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No5 - DÉcruaBeI I9 B Lrs CnurcRS DU touRNALtstvtt Le iournal d'entreprise à la croisée des chemins de la technologie pat Charles Moumouni * étttdiant en cours de doctorat en droit ti l'Uniy,ersité Lnt,al (Québec') et Michel Beauchamp ** p rofesseut'tituluire au départenrcnt rl' infrtrmal ion et de communic'ation de L'Université La,ul (Québec') Le journal d'entreprise connaît un depuis quelques déveioppementimpressionnant années,surtout en Amérique du Nord et en Europe. Délà au milieu des années 1980, auxEtatsl'ensemble d'entreprise despublications les Unis et au Canadaatteignaient 228 millions d'exemplaires, soit plus de trois fois le tiragede l'ensembledes quotidiensde ces deux pays1. Depuisla DeuxièmeGuerremondiale,le journal d'entreprise estdevenuun véritableinstrumentde Pourtant, le développement desnouvelles gestion. technologies de l'information et de la communicationremet en causesa forme, ses sourceset son contenuet menacemême son existence.On se demandealors commentle journal d'entreprisepourra coexisteravec une technologie commel'lntranet. Lejournal d'entreprise: un état des Iieux Le journal d'entreprisea connu Lrn essor remarquable dans la deuxièmemoitié du XXe Denosjours,il estdevenuun outil essentiel siècle. de communication pour l'entreprise, commeen témoignesoninstitutionnalisation en Franceet en Amériquedu Nord. L'éaolutiondui ounrald'entreprise On peut distinguertrois grandespériodes dans l'évolutionde la pressed'entreprise: ia (années et du balbutiement périodede la naissance 1830-1910), la périodede la croissance et de l'explosion(années1920-1980) et la périodede la (années maturitéet de la révolutiontechnologique 1990).À nofte connaissance, aucuÀeétude sur l'histoiredu journal d'entreprisene remonte 170 Lr ntrpNtL D'EN'tREpt?tsE À tl cBotsËr ors :HEM:NSDE LA rECHNoLoctE jusqu'àf inventionde l'écritureou à l'inventionde l'imprimerie,ni mêmeà la commecelle du FrançaisThéophraste créationdes premières"gazettes", Renaudotlancéeen 16312. La plupart des auteursremontentà une époque la périodede la beaucoup à savoirlesannées1830et,notamment, plus récente, journal les d'entreprise. Révolutionindustrielle, retracer du pour origines La C'esten Allemagnequ'auraitété crééle premierjournald'entreprise. (1789-7846), journal List l'économiste revient à Friedrich paternitéde ce fondateurde la Centraleallemande d'achats, qui a lancéunepublicationen 1834 o dansle but d'instruirelesotrcriers , 3.Aux Etats-Unis, le plus sur leursintérêts ancienjournald'entreprise a été retracédansl'État du Massachusetts otr les ouvrièresd'une firme cotonnière(LowellCottonMills) ont publié, en 1840,le Record, LoutellOffering,"pour elles-mêmes". On pourraitaussicrlerTheTrsuelers InsuranceCompany".Mais certains crééen 1865et publié par la "Travelers Le Lozuell auteurshésitentà qualifiercespublications de "journald'entreprise". aucune Ot'fering, n'étaitqu'uneproductionlittéraire; il o necottennit par exemple, > a. information collnborntrices surl'entreprise, seulement despoèmes etdelnprose deses fondéen C'estpourquoi,cesauteurspréfèrentparlerdu "N/CRFactoryN/en's", 1887, dansl'Ohio,par la "NationalCashRegister Lecasdela GrandeCompany". Bretagne Entre1860et 7889,certaines ont pris estpluscontroversé. publications l'allurede journauxd'entreprise. Maisle "\,rai"journald'entreprise reconnupar s.Quant la plupartdesAnglaisdateraitde 1891: c'estle l,lorwich UnionMagnzine à la France, sonplusvieuxjournalinterneremonteà 1882,annéeoù a étépublié LelournaldesCaisses du Clnntdu Coq,o d'épnrgne. Cejournala étésuivi,en7972, un lrgunedidactique à l'nssurnnce-tie plur s0t1 de stimulation et de sensibilisntion lectorat-cible, ù snuoirIe personnel chnrgé desuentes, ,, 6. Le < l'importance de la presse afin d'optimiser sln nctionclmmerciale premierjournal d'entreprisecanadienseraitThe d'entreprise s'est fait sentir au cours Imptarral Lrt'eAgents Àiezus, crééen 1900,à Toronto , de la Seconde Gu'erre mondiale > par "TheImperialLife Insurance Company".T A partir desannées1920,ce sontlesgrandesindustriesd'après-guerre qui vont contribuerà la croissance du journal d'entreprise: la plupart des compagnies de télécommunication, d'électricité, de cheminde fer,d'assurance, ainsiquedesfirmesautomobiles et pétrolières sedotentd'unjournald'entreprise à largediffusioninterne.A titred'exemple, compagnie BellTelephone en7920,la (Traunil d'AnverslanceArbeitenVermattk etAgréntenf). En 7924,1es Cheminsde fer fédérauxsuisses lancentle BulletindcsCCF;la mêmeannée,la firmeautomobile françaiseCitroënpublie le BulletinCitroën.Un journal d'entreprises'est distinguéen France: il s'agitde Àlo/rcMétier,de la SNCF,qui particulièrement tirait à 500000exemplaires, concurrencé, plus tard,par Ln Viedu Rsilau titre de journaldu personnel de la SNCF.8 L'importance de la pressed'entreprise s'estfait sentirau coursde la Seconde Guerre mondiale.On soutientque cette pressea permis d'accroîtrela productivitéindustrielleet a été un facteurdéterminantdansla victoiredes 17| DUtot-tRNALtsur xo5 - DÉcruaBr l99B LesCaurcRS Alliés. Avant la fin des années7940,il y avait près de 6 000 pubiications s. Par ailleurs,l'après-guerre d'entrepriseaux États-Unis marqueie début de l'institutionnalisation du journal d'entreprise,notammentaux Etats-Uniset en France.L'Uniondesjournauxet journalistesd'entreprises de France(Ujjef)est néeen 1947et sedonnepour objectifo d'engager desnctions uisantù la dét'ense et à ln pronntiondeln communication auprès despouaoirs dnnsl'entreprise publicset des ,. t0 instances nationales et internationales Dès lors, le journal d'entrepriseprend son envol. En 1956,le nombrede journauxd'entrepriseaux Etats-Unisest passéà 9 000; en 1969,ce chiffrea presquedoublé,17000.Entre1945et 1980, un nombreconsidérable denouvelles publicationsvoient le jour en France.Des firmes comme Michelin et les Houillièresdu Nord-Pas-de-Calais sedotentd'un journal.D'autrescompagnies vont suivreavecdestitresqui se ressemblent, tels Contncts, Echanges, Dialogue, Ensemble, etc.i1. Les années1980sont cellesde l'explosionde la presse d'entreprise. Alors qu'on comptaità peine30 journauxd'entreprise en France avantla Seconde Guerremondiaie,à la fin desannées1980,on en dénombreun 12.De nos millier, sanscompterceux qui ne sont pas officiellementrecensés jours, l'Ujjef comprend 1 500 adhérents,représentant800 entreprises,900 journauxet 15 miiiions de iecteurs.Aux Etats-Unis,on estimeentre30 000et nombredepublications La mêmetendance 5000013le d'entreprise. à l'explosion de la pressed'entreprisea été relevéedansles casdu Japon,de la GrandeBretagne, desPays-Bas, de ia Belgique, de l'Italie,de la Suisse, de l'Espagne, du Portugalet des pays de l'Europede l'Est1a.Au Québec,une étudemenéeen novembre 1985 indique que 40% des journaux d'entrepriseau Québec n'existaientpas avant 1980,ce qui témoignede l'essorremarquablede ce type de presseen cinq bouleaersele mode traditionnel ansseulement.15 de circulation de l'information >> Les années1990marquentune autre étapedans l'évolutionde la pressed'entreprise: cellede la maturité et de la révolutiontechnologique. Il faut soulignerque, depuis les années7970et surtout1980,lesentreprises ont amorcéun viragetechnologique dont le vecteur est, sans véritablesurprise,l'informatique.A l'origine, les ordinateursétaientde "grossesmachines"l6 aux petiteset peu accessibles moyennesentreprises. Maisgrâce,notamment,à la miniaturisation, l'ordinateur estdevenuplusabordable. C'est ainsi que les micro-ordinateursinvestissentpresquetoutes les entreprises, cequi incitelesnouveauxdécideursà revoirde fond en combleleur mode de fonctionnement, notammentleur stratégiede communication. D'une part, l'informatisationde l'entreprisebouleversele mode traditionnelde circulationde l'information,surtout en raison du réseautage des différents servicesou de l'lntranet.D'autrepart, la naissance de l'Internetva accélérer ce de transformation interne.L'entreprise processus créesonsitesur "le réseaudes réseaux"en mêmetempsqu'elleouvresesportesau mondeentier. 172 À u cBosÉr ors cHEMtNsDE LA TECHNoLoctE Lr nuBxtL D'Et\tTREpRtsE Faceà ces progrès technologiques, le journal d'entrepriseest appeléà changer.Il y a des besoinsnouveauxauxquelson ne sauraitrépondreen le maintenantdans sa forme traditionnelle.En fait, l'entrepriseen est à l'ère numériquedont lesprincipales Or,le exigences sontla rapiditéet l'interactil'ité. journald'entreprise lentà multiplesétapes: sursupportpapiersuitun processus rédaction,fabrication,publication,distribution.En outre,le support conception, papieroffrepeu de potentielsur le plan de l'interactivité; il constitueplutôt une L'un desdéfisqui cloisonentrelesémetteursde l'informationet lesrécepteurs. du journald'entrepriseen cettefin de siècleestdonc seposentaux responsables dele voir transportersur le réseauinformatiqueinternede l'entreprise,l'Intranet. Lejournald'entreprise doit aussicomposer modernes de avecd'autresvecteurs interne,maisavantd'en rendrecompte,il convientde rappeler communication lesobjectifs brièvement du journalinterne. généraux Lesobjectifsgénérauxdu journal d'entreprise Crossomodo,on peutclasser dansdeuxcatégories distinctes lesobjectifs que vise un journal d'entreprise: d'une part, le journal est un instrumentde "social"pour le personnelet, d'autrepart, il est un outil de développement 17.En fait, les objectifsdu journal gestion"économique" pour l'entreprise d'entreprise ont évoluéà traverslesdécennies : lesannées1940ont étécellesdu 1950, divertissement les années l'information celles de ; ; lesannées1960,celles de la persuasion;depuisles années7970,Iejournald'entreprise fait partiedu 18.Nousne traiterons, de l'entreprise plan de développement dansla présente à la section,que de la premièrecatégoried'objectifs,c'est-à-dire, celleassociée lorsque dimension"sociale" du journal.La dimension"économique" seraabordée nouschercherons à apprécierdansquellemesurela communication internepeut un facteurde performance être,notamment, de l'entreprise. Mêmesi l'économiste allemandFriedrichList avaitcrééle premierjournal ))le,il avaitsans o dnnsle butd'instruire d'entreprise lesouuriers sur leursintérêts Tout douteun objectifinavoué: créerun sentimentd'appartenance à l'entreprise. journald'entreprisese dote implicitementou explicitement de cettemission,la plus essentielle, et les journauxd'entreprisequébécoisne la renientpaszo. D'entréede jeu, il n'est pas,,en soi, malsainde chercherà favoriserchezles le sentiment travailleurs d'uneentreprise d'êtreloyauxvis-à-visd'elle.En effet, - mêmedu secteur - ne visepasà créersa quelleentreprise publicou parapublic propreculture,autrementdit à "acculturer" sesemployésafin que ceux-cila portentfièrement? Pourrenforcerle sentimentd'appartenance desemployésou le "patriotisme d'entreprise", le journaldoit toutefoislesinformerhonnêtement surla vie de leur entreprise, en mettanten évidencecequi va bien,maisaussien n'hésitantpasà révélercequi ne va pas,dansla mesureoù pareilscrupulene metpasen danger le fonctionnement de l'entreprise.Commele dit Nancy lrwin, chargéede la communication interneà la Duke PowerCorporation, une grandecompagnie 171 xo 5 - DÉcruapr I I I B Lrs CnutrRSDU toLtRNALtsur more employees hydroélectrique à Charlotte,enCarolinedu Nord : n Ilothingmakes they'ae heardit fromthecompmnl. upsettlnn rending something in thelocalmedisbet'ore hsrd is nnticipnting newsclrerlgenboutan issue. At Duke,wezuork Soa keycriterion " to reportthebsdnewsiuitltthegoodasqtùckly aswecan,Ourntaingoalis toeitlw tie" arealiueanduell andhighly uith themediaor bentthem.Mostcompanq grapeaines ! I,lotuI can'tsay accurate. At Duke,wedon'tjust hnaea grapeuine, wehnueaineyard thst this manûgement ourexecutiaes likesto reportbadnews- it doesn't. Butwecowtsel of reporting hasalwaysbeensupportirte buysthemhugecredibilitv, nndour leadershiTt thebndutiththe{ood.>zt Au cours des années7970et 1980,on admettaitmêmeque le journal d'entreprisepuisse traiter de sujetsaussi sensiblesque l'alcoolismeet la dépendance desemployésà la drogue22.Enfait,plus lesemployéssontinformés sur la vie de l'entreprise, plus ils se sententliés à son destin.La rétentionde f informationinterneestsourcede méfiance caraucunemployé et de suspicion, ne se sentiravraimentattachéà une entreprise qui lui cachedesinformations 23,commele révèlentcertaines où le élémentaires études2a.Danslesentreprises flux d'informationsest strictementsurveillé,o lesemployés sontcontrnhûs de ln parcimonie desint'ormations quileursontdonnées pûrle canalint'ormel, et compléter ,25 même à les .ll importe donc que le clsndestin, snaoir la rumeur et bruitsdecouloir journald'entreprise ait un contenuéquilibré.Lesdirigeantsne doiventpass'en serviruniquement pour dire auxemployéscequ'ilsestimentimportantde leur journal transmettre. Le dontlesopinions doitêtreplutôtau servicedesemployés, < journnl bon différentes des dirigeants. Un peuventêtre de celles [d'entreltrise], unepublicntion soulignela Québécoise MichèleCiroux-Beauregard, c'estd'nbord trèsparticuliers d'uneentreprise. élémentnire, nnis qui répond auxbesoins Celascntble et sotrcent lesgestionnaires pas qtiils ont à dire aux employés sur nes'interrogent surce connnître. à lier cesdeuxcomposnntes cequcceux-ci deurnient Un bonjournnlparaient ,za deI'entreprise. etjoueainsiun rôlepro-nctif dansIedéuelopptenrcnt globttl le journal Outrele fait de servirde véhiculed'informationpour l'entreprise, n'existepas doit êtreaussiun instrumentde communication. La communication seulemententre employéset dirigeants; elle existe aussi et surtout entre Lesemployés lesunsdesautreset la cause employés. doiventsesentirsolidaires de l'entreprise doit être,poureux,unesortede "cause commune". Contrairement à ce que pensentcertainsauteurs,le journald'entreprise ne concernepas,n de nnnièrepriailégiée, lesrapports et clmnntnicationnels qui existententredirigennts ,27.I1estplutôtun outil de communication dfuigés au servicede touslesacteurs de l'entreprise. De plus,le journald'entreprise non doit, pour êtreintéressant, informerlesemployéssur la vie de l'entreprise, maisaussitraiterde seulement diverses). diverses activitésà caractère et rencontres social(sorties culturelles les Cependant,faceà cettemissiond'informationet de communication, responsables du journald'entreprise qui n'y prennentgarderisquentde tomber danscertainstravers.A vouloirtrop "fouetter"le sentimentd'appartenance par ne sont l'exaltation dessymboles lespluspositifsdel'entreprise, cesresponsables 174 Lr nunxnL D'EtrrREpr?tsE À u cposEE DEscHEMtNsDE LA TECHNILOO:E pasloin de tomberdansune formede dériveidéologique. Célébrerle cultede l'entreprise ou en faireunepropagande démesurée ne serta priori à rien.Un tel procédéd'endoctrinement seretournera carlesemployés ne contrelesdirigeants, sont en généralpas dupes; entreeux ils saventbien plus de chosesque les dirigeants ne peuventle soupçonner ! Lejournalne doit doncpassetromperde public. Une étude a ainsi montré que, de nos jours, le fait qu'un journal d'entreprise lu n'assure soitlargement uneplusgrandeintégration pasforcément desemployésdansl'entreprise. Cesdernierssont davantâge intéressés,pu, exemple, par les < célébrer le culte de I'entreprise informationssur les possibilitésd'avancementou en faire une propagande dansleurcarrièrequepar d'autresinformations.2sdémesurée ne sert a priori à rien > Maiscommentle journalpeut-ildemeurerau servicedesemployéset éviterd'êtreun instrumentde manipulationau service desdirigeants, alorsque,dansle mêmetemps,il est appeléà êtreun outil de gestion?Le journal d'entreprisepeut-il jouer ces deux rôles apparemment contradictoires? Il seposelà unequestionfondamentale qui remeten causenon seulement lejournald'entreprise, maisaussila nécessité mêmed'unestratégie de communicationinterne.Il convientdonc de disposerrapidementde cette questionat,antd'envisager I'avenirdu journald'entreprise faceaux nouvelles technologies l'information, de notamment faceà l'lntranet. Journald'entrepriseet communicationinterne Certainsauteurspensentque l'entreprise n'a pasgrandchoseà gagneren investissant dansun plan de communication interne.Mais,pour d'autres,une entreprisesansplan de communicationest sujetteà de nombreuxconflitsqui risquentd'hvpothéquer sonsuccès. Il faut essayer de clarifiercettecontroverse avantde pouvoirdéterminerla placedu journald'entreprise dansle plan de communication interne. Lesthéoriesde ls communication interne: Ia questiondeIa performance Sr"rrla nécessité et l'efficacitéde la communication interne,deux écoles s'affrontent: la première,plutôt ancienne,a une conceptionnégativeet pessimiste de ia communication d'entreprise moderne,en a au ; la seconde, contraireune bonne opinion et soutientque l'entreprisequi veut vivre et prospérer doit forcément composer avecun plande communication. L'ancienne écoleestcellequ'onpeut,demanièreun peuréductrice, rattacher à la penséede l'économiste américainFrederickMnslow Taylor,lequela écrttLn direction scientifique du trnuail2e. Danssa recherche de la rationalisation effrénée du travail,Tayloraccordeune attentionparticulièreau facteurtempset à la définitiondes règlesdu travail.Son souciest la productivitéoptimale; tout facteursusceptible de faireperdredu tempset de freinercetteproductivitédoit êtreécarté.La communication estl'un de cesfacteurs. Ellen'estnécessaire que 17, x" 5 - DrcrtwaBr I I9 B Lrs CautrRSDUJorJRNALtstwr pour direà l'employécequ'il doit faire.Elleestaussirequiselorsquelesintérêts au seind'uneentreprise sontantagonistes. c'est Or, si lesintérêtssontopposés, donc que l'entreprisene fonctionnepas sur une base scientifique.Lorsque l'employécomprendbiensatâcheet estconscient de la rétributionqui l'attend, il n'y a plus de placepour les conflitsd'intérêts,ni pour la communication. L'employé, danscesconditions, enestréduità jouerle rôled'un simpleexécutant qui répondà une logiquede travailpréétablie: il n'a pasle droit de penser,de souffrir ou de parler30.Les employéscoopèrent ( tout facteur susceptibledefaire al'ec le systèmede l'entrepriseet en retour ils d'un bon salaire. perdre du temps et defreiner bénéficient Même si cette conceptiondes relationsde travail cetteproductiaité doit être écarté>> il en est,de nosjours,jugéedésuète et rétrograde, Pourbiendes existeencoredesrelentssousdesformesplusou moinsdéguisées. dirigeants"néo-tayloristes", la communication interneestnon seulement inutile, maisencorepeut-ellemettreen péril leur pouvoir,étantdonnéque le pouvoir dérivedésormais de la transmission de l'information3l.Ainsi, desentreprises continuent-elles de nourrir desidéesnégatives à proposde la communication interneen soutenant, entreautres,que la communication ne se mesurepas, qu'ellecofitecher,qu'ellefait perdretemps32. A l'opposédespartisans du taylorisme setrouventceux,plus et du fordisme, nombreux,qui sont plutôt favorablesà la communication interne.On peut - à "l'écoledesrelations rattacher ceux-ci- encoreunefoisde manièreréductrice humaines", les QUia pour fondateurEltonMayo,maisdontl'un desporte-parole plusmarquants estDouglasMcGregor. Cederniera mis en évidence deuxtypes fondamentaux de directionde l'entreprise: celui désignépar la "théorieX", relevantd'une conception de la naturehumaine(conception pessimiste qu'on peut associer au taylorismeet au fordisme); et celuiconnusousle vocablede "théorieY",qui traduitunegrandeconfiance du enl'autonomie et enla créativité salarié.McGregorrefusequel'employésoitreléguéau rangd'unemachineet 33.Pourlui, la communication a proclamela dimensionhumainede l'entreprise bel et biensaplacedansla gestion. Parlantdu facteurhumaindansl'entreprise, il fautsignalerl'apportdesnéoclassiques que sontThomasPeterset RobertWaterman, lesquels ont publié,en 7982,un best-sellerintitulé : Le prix de l'excellence : lessecrets desmeilleures entreprises. Sesituantdansune approcherationaliste de l'entreprise, cesauteurs tout de mêmed'intégrerdesfacteurspsychosociologiques à essaient empruntés "l'Écoledes relationshumaines".Ainsi, daÀs- l'ouvrageprécité,Peterset Watermansoutiennentque les entreprises les plus performantes sontcellesqui 3a. n'hésitent pasà consacrer d'importants moyensà la communication Faut-ilpourautantétablirun liendirectentrela qualitédela communication interneet le succèsd'une entreprise? Certainesenquêtesmenéesauprèsdes ne permettentpasde soutenirune affirmationaussitranchée. entreprises Ainsi, dansun sondage ayanttrait à la communication interneau Québec, en7992,et 176 Lr nuBNnL D'ENTREzR:;E À u cBosÉr ors ;HEM:NSDE LA-tECHNoLoctE impliquantenviron 140organisations et 1 500personnes, seulement16%des répondantspensentque la communicationinterneo estla basedu succès d'une >. Mais une écrasante orgnnisatiorz majorité,soit 96"/odesrépondants,affirment interne< estau moinsun deséléments quela communication essentiels nu succès de , ; unetrèsfaibleproportion,4o/o,la l'organisntion commeo un élément considère , ; enfin,pas un seul importantmaisnondéterminant du succès d'uneorganisntion répondantn'affirmequ'il n'existeaucunlien entrele succèset la communication d'uneentreprise.3s L'établissement d'un lien entrela communication et la productiviténe date pas d'aujourd'hui.Lespublications d'entreprises en particuliersontdevenues o lesarmes degestion,dèslesannées794036. Déjàen 1955,96o/o deschefsdes100 plus grandesentreprises américaines interrogéslors d'une enquêteont reconnu que la communicationest un facteurdéterminantdans la productivité37.Des (1993)menéesaux États-Unis étudesplus récentes confirmentcepoint de vue. Certainschefsd'entreprises affirmentcarrément, :o parlantde la communication That'snll I haaeto get thejob done,38.Les employéssont aussid'avis que la communicationa un impact sur leur productivité, surtout quand les communicateurs tiennentcomptede leur "feed-back".3e La communication interneen généralet le journald'entreprise en particulier font doncdésormais partiedu systèmede gestionde l'entreprise, commenous f indiquionsplus hauta0. Or, le modèlede gestionqui està la modeestde type participatif; c'estceluiqui écrasela hiérarchiedesfonctions,arronditle pouvoir d'autorité,ouvre des espaces de négociation, impliqueles employésdans le processusde décision,les motive et les mobiliseautour des objectifsde a1.Mais cesobjectifsde management l'entreprise ne s'accomplissent pasdu jour au lendemain. De <<les publications d'entreprises nombreuxjournaux d'entreprisecontinuentde en particulier sont deoenues fonctionnerde façonunidirectionnelle. " les armes de gestion " Les employésdes années1980se plaignaient desmontages bureaucratiques qui lesempêchaient de réagiraux informations qu'ilsreçevaient42; c€uxdesannées1990expriment la mêmeinsatisfactiona3. Dansun sondageréaliséen 1989aux États-Uniset impliquant les employésde près de 300 organisations, à peine 45% des répondantspensentque les dirigeantsconnaissent leur préoccupations et seulement577"d'entreeux pensentque lesdirigeantsen tiennentcompte44.Or, la communication interneen généralet la pressed'entrepriseen particulierne sontefficaces quelorsqu'elles sefondentsur "lesbesoinset lesgratifications" des employésas.Un journald'entreprisequi prenden comptelespréoccupations et lesespoirsde sespublicsrelèvele moraldesemployéset il en résulteforcément 46 uneproductivitéaccrue. Lejournal d'entreprise et lesautresaecteursde la communication interne D'une manièregénérale,nous pouvons distinguerquatre catégoriesde canauxde communication interne: le canalinterpersonnel,le canalécrit,le canal 177 r,,toF' DÉcruaBr l99B Lrs CautrRSDLtJOURNAuSUT audiovisuelet ie canal informatique.En effet, pour être efficace,la communication au seinde l'entreprise doit passerpar plusieurscanauxdont le - est plusélémentaire et le plusimportant- du moinsdanslespetitesentreprises sansdoutelesrencontres personnelles ou lesréunions.Le canalinterpersonnel 17,comparativement estreconnucommeétantle plus efficace auxautrescanaux decommunication. Dansun sondage Association commandité parl'lnternational for Business Communication entre1987et 1989et impliquant-les employés-de près de 300 organisations,ia plupart des (< encore répondantsexprimentleur préférencepour la que faut-il face-à-facea8. La communication cette information soit de qualité > communication interpersonnelle permetà l'employéde poserdes questions et d'avoirdesréponses immédiates sur lessujetsqui le préoccupent, sanscompterquela chaleurhumaineparticipede la crédibilitéde i'information transmise de vive voix par le "manager" à l'employé+1. Maisencorefaut-ilquecetteinformationsoit de qualité,c'est-à-dire que le "manager" lui-mêmesoitbieninforméet soitdisposéà écouterl'employé.Ainsi, la communication interpersonnelle doit être interacti',,e et permettrele flux d'informationdu dirigeantversl'employéet vicerrersa. Surcertaines questions, le journald'entreprise ne remplacera Il estmême pasle contactinterpersonnel. recommandé de prévoirsystématiquement un nombredonnéde rencontres par moisou par ans0.Cesrencontres peuventsefaireà deuxou à plusieurssousla formede réunionsorl de sessions de "brainstorming". La deuxièmeformede communication interneestla communication écrite: elleregroupelescirculaires lesnotesde service, les et lesbulletinsd'information, correspondances, les"mémos", rendus,etc.Maisle plus lesrapports,les comptes importantdesoutilsde communication écrite- du moinspour les entreprises avantunetaillecertaine estle iournald'entreprise. Plusieursétudesont montré que le journal d'entreprisejoue un rôle importantdansle plan de communication interne,mêmes'il n'en constituepas le principalvecteur.Selonun sondageréaliséau seinde diversescompagnies entre 1987et 1989: 70u/ndes emplovéslisent "intégralement" le journal "facile" d'entreprise;95o/o desrépondants le trouvent à lirei prèsde90oto trouvent toutou la plupartdesoncontenu"crédible" desrépondants ;maisseulement367" considèrentle journal d'entreprise comme leur "première" source d'informationsl. Lesrépondants à un sondagemenéau QuébecauprèsdeI22 entreprises et organisations publiques,parapubliques et privéesont placéle journal d'entrepriseen troisièmeposition par rapport à neuf moyensde communicationinterne52 Mais on admet généralement que le contact interpersonnel et la pressed'entreprise sontles moyensles plus efficaces pour s: communiquer aveclesemplo|és. La troisièmecatégoriede canauxde communication interneregroupeles moyensélectroniques audiovisuelstels que les films, les vidéos,les vidéos conférences, la télévisionen circuitfermé,le téléphone, maisaussilesdifférents 178 Lr nuBruaL D'ENrREpBrcr À LA cRosEE DEs(,HEMtNsDE LA rEcHNoLoctE panneauxpublicitaires au seinde l'entreprise. Lesfilms et les vidéossontdes médiastrèscoûteux,difficilesà réaliseret prennentbeaucoupde tempsen termes de production.Certainesgrandesentreprises y ont tout de même recours régulièrement. La firmeIBM,par exemple, produitune cinquantaine de vidéos sa.Le développement par an ; Johnson& Johnsonen produit une soixantaine technologique rendlesmédiasaudiovisuels plusaccessibles. Enfin,l'expansion rapidedesnouvelles del'informationet dela technologies communication changeles habitudesde communication au seinde l'entreprise. Nous venonsde signalerque la télér,isionen circuit ferméet la vidéo font désormais partiedescanauxde communication interne.Le développement de l'lnternetet de l'lntranetaccélère ceviragetechnologique et interpellela nature et l'identitémêmedu journald'entreprise. Le courrierélectronique estdevenule moyen privilégiéde communication dans nombred'entreprises. Une étude indiqueque les secrétaires l'utiiisentà desfins diverses, que les directeursde compagnies s'enserventpour prendredesdécisions destâches, et assigner que lesanalystes l'utilisentpourposerdesquestions et pourproduiredesdocuments. La même étude signaleque le courrier électroniqueest même préféré au téléphone,contrairementà ce que laissententendred'autresétudes55. L'introduction de la communication électronique peutavoirun impactimportant sur la communication de l'entreprise. De nombreuses tâchesde communication qui s'accomplissaient par contactinterpersonnei ou par téléphonese font maintenant par courrierélectronique. Lesdéfis du journal d'entrepriseface à l'lntranet Avantd'évaluerl'impactde l'lntranetsur la natureet le fonctionnement du journald'entreprise, il convientde dire quelquesmots sur l'importanceet le développement de cettenouvelletechnologie au seindesentreprises. L'Intranetet Ie mondedesaffaires n l'Intrnnetesttut Selonune définitionproposéepar NathalieServranckx, Internetà échelle réduite, limitéau réseau internedel'entreprise, utilisépourdonner nccès nux employés à l'int'ormation internedont ils ont [...] de cctteentreprise besoin>,56...Une telle définition pourrait s'appliqueraussi au journal d'entreprise,à la différenceprès qu'au lieu d'un Internetréduit par son accessibilité, le journald'entreprise, lui, estlimitéquantà soncontenuet à son public. Autrementdit, l'lntranet remplit la même fonctionque le journal d'entreprit.sz(etbiend'autresfonctions), au pointoù certainsauteursaffirment qu'il est"le réseaude prédilection desjournauxinternes".58 De ce point de vue, le sort du journald'entreprise se conjuguedésormais avecla technologie Intranet.Pour s'en convaincre, il n'y a qu'à considérer le rythme aveclequelse développentles réseauxinformatiques de l'entreprise, malgréla naissance récentede l'lntranet.Selonune étude,plus 25%desmille 179 No5 - DÉcrusBr I 9I B Lrs CanrcRsDU touRNALtsw,tt disposaient premiersgroupesaméricains déjàd'un Intranetà la fin de 1995et ce Il a mêmeétérapportéquechezFordMotors, chiffredevraitdoubleren 1998s1,. a de conception un Intranetreliantlescentres d'Asie,d'Europeet desEtats-Unis aidé les ingénieursà collaborerpour créer de nouveauxmodèles60.Il faut soulignerqu'aux Etats-Unis,plus de 60o/"des entreprisessont branchéesà Internetet que 90%des autresont l'intention de faire de même61.La même 1,3millionde sitesen ".com", tendance existeenFrance, où on comptedésormais un taux de des sitescrééspar des entreprises, ce qui représente c'est-à-dire progression de 33%62.Au Canada,48%des entreprises ont une connexionà Î'lnterneten 7997,avecun taux de progressionde 20o/o par an. À ce rythme, l'lnternetauraen l'an 2 000quasimentle canadiens, prévoientdesobservateurs 63. mêmetaux de pénétrationquele téléphone L'engouement desentreprises parle coûtpeuélevé pourl'lntranets'explique de l'installationde cette technologiemais surtout par sa commodité.Par la "construction" de ceréseauau seinde la compagnie CeorgeWeston exemple, Ltd. de Toronto,qui emploie60 000personnes, n'a coûtéque 4 500 dollars 6a.Le marchéde l'lntranetesten pleineexpansion, en tout casmieux canadiens d'ici I'an2 000plus de 90%des queceluide l'lnternet65;il devraitreprésenter serveursWeb vendus66; sesrevenusmondiauxs'élèverontà 13 milliards de dollarsUSen 199967 et à 20milliardsen l'an 2 000,selond'autresprojections.68 Le développement de l'lntranetexpliqueen partiele "boom"que connaît actuellement et queconnaîtrale commerce En France,le commerce électronique. sur le web ne représentait que 4 millionsde dollarsUS,en 7997; mais,en l'an 2007,ce chiffreatteindra416millions.Aux Etats-Unis, on avaitachetépour 8 milliardsde dollarsUS,déjàen7997;lesprévisions pour l'an2 001fontétatde 200 milliards6e.On comprend,dès lors, que les entrepriseséchapperont L'lnternetet l'lntranet difficilementà la réalitédes nouvellestechnologies. deviennentpour ellesdes avancées incontournables auxquelles ellesdevront dont le journal plutôt adapterleursstructureset leursoutilsde fonctionnement, d'entreprise. L'adaptationdujournald'entreprise lntranet à la technologie L'Intranetamèneunesortede "révolution"au seinde l'entreprise, Il permet de partagerl'information< en mettantà la dispositionde tousles salariésdes >70.Lastructure outilsde création, de recherche et de consultation de documents de l'informationdanscesconditionsn'estplus pyramidaleou verticale,mais plutôt décentralisée ou horizontale,car il n'existeplus un seul émetteur d'information.Chaqueemployéa la possibilitéde construiresaproprepageweb et de contribuerau journal de l'entreprise.L'lntranet provoqueaussi la rétroactionet l'interactivité.L'informationsur Intranetest constamment renouveléealors que l'informationsur supportpapier est figée.Le journal d'entreprise qui veut s'adapterà l'Intranet- nommons-le"journalIntranet"71 -devraalorsmodifiersaformeet soncontenu. rB0 Lt touBNaL D'ENTpEpBrr À LA cRotsEEDEscHEMtNsDE LA TECHxoLoctE En ce qui concernela forme,rappelonsque toutesles écolestraditionnelles de journalismemettentun point d'honneurà enseignerles règlesd'or du la plupartde ces secrétariat de rédaction.Mais dansun contexteélectronique, règlestombentendésuétude. Il estenseigné,par exemple, qu'unarticledepresse (etjamaisau verso)desfeuilles doit toujoursêtreécritsurla facerectoseulement de "formatA4" ; quechaquefeuilledoit contenirau maximum1 500signes, c'estT2.Lejournal à-dire25lignesde 60signeschacune Intranetne correspond pasdu tout à ces exigences. En outre, dans le journal papier,certainsarticlescommelesbrèvespeuvent < l'information sur lntranet êtrèet'tcorps10,voire9. Étantdonnéque1éjournal est constamment renouoelée Intranetselit à l'écran,cestaiilesde caractères ne alors que l'information sontpastoujoursconvenables. sur support papier est figée > Parailleurs,danslesmilieuxde la presseet de l'éditions'estdéveloppé un certainprotocolede correction desarticlesécritssur papier.Un tel protocoledevientinutilepour lesarticlesqui doiventêtrecorrigés à l'écran.On sedemande aussisi le journalIntranetdoit passerparunemaquette dessinée sur un "gabarit", si l'on doit toujourssemunir de règlespour concevoir les"monstres" du journal,si l'on doit placerlesarticleslesplusimportants surles pagesde droite,appelées"bellespages"; bref, s'il est nécessaire de faire un montagedu journalselonlesprocédés établispour le papier73 De touteévidence,la miseen forme du journal Intranetpeut se passerde biendesétapesauxquelles estnormalement soumisle journalpapier.Le journal électronique a son propre langagede mise en forme : c'estle standardde Mnkeup publicationHTML (HyperText LnnErage).Il ne seraitdoncpasréalistede le concevoir à partirdesexigences techniques de ia formepapier. Maisil faut nuancercespropos; il y a deuxfaçonsde concevoirle journal Intranet: le journalpeutêtredirectement à l'écran(on-line), composé c'est-à-dire en langageHTML pour êtreimmédiatement opérationnel, commeil peut être d'abordmontéet fabriquésursupportpapieravantd'être"scanné" tel quelsurle sitede l'entreprise. Danscederniercas,le journalpeutêtreplacésur le Weben fichierPDF(Porf ableDocument Formnt) pour êtretéléchargé à l'aided'un logiciel AcrobatReader,par exemple.La plupart des grandsquotidiensfrançais(Le Montleet Libération, notamment)présententleur "l-Jne"sous ce format.Les inconvénients du téléchargement sont,entreautres,le manqued'hypertextes, la lisibilitéréduiteet la lenteur.Pourpalliercertainsde cesinconvénients, il faudra encoreimprimer le journal pour revenir à sa forme originelle.Le journal électronique dont nous parlonsici est celui qui est conçu dans le format particulierHTML. Maisen dehorsdesrèglesqui sontdictéespar ia naturephysiquedu journal papier,cellesqui ont trait au stylejournalistique ainsiqu'aucodetypographique sont aussiapplicables au journal Intranet,Qu'il soit sous forme papier ou numérique, le journaldoit êtreaccueillant, clairet facileà lire.LejournalIntranet a l'avantage d'êtremultimédia: il peut en effetcombinersons,images,vidéos, rBr Lrs CautrRSDUtouRNALtsur N" 5 - DÉcrusBr I I9 B texteset hypertextes pour expliquermieuxquene le peutle journalpapier.Mais il doit respecter le modetraditionnel de structuration de f informationet prendre soindene pasabuserdesnombreuses d'effetsspéciaux possibilités qu'offrentles 7a. journal nouvellestechnologies Intranetdoit êtreconcis, de l'information Le préciset chaud; danscesens,il doit êtreplus prochedu styledu USATodnyque de celuidu À/eru YorkTime.Ts Pource qui est du contenu,le journald'entreprise qui veut s'adapteraux technologiesInternet et Intranet perdra beaucoupde son identité.En effet, lorsqu'une entreprisecrée son site Web, elle y concentretoutes sortes d'informations. Parfoisle sitede l'entreprise estun véritablefouillisdanslequel le "visiteur"a du mal à seretrouver: on peut citer,entreautres: lesrépertoires desemployés, lesbottins,lespolitiquesde l'entreprise, lesrapportsannuels, les offresd'emploià f interne,lesbulletins76. Si le journalde l'entreprise existait sousformepapier,il seraitfacilede le reconnaître Des soussaformeélectronique. caractéristiques commele "logo"permettraient de le repéreraisément physiques sur le site.Maislorsquele journaln'a pasdé1àexistésousformepapier,il faut alors le doter de signessuffisamment distinctifspour capterl'attentiondu "visiteur"sursonemplacement il risqued'êtreconfonduavec virtuel.Autrement, lesnombreuses pagesqui inondentle siteIntranetde l'entreprise. En effet,l'entreprisequi construitun siteIntranetn'entendplus confierà son journalinternele monopolede touteslesinformations internes.Parfois,le site Intranetcomporteautant de sujetsque le journal d'entrepriseà proprement parler,au point où il n'existeaucunedifférenceentreles deux77.On admetque l'lntranet intègre tous les vecteurs de la communicationinterne78. le journai d'entreprisecomprenddes rubriquestellesque Traditionnellement, l'éditorial,le reportage, l'interview,le portrait,le billet d'humeur,la critique,la brève,le compterendu7e,etc.Le journal Intranetne pourra certainement pas réunircesdifférentsgenresjournalistiques dansl'harmoniequeieur conféraitla formepapier.Certaines de cesrubriquesdevrontfigurerà desendroitsdiversdu sitede l'entreprise, sansforcément danslespagesdu journal. êtreincluses Selonplusieursétudes,dont une menéepar l'lnternational Association for Business Communication et la firmeTowers,Perrin,Forster& Crosbyauprèsde 45 662employésde 40 entreprises nord américaines, les employéssont plus intéressés par lesthèmessuivants, : par ordrede préférence 1.lesprojetsde l'entreprise 2. lespratiqueset politiquesde gestionde personnel 3. la productivité 4. lesinformations reliéesau travailde chacun 5. lespossibilités d'avancement dansl'entreprise 6. f influencedesévénements extérieurs sur le travailde chacun 7.la positionconcurrentielle de l'entreprise 8. desnouvelles desautresservices ou divisions 9. le rôlede chacundansl'ensemble de l'organisation t82 Lr nuBtutL D'ENTREzR:SE A LA cRotsEEDEs cHEMlNsDE LA TECHNoLootE 10.la façondont l'entreprise utilisesesprofits 11.la positionde l'entreprise sur desproblèmes courants 12.f implicationcommunautaire de l'entreprise 13.lesmouvements de personnel et lespromotions 14.lesrésuitats financiers 15.lesprogrammes de promotionet de publicité 16.lesarticlessur lesemployés 80. 17.lesnouvelles personnelles À peu de choses près,lescentresd'intérêtsquenousvenonsde mentionner sont aussiceuxdes employésdes années199081.Or, nombrede cesthèmes intéressent non seulement lesemployésmaisaussile publicen général.Ainsi,les thèmes1.,3,7,77,72 et 14ne sontpasseulement à l'informationinterne destinés de l'entreprise. Ils devraientalorsfigurernon seulement dansla vitrinedu site Intranetmais aussiInternetde l'entreprise, à toute pour êtreainsiaccessibles De cepoint de vue,le journalIntranetrisqued'êtreréduit personneintéressée. aux seulesinformationsde l'entreprisequi sont strictementconfidentielles ou personnelles. À l'ère du partagede l'information,on ne voit pas comment l'entreprise pourraitréservertouslesthèmesquenousvenonsde mentionner à sonjournalIntranetsanspermettreaux"internautes" d'y avoiraccès. Pour sa propre visibilité,l'entreprisea intérêt à rendre disponiblele maximum d'informationspossiblepour ses clientset à ne réserverà son personnelqueles sujetsqui relèventvraimentde la "cuisineinterne"ou qui ont une valeur stratégique.Le journal d'entreprisequi migre sur les réseaux numériques doit doncfairefaceà deuxdéfis:justifiersaraisond'êtreparrapport aux contenusdu siteIntranetet aussipar rapportaux informationsqui doivent êtredisponiblespour le grandpublicsur Internet. Par ailleurs,le journal Intranet est de nature dynamique.Aucune informationne devrait y être figée.Ce n'est pas la peine d'y stockerdes informations d'ordregénéralqui ont un caractère Il plus ou moinspermanent. faut allégerle journalIntranet,qui ne doit comprendre quedesarticlesbrefset, "brûlants" si possible, d'actualité. En définitive,les avantages liés à la numérisation du journald'entreprise sontindéniables. L'entreprise notamment,l'économie fait, desfraisde fabrication - par des liens et de distribution.En revanche, lorsquele journalest associé - à d'autrestypesd'informationsdisponiblessur le siteIntranetou hypertextes Internetde l'entreprise, il y a desrisquespour quel'employésenoiedansun flot d'informations qui ne sontintéressantes quepar l'attraction qu'eliesexercent sur le lecteur82.Un journald'entreprise virtuelqui pêcheparinflationd'informations peu édifiantespour l'entrepriserisque d'entraînerles employésdans le phénomène déjàidentifiéde la "cyberdépendance" et de coûterà l'entreprise du précieuxtempsde travail.Il faut donc prendregardeque le journalvirtuel n'occupetrop l'employécarcelui-cipeutselaisserallerau pointde tomberdans "compulsifs". le piègede la navigationaventurière propreauxinternautes tBl r,to5- DrcrMaBr l99B Lrs CnutrRS DU touRNALtsur Il y a beaucoupd'informationsfutiles et sansvéritablepertinenceautant dansl'lnternetquedansl'lntranet: il n'estdoncpasdansl'intérêtde l'entreprise de laissersesemployés on-line.En perdreleurtempsà un inutile"vagabondage" effet,lorsqueles employés"décrochent" furtivementde leur travail pour des séances souventinterminables de "navigation surle Net",ils perdentle sensde la réalité...et il n'y a alors plus aucunedifférenceentre eux et les ouvriers "standardisés" ou "taylorisés"à qui l'on dénie le besoin élémentaire d'information. En clair, il n'est pas possiblede tout lire sur un site Intranet,qui est en constantmouvement: il faut donctenterd'y fairedeschoixjudicieux83,Il ne seraitdoncpasinutilequel'entreprise de organise de tempsà autredesséances sensibilisation et de formationà la meiileurestratégie d'utilisationde l'lntranet. Maisceladoit-il allerjusqu'àcensurerdespagesIntranet,commeont commencé à le fairecertaines entreprises américaines ?8a L'abondance d'informations sur le Webpose,par ailleurs,le problèmede la gestiondu journal Intranet.La quantitésanscessecroissante de documents nécessite un travailde miseà jour.Faceà ce problème,on peut proposerdeux approches: ia première,décentralisée, donneraitaux employésles moyensde renouveler constamment leurpagerespective à la vie du journal pour contribuer virtuel; la deuxième, centralisée, consisterait à désignerun responsable du site Intranet.8s Les"lS"(Informntion Specinlisfs) auxÉtats-Unis de et les"dircom"(directeurs la communication ) en Francesont bien indiquéspour jouer un tel rôle de gestionnaired'information.Pour ce faire, ils ont besoin d'une formation complémentaire en informatiqueet dansd'autressecteurs; certainsauteursles 86. perçoivent d'ailleurscommedes"ingénieurs en communication" "laisser Danstouslescas,il ne paraîtpasréalisted'opterpourle faire"sur le siteIntranet.Lesnouvelles technologies de l'informationet de la communication n'ont passuppriméles "lS"ou les "dircom"; au contraire,ellesont renforcéleur rôleau seindel'entreprise. Aronowitz Cen'estcertainement pasl'avisde Stanley et William Difazio, selon lesquelsles nouvellestechnologiesne feront qu'éliminerle travail et anéantirle travailleurau XXIe siècle.Les deux professeurs de l'Universitédu Minnesotaaffirmentque l'informatisation est n merely >87.De quoifairedresserles n wrinklein thelongprocess ofdisempowerment cheveux surla tête...I t81 Lr rcuBNtL D'ENrREpRtsE À ta cBotsÉr oes ;HEM:NSDE LA TECHNoLoctE * charlesMouMouNI Notes Moumouni Charles en droit(L.L.D,) à l'Uniuersité Ancienjournnliste du Laaal(Québec). t'ait m doctornt Bénin,il esttitulnire d'unennîtrise endroit(Uniuersité nationnle du Bénin), d'uneautrenmîtrise endroit (L.L.M., Uniaersité (M.A.,Uniuersité publique Lsual), d'unemaîtrise enclmmunication Laual) et d'une (Uniuersité maîtrise en nnglais nntionnle dtLBénin). ** MichelBEAUCHAMP MichelBeauchamp estprot'esseur titulairenu département d'int'ormation et decontmunication del'Uniaersité Launl.Laprodt)ctiort' de'cetarticlen étérenduirpossible grn[cà riltL' du Conseil derecherclrcs en subuentiltr principal), sciences humaines du Canada accordéi à llicoleGiroux(chercheur Christinne hf410-95-0870, (co-cherchettr (co-chercheur). Denrcrs ) etMichelBeauchamp 1. Selonune enquêtemenéepar l'lnternationalAssociation of Business Communicators, citéepar n Exploratory CLAMPITTC.,Phittip, CREVCOURE M. Jeanet HARTELL. Robin(1986), Researclion Employee Publications" Communicatiorr, vol.83,no3, 86,p.^5 , fournalof Business 2. DONNETCeorges(1994), La presse d'entreprise : mode d'emploi, ÉditionsLiaisons, Paris,pp. 33-34 3. LEKIMEFernand(1990), Ln presse d'entreprise : tm phénomène nÉdintiqtrc du 20esiècle, EditionsLabor, (1993),Lapresse Bruxelles, p. 48; LAMBERTJacques d'entreprise, Presses universitaires de.France, Paris,p. 8-; LARDELLIER Pascal(1998), Lejournald'entreltrise :lesficelles du nÉtier,LesEditions d'Orgânisation, Paris,p. 201 4. LEKIMEF.,op.cit.,note3, p. 48 ; voir aussiJEFFERS DennisW. et BATEMANDavid N. (1980), "\ed1l!ni1g the Role of thé Company Magazine",Public RelationsReaieu,vol. 6, n'2, p. II ; GEOFFROY Louis (1944),Lejournàld'entrepTise : élënwûde progrès danslescommuniutés de social trnuail,VigotFrères,Paris,p. iZ.tt faut noterici quelesorigiriesTela presseaméricaine en général remontenlbeaucoupplus1oin.La premièrepudlicationa"méricaine, TtrcPublicOccurrencei, a été réalisée en 1690à Bostôn.maisn'eutou'unseulnuméro.Ellea étéd'abordsuiviede TheBoston Neits Letteren 1704,puis d9la!_9y1s,yJunnia Gnz:ltede BenjaminFranklinen 1728.Sur lesdébutsde la r'oir : RILEYSamC. (1992), presseaméricaine, Corporate magazines of theUnitedSfnfes, Creenwood Press,New York ; ALBERTPierreet TERROUFernand'(1979),'Histoire de ln presse ., Presses universitaires de France, Paris,pp. 17-18 5.Ibid., p.50 6. DONNETG.,,ttp, clf.,note2,p.34.Pouren savoirdavantage sur l'histoiredu journald'entreprise surtoutdansd'autrespaysd'Europe,voir LEKIMEF.,op.cit.,note3, p. a8-56; LAMBERTJ.,op.cit., note3, pp.7-20 "La pressed'entreprise 7 G4GNOND. Jean(1994), (bulletinde cibleet semultiplie",A rntlorrs ouuerts la Bibliothèque nationale du Qirébec), vol.7,-no27, septembre 94,p.3; voir âussiLEKIMEF.,op.cit., note3,p. 50 8. SurI'ér'olutiondesiournauxd'entreprise aprèsla Première Guerremondiale,cf. LAMBERTJ.,op. clf.,note3, pp.\6-20 9.JEFFERS D. W.et BATEMAND. N.,op.clf.,note4,p.12 10.LARDELLIER P.,op,cit.,note3,p.211 11.LAMBERT 1.,op.cit.,note3, pp.24-35 12 C_erlains auteurspensentquelesestimations lesplus sérieuses font étatde 3 000publications ; cf. DONNETG.,op.cit.,note2, p. 35 13.JEFFERS D. W.et BATEMAND. N.,op.cif.,note4,p.12 14.tbid. "La presse 15.CIRARDPaulA. (1986), d'entreprise a un impactimpressionnant", articletirédu journal LesAt'faires, 86 ; cité par DE VITO Luci'e(7991),"L'évolutionde la'presse Québec,13 décembre d'entreprise au Québecdepuis1980",Rappoitde recherche nonpublié,présenté à la Fédératiôn des travaillèurs et travailleuses du Québec, Mbntréal, 30mai 97,p.7 rBt No5 - DÉcrusBr I I I B Lrs CnutrRSDU JouRNALtsur 16.Bill GATESdécritun ancêtrede I'ordinateurmoderne,Eniac,en cestermes: n L'Enincpesait30 A I'intérieur, circulaient le longde L 500relais tonteset renrylissnient unt pièctctrtière. lesintpulsions 150000uatts.Llaisil nestocknit électronÉcaniques 17000tubcs électroniques. Il cônsonunnit ettraoersnient ,(La routedut'utur,RobertLaffont,puri5,1995,p. d'in.fonnntion. gttère quel'équianlent de80 cnractères 44) 17.WATSON Irwin,Homewood,lllinois, p. 275 S.Dunn(1986), PublicRelntions, Marie(1989), 18.JEFFERS D. W. et BATEMAND. N., op,cif.,note4, p.13,18-19 ; CHAMBERLAND "La pressed'entreprise" mars-avril89,p. 20 interned'Hvdro-Québec), , Clurlnts(magazine 19.Voirxtpra,note4 du et Travailleuses 20.Dansune enquêtemenéepour le comptede la Fédération desTravailleurs reconnaissent de iournauxd'entreprises interrogés quele Québec(FTQ),la plupartdesresponsables journalestun moyenqui leurpeimetd'accroîfre de l'employéà l'égard le sentiment d'appartenancè de l'entreprise ; voir DEVITOLucie,op,cif,note15,p.22 of 21.Interviewparuesousle titre "Voiceof Experience", dansSEITELFrank.P.(1998),ThePractice PublicRaltttidrs, Prentice Hall,UpperSaddleRiver,New Jersey, p. 347 22.WATSON S.Dunn,op.cit.,note17,p. 281 À Editorial, Paris,p. 37 23.CATHELINjean-Philippe Lejournnld'entreprise en questiort, et al.(1995), "CorporateDiscourse:PublicRelations and Issue 21.CHENEYGeorgeet VIBBERT StevenL. (1987), Management", iÀ JABLINM. Frederick Hantlbook of Orgnnizntional Conmunicntion, Sage et al. (1987), Publications, NewburvPark,BeverlyHill, London,New Delhi,p. 180 25.LARDELLIER P.,op,cit.,note3,p. 32; voir aussiWATSON S.Dunn,op.cit.,note17,p. 281 op. 26.Lesproposde MichèleGIROUX-BEAURECARD ontétérecueillispar MarieCHAMBERLAND, dans cll.,note1.8,p.21. Surla nécessité pourlesdirigeants de tenircomptedel'opiniondesemployés le journald'èntreprise, voir aussiPavuf Johi V.,NWOSUIkechukwuE.èt ETTELDiariaG. Q982), "WhyEmployees Rcuieitt,r,ol.3, no3,automne82,p.23 ReadCompany Newsletters" ,PublicRelntions 27.LEKIMEF.,op,cit.,note3,p. 7 28.PAVLIKJ.V.rf nl.,op.cit.,note26,p.29 29. TAYLORFrederickWinslow(1967),La directionscientifique du trnunil,Cérard& Co, Verviers (Belgique) synfuolique desetttreprises, 30.FLORISBernard(1996),Ln comnnmicntion ntanngériale : ln modernisntion Presses universitaires de Crenoble, Grenobie, pp. 81-87 et 31. LARDELLIER P.,op,cit.,note 3, p. 32. Pour une revuedes différentes théoriesrationalistes Huntaines, no20, mars-avril mécanistes del'entreprise, r,oirle numéro"horssérie"dela revueSci'lrces 98,p. 10 (1995), du Ln conrnnmicntion intcrnenu seruice 32.DÉTRIEPhilippeet MESLIN-BROYEZ Catherine P.,o1t. nmntrgcntart,, LesEditionsLiaisons, Rueil-Malmaison, cit.,note3,p.33 p.13; LARDELLIER Paris.Sur les 33.McGREGOR Douglas(1976),Ln tlinrcnsion lumutirtc t1al'cntrcprisc, Gauthier-Villars, différentsténorsde "l'écoledes reiationshumaines",r,oir la svnthèsefaitepar la revue Sciences Hwnnincs, op.cit.,note31,p. 11 : Iessecrets desnrcilleures 34.PETERS Thomaset WATERMANRobert(1983),Le prix de I'excellence cntreprises, InterEditions, Paris,p.27. Par ailleurs,pour avoir un aperçudes articlespubliés récemment aux Etats-Unis intèrne,y comprisla^presse sur les thèmesde la communication d'entreprise, l'indexdesarticlesparu6dans et desreiations avecle personnel, voir,par exemple, PublicRtlntiorrs Rn'ieiu,vol. 23,1997 , pp.29-34,82-97 au Québec, LesPubiications 35.BRISSETTE Normandet aL.(1992), Lepointsurln communication interne du Quebec, p. 8 Quebec, 36.CHENEYC. et VIBBERT S.L., op.cit.,note24,p 180.Pourplusde détailssur la façondont les d'entreprise publications sontdevenues des"armèsde gestion'', plutôtquede simplesinstruments rB6 A LA CROrcEEDES CHEM:NSDE LA TECHNOLOCTE Lf nUBtunt D'ENTI?EPR:SE "Organizational cf. PUTNAM L. et CHE-NEY_ç-..(1?-8|L linéairede messages, de transmission and FutureDirections",in BENSONT. W. (dir.),Speech : HrstoricalDevelcriment Communication 1985, Carbondale, Press, IllinoisUniversity Cttttiy,southern in tlrtTu,ttrticth Cotrrrrtruricttiorr Pp..13Q. WorldWnrll thnt eristtdbcJorc rrcit'sit'l/c7s la pagc133:-,. Tlrct'rt unplortct i56 ; lire notamment ,à,iii,,,|,tttto:tlucltitcltntnit,litotitcl;c/srlcin/'ci,cttl;,'btitlttnttnùero.|.conrnnUll..a'sI.'ltci.. UI llk' polrctes 1...1. nbout cttn\tnl:y to iriftnnntion shiftin.t lhùr corrttnf 1910s,irith !ùans,operntiorts,ntù nction nnd tuitirptrsunsirL'ttppc(llst'lr coti+ilctt publicntiotrs'becà'nrc antlrmo.fntttnttqun,nt,' 1gi}sconqtnny > eoent. ofconpany inturprétntittns iuithmanngerinl "Whatcommunication presid^ent" meansto thecorpora^tion , tn Adttnncc 37.LULL P Franket al.(1955), "Employee C. Phillipet DowNs w. Cal11093), citéparCLAMPITT 20.oo.17'-20; Mnnnç,ciltt,ilt.r,trl. : A FieldStudy",Tftt' aïd Productivity Comntunication Betiveen Perceàti,,ns of the Rb(ationship r'ol.30,no1,p' 8 Conmrunicstiôti, of Businass Jatrrnâl comme sontreconnues etla communication l'information Canada, chezBell 18.Parailleurs, 38.Ibid.,p. cit,note15,p.22 DEVITOLucie,opt. desemployés:voir mêmesdu rendemeni lescoriditions 3 9 ,t b i dp . 1 9 D. W et BATEMAND. N.,op cif', note4,p. 18,28 10.Cf.JEFFERS : Nsi! Comntu.nicntion Eln.plotlca 41.FLORIS8.,op.cit.,note30,p. 96; SMITHAlr'le L-.(1991,),Innouatfue Cliffs (New PrenticeHall, Englewood tutdPerfonnnncc, TrrÀt,Tennrcork Approncl:tes'to'ln4tiot'ing pp.a6-52 Jersey), Karn (i982),"How are we doing [with organization's 12.FOEHRENBACH Julieet ROSENBERG Mnnagement,voL2,no2,p.3 o.fConmrwicatittn programl?",lttrrnttl communication in the'90s: Creat(er) (1c)90), "Emplovee Communication Steve 13.FOEHRENBACH JulieetGOLFARB World,mai-jtrin90,p. 101 Expectations" , Clnilllruicntiott 11.Ibid.,p.102 lor "Expandingthe Activitiesof In-HouseMtrnualWriters: Strategies 45.MIRELBarbara(1990), 3,no4,mai 90,p..196 and_Purpbses-' ConrplexAudiences , irfinnn{cnant Q.unrt.ul17,,r'ol. ^C.ttnlnunicntion en mutation: "La communicatton.d'entreprise voir aussiGUIbICELLICariire(1994), et suii,antes; pp.I-7 94,Montréal, no6,printemps L'Entr'ARCQ, au dialogue", rlef information Rcttictt', Nervsletter" "SixSecrets for a GreatEmployee , Managemutt LindaLee(1990), 16.BRUBAKER vol.79,no1,janvier90,p.47 for ElectronicMail in Organizational 17. SULLIVAN ChristopherB. (1995),"Preferences vol. 32,no7,janvier95,pp. 19,152 Brisi rtcss Cttnnnttnicntiotl, Tasks",Tltt lottntl,tltrf Comnrunic;rtion p. 101 op.rif, note'13, Stei'e, 18.FOEHRENBACH Julieet GOLFARB ^,19. SMITHA. L.,op.cif., note41,p. 129 p.131 50.Ibid., citéeparSMITHA.L., ibitl', parla firmeTowers, Perrin,Foster& Crosby, a étéconduite 51.Cetteétucle 5,,L)lt.cit.,note43,p. 101et suivantes p. 135; r.oiraussiFOEHRENBACH J.et GOLFARB 52.GAGNONI., op.cif.,note7,p.3 de technologies p. 153.Maisdanscertainescompagnies, clt.,note.11, 53.SMITHA.L., o1t, -sur lesnouvelles de les moyens.traditionnels ont déjà pris le pàs l'information.i de la communication qui depuislqgb,dànslâ compalnieaméricaine Parexenrple, communication. 4pplqComputeç sourcc : " I...1ttrtplotltcs dpnt9 000auxEtats-Unis dànslemondeentier, 13000emplpçes .ftrsf emplrrie is a nformtttion sourcc.of or print ntsterial tttttls titlrcrconrytuter ;their secontl l-sl/ri de:sktopt, of'ihforrrrtttion andbenefit's-questiorrs ;tlrcir ,u,t,rirrrrt,n iuiderangeof lmnnn reslltrtæ helpline,'rrlrirl, iitt,,iiil reslrffccs "lntranet is n lir,cpcrs0tt.,Sur ce'point,voir : BURZANASue(1997), of infornntion tltird source Bent.fit At Apple Compute",Emplotlee ÉenôfitsAdministrationAnd Communications Streamlines PlnnRcuieiu , vol. 51,no8,iér''rier97, p. 43 p. 143 54.SMITHA. L.,op.cif.,note-11, 55.SULLIVANC.B.,op.cit.,note47,p. 62 t87 noI ' DrcrusBt I I ?B Lrs CautrRSDU touRNALtsntr nu seindel'entreprise, Nathalie(1997),Intrnnet: un nouueloutil decommunication 56.SERVRANCKX 1997, Louvain-la-Neuve, p. 73 Bruylant-Academia, janvier97,pp. Accountitrg,, (1997), "lntranets : theSecorrd Wave",Mnnagement 57.GULATIDevendra 6-7 P.,op.cif.,note3,p. 175 58.LARDELLIER "lntranet: quandlesemployés N., o;r.cll.,note56,p. 13; PAQUINGuv (1996), 5q.SERVRANCKX juillet96,p. A15;CINQUEFrankC. ]qqn, "lntranetprovides Montréa1,22 Ls Presse, surfent", Appraiser,hiver 97,p. 20 TheCnnodinn paybacks", N.,op.clf.,note56,p.1,4 60,SERVRANCKX radicalement", "LesIntranets changent : lesfaçonsde communiquer Danielle(1997), 61.TURGEON cif,,note21,-p.234 F.P.,op, 15février97,p.C3.VoiraussiSEITEL LesAt'faires,Québec, avril1998: électroniqtte,2l du clnffilerce Lettre 62.Cf.le bulletinélectronique 94677I F1l/ 1344.hTm http:/ / ebusiness.org / VIPI 5957 Montréal,25iuin97, encartédansle quotidienLa Presse, Publi-reportage 63."DossierInternet"(1997), p. 14 64.PAQUING.,op.cit.,note59,p. 415 "lnsideKnowledge Andrew(1996), 65.ROGERS [of Intranetsl",Markttirtg,76mai96,pp.35-36 N.,0p.clf.,note55,p. 13 66.SERVRANCKX 67.PAQUING.,op.cit.,note59,p. 415 D.,op.cll.,note61,p. C7 68.TURGEON Inc.et publiéespar le quotidienLa Research et Forrester par Datamonitor étudesmenées 69.Selonc'tes Presse, Montréal,10janvier1998,p. 87 Intranet: enjeuxet Objectif et MAILHAUDJean(1998), Pierre-Yves SAINTOYANT 70.VIDAL Francis,. Paris,pp.32,43,48-49 LesEditionsd'Organisation, ttpptlictttitttts, suivante: 71.Nousavonsrepérésurle Webun journalvirtueldu nomde TheIntranet lournal à l'adresse desinformations . Ils'agitd'unjournalquifournitrégulièrement http://www.intranetjournal.comf dans IntranetétExtranet. desteéhnologies sui l'evolution QuaÀdnousparlônsde "lournalIntranet" allusion. Il s'agitplutôtdu pasà cegenredejoumalque la suitede cetarticle,cen'esit - nousfaisons journald'entreprise qui esthéberge pai le siteIntranet. P.,o1t. cit.,note3,p. 141 72.LARDELLIER P.(ibld.)de la présentation qu'a faiteLARDELLIER 73.Cesquestions sontinspirées 'd,, de la description du dansla problé^matique Elless'insèrent d'entréprise et de Ïa miseen pug. iournal fapier. 'tyberyournalisrire" "lnternet, journalisme Mylènè(1998), enligire6u du ; sùrle point,r,oirPARADIS no4,janvier dujàurnalisme, aine", LesCahiers l'eipériencenord-améric iesmédiaset leslournalistes': 98,pp.234-247 "Harness no1,janvier97,pp.7IthePowerWithin",HRMngnzine,vol.42, 74.FINNEYMartha(1997), 73 Fraser P.,op.cit.,note21,p. 235 75.SEITEL Presse de publiques tlnnswrcsociété anmltrcance, Lesrelations Danielleet al. (1998), 76.MAISONNEUVE du Québec, p. 291 l'Université Québec, 96,p.16 "TêchVersusTouch",HR Focus, novembre vol. 73,no11, 77.RUPPDenise(7996), Hall ; cf. le site: Llne?,SunSoft/Prentice TheBottom What's 78.HINRICHSRandyJ.0997),Intranets: http:/ /www.intranetjournal.com/newbie.html. P, llt. siS., note3, p. 113et suit'. 79.LARDELLIER ?, et contment Ln pressa d'entreprise:pourquoi Michèle(1984), 80.Citépar GIROUX-BEAUREGARD IBB Lr nuBNtL D'ENTREzRT;E À u c.BotsÉrors cHEMU\ts DE tA TECHNIL);TE Agenced'Arc,Montréal,p. 30; voir aussiCLAMPITTG. Phillip,CREVCOURE M. Jeanet HARTEL L."Robin, op,cit.,note1, p. t3. Pourune illustration voir le du contehud'un;ournald'entreprise, de Minneapolis), dans Nortlrcrrr Sttttes PoiterNcl',s(iournaid'une compagniehydroelectrique WICOX DennisL. et al.(1986iPultlic Relntions ;5ti'nti'r'ic.. aidTnctics,Hàrper & Rorv,NôwYork,pp. 521-526 81.FOEHRENBACH S.,op.cil.,note43,p. 105 ]. et COLFARB 82.VIDALt. etnl.,op.cit.,note70,p. 3 83.|bid. 84. Par exemple,les compagnies Chryslerde Highland Park (Michigan)et Xeroxde Stamford "OpeningtheDoor: Do (Connecticul) Doug(18e7;, ; surcepoiàt,r'oirI'artiélede BARTIIOLOMEW IntranetMake Too Much lnformationAvailableto Employee7'., IntlustryWcek,vol. 246,no77, 97,pp.78-80 septembre 85.Surcepoint,voir SERVRANCKX, N.,,p. clf.,note56,pp.25-31 86.LARDELLIER P.,op.cit.,note3,p.178-179 ST.ARONOWITZ Stanleyet DIFAZIOWilliam(1994),The andtheDogma of Work, Future: Sci-Tech lobless Universitvof Minneapolis Press, Minneapolis, Minnesota ; citépar SEITELF.P.,op.cit.,note21,p. a À . 1 JA+ Bibliographie ALBERTPierreet TERROUFernand(1979), Histoire deln 1tresse., Presses Paris universitaires de France, BARTHOLOMEW Doug 09q7), "Openingthe Door : Do IntranetMake Too Much lnformation A,ailableto Employeà ?",Industry Wcck,r'ol.246,no17, pp.78-80 BRISSETTE Normandet al.(1992), LepoirttsurIncommunictttittrt interne nuQuébec, LesPublications du Quéf'ec, Quebec "SixSecrets BRUBAKER LindaLee(1990), 1(girfu,i1r, for a GreatEmployee Newsletter" r,ol. , Managenrcnl 79,nol,pp. a7-50 "lntranetStreamlines BURZANASue(1997), Benefits Administration And Communications At Apple PInnRe-oieiu, vol.51,n"8,pp. 13-44 Computer",Etnplorlee Bene.fit CATHELINJean-Philippe et al.(1995), Lejounnlt\'entreytrise en questiott, A Editorial, Paris (magazine CHAMBERLANDMarie (1989),"La pressed'entreprise", interned'HydroCournnts mars-avril89,pp. 20-23 Québec), "Corporate CHENEYGeorgeet VIBBERT StevenL. 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