il passe ensuite des contrôles médicaux assez irréguliers auprès de l'un de nous, En 1972, dans une série importante de 330 cas, rapportés de Hong-Kong par 1973. Chaque fois la poursuite régulière Aquinas ('), des effets adverses divers et multiples, cutanés, respiratoires, hémato logiques, fébriles, hépatiques, mais curieu sement pas rénaux, apparurent dans près du traitement combiné isoniazide et rifam- de 30% des cas. Les auteurs, appliquant picine lui est vivement conseillée, mais chaque fois le malade arrête au bout de 3 schémas posologiques différents, jour nalier, bi-hebdomadaire et hebdomadaire, quelque temps la rifampicine pour cause d'«intolérance». Notons qu'une période de trouvèrent une relation inverse entre la fré prise régulière des médicaments semble tions, les plus graves et les plus fréquen se situer entre mars et août 1973. tes apparaissent chez ceux des malades qui ne prenaient la rifampicine qu'une fois notamment en octobre 1972 et en mars Après un arrêt de quelques semaines la reprise d'une seule dose de rifampicine déclenche en septembre 1973 un épisode quence des doses et celle des complica par semaine. Dès lors des observations anaiogues grave de nausées, vomissements, diarrhée, sont faites un peu partout, et la littérature laissant le malade dans un état de pros tration durant plus d'une semaine; il n'ose en faire part à son médecin. Un mois plus de ces dernières années en relate à un tard, pris de remords il se décide à en essayer un autre comprimé qui se solde par les événements qui nous l'ont amené la première fois. DISCUSSION rythme croissant 28 M), a tel point que nous pouvons dès à présent brosser le tableau d'un cas type : un malade suit un traitement intermittent à ia rifampicine de façon systématique ou for tuite; quelques heures après une nouvelle prise il ressent un malaise intense, fait d'une oppression thoracique, d'un frisson, de lombalgies, souvent accompagnés de nausées et de vomissements. Ces symp En 1971 Poole (®'), l'un des protagonis tes du traitement antituberculeux intermit tent, revoyant une petite série de 49 ma lades, traités d'abord de façon habituelle par des prises journalières de rifampicine (600 mg), passés ensuite au régime bi hebdomadaire (1.200 mg/prise) est frappé par la fréquence accrue d'effets secon daires graves : à savoir des réactions fébriles chez 16% des cas, des thrombo- cytopénies chez 6%, (déjà Blajchman (^j en avait rapporté un cas de 1970) et un cas d'insuffisance rénale aiguë. A la même époque Masse C*) publie le cas d'une jeune malade chez laquelle la tômes sont rapidement suivis d'une urti caire, d'un purpura, d'un subictère, voire d'une oligo-anurie. Du point de vue bioiogique on constate une thrombocytopénie (1 2,18,21.31), une hémolyse (i4,18,21,28), une coagulopathie (L2i,3i) ou une insuffisance rénale aiguë (8,9,11,16,18,22,28,35). Des anti corps anti-rifampicine sont constatés (i,2, 11,14,16,18,28,31). Le cas que nous avons rapporté ici présente avec évidence beaucoup de res semblance avec ce cas-type. Son mode d'apparition est intéressant en ce sens que ie malade l'a «expérimen té» à .trois reprises : chaque fois — à remise en route d'un traitement par rifam l'exception de la première dont nous n'avons pas de données précises, le mala p i c i n e e t PA S , a r r ê t é m o m e n t a n é m e n t à de étant resté alité chez lui — le tableau cause d'une azotémie étiquetée de préré clinique est dominé par l'insuffisance ré- 4 5 n nale; les accidents cutanés (urticaire), hé patiques (ictère) et hémoiytiques (anémie) ont moins retenu l'attention des observa teurs, préoccupés par le pronostic vital de l'accident rénal. En ligne avec l'hypothèse allergique de ces phénomènes, la rapidité d'installation et ia gravité de l'atteinte ont augmenté d'une fois à l'autre. Nous regrettons de n'avoir pas eu à notre disposition les moy ens pour déterminer les anticorps spécifi ques, ni d'avoir eu la possibilité de prati quer une biopsie rénale. Toutefois, nous estimons que la précision des circonstan Certains auteurs en restent convaincus (<38) d'autant plus qu'il s'agit ici d'un groupe spécial de malades, à savoir tu berculeux, chez lesquels il y a accumula tion de facteurs pathogéniques pour le rein : en effet sans même parler des lé sions imputables au bacille de Koch, Ils font bien de rappeler la polythérapie usu elle de ces malades, groupant l'un ou l'autre de ces antibiotiques ("). La démon stration récente d'une toxicité (hépatique, il est vrai) de l'association rifampicine et isoniazide (®°) apporte du poids à leurs arguments et montre à quel point nos con naissances incomplètes des nombreux vo ces causales et la netteté du syndrome lets du problème rendent hasardeuses des clinique ne permettent de douter des rela conclusions pathogéniques définitives. tions de cause à effet, et que ia gradua tion progressive des événements sont hau tement évocateurs d'un phénomène d'hy persensibilité. Malgré ces arguments, et même en rete nant pour certains cas la possibilité d'une néphropathie secondaire à une hémolyse (3^"), il semble pourtant qu'il faille s'orien ter avant tout vers une pathogénie immu- — Pathogénie nologique, hypothèse directement suggé rée par les circonstances d'apparition et Si le rôle déterminant de la rifampicine dans le déclenchement de l'insuffisance les manifestations extra-rénales accom rénale aiguë, telie que nous avons pu l'ob server, n'est pas discuté, le mécanisme pathogénique ne semble pas entièrement élucidé. La néphrotoxicité de certains antibioti ques est un problème quotidien sur lequel nous ne voulons pas nous étendre ici. Il suffit de rappeler que ses mécanismes sont multiples et complexes, allant des surcharges prérénales aux obstructions des voies excrétiques, en passant par l'atteinte gioméruiaire et tubulo-intersti- tieile Encore faut-ii distinguer entre la toxicité directe de certaines sub stances et leurs actions par le biais de phénomènes immunologiques. Quelle est ici la place occupée par la rifampicine ? Partant de son hépato-toxicité, une toxicité directe pour le paren chyme rénal semble à première vue plau sible, d'autant plus que ce mécanisme est celui de la plupart des antibiotiques mis en cause, tels que les céphalosporines, les aminoglycosides et l'isoniazide (^'). 46 pagnant ces accidents. Dans quel groupe d'hypersensibilité peuton ranger ces accidents ? En pathologie rénale on connaît essen tiellement les types II et III selon le sché ma didactique désormais classique de Gell et Combs (") : — Le type II, dit à cytolyse, tel qu'il est responsable de la plupart des cytopénies médicamenteuses C^) est bien con nu en pathologie rénale expérimentale depuis les travaux classiques de Masugi("): en pathologie humaine il serait à la base de certaines glomérulopathies rares, comme le syndrome de Goodpasture et les glomérulonéphrites extra-capillaires ou encore les glomé rulonéphrites après sérum anti-lymphocytaire. Dans ce type ies anticorps (IgG, IgM) s'attachent aux antigènes représentés par certaines particules des membranes basales et y induisent une lyse après participation du com plément (C3) (',",^'). Interactions entre les médicaments (et autres substances chimiques courantes) et l'alcool éthylique (éthanol) Associés à ralcool, certains médicaments peuvent avoir des effets secondaires. La fréquence de ces effets est variable. Ils apparaissent immédiatement après l'absorp tion d'alcool s'il s'agit des médicaments utilisés dans le traitement des alcooliques pour créer une intolérance artificielle à l'alcool. Les substances interfèrent de différentes manières avec les effets de l'alcool ou avec la dégradation de l'alcool dans l'organisme. Plusieurs mécanismes peuvent agir conjointe ment. Lors de l'absorption simultanée de drogues, il peut se produire une polentialisation des effets de l'alcool. I n f l u e n c e s u r l e b i o m é t a b o l i s m e d e l ' a Tc o o l L'absorption simultanée de ces médicaments et de i'alcool provoque la formation de métaboiites toxiques qui se manifestent par des symptômes tels que l'érythème, tachy cardie, nausées, céphalées, chute orthostatique de la pression sanguine jusqu'au collapsus et parfois mort. Exemples : — Disulfirame (Antabuse ®, Espérai ®) — Citrate de carbimide calcique — Métronidazole (Flagyl ®) — Chlorpropamide (Diabinèse ®). Ces médicaments peuvent être employés, avec l'assentiment du malade, au cours des traitements de désintoxication. Par ailleurs, la biotransformation métabolique des médicaments est effectuée par les enzymes microsomales du réticulurn eridoplasmique hépatocytaire. L'alcool éthylique est un inducteur enzymatique, c.-à-d. qu'il stimule ces enzymes. Cette stimulation, ou induction, peut avoir des conséquences considérables lorsque le médicament en cause subit une biotransformation métabolique très importante. En effet, celle-ci se traduit généralement par la diminution des effets thérapeutiques ou toxiques du médicament Induit, sauf s'il en résulte des métaboiites plus toxiques ou plus actifs. Exemples : — Furazolidone : (Furoxone ®) — Pyrazolones : amidopyrine et dérivés, phénylbutazone et dérivés : p.ex. Cibalgine®, Irgapyrine®, Optalidon ®, Tomanol ®, Clofexan ®, Novalgine®, Perclusone ®, Tanderil ®, Butazolidine ®. Midalgyl ®, Carudol ® — Antidiabétiques : insuline, phenformine (DBI retard ®). sulfonylurées (Nadisan ®, Invenol ®, Diabinèse®, Daonil ®, Eugiucon ®. Tolinase ®, Gondafon ®. Rastinon ®, Artosin ®, Dimelor®, Minidiab ®, Diamicron ®) — Produits industriels : Butyraldoxine (utilisé en imprimerie) — Engrais : Cyanamide calcique (s'abstenir d'alcooi si l'on utilise cet engrais; de faibles quantités d'alcool le rendent trente fois plus toxique: des cas mortels peuvent se produire) — Champignons : Coprin noir d'encre (Coprinus atramentarius). Influence sur la résorption d'alcool il s'agit de substances qui, la plupart du temps par suite d'une irritation locale du tube digestif, accélèrent la résorption de i'aicooi (comme la métoclopramide : Rrimperan ®) ou dont d'alcool accélère la résorption (comme la théophyiline). Exemples : — vermifuges — pénicilline. D'une façon générale l'alcool favorise la résorption de nombreux médicaments absorbés oralement. I n fl u e n c e s u r l e f o i e il y a des substances qui provoquent des lésions du foie et, par ce fait même, endom magent l'organe le plus important pour la dégradation de l'éthanol dans l'organisme (partiellement aussi avec effet sur le système nerveux central). Exemples : — tétrachlorure de carbone — arsenic — dérivés de la quinine (p.ex. plasmochine) — champignons : amanites vénéneuses (A. phalloïdes, A. verna, A. virosa), gyromitre (gyromitra esculenta) Toutes les substances qui engendrent qualitativement des effets partiellement ou totalement semblables à ceux de l'éthanol. Exemples : Solvants : — sulfure de carbone — chloroforme — pétrole — xylol — trichloréthylène («tri») — toluène. Toutes les substances psychotropes en général, dans une plus ou moins grande mesure. Citons-en quelques-unes à titre indicatif, parmi les plus fréquemment employées : (entre parenthèses sont cités les noms sous lesquels les substances en question se trouvent sur le marché dans notre pays soit seules, soit en association) : Hypnotiques : par exemple : — barbituriques : (Gardénal ®, Bykonox ®, Sonéryl ®, Séconal ®, Nembutal ®, Prominai ®) — phénothiazines : (Prazine ®) — benzodiazépines : (Mogadon ®) Neuroleptiques : par exemple : — phénothiazines: (Largactil ®, Nozinan ®, Théralène ®, Mellaril ®, Neuleptil®, Majeptil ®, Moditen ®) — butyrophénones : (Haldol ®, Trlpéridol ®) — réserpine — orthopramides : (Dogmatil ®) Tr a n q u i l l i s a n t s : par exemple : — barbituriques non hypnotiques — benzodiazépines: (Seresta ®. Librium®, Lexotan ®. Valium®. Temesta®, Nobrium ®) — propanédiols : Oasil ®, Pertranquil ®, Probamyl ®. Quaname ®) — antihistaminiques ; (Paxistil ®, Peroben ®) associations: (Isonox ®, Vesparax ®. Staurodorm ®, Meproletten ®, Beliadénal ®, Bellergal ®, Quadronox®, Librax ®, Sanalepsi ®) Nooanaleptiques : par exemple : — amphétamines : (Dexedrine ®, Maxiton ®) — non-amphétamines: (Riiatine®, Lucidril ®, Tlmodyne ®, DIsipai ®, Captagon ®, Catovit ®) Thymoanaleptiques : par exemple : — I.M.A.O. (Niamid ®, Sursum ®) — antidépresseurs tricycliques : (Anafranil ®, Concordin ®, Allegron ®, Novéril ®, Tryptizol ®, Tofranil®, Surmontil ®, Sinéquan ®, Insidon ®, Nortriptyline) Opiacés : par exemple : — morphine et ses dérivés. A t t e n t i o n : L'alcool renforce les effets des hypnotiques: il est dangereux pour les patients soumis à une thérapeutique de longue durée aux tranquillisants. L'aptitude à conduire une voiture est notablement diminuée. Une grande prudence s'impose dans l'administration des sédatifs et d'analgésiques, plus particulièrement de morphine et de ses dérivés, ainsi que lors de narcoses chez les sujets en état d'intoxication alcoolique. L'alcool agit défavorablement sur certaines maladies : — diabète sucré — gastro-entéropathies — goutte — affections hépatiques — hypertonia — porphyrinurias — pancréatite. intolérance à l'alcool dans certaines maladies : — migraines — épilepsie déclenchement de crises — phéochromocytome — affections psycho-organiques (spéciale ment traumatisés du cerveau), — le patient est le plus souvent^ particulière ment sensible aux effets de I alcool carcinome lymphogranulome, autres tumeurs malignes l'alcool provoque des douleurs dans les régions atteintes, ivresse pathologique » Références : M. Neumann : Guide des interactions médicamenteuses et répertoire des médicaments par ciasses thérapeutiques. Martindale : The Extra Pharmacopoeia, 27th edition. Bulletin du Service Fédéral de l'Hygiène Publique du 20.12.1975. — Le type III ou type à précipitines, ou à complexes Immuns, tel qu'il est res ponsable du phénomène d'Arthus, de la maladie du sérum, des vascularites, de certaines pneumopathies, et par le quel on explique 90®/o des glomérulonéphrltes aiguës. Ici les complexes an tigène-anticorps, en présence d'excès d'antigènes, se solubilisent et, fixés par les quelques 10 biopsies rapportées ne comportent-elles généralement que des examens au microscope ordinaire. Elles s'accordent cependant à trouver des lé sions essentiellement Interstitielles ou tu- bulo-interstitielles (^','',",3'). Cette donnée est essentielle puisque, si nous en restons à l'hypothèse allergique, elle semble con damner le mécanisme par complexes im l e s v a s t e s s u r f a c e s fi l t r a n t e s q u e c o n stituent les membranes basales des muns, où l'on s'attendrait à trouver d'a reins, après activation du complément, cuns n'y volent que la preuve soit de l'Im perfection du microscope ordinaire, au y produisent leurs réactions inflamma toires (^"). Peut-on classer les accidents rénaux observés avec la rifampicine dans l'une ou l'autre de ces catégories ? Il semble diffi cile et prématuré d'y répondre. L'installation parfois instantanée de l'oli- gurie, l'association à d'autres phénomènes de cytolyse, la démonstration de la pré sence d'anticorps circulants anticellulaires, par exemple anti-érythrocytaires ou antl- plaquettaires 0,2,ii,i4 16,18 28 3i), l'absence d'autres pénomènes associés à des com bord une glomérullte. Il est vrai que d'au quel échapperaient les lésions glomérulalres trop discrètes, soit du moment trop tardif du prélèvement, ignorant l'atteinte glomérulaire initiale trop fugace et asymptomatique, pour ne retenir que l'atteinte interstitielle tardive, mais responsable de l'ollgo-anurle (3^). L'apparente contradic tion des résultats histologiques — on rap porte même une biopsie à tissu sain (3) — ne désarme donc pas ceux que leurs ar guments théoriques et cliniques (3,") ont convaincus d'une lésion glomérulaire de base. plexes immuns, tout porterait à croire que Il n'empêche que les lésions décrites type IL D'iJn autre côté certains points évoquent fortement celles des néphropathles tubulo-interstitlelles après phénindlone ou après certaines pénicillines, com si hypersensibilité il y a, elle doit être du discordants s'arrangeraient mieux d'une allergie du type III; par exemple la rareté des accidents chez les malades en traite ment continu, mais à dosage faible (",33), ou la tolérance d'anticorps chez beaucoup de malades durant parfois des années ^31 35 44J D'autres C®) vont même jusqu'à admettre une hypersensibilité par com plexes Immuns pour les accidents hémolytiques, où les globules rouges ne jou eraient que le rôle de «innocent bystan ders». me la méthicllllne ou même la pénicilline G. Ces accidents, à présent bien connus, sont secondaires à une hypersensibilité type II par anticorps circulants ("). Dans l'observation de Gabow du matériel Immuno-fluorescent composé de IgG, IgA et C3 fut observé, entourant de façon liné aire les tubules, analogue à ce qu'on voit dans la néphrite décrite par Sugusaki (3'). due à la présence d'anticorps antl-membrane-basale-tubulalre. Dans cette maladie conclusives tournons nous vers l'anatomie expérimentale les lésions tubulaires sont suivies de lésions glomérulaires par dé pathologique. Donne-t-elle la preuve de l'hypothèse allergique de ces néphropa- et nous n'en sortons pas nécessairement Devant ces discussions théoriques non- thies et permet-elle la catégorisation im- pôts de complexes immuns à base d'antiQène tubulaire. Ainsi le cercle se referme munologlque ? plus éclairés. Malheureusement les premières observa tions, les plus nombreuses, sont dépour Le didactisme du schéma de Gell et Coombs est tentant, mais la réalité des vues'de matériel histologique, et encore phénomènes Immunologiques ne s'y pile 47 p a s t o u j o u r s d e b o n c o e u r. A i n s i i i f a u t admettre que certains médicaments don nent des réactions de type mixte, ou diffé rent selon l'organe-cible, le mode d'admi nistration, etc. — les réactions urticariennes de la rifampicine pourraient être du type 1 —, certaines sont accompagnées de phénomènes dont l'étiologie relève de 2 t y p e s s u c c e s s i f s , d ' a u t r e s e n fi n s o n t i n t r i guées à des mécanismes biologiques dif férents — on dit même la rifampicine ca pable d'activer le système complément par le détour et avec le concours d'une sub stance dépourvue du caractère d'anti corps (^^). CONCLUSION Devant les nombreux points d'interro gation il est difficile de conclure : malgré certains points obscurs, voire contradic toires, nous estimons cependant — et notre observation personnelle en apporte un exemple supplémentaire — qu'il existe suffisamment d'arguments, tant cliniques que biologiques, histologiques et théori ques, permettant d'affirmer que la rifam picine est à l'origine d'une insuffisance rénale aiguë, sur la base d'une néphropa- RESUME Nous rapportons le cas d'un homme de 54 ans, qui, après 18 mois de traitement tubsrculostatique intermittent, a développé 2 épisodes successifs d'insuffisance rénale aiguë, nécessitant un traitement par hémodiaiyse. Les circonstances d'apparition et la ressemblance avec des cas publiés ail leurs nous font croire qu'il s'agit d'acci dents par hypersensibilité, imputables à la rifampicine. Nous faisons une revue de la littérature, insistant particulièrement sur les discussions en rapport avec les méca nismes pathogéniques. Z U S A M M E N FA S S U N G Es wird ûber ein zweimaliges akutes Nierenversagen bel einem 54jâhrigen Mann berichtet, nach IBmonatiger intermitierender tuberkulostatischen Behandiung. Wegen der typischen Krankheitsgeschichte und der Âhniichkeit mit anderswo beschriebenen Fallen, wird auf eine Rifam- picin-Hypersensibilitâtsreaktion geschlossen. Bel der Literaturriickblende werden hauptsàchlich die pathogenetischen Mechanismen beleuchtet. thie tubulo-interstitieile, probablement in duite par un phénomène d'hypersensibilité, dont le mécanisme peut relever du type II. Cette maladie, s'ajoutant à la liste déjà longue des complications imputables à la rifampicine, mérite d'être mieux connue, ne serait-ce que parce que sa connais sance peut souvent en empêcher l'appari tion. Sa réversibilité — au prix d'une thé rapeutique compliquée et coûteuse — ne doit en excuser l'ignorance : ainsi le pra ticien devrait informer son malade de l'Im portance du traitement continu, et de la nécessité, en cas d'arrêt temporaire, d'une reprise sous surveillance médicale. La ra reté relative de cet accident n'en justifie que davantage un haut degré d'«index of suspicion», particulièrement chez les mala des connus pour leur passé allergique, leur usage inconsidéré des médicaments ou simplement leur indiscipline. 48 SUMMARY We report the case of a 54 year old man who developed 2 successive episodes of acute renal failure, treated by haemodialysis, after 18 months of intermittent treat ment for tuberculosis. The typical circum stances of appearance and the similarity with observations made elsewhere make us believe that this is another case of a rifampicin induced hypersensitivity reac tion. The littérature is reviewed with spe cial reference as to the pathogenetic me chanisms. 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I E«- ■S "^11^ '= g-i ^ IE il.i| c,e«l2^®'2>5 .S|E3:i^^2 = ^4) o P a ~ c oclu t_ m — :_ — r ■SJ®« ■ ô I' . xç eodi! cto^252 ;- ,| = t/ï ks = =5fetï-S'-£--3 Q. C ACTIVE PROTEGE E T R E S TA U R E « ? - S S < U ° - S P. = " ' = 5«>-5èi.. du cortex cérébral. i§-2|a,3ë««=„.'^Z=s?ë."'^ o:5E3<a = °-^i2C"5i-,Z_j«c ^s|2f.oi".2isi-gë'Sj5|.2« J5 O- 2 V? ^ o 2'<0 E •£ o uj o- 2* o «o o- oo 5" °û-; 2T3» Î S n a o , uc g o'= ^ «2 =•5 £ -2- ^ i _ c®: b o «Ô O g-o c o"® ®.£ ®"ô a, râ c g-2 S g-, t £ " £ c o . - m "c f lP Wt :— Pm: S2S Û. ^. ioi S2a - -. _ la fonction noétique . - E- , P I" a5=b-g c 5i;.2"a.o5-| |z ç (_> l 3x1 comprimé par jour i MaoOmiW 9tr^ — >^42® • ci2 o ? Q.^ o o' — 5 5^?0-û) » 0- . .S-wXï S-d 1 s1 ^_^T0m 3> ) o»o:=5 3. 2. - £ m*aq m c- »a <SD; < - ® c ®— ' = gS o — S'P^ a-5 "r 0-«^0.£ « ?_!; ••T P ia « > g - 3 " £I E — „ S * ' W. ® ^ ' w — C -^CW. C f r t0 T i3 Pr —'-'fe '"mi:.-; 5"°si"2"««sS.m2 Z^.= 1 — = m £2N' m . _°/Z«>"5°.Ï' -.«-S.. -5 P o= - S ®2-®-5.2E°' •='-•- ® — :||||sillssi|ll^lsl;^ u c b D o c u m e n t a t i o n s c i e n t i fi q u e Chée de Charleroi. 4 - 1060 BRUX. Tél. : 02/537.12.20 - Ext. 383 division pharmacEuHauE 5.a. rue Berkendae! 68 -1060 BRUXELLES ZusammenseKung: 100 g Granutat enthalten: Mil Mucilsgo angereicherte Samen von Plantago Psyllium, ovata. lanceolata 54.2 b. Indikationan: Hinweis liir Oiabetiker. Dosierung: Obstipation, besonders diechronischen Abends nach dem Essen 1-2 Teeldffel Formea zur Sluhlregulierungin SchwanGranuiat unzerkaut mit etwas warmer gerschaft und WochenbatL bei BeRlbgerig- Russigkeit (z.B. einer Tasse Tee], morgens keit; Gewohnung an Starke Abfuhrmittel. die gleiche Menge mit einem Glas kaltem Fructus Sennae |Cassiaanguslilolia) 12.4 b. Extr. Chamomillae 0.7 g [mil standard)siertem Azulengehalt 0.007 gj. Kontraindikation: Wa s s e r v o r d e m F r i i h s t O c k . Zur Stuhlregulierung in der Schwangerschaft und bei Betilâgerigkeit genligt We bei alien l.azantien; Ileus. 2 gchbuftcTeel&Hel Agiolax -ca.l4 g • ca. 1,12 gGlukose " ea.0.1 BE. Handclsformcn: O.P.mit.StaQi250g und lOOOg Granuiat. meist die abendliche Gabe. Dosierung lUr Kinder: Scliulkinder tbglich 1 Teeldffel Agiolax: ab 12 Jahre Dosierung wiefOrErwaehsene. '■" o r m . t l o n , I't ,*»o V"" ■ngoreloh»'',^ . . «. I ' rî."" «n Agiolax" steliî den natûriichen Darmrhythmus wieder her. Die raumfulendeW Quellung des PlantagoSamens verstarkt physikalisch den Dehnungsreiz die Darmwandrezeptoren, deren Empfindlichkeitdurch die Glykoside der Fructus Sennae (Cassia angustifolia) erhdht v/ird. Agiolax fuhrt nicht zur Gewdhnung. sondern zur selbstandigen. physoiog schen oa^arbet ...fleslialD gcwolinen sîch Obstipatienten nichf ans Agiolaxen. JTEGRAL S.A. a.r ^5. rue d'Epernay LUXEMBOURG EDITORIAL L'Athérosclérose Prof. L. BIRMANN Quand l'OMS proclame que rathérosciérose est au jourd'hui «la plus redoutable des épidémies que le monde ait jamais connu», cette déclaration est reçue comme une banalité dans notre civilisation de suren chère verbale. Il faut pourtant prendre conscience que cette maladie est à elle seule responsable de plus de 50% de la mortalité humaine dans le monde occiden tal; et ce phénomène s'accélère, d'année en année les victimes seront de plus en plus nombreuses et — de plus en plus jeunes. En dépit des recherches, nombreuses et très appronfondies, qu'elle a inspirées, l'athérosclérose (terme créé par MARCHAND en 1904), est encore fort mal connue. Son étiologie reste mystérieuse; quant à sa définition, elle est remplacée, faute de mieux, par une description anatomique. Ainsi un groupe d'experts réunis par l'OMS à WASHINGTON en 1957 applique ce vocable à «une association, en proportions variables, de remaniements de l'intima des artères, consistant en une accumulation focale de lipides, de glucides complexes, de sang et de produits sanguins, de tissus fibreux et de dépôts calciques, le tout accompagné de modifications de la média». Cette énumération est certes bien loin de correspondre à une définition stricte selon LITTRE, elle stigmatise cependant les deux constituants prin cipaux de la maladie artérielle : dépôts lipidiques en tourés de sclérose dont la conjonction entraîne l'évolutivité de l'affection et explique les multiples aspects Centre Hospitalier Luxembourg que peut revêtir l'athérosclérose dans ses différentes localisations. 51 Bull. Soc. Soi. Méd. Luxembg. 115, 1978. Bulletin de la Société des Sciences Médicales du Grand-Duché de Luxembourg La géographie vasculaire n'est plus cir évidences permettant un traitement appli conscrite. comme l'était celle de certaines catastrophes dans le passé dont le souve cable dans le cadre de la vie moderne. nir saisit les sens et fait encore frisson la maladie, l'homme s'est attaqué depuis ner. C'est au niveau d'une civilisation que l'athérosclérose sévit, et chacun peut con quelque temps à l'étude de l'ensemble des conditions propres à l'individu et en rap sidérer qu'il est lui-même une cible statis port avec des aggressions exogènes qui tiquement désignée . . . favorisent son développement. Aucun de ces facteurs, appelés facteurs de risque ou encore facteurs de nuisance, ne peut Il s'agit d'un fléau spécifiquement hu main et si chez certains animaux on peut déclencher expérimentalement la maladie par la simple surcharge lipidique d'origine alimentaire, les lésions vasculaires obte n u e s s o n t n é a n m o i n s b i e n d i ff é r e n t e s d e s plaques athéroscléreuses des artères hu maines. Cette maladie semble en effet liée aux caractéristiques mêmes de l'espèce humaine : bipède, l'homme a utilisé ses mains, il a créé une alimentation riche en cholestérol et en hydrates de carbone, il est devenu sédentaire et a créé l'obésité. Il a également créé notre civilisation dont l'une des composantes, l'aggression psy chique, est un facteur favorisant l'athé rosclérose. Les statistiques prouvent que la maladie progresse au fur et à mesure de l'élévation du niveau de vie et que le nombre de décès par infarctus du myo carde, enregistré chaque année, augmente d'une manière inquiétante et de façon as Conscient de son impuissance vis-à-vis de être considéré comme la cause réelle de l ' a ff e c t i o n a r t é r i e l l e , m a i s c o m m e u n e c i r constance facilitant plus ou moins son éclosion. Mais le nombre même de ces facteurs parmi lesquels on retrouve des troubles métaboliques, des facteurs hémo- dynamiques, l'obésité, le tabagisme, les facteurs héréditaires et le terrain nerveux, montrent bien que nous nous trouvons le plus souvent en présence d'une affection qui ne comporte pas une cause unique mais qui est polyfactorielle.Ceci contribue à compliquer considé rablement la compréhension des proces sus pathogéniques et rend la prévention particiulèrement difficile. Malgré leur com plexité, l'Intérêt de ces données est ce pendant évident dans la mesure où on réalise que beaucoup de facteurs de ris sez parallèle au potentiel économique. que peuvent être corrigés par des règles Cette intrication du mal dans le donné tivement simples. D'autre part certains travaux récents montrent que la correction humain risque d'engendrer une certaine résignation et l'athérosclérose pourrait être considérée comme un ■ phénomène quasi inévitable, un phénomène humain, un processus conditionné, accéléré par les données de notre civilisation. Le problème thérapeutique est donc complexe. Il ne peut être résolu tant que persiste l'énigme de l'athérogénèse et tant que la recherche n'a pas mis à jour des 52 hygiéno-diététiques et thérapeutiques rela d'un ou de plusieurs facteurs de risque, si elle ne résout pas tous les problèmes de l'athérosclérose, est cependant suscep tible d'en diminuer ou d'en retarder très notablement l'incidence clinique. Ce sera certainement une des tâches sociales de la médecine de ce dernier quart de siècle que de préciser les conditions de cette prévention et d'en élaborer le programme. ALDECIN ^ CELESTONE ' DIPROSONE ^ GEOMYCINE ^ H Y P E R S TAT ' PERMITIL ' POLARAMINE SEVINOL ^ SISMINE ^ TRILAFON ® M U'S'A N.V. ESSEX (Belgium) subsidiary of Schering Corporation USA 163, av. de la Couronne - Kroolaan, 163 BRUXELLES 1050 BRUSSEL Schmerzpatienten - optimal versorgen! Spasmo- Sokjg^bf stoppt Krampf- und Saureschmerzen spontan und anhaltend Das erste Antacidum+Spasmolyticum-Gel ZuMmPWAMUung: 1 Beut«l G«i Alum acid i lOVg M^cctinel au' Al.O il 4 350 fl CaktumCAfOOnAl 0600 Q eui>rtohnpRoiQhAi 000? g Eic<p<eotc» ad lOOUOg Intftkallongn: Ktampr ung SourascivnVmn Qaci'rtMs. Gavre duudempft. Uleua ««nineulialdoodani Hvi>dfa/idi(Al. 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Que le bismuth puisse être nocif, est une idée qui ne les a guère effleurés. Ni personne, d'ailleurs, avant 1973. Le pavé dans la mare a été la communication princeps de Morrow (*) en Australie. L'article des auteurs australiens Burns, Thomas et Barrow (^) fait autorité. Ils ont les premiers dessiné les traits d'un syndrome neurologique observé chez des malades traités au sous-gallate de bismuth par voie orale, après résection abdomino-périnéale pour cancer du rectum. Peu de temps après, Buge, Rancurel, Poisson et Dechy (') publiaient les premiers cas français, à base de sous-nitrate de bismuth. L encéphalopathie bismuthique, méconnue jusqu'alors, est ainsi venue occuper une place surprenante parmi les affections iatrogènes, et sa réalité a triomphé du compréhensible scepticisme initial des médecins. Les symptômes qui se rencontrent dans plus de 50 % Clinique Ste Thérèse Luxembourg des cas sont, par ordre de fréquence décroissante : les troubles de la marche, le syndrome confusionnel, les myoclonies, les troubles de l'humeur, les difficultés de concentration, les troubles de la mémoire, le syndrome 53 Bull. Soc. Sel. Méd. Luxembg. 115, 1976. Bulletin de la Société des Sciences Médicales du Grand-Duché do Luxembourg cérébelleux, les troubles du sommeil, le ralentissement de l'idéation, ies tremble nes dans ce dernier pays. Là et ailleurs, leur fréquence risque d'être sous-estimée, ments des quatre membres, les troubles de récriture, la dysarthria O. Les troubles ont été signalés aussi tôt que huit jours après le début du traitement, en général cependant la durée de prise est de plu sieurs mois à quelques années. car dans les conditions de la pratique q u o ti d i e n n e , to u s n e s o n t p a s p u b l i é s , o u A l'arrêt du traitement, la récupération clinique n'est pas toujours rapide, il existe des formes avec séquelles à type de dété rioration intellectuelie, voire même des cas mortels. Le diagnostic est porté à partir d'un Indice de suspicion élevé, qui est désor mais de rigueur. L'interrogatoire révèle le traitement au bismuth. Les selles peuvent être noires. Au besoin, la radiographie sans préparation montre une imprégnatlori du cadre colique par une substance radioopaque. La bismuthémie est élevée, (de 110 à 1000 microgrammes/litres, contre moins de 10 microgrammes/iitres chez des témoins), le bismuth urinaire peut égale seulement signalés, ni même reconnus. On reste confondu devant les monceaux de faux diagnostics qui ont dû être accumu lés dans le passé en présence de tels ta bleaux, y compris par les cliniciens les plus réputés, neurologues et autres ! Faut-Il Interdire le bismuth ? L'Australie a franchi le pas. Barbizet, Degos et Lamotte ('), dans la revue de la très respec tée Société Médicale des Hôpitaux de Paris, «préconisent qu'à i'instar de i'Australie, la vente de sels de bismuth soit interdite en France». Quand même il fau drait encore examiner si cette suggestion n'est pas excessive, le débat ne saurait passer à côté de notre pays, où les spé cialités à base de bismuth sont légion. Connaitront-elles le triste sort des biguanides déchus ? ment être dosé. Le LCR est le plus sou vent normal, bien qu'on ait parfois trouvé une réaction cellulaire lymphocytaire ('). Les perturbations électroencéphaiographiques sont peu marquées et non spécifi REFERENCES 1. Barbizet J., Degos J.D. et Bouchareine A. : Encéphalopathles au bismuth. Nouv. Presse Méd. 4, 1290, 1975. ques. Le diagnostic différentiel doit envisager les nombreuses autres causes d'états confusionnels (toxiques, métaboliques, céré brales organiques, cardiaques, respiratoi res, hépatiques, rénales). On ne s'explique pas pourquoi beaucoup de patients peuvent absorber impunément du bismuth pendant des années, et d'au tres pas. Le mécanisme précis de l'encéphaiopathie bismuthée n'est pas élucidé. On a démontré une résorption digestive indiscutable chez les sujets sains après administration orale de différents sels «in solubles» de bismuth donnés à doses thé rapeutiques pendant un temps bref (^). Les cas rapportés — uniquement jus qu'ici semble-t-il en Australie et en France — se comptent déjà par plusieurs centai 54 2. Barbizet J., Degos J.D. et Lamotte J. : Trop de bismuth. Ann. Méd. Interne, 129, 77. 1978. 3. Buge A., Rancure! G., Poisson M. et Dechy H.: Encéphalopathles myocloniques par les sels de bismuth. Six cas observés lors de traite ments oraux au long cours. Nouv. Presse Méd. 3, 2315, 1974. 4. Burns R., Thomas D.W. and Barron V.J. : Reversible Encephalopathy Possibly Associated with Bismuth subgaiiate Ingestion. Brit. Med. J. 1, 220, 1974. 5. Conso F., Bourdon R. et Gaultier M. : Résorp tion digestive chez l'homme de différents sels «insolubles» de bismuth. Nouv. Presse Méd, 4, 1293, 1975. 6. Morrow A. W. : Request for reports : adverse reactions with bismuth subgaiiate. Med. J. Australie 60, 912, 1973. (Reçu le 17.3.1978) Koronare Herzkrankheit Stenokardie Angina pectoris NEU VON ISO Mack Retard mit der Standard-Dosis 20 mg Isosorbiddinitrat lso(Maclf Retard forte mit der Doppelwirkdosis 40 mg fiir schwerere Verlautsformen i««i 1 «WW >OmoiV>wjrlHtW«»»a» ^ ^ 1 ISO fowû tnnn «WhW 40 mo iMSOftWliOrirAt AnoM o«cio"s bmg rwcn MyOkarU^iluthl M«b«««irk«A9«A AyOrt'^vorto V iMnumtA*) •«••••> P a c k y n g t ^ r o fi e o h n . K n c f l v a i * * * > . * ( (■' • « o Ken(r«ÉAdilialiOA«A 0oMniO9 liu mOfQi'nv .iM'vgMii'MOi*! Mvpnin*) umt atH'tilN |A riCiOStf* 1y» M.Kk R«0.ifd tiei s C t » 4 i r t H « ' v n Vr a t i w l s l ' i r m i i » lAKl noofvis itf 1 KnoNd l«o Ujch IMaiU lOilt* un/«tk^ut imi f hiss*gked iMMaek Relard r««i« OP mt Lilléralure el échantillons à demander au C O M P TO I R P H A R M A C E U T I O U E L U X E M B O U R G E O I S S . A . Venomtori 300 agit sur les capillaires dont il augmente la résistance et diminue la perméabilité Formule 0-(A-hydroxyaethy1)-rut03idea (Factor P-Zyma) (cum Natr.chlorid.«t Aethytan.slycol.) 324 mg - GtycoCumpotyaethvl. pro capsula gelst una cum aq.-Titan. oxyd-Erythrosia-Tartrazin. pro colora. indications Etats prévariqueux Lourdeurs, douleurs, paresthésies, fourmillements, crampes nocturnes au niveau des membres inférieurs. Jambes enflées ou œdème malléolaire. Etats variqueux de toute origine Douleurs et œdèmes. Phlébites, périphlébites et troubles postphlébitiques. Troubles trophiques □ermites et ulcères variqueux. Adjuvant dans le traitement sclérosant et l'exérèse des varices. Hémorroïdes et leurs complications. Posologie Traitement d'attaque 600 à 900 mg par jour, soit 2-3 capsules Venoruton 300 jusqu'à disparition des manifestations aiguës. Tr a i t e m e n t d e c o n s o l i d a t i o n 300 à 600 mg par jour, soit 1-2 capsules Venoruton 300. Prendre Venoruton 300 de préférence pendant les repas. Présentation Etuis de 50* et 100* capsules à 300 mg. Emballage clinique de 250 capsules. Autres présentations Gouttes 10%: flacon de 100* ml. Ampoules 5 ml à 10%: étui de 5* ampoules i.m./i.v. Gel: tubes de 40 et 100 g. * Remboursé par ri.N.A.M.I. V A VenorutonSOO Insuffisance veineuse chronique Nœud du problème: la microcirculation Zyma-Galen Eine Spasmolyse, die in den meisten Fallen ein Analgetikum entbehrlich macht Rowapraxin Ta b i e t t e n Suppositorien die Monosubstanz mit dem uberzeugenden Effekt; Starke Spasmolyse Ausgepragte Analgesie Breites Indikationsfeld R O WA - WA G N E R K . G . Arzneimittelfabrik D-5060 Bergisch Gladboch 1 Littérature et éctiantillons à demander au COMPTOIR PHARMACEUTIQUE LUXEMBOURGEOIS S.A. 4® Congrès international de radioprotection Paris - Avrii 1977 C. KIOES Parmi le vaste éventail de sujets traités nous vou drions arrêter notre attention sur les deux aspects suivants : — d'un côté le problème de la dosimétrie en relation avec les efforts tendant à réduire les doses autant que possible, — d'un autre côté la philosoptiie de la dose maximale admissible. Abordons ce deuxième point : Les doses acceptées comme tolérables 5. 30 et 75 rem) ont été maintenues, mais on leur donne une nou velle interprétation : ce sont des seuils a ne pas attein dre et il est bien entendu : a) qu'il faut rester nettement en dessous (') b) que même une telle irradiation peut être nociveO Cette attitude me paraît dangereuse : 1. Au point de vue responsabilité civile: il n'y a plus de limite inférieure du risque. Or les risques sont chiffrables (®) : en admettant pour les radiations les hypothèses les plus défavorables, le risque se situe à la 10-6 alors que pour les autres branches de l'industrie il oscille entre 10-5 et 10-4. Ce risque de 10-6 est de l'ordre de grandeur des catastrophes naturelles, par exemple tremblement de terre et donc statistiquement négligeable. 2. Au point de vue prévention : si l'on veut éviter ces microirradiations les conditions deviennent prohi bitives pour la rentabilité d'une installation nuclé aire, tandis que 3. Au point de vue médical les dites exigences se basent sur des hypothèses de travail qui ne sont non seulement pas prouvées, mais effectivement Laboratoire des Radioisotopes, Luxembourg infirmées par des recherches qu'on n'a plus le droit d ' i g n o r e r. 55 Bull Soc. Sci. Méd. Luxembg. 115, 1978. Bulletin do la Société des Sciences Médicales du Grand-Duché de Luxembourg Kellerer et Rossi f*) (theory of dual ra diation action) montrent que dans le do maine des fortes doses l'effet biologique à constater que les hypothèses prudentes ne sont pas nécessairement bénéfiques. Revenons au point de départ : est proportionnel au carré du nombre d'r administrés alors que pour les faibles do ses (de l'ordre de 10 r) l'effet est directe ment proportionnel à la dose. D'où la sur Les 5, 30 et 75 rem ne sont pas le fruit d'un calcul, mais des valeurs arbitraires estimation des effets si l'on extrapole à Un calcul à rebours qui se base sur les partir des doses élevées. Pochin (') vient meilleures données de dosimétrie montre acceptées comme hypothèse de travail (^). de souligner l'importance de ces conclu qu'ils couvrent très largement tous les sions. risques. Cette prudence comparée à d'au Russel C) (repair of premutational da mage) a pu démontrer que les faibles do ses stimulent la réparation et que de la sorte on observe chez les irradiés moins de mutations que chez les témoins. Mais il n'y a pas que réparation, il y a également sélection; d'après Vignes (') 50% des aberrations chromosomiques constatées au stade spermatocyte I ont disparu au stade spermatozoïde mûr. Un troisième facteur important est celui du débit de dose. D'après Delforge (°) «la dose ne joue plus le role privilégié de variable de réfé rence qu'on lui attribue généralement en radioprotection». Il faut considérer le dé bit, le fractionnement : en d'autres termes: «il faut passer à la cinétique des effets de rayonnements (cf. Delattre) pour les effets des faibles intensités». Quant au dommage génétique : Brewen et Preston ('), étudiant le taux d'aberra tion chromosomique pour une dose de 100 rem, ont mis en évidence une diminu tion d'un facteur quatre dans la lignée germinale par rapport à la lignée somatique (leucocytes). Ce qui prouve qu'à dose égale le risque génétique est moindre que le risque somatique. L'effet prétendument paradoxal des fai tres branches de l'industrie est beaucoup trop poussée, étant donné que l'échelle est déclarée en défaveur des radiations d'une ou de deux puissances de 10. Plu tôt que de grignoter progressivement ces doses admissibles, on pourrait, suivant la même logique de l'arbitraire, les augmen ter sensiblement et cela sans aucune dis tinction : corps entier ou organe particu lier pour tous, population comprise. D'ailleurs à y regarder de plus près la prudence exagérée semble avoir parfois des motivations politiques : discréditer I ar mement nucléaire, rendre malaisée l ex ploitation de l'énergie atomique. Une bonne étude de j'acceptabilUé des risques a été présentée par Hull ( ) dont voici l'essentiel : L'énergie nucléaire est plus qu accep table, elle est désirable étant donné que les risques inhérents aux fossiles sont deux cent fois plus élevés. N'oublions pourtant pas des orateurs observent une servatrice ce qui explique le main i s doses maximum admissible au niveau ix Il y a quelques années. Morgan (') refuse d'abandonner l'hypo thèse d'une relation linéaire . effet, et Recht ('') Insiste t seuil de la nocivité. * g®» , ® niveau d'acceptabilité du risq phénomène social complet®- bles doses, le «risque ajouté négatif» ('<>) Il est pourtant "aucun 'élément de sélection. Ce qui amène Agraflotis (") p orrrervir solution du problème. trouve donc son explication dans les phé nomènes de stimulation, de restauration et L'autre aspect de la radioprotection : Dosimétrie et réduction optimale des doses a défrayé la grande majorité des communications. Les mines d'uranium et l'exploitation de centrales nucléaires échappant à notre stein a calculé les doses absorbées par les seins lors des contrôles successifs et fréquents que comporte une pneumothoraxthérapie. Admettant 1,5 rad par scopie il escompte 6,2 cancers mammaires par million de femmes examinées. Modan ('®) examinant les effets sur la thyroïde, sphère d'intérêts, nous aurons en revan note pour des doses de 6 à 9 rads un che à étudier quelques problèmec concer nant l'application médicale des radiations excès de cancers thyroïdiens de 8 sur un million. ionisantes. C'est d'ailleurs un chapitre important étant donné qu'elie fournit 95% de l'irradiation artificielle à laquelle l'humanité est expo sée et que les doses ainsi distribuées sont voisines de celles de l'irradiation naturelle, cosmique et tellurique (à peu près 100 mrem par an). Ces doses on.t tendance à augmenter Il paraît tentant de comparer les mutagènes chimiques et radiologiques et une seule unité d'exposition a été proposée (Murthy "). Cette approche serait cependant en dé faveur des radiations étant donné qu'elles ne représentent qu'un petit pourcentage du danger chimique (10 %). très rapidement d'année en année comme vient de le souligner encore Bernadac ("). Devant cet accroissement de l'irradia tion pour des raisons médicales il faudra A titre de comparaison cet auteur se sert de la surface moyenne de film radio- de vue de la radioprotection. graphique utilisé, étant donné qu'il y a u n e r e l a t i o n s u f fi s a m m e n t r i g i d e e n t r e cette grandeur et la dose absorbée par le malade. Ce mode de calcul permet d'attribuer à la dose gonade la valeur de 33 milli rem en 1959 et de 100 milli rem en 1976. Il y a donc lieu de s'inquiéter de cette progression et de veiller à ce que les moyens de l'endiguer soient appliqués. A la base des efforts visant à la modé ration se trouvent des études qui confron tent risques et bénéfices ("). Pour arriver à une juste appréciation il faudrait que la formation médicale soit mieux orientée, c.-à-d. que tout médecin qui pose l'indication d'un examen radiologique soit conscient des impératifs de la radioprotection et qu'il ait les con naissances indispensables pour chiffrer les doses d'irradiation inhérentes à l'exa men proposée^'). réévaluer certaines pratiques sous l'angle Je pense surtout au dépistage systéma tique de la TBC. Depuis un certain temps déjà on avait mis en doute le rendement diagnostique de cette méthode — vient s'y ajouter le risque radique en progres sion constante. Un calcul objectif des risques et bénéfices devrait faire aban donner cette méthode dont le mérite his torique ne serait pas mis en question pour autant. Plus récent est le problème des mam mographies : il est tellement vaste et gra ve qu'il exige une étude approfondie et des solutions courageuses. Qu'il me suf fise de mentionner ici une étude améri caine (") effectuée dans 70 instituts. Les auteurs ont relevé des doses de 1 à 20 R, le maximum allant jusqu'à 47 R par film (surexposé et sousdéveloppé). Et dire que de pareils abus figurent sous la rubrique ; Prévention du cancer. D'un autre côté on peut mettre en ba lance certaines techniques de Radiodiag- A ce sujet il ne sera pas inutile de nostic classique avec celles qu'offrent les donner quelques exemples précis. Rosen- isotopes. A rendement égal ou comparable 57 la préférence devrait être donnée aux iso topes qui comportent souvent une irra diation nettement moins importante. Vo i c i d e u x e x e m p l e s : 1. recherche de métastases osseuses : la radiographie de face et de profil de la colonne lombaire comporte une dose de 2 rads l'examen scintigraphique au Techne tium (dose de 8 me i.v.) apporte au système osseux 0,2 rad et à tout l'or ganisme 0,1 rad; 2. recherche de métastases hépatiques : C. tomographie : 6 coupes 5,4 rads BIBLIOGRAPHIE 1. Morgan K.Z. : Congrès IRPA 77 recueil p. 11 2. Stewart G. : Congrès IRPA 77 recueil p. 679 3. Webb G.A.M. : Congrès IRPA 77 recueil p. 3 4. Kellerer A.M. and RossI H.H. : The theory of d u a l r a d i a t i o n a c t i o n , C u r r e n t To p i c s I n R a d . Research Quart. 8. 1972, 85 5. Pochin E.E. : General Comments. Congrès Chicago 1975 (Biol, and envlronm. Effects of Low Level Rad.) Vol 2. p. 421 6. Russel W.L. : The genetic effects of radiation 13 GNU (1972) 487 7. Vignes S. ; Du risque génétique aux faibles doses. Blol. and Environm. Effects of Low Technetium : 3 me = 0,9 rad pour le foie et 0,06 rad pour la moelle osseuse. Level Rad. Congrès Chicago 1975 Vol. 2 Pour finir ce chapitre voici encore une 8. Delforge J. : Congrès IRPA 77 recueil p. 735 Delforge J. : Exemples théorique et expéri appréciation du danger génétique qu'ap porte la thérapie à l'aide d'iode 131 : De Groot et Stanbury (®') dans une étude très détaillée concernant l'application de 10 me d'iode 131 pour hyperthyroïde, trou vent que les anomalies congénitales se raient non pas de 4 %, mais de 4,00056 % si tous les cas étaient traités à l'iode ra dioactif. Le maintien des doses au niveau le plus bas exige, la conscience professionnelle du médecin mise à part, une excellente formation des paramédicaux et une instal lation techniquement irréprochable et ré gulièrement contrôlée. p. 316 mentaux d'effets monotones décroissants et d'effets non monotones en fonction du débit de dose. C.E.A. note 55 avril 1975 9. Brewen J.C. and Preston R.J- : Analysis of Xray Induced chromosal translocations. Nature. 253 (1975) 468-70 10. Delpla M. : Congrès IRPA 77 recueil p. 15 Delpla M. : Blolog. and Environmental Effects of Low Level radiation, Chicago 1975, Vol. 2 p. 351 11. Agrlflotis D. : Congrès IRPA 77 p. 1375 12. Hull A.P. ; Congrès IRPA 77 p. 27 13. Recht P. : Congrès IRPA p. 431 14. Bernadac P. : Le risque radlque (conférence Bruxelles le 19.3.1977) Résumé 15. Halm A. : Congrès IRPA 77 recueil p. 899 Face au danger croissant d'une irra diation essentiellement de source médi 16. Ellis R.E. : Congrès IRPA 77 recueil p. 871 cale, il faut que les études médicales soient réorientées en conséquence et que le maniement des radiations ionisantes s o i t s o u m i s à d e s r è g l e m e n t s e ff i c a c e s d e radioprotection. 17. Rosenstein M. : Congrès IRPA 77 recueil p. 465 18. Modan B. : Congrès IRPA 77 recueil p. 723 19. Murthy M.S.S. : Congrès IRPA 77 recueil p. 173 20. Gross R.E. : Congrès IRPA 77 recueil p. 1071 21. De Groot J.L. and Stanbury J.B. : The Tyrold and its diseases John Wiley and Sons, 4th édition 58 Insuffisance cérébrale? OXYGERON® I N T E N S I F I C AT E U R DES FONCTIONS CEREBRALES ET APPLICATIONS THERAPEUTIQUES * I n sélective de l'Oxygeron sur les fonctions mentales améliore ou L'action capacités d'association, de concentration et de mémorisation, restaure meilleure adaptation à l'environnement, principalement entrainani^^^,^^ et également par la régularisation de l'hémo- Synamique locale. A D M I N I S T R AT I O N E T D O S A G E La dose habituelle d'Oxygeron est d'une gélule, administrée par voie or toutes les 12 heures. C O N T R E - I N D I C AT I O N S Grossesse. EFFETS SECONDAIRES indications Indiqué dans les cas suivants ; LOxygero cérétsrale même chez des patients présentant une maladie - [,g|'^"jaire oblitérante due à des changements dégônératifs de la paroi Se présentent rarement et sont très légers. Des cas de nausées et rougeur de la face ont été rapportés. des ^®'!®®rt''ischém'ie cérébrale associées à des troubles vasculaires ~ Sli^'^'n^rléfeux et après un traumatisme, Ne pas mâcher les granules contenus dans la gélule afin de préseï I rmfoSs g?arnvascul es. céapirhes alédans es etlvaerégi rtigeson(éopti tourqdue, issemenis). ai.iieq d'Oxygeron contiennent des granules à diffusion lente qui •?! . lo rornoosant actif (Vincamine) de manière continue pendant une [dul^i^dtube e dedigestif. 10 à 12 heures, quele que soit la ' cidité ou la ' ctivité enzymalique PRECAUTIONS A PRENDRE la résorption conlinue. CONDITIONNEMENTS Emballages de 20 et dû gélules. FORMULE Vincamine 30 mg - Sucrosum • Amylum - Ac. stearicum - Poiyvidonu Lactosum - Talc. • Shellac • Polymeric methacryl. • Gelatina - Patented bl Erythroslne • q.s. pro gelula una. ■* Avenue Monpiaisir 33 1030 Bruxelles Tél. 02/216.16.01 ■ 216.16.02 BENELUX RIFADINE rifampicine antituberculeux "majeur" ^ aucune résistance croisée avec ies autres antituberculeux ^ concentrations d'antibiotique dans le tissu pulmonaire souvent plus élevées que les concentrations sériques une seule administration quotidienne par voie orale ^ bien toléré ^ pourcentage élevé négativations même chez des sujets porteurs de de formes chroniques polyrésistantes Présentations: gélules de 150 et 300 mg d'antibiotique Pour tout renseignement supplémentaire, consulter la notice explicative. GRUPPO LEPETIT S.p.A. - MILAN, ITALIE Représentant pour le Grand-Duché de Luxembourg: PROPHAC S. à r. I. Case postale 2063 - Tél. 482482 Assemblée Générale de la Société des Sciences Médicales du Grand-Duché de Luxembourg (7 décembre 1977) Exposé du Président Cette Assemblée Générale de 1977 sera une fois de plus divisée en une partie administrative et une partie scientifique. Je ferai d'abord un bref exposé con cernant nos activités au cours de l'exer cice écoulé, le Dr. Neuen vous informera ensuite sur la situation financière. — 5 avril : La psychopathologle du jou eur (Dr. J.P. Soubrier, Paris). En colla boration avec la Société lux. de Neuro logie et de Psychiatrie. — 22 avril ; Neuere Aspekte in Diagnose und Therapie des Kryptorchidismus (Prof. Ruth lllig, Zurich). En collabora tion avec la Société lux. de Pédiatrie. Nous avons organisé ou patronné, en général avec la collaboration de labora toires pharmaceutiques et à différentes re prises avec des sociétés mono-spéciali sées, un total de 15 réunions scientifiques, avec 27 conférenciers. Dans ce chiffre sont comprises la Journée Médicale tra ditionnelle de Mondorf-les-Bains organisée par le Dr. J.-P. Franck, ainsi que la deu xième partie de la réunion de ce soir . g février : La bronchite chronique et son traitement (Dr. Sternon, Bruxelles). 10 février : Le diagnostic et le traite ment des états dépressifs en médecine générale (Dr. P. Pichot, Paris). En colla boration avec la Société lux. de Neuro logie et de Psychiatrie. — 14 mai : Journée médicale de Mondorfles-Bains, sur la actualités rhumatis males présentées par le service de rhumatologie de l'Hôpital Bichat, Paris. Le point sur le traitement de la poly arthrite rhumatoïde (Dr. P. Bourgeois); le point sur les connectivités (Prof. M.F. Kahn); le point sur la chirurgie de la coxarthrose (Dr. H. Olivier); le point sur les chondrocalcinoses (Dr. Ch. Best); le point sur la chirurgie de la gonarthrose (Dr. P. May); le point sur le traitement de l'ostéoporose (Dr. Ph. Vinceneux). Organisation Mondorf-Etat. — 8 juin : Actualisation de la thérapeuti que anti-rhumatismale (Dr. Sternon, Bruxelles). — 30 mars : L'héparinothérapie, traitement — 6 juillet : Hypertension et bêta-blo- préventif et curatif (Dr. S. Saffar, Paris). quants. Nécessité du traitement de 59 l'hypertension, apport des bêta-blo- sujet : Fûnfzig Jahre Forschung In der q u a n t s ( D r. D e g e n r i n g , H e i d e l b e r g ) ; Organischen Chemle. cardiosélectivité, notions récentes (Dr. M.A. Lassance, Gand); expérience cli n i q u e ( D r. G r o u s s i n , N a n c y ) . Un numéro du Bulletin de la Société des Sciences Médicales a vu le jour, un deuxième est sous presse. Les ren — 5 octobre : Lebensbedrohiiche Notfall- trées de la publicité suivent la tendance sltuatlon In der Praxis. Aus der SIcht générale de la dépression économique, des Internisten (Prof. H.P.Wolff, Mainz); Aus der SIcht des Chirurgen (Prof. E. Ungeheuer, Frankfurt a/M.) Modérateur Prof. C.E. Alken, Homburg/Saar. — 19 octobre : La psychopharmacothéraple (Dr. W. de Munter, Tirlemont). — 28 octobre : Leberzirrhose als soziale Krankheit (Prof. L. Wannagat, Bad Mergenthelm). En collaboration avec l'Of fi c e d e s A s s u r a n c e s S o c i a l e s . — 9 novembre : Electro-physiologie et classification des agents antl-arythmlques (Dr. R. Xhonneux, Beerse); car diopathies Ischémiques, essais hémo dynamiques de la lldoflazine (Dr. D. We l l e n s , B e e r s e ) . — 23 novembre : La maladie diabétique. La micro-angiopathie diabétique (Prof. Agr. P. Drouin, Nancy); survol théra peutique de la maladie diabétique (Dr. D a r n a u d , To u l o u s e ) . décembre : Trausch. Elle a en effet reçu l'hospitalité définitive de la nouvelle salle des pério diques de la Bibliothèque Nationale, bou levard Roosevelt, où on peut consulter les numéros de l'année en cours, et cela dans un cadre dont le bon goût et le calme d'un autre âge évoqués par une restaura tion parfaite, favorisent la réflexion et l'étude. Quant aux numéros des années précédentes. Ils sont stockés dans une L'utilisation de cet Instrument de travail est soumise au règlement général de la Le Dr. DIcato a représenté notre Société à une réunion Internationale qui s'est te nue à Paris sur le thème de la formation continue du médecin. Un Conseil National de la Recherche Médecine et médecine Scientifique a été créé à Luxembourg. Le vétérinaire — problèmes communs. Zoonoses en général (Dr. A. Schlltges); projet original ne prévoyait pas de méde aspects particuliers de l'éplzootle de la rage (Dr. C. Gottal); helminthiases, toxoplasmose (Dr. A. Kremer). un représentant du Ministère de la Santé Une dernière réunion aura lieu cette année, sur l'hémodlalyse, le 16 décembre. Nous avons également figuré parmi les sociétés ayant Invité à la conférence du Professeur V. Prelog, prix Nobel de chi mie, organisée le 8 juin par la Section des Sciences Naturelles, Physiques et Mathé matiques de l'Institut Grand-Ducal, sur le 60 Notre petite collection de revues médi cales périodiques a enfin vu sa situation se régulariser, et cela d'une manière fort attrayante grâce à l'amabilité du Directeur de la Bibliothèque Nationale, M. Gilbert Bibliothèque Nationale. Sternon, Bruxelles). 7 tre même s'il est déficitaire. autre pièce et peuvent être empruntés. — 16 novembre : Le praticien face à la m a l a d i e t h r o m b o - e m b o l l q u e ( D r. J . — mais le Bulletin pourra continuer à paraî cin parmi ses membres, mais seulement Publique dont II n'était pas spécifié qu'il devait être docteur en médecine. Section de l'Institut grand-ducal, nous avons de mandé à pouvoir nommer comme les au tres sections un représentant au sein de cet organisme, ce qui nous a été accordé, en sorte que cet aréopage assez nom breux comporte maintenant au moins un médecin, le Dr. Arsène Betz, Directeur de l'Institut d'Hygiène et de Santé Publi que. Il a siégé une fois et un groupe de travail, entre autres, a été constitué qui réunit la médecine et les sciences biolo giques. Nos ressources proviennent de la coti nés. L'année dernière, la médecine den taire était à l'ordre du jour, cette fois c'est le cas pour la médecine vétérinaire. sation des membres, de la publicité dans ie Bulletin, et des subventions que nous Le mérite en revient au Dr. Conzémius, membre de notre Conseil d'Administration, accordent Monsieur Emile Krieps, Ministre de la Santé Publique et Monsieur Robert voulu accepter d'animer la partie scienti Krieps, Ministre des Affaires Culturelles. fique de notre Assemblée d'aujourd'hui, le Nous les remercions bien vivement au nom de tous nos membres, ainsi que leurs c o l l a b o r a t e u r s , s u r t o u t M o n s i e u r l e D r. Emile Duhr et Monsieur le Professeur Ray mond Weber. Vous savez que notre Société groupe, outre ies médecins, les médecins-den tistes, les médecins-vétérinaires et les pharmaciens. Nous avons hérité de cette structure, qui pour un territoire lilliputien comme le nôtre présente des avantages, mais aussi des inconvénients. Parmi ces derniers il convient de citer avec lucidité la difficulté de faire sentir à chacun qu'il est membre à part entière de cette So ciété, alors que c'est déjà une tâche im possible que de contenter toutes les disci plines purement médicales au sens strict, qui s'éparpillent de plus en plus en de nombreuses spécialités. Aussi le Conseil d'Administration s'était- il proposé de profiter de nos Assemblées Générales pour raffermir les liens entre les subdivisions principales. Il y a deux ans, les rapports entre médecins et pharmaciens étaient soulig et aux confrères vétérinaires qui ont bien Dr. Schiltges, le Dr. Gottai et le Dr. Kremer. La reconnaissance de la Société des Sciences Médicales leur est acquise. Terminons, enfin, par d'autres remer ciements : ceux auquels ont droit tous les membres du Conseil d'Administration dont la collaboration mutuelle a été effi cace et sans fausse note. C'est encoura geant et même reposant, dans une époque alourdie par les tensions et déchirée par les confrontations. Nous étendons ces remerciements à Monsieur Albert Michels, qui au poste de secrétaire fait preuve d'une belle fidélité à notre cause. Dr. R. SCHAUS, M.R.C.P. Après l'exposé du Dr. J. Neuen, secré taire général, sur la situation financière qui est saine, la décharge fut accordée à l'unanimité au Conseil d'Administration. La réunion se termina par des exposés sur des problèmes communs aux méde cins et aux médecins-vétérinaires. 61 -^'r' ' •s'î' operative Lymphblockaden und veno-Iymphatlgche Stauuhgen eiweiBreicher Odeme. • Venalotwirkt kausal beim eiwelBreichen Odem Makrophagen bauen die odemerzeugenden EiweiBkorper im Gewebe ab Das Odem wirdgrundlegend beseitigt Venalot beseitigt kausal Zusammensetzung: 1 Kapsel emhâli: Exîr. Molilol. stand eiweiBreiche Ôdeme, hat eine s p e z i fi s c h e a n t i p h l o g i s t i s c h - analgetische Wirkung und s t e i g e r t d i e Ly m p h o k i n e s e sicc. S5 mg. {Cumanngehall 5 mg), Rutin 25mg. t Ampulle 2u 2 ml enthalt; Extr. Melilot. aquos. stand. 10 mg, (Cuma- Dosierung: Oral: 3 * tigllch 1-2 Kapseln. Parenteral 2-5 ml i.v. Oder l.m. Vcnalol-Depot: morgens und/oder al}end81 Dragée. Uniment: mehrmnls tâglich ûber den ringehall 3 mg), Rutlnschwetelsauroestef-Natriumsalze erkranktenStellenelnrelben, 50 mg, 1 Dapot-Dragée enlhalt: Cumarin 15mg, Troxerutin 90 mg. 100ml Unlmentenlhallen; Extr. Melilot stand-50 mi, {Cumaringehalt 600 mg). Heparin 5000 I.E. Kontralndlkationen sind bishar nicht bekanni, Nebenwirkungen wurdenblshernichtbeobachtet. Oarrelcliungsformen und PackungsgrâBen: Kapsatpi 30 und 75 Stiick, AP SCO Stuck, Ampullen 5x2 mt,' AP 100x2ml, 10x5ml, AP 100x5ml, Uniment 40mi. 70 mi. AP 400 ml, Depol-Dragées 20 und 50 Sliick. AP 500 Sliick. Schaper & Brummer Salzgitter-Ringelheim ; Pharmacie Legros 52 Grande-rue, Luxembourg I Preisgiinstige Langzeïttherapie bei Hypemrîkâmîe —^Gicht ' T- Gichianfall am rechlan GroOiehengrundgetenk') Extremer Tophus an einer Zehe") Fof>cyiwn9Mt)Ct>J>Xv Enuhrung utkI (Vor4lc«t«r Piol Or Ch h & G B«gJ m m PoMM ôet Unnvfvut Nurntwi;. dw KM>k Narcariciri senkt schnell und zuverlàssig pathologische Serum-Harnsaurewerte eliminiert bestehende und verhindert erneute Harnsàureablagerungen blockiert nicht den Purinstoffwechsel umfnvnMtxuna' EinOtagée cnthail |2-Aoïf^*ben20!u;3i-3->.M3 5 c îtom-i ^s^.'Oiy-c^cnvDActontSenaOfomaronl 100 mg Indlkitlonan: Primare unû b r^rHvDCtuiiùniie una Giclil |«aei Ganesc Habennlrkungen, Baglellerschalnungm; Ow VeiUagUcnkeil isl m algenieinan gut. Erne MsOileunigie gelegenllion vor 0<ese noimal>s>an s-on nacn Acsciien oes Prapaiam Sonsi son se nul oDsIi»e'ena«n Pripaialen MlunOall weiasn i(JuunHridXaUon»n • DJS Piapâiat soil mchi angenanat werden Mi runelsehweiei bis saiwerer Nie/«runsullirena (GionieiuiustJual uniei 20 ml/mm). Wenn «^lubfomaiein im Tierversucti Seme leialogcn» W.tkung jegle. soute flas Piaparai Oennocn waluend Oer ScliKângeisctall nchi vertixeicfil wer«n. Hl^else* Um akuie Gicntanfaiie bei Seginn de' Behandiung zu vermciden, soOlen m den ersien Tagen gleichzeilig mil NAflCARICIK Colchjcin odec ein antinuuistiscn wi'kendes P'apaïal gegeben we'den Fur eme ausreichende Oiurese und fur cine Alkahsie'ung des Karns isl zu sorgen, Oies «1 bei Palienlen mit KT^eifnsleincn bcsonde's wicMlg Hanaelsfomien : Packung mit 30 DragSes . Paciong mit tOOOfagêes. Anslalscacliungert Stand Mai 1978 Littérature et échantillon*: Comptoir PharntaeeutlQu* Luitmbourgaol* S.A..U»*mbouig NORNBERG blend-a-med untersfîûtzt Sie bei der Behandlung von Parodontopathien. ®bl eZurTherapie nd-a-inedentzOndlicher Fluid.* Prozesse in der Mundhohle. Anwendung im Spray, in der Mundbadeanlage,zum Touchieren und zur Tamponade. /#y\ blend-a-med Zohnposta Schùtzî vor Karies und Parodontose. Denn blend-a-med enthâlî hochaktive Antikarlesfaktoren und zum besonderen Schuiz des Zahnfleisches Allantoin und Pyridyl-carbinol. 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VA N C A U W E N B E R G E Ce Congrès qui réunira les membres des Associations médicales de langue française leur apportera un programme varié comprenant 5 thèmes principaux : — L'hépatite virale — Les groupes HLA — L'échotomographie et la tomodensitométrie — La douleur — L'athérogenése En dehors des thèmes traités, des séances seront réservées pour des com munications libres. Un pré-programme sera adressé prochainement à tous les membres des di verses associations de Médecine de langue française. 63 1 gélule 3 fois par jour traite les signes ^ cliniques d e l ' i n s u f fi s a n c e vasculaire : céphalées, vertiges acouphènes, troubles psychointellèctùels et comportementaux. protège l'avenir de votre malade athéromateux grâce à l'action anti-agrégante plaquettaire. SULOCTON est une substance originale synthétisée dans les laboratoires de C O N T I N E N TA L P H A R M A . SULOCTON augmente la perfusion sanguine tissulaire. Indications: insuffisances artérielles périphérique et cérébrale. Effets secondaires: SULOCTON est dénué de toxicité et est bien toléré. Précautions: on évitera la prescription du médicament durant la grossesse bien qu'expérimentalement le SULOCTON soit dépourvu d'action téralogcne. 11 n'y a pas d'inconvénient à administrer le SULOCTON à des patients soumis à i traitement par anticoagulants de type coumaiinique et aux diabétiques. C O N T I N E N TA L P H A R M A Posologie: 3 gélules à 100 mg par jour. Conditionnement: 50 et 100 gélules dosées à 100 mg. Fonnule: l-(4-isopropylthiophenyl)-2n octylaminopropanol.lOOmg/Mannilol./ Silic.oxyd7GelatyGlyccrinyAmyLTalc.pro capsul.gelat.una/ Titan.oxyd/TartrazinyNatiindigotinodisuif.procolor Validité: voir emballage N"d'enregi'sfrement: 213.S65.F4. 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HandalalofiMA . . ♦' 2 0 Ta b t o t » A ' > ftOtiOlatWft • AWilttpackwrv'» 1 KlpMl ^ Nilrelurinloin SO ma.SVlMiaain ISO mo * ':Hanaèlalo«m«n », ' ; * ' 7^. T. * ' ' AoMltipaeliwAO»n ' - . AACl4lt»p««kilno ' • / •/ NURNBERG ], Uttâi^ture ét te'hantlIlonsr'Comptoir.PhaiTnaceuUque Luxembourgaoia ^À, Luxemtwurg 250 mg 10 mg 250 mg 20 meg Flacons de 25 et 100 dragées Indications Polynévrites d'origine toxique (en particulier : alcoolique ou consécutive à un traitement par l'Isoniazide), Névrites, algies, zona, syndrome neuroleptique, etc. Asthénies, myopathies, crampes musculaires, etc. Carence d'origine alimentaire ou médicamenteuse (antibiotiques). Posologie 1 à 4 dragées par jour, au moment des repas. S t é A n o n y m e L A B O R AT O I R E S S . M . B . rue de la Pastorale 26-28 1080 — BRUXELLES Euglucon' 5 noch mehrAltersdiabetiker sind mit Euglucon 5 optimal einstellbar, denn nur Euglucon 5 setzt immer dann Insulin frei, wenn es gebraucint wird — nach jeder Mahilzeit. ■ Insulinsekrelion bei mtl Euglucon 5 behandellenAllersdiabetikern in Relation zu den Mahlzeilen. Adapt, nach S. Raptis und E. F. Pleifler Acta diabet. Lat. IX (1972} 665 Zusammenselzung; 1 Tablette enthàlt 5 mg Glibenclamid. Indikationen ; Erwachsenen- und Altersdiabeles. wenn Dial allein nichi ausrelcht. Dosienjng : EfSlelnstellung : Beginn mil 14 Tablette tâglich. Bei Umslellung von anderen oralen Antldlabetlka und nicht opiimaler Stoflwechseleinslellung: Beginn mil maximal 1 Tablette Euglucon 5 tâglich. c boehrinqer i r-i w > P r o p h a c L u x e m b o u M C a s e postale 2063 Tél. 48 2462 ISKÉDYL Vaso-régulateur cérébral Iskédyl injectable : 3 à 6 amp./jour. N.B. Ne pas mélanger Iskédyl avec les solutés alcalins. Raubasinebase :6,25mg,Dihydroergocristine:0,3i25mg, excipient q.s.p. 1 amp. de 2,5 ml. Boîte de 6 am poules de 2,5 ml - Tableau C - Visa NL 7930. Iskédyl gouttes : 90 à 120 gouttes/jour en 3 prises. Raubasine base : 0,800 g, Dihydroergocrisline (mé thane sulfonate) : 0,100 g, excipient q.s.p. 100 ml de solution. Flacon de 30 ml - Tableau C - A.M.M. 305.425.5. Indications : «Des vcrtigesauxcomasvasculaires»; - troubles liés à Tinsuffisance circulatoire céré brale; - déficits sensitivo-motcurs. Laboratoires Pierre Fabre Fimex -125, rue delà Faisanderie, 75116 Paris Distributeur pour le Grand Duché du Luxembourg : Prophac-Luxembourg. Tél. 48.24.82.