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Contrat Emploi
Avenir
Numéro gratuit
Sommaire
P.3VœuxduPrésident P.21ActualitésLocales
P.4EditorialdeMmeArletteFlaun
Dossierdumois:«EMPLOIAVENIR»
P.6Agenda
Et si on en parlait…
Confé rence dé bat « Emploi Avenir » 2012
ZOOM sur nos associations martiniquaises
Panorama National de l’ESS 2012
Semaine pour l’emploi de la personne
Handicapé e en Martinique
P.32Nospartenaires.inanciers
Semaine de la formation et des mé tiers 2012
Sé minaires Territoriaux de la Maison de
l’Emploi de l’Espace Sud en 2013
P.14Financement
Fondation d’Entreprise Socié té Gé né rale pour
la Solidarité
Appels à Projets 2013
P.18ActualitésNationales
Sommet
International
des Coopé ratives 2012
Directeur de Publication : Louis-FélixLEDOUX
Ré dacteur en Chef : Louise-HélèneLEON
Ont collaboré à ce numé ro, les membres du Comité
de Ré daction de la Cress Martinique
Benoı̂t Hamon au Sommet Internationale des
Coopé ratives 2012
2
Retrouvezvotrerevuesurnotrepage
facebookcressmartinique
RevuedelaCressMartinique—Numéro06/Janvier2013
N
Vœux 2013...
06
JANVIER
2013
Au seuil de cette nouvelle année marquant le 30ème anniversaire de la
Cress Martinique, son Président, son Conseil d’Administration et l’ensemble de son personnel vous présentent leurs vœux les meilleurs.
Qu’en 2013, nous sachions nous surpasser et trouver en nous les forces
pour résister.
Résister, c’est être présents quotidiennement sur le terrain de la vie collective pour aider les
plus faibles et les plus démunis.
Résister, c’est être partie prenante au sein d’associations laïques à caractère social pour contribuer à faire triompher nos valeurs de référence que sont la justice, la tolérance, la fraternité et
la solidarité.
Au moment où pèse sur notre société un risque d’exclusion et de régression, socle sans précédent sachons nous débarrasser de nos égoïsmes afin de nous rendre disponibles pour mener à bien cet exaltant combat pour la dignité humaine.
Prenons donc à bras le corps la détresse de ceux qui pleurent et de ceux qui souffrent.
Ayons l’ambition de construire par notre inlassable action un monde meilleur et plus éclairé.
Un monde où l’homme ou la pensée libre pèseront enfin beaucoup plus que la couleur de la
peau, que la race, que la secte, que la religion, que du clan, pari au combien difficile mais
qu’importe.
En effet, « Il n’y a guère que le sublime qui puisse nous aider dans l’ordinaire de la vue »,
comme le disait si bien le philosophe Alain.
Bonne et heureuse Année 2013,
Louis-Félix LEDOUX,
Président de la Cress Martinique
RevuedelaCressMartinique—Numéro06/Janvier2013
3
Editorial...
Quels sont les relations de l’association Club des service civique à la Martinique, Mr. Paul. Brunati avec qui
Ainés de Fort-de-France et Cress Martinique les contacts sont réguliers. Nous remercions l’aide non
Déclarée au journal officiel du 25
décembre 1980 à l'initiative de Mr
Aimé Césaire, maire de la ville de
fort-de-France de l’époque et sous
l'impulsion de Mesdames N. Litan,
C. Lefèvre et Mr H. Gervinet.
L’Association des Clubs des Aînés
de Fort-de-France a pour objet de
mettre en oeuvre toutes les activités
intéressant son public ; créer les services nécessaires à
l'évolution de cette tranche d'âge ; coordonner toutes les
initiatives en faveur des personnes âgées de Fort-de-France
et faciliter leur intégration.
Elu en 2002, Monsieur Jean-Claude Dervain (Membre
fondateur de la Fédération des Associations et Clubs de
troisième âge de la Martinique) a un palmarès élogieux, à
en juger par ses différents rapports d'activités. Ses raisons
sont d'ordre humain pour ce qui est de rompre l'isolement,
d'aider à la continuité de la vie humaine, de faciliter le
vieillissement, de faire se rencontrer les tranches d'âge
pour un bien vivre ensemble.
En 1991, en présence du préfet Michel Morin (1991-1995)
l’association a participé au jardin d'Estripault au Morne
Rouge. Autre événement, le message scellé le 21 octobre
1994 à l'école des Terres- Sainville dédié aux enfants de
l'an deux mille et descellé comme prévu, sans compter la
parution du livre blanc où sont consignées les réflexions
des membres ( la personne âgée et la santé, face à la modernité, aux nouvelles technologies, à l'insécurité, aux lois).
moins appréciable de Mme Marie-Véronique. Fléchel,
Chargée de Mission à la Cress pour le suivi et l'accompagnement du dispositif. Les formations dispensées ont permis à ces jeunes de découvrir la vie associative, d'être confrontées aux réalités de la vie, de découvrir le troisième âge
avec toutes ses composantes et de savoir que la sophrologie a toute sa place auprès des personnes âgées. Elle permet d'accompagner, de faire face aux difficultés rencontrées dans la vie quotidienne : elle est de la relaxation thérapeutique car elle agit par des exercices simples à mieux
être et à mieux vivre. Lundi 23 Avril 2012 en présence du
Président Louis-Félix Ledoux, de Mr Paul. Brunati, de
Mme Marie-Véronique Fléchel, et des formateurs les
dames du service civique ont reçu des attestations des formations dispensées.
Peut-on considérer que l'année passée à l'association des
Clubs a été bénéfique à ces jeunes ? Certainement car un
projet émane de l'une d'elles dont le suivi a été assuré par
la chargée de mission de la mesure 3.3 du Fond Social
Européen et sera présentée au comité de sélection.
Ce projet regroupe l'ensemble des civiques qui occuperont
les postes relatifs à leurs compétences. Opération réussie
avec l'aide de Mme Marie-Véronique Fléchel, chargée de
mission de la Cress qui reçoit ainsi que ses collègues. Des
remerciements appuyés, de la part de la direction de
l'Association vont à l'endroit de Madame Marie-Véronique
Fléchel, de ses collègues, Mme R. Florentiny adjointe de
Mme la Directrice de l'Association, à Mr P. Brunati et de
tous ceux qui de près ou de loin ont participé à cette aventure pour un lancement dans la vie professionnelle. Lancement que nous souhaitons réussir pour tous.
Président Dervain et nombreux membres du Conseil
d'Administration comprirent qu’ils avaient une solution
Arlette Flaun,
par le biais du Service Civique, en ouvrant leurs portes à
Secrétaire de l’Association Club des Ainés de Fort-de
des jeunes en perte de repères et à la recherche de débouFrance et de la Cress Martinique
chés. Les contacts pris avec la CRESS par le biais de la
Secrétaire de l’association ont permis l'obtention de cinq
jeunes femmes en « Service Civique » par le référent du
4
RevuedelaCressMartinique—Numéro06/Janvier2013
L’arbre aux secrets...
M
a tête remplie de pensées, dans ce jardin ensoleillé
Le bruit des feuilles murmure, des secrets bien
trop durs
Je ne leur ai pas demandé, quels étaient leurs secrets
Alors elles les ont gardé et enfoui dans un endroit bien caché,
je me suis trompé, j’aurais du leur réclamé,
Ce secret qui sait effacer, le conflits irréfléchis et déchaînés
Dites moi feuilles magiques, aux bruissements angéliques,
savez-vous estomper, les souffrances du passé ?
L
es graines que l’on sème, pour que vous poussiez par
vous-même, ont-elles le même effet.
Que les évènements éloignés ? Grandissent-ils eux aussi, avec
le temps, le soleil et la vie ?
De la même façon que vos branches garnies d’étincelantes
fleurs blanches.
N
’est-ce-pas une raison pour affirmer comme l’auteur
que « la vieillesse c’est l’hiver pour beaucoup de personnes
mais pour les sages et les optimistes c’est le temps heureux
et fécond de la moisson ».
La vieillesse c’est la fête, il faut veiller à ne pas se laisser
rouiller a chanté Inna CESAIRE dans l’hymne de
l’association, c’est le but eu égard à des raisons diverses.
RevuedelaCressMartinique—Numéro06/Janvier2013
5
Agenda
5èmeéditionduMoisdel’EconomieSocialeet
Solidaire2012
Conférence Débat « Emploi/Avenir » du mercredi 28
novembre2012auConseilRégional
Le projet de loi sur les emploisd’avenir,adopté en Conseil des Ministres, le
29 Aoû t 2012, constitue une ré ponse
adapté e aux difCiculté s particuliè res
rencontré es par les jeunes peu ou pas
qualiCié s.
Plus de 120 000 jeunes sortent du
système scolaire chaque année sans
diplôme.
Objectifspourles«Emplois
Avenir»
Fin 2013, 100 000 emplois avenir
Fin 2014, 150 000 emplois avenir
Pour eux, l’accè s à l’emploi s’accroı̂t, m
oins d’un jeune sur trois trouve un emploi durable dans les 3ans suivant la Cin
de sa scolarité .
Par le soutien à des activité s cré atrices
d’emploi et à forte utilité sociale, l’objectif des emplois avenir est de proposer des solutions d’emploi et d’ouvrir
l’accè s à une qualiCication aux jeunes
peu ou pas qualiCié s qui ne parviennent
pas à trouver le chemin de l’insertion
professionnelle.
Renseignez-vous auprès de la mission locale, de l’agence
pô le emploi OU www.lesemploisdavenir.gouv.fr
6
RevuedelaCressMartinique—Numéro06/Janvier2013
Conférencedébat«EmploiAvenir»enimage...
RevuedelaCressMartinique—Numéro06/Janvier2013
7
Agenda
PANORAMADEL’ESS,UNEÉDITIONTRÈS
CLAIREETSYNTHÉTIQUE
8
RevuedelaCressMartinique—Numéro06/Janvier2013
LA16EMESEMAINEPOURL’EMPLOIDESPERSONNES
HANDICAPEESENNOVEMBRE2012
La16èmesemainepourl’emploidespersonneshandicapéess’estdérouléedulundi12novembre2012auvendredi16novembre2012sur
leterritoiremartiniquais.
L
’AGEFIPH, le FIPHFP et les
partenaires du PRITH ont
coordonné cette nouvelle
é dition avec l’objectif de
sensibiliser le plus grand
nombre au recrutement et
au maintien dans l’emploi de travailleurs handicapé s dans les secteurs 5èmejour: Village des métiers, de Cette anné e, la semaine pour l’emploi
l’emploi et de la formation « Quartier des personnes handicapé es a connu un
privé s.
Handicap »
vif succè s.
«Seull’effortconcertépeutêtreforce
d’exempleetderéussite»
Programme de la semaine 6ème Jour : Rencontre
« Torbal »
pourl’emploienNovembre
L’heureestaupremierbilan…
L’é vè nement s’est organisé autour de
9tempsfortsenMartinique:
sportive Tous les acteurs partenaires, mé dias,
Cinanceurs et employeurs se sont mobilisé s pleinement et fortement pour
que tous ces é vè nements soient autant d’opportunité s de rencontres et
d’é changes aCin d’agir, de changer les
regards et les mentalité s sur le handicap.
La suite au prochain PRITH TIME
«Quelbilanfait-on?
1erjour: 1 métier en action associé
à une é valuation en milieu de travail
(35h-80h) ; Sensibilisation et information sur la notion de handicap, d’inté gration et de maintien dans les entreprises
2èmeJour: Visite des ESAT par les
personnes relevant de cette orientation ; Petit dé jeuner sensibilisation
handicap maintien et embauche en CUI
-CAE plus le coup de cœur (FIPHFP)
3èmejour: Petit déjeuner sensibilisation maintien dans le secteur agricole et IAA ; Journé e de ré Clexion sur le
thè me « Cé ré bro-lé sé »
SourcePrithtime(numérodu11/12)
Pour tout renseignement, contactez
Sandra Cé barec au 0696. 45 02 02 OU
[email protected]
4èmejour:Handi-job
RevuedelaCressMartinique—Numéro06/Janvier2013
9
Agenda
Semaine de la Formation, des Métiers et de
l’Emploi du 12 Novembre 2012 au 16
novembre2012
La Maison de l’Emploi de l’Espace Sud a organisé une semaine de la
Formation des Métiers et de l’Emploi à travers différents ateliers
thématiques
V
é ritable espace d’infor- Quelle opportunité, pour les
mation et d’é changes, le salariés?
village a é té organisé en
quartiers (loisirs , Envi→
Les informer sur les dispositifs
ronnement, SAP, santé-
de formation continue
social, Technologie de
l’Internet et de la Communication
→
Les faciliter à l’amé lioration de
(TIC), Offres d’insertion pour les
leurs compé tences
jeunes,Métiers,Emploi,Handicapet
un,Espacetransversal).
→
Les favoriser à la mobilité professionnelle
Les rendez-vous de la se- maine?
→
→
4 visites d’entreprises
→
3 ateliers thé matiques
→
1 village formation des mé tiers
et de l’emploi
5 confé rences-dé bats
Quelle opportunité, pour les
demandeursd’emploi?
Quelleopportunité,pourles
acteursetprofessionnels?
→
Les sensibiliser et faire dé couvrir leur activité
→
EM changer sur les enjeux, les
perspectives de leur secteur
d’activité
→
Mettre en commun leurs pratiques et leurs expé riences
Source(programmeséminaire2012)
→
→
10
Les informer sur les niches
d’emploi et les modalité s d’accè s
à ces emplois
Les favoriser à la diversiCication
de leurs choix professionnels
PourtoutrenseignementcontacterLaMaisondel’Emploi:
Standard0596.426965OU
Surleblog:www.mdesud.over-blog.com
RevuedelaCressMartinique—Numéro06/Janvier2013
Les Séminaires Territoriaux de la Maison
Del’Emploidel’EspaceSudenMars2013
L’Economie Sociale et Solidaire, accélérateur du développement des
territoires.
L
’Objectif du séminaire, c’est
de
créer
un
espace
d’échange entre les différents acteurs de l’Economie
Sociale et Solidaire afin de
leur permettre de mieux appréhender les enjeux et spécificités, favoriser l’information et la réflexion,
poser les bases qui favoriseront l’émergence de nouveaux projets.
Mars…
«Mieuxvaut
despetitspas
solidaires
qu’ungrand
passolitaire»,
AiméCésaire
Programme du séminaire de la Maison de
LesAteliersdu20Mars...
l’emploienMars
Table ronde n°1 : Entreprendre
dans l’ESS une straté gie gagnante :
enjeux, pratiques, outils (le Plan Pluriannuel de Dé veloppement de l’ESS
en Martinique, les Emplois d’Avenir,
les diffé rents dispositifs)
Table ronde n°2 : Dé velopper nos
territoires solidairement (Epicerie
sociale du Marigot et du François, l
Association originaire du sud avec un
statut ou (et) Cinancement particulier, l’association guadeloupé enne
VERTE VALLEE, l’innovation sociale
→
→
du
16h : Mot de la Cin, M.Eugè ne
LARCHER, Président de la
Maison de l’Emploi de l’EspaceSud
Source(programmeduséminairedu20Mars)
Ateliern°2:L’économiesocialeet
solidaire : une alternative au
développementterritorial
En quoi l’ESS peut elle contribuer
au dé veloppement durable d’un
territoire ? Comment parvenir à la
dé Cinition d’un projet collectif
pour l’ensemble du territoire sud ?
Restitutions
Synthè se du sé minaire
→
Quels sont les enjeux pour les
diffé rents acteurs ? Comment
favoriser
une
coordination
territoriale du dé veloppement
durable
dans
toutes
ses
dimensions ?
Les
Restitution des ateliers et dé bat (Ateliern°1et2)
Les tables rondes du
20Mars...
Ateliern°1:Innoversolidairement
20 Pour tout renseignement
contacter La Maison de
l’Emploi:
Standard0596.426965
OU
Surleblog:www.mdesud.overblog.com
RevuedelaCressMartinique—Numéro06/Janvier2013
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Financement
La Fondation d’Entreprise Société Générale
pourlaSolidarité
Crééeenseptembre2006,intervientenfaveurdel’insertion
professionnelle
ainsi que les Statuts de la Socié té
sont mis à la disposition des actionnaires dans le Document de ré fé rence.
Sesinitiatives?
E
lle est en partenariat
avec plusieurs associations à l’é chelle nationale et internationale
comme le Secours Populaire ou la Croix
Rouge.. Elle intervient autour des deux axes suivants :
Doté e d’un budget annuel de 2millionsd’euros, la Fondation a noué
plusieurs partenariats pé rennes avec
des associations d’envergure internationale et nationale, comme CARE,
ADIE, Casa do Zezinho, Kids Company, Emmaüs Dé.i, Apprentis
d’Auteuil.
• l’aide à l’entré e des jeunes dans
la vite active,
• la lutte contre l’illettrisme.
Avec pour objectif de favoriser l’accè s à l’emploi des jeunes qui sont ou
risquent de se retrouver é loigné s du
marché du travail, la Fondation privilé gie les projets qui serviront de
relais ou de tremplins efCicaces : accompagnement vers l’emploi,
chantiers ou entreprises d’insertion, découverte du monde de
l’entreprise sont autant de passerelles vers une insertion durable
dans la vie active..
La Fondation s’attache donc à soutenir des actions de lutte contre l’illettrisme pour des publics en difCiculté .
Son conseil d’administration?
Le conseil d’administration dé Cinit la
gouvernance de la banque dans un
souci d’efCicacité et de contrô le. Depuis le dé but de l’anné e 2000, le
fonctionnement du Conseil d’administration et des Comité s est ré gi par
un Rè glement inté rieur. Une Charte
de l’administrateur regroupe les
rè gles dé ontologiques applicables
aux administrateurs de Socié té Gé né rale.
Le rè glement inté rieur et la Charte,
14RevuedelaCressMartinique—Numéro06/Janvier2013
Convaincue que l’entreprise a un
rô le majeur à jouer au sein de la
socié té civile et que son mé tier la
place au cœur du progrè s é conomique et social, Socié té Gé né rale
s’engage au quotidien dans des
actionsdesolidarité.
A l’international, les Ciliales Socié té Gé né rale dé veloppent leur engagement citoyen par la mise en
place de programmes et d’actions
solidaires et/ou en soutenant des
associations et leurs projets en
lien avec la Fondation Socié té Gé né rale et ses axes d’intervention.
Avec l’objectif de permettre à ses
collaborateurs de participer activement à l’engagement citoyen du
Groupe, Socié té Gé né rale met en
place des actions et des é vé nements
dont notamment :
• la Citizen Commitment Week,
organisé e tous les ans au mois de
juin en France et dans les Ciliales à
l’é tranger. Au cours de cette semaine, des é vé nements dé dié s sont
organisé s en collaboration avec des
associations partenaires aCin d’encourager l’engagement des collaborateurs (www.citizen-commitment.com)
A travers ce site, les collaborateurs
peuvent dé couvrir les associations
partenaires et s’engager en tant que
bé né voles sur les missions proposé es.
LaFondationenChiffres?
Sesobjectifs?
Chiffresclés2011…
•
•
2millionsd’eurosonté té distribué s
•
43 % des projets concernent
l’insertionprofessionnelle
•
24 % des projets concernant
l’aide à des jeunes dans la vie
activeet
LaFondationprend en charge des
projets mis en œuvre par des associations, des entreprises d’insertion
ou des é tablissements publics, principalement en France mais é galementà l’é tranger.
91 ¨projets soutenus dont 67
nouveauxprojetset24renouvellements
•
373projetssoutenus
Les modalité s d’intervention de la
Fondation sont uniquement Cinanciè res mais elle peut é galement relayerlesdemandesde bé né volatauprè s des salarié s du groupe Socié té Gé né rale.
•
7945441€distribués
Elle a pour objectif de favoriser l’accè s à l’emploi de ceux qui sont ou
risquentdeseretrouver é loigné sdu
marché dutravailnotammentauprè s
des jeunes et privilligie les projets
qui serviront de relais ou de tremplinsefCicaces(chantiersd’insertions,
etc…).
Sespriorités?
•
Apporterunsoutienappuyé à des projets d’insertion sociale
etprofessionnelle
Actionsdesolidarités?
•
Sensibiliseretimpliquerlescollaborateurs aux enjeux de la
citoyenneté DepuislacréationdelaFondation?
Dé velopper le mé cé nat de compé tences au-delà du mé cé nat
Cinancier,
La Fondation accompagne des actions sur une duré e d’un an, un renouvellement de subvention pouvantêtre envisagéselonlanature
desprojets.
•
33 % des projets concernent
laluttecontrel’illé trisme
•
Les implantations à l’é tranger mè nent de nombreuses initiatives solidaires dans les pays où elles sont
pré sentes.
Les Ciliales apportent leurs soutiens
Cinanciers, maté riels et humains à des associations œuvrant dans diversdomaines:petiteenfance,santé ,
éducation, insertion sociale, handicap, implantations à l’é tranger
mè nent de nombreuses initiatives
solidairesdanslespaysoù ellessont
pré sentes.
Unmécènesolidaire?
Lutter contre les iné galité s, œuvrer
pour un dé veloppement é quilibré et
durableetadopteruncomportement
citoyen et responsable sont autant
d’enjeux de solidarité sur lesquels
l’opinion publique attend des ré ponses de la part des entreprises.
C’estencesensqueSocié té Gé né rale
a choisi de s’investir, notamment à traversl’insertionprofessionnelle.
Source , rse.societegenerale.com
En2011,lemontanttotalallouéauMécénatsolidairesechiffrait
à2,2millionsd’eurospourlabanquededétailàl’international.
RevuedelaCressMartinique—Numéro06/Janvier2013
15
Financement
AppelsàProjets2013
FondationVEOLIA
Prixdelasolidaritéétudiante
Le Prix de la Solidarité Etudiante
encourage la prise d'initiative et
l'implication des é tudiants de l'enseignement supé rieur au service de
projets d'inté rê t gé né ral. .
OBJETDUCONCOURS
Le prix ré compense les démarches
innovantes concourant au développement durable et trois domaines d'intervention de la Fondation (aide au dé veloppement, lien
social et accompagnement vers l'emploi, protection de l'environnement et
nat de compé tences qui implique des
salarié s du groupeVeolia
4. sa pé rennité (é volution vers
l'indé pendance Cinanciè re).
COMMENTREPONDRE?
COMMENTREPONDRE?
Janvier 2013 : ouverture de l'appel à
projets
Finavril2013 : clô ture de l'appel à projets
Le dossier de candidature doit ê tre
transmis avant le 8 mars 2013 à 10h.
Le dossier de candidature est té lé chargeable
sur
www.creditcooperatif.coop
Mi-juin 2013 : remise des prix aux
lauréats
VouspouvezjoindrelaFondation:sur
lemurdelapageFacebook«
CréditAgricoleAssurance
Finance vos projets associatifs
FondationCréditCoopératif
OBJETDUCONCOURS
Concours des Prix et Trophée
de l'Initiative en économie sociale.
Vous ê tes une association ou un organisme à but non lucratif. Vous avez
un projet en faveur des aidants familiaux ou bé né voles et avez besoin
d’un Cinancement ?
L'é dition 2013 du concours de la
Fondation Cré dit Coopé ratif est ouverte. .
OBJETDUCONCOURS
COMMENTREPONDRE?
.Le concours est ouvert à tous les
organismes de l'é conomie sociale
(entreprises coopératives, mutuelles,associations,comitésd'entreprise, ...) qu’ils soient clients ou
non du Cré dit Coopé ratif.
Votre candidature du 18 fé vrier jusqu’au 29 avril 2013 inclus. Le dossier
de candidature est té lé chargeable
sur www.etreaidant.com
CRITEREDESELECTION
Toute association française portant
un projet concrè t, ponctuel ou ré ccurent et ré pondant aux besoins des
aidants (formation, information, soutien psycholoqique, etc…)
de la biodiversité ).
Le Prix de la solidarité étudiante
s'adresse aux associations constitué es par des é tudiants.
Mécénat-Aidants2013
Les critè res de choix reposent sur :
MONTANTDESPRIX
1. l'originalité , le caractè re innovant
de l'initiative
Un soutien .inancier sous forme
de subvention : jury répartit
entre les lauré ats une dotation globale d'un montant de 15000€
2. son inté rê t gé né ral et son utilité
sociale (exemple : cré ation d'emplois, dé veloppement des territoires,
action de solidarité …)
Un soutien technique sous forme
d'expertise,: programme de mé cé -
3. son exemplarité (capacité à ê tre
reproduite)
16RevuedelaCressMartinique—Numéro06/Janvier2013
CRITEREDESELECTION
COMMENTREPONDRE?
textelocal.
Date limite de dé pô t des candidatures, le 18Mars2013.Le dossier
de candidature est téléchargeable sur
www.fondation-mederic-alzheimer.org
OBJETDUCONCOURS
FondationdeFrance
Capauvert,desvacancespour
lesenfantsmalades
FondationMédéricAlzheimer
Projetsinitiativeslocales2013
8è me appel à projets « Initiatives
Locales»surlestroisthématiques
suivantes ( maladie d’Alzheimer et
viedanslacité ,communiquerautrement, pré server les liens sociaux
grâ ce aux technologies de l’information et de la communication (TIC),
favoriser les bonnes pratiques des
intervenantsdel’aideà domicile..
OBJETDUCONCOURS
LaFondationsouhaiteencourageret
promouvoir des actions de communication,danslacité ,endirectionde
ses habitants et des acteurs de la
socié té .
CRITEREDESELECTION
les projets devront mobiliser plusieurs
partenaires(collectivitéslocales,
territoriales, associations, comités de quartier,etc.),favoriserdescollaborationsavec
des acteurs de la société civile, commerçants, monde de l’éducation (école, collège,
lycée,université),mondedutravail,secteur
culturel,associationssportives,servicesmunicipaux,.
MONTANTDESPRIX
La Fondation de France propose à des enfants malade de partir en vacancesavecdesenfantsbienportant
da ns des centres de vacances classiques.
OBJETDUCONCOURS
La fondation se tourne é galement,
pour le repé rage des bé né Ciciaires
vers des associations s’occupant
elles-mê mes d’organiser des loisirs
pourenfantsgravementmalades.
Cetappeloffreauxacteurs locauxla
possibilité parlamiseenplaced’une
mé thodologie adapté e d’agir ensemble pourlapré servationdel’environnement
CRITEREDESELECTION
Cet appel s’adresse en priorité aux
organismes du territoire national,
d’outre mer, associations, groupementsd’habitants,professionnelset
collectivité s.
COMMENTREPONDRE?
Ledossierdecandidatureesttéléchargeable
surfondationdefrance.org
Datededépôt:5Avril2013
CRITEREDESELECTION
Cetappels’adresseauxserviceshospitaliersvolontaires,ouauxassociationsenlienavecunservicehospitalier pouvant prendre en charge des
jeunes malades tout au long de l’anné e(accueil,soutien,loisirs,etc…)
La Fondation Cinance le sé jour et le
transport des enfants ainsi que de
l’accompagnant et le cas é chant le
maté riel spé ciCique au bon dé roulement des soins quotidiens. Les sé jourssedé roulentspendantlescongé sscolaires.
COMMENTREPONDRE?
Les demandes sont examiné es tout
aulongdel’anné e.Pourplusd’information contacter : Sté phanie Monnier—tél : 01 44 87 72—Fax : 01
44 21 31 01—Email : [email protected]
Le montant des subventions accordé espourraallerjusqu’à 14000€.
FondationdeFrance
Pourê treé lligibles
les dossiers devront ê tre porté s
par un service
d’aideà domicile.
Gérons ensemble notre environnement
L’environnement qu’il soit naturel
ouconstruitestmenacé parlesactivité s humaines qui se dé veloppent
sans toujours tenir compte du con-
RevuedelaCressMartinique—Numéro06/Janvier2013
17
Actualité snationales
S
'inscrivant dans le cadre de l'Anné e internationale des coopé ratives,leSommetInternationaldescoopé ratives2012aré uni
àQuébec,du8au11octobre,plusde2800représentants
et futurs leaders de coopératives et de mutuelles provenantde91pays.
LeSommetapermisd'é tablirdespistesconcrè tespourboniCierl'apportdes
coopé rativesdanslaconstructiond'unmondemeilleur.Lesdiscussionsqui
onteucoursdurantles4joursdel'é vé nementontconduità laDéclaration
duSommetinternationaldescoopératives.
LeDossier
duMois
Cettedé clarationaé té pré senté eà laCind'octobre2012,lorsdel'assemblé e
générale de l'ACI qui a rassemblé 10 000 personnes à Manchester, au
Royaume-Uni.Puis,elleaé té transmiseà l'OrganisationdesNationsUniesà l'occasion de la clôture de l'Année internationale des coopératives, les
19et20novembre2012,à NewYork.Lesuccè sduSommettientà plusieurs
facteurs,enparticulierlapré sencede163confé renciersderenommé einternationale,dontdessommité stellesqueMadeleineAlbright,JacquesAttali, Riccardo Petrella, A. Michael Spence,Nouriel Roubini et Rosabeth
MossKanter.
Ledé voilementde9étudesinéditesestunautrefacteurclé delaré ussite
duSommet.
Cesé tudesontapporté unnouvelé clairagesurlepositionnementdescoopé rativessurl'é chiquiermondialetsurlesgrandsdé Cisqu'ellesontà relever.
Vingt-cinq é vé nements complé mentaires, un é vé nementpré -SommetofCiciel(Imaginons2012),une
exposition et un salon du livre ont permis d'enrichirlaré Clexion.
La relè ve é tait é galement à l'honneur grâ ce
au programme Futurs leaders coopératifs 170
coopé rateurs de tous les continents, â gé s de 20 à 35ans,onté changé surlesmoyensdefaireavancer
lemodè lecoopé ratif.
EnCin, le Sommet a é té l'occasion de cé lé brer la
forcedelacoopé rationavecdesactivité shautesen
couleur,commelasoiré egaladu10octobre.
LepremierSommetInternationaldesCoopé ratives
a connu un grand succè s qui a amené les hô tes à envisagerlatenued’unautreSOMMETEN2014.
Une décision pourrait être prise au début de
2013.
18RevuedelaCressMartinique—Numéro06/Janvier2013
Benoît Hamon au Sommet International des
coopérativesà
Québec
Benoı̂t Hamon s’est rendu à Qué bec les 7 et 8 octobre 2012
pour participer au Sommet international des coopé ratives.
L’é vé nement a rassemblé plus de 3 000 responsables de
coopé ratives. Cette forte mobilisation té moigne de la place
originale des coopé ratives dans l’é conomie mondiale et leur
capacité de ré sistance face à la crise. Au Sommet, le ministre
a pré senté devant une audience trè s internationale son ambition pour une politique publique favorable à l'é conomie
sociale et solidaire (ESS) et à ses entreprises.
Un projet de coopération entre
LesSociétésCoopérativesetParticileCanadaetlaFrance?
pativesenMartinique…
Durant ce dé placement, Benoı̂t Hamon a pu s’entretenir
avec son homologue ElaineZakaib, ministre chargée de
la politique industrielle et de la banque de dé veloppement Depuis 2011, la Chambre Ré gionale de l’Economie Sociale
et Solidaire de Martinique a recensé , quatreSCOPdansle
é conomique du Qué bec.
département : CDAAHC, OCEA IMMOBILIER, DECO
Les ministres ont constaté de fortes convergences entre les PEINT et RESIDENCE PLAGES DES SALINES (ancien hôprojets des deux gouvernements en matiè re d’ESS.Ils ont telHameaudeBeauregard).
é galement pu constater les grandes similitudes de situation
entre la France et le Qué bec quant à la place de l'ESSdans En Septembre 2012, deux collaboratricesdelaCressMarlePIBnational(10%)etlavariétédesactivitéscoopé- tinique ont suivi une formation à l’URSCOP Ile de
ratives.
Francesur le dispositif SCOP. Cette rencontre fut valorisé e par un é change d’expé rience notamment sur les spé Benoı̂t Hamon et Elaine Zakaib se sont ainsi entendus sur
ciCicité s du territoire et sur les attentes des porteurs de
l'intention de conduire ensemble un projet de coopé ration
projets martiniquais tous secteurs d’activité s confondus.
portant sur des é changes d'expé riences et de bonnes pratiques, sur l'é laboration d'outils de dé veloppement Cinanciers, et sur la promotion de l'ESS dans les organisations internationales et dans l'espace francophone.
Développer des activités privilégiantlelongterme?
Prenant la parole devant les congressistes, Benoı̂t Hamon a
appelé à une é volution ré solue des principes qui ré gissent
l'é conomie mondiale, et dont la crise Cinanciè re a dé montré
l'é chec.
Prochain rendez-vous avec l’URSCOP :
signature de convention au mois de
Mars 2013.
N.B: contactez-nous par courrier mail
[email protected]
pour
assister à nos ré unions d’informations
collectives mensuelles « SCOP/SCIC »
S'inspirant des principes de l'é conomie coopé rative, le ministre a souligné la né cessité de dé velopper des activité s et
des services qui privilé gient le long terme, la responsabilité
sociale et la participation des socié taires et usagers.
Il a é galement rappelé le rô le des banques coopé ratives en
particulier, dont le modè le peut contribuer à une stabilité
de l'é conomie ré elle, et a plaidé pour une sé paration aussi
nette que possible des activité s de banque de dé tail et de
banque d'investissement.
RevuedelaCressMartinique—Numéro06/janvier2013
19
Actualité s locales
L
e dispositif des emplois d’avenir (L.5134-110à117-1ducode
dutravail) est ouvert aux associations désirant recruter un
jeune pour l’accompagner dans sa premiè re expé rience professionnelle et lui permettre d’accé der à un meilleur niveau de qualiCication.
Emploid’avenir,moded’emploi?
Pour pouvoir embaucher, l’association doit d’abord contacter son agence
pô le emploi, mission locale ou le Cap emploi (s’il s’agit d’un travailleur handicapé ).
Peudiplômé?
Le Dossier
du Mois
Le postulant doit ê tre â gé de 16 à 25 ans (jusqu’à 30 ans s’il s’agit d’une
personne handicapé e) , et peu diplô mé (CAP-BEP en recherche d’emploi
depuis plus de six mois ou Bac + 2 ZUS). Aprè s avoir effectué un entretien
d’embauche et retenu votre candidat, vous devrez remplir le formulaire de
demande d’aide Cinanciè re (cerfa n°14830*01). Vous devrez justiCier votre
capacité Cinanciè re à maintenir l’emploi au moins le temps du versement de
l’aide.
Encadrement?
Vous devez ê tre en mesure d’offrir un encadrement au jeune salarié inexpé rimenté . Un tuteur choisi parmi les salarié s ou les responsables de l’association doit suivre le jeune salarié . Vous devrez vous ré unir ré guliè rement
avec le ré fé rent de Pô le emploi ou de la mission locale pour faire le point sur
l’avancé e de son inté gration dans l’association. En outre , vous vous engagerez à joindre au contrat de travail des pé riodes de formation permettant au
jeune salarié d’accé der à un niveau de qualiCication supé rieur (auquel cas, la
duré e hebdomadaire de travail peut ê tre Cixé e à temps partiel avec l’accord
du salarié ).
CDIouCDD?
La mesure s’applique dans le cadre d’un contrat de travail à duré e indé terminé e ou dé terminé e de 3 ans ou 1 an renouvelable deux fois. La duré e du
travail n’est pas imposé e mê me si elle est prioritairement à temps plein
(151,67h/mois).
75%duSMIC?
L’association reçoit une aide de l’é tat de 75 % de la ré muné ration brute sur la base du Smic, soit 1070€ mensuels pendant 3
ans au maximum de la duré e du contrat (art L. 5134-113 du
code travail) , accompagnée de l’exoné ration de certaines
taxes ou charges sociales. Ce taux est identique pour les fondations et les associations intermé diaires de l’insertion. Il est
abaissé à 47% pour les groupements d’employeurs organisateurs de parcours d’insertion et de qualiCication (GEIQ), les
structures d’insertion par l’activité é conomique (IAE), telles que
les entreprises d’insertion, les entreprises de travail temporaire
d’inser-
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Actualité s locales
-tion, les ateliers et chantiers d’insertion. Un troisiè me taux
est pré vu pour le secteur marchand.
UnComitétechniquerégional«Emploi
d’Avenir?
Source(N.Quiliendelarevuemodeemploiassociationn°145)
Ce comité a é té mis en place par le Pré fet de Ré gion, le Pré sident du Conseil Ré gional et la Pré sidente du conseil gé né ral ou leurs repré sentants dè s la signature de la convention
aCin de rendre opé rationnel l’engagement des trois signataires.
EnMartinique…
La 1ère Commission du 12 Décembre a permis d’étudier et valider les 60 premières demandes d’emplois
d’avenir.
LaMartiniquebéné.icierade1500emplois d’avenir dans un premier temps.
Un engagement conjoint de l’Etat avec
Le pilotage du dispositif sera assuré par le ServicePublic
lescollectivités
de l’Emploi Régional (SPER). Au sein du Comité de
Coordination Ré gional de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (CCREFP), une concertation est ré alisé e relaEn Martinique, la Ré gion et le Dé partement ont dé cidé tive à l’identiCication des Ciliè res et secteurs ayant un fort
d’intervenir en complé ment de l’Etat pour accompagner le potentiel de cré ation d’emplois d’avenir, les modalité s de
dé ploiement des emplois d’avenir dans les secteurs mar- consolidation et de pé rennisation de ces emplois, les pistes
chands et non marchands.
d’adaptation de l’offre de formation et la construction de
parcours d’insertion et de qualiCication.
L’Etat, le Conseil Régional ont signé une convention
cadre Etat Cixant les modalité s d’intervention des collectivité s territoriales
en complé ment de l’Etat. LE 27 novembre 2012, le 33 premiers emplois d’avenirs ont é té signé s par quatre mairies, une association et une entreprise
en pré fecture de Ré gion.
Le CCREFP s’appuiera notamment sur les plans d’actions
inscrits dans le CPRDFP (Contrat de Plan Ré gional de Dé veloppement des Formations P ).
Dans le cadre des services publics des emplois (SPEL) sous
l’é gide des sous-pré fets, la DIECCTE a organisé e en dé cembre des rencontres pour expliquer le dispositif aux emL’Etat,laRégionetleDépartements’engagent à accom- ployeurs du secteur marchand et non marchand, aux cô té s
pagner le recrutement d’emplois d’avenir en Martinique des missions locales et de Pô le Emploi.
sur toute la duré e du dispositif sur la base de l’enveloppe
nationale attribué e à la Martinique et sur toute la duré e des Source($lashdesservicesdel’Etat)
contrats (contrats conclus jusqu’au 31 dé cembre 2014),
hors enveloppe é ducation nationale.
22RevuedelaCressMartinique—Numéro06/Janvier2013
LesdeuxvisagesduContratdeGénération...
Ce nouvel outil anti-chômage vise à encourager l’embauche de jeunes tout en
conservant les seniors dans l’emploi. Les entreprises de moins de 300 salariés
béné.icierontd’allègementsdecharges.
LeContratdegénération,moded’emploi?
Le contrat de gé né ration n’est pas une nouvelle forme de contrat de travail. Deux formes de dispositifs cohabiteront en
effet dans les entreprises (convention de gé né ration et l’accord intergé né rationnel).
LaConventiondeGénération correspond au contrat de génération tel qu’il a é té annoncé lors de la campagne pré sidentielle. Cette convention lie l’administration et l’employeur lorsque ce dernier projette d’embaucher un jeune en CDI et
de maintenir ou d’embaucher un salarié sé nior.
L’accordintergénérationnel?
C’estunaccordprévuepourlesentreprisesde50à300salariéset pour les entreprises et groupe de plus de 300
salarié s. Cette né gociation devra ê tre mené e sur la base d’un diagnostic intergé né rationnel partagé . Ce diagnostic portera sur des domaines comme la pyramide des â ges de l’entreprise, les pré visions de dé parts à la retraite, les perspectives
de recrutement ou encore les compé tences clé s de l’entreprise.
Deuxcatégoriesd’âgespourunseulcontratdegénération?
Loin des dispositifs destiné s exclusivement à une caté gorie de salarié s, le contrat de gé né ration englobe dans une mê me
dynamique l’entré e et la sortie de l’emploi. Les publics concerné s par les contrats de gé né ration sont donc des salarié s
â gé s de 57 ans et plus, et des jeunes actifs de moins de 26ans. Ces bornes d’â ges peuvent é voluer dans le cadre des accords et passer à 55 ans pour les sé niors en cas d’embauche et à 30 ans pour les embauché s à l’issu d’un contrat court
ou alternance dans l’entreprise, d’un doctorat ou dans le cadre d’une situation de handicap.
Source (hebdo n° 3380 du 8/11/12)
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Et si on en parlait
mé tier du textile, arts dé coratifs, agriculture, enseignement gé né ral)
Personnel:40 employés
-Uneéquipeéducativepluridisciplinaire: chef de service, é ducateurs spé cialisé s, moniteurs é ducateurs, maı̂tresse de maison, é ducateur sportif ,surveillants de nuit,
enseignant….
L’AMSEAenquelqueslignes
- Uneéquipemédicaleetparamédicale: Médecin, psychologue, inCirmiè re
- Unserviceadministratif:secrétaire , comptable , économe.
1951 : Cré ation de l’Association Martiniquaise pour la
sauvegarde de l’Enfance et de l’Adolescence. L’AMSEA gè re -Desservicesgénéraux:,cuisiniers, chauffeurs, agents
le CAEFP (Centre d’Actions Educatives et de Formation Pré d’entretien
-Professionnelle) et un service d’enquê tes sociales.
Les publics : Enfance et jeunesse en souffrance
(difCiculté s familiales, et/ou scolaires, dé scolarisation, addictions, troubles du comportement…..).
Missions:
· Offrir un accompagnement individualisé aux enfants ,
adolescents en difCiculté s sociales, familiales et relationnelles (internant, formation scolaire/professionnelle,
apprentissage, insertion)
· Mettre en œuvre des projets é ducatifs et d’insertion en se
ré fé rant au Sché ma Dé partemental de l’Enfance et en
ré ponse aux attentes des partenaires institutionnels
(Aide Sociale à l’Enfance, Protection Judiciaire de la Jeunesse)
· Coordonner au niveau dé partemental les initiatives et
efforts pour l’enfance et l’adolescence inadapté es
· Etre une force de propositions auprè s des instances de
ré Clexion et de dé cision relatives à l’enfance en danger et aux problè mes de dé viance des jeunes
Structures:réparties sur un site de 5 hectares
· 12 Iits en internat pour les garçons sur le « groupe Baliser »
· 12 lits en internat pour les Cilles sur le « groupe hibiscus »
· 6 places en foyer suite garçons (é tablissement situé sur
un autre site à Ducos)
· Plateau scolaire ( quatre ateliers: cuisine pé dagogique,
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25
Et si on en parlait
D
epuis 1974, l’Association des CMPP de Martinique spé ciCiques d’accompagnement des intervenants prenant
(ACMPP) œuvre dans le domaine de l’accompagne- en charge à divers titres des personnes en difCiculté .
ment et de la prise en charge d’enfants, d’adolescents et de
parents confronté s à des difCiculté s de plusieurs ordres.
Les professionnels du CMPP font trois constats majeurs,
la demande sociale est de plus en plus pré coce. Elle
Elle gè re depuis le 5 janvier 1976 le CMPP « La Rencontre ». concerne surtout de jeunes enfants qui se signalent par
Cet é tablissement situé à Fort-de-France prend en charge, des troubles du comportement ou du caractè re. L’un
en cure ambulatoire, des enfants, adolescents et jeunes des symptô mes les plus fré quents qu’ils pré sentent est
adultes â gé s de 4 à 20 ans, confronté s à des difCiculté s gé né ralement une intolé rance à toutes formes de frusd’adaptation scolaires, sociales et familiales.
trations et une difCiculté majeure à respecter la loi ou le
cadre qui leur est proposé .
Un accompagnement est proposé aux parents chaque fois
que cela s’avè re né cessaire. Placé e sous la responsabilité
Cette incapacité – pour beaucoup d’entre eux à accepd’un Directeur Mé dical (Pé dopsychiatre) et d’un Directeur ter de se soumettre à la rè gle, se traduit par des difCiculAdministratif et Pé dagogique, l’é quipe qui y travaille - 20 té s d’inté gration dans leurs milieux de vie familiale,
salarié s - est surtout composé e de professionnels paramé - sociale ou scolaire. La situation dans laquelle se troudicaux : Psychologues Cliniciens, et psychopé dagogue. Ce vent ces jeunes enfants ne peut en aucun cas ne pas ê tre
sont environ 475 consultants qui sont accueillis, pour un prise en compte car elle risque d’é voluer vers une martotal de 8 à 9 000 sé ances par
ginalisation de cette tranche
anné e.
de population.
L’activité est prise en charge
par la Sé curité Sociale, aprè s
tariCication par l’Agence Ré gionale de Santé . Les parents
ne payent donc rien. Les capacité s d’accueil é tant saturé es,
un projet d’ouverture d’un
second CMPP a é té approuvé
et Cinancé par l’Agence Ré gionale de Santé . Le CMPP de
Fort-de-France Ouest a dé marré ses activité s le 3 dé cembre dernier.
Nous avons procé dé à notre é valuation interne en
2009/2010, et pré parons notre é valuation externe pour
2013, aCin de perfectionner notre gestion. Nous nous
sommes interrogé s quant aux fondamentaux de nos pratiques, et avons é laboré un projet novateur. Notre expé rience, notamment des relations avec les é quipes é ducatives des é tablissements scolaires, nous a fait prendre conscience d’un besoin de mise au point et d’utilisation d’outils
L’institution scolaire est elle
aussi interrogé e par les effets de cette problé matique
sur les apprentissages et le
parcours scolaire de ces
é lè ves. Il y a né cessité pour
l’é cole de repenser en partie
son dispositif d’apprentissage et le cadre institutionnel qu’elle a jusqu’alors proposé depuis de nombreuses
dé cennies. L’é volution des
pratiques professionnelles
des enseignants vient conCirmer les difCiculté s auxquelles ils se trouvent confronté s. Ils é voquent des comportements provocateurs, des attitudes inadmissibles,
des insolences, des manifestations agressives ou parfois
violentes.
26RevuedelaCressMartinique—Numéro06/Janvier2013
Faceà detelstableaux,ilsexprimentlebesoind’ê treaidé s, de prise en charge globale, mê lant les efforts des cherde mieux comprendre, de bé né Cicier de formations ou cheursetdesacteursdeterrain,avecdesactionssurleplan
physique et virtuel, que nous souhaitons dé velopper. Plud’informationscomplé mentairesthé oriquesetpratiques.
sieursformesd’interventionsontencoursd’é laborationet
Les parents pour un grand nombre d’entre eux semblent deré alisation, nousavonsré alisé les1è resrencontres mé de plus en plus dé munis dans leurs rapports quotidiens à dicopsychopé dagogiquesdeMartiniquele31mars2012.
leursenfants.Lescontoursdelacellulefamiliale,-quijus- qu’alors avait une fonction de contenant et de ré fé rent-,
Plus de 200 acteurs pluridisciplinaires de terrain ont
sontdeplusenplusimpré cisouquasimentinexistants.
é changé leurs expé riences, observations, pratiques, mé Lesrelationspré cocesparents-enfants,-quijouentunrô le thodes,analyses etprojets. Enplusdespsychologuescliimportant dans la construction de la personnalité des en- niciens, orthophonistes, psychomotriciens, psychopé dafants -, sont de moins en moins opé rantes. Cet affaiblisse- gogues, pé dopsychiatre de notre institution ou d’autres
mentdulienparents-enfantsestsouventà l’originededifCi- é tablissements,d’autres professionnelsd’horizonsdivers
culté s relationnelles majeures au sein de la cellule fami- se sont dé jà joints à nous: centre d’action mé dicosociale
liale; celle-ci atteignant un pic de tension à l’adolescence. pré coce, neurologues, psychologues scolaires, socioCesontsouventlesfamilleslesplusvulné rablesquisontles logues,chefsd’é tablissements,directeursd’é coles,…
plustouché es.
Lesapportsdece ré seaudeparticipantsserontpré cieux
pour des é changes physiques et virtuels.Nous faisons
ainsi appel aux chercheurs dans diffé rentes disciplines
(psychologie cognitive, psychopathologie, psychanalyse,
psychopé dagogie, sciences de l’é ducation, linguistique,
sociologie, anthropologie, histoire…) dont les projets
pourraientrejoindre,amenderetrenforcerlenotre.
Plusieurs partenariats universitaires sont en construction(UAG,Paris,Canada,Suisse…),desactionsd’aideà la
parentalité sontencoursdeprogrammation,enpartenariatavecd’autresé tablissementsmé dicosociaux,etgrâ ce
à uneaideduFondsSocialEuropé en,parl’intermé diaire
delaCRESSquiaé té sollicité e.
C’estdoncunré seaudynamique,enpleindé veloppement,
dé sireux de contribuer avec force et vigueur, de façon
pré cise et concrè te, à l’amé lioration morale, psychologique et intellectuelle de la population martiniquaise, et
Dans ces conditions, l’ACMPP s’est ré solument engagé e plusspé cialementdesajeunesse,quiseconstruitaujourdansunevoiepermettantdemieuxcomprendrelescaracté - d’huienMartinique,avecnotremodesteparticipation.
ristiques de la situation, en cherchant, notamment par des analyses comparatives, à saisir les vé ritables particularité s dé terminant l’acte d’apprentissageen Martinique, dans CharlesCELENICE
cetteoptique,mettreenrelationlesacteursdeterrainetles Présidentdel’ACMPP,articledu18/01/13
chercheursd’originesdiverses,favoriseruneapprocheplu- ridisciplinaire de nature à appré hender au mieux toute la
complexité de cette ré alité ,accumuler les connaissances
thé oriques et opé rationnelles indispensables, é laborer et
expé rimenter des dispositifs et des outils adapté s et innovants pour amé liorer les prises en charges é ducatives et
thé rapeutiques, dé boucher sur des actions de formation,
d’information,demé diation,deré gulation.
Ilnoussembleeneffetdevenutrè simportantqu’uneaction
multiforme se dé veloppe en Martinique pour apporter des
amé liorationssubstantiellesà cettesituation.Nouspensons
avoir un certain rô le à jouer, en partenariat avec d’autres
acteurs majeurs du secteur (autres é tablissements sociaux
etmé dicosociaux,enseignants,chefsd’é tablissements,psychologues cliniciens et scolaires, sociologues, é ducateurs,
travailleurssociaux…).C’estunevé ritableCiliè red’é tudeet
RevuedelaCressMartinique—Numéro06/Janvier2013
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Zoom sur nos associations
LORRAIN
Une belle surprise pour les aînés
V. J.-G. France-Antilles Martinique 08.02.2013
La fête battait son plein à l'occasion de la rencontre intergénérationnelle organisée récemment par l'association d'aide à domicile Nord Services.L'association Nord Services gère le portage de
repas pour les personnes à mobilité réduite à Marigot, Basse-Pointe, Ajoupa-Bouillon et au
Lorrain. L'objectif de la manifestation organisée récemment à l'école Isidore-Pierre-Louis
était de réunir des personnes, toutes générations confondues, pour un moment de partage.
La petite fête s'est déroulée en collaboration avec le centre communal d'action sociale et
l'association des Sirènes de Gran Tans doubout. Sur quatre-vingt personnes prises en
charge, une vingtaine était présente.
Une agréable surprise explique le président de
l'association, Frantz Descas, « compte tenu
des pathologies qui les handicapent. Les générations ont besoin de lieux pour se rencontrer et
échanger. L'animation proposée par les majorettes
a mis de la vie dans l'existence de ces personnes,
qui bien souvent n'ont que l'agent du portage de
repas comme visite journalière » .
L'association des Sirènes de Gran Tans doubout
existe depuis 2006. Josèphe Dubo Valey en est la
présidente depuis cette année. Les enfants sont
motivées et enthousiastes et elles le montrent par
leur dynamisme lors des exhibitions. « C'est important de confronter les plus jeunes aux personnes agées et à leurs problèmes. Ça leur permet
de prendre conscience de leur situation, confie la
présidente » .
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RIVIÈRE-PILOTE
Les masques de lumière en calebasse de Nikol
D.P. France-Antilles Martinique 08.02.2013
Un masque en calebasse! Quelle idée lumineuse pour les jours gras qui arrivent à grands
pas. Particulièrement inspirée, Nicole Chansard joint l'utile à l'agréable en proposant depuis
deux ans des luminaires en calebasse agrémentés d'un masque d'inspiration africaine et vénitienne. Ambiance « cosy » garantie. Bien loin de l'ambiance endiablée qui attend les carnavaliers.
Quelle que soit sa taille, la calebasse, évidée, poncée et gravée, alimente l'inspiration de l'artisane, toujours en quête du précieux fruit. « Les gros spécimens sont rares, explique-t-elle.
Ce sont de véritables trésors, plein de ressources et de surprises » . Nicole expérimente à
chaque fois de nouvelles choses au contact de cette généreuse dame qui, une fois percée,
est minutieusement fardée. Elle n'hésite pas à jouer avec la lumière pour créer des effets
perlés. Touche à tout, Nicole se définit comme une artiste libre qui flâne avec la matière qui
lui tombe entre les mains. Que ce soit l'ardoise en Bretagne où elle a exposé pendant des
années au château de Pontivy (Morbihan) ou la calebasse, qu'elle a adoptée, elle s'adapte à
tout. « J'explose la calebasse et je m'éclate » , confie cette illuminée.
- Contact : 0696.29.34.84.
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29
Zoom sur nos associations
FORT-DE-FRANCE
Le coup de main des élèves américains
L. H. France-Antilles Martinique 23.02.2013
Six élèves américains participent à un échange avec des jeunes du lycée Schoelcher. Engagés
dans le bénévolat chez eux, ils profitent de ce séjour martiniquais pour donner un coup de
main à des associations caritatives.
C'est bien connu, les associations se plaignent de manquer de bénévoles. Aux Etats-Unis, l'école
Quaker de Long Island, près de New York, a peut-être trouvé la bonne formule pour susciter des
vocations. « Nos élèves viennent de milieux très aisés, il est très important pour nous que l'aide aux
autres fasse partie de l'éducation qu'ils reçoivent. Ce sont ces élèves qui deviendront nos leaders à
l'avenir, il faut qu'ils arrivent toujours à donner aux autres et à faire du bénévolat. Nous voyons que
cela ne fait pas partie de la culture ici, nous partageons cela avec ceux qui nous accueillent » , explique Polly Duc, chef du département de langues étrangères de l'école Quaker. C'est elle qui a initié cet échange avec la Martinique. Le premier a eu lieu en 2003, avec le lycée du Marin et une aide
au foyer de l'Espérance. « J'ai choisi la Martinique, parce que c'est une culture qui est très riche, et
l'histoire de l'esclavage et de la colonisation est une histoire qui nous touche aussi. C'est une découverte pour nos élèves qui ne connaissent pas du tout les petites Antilles » .
Cette année, six élèves qui ont entre 13 et 16 ans ont fait le voyage pour un séjour du jeudi 14 au
dimanche 24 février. La collaboration avec le foyer de l'Espérance se poursuit, mais cette année, les
Américains donnent aussi un coup de main à la Banque alimentaire. Ils ont passé une matinée à
préparer et entreposer des colis.
UNE AIDE BIENVENUE POUR LES ASSOCIATIONS
Pour Loane, 16 ans, comme pour la plupart de ses camarades, c'était une première : « Je n'avais jamais fait
de bénévolat, mais pour les deux élèves américaines que je reçois, c'est habituel. Jusque-là cette idée ne
m'était jamais venue à l'esprit, je me rends compte maintenant que c'est nécessaire. Je vois l'ampleur du travail qu'il y a, alors que souvent nous restons à ne rien faire. Cela m'a vraiment donné envie de m'engager » .
Ce mercredi, ce sont les soeurs du Fourneau économique, situé à Fort-de-France, qui ont reçu l'aide d'une dizaine de jeunes pour la préparation et la distribution de sandwichs aux plus démunis. Chaque jour, l'institution
prépare 300 repas. Une activité que connaît bien Grace, puisqu'aux Etats-Unis elle consacre une partie de son
temps libre au bénévolat : « Je participe à plusieurs actions dans l'école et dans mon église. Des distributions
de repas pour les sans-abri, principalement. C'est important pour moi d'avoir ce genre d'engagements. Je sais
que j'ai la chance de ne manquer de rien, mais j'ai conscience que ce n'est pas le cas de tous » .
Pour Huguette Nayaradou, secrétaire de la Banque alimentaire, l'aide de ces jeunes est bienvenue. Il faudrait
même s'inspirer de leur démarche : « Beaucoup de personnes devraient s'inspirer de ce que font ces jeunes
Américains. Notre association a vraiment besoin de bénévoles et de dons. Nous voudrions développer des partenariats avec les écoles. C'est aussi une manière d'éveiller les consciences et de secouer toutes les léthargies
».
- Contacts : le Fourneau économique au 0596.50.64.56 ; la Banque alimentaire au 0596.51.10.19.
30RevuedelaCressMartinique—Numéro06/Janvier2013
Sandra MARIE-JOSEPH
Louis-Fé lix LEDOUX
: Alex BONVENT
: Gé rard LACOM
Fé lix MONTBRUN
Arlette FLAUN
Michè le KAAKIL
Yves BERTE
Constitution sous forme d’association
loi 1901 sous le nom G.R.C.M.A
(Groupement Ré gional des Coopé ratives,
Mutuelles et Associations) ;
Changement de dé nomination : le
G.R.C.M.A devient C.R.E.S. Martinique
(Chambre Ré gionale de l’Economie Sociale) ;
Tré sorier Adjoint : Roger RENARD
Tré sorier Adjoint Dé lé gué : Georges EUSTACHE
-ROOLS
Paul BIENCONTENT
Jean Marc BUSSY
Gilles DUPIN de MAJOUBERT
Charles-Albert HELENON
Julien GOUAIT
Maryse JACQUES-GUSTAVE
Tony NARCISSE
Jocelyn MAGIT
Victor REMY
Jean-Claude DOLMEN
Fred JEAN-BART
2004 Nouvelle dé nomination : C.R.E.S.S.
Martinique (Chambre Ré gionale de l’Economie Sociale et Solidaire de la Martinique.
Pour tout renseignement contacter :
CRESS Martinique
11, Avenue Frantz Fanon
1er é tage—Bellevue
97200 Fort-de-France
mail: [email protected]
Té l : 0596. 60 27 63 OU 0696. 20 78 72
Site internet: www.cress-martinique.net
José DINTIMILLE
RevuedelaCressMartinique—Numéro04/Juin2012
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