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LA SOVIETISATION RAMPANTE DE L’ECONOMIE DE MARCHE’ OCCIDENTALE :
LA NOUVELLE DICTATURE GLOBALE
Nouvelle version du 17 août 2015
par Rémo LINDA
TABLES DES MATIERES
1. La mondialisation
2. SUEZ
3. Le défi global : économique, idéologique et militaire (Annexe 1)
4. La concurrence déloyale
5. L’enquête de l’OCDE sur les cas de corruption avérés.
6. Les lobbies militaristes et les gouffres financiers (Annexe 2)
7. Ententes et concentrations illégales
8. La corruption
9. Les crimes contre l’humanité et contre la nature
10. Les décharges toxiques en Italie et en Afrique – le cas Ilaria Alpi
11. La nouvelle dictature globale : l’équation de Linda
12. Le bloc des lobbies globaux : de l’armement, du pétrole et de la chimie – pharmaceutique.
13. Invasion de la planète par les OGMs (Organismes génétiquement modifiés)
14. Le cercle vicieux : pharmaceutique –alimentaire – pharmaceutique
15. La décision de la Commission du 24 avril 2015
16. Quelques libertés individuelles en jeu
17. Le traité de Rome et ses limites : la souveraineté alimentaire – sanitaire des Etats
18. La nouvelle dictature globale et la nouvelle forme de la colonisation américaine
19. Les blocs des pouvoirs diversifiés
20. Descente aux enfers pour les uns, profits miraculeux pour les autres
21. Pourquoi le Japon pourrait agresser la Chine
22. Deux tableaux de synthèse en guise de conclusion finale.
ANNEXES
ANNEXE 1 : EXTRAIT DU LIVRE : « Remo LINDA, crise industrielle européenne », Institut
International de concurrence commerciale, Bruxelles 1983.
ANNEXE 2 : LES DEPENSES MILITAIRES PENDANT LA GUERRE FROIDE (1980).
ANNEXE 3 : LES MISSIONS DE PAIX : UN CAS EMBLEMATIQUE DE CORRUPTION LEXICALE
INSTRUMENTALISEE.
ANNEXE 4 : UN NOUVEAU CENTRE DE POUVOIR : LA NDB (NEW DEVELOPMENT BANK)
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1. La mondialisation
Le paradoxe : tandis que Vladimir PUTIN cherche, non sans peine, à instaurer l’économie de
marché en Russie, un phénomène diamétralement opposé se manifeste dans le monde occidental.
Et, notons-le, entre parenthèses, l’ostracisme des Etats-Unis (et de leurs vassaux et serviteurs), au
détriment de la Russie, est un obstacle pervers à une mondialisation pacifique et non
discriminatoire, convoitée par tous les peuples, y compris la majorité des citoyens américains.
Par voie de conséquence, le risque d’une troisième guerre mondiale, provoquée par les
Américains, est bien réel.
Toutefois, tout récemment, un évènement positif pourrait changer la donne et renverser la vapeur
(*) qui sait ?
2. SUEZ
En fait, aujourd’hui à la Maison Blanche, il n’y a plus un Président de la taille d’un Dwight
Eisenhower, qui, par son autorité prestigieuse, avait bloqué avec fermeté, le 7 novembre 1956,
l’offensive que la coalition des agresseurs anglais, français et, last but not least, israéliens, avait
mis au point contre l’Egypte, pour régler l’affaire de Suez.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------(*) Nous en parlons dans les «Dialogues 2015 - terza serie delle conversazioni sincere dietro
le quinte: la Grecia, il salvataggio dell’euro e altri terreni scottanti» du 17 juillet 2015 et,
tout particulièrement dans le paragraphe 14 «La mediazione europea per la cooperazione
internazionale» et dans le pharagraphe 15 «Dalla stalla alle stelle», diffusés par les sites
www.europa-global-lobby.org et www.global-lobby.org.
2
3. Le défi global : économique, idéologique et militaire (Annexe 1)
Moscou était jadis le Centre du Bloc Soviétique, axé sur la planification dirigiste de toute
l’économie. Ce Bloc était condamné à imploser, en raison de la bureaucratisation et inefficience
croissantes, comme nous l’avions diagnostiqué il y a quelque 40 ans, dans plusieurs essais.
Le graphique, que nous rapportons dans l’ANNEXE 1, expose le modèle global, très complexe,
de fonctionnement du système politique de l’URSS.
Il décrit la confrontation / défi du régime, à l’encontre du monde occidental, c’est-à-dire
notamment des Etats-Unis et de ses alliés et vassaux européens.
C’était alors, dans les années ’80, un défi global : économique, idéologique et militaire.
Un esprit psychologiquement agressif animait cette stratégie, à la base d’une concurrence, tous
azimuts, à couteaux tirés, une concurrence donc dépourvue de tout scrupule, dotée d’une
rationalité absolue, presque pathologique.
Or, l’on est ahuri en constatant que le comportement actuel des Etats-Unis ressemble étrangement
au modèle de comportement de l’URSS d’antan : une sorte de photocopie du mode d’emploi du
régime soviétique.
Il nous semble de revenir 40 ans en arrière : il nous faut tout simplement lire USA au lieu de
URSS.
4. La concurrence déloyale
Les Américains ne considèrent pas les Européens comme des partenaires et des amis, bien que
concurrents selon les règles d’une économie de marché civilisée, mais comme des adversaires à
abattre par tous les moyens, sans scrupules et même par les « doubles jeux croisés », dont nous
avons parlé dans cette rubrique le 21 avril 2015.
L’espionnage téléphonique de la NSA (National Security Agency), avec les révélations d’Edward
Snowden et de WIKILEAKS, dont nous avons souvent parlé dans le site http://www.globallobby.org , se passe de tout commentaire.
Voir, plus récemment, le quotidien français LIBERATION ainsi que la presse allemande (Der
Spiegel, Süddeutsche Zeitung etc.).
3
5. L’enquête de l’OCDE sur les cas de corruption avérés.
Il y a lieu de se rappeler ce qui suit.
L’OCDE (l'Organisation de coopération et de développement économiques) a révélé les résultats
d’une enquête sur 427 cas de corruption. Presque un tiers, soit 128 cas concernent les Etats-Unis,
ce qui les placent comme les « CHAMPIONS ABSOLUS DE LA CORRUPTION ». Voir à ce
sujet le bulletin du 6 janvier 2015 de l’Agence Europe.
6. Les lobbies militaristes et les gouffres financiers (Annexe 2)
Revenons maintenant aux années 80’, à l’époque de la guerre froide, en rapportant l’ANNEXE 1
« Structure et stratégie du système soviétique – Son impact sur l’Occident et le Monde ».
Le nouveau Centre de ce nouveau Bloc international de nos jours, tendant à la planification
dirigiste et autoritaire - pratiquement sur le modèle soviétique - se place à New-York /
Washington, comme jadis à Moscou.
Or, répétons-le, comme jadis à Moscou, les appareils militaro-industriels, du Capitole et du
Pentagone, dominent, comme jadis en URSS, tous les engrenages du pouvoir, c’est-à-dire tous
les pouvoirs institutionnels (législatifs, judiciaires, exécutifs).
Par ailleurs, le budget de la politique militaire et d’armement des Etats-Unis à Washington,
comme jadis à Moscou, engloutit des sommes très disproportionnées, voire énormes, par rapport
aux moyens disponibles.
Voir aussi l’ANNEXE 2 : « Les dépenses militaires pendant la guerre froide »
7. Ententes et concentrations illégales
Or, ce nouveau « BLOC SOVIETISANT » est en train de se développer ultérieurement par des
concentrations et des ententes entre les colossaux conglomérats financiers - de la banque, de
l’assurance, de la distribution - et/ou les conglomérats industriels.
Ces ententes et concentrations sont souvent autorisées illégalement ou complaisamment tolérées,
par des pouvoirs politiques et institutionnels plus au moins corrompus, cyniques et, face à la
pression des lobbies dominants, trop souvent impuissants.
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8. La corruption
Les conséquences des stratégies dominatrices sont évidentes :
a) La bureaucratisation cancéreuse et donc
b) L’inefficacité administrative, suite aux difficultés de communication et coordination entre les
multiples centres de pouvoir internes, trop souvent égocentriques et conflictuels, sinon
poussés par les interférences corruptrices des lobbies extérieurs.
c) La corruption potentielle, soit le type de corruption qui crée les présupposés pour une
corruption factuelle et concrète.
Il faudra examiner le rôle joué par la CORRUPTION - rôle déjà souligné plusieurs fois, en
liaison avec le commerce international des armes, par le Pape FRANCESCO - en ce qui
concerne tout particulièrement l’orientation du PROGRES TECHNIQUE de la société
occidentale de nos jours ainsi que ses plusieurs retombées délétères, et notamment sur l’emploi
dans le secteur productif du tertiaire, mis à part le secteur public parfois bureaucratisé et
inefficace.
9. Les crimes contre l’humanité et contre la nature
La corruption dont parle si souvent le Pape FRANCESCO est la clef de lecture générale, qui
nous explique aussi des phénomènes tels que :
a) Les vagues de chaleur sans précédent (même plus que 42°) qui se sont manifestées en juin et
juillet, dans les différents pays européens, suite au réchauffement climatique, qui, à son tour,
est la conséquence d’une consommation immodérée et perverse des énergies d’origine fossile,
au détriment des énergies renouvelables, beaucoup plus économiques et non polluantes.
b) La dévastation des mers et des océans, la formation de nouveaux continents de plastique
(évidemment d’origine pétrolière), le risque d’extinction d’entières espèces animales (comme
le thon rouge) au profit, par exemple, des méduses, en gênant les baigneurs.
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10. Les décharges toxiques en Italie et Afrique – le cas Ilaria Alpi
Le problème le plus dramatique de la société industrielle est représenté par la nécessité d’éliminer
les déchets toxiques.
Nous devons souligner en particulier un cas concret qui a beaucoup troublé l’opinion publique
italienne : la forte augmentation de la mortalité infantile dans certaines régions du Sud de l’Italie,
(Villa Literno, etc.), transformées en des décharges toxiques abusives par des entrepreneurs du
Nord, de l’Italie et aussi de l’Europe, alliés de la Mafia.
Vedasi l’intervista del pentito di camorra Carmine Schiavone al giornale « Il fatto quotidiano »
dell’1 settembre 2013.
Il s’agit là de la même pratique criminelle constatée en Afrique et, notamment, en Somalie, où
elle a probablement coûté la vie à la journaliste Ilaria Alpi et à son cameraman Miran Hrovatin.
Evidemment les vrais commanditaires de ces assassinats et surtout les complices institutionnels
sont toujours trop bien placés pour pouvoir être incriminés, car le jeu des chantages réciproques
fonctionne toujours à merveille en Italie et en Afrique.
Les bons chrétiens qui dirigent les entreprises et les appareils politico - administratifs,
responsables de plusieurs de ces crimes contre l’humanité, devraient se soumettre à un examen
de conscience opératoire et réparateur, car désormais ils ne réussiront plus à se cacher à l’opinion
publique.
En effet, le rôle premier de l’Internet et des Médias non corrompus est de porter à la connaissance
de tout un chacun leurs noms et leurs agissements.
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11. La nouvelle dictature globale : l’équation de Linda
Nos recherches conduisent à affirmer que la nouvelle dictature globale en Europe et ailleurs
représente une restriction des libertés individuelles et des choix individuels, bien supérieure, et
donc beaucoup plus grave, que celles caractérisant les dictatures politiques traditionnelles.
L’EQUATION DE LINDA
NDG = qDM+qDF+qDAS
et
NDG > DPT
NDG= Nouvelle Dictature Globale
Où
qDM= quasi Dictature Militaire
qDF= quasi Dictature Financière
qDAS= quasi Dictature Alimentaire et Sanitaire
DPT= Dictature Politique Traditionnelle
12. Le Bloc des Lobbies globaux : de l’armement, du pétrole et de la chimie-pharmaceutique
Nul ne doit oublier le lien entre le pétrole et la chimie-pharmaceutique.
Il s’agit là de deux liens autant fonctionnels que personnels, puisque les mêmes personnages se
partagent les Conseils d’Administration des multinationales dominantes. De toute évidence, la
finance internationale est au service de ce secteur. Voir aussi le paragraphe 19.
En fait, ces dernières années, ce bloc de lobbies globaux a pu prendre le contrôle, non seulement
de l’Europe, mais de toute société qui se définit occidentale, des Gouvernements, des
Administrations, et des partis politiques.
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13. L’invasion de la planète par les OGMs (Organismes génétiquement modifiés)
Les dictatures militaires et financières ne suffisaient plus. Il fallait y ajouter également la dictature
alimentaire - sanitaire pour parachever la toute-puissance de la nouvelle dictature globale dont
il est question dans les équations de Linda du paragraphe 11.
En effet, dans cette nouvelle dictature globale, le rôle- pivot est justement joué par les OGMs,
comme nous allons mettre en relief dans les paragraphes 18 et 19.
La corruption peut-elle expliquer le succès des lobbies puissants des OGMs ?
Il s’agit d’une corruption bien orchestrée, qui se déploie des Etats-Unis à la Suisse, à l’Allemagne,
à la Belgique et à d’autres pays.
Nul n’ignore les liens entre les secteurs de l’armement et du pétrole avec la chimiepharmaceutique.
Il s’agit de liens autant fonctionnels que personnels, car les mêmes personnages se partagent les
Conseils d’Administration des multinationales hyperpuissantes de ces secteurs, comme nous
l’avons mis en évidence dans plusieurs essais diffusés par les sites www.europa-global-lobby.org
et www.global-lobby.org. Voir aussi le paragraphe 19.
Il y a lieu de souligner que plusieurs géants de la chimie-pharmaceutique – comme, par exemple,
-MONSANTO - USA, SYNGENTA, DOW CHEMICAL - USA, DUPONT - USA,
PIONEER - USA, BASF, BAYER, FARBENINDUSTRIE – sont engagés, avec un dynamisme
croissant et agressif, dans les fabrications des OGMs (Organismes Génétiquement Modifiés), ce
qui explique l’emprise certaine de ces colosses sur les pouvoirs publics, sur les pouvoirs politiques
et sur les institutions internationales.
On constate que la patrouille des envahisseurs OGMs est menée par des colosses des Etats-Unis.
C’est un dossier brûlant, dans un contexte mondial que des médias aveugles et corrompus cachent
à l’opinion publique européenne.
Pourquoi ?
Imaginez qu’un kilo de semences transgéniques peut valoir plus qu’un kilo d’or !
Voyons les paragraphes qui suivent, pour en savoir plus.
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14. Le cercle vicieux : pharmaceutique – alimentaire - pharmaceutique
Le secteur de la chimie-pharmaceutique nous impose – souvent à notre insu - des produits
alimentaires, issu du clonage ou bien des organismes génétiquement modifiés (OGM), qui, pour
certains individus, peuvent être gravement nocifs à la santé (par exemple la maladie
d’Alzheimer). Ce qui est rigolo de constater c’est le fait que les peuples de presque tous les pays
sont viscéralement contraires à cette technologie, sans pour autant réussir à la faire éliminer, en
raison d’une corruption politique, endémique et arrogante.
Pourquoi ?
Parce que ce même secteur de la chimie-pharmaceutique en tirera un bénéfice énorme, car il
fabriquera et commercialisera des médicaments, très sophistiqués et très coûteux, pour soigner
les affections et maladies provoquées justement par les aliments manipulées, par un secteur de la
chimie-pharmaceutique.
15. La décision de la Commission sur le dossier des OGMs du 24 avril 2015
Le 24 avril 2015 la Commission européenne à accorde 17 nouvelles autorisations concernant la
mise sur le marché ou la mise en culture des semences transgéniques, destinées a l’alimentation
humaine ou animale, plus 2 pour l’importation des « cut flowers ».
16. Quelques libertés individuelles en jeu
Les analyses qui précèdent montrent pourquoi la décision de la Commission n’est pas acceptable.
Elle est susceptible de porter une atteinte :
a) à la santé publique, car certains effets dévastateurs des OGMs, pour certains individus,
compte tenu des pathologies qui les affligent, ne sont plus à démontrer,
b) à la liberté d’entreprise des agriculteurs qui doivent subir la contagion des OGMs,
c) aux consommateurs, soucieux de leur santé, qui peuvent être obligés à consommer, a la
maison et surtout au restaurant, des aliments, dont l’absence des OGMs n’est pas du tout
garantie.
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17. Le Traité de Rome et ses limites : la souveraineté alimentaire – sanitaire des Etats
Il faut réfléchir sur les aspects juridiques de la décision de la Commission en la matière !
Nous avons des doutes sérieux sur la légitimé même de cette décision.
Ne serait-elle pas une violation du traité de Rome de 1957 ?
C’est la question.
Pourquoi ?
Parce qu’elle viole la souveraineté des Etats membres dans des domaines très importants, tels que
ceux de l’alimentation et de la santé.
Ce sont des domaines où la souveraineté nationale d’un Etat membre doit être considérée
intangible !
A notre avis, le traité de Rome ne permet guère de franchir cette ligne rouge, sauf dans le cas
d’effets préjudiciables pour des pays contigus.
18. La nouvelle dictature globale et la nouvelle forme de la colonisation américaine
Nous reproduisons deux tableaux diffusés par le site www.isaaa.org , Pocket K No.16 Global
Status of Commercialized Biotech/GM Crops in 2014.
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Ces deux tableaux nous permettent de comprendre la portée historique de la nouvelle forme
de la colonisation américaine, axée sur la diffusion des OGMs (Organismes génétiquement
modifiés) pour dominer toute la planète.
En effet :
Les Etats-Unis se servent de l’arme des OGMs pour élargir et renforcer leur influence sur les
deux nouveaux géants émergents, l’Inde et la Chine !
Evidemment, comme toujours, la corruption politique joue le rôle prioritaire, en Europe
comme en Asie !
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En tout état de cause il est clair que les Etats-Unis sont désormais le champion absolu de la
nouvelle dictature globale et ils tendent à imposer ce modèle à tout pays qui se croit être
démocratique.
Notons enfin, néanmoins que, même dans cette nouvelle dictature globale, la liberté de la presse
et de réunion, ainsi que les rites traditionnels de la démocratie, sont, bien ou mal respectés.
19. Le bloc de pouvoirs diversifié
Ce très puissant bloc de pouvoir exerce une emprise certaine aussi sur les industries alimentaires
et des boissons non alcoolisées, sans négliger les liens avec l’industrie du tabac (Philip Morris,
BAT, …).
Ce sont tous des secteurs qui fabriquent et commercialisent des produits qui interfèrent avec la
santé individuelle. La position de force de ces groupes leur permet aussi de manipuler et
intoxiquer, par l’outil publicitaire, la volonté individuelle.
On se rapportera à notre essai du 5 juin 2013, au titre « la radiographie du premier bloc de pouvoir
du globe », diffusé par les sites www.europa-global-lobby.org et www.global-lobby.org.
Dans cet article nous avons noté en particulier ce qui suit, mettant en évidence l’hyperpuissante
toile d’araignée liant armement, pétrole, chimie pharmaceutique, alimentation et boissons non
alcoolisées.
1) Peter Brabeck-Letmathe, Chairman de la suisse Nestlé, siège confortablement dans le
conseil d’administration d’Exxon Mobil - USA, tandis que dans le Conseil
d’Administration de Chevron - U.S.A siège confortablement Carl Ware ex « Executive
Vice President » de la Coca-Cola Company - USA.
2) A ce sujet, on fera état des accords de coopération entre l’américain Coca-Cola et le suisse
Nestlé pour se partager les marchés mondiaux des boissons non alcoolisées.
3) Quant à madame Gwendolyn S. King, elle est administrateur aussi bien chez Monsanto –
USA que chez le leader mondial des armements Lockheed Martin –USA, où nous
retrouvons aussi Anne Stevens ayant déjà occupé des positions importantes chez
ExxonMobil - USA et chez FORD.
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4) Ajoutons que dans le Conseil d’Administration de Lockheed Martin un siège est réservé à
Robert J. Stevens qui dispose d’un siège aussi chez le chimiste et spécialiste des OGM,
Monsanto –USA.
5) Monsieur Lamberto Andreotti (fils du regretté leader Giulio) est CEO chez le colosse
pharmaceutique Bristol-Myers Squibb, après avoir commencé sa carrière chez le leader
italien des armements Finmeccanica et avoir dirigé (l’Amministratore delegato) le leader
pharmaceutique italien Farmitalia Carlo Erba.
De toute évidence Monsieur Lamberto Andreotti a réussi à se faire pardonner par les
israéliens et les américains sa politique méditerranéenne qui a couté une persécution
politico-judiciaire ignominieuse à son père et l’exil en Tunisie au leader socialiste Bettino
Craxi.
6) Monsieur Jonathan Parr est le CEO de SYNGENTA, après avoir dirigé une usine du
colosse AstraZeneca, il siège à côté de Davor Pisk, après avoir été « general manager »
chez l’anglais Imperial Chemical Industries (ICI) et avoir dirigé le secteur des herbicides
chez AstraZeneca.
7) Le Chairman de SYNGENTA est Michel Demaré après avoir occupé des positions
importantes pendant 18 ans chez le chimiste Dow Chemical.
8) Dans Conseil d’Administration Dow Chemical, nous trouvons
- James A. Bell qui a été Président et CEO chez BOEING et, en même temps, il est CEO
auprès du colosse UNILEVER, leader des produits pour le ménage et concurrent
principal du suisse Nestlé.
- Dennis H. Reilley, Chairman de Marathon Oil Corporation (pétrole).
9) “Dulcis in fundo” nous trouvons dans le Conseil d’Administration du leader de la chimie
DuPont le gratin du pouvoir économique et politique global, car :
- Madame Marillyn A. Hewson est Président et CEO de Lockheed Martin.
- Monsieur Lamberto ANDREOTTI est Président du chimiste Bristol-Myers Squibb
- Lois D. Juliber avait été Vice-Chairman de Colgate-Palmolive (produits de
toilettes)
- Robert A. Brown Président de la Boston University
- Ellen Kullman, Président de la Longwood Foundation
Rappelons que le CEO de DuPont est Madame Ellen Kullman.
Rappelons que DuPont a entrepris en 1943 la construction des bombes atomiques qui ont
détruit Hiroshima et Nagasaki, alors que le Japon était pratiquement déjà « knockout ».
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Nous présentons un tableau concernant :
LE NOYAU DUR DU PREMIER BLOC DE POUVOIR DU GLOBE
SOCIETE
J.P. Morgan
ExxonMobil
Bénéfice net / Net income en milliards de dollars
2000
2010
2014
5,7
16,4
21,2
17,7
30,3
32,5
De toute évidence, les guerres interminables ainsi que le carnage et les exodes de masse dans la
période 2000- 2014 n’ont pas du tout affecté l’excellant état de santé économique du noyau dur
du premier BLOC DE POUVOIR DU GLOBE.
20.Descente aux enfers pour les uns, profits miraculeux pour les autres
La dissolution de l’URSS, il y a presque 30 ans, devait ouvrir une nouvelle ère de croissance
pacifique et prospérité économique pour toute l’Europe, et favoriser le démarrage économique de
l’Afrique (déjà entamé par la Lybie de Kadhafi).
Or, c’est bien le contraire qui s’est avéré : guerres sanglantes en chaîne, avec carnage de civils,
femmes et enfants inclus, exodes bibliques de millions de personnes et famines meurtrières.
A qui la faute ?
Aux lobbies pervers dominant la politique des États-Unis, qui ont permis aux multinationales de
l’armement, du pétrole, de la finance, de réaliser des profits colossaux, comme nous avons
démontré dans nos sites :www.europa-global-lobby.org et www.global-lobby.org et comme nous
le verrons dans un des tableaux de synthèse du paragraphe 22.
Il va sans dire que cette catastrophe planétaire a permis à l’industrie de l’armement des Etats-Unis
de sortir de la crise très grave, dans laquelle l’avait plongé la fin de la guerre froide.
21. Pourquoi le Japon pourrait agresser la Chine !
La logique de guerre qu’inspire la politique des Etats-Unis pousse le Japon à s’armer contre la
chine !
Quelle est le but de cette stratégie ?
Assurer de nouveaux marchés prometteurs aux fabricants d’armes des Etats-Unis !
14
22. Deux tableaux de synthèse en guise de conclusion finale.
Nous présentons deux tableaux de synthèse qui démontrent mathématiquement le bien fondé des
thèses que nous venons d’exposer.
Premier tableau de synthèse.
Les 5 colosses de l’armement américain 2000/2010/2014
CHIFFRE D’AFFAIRES
Milliards de dollars
SOCIETE
2000
2010
2014
Lockheed
Martin
25
47
46
Boeing
51
64
91
General
Dynamics
10
32
31
Northrop
Grumman
8
35
24
Raytheon
18
25
23
TOTAL
112
203
215
BENEFICE NET
Milliards de dollars
SOCIETE
2000
2010
Lockheed
Martin
- 0,5
2,9
Boeing
2,1
3,3
General
Dynamics
0,9
2,6
Northrop
Grumman
0,6
2,1
Raytheon
0,1
1,8
TOTAL
3,2
12,7
2014
3,6
5,4
2,6
2
2,2
15,8
Deuxième tableau de synthèse.
Les 3 champions américains des OGMs et le suisse Syngenta
SOCIETE
Fonction
MONSANTO
Hugh Grant
Chairman and CEO
Ellen J. Kullman
Chairwoman and CEO
Andrew N. Liveris
President, Chairman and
CEO
Michael Mack
CEO
DuPont
Dow Chemical
Syngenta
TOTAL
CHIFFRE D’AFFAIRES
2014 - Milliards de dollars
15,9
34,7
58,2
15,1
123,9
15
QUESTIONS
Comment l’économie de marché peut-elle fonctionner lorsqu’elle est dominée par de tels
blocs de pouvoir global ?
Le soviétisme global sera-t-il le type d’économie des années 2000 ainsi que le régime
politique dominant ?
Quelle est la capitale de ce LEVIATHAN global ?
Washington avec le Pentagone et la Maison Blanche ou New-York avec Wall Street ?
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ANNEXES
ANNEXE 1
EXTRAIT DULIVRE : « Remo LINDA, « crise industrielle européenne », Institut
International de concurrence commerciale, Bruxelles 1983, Tableau 8.
MODELE DE FONCTIONNEMENT DU SYSTEME GEO-POLITIQUE-ECONOMIQUE
DE L’URSS PENDANT LA GUERRE FROIDE
Nous reproduisons le tableau « Structure et stratégie du système soviétique – Son impact sur
l’Occident et le Monde », tiré du livre de Rémo LINDA « Crise industrielle européenne » édité
par « The International Institute for Trade Competition » – Bruxelles 1983.
Le GRAPHIQUE (TABLEAU 8 de notre livre) reflète le contexte circonstanciel de cette époque
(soit en 1980) et des forces qui y étaient en place.
Toutefois, mis à part les aspects conjoncturels de l’époque, l’on découvre comment le mécanisme
du fonctionnement du système soviétique d’antan, ressemble étrangement au système de
fonctionnement actuel des Etats-Unis, en ce qui concerne notamment le rôle et la place des
appareils militaro-industriels.
En outre, il y a lieu de verser au dossier des faits nouveaux gravissimes et, en particulier, les
nouveaux arrangements entre les lobbies dominants des Etats Unis (et, hélas, du monde
occidental) et l’ISIS, le califat de la terreur. Voir aussi l’article « LA DEUXIEME SYNTHESE
LES DOUBLES JEUX CROISES - 21 avril 2015».
Voir également l’article « L’EUROPE ET L’AFRIQUE A LA MERCI DE L’ENTENTE
TACITE ENTRE LES LOBBIES DOMINANTS DES ETATS – UNIS ET LE CALIFAT DE LA
TERREUR (ISIS) - 25 mars 2015 ».
17
ANNEXE 2
LES DEPENSES MILITAIRES PENDANT LA GUERRE FROIDE (1980)
En 1983, nous écrivions à la page 221 de notre livre cité :
« En conclusion, l’URSS et les pays du pacte de Varsovie dépensent pour l’armement presque 3
fois ce que dépensent les USA et leurs alliés, en proportion de leur produit intérieur.
Mais si l’on tient compte des « tricheries » gonflant les chiffres de la « comptabilité nationale »
dans les pays communistes, il est probable que la proportion des dépenses militaires sur le PIB
soit bien supérieure aux pourcentages cités.
En chiffre absolu, les estimations les plus récentes de la C.I.A. et de COLLINS indiquent qu‘en
1980 les dépenses militaires ont atteint :
- environ 128 milliards de dollars aux Etats-Unis
- environ 194 milliards de dollars dans l’URSS
ANNEXE 3
LES MISSIONS DE PAIX : UN CAS EMBLEMATIQUE DE CORRUPTION LEXICALE
INSTRUMENTALISEE
Au service de la corruption politico-militaire, la corruption lexicale joue un rôle manipulateur de
premier plan au détriment de l’opinion publique la plus innocente.
L’expression « Mission de paix » signifie exactement le contraire de ce qu’elle exprime
littéralement, c’est-à-dire « Mission de Guerre ».
En effet, si, dans un pays ou région donnés, la Paix existe, nul n’a besoin de Mission de Paix et,
encore moins de missions menées par des pays tiers, pour leur objectif, plus au moins inavoué.
En revanche, dans ces derniers pays tiers, ces interventions militaires externes creusent un gouffre
financier dans le budget (soi-disant) de la « DEFENSE », autre DUPERIE lexicale, (« una
turlupinatura lessicale »), car, dans le cas d’espèce, il ne s’agit point de « DEFENSE », mais de
bien plus d’AGRESSION.
La volonté pacifiste des peuples, et donc la DEMOCRATIE, sont bafouées par ce langage
hypocrite et trompeur, véhiculé par des Lobbies dominants criminels et des Medias superficiels,
ces derniers étant à leur tour manipulés pour mieux jouer le rôle de manipulateurs.
18
ANNEXE 4
UN NOUVEAU CENTRE DE POUVOIR : LA NDB (NEW DEVELOPMENT BANK)
Les 5 pays du BRICS (Brazil, Russia, India, China and South Africa) entrent dans le grand jeu.
Le 9 juillet 2015 a été la journée de bien mauvaises nouvelles pour les lobbies qui dominent les
stratégies des Etats-Unis et font courir le pays et les vassaux européens vers l’abîme.
Première nouvelle : l’évènement historique
Les leaders des 5 pays du BRICS (Brazil, Russia, India, China and South Africa) décident la
constitution d’une nouvelle Banque pour le développement des infrastructures, prévoyant des
financements de l’ordre de 100 milliards de dollars.
Ces Etats sont les pays-pivots de l’Amérique latine, de l’Asie, de l’Afrique, comptant pour
quelque 40 % de la population mondiale.
Deuxième nouvelle : le lieu de l’évènement historique
La fondation de cette nouvelle Banque pour le développement des infrastructures a été célébrée
solennellement à OUFA (la capitale de République russe de Bachkirie, à 1 200 kilomètres de
Moscou), où les leaders du BRICS se sont rendus en acceptant l’invitation de PUTIN.
Il s’agit là d’une défaite cuisante - une vraie gifle - pour la politique étrangère des États-Unis qui
ont déchainé une campagne dénigrante visant à l’isolement de la Russie au niveau commercial,
économique, financier et politique !
Le nouveau BLOC sonne le glas pour la suprématie financière et politique des USA.
Ce nouveau BLOC change radicalement le contexte mondial, en s’ajoutant à l’International
Monetary Fund et à la World Bank, ceux-ci sous la houlette des États-Unis.
Dernière touche pour parachever le tableau :
Le siège de la NDB est fixé à Shanghai, le président sera en charge pour 5 ans, chaque pays
fondateur s’alternant sur un pied d’égalité.
Pas « de Condottiere », pas de vassaux, pas de poilus.
Quelle leçon amère pour les politiciens européens qui s’inclinent humblement au dictat des USA,
depuis juste 70 ans !
FIN DE L’ARTICLE
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