Download 2001 -96 - Quo Vadis

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tion d'aéronef, on ne pouvait que se perdre
e n s u p p u t a t i o n s . . .C e l a n ' a p a s e m p ê c h é
des inspecteursde I'ex-BureauVeritas de
renouvelerdesCDN à six mois (allonsdonc!)
en ploneur!
2469,70kilomètses
objet du ponrait publié
llllausOhlmann,
I\d""r
noffe précédent numéro, a réussi,
avant que le Groupe de Sabotagede I'Aviation Civile - pardon, le GSAC - ne condescende enfin à publier le u mode d'emploi,,
le 26 novembre 2000 une performance
vélivole véritablement extraordinaire, dans
le cadre du projet Mountain'Wave. Basé à
San Martin de Los Andes, en novembre, il
e n I ' o c c u r r e n c el e b u l l e t i n d ' i n f o r m a t i o n
GSAC 2000-03 daté du 13 décembre2000.
Cette fois, la recette et les ingrédients sont
y était, comme I'année précédente, pour
étudier les possibilitésvélivoles - qui semblent illimitées ! - de la Cordillère des
Andes. Ce jour-là, à bord d'un Stemme SIOVT, il a parcouru, (avec son copilote
identifiés,et il ne resteplus qu'à s'y coller...
Nul n'est censéignorer la loi, dit la formule, honte au pratiquant qui aurait I'outrecuidance de ne pas u baigner', dans la doc
Alois Urbanic) en 14 heures et 20
minutes, une distancede 2 469 kilomètres sans moteur, soit une vitesse
GSAC !
Retour sur I'APRS
moyenne de 172 km/h !
L'on a stigmatisédans le dernier numéro la rumeur selonlaquellela réglementation
pourrait prochainement imposer la signature d'une APRS (Approbation pour remiseen service)sur le carnet de route à chaque
remontagede planeur.A la mi-janvier2001,
la FFW n'avait toujours pasreçu de réponse officielle du GSAC à la lettre envoyéepar
le présidentAndré Monet, lettre que nous
avions reproduite dans nos pages... Nous
n'en savonsdonc pas davantagesur la véra-
Vol à Voile n' 95, sur I'un desinconvénients
rédhibitoiresde cette mesuresi toutefois elle
venait à se généraliser.Si tel était le cas en
6h30. Nous avions prévu une tentativede
record de I 700 km versle sud. I.rcsY't.sesont
révéléesde suite extrêmement bonnes, mais
500 km plus au sud, les conditions se sont
dégradéesde façon significative.Le trajet
prévu a été alorsabandonné,au profit d'un
CDN à un an), c'est-à-direpar le responsable
d e I ' U E A l o r s q u ' e l l e e x i s t e .V o l à V o i l e
conseilledonc vivement d'emmener le responsable technique en question dans vos
circuit libre avectrois points de virage.
Le vol record dans cette catégorieétait de
2045 km et avait été réalisépar Terry Delo-
bagagesà chacun de vos déplacementsvélivoles, sinon il ne pourra naturellement pas
signer I'APRS et vous serezen infraction !
re en Nouv elle-Zélande.
A 13h15, nous étions de retour à San
Manin en ayantparcouru 1050 km. L'aspect
Avec une UEA, et si, une fois encore, cette
mesureidiote d'imposition systématiquede
I'APRS venait à voir le jour, il seraitimpos-
a
ondulatoire de la
Loncopue vers la
principale de Barrancastalet du Rio Gr:inde, toujours au-dessusde i 000 m. A
16 heures,nous avonsfàit demi-tour versle
sud,car si nous pouvionsrevenirau point de
départ,nous aurions,avec2 100 kilomètres,
ter lui-même.
uLe décollagea eu lieu depuis San Martin de Los Andes, avec un peu de retard, à
Oui maisI Rappelonsque I'APRS ne peut
être signéeque par le responsabletechnique,
(par le propriétaireou I'exploitantsi I'entret i e n e s t i n d i v i d u e l - r e n o u v e l l e m e n td u
o
o
vitessesur aller-et-retourde I 500 km).
Ce vol de2469,70 kilomètresestla plus
grande distance jamais parcourue en pla-
Mais laissonsl'auteur de I'exploit le racon-
I'opportunité du renouvellementdes certificats de navigabilitéà trois ans, un attrait
indéniablepour de nombreux clubs.
;
Cordillère del
Viento. De là,
nous avons pu
(2026 k-). . . Il sedécomposeainsi:
- 1' branche: 529,90 km, à 139,i0 km/h;
- 2 ' b r a n c h e : 1 0 5 5 , 4 0k m , à 1 9 9 , 7 0k m / h ;
- 3" branche: 448,50km, à 164,50 km/h;
- 4'branche:435,90 km à. .. 209,40km/h !
effet, elle viendrait alors à dénier tout intérêt de faire uagréer, I'atelierdu club. Certes,
I'UEA (Unité d'entretien d'aéronef) offre
o
La semaineprécédente,il avait réaliséun
triangle de 1309 km en décollant fort tard
( 1 3 h I 5 ) à 1 6 9 k m / h ; l e j o u r s u i v a n t ,i l
s'étaitoffert un aller-et-retourde I 550 kilomètres (deux records,aller-et-retourlibre et
neur. Il est dommage qu'il ne puisseentrer
dansle cadredu . diplôme des2 000 km, de
la FAI, mais il éclipseles prouesses- qui
datent déià de 1994 - des Néo-Zélandais
Terry Delore (2049 km) et Ray Linskev
cité de cette iniquité, mais il faut insister,
davantage que ce fut fait dans I'article de
(I
du cielvers le nord était un peu diffus, avec
de nombreux nuagesmatérialisant I'arrivée
d'un front froid. Sousle vent, il apparaissait
-
v
E- -
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sf0-vT
un recorddansla poche...
Cependanr,120 km avant San Martin,
nous rrvonsdécidé d'utiliser à nouveau les
conditions fàntastiquesqui s'étaientdéveloppéesvers le nord au lieu de rentrer à la
maisondansdesconditions sedégradantde
Une sagedécision,un DG-500
plus en plr-rs.
brc<silien
a mis un temps infini pour parcourir les 70 kilomètresle séparantde San
M a r t i n . . . P e n d a n tc e t e m p s - l à ,n o u s f o n cionsà 250 km/h de movenneversle nord !
Une décision était difficile à prendre,
cellede déterminerle point de retour aussi
loin que possiblevers le nord, pour revenir
ensuite vcrs Chos Malal, c'est-à-diresacrifier beaucoup de kilomètres ou foncer à
toute vitessevers Malargue Airport, qui
versle
était la seulepossibiliréd'atterrissage
nord compte tenu de I'heure,mais ceci
avecle risque de devoir se poseravec une
perite minute de retard... Car pour Lln
recorddu monde, le vol doit être réalisédans
le respectde la réglementationlocale : en
Argentine, c'est le coucher de soleil plus
vingt minutes!
avons enfin trouvé
Et à 20h 10, avecun coucherdu soleil
à 20h 34, i nous restait 180 kilomètres à
parcourir - en 44 minutes, donc, décision
vraiment très difficile à prendre ! Notre
vitesse/solde 300 km/h m'a incité à conti-
resteren entretienindividuel...
Enfin, il doit bien restertrois sousd'intelligence - allez,disons plutôt d'humanité -
au-dessusdeZapala,
sous une ligne de
rotors, une zone
nuer sur le cap. Et, après 14 heureset 20
minutes de vol, notre oiseau de rêve s'est
posé,deux minutes avant la limite horaire,
a u x r e s p o n s a b l e sd e l ' a d m i n i s t r a t i o n d e
l'Aviation civile (c'estla DGAC/SFACT qui
décide et le GSAC qui applique) pour nous
éviter [e pire... Ah non ?
ascendante,le tremplin nécessairepour
sur I'aérodromede Malargue, dans un vent
violent et glacé.,
Klaus OHLMANN
sible d'envoyer des planeursen compétition
ou en stage,sachant que ledit responsable
techniquene pourrait évidemment pas,pour
néanmoins possiblede faire une altération de
route. Après une longue transition, nous
desraisonsd'éloignementgéographique,être
là pour le remontage... Autant, dansce cas,
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