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CATASTROPHE DE LA VILLE-DU-HAYRE
(NOUVEAUX DÉTAILS.)
Les survivants a u naufrage de la Ville duHavre sont arrivés a u Havre, sou» la conduite
d u capitaine S u r m o n t .
La municipalité est allée tout entière à leur
rencontre.
Demain, u n service funèbre sera célébré à
l'église Notre-Dame du Havre. Le ministre de
la m a r i n e s'y fera représenter.
Cent dix-sept chefs de famille sont noyés.
Ils laissent cing cents veuves ou orphelins.
Une souscription vient d'être ouverte sous
les auspices de ia municipalité pour subvenir
a u x plus pressants besoins des enfants et des
vieillards q u i sont sans ressources p a r suite de
la mort de leurs chefs.
Les souscriptions doivent être adressées au
Havre, à M. Félix F a u r e , adjoint a u m a i r e .
EXPOSITION UHiYERSELLE DE GENÈVE E l 1 8 7 5
La Patrie de Genève dit q u e le plan du palais
projeté est l'œuvre de M. J u l e s Chatron, l'architecte de l'exposition de Lyon, délégué les
années précédentes aux expositions d u Havre
et de Rome, avec le concours de M. Claudius
F o u r n e t , à qui est d u e la transformation de la
place Napoléon, à Lyon.
Le palais n'aura pas moins de 300,000 mètres
d e superficie, n o n compris 60,000 mètres r é servés aux divers embellissements ; il s'élèvera
s u r les bords d u lac, dans la plus riante situation qu'il soit possible de rêver.
Les bâiiments se composeront d'une i m m e n s e coupole, la plus grande q u i ait jamais
existé. A u centre de cette coupole, s'élèvera
u n e colonne m o n u m e n t a l e de 120 mètres d e
h a u t e u r , et destinée à u n ascenseur, q u i perm e t t r a aux visiteurs de contempler tout à la
fois l'intérieur de l'exposition et le plus beau
p a n o r a m a de la Suisse. De la plate-forme, o n
découvrira le lac Léman dans toute son étend u e , les montagnes d u J u r a , les Alpes suisses
et le Mont Blanc.
A cette coupole, viendront s'annexer des galeries destinées aux objets exposés, et les pourtours du palais seront occupés p a r des établissements divers, cafés, restaurants, magasins de
curiosités, etc.
Une immense salle de concert, où, indépend a m m e n t d u public, 4,000 exécutants trouver o n t aisément à se placer, u n orgue colossal,
u n diorama où se dérouleront les points de
v u e les plus intéressants, u n e serre renfermant
les plantes les plus rares, u n a q u a r i u m o ù l'on
• e r r a les poissons de m e r et d'eau douce, u n
ballon captif, en u n m o t toutes les nouveautés
attrayantes trouveront place dans cette créalion.
L'exposition se trouvant séparée du lac par
u n e route, des ponts suspendus et affectant la
forme d'arcs de triomphe conduiront les visiteurs sur des jetées q u i s'avanceront dans le
lac m ê m e , et où seront installés des pavillons
glaciers à l'usage des consommateurs.
FAITS DIVERS
"Visite Inattendue de la foudre.
— J e u d i soir, vers les sept h e u r e s , u n orage
est venu fondre tout à coup s u r la ville d e
Saint-Marcellin, (Isère). A ce moment, toute
la population a élé mise en émoi p a r u n violent coup de tonnerre.
C'était la foudre q u i tombait s u r le palais de
justice et pénétrait p a r l a cheminée, qu'elle a
complètement démolie, dans u n e des salles d u
parquet où se trouvaient réunis deux magistrats et u n fonctionnaire. Heureusement, personne n'a été blessé ; mais, p a r u n de ses effets
bizarres, la foudre a descellé le m a r b r e de la
cheminée, répandu les cendres dans l a salle,
et éteint toutes les lumières.
P a r suite du choc en retour, la foudre est ensuite allée, à quelque distance de là, briser e n
Service des postes de St-Etienne
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Le tunnel sous-marin de la Manche. — La colossale entreprise d u tunnel
seus-marin semble décidément entrer dans la
phase d'exécution.
Les entrepreneurs se proposent, dès à présent, de creuser, aux environs de Douvres et
de Calais, des puits profonds et des galeries
s'étendant à u n kilomètre environ e n avant et
au-dessous de la mer, afin de bien se rendre
compte des difficultés q u e présenteraient ces
galeries si on les prolongeait s u r toute la long u e u r du détroit, à la rencontre l'une de l'autre, et de se procurer u n e base pour estimer
ce que coûterait le chemin de fer sous marin
entre les deux pays.
P l u s tard, si ces travaux préliminaires ont
le succès qu'il y a lieu d'espérer, on fera appel
au public pour obtenir le capital nécessaire à
l'entreprise.
L'idée de percer u n tunnel sous la Manche
ne date pas d'aujourd'hui. M. T h o m é de Gam o n d a présenté, lors de l'Exposition universelle de 1867, les plans et profils d'un tunnel
sous la Manche qui lui coûtaient déjà trentecinq années d'études et de recherches a u bord
et au fond de la m e r .
Ses travaux appelèrent l'attention du m o n d e
savant, et u n ingénieur anglais,sir J o h n H a w k -
Le Puy et la Haute-Loire (ligne de) 7 h. 45 m a t i n —
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Charlieu, 5 h . soir.
Châteauroux, 9 h . m . e t 5 h . soir.
PEYROT
M. Bérard, curé de la Mojte-Saint-Martin. —
Le 7 septembre, j e lus en chaire le m a n d e m e n t
de monseigneur, que j efissuivre de quelques
réflexions. Comme on semblait s'agiter a u fond
de l'église, j e sommai celui q u i parlait fort de
se lever, ajoutant que j e le déférerais à la p o lice correctionnelle. A partir de ce jour-là, les
jeunes gens de la commune troublèrent mon
repos p a r u n e chanson composée spécialement
contre moi. Le dimanche suivant, j ' a i parlé en
chaire de ces chants injurieux, et j e m e suis
alors (ici la voix de M. le curé baisse sensiblement) laissé aller à des paroles regrettables, à
des mots fâcheux. C'est à la suite de ce dernier
sermon que les prévenus ont parcouru le pays,
avec drapeau et tambour, en chantant et en siflant. Le charivari a d u r é ainsi plus d'une s e m a i n e . Q u a n t a la chanson, lorsqu'on l'a saisie, elle était corrigée.
if. le président. — N'avez vous pas fait d t n s
vos sermons quelque allusion politique ?
R . N o n . J ai simplement dit u n j o u r que,
puisqu'on parlait tant du retour d u gouvernem e n t des prêtres, si les curés gouvernaient,
t vous auriez tous la poule au pot. *
D. Ne vous êtes-vous pas livré à des personnalités ?
R. Non.
D. Mais cependant tous les témoins s'accordent à déclarer q u e , le deuxième dimanche,
vous adressant aux jeunes gens d é la comm u n e , vous les avez traités du haut de la chaire
de crapules et de pourris.
R . (Après avoir hésité.)— J e ne me rappelle
pas textuellement ces mots ; j'ai avoué d'ailleurs q u e j'avais prononcé des paroles regrettables.
M. le président. — Très regrettables, en .effet,
monsieur le curé, et j e suis obligé de vous déclarer q u e vous avez, en cette circonstance,
m a n q u é de prudence ; q u e vous êtes sorti
d'une façon fâcheuse de la réserve imposée à
votre caractère de prêtre, à votre ministère.
M* Guillot, défenseur. — J e n e tiens nullement, ainsi q u e cela n e serait d'ailleurs q u e
trop facile, à faire ici du scandale; aussi j e dois
avertir M. le curé q u e des témoins vont venir
déposer de certaines phrases prononcées p a r
lui en chaire. Si M. le curé veut bien les avouer
dès maintenant, j e renoncerai à l'audition de
ces témoins.
R. J e n'ai pas dit autre chose q u e ce que j ' a i
déjà avoué.
M* Guillot. — N'avez-vous pas dit en chaire
que des jeunes gens comme ceux-là, les parents auraient d û leur casser la tête à coups
de maillet a u sortir des fonts baptismaux?
M. le curé, vivement. — Oh ! j e n e m e suis
pas servi de termes semblables.
Grenoble, 2 h . 45 e t 11 h . 15 soir.
Grigny, 10 h . 45 m a t i n .
Bordeaux, 5 h . soir.
Bourg-Argental, 9 h . m . e t è h . 45 s o i r .
Bourges, 5 h . soir.
Horlogerie en tous genres
Le Réveil du Dauphinè rendait compte récemm e n t d'un procès fort curieux q u i s'est d é roulé devant le tribunal de police correctionnelle, à Grenoble. Dix-sept jeunes gens de la
commune de la Motte-Saint-Martin étaient cités devant le tribunal par le curé de cette comm u n e . Sa plainte se terminait p a r cette
phrase : « L'opinion conservatrice d u pays r é clame u n châtiment sévère. »
Quel crime avaient donc commis ces jeunes
g e n s ? Ecoutons le curé lui-même :
Givors, 4 h . 25, 7 h . 45 e t 10 h . 45 m a t . — 2 h . 45 soir.
Grand-Croix, 4 h . 25 m a t i n — 2 h . 45 soir.
Annonay, 6 h. -15 soir.
Aurillac, 4 h . 25 m a t i n .
Balbigny, 4 h . 25 m a t . — 9 h . 10 m a t . — 5 h . soir.
Belmont, 2 h . 45 soir.
Jf. le président. — Lesquels alors?
R. J e n'ai point dit maillet, j ' a i simplement
dit marteau. (Rire général.)
M* Guillot. — N'ayez-vous pas lulminé e n
chaire contre u n journal q u e vous qualifiezd'abominable, rédigé, disiez-vous, p a r d e s
monstres d'infamie ; et ne vouliez vous pas désigner ainsi le Réveil du Dauphinè?
R. J e ne l'ai pas désigné. J e savais seulement
par le facteur, et autrement, qu'on lisait b e a u coup le Réveil dans m a paroisse. D'ailleurs, i l
y a tels et tels j o u r n a u x q u e nous sommes
forcés de combattre.
Après l'audition des témoins, la parole a été
donnée a u ministère public :
M. D u h a m m e l , substitut du p r o c u r e u r de l a
République, commence par reconnaître la parfaite honorabilité des prévenus et demandé à
ce qu'ils soient condamnés, n o n à la prison,
mais, vu les circonstances particulières de cette
affaire, à. u n e amende élevée. Le délit l u i p a raît évident. Ce délit n e peut disparaître, m ê m e
en admettant l'excuse d'une provocation; c a r
les accusés sont poursuivis, n o n point p o u r
injure, mais pour outrage à u n ministre des
cultes dans l'exercice ou à propos de l'exercice
de ses fonctions. Or, en ce cas, la provocation
ne peut faire absoudre complètement les p r é v e n u s ; elle n e peut constituer à l e u r é g a r d
q u ' u n e circonstance atténuante.
M* Guillot présente la défense des 17 prévenus. Dans u n e plaidoirie chaleureuse, il fait
ressortir les antécédents excellents de ces jeu-^
nés gens, dont le travail est la seule ressource,
il établit q u e les prévenus n e se sont laissé
entraîner à des écarts regrettables q u ' à la suite
de provocations directes, grossières; lancées duh a u t de la chaire p a r le ministre d'une religion
de paix et de charité.
Le tribunal, après s'être retiré quelques m i nutes dans la salle des délibérations, r e p r e n d
séance, et M. le président donne lecture d ' u n
j u g e m e n t q u i condamne les prévenus, vu lescirconstances atténuantes de la cause, chacun
à u n e amende de 30 francs, et tous solidairement aux dépens.
Avant de lever l'audience, M. le président
adresse à ces jeunes gens quelques parolesd'admonestation. «JLe tribunal, dit-it, s'est m o n tré indulgent à votre égard ; mais il espère q u e
cette leçon vous suffira et q u e de pareils faits
n e se renouvelleront point, car ils seraient
alors réprimés rigoureusement. On n e peut se
faire justice soi-même, surtout de cette façon.Qu'on s'adresse aux autorités compétentes, e t
celles ci, s'il y a lieu, sauront r é p r i m e r tous^
écarts. »
L'audience est levée.
TRIBUNAUX.
Gannat, 9 h . 10 m a t i n .
PARIS. — L e c o u r r i e r d e 5 h e u r e s e s t d i s t r i b u é â
Paris l e l e n d e m a i n m a t i n à 8 h e u r e s ; celui d e
6 h . 45 e s t d i s t r i b u é à l t h . d u m a t i n .
5, PLACE MARENGO, 5
Une «cène étrange. — L e Courrier
des Etats-Unis raconte l'histoire suivante ;
L'autre j o u r , u n h o m m e bien mis était descendu à l'hôtel French, avec u n enfant déjà
grand, entortillé d e linges, et paraissant m a lade. S u r l'escalier, l'homme mit l'enfant à
terre et se m i t à lui parler d'un ton de dureté
extraordinaire.
Les personnes présentes, frappées de cette
étrange conduite, s'appoochèrent et furent témoins d'une scène terrible.
— Monte l'escalier, disait l'homme, j e n'ai
pas envie de te porter.
— O h l père, répondit l'enfant d'un ton suppliant, p o r t e - m o i ; j e n e peux pas, tu sais,
monter l'escalier tout seul avec mes deuxpieds
coupés p a r le car...
— Chanson ! répliqua le b r u t a l . Lève-toi et
monte, ou je tape.
Le pauvre enfant sanglotait, et l'homme lui
appliqua sans pitié u n soufflet s u r la j o u e . . .
L'indignation des témoins de cette barbarie
était a u comble.
— Cet enfant est-il à vous ? dit l'un d'eux.
— Cela n e vous regarde pas, répondit le père
dénaturé ; mêlez-vous de vos aflaires.
— Gela me regarde si bien que je vais appeler la police.
— O h ! n o n , n o n , monsieur, criait l'enfant
é p l o r é , il m e tuera comme il a tué m a mère.
L ' h o m m e mit la main à sa. poche.
— Prenez garde ! h t l'enfant avec u n cri d é c h i r a n t ; il a u n couteau, il va vous frapper.
— Certainement, dit l e p è r e , en tirant u n e
espèce de poignard qu'il se mit à brandir d'une
façon formidable.
Tout le monde s'enfuit, excepté deux h o m mes courageux, dont l'un saisit le coquin p a r
le poignet. Mais le mouvement n'avait pas été
assez rapide pour e m p ê c h e r . l e misérable de
plonger la lame tout entière dans le flanc de
l'enfant.
— A u meurtre ! je suis mort ! h u r l a celui ci
dans u n e angoisse inexprimable.
A ce m o m e n t , l'escalier était envahi p a r u n e
foule terrible qni allait mettre le meurtrier e n
pièces, lorsqu'il enleva tranquillement sa victime d'une main, ôta de l'autre son,chapeau,
et, le tendant à la galerie :
— L'enfant est de bois, dit-il, et j e suis ventriloque. C'est m a première séance à N e w York. Un peu de courage à la poche, s'il vous
plaît.
Feurs, 4 h . 25 e t 9 h . 10 m a t i n — 3 h . 45 soir.
Firminy, 4 h . 25 e t 7 h . 45 m a t i n — 3 h. 45 soir.
(Heure de la gare)
A U X CADRANS ÉLECTRIQUES
s h a w joignit ses efforts à ceux de M. T h o m é
de Gamond.
Sir J o h n H a w h s h a w fit sonder minutieusem e n t les rivages et ie détroit s u r toute sa l a r g e u r . Il indiqua u n e ligne suivant laquelle o n
pourrait creuser le tunnel d'un bout à l'autre
clans u n banc de craie très épais, compact, h o m o g è n e , q u i a s u r la Côte d'ADgleterre plus dé
J40 mètres, et s u r celle de France environ 230
mètres d'épaisseur.
L'inclinaison des couches permet de penser
que les bancs ainsi observés s u r les deux rives
ne peuvent qu'être le prolongement l'un de
l'autre, et q u e la m ê m e masse de craie s'étend
au fond de la mer, s u r toute la l a r g e u r d u détroit.
Cusset, 4 h . 25 e t 9 h . 10 m a t i n .
Dijon, 2 h. 45 soir.
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Boën-sur-Lignon,
partie l'un des montants en pierre de taille d u
portail situé s u r la façade gauche d u palais
et donnant s u r le jardin.
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