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Morale et mimi N' aurait il pas été très simple de rassurer d'opinion publique qui se préoccupe beaueoup de l'entrée de la Russie dans la Société des Nations et qui se demande quelle sera l'attitude de la délégation suisse en cette occasion ? Uin des nombreux discours du Premier Aoùt aurait dù contenir un mot sur ce point précis afin que l'on sache que la Suisse aie conifond pas la neutraiité avec l'abstention. H est vrai qu'un des conseillers fédéraux a déclaré qu '« un petit Etat n 'a de force que par les idées morales » et que la « Zùrcher Zeitung » voit l'occasion toute trouvée de convertir en acte cet axiome en pronomeant im r« non clair et net » à Genève contre l'entrée de la Russie dans la Société des Nations. Encore faudrait-il savoir si notre gouvernement foderai est d'accord avec les nombreuses adresses et résolutions de toutes sontes qu'il a recues et qui toutes présentent l'entrée de la Russie à Genève cornine un cas de eonscience qui ne saurait étre franche que par la negative. Quaiut à nous, nous ne jurerions pas que les conseillers fédéraux et les délégués de la Suisse à Genève sont également persuadés que l'intérèt du pays et ies exigences de la onorale chrétienne ne font qu'un en cette affaire. On a mème tellement appuyé sur ce -coté moral que de còtte politique semble étre passe au second pian et que tous ceux qui font profession de combattre la religion ou en tout cas de ne pas la mèler à la politique ne voient plus qu 'un préchi-précha de mòmier dans l'intransigeance contre la Russie des soviets. Le sentimentalisime, en effet, peut devenir excédant s'il s'épanche à tort et à travers et n'est pas soutenu par une vibrante sincerile, mais ce n'est pas une raison pour en prendre le contre-pied jusqu 'à l'aveuglement. L'aveugle ici ce ne serait pas l'antibolchéviste fervent et quasi religieux, ce serait au contraire celui qu 'impor tune tellement cette ferveur qu 'il y voit tout ce qu'il y a d'exagération et rien que cela. Ils sont plus nombreux qu 'on ne le croit ceux qui ne se laissent plus prendre par la propagand e anitibolchéviste sysltématique. A force d'en avoir lu , tout ce qu 'on raconte encore sur le regime soviétique leur est devenu suspect et de là à se révolter, sans devenir communiste pour autant, à penser qu 'après tout la Russie peut avoir sa place à Genève aussi bien que n 'importe quel pays, il y a un pas qui est vite franchi, d'autant plus vite que, suivant M. Motta , la présence de la Russie à Genève n'entralnerait pas la reprise des relations diplomatiques officielles. Alors ? Pourquoi s'opposer ? Ne ferait-on pas mieux de nous abstenir au vote ? Telle est à peu près la pensée d' un grand nombre de gens de gauche, de droite aussi croyons-nous et surtou t d'indifférents qui ont mal digéré les milliers et milliers de « documents » plus ou moins authentiques que l'on a publiós partout depuis la guerre dans la presse bourgeoise. Ces gens-là, le coté « moral » de la question de l'entrée de la Russie dans la Société des Nations 'les exaspérera seulement un peu plus. Et c'est pou rquoi il fau t faire ressortir l'étroit et parfait accord qui existe ici entre la morale et la politique. Voici ce que le journal zurichois cité plus haut dit : « Une politique de Ja facilité ¦(c'est-à-dire notre abstention à Genève) n'est pas en haute estime actuellement dans notre peuple et cela justement parce que, de l'entrée de la Russie dans la Société des Nations , vastes sont les populations qui en font une question de principes moraux plutòt que de politique... Nous disons sans ambages que nous serions heureux si l'on pouvait se décider à Beirne à mettre sur la eonscience de nos délégués à Genève un * non » clair et net. ili est invraisembJabJe que ce vote puisse ètre d'un préjudice véritable pour la Suisse ; en revanche il y aurait un avantage politique estknabl e a ce que pleine clarté soit faite sur Ja position de la Suisse. Cela pourrait nous étre utile avant tout pour défendre notre liberté de décision j uridique et politique dans la question de la reconnaissance du nouveau membre de la S. d. N. » En effet, un « non » à l'assemblée de septembre à Genève serait certainement le meilleur atout dont mous pourrions disposer le jour où l'U. R. S. S. voudrait renouer les relations diplomatiques avec notre pays. Car comment pourrions-nou s honnétement dire « oui » à Genève et « non > à Berne ou encore nous abstenir à Genève et ne pas nous abstenir à Berne ? Poser ainsi la question sur le terrain national c'est probablement le meilleur moyen d'ouvrir les yeux des défaitistes lassés de la propagande antibolchéviste, car on aime à croire qu'ils n'ont pas oublié tout à fait la lecon politique de. 1918. L. D Découverte sensationnel le Un carburant à 3 centimes le litre L envoyé special du « Matin » à Rouen rapporto de cebte ville l'exitraordinaire expérience à laquell e il vient d'assister et dont l'auteur , inconnu j usqu'ici, est un simple mécanicien d'autom obile, M. Albert Safaeurs : — Avec un litr e d'eau salée, de fais un litre d'essence, avec dix mille litres d'eau salée, je fais dix miM e litres d'essence, avec Jes mers du globe, je fera! des océans d'essence... ili faisait , ce matin-là, Ies honneurs de son usine de la Sente-aux-iLoups iqui , édifiée aux avantnpostes des faubourgs ouest de Rouen , pourra ètre considérée par Jes historiens de l'avenir eomme Ile berceau d'une des plus grandes révol utions seientifiques, économiques et politique s des temps modernes, à moins qu 'elle ne devienne le memoriali d'une tentatlve qui resta sans Iendemain. Imperturbables, mais attentionnés , réserves mais curieux , les .techniciens, ayant instinotiveiment forme un carte1! de résistance critique , adoptaient une attitud e expectative, iteintée de scepticisme. ... Nullement impressionné par cet areopago de techniciens de qualité , qui comprenait un envoyé special du ministère de la guerre , un attaché du ministère de l'air , des attachés militaires étrangers et des experts appa rtenant aux services techniques de l'Etat et a des sociétés industrielles, M. Albert SaJieuirs, en mécano déluré , expliquaiit en phrases courtes, dégagées des poncifs fonmulaires , la genesi de sa découverte... — Avec Jes mers du globe, je ferai des océans d'essence... Le litre d'essence à trois centimes contre deux milliards à I'inventeur II n'avait pas dit combien il en coùterait pour réaliser ce miratile transposé des temps bibliques, car , 'tout ià son idée, il n'avait pas paru attacher d'importance à cette miseratole considération , à moin s peut-ètre que , l' estimant à son véritable prix , il n 'eùt [habilement voulu provoquer Ila iquestion . Quand elle lui fut posée, il répondit sans détour : — U en coùtera trois centimes par litre ! Les techniciens, qui savent ce que se taire veut dire , ne broncJièrent pas ià cette évocation des Aitlantiques d'essence stockés pour un morceau de pain. Cependant , iM. Saheurs aj outait doucement : 11 en coùtera trois centimes par litre, mais moi ie veux deux milliards pour livrer Ja formule ! Les techniciens, déctdément aussi accoutumés aux milliard s qu 'aux centimes, ne brondhèrcnt pas davarrt age. — Ma découverte, poursuivait M. Saheurs, a pour orsine une constatatici con- nue de tout Je monde : à savoir qu 'aux abords de tous les gisements de pétrole se trouvent des nappes d'eau salée. De là à penser que J'eau salée était l'élément initiaJ constitutif du pétrole, il n'y avait qu 'un pas. J'ai donc cherché à reconstituer en Jatooraitoire le travail accompli par la nature et j e suis anrivé à trouver un procède de fabrication extrèmement simple dont un seul élément doit rester , pour l'instant , secret : la composition du produit déterminant qui est à Ja base de la transformation de J'eau ohlorurée en essence. Une usine miniature L'usine de la Sente-aux-Loups, qui a été spécialement aménagée pour cette fabrication , est une usin e miniature. Elle se compose : 1. d'un laboratoire où M. Saheurs fabrique Je produit secret ; 2. d'un réservoir en ciment contenant J'eau salée ; 3. de quatre groupes de fabrication identiques et couplés, comprenant des fi'ltres , des fours électriques et Jes toacs de décantation du carburant fabrique ; 4. d'un dépòt de stockage du nouveau carburant , de 10,000 litre s de capacité... L'expérience C'est au sortir du laboratoire que le profane recoit l'initiatión. Un ruisseau passe sous l'usine de Ja Sente-aux-Loups, un ruisseau limpide... doni J'eau est pompée dans un réservoir en ciment dans lequel on j ette du sei à raison de 33 grammes 10 par litre. Le mélange qui a sensiblement la composition habituelle de J'eau de mer est envoyé par des tuyautages dans un coUecteur aérien' qui alimente Jes quatre groupes de fabrication également aériens. Puis l'eau salée passe dans un premier filtre henm étique garni de charbon tendre et elle entre ensuite dams un four électrique où elle se decompose. Ce four , simple boite en fer dont une des faces est en ébonite, renferme trois bobines de fil de cuivre isole et un tub e centrai percé de huit trous filetés sur lesquels sont vissés des tubes contenant le produit secret. A la sortie du four , Ja solution — car il ne s'agit plus d'eau salée — pénètre dans un second filtre identique au premier , mais contenant cette fois du charbon de bois et, après passage dans un bae de décantation, le carburant fabrique , baptisé Sahol, est envoyé dans les cuves de stockage. C'est tout. Mais Ja stupéfaction commencé à J' analyse quand on constate ique ce carburant n'est pas autre chose que de l'essence, une essence prète ià alimenter Jes moteurs Jes pJus délicat?. Le SahoJ, précisent les expertises, reste stabJe aux basses températures, ne trouble pas la carbuiration, ne cause pas de corrosion des rnétaux. IJ est plus volatil que l'essence ordinaire et brulé sans faire de fumèe. Ainsi se trouvaient ilustrées d'eclatante facon les affirmations extraordinaires de M. Saheurs. — Vous pouvez contróler, vérifier , analyser, spécifiait J'inventeur en mettan t en route le groupe elettrogene prod ucteur de force. Si j 'ai place les appareils de fabrication à deux mètres du sol, c'est j ustement pour vous permettre de faire aisément vos vérifications en suivant de bout en bout tous les tuiyautages. Comme bien on pense, les techniciens ne se firent pas faute de profiter de la permission. Hs prélevèrent de l'eau salée à la sortie du bae de mélange, de l'eau salée encore à la sortie du premier filtre , du nouveau carburant , enfin , à la sortie du bae de décantation. Un navire qui pulserait 1 eau de la mer L'essence coulait à raison de 500 litres heure. En vingt heures les cuves de stoc kage en emmagasineraient 10.000 litres. — Notez bien , faisait remarquer l'inven teur , que Je détoit peut ètre augmenté à l'iuifini en multipliant autant que besoin est les .groupes de fabrication. Mieux encore , j e puis installer cette usin e à bord d'un navire qui , au large des còtes — car près des riivages, l'eau de mer contient trop de sable — puiserait directement J'eau de mer et la transformerait indéfiniment en essence. Le produit secre t qui est là Ja base de la fabrication n'a besoin en effet d'ètre renouvelé quia des intervalles espacés et ses pr opriétés agissent pour un litre comme pour idix mille litres. RADIO - PROGRAMME? * Dimanche, 19 aoflt. — 9 h. 55 Sonnerie de cloches. 10 h. Calte protestant. 11 h. Concert public. 12 h. Gramo-concert. 12 h. 30 Dernières nouvelles. 12 h. 40 Suite du Gramo-concert. 16 h. Concert de musique récreative. 17 h. 15 Rep rise du concert. 18 h. 30 Gramo-concert. 19 h. Une piété huguenote moderne. '19 h. 30 Le dimanche sportif. 20 h. Recital de chansons populaires. 20 fi. 20 Entretien. 20 h. 40 Concert. 21 h. 15 Dernières nouvelles» 21 h. 20 Suite du concert. 32 h. Derniers résultats sportifs. Lundi 20 aoùt — 12 h. 30 Dernières nouvelles. 12 h. 40 .Gramo-concert. 16 h. Oeuvres viennoises Classiques. 18 h. Verlaine à l'hòpital. 18 h. 30 L'art de lire dans les lignes de la main. 19 h. Causerie pour le* philatélistes. 19 h. 30 Radio-chronique . 20 h. Les duos à la mode. 20 h. 20 Petite gazette de Ja semaine. 20 h. 30 Une demiheure de musique ancienne. 21 h. Dernières nouvelles. 21 h. 10 Les chanson s d'après guerre. Touj ours silencieux , les techniciens écoutaient, regardaient. Hs purent aisément se rendre compte que M. Saheurs n'avait pas la possibilité d'amener dans le group e de fabrication une essence e/mmagasinée ailleurs , pas plus qu 'il n 'était possible d'évacuer l'eau salée, dans l'hypothèse d'une habiJe substitution. D'ailleurs , le niveau du bae de mélange baissait dans la proportion où montait celui des réservoirs de stockage , et il y avait synchronisme absolu entre Jes variations des régimes d'arrivée' d'eau salée et les débits des bacs de décantation. Le Congrès eucharistique de Buenos-Ayres Les solennités seront grandioses Le geste du Pape LES ÉVÉNEMENTS ¦¦ ? . ¦ Les frottetncnts entre la Russie et le Japon Ainsi que l'indiquent depuis quelquee' joure les dépéches provenant de part et d'autre lee relations entre la Russie et le Japon sont de plus en plus temdues. Des bruits de guerre imminente circulent mème. Le gros problème en discussion en ce moment est toujours celui du raehat du chemin de fer de l'Est ehinoie, qui appartien i à l'U. R. S. S. et à la Chine. Depuis l'occupation japonaise en Mandchourie et la création de l'Etat mandehou, celui-ci s'est subetitue à la Chine dans se. droits sur le chemin de fer et, pour éviter le voisinage trop proche de la Russie, il eherche maintenant a racheter au gouvernement de Moscou sa part de propriété sur le ohemin de fer. ¦Le gouvernement soviétique, de eon coté, ne eerait pas .aché de se débarrasser de ses droits sur le chemin de fer, qui lui valent plue de soucie que de profit». Mais il eherche à ee faire payer le plus cher possible et profite des négociations engagées pour tater la capacité de résistance du Japon qui , on le sait, ee trouve derrière l'Etat mandehou. Et sur ces négociations de se greffer incidents sur incidents pour l'exaspération alternative des deux parties... C'est ainsi qu'on a lu ce matin que le gouvernement ' japonais ee propose d'adresser a href délai un avertissement solenne! au gouiverhement de Moscou. Em attendant de connaitre eet avertissement lee commentaires vont leur train. Ou est là vérité ? Ponr s'expliquer les agressionsdont se plaigment lee Jàponaie il faut , eemble-til, se rappeler les fameux bandits chinois qui juetifièr'ent l'intervention du Japon dans la province et la création du Mandchoukouo qui s'ensuivit eoue le protectorat nj ppon. A cette epoque l'expaneion du Japon rencontrait de ebaudes sympatàiee en Europe. Aujourd'hui, c'est une autre chanson : l'embarras résulte pour une part de l'emprise économique japonaise qui pousse des pointee eur le marche européen , où les tarifs douaniers ne parviennent pas à comipenser lee bas prix de revient de la production japonaise. Sous cette forme le péri! jaune deviendrait plus sensible au moment où il menacé de supprimer d'autres 'jaunes... Le Japon , d ailleurs, se rend fort bien compte qu'après see opérations en Mandchourie et dans le Jehol, il lui serait impossible d'obtenir le moindre app.ui , mème moral , dans le monde. Les difficultés intérieures, financières et politiquee, ne lui maniquent pas au surplus... Quant à la Ruesie, si solide que paraisse le regime soviétique, ses dirigeants ne sont pas assurés qu'il réeieterait à l'épreuve d'une guerreSi tenduee donc que soient lee relations entro l'U. R. S. S. et le Japon , il eet certainement exagéré de prétendre qu'elles conetituent une menacé de guerre en Extrème-Orient. Car, ni Ja Russie ni le Japon n'ont un grand intérèt à s'engager en ce moment dans un conflit arme. On peut toutefoie tirer des conclusions variées de cee sortes d'avertissement, qui par leur caractère imprécie, ee rattaGhent à ceux que donnent les oracles. Disons par exemple que de bons connaisseurs de l'ExtrSine-Orient ne seraien t pas surpris si, d'ici à l'automne, le Japon se livrait à une petite opération qui , d'ailleurs , serait limitée et m'entrainerait pas fatalament la guerre. Il n'y a rien de plus grandiose dans les solennités du monde chrétien , en dehors dee cérémonies romaines, que les Congrès eueharis'tiques internationaux. A intervalles fixes, mais éloignés, dee délégations et dee eongreseistes accourus dee pays lea plus divers et parfois des antipodes, à rappel du Comité que prèside l'évèque de Namur, le venerò Mgr Heylen, ee raeeemiblent dane une des capitales de l'Univers et là, iréunis sane distinction de condition ni de peuples, ils manifestant d'un seul cceur et d'une seule àme, deur foi commune dane le Chriet, sane cesse immolé, présent et tutélaire, dane le blanc mystère de l'Hostie. Ces assamibléee, où lee incrédules euxmèmes peuvent contempler avec ótonnement l'Eglise vivant soue leurs yeux de ea véritable vie, de sa vie eatholique, raeeemblent, camme on le eait, des centaines de cardinaux et d'évèquee, avec des dizaines de miniere de fidèles, dont le comeours leur apporte une incomparable grandeur. Aussi les' nome dee lieux qui ont eu le privilège de leur servir de cadre demeurent-ile dans notre souvenir, tout vibrants encore d'une sorte de rósonance sacrée : Vienne, Malte, Lourdes, Romee, Chicago, Carthage, Dublin... Le Congrès de 1934, qui ee tiendra dans deux mois, sera le Congrès de BuenosAyres. Il ne eera certes pas inférieur à eee glorieux devanciers. Le Souverain Pontife, camme s'il avait voulu témoigner une attention particulière pour ces nations de l'Amérique latine, où la foi, sucée avec le lait , ee montre naturelle et profonde, envoie à la capitale de l'Argentine, en qualité de légat, un prince de l'Eglise, aueei eavant que pieux, l'Emineffitissime et Reverendissime cardinal Eugène Pacelli, son propre secrétaire d'Etat. Et celui-ci, non certes par goùt du faste, car il a la eimplicité d'un religieux, mais afin de manifester vieiblement la royauté du Chriet et celle de son Représentant eur terre, voyagera à bord d'un des plua somptueux traneatlantiquee des Elottes Réuniee de la Pénineule, et eera recu eur la terre argentine avec Ics honneurs royaux. Aussi bien, Jes plus hautes autorités de la grande République latine, depuis le préeident de la République juequ'à la municipalité de Buenos-Ayree, ontelles multiplié pour le Congrès attentions et prévenanees. Les travaux du Congrès comporteront, ¦selon l'usage, dee assises générales et des eections particulières, de nations ou de groupes de nations. Si délicates que soient lee joies de lame et de l'esprit, elles ne seront pourtant pas les seulee. Les Secrétariats qui e'occupent du traneport des Congressiste^ d'Europe ont organise, dane oe pays qui est l'un dee plus beaux du .monde, de vastes excursions et ont en outre prévu une escale en terre d'Afrique , à Dakar , qui perm efctra aux voyageurs de faire également et suibstantiellement connaissance, en l'un de see centres les plus vivants, avec l'immense continent noir. De la sorte, ei noue osone dire, le spirituel , tout en gardant sa primauté, s'encadrera dans le temporel : repos, détente et confort des grands « liners » , visite peu coùteuse de paye merveilleux... La personnalité de l'archiduc Otto, héNoue eauliaitone que beaueoup de catho- ritier du tròne dee Habsbourg, est au liques puissent accomplir ce pèlerinage premier pian de l'aetualité internationale. unique aux splendeurs de ila création, sn « Candide » donne ces « échos» sur le mème temps qu'à la gioire du Créateur. Prétendant : A vingt-deux ans , d'arahiduc Otto est un solide j eune homme fervent des -porte, épris de grand air et de Jiberté. Mais il est aussi le fil s Je plus respectueux et le plus tmmmm. La panai de lliai OOVELLES docile aux volantés de l' ex-impératrice Zita, don t les malheurs n'ont pas rctroiIdi l'arnbition légitime de retrouver ses palais de Vienne et de Budapest. C'est alle Bui règie j usque dans ses moindires déHails la vie du ij eune exilé au chàteau de Ham, près du vill age de Steenockerzeel, en Belgique , et le eérémonial quotidien qui sert de cadre ;à ses faits et gestes. Les paysans des environs ont conserve l'habitude de dire , en parJant du j eune arChiduc, Je « garcon Otto », mais au chàteau , tìepuis que , en 4930, iPhéritier de Ja couronn e d'Autrich e ifètait , à dix-huit ans, sa maj orité, chacun ne J'appelle plus que Ht l'empereur ». L'impératrice Zita a tenu à ce que sou fils apprenne ses devoirs d'empereur et elle a reconstitué à Ham une cour impoisante. Prètre s, olfieiers de la maison royaJe , courtisans entretiennent autour du j eune exilé une atmosphère propre à lui rappeler là tout instant qu 'il doit ceindre quoique j our la couronne de ses pè.res et, sur un tròne riehement compose, dan s une salle du ivieux chàteau a la sévérité medievale , il idoit, de temps ù autre , faire une rép étition ide son futur métier de souverain. On le voit fréquemment passer avec sa mère dans les rues du village, pour se rendre aux cérémonies religieuses, touj ours strictement coij ifé du chapeau haut de forme. Mais son rève est de s'échapper seni et de parcourir , cheveux au vent , à cheval, les plaines et les bois environnants. Infatigablement, l'impératrice Zita ne cesse de faire campagne dans toutes les capitales d'Europ e, notamment à Rome et à Berlin , en faveur du retour de son fil s sur le tròne. Et, en attendant , elle songe pour lui, dit-on, à un mariage avec une princesse italienne. L'archiduc Otto a cependant la permission de voyagar de temps en temps, comme il Je fait pour Je momen t dans les pays scandinaves. Et ces heures Jui son t précieuses. Mais, de retour au chàteau de Ham, il devra reprendre son existence de prisonnier et son ròl e de pretendan e recevaiit chaque j ouir des émissaires de ses partieans venus de Vienne, et gardé j alousement contre les visiteurs iimportuns. Étouffé par un manche de fourche On a découvert dans un champ, à Couesmes, près de Tours, où il habitait, le corps de M. Louis Leveau, àgé de 69 ane. Celui-ei, pour ee reposer, avait appuy é eon menton sur le manche d'une fourche. Ayant fait un faux mouvement, le manche penetra profondément dans la bouche du malheureux qui mourut étouffé. Le mariage marseillais de deux acrobates fut plein de fantaisie Les Marseillais sont gaie, mème aux heuree graves de leur existence, qu'm en juge : Ce matin, un tmariage était célèbre à la mairie, il e'agiseait d'unir deux acrobates. Tout se passa parfaitement et la jeune mariée eemblait aseez émue au bras de eon époux quand, à la sortie du cortège, lee nouveaux mariés et les invités ee firent remarquer par une fantaisie inattendue. Le mari donna le signal en exécutant un saut ipérilleux et , en quittant la salle de la mairie en marchant sur lee mains. \ La foule des badauds, toujours plus nombreux sur le vieux port où la brise de mer attenne la morsuredu soleil, applaudit à ce spectacle inattendu : tous les membree du cortège gambadant et exécutant des acrobaties et des scènes comiquee, Boulevard;le rire general. Ce fut un joli succès poux la troupe d'artìetee qui voulait faire participer le public à sa 'joie et qui y réussit parfaitement. Tenie attini Hans un no Un terrible accident s'est produit dan s un studio de Prague, au cours d'une prise de vues. La scène représentait une auberge qui devait ètre démolie par l'irruption d'un rouleau compres'seur, tandis que les notes s'enfuiraient en toute hàte. Après de mombreuees répétitions, la scène fut tournée. Le rouleau compreeeeur vint heurter avec violence l'auberge-décor qui a'écroula au milieu d'uno fuite generale. Mais un cri retentit. Le LA ROUE TOURNÉ — Merci , maman , répondit Ghislaine, en imème temps que trois mots identiques étaient prononcés par ses camarades de j eu et immédiatement tous les quatre fixèrent Ja date de deur prochaine réunion. Peu après , la marquise de Corbrian et sa fille priren t congé des habitants du chàteau. Durant le traj et qui les ramenait au manoir , la marquise manifesta è plusieurs reprises son regret d'avoir ainsi perdu une belle après-midi qui eùt pu ètre si bien remplie à Corbrian ,- dans la douceur du « home » en compagnie de son cher oonvalescent. Le marquis , de son coté, avait trouve Je [temps long pendant l'absence de ses deux charmantes compagnes. Sa femme remarqua sur son visage une expression de préoccupation inhabituelle : ses traits en étaient tout créusés. ¦« Ce doit étre l'ennui occaisionné par sa solitude >, pensa-t-elle. régisseur Heinrich Narek, ex-directeur d'une compagnie théàtrale, avait glissò et était tombe. N'ayant pu se relever à femps, il fut horriblement broyé par la lourde machine. NODVELLESJOISSES Un coup de mine mortel Vendred i, de bon matin, quatre citoyens de Montbovon {Eribourg), partirent dans la région de Clieesy (massif de la Cape aux Moines des Verraux) pour aller faire la cueillette de petits fruits. Pour se rendre à Chessy Is passèrent par le Col do Jaman (flane coté lac) et s'apprètaient à escalader la chaine des Verraux. On sait qu'à cet endroit on effectué de gros travaux. Mais camme il était de très bonne heure , nos exeureionnistee crurent pouvoir passer sans danger, pensant que les ouvriere ne seraient pas encore au travail. Soudain un coup de mine partit et fit explosion, atteignant le jeune Mussey, de Montbovon , àgé de 23 ane, qui fut projeté à terre et tue net. Les camarades du malheureux jeune homme, un journalier de Montbovon qui était très appréeié et très estime de tous , assistèrent impuissants à sa fin tragique. Un vieillard tue par un taureau M. Charles Dulong, vieillard de 84 ans, très valide malgré eon àge avance, faisait ea ronde habituelle aux alentours de Chalamont, Ain , pour eueillir des champignons. D'ardin aire , il rentrait avant la nuit tombante. On ne le vit pas revenir. Son fils, fa cteur des postes en retraite, s'inquieta de son absence et se mit à sa recherche. On le retrouva mort le Iendemain matin seulement , dans une « embouche » située à Chantilin, le corps affreusement mutile, les vètements en lanibeaux. Il avait été tuo par un taureau parqué à cet endroit-lià. NOUVELLES LOCALE! La lièi notitele à nos noto La fièvre aphteuse s'étant déclarée dans les régions italiennes voisines de la frontière suisse, l'autorité a interdit toute importation d'animaux à pieds fourchus, de viande fraiohe , de lait , de fruits , de légumes, de peaux , de foin , de paille , de litière et de fumier , ainsi que le trafic rural et la circulation du public le long do Ja frontière ifealo-suisse du Petit Col Ferret jusqu 'à Belle-Combe, ces deux points y compris. Il s'agit du passage du Val Ferret dans le Val Ferret italien de Courmayeur. Pierroz , M. Reymond Evéquoz, conseiller aux Etats, et M. Gretta., conseiller communal. Un instant après, des avions militaires atterrissaient également au' mème endroit. Tous cee aviateurs ont déclaré que cette place d'atterrissage était fort bien amé • magée et se réjouissent de participer à la journée d'inauguration. Le temps Sur toute la ehaìne des Alpes, le ciel est clair et le resterà sans doute ces prochains jours , car on ne prévoit pas de grandes perturbalions praehaines. Sur les ¦hauteurs , la temperature s'élève lentement. Le Saemtis et le Jungfraujoch annoncent des températures qui sont bien au-dessus de zèro. Pendan t ces derniers jours, il n'y a pas eu de chute de neige importante. Sur le versant sud des Alpes , le ciel est également clair. L Donie de yienen an ionns Inteinaliono de inane ile Genève Et lorsque nos concitoyen s de Salquenen se présentèrent , une cinquantaine, dans la grande saJ1e du Victoria-Hall après la puissante fanfare d'Onnain g (120 exécutants) du Département du Nord (France), certes les quelques Valaisans de Genève présents furent un peu inquiets. Le Dlrec-i teur , le brave Monsieur Meyer ne parut pas ému dans cette immense salle où se pressaient environ 1500 auditeurs. Salquenen exécuta pour le concours e Le cortège triomphal », de Paul Fievet et la « Rapsodie slave ». Ce fut une bien agréàble surprise que d'entendre les productions de nos musiciens : pureté des sons, précision rythmique , etc. Une salle enthousiaste témoigna de son admiration par de vigoureux applaudissements et cria « Vive le Valais ». Le jury récompensa les efforts de nos braves compatriotes. Voici les résultats : a) un premier pri x de lecture à vue : b) un premier prix d'exécution ; e) un deuxième prix d'honneur. Outre les diplómes , il fut remis à la société un prix en espèces de fr. 250.— et un piston en argent. Bravo , amis de Salquenen , vous avez rempli de j oie le coeur de tous vos frères Valaisans de Genève. Ces derniers ont en l'occasion de vous le témoigner, ils vous ont dit tout haut leur adimiration , car Us ont compris teute la difficulté de l'épreuve. Oue les Valaisans qui ont le privilège de vivre sur les bord s du Rhóne ou dans nos belles vallées alpestres vous disent à leur tour combien ils applaudissent à votre succès si mérite. Vous avez tenu bien haut la bannière bianche et rouge aux 13 étoiles, vous avez fait honneur au Valais et nous vous disons simplement mais franchement que nous avons été fiers de vous. Avant le départ de l'Harmonie de Salquenen , une belle reception fut organisée spontanément par le Cercle Valaisan et le Club Monte-Rosa. Ce fut d'abord une aubade donnée devant le locai du Cercle 13 EtoUes, au Café du Midi, tenu par M. V. Roh. Inutile de dire que le verre de l'amitié fut offert à nos vaillants musiciens. Puis un cortège se forma ià travers la ville aux acclamations de Ja population genevoise. Arrèt au Café Cina , un enfant de Salquenen et à nouveau verre offert aux instrurnentistes. Le cortège arriva enfin à la gare de Cornavin. Avant le départ, reception au café des Touristes, tenu par M. Escher. Salle de bois de mélèze gentiment décorée aux couleurs gemevoises, valaisannés et suisses. M. l'avocat R. de Werra, le sympathique et dévoué président du Cerdle Valaisan 13 Étoiles presenta des éloges mérites aux membres de la société de Salquenen. Il n'oublia point le Directeur, M. Meyer, homme simple mais compétent. Il montra combien il était méiritoire pour un homme qui s'est forme lui-mème, par san seul amour de la musique, de se mesurer avec des professionnels venus des divers Canservatoire s européens. M. R. Genoud , président de la Société Valaisanne de bienfaisance et vice-président de la Société de secours mutuels, exprima également en termes choisis son admiration à nos vaillants musiciens valaisans. M. Berclaz, au nom de la société de Salquenen remercia les deux orateur s et tous les Valaisans de ^Genève de Jeur s marques d'afiection. Outre Jes personnes déj à citées, nons voudrions signaler la présence de M. Kuonen , pére président de la Mun icipalité ds Salquenen , M. Kuonen , fils, président de l'Harmonie de Salquenen. Parmi les personnalités valaisannés de Genève, citons en particulier M. Hermann Imboden, président du Club Monte-Rosa, M. Gaspard Albrecht, président de la Coumouna Va'léj ana, M. le professeur A. Magnin, M. J. Kreutzer , vice-président du Cercle A Corbeyner , une femme R.-G., divorcée, vivait en mauvaise intelligence avec ees voisins. Elle était en procèe avec l'un d'eux , M. B. Le jugement ayant été rendu vendredi matin par le tribunal d'Aigle, en présence des parties , au profit de M. B., la femme R.-G. en ooncut une véritable rage. Elle rentra aussitòt au village, résolue à se venger. Elle le fit sur la personne de l'enfant de M. B., un petit garcon de sept ans, que sauvagement elle jeta dans une fosse à purin . L'enfant ohercha à s'agripper sur les bords de la foeee, en pouesant dee cris, tandis que la megère lui donnait des coupé de pied eur les mains pour le faire làcher prise. Gràce à l'intervention du domestique de M. Leyvraz, conducteur postai, l'enfant fut tire de ea dangereuse et malodorante poeition. La gendarmerie d'Aigle avisée aueeitót, arriva en automobile et conduisit la femme R.-G. à la prison du chàteau d'Aigle. On imaginé la sensation produite dans le paisible village par les agissemente de cette megère. Le célèbre aviateur allemand Udet en Valais Le célèbre aviateur allemand Udet tourné actuellement un film au-de&sue des Alpes valaisannés. L'appareil de prises de vues est fixé sous l'aile de l'avion et enregistré les acrobaties d'un autre avion. Udet, après avoir exploré le massif du Mont Rose , a atterri vendredi après-midi sur le nouveau champ d'atterrissage de Sion, où l'ont aecueilli eon ami l'aviateur On mous écrit : Du 11 au 15 aout , Genève vient de vivre de bien belles j ournées. Pendant un peu de temps, Jes questions politi ques ont passe à l'arrière-plan — ce qui fut heureux — passions, haines, rivalités ont été renvoyées à une date... ultérieure. Nos hommes politiques oubJient itrop souvent que la grand e maj orité du peuple ne désire que la concorde et la paix. Enfin la trève... durerà bien.... une semaine. Genève s'est faite toute belle pour le Concours intern ational de musique. Un comité nombreux a travaille pendant plus d'une année à l'organisaition de cette fète. ¦On comprendra aisément les problèmes complexes que durent se poser les organisateurs au point de vue du Iogement, si l'on songe que 6000 exécutants y ont pri s part. Il ne faut pas oublier non plus le problème des salles pour les répétitions des 120 sociétés, Jes concours à vue, les differents concours d'exécution, les concours de solistes, les productions d'ensemble, etc. La Ville de Genève, heureusement , possedè de nombreuses salles : le Grand-Théàtre, le Victoria-Hall, Ja Salle de la Réformation , Je Conservatole, le Bàtiment électoral , la Salle communale de Plainpalais, de Carouge, des Eaux-Vives, le Casino, > Pare des Eaux-Vives, la Sale du Faubourg, Ies salles de paroisses, de gymnastique, etc. En somme, plus de 20 salles mises à la disposition du Comité technique et du j ury pour l'organisation des concours 'es plus variés. Splendide fut la décoration de la ville. partout une débauché de drapeaux, d'oriflammes, de fleurs, de verdure. Rade illuminée chaque soir, .jet d'eau de pres que 10C mètres de hauteur colore aux teintes les plus variées , promenade du lac transformée en un magnifique j ardin et omée d'une fontaine lumineuse monumentale. 11 est superflu de dire que le peuple de Genève a mis tout en ceuvre pour faire de Ja cité du bout du Jac la ville iriante et accueillante que nous connaissons et que nous aimons. Participation nombreuse et des pays les plus divers : France surtout, Suisse, Belgique, HoMande , Autriche, Italie, Algerie, Etats-Unis etc. Au milieu de toutes ces phalanges ìes plus fameuses, une société du Valais, une seule et unique. Et non pas une société d'une Jocalité importante de la Vallèe du Rhóne mais simplement d'un village sans grande prétention , Salquenen , agglomération de 900 habitants. Nous autres Valaisans, connaiSiSions de nos souvenirs de j eunesse la grande valeur de l'Harmonie de Salquenen dont la réputation n'est plus à faire en Valais, mais il nous semblait qu 'iJ était un peu téméraire pour une société de village de se mesurer dans une j oule internationale d'une si grande importance. Espérant l'intéresser , elle conta sa visite à Kerloviau ; mais Je front du marquis, loin de se rasséréner , devint plus sombre encore quand il apprit que, non content de céder au docteur Noj on sa propriété, le comte de Kerloviau y avait laissé son mobilier de familJe. — Je ne oroyais pas leur ruine aussi complète, constata (la marquise. Son mari ne répondit rien. Ghislaine aimant , par instinct, à ramener Je bonheur autour d'elle, coupa court à eette conversation pour narrer ses j oies personnelles. Le marquis la regard a, étonné du changement survenu en elle depuis cette partie de tennis. « Ghislaine sera toujours , comme j e le suis demeure moi-méme, se dit-il , une grande enfant enthousiaste ». Eixant encore la j eune fille , il complèta sa pensée. « Il ne doit y avoir aucun inconvén ient à cela. Les enfants sont des hommes et des femmes en petit , mais souven t en plus intelligent , car on demande à cet àge de la vie un surcroit de qualités dont Jes mémes étres , parvenus à maturile , sont souvent incapable s. Demeurer ainsi , c'est con- server intatte sa sensibilité sans qu 'aucun raisonnement puisse parvenir là l'émousser. C'est aussi continuer à essayer de s'assimiler toutes choses alors que souvent , arrivés à Jeur apogée, 1 homme et Ja lemme s'enferment dans leur tour d ivoire affrrmant des j ugements qu Us décdent intangibles et qui pèchent- seulement par manque d'ind ulgence. ¦» Et il condut : « Je remercie le elei que Ghislaine ait la possibiliré de goOter pleinement tout au long de sa vie Jes immenses j oies qu 'e.ls nous réserve. » Une peur le prit à l'idée que les roses ne sont pas sans épines et que Jes douleurs cheminent parallèlemeiit au bonheur sur la route de l'existence : Ghisj aine en subirai! aussi , et plus vivement les atteintes ! Et sans qu 'elle les eut méritées ! Le marquis eut gra nde peine à refouler son émotion a cette pensée, mais il corrigea son pessimisme raisonné par la oertitude que ceux qui savent prafiter des belles heures ont plus de force pour ne pas fa iblir devant leurs sombres sceurs. Le temp s de ces rélUexions, bien que très court , étonna la marquise et Ghislaine, car Le visage du marquis s'assombrit a nouveau, puis il répondit : — Ghislaine, pas tous les plaisirs à la fois ; tu deviendrais vite une j eune fille blasée. Du reste, le chauffeur sera à ton de__ ier > sentant [es regards de ses ^ entière disposition pour tes sorties. corn-agnfrs peser j ourdement sur lui reprit — Merci , papa , mais cela est impossible. immédiatemMlt sa belle humeur et sa ver . ca: j ai i intention d aller presque chaque j our me promene». Alors, que deviendraez— AJors, Ghislaine , dit-il , le j eune Chris- vous , maman et vous ? Mon arrivée à Cortian Noj on , présente en (liberté dans ses brian pendrait une forme tyrannique qui tout nouveaux domaines, en aoquiert, d'un vous ferait vite regretter mes années de seul coup, toutes Jes qualités que nous lui pension. Je continuerai à me servir de ma refusions Jors de sa première visite là Cor- b icyclette en attendant de recevoir de vous le cadeau que j e sollicite : une toute petite brian. voiture , un ij ouet : C'est cela , vous m'en La j eune fille sourit : ferez la surprise, a&outa-t-e_le en riant, dans — Évidemment, répliqua-t-eJle, il n 'est mon sabot de Noel. Et puis, le temps s'est pas aussi beau qu 'Apollon. li ne parie pas irasséréné et j e n'aura i pas besoin que Jeand'une manière brillante, mais suffisante Marie me conduise demain à Ker Armelle, pour étre aimable. Et piu's.il a une gran- Joel sera à la plage. de qualité ù mon point de vue, c'est un — Ces visites-là vont te paraitre bien très bon joueur de tennis et il consent à calmes maint enant, remarqua Je marquis. mettre, comme professeur , ses taJents à ma (A suivie). disposition. Papa, vous aurez d'ici peu une filile accomplie quand vous lui aurez permis d'apprèndre a conduire. Songez donc combien il me serait agréabfle de me rend re à Kerloviau en quelques minutes. Communistes suisses arrètés en Allemagne Il y a quelques joure un leornmuntele schaffhousois se rendit en Allemagne, plus partieuilièrement (à ¦Untereggingen, dans le Pays de Bade, afin d'y retrouver un camarade allemand. Ne le voyan t pas revenir , deux autres communistes schaffhousois se rendirent en Allemagne pour l'y chercher mais, comme lui, ne revinrent plus. Selon dee reneeignemente de source communiste, le premier coimmunis'te fut arrèté en paseant le contròie près d'Untereggingen et écroué parce qu'l était porteur , oroit-on , d'imprimés interdite en Allemagne. Lee deux autres communistes furent également mis sous les verrous tandis qu'ils recherchaient leur camarade. On croit qu'ils ont été transfèrés à la prison de Waldshut. Noyade A Zuzgen (Argovie) un bambin de deux ans et demi, enfant de la famille Hiiltmann, qui n'était pas surveillé, est tombe dans un jet d'eau et s'est noyé. LA RÉGION L'exploit d'une méàère Tue par un bloc de rocher Un jeune garcon de 13 ans, le petit Albert Reynard, fils de Joseph, domicilié à St^Genmain (Savièse), vient de trouver la mort dans des circonstances tragiquee. Il ramaesait du bois sur le versant sud du « Prabé » quand un bloc de rocher se détacha de la montagne et l'atteignit à la tète. Le malheureux enfant fut tue sur le coup. Blessé par une capsule Cornice il manipulait une capsule de mine, le jeune Aymon , de Botire , a été grièvement blessé par le détonateur qui lui éclata dans les mains. Le malheureux a eu les doigts arra chés et de cruelles blessures au visage, en particulier aux yeux. En détresse sur la Viene Vendredi, vere la fin de l après-midi, deux jeunes gens de Viège, àgés respeetivement de 17 et 19 ans, s'en allèrenì à quelque huit cents mètres de la localité pour y chercher du bois sur une petite ile du torrent. Parvenus là eane encombre, les deux jeunes gens se virent soudain — en raison de la montée rapide des eaux — isolés et dans l'imposeibilité de regagner le rivage. Le torrent groesissant de plus en plus, de par la fon te des meiges, le service des sapeure-pompiere viégeois fut alarmé dans la soirée. On réussit à passeir une corde aux malheureux , à les ravitailler en provisions et en vètements. Un puissant projecteur fut mème instale pour leur faire prendre patiemee durant la nuit. Heureusement, vers le matin, on parvint à les tirer sains et saufs de leur fàcheuse position. Tout est bien qui finit bien. le marquis de Corbria n avait l habitude des reparties d'une grande vivacité ne laissant j amais s'endonmir les entretien s familiaux. MM^ Lea massacres du 30 j uin A Savièse, un enfant est tue par un bloc de rocher La |ìèvre aphteuse à la frontière italienne Valaisan , M. Marcel Rey, MM. Victor Roh et Ecceur, membres du cernite du Cercle Valaisan , M. X. Schnyder , M. Gustave Vallotton, etc. Une mention particulière à M. Jean Jost qui , pendant tout Je concours et toute ia fète , fut le dévoué commissaire de la Société. Chers musiciens de l'Harmonie de Salquenen : Vous avez été courageux , vous n'avez pas reculé devant le travail et l'effo rt et le succès a été votre récompense. A vous tout I'honneur. Rhodanus. Une bonne prisa à Martigny Ratri SemSoe tilégraplìiii ef féléphoniii ,i ii H»j H »$? | C <»»'" »l ¦ ' Dragonnades électorales I Les meurtres du 70 juin I Dra&onnades BERLIN, 18 aoùt. (Ag.) — Le D. N. B. communiqué : Par ordre du ministre Goering et en vertu de la volonté du chancelier, l'examen de tous les cas des personnes détenues va ètre effectu é immédiateiment. L'enquète relative aux mesures prises à la suite des événements du 30 juin vient d'ètre terminée. Elle donne les résultats suivants : A l'occasion de la révolte Roalvm 1124 personnes ont dù ètre arrètées dans l'intérèt de la sécurité de l'Etat et maintenues provisoirement en état d'arrestation. En vertu des vérifications officielles, 1079 personnes ont été relàchées. H ne reste donc que 45 personnes arrètées, ayant pris part à la révolte Roehm. Ces personnes ont commis des actes graves. L'enquète sur leurs agissements devra se poursuivre. Les enquétes sur l'affair e du 30 juin sont closes. Le président va maintenant s'occuper des autres cas des personnes détenues. D'ici à la fin du moie, un grand nombre d' entre elles vont pouvoir ètre libérées en vertu de l'amnistie du chancelier. LONDRES, 18 aoùt . (Havas). — « Dragonnades électorales » : cette formule du « Daily Telegraph » résumé le sentiment general de l'Angleterre sur le plébiscite auquel le peuple allemand est convié. Convaincue par avance du résultat d'un scrutin auquel elle n'attaefae pas le moindre crédit, la presse se préoccupe d'ores et déjà d'en mesurer les conséquences possibles ou probables. Une nouvelle vague de terreur s'ensuivrait à brèva échéance selon le « Daily Herald » qui, de source privée annoncé l'établissement d'une nouvelle liste de victimes qui ne contiendrait pas moins de 500 noms et comprendrait, avec des juifs éminents, des membres de l'ancien parti démocrate, du centre catholique et d'autres partis secondaires ayant jusqu'ici échappè aux persécutione propreiment dites. « Le gouvernement nazi , écrit plus loin le « Daily Herald », croit qu'en s'engageant dans une campagne de répression sanglante, contre ceux qui contribuaient au gouvernement du pays avant l'ère hitlérienne, il échappera à la vengeance d'une nation ruinée ». Et l'organe travailliste conolut en dénoncant par avance cette « chaine d'assassinate » . Sans formuler de pronostica aussi précis, '.'ensemble des organes modérée met l'accent sur les incertitudes que recèle la situation allemande : « S'aippuyer sur lo Reichstag, peniclher vers les monarchistes, écrit notamment le « Daily Telegraph » • les événemente obligent presque le chancelier Hitler à prendre ces deux points d'appui au début de sa présidence. Maie l'orientation future de son esprit ne manquera pas d'ètre un sujet d'angoisse pour tous les voisins immódiats de l'Allemagne » ... « Hitler, remehérit le « Taily Express » est camme uà navire dont l'équipage demeure discipline malgré une mutinerie toute recente et qui pourtant , ne sait pas où il va » . On noue écrit : Martigny est le théàtre de coups de fiiet heureux. La police local e a bon coi'. Voici qu'après le « semeur d'or » qui vient d'ètre arrèté dane les circonstances que l'an sait, une nouvelle arrestation vient de s'y effectuer hier après-midi dans dee circonstances tout à fait spéciales. Un personnage, d'allures euspectes, faisant mine de posseder gras, commanda au Café du Lion d'Or force bouteilles et liqueurs — pour partir en fin de compite sans régler ses consommations — qui s'élevaienit à une dizaine de francs. Sur la suggestion de M. Rais, tenancier de l'établissement, M. Roger Aubert, detective à Martigny, prit tout de suite en filature notr e homme qui, dès qu'il se saniit surveillé, chercha à s'esquiver par uno xue secondaire. M. Aubert avisa immédiaBERLIN, 18 aout . (Ag.) — M. Frick, tement le brigadier Briguet de la présenministre de l'intérieur du Reich, a envobrinotre ce d'un personnage louche et yé une lettr e aux gouvernements des .gadier, assistè du detective, parvint enEtats disant que les discussions qui se fin à mettre la main au co'liet de notre sont élevées au sein de l'église évangéliposte, l'indihomme. Etmmené aussitòt au que ont pris des formes qui obligèrent les vidu ne put founnir aucune pièce d'idenautorités à interdire momentanèment toutité et déclara tout d'abord se nommer .Alfred Grand. Habilement cuisine, et sur te discussion de politique d'église. Cettetéléphone à la police de sùreté de Bulle , interdiction n'avait pas un caractère peron apprit qu'il s'agissait d'un nommé Ale- manetti, elle avait seulement pour but xis Brussard, né en 1899. Ul avait quitte d'indiquer Clairement que dans ce domai'.Bulle le 13 aout , emportant la paie du ne également, le gouvernement du Reich lait de son patron , eoit 610 francs, qu'il était décide à ne pas permettre que l'or.avait gaspillés en menant large vie. Cam- dre public et la sécurité puissent ètre me plainte a été déposée et qu 'il était troublée. Dane l'eepoir que toue les partiireoherché par la eùreté de Bulle, la poli- cipants l'auront compris clairement, je ce valaisanne a remis à la disposition de modifie mon ordonnance du 9 juin 1934 Sauvagement assassine la police fribourgeoise le délinquant, qui dane ce sens qu'à l'avenir les polémiques a été conduit, aujourd'hui samedi, sous manquant d'objectivité dans la controBERGERAC, 18 aoùt , — M. Olive, probonne escorte , dans san canton d'origi- verse de l'église protestante, dans les ae- priétaire au village de Monsac, ayant sembléee publiques, la presse, lee feuil- constate que ses domestiques Decarrière Le mérite de cette prise revient à les volantes, sont interdites. et Hervy n'étaient pas à leur travail, monta dans la chambre que les deux jeuM. Briguet, brigadier de gendarmerie à nes gens occupaient dans un bàtiment séMartigny, ainsi qu'au detective Roger ¦Aubert qui , par son flair special, a su paré du bàtiment centrai de la propriété. '.habilement seconder la podice officielle. BERNE , 18 aoùt . (Ag.) — Il y a quel- Mais en ouvrant la porte, il recula d'efques jours, il avait été annoncé que les froi en apercevant sur le lit un corps giVente du lait pasteurlsé en bouteilles jeunes conservateurs, le Front national sant dans une mare de sang. C'était cedans les gares et le mouvement du Aufgeibot avaient lui du malheureux Decarrière, qui portait Parmi Jes multiples efforts que l'Offic e l'intention de déposer le 15 aoùt les si- sur le cràne une blessure qui Jaissait le de Propagande de la Commission Suisse du cerveau à nu et qui avait été faite au Lait a entrepris pour encourager la con- gnatures recueiliies en faveur de l'initiamoyen d'un couteau de boueher long de sommation du lait en dehors des ménages, tive demandant la revision totale de la une vaste organisation pour la vente du Constitution. Jusqu'ici , aucune liste de 26 centimètres et large de deux. , lait pasteurlsé en bouteilles dans les ga- signatures n'a encore été déposée. L'assasein e'était acharné sur ea victires, est entrée en fonctio n cette semaine. car Decarrière avait été également me, Les tenanciers des 13 buiffets suivants ont frappé au coté gauche; du cou sans que adhéré à l' organisation de vente : St-GalJ , Coire , Zurich , Bàie, Olten , Lucerne, Luga- mite de la eociété d'agriculture, de plu- la carotide eùt été attenute. La brute no, Berne Bienn e, Thoune , Brigue , Lausanavait mème retourne la lame dans la > ne et Genève. Nous, les en remercions. Les sieurs coneeile d'administration, partout plaie. Son crime accompli, l'assassin prit il a laissé le souvenir d'un homme actif centraJes laitières ou les laiteries privées , la fuite en ee servant de la bicyclette de se sont chargées de la livraison du lait éclairé , coneciencieux. special. Gomme homme public, il était affable, sa victime. Pour faciliter sensiblement la vente on Le jeune Deoarrière était au service de frane, courtoie. Dans l'intimité, on le saa eu recours à une bouteiile unique et M. Olive depuis cinq ou six ans. Son paneutre avee une étiquette uniforme et pour- vait bon pére de famille , un de ceux , si jvue d'une marque déposée, de ielle sorte que rares de nos jours, qui ne e'effrayait pas tron en était satisfai!. Hervy Pierre-Jeanle consommateur peut l'emporter dans le des nombreuses naissances. Alcide, l'assassin, est né en 1903 à Monirata et la rend re contre remboursement Établi dans la cité eierroise depuis plus tone (Loire-Inférieure). Il est activement du dépót dan s n 'importe quelle station susmentionnée. Les buffets (buiffets volants) de trente ans, il appartenait, en politique, recherche. de Thoune et Lugano ne sérvent provisoi- au parti radicai. Ses premières passes fuTement que pour le iretrait des bouteilles rent mème passablemcnt belliqueuses. vides. Nous avons de cette facon une extension importante de ce qui se fait de- Mais la réflexion et l'expérience de !a •puis de nombreuses années à Zurich , Ber- vie élargirent son horizon et en firen t un TURIN, 18 aoùt. (A^.) — Les victimes ne et Bàie. chrétien pratiquant et le magistrat inde l'accident de montagne signale venLe prix uniforme de la chopine contenant 3 di. est de 30 centimes. Si l'on emp orté la tègre que tous nous pleurons. En nos dredi soir de Courmayeur, sont deux al"bouteiile dans les trains le dépót est éga- temps de coneussiom, voilà du moins une pinistes très connus, l'avocat Bornan, 24 lement de 30 centimes. Cette institution se- belle figure qui sut veiller strictement ans et Alberico, étudiant, 25 ans, tous ra certainement la bienvenue pour. de nomdeux de Turin. L'accident a'est produit breux voyageurs suisses et étrangers. Nous au prestige de la magistrature. Guy. la recommandons chaudement dans l'mtédans le massif du Mont-Blanc. Les deux Tèt de notre agriculture. alpinistes travereaient une paroi de giaC. S. L. ST-MAURICE. — Retraite fermée. — ce quand ils furent surpris par une avaComm. — Une retraite fermée , vivement lanche et entrainés sur une centaine de SIERRE. — Funérailles de M. Bornet. recommandée par S. E. Monseigneur Biéler , — (Corr.) — On vient de faire à M. Bor- évèque de Sion , sera prèchée au Pension- mètres dans la crevasse de Goss. ¦net , juge de Sierre, des funérailles impo- nat du Sacré-Cceur. BMe commencera jeudi soir , le 13 septembre à 7 h. (le souper) et -santes : 19 drapeaux,plus de 30 couron- se terminerà lundi matin , le 17 septembre. Le feu dans la mine nee et lee délégués d'une vingtaine de Sont admises les dames et 'demoiselle!, •sociétés, sane compter la longue théorie Tertiaires ou non, désireuses de faire une MULHOUSE, 18 aoùt . (Ag.) — Pour villégiature Gràce à la grande étouffer l'incendie de la mine d'Ensisdes parente et des amis, accompagnaient bienveillance spirituelle. de la rév. Sceur Supérieure le cercueil. C'est dire que le défunt, qu 'u- du Pensionnat , les prix de pension sont heim , la direction a décide de murer la me pneumonie a ferrasse dane ea 56me tout à fait exceptionnels : 15 francs pour galerie en feu . Ce n'eet que dans un dépersonnes qui ont des chambres priannée seulement, avait mérite l'estime les vées et 12 francs pour celles qui couchent lai de dix à 15 joure que lee travaux de ;générale. au dortoir , où sont des cabines-chambret- déNaiement et la recherche des corps des Juge communal, secrétaire municipal. tes fermées et tout à fait confortables. quatre mineure se trouvant au fond de Le nombre de places est limite. Prière de la mine, pourront ètre repris. L'état des •officier d'état civil, président d'honneur 'inserire au plus tòt auprès de la Revede la société locale de gymnastique, an- srende Soeur Supérieure du Pensionnat du deux blessés qui se trouvent à l'hòpital «ien conseiller de la ville, membre du co- Sacré-Cceur. inspire toujoure de vives inquiétudes. L'Eie annestante et la noline La nin de la oosiitioo Los victimesf du Mont-Blanc strato; Vers la stratesphère HOUR- RAVENNE (Belgique), 18 aoùt. — Le ballon- F. N. R. S. s'est envolé à 6 h. 19 ce matin pour la stratosphère. L'aérastat a pris aussitòt une grande hauteur, se dirigeant tout d'abord vers l'est , puis vers le sud-ouest et enfin le sud. Les adieux de l'aérostier Max Cosyns à sa mère furent très émouvants, et ce:le-ci avait peine à cacher sa grande émotion. ¦BRUXELLES, 18 aoùt. (Havas). — D'après une communication recue à Bruxelles , le ballon stratosphérique a été vu au-dessus de Neufohàteau (Belgique), par un gendarme un peu avant 7 h. 15. GiRATZ, 18 aoùt. (Ag.) — Le ballon stratosphérique a été apercu vere 19 heures à une altitude d'environ 2000 mètres au-dessus de Gratz et à 19 h. 10 .mr Gleisdorf près de Gratz. Il se dirige vers l'Est, soit du coté de la Hongrie. PRAGHE, 18 aoùt. (Ag.) — Des amateurs de radio à ondes courtes de Tchéooslovaquie ont entendu à 13 h. 55 les appels de S. O. S. suivis du signe B. 9. Les appels ont été bientót de plus en plus en faiblissant pour disparaitre. Les journaux de l'après-midi inclinent à penser qu'il s'agit là d'émissions du ballon stratosphérique belge. BRUXELLES, 18 aoùt. (Ag.) — L'Agence « Belga » apprend que le ballon etratoephérique aurait atterri à 3 kilomètree de Sarrebruck. Trois IOO damnatlon. à inoit INNSBRUCK, 18 aoùt. (B. C. V.) — La Cour militaire a conidamné à mort par pendaison les accusés Joseph Aberger et Bruno Hager. VIENNE, 18 aoùt. (B. C. V.) — La Cour militane a reconnu coupables de haute trahison tous les inculpés dans l'affaire de l'agression de la Ravag. Johannes Domee a été condamne à mort par pendaieon. Tous les autres au cachot à perpétuité. Le Japon met les pottces TOKIO, 18 aoùt. (Ag.) — On apprend de bonne sounce que M. Hirota , ministre des affaires étrangères, coneidère les négaciatione relatives à la cession du chemin de fer du nord mandehou comme étant sueceptihlee de progresser malgré la rupture apparente actuelle. Dans les milieux touchant de près le ministère dee affaires étrangères, certains considèrent que le Japon a intérèt à majorer les conditions propoeéee le 23 juillet dernier par M. Hirota, voire mème de parfaire la différence de prix existant actuellement afin de priver les Soviets d'élémente de propagande anti-japonaise à travers le monde et de rétablir des relations normales avant la conférence navale. T oujours des era&es SOFIA, 18 aoùt. (Havas). — Un violent orage, accompagné de grèle, a cause d'imporbants dégàts dans la région de Ohoumen. On signale notamment dix bleseés graves, un enfant tue et de nombreueee tètee de bétail ont été tuées. Le ministre de l'intérieur s'est rendu sur les lieux. Le centenaire de Pie X GITE DU VATICAN, 18 aoùt. (Ag.) — L'c Osservatore Romano » dit qu'au Vatican , on a l'intention de célébrer le centenaire de la naissance du Pape Pie X en érigeant à Rieti un monument et un musée à sa mémoire. De nombreuses adhésions ont déjà été données à ce projet en Italie et à l'étranger. L'affaire Stavisky PARIS, 18 aoùt. (Havas). — M. Ordonneau vient de faire subir à quatre des inculpés de l'affaire Stavisky l'interrogatoire definiti.. Ce sont Henri Cohn, appréciateur du Crédit municipal de Bayonne, Vincent Digoin, commissaire à ce mème établissement, Georges Gaulier et G. Guibout-Ribaud, tous deux avocats. L'enquète se poursuit en ce qui concerne les autres inculpés.Le magistrat vient d ètre avisé dans une lettre de la Santa que l'avocat Guibout-Ribaud avait manifeste l'intention de faire la grève de lai faim parce que la liberté provisoire lui a été refueée. Guibout-Ribaud est actuellement observé dane une cellule de la prison. Les premières vendanges PERPIGNAN, 18 aoùt. — Lee premières vendanges sont terminées en Rouseillon , France. Cotte récolte prématurée, due à la temperature exceptionnelle de fin juillet , ne concerne que les raisins primeure du terroir de Rivesaltes et Iss catégoriee des Moraetels. Les véritables vendanges, qui ee présentent de splendide facon , ne dèbuteront que le 25 aoùt. De Niimes, on signale une situation analogue et les premières cueillettee sont faitee pour certains cepages hàtifs. Bras de vitres KANSAS, 18 aoùt. (Havas). — A Siauliai , le pharmacien Masiulis ayant été maltraité par dee membres de l'organisation juive Hecholuc, un groupe de jeunes lithuaniens ont cassò plusieure vitree du siège de cette organisation , blessant légèrement six personnes. La police a ouvert une enquéte. Collision de trains BILBAO, 18 aoùt. (Havas). — Près de Bercedo, deux trains de marchandises sont entrés en collision. Deux employés ont óté tués et quatre autres sont bleseés. Gonspirafion SOFIA, 18 aoùt. (Havas). — Une oonspiration communiste a été découverte a Pleven. Des traets de propagande subversive ont été découverts. Soixante-dix personnes ont été arrètées. Explosiei? sur un navire MARSEILLE, 18 aoùt. (Havae). — Vere 16 h. 30 cet après-midi, une explosion de chaudière s'est produite à bord du vapeur « Rollon » des messageries maritimes qu était amarre au hangar 10. Il y; a trois morts et .plusieure blessés. BIBLIOGRAPHIE X L'ECHO ILLUSTRE Sommaire : articie de fond : « L'-^mpoisonneuj e ». — La page gaie. — Une mosaique en timbres-poste. — Une belle doublé page sur l'Alpe de ZanifJeuron. — « Ils gardent les hauts sommets », deux pages bien illustrées. — L'observatoire de la ville de Neuchàtel. — Un conte : un drame en mer. — Pages des enfants, du foyer et de la femme, avec le patron gratuit. — Le roman. — Parmi les actualités.: la féte de lutte à Berne, le concours de musique de Genève, le marché-concours de Saignelégier, etc. ; -, LA PATRIE SUISSE Un dimanche après-mid i à la Fosse aux oury, à Berne. Des scènes multiples auxquelles on assiste autour de ce qui fut le premier « zoo » du monde, le photographe Senn a tire un reportage remarquable que nous offre la « Patrie Suisse » de cette semaine (18 aoùt , No 33) . En outre , ce numero contient un articie sur l'incendie du couvent grec de Mégaspiléon, une nouvelle de M. Gevers : Une amie de pension. Dans ¦les, actualités : Je Concours international de musique à Genève et les championnats d'aviron sur le Rotsee. Roman s, rubriques, etc. Chez Paderewski Paderewski nous fait depuis 37 ans I'honneur de passer chaque année plusieurs moH à Morges, où il a , comme il dit , son piedà-terre. C'est là qu 'il a recu un colJaborateur de .'« Illustre ». Cette visite forme le suj et d'un articie d'un vif intérèt qui figure avec d' excellentes photographies, dans le No du 16 aoùt. Voir également : le Concours. international de musique de Genève . Lalette Payot, Greta Garbo dans le film e La reine Christine », la chasse au Jaguar au Brésii, la clòture du Tir fèdera/ , etc. La famille Gabriel RAPPAZ. profondément touchée des nombreuses marques de sympathie recues à l'occasion de son grand deuil, remercie sincèrement les sociétés et toutes les personnes qui y ont pris part. Distribution irréguliàre. — Nos abonnés qui ne .ecevraient pas régulièrement le Nouvelliste ou le Bulletin Officiel nous obligoront en nous signalant par une einH pie carte oette anomalie. i Chasseurs, Sportifs..., Attention !! 1 la li One nomi, inilipe : è Lausanne S. L Malgré nos prix déjà très bas, profitez 15 °/ 0 jusqu 'à fin aoùt sur tous nos articles dames : Robes , Blouses , Jupes , Pullovers et articles pr f enfants. \ ^^ Chaussures StcBckli, Martigny fttesr't lesefND.... {j^\ - ^ ENERGIE L'Ovomaltine froide est la,boisson d''été ideale. D' un gout délicieux, elle fortifie et désaltère à la fois. Demandez à la Maison Dr A. Wander S. A. à Berne, le nouveau gobelet^ mélangeur très pratique qu' elle four-nit contre remboursement de T fr. 3 Onremplit le gobelet aux |4 de lait froid;on ajouté 1-2 cuillerées à thè d'Ovomaltine , du suora à volonté et éventuellement quelques morceaux de giace. On met le couvercle et on agite vigoureusement pendant quelques instants. 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