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-. t = ..g ~ ..,c ~ ~ ~ rIJ QJ a a f ~ Rédaction Directeurde la rédaction: Rédacteur_~n chef: Comitéde rédaction: Maquettiste: DocteurIsabelleTagnon DocteurOdile Repolt BernardCraybeck,Adèle Faieta, Martine Felix, AlexandraGuyonnet, PierreLetocart,RaymondeMarlière, David Morrison, DamienPivirotto, Luc Van denMeersche,Anna Wauters David Morrison l'Institut Bruxellois Francoohone _DOurla Formation Pr~fessionnelle Commission communautaire française S.I.P.P. - Brochure rue du Meiboom 14 1000Bruxelles Tél: 02.209.32.06 Fax: 02.209.32.67 Si un de voscollè~es n'a pas recu cettebrochure.veuillezéf!alementnouscontacter. Qu'appelle-t-on"équipementde travail"? Le Codedu bien-êtreau travaill définit l'équipementde travail de la manièresuivante: "toute machineou appareil,outil ou installation,utilisé au travail". Cettedéfinition couvreen réalité tout ce qui est mis à la dispositiondestravailleurspour l'exécution de leurs tâches, que ce soit des machines "simples" comme une photocopieuse,une foreuse ou une tondeuse à gazon, des machines "complexes"commeun lave-vaisselleindustriel avectapis roulantsou une moissonneuse-batteuse; les installations comprennent,entre autres, une chaufferie,une cuisineou un ascenseur. Ce même Code du bien-être prévoif l'instauration d'une politique de préventionpour l'achat de ces équipements:c'est la politique du "triple feu vert" qui remplacel'article du R.G.P.T. connu sous le nom de "54 Quater". Que dit la législation? Le bon de commandedoit être signépar le chef d'établissement et par le Conseilleren prévention- Sécurité. Le Conseiller en prévention- Médecin du travail, quantà lui, doit être consultémais ne doit pas signerle bon de commande. Le bon de commandedoit stipuler que le matérielproposéseraconformeaux dispositionslégalesen vigueur et notamment: c Aux dispositionsdu R.G.P.T. c Q Aux dispositionsde l'arrêtéroyal du 5 mai 1995portant exécutionde la directive des Communautéseuropéennesconcernantle rapprochement deslégislationsdesEtatsmembresrelativesaux machines. Aux dispositions de l'arrêté royal du 12 août 1993 concernant l'utilisation deséquipementsde travail. 3 CI Aux prescriptionscomplémentairesque le S.I.P.P.juge nécessaires3 ; par exemple,une ventilation plus importantecompte tenu des risques spécifiquesidentifiés. n est importantque le matérielsoit porteurdu label "CE" attestantqu'il est conforme aux exigencesessentiellesde prévention, de protection et de bien-êtreau travail. En effet, si le matérielne disposepasdu label "CE", il devraêtreréceptionnépar un organismeagrééavantsamise en service. Signalonsque l'intérêt de l'arrêtéroyal du 5 mai 1995 réside dans le fait que la législation est identique dans tous les Etats membres afm de pennettrela libre circulation desbiens; elle pennetpar ailleurs de garantir un même niveau de sécuritédans tous les Etats. Ce niveau de sécurité porte l'appellation d' « exigencesessentiellesde sécurité». En pratique! Pour les Conseillersen prévention, n'être informé de l'achat qu'au moment de signer le bon de commande comme le prévoit la législation,n'estpasune bonnepratique. En effet, si le matériel n'estpas adaptéou s'il nécessitedes prescriptions complémentaires,c'est toute la procédurequi està recommencer! , -' Pour éviter ces aléas, lorsque "l'acheteur" a porté son choix sur une machinerépondantà un besoin, il est préférablede consulter le S.I.P.P. avec la documentation récoltée; ainsi celui-ci, en examinant les documentsmis à sa disposition,peut en connaissance de cause,donnerun avis de sécuritéapproprié. n faut toujours exigerque la documentationfournie comporteune copiede la déclarationde conformité"CE". n est à remarquerque la procéduredu "1er feu vert" ne fait pas double emploi avecle fait que les équipementsdoivent disposerdu label "CE" : le Conseiller en prévention n'examine pas seulement la machine mais égalementde quelle manière, dans quelles circonstanceset dans quels lieux celle-ci est utilisée. En effet, on peut imaginer qu'unemachinedite "CE" soit entièrement"conforme"pour êtreutiliséepar desadultesformés, alors qu'il seraitnécessairede l'adapterau moyen de doublescommandes ou d'ajouter des arrêts d'urgence en cas d'utilisation par des élèves inexpérimentés.Un équipements'installeaussidansun environnementde travail: une machine, bien que certifiée "CE", pourrait présenter des 3ARdu 12/08/93, article8.1 4 dangersen fonction de son emplacement. Supposonsque l'on désire installer, dans un atelier de carrosserie,un poste à souder près d'une installationde dégraissageutilisant des solvants; plusieurs solutions sont possiblespour prévenir le risque d'incendie: soit installer une ventilation soit placerunecloisonou encoreéloignerles deuxpostesde travail l'un de l'autre. Toutesces solutionsn'ont pas le mêmecoût et ne se mettentpas en œuvre de la même façon. fi est préférable de chiffier ces aménagements avantl'achatvoire mêmede les budgétiserplutôt que de se retrouver avec une machine que l'on ne peut pas utiliser faute d'un environnementsûr! Autrement dit, il ne faut pas que l'installation de la machinecréeun dangerpour lesutilisateursd'autresmachines. A l'achat, il y a égalementlieu, lorsque cela s'impose,de prévoir les , . ,., . equlpementsnecessalres a son entretIen. Que dit la législation? Le fournisseur doit délivrer à son client un document dans lequel il explique de quelle manière il a satisfait aux exigences (légales, réglementaires ou complémentaires) en matière de prévention, de protection et de bien-être au travail. Lors de ce contrôle de réception, le fournisseur doit remettre à l'utilisateur les documentssuivants: Q Une attestationdu fabricant ou de l'importateur certifiant que: . . . Q Le matérielrépondaux prescriptionslégales. Le matériel répond aux prescriptions complémentairesde sécuritéimposéespar le S.I.P.P. Le matériel ne présenteaucun risque décelable pour les travailleurs4(par exemple,les chaînesde transmissionsont protégéespar un grillage fin). Les attestationset déclarationsde conformité"CE". L'absencede cesdocumentsentraînerale refus de la réception. En pratique! Il est difficile, lorsque les documents ne sont pas foumis à la livraison, de les obtenir ultérieurement, surtout si l'on a honoré les factures. Il est donc essentiel de prévoir une clause (avec l'aide du service 4 suivantl'article5 de l'arrêtéroyaldu 5/05/95 5 juridique) dans les appels d'offre et dans le contrat, par laquelle on spécifie que la facture ne sera pas payée sans ces documents. fi doit en être de même avec le manuel d'utilisation qui doit être en français. C'est le seul élément par lequel vous puissiez faire pressionpour obtenir satisfaction. Que dit la législation? Le Conseilleren prévention- Sécuritérédige un rapport constatant le respect des lois et règlements en matière de prévention,de protection et de bien-êtreau travail. Ce rapport devra être signépar le Conseilleren prévention- Médecin du travail lors de sa plus prochevisite dansl'établissement. En pratique! La mise en servicene se limite pas à examinerla machine. D'autresactionsdoivent être entreprisesparn1ilesquelles: c La formation des utilisateurs concernant: . . 0 Q Le moded'utilisation,l'inspectionet l'entretien. Les dispositifs de sécurité existants et les équipementsde protectionindividuelle à porter (gants,lunettespar exemple). L'affichage des consignesde sécurité. Dans la mesure du possible, elles seront placées sur la machine. Ces consignes serontégalementcommuniquées, par écrit, à toutesles personnes susceptibles d'utiliser ladite machine (professeurs,personnel technique,élèves). Les consignespeuvent être de simples pictogrammes(port du masque,des lunettes de sécuritépar exemple) ou un panneau mural reprenantles manœuvresde sécurité. La conclusion d'un contrat avec un organismeagréé pour les contrôles légaux lorsque la loi l'exige (par exemple pour les ascenseurs,les équipementsde gymnastiqueet murs d'escalade, les compresseurs). 6 Qu'est-ce que le bioterrorisme ? Le bioterrorisme peut être défmi comme étant l'utilisation de virus, de bactéries,de champignonsou de toxines (substancesproduites par les spores des bactéries,les sporesétant les organesreproducteurs) dans le but de provoquer une maladie ou le décès d'êtreshumains,d'animauxou deplantes. Deux modesde transmissionsontà mêmede toucherun grandnombrede personnes: . Certainsmicro-organismesinduisentune maladiepar l'ingestion destoxinesqu'ils produisent; la maladiesedéclarerapidement.Il s'agit principalement de la toxine botulique responsabledu botulisme dont la gravité est liée à l'apparition de paralysies musculairessurtoutrespiratoires. Ce type de contaminationest difficile à organiser- si l'on peut dire - sauf pour les agglomérationsdisposantde réservoirsd'eau danslesquelsdestoxinespeuventêtre déversées. . L~..çJ.i~~.~m_~tiQD._.él~ri_~nIJ~ De nombreuxagentspeuventêtre transmispar voie aérienne. Ils agissenten se multipliant au sein de 1'hôte et induisent une maladie après une période d'incubation de durée variable. Pendantla périoded'incubation,il n 'y a aucunsymptôme. Un desmoyensde toucherun grandnombrede personnesest de disséminerces agentsau cours d'événementspublics impliquant un grand nombre de personnes (sport). La dissémination s'effectueà l'aide d'aérosolspar exemple. 7 Les systèmes de conditionnement d'air peuvent également contribuerà la disséminationd'agentsbiologiquesou chimiques. Quel est le risque de contamination de personne à personne, en cas d'attaque bioterroriste ? Le risqueest lié à l'agent contaminantet à sondegréde contagiosité. Les toxines du botulisme, par exemple, et certains micro-organismes comme l'anthrax sont peu contagieux. De ce fait, celui qui est éventuellementcontaminéne transmettrapasla maladieà sonentourage. Par contre, d'autres micro-organismessont très contagieux.C'est le casde la pesteet de la variole. La contamination,par les gouttelettesde salive, peut êtreprévenuepar le port d'un masquefacial et par l'adoption des règlesd'hygiène fondamentales (lavagedesmains,désinfectiondu matériel). En cas de menaceréelle, des vaccins efficacesexistent contre certaines maladies,commela variole, ou un traitementpréventif par antibiotiques, commedansle casde l'anthrax, peut être instaurédansl'entouragede cas suspects. Cinq agentssemblent,d'après les expertsdes Etats-Unis,représenterla plus grandemenacepour la santépublique; il s'agit desmicro-organismes suivants: la variole, l'anthrax, la peste,la toxine botuliqueet le choléra. Les aspectsprincipauxde cesagentsserontexaminésici. . La variole La variole, une maladie virale, est éradiquéedepuis 1979. La vaccination, obligatoire dans notre pays jusqu'en 1984, a été suppriméedepuiscettedate. La variole se caractérisepar une éruption de « boutons» de type vésicules(remplis de liquide) qui recouvrenttout le corps; le risquede mortalité esttrès élevéainsi que celui lié à des séquelles neurologiques(l' encéphalite). Comme agent du bioterrorisme,la variole peut être disséminée par aérosols; étant contagieuse,elle peut s'auto-entretenir,une fois l'épidémie déclenchée. 8 La seule prévention possible est la vaccination; dans cette optique, la Belgique a décidé de créer un stock de vaccins en prévision d'une éventuelle attaque biologique sans organiser toutefoisune campagnede vaccinationsystématique,étant donné les risquesnon négligeablesd'encéphalitevaccinale. Comme la variole est causée par un virus, l'administration d'antibiotiquesest inefficace. . L'anthrax L'anthrax, appeléégalementmaladiedu charbon(en raison de la lésionde couleurnoire apparaissantsur la peauen casde maladie cutanée),est causépar un bacille très largementrépandudans la nature. Seuls sont exposésà un risque les éleveurs de moutons, les vétérinaireset lestravailleursde la laine. La maladie peut se manifester sous deux formes, la forme cutanée, inoffensive et la forme pulmonaire, elle, souvent mortelle. La forme pulmonaire est causéepar l'inhalation des spores(organesreproducteursdes bactéries)d'anthrax qui, en se logeant dans les poumons, entraînent en quelquesjours une maladierespiratoireavecfièvre, malaise,fatigueet essoufflement. La maladie se traite à l'aide d'antibiotiques, très efficaces. n existe égalementun vaccin aux U.S.A., qui présentedes effets secondairesnon négligeables. Comme ce vaccin n'existe qu'en petites quantitésà l'heure actuelle, il ne pourrait être utilisé en urgenceen casd'attaquebioterroriste. . La peste Cettemaladie,très contagieuseest connuedepuislongtemps; elle est causéepar une bactérie et touche l'être humain et certains rongeurs. La maladie persistegrâce à une solide implantation dans les écosystèmesdes puces de rongeurs sauvages et domestiquespartout à traversle monde. Elle persisteégalement en raison de la grande résistancedes bactéries dans les sols infectés et de celle des puces de rongeurscontaminés. Comme agent du bioterrorisme,la disséminationest liée à l'inhalation d'un aérosol de germesdéclenchantune peste pulmonaire très contagieuseen quelquesjours, avecfièvre, toux, essoufllementet crachatssanglants. 9 . Heureusement, le niveau élevé d'hygiène dans occidentaux rend l'utilisation de la peste comme bioterrorismetrèspeuprobable. Le hotu!isme Le botulisme est une maladie causée par une bactérie, le clostridium botulinum, qui produit une toxine, substance attaquantle systèmenerveux en provoquant une paralysie des muscleset notammentles muscles de la respiration, menaçant ainsi les fonctionsvitales. L'intoxication est le plus souventd'origine alimentaire,due à la consommationd'aliments en conservecontaminéspar la bactérie lors de leur préparation, qui sont ensuite absorbéssans être suffisammentréchauffés;la toxine produitepar la bactérieest,en effet, rapidementinactivéeà hautetempérature(100 CC). La maladiepeut égalementsetransmettrepar la peau,à la suite de plaies souilléespar le sol (lors d'une chute, par exemple) dans lequel l'on retrouve fréquemmentles bactéries. Ces dernières sont,contrairementà la toxine,très résistantesà la chaleur. Le traitement du botulisme consisteessentiellementà maintenir les fonctions vitales menacéespar la paralysie des muscles respiratoires(par assistancerespiratoire) et en l'administration d'anatoxinedestinéeà neutraliserla toxine. Les recommandations liées au réchauffementà hautetempérature des aliments en conserve,avant toute consommation,devraient suffire à prévenirle développementde la maladieen casd'attaque bioterroriste. . Le choléra Le choléraestunemaladieinfectieusebactérienne,responsablede diarrhéesaiguëset causéepar l'ingestion d'eau contaminée. Le cholérareprésentesurtoutune menacepour les populationsdes paysen voie de développement où existela malnutrition. Le cholérase traite efficacementpar antibiotiques. Un vaccin existemais il estpeu efficace. 10 Commepour la peste,le niveau d'hygiène élevé en Occident et les moyens de lutte disponibles rendent cette bactérie peu intéressante pour les bioterroristes. En conclusion, l'on peut dire que l'utilisation des micro-organismes décrits,commeagentsde bioterrorisme,restepeu probabledansnotre pays en raison du niveau élevé d'hygiène, de l'existence de moyens de diagnostic et thérapeutiquesappropriésainsi que la possibilité d'établir une collaborationavec les servicesde santépubliquepour mettre en place une stratégiede réponseadéquateen casd'attaque. D'après un article publié dans la revue de médecinegénérale de novembre 2001. L'être humain a une température constante. Cette constance de tempémtureestnécessaireau bon fonctionnementde sesdifférentsorganes tels que le cœur, les poumons, les organesabdominauxet bien sûr le cerveau. Ceux-ci constituentle noyau central de l'organisme. La zone périphérique comprend la peau, le tissu cellulaire sous-cutanéet les muscles. Lorsque le corps humain est soumisà des températurestrès basses,pour diminuer les pertes de chaleur, un phénomène de vasoconstriction (rétrécissement) desvaisseauxsanguinspériphériques(peau,mains,pieds) et de vasodilatation(ouverture)desvaisseauxsanguinsprofonds s'installe avec comme conséquenceune accélérationde la fréquenceet du travail cardiaque. Cette redistribution de la circulation sanguinedes régions voisinesde la surfacede l'organismevers les organesprofonds assurele maintiende la chaleurcentraledu corpsle plus longtempspossible. L'individu peut tenter de maintenir sa températureinterne en augmentant saproductionde chaleurde deux façons: l'une, volontaire,par l'exécution d'un travail musculaireet l'autre, involontaire,en frissonnant. n en résultedansles deux casune diminution desréservesénergétiques. Il 0 0 0 ' L'exposition au froid peut entraîner des risques pour la santé. d'engelures Ces risques ou peuvent spasmes être localisés: vasomoteurs possibilité épisodiques et réversibles(syndromede Raynaud)au niveau des mains et des pieds mais ils peuvent avoir une influence générale: possibilité de troubles cardiaques(à cause des vasodilatationset des vasoconstrictionsrépétéeset importantesdes vaisseauxsanguinset des efforts musculaires),rupture d'un anévrisme(dilatation d'une partie d'un vaisseausanguin),développement de maladiesarticulaires. En cas d'accidentou de malaisegrave, si une personneexposéeau froid est retrouvéeinconsciente,son transportdoit se faire en position couchée avec les bras non surélevéspour éviter un apport de sangpériphériqueà très bassetempératurevers la cage thoracique susceptiblede provoquer une diminution de la températurecentraledu corps, toujours néfasteau niveaucardiaque. fi est utile de retenir que les moyens de protection du travailleur, en ambiance froide, sont repris dans les recommandationsde l'article 148decies du RoG oP0T 0 et dans l'arrêté royal du 7 août 1995, portant sur l'utilisation deséquipementsde protection,à savoir : => Les vêtementsde protection(ils sont essentiels). => Un tempsde travail adaptéavecpause. => Des boissonschaudes(café, thé, soupe entre autres) mais pas d'alcool. Une boissonalcooliséeprovoqueun bref sentimentde réchauffementlié à la concentrationlocale de l'alcool dans la bouche et l' œsophage, mais induit rapidement une vasoconstrictionqui accentueencoreune hypothermiecorporelle. En effet, lorsquel'alcool passedansla circulation sanguine,il agit comme un vasoconstricteur pendant plusieurs dizaines de minutes. De plus, cetteaction a lieu dansla circulation sanguine profonde. => Une alimentation adaptée(apport suffisant en calories) tout en respectantun minimum de diététique (inutile de manger quatre fois parjour unechoucrouteau lard graset saucisson.. .) Les équipementsde protection individuelle destinésà préservertout ou une partie du corpscontre les effets du froid doivent posséderun pouvoir d'isolation thermiqueet une résistancemécaniqueadaptésaux conditions prévisiblesd'emploi et au type d'effort physique à effectuer. Avoir trop 12 chauddansun vêtementmal adaptépeut être dangereux pour la santélorsquel'effort physiques'arrêteet que la personnerestedansuneambiancefroide. Les matériaux constitutifs et autres composantsdes 1 équipements de protection individuelle destinés à la protection contre le froid doivent être caractériséspar un coefficient de transmissiondu flux thenniqueaussifaible que l'exigent les conditionsprévisiblesd'emploi. Inutile, par exemple,pour un alpiniste d'emporterun sac de couchageen duvet de canardrésistantau froid par -20°C si celui-ci passesesnuits en refugeschauffés. Idéalement,les protectionsvestimentairesdoivent être étudiéesde manière à ce que le froid accumulé pendant la durée du port (y compris les extrémitésdes doigts, des orteils et de la tête) n'atteigne en aucun cas le seuil de la douleur. A ce sujet, le refroidissementdesextrémitésentraîneune diminution de la dextérité. La capacité à effectuer des mouvementsfins des doigts est réduiteet peut êtreà l'origine d'un accidentdu travail. Par ailleurs, ces équipementsdoivent conserverle degré de souplesse exigé par les gestesà accomplir et les posturesà prendre. n doivent s'opposerdansla mesuredu possibleà la pénétrationde l'eau (ou neige). Les connaissances acquisesdansle domainede la protectionvestimentaire contre le froid dans la pratique des activités d'hiver (raid, ski, raquettes, promenadespar exemple)a permis de mettre en évidencel'intérêt du port desvêtementsen 3 couches: . . . La coucheinterneavecles sous-vêtements ordinairesou si nécessaireisolants. La couche moyenne avec le pull ou le polaire (ou vêtement de travail) pour le maintiende la chaleur. La couche externe avec le vêtement de protection contre l'humidité ou la pluie (ou neige),le froid ou lesprojections. . . 13 . déplacementdes molécules d'air chaud immobilisées dans la texturedu vêtementet induit un effet défavorablesur l'isolement. L'adaptation à la morphologie,ce qui a pour effet de limiter les mouvementsd'air entrela peauet le vêtementet, par conséquent, lespertesde chaleur. Par ailleurs,certainesrèglesdoivent êtrerespectées: Les vêtementsdoivent être secs et en bon état. Entièrement mouillé, un vêtementperd près de la moitié de son isolation et risque d'accumulerpar l'eau et la vapeurd'eau le froid ambiant. L'air du tissu est remplacé par l'eau, qui est un très bon conducteurdu froid. La mouillure desvêtementspeut venir, non seulementde l'extérieur sousl'effet de la pluie, des embnmsou d'une immersion,mais ausside l'intérieur à partir de la sudation. Il est donc difficile de se protéger à la fois de 1'humidité extérieure et d'éliminer l'eau émise par la peau. Des tissus modernesfabriquésselondes procédésparticuliers de tissagede microfibres sont constituésde microporesimperméablesà l'eau liquide mais perméablesà la vapeur et permettent ainsi de résoudrepartiellementce problème. Le coton,mêmes'il offre un confort de port agréable, est déconseillé. Celui-ci est très hydrophile(absorbel'eau) et fmit par êtretrempétrès rapidement si l'effort musculaireestimportant. Les vêtements doivent être périodiquement renouvelés. Le nettoyagerépété et fou l'usure diminuent leur efficacité. Les microfibres se distendentpar les lavageset séchagesrépétitifs et lespropriétésdesenduitstextiles disparaissent. Porter une protection de la tête (cagoule,bonnet ou capuchon). Le tête est une sourcede grande déperdition de chaleur. Une cagoule avec des orifices pour la respiration, qui pennettent d'éviter la fonDationde glace à partir de la vapeurd'eau expirée est particulièrementappropriée. De même, une cagoule très enveloppanteet débordantlargementle plan de la face assureune très bonneprotectiongrâceà la créationd'un microclimat devant le nez et la bouche. Des lunettesprotègentl' œil deseffets du vent et évitentles geluresde la cornée. Porter des chaussuresavec des semelles antidérapanteset isolantes et des chaussettesadaptées. Les chaussuresdoivent 14 permettre une petite circulation de l'air afin d'éviter la macération. Le laçageou les systèmesde serragedes chaussures autour des pieds et des chevilles ne doivent pas gêner la circulation sanguine. ET POUR CEUX OUI PARTENT AUX SPORTSD'lllVER La pratique d'un sport d'hiver demande un minimum de préparation physique (gymnastique, exercices d'endurance et d'assouplissement pour prévenir les accidents) ; ne pas négliger la qualité des verres solaires surtout en haute montagne ou .~ sur glacier (verres filtrant les rayons ultraviolets à 100 % et au moins 30 % des infrarouges) ; suivre ~ les consignes de montagne ou des pistes; connaître et respecter ses limites physiques et s'échauffer avant le départ; s'enduire de crème solaire pour se protéger du froid et du soleil; s'alimenter et boire régulièrement. Enfin il n'est pas conseillé de skier par une température inférieure à - 10°C, surtout lorsque le taux d'humidité est élevé, 1'humidité accumuléediminuant l'isolation au froid (voir plus haut). & - ~rrêté royal du 20 mars 2001 modifiant l'arrêté royal du 28 juin 1983 établissantune nomenclaturespécifique pour prestations de soins en matière d'assurancemaladies professionnelles(Moniteur belge du 12 avril 2001). Cet arrêté permet le remboursementdu « Twinrix Adult Smithkline Beecham», vaccin contre l'hépatite A et B, aux travailleurs susceptibles de bénéficier de l'intervention du Fonds des Maladies Professionnelles dansla vaccinationcontrel'hépatiteB. 15