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_économie :// Le biomédical, le secteur industriel qui monte _logement :// Améliorer son logement ?
C’est le moment ! _tourisme :// Des établissements adaptés pour des vacances comme tout le monde!
_ le magazine du Conseil général
n°169_ juin 2009
dossier Aménagement :
le Doubs ajoute
une touche verte
I
éditorial
I
Imaginons notre futur
dans le respect
de notre patrimoine naturel
T
Claude Jeannerot, sénateur du Doubs,
président du Conseil général.
2_vu du doubs_juin 2009
raditionnellement placé parmi les tout premiers départements
verts de France, riche de paysages pittoresques – exaltés
notamment par Courbet –, le Doubs n’en est pas moins touché, comme tous les départements français, par les effets néfastes
du réchauffement climatique. D’ores et déjà, on constate que la zone
d’épicéas et de sapins recule en plaine, des espèces animales disparaissent, d’autres sont menacées… Territoire karstique, le sous-sol de
notre département est particulièrement vulnérable : il est sensible à
la moindre pollution. La protection de nos ressources en eau s’impose
avec vigilance et en permanence.
Notre collectivité départementale se doit de transmettre aux générations futures un territoire aux richesses préservées : c’est un de ses
premiers devoirs. Aucun geste, qu’il soit individuel ou collectif, ne doit
être négligé. Ainsi, nous avons adopté un Agenda 21 qui fixe nos engagements en termes d’économie d’énergie, de modes de déplacement,
etc. Et dans ses services rendus à la population, notre collectivité
privilégie sans cesse de nouvelles pratiques d’intervention plus respectueuses. Un exemple : le fauchage écologique – présenté dans notre
dossier du mois – figure parmi celles-ci. En 2006, à titre expérimental,
40 km d’abords et de talus routiers, dans la belle vallée du Dessoubre,
ont fait l’objet d’un fauchage respectueux de la faune et de la flore ; à
présent 800 km sont traités ainsi. Dans le même temps, nous utilisons
de plus en plus des moyens techniques innovants comme les nouveaux
enrobés pour l’aménagement de nos routes, ou des moyens simples
mais efficaces comme la bouillie de sel pour la viabilité hivernale.
Ce n’est pas seulement notre façon de conduire notre véhicule qui
évolue, mais aussi la façon de concevoir la route et nos modes de
déplacement, avec une priorité accordée à l’intégration paysagère et
urbaine, aux transports collectifs et doux. La création de la voie verte
autour du lac Saint-Point, avec ses axes de raccordement à Pontarlier,
Métabief et Labergement-Sainte-Marie, en témoigne.
Ces principes du développement durable irriguent l’ensemble de nos
politiques. Ils prévaudront dans l’élaboration du projet Doubs 2017 à
laquelle vous êtes invités à prendre part. Nous qui aimons notre Terre
du Doubs, dessinons ensemble un futur porteur de développement
harmonieux, respectueux et durable.
I
sommaire
le mémo du mois
vies du Doubs
rencontres
infos Conseil général
événement
dossier
économie
logement
associations
tourisme
personnes âgées
zoom
routes
loisirs
sport
opinions
détente
I
04
05
06
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13
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23
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31
32
34
Chiffres et mots-clés
Polyarthrite d’un ange qui ne mâche pas ses mots
Au plus près des Doubiens
Ce qu’il faut savoir
LGV Rhin-Rhône : rendez-vous le 11 novembre 2011
Aménagement : le Doubs ajoute une touche verte
Le biomédical, le secteur industriel qui monte
Améliorer son logement ? C’est le moment !
Avec le CEEDA, un accompagnement adapté aux jeunes sourds
Des établissements adaptés pour des vacances comme tout le monde
Internet ou lettre d’info, la com’ s’intéresse aux personnes âgées
RSA, mode d’emploi
Un hiver rude… pour les routes aussi
Une belle échappée dans l’histoire du Tour de France
L'actualité
Les élus s’expriment
Recette et énigme
08
I I
05
dossier
13
I I
22
routes
Aménagement :
le Doubs ajoute une touche verte
rude...
28 Unpourhiverles routes
aussi
juin 2009_vu du doubs_3
120
associations sportives
peuvent accueillir des personnes en
situation de handicap, dans le Doubs, et
37 autres déclarent en avoir le projet.
Vous pouvez toutes les retrouver dans
l’annuaire Le Sport à la portée de tous,
édité par le Conseil général. Ce précieux
guide comporte tous les renseignements
pratiques dans toutes les disciplines. Il est
assorti de conseils et de témoignages.
À consulter sur les sites Internet suivants :
www.doubs.fr (rubrique Particuliers/
Publications du Conseil général),
www.handisport-franchecomte.org
www.crsa-fc.org
20 ans
L’association des Petites Cités comtoises
de caractère saisit l’occasion de son
20e anniversaire pour lancer un label national
qui rendra plus visible encore son réseau, et
qui garantira la qualité des sites retenus. Ses
homologues de Bretagne, Pays-de-Loire, DeuxSèvres, Alpes de Haute-Provence, Ardèche, entre
autres, lui emboîtent le pas. Du 24 au 26 juin,
leurs délégations visiteront les trésors comtois,
tels Vuillafans, Lods, Mouthier–Haute-Pierre,
parmi nos 28 cités de caractère. Un bon coup de
pub à la veille des vacances estivales !
25
à
30
tonnes
25 000
C’est la quantité de déchets ramassés
C’est environ le nombre
de personnes qui pourraient percevoir le
RSA (Revenu de solidarité active), dans
le Doubs. Dès le 1er juin, il remplace le
RMI (Revenu minimum d’insertion) et
l’API (Allocation de parent isolé), et les
possibilités de cumul de ces allocations
avec un emploi. Voir les articles
consacrés au RSA dans ce numéro,
pages 26 et 27.
594
, lors du nettoyage
de printemps, le long des routes départementales, des aires d’arrêt et autres parkings
par le seul Service territorial d’aménagement de Pontarlier, qui s’occupe du secteur
allant de Chapelle-des-Bois à Valdahon et Maîche. Le ramassage des déchets de bord
de route est effectué manuellement par les agents d'exploitation du Département,
équipés de pinces et de sacs plastiques. Cela va du plus encombrant au plus
dégoûtant, des pertes de chargements aux restes d’accidents (enjoliveurs, morceaux
de pare-chocs), aux paquets de cigarettes jetés par la fenêtre, aux poubelles versées
intentionnellement. Si l’on additionne les journées de travail que consacre chaque
agent d’exploitation à cette tâche, nous arrivons à un total proche de 360 jours pour
nettoyer les 1 300 km à la charge de ce service du Conseil général, sans compter le
traitement, le tout aux frais du contribuable... Ou quand la citoyenneté peut être une
source d’économie !
Tel est le nombre de
communes du Doubs.
Le Conseil général est leur partenaire privilégié comme en
témoigne l’édition 2009 de son Guide du partenariat. Ce
document recense toutes les aides qui peuvent être accordées
aux communes pour la réalisation de leurs projets, dans tous les
domaines : assistance à maîtrise d’ouvrage (pour bien définir
un projet), équipements, action sociale, économie, tourisme,
environnement, etc. Ce qui en fait un document indispensable
pour les élus auxquels il est adressé gratuitement. Il peut aussi
être consulté sur www.doubs.fr
4_vu du doubs_juin 2009
2,312
C'est la somme
en milliards d'euros, réunie pour la construction de la
première tranche de la branche est de la LGV Rhin-Rhône. Voir
en page 12 l'article consacré à la pose de la première pierre de
la gare Besançon Franche-Comté TGV qui sera située sur les
communes d'Auxon-Dessus et d'Auxon-Dessous.
I
vies du Doubs
I Polyarthrite d’un ange
qui ne mâche pas ses mots
À travers son témoignage, Émilie Michel souhaite sensibiliser les pouvoirs publics
sur les conséquences d’une pathologie rare et adresser un message d’espoir aux
malades et à leurs familles.
E
lle n’y est pas allée par quatre
chemins, Émilie ! Pour sensibiliser
l’opinion à sa cause, elle a écrit un
témoignage et envoyé une lettre très…
motivée, au président de la République.
Rien que ça ! Un acte gonflé pour un vrai
ras-le-bol et un noble motif : « On ne
parle pas de la polyarthrite rhumatoïde
juvénile, la maladie dégénérative rare
dont je suis atteinte depuis l’âge de 2
ans. Le livre, ma lettre au président,
ce sont un peu comme des coups de
gueule ! », lance la jeune femme.
« Ne baissez pas
les bras ! »
À son sourire pétillant, s’accrochent
encore, à 22 ans, la malice et la fraîcheur
de l’enfance. Pourtant l’enfance d’Émilie n’a pas été tous les jours tapissée
de pétales de rose, loin s’en faut. Dans
cette chronique vérité, elle revient sur
un début de vie marqué par une douleur
ininterrompue, par les contraintes de la
chimiothérapie et par la pénibilité des
effets secondaires qui l’ont accompagnée au fil des années. Elle dit : « Tout
ce qu’on n’ose pas dire à ses parents,
à ses proches, à ses amis, sur soi, sur
sa vision de la vie, sur la façon dont le
corps médical parfois vous traite… Mon
message s’adresse aussi bien aux jeunes
et aux personnes qui souffrent de cette
pathologie, qu’à leurs familles : Ne baissez pas les bras ! »
De fait, son parcours fait d’elle un véri-
Émilie Michel exprime des convictions fortes.
table exemple. Aujourd’hui, après bien
des efforts, elle a enfin réussi à trouver
un emploi – au 13e régiment du Génie de
Valdahon, à la cellule Prévention et Maîtrise des Risques. Elle a un compagnon,
des projets, une vie “presque” normale.
« Trouver un travail quand on a été
tenue éloignée des bancs scolaires par la
maladie, ce n’est pas évident ! »
Mais Émilie n’a cependant pas désarmé,
soutenue par un tempérament en acier
inoxydable. Son combat aujourd’hui,
au-delà de la maladie qui reste à vaincre,
ce n’est pas seulement faire parler de
la polyarthrite, c’est donner de l’espoir.
« La recherche avance. Il faut avancer
soi-même, chaque jour un peu plus. »
En attendant de figurer sur les stands
des Mots Doubs à la rentrée, le livre
d’Émilie est déjà en librairie (classique
et en ligne) !
Polyarthrite d’un ange,
éditions Praelego, 15 €
Tél. 06 29 54 74 95
Légende
juin 2009_vu du doubs_5
Une ambulance
pour le Mali
I
rencontres
I
Les pompiers du Doubs soutiennent
Calao, association humanitaire.
Trop ancien pour être utilisé encore en
France, mais en bon état néanmoins, un
véhicule réformé du Service départemental d’incendie et de secours, présidé
par Léon Bessot, a pris le chemin de Siby,
une petite agglomération au sud du Mali.
Cette collaboration constitue une première aussi bien pour le SDIS que pour
Calao, organisation non-gouvernementale présidée par Jean-Pierre Girardier
(ancien directeur de la Saline royale
d’Arc-et-Senans).
Médecin du Samu et membre de l’association, Marie-Céline Maillot a assuré
sur place des formations au secourisme
dans le cadre du dispensaire créé avec le
soutien de Calao. « Une convention avec
la commune prévoit l’embauche d’un
ambulancier qualifié », précise-t-elle.
Tout était donc prêt pour accueillir cette
première ambulance dans le cadre de
festivités, comme il se doit.
_
Calao, 100 rue de la Résistance,
39100 Dole. www.calaoasso.org
Marie-Céline Maillot, médecin du Samu,
Jean-Pierre Girardier, président de Calao,
et le commandant Michel Crépiat,
responsable logistique du SDIS.
Formation et insertion sont liées.
Insertion et bonnes affaires :
Frip’vie s’installe à Maîche
Avec son atelier à Exincourt et ses boutiques à Valentigney,
Montbéliard et Maîche, Frip’vie gère le plus gros chantier d’insertion du Doubs.
Depuis dix ans, Frip’vie donne une nouvelle jeunesse aux vêtements
et offre une opportunité d’insertion professionnelle à des personnes
en situation de précarité. Elle vient d’ouvrir une boutique à Maîche, la
troisième dans le Doubs.
Dans les rayons, des vêtements d’occasion à des prix imbattables.
76 personnes s’affairent dans l’atelier d’Exincourt pour trier, peser,
étiqueter et contrôler la qualité des vêtements issus de la collecte
(400 tonnes l’année dernière pour le Doubs et une partie de la HauteSaône).
« Nous proposons aux personnes employées des contrats d’un an dans
un objectif d’insertion professionnelle », souligne Sabah Mahiddine,
directrice de Frip’vie. Deux conseillères les guident dans un parcours
de formation sur le temps de travail. Beaucoup ont des projets dans la
vente ou dans l’aide à domicile.
Une demande forte
À Maîche, l’offre en matière d’insertion professionnelle était inexistante. « Comme nous réalisons 30 % de notre collecte dans le HautDoubs, nous avons souhaité ouvrir une antenne. Cela correspondait
aussi à une forte demande des élus. » Avec le soutien du Conseil
général et de la Direction départementale du travail, l’atelier qui a
ouvert ses portes cet automne emploie 12 personnes en contrat pour
deux ans.
_
Frip'vie, antenne de Maîche, 1 rue du gymnase
6_vu du doubs_juin 2009
...I
rencontres
I
Des chevaux avec poil
aux pattes et moustache
au Bois d’Ambre
Des étudiants
à l'heure
internationale.
Écoles de commerce :
IMEA s’allie avec Nancy
pour monter d’un cran
IMEA, pôle “Enseignement supérieur” de la Chambre et de commerce et
d’industrie (CCI) du Doubs, est ouvert sur le monde : il a noué des partenariats
avec 21 universités. Il propose trois catégories de formations… l’ECD forme
des jeunes depuis plus de 20 ans aux fonctions commerciales en magasin. De
courts parcours, pour salariés ou demandeurs d’emploi, sont organisés pour
devenir assistant(e) de direction ou responsable en commerce international,
en entreprise. Et enfin les “affaires internationales” : ce cursus évolue via un
partenariat prestigieux avec l’ICN Business School de Nancy.
La ferme équestre du Bois d’Ambre,
à Ferrière-les-Bois, près de Saint-Vit,
ouvre ses portes le 14 juin. Ici, on élève
poules, cailles, lapins mais surtout des
Irish Cobs, « des chevaux avec beaucoup de poils aux pattes et de la moustache », décrit Gaëlle Marion, bénévole
à la ferme. « C’est une race irlandaise
peu connue. »
Réputés pour avoir bon caractère, ces
chevaux se prêtent bien à l’apprentissage qui se fait « en balade, en s’amusant ». La ferme compte une trentaine
de têtes et les effectifs se sont renforcés au printemps avec l’arrivée de
six poulains. Trop jeunes pour être
montés, ils ne participeront pas aux
baptêmes proposés le 14 juin ce jour-là
aux petits comme aux grands, mais ils
se laisseront volontiers admirés.
_
Début de la formation en septembre
Si la nouvelle organisation en LMD (Licence, master, doctorat) des études
universitaires a justifié cette recherche d’alliance, IMEA a joliment transformé
l’essai. « Nous avions des impératifs d’image et de géographie auxquels répondait
l’ICN », explique Philippe Benne, directeur d’IMEA. « Elle est située dans une
région limitrophe et elle est classée parmi les meilleures écoles de commerce.
L’élément déclenchant de ce partenariat a été l’intérêt des problématiques
de recherche de chacune. L’ICN travaille sur des thèmes proches de ceux qui
intéressent la CCI du Doubs, comme l’aspect frontalier, le management de
l’industrie automobile ou le luxe. »
Le rapprochement a été signé, et les premiers élèves bisontins de ce master
labellisé démarreront leur formation en septembre. Trois concours auront
permis de les sélectionner, dont le dernier aura lieu le 7 juillet (limite d’inscription
le 3 juillet).
Tél. 06 09 77 37 18
Gaêlle Marion et ses Irish Cobs.
_
IMEA, tél. 03 81 25 25 25
En 2009, la Vadrouilleuse prend le train
Après les dinosaures en 2008, En Vadrouille
n° 7 propose un “spécial train”. Parmi les
25 balades débusquées et testées par Sylvie Debras, une série en aller simple à pied
avec retour en train ou en bus : « Un système qui fonctionne très bien en Suisse »,
souligne la Vadrouilleuse. « Le but est de
détourner les moyens de transport de leur
usage fonctionnel pour en faire des alliés
du tourisme pédestre. »
Itinéraires détaillés, aquarelles à la
plume, photos, conseils et histoire
patrimoniale, comme toujours, tout y
est. Distribué pour la première fois dans
toute la France, En Vadrouille n° 7 est
disponible dans 1 000 points de vente
des deux côtés de la frontière.
_
www.en-vadrouille.fr
juin 2009_vu du doubs_7
Un air de vacances
à La Terrasse
de la Gare d’Eau
Dès son ouverture, fin avril, à la faveur
d’un week-end ensoleillé, La Terrasse de
la Gare d’Eau a conquis les promeneurs. Il
est vrai que ses attraits sont nombreux !
Après avoir aménagé un terrain de jeux
plébiscité par les enfants, le Conseil
général a pensé aux jeunes et aux adultes
en installant ce kiosque au bord du grand
bassin. Monique Ziss, professionnelle
de la restauration, propose ici des petits
plats composés de produits régionaux,
essentiellement. La carte des boissons
honore aussi les productions locales. Le
lieu se prête bien aux petits déjeuners et
aux goûters.
Elle-même auteur et interprète, Monique
Ziss transforme La Terrasse en caféconcert chaque dimanche à 16 h, pour
finir le week-end en douceur. Cet espace
convivial de 50 places, agrémenté d’une
pergola, – tout en mélèze de FrancheComté –, est ouvert de mars à octobre, en
fonction de la météo. En semaine, de midi
à 21h, samedi, dimanche et jours fériés de
10h à 21h.
« J’ai toujours rêvé de tenir un tel lieu »,
avoue Monique Ziss qui s’en est vu confier
la gestion à l’issue d’un appel à projet, dans
le cadre d’une convention d’occupation
de l’espace public moyennant redevance.
En plus de l’aspect festif, elle a intégré à
son projet une dimension sociale, s’engageant à faire appel à une association
intermédiaire pour l’embauche d’extras.
D’ailleurs, ce projet est original à tous
égards : l’entreprise sollicitée pour la
fabrication et la construction du kiosque
a fait appel à du personnel en insertion
pour favoriser leur retour vers l’emploi.
Un transat, un coin de parasol, un petit air
de guinguette… C’est le paradis pour pas
cher à la Gare d’Eau ! Le Conseil général
poursuit ainsi la mise en valeur et l’animation du site dont il est propriétaire.
...I
rencontres
I
Christelle et Didier Robert accueillent leurs hôtes dans un cadre enchanteur.
Le goût du terroir
Montagney-Servigney :
écologie et gastronomie
riment au moulin de la Pelle
C'est un moulin du XVIIIe siècle, au bord de l'Ognon, près de Rougemont,
célèbre jadis pour sa forge, son haut-fourneau, qui fondait le fer des
champs voisins, le transformant en boulets de canon. Achetée par deux
amoureux du site, la bâtisse à l’abandon devient une table champêtre
atypique.
Didier Robert, cuisinier, et sa charmante épouse, Christelle, éducatrice,
ont installé une cuisine sophistiquée, aménagé une lumineuse salle à
manger, une terrasse, retapé le bief qui alimentera en eau la roue du
moulin – elle contribuera à l'alimentation en électricité. Le projet est
innovant de bout en bout : 20 m2 de panneaux solaires sont installés
sur le toit, relayés par des batteries, un alternateur. L'ensemble assure
la lumière, le fonctionnement du réfrigérateur, avec, au cas où, l'appui
d'un groupe électrogène. L'Ademe (Agence de l'environnement et de la
maîtrise de l'énergie), le Conseil général et EDF ont soutenu le projet
tandis que la commune fournissait un lampadaire solaire.
Ici, pas de congélateur, le chef travaille les légumes, les fruits, les œufs,
les volailles, la charcuterie des petits producteurs locaux. Même les vins
sont de Franche-Comté. Résultat : une cuisine goûteuse, des spécialités
comme les beignets de fleurs d'acacia, des prix doux (menus à 20 € et
25 €), dans un cadre inoubliable.
Le moulin de la Pelle est ouvert chaque week-end : vendredi soir, samedi soir
et dimanche midi. Montagney est à 40 km de Besançon par Rougemont.
_
Le Moulin de la Pelle, 25680 Montagney-Servigney
Tél. 06 66 27 81 71
Monique Ziss se tient au piano.
8_vu du doubs_juin 2009
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juin 2009_vu du doubs_9
I
infos CG
I 14 juin : un avant-goût de voie verte
infos
routes
Zone de Besançon
Pas de travaux perturbants nécessitant une
déviation de longue durée.
Zone de Montbéliard
RD 683 L'Isle-sur-le-Doubs
Opération ATSR (Aménagement du territoire
entre Saône et Rhin), carrefour RD 683/RD 31,
circulation alternée ou coupée.
RD 683 Baume-les-Dames
Opération ATSR, carrefour de la Prairie, circulation
alternée ou coupée.
Véloroute d'Allenjoie à Baume-les-Dames
Passerelle à Courcelles-les-Montbéliard, incidence
sur la circulation cyclable et automobile.
RD 61 Étupes
Restauration des joints du pont à haubans,
circulation alternée.
Zone de Pontarlier
RD 461 Loray – Orchamps-Vennes
Terrassement et assainissement de la chaussée,
basculement de la circulation, limitation de
vitesse à 70 km/h, limitation de gabarit à 4.40 m.
RD 437 Oye-et-Pallet
Aménagements de sécurité, circulation alternée.
RD 132 Les Combes
Restauration du pont de la Combière, déviation.
autour du lac Saint-Point
La formule est désormais bien rôdée et
le rendez-vous attendu : autour du lac
Saint-Point, on fête l’arrivée de l’été en
savourant la nature sans voiture lors de la
5e Journée voie verte. Cette année, la fête
est programmée le 14 juin, de 10h à 17h.
Pour parcourir les 20 km du tour du
lac, dans le sens que l’on veut, on peut
ressortir ses godillots, enfourcher son
vélo (location de VTT possible sur place),
prendre place dans une calèche, chausser
rollers ou ski-roues ou, pour les plus habiles, s’aventurer en monocycle. On peut
aussi traverser le lac (3e plan d’eau naturel
de France) en pédalos, bateaux à voile ou
bateaux solaires. Toutes les communes du
bord du lac sont de la fête, proposant des
Chef d’entreprise,
pourquoi pas vous !
Vous avez un projet de création ou de
reprise d’entreprise ? L’opération Chef
d’entreprise, Pourquoi pas vous ! s’adresse
donc à vous. Elle consiste en une réunion
d’information en présence du conseiller
général de votre canton.
Qualité garantie !
Du 17 au 20 mars, une équipe de deux
auditeurs AFNOR, organisme officiel de
certification de la qualité, a procédé à une
évaluation des engagements du Conseil
général et à une vérification détaillée de
l’ensemble de ses résultats. Pour la deuxième année consécutive, aucune remarque n’a
été formulée, si bien que le certificat AFAQ
Engagement de Service® a été renouvelé.
Les auditeurs ont apprécié la maîtrise globale des
engagements pris en faveur des usagers. Le Département a
ainsi démontré une nouvelle fois sa volonté de fournir un service
public de qualité, notamment sur le cœur de ses missions : l’accueil.
Ces résultats confirment que la culture qualité en direction des usagers est maintenant bien inscrite au sein du Conseil général. Bien sûr, quelques améliorations ont
été identifiées et seront mises en œuvre avec les services concernés.
Si vous souhaitez des informations supplémentaires sur cet audit de certification,
vous pouvez vous adresser au service qualité via la boîte [email protected]
10_vu du doubs_juin 2009
animations en tous genres avec l’appui de
quelque 250 bénévoles.
5e journée voie verte, le 14 juin
de 10h à 17h - Tél. 03 81 69 31 21
www.tourisme-metabief.com
tous les mardis
à 18h30
9 juin, à Ornans, salle Saint-Vernier, pour le
canton d’Ornans, en présence de JeanFrançois Longeot.
16 juin, salle des fêtes d’Anteuil, pour les
cantons de Clerval et de Rougemont, en
présence de Frédéric Cartier et Danièle Nevers.
23 juin, mairie de Grand’Combe-Châteleu,
pour le canton de Morteau, en présence
d’Albert Rognon.
30 juin, à l'Hôtel du Département, salle
Joubert, pour les cantons de Besançon.
7 juillet, salle Henri-Mouhot, espace associatif,
1 rue du Château à Montbéliard, pour le canton de
Montbéliard-Est, en présence de Jacques Hélias.
Tél. 0 825 00 12 25 - www.doubs.org
[email protected]
Félicitations
à Georges Gruillot
Premier président du Conseil général
à l’ère de la décentralisation, de 1982 à
1999, sénateur du Doubs de 1988 à 2008,
Georges Gruillot a été fait chevalier de la
Légion d’honneur. C’est Gérard Larcher,
président du Sénat, qui lui a remis ses
insignes le 22 avril dernier, à Vercel. De
nombreux amis et personnalités l’entouraient pour cet événement qui marque une
carrière politique au service du Doubs.
Réunions territoriales :
le Conseil général à votre écoute
La préparation du projet Doubs 2017 se poursuit au cours de réunions
organisées près de chez vous. Et chaque fois, ce sont des sujets qui
touchent l’ensemble de la population qui sont abordés : la jeunesse,
l’emploi, l’aménagement du territoire… Autant de domaines dans
lesquels le Conseil général intervient au quotidien.
«
D
oubs 2010 s’est caractérisé par
un rattrapage sans précédent
en matière d’équipements : je
citerai par exemple la création de places
d’accueil pour personnes âgées », ne
manque pas de rappeler le président
Jeannerot. « Le projet Doubs 2017
poursuivra nos ambitions au service
des habitants de notre département. »
Avec deux principes fondateurs : les
solidarités sociales et les solidarités
territoriales, afin que tous les habitants,
les plus jeunes comme les plus âgés,
puissent s’épanouir pleinement. Une
préoccupation irriguera tous les projets
départementaux : le développement
durable, afin de léguer aux générations
futures un patrimoine de qualité.
La méthode de gestion de projet a fait ses
preuves depuis 2004, elle demeure donc
inchangée, marquée par la coopération
avec les collectivités et les forces vives.
Enquête surrodleou! bs.fr
À vous la pa non participer aux réunions
ou
Que vous puissiez
us exprimer
la possibilité de vo
ez
av
us
vo
publiques,
ne
lig sur le site
questionnaire en
en répondant au
017
s2
stionnairedoub
www.doubs.fr/que
ra une boîte à
ponses constitue
L’ensemble des ré
17.
le projet Doubs 20
idées qui nourrira
Tout cela avec le souci de l’efficience
à travers notamment une évaluation
continue des actions poursuivies.
Des réponses à vos questions
Chacune des réunions territoriales fournit l’occasion d’aborder les principales
préoccupations de la population. Comment dynamiser l’économie au service
de l’emploi, et favoriser l’insertion professionnelle ? Quelles priorités pour l’habitat ? Quelles actions mettre en œuvre
pour aider les jeunes dans l’acquisition de
leur autonomie ? Comment garantir aux
personnes âgées, et aux personnes handicapées, le libre choix de leur projet de vie ?
Autant de questions-clés qui occupent
une place centrale dans les compétences
du Département. Grâce aux échanges
avec la population des réponses adaptées
pourront être proposées dans le projet
Doubs 2017.
Après les rencontres en
Pays Doubs central (27 mai),
Pays Loue-Lison (28 mai),
Pays Horloger
et Pays des Portes du
Haut-Doubs (5 juin),
les prochains rendez-vous
ont lieu, toujours à 18h :
• le 8 juin, pour le Pays du
Haut-Doubs (salle des fêtes
de Longeville-Mont-d’Or),
• le 10 juin pour le Grand
Besançon et le Pays des Sept
Rivières (salle polyvalente
de Novillars),
• le 8 juillet pour le Pays de
Montbéliard (le Jules-verne,
1 rue Debussy à
Montbéliard).
Un bilan des débats sera
présenté dans le numéro de
septembre de Vu du Doubs.
juin 2009_vu du doubs_11
I
événement
I LGV Rhin-Rhône : rendez-vous
le 11 novembre 2011
Desserte routière
assurée par le Conseil général
Outre sa contribution à la construction de
la LGV, le Conseil général assure la création
de la desserte routière de la future gare.
D’un coût de 18,8 M€, cette nouvelle voie
répond aux principes du développement
durable, notamment d’un point de vue visuel
et sonore. Objectif : nuisance 0.
Une vitrine comtoise
dans un écrin de verdure
Conçue par
l’architecte JeanMarie Duthilleul,
la gare Besançon
Franche-Comté
TGV n’est pas
seulement une
vitrine des
compétences
franc-comtoises
avec, notamment,
une horloge
monumentale,
mise au point par
le Bisontin Philippe
Lebru, elle est
aussi une vitrine
de Haute Qualité
environnementale.
Près de 75 % des
consommations
énergétiques
seront assurés
par des sources
renouvelables :
chaudière à
granulé-bois, puit
canadien pour
une climatisation
naturelle,
panneaux
photovoltaïques, et
station solaire pour
satisfaire plus de
30 % des besoins
en eau chaude.
La nouvelle gare
et sa jumelle du
centre-ville – qui
sera modernisée –
verront transiter
un peu plus
d’un million de
voyageurs dès la
première année.
Une horloge fait le décompte des heures d’ici au 11 novembre 2011, date de mise en service
de la LGV Rhin-Rhône. De gauche à droite : Alain Joyandet, Claude Jeannerot, Marie-Guite Dufay,
Jean-Louis Fousseret.
Le compte à rebours a été lancé le 29 avril dernier avec l’ouverture du chantier
de la gare Besançon Franche-Comté TGV. Le premier TGV sera à l’heure, le 11/11/11,
a réaffirmé le directeur de la SNCF, Guillaume Pépy.
L
e sénateur et président du Conseil
général du Doubs s’est livré à un
exercice prospectif, à l’occasion de
la pose de la première pierre, imaginant
les festivités du 50e anniversaire de la gare
Besançon Franche-Comté TGV, installée
sur les communes d’Auxon-Dessus et
Auxon-Dessous. Innovante, « la gare aura
su conserver son temps d’avance, Besançon aura profité de l’opportunité représentée par une liaison à grande vitesse
pour s’imposer comme une métropole
incontournable sur l’axe Strasbourg-Lyon,
s’inscrivant dans les échanges européens
entre l’Allemagne et l’Espagne », pronostique Claude Jeannerot.
Un maillage du territoire
L'horloge conçue par Philippe Lebru requiert
un moteur fabriqué par Alstom à Ornans.
12_vu du doubs_juin 2009
« Rien n'aurait été possible sans une
volonté partagée entre l'Europe, l'État et
les collectivités territoriales », a-t-il insisté. En effet, à l’heure où les croisements
de financement sont pointés du doigt, il
convient de noter que les collectivités ont
pris un engagement exceptionnellement
élevé pour un projet d’intérêt national.
Ainsi la participation du Département du
Doubs atteindra 41,5 M€.
Les élus n’ont pas manqué de rappeler
aux représentants de l’État combien il
était important, pour la cohérence du
projet, d’engager la suite des études et
des travaux afin d’achever la première
liaison internationale qui ne transitera
pas par Paris.
Le président du Grand Besançon,
Jean-Louis Fousseret, maire de la capitale régionale, a indiqué qu’il réservait
100 000 m2 pour accueillir des entreprises. Et Marie-Guite Dufay a rappelé que le
Conseil régional qu’elle préside travaillait
à l’intermodalité des transports. Car il ne
suffit pas que le TGV passe, il convient
de profiter des échanges qu’il génère en
assurant, notamment, un maillage du
territoire au service de la population.
I I
dossier
Aménagement :
le Doubs ajoute
une touche verte
Le développement durable n'est pas un vain mot pour le Conseil
général du Doubs. Il se traduit au quotidien dans ses services
aux usagers. En témoigne l'entretien des routes. Le fauchage
écologique a fait ses premiers pas dans le riche écosystème de la
vallée du Dessoubre et se généralise petit à petit : des passages à
faunes apparaissent ici et là, l'aménagement foncier évolue. Le
développement durable s'affirme comme une composante majeure du
programme Doubs 2017 en cours d'élaboration. Avec comme priorité
la préservation des ressources et du patrimoine de notre territoire.
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juin 2009_vu du doubs_13
...I I
dossier
La route autrement
avec le Conseil général du Doubs
Le développement durable est devenu
une exigence première et permanente du
Conseil général. Un exemple ? Les routes
départementales du Doubs font l’objet
de traitements et d’aménagements
spécifiques. Ils ont pour but de concourir
au maintien et, dans certains cas, à la
sauvegarde de la biodiversité. Cela se
traduit par la protection de la population
végétale et donc de l’habitat animal
des bords de routes et des talus, par
le fauchage écologique. On retrouve
ce soin dans le rétablissement de
continuités biologiques, la sécurisation
de chemins de migration de certains
batraciens grâce aux passages à faunes.
Nos routes ont désormais
une touche verte.
info +
F
inie désormais la tonte à ras sur les
grandes largeurs de chaque côté
de la route, tout au moins pour
800 km du réseau départemental, dans un
premier temps. Ces tronçons font l’objet
du fauchage écologique. Celui-ci, grâce à
des passages moins fréquents et décalés
dans le temps, permet à la plante d’aller
jusqu’au terme de son cycle, de se réensemencer pour mieux s’ancrer dans son
milieu et moins souffrir de la concurrence,
souvent déloyale, des plantes invasives.
Cela permet de préserver la richesse et la
variété de la flore et de la petite faune qui
y trouve nourriture et refuge. Un état zéro
de référence établi en 2008 permettra de
faire un bilan précis de cette action dans
cinq ans et d’en mesurer les bienfaits.
D’ores et déjà, c’est une nouvelle culture
et une nouvelle philosophie de travail qui
sont en place. Le Département veille à ce
que ses pratiques n’appauvrissent pas la
biodiversité mais, au contraire, la maintiennent et la préservent. La culture environnementale de terrain sur la faune et la
flore se développe et s’approfondit chez
les agents chargés des routes : différencier
les espèces endogènes des espèces invasives (renouée, ambroisie), connaître et
repérer les espèces plus rares, exception-
nelles ou en danger. Ils
contribuent plus activement et directement
à la gestion des espaces
naturels, à la reconquête par
les plantes locales de leur environnement,
au retour remarqué de certaines espèces
comme le coquelicot, le sainfoin…
Passage à faunes : du triton
ponctué au muscardin
Avec une dizaine d’installations pour
le département, les routes du Doubs
apprennent à revivre avec leurs espèces
Sécurité, visibilité, biodiversité : l'équilibre est
préservé pour les abords routiers.
Jacques Cordier, chef d’équipe au
centre d’exploitation d’Amancey
« La sécurité préservée »
« Toutes les routes de notre secteur sont en fauchage écologique. Au début,
ce n’était pas évident, mais c’est entré dans les habitudes. Les interrogations
des habitants ont été levées par les panneaux d’information et les articles.
Les retours que nous avons sont positifs. Les gens voient que leur argent est
bien dépensé. On a des orchidées que l’on laisse se réensemencer grâce à
cette technique. Il est important de dire que pour les secteurs où la visibilité
et la sécurité des usagers peuvent être en jeu, on conserve notre façon de
travailler avec des bandes de fauchage plus larges. Dans les cas particuliers,
légères courbes et autres, c’est le chauffeur qui décide. Sur notre secteur, cela
fait quelques années déjà que les maires et les habitants sont sensibilisés, les
sites remarquables des environs y sont pour beaucoup. »
14_vu du doubs_juin 2009
...I I
dossier
À proximité des zones de
migration et de passages des
batraciens et autres petites
faunes,
des passages sont aménagés
sous les routes pour
en atténuer l'impact sur ces
populations animales.
animales. « On ne fait plus la route pour
la route, on l’intègre à son environnement », souligne Vincent Fuster, viceprésident en charge des Infrastructures.
« Par exemple, au Pré Poncet (Chatelblanc), et en lien avec la Communauté
de communes des Hauts du Doubs, une
zone de protection a été mise en place
lors des travaux d’aménagement pour
sauvegarder un site de reproduction de
l’azuré du serpolet, un papillon protégé à
l’échelle nationale. Les passages à petites
faunes doivent contribuer au maintien de
la biodiversité et à la baisse de l’impact de
la circulation sur la mortalité des petites
espèces. »
Les zones d’implantation de ces passages
à faunes sont sélectionnées en concertation avec le cabinet environnemental
Guinchard et les organismes et collectivités qui ont la connaissance du terrain.
La structure est installée à l’occasion de
travaux routiers sur le secteur retenu.
Les zones de migration ont les faveurs
même si cette année les opérations de
comptage n’ont pu être menées à bien,
comme l’explique Christian Bouday, viceprésident en charge de la Politique des
milieux naturels, de la Politique de l’eau et
de la Sensibilisation à l’environnement :
« Les opérations effectuées fin avril n’ont
pas été concluantes et on n’en connaît
pas véritablement la raison. La migration
a-t-elle été plus diffuse et espacée dans
le temps ? Y a-t-il eu une forte mortalité
cet hiver ? Nous espérons avoir plus de
chance lors de la migration automnale,
mais il faudra faire plusieurs comptages
pour avoir un résultat significatif. C’est
important pour connaître les espèces,
batraciens, petits mammifères, insectes…
qui empruntent ces passages et si ceux-ci
sont adaptés ou perfectibles. »
Jean-Noël Resch, chargé de mission à la
Communauté de communes Frasne Drugeon complète : « Nous avons un passage
à faune sur la RD 47 entre les GrangesNarboz et Sainte-Colombe, le passage a
été installé en 2007, et ses murets d’arrêt,
qui guident les animaux jusqu’au passage,
ont été terminés en 2008. Ces murets
ont une sorte de chapeau à leur sommet
pour éviter que les espèces qui doivent
emprunter le passage (grenouilles rousses, crapaud commun et quatre espèces
de tritons : l’alpestre, le ponctué, à palmes
et le crêté qui est protégé) ne l’escaladent
et n’aillent sur la route. »
Suite du dossier
Eric Alauzet, viceprésident en charge de
l’Agenda 21
« Recréer des équilibres »
« Le programme Doubs
2017 arrive à point
nommé pour faire
du développement
durable un sujet
majeur et transversal
à l’ensemble de nos
compétences. Il y a des
choix économiques,
de construction,
d’aménagement,
d’économies
d’espaces et des
choix de vie à faire
pour pouvoir lutter
contre le changement
climatique, prévenir
au mieux ses
conséquences
et préserver la
biodiversité. Cela
concerne à la fois
l’activité humaine
à court, moyen
et long terme, les
générations futures,
et chacun dans sa
vie personnelle et
professionnelle :
choix de matériau,
d’organisation, du type
d’énergie utilisée, de
sa consommation...
Seule cette implication
généralisée permettra
la réussite du
développement
durable. Notre rôle est
d’accompagner les
acteurs du territoire
dans ce mouvement,
de valoriser les
expériences qui
ont lieu. Même si le
Doubs est l’un des
départements les
plus verts de France,
il n’est pas à l’abri
du réchauffement
climatique, des
disparitions d’espèces
ou de la pollution.
Il ne faut pas se faire
d’illusions en se
focalisant sur nos
paysages préservés.
Des équilibres
sont à recréer en
tenant compte des
changements amorcés.
Et nous devons veiller
à limiter les impacts de
l’activité de l’homme
sur l’environnement. »
juin 2009_vu du doubs_15
...I I
dossier
L’équipe du centre
d’exploitation de Maîche :
fauchage écologique
et lutte contre la renouée
Une continuité biologique
en route
Les espèces animales doivent pouvoir à
terme naviguer librement et surtout sans
danger, d’une zone d’habitation à une
autre, par des corridors écologiques reliant
chaque Espace naturel sensible (voir Vu du
Doubs n° 162) entre eux. Ces corridors, les
« trames vertes et trames bleues », selon
que l’espèce est terrestre ou aquatique,
engendrent une vision dynamique et en
mouvement des espèces. Cela nécessite
des expérimentations concrètes qui se
mettent en place : restaurations de zones
Afin de préserver la biodiversité, le Conseil
humides, de pelouses sèches…
général adapte ses pratiques. Le fauchage
Tous ces dispositifs se généralisent écologique permet aux plantes d'aller au bout
de leur cycle et de s'enraciner durablement
et montent en puissance. Ainsi, les dans leur environnement.
remembrements ne devraient plus être
synonymes de suppression de haie ou
de déviation de cours d’eau. Ils
éviteront au maximum les
conséquences environnementales
dommageables. Pour les cours
d’eau, des aménagements
sont en cours et en test autour de la continuité de circulation des
espèces. Jacques Breuil, vice-président en charge de l’Aménagement local et du Développement durable des territoires : « À
Quingey, une passe à poisson spécifique à l’apron, une espèce en
voie de disparition faisant l’objet d’un programme national de
sauvegarde soutenu par l’Europe, a été mise en place sur la Loue
et permet le contournement du barrage à cet endroit. C’est le
premier équipement spécifique en Franche-Comté et le deuxième
en France qui, bien évidemment, pourra être emprunté par les
autres espèces, notamment les truites et les ombres. C’est une
installation techniquement complexe puisqu’elle doit prendre
en compte le courant, les pentes, permettre le comptage pour
l’évaluation de l’installation… D’autres installations de ce genre
sont prévues à Chenecey, Lombard et Chays dans le cadre du
programme européen Life*. Plus largement, et même si nous ne
sommes pas maîtres d’ouvrage, nous participons à la redéfinition
du programme de travail sur la Loue pour les trois prochaines
années, savoir ce que l’on fait des ouvrages présents sur cette
rivière, la restauration des zones humides annexes… la même
chose aura lieu pour l’Ognon. »
* Life, L’Instrument Financier pour l’Environnement, est un programme de financement européen de soutien du développement.
16_vu du doubs_juin 2009
« Sur notre secteur, 24 km
sont concernés par le fauchage
écologique », explique Pierre Overney,
agent d’exploitation. « Nous avons eu
quelques retombées : positives quand
les gens sont sensibles à la question
et quelques fois négatives, mais c’est
surtout dû à un manque d’information
et à un besoin d’explications. Le
secteur le long de la vallée du
Dessoubre a une flore et une faune
riche en orchidées, papillons. »
André Musy, chef d’équipe revient
sur la renouée du Japon pour laquelle
le secteur de Maîche est une zone
test : « Nous avons eu des formations
pour la reconnaître et lutter contre
elle. Cette lutte est particulièrement
difficile et de longue haleine. Il faut
arracher les racines et ne surtout pas
la broyer car le moindre bout de plante
qui tombe à terre repousse. Cette
plante envahit et étouffe tout. Nous
nous en occupons au mieux pour tout
le domaine public, mais le domaine
privé n’est pas de notre ressort et
la participation de la population
est nécessaire pour contenir sa
propagation. »
...I I
dossier
Vincent Fuster,
vice-président
en charge
des Infrastructures
L'alignement
frênes et tilleuls
de Foucherans
est remarquable
à bien plus d'un
titre : historique
(il date du XIXe
siècle), affectif
(par l'attachement
des Foucheranais),
géométrique (c'est
un alignement
quadruple) et
quantitatif (plus
de 250 d'arbres
sur 700m).
« Aller vers une route durable »
« Sur la question
des routes, notre
démarche a
évolué. Nous ne
construisons plus
des kilomètres et
des kilomètres
car ce n’est plus
nécessaire et c’est
très consommateur
d’espace. Nous
avons une approche
plus globale qui
intègre les modes
doux (cycles et
piétons) et privilégie
les transports
collectifs. Nous nous
attachons ainsi à
mettre en place le
nouveau Schéma
départemental des
transports collectifs,
à développer le
transport à la
demande. Nous
travaillons aussi
avec les communes
pour aménager
leur traversée en
privilégiant toujours
la sécurité mais
aussi le confort des
habitants plutôt
que de recourir
systématiquement
à des déviations.
D’autres axes de
travail entrent dans
nos réflexions : le
fauchage écologique,
le remplacement
généralisé du sel par
la bouillie de sel pour
la viabilité hivernale,
la limitation des
2x2 voies au profit
de routes avec
des tronçons de
dépassement. Nos
routes commencent
à bénéficier de
l’utilisation de
nouveaux matériaux,
avec le retraitement
sur place des
sous-couches ou
leur recyclage
sur d’autres
chantiers. De
nouveaux procédés
apparaissent tel
l’enrobé tiède.
Celui-ci a le double
avantage de dégager
moins d’émanations,
ce qui est un plus
pour la santé des
personnels sur les
chantiers, et de
nécessiter moins
d’énergie puisqu’au
lieu des 180 °C
nécessaires pour
l’enrobé à chaud,
l’enrobé tiède se
contente de 140 °C.
Nos routes vont
donc dans le bon
sens, celui du
développement
durable. »
Ils ornent nos routes
départementales
P
armi les 17 363 arbres de 60 essences différentes présents le long
des routes départementales, 518 spécimens sont remarquables
par leur taille, rareté ou leur intégration au paysage. Cet héritage
du siècle dernier, voire du XIXe, est entretenu et suivi par les services
du Département. Ce patrimoine est cependant fragile. Ainsi les 4 893
frênes qui bordent les routes sont mis en danger par un parasite nouveau (Chalara fraxinea) qui, parti de la Baltique en 2005, progresse à une
vitesse grand V. Subiront-ils autant de dégâts que l’orme (36 spécimens
survivants dans le Doubs) victime en son temps de la graphiose de l’orme
qui avait décimé sa population mondiale ? Cette question pose avec une
acuité nouvelle le problème de la préservation de la biodiversité.
Jean Patoz, vice-président de la
Communauté de communes de
Frasne-Drugeon en charge des
Milieux naturels et des Rivières
« Une prise de conscience profonde »
« Concernant le fauchage
écologique, il y a parfois
quelques réticences dues
aux risques d’essaimage
du chardon dans les
parcelles voisines et
quelques discussions
sur l’aspect visuel,
notamment en fin de
saison quand les herbes
sont passées. Mais
l’information des gens
et leur sensibilité plus
accrue à la biodiversité
et ses enjeux font que
les prises de conscience
sont nombreuses et
profondes. Les richesses
exceptionnelles du
Drugeon comptent aussi.
La sauvegarde de la
rivière et la réouverture
de zones humides ont
donné des résultats
concrets : le bassin du
Drugeon accueille entre
60 et 80 couples de la
bécassine des marais
sur les 200 environs qui
nichent en France et
nous avons le seul site
français à avoir encore
la saxifrage œil-de-bouc
dans nos tourbières. Les
actions de sensibilisation
menées par le Conseil
général ou avec lui
contribuent aux échanges
que l’on peut avoir sur
le sujet. Des barrières
sont tombées, il y a eu de
grosses avancées. »
juin 2009_vu du doubs_17
I
économie
I Le biomédical,
le secteur industriel qui monte
De plus en plus d’acteurs industriels
concernés, un salon, un centre
clinique labellisé… Et si le biomédical
constituait une voie de diversification
idéale ?
L
es entreprises du biomédical ne
connaissent pas la crise, ou alors de
façon atténuée, ce qui conforte celles du Doubs ayant choisi de se diversifier
dans ce secteur. La tenue du salon Medtec France à Besançon, les 22 et 23 avril,
a consacré cette récente spécialisation
locale.
Le pôle Microtechniques a recensé
400 acteurs impliqués dans le département,
« et le réseau s’accélère », constate Gérard
Galliot, conseiller général et président de
Développement 25, l’agence économique
du Conseil général. « Les acheteurs ne
veulent plus de fournisseurs mono-pièces,
mais des réseaux d’entreprises qui peuvent
être complémentaires pour réaliser des
sous-ensembles complets. On constate
également que le marché, d’emblée, est
mondial, ce qui signifie que le potentiel de
croissance peut être rapide. »
Dès lors, tout est affaire d’alliances et de
complémentarité… Mais aussi de concepts
à développer, entre les médecins qui
ont des besoins réels et les prestataires
d’équipements médicaux. En ce sens, la
labellisation du Centre d’investigation
clinique (voir ci-dessous) est apparue à
point nommé.
Un centre d’investigation
pour passer à la vitesse supérieure
En janvier 2008, huit Centres
d’investigation clinique
(CIC) ont été labellisés pour
mener des recherches sur les
améliorations de traitement
chez l’homme, sur des
dispositifs nouveaux ou la
mise au point de matériels.
Le CHU de Besançon a été
retenu au titre de l’innovation
technologique, signe de
reconnaissance d’une activité et d’un savoir-faire. « La
spécialité de notre CIC, ce
sont les microtechniques pour
18_vu du doubs_juin 2009
la santé. Les esprits étaient
prêts, c’est une évolution
naturelle », estime Lionel
Pazart, praticien hospitalier et
responsable du CIC bisontin.
Une plate-forme de collaboration a été créée pour
identifier les compétences
de chacun – laboratoires,
entreprises – et distribuer
les rôles, afin d’accélérer
les projets. Déjà, quelques
dispositifs sont en cours de
dépôt de brevet, dans des
domaines aussi variés que
la sécurité transfusionnelle,
l’effet des cosmétiques sur la
peau, la qualité des ovocytes
lors de fécondations in vitro.
Alcis
a choisi le Doubs
Il y a dix ans, si Jean-François Delforge a choisi le Doubs pour créer
son entreprise exclusivement
dédiée au médical, c’est avant
tout parce qu’il voulait profiter de
la proximité de fournisseurs. « J’ai
trouvé ici les supports technologiques et les partenaires pour la
mise au point de mes produits,
et aujourd’hui, nous fabriquons
des dispositifs qui vont dans le
cœur ou le cerveau », explique cet
ingénieur de formation.
« Le dispositif médical, c’est un
monde dans lequel l’innovation
est apportée par les petites
entreprises, les médecins ou
les commerciaux, dont les idées
n’intéressent pas les grands
groupes. »
Implantée à Valentin, Alcis compte
aujourd’hui 15 salariés et joue un
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juin 2009_vu du doubs_19
André Péquignot,
conseiller général du
canton de Saint-Hippolyte
« Tout le monde
est gagnant »
« Le logement est une
responsabilité importante car
il est indispensable à chacun
d’entre nous. En outre, il
permet d’attirer et de fixer
une population, et ainsi de
maintenir des services de
proximité, des établissements
scolaires... C’est pourquoi les
aides du Département sont
décisives, et il faut saisir les
opportunités offertes par les
OPAH (Opérations programmées d’amélioration de
l’habitat). Dans mon canton
en particulier, nous disposons
de grands bâtiments où il
est possible de créer des
appartements. De quoi
répondre à la demande des
travailleurs frontaliers et de
ceux qui proviennent du bassin d’emploi de Montbéliard. Il
existe aussi un parc important
de logements qui ont besoin
d’être modernisés. Et tout
cela représente du travail
pour les artisans locaux.
Nous savons en effet qu’ils
assurent 75 % des travaux
prévus, les 25 % restant
étant pris en charge par des
entreprises du Doubs. Tout le
monde est gagnant ! »
Martine Voidey, viceprésidente en charge de la
politique du logement, de
l'habitat et de la ville.
20_vu du doubs_juin 2009
I
logement
I Améliorer son logement ?
C’est le moment !
Depuis 2004, le Conseil général poursuit une politique volontariste au service
du logement et des habitants. Le plan de relance donne l'occasion de faire
plus et mieux. Priorité aux économies d'énergie, à la réhabilitation des
logements anciens et à la création de logements de qualité !
S
i le Conseil général a inscrit le logement parmi les priorités du projet
Doubs 2010, et s’il a été parmi
les premiers départements à accepter
la gestion des crédits de l’État dans ce
domaine (dits “Aide à la pierre”), c’est bien
évidemment pour affirmer la dimension
sociale et économique de sa politique en
la matière. « Le logement est un élément
important d’un aménagement du territoire équilibré », rappelle Martine Voidey,
vice-présidente en charge de la politique
du logement, de l’habitat
et de la ville. « En 2009, le
budget qui nous est confié
par l’État pour l’habitat privé
atteint plus de 2,5 millions
d’euros. S’y ajoute exceptionnellement le plan de
relance pour un montant
de 793 000 €. Mais, depuis
2004, le Conseil général n’a
pas relâché son effort dans
ce domaine : sa participation
s’élève en contrepartie à près
de 700 000 € par an pour encourager
l’engagement social des propriétaires
bailleurs et favoriser le maintien à domicile des personnes âgées et des personnes
handicapées. »
Du neuf en 2009
Au cours des trois dernières années, 850
logements ont été modernisés ou créés
par des propriétaires bailleurs, tandis
que plus de 2 000 logements occupés par
des propriétaires aux revenus modestes
bénéficiaient d’améliorations sensibles
avec l’aide de l’Agence nationale de l’habitat (ANAH) et du Conseil général. La lutte
contre la précarité énergétique et contre
les logements dégradés est une priorité
pour l’ANAH comme pour le Conseil général. Celui-ci en a fait la pierre angulaire de
son Programme d’actions territorial. À
titre d’exemple, en 2009, pour des logements indignes, les plafonds de travaux
sont majorés de 25 % (soit 37 500 € au lieu
de 30 000 €) avec un taux de subvention
qui passe de 50 à 55 % pour financer la
...I
logement
I
Charles Morel, président de la Communauté de
communes du canton de Saint-Hippolyte
« Le visage de notre canton a rajeuni ! »
Une nouvelle
destination pour
l'ancienne poste de
Saint-Hippolyte.
Annie Biétry : propriétaire-bailleur pour assurer sa retraite
L’ancienne poste, élément du patrimoine de
Saint-Hippolyte, est sauvée ! Elle a trouvé
une nouvelle destination : des locataires
occupent les six appartements T3 (de 50
à 80 m2) créés par Annie Biétry, avec le
concours d’un architecte.
« En devenant propriétaire de ce bâtiment,
il ne s’agissait pas pour moi de spéculer
mais de m’assurer des revenus pour ma
future retraite, et de transmettre un bien
à mes enfants », explique-t-elle. « C’est
pourquoi j’ai tout de suite accepté le dispositif des loyers conventionnés, dans le
cadre de l’OPAH. Comme il y a beaucoup de
demandes, j’ai trouvé des locataires sans
difficulté. »
Même si l’aventure a été un parcours du
combattant – notamment avec les sociétés
réhabilitation des logements des propriétaires occupants. Et de nouvelles exigences sont fixées afin d’atteindre un certain
niveau de performance énergétique des
logements, avec une aide spécifique aux
propriétaires modestes pour réaliser des
travaux de rénovation thermique. Ce sont
les charges des occupants qui en bénéficient à terme !
Les Opérations programmées d’amélioration de l’habitat (OPAH) constituent
un levier bien adapté pour bénéficier
de subventions, selon son projet et sa
situation familiale. Il s’en déroule cinq
actuellement : sur les territoires des
Communautés de communes du Val de
Morteau, du Plateau Maîchois, de SaintHippolyte, Entre Dessoubre et Barbèche
et les communes du secteur de L'Isle-sur-
de certification et de contrôle –, l’opération
est positive. À terme, elle sera financée
par des subventions à hauteur de 50 %, les
loyers permettant de rembourser le reste
sur une période raisonnable.
« Forts d’une opération réussie dans les
années 1990, nous souhaitions lancer
une nouvelle Opération programmée
d’amélioration de l’habitat. Notre
Communauté de communes a même fait
un effort financier supplémentaire pour
cela, et couplé l’OPAH avec une opération
de rénovation de façades. Si bien que,
de 2004 à 2009, c’est un véritable
programme d’amélioration du cadre de
vie que nous avons conduit avec l’appui
technique de HDL. 150 logements ont
été concernés, au profit de 89 propriétaires occupants et de 52 propriétaires
bailleurs. 29 nouveaux logements ont été
mis sur le marché dont 26 à loyers maîtrisés, ce qui montre bien la dimension
sociale des projets. Tout cela avec un
budget global de 1 M€ dont 700 000 €
provenant de l’ANAH, 137 000 € du
Conseil général, et 160 000 € de notre
Communauté de communes. Alors que
notre OPAH arrive à son terme, notre
Communauté de communes va prolonger
ses engagements, toujours avec HDL, car
il y a encore des demandes intéressantes à satisfaire. »
Bernard Lanneau, jeune retraité, a été
le premier à emménager dans l’un des
appartements créés par Annie Biétry. Un
immeuble qu’elle a voulu personnaliser
avec goût tout en l’aménageant de façon
fonctionnelle.
le-Doubs, Sancey et Clerval auxquelles
s’ajoutent celles des agglomérations de
Montbéliard et du Grand Besançon.
Mais ce n’est pas le seul levier disponible.
Des interlocuteurs compétents sauront
vous accompagner dans vos démarches
aux trois adresses suivantes :
- Conseil général du Doubs,
Direction de l’économie, de l’environnement et des collectivités locales,
15 rue de la Préfecture, 25000 Besançon
Tél. 03 81 25 81 42
- ADIL, espace Jean-Jaurès,
30 rue du Caporal-Peugeot,
25000 Besançon - Tél. 03 81 61 92 41
- ANAH,
6 rue Roussillon, 25003 Besançon cedex
Tél : 03 81 65 62 62 et 03 81 65 61 82
Sans le coup de pouce des subventions,
Simone Allemandet n’aurait pas pu
assumer les travaux dans sa maison.
Simone Allemandet a pu lier
économie d’énergie et confort
« Le moment était venu de rénover la
maison que nous avions fait construire,
mon mari et moi, en 1976, à Trepot »,
fait remarquer Simone Allemandet. Mais,
remplacer la chaudière bois-fuel, et les
13 fenêtres de ce grand pavillon, représentait un budget conséquent pour une
femme veuve et retraitée. Les services
du Conseil général et de HDL l’ont aidé
à réaliser son projet, les subventions
couvrant 25 % du coût total.
juin 2009_vu du doubs_21
I
associations
I Avec le CEEDA, un accompagnement
adapté aux jeunes sourds
Chaque année en France, près de mille bébés naissent sourds dont
40 % atteints de surdité profonde. C’est dire tout l’intérêt d’une
structure comme le CEEDA (Centre d‘éducation pour enfants déficients
auditifs), qui travaille depuis près de 30 ans en Franche-Comté, avec
un siège administratif à Besançon et une antenne à Montbéliard.
C
onstitué d’une équipe de 39 personnes, le CEEDA est à ce jour le
seul établissement régional pour
les enfants déficients auditifs : son agrément par la DDASS lui permet d’accueillir
un public âgé de 1 à 20 ans, atteint de
surdité moyenne à profonde. « Le siège,
rue Donzelot, est essentiellement administratif même si les enfants y effectuent
des bilans ORL et psychologiques et si
nous y accueillons les parents », précise
Yves Berçot, directeur de l’établissement.
« Sinon, ce sont les professionnels –
orthophonistes, éducateurs, professeurs
spécialisés… – du Ceeda qui se déplacent
sur les lieux de vie des jeunes sourds :
dans leurs écoles, collèges et même à la
crèche. Notre mission première est de
travailler avec les familles et de favoriser
la scolarisation. »
En milieu ordinaire ou spécialisé
Cette année, 100 enfants et jeunes
sont suivis par le Ceeda : 76 scolarisés
en milieu ordinaire (de la maternelle au
lycée), les 24 autres dans quatre classes
spécialisées que compte le département
(CLIS2 en écoles primaires et UPI2 en
collèges). « Lorsque la surdité est associée
à d’autres troubles, certains d’entre eux
sont dirigés vers ces classes spécialisées,
que l’on trouve à Besançon, Montbéliard
et Sochaux. Dans tous les cas, la prise
22_vu du doubs_juin 2009
en charge est assurée à 100 % par la
CPAM mais aussi par le Conseil général,
notamment pour les transports du
domicile à l’école », souligne Yves Berçot.
Malgré les moyens actuels et la possibilité
d’implants cochléaires (favorisant une
perception auditive) pour les cas de
surdités très profondes, il s’avère que le
dépistage de la surdité intervient souvent
trop tardivement, avec des conséquences
lourdes sur l’acquisition du langage
et par là même, sur le développement
intellectuel de l’enfant. « C’est un enjeu
important », reconnaît Christiane TagherMosse, chef de service au Ceeda. « La prise
en charge du tout-petit est capitale pour
une efficacité maximale. »
CEEDA, 42 rue Donzelot à Besançon
Tél. 03 81 61 33 44
Surdité : quels seuils ?
L’audition est mesurée en décibels. La plus
petite intensité qu’une oreille saine peut
percevoir est notée 0 dB.
- Surdité moyenne : perte de 40 à 70 dB.
La parole n'est perçue que si elle est forte
(à 60 dB). Entre 55 et 70 dB de perte,
les enfants perçoivent la voix forte sans
comprendre les paroles.
- Surdité sévère : perte de 70 à 90 dB,
sachant que 80 dB représentent le volume
sonore d'une rue bruyante.
- Surdité profonde : perte supérieure à
90 dB. 100 dB représentent le bruit d'un
marteau-piqueur ; 120 dB celui d'un
réacteur d'avion. Un enfant atteint de
surdité profonde n'a aucune perception de
la voix et aucune idée de la parole.
I
tourisme
I Des établissements adaptés
Pour des vacances comme tout le monde
Accessibilité, alarmes, buses… Le label Tourisme et Handicap exige des
structures qui l’affichent un équipement parfaitement adapté. Calme et
familial, en la matière, le Doubs a une carte à jouer.
Cédric Siron, prédident d'Apachévasion.
La formidable équipe
d’Apachévasion
« J’ai la chance d’avoir toutes
mes jambes et ma santé, et
je voulais en faire profiter les
autres », assure Cédric Siron,
moniteur de ski et président
d’Apachévasion, une
association de découverte
des activités sportives et
de pleine nature créée en
décembre 2007, à Métabief.
Ce sportif curieux et altruiste
avait commencé son activité
d’accompagnement en
embarquant des déficients
visuels sur son tandem.
Aujourd’hui, il pilote une
équipe de plus d’une vingtaine
de bénévoles, tous formés,
qui ont encadré cet hiver
250 personnes en situation
de handicap sur les pistes
alpines de la petite station.
L’été, d’autres guides
prennent le relais pour
assurer les randonnées en
joëlette (une sorte de chaise
à porteurs) sur les sentiers
balisés, pour préparer les
handbikes (vélos avec
pédales à main), ou manipuler
les hippocampes (engins de
liaison plage et eau).
Car l’atout d’Apachévasion,
outre ses bénévoles, c’est son
parc d’engins permettant de
répondre à toutes sortes de
handicaps.
L
e label Tourisme et Handicap
existe depuis 2002 et se met peu
à peu en place. Dans le Doubs, 14
établissements l’ont obtenu (sur 3 000 en
France), et c’est le Comité départemental
du tourisme (le CDT) qui est chargé d’accompagner les dossiers des hébergeurs
ou structures d’animation souhaitant
l’obtenir. Ce qui n’est pas chose facile,
une grille d’évaluation obligeant les candidats à répondre à 100 % des critères, et
ces derniers différents selon la famille de
handicap dans laquelle l’on souhaite s’inscrire : moteur, visuel, auditif, mental.
Des critères exigeants
D’une façon générale, pour les personnes
en situation de handicap, le département
du Doubs se prête bien au tourisme et
aux vacances. « On a une nature qui plaît,
qui est douce, un vrai sens de l’accueil et
un savoir-faire dans le tourisme familial,
avec une présence humaine qui peut compenser les soucis du handicap », estime
Laurent Moreau, le responsable du label
pour le CDT. Celui-ci préconise d’envisa-
ger l’accueil de personnes handicapées
dès l’origine d’un projet. « On a encore
peu de structures labellisées, mais on en
compte beaucoup qui ont l’essentiel des
caractéristiques requises », tempère-t-il.
Une auberge de jeunesse
ouverte à la différence
À Pontarlier, l’auberge de jeunesse a
devancé l’obligation de 2011 et profité de
travaux pour devenir accessible à tous. Et
depuis sa réouverture, en novembre 2007,
l’établissement bénéficie du label pour les
handicapés physiques et mentaux, pour
les malentendants et les malvoyants.
Désormais, les clientèles se mêlent. « Ce
label, c’est complètement positif. Les
éducateurs sont ravis de la cohabitation
entre les différents publics », constate
Véronique Faivre-Pierret, directrice de cette
auberge de jeunesse parmi les premières
du genre.
En savoir plus :
www.doubs.travel/tourisme---handicaps,focus,8,1,1.html
juin 2009_vu du doubs_23
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24_vu du doubs_juin 2009
I
personnes âgées
I Internet ou lettre d’info
la com’ s’intéresse aux personnes âgées
Sites Internet et bulletins d’information tissent des liens
indispensables entre les personnes âgées, leurs proches,
les professionnels, les bénévoles…
N
ombreux sont les dispositifs et
structures dédiés à la personne
âgée, à sa famille et aux professionnels, aidants ou bénévoles qui l’entourent. Encore faut-il que l’existence,
la vocation, le fonctionnement de ces
services leur soient connus.
Parcours de personnes âgées
C’est précisément pour que chacun en
Franche-Comté, à tout moment, puisse
avoir accès à ces informations que l’Union
régionale des Caisses d’assurance-maladie
(URCAM) et la CRAM Bourgogne FrancheComté ont récemment mis en ligne un
site Internet qui implique de nombreux
partenaires. Il a été impulsé par le comité
de pilotage du Programme de préservation de l'autonomie des personnes âgées
(PAPA), programme dans lequel le Département est partie prenante.
Intitulé Parcours personnes âgées,
consultable sur www.personnesagees-
fc.com, ce site de référence, simple,
clair, rassemble en sept rubriques
un grand nombre de renseignements sur les services et les aides
proposés par des associations et
des institutions, notamment par
le Conseil général : Centres locaux
d’information et de coordination
ou CLIC, Aide personnalisée
d’autonomie ou APA… Figurent
aussi des questions relatives au
maintien à domicile ou à l’entrée
en établissement. Comment bénéficier de soutiens psychologiques
ou financiers ? Où pratiquer des
activités culturelles et de loisirs ?
Comment participer à des ateliers
de santé et de prévention et bénéficier
de dépistages ? Comment mieux accompagner un proche âgé et dépendant ?…
Toutes les interrogations en lien avec la
vie des personnes âgées devraient trouver des éléments de réponse sur le site.
Page d'accueil du site Internet
www.personnesagees-fc.com
Le CODERPA et ses partenaires
Ce printemps, la commission Information-Communication du CODERPA
(Comité départemental des retraités et
personnes âgées) a lancé son bulletin
trimestriel à l’intention des professionnels de la gériatrie, exerçant en
établissement ou en libéral, des élus du
Doubs (maires, conseillers généraux,
régionaux, parlementaires), et des bénévoles concernés par le 3e âge (présidents
de clubs, de CCAS communaux, associations…).
Éditée à 850 exemplaires, cette lettre,
baptisée Au fil des âges, reviendra sur
l’activité du CODERPA, sur le rôle social
et citoyen des retraités, des personnes
âgées et des aidants, et proposera
diverses informations dans le domaine
de l’accompagnement de la personne
âgée. C’est Jean-Marie Bart, 1er vice-président du Conseil général et président
du CODERPA, qui en sera le directeur
de publication, et Christian Demouge,
président de la commission Information-Communication du CODERPA, le
rédacteur en chef. Le premier numéro
présentera cette instance, ses responsables, un glossaire des appellations des
différents types de structures d’accueil,
et, à partir d’éléments statistiques fournis par l’INSEE, un panorama de la place
des retraités et personnes âgées dans
notre région.
Christian Demouge, président de la commission
Information-Communication du CODERPA.
juin 2009_vu du doubs_25
Témoignages
Dès qu’ils ont eu
c o n n a i s sa n c e
de la création
d’un groupe de
travail sur le RSA,
dans le cadre de
l’expérimentation
piloté par le Conseil général dans le pays
de Montbéliard, Fadhyla, Josiane, Naïm,
Marie-Hélène, Moncilo, notamment, se
sont portés volontaires pour participer
à la réflexion. « Nous apprécions de
pouvoir nous retrouver, échanger sur nos
problèmes et trouver des solutions »,
résume Josiane. « Il faut dire que les
démarches administratives sont lourdes
et longues. Nous espérons avoir contribué
à la bonne mise en place du dispositif. »
Avec 55 heures de ménage assurées
chaque mois, « je perçois un supplément
de revenus depuis la mise en place du
RSA », constate Fadhyla avec satisfaction.
« Cela m’aide à mieux finir le mois ! »
Marie-Hélène : « Ce qui est bien dans le
RSA, c’est que l’on a un seul interlocuteur
qui peut nous aider dans notre projet
professionnel. Désormais, pour ma part,
je ne vois l’assistante sociale que lorsque
j’en ai vraiment besoin. »
Josiane : « Ce qui compte beaucoup pour
nous, c’est de ne pas être un numéro
de dossier. Nous avons besoin d’être
écouté pour avancer dans notre projet
professionnel. »
Moncilo: « Le RSA, c’est de gros
changements. On en n’a pas encore pris
toute la mesure ! »
Marie-Hélène : « Je compte sur les élus
pour diffuser l’information, pour faire
savoir ce qui ne fonctionne pas afin
d’adapter le dispositif. J’espère aussi
qu’avec le RSA, le regard des gens sur
nous va changer. Car rechercher du
travail, c’est une occupation à temps
plein, des frais, de l’énergie ! On a besoin
d’être soutenus dans ces démarches. »
26_vu du doubs_juin 2009
Moncilo
Fadhyla
Marie-Hélène
I I RSA, mode d’emploi
zoom
Le Revenu de solidarité active (RSA) entré en vigueur depuis le
1er juin garantit à ses bénéficiaires un revenu minimum, afin de lutter contre la
pauvreté. Il soutient également l’exercice d’une activité professionnelle ou le
retour à l’emploi en complétant les revenus tirés du travail.
Le RSA, c’est quoi ?
Le RSA remplace le revenu minimum d’insertion (RMI), l’Allocation de parent isolé
(API) et les possibilités de cumul de ces
allocations avec un emploi. Son premier
versement interviendra le 6 juillet 2009.
Décidé par l’État, mis en place et piloté
par les Départements, le RSA est versé
par la Caisse d’allocations familiales ou la
Mutualité sociale agricole aux foyers les
plus modestes.
Le RSA est également versé à des personnes qui travaillent déjà et dont les revenus
sont faibles. Son montant dépend à la fois
de la situation familiale et des revenus du
travail.
issus de la solidarité. Le RSA est versé
jusqu’à un certain niveau de ressources.
Le RSA, quel montant ?
Le RSA est calculé en fonction de la
composition familiale du foyer et de ses
ressources : revenus d’activités, autres
ressources, prestations familiales…
Pour les anciens allocataires du RMI et
de l’API qui n’exercent pas d’activités
professionnelles, le montant du RSA
est égal à l’allocation versée précédemment.
Le RSA est versé directement sur le
compte du bénéficiaire par la CAF ou la
MSA.
Le RSA, pour qui ?
Quelles démarches à effectuer ?
Les personnes de plus de 25 ans, ou celles
de moins de 25 ans ayant un enfant né ou
à naître :
• sans activité, notamment les anciens
bénéficiaires du RMI ou de l’API. Ceux-ci
bénéficient automatiquement du RSA sans
effectuer de démarches particulières.
• exerçant ou reprenant une activité professionnelle. Ces personnes peuvent ainsi
cumuler revenus du travail et revenus
- Pour savoir si vous pouvez bénéficier du
RSA : faites une simulation en ligne sur
les sites rsa.gouv.fr ; www.caf.fr ou www.
msa.fr ; ou appelez le numéro 3939 « Allo
service public ».
- Pour déposer une demande de RSA,
veuillez vous rendre sur l’une des cinq
plates-formes d’instruction si vous êtes
affiliés à la Caisse d’allocations familiales.
> Pour les travailleurs à revenus modestes :
...I I
zoom
Josiane
Claude Jeannerot,
président du
Conseil général
Claude Girard, vice-président en charge
de l’Enfance, de la Famille et de l’Insertion
« Tous mobilisés au service du public »
« Une mobilisation
exemplaire des
services du Conseil
général et de nos
partenaires a
permis la mise en
place du RSA dès
le 1er juin 2009
afin de répondre
aux attentes du
public. Le défi
était considérable,
à la mesure des
espoirs créés
par ce nouveau
dispositif. Les uns
et les autres, nous
avons revu nos
méthodes de travail,
des synergies se
sont créées, notre
objectif étant que
les quelque 14 000 à
15 000 bénéficiaires
supplémentaires
attendus perçoivent
leur allocation le
plus rapidement
possible, et que
leurs dossiers
soient instruits
dans les quatre
mois qui viennent.
Au passage, je tiens
à souligner que
les Départements
– remis en cause
ça et là – ont fait
la démonstration
de leur expertise
sociale à l’occasion
de la mise en œuvre
de cette nouvelle
organisation. »
Les lieux d’instruction :
Les personnes concernées peuvent se
rendre sur l'une des cinq plates-formes
d'instruction depuis le 2 juin 2009 :
Besançon Planoise : 5 rue Dürer
Tél. 03 81 52 35 41
Besançon Centre-Ville : 18 rue de la
Préfecture - Tél. 03 81 25 86 40
Montbéliard : Centre des Hexagones
10 rue Mozart - Tél. 03 81 93 62 51
Audincourt : 22 Grande-Rue
Tél. 03 81 30 32 68
Ouverture au public du lundi au
vendredi de 8h30 à 16h30.
Si vous relevez du régime agricole, vous
devez contacter votre Caisse de mutualité sociale agricole.
- Votre Caisse d’allocations familiales ou
votre Caisse de mutualité sociale agricole
se chargera d’instruire votre demande de
RSA et d’effectuer le versement de votre
allocation RSA sur votre compte bancaire
ou postal.
Pontarlier : CPAM-CAF- Les Capucins
Tél. 03 81 38 86 51 ou 06 19 16 74 34
Ouverture au public les lundi, mercredi et vendredi de 8h30 à 16h30.
il n’y a aucune démarche particulière à
effectuer. Le RSA remplace automatiquement le RMI et l’API, à compter du 1er
juin 2009.
Pour les allocataires MSA :
> Pour les bénéficiaires du RMI, de l’API ou du
RSA expérimental (territoire de la Communauté
d’agglomération du Pays de Montbéliard) :
Des permanences sont assurées dans
les communes suivantes, sur les lieux
habituels des permanences de la
CAF : à Valdahon le jeudi après-midi, à
Maîche le mardi matin, et à Morteau
le mardi après-midi.
Contacter votre Caisse de mutualité
sociale agricole. Tél : 03 81 65 60 60
« Nous
assumons nos
responsabilités
sociales. »
À priori, le RSA
s’inscrit dans la
philosophie du
Conseil général du
Doubs en matière
d’insertion
sociale : éviter
l’assistanat,
favoriser le retour
à l’autonomie,
par l’emploi, la
formation, et
une réinsertion
durable. Après
20 années de
fonctionnement
du RMI, tout le
monde s’accordait
sur la nécessité
de faire évoluer
le dispositif.
C’est pourquoi
nous nous
sommes portés
volontaires pour
expérimenter le
RSA dans le pays
de Montbéliard.
Cette démarche
nous a permis
de prendre toute
la mesure des
défis à relever, et
aussi des écueils
à éviter. Le RSA
peut, par exemple,
constituer un effet
d’aubaine pour
les employeurs
et entraîner le
développement
du travail à temps
partiel puisque
les bénéficiaires
percevront un
complément
de ressources
sans limite dans
le temps. Avec
nos partenaires,
nous veillerons
avec la plus
grande attention
à la qualité des
offres d’emploi
proposées. Par
ailleurs, nous
pouvons craindre
que la crise
économique
actuelle réduise
la portée positive
du RSA. C’est
dire combien
l’État nous a
confié de lourdes
responsabilités
sociales en
chargeant les
Départements
d’organiser le
fonctionnement
du RSA. Nous
les assumerons
pleinement,
avec vigilance,
forts, il est vrai,
de l’expérience
que nous avons
acquise dans
le Doubs en
expérimentant
ce dispositif.
Forts surtout
de l'expérience
déployée avec
les partenaires
au service d'une
politique que
nous avons
toujours voulue
dynamique. »
juin 2009_vu du doubs_27
Chaque zone de réparation est délimitée
puis découpée, rabotée, nettoyée, encollée
avant la mise en place de l'enrobé.
I I Un hiver rude… pour les routes aussi
routes
Le Doubs a connu un hiver rigoureux qui a malmené les routes. Pour elles,
c’est l’hiver le plus rude depuis dix ans ! La fin de la saison hivernale a
donc sonné le top départ des remises en état des chaussées. Agents du
Conseil général et entreprises seront à pied d’œuvre quasiment jusqu’à
l’hiver prochain.
D
e nombreuses précipitations,
l’alternance de gels et de dégels
ont causé des infiltrations dans
les couches des chaussées qui se sont traduites par de nombreux éclats et trous,
ponctuels ou en rangs serrés. « Tout le
territoire est touché mais les dégâts sont
surtout concentrés dans le Haut-Doubs
où l’on a des routes d’altitude à la fois soumises à des conditions climatiques rudes
et à une circulation importante. Chaque
secteur a recensé les travaux à faire et,
dès la fin de l’hiver, ceux-ci ont commencé », explique Annick Rotrou, directrice
adjointe des Routes et Infrastructures au
Département.
L’eau, le pire ennemi de la route
Jean Bourdin, responsable au Conseil
général de la filière entretien, exploitation, gestion des routes pour le secteur de
Pontarlier, complète : « Les trous les plus
dangereux ont fait l’objet d’une réparation
d’urgence. Les conditions climatiques,
froid et humidité, ne permettent qu’une
réparation provisoire, de sécurité. À partir
d’avril, nous avons lancé les réparations
des dégâts hivernaux après recensement
des urgences. Cette année, devant l’ampleur exceptionnelle des travaux, nous
privilégions d’abord les axes principaux.
Les opérations les plus lourdes, où il faut
reprendre des portions entières de chaussées, sont confiées à des entreprises. »
Carine Podgorscak, chef de secteur de
Maîche, ajoute : « Pour les réparations au
trou par trou, ce sont nos services. C’est-
28_vu du doubs_juin 2009
à-dire les mêmes agents qui ont veillé
à la viabilité hivernale avec des sorties
quotidiennes du 21 octobre au 30 mars.
Pour des réparations de ce type, en une
journée, cela peut signifier enlever et
remettre jusqu’à 20 tonnes de matériaux,
et tout à la main ! Il faut bien raboter le
trou, sur quatre ou cinq centimètres,
enlever tout ce qui s’y trouve, le nettoyer
avec une souffleuse, l’encoller avant d’y
mettre uniformément l’enrobé à chaud et
bien s’assurer de l’étanchéité de la réparation pour éviter les infiltrations d’eau. Car
le pire ennemi de la route, c’est l’eau. »
3 M€
C’est le budget estimatif nécessaire aux
réparations des dégâts de cet hiver. Le
Conseil général gère 3 800 km de routes
départementales.
Chefs de secteurs :
les vigies de la route
Les chefs de
secteur sont les
yeux et les oreilles
du Département
sur ses routes.
Leur parfaite
connaissance du
réseau de leur
secteur leur permet
de planifier les
travaux, de prioriser
les réparations.
Ils coordonnent la
viabilité hivernale,
gèrent le domaine
public (autorisations de voiries,
implantations
de poteaux,
de panneaux
publicitaires, accès
à des lotissements
et maisons
particulières...).
Un maillon fort et
essentiel pour que
tout roule sur les
routes du Doubs.
Carine Podgorscak, chef de secteur de Maîche.
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La confiance est là.
juin 2009_vu du doubs_29
I I Une belle échappée
5 et 6 juin
Les graines de
champion se
testent
au Cycloparc
loisirs
dans l’histoire du Tour de France
Avec l’exposition présentée au Conseil général jusqu’au 20 juillet, vous serez
incollable – ou presque – sur l’histoire du Tour de France, depuis le premier
coup de pédale en 1903. Vélos, affiches, maillots d’anciens champions
racontent les grandeurs et les servitudes de la petite reine.
I
ci un vélo de 1890, là un maillot en
grosse laine qui date de 1927, ailleurs
une galerie de portraits dédicacés
d’anciens champions, depuis Maurice
Garin… Yvan Bonduelle a reconstitué tous
les temps forts de l’histoire française du
cyclisme dans son musée installé dans
la Sarthe en 2001. 600 m2 consacrés à la
petite reine et à ses meilleurs serviteurs.
Pour l’exposition présentée à l’Hôtel du
Département, à Besançon, il a sélectionné
les temps forts liés à Besançon : photos,
coupures de presse, parcours…
Toute la vie de ce kinésithérapeute a été
marquée par le cyclisme : « Je me suis pris
de passion pour le vélo à 13 ans, lorsque
Jacques Anquetil a remporté le Tour en
1957. Plus tard, par le biais de mon métier,
je me suis lié d’amitié avec Louison Bobet
et bien d’autres coureurs. Depuis, certes,
les problèmes de dopage m’ont
enlevé mes illusions. Le Tour de
France n’en reste pas moins un
grand défi humain, riche d’une
histoire haute en couleur. »
Une histoire à revisiter
jusqu’au 20 juillet, au
Conseil général, 7 avenue de
la Gare-d’Eau à Besançon. Du
lundi au jeudi de 8 h 30 à 12 h 30
et de 14 h à 17 h 30, le vendredi de
8 h 30 à 12 h, le samedi 18 juillet de
13h à 18h.
Un détour s’impose :
Le musée du Vélo,
8 rue de la Forêt-de-Perseigne, 72600
La Fresnaye-sur-Chédouet.
Ouvert d’avril à fin septembre.
La gourde du cycliste à
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travers les âges: années
1930, 1950, 2000.
juillet 2009
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Je ncours
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Venez jouer et ga fant)
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lo
et de nombreux
1 En quelle année Besançon a-t-elle été
pour la première fois ville étape du Tour de
France ?
1905
1947
1938
1954
2 Parmi les vainqueurs d’étapes à
Besançon , trois ont gagné le Tour de
France. Qui sont-ils ?
Kubler
Armstrong
Bobet
Poulidor
Anquetil
Nom
Prénom
30_vu du doubs_juin 2009
En prélude au Tour de
France et à son cortège
d’animations, les
jeunes peuvent évaluer
leurs performances
et s’entraîner dans un
espace spécialement
conçu pour eux :
le Cycloparc. Ce
site d’animation et
d’initiation est installé
place de la Révolution, à
Besançon, dès le 5 juin,
à l’occasion du week-end
de la fête nationale du
vélo. Il conjugue loisirs,
émotions et compétition
en différents espaces,
et dévoile les coulisses
d’un départ du Tour.
Avis aux amateurs :
les jeunes pourront
tenter leur chance pour
gagner une place afin
de participer à l’une des
courses organisées pour
eux lors du passage du
Tour, le 18 juillet.
Comment jouer ? Il suffit de répondre aux 8 questions et de remettre le
bulletin dans l'urne située dans le hall d'accueil de l'Hôtel du Département,
7 avenue de la Gare d'Eau à Besançon. Un tirage au sort, parmi les bonnes
réponses, sera effectué dans la semaine qui suit la clôture de l'exposition.
Les gagnants seront informés par courrier.
T
3 En quelle année Louison Bobet a t-il été
champion du Monde ?
1951
1958
1955
1960
6 En quelle année Robic a t-il gagné le
Tour de France ?
1946
1949
1947
1951
4 En quelle année l’Espagnol Bahamontes a t-il été vainqueur du Tour de France ?
1956
1960
1959
1962
7 Sur quelle marque de vélo couraient les
frères Pélissier en 1927 ?
Peugeot
Grimault
Dilecta
Hirondelle
5 Combien Jacques Anquetil a t-il gagné
de Tour de France ?
3
5
4
6
8 Quel est le titre du journal créateur et
organisateur du Tour de France de 1903 à
1939 ?
Le vélo
Véloclub
Tourauto
L'auto
Adresse
Tél.
Règlement complet disponible sur le site www.doubs.fr
I I
sport
On court
dans le Val de Sancey
Le 21 juin à 10h30, l’association Jogging
TipTop La forme endossera pour la
première fois la casquette d’organisateur
de course pour donner le départ du 15 km
du Val de Sancey. « Je suis retraité, je
cours beaucoup et je voyais des gens qui
couraient dans tous les sens. Il y a trois
ans, on a décidé de créer l’association. On
est 36 membres, surtout des femmes, et
on fait trois à quatre sorties par semaine »,
raconte Daniel Brulin, président.
« Notre but dès le départ était d’organiser
une course », poursuit-il. Inscrit au
calendrier de la fédération du Doubs,
ce 15 km « assez simple et populaire »
se court dans le Val de Sancey, « un
site remarquable ». Le départ se fait au
château de Belvoir, l’arrivée près des
magnifiques halles du village, et, fête de
la musique oblige, cinq groupes jouent le
long du parcours. Si tout se passe bien,
l’an prochain, la 2e édition devrait être
enrichie d’un 10 km et d’une course pour
enfants.
21 juin, 15 km du Val de Sancey
www.course-belvoir-val-de-sancey.fr
Le FC Bart
invite les jeunes
à en découdre
Maîche, rendez-vous
des pointures du badminton
Seul tournoi Élite en Franche-Comté, le 8e tournoi de badminton de
Maîche (13 et 14 juin) va, cette année encore réunir “du beau monde”.
Soit 200 à 250 joueurs, « les meilleurs Français et un ex-champion
de France, des Suisses, des Allemands, des Luxembourgeois »,
précise Régis Ligier, président du club de Maîche, organisateur de
la compétition. « C’est un tournoi individuel. Chaque joueur peut
participer en simple, double et mixte. Le badminton est le seul
sport olympique mixte », souligne-t-il.
Spectaculaire, par sa vitesse et les déplacements, la discipline
compte 2 000 licenciés et 25 clubs en Franche-Comté. À Maîche,
les effectifs n’ont fait que progresser. « En 1999, quand j’ai pris la
présidence, on jouait en loisirs et on était 15. En 2002, on a créé
l’école des jeunes. Aujourd’hui, on est 140 licenciés dont 60 jeunes », se réjouit Régis Ligier. Hé oui, le tournoi est passé par là !
13 et 14 juin, tournoi international de badminton à Maîche, dès 9h
dans les deux gymnases. Entrée libre.Tél. 06 06 57 34 47
[email protected]
Après une première édition 2008 réussie,
mais réservée aux poussins et benjamins,
le FC Bart poursuit sur sa lancée et voit
plus grand. Le club de foot, qui compte 300
licenciés, organise un nouveau tournoi sur
deux week-ends cette fois. « En plus des
tournois pour poussins et benjamins, les
27 et 28 juin, nous recevons 16 équipes de
moins de 13 ans, le 21 juin », explique Bernard
Pergaud, responsable des tournois jeunes.
L’objectif est de faire de ce tournoi « une
référence de fin de saison dans le Pays de
Montbéliard ». 500 à 520 personnes, dont
450 enfants, sont attendues. Pour le FC
Bart, il s’agit aussi de « valoriser le travail
effectué par les éducateurs et les bénévoles
qui s’investissent tout au long de l’année.
Grâce à eux, des jeunes peuvent s’exprimer,
s’insérer, se faire plaisir », fait observer
Bernard Pergaud.
21, 27 et 28 juin, à partir de 9h, tournoi
jeunes au stade d’honneur de Bart
Tél. 03 81 98 36 16
juin 2009_vu du doubs_31
I
opinions
I
Le groupe socialiste, Verts et divers gauche à votre écoute
Au quotidien, nous agissons !
N
otre pays traverse une crise économique
et sociale d’une ampleur sans précédent.
Le département du Doubs n’y échappe pas
et dans cette période difficile pour beaucoup, vous
attendez que le Conseil général soit à vos côtés,
mobilisé pour renforcer le service public, vous
protéger et faire des choix porteurs d’avenir. Notre
budget répond à ces exigences :
- Nous restons plus que jamais vigilants afin que
le Conseil général soit présent aux côtés des plus
modestes : gratuité des transports scolaires, aide
à la cantine, au sport et au permis de conduire
pour les jeunes, allocation d’autonomie pour les
personnes âgées, aides pour le maintien dans le
logement, RMI-RSA, prestation de compensation
du handicap… De plus, ces actions sont bénéfiques
pour l’économie.
- Dans un souci de gestion rigoureuse et d’efficience maximale, nous avons réduit nos dépenses
liées au fonctionnement quotidien de l’institution
afin justement de privilégier nos crédits d’intervention en faveur de nos concitoyens.
- Nous avons souhaité maintenir un haut niveau
d’investissement pour soutenir l’activité économique et donc l’emploi liés au développement
durable. En 2009, le Conseil général investira
127 M€ pour la modernisation de nos collèges, la
construction de logements sociaux et de maisons
de retraite, l’aide aux communes, la sécurisation
de nos routes… C’est notre levier d’une relance
économique que nous appelons de nos souhaits.
Au moment où le Gouvernement maintient son
“bouclier fiscal” injuste et choquant, et en dépit
des contraintes qui pèsent sur nos finances, les
solidarités sociales et territoriales seront au cœur
de notre projet Doubs 2017 et constituent l’ossature de notre budget 2009.
Danièle Nevers, Barbara Romagnan, Martine Voidey, Éric Alauzet,
Jean-Marie Bart, Philippe Beluche, Léon Bessot, Christian Bouday,
Jacques Breuil, Paul Coizet, Yves-Michel Dahoui, Vincent Fuster,
Gérard Galliot, Noël Gauthier, Claude Girard, Jacques Hélias,
Pierre Hélias, Claude Jeannerot, Rémy Nappey, Michel Rondot.
32_vu du doubs_juin 2009
Les élus des groupes d’opposition départementale à vos côtés
Bravo les communes !
M
ajoritairement, les communes du Doubs
ont répondu à une relance de l’économie
par l’investissement.
Par bon sens, loin des positions partisanes, elles ont
repéré les « trop rares bonnes affaires du moment »
(versement anticipé de la TVA, réforme des achats
publics…), pour mieux répondre aux attentes de leurs
concitoyens.
Malheureusement, la diminution des aides départementales ne permettra pas à toutes de faire un
“carton plein”. Des projets indispensables seront
reportés.
Dans ces conditions, il est d’autant plus regrettable
que notre département n’ait pas opté pour un remboursement anticipé de la TVA. Il aurait suffi pour
cela d’investir un seul euro de plus que les années
précédentes.
Alors que nous devions rattraper des retards supposés du passé, nous changeons notre fusil d’épaule
pour réduire la voilure !
Curieux revirement dans une période où nous devons
faire face à une remontée brutale du chômage.
Des solutions existent, les communes ont ouvert la
voie !
Groupe Démocratie et Proximité
Christine Bouquin, Frédéric Cartier, Yannick Dessent, Jean-Pierre Gurtner,
Daniel Leroux André Péquignot, Marc Pétrement, Patrick Ronot,
Jean-Marie Saillard.
Le sage du Doubs
C
e 22 avril, à Vercel, Georges Gruillot a été décoré de la Légion d'honneur par M. Larcher, président du Sénat. Ancien président du Conseil
général, Georges a initié de nombreuses politiques
au service de l'ensemble des habitants, politiques
toujours appliquées aujourd’hui. Avec beaucoup d’exigence et de bon sens, mais aussi de cœur, de sensibilité et de générosité, sa présidence a été un temps fort
pour notre département et ses habitants. Nous nous
associons pleinement à cette distinction bien méritée
qui reconnaît un homme politique d’envergure, un
homme de terrain et de conviction, un homme aux
valeurs profondes… Un modèle pour beaucoup.
Groupe Doubs Avenir (UMP et apparentés)
Annick Jacquemet, Louis Cuenin, Jean-François Longeot,
Alain Marguet, Jean-Marie Pobelle, Albert Rognon.
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juin 2009_vu du doubs_33
I I
détente
du Doubs
à résoudre…
Extrait du
règlement du
concours
13
Article 1 : Objet
Tout comme le soulier de Cendrillon, ce château n’est
pas de verre ! Mais il n’est pas non plus de vair… La famille
Boisot, anoblie par Louis XIV, l’a solidement installé sur
une ancienne motte féodale au début du XVIIIe siècle.
Comme en hommage au roi Soleil, ses façades harmonieuses miroitent dans l’écrin d’un élégant parc à la
Française. Les collines boisées, les prés échancrés et les
boucles capricieuses du Doubs forment le décor naturel
d’une scène historique. Quel est le nom du village où se
trouve ce château ?
Les bonnes recettes
Fine gelée de rhubarbe et fraises marinées
4 personnes
30 mn
󰃅plucher la rhubarbe et la couper en morceaux de 1 cm. Ajouter 150 g de sucre et le jus de 2
citrons. Mettre au frais 6 heures. 󰃅gouttez audessus d'une casserole, faire chauffer le jus
obtenu, le reverser sur la rhubarbe et laisser
tirer. Recommencer l'opération jusqu'à ce que la
rhubarbe soit tendre. Prélever 300 ml du jus de
cuisson, y incorporer les 2 feuilles de gélatine
ramollies dans l'eau froide. Verser 1 cm de gelée
dans le fond de 4 verres, laisser prendre au
frais. Une fois la gelée prise, verser la rhubarbe
cuite par-dessus, couvrir à nouveau de gelée.
Renouveler cette opération 2 fois. Couper les
fraises en 4, ajouter le reste de sucre, le zeste
et le jus d'un citron, mettre au frais pendant
2 heures. Ajouter la menthe ciselée au moment
de servir, et ajouter les fraises marinées.
Article 7 : Dépôt
légal
Le fait de participer à ce
jeu-concours implique
l’acceptation pleine
et entière du présent
règlement déposé chez
maître Jean-Marc
Allenbach, huissier de
justice associé, 28 rue
de la Préfecture, BP 301,
25017 Besançon cedex.
Pour nous écrire :
Vu du Doubs
Hôtel du Département
7 avenue de la Gare-d’Eau
25031 Besançon cedex
1,75 e / personne
400 g de rhubarbe, 400 g de fraises, 250 g de sucre en
poudre, 2 feuilles de gélatine, 3 citrons jaunes, 1 bouquet
de menthe
Le Conseil général du
Doubs organise un jeu
concours gratuit ouvert
à tous dans son journal
Vu du Doubs. Sur la base
d’un indice, les lecteurs
devront trouver le
nom d’un site ou d’un
monument du Doubs.
La solution de l’énigme 11
Terres-de-Chaux
Depuis 1970, Terres-de-Chaux réunit les villages de Chaux-les-Châtillon,
et son église romane aux fresques rares en Franche-Comté, Châtillonsous-Maîche, et les ruines de sa forteresse, Courcelles-les-Châtillon où
subsiste une chapelle castrale du XVIIe, et Neuvier qui conserve aussi un
beau patrimoine. Ainsi, les raisons de se rendre en balade dans ce coin
secret du Doubs ne manquent pas ! La vallée de la Barbèche abrite en
outre les grottes de Monternenez et de la Cernière. Cette dernière, profonde d’une centaine de mètres, se prolonge avec une galerie nommée
la Chapelle gothique.
L’association locale Terres vivantes propose plusieurs randonnées bien
balisées.
Par tirage au sort parmi les bonnes réponses reçues, Yvette Brenet, de Saint-Vit,
a gagné le premier lot de notre concours : une mallette de découverte touristique
comprenant divers ouvrages. Les lauréats suivants ont reçu un tee-shirt aux couleurs
Vous dites Stop à la pub ?
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à Vu du Doubs multimédia !
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guise. Il vous suffit d’adresser votre adresse mail à la rédaction :
[email protected]. Un message vous avertira de la sortie de
chaque numéro.
Consultez la version multimédia aux adresses suivantes :
http://vududoubs.doubs.fr ou www.doubs.fr
34_vu du doubs_juin 2009
du Conseil général : Catherine Girardin, de Pontarlier, Madame Poète, de Goux-lesDambelin, Robert Gargallo, de Mathay, Céline Munier, de Besançon.
Vu du Doubs - n° 169 - juin 2009 • Directeur de la publication : Claude Jeannerot • Rédacteur en chef :
Patrice David • Rédacteur : Christophe Deplaude • Ont collaboré à ce numéro : Aline Bilinski, Monique
Clémens, Hubert Demazure, Nadine Eybert-Baud, Patricia Louis, Véronique Vuillemin-Filippi • Création,
composition : bigbang.fr • Photogravure : Michel Joly • Photographies : Conseil général du Doubs (Lionel
Georges, Nicolas Tamboloni, Pascal Terraz, Alice Thomé) pages 10, 12, 17, 20, 21, 27 - Laurent Cheviet
pages 1, 3, 8, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 23 - Yves Petit pages 1, 3, 5, 6, 7, 8, 20, 21, 25 - Jack Varlet pages 3, 22,
28 - Daniel Nowak pages 6, 26, 27 - Denis Maraux page 7 - Droits réservés pages 7, 11, 25, 30, 31 - Michel
Renaud page 34 • Illustrations : Sophie Grux Grappe page 14 - Françoise Soeur pages 14, 15, 34 • Vu du
Doubs est une publication mensuelle éditée par le Conseil général du Doubs - 7 avenue de la Gare-d’Eau
- 25031 Besançon cedex - Tél. 03 81 25 80 42 (direction de la communication) - Fax : 03 81 25 80 41
- www.doubs.fr et [email protected] • ISSN : 0294-0329 • Dépôt légal 9958 • Impression : Roularta
Printing • Distribution : La Poste • Régie publicitaire : MCC - Tél. 03 81 55 44 44 • Vu du Doubs est
imprimé à 231 000 exemplaires sur papier UMP 60 g mat.
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