Download Morale et mimi

Transcript
Morale et mimi
N' aurait il pas été très simple de
rassurer d'opinion publique qui se préoccupe beaueoup de l'entrée de la Russie dans la Société des Nations et qui
se demande quelle sera l'attitude de la
délégation suisse en cette occasion ?
Uin des nombreux discours du Premier Aoùt aurait dù contenir un mot
sur ce point précis afin que l'on sache
que la Suisse aie conifond pas la neutraiité avec l'abstention.
H est vrai qu'un des conseillers fédéraux a déclaré qu '« un petit Etat n 'a
de force que par les idées morales »
et que la « Zùrcher Zeitung » voit l'occasion toute trouvée de convertir en
acte cet axiome en pronomeant im
r« non clair et net » à Genève contre
l'entrée de la Russie dans la Société
des Nations.
Encore faudrait-il savoir si notre
gouvernement foderai est d'accord
avec les nombreuses adresses et résolutions de toutes sontes qu'il a recues
et qui toutes présentent l'entrée de la
Russie à Genève cornine un cas de
eonscience qui ne saurait étre franche
que par la negative.
Quaiut à nous, nous ne jurerions pas
que les conseillers fédéraux et les délégués de la Suisse à Genève sont également persuadés que l'intérèt du pays
et ies exigences de la onorale chrétienne ne font qu'un en cette affaire.
On a mème tellement appuyé sur ce
-coté moral que de còtte politique semble étre passe au second pian et que
tous ceux qui font profession de combattre la religion ou en tout cas de ne
pas la mèler à la politique ne voient
plus qu 'un préchi-précha de mòmier
dans l'intransigeance contre la Russie
des soviets.
Le sentimentalisime, en effet, peut
devenir excédant s'il s'épanche à tort
et à travers et n'est pas soutenu par
une vibrante sincerile, mais ce n'est
pas une raison pour en prendre le
contre-pied jusqu 'à l'aveuglement.
L'aveugle ici ce ne serait pas l'antibolchéviste fervent et quasi religieux,
ce serait au contraire celui qu 'impor
tune tellement cette ferveur qu 'il y
voit tout ce qu'il y a d'exagération et
rien que cela. Ils sont plus nombreux
qu 'on ne le croit ceux qui ne se laissent plus prendre par la propagand e
anitibolchéviste sysltématique. A force
d'en avoir lu , tout ce qu 'on raconte
encore sur le regime soviétique leur
est devenu suspect et de là à se révolter, sans devenir communiste pour autant, à penser qu 'après tout la Russie
peut avoir sa place à Genève aussi
bien que n 'importe quel pays, il y a
un pas qui est vite franchi, d'autant
plus vite que, suivant M. Motta , la
présence de la Russie à Genève n'entralnerait pas la reprise des relations
diplomatiques officielles. Alors ? Pourquoi s'opposer ? Ne ferait-on pas
mieux de nous abstenir au vote ?
Telle est à peu près la pensée d' un
grand nombre de gens de gauche, de
droite aussi croyons-nous et surtou t
d'indifférents qui ont mal digéré les
milliers et milliers de « documents »
plus ou moins authentiques que l'on a
publiós partout depuis la guerre dans
la presse bourgeoise.
Ces gens-là, le coté « moral » de la
question de l'entrée de la Russie dans
la Société des Nations 'les exaspérera
seulement un peu plus. Et c'est pou rquoi il fau t faire ressortir l'étroit et
parfait accord qui existe ici entre la
morale et la politique. Voici ce que le
journal zurichois cité plus haut dit :
« Une politique de Ja facilité ¦(c'est-à-dire
notre abstention à Genève) n'est pas en
haute estime actuellement dans notre peuple et cela justement parce que, de l'entrée
de la Russie dans la Société des Nations ,
vastes sont les populations qui en font une
question de principes moraux plutòt que
de politique... Nous disons sans ambages que
nous serions heureux si l'on pouvait se décider à Beirne à mettre sur la eonscience
de nos délégués à Genève un * non » clair
et net. ili est invraisembJabJe que ce vote
puisse ètre d'un préjudice véritable pour
la Suisse ; en revanche il y aurait un avantage politique estknabl e a ce que pleine
clarté soit faite sur Ja position de la Suisse. Cela pourrait nous étre utile avant tout
pour défendre notre liberté de décision j uridique et politique dans la question de la
reconnaissance du nouveau membre de la
S. d. N. »
En effet, un « non » à l'assemblée
de septembre à Genève serait certainement le meilleur atout dont mous pourrions disposer le jour où l'U. R. S. S.
voudrait renouer les relations diplomatiques avec notre pays. Car comment pourrions-nou s honnétement dire « oui » à Genève et « non > à Berne
ou encore nous abstenir à Genève et
ne pas nous abstenir à Berne ? Poser
ainsi la question sur le terrain national c'est probablement le meilleur moyen d'ouvrir les yeux des défaitistes
lassés de la propagande antibolchéviste, car on aime à croire qu'ils n'ont pas
oublié tout à fait la lecon politique de.
1918.
L. D
Découverte sensationnel le
Un carburant à 3 centimes
le litre
L envoyé special du « Matin » à Rouen
rapporto de cebte ville l'exitraordinaire expérience à laquell e il vient d'assister et
dont l'auteur , inconnu j usqu'ici, est un simple mécanicien d'autom obile, M. Albert Safaeurs :
— Avec un litr e d'eau salée, de fais un
litre d'essence, avec dix mille litres d'eau
salée, je fais dix miM e litres d'essence, avec
Jes mers du globe, je fera! des océans d'essence...
ili faisait , ce matin-là, Ies honneurs de
son usine de la Sente-aux-iLoups iqui , édifiée
aux avantnpostes des faubourgs ouest de
Rouen , pourra ètre considérée par Jes historiens de l'avenir eomme Ile berceau d'une
des plus grandes révol utions seientifiques,
économiques et politique s des temps modernes, à moins qu 'elle ne devienne le memoriali d'une tentatlve qui resta sans Iendemain.
Imperturbables, mais attentionnés , réserves mais curieux , les .techniciens, ayant
instinotiveiment forme un carte1! de résistance critique , adoptaient une attitud e expectative, iteintée de scepticisme.
... Nullement impressionné par cet areopago de techniciens de qualité , qui comprenait un envoyé special du ministère de la
guerre , un attaché du ministère de l'air ,
des attachés militaires étrangers et des experts appa rtenant aux services techniques
de l'Etat et a des sociétés industrielles, M.
Albert SaJieuirs, en mécano déluré , expliquaiit en phrases courtes, dégagées des
poncifs fonmulaires , la genesi de sa découverte...
— Avec Jes mers du globe, je ferai des
océans d'essence...
Le litre d'essence à trois centimes
contre deux milliards à I'inventeur
II n'avait pas dit combien il en coùterait
pour réaliser ce miratile transposé des
temps bibliques, car , 'tout ià son idée, il n'avait pas paru attacher d'importance à cette
miseratole considération , à moin s peut-ètre
que , l' estimant à son véritable prix , il n 'eùt
[habilement voulu provoquer Ila iquestion .
Quand elle lui fut posée, il répondit sans
détour :
— U en coùtera trois centimes par litre !
Les techniciens, qui savent ce que se taire veut dire , ne broncJièrent pas ià cette
évocation des Aitlantiques d'essence stockés pour un morceau de pain.
Cependant , iM. Saheurs aj outait doucement :
11 en coùtera trois centimes par litre,
mais moi ie veux deux milliards pour livrer Ja formule !
Les techniciens, déctdément aussi accoutumés aux milliard s qu 'aux centimes, ne
brondhèrcnt pas davarrt age.
— Ma découverte, poursuivait M. Saheurs, a pour orsine une constatatici con-
nue de tout Je monde : à savoir qu 'aux
abords de tous les gisements de pétrole se
trouvent des nappes d'eau salée.
De là à penser que J'eau salée était l'élément initiaJ constitutif du pétrole, il n'y
avait qu 'un pas. J'ai donc cherché à reconstituer en Jatooraitoire le travail accompli par la nature et j e suis anrivé à trouver un procède de fabrication extrèmement
simple dont un seul élément doit rester ,
pour l'instant , secret : la composition du
produit déterminant qui est à Ja base de la
transformation de J'eau ohlorurée en essence.
Une usine miniature
L'usine de la Sente-aux-Loups, qui a été
spécialement aménagée pour cette fabrication , est une usin e miniature. Elle se compose : 1. d'un laboratoire où M. Saheurs fabrique Je produit secret ; 2. d'un réservoir
en ciment contenant J'eau salée ; 3. de quatre groupes de fabrication identiques et couplés, comprenant des fi'ltres , des fours électriques et Jes toacs de décantation du carburant fabrique ; 4. d'un dépòt de stockage
du nouveau carburant , de 10,000 litre s de
capacité...
L'expérience
C'est au sortir du laboratoire que le profane recoit l'initiatión. Un ruisseau passe
sous l'usine de Ja Sente-aux-Loups, un
ruisseau limpide... doni J'eau est pompée
dans un réservoir en ciment dans lequel on
j ette du sei à raison de 33 grammes 10 par
litre.
Le mélange qui a sensiblement la composition habituelle de J'eau de mer est envoyé par des tuyautages dans un coUecteur
aérien' qui alimente Jes quatre groupes de
fabrication également aériens.
Puis l'eau salée passe dans un premier
filtre henm étique garni de charbon tendre
et elle entre ensuite dams un four électrique
où elle se decompose.
Ce four , simple boite en fer dont une
des faces est en ébonite, renferme trois
bobines de fil de cuivre isole et un tub e
centrai percé de huit trous filetés sur lesquels sont vissés des tubes contenant le
produit secret.
A la sortie du four , Ja solution — car il
ne s'agit plus d'eau salée — pénètre dans
un second filtre identique au premier , mais
contenant cette fois du charbon de bois et,
après passage dans un bae de décantation,
le carburant fabrique , baptisé Sahol, est
envoyé dans les cuves de stockage. C'est
tout. Mais Ja stupéfaction commencé à J' analyse quand on constate ique ce carburant
n'est pas autre chose que de l'essence, une
essence prète ià alimenter Jes moteurs Jes
pJus délicat?.
Le SahoJ, précisent les expertises, reste
stabJe aux basses températures, ne trouble pas la carbuiration, ne cause pas de corrosion des rnétaux. IJ est plus volatil que
l'essence ordinaire et brulé sans faire de
fumèe.
Ainsi se trouvaient ilustrées d'eclatante
facon les affirmations extraordinaires de
M. Saheurs.
— Vous pouvez contróler, vérifier , analyser, spécifiait J'inventeur en mettan t en
route le groupe elettrogene prod ucteur de
force. Si j 'ai place les appareils de fabrication à deux mètres du sol, c'est j ustement pour vous permettre de faire aisément vos vérifications en suivant de bout
en bout tous les tuiyautages.
Comme bien on pense, les techniciens ne
se firent pas faute de profiter de la permission. Hs prélevèrent de l'eau salée à la
sortie du bae de mélange, de l'eau salée
encore à la sortie du premier filtre , du
nouveau carburant , enfin , à la sortie du bae
de décantation.
Un navire qui pulserait 1 eau de la mer
L'essence coulait à raison de 500 litres
heure. En vingt heures les cuves de stoc
kage en emmagasineraient 10.000 litres.
— Notez bien , faisait remarquer l'inven
teur , que Je détoit peut ètre augmenté à
l'iuifini en multipliant autant que besoin est
les .groupes de fabrication. Mieux encore ,
j e puis installer cette usin e à bord d'un navire qui , au large des còtes — car près des
riivages, l'eau de mer contient trop de sable — puiserait directement J'eau de mer et
la transformerait indéfiniment en essence.
Le produit secre t qui est là Ja base de la
fabrication n'a besoin en effet d'ètre renouvelé quia des intervalles espacés et ses
pr opriétés agissent pour un litre comme
pour idix mille litres.
RADIO - PROGRAMME? *
Dimanche, 19 aoflt. — 9 h. 55 Sonnerie de
cloches. 10 h. Calte protestant. 11 h. Concert public. 12 h. Gramo-concert. 12 h. 30
Dernières nouvelles. 12 h. 40 Suite du Gramo-concert. 16 h. Concert de musique récreative. 17 h. 15 Rep rise du concert. 18
h. 30 Gramo-concert. 19 h. Une piété huguenote moderne. '19 h. 30 Le dimanche
sportif. 20 h. Recital de chansons populaires. 20 fi. 20 Entretien. 20 h. 40 Concert.
21 h. 15 Dernières nouvelles» 21 h. 20 Suite
du concert. 32 h. Derniers résultats sportifs.
Lundi 20 aoùt — 12 h. 30 Dernières nouvelles. 12 h. 40 .Gramo-concert. 16 h. Oeuvres viennoises Classiques. 18 h. Verlaine à
l'hòpital. 18 h. 30 L'art de lire dans les lignes de la main. 19 h. Causerie pour le*
philatélistes. 19 h. 30 Radio-chronique . 20
h. Les duos à la mode. 20 h. 20 Petite gazette de Ja semaine. 20 h. 30 Une demiheure de musique ancienne. 21 h. Dernières nouvelles. 21 h. 10 Les chanson s d'après
guerre.
Touj ours silencieux , les techniciens écoutaient, regardaient. Hs purent aisément se
rendre compte que M. Saheurs n'avait pas
la possibilité d'amener dans le group e de
fabrication une essence e/mmagasinée ailleurs , pas plus qu 'il n 'était possible d'évacuer l'eau salée, dans l'hypothèse d'une habiJe substitution.
D'ailleurs , le niveau du bae de mélange
baissait dans la proportion où montait celui des réservoirs de stockage , et il y avait
synchronisme absolu entre Jes variations
des régimes d'arrivée' d'eau salée et les débits des bacs de décantation.
Le Congrès eucharistique
de Buenos-Ayres
Les solennités seront grandioses
Le geste du Pape
LES ÉVÉNEMENTS
¦¦ ? . ¦
Les frottetncnts entre
la Russie et le Japon
Ainsi que l'indiquent depuis quelquee'
joure les dépéches provenant de part et
d'autre lee relations entre la Russie et le
Japon sont de plus en plus temdues. Des
bruits de guerre imminente circulent mème.
Le gros problème en discussion en ce
moment est toujours celui du raehat du
chemin de fer de l'Est ehinoie, qui appartien i à l'U. R. S. S. et à la Chine. Depuis l'occupation japonaise en Mandchourie et la création de l'Etat mandehou, celui-ci s'est subetitue à la Chine dans se.
droits sur le chemin de fer et, pour éviter le voisinage trop proche de la Russie,
il eherche maintenant a racheter au gouvernement de Moscou sa part de propriété sur le ohemin de fer.
¦Le gouvernement soviétique, de eon
coté, ne eerait pas .aché de se débarrasser de ses droits sur le chemin de fer, qui
lui valent plue de soucie que de profit».
Mais il eherche à ee faire payer le plus
cher possible et profite des négociations
engagées pour tater la capacité de résistance du Japon qui , on le sait, ee trouve
derrière l'Etat mandehou.
Et sur ces négociations de se greffer
incidents sur incidents pour l'exaspération alternative des deux parties...
C'est ainsi qu'on a lu ce matin que le
gouvernement ' japonais ee propose d'adresser a href délai un avertissement solenne! au gouiverhement de Moscou. Em
attendant de connaitre eet avertissement
lee commentaires vont leur train. Ou est
là vérité ?
Ponr s'expliquer les agressionsdont se
plaigment lee Jàponaie il faut , eemble-til, se rappeler les fameux bandits chinois qui juetifièr'ent l'intervention du Japon dans la province et la création du
Mandchoukouo qui s'ensuivit eoue le protectorat nj ppon. A cette epoque l'expaneion du Japon rencontrait de ebaudes
sympatàiee en Europe.
Aujourd'hui, c'est une autre chanson :
l'embarras résulte pour une part de l'emprise économique japonaise qui pousse
des pointee eur le marche européen , où
les tarifs douaniers ne parviennent pas à
comipenser lee bas prix de revient de la
production japonaise. Sous cette forme
le péri! jaune deviendrait plus sensible
au moment où il menacé de supprimer
d'autres 'jaunes...
Le Japon , d ailleurs, se rend fort bien
compte qu'après see opérations en Mandchourie et dans le Jehol, il lui serait impossible d'obtenir le moindre app.ui , mème moral , dans le monde. Les difficultés
intérieures, financières et politiquee, ne
lui maniquent pas au surplus...
Quant à la Ruesie, si solide que paraisse le regime soviétique, ses dirigeants
ne sont pas assurés qu'il réeieterait à l'épreuve d'une guerreSi tenduee donc que soient lee relations entro l'U. R. S. S. et le Japon , il
eet certainement exagéré de prétendre
qu'elles conetituent une menacé de guerre en Extrème-Orient. Car, ni Ja Russie
ni le Japon n'ont un grand intérèt à
s'engager en ce moment dans un conflit
arme.
On peut toutefoie tirer des conclusions
variées de cee sortes d'avertissement,
qui par leur caractère imprécie, ee rattaGhent à ceux que donnent les oracles. Disons par exemple que de bons connaisseurs de l'ExtrSine-Orient ne seraien t pas
surpris si, d'ici à l'automne, le Japon se
livrait à une petite opération qui , d'ailleurs , serait limitée et m'entrainerait pas
fatalament la guerre.
Il n'y a rien de plus grandiose dans
les solennités du monde chrétien , en dehors dee cérémonies romaines, que les
Congrès eueharis'tiques internationaux. A
intervalles fixes, mais éloignés, dee délégations et dee eongreseistes accourus
dee pays lea plus divers et parfois des
antipodes, à rappel du Comité que prèside l'évèque de Namur, le venerò Mgr
Heylen, ee raeeemiblent dane une des capitales de l'Univers et là, iréunis sane
distinction de condition ni de peuples, ils
manifestant d'un seul cceur et d'une seule àme, deur foi commune dane le Chriet,
sane cesse immolé, présent et tutélaire,
dane le blanc mystère de l'Hostie.
Ces assamibléee, où lee incrédules euxmèmes peuvent contempler avec ótonnement l'Eglise vivant soue leurs yeux de
ea véritable vie, de sa vie eatholique,
raeeemblent, camme on le eait, des centaines de cardinaux et d'évèquee, avec des
dizaines de miniere de fidèles, dont le
comeours leur apporte une incomparable
grandeur. Aussi les' nome dee lieux qui
ont eu le privilège de leur servir de cadre demeurent-ile dans notre souvenir,
tout vibrants encore d'une sorte de rósonance sacrée : Vienne, Malte, Lourdes, Romee, Chicago, Carthage, Dublin...
Le Congrès de 1934, qui ee tiendra dans
deux mois, sera le Congrès de BuenosAyres.
Il ne eera certes pas inférieur à eee
glorieux devanciers. Le Souverain Pontife, camme s'il avait voulu témoigner une
attention particulière pour ces nations de
l'Amérique latine, où la foi, sucée avec
le lait , ee montre naturelle et profonde,
envoie à la capitale de l'Argentine, en
qualité de légat, un prince de l'Eglise,
aueei eavant que pieux, l'Emineffitissime
et Reverendissime cardinal Eugène Pacelli, son propre secrétaire d'Etat. Et celui-ci, non certes par goùt du faste, car
il a la eimplicité d'un religieux, mais afin
de manifester vieiblement la royauté du
Chriet et celle de son Représentant eur
terre, voyagera à bord d'un des plua
somptueux traneatlantiquee des Elottes
Réuniee de la Pénineule, et eera recu eur
la terre argentine avec Ics honneurs royaux. Aussi bien, Jes plus hautes autorités de la grande République latine, depuis le préeident de la République juequ'à la municipalité de Buenos-Ayree, ontelles multiplié pour le Congrès attentions
et prévenanees.
Les travaux du Congrès comporteront,
¦selon l'usage, dee assises générales et
des eections particulières, de nations ou
de groupes de nations.
Si délicates que soient lee joies de lame et de l'esprit, elles ne seront pourtant
pas les seulee. Les Secrétariats qui e'occupent du traneport des Congressiste^
d'Europe ont organise, dane oe pays qui
est l'un dee plus beaux du .monde, de
vastes excursions et ont en outre prévu
une escale en terre d'Afrique , à Dakar ,
qui perm efctra aux voyageurs de faire
également et suibstantiellement connaissance, en l'un de see centres les plus vivants, avec l'immense continent noir.
De la sorte, ei noue osone dire, le spirituel , tout en gardant sa primauté, s'encadrera dans le temporel : repos, détente et confort des grands « liners » , visite peu coùteuse de paye merveilleux...
La personnalité de l'archiduc Otto, héNoue eauliaitone que beaueoup de catho- ritier du
tròne dee Habsbourg, est au
liques puissent accomplir ce pèlerinage premier pian
de l'aetualité internationale.
unique aux splendeurs de ila création, sn «
Candide » donne ces « échos» sur le
mème temps qu'à la gioire du Créateur.
Prétendant :
A vingt-deux ans , d'arahiduc Otto est
un solide j eune homme fervent des -porte,
épris de grand air et de Jiberté. Mais il est
aussi le fil s Je plus respectueux et le plus
tmmmm.
La panai de lliai
OOVELLES
docile aux volantés de l' ex-impératrice Zita, don t les malheurs n'ont pas rctroiIdi l'arnbition légitime de retrouver ses palais de Vienne et de Budapest. C'est alle
Bui règie j usque dans ses moindires déHails la vie du ij eune exilé au chàteau de
Ham, près du vill age de Steenockerzeel, en
Belgique , et le eérémonial quotidien qui
sert de cadre ;à ses faits et gestes.
Les paysans des environs ont conserve
l'habitude de dire , en parJant du j eune arChiduc, Je « garcon Otto », mais au chàteau ,
tìepuis que , en 4930, iPhéritier de Ja couronn e d'Autrich e ifètait , à dix-huit ans, sa
maj orité, chacun ne J'appelle plus que
Ht l'empereur ».
L'impératrice Zita a tenu à ce que sou
fils apprenne ses devoirs d'empereur et
elle a reconstitué à Ham une cour impoisante. Prètre s, olfieiers de la maison royaJe , courtisans entretiennent autour du j eune
exilé une atmosphère propre à lui rappeler
là tout instant qu 'il doit ceindre quoique
j our la couronne de ses pè.res et, sur un
tròne riehement compose, dan s une salle du
ivieux chàteau a la sévérité medievale , il
idoit, de temps ù autre , faire une rép étition
ide son futur métier de souverain.
On le voit fréquemment passer avec sa
mère dans les rues du village, pour se rendre aux cérémonies religieuses, touj ours
strictement coij ifé du chapeau haut de forme. Mais son rève est de s'échapper seni
et de parcourir , cheveux au vent , à cheval,
les plaines et les bois environnants.
Infatigablement, l'impératrice Zita ne cesse de faire campagne dans toutes les capitales d'Europ e, notamment à Rome et à
Berlin , en faveur du retour de son fil s sur
le tròne. Et, en attendant , elle songe pour
lui, dit-on, à un mariage avec une princesse italienne.
L'archiduc Otto a cependant la permission de voyagar de temps en temps, comme il Je fait pour Je momen t dans les pays
scandinaves. Et ces heures Jui son t précieuses.
Mais, de retour au chàteau de Ham, il
devra reprendre son existence de prisonnier et son ròl e de pretendan e recevaiit
chaque j ouir des émissaires de ses partieans venus de Vienne, et gardé j alousement
contre les visiteurs iimportuns.
Étouffé par un manche de fourche
On a découvert dans un champ, à
Couesmes, près de Tours, où il habitait,
le corps de M. Louis Leveau, àgé de 69
ane.
Celui-ei, pour ee reposer, avait appuy é
eon menton sur le manche d'une fourche.
Ayant fait un faux mouvement, le manche penetra profondément dans la bouche
du malheureux qui mourut étouffé.
Le mariage marseillais de deux acrobates
fut plein de fantaisie
Les Marseillais sont gaie, mème aux
heuree graves de leur existence, qu'm
en juge : Ce matin, un tmariage était célèbre à la mairie, il e'agiseait d'unir deux
acrobates. Tout se passa parfaitement et
la jeune mariée eemblait aseez émue au
bras de eon époux quand, à la sortie du
cortège, lee nouveaux mariés et les invités ee firent remarquer par une fantaisie inattendue.
Le mari donna le signal en exécutant
un saut ipérilleux et , en quittant la salle
de la mairie en marchant sur lee mains.
\ La foule des badauds, toujours plus
nombreux sur le vieux port où la brise
de mer attenne la morsuredu soleil, applaudit à ce spectacle inattendu : tous
les membree du cortège gambadant et
exécutant des acrobaties et des scènes
comiquee, Boulevard;le rire general.
Ce fut un joli succès poux la troupe
d'artìetee qui voulait faire participer le
public à sa 'joie et qui y réussit parfaitement.
Tenie attini Hans un no
Un terrible accident s'est produit dan s
un studio de Prague, au cours d'une prise de vues.
La scène représentait une auberge qui
devait ètre démolie par l'irruption d'un
rouleau compres'seur, tandis que les notes s'enfuiraient en toute hàte.
Après de mombreuees répétitions, la
scène fut tournée. Le rouleau compreeeeur vint heurter avec violence l'auberge-décor qui a'écroula au milieu d'uno
fuite generale. Mais un cri retentit. Le
LA ROUE TOURNÉ
— Merci , maman , répondit Ghislaine, en
imème temps que trois mots identiques
étaient prononcés par ses camarades de
j eu et immédiatement tous les quatre fixèrent Ja date de deur prochaine réunion.
Peu après , la marquise de Corbrian et
sa fille priren t congé des habitants du chàteau.
Durant le traj et qui les ramenait au manoir , la marquise manifesta è plusieurs reprises son regret d'avoir ainsi perdu une
belle après-midi qui eùt pu ètre si bien
remplie à Corbrian ,- dans la douceur du
« home » en compagnie de son cher oonvalescent.
Le marquis , de son coté, avait trouve Je
[temps long pendant l'absence de ses deux
charmantes compagnes. Sa femme remarqua sur son visage une expression de préoccupation inhabituelle : ses traits en
étaient tout créusés.
¦« Ce doit étre l'ennui occaisionné par sa
solitude >, pensa-t-elle.
régisseur Heinrich Narek, ex-directeur
d'une compagnie théàtrale, avait glissò et
était tombe. N'ayant pu se relever à
femps, il fut horriblement broyé par la
lourde machine.
NODVELLESJOISSES
Un coup de mine mortel
Vendred i, de bon matin, quatre citoyens de Montbovon {Eribourg), partirent
dans la région de Clieesy (massif de la
Cape aux Moines des Verraux) pour aller
faire la cueillette de petits fruits.
Pour se rendre à Chessy Is passèrent
par le Col do Jaman (flane coté lac) et
s'apprètaient à escalader la chaine des
Verraux. On sait qu'à cet endroit on effectué de gros travaux. Mais camme il
était de très bonne heure , nos exeureionnistee crurent pouvoir passer sans danger, pensant que les ouvriere ne seraient
pas encore au travail.
Soudain un coup de mine partit et fit
explosion, atteignant le jeune Mussey, de
Montbovon , àgé de 23 ane, qui fut projeté à terre et tue net.
Les camarades du malheureux jeune
homme, un journalier de Montbovon qui
était très appréeié et très estime de tous ,
assistèrent impuissants à sa fin tragique.
Un vieillard tue par un taureau
M. Charles Dulong, vieillard de 84 ans,
très valide malgré eon àge avance, faisait ea ronde habituelle aux alentours de
Chalamont, Ain , pour eueillir des champignons. D'ardin aire , il rentrait avant la
nuit tombante. On ne le vit pas revenir.
Son fils, fa cteur des postes en retraite,
s'inquieta de son absence et se mit à sa
recherche. On le retrouva mort le Iendemain matin seulement , dans une « embouche » située à Chantilin, le corps affreusement mutile, les vètements en lanibeaux. Il avait été tuo par un taureau
parqué à cet endroit-lià.
NOUVELLES LOCALE!
La lièi notitele à nos noto
La fièvre aphteuse s'étant déclarée
dans les régions italiennes voisines de la
frontière suisse, l'autorité a interdit toute importation d'animaux à pieds fourchus, de viande fraiohe , de lait , de fruits ,
de légumes, de peaux , de foin , de paille ,
de litière et de fumier , ainsi que le trafic rural et la circulation du public le
long do Ja frontière ifealo-suisse du Petit
Col Ferret jusqu 'à Belle-Combe, ces deux
points y compris. Il s'agit du passage du
Val Ferret dans le Val Ferret italien de
Courmayeur.
Pierroz , M. Reymond Evéquoz, conseiller
aux Etats, et M. Gretta., conseiller communal. Un instant après, des avions militaires atterrissaient également au' mème endroit.
Tous cee aviateurs ont déclaré que cette place d'atterrissage était fort bien amé •
magée et se réjouissent de participer à
la journée d'inauguration.
Le temps
Sur toute la ehaìne des Alpes, le ciel
est clair et le resterà sans doute ces prochains jours , car on ne prévoit pas de
grandes perturbalions praehaines. Sur les
¦hauteurs , la temperature s'élève lentement. Le Saemtis et le Jungfraujoch annoncent des températures qui sont bien
au-dessus de zèro. Pendan t ces derniers
jours, il n'y a pas eu de chute de neige
importante. Sur le versant sud des Alpes ,
le ciel est également clair.
L Donie de yienen an ionns
Inteinaliono de inane ile Genève
Et lorsque nos concitoyen s de Salquenen se présentèrent , une cinquantaine, dans
la grande saJ1e du Victoria-Hall après la
puissante fanfare d'Onnain g (120 exécutants) du Département du Nord (France),
certes les quelques Valaisans de Genève
présents furent un peu inquiets. Le Dlrec-i
teur , le brave Monsieur Meyer ne parut pas
ému dans cette immense salle où se pressaient environ 1500 auditeurs.
Salquenen exécuta pour le concours e Le
cortège triomphal », de Paul Fievet et la
« Rapsodie slave ».
Ce fut une bien agréàble surprise que
d'entendre les productions de nos musiciens : pureté des sons, précision rythmique , etc. Une salle enthousiaste témoigna
de son admiration par de vigoureux applaudissements et cria « Vive le Valais ».
Le jury récompensa les efforts de nos braves compatriotes. Voici les résultats :
a) un premier pri x de lecture à vue : b)
un premier prix d'exécution ; e) un deuxième prix d'honneur.
Outre les diplómes , il fut remis à la société un prix en espèces de fr. 250.— et un
piston en argent.
Bravo , amis de Salquenen , vous avez
rempli de j oie le coeur de tous vos frères
Valaisans de Genève. Ces derniers ont en
l'occasion de vous le témoigner, ils vous
ont dit tout haut leur adimiration , car Us
ont compris teute la difficulté de l'épreuve.
Oue les Valaisans qui ont le privilège de
vivre sur les bord s du Rhóne ou dans nos
belles vallées alpestres vous disent à leur
tour combien ils applaudissent à votre succès si mérite. Vous avez tenu bien haut
la bannière bianche et rouge aux 13 étoiles,
vous avez fait honneur au Valais et nous
vous disons simplement mais franchement
que nous avons été fiers de vous.
Avant le départ de l'Harmonie de Salquenen , une belle reception fut organisée
spontanément par le Cercle Valaisan et le
Club Monte-Rosa.
Ce fut d'abord une aubade donnée devant le locai du Cercle 13 EtoUes, au Café
du Midi, tenu par M. V. Roh. Inutile de dire
que le verre de l'amitié fut offert à nos
vaillants musiciens.
Puis un cortège se forma ià travers la
ville aux acclamations de Ja population genevoise. Arrèt au Café Cina , un enfant de
Salquenen et à nouveau verre offert aux
instrurnentistes.
Le cortège arriva enfin à la gare de Cornavin. Avant le départ, reception au café
des Touristes, tenu par M. Escher. Salle
de bois de mélèze gentiment décorée aux
couleurs gemevoises, valaisannés et suisses.
M. l'avocat R. de Werra, le sympathique
et dévoué président du Cerdle Valaisan 13
Étoiles presenta des éloges mérites aux
membres de la société de Salquenen. Il
n'oublia point le Directeur, M. Meyer, homme simple mais compétent. Il montra combien il était méiritoire pour un homme qui
s'est forme lui-mème, par san seul amour
de la musique, de se mesurer avec des
professionnels venus des divers Canservatoire s européens.
M. R. Genoud , président de la Société
Valaisanne de bienfaisance et vice-président de la Société de secours mutuels, exprima également en termes choisis son
admiration à nos vaillants musiciens valaisans.
M. Berclaz, au nom de la société de Salquenen remercia les deux orateur s et tous
les Valaisans de ^Genève de Jeur s marques
d'afiection.
Outre Jes personnes déj à citées, nons
voudrions signaler la présence de M. Kuonen , pére président de la Mun icipalité ds
Salquenen , M. Kuonen , fils, président de
l'Harmonie de Salquenen.
Parmi les personnalités valaisannés de
Genève, citons en particulier M. Hermann
Imboden, président du Club Monte-Rosa, M.
Gaspard Albrecht, président de la Coumouna Va'léj ana, M. le professeur A. Magnin,
M. J. Kreutzer , vice-président du Cercle
A Corbeyner , une femme R.-G., divorcée, vivait en mauvaise intelligence avec
ees voisins. Elle était en procèe avec l'un
d'eux , M. B. Le jugement ayant été rendu vendredi matin par le tribunal d'Aigle, en présence des parties , au profit de
M. B., la femme R.-G. en ooncut une véritable rage. Elle rentra aussitòt au village, résolue à se venger. Elle le fit sur
la personne de l'enfant de M. B., un petit garcon de sept ans, que sauvagement
elle jeta dans une fosse à purin . L'enfant
ohercha à s'agripper sur les bords de la
foeee, en pouesant dee cris, tandis que la
megère lui donnait des coupé de pied
eur les mains pour le faire làcher prise.
Gràce à l'intervention du domestique
de M. Leyvraz, conducteur postai, l'enfant fut tire de ea dangereuse et malodorante poeition. La gendarmerie d'Aigle
avisée aueeitót, arriva en automobile et
conduisit la femme R.-G. à la prison du
chàteau d'Aigle.
On imaginé la sensation produite dans
le paisible village par les agissemente de
cette megère.
Le célèbre aviateur allemand Udet
en Valais
Le célèbre aviateur allemand Udet
tourné actuellement un film au-de&sue des
Alpes valaisannés. L'appareil de prises
de vues est fixé sous l'aile de l'avion et
enregistré les acrobaties d'un autre avion.
Udet, après avoir exploré le massif du
Mont Rose , a atterri vendredi après-midi
sur le nouveau champ d'atterrissage de
Sion, où l'ont aecueilli eon ami l'aviateur
On mous écrit :
Du 11 au 15 aout , Genève vient de vivre
de bien belles j ournées. Pendant un peu
de temps, Jes questions politi ques ont passe à l'arrière-plan — ce qui fut heureux
— passions, haines, rivalités ont été renvoyées à une date... ultérieure. Nos hommes politiques oubJient itrop souvent que la
grand e maj orité du peuple ne désire que
la concorde et la paix. Enfin la trève... durerà bien.... une semaine.
Genève s'est faite toute belle pour le
Concours intern ational de musique. Un comité nombreux a travaille pendant plus
d'une année à l'organisaition de cette fète.
¦On comprendra aisément les problèmes
complexes que durent se poser les organisateurs au point de vue du Iogement, si l'on
songe que 6000 exécutants y ont pri s part.
Il ne faut pas oublier non plus le problème des salles pour les répétitions des
120 sociétés, Jes concours à vue, les differents concours d'exécution, les concours
de solistes, les productions d'ensemble, etc.
La Ville de Genève, heureusement , possedè de nombreuses salles : le Grand-Théàtre, le Victoria-Hall, Ja Salle de la Réformation , Je Conservatole, le Bàtiment électoral , la Salle communale de Plainpalais,
de Carouge, des Eaux-Vives, le Casino, >
Pare des Eaux-Vives, la Sale du Faubourg,
Ies salles de paroisses, de gymnastique,
etc. En somme, plus de 20 salles mises à
la disposition du Comité technique et du
j ury pour l'organisation des concours 'es
plus variés.
Splendide fut la décoration de la ville.
partout une débauché de drapeaux, d'oriflammes, de fleurs, de verdure. Rade illuminée chaque soir, .jet d'eau de pres que 10C
mètres de hauteur colore aux teintes les
plus variées , promenade du lac transformée
en un magnifique j ardin et omée d'une fontaine lumineuse monumentale. 11 est superflu de dire que le peuple de Genève a mis
tout en ceuvre pour faire de Ja cité du bout
du Jac la ville iriante et accueillante que
nous connaissons et que nous aimons.
Participation nombreuse et des pays les
plus divers : France surtout, Suisse, Belgique, HoMande , Autriche, Italie, Algerie,
Etats-Unis etc.
Au milieu de toutes ces phalanges ìes
plus fameuses, une société du Valais, une
seule et unique. Et non pas une société
d'une Jocalité importante de la Vallèe du
Rhóne mais simplement d'un village sans
grande prétention , Salquenen , agglomération de 900 habitants.
Nous autres Valaisans, connaiSiSions de
nos souvenirs de j eunesse la grande valeur
de l'Harmonie de Salquenen dont la réputation n'est plus à faire en Valais, mais il
nous semblait qu 'iJ était un peu téméraire
pour une société de village de se mesurer
dans une j oule internationale d'une si grande importance.
Espérant l'intéresser , elle conta sa visite à Kerloviau ; mais Je front du marquis,
loin de se rasséréner , devint plus sombre
encore quand il apprit que, non content de
céder au docteur Noj on sa propriété, le
comte de Kerloviau y avait laissé son mobilier de familJe.
— Je ne oroyais pas leur ruine aussi
complète, constata (la marquise.
Son mari ne répondit rien.
Ghislaine aimant , par instinct, à ramener Je bonheur autour d'elle, coupa court
à eette conversation pour narrer ses j oies
personnelles.
Le marquis la regard a, étonné du changement survenu en elle depuis cette partie
de tennis.
« Ghislaine sera toujours , comme j e le
suis demeure moi-méme, se dit-il , une grande enfant enthousiaste ». Eixant encore la
j eune fille , il complèta sa pensée.
« Il ne doit y avoir aucun inconvén ient
à cela. Les enfants sont des hommes et
des femmes en petit , mais souven t en plus
intelligent , car on demande à cet àge de
la vie un surcroit de qualités dont Jes mémes étres , parvenus à maturile , sont souvent incapable s. Demeurer ainsi , c'est con-
server intatte sa sensibilité sans qu 'aucun
raisonnement puisse parvenir là l'émousser.
C'est aussi continuer à essayer de
s'assimiler toutes choses alors que souvent , arrivés à Jeur apogée, 1 homme et Ja
lemme s'enferment dans leur tour d ivoire
affrrmant des j ugements qu Us décdent intangibles et qui pèchent- seulement par
manque d'ind ulgence. ¦»
Et il condut :
« Je remercie le elei que Ghislaine ait la
possibiliré de goOter pleinement tout au
long de sa vie Jes immenses j oies qu 'e.ls
nous réserve. »
Une peur le prit à l'idée que les roses
ne sont pas sans épines et que Jes douleurs cheminent parallèlemeiit au bonheur
sur la route de l'existence : Ghisj aine en
subirai! aussi , et plus vivement les atteintes ! Et sans qu 'elle les eut méritées !
Le marquis eut gra nde peine à refouler
son émotion a cette pensée, mais il corrigea son pessimisme raisonné par la oertitude que ceux qui savent prafiter des belles heures ont plus de force pour ne pas
fa iblir devant leurs sombres sceurs.
Le temp s de ces rélUexions, bien que très
court , étonna la marquise et Ghislaine, car
Le visage du marquis s'assombrit a nouveau, puis il répondit :
— Ghislaine, pas tous les plaisirs à la
fois ; tu deviendrais vite une j eune fille
blasée. Du reste, le chauffeur sera à ton
de__ ier > sentant [es regards de ses
^
entière disposition pour tes sorties.
corn-agnfrs peser j ourdement sur lui reprit
— Merci , papa , mais cela est impossible.
immédiatemMlt sa belle humeur et sa ver . ca: j ai i intention d aller presque chaque
j our me promene». Alors, que deviendraez— AJors, Ghislaine , dit-il , le j eune Chris- vous , maman et vous ? Mon arrivée à Cortian Noj on , présente en (liberté dans ses brian pendrait une forme tyrannique qui
tout nouveaux domaines, en aoquiert, d'un vous ferait vite regretter mes années de
seul coup, toutes Jes qualités que nous lui pension. Je continuerai à me servir de ma
refusions Jors de sa première visite là Cor- b icyclette en attendant de recevoir de vous
le cadeau que j e sollicite : une toute petite
brian.
voiture , un ij ouet : C'est cela , vous m'en
La j eune fille sourit :
ferez la surprise, a&outa-t-e_le en riant, dans
— Évidemment, répliqua-t-eJle, il n 'est mon sabot de Noel. Et puis, le temps s'est
pas aussi beau qu 'Apollon. li ne parie pas irasséréné et j e n'aura i pas besoin que Jeand'une manière brillante, mais suffisante Marie me conduise demain à Ker Armelle,
pour étre aimable. Et piu's.il a une gran- Joel sera à la plage.
de qualité ù mon point de vue, c'est un
— Ces visites-là vont te paraitre bien
très bon joueur de tennis et il consent à calmes maint enant, remarqua Je marquis.
mettre, comme professeur , ses taJents à ma
(A suivie).
disposition. Papa, vous aurez d'ici peu une
filile accomplie quand vous lui aurez permis
d'apprèndre a conduire. Songez donc combien il me serait agréabfle de me rend re à
Kerloviau en quelques minutes.
Communistes suisses arrètés
en Allemagne
Il y a quelques joure un leornmuntele
schaffhousois se rendit en Allemagne,
plus partieuilièrement (à ¦Untereggingen,
dans le Pays de Bade, afin d'y retrouver
un camarade allemand. Ne le voyan t pas
revenir , deux autres communistes schaffhousois se rendirent en Allemagne pour
l'y chercher mais, comme lui, ne revinrent plus.
Selon dee reneeignemente de source
communiste, le premier coimmunis'te fut
arrèté en paseant le contròie près d'Untereggingen et écroué parce qu'l était
porteur , oroit-on , d'imprimés interdite en
Allemagne. Lee deux autres communistes
furent également mis sous les verrous
tandis qu'ils recherchaient leur camarade. On croit qu'ils ont été transfèrés à
la prison de Waldshut.
Noyade
A Zuzgen (Argovie) un bambin de deux
ans et demi, enfant de la famille Hiiltmann, qui n'était pas surveillé, est tombe
dans un jet d'eau et s'est noyé.
LA RÉGION
L'exploit d'une méàère
Tue par un bloc de rocher
Un jeune garcon de 13 ans, le petit
Albert Reynard, fils de Joseph, domicilié à St^Genmain (Savièse), vient de trouver la mort dans des circonstances tragiquee. Il ramaesait du bois sur le versant sud du « Prabé » quand un bloc de
rocher se détacha de la montagne et l'atteignit à la tète.
Le malheureux enfant fut tue sur le
coup.
Blessé par une capsule
Cornice il manipulait une capsule de
mine, le jeune Aymon , de Botire , a été
grièvement blessé par le détonateur qui
lui éclata dans les mains.
Le malheureux a eu les doigts arra chés et de cruelles blessures au visage,
en particulier aux yeux.
En détresse sur la Viene
Vendredi, vere la fin de l après-midi,
deux jeunes gens de Viège, àgés respeetivement de 17 et 19 ans, s'en allèrenì
à quelque huit cents mètres de la localité pour y chercher du bois sur une petite ile du torrent. Parvenus là eane encombre, les deux jeunes gens se virent
soudain — en raison de la montée rapide des eaux — isolés et dans l'imposeibilité de regagner le rivage.
Le torrent groesissant de plus en plus,
de par la fon te des meiges, le service des
sapeure-pompiere viégeois fut alarmé
dans la soirée. On réussit à passeir une
corde aux malheureux , à les ravitailler en
provisions et en vètements. Un puissant
projecteur fut mème instale pour leur
faire prendre patiemee durant la nuit.
Heureusement, vers le matin, on parvint
à les tirer sains et saufs de leur fàcheuse position. Tout est bien qui finit bien.
le marquis de Corbria n avait l habitude
des reparties d'une grande vivacité ne laissant j amais s'endonmir les entretien s familiaux.
MM^
Lea massacres du 30 j uin
A Savièse, un enfant est tue par un bloc de rocher
La |ìèvre aphteuse à la frontière italienne
Valaisan , M. Marcel Rey, MM. Victor Roh
et Ecceur, membres du cernite du Cercle
Valaisan , M. X. Schnyder , M. Gustave Vallotton, etc.
Une mention particulière à M. Jean Jost
qui , pendant tout Je concours et toute ia
fète , fut le dévoué commissaire de la Société.
Chers musiciens de l'Harmonie de Salquenen : Vous avez été courageux , vous
n'avez pas reculé devant le travail et l'effo rt et le succès a été votre récompense.
A vous tout I'honneur.
Rhodanus.
Une bonne prisa à Martigny
Ratri SemSoe tilégraplìiii ef féléphoniii
,i
ii H»j
H »$?
| C <»»'"
»l ¦ '
Dragonnades électorales I
Les meurtres du 70 juin I Dra&onnades
BERLIN, 18 aoùt. (Ag.) — Le D. N.
B. communiqué : Par ordre du ministre
Goering et en vertu de la volonté du
chancelier, l'examen de tous les cas des
personnes détenues va ètre effectu é immédiateiment. L'enquète relative aux mesures prises à la suite des événements
du 30 juin vient d'ètre terminée. Elle donne les résultats suivants : A l'occasion
de la révolte Roalvm 1124 personnes ont
dù ètre arrètées dans l'intérèt de la sécurité de l'Etat et maintenues provisoirement en état d'arrestation. En vertu
des vérifications officielles, 1079 personnes ont été relàchées. H ne reste donc
que 45 personnes arrètées, ayant pris
part à la révolte Roehm. Ces personnes
ont commis des actes graves. L'enquète
sur leurs agissements devra se poursuivre. Les enquétes sur l'affair e du 30 juin
sont closes. Le président va maintenant
s'occuper des autres cas des personnes
détenues.
D'ici à la fin du moie, un grand nombre d' entre elles vont pouvoir ètre libérées en vertu de l'amnistie du chancelier.
LONDRES, 18 aoùt . (Havas). — « Dragonnades électorales » : cette formule du
« Daily Telegraph » résumé le sentiment
general de l'Angleterre sur le plébiscite
auquel le peuple allemand est convié.
Convaincue par avance du résultat d'un
scrutin auquel elle n'attaefae pas le moindre crédit, la presse se préoccupe d'ores
et déjà d'en mesurer les conséquences
possibles ou probables. Une nouvelle vague de terreur s'ensuivrait à brèva
échéance selon le « Daily Herald » qui,
de source privée annoncé l'établissement
d'une nouvelle liste de victimes qui ne
contiendrait pas moins de 500 noms et
comprendrait, avec des juifs éminents,
des membres de l'ancien parti démocrate, du centre catholique et d'autres partis secondaires ayant jusqu'ici échappè
aux persécutione propreiment dites. « Le
gouvernement nazi , écrit plus loin le
« Daily Herald », croit qu'en s'engageant
dans une campagne de répression sanglante, contre ceux qui contribuaient au
gouvernement du pays avant l'ère hitlérienne, il échappera à la vengeance d'une nation ruinée ». Et l'organe travailliste conolut en dénoncant par avance cette
« chaine d'assassinate » .
Sans formuler de pronostica aussi précis, '.'ensemble des organes modérée met
l'accent sur les incertitudes que recèle la
situation allemande : « S'aippuyer sur lo
Reichstag, peniclher vers les monarchistes,
écrit notamment le « Daily Telegraph » •
les événemente obligent presque le chancelier Hitler à prendre ces deux points
d'appui au début de sa présidence. Maie
l'orientation future de son esprit ne manquera pas d'ètre un sujet d'angoisse pour
tous les voisins immódiats de l'Allemagne » ... « Hitler, remehérit le « Taily Express » est camme uà navire dont l'équipage demeure discipline malgré une
mutinerie toute recente et qui pourtant ,
ne sait pas où il va » .
On noue écrit :
Martigny est le théàtre de coups de
fiiet heureux. La police local e a bon coi'.
Voici qu'après le « semeur d'or » qui
vient d'ètre arrèté dane les circonstances
que l'an sait, une nouvelle arrestation
vient de s'y effectuer hier après-midi
dans dee circonstances tout à fait spéciales.
Un personnage, d'allures euspectes, faisant mine de posseder gras, commanda
au Café du Lion d'Or force bouteilles et
liqueurs — pour partir en fin de compite sans régler ses consommations — qui
s'élevaienit à une dizaine de francs. Sur
la suggestion de M. Rais, tenancier de
l'établissement, M. Roger Aubert, detective à Martigny, prit tout de suite en filature notr e homme qui, dès qu'il se saniit surveillé, chercha à s'esquiver par uno
xue secondaire. M. Aubert avisa immédiaBERLIN, 18 aout . (Ag.) — M. Frick,
tement le brigadier Briguet de la présenministre
de l'intérieur du Reich, a envobrinotre
ce d'un personnage louche et
yé
une
lettr
e aux gouvernements des
.gadier, assistè du detective, parvint enEtats
disant
que les discussions qui se
fin à mettre la main au co'liet de notre
sont
élevées
au
sein de l'église évangéliposte,
l'indihomme. Etmmené aussitòt au
que
ont
pris
des
formes qui obligèrent les
vidu ne put founnir aucune pièce d'idenautorités
à
interdire
momentanèment toutité et déclara tout d'abord se nommer
.Alfred Grand. Habilement cuisine, et sur te discussion de politique d'église. Cettetéléphone à la police de sùreté de Bulle , interdiction n'avait pas un caractère peron apprit qu'il s'agissait d'un nommé Ale- manetti, elle avait seulement pour but
xis Brussard, né en 1899. Ul avait quitte d'indiquer Clairement que dans ce domai'.Bulle le 13 aout , emportant la paie du ne également, le gouvernement du Reich
lait de son patron , eoit 610 francs, qu'il était décide à ne pas permettre que l'or.avait gaspillés en menant large vie. Cam- dre public et la sécurité puissent ètre
me plainte a été déposée et qu 'il était troublée. Dane l'eepoir que toue les partiireoherché par la eùreté de Bulle, la poli- cipants l'auront compris clairement, je
ce valaisanne a remis à la disposition de modifie mon ordonnance du 9 juin 1934 Sauvagement assassine
la police fribourgeoise le délinquant, qui dane ce sens qu'à l'avenir les polémiques
a été conduit, aujourd'hui samedi, sous manquant d'objectivité dans la controBERGERAC, 18 aoùt , — M. Olive, probonne escorte , dans san canton d'origi- verse de l'église protestante, dans les ae- priétaire au village de Monsac, ayant
sembléee publiques, la presse, lee feuil- constate que ses domestiques Decarrière
Le mérite de cette prise revient à les volantes, sont interdites.
et Hervy n'étaient pas à leur travail,
monta dans la chambre que les deux jeuM. Briguet, brigadier de gendarmerie à
nes gens occupaient dans un bàtiment séMartigny, ainsi qu'au detective Roger
¦Aubert qui , par son flair special, a su
paré du bàtiment centrai de la propriété.
'.habilement seconder la podice officielle.
BERNE , 18 aoùt . (Ag.) — Il y a quel- Mais en ouvrant la porte, il recula d'efques jours, il avait été annoncé que les froi en apercevant sur le lit un corps giVente du lait pasteurlsé en bouteilles
jeunes conservateurs, le Front national sant dans une mare de sang. C'était cedans les gares
et le mouvement du Aufgeibot avaient lui du malheureux Decarrière, qui portait
Parmi Jes multiples efforts que l'Offic e l'intention de déposer le 15 aoùt les si- sur le cràne une blessure qui Jaissait le
de Propagande de la Commission Suisse du
cerveau à nu et qui avait été faite au
Lait a entrepris pour encourager la con- gnatures recueiliies en faveur de l'initiamoyen
d'un couteau de boueher long de
sommation du lait en dehors des ménages, tive demandant la revision totale de la
une vaste organisation pour la vente du Constitution. Jusqu'ici , aucune liste de 26 centimètres et large de deux. ,
lait pasteurlsé en bouteilles dans les ga- signatures n'a encore été déposée.
L'assasein e'était acharné sur ea victires, est entrée en fonctio n cette semaine.
car Decarrière avait été également
me,
Les tenanciers des 13 buiffets suivants ont
frappé au coté gauche; du cou sans que
adhéré à l' organisation de vente : St-GalJ ,
Coire , Zurich , Bàie, Olten , Lucerne, Luga- mite de la eociété d'agriculture, de plu- la carotide eùt été attenute. La brute
no, Berne Bienn e, Thoune , Brigue , Lausanavait mème retourne la lame dans la >
ne et Genève. Nous, les en remercions. Les sieurs coneeile d'administration, partout plaie. Son crime accompli, l'assassin prit
il
a
laissé
le
souvenir
d'un
homme
actif
centraJes laitières ou les laiteries privées
,
la fuite en ee servant de la bicyclette de
se sont chargées de la livraison du lait éclairé , coneciencieux.
special.
Gomme homme public, il était affable, sa victime.
Pour faciliter sensiblement la vente on
Le jeune Deoarrière était au service de
frane,
courtoie. Dans l'intimité, on le saa eu recours à une bouteiile unique et
M.
Olive depuis cinq ou six ans. Son paneutre avee une étiquette uniforme et pour- vait bon pére de famille , un de ceux , si
jvue d'une marque déposée, de ielle sorte que rares de nos jours, qui ne e'effrayait pas tron en était satisfai!. Hervy Pierre-Jeanle consommateur peut l'emporter dans le des nombreuses naissances.
Alcide, l'assassin, est né en 1903 à Monirata et la rend re contre remboursement
Établi dans la cité eierroise depuis plus tone (Loire-Inférieure). Il est activement
du dépót dan s n 'importe quelle station susmentionnée. Les buffets (buiffets volants) de trente ans, il appartenait, en politique, recherche.
de Thoune et Lugano ne sérvent provisoi- au parti radicai. Ses premières passes fuTement que pour le iretrait des bouteilles rent mème passablemcnt
belliqueuses.
vides. Nous avons de cette facon une extension importante de ce qui se fait de- Mais la réflexion et l'expérience de !a
•puis de nombreuses années à Zurich , Ber- vie élargirent son horizon et en firen t un
TURIN, 18 aoùt. (A^.) — Les victimes
ne et Bàie.
chrétien
pratiquant
et
le
magistrat
inde
l'accident de montagne signale venLe prix uniforme de la chopine contenant
3 di. est de 30 centimes. Si l'on emp orté la tègre que tous nous pleurons. En nos dredi soir de Courmayeur, sont deux al"bouteiile dans les trains le dépót est éga- temps de coneussiom, voilà du moins une pinistes très connus, l'avocat Bornan, 24
lement de 30 centimes. Cette institution se- belle figure qui sut veiller strictement ans et Alberico, étudiant, 25 ans, tous
ra certainement la bienvenue pour. de nomdeux de Turin. L'accident a'est produit
breux voyageurs suisses et étrangers. Nous au prestige de la magistrature.
Guy.
la recommandons chaudement dans l'mtédans le massif du Mont-Blanc. Les deux
Tèt de notre agriculture.
alpinistes travereaient une paroi de giaC. S. L.
ST-MAURICE. — Retraite fermée. — ce quand ils furent surpris par une avaComm. — Une retraite fermée , vivement lanche et entrainés sur une centaine de
SIERRE. — Funérailles de M. Bornet. recommandée par S. E. Monseigneur Biéler ,
— (Corr.) — On vient de faire à M. Bor- évèque de Sion , sera prèchée au Pension- mètres dans la crevasse de Goss.
¦net , juge de Sierre, des funérailles impo- nat du Sacré-Cceur. BMe commencera jeudi
soir , le 13 septembre à 7 h. (le souper) et
-santes : 19 drapeaux,plus de 30 couron- se terminerà lundi matin , le 17 septembre.
Le feu dans la mine
nee et lee délégués d'une vingtaine de
Sont admises les dames et 'demoiselle!,
•sociétés, sane compter la longue théorie Tertiaires ou non, désireuses de faire une
MULHOUSE, 18 aoùt . (Ag.) — Pour
villégiature
Gràce à la grande étouffer l'incendie de la mine d'Ensisdes parente et des amis, accompagnaient bienveillance spirituelle.
de la rév. Sceur Supérieure
le cercueil. C'est dire que le défunt, qu 'u- du Pensionnat , les prix de pension sont heim , la direction a décide de murer la
me pneumonie a ferrasse dane ea 56me tout à fait exceptionnels : 15 francs pour galerie en feu . Ce n'eet que dans un dépersonnes qui ont des chambres priannée seulement, avait mérite l'estime les
vées et 12 francs pour celles qui couchent lai de dix à 15 joure que lee travaux de
;générale.
au dortoir , où sont des cabines-chambret- déNaiement et la recherche des corps des
Juge communal, secrétaire municipal. tes fermées et tout à fait confortables.
quatre mineure se trouvant au fond de
Le nombre de places est limite. Prière de la mine, pourront ètre repris. L'état des
•officier d'état civil, président d'honneur
'inserire au plus tòt auprès de la Revede la société locale de gymnastique, an- srende
Soeur Supérieure du Pensionnat du deux blessés qui se trouvent à l'hòpital
«ien conseiller de la ville, membre du co- Sacré-Cceur.
inspire toujoure de vives inquiétudes.
L'Eie annestante et la noline
La nin de la oosiitioo
Los victimesf du Mont-Blanc
strato;
Vers la stratesphère
HOUR- RAVENNE (Belgique), 18 aoùt.
— Le ballon- F. N. R. S. s'est envolé à
6 h. 19 ce matin pour la stratosphère.
L'aérastat a pris aussitòt une grande hauteur, se dirigeant tout d'abord vers l'est ,
puis vers le sud-ouest et enfin le sud.
Les adieux de l'aérostier Max Cosyns
à sa mère furent très émouvants, et ce:le-ci avait peine à cacher sa grande émotion.
¦BRUXELLES, 18 aoùt. (Havas). —
D'après une communication recue à Bruxelles , le ballon stratosphérique a été vu
au-dessus de Neufohàteau (Belgique), par
un gendarme un peu avant 7 h. 15.
GiRATZ, 18 aoùt. (Ag.) — Le ballon
stratosphérique a été apercu vere 19 heures à une altitude d'environ 2000 mètres au-dessus de Gratz et à 19 h. 10 .mr
Gleisdorf près de Gratz. Il se dirige vers
l'Est, soit du coté de la Hongrie.
PRAGHE, 18 aoùt. (Ag.) — Des amateurs de radio à ondes courtes de Tchéooslovaquie ont entendu à 13 h. 55 les
appels de S. O. S. suivis du signe B. 9.
Les appels ont été bientót de plus en
plus en faiblissant pour disparaitre. Les
journaux de l'après-midi inclinent à penser qu'il s'agit là d'émissions du ballon
stratosphérique belge.
BRUXELLES, 18 aoùt. (Ag.) — L'Agence « Belga » apprend que le ballon
etratoephérique aurait atterri à 3 kilomètree de Sarrebruck.
Trois IOO damnatlon. à inoit
INNSBRUCK, 18 aoùt. (B. C. V.) — La
Cour militaire a conidamné à mort par
pendaison les accusés Joseph Aberger et
Bruno Hager.
VIENNE, 18 aoùt. (B. C. V.) — La
Cour militane a reconnu coupables de
haute trahison tous les inculpés dans l'affaire de l'agression de la Ravag. Johannes Domee a été condamne à mort par
pendaieon. Tous les autres au cachot à
perpétuité.
Le Japon met les pottces
TOKIO, 18 aoùt. (Ag.) — On apprend
de bonne sounce que M. Hirota , ministre
des affaires étrangères, coneidère les négaciatione relatives à la cession du chemin de fer du nord mandehou comme
étant sueceptihlee de progresser malgré
la rupture apparente actuelle. Dans les
milieux touchant de près le ministère dee
affaires étrangères, certains considèrent
que le Japon a intérèt à majorer les conditions propoeéee le 23 juillet dernier par
M. Hirota, voire mème de parfaire la différence de prix existant actuellement afin
de priver les Soviets d'élémente de propagande anti-japonaise à travers le monde et de rétablir des relations normales
avant la conférence navale.
T oujours des era&es
SOFIA, 18 aoùt. (Havas). — Un violent
orage, accompagné de grèle, a cause
d'imporbants dégàts dans la région de
Ohoumen. On signale notamment dix
bleseés graves, un enfant tue et de nombreueee tètee de bétail ont été tuées. Le
ministre de l'intérieur s'est rendu sur les
lieux.
Le centenaire de Pie X
GITE DU VATICAN, 18 aoùt. (Ag.) —
L'c Osservatore Romano » dit qu'au Vatican , on a l'intention de célébrer le centenaire de la naissance du Pape Pie X
en érigeant à Rieti un monument et un
musée à sa mémoire. De nombreuses
adhésions ont déjà été données à ce projet en Italie et à l'étranger.
L'affaire Stavisky
PARIS, 18 aoùt. (Havas). — M. Ordonneau vient de faire subir à quatre des
inculpés de l'affaire Stavisky l'interrogatoire definiti.. Ce sont Henri Cohn, appréciateur du Crédit municipal de Bayonne, Vincent Digoin, commissaire à ce
mème établissement, Georges Gaulier et
G. Guibout-Ribaud, tous deux avocats.
L'enquète se poursuit en ce qui concerne les autres inculpés.Le magistrat vient
d ètre avisé dans une lettre de la Santa
que l'avocat Guibout-Ribaud avait manifeste l'intention de faire la grève de lai
faim parce que la liberté provisoire lui
a été refueée. Guibout-Ribaud est actuellement observé dane une cellule de la
prison.
Les premières vendanges
PERPIGNAN, 18 aoùt. — Lee premières vendanges sont terminées en Rouseillon , France. Cotte récolte prématurée,
due à la temperature exceptionnelle de
fin juillet , ne concerne que les raisins primeure du terroir de Rivesaltes et Iss
catégoriee des Moraetels. Les véritables
vendanges, qui ee présentent de splendide facon , ne dèbuteront que le 25 aoùt.
De Niimes, on signale une situation analogue et les premières cueillettee sont
faitee pour certains cepages hàtifs.
Bras de vitres
KANSAS, 18 aoùt. (Havas). — A Siauliai , le pharmacien Masiulis ayant été
maltraité par dee membres de l'organisation juive Hecholuc, un groupe de jeunes
lithuaniens ont cassò plusieure vitree du
siège de cette organisation , blessant légèrement six personnes.
La police a ouvert une enquéte.
Collision de trains
BILBAO, 18 aoùt. (Havas). — Près de
Bercedo, deux trains de marchandises
sont entrés en collision. Deux employés
ont óté tués et quatre autres sont bleseés.
Gonspirafion
SOFIA, 18 aoùt. (Havas). — Une oonspiration communiste a été découverte a
Pleven. Des traets de propagande subversive ont été découverts. Soixante-dix personnes ont été arrètées.
Explosiei? sur un navire
MARSEILLE, 18 aoùt. (Havae). — Vere
16 h. 30 cet après-midi, une explosion de
chaudière s'est produite à bord du vapeur « Rollon » des messageries maritimes qu était amarre au hangar 10. Il y;
a trois morts et .plusieure blessés.
BIBLIOGRAPHIE
X
L'ECHO ILLUSTRE
Sommaire : articie de fond : « L'-^mpoisonneuj e ». — La page gaie. — Une
mosaique en timbres-poste. — Une belle
doublé page sur l'Alpe de ZanifJeuron. —
« Ils gardent les hauts sommets », deux
pages bien illustrées. — L'observatoire de
la ville de Neuchàtel. — Un conte : un
drame en mer. — Pages des enfants, du
foyer et de la femme, avec le patron gratuit. — Le roman. — Parmi les actualités.:
la féte de lutte à Berne, le concours de
musique de Genève, le marché-concours de
Saignelégier, etc. ; -,
LA PATRIE SUISSE
Un dimanche après-mid i à la Fosse aux
oury, à Berne. Des scènes multiples auxquelles on assiste autour de ce qui fut le
premier « zoo » du monde, le photographe
Senn a tire un reportage remarquable que
nous offre la « Patrie Suisse » de cette semaine (18 aoùt , No 33) . En outre , ce numero contient un articie sur l'incendie du
couvent grec de Mégaspiléon, une nouvelle
de M. Gevers : Une amie de pension. Dans
¦les, actualités : Je Concours international
de musique à Genève et les championnats
d'aviron sur le Rotsee. Roman s, rubriques,
etc.
Chez Paderewski
Paderewski nous fait depuis 37 ans I'honneur de passer chaque année plusieurs moH
à Morges, où il a , comme il dit , son piedà-terre. C'est là qu 'il a recu un colJaborateur de .'« Illustre ». Cette visite forme
le suj et d'un articie d'un vif intérèt qui figure avec d' excellentes photographies, dans
le No du 16 aoùt. Voir également : le Concours. international de musique de Genève .
Lalette Payot, Greta Garbo dans le film
e La reine Christine », la chasse au Jaguar au Brésii, la clòture du Tir fèdera/ ,
etc.
La famille Gabriel RAPPAZ. profondément touchée des nombreuses marques
de sympathie recues à l'occasion de son
grand deuil, remercie sincèrement les sociétés et toutes les personnes qui y ont
pris part.
Distribution irréguliàre. — Nos abonnés
qui ne .ecevraient pas régulièrement le
Nouvelliste ou le Bulletin Officiel nous
obligoront en nous signalant par une einH
pie carte oette anomalie.
i
Chasseurs, Sportifs..., Attention !! 1 la li
One nomi, inilipe :
è Lausanne S. L
Malgré nos prix déjà très bas, profitez 15 °/ 0
jusqu 'à fin aoùt sur tous nos articles dames :
Robes , Blouses , Jupes , Pullovers et articles pr
f
enfants.
\
^^
Chaussures StcBckli, Martigny
fttesr't
lesefND....
{j^\ - ^
ENERGIE
L'Ovomaltine froide est la,boisson
d''été ideale. D' un gout délicieux,
elle fortifie et désaltère à la fois.
Demandez à la Maison Dr A. Wander S. A. à Berne, le nouveau
gobelet^ mélangeur très pratique
qu' elle four-nit contre remboursement de T fr.
3
Onremplit le gobelet aux |4 de lait
froid;on ajouté 1-2 cuillerées à thè
d'Ovomaltine , du suora à volonté
et éventuellement quelques morceaux de giace. On met le couvercle et on agite vigoureusement
pendant quelques instants.
Meme les gens qui connaissent
bien l'Ovomaltine sont étonnés de
son gout délicieux, prise froide.
C'est pourquoi, pendant les fortes
chaleurs, prenez
1
i
>
j
L yQMdU
TIME.
Q
L'Ovomaltine est en vente
A Kl&J A MS*-*-*'
partou* en boites à 2 frs et 3 frs 60.
. «
^ir
*
t
^ \_
Dr
A. W A N D E R
^^
gè ; tous renseignements
Boulangerie - Pàtisserie A.
Zwahlen , 12, rue de I'Ecole
de Médecine , Genève , Téléphone 47772.
qui fait circuler le sang, decongestionile Jes organes et les cicatrices, sans qu 'il soit besoin de >recourir ià d'autres traitements.
La JOUVENCE de l'Abbé SOURY réussit sOrement, mais à Ja condition d'ètre employée sans
interruption jusqu'à disparition complète de toute
douleuT.
Toute lemme soucieuse de sa sante doit em' ployer la JOUVENCE de l'Abbé SOURY 4 des
i intervalles réffiiiliers , si elle veut éviter : Métrite ,
! Flbromes, Mauvaises suites de Couches, Tumeurs,
Varices, PhJlebites, Hémorroides, Accidents du retour d'Age, Cnaleurs, Vapeurs, Etouffements, etc.
Ili est bon de faire chaque jour des ìnjections
avec l'HYGlENITINE des DAMES. La boite. 2.—
Mulets et ...vani poni ..atti.
La JOUVENCE DB L'ABBÉ SOURY •« trour. da» traili
lai pharmaciei aux pri. cl-dmooi :
l PMX
r ai m J LIQUIDE, fr. 3.50
r>i>iv : ,be
PILULES, fr. 3.!
| Dépòt generali pour la SUISSE : PHARMACIE
' DES BERGUES. 21. Qua ! des Bergues. Genève.
^ ì
S
S. A . ,
BERNE
Visitez notre rayon de
ROBES
^
Ducrey frères - Martigny
vovs offre actuellement
UN BEAU CHOIX
lambot ,,Marécha l Joffre "
Une croisière » travers ia Mediterranée
Grece , Syrle, Palestine, Egypte, Italie
Da 12 septembre au 2 octobre, depuis Fr. 530.—
Renseignements et adhésions : Zwllchenbart 8. A., Bile, Agence de voyages
Téléphone 21.860, 9 Place de la Gare centrale
«¦
¦
¦
¦
¦ ¦
r
i*
Le « NOUVELLISTE » est le meilleur moy en de reclame
Réelle* occasione
A vendre une moto-pompe 40 mm. a l'état de neuf ,
dóbit 8000 litres et une moto-pompe neuve 33 mm. av.
25 mètres de tuyaux ler
qualité et accessoires. Bas
prix. Pressoirs hydrauliques
et arnéricains complètement
revisós à l'état de neuf , marche garantie.
Offres à F. Deladoey Obrist
Sion.
sont payés nn bon prix
par la Boucherie Chevaltaa
Centrale, Lonve T. Lausanne.
H. Verrey.
quatre vases
ovales
de 6000 litres, à prix avantageux. Adresser offres sous
P 3621 8 Publicitas , Sion.
Bon
café
sommelière
Augmentation de vos revenus pour
café, place de Sierre.
Faire offres avec certificats
vous est offerte à condition d'ètre intro- et photos sous chiffre X. 99,
duit auprès restaurants, hòtels, hòpitaux, poste restante, SION.
etc. en prenant
! A remettre joli magasin,
spéci
a
l
i
t
é
imi
représentati
o
n
i
l
e
Produit en question étant bien introduit
pour cause de maladie,
PRIMEURS
VINS et LIQUEURS
en Suisse allemande , cherchons voyageur capable d'en faire autant dans votre
région. Offres sous chiffre V. 9188 Z. à heuf , 5.000 fr. S'adr. Bòhler
rue de Lausanne 51, Genève
Publicitas S. A., Zurich.
Maison importante eherche pour la ven
te de petits coffres-forts assurés
représentant
nn nonniexclusif
i pour le canton du Valais. Conditions très
favorables pour location-vente.
Seulement personnes ou maisons capa; bles et sérieuses sont priées de faire offre sous chiffre B. 9126 Z. à Publicitas S.
! A., Zurich .
COMPLETS
messieurs, jeunes gens et enfants et dans tous
les articles de travail. Manteaux.
Grand choix dans la Chemiserie, Chapeaux, Casquettes, Cravates, Gants.
Jusqu 'à fin aoùt 10 °/„ de rabais.
1W 4$^' *®** %J? CES 1
I, c'esi le prix d'un verre de
T!
2 di. de sirop préparé chez I
|
i i soi avec nos exlraits pour
j sirops.
] En venie partovii. Mode d'emploi sur
fl, le flacon. Préparation simple.
(
Dr A. WANDER
|
BERNE
! S.A.
EH
l'offre
Salamis de Milan
très bon et de Ire qualité, à
manger cru, à Fr. 3.— le
kilo
Dès 5 kg. et plus franco
de port.
Charcuterie.
Mornico Frane-, Bellinzona. Tel. 3.89.
On demande pour le ler
ou 15 septembre, gentille
;o*_«vo II*»%/
fìito
**- **- *****>
de toute confiance, pas en
dessous de 20 ans, sachant
cuire, à coté d'une autre
jeune fllle aidant partout ;
gage Fr. 50.— par mois.
Offres avec certiflcats sous
B. S. 1892, poste restante,
Montreux.
Je eherche dans famille
catholique , sans autres pensionnaires allemands ,
place
de vacances
Prix de pension jus qu'au
5.— . Franz Graf , stud. Lang
I nau (Lucerne).
On eherche
Id
9
Achetez votre toilette
chez le spécialiste. La
maison valaisanne
$ux négociants en
vins et encaveurs
0.80 |
0.60
diwlb
\sk
-s&f -***&***- »&&
\»\ •' ''s" s^ _«_(_¦' ¦&. ^*>
^
M
AJ
^0/ ^ ^*m^0/j
FUMEZ
[CIVETTE
la nouvelle clgarette en tabac noir
et les tabacs poni la pipe VIRGIHIE facoi francaise (Fleischbeln)
jeu de boules, loyer 1.100.
reprise 17.000. -. Ecrire
sous chiffre D. 33435 X., Publicitas. Genève.
ne pcit 1»
Aucun autre produit
remplacer j \0n e-gagerait de suite
Bion exi ger la --riUbl. JOUVENCE DE L'ABBÉ SOURY qui
doit portar le portrait de l'Abbé Soury et la si gnature
Mag. DUMONTIER en rouge.
A la Vil e ile Lausanne ì A. - Siluriti
6223
On eherche de saite
LA MÉTRITE
Il y a une foule de malneureuses <mi souffrent en sitane.,
les unes parce qu'eies n'osent
se plaindre , les autres parce
qu 'elles ignorent Qu'il existe un
remède à leur. maux.
Ce sont les (emme, attelntes
prceportr.U
IM
l
de Métrite
| Celles-cl ont commencé pair soutìrir au moment
des règles qui étaient insuffisante s ou trop abondantes. GLes Pert£& blanches et les Hiemorragies
' les ont épuisées. BMes ont été suj etites aux 'Maux
( d'estomac, Grampes, Aigreurs, Vomissemeots, aux
Migraìnes, aux Idées noires. Elles ont Tessenti des
lancements continuels dans le bas-ventre et com. me un poids enorme qui 'rendait Ja marcheVdif licita
' et pénible. Pour faire disparaitre ia Métrite, la
' lemmedoit taire un usageConstant et régulier de la
Bien assortis en
:
Vous gagnez a profiter de leurs services
boolanger-pdtisslei
MALADIES de la FEMME* vieappronti
de famille, nonrri et lo-
JOUVENCE DE L'ABBÉ SOURY
•'¦ ¦^ìkMSr
qui distribuent les TIMBRES VERTS, sont établis depuis Iongtemps dans le pays : ils ont su
acquérir une confiance légitime.
St-Maurlce
sg éSk^m
Un eoulier de sport de notre création
/ &'?'f¦ f i & ^ &
jj70
r/
róunissant le maximum de qualités : le- Jr * *ì' ¦}^fi^fAir rf ì s L
'¥'\
gèreté, souplesse, ianperméabilité absolue,
^r **^* n
/^i'^_^_^w^^^'
semelle antiderapante, 2 languettes. Le a?
I
\-yr^^;
^
^*^^^^
"""^
mème articie se fait également avec ee\^/
^jis^safflSli
"
-^^0
melle on cuir. — Demandez-nous un
f
gl£*
j f& ^ ;
^
m
^*^-- *M**\*
- ^L%\v**
echantillon, eane engagement pour vous.
Les Magasins
, I
H
Imprimerle Rhodanlque ~ St~Miuric
pile
jeune
écoles, de la lolibérée des
calité, comme aide au magasin. A la Ville de Lausanne ,
St-Maurice.
1 Miller
375 fr.
va l'état de neuf)
an noyer massif
1 grand lit a pi. av. litene
soignée, 1 table de nuit , 1
lavabo et giace, 1 com mode
ou armoire , 1 table de milieu, i tapis moquette, 1
divan moquette, chaises assorties, 1 table de cuisine,
et tabourets. Emb. exp. feo.
R. Fcssler. Av. F.anoe,
5. Lausanne. Té1, 31.781.
Rentrée : Pensionnaires, lundi 2 septembre.
Externes, mardi 25 septembre.
Inscriptions (anciens et nouveaux) avant le
ler septembre .
Chemins de fer fédéraux
Dimanche prochain sera mis en marche, quel
que soit le temps, un
TRAIN SPECIAL
pour le Valais
Pour'(plus de détails, voir Ies affiches dans les
gares, etc
anni ott ori
eherche voyageur habile bien introduit auprès
de la clientèle privée. Salaire intéressant.
Offres sous chiffre C. 36oil Lz. Publicitas, Lucerne.
Maison F. PORCELLANA
MARTIGNY, Téléphone 61.114
Entreprise de parqueterie en toua genres
Dépót de lames sapin de la PARQUETERIE D'AIGLE
Grand assortiment en lames à plancher et lambris à baguettes Liteaux à piai., plinthes,gorges,cordons. Parquets simples et de luxe. Raclages. Réparations
Runabes
sont détruites facilement avec le produit patente «Vulcan-gaz». Procède absolument certain et radicai. S'allumant comme une bougie dans la chambre à désinfecter.
Les gaz.dégagés tuent toute vermine, jusque dans les
plus petits trous et fentes. Tout insuccès est donc impossible. A été anal yse officiellement et ne présente aucun
danger pour le mobilier. Son emploi n'est remarqué par
personne. Le locai peut étre réhabité quelques heures
après. Il coùte fr. 4.5o, et est envoy é discrètement emballe contre remboursement et suffit à la désinfection
d'une chambre avec lits. Mode d'emploi _ annexe. Prosl3 Q
pectus gratis. Vente exclusive pour la Suisse.
Bllaer A Co., Baie. MIHI»r«««r. 54.
Vins en gros
ROUGES : Montagne , St-Georges, Alicante,
Chianti , Lambnisco
BLANCS étrangers
Service prompt et soigné à domicile
Unirle Mce Pascolai
Martigny-Bourg.
Tel. 61.090