Download mars 2008 - Ville de Reims

Transcript
3
4
Editorial
Temps fort
N° 244 - Février-Mars 2008
Pleins feux
sur l’Hôtel de Ville
Actus
Mission de
reconnaissance
à la B.A 112
22
Reportage
TGV Reims-Paris :
le quotidien
des “navetteurs”
24
Projecteur
Le plan de déplacements en entreprise
26
Reportage
Radios locales :
Reims sur la bonne
longueur d’onde
28
36
Culture
Sport
40 Loisirs
Vient de paraître
42
Agenda
44 Vie des
quartiers
51
Vie des
associations
54
55
56
Libre expression
A savoir
Histoire
L’Hôtel de Ville
sous les projecteurs
58
Participez au
jury public RITV
59
Ils bougent
Elections municipales
Mode d’emploi
Dreamsketch
de David Middendorp.
32
Culture
Méli’môme
Le festival à vivre de 7 à 177 mois !
34
Sport
Prochaine parution :
avril 2008
J. D.
Ville de Reims Informations
Jeux olympiques
Neuf athlètes rémois dans les starting-blocks.
Premier record : la participation !
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REDACTION : Hôtel de Ville de Reims,
Tél. 03.26.77.78.79. DIRECTEUR DE
LA PUBLICATION : Jean-Louis Schneiter. REDACTEUR EN CHEF : Stéphane
Guggino. REDACTEUR EN CHEF
ADJOINT : Jean-Paul Machetel.
REDACTION : Alain Carton, Jean-Paul
Machetel, Hervé Couilleaux, Stéphane
Guggino, Catherine Rivière, Stéphanie
Clément. PHOTOS : Jacques Driol.
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CONCEPTION : Isabelle Perreau.
COMPOSITION : Sylviane Jaboulin.
MISE EN PAGE : Didier Wiczewski.
REALISATION : Direction de la
Communication de la Ville de Reims.
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EDITEUR : Ville de Reims, Place de
l'Hôtel de Ville, 51100 Reims. TIRAGE :
100 000 exemplaires. DIFFUSION :
Contact Distribution. DEPOT LEGAL :
septembre 1997. ISSN : 0998-0504.
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dossier
J. D.
Projecteur
sommaire
20
Arrêt sur images
J. D.
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8
Règlement : 10 numéros/an : 13,60 € (France Métropolitaine) 19 € (Dom-Tom, étranger) - Chèque bancaire - CCP
Découpez et adressez ce bulletin avec votre règlement à : VRI, 8 rue de la Grosse Ecritoire - 51096 Reims cedex.
Dès le début de mon mandat, j’avais donné deux orientations qui me semblaient fixer notre action :
• que les rémois se considèrent comme les habitants d’une seule et même ville.
• que leurs élus, au lieu de se combattre, combattent pour Reims.
Lors des vœux en ce début d’année, j’ai eu l’occasion de redire ces convictions : une ville est un tout et c’est dans son intérêt, l’intérêt général, qu’il
convient de travailler. Nos concitoyens sont nos
semblables. Aucun d’entre eux n’est inférieur à
un autre. Elus et habitants, nous sommes tous
les acteurs d’une cité vivante et capable de
jouer ses cartes avec succès.
éditorial
Reims, passionnément
« Soyons fiers d’être rémois ! »
Photo : A. Hatat
Y aurait-il une façon de vivre “à la rémoise” ? Je
le crois. Elle se reconnaît chez tous ceux qui privilégient la dimension humaine, le respect des
autres, la solidarité, une certaine liberté de ton
et la qualité de vie.
En 2008, Reims écrira une nouvelle page de
son histoire et devra relever de nouveaux défis.
Au terme de ce mandat, le dernier en ce qui me concerne, je souhaite que la
future équipe municipale - quelle qu’elle soit le 16 mars prochain - sache se
montrer à la hauteur, à l’écoute et soit décidée à vous servir.
Avec passion et le caractère qui est le mien, j’aurai fait ma part pour Reims et
son agglomération.
Ceci restera le moment fort de ma vie
Jean-Louis SCHNEITER
Maire de Reims
Président de Reims Métropole
Février 2008
3
Photo : J. Driol
t
EMPS FORT
Lumières !
Après la cathédrale Notre-Dame fin 2006, c’est au tour de la façade de l’Hôtel de Ville de revêtir son nouvel habit de lumière qui a été officiellement dévoilé le 7 février. Ce projet, mené
dans le cadre du plan lumière initié par Reims Métropole en vue de mettre progressivement
en valeur le patrimoine bâti de l’agglomération, a nécessité plusieurs mois de travail et
quelque 180 000 euros pour offrir à ce bâtiment datant du XVIIe siècle une véritable renaissance en lumières. Conçu par un cabinet spécialisé, le dispositif comprend 109 sources lumineuses en partie équipées de leds, technologie favorisant les économies d’énergie. Rasant ou
en contre-plongée, l’éclairage souligne les ornements de l’édifice d’une lumière blanc doré,
sans oublier la subtile touche de bleu qui affirme le sommet du campanile. Les
projecteurs sont pilotés par informatique, ce qui permet de modifier
les effets désirés et de créer quatre scénographies différentes, intégrant du bleu et du rouge, au
gré des évènements qui rythment la vie de la
cité.
a rr ê
Monte-Carlo Historique, départ en fanfare
J. D.
© A. Hatat
Succédant aux accords joyeux délivrés par les Boules de Feu, la fanfare des
étudiants en médecine de Reims, la première voiture de cette célèbre
épreuve de régularité s’est élancée vendredi 1er février à 19 h depuis
le podium installé place de l’Hôtel de Ville. Un départ organisé au terme
d’une journée de vérifications techniques réalisées au Parc des
expositions en présence d’un public nombreux. Comme lors des éditions
précédentes, ce 11e Rallye Monte-Carlo Historique a attiré concurrents et
spectateurs fascinés par l’âge d’or de la compétition automobile,
en particulier les années soixante et soixante-dix. Ils étaient 75 concurrents
dont 12 équipages locaux à prendre le départ depuis notre ville.
Il portera le nom de “Nouvel Horizon”
et c’est à Reims que ce futur centre
d’hébergement et de réinsertion
sociale de l’Armée du Salut -le premier
construit en France depuis 45 ans !ouvrira ses portes en 2009. Rue de
Taissy, sur un terrain mis à disposition
par la Ville de Reims, la pose
récente de la première pierre
préfigure un équipement conçu pour
faciliter l’insertion durable des
150 personnes que l’établissement
reçoit et suit de façon permanente.
J. D.
Une première pierre
pour reconstruire
des vies
Le mérite et le civisme récompensés
PROCHAIN CONSEIL
MUNICIPAL
MARDI
26 FÉVRIER
À 18 H 30
ENTRÉE LIBRE
6
Février 2008
© A. Hatat
Chaque année, une remise de prix valorise des Rémois méritants
que la Ville a souhaité mettre à l’honneur. C’est le cas par exemple
de Mlle Sophie Denis qui a secouru une personne âgée et deux enfants
prisonniers d’un palier où s’était déclaré un incendie d’appartement.
Ou encore de Mme Ariane Raulin, pour son dévouement familial.
Au total, ce sont une vingtaine de Rémois qui ont été honorés lors
de la cérémonie du jeudi 20 décembre à l’Hôtel de Ville.
êt sur images
J. D.
Le chef des
Crayères rend
hommage
au roi des vins
© A. Hatat
Chut, le bruit!
Noël en grand
Samedi 21 décembre, des milliers de
spectateurs étaient présents sur le parvis de
la cathédrale pour assister au spectacle son
et lumière organisé dans le cadre des
festivités de fin d’année. Les animations de
Noël ont remporté cette année encore un
véritable succès, à commencer par
l’exposition de crèches italiennes au Palais
du Tau. Quant au village de Noël, il a attiré
durant un mois 1,8 million de visiteurs, soit
200 000 de plus qu’en 2006.
Le bruit est devenu un
véritable problème
de santé publique.
Tel était le thème central
des 5e Assises Nationales
de la Qualité de
l’Environnement Sonore
qui s’est déroulé à Reims.
Bien qu’une directive
européenne sur
l’évaluation et la
gestion du bruit dans
l’environnement fixe
des échéances pour 2012,
la communauté
d’agglomération Reims
Métropole a choisi
d’anticiper en demandant
à un bureau d’étude
d’établir un diagnostic
et de lui proposer un
programme préparatoire.
Pour Jean-Louis Schneiter,
« l’action doit porter
sur l’environnement,
l’architecture et
naturellement le civisme ».
La cartographie et le
plan de prévention du
bruit dans l’environnement
devront être lancés
dès 2009 pour voir
le jour en 2010.
« Le champagne, c’est le mot
bonheur en neuf lettres ».
Avec son livre sur la place du
champagne dans la gastronomie
paru aux Editions Alain Ducasse,
Didier Elena en apporte un
témoignage aussi savoureux
que raffiné. Dans cet ouvrage
préfacé par Patrick Poivre
d’Arvor, le chef du prestigieux
Château Les Crayères,
établissement rémois qui est
l’un des fleurons de l’hôtellerie
et de la gastronomie françaises,
dévoile 84 recettes
spécialement élaborées
pour accompagner les crus
de 21 grandes maisons de
champagne. Présenté
officiellement fin décembre à
l’Hôtel de Ville, ce recueil, réalisé
avec la complicité de Catherine
Coutant et de Philippe Jamesse,
ravira à n’en point douter
les amateurs du roi des vins.
Février 2008
7
a
CTUS
quand le conseil du district, adoptant un
Plan de Déplacements Urbains ambitieux,
choisit de renforcer l’accessibilité du
centre de Reims en transports collectifs
par la réalisation d’un “axe lourd”. Toutes
comparaisons faites, il se fixa sur un tramway, système de déplacement répondant
aux objectifs de mobilité durable et
d’amélioration du cadre de vie. Sept
années ont été nécessaires pour faire
mûrir le projet, valider chaque étape,
informer la population, élaborer un
contrat de concession et choisir un
concessionnaire. Très largement
approuvé par les conseillers communautaires de Reims Métropole, le projet est à
présent sur le point de se concrétiser.
J. D.
Recommandations
suivies à 100 %
Maquette grandeur nature
du futur tramway,
exposée sur la Place d’Erlon
en septembre dernier.
TRAMWAY
Tout est prêt
La commission
d’enquête a rendu le
17 décembre dernier un
avis favorable sur le
projet de construction
La restructuration d’un réseau de
transports collectifs urbains est une
démarche de longue haleine. La réalisation d’un tramway, qui est l’un des éléments forts de cette restructuration, est
elle-même soumise à des phases
d’études, de concertation et de procédures administratives incompressibles. Les
premières évocations remontent à 2001
Dans le rapport qu’elle a rendu le
17 décembre dernier à la suite de l’enquête publique diligentée en juin et
juillet 2007, la commission d’enquête a
émis sur le projet un avis favorable, assorti
de quelques réserves portant sur l’emplacement de parcs-relais, le champ d’expropriation, le déplacement d’un arrêt et la
création d’un autre. Reims Métropole et la
société concessionnaire Mars ont suivi à
100 % les recommandations de la
commission, ce qui a permis de lever les
réserves. Par ailleurs, les conseils municipaux des communes directement concernées (Reims, Bétheny et Bezannes) ont pris
acte de ces modifications. Dès lors que le
préfet de région aura signé l’arrêté de
Déclaration d’Utilité Publique, le chantier
pourra s’ouvrir. Le groupement constructeur, auquel la société concessionnaire
Mars a délégué la réalisation de la ligne,
est prêt à lancer la manœuvre.
de la première ligne de
tramway de Reims. Pour
lancer le grand chantier,
ne manque plus que
l’arrêté de Déclaration
d’Utilité Publique*.
* A l’heure où nous avons mis sous presse,
l’arrêté n’était pas encore signé.
8
Février 2008
QU’EST-CE QU’UNE DUP ?
Une Déclaration d'Utilité Publique est un acte administratif reconnaissant le caractère
d'utilité publique d’une opération projetée par une collectivité. Cet acte est, en particulier, la condition préalable à une expropriation. Il permet à la collectivité de donner
suite à son projet et de transférer dans le domaine public la propriété des terrains
nécessaires à la réalisation de l’ouvrage.
La DUP est précédée d’une enquête publique. Celle-ci a pour objet d’informer le public
sur un projet d’aménagement et de recueillir ses appréciations, suggestions et contrepropositions afin de permettre à l’autorité compétente de disposer de tous les éléments nécessaires à son information. A la suite de cette enquête publique, la commission d’enquête rend un rapport et formule un avis motivé sur l’utilité publique du
projet. Si cet avis est défavorable, la DUP ne peut être acquise que sous la forme d’un
décret en Conseil d’Etat. S’il est favorable, tous les éléments sont réunis pour que le
préfet délivre la Déclaration d’Utilité Publique.
aCTUS
Des soirées étudiantes
mieux encadrées
La consommation excessive d’alcool
chez les jeunes, et ses incidences en
matière de sécurité routière notamment,
est un phénomène préoccupant. Dans un
souci de prévention, la Ville de Reims a mis
sur pied une initiative originale. « Nous
voulons redynamiser la vie nocturne à
Reims tout en donnant un cadre rassurant
aux soirées étudiantes », explique l’adjoint
au Maire délégué à la jeunesse et à la vie
étudiante. Chaque association étudiante
désireuse d’organiser une soirée pourra
désormais s’appuyer sur une charte imaginée par la Ville en lien avec divers partenaires. L’association bénéficiera ainsi d’un
pack couvrant tout le dispositif de prévention pour sa soirée. Outre un tarif d’entrée
en discothèque à 4 euros et une boisson
non alcoolisée gratuite pour chaque étudiant, le dispositif accorde une attention
particulière aux “capitaines de soirée” qui
ont la responsabilité de prendre le volant
pour rentrer et qui ne doivent donc pas
dépasser le taux légal d’alcoolémie.
Identifiés par un bracelet, ces derniers
bénéficieront en cas de contrôle d’alcoolémie négatif d’un T-shirt et d’une entrée
gratuite. Au contraire, si ils sont testés
positifs, ils seront invités à donner leurs
clefs de voiture à un ou une amie. Enfin, si
ils souhaitent rentrer avec leur véhicule, ils
pourront profiter gratuitement du service
“Allodrive” (un chauffeur vient vous chercher sur une mini-moto pliable qu’il met
dans le coffre de votre voiture, vous
dépose chez vous avec votre véhicule et
repart ensuite avec sa mini-moto). En
outre, un service de navettes de bus gratuites se couplera à ce dispositif. « Grâce à
ce type d’initiatives, nous entrons dans une
démarche de sensibilisation sur les dangers
de l’alcool auprès des jeunes. L’objectif est
de changer les mentalités, d’arrêter les
comportements auto-destructeurs qui
mettent en danger la vie d’autrui », souligne Aymeric Thomas, vice-président
d’Intercampus qui fédère les associations
étudiantes.
HANDICAP
Des formations pour les
professionnels de la petite enfance
L’accueil des enfants en situation de
handicap représente une mission importante pour les structures d’accueil de la
petite enfance. Dans ce cadre, les professionnels sont confrontés à de nombreuses
et nouvelles problématiques (peur du handicap, méconnaissance des différentes
situations du handicap, du milieu associatif et institutionnel…). Pour sensibiliser et
informer les différents acteurs de la petite
enfance (parents, professeurs des écoles,
auxiliaires de vie scolaire, ATSEM, puéricultrices, éducateurs de jeunes enfants,
assistantes maternelles…), la Ville de
Reims s’engage dans une opération pilote
de formation pour l’accueil des enfants
handicapés. « Notre objectif est de multiplier le nombre d’enfants handicapés
accueillis dans nos structures », explique
Christelle Leconte, coordinatrice petite
enfance à la Ville de Reims. Gratuite pour
les 120 professionnels participants, le coût
de cette opération est estimé à
40 000 euros pour l’année 2007-2008,
financé par le Fond social européen, la Caf
de la Marne, le Département et la Ville.
« Ces formations sont l’occasion de faire
se rencontrer parents et professionnels,
créer des réseaux, apporter les informations fondamentales à l’accompagnement
des publics concernés. Il s’agit également
de souligner la contribution apportée par
les associations dans le domaine des loisirs
et de la culture, de l’enseignement, du
sport, des services de garde et d’aide à la
personne ».
EXPRESS
Coup d’envoi
pour le Parc d’Affaires
Reims-Bezannes
Ce mois de février marque un coup
d’accélérateur pour le Parc d’Affaires
Reims-Bezannes. Coup sur coup,
le Crédit Agricole et le Groupe
Lazard sont les premiers à avoir
dévoilé leur projet d’implantation
sur ce vaste site situé en face
de la gare Champagne-Ardenne TGV
de Bezannes. Piloté par Reims
Métropole, ce parc de
60 hectares offre un potentiel de
300000 m2 de bureaux dédiés aux
activités tertiaires haut de gamme.
La commercialisation des lots de ce
Parc, qui présente un concept
architectural et paysager très abouti,
se fait à un rythme soutenu.
Après le quartier d’affaires
Clairmarais, c’est un nouvel espace
d’activités tertiaires qui se dessine
pour amplifier la dynamique
économique de l’agglomération.
Record
pour le champagne
J. D.
PREVENTION
Le champagne a battu en 2007
le record enregistré en 1999.
Près de 339 millions de bouteilles ont
été vendues dans le monde l’an passé,
soit 5 % de plus qu’en 2006.
Les exportations pénètrent de
nouveaux marchés, comme en Chine,
au Brésil et en Côte d’Ivoire.
Revers de la médaille, certaines
petites maisons éprouvent des
difficultés à répondre à la demande.
Février 2008
9
a
CTUS
explique Patrice Laureau, PDG de Inmac
Wstore. Reims a su réunir l’ensemble de
nos critères de prédilection : une ville à
taille humaine proche de Roissy, un dynamisme universitaire important dans le
domaine commercial, un bassin d’emplois
attractif, un fort développement sur les
métiers de commerciaux sédentaires, une
qualité de vie certaine… sans oublier la
réactivité des acteurs locaux. »
2 215 emplois en quatre ans
EMPLOIS
Une fois encore, c’est l’agence économique Reims Champagne Développement
(RCD) qui a joué le rôle d’aiguillon dans
cette implantation. Créée il y a quatre ans
par la Ville de Reims, la communauté d’agglomération Reims Métropole et la
Chambre de Commerce et d’Industrie,
cette petite structure est spécialisée dans la
prospection et l’attraction d’investisseurs
extérieurs. Depuis 2004, RCD a ainsi
accompagné la création de 2 215 emplois
essentiellement dans le secteur tertiaire,
lequel représente de belles perspectives de
développement pour l’agglomération.
Pour autant, le champ de prospection de
RCD ne se limite pas aux seules activités de
services. Des annonces dans le secteur
industriel devraient d’ailleurs avoir lieu prochainement. Mais dans un contexte global
de désindustrialisation des économies occidentales, les projets d’implantation d’industries traditionnelles sont plus rares et se
heurtent souvent au manque d’espaces
disponibles dans l’agglomération.
Le site de Reims sera entièrement dédié
à la commercialisation de produits
informatiques aux PME et collectivités locales.
Un grand nom
de l’informatique
s’installe à Reims
Plusieurs grandes villes étaient en concurrence pour
accueillir la nouvelle plateforme commerciale de la société
Inmac Wstore, qui a finalement fait le choix de Reims.
Avec à la clé la création de 90 emplois d’ici trois ans.
10
Février 2008
de 90 personnes d’ici 3 ans. L’activité a
démarré en février dans le bâtiment de
Reims 2000 situé boulevard du Général
Leclerc.
“
Une attractivité confirmée
Après l’arrivée à Reims de grands noms
comme ING Direct, Taxis G7 ou encore
Kuoni ces derniers mois, cette nouvelle
implantation confirme le potentiel d’attractivité de la ville auprès des investisseurs.
Et ce dans un contexte où le choix d’une
ville d’implantation s’impose plus que
jamais comme une véritable décision stratégique, guidée par des méthodes de
sélection très élaborées. « Nous avons établi une grille d’analyse très complète,
”
Patrice
Laureau,
PDG
de Inmac
Wstore
J. D.
Après avoir exploré 23 villes de France,
Inmac Wstore a donc choisi la Cité des
Sacres pour implanter sa nouvelle plateforme commerciale. Cette société est
aujourd’hui un acteur incontournable sur
le marché de la distribution informatique
professionnelle en France avec 470 salariés, 52 000 clients (grands comptes, administrations, PME-PMI…) et 50 millions de
chiffre d’affaires. La société parisienne
poursuit son développement avec l’ambition de devenir le n° 1 du marché. Le nouveau site de Reims sera entièrement dédié
à la vente aux PME et collectivités locales.
L’objectif immédiat d’Inmac Wstore est de
recruter d’ici fin 2008 environ 30 commerciaux sédentaires, et d’arriver à un effectif
Reims a su
réunir l’ensemble
de nos critères
de prédilection
aCTUS
EXPRESS
Numéricable passe
à la fibre optique
L’originalité du parc : son bassin central avec jeux d’eau et escaliers d’eau.
Un nouveau parc
pour le quartier
Neufchâtel
Les travaux pour la
réalisation d’un grand
parc municipal sur le site
de l’ancienne caserne
Chatellus débuteront
dans le courant de l’été.
Un hectare de verdure entièrement
dédié à la détente et à la promenade : voilà
résumé en quelques mots le projet adopté
par le conseil municipal. Ce grand parc de
proximité permettra de créer un nouvel
espace vert d’envergure dans le quartier
très dense Laon-Zola, en liaison avec la
construction de 35 nouveaux logements.
Le parc sera clos par une grille sur muret
avec deux accès principaux sur les rues de
Neuchâtel et du Général Pierre Pouyade. Le
portail d’accès de l’ancienne caserne sera
restauré et replacé à l’intérieur du parc. Ce
parc permettra par ailleurs une liaison piétonne depuis les logements des rues
Desbureaux vers la rue de Neufchâtel et de
la place Luton.
L’aménagement offrira des équipements
destinés aux habitants du quartier. « Il y
aura deux aires de jeux pour les enfants »,
informe Eric Lavoisy, responsable des
Espaces Verts à la Ville de Reims. La particularité du parc tiendra à son bassin central : la forme ronde traditionnelle sera
éclatée en parties asymétriques créant ainsi
divers jeux d’eau et un escalier d’eau.
Un espace de détente
et de promenade
Côté verdure, plus de 7 000 arbustes variés
feront écran en fond de parcelle, favorisant
ainsi la tranquillité des riverains. En raison
de leur mauvais état sanitaire, peu d’arbres
de l’ancienne caserne seront conservés :
« Pour des raisons de sécurité, la plupart
des grands marronniers seront abattus. Ils
seront remplacés par des érables, des
tilleuls et des cerisiers », précise Eric
Lavoisy. Deux bosquets seront implantés
en périphérie du parc. Entourés de haies
basses, plantés d’arbres en quinconce, ces
“chambres” de verdure permettront aux
usagers de découvrir une foule d’odeurs et
de couleurs, grâce à une palette variée de
végétaux. « S’agissant des odeurs, un
espace plantes aromatiques (thym, laurier,
romarin…) permettra d’éveiller les sens des
promeneurs. Pour le côté visuel, on aménagera une zone couverte de plantes
vivaces, rosiers et autres plantes colorées.
En somme, des lieux de détente propices à
la méditation » ajoute Eric Lavoisy. A noter
que de vastes pelouses raviront les amateurs de promenade et de farniente. D’un
point de vue pratique, le parc Chatellus
sera accessible aux chiens tenus en laisse et
il devrait être fermé la nuit. Le coût du projet est estimé à 1 070 000 euros.
Bientot un hectare de verdure
au cœur de Neufchâtel.
J. D.
ESPACES VERTS
Depuis plusieurs semaines,
l’opérateur Numéricable transforme
l'infrastructure de son réseau actuel,
en coaxial, en le remplaçant par du
câble à fibre optique. Fin 2007,
plus de la moitié des foyers rémois
avaient la possibilité d’accéder à cette
technologie. D'ici quelques mois,
l'ensemble des 74500 prises du réseau
de la ville pourra bénéficier des
avantages de la fibre optique:
l'Internet ultra haut débit jusqu'à
100 mégas et l'accès à la télévision
en Haute Définition notamment.
L'opérateur vient également d'ouvrir
une boutique à Reims, 40 rue Chanzy.
La délinquance
en baisse de 7,28 %
Selon les statistiques présentées
par les services de l’Etat, la
délinquance a baissé en 2007
de 7,28 % par rapport à 2006 dans
l’arrondissement de Reims.
En zone urbaine, la délinquance
de voie publique a diminué
de 15,73 % alors que le nombre
d’atteintes à l’intégrité physique
des personnes a diminué de 9,27 %
sur l’ensemble de l’arrondissement.
A noter également un bon taux
d’élucidation des affaires qui atteint
36,43 %. Un bilan positif que la
Direction Départementale
de la Sécurité Publique explique
notamment par la mise en
œuvre à l’automne 2006 d’une
nouvelle organisation interne
des services de police: renforcement
de la Bac de nuit, création d’une
brigade de violences urbaines,
quasi doublement des patrouilles
en soirée et la nuit… Bons résultats
également en matière de sécurité
routière avec 244 accidents
en 2007 contre 333 en 2006.
Février 2008
11
a
CTUS
INFRASTRUCTURE
Un contournement autoroutier pour Reims
En 2011, un nouveau tronçon autoroutier de 14 km permettra
de détourner les véhicules de transit du cœur de l’agglomération.
Dans un peu plus de
trois ans, les automobilistes
empruntant l’autoroute A4
et se dirigeant vers Lyon,
Paris ou Lille, ne seront
ralentis par aucune barrière
de péage à la hauteur de
Reims. Ils pourront en effet
contourner la ville par le
sud à l'aide d'un tronçon
autoroutier construit entre
Taissy et Thillois. Ce projet,
réalisé et financé par Sanef,
vise principalement à différencier le trafic local du trafic de transit afin d'alléger
la traversée de Reims aujourd'hui saturée.
60 000 véhicules, dont de nombreux poids
lourds, l'empruntent quotidiennement en
moyenne. L'actuelle partie urbaine de l'A4,
située entre Cormontreuil et Tinqueux et
longue de 8 km, sera alors déclassée.
Le nouveau tronçon de 14 km traversera
dix communes. Un diffuseur desservira la
gare TGV Champagne-Ardenne de
Bezannes. Le franchissement des départementales et des voies de chemin de fer
nécessitera la construction de treize
ouvrages d'art, trois ayant
déjà été réalisés dans le
cadre de l'aménagement
de la ligne LGV. Le plus
spectaculaire d'entre eux
sera la barrière de péage
de Thillois, marquant l'entrée dans l'agglomération
et qui servira également
de pont permettant à la
route départementale
275 de franchir l'autoroute. Leur construction
commencera dès cette
année. Les terrassements,
travaux de chaussée et
d'équipement des péages sont programmés pour 2009 et 2010, une fois les
fouilles archéologiques réglementaires
achevées. La mise en service du contournement sud de Reims est prévue pour
mai 2011.
PETITE ENFANCE
Les modes de garde
gagnent en souplesse
Il y a quelques mois, la ville de Reims recevait les conclusions d’une vaste étude réalisée à sa demande portant sur les modes de garde de la petite enfance. Une démarche
qui visait à identifier au mieux les progrès pouvant être réalisés pour donner plus de souplesse au dispositif d’accueil et ainsi mieux coller aux attentes des parents. Parmi ces progrès, il est apparu que « la demande des familles était très forte pour une ouverture de la
crèche le samedi. Certains parents travaillant par exemple dans le commerce ou dans les
hôpitaux ont des besoins de garde atypiques », explique Marie-Laurence Ricard, directrice
de la crèche La Farandole à Reims. Depuis le 12 janvier, La Farandole est ouverte tous les
samedis de 9 h 15 à 19 h 15 et peut accueillir une quinzaine d’enfants. « Pour l’instant, cette
formule est mise en place à titre expérimental. Si le succès est au rendez-vous, on pourra
envisager de développer cette formule à d’autres crèches rémoises », souligne
Christelle Leconte, coordinatrice petite enfance à la Ville de Reims.
Depuis le début de l’année, une autre initiative rémoise concerne la création d’une
mini-crèche (9 places) avec possibilité d’une ouverture sur des horaires atypiques (la
nuit, très tôt le matin ou tard en soirée), avec toujours dans l’esprit d’apporter aux
parents des solutions de garde mieux adaptées à leurs besoins.
> Pour tous renseignements : La Farandole, 125 rue de Vesle : 03 26 97 78 34
et mini-crèche les Petites Bulles, 4 rue François Dor : 0 826 620 514.
12
Février 2008
aCTUS
BLOC-NOTES
Concours Reims Créator
Cabinet RTR architectes (Fréderick Metrich et Eric de Cormis).
ZAC DU VIEUX PORT
Vue en perspective
des futurs immeubles
construits le long du canal.
Aménagement imminent
172 logements, un parking public de 365 places
et un jardin vont être construits sur cette ancienne
friche industrielle qui fait actuellement l'objet de
fouilles archéologiques. Livraison prévue en 2011.
La Zone d’Aménagement Concertée du
Vieux Port est située le long du canal, à
proximité du pont de Venise. Elle est délimitée par les rues de Venise, Folle Peine,
des Moulins et le boulevard du Docteur
Henri Henrot. Les principaux organismes
logeurs (Reims habitat, l'Effort Rémois et le
Foyer Rémois), vont y construire quatre
immeubles totalisant 148 logements locatifs de grande qualité. « Reims habitat est
aménageur de cette opération. Cette mission lui a été confiée par Reims Métropole
et la Ville de Reims via une convention »
précise François Toublan, directeur
Relations et Territoires de Reims habitat.
« Il s'agit de logements locatifs à loyer
modéré situés en centre ville ». Un parking
public souterrain ainsi qu'un jardin municipal compléteront le projet.
En raison de son implantation le long du
canal, à proximité d'importantes voies d'accès automobiles, l'aménagement de ce site
revêt une dimension particulière. « Nous
réalisons une façade urbaine, une porte de
la ville… elle se doit
d'être accueillante. » Le
“rideau architectural”
devra ainsi respecter
l'alignement en façade
et en hauteur des
immeubles voisins. Au
préalable, les fouilles
archéologiques préven-
Les travaux
d’aménagement de
l'ancienne friche
industrielle débuteront
après l’intervention
des archéologues.
tives (qui s’annoncent fructueuses compte
tenu de la localisation du site sur les berges
de la Vesle occupées dès la fin de l’époque
protohistorique) devraient se dérouler en
deux temps, après les opérations de décapage réalisées en novembre dernier. Un
premier chantier, dont le coup d’envoi a
été donné ce mois-ci, s'achèvera cet été.
Dès juillet prochain, l'espace libéré verra la
construction de 42 logements par l'Effort
rémois et 39 par le Foyer Rémois. La livraison de ces logements est prévue pour fin
2009, début 2010. En mars 2009, l'équipe
d'archéologues débutera le second chantier de fouilles qui permettra de commencer parallèlement la construction du parking en silo, puis des deux derniers
immeubles de logements. A noter enfin
qu’une partie du foncier du site a été
cédée à la SA Berdin qui construit actuellement de l'autre côté de la rue Folle Peine
un programme de maisons individuelles et
de logements collectifs (24 au total) destinés à la vente.
La 11e édition de ce concours de la
création et de la reprise d'entreprise
sera lancée le 4 mars prochain.
Il s'adresse aux entreprises créées ou
reprises entre le 1/01/03 et le
13/06/08. Doté de 65000 euros de
prix, il récompensera sept entreprises
dans les catégories suivantes:
agro-affaires, artisanat, commerce,
industrie, services et jeunes pousses,
ainsi qu'un grand prix offert par la
Ville de Reims. Dossiers à retirer du
5 mars au 13 juin, date limite de dépôt
des candidatures, à la Direction de
l’Economie, 95 bd Général Leclerc.
Tél. 0326778755. La remise des prix
se déroulera le 21 octobre.
Appel à projets
humanitaires
Depuis 2003, la Ville de Reims
organise chaque année un appel
à projets à caractère humanitaire.
Les associations dont les initiatives à
l’étranger ont retenu l’attention
du jury se voient attribuer une aide
financière. Les lauréats se partagent
une somme de 10000euros.
Le règlement est disponible
en Mairie et c’est avant le 15 mai
prochain que les associations
intéressées devront faire parvenir
leur dossier de candidature.
Succès pour
Reims Vital Ado
En 2007, le dispositif a rassemblé
2716 jeunes rémois qui se sont vus
proposer jusqu'à 192 activités
différentes. Reims Vital Ado est
organisé par la Ville de Reims avec
l'aide de nombreux partenaires
dont plus de la moitié sont des
associations. Cette offre de loisirs, qui
favorise la mixité sociale, se déroule
désormais pendant les vacances de
printemps, d'été et d'automne.
Parmi les nouveautés, le projet
"animateur junior" va permettre
à 19 jeunes de 16 ans d'intégrer
une formation Bafa dès qu'ils auront
atteint l'âge de 17 ans.
> www.reimsvitalado.fr
Février 2008
13
a
CTUS
PROJET
En route vers
une cité de
l’automobile
Aménagé sur le Parc
d’activités de la CroixBlandin, il s’agira du plus
gros pôle commercial
dédié à la distribution
d’automobiles en France.
« Ce nouveau pôle automobile répond à
la fois aux besoins de développement des
concessionnaires locaux et aux intérêts des
consommateurs qui vont disposer d’un
large panel de véhicules de gammes équivalentes sur un seul et même site »,
explique Alexandre Bertault, chef de projet
à la Direction de l’Economie de Reims
Métropole. La cité de l’automobile s’étalera sur 18 ha et regroupera plus de 15
concessionnaires (Renault, Peugeot,
Nissan, Fiat, BMW, Volvo…) représentant
de 55 à 65 % de parts de marché des
ventes d’automobiles en France. Le site
s’affichera ainsi comme le plus gros pôle
commercial dédié à la vente de véhicules
automobiles en France. A l’origine du projet ? La demande faite, à quelques
semaines d’intervalle, par deux concessionnaires de l’agglomération à Reims
Métropole, qui cherchaient à se relocaliser.
Partant de cette problématique et s’appuyant sur l’offre foncière du Parc d’activités de la Croix Blandin, la Ville de Reims et
Agencia (société d’économie mixte en
charge de l’aménagement et de la commercialisation du site) ont travaillé à la
constitution d’une vaste zone dédiée à
l’automobile en démarchant les différents
concessionnaires de l’agglomération. La
création d’une identité commune, la mise
en place d’une offre de services à destination des futurs clients et la sécurisation du
site seront les prochaines étapes de ce
grand projet qui verra le jour fin 2009. Le
site regroupera de 700 à 800 salariés et
devrait générer des créations d’emplois.
Notons enfin que la cité de l’automobile sera
située à proximité immédiate de la future
cité de l’habitat (400 emplois créés), un vaste
espace commercial de nouvelle génération
entièrement dédié à la rénovation et à l’aménagement de l’habitat. Avec ces deux projets
novateurs, Reims devrait s’affirmer comme
un véritable laboratoire des nouvelles
approches en matière de consommation.
PRATIQUE
Les compteurs d’eau
relevés à distance
Fruit d’un partenariat entre la Direction
de l’eau de Reims Métropole et les deux
organismes logeurs Reims Habitat et l’Effort
Rémois, un nouveau dispositif technique de
relevé des compteurs d’eau dans les logements collectifs fait son apparition. Pour les
abonnés concernés, plus besoin d’être pré14
Février 2008
sent pour accueillir le technicien chargé de
la relève des compteurs. Grâce à un système
de transmission par ondes radio, les nouveaux compteurs peuvent être relevés à distance. D’ici début 2009, l’Effort Rémois s‘est
engagé à équiper 15 000 des ses logements
de ces compteurs intelligents. Reims
Habitat, quant à lui, équipera 300 de ses
immeubles dans le courant de l’année
2009. « Outre le confort que cette technologie procure aux techniciens et aux abonnés, cette méthode permet une individualisation des factures d’eau correspondant très
précisément à la consommation réelle des
usagers » explique Nathalie Picard, de la
Direction de l’Eau de la communauté d’agglomération Reims Métropole. Grâce à l’individualisation des facturations, l’usager
pourra maîtriser au mieux sa consommation
d’eau et donc son budget. « Si les techniciens ne viendront plus sonner chez les
gens, ils pourront naturellement toujours
donner des conseils ou alerter les clients en
cas de problème. »
> Pour plus de renseignements sur l’individualisation de sa facture d’eau, contactez la Direction
de l’Eau de Reims Métropole au 03 26 77 70 04.
> Tout savoir sur le service de l’eau :
www.eau.reimsmetropole.fr
aCTUS
COHÉSION SOCIALE
Des projets citoyens
BLOC-NOTES
RITV du 26 au 30 mars
La programmation 2008 du Contrat Urbain
de Cohésion Sociale (C.U.C.S) devrait permettre
à plus de 150 projets de voir le jour.
A Reims, le dispositif C.U.C.S.
concerne 13 quartiers rassemblant
plus de 53 000 habitants.
Il y a un peu plus d’un an, la Ville de
Reims signait avec l’Etat et plusieurs partenaires l’un des tout premiers Contrats
Urbains de Cohésion Sociale en France.
Enjeu de ce dispositif : agir plus efficacement en direction des quartiers fragiles
et renforcer leur intégration à l’ensemble
de la cité à travers des actions dans des
domaines variés. En 2007, 154 dossiers
acceptés dans le cadre du C.U.C.S ont
mobilisé 1,8 million d’euros. Outre les initiatives accompagnant les habitants lors
des opérations de renouvellement urbain
ainsi que les actions de prévention de l’insécurité, « nous allons nous focaliser cette
année sur l’accès à l’emploi » insiste l’adjoint au Maire délégué à la Cohésion
Sociale. Le retour des personnes vers l’emploi est confié à l’association “Deux
Mains”. Implantée sur Croix-Rouge, elle a
été totalement financée dans le cadre du
C.U.C.S afin d’assurer son démarrage.
L’éducateur missionné doit se rendre audevant des jeunes n’intégrant aucune
structure et les suivre très concrètement
jusque dans leur quotidien. Nombreuses
sont en effet les difficultés (famille, logement, éducation, santé…) qui peuvent
entraver l’insertion professionnelle.
Lutte contre les discriminations
Indissociable de cette démarche, la lutte
contre les discriminations constitue un
second axe prioritaire, en particulier en
matière d’embauche. Une
chargée de mission a été
recrutée à cet effet en
août 2007. « Une étude territoriale commandée par
l’Agence de cohésion sociale
pour l’égalité (ACSE) a mis
en relief l’existence de pratiques discriminatoires. Ma
mission a été d’établir un
plan de lutte contre les discriminations notamment
dans le domaine de l’emploi,
en liaison avec nos partenaires (SIAM,
HALDE, LICRA…) », explique Noémie
Michelin, chef de Projet à la Direction de la
Cohésion Sociale de la Ville de Reims. Le
projet établit quatre pistes de travail. La
première concerne la formation des
acteurs. « L’objectif est de développer un
langage commun des pratiques de lutte
contre les discriminations basées sur un
axe légitime que sont les lois et les politiques de lutte contre les discriminations »,
souligne Noémie Michelin. Les autres
volets s’intéressent à la prévention mais
aussi à l’accueil et à l’accompagnement
des victimes. Enfin, Noémie Michelin propose d’associer les entreprises à son plan
d’action. « Discriminer, c’est commettre
une erreur en terme de gestion des ressources humaines puisque c’est se priver
de compétence », insiste-t-elle. A l’initiative de la Ville, plusieurs grandes entreprises ont signé une charte de la diversité
pour encourager les entreprises à lutter
contre les disNoémie
Michelin
criminations et
à refléter dans
leur effectif
les diverses
composantes
de la société
française.
Placée sous l'égide de l'association
RITV, cette 21e édition des Rencontres
Internationales de Télévision
proposera une fois encore un
programme copieux: deux
avant-premières, un hommage au
réalisateur Bernard Stora, deux
rétrospectives en collaboration avec
l'Institut National de l'Audiovisuel,
un forum-débat intitulé "Forum
des cerveaux disponibles"…
La compétition récompensera
des fictions du monde entier.
Les projections auront lieu à la
Comédie de Reims et à la
Médiathèque Jean Falala. www.ritv.fr
Salon Tendance Nature
Du 28 au 30 mars, mettez-vous au vert
en poussant les portes du Parc des
expositions de Reims pour le Salon
Tendance Nature. Ecotourisme, jardin,
éco habitat… près de 200 exposants
vous attendent ainsi que de
nombreuses animations. Plus d’infos
sur www.tendance-nature.fr
Forum Jobs le 19 mars
Programmée le mercredi 19 mars
de 10 h à 18 h au Complexe René Tys,
la 7e édition de ce rendez-vous
s’adresse à tous les jeunes en quête
d’un job d’été, d’un job à l’année, à
temps partiel ou d’un premier emploi.
Au programme, plus de 1000 offres
d’emplois, 50 employeurs sur les lieux,
10 ateliers de recherche d’emploi…
Organisé par de nombreux
partenaires dont la Ville de Reims,
cet événement avait attiré 3000
jeunes lors de la précédente édition.
Renseignements auprès du
Centre Régional Information
Jeunesse Champagne-Ardenne,
tél. 0326798479 www.crij-ca.fr
et www.forumjobs.org
Février 2008
15
d
OSSIER
9 & 16 MARS
Elections muni
mode d’emploi
Les dimanches 9 et
16 mars, les Français
sont de nouveaux
conviés devant les urnes
pour désigner celles et
ceux qui conduiront la
destinée de leur
commune pour les six
années à venir.
A quelques jours du
scrutin, voici quelques
clés pour aborder ce
rendez-vous électoral
parmi les plus appréciés
des électeurs en raison
du fort caractère
de proximité
du mandat de maire.
16
Février 2008
Après les élections nationales en 2007,
voici venu le temps des élections locales.
Au printemps dernier, les Français ont désigné le Président de la République, puis
leurs députés quelques semaines plus tard.
Les 9 et 16 mars prochains, ils éliront leurs
conseillers municipaux et leurs conseillers
généraux (lire notre encadré). Initialement,
ces scrutins locaux auraient dû se dérouler
l’année dernière. Mais face à la perspective
d’un calendrier électoral surchargé, synonyme de lourdes difficultés d’organisation
et de lassitude des électeurs, le gouvernement a décidé de reculer les échéances
d’une année. Dans les quelque 36 800
communes de France métropolitaine et
d’outre-mer, les équipes municipales sortantes ont donc exceptionnellement bénéficié d’une année de mandat supplémentaire. Aux électeurs maintenant de décider
qui aura la charge des affaires communales
jusqu’en 2014. A Reims comme ailleurs, si
la plupart des candidats se sont déclarés
depuis longtemps et battent le terrain pour
obtenir la faveur des électeurs, c’est le
lundi 25 février que démarre véritablement
la campagne officielle. Une séquence très
encadrée par le code électoral afin de
garantir une égalité républicaine de tous
les candidats devant le scrutin.
Au cœur des préoccupations
quotidiennes
Les taux de participation et les enquêtes
d’opinion en attestent : avec l’élection du
Président de la République, le scrutin municipal et celui qui suscite le plus d’intérêt
chez les Français. D’ailleurs, alors que les
Français témoignent régulièrement une
Séance du conseil municipal de Reims.
Photos : J. Driol
icipales,
i
certaine défiance vis-à-vis du monde politique, les maires demeurent leurs représentants préférés, avec en moyenne un taux
de confiance de plus de 70 %, très loin
devant les autres fonctions électives. Rien
d’étonnant si l’on considère que le maire
représente en France l’élu(e) de proximité
par excellence, même si, naturellement,
l’exercice de la fonction dans une petite
commune rurale n’a pas grand-chose à
voir avec la responsabilité d’une grande
ville. Cette proximité réside surtout dans
les domaines d’action dont les maires et
leur équipe municipale ont la charge. De la
propreté des rues à l’entretien des écoles,
de l’aménagement des quartiers aux travaux de voirie, de l’animation culturelle à la
dynamisation du tissu économique, en
passant par les politiques sportives, la
construction de grands équipements, les
initiatives en faveur de la protection de
l’environnement, de la tranquillité
publique, des solidarités, des loisirs pour la
jeunesse, du soutien aux associations… la
municipalité agit au cœur des préoccupations et de la vie quotidienne des citoyens
tout en préparant l’avenir de la commune
et son développement sur le long terme.
Un travail d’équipe
Autant dire que le scrutin qui s’annonce
est d’importance, en particulier dans une
grande ville comme Reims où le maire
à des responsabilités considérables.
Quelques chiffres permettent d’en prendre
la dimension. A la tête d’un budget de plus
de 378 millions d’euros, dont près de la
moitié est consacrée à des investissements
lourds, le maire dispose pour mettre en
œuvre son projet d’une administration de
près de 2 120 agents municipaux.
Evidemment, si le maire incarne, de par ses
responsabilités et ses pouvoirs propres,
l’autorité municipale, la conduite des
Février 2008
17
d
OSSIER
EN PRATIQUE…
affaires communales est un travail
d’équipe. D’ailleurs, les électeurs ne sont
pas appelés à choisir seulement un maire,
mais une liste de candidats qu’il (elle)
mène. A Reims, chaque liste doit comporter 59 noms, un chiffre qui correspond au
nombre de sièges à pourvoir au conseil
municipal, lequel dépend du nombre d’habitants de la commune. Si une liste obtient
la majorité absolue des suffrages exprimés
dès le premier tour, elle est élue. Si non, un
deuxième tour est nécessaire. Pour qu’une
liste puisse se présenter au second tour,
elle doit avoir obtenu au moins 10 % des
suffrages exprimés au premier tour.
Pour qu’une liste puisse fusionner avec une
autre au second tour, il faut qu’elle ait
obtenu au moins
18
Février 2008
• Pour voter aux élections municipales et cantonales, les 94
bureaux de vote rémois
seront ouverts de 8 h à 18 h.
Au terme du dépouillement, les
résultats devraient être connus aux
alentours de 21 h. Ces derniers
seront mis en ligne sur le site officiel
de la Ville: www.reims.fr
• Qui peut voter ? Pour voter, il
faut être inscrit sur les listes électorales. A Reims, environ 100 000 électeurs sont concernés. Le jour du vote, il est impératif de se munir de sa carte d’électeur et d’une pièce d’identité. Les ressortissants de l’Union Européenne peuvent
prendre part au scrutin municipal, uniquement s’ils ont fait la démarche de s’inscrire
sur la liste complémentaire municipale.
• En cas d’absence de la ville les jours du vote, il est possible d’avoir recours aux procurations, et ce jusqu’à l’avant-veille du scrutin en s’adressant au Tribunal
d’Instance (au Palais de Justice) ou au Commissariat Central, comme à l’accoutumée.
5 % des suffrages exprimés. Au final, la
composition du conseil municipal résulte
d’un calcul proportionnel permettant de
dégager une majorité tout en garantissant la représentativité des
listes minoritaires. Dans
la semaine qui suit le
jour ou l’élection a
été acquise, le
conseil municipal
se réunit pour sa
première séance. A
Reims, cette séance
se tiendra le 21 mars
dans la salle des fêtes de
l’Hôtel de Ville, comme
c’est la tradition. A bulletins
secrets, les conseillers municipaux voteront alors pour élire
en leur sein le maire mais aussi
ses adjoints, chacun ayant en
charge une délégation dans un
domaine précis. Il s’agira également de désigner les représentants de la Ville dans une
multitude d’organismes et
d’instances au sein desquels la
collectivité a un pouvoir de décision. Surtout, il s’agira de désigner les 17 membres du conseil
municipal qui siégeront au sein
du conseil de la communauté
d’agglomération Reims
Métropole. Rassemblant Reims
et cinq communes voisines
(Saint Brice Courcelles, Bezannes,
Tinqueux, Cormontreuil et Bétheny), cette
CONSEIL GÉNÉRAL :
L’AUTRE ÉLECTION
Si les élections municipales occupent
le devant de la scène, n’oublions pas
qu’un autre scrutin important se
déroulera les 9 et 16 mars prochains.
Une partie des électeurs rémois (environ 47 000) sont appelés à désigner
leur conseiller général, c'est-à-dire le
représentant de leur canton au sein
de l’assemblée départementale. Les
cantons étant renouvelables par moitié, à Reims ce sont les cantons 2, 4, 5,
7 et 10 qui seront concernés par ce
scrutin. Le conseil général exerce des
compétences importantes qui ont des
incidences très concrètes sur notre vie
quotidienne. Partenaire financier des
communes dans la réalisation de leurs
projets, le conseil général de la Marne
agit dans de nombreux secteurs :
organisation et financement de l’action sociale dans le département, gestion des collèges, voirie départementale, culture, sport, développement
économique, aménagement du territoire, transports…
structure de coopération intercommunale
dispose d’un budget propre et exerce des
compétences essentielles dans les
domaines de l’aménagement du territoire,
du développement économique, de l’habitat… C’est également Reims Métropole
qui assure le service de distribution d’eau
potable et la collecte des déchets ménagers. Elle est aussi l’autorité en charge des
transports en commun sur l’agglomération. Autant dire que Reims Métropole est
aussi un enjeu fort de l’élection municipale
Q
à venir
RÉTRO
Les communes furent créées à la
Révolution Française, le 14 décembre
1789, afin d’uniformiser le territoire
français, jusque-là divisé en paroisses,
villes ou villages. Le “terme” de
commune, au sens de l’administration
territoriale contemporaine, est institué le 31 octobre 1793. Les membres
du conseil municipal étaient alors élus
au suffrage censitaire, c'est-à-dire que
seuls ceux qui payaient l’impôt
étaient autorisés à voter. Les maires
étaient nommés soit par l’Etat pour
les communes les plus importantes,
soit par le Préfet du département.
C’est la loi du 5 avril 1884 qui institue
que le conseil municipal est élu au suffrage universel direct.
Les machines à voter
font une pause
Pour les scrutins des 9 et 16 mars prochains,
les électeurs rémois se prononceront à l’aide
des traditionnels bulletins de vote en papier.
Sans renoncer au vote électronique, il s’agit de faire
preuve de prudence face à un flou juridique qui n’a
pas été levé dans les temps par l’Etat. Explications.
Pour les élections présidentielles et législatives de 2007, les Rémois avaient pour la première fois voté sur des machines électroniques. Mis à part quelques légers ajustements,
l’opération s’était révélée clairement positive. Reims rejoignait alors la liste des 82
communes de France à avoir recours à ce type de dispositifs innovants, encouragées en
ce sens par des incitations financières de l’Etat et une circulaire ministérielle de 2005.
Mais pour les scrutins des 9 et 16 mars, la Ville à décidé de suspendre l’utilisation des
machines à voter pour revenir temporairement aux traditionnelles urnes. A l’origine de
cette décision, il y a un flou juridique. Si le Code électoral autorise bien le vote électronique (sans être toutefois très précis sur les modalités d’organisation), une décision du
conseil constitutionnel du 4 octobre dernier estime que l’utilisation de deux machines
par bureau de vote est irrégulière. Or, c’est le cas à Reims et « il est impossible de ne
mettre qu’une seule urne. Le vote électronique permet à des personnes handicapées,
notamment malvoyantes, de venir voter sans assistance. Un progrès indiscutable mais
qui implique davantage de temps à ces personnes pour voter. Avec une seule machine,
il faut s’attendre à de longues files d’attentes » explique l’adjoint au maire en charge
des élections. Face à ce flou juridique, la Ville de Reims et de nombreuses autres
communes concernées ont interpellé le Ministère de l’Intérieur pour que le code électoral soit adapté ou, tout du moins, que des recommandations ministérielles précises
soient formulées dans une circulaire. « Le dossier est sur le bureau du Ministre depuis
le 18 décembre et, à ce jour (le 30 janvier ndlr), il n’est plus possible d’attendre car à,
cinq semaines du scrutin, il nous faut le temps d’organiser les élections selon le mode
traditionnel ». Par prudence, et afin de prévenir les risques de toutes contestations ultérieures du scrutin, la Ville a donc décidé de suspendre l’utilisation des machines. Une
décision annoncée comme temporaire par l’équipe municipale, en attendant que le
flou juridique soit levé. D’ici là, les machines électroniques acquises par la Ville seront
mobilisées cette année pour les élections paritaires, les élections prud’homales et différentes opérations de concertation.
Février 2008
19
p
ROJECTEUR
Sur la B.A 112 sont stationnés
les deux escadrons de reconnaissance
de l’Armée de l’Air 01.033 “Belfort”
et 02.033 “Savoie” (Soit 40 Mirages F1 CR)
complétés par un escadron de Soutien
Technique Spécialisé 2 E.033.
COULISSES
Mission de reconnaissance
à la B.A 112
Vaste de 542 hectares
répartis sur les
communes de Courcy,
Brimont et Bétheny,
la B.A 112 rassemble
un effectif de 1593
hommes et femmes.
Soumise à de
strictes règles de
confidentialité, la base
a accepté de nous
ouvrir ses portes pour
une passionnante
mission de reconnaissance. Même sans
quitter le sol, le ciel
nous a fait rêver…
20
Février 2008
La vigie suit chaque mouvement.
Les prises de vue en vol sont
analysées en un temps record.
Tour de contrôle :
assurer la sécurité optimale
Pompiers de l’air :
3 minutes pour agir !
La protection de l’espace aérien est la mission
numéro 1 de l’Armée de l’air. C’est une ressource partagée dans le respect des règles
européennes. Les relations téléphoniques et
informatiques avec différents centres de
contrôle civils et militaires jouent donc à
plein. Dans la tour, face à la piste longue de
2400 m, véritable sanctuaire dont l’emprise
doit être jour et nuit sécurisée, la vigie suit
tout ce qui est en mouvement: avions, véhicules et personnes. L’outil premier est la radio
pour diffuser l’information et transmettre les
consignes, généralement en langue anglaise.
Un gros problème? La “vigie volante” serait
l’ultime recours. En 2 à 15 minutes maxi, un
appareil est toujours prêt à décoller.
Sur la base aérienne et dans un rayon de
15 km, un seul objectif : la sécurité. Celle
de la plateforme et de l’ensemble des aéronefs, celle des installations de la base sans
oublier le secours aux personnes en renfort
du service médical. En continuité sur une
cinquantaine d’heures, 11 intervenants
sont de service chaque jour. En 3 minutes,
à la moindre alerte, il faut pouvoir s’équiper, partir, se déployer et déverser 50 % de
la mousse contenue dans les camions. La
formation est permanente et partagée
(plus de 75 % des personnels de la base
sont sensibilisés à la sécurité incendie et au
secourisme !) Du warning déstabilisant au
plan rouge en cas de crash, les pompiers
soit le théâtre des opérations… A
l’issue, il y aura toujours quelque
chose à apprendre au débriefing… C’est ainsi qu’on sauve
une mission et des vies.
La face cachée :
l’interprétation des clichés
Photos : J. Driol
Un appareil est toujours prêt à décoller.
Le renseignement militaire exige
la haute précision. Les vols de
reconnaissance le permettent,
couverts par des mesures d’autoprotection (nacelles d’identification et de brouillage des
radars et missiles à infrarouge)
Avec la caméra embarquée, il
est possible de détecter toute
activité à partir d’une zone
affranchie de la couche nuageuse. Complémentaire au travail des satellites, le résultat est
excellent. Les prises de vue sont
réalisées en noir et blanc ou en
Les pompiers en alerte permanente.
Le simulateur de vol : on y apprend les bons réflexes.
de l’air ne parlent même plus de métier
mais de passion : 50 % d’entre eux passent
leur temps libre… avec les pompiers volontaires !
Le simulateur
ou l’école du zéro faute
Vous êtes en Afghanistan… température
40°. Le chargement de l’avion et les données météo font partie du voyage immobile, sitôt ôtée la passerelle. Si l’entraînement aux procédures opérationnelles ne
présente aucun risque, il reconstitue pour
de bon toutes les conditions d’une mission
avec un degré de réalisme impressionnant.
Cette mise en condition que suit le moniteur depuis son poste place le pilote en
situation et mesure ses réflexes, quel que
couleurs. L’argentique apporte la précision
voulue permettant d’agrandir le résultat
jusqu’à 8 fois. Numérisé par informatique,
le négatif peut être grossi jusqu’à 50
fois…Imparable ! Avec l’OMERA 33 à
moyenne altitude, vous distinguez un véhicule à 10 000 pieds (environ 3 000 mètres).
A basse altitude (jusqu’à 500 mètres), en
panoramique d’horizon à horizon, rien
n’échappe à l’OMERA 40. Quant au
PRESTO, il travaille automatiquement en
haute altitude et à des distances latérales
de plus de 30 km. Une silhouette est visible
à 20 000 pieds !
Développé en 45 minutes, le film, sitôt
analysé et transmis aux décideurs, permet
la réactivité maximum pour toute autre
Q
action.
INTERVIEW
Le Colonel
Gilles Perrone,
qui a été
commandant
d’escadrille de
l’escadron
de reconnaissance 01.033 “Belfort” avant
d’en être le chef des opérations,
connaît bien Reims…
Comment percevez-vous
notre ville ?
Il existe un lien fort entre Reims et -je
le dis à dessein- SA base. La B.A 112
est la continuité d’une relation centenaire entre l’aéronautique et la cité
des Sacres.
Avec 109 missions de guerre
au-dessus de l’Irak, de l’exYougoslavie et du Tchad et
un parcours de pilote de chasse,
commander une base constitue
un nouveau défi ?
Ce qui me marque le plus, c’est la
dimension humaine de ce commandement !
Quelles sont aujourd’hui les principales missions de la B.A 112 ?
Avec nos deux escadrons de reconnaissance, le cœur de métier se joue à
l’étranger lors de missions quotidiennes de soutien, actuellement au
Tchad et en Afghanistan. A l’échelle
nationale, nous contribuons à « la
police du ciel français ». Nous surveillons par exemple l’Aéroport de
Roissy dans le cadre de Vigipirate.
A ce rôle de protection s’ajoute
une action citoyenne ?
Nous apportons un support logistique
au don d’organes. En effet, il faut
pouvoir réactiver le terrain à tout
moment au profit d’équipes médicales
de l’Etablissement français des greffes.
En cas de crise grave ou de situation
exceptionnelle comme des catastrophes naturelles, les moyens de l’armée, dont ceux de notre base, pourraient également être utilisés lors de
missions de service public.
Février 2008
21
r
EPORTAGE
Plusieurs centaines
de rémois se rendent
chaque jour à Paris
pour leur travail. Pour
ces “navetteurs”, la
mise en service du TGV
TGV REIMS-PARIS
Le quotidien des
Q Depuis le 11 juin dernier, Reims est distante de la capitale de seulement 45
petites minutes grâce au TGV. Soit un gain
de temps de près d’une heure par rapport
au bon vieux Corail. Si le progrès est très
apprécié par les Rémois qui se rendent
occasionnellement à Paris pour les loisirs
ou les affaires, il fait figure de véritable
révolution pour ceux qui font le trajet tous
les jours pour y exercer leur activité professionnelle. C’est le cas de Habib, 28 ans, et
de Laure, 25 ans, qui comme tous les jours
Est Européen a changé
considérablement la
donne. Rencontre avec
des habitués de la ligne.
22
Février 2008
L’E.FORFAIT, UN ESSAI CONCLUANT
La SNCF commercialise l’e.forfait
depuis le 1 er septembre 2007. Il
s’agit d’un abonnement annuel de
libre circulation sur la ligne à
grande vitesse Reims-Paris. Les
voyageurs réguliers, qui avaient
déjà contracté un abonnement
avec la SNCF, se sont reportés sur
cet e.forfait. Le prix de l’abonnement est dégressif. Il est compris
entre 280 euros/mois pour les abonnés de plus de deux ans, à 423 euros/mois pour les
abonnés de moins d’un an. « Cet e.forfait s’adresse essentiellement aux personnes
qui empruntent le TGV pour se rendre à leur travail », explique-t-on au service commercial de la SNCF. « Aujourd’hui, on compte 420 abonnés à l’e.forfait, ce qui était
notre objectif sur un an. » Cet abonnement, en période de test exclusivement sur la
ligne Reims-Paris, devrait être étendu aux lignes Le Mans-Paris et Paris-Lille. De même,
les abonnés de Rethel et de Charleville pourront bénéficier de l’e.forfait aux tarifs pratiqués sur le trajet Reims-Paris, sans supplément de prix.
Photos : A. Hatat
Paris, Gare de l’Est, à l’arrivée du TGV
de 8 h 30 en provenance de Reims.
Pour Habib et Laure, la journée commence
dans le TGV de 7 h 45 à destination de Paris.
“navetteurs”
ajoute Laure. Plus facile, ne veux pas dire
évident nuance Habib : « En général, un
patron parisien préférera employer une
personne de Paris ou de sa banlieue. Pour
la plupart d’entre eux, Reims et encore loin
de Paris. Mais on sent qu’avec la publicité
qu’il y a eu autour du TGV, le regard sur
Reims change. Et certains patrons commencent à se rendre compte qu’il est plus
facile pour les Rémois de se rendre à
Montparnasse que pour la plupart des
salariés qui habitent en banlieue parisienne. »
Selon la SNCF, quelque 600 Rémois
seraient abonnés à un des forfaits permettant d’emprunter quotidiennement le TGV
à des tarifs avantageux. Parmi ces 600 personnes, 420 se sont abonnées au
“e.forfait” (voir détails en encadré).
Avec plus de deux ans d’abonnement, Habib fait partie
des clients historiques
de la ligne ReimsParis. A ce titre,
son abonne-
J. D.
de la semaine ont pris place dans le train
de 7 h 45, le second de la matinée à s’élancer vers Paris. Voilà plus de cinq ans que
Habib, informaticien, travaille dans le quartier Montparnasse. C’est peu dire que l’arrivée du TGV lui a facilité la vie : « Avant, il
m’arrivait de dormir à Paris pour éviter les
trop longues journées. Maintenant, je peux
rentrer tous les soirs de la semaine, c’est
plus simple pour la vie de famille. » Habib
passe autant de temps dans les transports
en commun parisiens que dans le TGV.
Trois heures par jour sur des rails. « Un
rythme à prendre », assure-t-il. Laure,
quant à elle, travaille dans le quartier d’affaires de La Défense. « Beaucoup de
Rémois y travaillent. » Mais pourquoi travailler à Paris ? « Ça s’est fait naturellement, explique Habib, après mes études
j’ai envoyé des CV et c’est à Paris que j’ai
trouvé. Après on s’adapte. Je préfère travailler à Paris et vivre à Reims où la qualité
de vie est meilleure et la vie moins chère. »
« Il est parfois plus facile de faire son trou à
Paris qu’à Reims lorsqu’on est jeune »,
ment e.forfait lui coûte 280 euros par mois
contre 423 pour les abonnés de moins
d’un an. « Cette somme, je la paie de ma
poche, mais je connais des salariés qui ont
négocié avec leur entreprise afin qu’elle
prenne en charge 50 % du prix de l’abonnement. » Au fil des années, une véritable
complicité s’est formée entre les voyageurs
réguliers de la ligne. « Des liens très forts se
sont créés, explique Etienne Etamé, responsable d’un centre d’appels. Il faut dire
que, pour certains d’entre nous, cela fait
plus de 10 ans qu’on voyage ensemble. »
Et d’ajouter : « On a nos petites habitudes.
On se retrouve ensemble pour déjeuner à
midi. On joue aux cartes dans le train… ».
La conversation ne durera pas longtemps.
Il est 8 h 30 et le TGV arrive à la gare de
l’Est. Il reste maintenant aux salariés
Rémois une demi-heure pour se rendre à
leur travail. Pour eux, la journée ne se terminera qu’une fois installés dans le train du
retour de 18 h 30 ou de
19 h 30. Q
p
ROJECTEUR
Inciter les agents à emprunter
plus fréquemment les transports
en commun est un des axes forts du PDE.
La création d’une flotte
de vélos de service
et l’amélioration du
stationnement vélo
et du confort des cyclistes
sont parmi les premières
mesures du PDE.
PLAN DE DÉPL
Je marche
ils roulent
Photos : J. Driol
de ces derniers en février 2007 n’a laissé
aucun doute sur la prépondérance de la
voiture : 61 % utilisent leur véhicule personnel dans les déplacements domicile-travail et une majorité des déplacements professionnels s’effectuent en véhicule de
service. Cependant, un agent sur trois s’est
dit prêt à changer de pratiques et à opter
pour le covoiturage (40 %), les transports
en commun (30 %) ou le vélo (15 %).
Les Plans de
Déplacements Entreprise
se multiplient en France
où l’on identifie
aujourd’hui environ 500
démarches de ce type.
Reims est la première
collectivité de
Champagne-Ardenne
à élaborer le sien.
24
Février 2008
Q Quand les collectivités publiques incitent les citoyens à adopter de nouvelles
habitudes dans leurs déplacements en ville
au nom de l’intérêt général et du développement durable, quel meilleur gage peuvent-elles donner que de procéder ellesmêmes à l’application dans leurs usages
quotidiens des mesures préconisées ? C’est
cette dimension d’exemplarité du service
public que la Ville de Reims et Reims
Métropole ont recherché en élaborant ces
derniers mois un “Plan de Déplacements
d’Etablissement” (c'est-à-dire un Plan de
Déplacements Entreprise appliqué à un
organisme public) avec le concours de leurs
2 500 agents. Une enquête menée auprès
« Ça a fait tilt ! »
Une fois le diagnostic posé et les principaux enjeux de la démarche de PDE validés, une cinquantaine de volontaires ont
été réunis en juin 2007 dans des groupes
de créativité chargés de dégager des pistes
d’actions concrètes. Dans ces groupes, on
a retrouvé des personnes singulièrement
motivées dont certaines, à titre personnel,
ont déjà basculé vers un mode alternatif.
C’est le cas de Carine Alavant, du service
Infrastructures et espaces urbains :
« Quand je me suis installée à Reims, j’ai
cherché un logement à proximité de mon
bureau pour pouvoir m’y rendre à pied. Je
le fais par conviction mais aussi par facilité
car la marche offre un confort incroyable :
pas de galère d’embouteillage ou de stationnement. » Emmanuel Salle, du service
Patrimoine bâti, a changé ses habitudes
suite à une incitation de son employeur :
L’optimisation de l’usage des véhicules
de service de la collectivité : une double
préoccupation environnementale et économique.
TROIS
QUESTIONS A…
Yann
Carbain
Chargé des
transports à la
délégation régionale de l’Ademe
(Agence de
l’Environnement
et de la Maîtrise
de l’Energie)
LACEMENTS ENTREPRISE
e, tu pédales,
t en bus…
« Jusqu’il y a trois ans, je posais ma voiture
au Boulingrin le matin pour aller travailler
et je la reprenais le soir. Lorsque la Ville a
proposé de prendre en charge une partie
de l’abonnement aux Tur, ça a fait tilt. Je
suis devenu un utilisateur des transports en
commun et j’y ai d’autant plus pris goût
que je pense à l’air que respireront mes
petits-enfants. La forme que la Ville a donnée à cette démarche de PDE est libre et
ouverte, et non imposée par une hiérarchie. C’est très appréciable. »
Une flotte de vélos de service
Dans une 3e phase, un plan d’actions a été
défini, chaque mesure ayant été classée
selon la difficulté de sa mise en œuvre et le
coût de sa réalisation. La création d’une
flotte de vélos de service et l’amélioration
du stationnement vélo et du confort des
cyclistes relèvent du court terme. « C’est
assez simple, estime pour sa part Carine
Alavant. Je dispose d’une voiture de service
pour mes déplacements de travail. Une de
mes collègues aussi. Nous avons convenu
ensemble de remplacer l’une des deux voitures par un vélo de service. Suivant la distance à parcourir, le poids de nos dossiers
et la météo, nous pourrons, entre la voiture, le vélo et la marche, choisir le mode le
plus approprié. » Autres exemples d’actions envisagées : développer les mesures
incitatives pour la marche à pied et les
transports en commun, organiser le covoiturage… Le PDE reposant sur le volontariat, il faudra un peu de temps et beaucoup
de communication pour y faire adhérer le
Q
plus grand nombre d’agents.
QU’EST-CE QU’UN PLAN
DE DÉPLACEMENTS ENTREPRISE ?
C’est un ensemble de mesures complémentaires et inter-dépendantes qui permettent
d’organiser autrement les déplacements des salariés d’une entreprise (ou des agents
d’une collectivité) entre leur domicile et leur lieu de travail, et lors de leurs déplacements professionnels, ceci dans le but de:
• réduire les dépenses: en termes de parc automobile, de surface de stationnement,
de frais de déplacements professionnels pour l’employeur, en termes de coût de carburant, de stationnement pour les salariés;
• participer à l’effort collectif en faveur de l’amélioration de la qualité de vie: en optimisant les conditions d’accès au lieu de travail, en réduisant les risques d’accidents de
la route, en réduisant les émissions de CO2, responsables du changement climatique
et nocives pour la santé.
Quel rôle l’Ademe joue-t-elle
dans ce dispositif ?
Elle a apporté une aide technique en
amont et assure un suivi en participant
à toutes les réunions de travail. Elle a
d’autre part financé l’étude auprès des
agents, avec la Région ChampagneArdenne, à hauteur de 50 % et pourrait participer à la mise en œuvre du
plan d’actions. Nous sommes d’autant
plus attentifs à la démarche que c’est
la première de cette envergure dans la
région, que ce soit par la forte implication de la collectivité ou par le nombre
de salariés concernés.
Que pensez-vous
du mode opératoire appliqué ?
Ce qui est assez remarquable, c’est
que l’agglomération et la Ville aient
bien associé leurs agents à la
démarche et que les agents se soient
montrés très motivés. Maintenant, il
faut passer à l’acte. L’idéal serait de
nommer un Monsieur ou une
Madame Plan de Déplacements au
sein de la collectivité, qui serait chargé
de faire vivre au quotidien cette opération et qui serait aussi un lieu de renseignements sur le sujet.
L’initiative des deux
collectivités peut-elle avoir
un effet d’entraînement ?
Il existe déjà des pistes pour mobiliser
d’autres employeurs. Je pense au logiciel de covoiturage qui va être mis à la
disposition des agents. Les initiateurs
ont le réflexe de se dire que d’autres
établissements pourraient y accéder,
comme le CHU qui, avec ses 6 000
salariés, génère lui aussi un grand
nombre de déplacements quotidiens.
L’espoir, bien sûr, est que les entreprises privées se sentent aussi interpellées.
Février 2008
25
r
Photos : J. Driol
EPORTAGE
La proximité de l’information
et l’interactivité avec ses auditeurs
ont forgé la réussite de Champagne FM.
RADIOS LOCALES
Reims sur la bonne lon
Q L’agglomération rémoise compte neuf
Le paysage radiophonique rémois va
s’enrichir des trois
nouvelles fréquences
dans le courant de ce
mois de mars. Média
de proximité par
excellence, la radio est
très présente à Reims.
Pour s’informer, se
détendre, se cultiver…
la variété de l’offre
radiophonique locale
permet à chaque
auditeur de trouver la
station qui lui convient.
Rapide tour d’horizon
des fréquences locales.
26
Février 2008
radios locales : six associatives, deux commerciales et une de service public. Une
palette étendue à laquelle il convient d’ajouter les décrochages locaux des radios nationales Virgin (ex Europe 2) et NRJ qui disposent chacune d’une antenne à Reims. A
l’évidence, le paysage radiophonique
rémois se distingue par sa richesse et sa
variété. Et fait apparaître de belles réussites
qui méritent d’être soulignées. Dans la catégorie des radios commerciales, on citera par
exemple Happy FM, qui, après dix ans
d’existence, se porte plutôt bien et envisage
des perspectives de développement dans
l’Aisne. Quant à Champagne FM, elle fait
office de poids lourd en affichant un peu
plus de 100 000 auditeurs/jour (sur l’ensemble de ses fréquences), ce qui en fait la
première radio commerciale indépendante
hors Paris. Pour Laurent Vilalte, directeur
d’antenne de la station, la clef du succès
réside « dans la proximité, la réactivité et
l’interactivité que la radio peut entretenir
avec ses auditeurs. » Au-delà de leur programmation musicale, qui tient une large
place à l’antenne, les radios rémoises multiplient donc les rendez-vous susceptibles de
rencontrer les attentes du public : émissions
thématiques, magazines, jeux, débats…
sans oublier bien sûr l’info locale. Jouer
résolument la carte de la proximité, c’est
notamment la marque de fabrique de
France Bleu Champagne, antenne régionale
du réseau Radio France. Dotée d’une équipe
d’animateurs et d’une rédaction étoffée,
cette radio émet près de 11 heures de programmes locaux, ainsi que des flash d’informations nationales et internationales. En
vingt ans, France Bleu Champagne est devenue un des rouages essentiels de l’actualité
politique, économique et culturelle de la
région.
Les radios associatives :
une formidable école
de la citoyenneté
A côté des radios commerciales, dites de
catégorie B, les radios associatives
rémoises font preuve d’une réelle vitalité,
alors même que leur nombre en France a
sensiblement baissé ces dernières années.
Dans le monde des radios associatives,
Radio Primitive fait figure de référence.
Depuis 1981, date de création des radios
libres, elle forme un grand nombre de
seniors le dimanche sur Radio Phare par
exemple, ou les étudiants en écoutant la
quotidienne “Planète Campus”, de 19 h à
21 h, sur Radio Jeunes Reims.
Vers l’ère du tout numérique
Thierry Wippler, président de la Primitive :
« Les radios associatives forment souvent
les futurs professionnels de la radio. »
Après une dizaine d’années de statu quo,
la bande FM va bouger. Au début de ce
mois de mars, 22 nouvelles fréquences
devraient être attribuées en ChampagneArdenne, dont huit sur Reims.
Evidemment, les radios sont sur les rangs
pour étendre leur diffusion. Champagne
FM pourrait se voir attribuer quatre nouvelles fréquences à Fismes, St-Dizier, Vitryle-François et Sainte-Ménéhould. A Reims,
cette redistribution donnerait la possibilité
à Nostalgie, Jazz FM ou encore France
Maghreb de faire leur apparition sur la
bande FM. En 2007, le ministère de la
,
ngueur d onde !
Culture a validé le
standard technique
pour la future radio
numérique. En clair,
d’ici quelques années,
le bon vieux poste
radio
analogique
devrait être remplacé
par un boîtier numérique. Inutile, par
exemple, de tourner
sans cesse les boutons
France Bleu Champagne rend compte
depuis 20 ans de l’actualité politique,
pour capter en
économique et culturelle de la région.
continu sa radio prétechniciens et d’animateurs. « Il ne faut pas
férée sur la route des vacances. Grâce à
oublier que la grande majorité des profescette nouvelle technologie, les radios
sionnels de la radio, moi le premier, ont
pourront émettre sans contraintes sur
commencé grâce aux radios associatives »,
l’ensemble du territoire français. Cette
souligne Laurent Vilalte. Cette formidable
annonce a été accueillie avec une part
école « contribue à la richesse et la diverd’inquiétude dans la communauté radiosité culturelle d’un territoire » renchérit
phonique. Car l’accès au numérique à un
Yves-Marc Villemin, délégué régional de la
coût. « Environ 120 000 euros », estime
Sacem. Thierry Wippler, président de Radio
Jean-Christophe Nourrisson, d’Happy FM.
Primitive, estime à près de 2 000 le nombre
Thierry Wippler, quant à lui, estime « que
de personnes qui ont participé de près ou
cette technologie supplantera la bande
de loin à des émissions programmées sur la
FM, comme la FM avait, en son temps,
station. Chaque tranche d’âge trouve son
supplanté les grandes ondes. Reste à
compte sur les radios associatives. Les
savoir si cela ne portera pas préjudice aux
petites radios » « De toute façon, le tout
numérique, ce n’est pas pour tout de
suite », tranche, Laurent Vilalte. « Tout va
tellement vite en matière de technologie.
Le numérique, c’est peut être l’avenir,
mais la radio par Internet peut aussi être
une bonne alternative pour les radios
Q
associatives. »
REIMS
SUR LA BANDE FM
Radio Jeunes Reims (106.1)
Radio associative née il y a vingt ans.
Conçue en parallèle de la section
audiovisuelle du lycée St-JeanBaptiste de la Salle, elle est aussi un
outil pédagogique.
RCF (87.9)
RCF Reims Ardennes émet depuis
1991. Rattachée au réseau de radios
chrétiennes de France, elle offre près
de cinq heures d’émissions quotidiennes.
Radio Primitive (92.4)
Radio associative forte de 150 adhérents, dont une centaine de bénévoles
actifs, qui participent à la réalisation
de près de 45 émissions hebdomadaires.
Cigale FM (90.5)
Radio associative qui sert souvent de
tribune pour les chanteurs locaux en
devenir.
Soleil Médias (96.2)
Radio associative faisant partie du
réseau Radio France Internationale.
Au programme informations et émissions locales, programmations de
musiques afro antillaises.
Radio phare (97.8)
Créée en 1982, Radio Phare se veut
être la radio de la vie culturelle de
Reims et de sa région. Plus de 50 émissions sont programmées chaque
semaine.
France Bleu Champagne (95.1)
Musiques, infos, sport, culture, loisirs… se bousculent sur l’antenne de
FBC qui joue à fond la carte de la
proximité et de l’interactivité.
Happy FM (89.8)
Radio commerciale et indépendante,
elle s’adresse à un public jeune (15-30
ans). Au programme, émissions musicales et flashs info.
Champagne FM (102.1)
Radio commerciale et indépendante
au rayonnement régional. Au programme: musique au goût du jour et
info locale.
NRJ (100.6) et Virgin (88.8)
Ces deux grandes radios musicales
nationales offrent plusieurs décrochages locaux quotidiens consacrés à
l’actualité.
Février 2008
27
Festival cheminsnumériques#3
The waves, vidéo-projection
interactive de Thierry Kuntzel.
© A. Julien
Festival cheminsnumériques#3
Sur-natures de Miguel Chevalier.
Installation interactive.
60e ANNIVERSAIRE DE SAINT-EXUPÉRY
Un centre culturel
en effervescence
Ateliers artistiques
amateurs, accueil de
spectacles, soutien à la
création, multimédia…
le Centre culturel SaintExupéry, qui attire
13 000 spectateurs et
abonnés par an, peut se
comparer à une ruche.
A soixante ans, la
structure de l’esplanade
André Malraux est plus
que jamais à la page.
Q
« Nous sommes extrêmement fidèles à
l’esprit de Saint-Ex » déclare Anne-Isabelle
Vignaud, la directrice des lieux. « Nous travaillons dans un esprit de solidarité. Sans faire
de compromis sur les exigences culturelles.
Ce qui caractérise le Centre culturel SaintExupéry, c'est la capacité à être attentifs à son
époque et aux expressions alternatives. »
C'est ainsi qu'aux côtés des nombreuses pra-
28
Février 2008
tiques artistiques amateurs proposées à SaintEx, le Centre culturel soutient la création et
développe de façon croissante son secteur
multimédia. Cela se traduit par l’organisation
d’expositions et l’accueil de compagnies sous
différentes formes, « trente ces deux dernières années. » Par des partenariats également, avec les associations Nova Villa
(Méli’môme), [Djaz]51 (Reims Jazz Festival),
Binary Gears (festival Elektricity). « C'est une
sorte de compagnonnage. » Tous les trois
ans, le Centre culturel organise son propre
festival, Chemins numériques, qui rassemble
de nombreuses propositions multimédias.
« Le seul festival numérique en Champagne-
Ardenne. » Saint-Ex bénéficie également du
label Espace Culturel Multimédia. Délivré par
le ministère de la Culture et de la
Communication, il est accordé aux établissements conduisant des projets culturels éducatifs et artistiques dans le domaine du multimédia. « L'ordinateur est une machine à
coudre du texte, des images et du son. Nous
sommes plutôt dans la création. Nous travaillons beaucoup en direction des publics
très éloignés de la culture et pour des jeunes
sortis du système sans formation ». Objectif :
développer les enjeux autour du multimédia
pour que les gens s'y sentent à l'aise. « Dans
le futur, nous allons intensifier cette spécialisation vers la nouvelle technologie. Pour
autant, le livre est toujours extrêmement présent dans nos ateliers. Il n’y a pas de frontière
entre l’ordinateur et le livre »
> Centre Culturel Saint-Exupéry
Tél. : 03 26 77 41 41. www.saintex-reims.com
Une institution née
au lendemain de la guerre
Fondé en 1947 par des personnalités aux profils variés (un
chef d'entreprise, un agrégé de grammaire, un abbé et une
figure de la Résistance), le foyer Saint-Exupéry s'installe
dans un hôtel particulier, rue Werlé (photo). « Dans un
esprit humaniste fidèle aux valeurs de l'auteur du Petit
prince, cette institution contribue alors à l'échange des
idées, à l'accès à la culture et au rapprochement des peuples
européens » rappelle Sophie Vermeren, actuelle Présidente
du Centre culturel Saint-Exupéry. Dès sa création, le foyer
est à l'initiative de nombreux projets dans le domaine sportif et culturel. "Saint-Ex", dirigé pendant 30 ans par Henri
Desdouits, voit ainsi se croiser de nombreuses personnalités
locales au cours de son histoire. Le foyer accueille aussi des politiques, des écrivains et
des artistes de renom. En 1972, Saint-Ex occupe de nouveaux locaux près de la Maison
de la Culture (aujourd'hui Comédie de Reims) qui a ouvert trois ans plus tôt. En 1993, il
quitte la Fédération Française des MJC pour devenir centre culturel.
CONCERT
Requiem
de Verdi
Depuis sa création qui eut lieu le
22 mai 1874 à San Marco
(Milan), la classification de La
Messa da Requiem de Verdi dans
un genre musical spécifique n’a
cessé de faire l’objet de contestations. « Mais l’appropriation
d’un texte liturgique par un ton
musical ressortissant à l’opéra
est tout aussi difficile à démontrer qu’à réfuter. » De son côté, Albert Eisnstein, grand
mélomane, inscrit l’œuvre de Verdi dans une suite glorieuse : « L’intention de Mozart
est claire. La mort n’est pas un objet d’effroi, mais une amie. Cette image de la mort,
c’est celle que nous donnera également Franz Schubert. Parmi la postérité, un seul
musicien a encore été capable de s’élever à la grandeur de cette conception :
Giuseppe Verdi dans son Requiem. ». Cette messe fut composée par le maestro pour
le 1er anniversaire de la mort d’Alessandro Manzoni, plus important représentant des
auteurs romantiques italiens qui fut, en même temps, l’un des promoteurs du soulèvement qui libéra la Lombardie de la domination autrichienne. Le Requiem marque
une pause dans la production lyrique de Verdi (Aïda est en effet composé en 1871
tandis qu’Otello ne voit le jour qu’en 1887). A Reims, cette œuvre tour à tour ample,
lumineuse et intériorisée, sera interprétée par l’orchestre du Grand Théâtre dirigé par
Mark Forster (photo). L’ensemble sera accompagné par le chœur Nicolas de Grigny
dirigé par Jean-Marie Puissant.
> 16 mars, à 14 h 30, à la Basilique Saint-Remi. www.grandtheatredereims.com
HISTOIRE
La place Royale s’expose
aux Archives Municipales
Paris ne s’est pas fait
un jour. La place
Royale non plus : jusqu’au début du
XVIIIe siècle, le quartier
dit “du Grand Credo”
est constitué de vieilles
maisons et de ruelles
étroites. Un projet de
réaménagement de ce
quartier se fait jour.
Pour le réaliser, la Ville
fait appel à Jean-Gabriel Legendre, ingénieur du Roi des Ponts et Chaussées, qui dresse
le plan de la place Royale sous la forme d’un carré presque parfait avec en son centre
une statue de Louis XV. Cependant, l’archevêque et les marchands s’opposent au
Conseil de Ville et préconisent d’installer la place Royale ailleurs. Le 7 septembre 1756,
un arrêt du Conseil d’Etat déboute l’archevêque et ordonne la construction de la place
Royale in situ. Quarante-six ans plus tard, conséquence de la Révolution, la statue du
souverain est démontée et la place est rebaptisée place de la Liberté. Elle prendra successivement le nom de place du Peuple, place Nationale, place Impériale avant de
retrouver son nom de baptême. Il faut attendre la Restauration de la Monarchie pour
revoir Louis XV trôner en son centre. L’exposition retrace l’histoire tumultueuse de cette
place du XVIIIe siècle jusqu’à sa rénovation en 2000-2001.
> “La place Royale de Reims, une ouverture sur l’espace
et sur l’histoire de la ville”, du 4 février au 2 mai aux Archives municipales
et communautaires de Reims, 6 rue Robert Fulton.
Les sentinelles
de la vie
Ce spectacle pointe
avec humour nos
idées reçues et parle
clairement du suicide,
parce qu’on ne fait pas
reculer un fléau en le
taisant. “Peter, lycéen,
vient de se donner la
mort. C’est à peine si ce geste fatal émeut
ses voisins de palier, deux adolescents blasés,
pour qui le bonheur prend essentiellement
la forme d’un scooter. Celui de Peter, par
exemple, puisqu’il est mort. Mais le scooter
a disparu, les clés aussi… Il faut le retrouver.
Dans ce parcours semé d’embûches,
ils finiront par parier sur la vie…”
Rés.: [email protected].
Tél.: 0326052363 ou 0613172751.
Site: http://tavekaetla.free.fr
> 28 février au 1er mars, à 20h30,
salle Jean-Pierre Miquel.
Cirque de Pékin
Le Cirque Phénix présente les “Etoiles
du Cirque de Pékin”, un spectacle moderne
destiné à tous les publics. 50 artistes
proposeront une quinzaine de numéros
exceptionnels: tir à l’arc acrobatique, lancer
de bois sur monocycles, jonglerie de
bambou, équilibre et porter de bancs, intermèdes comiques, tissu aérien, contorsion,
antipodistes aux tapis et parapluies…
> Samedi 26 février, à 20h30,
au Parc des Expositions.
www.reimsexpos.com, rubrique agenda.
Gospel à SaintJean-Baptiste
Diplômé de la royale
School of Music de
Londres, le groupe
Caraïbe Gospel propose
un concert exceptionnel
qui s’inscrit dans le
cadre d’un spectacle son
et lumière.
> Samedi 1er mars, à 20h30, à l’église
Saint-Jean-Baptiste, rue Flodoart, près avenue
Jean Jaurès. www.caraibesgospel.com
Salon champenois
du véhicule de collection
“En route pour l’aventure”, ce sera le thème
de la 21e édition de ce salon, rendez-vous
désormais incontournable des amoureux de
la voiture ancienne et de collection. Parmi les
525 exposants présents, le club De Dion
Bouton, firme française en activité de 1895 à
1933, sera la marque mise à l’honneur cette
année. L’association Les Belles Champenoises
d’Epoque, créateur de l’événement qui entre
dans le top 5 des salons de ce type en
Europe, attend plus de 26000 visiteurs.
> 8 et 9 mars de 10 h à 18h45
au parc des Expositions.
Février 2008
29
Concert Yaron Herman :
un moment rare
Nicomède,
un Corneille
méconnu
© Cosimo Mirco Magliocca
© J. M. Sabatier
Originaire
de Tel Aviv,
français
d'adoption,
Yaron
Herman
n’est pas un
pianiste
comme les autres. A son propos, la presse
spécialisée cite des pianistes de jazz si
célèbres que l’on n’ose à peine les nommer.
Sa virtuosité et ses prestations en solo
bouleversent le public dans l’évocation de
thèmes traditionnels ou par d’incroyables
audaces dans l’improvisation.
> Jeudi 13 mars, à 19 h, à la Caisse d’Epargne
Champagne-Ardenne, 12-14 rue Carnot.
Rés.: 0326470010.
THEATRE
Flamenco en fusion
© cktre
Chez Juan
Carmona, la
recherche de
fusion du
flamenco avec
d’autres styles
(jazz, musiques
du monde…)
enrichit
continuellement
son œuvre. Il a non seulement assimilé tous
ces courants de "tradition orale", mais il a su
trouver aussi, au travers de son œuvre
Sinfonia Flamenca, le chemin de l’écrit.
> Jeudi 13 mars, à 20 h, au Conservatoire.
> Création du 3 au 21 mars, à 20 h 30, à l'Atelier de la Comédie
(mercredi et jeudi à 19 h 30).
ARTS DU CIRQUE
Les sept planches de la ruse
Galerie virtuelle
De plus en plus
d'artistes créent une
galerie sur Internet afin
d'y présenter leurs
œuvres. C'est le cas
de Véronique Bur,
illustratrice-scénographe, qui vient
d'ouvrir son propre site.
Elle y expose environ 300 huiles sur toile ou
sur papier classées en différents thèmes:
jazz, théâtre, cirque, mode, cathédrale…
> A découvrir sur www.bur51.fr
30
Février 2008
© A. Bory
Donner aux enfants
le plaisir de lire
Vous avez plus de 50 ans et vous voulez
transmettre aux enfants le plaisir de la
lecture? Rejoignez comme bénévole
l'association nationale Lire et faire lire.
La délégation marnaise lance de son côté
l'opération "Un enfant, un dessin, un livre".
Chaque enfant ayant participé à au moins
sept séances de lecture effectuera un dessin
illustrant le livre lu en classe par un bénévole. Ces dessins seront ensuite exposés.
> Lire et faire lire dans la Marne,
Ligue de l'Enseignement: 0326843690.
www.lireetfairelirre.org
Créée en 1651, en plein cœur de la Fronde
(série de révoltes contre la monarchie française), Nicomède connaît un grand succès.
Cette pièce peu connue signée de Pierre
Corneille trouve sa source dans un écrit de
Justin sur la politique de Rome envers ses
alliés, notamment les petits souverains
d'Orient. « Dans Nicomède, la situation est
intensément coloniale, explique Brigitte
Jaques-Wajeman, metteur en scène. Corneille imprime à cette pièce un ton particulier
qui la détache des autres tragédies. Dans un monde absolument noir, désespéré, il fait
surgir un homme libre, un héros intrépide sans peur et sans reproche, que rien
n'ébranle tandis qu'autour de lui tout n'est que calculs, complots, trahison. Je voudrais
pousser à bout la dimension de misère politique de ces autochtones au service des
Romains. La reine ne songe qu'à se servir d'eux pour accéder au trône, ou du moins
pour y faire accéder son fils. Ce qui est sans doute le plus difficile, c'est de faire ressortir la figure de sauveur du peuple qu'est Nicomède. Il résiste à la politique de désunion
et d'entraves que Rome pratique dans son pays. » Dans ce spectacle, spectateurs et
acteurs seront embarqués dans la même aventure. « On verra physiquement les acteurs
entrer dans leurs rôles, aller chercher leurs costumes sur un portant, se préparer à
entrer tous en scène, et participer avec les spectateurs à ce grand banquet des mots. »
Aurélien Bory, concepteur, scénographe et metteur en scène du
spectacle, artisan d'une technologie faite main qui doit davantage au théâtre à machine du
XVII e siècle qu'au tout électronique de l'ère numérique,
explique : « Poursuivant une écriture du théâtre basée sur le corps
et l’objet, tous deux propres au
cirque, j’ai accueilli avec enthousiasme l’idée d’aller rencontrer
des artistes chinois de la ville de Dalian, dont le niveau acrobatique est l’un des plus élevés au monde. J’ai ensuite imaginé composer avec eux un conte visuel moderne, en
m’inspirant du sens très développé, en Chine, de la métaphore. J’ai choisi comme support du spectacle et comme seul décor un jeu datant de l’antiquité chinoise, découvert
en Europe à la fin du XIXe siècle : le tangram, ou en chinois qi qiao ban, qui signifie les
sept planches de la ruse. Ce jeu est composé de sept éléments géométriques qui, juxtaposés d’une certaine manière, forment un grand carré. Ce carré peut se diviser en
seize triangles égaux. Le spectacle est ainsi conçu pour seize acteurs d’âge différent.
Dans une composition en sept tableaux, ou plutôt dans un poème fait de sept métaphores géométriques, Les sept planches de la ruse veut réinventer la mythologie d’un
peuple, d’un monde à part, d’un continent fictif, imaginé non pas en Chine, mais bien
plus loin encore, là où "les yeux furibonds des rois adamantins valent moins que les
sourcils baissés des bodhisattvas" (proverbe chinois) ».
> 11 et 12 mars à 20 h 30 au Manège.
Peter Greenaway,
célèbre cinéaste anglais,
à Reims en version
video jockey.
© Y. Lanquette
Vic Chesnutt, icône
de la scène pop-folk.
Youssou n’Dour,
le plus célèbre des
musiciens africains.
ÉVÈNEMENT
La Cartonnerie souffle
ses trois bougies
En trois ans, la scène
rémoise s’est forgée
une belle réputation
dans le paysage des
salles de musiques
actuelles de l’Hexagone.
Du 25 février au 1er mars,
l’anniversaire sera
célébré avec un
programme de concerts
de haute volée.
Q
« Depuis le 25 février 2005, jour de
l’ouverture, nous avons organisé 250
concerts et accueilli 115 000 spectateurs, précise Gérald Chabaud, directeur de La
Cartonnerie. La structure a atteint désormais
sa vitesse de croisière. » Et avec quel brio !
Qu’ils évoluent en haut de l’affiche ou dans
des registres plus confidentiels, les artistes se
pressent en effet sur la scène rémoise, appréciant, outre l’accueil, la qualité de l’acous-
tique et de l’équipement. Quant au public, il
vient de loin apprécier ce lieu unique dans un
rayon de 200 km par sa capacité d’accueil et
par la diversité de son offre. La Cartonnerie
n’est pas uniquement une salle de concert.
C’est aussi un espace de vie ouvert tous les
jours de 14 h à 22 h. « Nous avons développé, entre autres, des résidences d’artistes,
un centre de formation. Chaque année, nous
accueillons 180 groupes différents dans les
studios d’enregistrement » poursuit Gérald
Chabaud. « C’est la première fois que nous
fêtons un anniversaire. Ce sera une semaine à
la fois pointue et grand public, à l’image de
notre programmation habituelle. Avec différents styles de musique, rock, électro, chanson, musique du monde… ». Daniel Snaith,
alias Caribou, et sa musique pop et psychédélique, le groupe rémois ALB dont le premier
album Mange-disque est plébiscité par la
presse nationale, Vic Chesnutt, figure de la
scène pop-folk des Etats-Unis, et Youssou
n’Dour seront notamment à l’affiche.
Egalement au programme « des images, avec
la venue de Peter Greenaway ». Le peintre et
cinéaste britannique (Meurtre dans un jardin
anglais, Le ventre de l’architecte) dont le dernier film, La ronde de nuit, met en scène
Rembrandt et l’un de ses plus célèbres
tableaux, proposera un étonnant VJ (vidéo
jockey). Pour ses trois ans, La Cartonnerie
s’offre même une création en danse contemporaine avec The French Paradox, performance pour danseurs et DJ avec Olivier
Casamayou/Yuksek. Cerise sur le gâteau, le
rez-de-chaussée du 84 rue du Docteur
Lemoine sera entièrement relooké pour la circonstance et quelques surprises vous sont
réservées.
> La Cartonnerie, tél. : 03 26 36 72 40,
www.cartonnerie.fr
ou www.myspace.com/cartonnerie
Demandez le programme
Du lundi 25 février au samedi 1er mars, un apéro mix/bar de jour sera proposé dès 18 h
(entrée libre). S’y produiront successivement Plaisir & Abandon, Yuri le Rouge et Noël
Akchote, Gérard Drouot (pour une conférence sur les musiques actuelles à Reims),
Pilooski, Charlie O et Frédéric Voisin. Quatre soirées sont organisées à partir de 20 h.
Au programme : Caribou et ALB (lundi 25 février) ; Vic Chesnutt, Noël Akchote et M.
Potier (26 février) ; Peter Greenaway, Pascal Comelade, Minizza, Yuksek, Brodinsky,
The French Paradox et Charlie O (29 février); Migrassons et Youssou n’Dour (1er mars).
Février 2008
31
La mer en pointillé à voir à partir
de 3 ans (salle Jean-Pierre Miquel).
FESTIVAL MÉLI’MÔME
A vivre de 7 à 177 mois
Pas moins de 24 spectacles sont à l’affiche
de cette 20e édition de Mêli’môme organisée
du 20 mars au 4 avril par l’association Nova Villa.
depuis près de 250 ans, cette première version scénique du conte de Perrault, aujourd’hui mise en scène par Christian Duchange,
a été créée en partenariat avec le Grand
Théâtre où elle sera présentée.
Le soutien à la création, qui fait la part belle
à l’international, est l’une des priorités
de ce festival dédié aux enfants de 6 mois à 12 ans.
Q
« La culture nous grandit. C’est pourquoi il faut permettre aux enfants comme aux
adultes qui les entourent d’aller à la rencontre des œuvres, des artistes, du spectacle
vivant jeune public » martèle t-on du côté de
Nova Villa. « Pour les enfants, cette nourriture
de l’imaginaire est déterminante » ajoute Joël
Simon, créateur de Méli’môme. Au programme : théâtre d’objets, danse contemporaine, théâtre musical, conte musical, marionnettes et même un opéra, Cendrillon, à
découvrir dès l’âge de 8 ans. « Ce sera l’un
des temps forts du festival ». Endormie
32
Février 2008
La création, une priorité
au cœur du projet
« Plus de la moitié des spectacles présentés
sont des créations de l’année » poursuit Joël
Simon. Signée Christian Carrignon, La répétition : une odyssée, à voir dès 10 ans au
Manège, « développe avec beaucoup d’humour une réflexion sur la fonction d’un
théâtre ». Les tout petits ne seront pas en
reste. Zigzag, « un joli moment chorégraphique plein de fraîcheur et d’émotion à
l’image de l’apprentissage de la marche »,
sera proposé à la curiosité des enfants de 2
ans au Centre culturel du Crous, et Petits
bruits, « une belle surprise du théâtre d’objets
d’André Parisot, régional de l’étape », sera
visible à partir de 3 ans au Ludoval. A la
Comète de Bétheny, Messieurs les enfants,
© E. Carrechio
© V. Lespérat-Héquet
La répétition : une odyssée, création
accessible à partir de 10 ans (Manège).
86 cm, création pour
les tout petits (Cirque).
« un classique de la littérature pour la jeunesse » qui voit les enfants devenir adultes et
leurs parents redevenir des enfants, tentera
ceux de 6 ans et plus. Toujours à la Comète
de Bétheny, la rencontre inter générations
sera esquissée grâce à Du bout des bois,
spectacle de théâtre musical pour lequel
Laurent Dupont, le metteur en scène, a choisi
de travailler avec des anciens. Autre expérience intéressante à signaler : une version
danoise (Regn) et une version française (Pluie)
du même spectacle sera jouée en alternance
au Cirque par des artistes de ces pays. Il s’agit
de représentations très musicales créées pour
la toute petite enfance (dès six mois !). « Une
initiative qui marque notre volonté de travailler avec des troupes étrangères. »
Des spectacles
qui traversent les océans
Méli’môme présente chaque année des spectacles ayant déjà “tourné”. Nombre d’entreeux sont nés hors de nos frontières. Venu
d’outre-Atlantique, Journal intime, spectacle
de danse contemporaine présenté au Cirque,
devrait séduire les grands de 10 ans. « C’est
l’un des spectacles qui m’a le plus ému »,
raconte Joël Simon. « Méli’môme a noué des
liens forts avec le Québec. Le festival rémois
est là-bas partenaire du festival “Petits bonheurs”. Avec l’office franco-québecois, nous
avons aussi mis en place un stage de formation qui réunit douze jeunes créateurs :
quatre Belges, quatre Québécois et quatre
Français. Au côté de la région ChampagneArdenne, nous développons depuis un an un
partenariat avec la Slovaquie. » Une troupe
Leon, Li, Louis, une création
pour les plus de 3 ans présentée
à la Comète de Bétheny.
de Nitra présentera au Centre culturel SaintExupéry La Reine des neiges, conte
d’Andersen à destination des plus de 5 ans.
« Au cours du festival, nous accueillerons des
élèves d’une classe de Nitra étudiant le français. C’est aussi une manière de construire
l’Europe. » A la Salle des fêtes de Saint-BriceCourcelles, L’Oie d’or, un joli conte de Grimm
proposé par une compagnie allemande, sera
accessible dès l’âge de raison. Tout comme
Dreamschetch, né au pays des tulipes, et qui
mêle danse contemporaine et vidéo (au
Manège). Côté Hexagone, la Cie la
Cordonnerie de Lyon présentera à la Comète
de Bétheny un délicieux Ali Baba et les 40
voleurs, « version western et fantasque du
célèbre conte, comportant un vrai faux film
ancien tourné par les comédiens ». A découvrir en famille dès 6 ans
Lectures, rencontres et formations
enrichissent le festival
C’est une tradition à Méli’môme : les spectacles qui seront à l’affiche de l’édition suivante sont présentés en avance sous forme de
rencontres avec le public et de lectures. La
création de Cendrillon s’accompagnera de la
diffusion au Grand Théâtre d’un film réalisé
par France 3 autour de cette aventure. Le 2e
numéro d’Itinéraire d’artiste, itinéraire de vie
sera consacré au metteur en scène Christian
Duchange, « ce qui permet de mieux connaître
les artistes qui travaillent pour nos enfants, leur
parcours, etc. ». Des stages de formations sont
proposés à des étudiants en partenariat avec
l’Association de la Fondation Etudiante pour la
Ville. Autant de petits événements en périphérie de la programmation qui enrichissent le festival et « permettent, au-delà de la petite
enfance et de l’enfance, de s’adresser aussi
aux adolescents et aux étudiants ».
Lieux de diffusion des spectacles
Le Manège, le Grand Théâtre de Reims, la
Comédie de Reims, le Centre culturel SaintExupéry, le Centre culturel du Crous, le
Ludoval, la salle des fêtes de Saint-BriceCourcelles, la Comète à Bétheny, la salle
Jean-Pierre Miquel et l’Ancien Collège des
Jésuites (exposition)
> Programme complet
sur www.meli-mome.com
Réservation (conseillée) au 03 26 09 33 33
ou par mail : [email protected]
Fero Liptak,
parrain de Méli’môme
Ni mode, ni tendance. A 42 ans, cet artiste slovaque, à
la fois peintre, sculpteur, décorateur et scénographe
pour le cinéma et le théâtre, est totalement atypique
dans la production contemporaine. Fero Liptak est
venu à Reims en octobre dernier. Il y a rencontré des
groupes d’élèves et animé un stage. Dans sa peinture,
les personnages étonnent par leur physionomie :
d’étranges petites créatures à face de lune cabossée
Fero Liptak
ouvrent sur le monde des yeux immenses et brillants
de curiosité. Ils arborent des sourires tantôt naïfs, tantôt espiègles, parfois cruels, rarement tristes. Une exposition lui est consacrée qui sera présentée à l’Ancien Collège des
Jésuites du 15 mars au 10 avril.
Février 2008
33
C’est quasi certain,
Eunice Barber participera
très certainement à ses
5e olympiades : un record.
le record de participation
de sportifs Rémois à des
jeux Olympiques sera
battu cette année.
A Pékin, neuf athlètes
Rémois pourraient
être du voyage. Un signe
de la bonne santé du
sport dans notre ville
et la preuve qu’il est
un de ses meilleurs
ambassadeurs.
JEUX OLYMP
Photos : J. Driol
Neuf ath
dans les s
Q
2008, année olympique, pourrait bien
être historique pour le sport rémois. Selon des
projections optimistes certes, mais néanmoins
réalistes, neuf athlètes rémois ont de quoi
espérer participer aux prochaines olympiades.
« Du jamais vu », se réjouit Gilbert Marcy, président de EFSRA. Le Club d’athlétisme a de
quoi tirer des plans sur la comète. La forme et
la confiance de Yohann Diniz conjuguées aux
talents de Véronique Mang, de Mahiedine
Mekhissi Benabbad et à l’expérience d’Eunice
Barber, pourraient bien faire des étincelles.
Mais en ancien athlète de haut niveau, Gilbert
34
Février 2008
Marcy sait trop bien qu’en sport il faut toujours tout prouver. Même Yohann Diniz, vice
champion du monde sur le 50 km marche,
devra passer par les qualifications préolympiques cet été. La participation d’Eunice est
quant à elle quasiment assurée. « D’autant
plus qu’elle a encore envie de prouver des
choses », certifie Gilbert Marcy. Et d’ajouter :
« Sa blessure, c’est du passé. Elle est aux EtatsUnis où elle s’entraîne intensivement. » Si tout
se passe comme prévu, Eunice participera à
ses 5e olympiades. Ce qui constituerait déjà en
soi un record historique réservé, dans l’histoire
du sport, à une dizaine d’athlètes seulement.
Les qualifications de Véronique Mang et de
Mahiedine Mekhissi Benabbad, respectivement pour les épreuves du 100 m et du
steeple, sont également très probables.
Trois athlètes handisport
en route pour Pékin ?
L’escrime, plus gros pourvoyeur de médailles
olympiques pour la France, devra compter sur
Adeline Wuillème. « C’est ma dernière saison
et je compte bien partir sur une bonne
note », explique la fleurettiste rémoise. A 32
ans, Adeline Wuillème participera vraisemblablement à ses 4 e olympiades. Après deux
médailles de bronze aux championnats du
monde en 2005, la licenciée du Cercle d’escrime de Reims a envie d’une récompense
olympique. Sa participation en individuel est
en très bonne voie. Celle en équipe, en
revanche, paraît compromise. « Mais tout
reste possible en sport », positive-t-elle.
Cette année, les épreuves paralympiques s’ouvrent à l’aviron. Les Régates Rémoises comptent bien y qualifier un bateau.
PIQUES
lètes rémois
starting-blocks
Trois athlètes handisport rémois pourraient
aussi être du voyage à Pékin. Parmi eux,
Céline Gerny, championne de France et
médaillée aux championnats d’Europe de
dressage de chevaux a sa place quasi assurée. Bernard Lamoureux, au tir aux armes,
possède lui aussi de bonnes chances de participation. Quant à Paulo de Almeida,
engagé en aviron, les choses paraissent plus
délicates puisqu’il lui « faut d’abord faire
homologuer son bateau dans le cadre
d’une procédure très compliquée »,
explique-t-on à la direction des Régates
Rémoises. Doyen des clubs rémois, les
Régates Rémoises pourrait également avoir
le plaisir de voir évoluer Delphine Delas sur
un bateau. Il faut pour cela attendre les
phases de qualifications qui sont d’une
extrême complexité en aviron.
Au total, neuf Rémois pourrait donc prendre
part aux Jeux Olympiques. Même en formulant une projection pessimiste, le record de
participation de Rémois aux JO sera
battu. Avec en prime quelques bons
espoirs de médailles à la clé.
Rendez-vous du 8 au 24 août et du
6 au 17 septembre pour les jeux
paralympiques.
Yohann Diniz :
une très sérieuse
chance de médaille pour
la délégation Française.
Gilbert Marcy,
président de l’Entente :
« Tous les éléments
sont réunis pour faire
de cette année 2008,
une année historique
pour le sport rémois. »
Février 2008
35
NEURONES
Le bridge, un sport de réflexion pour tous
J. D.
Chaque semaine,
près d’une centaine
de joueurs et joueuses
se retrouve à la Maison
du bridge.
Le Cercle de bridge de Reims Champagne se fait discret et pourtant, il
compte aujourd’hui quelque 300 adhérents et s’inscrit parmi les clubs
français les plus réputés. Le bridge est un sport, avec sa propre fédération, ses compétitions et ses champions. Le Cercle de Bridge de Reims
Champagne est aussi « une structure qui rassemble et occupe beaucoup de seniors à Reims » rappelle Gilbert Barthez, le président de l’association. L’apprentissage du bridge requiert concentration et
mémoire. Ce jeu de réflexion, tactique et collectif, est une très bonne
gymnastique intellectuelle. « En deux ans, un joueur peut se débrouiller
tout seul et se faire plaisir », certifie Gilbert Barthez. Et de reprendre :
« Les adhérents viennent ici pour garder la forme et pour la convivialité. » Le bridge est un jeu profond, exigeant, « mais il ne faut pas
RÉCOMPENSE
Elena Fetizon,
honorée
par ses pairs
C’est une coutume à l’Efsra, le club élit chaque mois,
son athlète du mois. Cette fois, c’est Elena Fetizon qui
a été honorée par ses pairs pour son quatrième titre
consécutif de championne régional de cross-country
remporté le 27 janvier dernier à Chaumont. La championne rémoise participera aux championnats de
France le 2 mars prochain à Laval. Bonne chance.
36
Février 2008
appréhender son apparente difficulté », explique le président du
Cercle. En effet, le club propose des leçons de bridge adaptées au
niveau de chacun et assurées par un professeur professionnel.
En une quarantaine d’années d’existence, le Cercle de bridge de Reims
Champagne s’est forgé une solide réputation en France. Le club
compte une dizaine de joueurs (et joueuses) évoluant au plus haut
niveau national. Il a même compté parmi ses adhérents Catherine
d’Ovidio, meilleure joueuse mondiale. Chaque année, vers la mi-juin, le
Cercle organise le festival de la Ville de Reims qui rassemble 300
joueurs, dont beaucoup de niveau mondial.
> Si la pratique de ce sport vous intéresse,
contactez le Cercle de Bridge de Reims Champagne au 06 14 67 25 29.
DÉCOUVERTE
Rando roller
Le hockey subaquatique,
une spécificité rémoise
Le Reims Roller Champagne Club
organise une randonnée chaque
premier vendredi du mois.
Le rendez-vous est fixé à 20 h sur
le marché du Boulingrin.
Chaque randonnée est strictement
encadrée par des patineurs confirmés
et par des membres de la police
municipale. Attention cependant,
ces randonnées sont déconseillées
aux patineurs débutants.
1 304 scolaires dans la course
Le hockey subaquatique est un sport méconnu en France. Pourtant, sa pratique est largement mondiale et demi-centenaire. Ce sport oppose deux équipes de 6 joueurs dans
l’eau et quatre remplaçants qui peuvent entrer à n’importe quel moment dans la partie. Tous les joueurs évoluent en apnée, munis d’une crosse. Le jeu consiste à faire glisser le palais sur le fond de la piscine et d’envoyer ce dernier dans les buts adverses. A
Reims, la pratique du hockey subaquatique a débuté dans les années 1980, les premiers championnats de France ayant eu lieu dans la cité des sacres en 1982. L’équipe
première de Reims évolue et s’impose régulièrement parmi la vingtaine d’équipes qui
composent l’ossature du championnat de France. Son palmarès parle pour elle puisqu’elle a été plusieurs fois championne de France et qu’elle est actuellement 2e du
championnat de France de quart Est. Sans oublier une place qualificative pour les
championnats de France de deuxième division. L’objectif étant de réintégrer la 1ère division au plus vite.
J. D.
Reims Archimède Club, pionnier du hockey subaquatique
en France, désire réintégrer l’élite de ce sport.
1304 scolaires rémois ont participé
au cross national de Reims le 16 décembre
dernier, au parc de Champagne.
Allez le Stade de Reims
> Si vous voulez découvrir ce sport, les entraînements ont lieu tous les lundis de 19 h 45 à
21 h 45 et le jeudi de 20 h 45 à 22 h 30 à la piscine olympique du Nautilud à Reims. Les initiations sont gratuites et ouvertes à tous.
Découvrir le ski nautique…
au Nautilud
Le 20 février, à la piscine du Nautilud,
le Tour de France de ski nautique en
piscines fera étape à Reims. Cette
activité surprenante, organisée par la
fédération française de ski nautique,
est une occasion unique de découvrir
ce sport de glisse. Cette animation,
ponctuelle, sera gratuite et ouverte à
toute personne (à partir de 8 ans).
J. D.
GLISSE
Les Rouge et Blanc, actuellement
15e du championnat de Ligue 2,
à trois points du premier relégable,
recevront, le 22 février, l’équipe
de Troyes, pour un derby prometteur
et crucial. Le Stade se déplacera
le 29 février à Ajaccio et jouera
contre Boulogne-sur-Mer le 7 mars.
Basket
Le Reims Champagne Basket,
évoluant en Nationale 1,
recevra Limoges le 29 février, Nantes
le 14 mars et Saint-Vallier le 5 avril.
Février 2008
37
J. D.
SHORT-TRACK
Le Reims Patinage de Vitesse
e
3 de la Star Class
de Vitesse n’arrête pas
de faire parler de lui.
Après la participation
de deux ses athlètes
aux JO du Turin, le club
termine sur le podium
de la Star Class.
Q Le Reims Patinage de Vitesse s’est classé
3e de la Star Class, une compétition européenne se déroulant en trois manches.
« C’est une compétition qui prend en compte
les résultats de toute une équipe. Pour nous,
c’est une grande satisfaction, puisque ce très
beau résultat a été obtenu sans la participation de Véronique Pierron et de Jean-François
38
Février 2008
Mattéi, nos deux participants aux derniers
Jeux Olympiques, en préparation au moment
de cette Star Class », se réjouit Ghislain Gass,
président du Reims Patinage de Vitesse. Cette
compétition, qui s’est déroulée en trois
manches, a réuni une quinzaine de nationalités différentes. Un bel exploit, donc, qui
confirme la bonne santé du club qui compte
aujourd’hui un peu plus d’une centaine
d’adhérents.
Véronique Pierron,
12e aux championnats
du monde
Véronique Pierron, 18 ans, a
déjà connu l’honneur d’une participation aux derniers Jeux
Olympiques de Turin. La jeune
rémoise s’est classée 12 e aux
derniers championnats du
monde juniors de Bormio (Italie).
Si ce résultat est encourageant
pour la suite de sa carrière, la
jeune femme n’a pu cacher sa
© J.-C. Hanché
Le Reims Patinage
déception à son entourage. « Véronique a
fait une petite faute technique et son adversaire en a profité, explique Ghislain Gass.
A ce niveau les petites erreurs se paient très
cher. Elle était déçue de ce résultat, d’autant
que Véronique a déjà battu certaines compétitrices qui ont fini devant elle. Ce n’est pas
grave, le haut niveau s’apprend comme ça. »
Véronique Pierron poursuit actuellement la
Coupe du monde de short-track, une coupe
qui emmènera la championne rémoise en
Amérique du Nord puis en Corée.
> Si vous désirez vous initier au Short-Track,
contactez le Reims patinage de vitesse
au 03 26 84 77 05.
PRO A
Meeting d’aéromodélisme
à René-Tys
Le club de modélisme de la Goutte
d’or organise un meeting indoor
d’aéromodélisme, le dimanche 9 mars,
au complexe René-Tys. Les pilotes
sont attendus dès 10h30 pour
les inscriptions. Le spectacle débutera
vers 13h30. Entrée gratuite.
Olivier Lecot, champion
de Slalom automobile
J. D.
Après une fin d’année 2007 difficile, les basketteuses de StJacques Sport connaissent, en ce
début d’année, une réussite
exceptionnelle. Avec trois victoires
en trois matchs, les Rémoises emmagasinent de la confiance, de
quoi entrevoir avec optimisme le
maintien en Pro A, objectif initial
de la saison. Le déclic est venu
de leur exploit contre les
Valenciennoises (championnes
d’Europe et plusieurs fois championnes de France et actuelles 3e
au championnat), au début du
mois de janvier. Un succès d’un
petit point (65-64), remporté dans
les dernières secondes, a permis
aux Rémoises d’entamer une
bonne série de victoires. Les
Rémoises pointent à la 6e place du
championnat de Pro A, avec 4
points d’avance sur les premières
relégables.
J. D.
Les basketteuses de
St-Jacques en grande forme
Au sein du groupe L (comme Loisir),
Olivier Lecot poursuit son itinéraire
de champion de Slalom automobile:
4 victoires et une seconde place en 2007.
Cette année, c’est reparti au volant de la
Honda Integra de série. « Je vis la course
avec ma voiture de tous les jours
sans la modifier -ou presque- au niveau
préparation. » Au pilote de faire
la différence et Olivier aime ça!
EVÈNEMENT
Reims-Triathlon
relance son Aquathlon
J. D.
Découvrir un sport
grâce au RUC
J. D.
L’association sportive
Reims-Triathlon organise,
le 30 mars prochain, la
deuxième édition de son
Aquathlon de Reims. A la
différence du triathlon,
qui regroupe une
épreuve de natation, de
cyclisme et de course à
pied, l’Aquathlon, lui, ne
comporte que deux disciplines (natation et course
à pied). « L’Aquathlon a le
mérite de s’adresser à un
plus large public », insiste
Jacqueline Keller, l’organisatrice de l’évènement.
L’épreuve, qui se déroulera à la piscine des Thiolettes et ses abords le 30 mars prochain,
vers 13 h, s’adresse à tous les niveaux et à tous les âges. Pour prendre part à cet
Aquathlon, les concurrents non licenciés devront fournir un certificat médical (de moins
d’un mois). Pour plus de renseignements sur les modalités d’inscription, contactez
Jacqueline Keller, présidente de l’association Reims-Triathlon au 03 26 82 30 99.
Le Reims Université
Club propose aux
enfants âgés de 4 à
13 ans de découvrir
et s’initier à de
nombreux sports.
Du 07 au 18 avril
2008, pour un tarif
de 145 euros (repas
et goûter compris),
les enfants pourront
prendre part à des
sports tels que
l’athlétisme, le badminton, le base-ball,
le basket, le trampoline et bien d’autres
disciplines sportives et socio-éducatives.
Renseignements au 0326825099.
Reims Université Club, complexe sportif
universitaire du Moulin de la Housse,
chemin des Rouliers, 51100 Reims.
Février 2008
39
Vient de paraître
Des origines à l’âge d’or,
la bière marnaise
nous est contée
Bénéficiant d’innovations technologiques et
scientifiques sous l’impulsion du savant Louis
Pasteur, s’appuyant sur le savoir-faire des brasseurs alsaciens, les brasseries marnaises disposaient en abondance de matières premières, en
particulier de l’orge. Elles ont rivalisé d’imagination pour communiquer et promouvoir leurs
marques, sollicitant de nombreux artistes. Une
belle histoire illustrée où Reims a toute sa place. Le livre est complété par un
DVD. "La Marne, pays de la bière" conçu et réalisé par Franck Tourtebatte.
Collection Société Archéologique Champenoise.
Faire confiance à
l’enfant pour l’éduquer :
un pari ou un risque ?
La démarche de Carl Rogers (1902-1987), loin
de se limiter à une simple écoute compréhensive, favorise l’apprentissage et le développement, amenant les élèves à engager toutes
leurs ressources personnelles sans négliger la
maîtrise de soi et les attitudes morales. Est-il
possible de susciter l’adhésion libre de l’éduqué
aux valeurs que l’éducateur lui propose ? Ce
livre répond que le risque mérite d’être couru.
"Carl Rogers et l’action éducative" travail coordonné par Jean-Daniel
Rohart, enseignant, praticien rogérien et auteur de nombreux ouvrages.
Editions Chronique Sociale.
Qui est Maigret ?
Jacques Baudou mène
l’enquête…
On ne présente plus Jules Maigret, explorateur
de l’âme humaine, "raccommodeur de destinées" qui dès sa première apparition en 1931
allait révolutionner les règles du roman policier.
Sur les pas du fameux commissaire, Jacques
Baudou, dans un livre somptueux, rassemble
tout ce que vous rêviez de savoir : bio détaillée
du personnage comme s’il avait réellement existé, études sur ses méthodes
et son univers, sans oublier ses rivaux. Et, cerise sur le gâteau, entre autres
mines de renseignements, une téléfilmographie internationale exhaustive et
cinq nouvelles enquêtes sous la plume d’auteurs avertis. Un pur bonheur !
"Les nombreuses vies de Maigret" par Jacques Baudou, Editions Les moutons électriques.
Quand un chat
prend la plume…
Surcouf, à l’origine, était le nom d’un corsaire.
Là, c’est celui d’un chat. Turbulent, curieux, un
peu espiègle, joueur et un brin fanfaron. C’est
lui qui nous conte sa longue vie de chat de
gouttière, sa coexistence avec les humains et
ses relations avec son ennemi juré, "l’Autre",
un tigré du quartier qui ose faire comme chez
lui dans son jardin, non mais ! L’auteur,
Christine Lacroix, sait de quoi elle parle puisqu’elle ne se rappelle pas un jour de son existence sans présence féline. Un beau plaidoyer
pour les chats de gouttière où tendresse et émotion sont toujours de la partie. "Chat pitre" par Christine Lacroix, Editions du Panthéon.
40
Février 2008
Cuisiner au Champagne :
à vous la maestria !
C’est une histoire d’amour qui met bien
entendu le Champagne à la bouche. C’est une
aventure qui se poursuit en hommage à
François Bonal, connaisseur entre tous.
Concocté par Sandra Rota, Agnès Noyau,
Ragnar Fridriksson et d’autres amis gastronomes, le dîner se démultiplie en nombre de
recettes dont les auteurs ou collecteurs vous
sont familiers. Et dans cet ouvrage, le
Champagne est raconté -mis en scène mêmepar de belles maisons. Un récital gourmand et raffiné. Un livre élégant.
"Cuisiner au Champagne" Editions du Coq à l’Âne.
Prudence au secours
des fantômes
La vie n’a pas été très tendre pour Prudence.
Est-ce une raison pour basculer dans la
folie ?
Surtout si elle voit sans cesse à ses côtés
Mathias, son mari décédé depuis deux ans ?
Un retour aux sources dans un domaine
familial peu accueillant, une mystérieuse
poupée de chiffon qui apparaît et disparaît,
renvoyant à des souvenirs d’enfance, des
défunts implorant désespérément son
aide… et cette voyante qui lui révèle un don… Trop, c’est trop ! Et c’est
assez pour que Prudence choisisse de mener sa propre enquête. Que
s’est-il passé au domaine du Carrousel lorsque ces disparus qui fuyaient
la barbarie nazie ont croisé la route d’un assassin ? "Dis leur que je suis
morte" par Nathalie Siwek, Editions Persée.
Dynamique
et transformations
du capitalisme
Professeur de sciences économiques à
l’Université de Reims Champagne-Ardenne où
il dirige le Laboratoire d’Analyse des
Mouvements Economiques, Gilles Rasselet a
assuré la direction de cet ouvrage regroupant
onze études de chercheurs français dont trois
universitaires rémois. Les approches disciplinaires diverses et complémentaires telles que
l’histoire, l’économie du droit et la sociologie,
permettent d’éclairer certaines des transformations récentes des sociétés
dont le capitalisme organise et configure la vie économique et sociale.
"Dynamique et transformations du capitalisme", sous la direction de Gilles
Rasselet, Recherches économiques François Perroux, Editions l’Harmattan.
Karine Collet,
auteur d’elle-même
Elle voulait commencer par la fiction, mais le
mal être et le passé réclamaient d’abord autre
chose : que cette jeune femme renaisse à ellemême. D’où ce livre où l’adulte écoute la petite
fille ignorée, que personne n’a voulu entendre.
Un cri d’amour, les mots à leur place pour
décrire (surmonter) l’abandon du père, l’indifférence d’un beau-père, la relation violente à
un époux et enfin la lente construction de soi.
A l’issue d’un pareil témoignage, on devient
pour de bon auteur de sa vie !
"Parce qu’ils ne m’aimaient pas" par Karine Collet.
Conférences
20 février
Qu'est-ce que le
Tantra bouddhique ?
Par Fabrice Midal.
Conférence organisée
par le Cefri-Jung,
1 rue du Lt. Herduin,
à 20 h.
27 février
Ruy Launoir
Conférence-dédicace
à propos d'une biographie sur Emmanuel
Peillet, cofondateur du
Collège de pataphysique. Bibliothèque
Carnegie à 18 h 30.
Louise Bourgeois
Par Itzhak Golberg,
maître de conférence.
Cycle SAAM.
Médiathèque Jean
Falala à 18 h 30.
28 février
Etre ou ne
pas être juif
Par Thierry Levy,
avocat, écrivain.
Cycle "Rencontres
passerelles".
Amphithéâtre Crédit
Agricole Nord-Est, 59
rue Pierre Taittinger, à
20 h 30. Entrée libre.
Réservation obligatoire
au 03 26 77 46 41.
1er mars
La ferme de Navarin
Gisèle Bienne
dédicacera son
nouveau livre à la
librairie Guerlin Privat
de 16 h à 18 h.
5 mars
Vlaminck, fauve
Par Laurence Esmieu,
historienne de l'art.
Cycle SAAM.
Médiathèque Jean
Falala à 18 h 30.
42
Février 2008
7 mars
Requiem de Verdi :
"Jours de colère… et
jours de triomphe"
Par Francis Albou.
Caisse d'Epargne,
12 rue Carnot, à 18 h.
Entrée libre.
Réservation conseillée
au 03 26 50 03 92.
13 et 14 mars
Sri Lanka-Maldives
Ciné conférence
Connaissance du
Monde au Cinéma
Gaumont. Séances à
14 h 15, 16 h 30 et
20 h 30 le jeudi
et à 14 h 15 et 18 h 30
le vendredi.
8 mars
Dis leur
que je suis morte
Nathalie Siwek
dédicacera son
premier roman à la
librairie Guerlin Privat
de 16 h à 18 h.
14 mars
Triptyque de
Schütz : "La muse
italienne en terre
germanique"
Par Francis Albou.
Caisse d'Epargne,
12 rue Carnot, à 18 h.
Entrée libre.
Réservation conseillée
au 03 26 50 03 92.
11 mars
Bible et archéologie :
un conflit irrésolu ?
par Jean Luis Huot,
archéologue. Espace
culturel protestant, 12
rue Andrieux, à 20 h.
Dictionnaire
d'économie
à l'usage des
non-économistes
par Jean-Marc Vittori
journaliste, écrivain.
"Les rendez-vous
RMS-Le Point-l'Union"
Amphithéâtre Crédit
Agricole Nord-Est, 59
rue Pierre Taittinger, à
20 h 30. Entrée libre.
Réservation obligatoire
au 03 26 77 46 41.
13 mars
La culture, un
secteur économique,
par Marc Nouschi,
Directeur régional des
affaires culturelles,
écrivain. "Les rendezvous RMS-Le Pointl'Union" Amphithéâtre
Crédit Agricole NordEst, 59 rue Pierre
Taittinger, à 20 h 30.
Entrée libre.
Réservation obligatoire
au 03 26 77 46 41.
15 mars
Psychose, corps
et psychosomatique
par Fabien Grasser,
psychanalyste,
psychiatre, membre
de l'ECF. Médiathèque
Jean Falala à 14 h 30.
Les noirceurs
de l'aube
Philippe Bradfert
dédicacera son roman
à la librairie Guerlin
Privat de 16 h à 18 h.
27 mars
Place Rouge
Par Dominique
Fernandez, écrivain,
membre de
l'Académie Française.
Cycle "Rencontres
passerelles".
Amphithéâtre Crédit
Agricole Nord-Est, 59
rue Pierre Taittinger, à
18 h. Entrée libre.
Réservation obligatoire
au 03 26 77 46 41.
2 avril
Sienne
à la Renaissance
Par Stéphane Guegan.
Cirque, Manège : 03.26.47.30.40
La Comédie : 03.26.48.49.10
Grand Théâtre : 03.26.50.03.92
Cinéma Gaumont : 08.92.69.66.96#154
Cinéma Opéra : 08.92.68.01.22
Cycle SAAM.
Médiathèque Jean
Falala à 18 h 30.
3 avril
La France
de Denis Tillinac
Par Denis Tillinac,
écrivain, éditeur.
Cycle "Rencontres
passerelles".
Amphithéâtre
Crédit Agricole
Nord-Est, 59 rue
Pierre Taittinger,
à 20 h 30.
Entrée libre.
Réservation obligatoire
au 03 26 77 46 41
3 et 4 avril
Islande
Ciné conférence
Connaissance du
Monde au Cinéma
Gaumont. Séances à
14 h 15, 16 h 30 et
20 h 30 le jeudi et
à 14 h 15 et 18 h 30
le vendredi.
Jazz
Spectacle vivant
22 février
Inrocks Indie Club
Avec Foals, Operator
Please, Kennedy et
Housse de Racket
La Cartonnerie,
84 rue du Docteur
Lemoine, à 20 h.
25 février
au 1er mars
Happy Birthday :
La Cartonnerie fête
son 3e anniversaire.
Voir en page 31.
27 et 28 février
La Edad de Oro
Danse et musique
flamenca par la Cie
Israel Galvan, avec
Fernando Terremoto,
chant, et Alfredo
Lagos, guitare.
Cirque à 20 h 30.
2 mars
Récital Alain Neveux
Matinée
contemporaine n° 3
avec Césaré. Grand
Théâtre à 11 h.
28 février
Eldbjorg Raknes
"Jazz à l'Opéra".
Grand Théâtre à 19 h.
13 mars
Yaron Herman Solo
"Jazz à l'Opéra".
Caisse d'Epargne
à 19 h.
4 et 5 mars
Extraits de
West Side Story
Par l'orchestre
symphonique du
Conservatoire,
direction François
Boulanger. 20 rue
Gambetta, à 20 h.
20 mars
La Théorie du KO
"Jazz à l'Opéra".
La Cartonnerie,
84 rue du Docteur
Lemoine, à 19 h.
Les grands soirs
du Manège
Avec la Cie Turak
(marionnettes,
théâtre d'objets).
Manège à 19 h 30.
10 avril
Isabelle Carpentier
Quartet
"Jazz à l'Opéra".
Grand Théâtre à 19 h.
6 mars
Impro jazz Session !
En partenariat avec
le CRR de Reims.
La Cartonnerie,
84 rue du Docteur
Lemoine, à 18 h 30.
le Manège et Césaré.
Cirque à 20 h 30.
à 20 h 30 (mercredi
et jeudi à 19 h 30).
7 mars
Overmars
+ Membrane
+ 12225 Chacals
(post hardcore)
La Cartonnerie,
84 rue du Docteur
Lemoine, à 20 h.
20 mars au 4 avril
Méli'môme
Voir page 32.
13 au 21 mars
Nicomède
De Pierre Corneille.
Mise en scène Brigitte
Jaques-Wageman.
Comédie à 20 h 30
(mercredi et jeudi
à 19 h 30).
8 mars
La troupe de Sebatu
(danseurs et
musiciens balinais)
Soirée exceptionnelle
avec quatorze
danseurs et vingtcinq musiciens.
Comédie à 18 h 30.
11 mars
Cali (complet)
La Cartonnerie,
84 rue du Docteur
Lemoine, à 20 h.
11 et 12 mars
Les sept planches
de la ruse
(théâtre visuel
et arts du cirque)
Avec Aurélien Bory
et des acrobates de
Dalian (Chine).
Manège à 20 h 30.
13 mars
Sinfonia Flamenca
Avec le Juan
Carmona Grupo.
Conservatoire, 20 rue
Gambetta, à 20 h.
Stone Widow
La Cartonnerie,
84 rue du Docteur
Lemoine, à 20 h.
21 mars
Charlélie Couture
La Cartonnerie,
84 rue du Docteur
Lemoine, à 20 h.
22 mars
Soirée Me,
my Space and my
Band (gratuit)
La Cartonnerie,
84 rue du Docteur
Lemoine, à 20 h.
25 mars
Long métrage
et courte danse
Soirée "Scène
Grand Ecran" avec la
Pellicule Ensorcelée
et Fabrice Lambert.
Cirque à 19 h 30.
29 mars
The Nits (pop)
La Cartonnerie,
84 rue du Docteur
Lemoine, à 20 h.
2 avril
Renan Luce
(complet)
La Cartonnerie,
84 rue du Docteur
Lemoine, à 20 h.
Théâtre
15 mars
Dany Brillant
Parc des expositions
à 20 h 30.
19 mars
Sinik + l'Algérino
(hip hop)
La Cartonnerie,
84 rue du Docteur
Lemoine, à 20 h.
20 mars
Ensemble Nomos
Soirée proposée par
26 au 29 février
Homme pour homme
Comédie à 20 h 30
(mercredi et jeudi
à 19 h 30).
4 au 13 mars
Voilà
De Philippe Minyana.
Création de Florence
Giorgetti. Comédie
1er au 5 avril
Troïlus & Cressida
de William Shakespeare. Création, en
anglais surtitré, de
Declan Donnellan.
Comédie à 20 h 30
(mercredi et jeudi
à 19 h 30).
Expos
Jusqu'au
24 février
De Dupré à Vlaminck
Le bonheur est dans
le Dupré. Musée
des Beaux-arts.
Jusqu'au 1er mars
Afrique sur le fil
"Tempera sur
papier"d'Agnès
Vandermarcq.
Bibliothèque pour
Tous, 8 rue des Elus.
Jusqu'au 30 mars
Le dernier qui parle
Collège/frac
Champagne-Ardenne,
Ancien Collège
des Jésuites,
1 place Museux.
Jusqu'au 30 juin
1900-1920 :
les débuts
de l'automobile
Musée de l'automobile de Reims
Champagne,
84 avenue
G. Clemenceau.
22 au 24 février
Salon
de l'immobilier
Parc des expositions.
Rens. : 03 26 84 69 69.
28 février
au 2 mars
Salon "Plaisirs
créatifs"
Parc des expositions.
Rens. : 03 26 84 69 69.
8 et 9 mars
21e salon
champenois
du véhicule
de collection
Parc des expositions
de 10 h à 18 h 45.
11 mars
au 30 avril
Visage du livre
Une exposition sur
l'histoire de la page
de titre du Moyen
Age à nos jours.
Bibliothèque Carnegie
15 mars
au 10 avril
Exposition
Fero Liptak
Ancien Collège
des Jésuites,
1 place Museux.
Lyrique
Classique
9 mars
A l'orgue
Avec Emmanuel
Demars. Temple
protestant,
13 bd Lundy, à 10 h.
11 mars
Chœur de Chambre
Ars Vocalis
Direction Hélène le
Roy. Programme
Poulenc, Costeley,
Janequin, Machuel.
Conservatoire, 20 rue
Gambetta, à 20 h
16 mars
Requiem de Verdi
Avec l'orchestre du
Grand Théâtre et le
Chœur Nicolas de
Grigny, direction
musicale Mark Forster.
Basilique Saint-Remi
à 14 h 30.
18 mars
Récital Jacques
Moreau et JeanLouis Delahaut
Programme Mozart,
Debussy, Messiaen.
Conservatoire 20, rue
Gambetta à 20 h
26 février
En attendant le vote
des bêtes sauvages
Théâtre musical de
A. Huteau et
S. Fribourg d'après le
livre de A. Kouroma.
Grand Théâtre à 20 h.
20 mars
Triptyque de Schütz
L'histoire de la
Nativité, les 7 paroles
du Christ en croix,
l'histoire de la
Résurrection, par
Akadêmia dirigé par
Françoise Lasserre.
Palais du Tau à 20 h
8 et 9 mars
A la recherche
de Joséphine
Spectacle musical
de Jérôme Savary.
Grand Théâtre à
20 h 30 le samedi et à
14 h 30 le dimanche.
1er avril
Quintette
à vent et piano
Programme
Roussel, Briccialdi,
Mozart, Poulenc.
Conservatoire 20, rue
Gambetta à 20 h.
Février 2008
43
LA VIE DES
q
UARTIERS
Fouilles archéologiques
1
QUARTIER
CENTRE VILLE
Accès WIFI et surf
J. D.
Sur inscription (contacter Lydie ou
Colette), l’accès WIFI est désormais
possible pour les seniors du quartier
Saint-Remi. Rendez-vous à l’Espace SaintRemi, 12 rue Tournebonneau,
tél. 0326854900. Quant aux seniors,
ils peuvent venir surfer sur internet.
Laurent, bénévole, les accueille
les mardis et jeudis de 14 h à 18 h.
On réaménage
La rue de la Prison du Baillage et la rue
Linguet bénéficient d’un réaménagement
de la chaussée et des trottoirs.
Fin prévue ce premier semestre 2008.
Un point
antenne
de la Mairie
déviations seront mises en place. Des
travaux préliminaires se matérialisent
par la dépose de certains mobiliers urbains,
l’abattage d’arbres et le déplacement
provisoire de quelques arrêts de bus. Les
riverains des voies citées et des rues
adjacentes seront naturellement tenus
informés de l’évolution de ce programme.
Il se tient à l’Ancien
Collège des Jésuites
(1, Place Museux)
chaque mardi matin
de 8h30 à 11h45.
Pratique si vous
souhaitez
renouveler carte
d’identité ou passeport, obtenir une
autorisation de sortie du territoire pour
votre enfant, un acte d’état-civil…
La rue de l’Equerre
en plein renouveau
C’est le marché !
Mardi, marché Saint-Maurice, place
Museux et rue Saint-Maurice. Samedi,
marché Boulingrin, place du Boulingrin.
Les marchés ont lieu de 6 h à 13 h du
1er octobre au 31 mars et de 5 h à 13 h
du 1er avril au 30 septembre.
Les marchés tombant un jour férié
sont maintenus, sauf à la Toussaint,
à Noël et au Jour de l’An.
44
Février 2008
Conduites et branchements :
on remplace !
L’amélioration du cadre de vie passe par
un ensemble de travaux d’intérêt général.
Cette année, la Direction de l’Eau et de
l’Assainissement de Reims Métropole
assure le remplacement de conduites et
de branchements Cours JB Langlet, rue de
l’Arbalète et rue des Elus. Programmée
jusqu’à début mars et dans un souci de
sécurité et de réduction des nuisances,
une partie des interventions s’accompagne des mesures suivantes:
• découpage des travaux en tronçons
• interdiction de stationner des deux
côtés, tout le long des travaux
• circulation réduite à un couloir dans
chaque sens. En cas d’interruption
ponctuelle de la circulation, des mesures de
© F. Lobjoit
C’est en juillet 2008 que la rue Buirette
aura achevé sa métamorphose
(coût total de ces travaux: 1,6 M€). Le
second tronçon (entre le carrefour et les
rues Caqué et des Poissonniers) a démarré
dans le même esprit que pour la première
tranche de travaux: larges trottoirs,
réfection de la voirie, pose de tables
d’eau avec fontaines et aménagements
paysagers. Durant cette réalisation, la
circulation est interdite sur la partie
travaux (côté pair). Elle est maintenue à
double sens côté impair. Cet axe est
cependant déconseillé pour la circulation
de transit. En revanche, l’accès au parking
Buirette est naturellement préservé.
J. D.
J. D.
J. D.
La rue Buirette en beauté
En application de la loi sur l’archéologie préventive, ces
fouilles sont actuellement entreprises sur le tracé du
tramway pour le compte de la société MARS.
• Place Myron Herrick : elles s’effectuent en deux phases :
devant le Palais de justice, puis devant le Grand Théâtre.
La circulation des VL reste maintenue pour les riverains
mais le stationnement demeure interdit. L’ensemble des
lignes de bus sont déviées.
Renseignements : [email protected], tél.
0 960 165 479 (prix d’un appel local) et www.tur.fr, tél.
03 26 88 25 38.
• Cours Langlet : ces vastes fouilles entraînent des restrictions
- en matière de déplacements : seuls les véhicules légers
pourront circuler entre la rue de Pouilly et la rue des
Boucheries. Le sens de circulation de ces deux artères est inversé. De même, un système de
déviation est prévu pour les poids lourds venant de la place de l’Hôtel de Ville.
- en matière de stationnement : dix places disparaissent jusqu’au mois d’avril.
• Rue du Colonel Driant et sur les Hautes Promenades : les investigations sont programmées
à compter de ce mois de février. La circulation sera interdite, sauf pour les bus.
Présenté en fin d’année 2006 en
réunion publique, le projet qui rattache
cette artère au centre historique arrive
à son terme et devrait être finalisé
lors de ce premier trimestre 2008.
Les aménagements portent notamment
sur un changement de sens de la
circulation (allant désormais de la rue
Gambetta à la rue de Venise), et à une
série d’initiatives sécurisant la rue: mise
en zone 30, création d’un cheminement
piétons côté pair et impair, accessibilité en
continu pour les piétons et personnes à
mobilité réduite, protection de l’école
maternelle au moyen de chicane
et trottoir protégé de barrières.
Payant, le stationnement est rationalisé.
Restons bio…
Le marché bio a lieu Place Museux
(Saint Maurice) chaque vendredi
de 16 h à 20 h. Un rendez-vous proposé
par l’association pour la promotion
de l’agriculture biologique.
CLEMENCEAU,
EUROPE, POMMERY,
VERRERIE, CHEMIN VERT
Les livres arrivent !
Vous êtes éloignés d’une médiathèque
ou d’une bibliothèque? Le bibliobus
de la Ville de Reims vient à votre
rencontre. Rendez-vous le samedi,
arrêt Europe, de 9h30 à 11h30.
Tout
beaux,
les
arbres…
J. D.
Fin 2007, deux
équipes
d’élagage
de la Direction
des Espaces
Verts ont
procédé à la
taille des
tilleuls
boulevard
de la Paix. Cette opération dite
“taille en plateau-rideau” s’effectue
sur le dessus des arbres et latéralement.
32 conifères ont par ailleurs été
replantés Place du 11 novembre.
3
QUARTIER
CERNAY, JAMIN,
JEAN-JAURÈS, EPINETTES
J. D.
Une plaque “Ville de Reims” inaugurée
sur la Maison Commune du Chemin
Vert… Tout un symbole ! Ce site, indissociable de son quartier depuis 1922,
devait surmonter des difficultés à la suite
du retrait de l’agrément de centre social
de la CAF. La Ville de Reims, c’est une
première, a ainsi repris la gestion directe depuis janvier 2008 afin d’aller de l’avant. Quatre
personnes ont été recrutées à cet effet dont le directeur, Hicham Erretat, rémois de 33 ans,
homme de terrain à l’écoute des associations. C’est en liaison avec elles, la Ville et le Foyer
Rémois, propriétaire des lieux, qu’il lui revient de préparer un projet d’établissement en élargissant les services apportés à la population.
La Maison Commune du Chemin Vert peut désormais s’affirmer
comme outil socioculturel ouvert au nouveau quartier Jeanne
d’Arc, aux nouveaux publics -dont les jeunes- et plus largement à
l’échelle de toute la ville… Ainsi, l’ancrage historique de la Maison
Commune se voit conforté tandis que son rayonnement, sur certains aspects, pourrait même s’étendre à l’ensemble de l’aggloméHicham Erretat
ration.
J. D.
2
QUARTIER
La Maison Commune
du Chemin Vert
retrouve un avenir
Rue Jean Mermoz :
la parole aux riverains
Afin d’apporter une réponse à la
problématique du stationnement, la Ville
de Reims a mené une enquête auprès des
riverains sur le sens de circulation et de
stationnement sur le tronçon compris
entre le boulevard De Lattre de Tassigny
et la rue Nungesser et Coli. L’examen des
réponses a conduit à l’instauration d’un
sens unique de circulation de la rue
Nungesser et Coli jusqu’au numéro 3
de la rue Jean Mermoz. De même,
un stationnement unilatéral permanent
a été décidé côté pair entre le numéro 3
et la rue Hubert Latham, puis entre la rue
Nungesser et Coli et la rue Hubert Latham.
Appliquée en début d’année à titre
d’essai, la présente modification
pourrait être maintenue définitivement
si elle donnait satisfaction aux riverains
avertis de ces dispositions.
C’est le marché !
Mardi, marché Jean Moulin, place Jean
Moulin. Les marchés ont lieu de 6 h à 13 h
du 1er octobre au 31 mars et de 5 h à 13 h
du 1er avril au 30 septembre.
Les marchés tombant un jour férié
sont maintenus, sauf à la Toussaint,
à Noël et au Jour de l’An.
La mairie plus près
de chez vous
Antenne municipale Europe: 1 ter place
Jean Moulin, tél. 0326356000.
Plaisir de lire
Réfections
Loin d’une médiathèque
ou d’une bibliothèque?
Le bibliobus de la Ville de Reims
prend les devants! Retrouvez-le près
de chez vous le mercredi de 9h30
à 11h30, arrêt Châlet-Tunisie.
C’est au cours de ce premier trimestre
que la réfection des trottoirs avec
effacement des réseaux devrait
être achevée rue David.
Permanences
des Femmes Relais
Rendez-vous à la Maison
de quartier des Epinettes le premier
jeudi de chaque mois de 13h30
à 16h30 (PMI) et un vendredi
sur deux de 13h30 à 17h30.
C’est le marché !
Jeudi, marché Carteret, boulevard
Carteret. Dimanche, marché Jean-Jaurès,
avenue Jean-Jaurès. Les marchés ont lieu
de 6 h à 13 h du 1er octobre au 31 mars et
de 5 h à 13 h du 1er avril au 30 septembre.
Les marchés tombant un jour férié
sont maintenus sauf à la Toussaint,
à Noël et au Jour de l’An.
Février 2008
45
LA VIE DES
q
UARTIERS
Fin février, la bibliothèque Holden réouverte au public
J. D.
Emblématique de la Place Brouette, la bibliothèque Holden était fermée depuis septembre 2007 en raison de travaux portant sur la verrière. Reste à présent à achever la réfections des peintures et faux-plafonds intérieurs. C’est à compter de fin février que les portes
seront à nouveau ouvertes au public.
A Epinettes, des activités pour tous les âges
et toutes les attentes
J. D.
La Maison de quartier Epinettes vous donne de nombreux rendez-vous:
• football, avec le club pour les jeunes. L’inscription auprès de la Fédération Française
de Football ouvre à la participation aux tournois officiels organisés dans la région.
Le tournoi transversal de futsal entre Maisons de quartier complète cette activité.
• danse, pour affirmer toutes les couleurs et les signes extérieurs de sa culture.
L’atelier est ouvert à toutes les jeunes filles et femmes sans limite d’âge.
• E=MC, vous connaissez? Décodons: Epinettes Musique et Culture.
Une association qui aide jeunes et adultes à prendre conscience de leurs aptitudes.
• et n’oubliez pas, de la petite enfance à la jeunesse, l’accueil loisirs des mercredis,
pour collégiens, lycéens et leurs familles, l’accompagnement scolaire et l’espace
multi-accueil afin que (quelques heures pas semaine) la garde de votre enfant
de 3 mois à 3 ans assure son bien-être tout en libérant un peu de votre temps.
Pour en savoir plus: tél. 0326068690 et [email protected]
4
Une rue André Pingat
(1921-1998)
CLAIRMARAIS,
LAON SUD, LESAGE
Passées les fêtes…
ça bouge !
Soufflez, relâchez, respirez et tenez…
à vous! Pour les personnes en excès
de poids (diabétiques, cardiaques,
asthmatiques…), la Maison de quartier
Clairmarais propose des cours de
gymnastique adaptés les lundis
de 15 h à 16 h, 73 rue Alexandre Henrot.
Un panel d’autres activités
46
Février 2008
J. D.
QUARTIER
Cette nouvelle artère* relie la rue de Courcelles
à la rue Edouard Mignot.
Fils et petit-fils d’entrepreneur du bâtiment et
des travaux publics, André Pingat, diplômé de
l’Ecole Spéciale des Travaux Publics (Paris) crée
après-guerre son propre bureau d’études à
Reims. Quelques années plus tard, il ouvre une
agence à Charleville-Mezières puis une autre à Tunis. De nombreux bureaux naîtront en
France dans les domaines les plus variés. Avec l’aide de ses deux fils, André Pingat fera de
son bureau d’études l’un des leaders européens de l’ingénierie agroalimentaire et industrielle. Ingénieur de haut niveau, il a conçu et réalisé des ouvrages importants dans le monde
entier. André Pingat était Chevalier dans l’Ordre National du Mérite.
*En cours de réalisation jusqu’à mi-2009, cette rue n’est pas encore ouverte à la circulation sauf pour
l’accès au parking “silo” rue Edouard Mignot. Elle est en sens unique (de la rue de Courcelles vers la rue
Edouard Mignot), réservée à l’usage exclusif des riverains directs et des approvisionnements de chantier
selon une signalisation appropriée. Durant les travaux, un stationnement payant en épi va être mis en
place.
(sport de raquette, gym adaptée,
marche nordique) vous attend.
Renseignez-vous au CDEPMM Sports
pour Tous Marne tél. 0326076847 et sur
le site www.sportspourtousmarne.org
commerçants du quartier Clairmarais.
Renseignements:
Mme Lambla, tél. 0326890839
ou Mme Le Hénaff, tél. 0326409943.
Thé dansant
La rue Gaston Boyer
achevée mi-2009
Les Amis de Clairmarais organisent leur
Thé dansant, animé par l’ensemble
musical Christelle-Philippe, le dimanche
2 mars, salle Goulin, de 14h30 à 19h30.
Vente sur place ou par réservation
grâce au bulletin disponible chez les
Cette voie sera mise en service lorsque
l’ensemble des parcelles riveraines
auront été viabilisées. Lorsque cette
artère sera ouverte à la circulation,
le stationnement sera payant.
Le boulevard Charles
Arnould fait peau neuve
C’est le marché !
J. D.
Commencés par la place Verte, les
aménagements de voirie boulevard
Charles Arnould se poursuivent depuis
le début de cette année jusqu’à mai/juin.
Les travaux de voirie comprennent la
réfection de la chaussée et des trottoirs,
la création de banquettes de
stationnement avec plantations
d’arbres en d’alignement et la réalisation
de pistes cyclables.
La circulation sera interdite et une
déviation mise en place durant les
terrassements de chaussée, de trottoirs
et jusqu’à la mise en œuvre
de la couche de roulement.
5
Lundi, marché Saint-Thomas, avenue
de Laon. Les marchés ont lieu
de 6 h à 13 heures du 1er octobre
au 31 mars et de 5 h à 13 heures
du 1er avril au 30 septembre.
Les marchés tombant un jour férié
sont maintenus, sauf à la Toussaint,
à Noël et au Jour de l’An.
Ralentisseurs :
Reims s’inspire de Berlin
QUARTIER
On l’appelle “coussin berlinois” parce que la ville de Berlin a
été la première à expérimenter ce procédé. Il permet de
ralentir la vitesse des automobilistes sans gêner les autres
usagers. Le dispositif de surélévation ne recouvrant qu’une
partie de la chaussée, à la différence des ralentisseurs classiques, cyclistes et bus ne sont pas incommodés par l’obstacle. Testé durant plusieurs mois rue Gaston Ernest en liaison avec des riverains et parents d’élèves, le système, s’il
s’avère concluant, sera pérennisé.
J. D.
LA NEUVILLETTE,
NEUFCHÂTEL, ORGEVAL,
TROIS FONTAINES
Avec plus de 11000 m2 de surface,
un parc va voir le jour sur le site de
l’ancienne caserne Chatellus. Récemment,
les riverains ont pris connaissance du
projet et de son principe paysager.
Le parc sera clos par une grille sur muret
avec deux accès principaux sur les rues de
Neufchâtel et Général Pierre Pouyade.
Quant à la célèbre grille “Artillerie”,
après sa restauration, elle sera
replacée à l’intérieur du parc,
marquant l’entrée de l’espace central.
Rendez-vous en page 11 de cette
édition pour tout savoir sur ce projet
de la Ville de Reims.
La mairie plus près
de chez vous
Antenne municipale La Neuvillette,
ancienne mairie de La Neuvillette,
tél. 0326356005.
C’est le marché !
Jeudi, marché Luton, place Luton.
Les marchés ont lieu de 6 h à 13 h du
1er octobre au 31 mars et de 5 h à 13 h
du 1er avril au 30 septembre.
Les marchés tombant un jour férié
sont maintenus, sauf à la Toussaint,
à Noël et au Jour de l’An.
30 ans d’amour
pour Orgeval
© Com’InfoS
Jadis une caserne,
demain un grand parc
Depuis 1978, elle était agent d’accueil
au sein de l’antenne municipale
Orgeval! Le départ en retraite de
Christiane Povillon ne passera pas
inaperçu… « 30 ans au même endroit!
On voit grandir les enfants devenus
parents à leur tour. Les gens aiment
avoir des repères, échanger.
Et créer du lien, c’est peut-être imperceptible, mais très important. » Si Christiane
quitte antenne et collègues, elle ne
tire pas pour autant un trait sur ces
relations presque familiales avec
tout un chacun. Elle restera à Orgeval.
« C’est mon fief, j’y ai travaillé, j’y habite,
je m’y sens bien et en sécurité. »
Heureuse retraite à Orgeval!
L’agenda des Trois Piliers
La Maison de quartier des Trois Piliers
vous propose plusieurs rendez-vous:
• une sortie familiale à Paris le 1er mars
• un grand loto le 9 mars de 14 h à 19 h
• un déjeuner à l’école hôtelière le
21 mars où toute personne intéressée
pourrait se joindre au groupe senior.
Renseignements et inscriptions auprès
du secrétariat au 0326405482.
Travaux
Au cours de ce premier semestre,
la Direction de la Voirie procède à la
réfection de la chaussée et des trottoirs
du boulevard Hector Berlioz et de l’allée
Frédéric Chopin. En avril prochain
(fin prévisionnelle) rue Pierret,
l’effacement des réseaux sera achevé.
Le bibliobus urbain
modifie sa tournée
Il répond à l’attente de celles et ceux
d’entre vous qui, éloignés d’une
médiathèque ou d’une bibliothèque,
veulent accéder à la lecture. Le rendezvous est désormais concentré sur l’arrêt
Trois-Fontaines avec des horaires
élargis de 14h30 à 17h30.
Février 2008
47
LA VIE DES
q
UARTIERS
6
Nouvelle
salle municipale
COURLANCY,
PORTE DE PARIS,
SAINTE ANNE, WILSON
J. D.
QUARTIER
Dans le cadre du projet de renouvellement du quartier Wilson, la Ville de
Reims a entrepris la réalisation d’une
salle municipale rue Rossini, face à
l’Intermarché. Cet espace livrable
courant février se substitue à
l’Espace Brassens attenant à la
Maison de quartier. Le nouvel équipement, baptisé “salle Rossini”, sera géré par la Direction
du Protocole et des Manifestations Officielles de la Ville de Reims.
Antenne mobile : nouvelle
permanence à Sainte Anne
L’antenne vous permettra d’effectuer
vos formalités administratives.
Afin de désengorger l’antenne municipale
des Châtillons et d’assurer un service de
proximité aux habitants du quartier
Sainte Anne, la Ville de Reims a décidé
que l’antenne municipale mobile tiendrait
une nouvelle permanence rue de Louvois,
près de l’église Sainte Clotilde, chaque
lundi après-midi de 14 h à 17 h.
Le temps de lire
Le bibliobus de la Ville de Reims
se rend au plus près de chez vous.
Retrouvez-le à l’arrêt Sainte-Anne
le vendredi de 14 h à 16 h puis
à l’arrêt Wilson de 16h15 à 18h15.
C’est le marché !
Vendredi, marché Wilson, boulevard
Wilson, dimanche, marché Sainte-Anne,
rue de Louvois. Les marchés ont lieu de
6 h à 13 h du 1er octobre au 31 mars et de
5 h à 13 h du 1er avril au 30 septembre.
Les marchés tombant un jour férié
sont maintenus, sauf à la Toussaint,
à Noël et au Jour de l’An.
Dans les coulisses de
Croix-Rouge s’Affiche
7
QUARTIER
J. D.
CROIX ROUGE,
MAISON BLANCHE
Sylvie Brin : un bol d’air
à la portée de tous
Vous la connaissez. A l’Espace Billard où
elle est secrétaire, c’est elle qui vous
accueille et ne manque jamais de vous
48
Février 2008
Croix-Rouge s’Affiche est plus qu’un
rendez-vous, c’est le projet à partager
pour un quartier qui s’affirme au-delà
de son périmètre. Placé sous la direction de José Mendes, homme de
théâtre, metteur en scène et illustrateur, ce festival va s’étaler tout au long
de l’année afin de susciter rencontres
et échanges entre associations et habitants. Bien sûr, il y aura un point d’orgue que vous pouvez déjà mémoriser : du 7 au 11 mai
prochain. « Nos concitoyens étant de plus en plus sensibles à la notion de développement
durable, c’est sur ce thème que nous avons commencé de travailler » dit José Mendes, précisant qu’en plus d’un concert prévu avec une tête d’affiche (surprise…), un spectacle d’une
quarantaine de minutes mobilisant 13 chanteurs et danseurs (des jeunes plein de talent
recrutés par casting sur le quartier) est en préparation. « L’idée est d’offrir une vision panoramique de l’évolution de l’être humain en tant que consommateur ». En partenariat avec
des écoles intéressées, des plasticiens préparent, à base d’éléments recyclés, des décors
mobiles. Pensé à l’échelle de Reims, Croix-Rouge s’Affiche pourrait en effet faire l’objet
d’une mini-tournée…
renseigner. Son temps libre? Il est bien
rempli et dédié aux autres. Elle initie à la
broderie et au point de croix. Dans le
cadre du Contrat Urbain de Cohésion
Sociale, elle participe à l’atelier “L’enfant
et son environnement”. Mais Sylvie, riche
d’une formation de guide nature, a choisi
d’aller plus loin. Depuis l’an passé, elle
apprend aux citadins à regarder, à
entendre, à s’émerveiller. Avec “Bol d’air”,
ses sorties nature, elle a fidélisé une
vingtaine de personnes. De quoi favoriser
les relations entre générations
et la mixité sociale et culturelle.
« Regarder autour de soi, reconnaître
des arbres, voir des animaux…
Chacun redevient attentif et se
passionne », dit Sylvie qui nous livre
une autre clé de sa réussite:
« Je suis du quartier: ça aide à faire
passer un message. »
Renseignements: 0326080878.
Krzywda le professionnel et l’humaniste.
Nul doute qu’il va se consacrer à ses
nouvelles responsabilités avec autant de
passion. Ici-même, c’est Yves Pringault qui
succède à Eric.
comprise entre l’avenue de Dunkerque et
l’avenue du 18 juin 1940. De même, le
virage rue Royer et rue Pierre Taittinger
est repensé pour faciliter le croisement
des véhicules et la giration des bus.
Pour piétons et 2 roues
La mairie plus près
de chez vous
© C. Caron
Un site mixte destiné au cheminement
des piétons et des cyclistes doit être créé
de chaque côté de l’avenue François
Mauriac entre l’avenue Bonaparte et le
giratoire situé “Chemin D 6 de Reims”
(en direction de Bezannes).
Au revoir, Eric !
Lorrain d’origine, Eric Krzywda nous
quitte pour le Gard où il a pris la direction
d’un centre social. C’est en 1998 qu’il avait
succédé à Dominique Mansuy à la tête
d’Ethnic’s avant de prendre la direction de
la Maison de quartier Croix-Rouge. Tous
ses amis du quartier où il a initié le festival
Croix-Rouge s’Affiche ont salué en Eric
Réaménagements
Ce premier trimestre, la Direction de la
Voirie a programmé le réaménagement
de la chaussée et des trottoirs avenue du
18 juin 1940 (entre la rue du Havre et la
ligne SNCF) ainsi que le réaménagement
de la rue du Havre pour la partie
Antenne municipale Croix-Rouge,
1 rue Joliot-Curie, tel 0326356020.
C’est le marché !
Mercredi, marché Croix du Sud, esplanade
Paul Cézanne, samedi, marché CroixRouge, rue Pierre Taittinger (parking
municipal). Les marchés ont lieu de 6 h à
13 h du 1er octobre au 31 mars et de 5 h à
13 h du 1er avril au 30 septembre.
Les marchés tombant un jour férié
sont maintenus, sauf à la Toussaint,
à Noël et au Jour de l’An.
Espace familles
8
QUARTIER
J. D.
CHÂTILLONS, MURIGNY
Le bibliobus urbain
à votre rencontre
Le bibliobus de la Ville de Reims vous
donne plusieurs rendez-vous:
• arrêt Turenne, le mardi de 14 h à 16 h
• arrêt Mazarin, le mardi
de 16h15 à 18h15
• arrêt Châtillons, le samedi
de 14h30 à 17 h.
Bonne lecture!
La Maison de quartier Châtillons compte
à nouveau dans ses activités un "Espace
Familles" s’adressant aux parents et à
leurs enfants. L’agrément du projet
familles par la C.A.F de la Marne va permettre la mise en place d’animations
assurées par l’animatrice référent
familles recrutée à ce effet. Préparation à
l’école maternelle, échanges, jeux,
moments de partage, rencontres débats
sont programmés. Autant d’activités et
de moments privilégiés qui seront libres d’accès. Renseignez-vous vite au secrétariat de la
maison de quartier au 03 26 77 65 20.
destinés aux jeunes. Le Pass-Zap donne le
droit de participer à toutes les activités
régulières et ponctuelles programmées.
Il coûte 80euros par an.
En savoir plus: tél. 0326776520 et
[email protected]
Ateliers et activités
pour les 11-17 ans
avec le Pass-Zap
La mairie plus près
de chez vous
C’est à la Maison de quartier Châtillons!
Nombre d’activités et d’ateliers sont
Antenne municipale Châtillons, 11 avenue
Christophe Colomb, tél. 0326062596.
Antenne municipale Murigny, 2 A place
René Clair, tél. 0326854444.
C’est le marché !
Mercredi, marché Châtillons, parking
Georges Hodin. Les marchés ont lieu de
6 h à 13 h du 1er octobre au 31 mars et de
5 h à 13 h du 1er avril au 30 septembre.
Les marchés tombant un jour férié
sont maintenus, sauf à la Toussaint,
à Noël et au Jour de l’An.
Février 2008
49
LA VIE DES
Xavier Ridon et Alexandre Brulard en pleine action à René Tys
10 ans de sport,
10 ans de Sportiplex
Le 10e anniversaire de cette émission sera prochainement fêté dans les studios de la radio RCF
Reims-Ardennes. Une édition spéciale rassemblera tous les acteurs du monde sportif local, le
temps de revivre 10 années intenses avec les
jeunes animateurs de la station. Ces bénévoles
âgés de 15 à 24 ans commentent chaque
semaine et en direct les différentes rencontres
sportives de la région. Le Sportiplex a constitué
une vraie rampe de lancement pour d’anciens
membres de l’équipe qui depuis ont fait leur chemin : Grégoire Schott à France 3, Cyrille de La Morinerie
sur Europe 1 ou Baptiste Fallevoz à France 24. Rendez-vous le 29 mars dès 19 h 30 sur 87.9 FM.
Les Aînés Ruraux
en Pays Rémois
27 février
Visite de l’école Reims
Management School.
28 février
Atelier de scrabble.
29 février
Visite du salon de l’agriculture.
3 mars
Diaporama chapelle
et fonderie de cloches.
5 et 26 mars
Salon de lecture.
6 mars
Atelier de scrabble.
6 mars
Visite de la station
d’épuration de Reims.
7 mars
Randonnée autour
de Courville 5 et 10 km.
10 mars
Réalisation d’une coupelle à la
peinture et à la feuille d’or.
13 mars
Atelier des collectionneurs
17 mars
Visite du Conseil d’Etat.
Pour tous renseignements :
Les Aînés Ruraux en Pays
Rémois, 24 boulevard Louis
Roederer - 51077 Reims Cedex.
Tél. : 03 26 40 86 92.
Permanence le vendredi de
9 heures à 11 heures. Internet :
www.capassocia.com/ARPR
Concours de poésie
Dans le cadre de la Journée
Internationale des Femmes
(8 mars prochain), le Centre
d’Information sur les Droits des
Femmes et des Familles de la
Marne et le Cabinet Librécriture
organisent un concours de
poésie ouvert à tous et toutes
sur le thème “La femme”.
Remise des prix et lecture
jeudi 6 mars.
Inscriptions et renseignements
au 03 26 65 05 00.
Les rendez-vous d’AVF
L’AVF est une association ayant
pour but principal d’accueillir les
nouveaux arrivants dans la
région de Reims et de leur
proposer des activités
ponctuelles et permanentes
dans une ambiance chaleureuse.
Lundi 25 février
Randonnée pédestre.
Mercredi 27 février
A 14 h 30, lecture à la
bibliothèque de la Maison
de la Vie Associative.
Jeudi 28 février
Soirée bridge.
Samedi 1er mars
Loto.
Lundi 3 mars
Promenade.
Jeudi 6 mars
Café accueil à 14 h 30 à la
Maison de la Vie Associative.
Vendredi 7 mars
A 20 h 30, spectacle
à la Comédie.
Samedi 8 mars
A 18 h 30, spectacle
à la Comédie.
Lundi 10 mars
Randonnée pédestre.
Jeudi 13 mars
A 16 h 15, Cinéma Gaumont,
Connaissance du monde :
Sri Lanka-Maldives.
Du 12 au 17 mars
Bourse aux vêtements, Maison
de quartier des Châtillons.
Mercredi 19 mars
A 14 h 30, lecture à la
bibliothèque de la Maison
de la Vie Associative.
Jeudi 27 mars
Soirée spéciale bridge.
Vendredi 28 mars
Soirée jeunes actifs (restaurant).
Lundi 31 mars
Randonnée pédestre.
Les permanences d’accueil
ont lieu les lundi et jeudi de
14 h 30 à 16 h 30 ainsi que le
mardi de 9 h 30 à 11 h 30 à la
Maison de la Vie Associative,
122 bis rue du Barbâtre,
salle 311. Tél. : 03 26 47 16 52.
Les activités énumérées
ci-dessus sont réservées
aux adhérents de l’AVF.
Scènes ouvertes
Les soirées scène ouverte, très
prisées dans les théâtres
a
SSOCIATIONS
parisiens, ont leur place à
Reims. L’Arc et l’Epée, en
partenariat avec le Lonch’, ont
envie de faire l’évènement les
jeudis après le premier rendezvous du 7 février. Sans parler de
l’Humouroscop’ Festival, ouvert
au mois de mars aux curieux et
aux artistes en devenir sous
le signe de la découverte.
Informations sur le
www.larc-et-lepee.fr
L’Office des Sports
forme les associations
Comme chaque année, l’Office
des Sports de la Ville de Reims
et le Comité Départemental
Olympique et Sportif Marne
proposent des formations
destinées aux bénévoles du
monde associatif dans son
ensemble. Dans les domaines
essentiels liés au bon
fonctionnement d’une
association, c’est l’occasion
d’une mise à jour des
connaissances.
Prochains rendez-vous :
• mardi 26 février : organiser
une Assemblée Générale
• jeudi 28 février : informatiser
la comptabilité
• mardi 4 mars : assurer son
association et ses activités
• jeudi 20 mars : organiser une
manifestation sportive.
Renseignements : Office des
Sports de Reims, 5 impasse
Léo Lagrange 51100 Reims.
Tél. : 03 26 82 19 83.
Mail : reims.office.des.sports
@wanadoo.fr
Se former
aux premiers
secours
Les formations aux premiers secours proposées
par la Protection Civile se
poursuivent en 2008 : 2324 février et 8-9 mars,
stage de Premier Secours
en équipe de niveau 2.
Pour tout renseignement, contacter le secrétariat de l’Association
Départementale de Protection Civile de la Marne au 03 26 85 17 40.
Vous pouvez également vous rendre à la permanence de la
Compagnie des Sauveteurs de Reims, antenne de la Protection
Civile, ouverte tous les mardis en salle 304, de 18 h 30 à 20 h 30, à
la Maison de la Vie Associative.
Février 2008
51
LA VIE DES
a
SSOCIATIONS
Foyer Noël : 50 ans de services
et toujours des projets pour les jeunes
C’est le 5 décembre que l’association Marnaise d’Aide à la Jeunesse - Foyer Noël a
fêté ses 50 ans. Plus de 150 personnalités ont honoré ce rendez-vous.
Ouvert le 1er décembre 1957 et alors présidé par Jean-Marie Bouvier, le Foyer Noël
n’a cessé depuis de développer son offre de logements et de services aux jeunes. A
ce jour, sous la présidence d’Arnaud Fandre, le Foyer Noël gère en effet :
• un Foyer de jeunes travailleurs : 80 logements répartis en 6 sites • un Service
Logement à l’attention des jeunes en recherche d’habitat dans le parc privé et
public. Trois projets sont en cours dans ce domaine : une bourse au logement sur le
site du Centre Régional d’Information pour la Jeunesse (C.R.I.J), un guide d’hébergement à paraître au cours de ce premier trimestre 2008 et une expérimentation destinée à favoriser l’accès des jeunes dans le parc social • un
restaurant associatif accessible à tout public • un espace ressources et multimédia contribuant à l’insertion sociale et professionnelle des jeunes.
Les décorés du travail
à l’honneur
Fin 2007, les décorés du travail
ont organisé un repas intitulé
“la convivialité” au restaurant
“la Montgolfière”. A l’issue de
ce déjeuner suivi d’un
après-midi dansant, on a
procédé à la remise des
diplômes sous la Présidence
de Jean-Jacques Hubert.
Ont été distingués : Mme Richet
Jacqueline, diplôme pour les
médailles Argent, Vermeil,
Or et Grand Or, Mme Novarro
Danielle, diplôme médaille Or,
M. Canut Roland, diplôme de la
médaille Grand Or, M. Fontaine
Jean, diplôme pour les
médailles Or et Grand Or.
Conférence :
ces allemands qui dirent
non à la barbarie nazie
Dans le cadre des “Mercredis de
la Déportation”, AFMD 51
propose une conférence sur le
thème : “Des allemands contre
Hitler : oppositions et résistances
dans l’Allemagne nazie”. Cette
conférence sera assurée par
Huguette Balny, historienne. Le
public verra que ces hommes et
ces femmes ultraminoritaires
ont sauvé l’honneur de leur
pays au péril de leur liberté et
de leur vie. Qui étaient-ils ? Que
pouvaient-ils faire et en quoi
leur révolte est-elle spécifique ?
Comme l’a dit l’un d’entre eux,
ils n’ont fait que « défendre les
intérêts de l’Humanité ».
Rendez-vous mercredi 5 mars
à 17 h 30 salle 101/102
(1er étage) Maison de la Vie
Associative, 122 bis rue
du Barbâtre. L’entrée est
gratuite et ouverte à tous.
Braderie
Le Service du Vêtement tiendra
sa prochaine braderie mardi
11 mars de 9 h à 17 h, 19 et
25 rue du Jard, à Reims. Vous
trouverez vêtements hommes,
femmes et enfants, mais
également jouets, déco, linge
de maison, bibelots, CD, livres,
brocante et vêtements de ski.
Tél. : 03 26 86 80 19.
postes disponibles et de choisir.
Le Centre du Bénévolat se
trouve 9 rue Noël à Reims.
Tèl. : 03 26 88 54 57, mail :
[email protected]
Pour une retraite active
Vous qui êtes en retraite ou en
préretraite, rejoignez l’Union
Nationale de Retraités et
Personnes Agées à la Maison de
la Vie Associative, 122 bis rue
du Barbâtre. Cette association
organise des sorties, des aprèsmidi récréatives, des repas
dansants et des séjours.
Des permanences sont à votre
écoute au bureau 206,
2e étage, les mardis et jeudis de
14 h à 17 h l’hiver et de 14 h à
18 h (horaires d’été) sauf le
premier mardi du mois. Contact
téléphonique : 03 26 07 49 82.
Gare aux collectes abusives !
La Confédération Nationale des
SPA de France s’inquiète des
quêtes en tous genres
présentées “au profit des
animaux recueillis dans les
refuges” alors que les SPA de
province, au quotidien,
manquent de moyens et de
personnels, ne subsistant que
grâce au bénévolat et à la
générosité de leurs sympathisants. La SPA encourage
chacune et chacun à réserver
leurs dons à leur SPA locale et à
rester vigilants face aux
sollicitations extérieures et
autres démarchages à domicile
qui ne garantissent en rien le
bon usage des fonds collectés.
Le Centre du Bénévolat
vous attend
Dans ses associations rémoises
adhérentes, il vous propose
toute une gamme d’activités :
soutien scolaire, alphabétisation, activités à caractère
humanitaire, informatique,
comptabilité, secrétariat,
défense des consommateurs,
activités de plein air, visite de
malades en hôpitaux ou à
domicile, aide-bibliothécaire…
Une simple visite au centre et
sans rendez-vous vous
permettra de connaître les
Les anciens de Clem’
se retrouvent
L’amicale des anciens élèves des
lycées Université et Clemenceau
de Reims (plus connue sous le
nom d’”amicale des anciens
élèves de Clem’”) a été créée
en 1819 ! Elle ne saurait se
contenter d’évoquer le passé et
se veut au service des élèves
d’aujourd’hui et de demain.
Son aide se traduit par
l’organisation de conférences,
l’attribution de subventions à
des projets pédagogiques et du
prix “Lemaresquier” du nom
Pole position
pour la JCE de Reims
L’année 2007 restera un grand cru
pour la Jeune Chambre Economique
de Reims. L’ensemble de ses opérations (dont la thermographie
aérienne, “Parlementreprise”, le tri
et traitement des déchets au
Liban…) viennent de lui valoir une
très belle 6e place au club de l’excellence, concours ouvert aux 149 JCE
locales de France. Autre bonne nouCarlos Brandao
velle : à l’issue du 53e congrès national qui s’est tenu à Aix les Bains, c’est le rémois Carlos Brandao qui
a été élu Président national pour l’année 2008. Ecole de formation
au leadership par l’action, ouverte aux 18-40 ans, la JCE est un
creuset où se retrouvent les jeunes citoyens entreprenants désireux
d’apprendre, de s’engager et de transmettre. Pour en savoir plus :
www.jcereims.com
52
Février 2008
L’espoir de Mélodie : une thérapie
nouvelle pour son handicap moteur
“Pour une petite Mélodie” est le joli nom d’une nouvelle association. Connaissant des handicaps moteurs, Mélodie, 6 ans, est déjà
accueillie en centre. En complément des compétences et des soins
apportés, l’association souhaite la faire bénéficier de thérapies
nouvelles pratiquées en Belgique mais n’étant pas encore reconnues dans notre pays et de là, n’ouvrant pas à remboursement.
Au-delà d’un enfant, l’association « veut soutenir les recherches et
développements de méthodes permettant la rééducation motrice et donnant de premiers résultats »
confirme la présidente, Nicole Mazingant, espérant que Mélodie soit une pionnière et que ces approches
puissent à terme être accessibles à d’autres enfants. Contact : “Pour une petite Mélodie” 116 rue du
Chalet, 51100 Reims. Tél. : 06 14 74 29 80 et 03 26 48 04 93.
d’un ancien président. Adhérer
à l’amicale, c’est bien faire acte
de solidarité entre générations.
L’assemblée générale ordinaire
se tiendra le samedi 29 mars à
18 h dans l’amphithéâtre du
lycée Clemenceau. Elle sera
suivie d’un repas convivial placé
sous la présidence du général
de brigade Patrick Declety,
ancien élève de Clem’.
Les anciens élèves intéressés
peuvent trouver les bulletins
d’adhésion et de participation
à cette réunion sur le site
du lycée www.lyc-clemenceau.
ac-reims.fr ou en s’adressant au
secrétaire soit par téléphone :
06 79 56 11 91, soit par mail :
[email protected]
122 bis rue du Barbâtre. Notez
les prochains rendez-vous :
samedi 23 février 2008 de
14 h à 17 h et samedi 29 mars
2008 de 14 h à 17 h.
La section locale
UNAGRAPS communique
L’Association UNAGRAPS,
Union Nationale des Groupes
de Personnes qui vivent Seules
défend en France les intérêts de
8 millions d’hommes et de
femmes dont le pouvoir d’achat
est de 30 % inférieur à celui
d’un couple sans enfant.
Des permanences ont lieu à la
Maison de la Vie Associative,
Veuves et veufs
de la Marne
L’association des veuves et des
veufs (FAVEC 51) tiendra sa
prochaine assemblée générale
ordinaire dimanche 9 mars à
11 h, salle des fêtes Quartier
Valmy, à Sainte Menehould.
Présente depuis plus de
quarante ans, l’association
est à l’écoute pour informer,
aider et soutenir tous ceux qui
Soutenir OncoBleuets
Vous pouvez aider à
l’amélioration de la qualité de
vie des patients adultes soignés
dans le service d’oncologie
(traitement du cancer) à la
Polyclinique Les Bleuets à
Reims. Adressez-vous à
OncoBleuets, Polyclinique
Les bleuets, 24-44 rue du
Colonel Fabien, 51100 Reims.
ont perdu leur conjoint ou
compagnon. Chaque mois, de
nombreuses activités sont
également programmées.
Dans les locaux de la Maison de
la Vie Associative se tiennent
des permanences (1er et 2e lundi
du mois et 4e samedi de 14 h
à 16 h bureau 319), des
rencontres d’amitié (2e lundi du
mois de 14 h à 18 h) et des
groupes de parole (un samedi
par mois à 14 h 30 et le
4e lundi du mois à 14 h).
Renseignements :
tél. : 03 26 82 42 44 et
par mail : [email protected].
Site internet :
capassocia.com/favec51
Debout les pères !
Vendredi 28 mars prochain à
20 h 30, médiathèque Jean
Falala, l’Association Familiale
Catholique de Reims organise
une conférence sur le thème
des pères de famille, avec
Philippe Oswald, auteur
du livre “Debout les pères”.
Entrée libre.
Ciné-débat
Chaque troisième jeudi du
mois, à 20 h à la Maison de la
Vie Associative (salle 101), un
film et un débat proposés par
attac : prochain rendez-vous
jeudi 20 mars “Bamako” de
Abderrrahmane Sissako.
Ce film traite de la banque
mondiale et du FMI que les
africains remettent en question.
Comprendre Jung
Le CEFRI-JUNG (Reims)
est l’antenne rémoise du
CEFRI-JUNG Paris, créé par
Michel Cazenave, directeur de
la traduction française des
œuvres complètes de C.G Jung.
Son objectif est d’éclairer
l’anthropologie jungienne
-par-delà ses aspects purement
cliniques- et prospecter ses
divers champs d’application.
Renseignements :
www.cefri-jung.com/
et www.fabrice-midal.org/
Nouvelles permanences
1…2…3 Egalité pour tous vous
annonce les changements de
ses permanences, désormais le
lundi après-midi de 14 h à 17 h,
le mercredi matin de 9 h à 12 h
et le mercredi après-midi de
14 h à 18 h, Bureau 213,
Maison de la Vie Associative.
Contact : tél. : 06 18 98 46 18.
Crémation : parlons-en !
L’Association Crématiste
Marne-Ardennes organise une
permanence le 2e jeudi de
chaque mois à ce sujet,
de 14 h à 16 h à la Maison
de la Vie Associative,
122 bis rue du Barbâtre.
En pleine forme, l’Amicale Carteret !
De retour d’un stage en Pologne, le club de judo Amicale Carteret a
fêté dignement Noël et les Rois. 2007 finissait bien pour le club avec 5
qualifiés au championnat de France Entreprise, une qualifiée au championnat de France UNSS et de très bons résultats pour les cadets,
juniors et benjamins lors des compétitions départementales.
Judo découverte, baby judo, jujitsu et taiso sont enseignés dans l’école
Carteret à Reims. Un entraînement en commun destiné aux compétiteurs se tient aussi dans le gymnase de Beine Nauroy avec son judo
club et le Foyer Volume de Warmeriville. Pour tous renseignements,
contactez l’Amicale Carteret au 03 26 36 52 56 et 06 18 05 22 77.
Février 2008
53
L'heure des bilans
Les 9 et 16 mars prochains, les Rémois désigneront la nouvelle équipe en charge de la gestion de la ville.
L'heure des bilans est donc venue. Depuis 2001, nous avons souhaité être une opposition à la fois résolue, mais en même temps toujours constructive. Sur nombre de sujets, le logement, l'emploi, les Conseils
de Quartier, la politique culturelle, les mesures en faveur des plus défavorisés et des plus fragiles, les
impôts locaux, l'aménagement des halles, le tramway, la réhabilitation des quartiers, nous avons formulé
des propositions alternatives à celles qui étaient faites par Jean-Louis Schneiter et son équipe.
Aux paillettes, aux mesures gadgets, nous avons préféré les analyses de fond. Aux discours vides, aux
attaques de personnes, nous avons préféré les mesures concrètes.
Pendant sept ans, depuis 2001, nous avons préparé en commun tous les conseils municipaux. Ce travail
de l'opposition n'est pas toujours visible par la population. Il se traduit pourtant par des chiffres éloquents :
• 24 vœux déposés
libre expression
• 344 questions écrites
54
Février 2008
• 171 interventions pour des particuliers ou associations
• 1 200 interventions en Conseil Municipal et Conseil Communautaire
• 1 200 permanences dans les quartiers
• 40 numéros de VRA envoyés à 2 500 personnes
Les élu-e-s de l’opposition de gauche, par leur travail et leur présence lors des commissions municipales
ont poussé le Maire à travailler sur des projets jusque là délaissés : les halles, le développement durable,
l'informatique dans les écoles…
Depuis 2001, nous avons été présents dans la vie municipale, auprès des salariés et des entreprises, des
associations mais surtout des Rémoises et des Rémois qui nous l'ont demandé. C'est principalement cela
le rôle d'un élu : être à la fois dans la gestion d'une Collectivité et dans le quotidien de sa cité, faire l'allerretour régulier entre les problèmes de terrain et les perspectives pour la ville, l'agglomération et sa région.
Aujourd'hui, il reste encore beaucoup à faire pour transformer Reims en métropole à vocation européenne. L'emploi et le développement économique sont une priorité, comme le logement et l'amélioration du cadre de vie des Rémois.
Faire de Reims une grande métropole du 21e siècle a été le sens de notre combat depuis 2001. Pour
nous, cela reste un impératif et un défi pour les années qui viennent.
Pour l’Intergroupe PS-Verts-Divers gauche,
Adeline Hazan, Christiane Kutten, Jean-Claude Laval, Jacques Meyer, Raymond Joannesse, Christine Michel,
Crouzet, Mireille Wojnarowski, Serge Pugeault, Alexis Valensi, Eric Quénard,
Le blog: http://villedereimsautrement.hautetfort.com/
IL ET ELLE PLOMBENT NOTRE BUDGET.
IL ET ELLE ont voté la loi de finances 2008 qui rompt les accords conclus entre l’Etat et les communes.
Exemple : l’Etat compensait les allégements de taxe professionnelle qu’il avait décidé unilatéralement. Une
compensation indexée sur l’évolution de ses recettes fiscales. Cette indexation est abandonnée : moins
620 000 ? pour la Ville de Reims en 2008. IL ET ELLE ont voté quinze milliards de cadeaux fiscaux, de rente
annuelle aux plus riches. IL ET ELLE nous disent que les caisses sont vides. IL ET ELLE réduisent les subventions aux projets des communes, transfèrent une partie des charges de l’Etat sur le dos des communes. IL
ET ELLE soutiennent la politique de réduction du pouvoir d’achat (salaires, retraites, minimas sociaux). IL
ET ELLE privatisent l’énergie et font flamber les prix. Tout ceci diminue la capacité contributive des Rémois
et augmente les dépenses sociales. IL ET ELLE ont voté la baisse de 40 % des crédits de paiement de
l’ANRU pour le financement des projets de rénovation urbaine en cours…
Déjà fragile, la situation financière de Reims va devenir tendue. Le magazine de Reims Métropole titre en
janvier : « Comment faire autant avec moins ? ». L’heure n’est pas aux projets coûteux, aux promesses
mirifiques mais à la réorientation des budgets vers la satisfaction des besoins. L’heure est à la concertation
pour éviter les gâchis. L’heure est à la solidarité avec les autres communes pour partager les charges des
équipements utiles à tous. L’heure est à l’exigence continue des moyens qui nous sont dus par l’Etat qui
a pour rôle de garantir la solidarité nationale.
Groupe communiste : Monique FOULARD Michel GUILLAUDEAU Pascale MARTIN
06 11 13 36 25 - Fax : 03 26 46 12 05 - [email protected] – Documents, interventions : www.pcfreims.org
à
SAVOIR
P’tit Déj R.H
> Contact : Didier Barthélémy - Tél. 03 26 02 31 66
E-mail : [email protected]
J. D.
Le P’tit Déj R.H est un petit déjeuner trimestriel qui a pour objectif de mettre en
relation des dirigeants de PME, des directeurs ou responsables de Ressources
Humaines et des responsables de formation. Ce rendez-vous convivial permet
d’aborder le métier des Ressources Humaines, ses problématiques et ses enjeux
grâce à un échange intensif et interactif entre les participants. Un animateur,
Didier Barthélémy, entouré de deux experts, exposent leurs expériences et leurs
connaissances sur des thèmes aussi variés que la motivation et l’implication des
salariés dans l’entreprise, les outils et astuces de la motivation, la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des compétences… Rendez-vous au printemps pour un
prochain P’tit Déj RH, au café le Colibri, 12 rue Chanzy à Reims.
Soyez incollables avec
“Reims en chiffres”
Un guide
“100 % Jobs”
pour les 16-25 ans !
Ce guide, édité par le Centre
Régional Information
Jeunesse ChampagneArdenne, condense une
multitude d’infos pratiques
et répond aux principales
questions que se posent
généralement les
chercheurs de jobs
(Ah, l’art de tourner un CV,
de réussir un entretien d’embauche…).
Sont présents dans ce guide les secteurs d’activités qui
recrutent, une sélection de sites Internet “emploi” et
toutes les adresses utiles. Gratuit, “100 % Jobs” est
disponible au CRIJ 41 rue de Talleyrand (tél. 03 26 79 84 79)
et au sein de nombreux relais.
Combien comptons-nous
d’habitants à Reims ? Quel est
le budget de la commune ?
Combien existe-t-il de
kilomètres de voirie, de réseaux
cyclables ? Quels sont les
chiffres clés dans le domaine
de la santé, des équipements
sportifs et culturels,
en matière d’enseignement et
de recherche ? Combien la ville
compte-t-elle d’hectares
d’espaces verts ? Complétée
par une série de numéros
utiles, l’édition 2008 de la
brochure “Reims en chiffres”,
éditée chaque année par la Ville
de Reims, est à votre disposition
à l’Hôtel de Ville, dans les antennes
municipales et dans de nombreux points
d’accueil et d’information.
Inscriptions scolaires
Les inscriptions dans les écoles rémoises pour l’année scolaire 2008/2009
se dérouleront du 18 mars au 14 juin prochains dans les antennes municipales
de la Ville de Reims. Vous pouvez également vous présenter à partir du 14 avril et
jusqu’au 13 juin au service Education de la Mairie, 4 rue Jovin, du lundi au jeudi
(8 h 30-12 h et 13 h 30-17 h 30) et le vendredi (8 h 30-12 h et 13 h 30-17 h).
Documents à présenter : carnet de santé de l’enfant (pour contrôle des vaccins) ;
livret de famille ; justificatif récent de domicile (quittance de loyer, EDF) ;
éventuellement extrait de jugement de divorce ou de séparation précisant la résidence
de l’enfant et l’autorité parentale ; certificat de radiation si l’enfant est déjà scolarisé.
Le passage en cours préparatoire se fera en mai par l’intermédiaire
de l’école maternelle dans laquelle est scolarisé l’enfant.
> Pour tout autre renseignement, contacter le 03 26 77 76 33 ou 03 26 77 76 34.
Février 2008
55
h
ISTOIRE
Photos : J. Driol
Le style architectural de l’Hôtel de Ville est
caractéristique du mouvement baroque.
Sur la façade, la décoration imposante reprend
les ordres antiques, avec les colonnes coiffées
de chapiteaux corinthiens. Niches et frises décorées
prennent aussi l’Antiquité en modèle revue par l’art
de la Renaissance. Le bâtiment est symbolique
du pouvoir politique comme on le représentait
depuis la Renaissance, à l’exemple de l’Hôtel
de Ville de Paris. Le campanile dressé au centre
traduit la puissance municipale face aux clochers
des seigneurs ecclésiastiques. Il rythme la vie
quotidienne et permet d’annoncer les
évènements de la cité.
L’Hôtel de Ville sous les pro
Désormais paré d’un
nouvel habit de lumières
(lire page 8), l’Hôtel de
Ville concentre aussi tous
les regards à l’approche
Les archives municipales font pour la
première fois mention d’une réunion du
Conseil de Ville dans un logis de la place du
Marché aux Chevaux, actuelle place de
l’Hôtel de Ville. Les attributions de ce
Conseil se limitaient à l’entretien des remparts de la cité et à l’organisation des
milices. Le centre du pouvoir de l’époque
se trouvait au Palais du Tau, demeure historique du tout puissant archevêque. Il faut
attendre 1627 et le remboursement par le
Duc de Guise d’une importante dette à la
Ville pour que commence l’édification de
l’Hôtel de Ville dont les plans sont dessinés
par l’architecte Jean Bonhomme, qui a travaillé aussi aux remparts et aux portes de la
ville. Près d’un siècle après le début de la
construction de l’Hôtel de Ville de Paris,
celle de Reims commence. Il faudra alors
259 ans de travaux épisodiques (soit
des prochaines élections
municipales des 9 et
16 mars prochains.
L’occasion de retracer
l’histoire mouvementée
de ce magnifique
bâtiment dont la première
pierre fut posée en 1627.
Située à droite du hall d’entrée, la salle du Conseil municipal présente une ornementation historicisante. Entre deux
colonnes, la fresque Art Déco de Pierre Ducos de la Haille montre, sous les traits de Marianne, la République fière de
voir Reims reconstruite dans la Champagne viticole prospère.
56
Février 2008
presque autant que la cathédrale) avant
que le bâtiment n’adopte sa forme actuelle.
Le chantier débute par la construction d’un
pavillon à l’angle de la rue des Consuls,
actuelle rue du Général Sarrail, puis se prolonge par la réalisation du pavillon d’entrée
avec le clocher central. Mais les travaux
s’interrompent en 1636, faute d’argent.
Plus de deux siècles s’écouleront pour que
le bâtiment adopte ses dimensions
actuelles.
En mai 1917, l’Hôtel de Ville est ravagé
par un incendie suite aux bombardements allemands.
Avec la Révolution, l’Hôtel de Ville devient
le centre du pouvoir communal. Le bâtiment héberge les tribunaux, la Chambre
de commerce, les archives, la bibliothèque,
les bureaux de l’Etat civil, des contributions, de la charité, la police municipale et
la Caisse d’épargne. La Restauration ne
remettra pas en cause les nouvelles prérogatives communales. Un agrandissement
s’impose. Le 29 mai 1825, le jour du sacre
ojecteurs
de Charles X (à Reims), la première extension de l’Hôtel de Ville est inaugurée et
confère à la façade principale sa surface
actuelle (61 mètres de long sur trois
étages). Durant le second Empire, la population rémoise suit une progression régulière. En 1863, l’architecte municipal
Narcisse Brunette propose une nouvelle
extension du bâtiment par des ailes latérales et la façade arrière donnant sur la rue
Collection O. Rigaud
Une construction par étapes
de la Grosse Ecritoire. Il faudra attendre
1875 et l’avènement de la III République
pour que ce projet soit acté par le Conseil
municipal. En 1880, la construction de
l’Hôtel de Ville trouve son épilogue.
« Monsieur le Maire,
vous n’êtes ici qu’un locataire »
Un épilogue momentané puisque la
Première Guerre mondiale, si destructrice à
Reims, n’épargnera pas l’Hôtel de Ville :
incendié le 3 mai 1917, il brûla complètement. La façade avant, avec son campanile, est alors reconstruite tandis que l’intérieur, où rien ne subsiste après l’incendie,
est entièrement refait dans le strict respect
du style baroque d’origine. Une anecdote
en dit long à ce sujet. Paul Marchandeau,
maire de la reconstruction de Reims, se
plaignant auprès de Roger-Henri Expert,
Partout, la décoration traduit la confiance en la nature bienveillante et évoque l’omniprésence du champagne, tout
en multipliant les allégories républicaines. C’est notamment le cas dans les salons au premier étage qui, actuellement,
sont utilisés aussi bien pour des manifestations officielles que pour des réunions de travail. La magnifique Salle des
Fêtes présente une série de fresques caractéristique du courant Art Déco narrant “La Fête du vin à travers les âges
rémois”, exécutées d’après les cartons d’Henri Rapin.
architecte des Bâtiments de France supervisant la reconstruction de la mairie, du
manque de contemporanéité de son nouveau mobilier, se voit répondre :
« Monsieur la Maire, vous n’êtes ici qu’un
locataire. L’Hôtel de Ville a été conçu dans
un style Louis XIII, vous aurez donc un
mobilier Louis XIII. » C’est le 10 juin 1928
que la mairie, telle qu’elle s’offre actuellement aux regards, fut inaugurée par le
Président de la République Gaston
Q
Doumergue.
La visite de l’Hôtel de Ville permet de découvrir un bâtiment remarquable où l’Histoire entremêle ses pages. Les lieux civiques sont pourvus d’une décoration emphatique associant le répertoire de l’époque
de Louis XIII et les symboliques de la République. Le hall d’entrée,
avec son escalier monumental, en est une parfaite illustration : plafond à médaillons avec faisceaux de licteurs et bonnets phrygiens
dans l’exubérance de la nature où abonde le raisin champenois.
Participez au jury public
Les Rencontres présentent une sélection de fictions télévisuelles internationales en version originale sous-titrée. Si votre bulletin
est tiré au sort, vous serez l’un des neuf jurés chargés d’attribuer les Prix du Public aux meilleures fictions en compétition.
Comment participer ?
Retournez impérativement ce bulletin avant le lundi 10 mars inclus. Réponse par courrier à :
Mairie de Reims - Direction du Protocole, 51096 Reims cedex ou déposez-le dans l’urne placée dans le hall d’accueil de l’Hôtel de Ville.
NOM .....................................................................................................Prénom.......................................................................................................
Date de naissance ................................................................................Profession ..................................................................................................
Adresse ....................................................................................................................................................................................................................
Tél (fixe et portable) ..................................................................................................................................................................................................
Je désire participer au jury qui attribuera le Prix Public des RITV de Reims.
J’assisterai en conséquence aux projections qui se dérouleront à Reims du mercredi 26 mars au dimanche 30 mars inclus.
Willy Rohdmann.
Skywater valorise l’eau de pluie
Photos : J. Driol
Que faire lorsqu’on est à la recherche d’un secteur porteur avec le projet d’y créer une
entreprise ? On regarde le journal télévisé ! « Je me suis aperçu que l’écologie y tenait une
part grandissante ». explique Willy Rohdmann. Simultanément, le constat répété du
gaspillage de l’eau potable l’amène à trouver l’activité de sa future entreprise : “Skywater”.
Après une étude de marché, l’entreprise créée avec son ami Loïc Gouzien voit le jour en
2004. Le métier de Skywater : récupérer l’eau de pluie à partir des toitures principalement
pour l’utiliser, après filtration, à des fins autres qu’alimentaires et corporelles. Les possibilités
sont multiples : collectivités (arrosage et nettoyage des terrains de sport, des chaussées),
agriculture (nettoyage du matériel agricole), transporteurs (nettoyage des poids lourds),
industrie… La jeune entreprise innovante apporte une réponse concrète aux politiques de
développement durable. Remarquée au salon Innovact en 2006, Skywater, aujourd’hui leader
en France, est présente dans 35 départements via des concessions et se positionne
sur le marché allemand. « Notre technologie est protégée par des brevets en France et en Europe. Pour les Etats-Unis
et la Chine, nous disposons d’un “cahier de laboratoire” » explique son PDG. Implantée sur le pôle technologique
Henri Farman, Skywater a déjà créé 40 emplois directs ou indirects et réalise 10 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel.
Toujours à la recherche d’idées nouvelles, Willy Rohdmann souhaite également aider les jeunes créateurs, remarquant que :
« Reims est une ville fertile qui concentre beaucoup de créativité ». www.skywater.fr
Jean-Jacques
Caron :
« Je veux être
un sous-préfet
à l’écoute
de tous »
Pierre Collinet
Robert Astier
Palmes d’Or et d’Argent
pour une vie de bénévolat
« La meilleure des récompenses se trouve dans le cœur des
amis connus ou aidés. » Pierre Collinet, auteur de cette phrase,
est une figure de la vie rémoise. Jeune, il prend le maquis pour
échapper au service du travail obligatoire (S.T.O) en Allemagne.
A la Libération, il s’engage dans la 1ère Division des Français
Libres. Démobilisé, il devient professeur technique, fonde un
club sportif et préside avec passion les anciens combattants de
La Neuvillette. Sportif dans l’âme, Robert Astier exerce de 1949
à 2006 de nombreuses responsabilités avant de devenir un des
spécialistes de l’arbitrage. Distingué et maintes fois décoré,
il offre l’image d’une vie dévouée au sport sans violence et à la
promotion de règles de vie fondées sur le respect. Des mains
du Maire de Reims, Pierre Collinet et Robert Astier ont
respectivement reçu les Palmes d’Or et d’Argent du Bénévolat.
Depuis le début de l’année,
l’agenda de Jean-Jacques
Caron, nouveau sous-préfet
de Reims, ne désemplit pas.
Au rythme de quatre
à cinq rencontres avec des
acteurs locaux par jour,
Jean-Jacques Caron justifie
sa réputation d’homme de
dialogue. A 58 ans, cet amateur de promenades en pleine
nature, semble affectionner le travail de terrain.
Né à Saint-Quentin (Aisne), et en poste dans l’Aube, en
Picardie et dans les Ardennes, Jean-Jacques Caron revient dans
une région qu’il connaît bien. « En vingt ans, j’ai pu apprécier
les changements de cette région. Reims a pris une autre
dimension et s’est dotée d’infrastructures (autoroute et TGV)
de premier ordre », constate le haut fonctionnaire.
Fraîchement arrivé de Bayonne, Jean-Jacques Caron avoue
apprécier la « pudeur et la sincérité des gens d’ici ».
Quant à ses priorités et ses champs d’action, le nouveau
sous-préfet entend « poursuivre la modernisation de son
administration, respecter la neutralité que requière sa fonction
et être à l’écoute et un soutien pour tous les acteurs locaux. »
Février 2008
59